04mai 10
Dans cette note il est question (sans abuser) de la Grèce. Puis de la rencontre avec Eric Woerth le ministre du travail. Et du merveilleux « coup de barre à gauche » du nouveau projet économique des socialistes, cette pitoyable foutaise. Le premier Mai n’a pas a été à la hauteur de nos attentes, inutile de le cacher. La droite et le gouvernement en ont aussitôt profité pour parader. Mais pas tant que ça ! A part le titre du « Figaro », il n’y a pas eu les provocations du passé sur ce thème. C’est que le sol n’est pas ferme sous les pas des réformistes de la retraite.
Certes ils ont pour eux une certaine trouille et beaucoup d’abattement populaire sous le matraquage à propos de la Grèce, de l’Espagne et du Portugal. Mais précisément, la partie dans ces pays n’est pas jouée. Et le front commun de l’UMP et du PS pour voter le plan d’austérité du FMI et de l’UE et la rançon de 150 millions d’euros prise aux grecs donne au paysage politique un air d’unanimisme contre populaire qui laisse ouverte une faille béante à droite et à gauche. Et là campent, en recours de leur camp, chacun au bord opposé, le Front de gauche et le Front National. Pendant que les bavards font du bruit avec leur bouche et que Sarkozy essaie de reprendre la main en poussant les feux de « la rupture » qu’il avait annoncée, le paysage politique se redessine dans le sens préfiguré par l’Amérique latine des années post FMI. Le vote à l’assemblée sur le plan d’aide à la Grèce a été un tel révélateur ! Chacun a choisi son camp par rapport au peuple grec, celui qui lutte et qui va dire dans la rue qu’il ne veut pas du plan du FMI et de l’union Européenne. Les députés du front de gauche, communiste et PG, les sénateurs, tous vont voter contre. L’ex gauche du PS a donné sa caution entre deux pleurnicheries bien pensantes et trois grognements de posture !
Pour notre honneur, Martine Billard a dit ce qu'il fallait dire en notre nom dans l'hémicycle, avant de voter contre le plan anti-grec. Voici ses interventions :
"Madame la ministre, dans un quotidien du soir, vous avez déclaré que ceux qui ne voteraient pas ce projet de loi refusaient en fait de soutenir la Grèce.
Je voterai contre ce texte au nom du Parti de gauche, non parce que je refuse de soutenir le peuple grec, au contraire, mais parce que je suis en désaccord avec le système proposé.
Vous avez parlé des taux d’intérêt. En la matière, il y a une contradiction entre le président du FMI et vous-même. Qui empochera la différence ? Pas le contribuable français – ce ne serait pas très moral – mais, une fois de plus, les banques françaises qui détiennent une part importante de la dette grecque. Voilà une première raison pour ne pas voter ce texte.
Si la BCE avait prêté tout de suite à 1 % à la Grèce, nous n’en serions pas là. L’article 123 du traité de Lisbonne permet d’intervenir en cas de circonstances qui échappent au contrôle du pays concerné. L’Eurogroupe a décidé que l’on n’était pas dans cette situation et donc que l’on ne pouvait pas utiliser cet article. Or il aurait très bien pu décider le contraire. Voilà la deuxième raison pour ne pas voter ce texte.
Ensuite, ces prêts dont nous critiquons déjà la forme sont assortis de la mise en place d’un plan très violent d’austérité qui ne frappera pas les responsables de l’insincérité du budget, ce qui pourrait être justifié, ni les banques qui ont spéculé sur la dette grecque, mais le peuple grec qui n’y est pas pour grand-chose. Depuis plusieurs jours, les médias français nous expliquent que les Grecs ne travaillent pas mais qu’ils perçoivent quinze mois de salaire. Qu’en est-il réellement ? Contrairement à ce que l’on nous a dit, l’âge de départ en retraite n’est pas de cinquante-sept ans, ni même de cinquante-trois ans, mais de soixante-cinq ans pour les hommes et de soixante ans pour les femmes, avec un âge moyen de 61,4 ans. Les Grecs vont donc vivre une dégradation de leurs retraites.
Quant au salaire moyen d’un fonctionnaire grec, il est au mieux de 1 400 euros si l’on rapporte les quatorze mois sur douze mois. Un quotidien du soir nous donne l’exemple d’un technicien en radiologie médicale de l’hôpital public qui gagne 950 euros par mois. Les quatorze mois de salaires servent à [rattraper les bas salaires. Les Grecs vont devoir supporter une baisse très importante de leurs revenus. Voilà un troisième élément de désaccord.Cette vidéo a été consultée fois
La façon dont a été gérée la crise en Grèce depuis le début est une véritable incitation à la spéculation boursière. Contrairement à ce que l’on entend, le problème, ce n’est pas la contagion de la crise grecque à d’autres pays, mais l’encouragement des banques à continuer de spéculer sur des pays comme le Portugal. Selon M. Strauss-Kahn, le Portugal va prêter à la Grèce à un taux inférieur à celui auquel il emprunte pour son compte. Le président du FMI s’extasie même devant cette réalité, de même qu’il s’enthousiasme sur le fait que des pays pauvres comme le Mali sont parties prenantes de ce sauvetage. Voilà la quatrième raison pour laquelle nous sommes en désaccord avec ce plan.
Comment, en effet, est-il possible qu’on demande à des pays déjà en grande difficulté d’en aider un autre alors que les plus riches de la zone euro avaient la possibilité d’organiser la solidarité rapidement pour éviter que la crise ne prenne son ampleur actuelle ?
Je voterai donc contre ce texte."
"Non, M. le président de la commission, je ne fais pas partie de ceux qui remettent en cause l’euro. Cela n’empêche pas de constater que des établissements bancaires ont profité de la situation de la Grèce : et finalement, ces banques qui ont prêté à des taux outrageux, à des taux scandaleux, s’enrichiront encore une fois aux dépens de l’État grec, aux dépens du peuple grec !
On en revient à la situation que nous avons vécue avec la crise des subprimes. Alors, les banques avaient gagné ! Aujourd’hui, les banques françaises ont reconstitué leurs profits comme avant la crise ; aujourd’hui, les banques qui ont prêté à la Grèce vont pouvoir reconstituer leurs profits – ce n’est pas elles qui vont payer la crise grecque ! Elles ne sont jamais punies quand elles spéculent, sur la dette des États ou sur autre chose : mais alors qu’est-ce qui les arrêtera ? Qu’est-ce qui les convaincra de ne pas chercher une nouvelle raison, un nouveau moyen de spéculer ? Qu’est-ce qui les convaincra de ne pas attaquer demain le Portugal, après-demain l’Espagne, et pourquoi pas ensuite la Grande-Bretagne et la France ?
Si on ne met aucun frein à la spéculation des banques, on pourra continuer à se plaindre et à pleurer dans les années qui viennent.
Madame la ministre, monsieur le ministre, il existait pourtant une solution : obliger les banques qui détiennent la dette grecque – dont les banques françaises – à prêter à la Grèce, à un taux qui aurait été par exemple de 2 %. Ainsi, la Grèce serait sortie de la crise dans laquelle elle se trouvait, sans que ce soit le peuple qui paye massivement les profits de banques qui vont s’enrichir une fois de plus sur le dos d’un pays – en attendant les suivants."
Le rendez vous au ministère du travail était à huit heures et quart ! On y était, pile poil à l’heure, à cinq, nombre maximum autorisés. Les cinq disponibles à cette heure et ce jour là. Mais on y était. Je m’amusais de nous voir préparer la rencontre comme des bleus, alors qu’il n’y avait pas un d’entre nous qui n’ai déjà mené des dizaines de délégations dans sa vie. Sans oublier ceux qui avaient déjà négocié avec des ministres et celui…qui a été lui-même ministre ! De toutes les façons on est comme ça ! On ne va pas changer. Maniaques de la démonstration avec des arguments vérifiés dix fois ! On nous avait dit que la rencontre ne servait à rien et ainsi de suite. Peut-être bien se disait-on mais nous on a décidé qu’elle nous servirait à quelques chose. Certes il n’y a pas besoin d’être très malins pour comprendre que ce n’est pas à nous que le ministre ferait des révélations. Pour autant est-ce une raison pour faire le pari que tout n’est qu’une comédie dans la vie publique ? Et cet état d’esprit a payé. Le dialogue a eu lieu. Dans la limite que le ministre avait prévue ? Et alors?
On y a appris beaucoup de choses. A noter: le ministre du travail Eric Woerth est courtois et répond en s’avançant dans les raisonnements, ce qui est respectueux, à notre point de vue. Cette rencontre de plus d’une heure nous a permis de comprendre les grandes lignes du plan gouvernemental. On verra à la publication du document d’orientation promis pour le 15 mai prochain si nous avons vu juste. Alors nous avons fait le choix d’un compte rendu plutôt précis au lieu du communiqué de rigueur dans ce genre de circonstances qui nous aurait vus faire le service minimum de dénonciation traditionnelles. Je pense que cette attitude a été appréciée de la presse dans la mesure où la dépêche AFP a été assez nourrie et les reprises dans la presse sérieuse assez nombreuses
Pour Eric Woerth, l’augmentation de la durée de vie demande aux salariés de travailler plus longtemps pour financer leurs retraites. La principale réponse au déficit du régime de retraites serait un recul de l’âge légal de départ au-delà de 60 ans et un nouvel allongement de la durée de cotisation. « Le monde » a repris notre analyse. Le gouvernement a démenti « le Monde ». Rien ne serait dit assure-t-on ! N’empêche que le financement par l’allongement de la duré e de cotisation et le report de l’âge de départ est un parti pris clair, conforme a la philosophie gouvernementale. En effet il exclut par avance toute augmentation des ressources pour payer les besoins de financement des retraites. C’est là le cœur de son raisonnement. Pour autant, Woerth se dit d’accord pour envisager des recettes nouvelles. Que les riches se rassurent : tout ça ne va pas loin ! Elargissement de l’assiette à d’autres revenus (finance, épargne), sans plus de précisions, contribution des revenus les plus élevés, tout est flou, ambigu et semble bien symbolique.
Nouvelle ferme : Eric Woerth laisse ouverte à moyen terme le passage aux « comptes notionnels » envisagé par le COR. Autant se souvenir que ce type de « comptes », même enrubanné de vibrantes références à la Suède, paradis du social libéralisme, interdit aux salariés de savoir quel sera le montant de leur pension au moment où ils partiront en retraite. Le ministre promet également des mesures concernant la pénibilité. Tarte à la crème. Sa vision rejoint celle du MEDEF. Ce n’est pas surprenant ! La pénibilité serait attachée à la personne et non au métier. Et d’une. Elle combinerait exposition à des « facteurs de risque » et examens médicaux personnalisés. Et de deux. Bref c’est à la carte et a la tête du client. On peut même imaginer des cas ou un poste de travail exposé sera proposé avec comme appât la perspective d’un accès plus rapide a la retraite. Les futurs morts sont tous des braves types !
Face à notre argument sur le chômage élevé des seniors, le ministre fait le pari que l’allongement de la durée de cotisation et le recul de l’âge de départ en retraite provoquerait un changement culturel dans les entreprises conduisant à conserver plus longtemps les salariés âgés. On peut rire. Il vaut mieux. C’est assez faible par rapport à la réalité de la situation où 60 % des travailleurs qui prennent leur retraite sont déjà au chômage de longue durée. Mai surtout c’est de l’angélisme à propos des motivations des patrons quoi n’ont rien à voir avec « la culture de l’âge ». Et enfin ça ne tient aucun compte du fait que les gens n’en peuvent plus et sont demandeurs de partir et non de rester ! La vraie surprise est d’avoir entendu le ministre clairement écarté l’hypothèse d’une décote supplémentaire liée à l’âge de départ qui pénaliserait les salariés partant à 60 ans. Il reconnaît que cela multiplierait les petites pensions. Il préfère donc contraindre les salariés à travailler plus longtemps pour obtenir leurs droits ! C’est cohérent avec l’analyse qu’on faisait de sa position personnelle sur la question.
Concernant le système de retraite des fonctionnaires, le ministre a indiqué qu’il étudiait la remise en cause de la règle des 6 mois. Mais il a précisé que dans cette hypothèse, il faudrait intégrer les primes dans le calcul des retraites. Et c’est lui-même qui a dit : « cela pourrait coûter plus cher que le système actuel ». Son idée c’est donc plutôt d’aligner le taux de cotisation des fonctionnaires sur celui du privé. Aïe, aïe, aïe ! Concrètement cela ferait un prélèvement supplémentaire de 3 points de plus sur les traitements des fonctionnaires ! L’état lui y ramasserait plus de 10 milliards d’euros. Juteux. Mais très douloureux car cela équivaut à une baisse immédiate du pouvoir d’achat. De cet entretien ressort cependant une unique bonne nouvelle. Eric Woerth a déclaré écarter l’augmentation du taux de CSG des retraités.
Vous avez entendu parler du nouveau projet socialiste, pas vrai ! Un vrai coup de barre à gauche ! Qui parle de ce coup de barre à gauche ? Pas Moscovici le rédacteur. Lui n’a de cesse de rappeler que le PS n’est pas le PG ni le Front de gauche. C’est vrai. Mais lui n’a pas de complexe à ce sujet. D’autres par contre doivent justifier pourquoi il n’y aura pas eu un amendement, ni un seul vote contre au conseil national du PS sur un tel document. Pour ceux là, il est essentiel de nourrir la thèse du « coup de barre à gauche » qui efface leur turpitude. Ils sont heureusement appuyés par certains commentateurs médiatiques, totalement désintéressés, cela va de soi. Sans oublier, la mèche au vent, les renégats de notre ancien courant qui en profitent pour refinancer leur admission à la niche en affirmant qu’ils tiennent avec ce texte la preuve de leur utilité au PS et de l’erreur de notre départ. La méthode Coué fonctionne assez bien. Surtout pour ceux qui ne lisent pas le texte et, dans le cas où ils le lisent, s’ils n’ont aucune mémoire des précédents textes du Parti socialiste. Que peut-être ils ne lisaient pas non plus ! Ca fait beaucoup de gogos au mètre carré.
Laurent Maffeïs, responsable national aux études du Parti de gauche s’est attelé au travail de lecture critique et de comparaison. Un document récapitulatif est en cours d’édition. Je ne résiste pas à l’envie d’en déflorer un peu le contenu pour mettre en appétit. Et peut-être pour inciter les camardes socialistes de la gauche du parti à bien mesurer où ils en sont rendus idéologiquement sur le plan des propositions « sociales » et ce qu’on leur fait faire avec ce vote unanime. Mais comme dit le proverbe, qui a déjà bu la mer peut bien aussi avaler les poissons ! Voyez, camarades, ce que vous allez voter !
Sur les salaires, le nouveau texte du PS évoque « la revalorisation du SMIC » comme « levier fort ». Merci bien. Mais encore ? Rien. Car le texte se garde bien de préciser dans quelle proportion et à quelle échéance il serait revalorisé. C’est un recul par rapport au projet socialiste 2006-2007 qui affirmait : « nous porterons le SMIC au moins à 1500 Euros bruts le plus tôt possible dans la législature ». Gros coup de barre à gauche, non ?
Pour la réduction du temps de travail, le texte socialiste de 2010 propose de « revenir sur les dispositifs ayant dégradé les 35h et sur la remise en cause du repos dominical ». C’est bien. Un peu de vigilance permet de se rendre compte que cette proposition est purement défensive par rapport au projet socialiste 2006-2007. Celui-ci prévoyait d’aller beaucoup plus loin en termes de RTT. Il disait : « Nous relancerons la négociation sur le temps de travail, pour étendre le bénéfice des 35 heures, avec création d’emplois, à tous les salariés. Si la négociation n’aboutit pas, la loi interviendra. » Drôle de coup de barre à gauche.
A propos de la précarité, le nouveau texte socialiste propose de « majorer les cotisations sociales des entreprises employant un quota trop élevé de travailleurs précaires ». Une formulation qui sous entend qu’il existerait une forme de précarité acceptable (« pas trop élevée »). De toute façon c’est un recul par rapport au projet socialiste 2006-2007 qui prévoyait : « Pour lutter contre la précarité, nous réaffirmerons la primauté du CDI sur toute autre forme de contrat de travail. »
Sur les licenciements, ça ne s’arrange pas. Le texte 2010 du PS ne prévoit aucune mesure radicale pour stopper l’hémorragie de licenciements collectifs ! Rien. En 1996 la Convention nationale avait pourtant prévu un droit de veto suspensif des comités d’entreprises dans les boites qui faisaient des profits. Puis, dans le projet socialiste 2006-2007, le PS promettait, au moins, de « pénaliser les patrons voyous ». Le projet 2010 souhaite seulement « augmenter le coût des licenciements économiques dans les entreprises florissantes », sans les interdire. Et seulement chez les « florissantes », ce qui est mieux que seulement bénéficiaires, Misère : c’est moins que le contenu de la loi de modernisation sociale votée en janvier 2002.
Energie ? EDF ? Le texte socialiste de 2010 ne prévoit pas explicitement de renationaliser EDF-GDF, ni même de remettre en cause l’ouverture du secteur à la concurrence, et encore moins d’aller jusqu’à un pôle public de l’énergie incluant Total, comme nous le proposons. C’est donc un recul très sensible par rapport au projet socialiste 2006-2007 qui prévoyait : « Nous réintroduirons le contrôle public à 100 % d’EDF et mettrons en place un pôle public de l’énergie entre EDF et GDF –dont nous refusons la privatisation-. »
D’ailleurs, le « nouveau modèle énergétique » proposé est nettement moins ambitieux que celui du projet socialiste 2006-2007. Celui-ci affirmait : « nous réduirons la part du nucléaire en faisant passer à 20% d’ici 2020 et à 50% à plus long terme la part des énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie. » Désormais seul un objectif de 23 % est conservé pour les énergies renouvelables ! Adieu la perspective de 50 %. Quand au nucléaire, il est qualifié d’ « inévitable »
Et les banques ? Voila un sujet d’actualité ! Le projet de 2006-2007 des socialistes prévoyait la création d’un « pôle financier public » à vocation généraliste, support d’un service public bancaire ! De tout cela il ne reste rien. En 2010 il ne s’agit plus que d’un pôle public dédié à l’ « investissement industriel ». Fermez le ban ! Le coup de barre à gauche est servi!
C'est passé inaperçu hier, mais Fillon va demander aux Français de se mettre à genoux et de sucer les banksters pour garder la note AAA.
""La France est aujourd'hui avec l'Allemagne la meilleure signature en Europe. Nous devons tout faire pour conserver cette signature", a martelé le chef du gouvernement. A cette fin, il faut "faire des réformes" et "ne pas rester immobile face à un monde qui est train de changer", a-t-il plaidé. Il est ainsi impératif, a-t-il dit, de "baisser la dépense" publique -"dont les dépenses sociales"- qui est aujourd'hui "trop élevée""
Le clou de son discours: "Mais cette "attaque spéculative" contre la monnaie européenne "va échouer", a assuré François Fillon parce que la zone euro est "solide" et que l'Europe a fait preuve d'"une solidarité sans faille" à l'égard d'Athènes."
http://www.lesechos.fr/depeches/politique/afp_00250080-pour-eviter-le-scenario-grec-fillon-prevoit-des-decisions-difficiles-.htm
@ langue rouge
Bref, 2012, on se calme. Ce qui nous intéresse aujourd’hui c’est la façon dont on va construire des mobilisations unitaires pour casser les reins de ce gouvernement qui veut faire reposer sur nous les conséquences de la crise actuelle. L’exposition médiatique si elle est la bienvenue doit donc être consacrée à cela en laissant de côté provisoirement la question de 2012. La mobilisation sera d’autant plus unitaire si elle n’est pas pollué par des considérations personnelles sur une élection bonapartiste.
Complètement d'accord, il y a une drôle de dérive qui risque de nous conduire à l'impasse (une fois de plus). On assiste à une belle opération marketing avec uniquement 2012 en tête. Le PG risque de devenir un fan club avec comme seul but de conduire son candidat "naturel" à la présidentielle. Personnellement je crois qu'un candidat unitaire ne devrait pas être choisi parmi les premiers dirigeants des différents partis : ce qui veut dire ni Besancenot, ni Mélenchon ni Laurent. (Sur ce je crains que pour le NPA, la question ne soit déjà bouclée vu leur attitude aux européennes puis aux régionales et que Besancenot ne soit déjà candidat quoiqu'il arrive).
langue-rouge post 182
Je n'apprécie pas que tu déforme mes propos, j'ai justement dit que la candidature de Jean-Luc Mélenchon n'était pas d'actualité et je n'ai jamais dit que Mélenchon était le nombril du monde.
Je ne trouve pas objectif de dire que Jean-Luc Mélenchon parle sans arrêt des élections de 2012, pour le moment je le vois défendre pied à pied des propositions qui me semblent cohérentes pour une lutte efficace contre le néo-libéralisme.
Je serait très heureux d'entendre d'autres représentants de la gauche radicale défendant sur les médias leurs propositions, mais la réalité c'est que ce n'est pas le cas actuellement........
Je vois que ta réflexion est bien superficielle car je me fiche vraiment de savoir si les médias écoutent Mélenchon, ce qui me semble IMPORTANT c'est que des gens, très nombreux entendent une autre voix que le bourrage de crane habituel.
Il faut être sérieux et cesser de faire une critique systématique des gens qui luttent........... Je n'ai jamais été un adepte du culte de la personnalité, au contraire, mais cela ne m'empêche pas de reconnaitre le talent quand je le vois, ceci est valable pour OB, Jean-Luc Mélenchon, MGB et bien d'autres.
Je crois que je m'engagerai d'avantage quand les petites guéguerres seront aplanies !....... dans le monde des anti-bisounours.
Lou passagère post 166
En annonçant dès maintenant ce que devrait faire d'abord une majorité de gauche, son 1° acte, Jean-Luc Mélenchon continue de partir en campagne pour 2012, et poursuit sa pub de candidat en même temps.
Sa campagne avait déjà démarré en l'endemain du 2° tour des régionales, avec le choix du PG de refuser co-gérer les régions avec le PS et EE (à la diffèrence de 90% des élus du PCF). Sans doute un "clin d'oeil" au NPA afin d'être en mesure de lui refiler en 2012 de mistigri de la division au cas où il présenterait une candidature.
Il ne fait pas de doute pour moi que Jean-Luc Mélenchon sera candidat quoiqu'il arrive. Au nom du FdG ? Je ne sais pas.
Mais si c'est une candidature au nom du FdG avec son projet de rassembler toute la gauche comme cela a été fait aux régionales dans presques tous les exécutifs régionaux (et sans doute encore dans un gouvernement de "majorité de gauche", avec une Aubry ou un DSK comme président),je ne vois pas pourquoi il n'y aurait pas une candidature anticapitaliste indépendante du PS et d'EE en 2012.
L'unité, oui, mais comme aux régionales, pas pour participer à une "majorité de gauche" où "les conditions ne sont pas remplis".
@ langue rouge..(je n'ai fait qu'une plaisanterie : l'essentiel était dans les 4 ou 5 dernières lignes)
Quoi qu'il en soit, je vais mettre un peu a "plat", je ne suis qu'un électeur (perdu), je viens ici en dilettante, (rapport au billet de Jean-Luc Mélenchon), j'ai bien des idées ancrés a gauche depuis toujours, mais cela doit faire plus de 12 ans que je n'ai pas mis les pieds au siège d'un parti de gauche (P.S.) et depuis 2007 devant une urne, ni dans les bureaux d'un syndicaliste, bien que mes relations ne soient exclusivement composées que de gens appartenant a un de ces "groupes", ce qui est facile puisque j'en "exclu" les autres..Je n'aime pas la droite et c'est viscéral...On arrête avec le je..
Que voit on se préparer dans notre paysage ?
- Sarko est en campagne depuis le début du débat sur l'identité nationale, ce qui laisse largement présager les thèmes principaux qui émergeront lors de la campagne dite officielle.. Évidemment il ne refera pas le coup du travailler plus, ou du français matinal.. ce type de thème étant suffisant pour gagner..
- Par "extension", vu les "thèmes" abordés le FN est lui aussi en campagne..
- Depuis a peu prés cette même date, le P.S. officiel est aussi en phase de "campagne" en testant médiatiquement certains de ces candidats potentiels.. Tout en essayant d'ignorer celle qui de toutes façon sera la candidate des militants, et qui est en "campagne" (au propre comme au figuré) permanente..
- Le centre "affute les crayons" et commence a racoler ça et la..
- Villepin c'est fait..
J'arrête la, mais on peut constater que tout ce qui "compte" de peu ou prou de notre classe politique, "libérale,sociale,démocrate" est sur les starting-block et en profite largement en occupant la devanture des médias.. Et que risque d'apporter l'un ou l'autre de ces "non-candidat-candidat" au peuple Français ? a part des nèfles je vois pas bien.. !
Et toi tu dis : attendons le début 2011 : c'est dans 8 mois ! autant dire demain ! Alors je reviens au "je", Je vais voter pour qui moi ? un groupe qui se réclamera de "l'autre gauche" le P.G. ? le FdG ? le NPA ? qui en se moment même sous le prétexte de ne pas vouloir que l'un ou l'autre se montre trop a la télé, ne fait pas grand chose pour ficeler un programme cohérent qui pourrait emporter mon adhésion et que pour le coup je me décide a ne pas rester a la maison et poser mon bulletin avec un espoir faible, mais un espoir quand même de voir un parti qui pour l'essentiel représente mes idées passer la barre des 10 % !
Parce que ne t'y méprend pas, le "je" que je suis s'il voit que ses chances sont de 2 a 3 %, hé bien il restera a la maison et contemplera les dégâts, en se disant que de toutes façons un jour ou l'autre il faudra bien en venir a en découdre...De toutes façon en attendant j'ai de quoi m'occuper en terme associatif ou autres, et ce pan la du...
...Et ce pan là du militantisme est tout de même satisfaisant puisqu'en prise directe avec "les gens"...
Jean-Luc Mélenchon dit : "il fait froid a nouveau, c'est la faute a la droite"... Ouais, si Sarkozy est réélu, ce qui pour le moment est une évidence, Hé bien je t'assure que ça va "cailler" plus encore !
Est-ce que quelqu'un sait pourquoi le CAC40 est bloqué depuis 12h35 ? Panne de serveur ou... ?
A ceux qui jouent à être bouché à l'émeri...
Buffet ne dit pas grand chose et n'insiste pas parce qu'elle ne sera plus première secrétaire du PCF
Laurent est à peu près aussi compréhensible et stimulant que le Petit Train ou Collargol..
On nous parle d'Ascheri ou d'une "personnalité" à trouver sous le pied d'une AG citoyenne...
EXIT LE PCF des gros écrans et des médias, le temps qu'ils aient arrangé leurs bidons.
Le NPA, et c'est normal, compréhensible, humain, doit y voir clair dans ses deux grosses tendances. Sur le terrain les gars se battent d'arrache pied, la plupart du temps avec nous tous, Dignitas et Respect ! Mais Besançenot, échaudé, demande à ce qu'il y ait plusieurs porte-paroles...
EXIT LE NPA des gros écrans le temps qu'ils se soient réunis... avant l'été et les lunettes de soleil !
Pas la peine d'espérer quoique ce soit de médiatique des Verts de gauche, puisqu'ils sont coincés par les petits arrangements/dérangements Duflot/Cohn Bendit/ madame la Juge.
EXIT LES VERTS des gros écrans et des médias.
EXIT les socialistes de gauche, puisqu'il faut qu'ils serrent les fesses en attendant le choix des militants et leurs primaires...
EXIT ATTAC, COPERNIC ET LES ALTER-ASSOCIATIFS, puisqu'ils sont inconnus des grosses chaînes et qu'ils n'ont pas vocation à parler de gauche radicale ou anticapitaliste...
ALORS ON FAIT QUOI ?
on interdit à Mélenchon de causer pour faire plaisir aux socio-démocrates, à l'UMP et à la Finance ?
Et attend que tout le monde soit sur la ligne de départ dans la plus terrible des cacophonies ?
@Mario
Je suis d'accord avec toi à 100%.......... La réalité du désastre est là devant nous et l'important c'est d'agir !
le CAC40 est bloqué depuis 12h35 : problème technique... ça bug dit on.. Ou alors l'Euro est passé sous la barre des 1.2 dollars...
J'aurais du rajouter que dans le milieu "associatif", on n'y rencontre pratiquement que les "sigles" cités par Mario Morisi.. Finalement en attendant de faire quelque chose, ils s'occupent aussi ;-)
@ 4 aout
Paris dans le rouge, problème technique sur le Cac 40
http://www.lesechos.fr/investisseurs/analyse_seance/investir_00250287.htm
@ ydaho
Oui, 4 places sont bloquées à 12h35.
http://fr.finance.yahoo.com/m2
tient... ça "commence" :
http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2010-05-06/budget-de-l-etat-fillon-veut-geler-les-depenses-pendant-trois-ans/917/0/451930
http://monsieurjo.com/2010/05/05/pour-jean-luc-melenchon-lextreme-droite-serait-responsable-des-3-morts-en-marge-des-manifestations-dathenes/
@Mario Morisi (#164)
Je crois que tu fais une grave erreur d'analyse (et t'est pas le seul, c'est une constante de la "gauche radicale") en pensant qu'une grave crise économique va "radicaliser" le spectre politique. Si tu regardes l'histoire, c'est plutôt l'inverse: dans les moments de grande crise, l'électorat recherche au contraire la stabilité, incarnée en général par une figure rassurante et paternelle. Que ce soit en 1914, en 1929, en 1940, en 1958... à chaque crise, c'est la figure du père rassurant qu'on recherche. Les prophètes de révolution et de changement radical sont écoutés dans les périodes de prospérité... et même là, le retournement est brutal: la sympathie des français envers les "révolutionnaires" de mai 68 a duré tout au plus un mois, et les français ont profité de la première élection pour manifester leur attachement à l'ordre et à la figure paternelle qu'était De Gaulle.
Si la "gauche radicale" veut rétablir (ou plutôt établir, parce que dans la "gauche radicale", seul le PCF a connu ça) des liens solides avec l'électorat populaire, il lui faut poser son projet politique dans des termes rassurants. En temps de crise, promettre la guerre civile, l'incendie des banques et la pendaison des traitres n'est pas la meilleure manière de se rendre crédible. Il faut au contraire expliquer à l'électorat populaire comment on arrive à changer sans tout casser. Les gens ne sont pas des imbéciles, et savent très bien que, même si la crise est profonde, cela pourrait toujours être pire. On n'est pas encore (en fait, on est très loin) d'une situation où l'électorat populaire'n'aurait plus rien à perdre, sauf ses chaînes". On n'est plus au XIXème siècle.
C'est pourquoi à mon avis Jean-Luc a tort de proposer comme première acte de son quinquennat éventuel la convocation "d'une assemblée constituante pour en finir avec la Vème République". D'une part, parce qu'il n'y a aucune évidence que les français aient envie d'en finir avec la Vème: les français, et notamment ceux des couches populaires, sont très attachés à certains éléments de la Vème, et notamment l'élection du président au suffrage universel (ce n'est pas par hasard si c'est l'élection pour laquelle la participation souffre le moins), le scrutin uninominal à deux tours et le "parlementarisme rationalisé". Mais surtout, parce que les français ont d'autres priorités, et qu'une telle initiative implique une paralysie durable de l'Etat, et sent la désorganisation et le désordre.
Il ne dit pas que ça d'intéressant, il compare aussi les 800 milliards pour les banques, débloqués en quelques jours, aux 35 milliards prêtés a des taux élevés a la Grèce après des atermoiements qui ont durés plus d'un mois..
Autre chose, la droite nous a toujours pris pour des "enfants" ! le peuple est enfant de la droite ! ça l'autorise a nous priver de "jouets", ou a nous donner la fessée !.. C'est une conception du pouvoir qui était bien plus criante avant 68 ! (pour en revenir a l'air du temps en cette époque), cette conception revient au grand galop avec les années 2000 ! Le grand capital nous a toujours pris pour des benêts ! et il continu !
Merci pour la vidéo 4 aout..
"dans les moments de grande crise, l’électorat recherche au contraire la stabilité, incarnée en général par une figure rassurante et paternelle. Que ce soit en 1914, en 1929, en 1940, en 1958… à chaque crise, c’est la figure du père rassurant qu’on recherche"
Vous voyez ! Même Descartes connait la "manip".. ;-)
N'ayant plus confiance dans les médias, en général, je cherche un peu partout de l'information pour essayer de me faire une opinion.Le blog de Jean-Luc Mélenchon m'est très utile. Alors merci et courage !
@4 août (#175)
Est-ce que tu te rends compte qu’en 1h d’émission, Jean-Luc fait le boulot de plus d’un million de militants ?
C'est là une illusion très dangereuse... les médias ont beaucoup moins de pouvoir qu'on ne le croit généralement, et le fait de passer à la télé et d'y clouer le bec a trois guignols ne vaut pas le travail de présence sur le terrain et de conviction des militants. Chirac a gagné en 1995 avec tous les médias contre lui, alors que Balladur a perdu alors qu'il les avait dans sa poche. Pourquoi ? Parce que Chirac contrôlait l'appareil militant du RPR, et pas Balladur...
Jean-Luc ferait mieux de consacrer un peu moins de temps à passer au fenestron, et un peu plus de temps à faire du PG un véritable parti de masse...
@langue-rouge (#184)
« Qui en a été capable à la gauche de la gauche ? » Tu ne vois vraiment pas ? Allez je t’aide un peu, son nom commence par B et se termine par T.
BuffeT ?
Ok avec ça...
M. MELENCHON a été excellent hier soir face à ces guignols et face à ce minable de DURAND.
mais c'est vrai que c'est sur le terrain qu'on l'attend.
Et qu'il ne se laisse pas piéger par ces invitations stupides à être candidat aux présidentielles. Il doit faire triompher ses idées avant sa personne.
Alors bon courage M. MELENCHON
http://www.marianne2.fr/pericolegasse/La-terrible-responsabilite-des-propagandistes-du-oui-au-referendum-europeen-de-2005_a25.html
@ Descartes (17h02) : « Jean-Luc ferait mieux de consacrer un peu moins de temps à passer au fenestron, et un peu plus de temps à faire du PG un véritable parti de masse… ».
Je considère au contraire qu'il fait très bien son boulot en défendant les idées de la Gauche dans les médias... Je comprends que certains (surtout au PCF et au NPA) soient agacés de sa relative « omniprésence » sur les ondes et le petit écran, mais le fait qu'il défende leurs idées devrait les consoler, non ? Si nos idées n'étaient pas médiatisées nous n'aurions aucune visibilité auprès du peuple. Maintenant pour que le PG devienne un véritable parti de masse il faut prolonger la croisade médiatique de Jean-Luc et des autres camarades de gauche (trop rares à pouvoir s'exprimer, malheureusement) en agissant sur le terrain. Nous ne pouvons pas remplacer Jean-Luc dans les médias, lui ne peut pas nous remplacer dans la rue. C'est valable aussi bien pour le PG que pour nos camarades du PCF, du NPA et des autres. Critiquez si vous le voulez, mais de façon constructive. Vous pourriez tout de même vous réjouir un minimum du fait que vos idées aient droit de cité dans les médias, quand bien même celui qui les exprime n'appartient pas à votre parti ! Nous avons suffisamment de bâtons dans nos roues respectives, ce n'est pas en rajoutant qu'on avancera !
@ Michel Matain (14h17) : « Le PG risque de devenir un fan club avec comme seul but de conduire son candidat « naturel » à la présidentielle ».
J'ai assisté hier soir à ma première réunion du PG. Aucune allusion n'a été faite aux présidentielles de 2012, et le nom de Jean-Luc Mélenchon n'a été prononcé qu'une demi-douzaine de fois. Nous sommes très préoccupés par la situation en Grèce, par la question des retraites, par l'élargissement du Front de Gauche et sa consolidation, aussi bien localement que nationalement. 2012 nous nous en foutons ! Par pitié, arrêtons de nous focaliser sur des sujets qui n'intéressent que les médias et les consommateurs d'informations pré-mâchées ! Pendant la manifestation du 1er mai j'ai discuté avec deux jeunes militants NPA, qui m'ont dit ne pas être d'accord sur tous les sujets avec le Parti de Gauche. Pour illustrer nos divergences, ils n'ont rien trouvé de mieux que de parler... de la BURQA !
@ Descartes
C'est pas Chirac qui a gagné en 95, c'est la "fracture sociale". Rien à voir avec les médias.
En 2002, c'est le "sentiment d'insécurité" qui a gagné. Là, si tu te souviens, il n'y avait pas un JT sans racaille à montrer, et tous les week-end, c'était "reportage" sur les pérégrinations de la BAC.
Mais j'ai certainement rêvé. Tout le monde sais bien qu'on est élu sur un bilan ou un programme...
PS: évites de me répondre si c'est pour déformer mes propos, et transformer tes interprétations biaisées en arguments qui deviennent conclusions.
Au risque de passer pour un fan dénué de sens critique, adepte du culte de la personnalité et adorateur d'idoles... Je tiens à dire que je cautionne absolument toutes les interventions faites par Mario Morisi sur ce blog.
Pour ce qui est de « L'objet du scandale », j'incite comme « robespierre21 » (11h41) à consulter les articles publiés par Acrimed sur cette émission dont le concept est aussi pitoyable que les procédés employés dans le cadre de son élaboration. Concernant l'émission d'hier soir, « Page_suivante » (11h44) a résumé le fond de ma pensée en une phrase : « Lucky-Luke et les Dalton, tous en Averell ».
@ lemexicain (216) et à Mario Morisi
Sur ce blog politique, il y a un participant qui ne se cache même plus pour saboter le travail des partisans du PG et du FdG.
Tantôt il essaie de semer le découragement; tantôt il critique la tactique de JLM; tantôt, il clame la victoire de l'UMP en 2012.
Si on l'attaque nommément, on se fait censurer : où est la liberté ?. Cela devient la maladie de ce blog, ce saboteur.
Jean-Luc Mélenchon se rend-il bien compte ?
Merci Pulcheria Bella (219)
Pour ma part, je ne sais même pas de qui tu parles...
L'avatar du natif de La Haye en Touraine a beau noyer le poisson dans ses glossolalies, la caravane de la révolution citoyenne se concentre sur l'objectif.
@4 aout (#217)
C’est pas Chirac qui a gagné en 95, c’est la « fracture sociale ». Rien à voir avec les médias.
Je vois que la théorie de Séguéla a encore ses adeptes. S'il suffisait d'une formule pour gagner une élection, les publicitaires seraient présidents de la République. C'est Chirac qui a gagné en 1995, et il a gagné parce qu'il contrôlait l'appareil du RPR, et parce qu'il a su s'entourer de collaborateurs fidèles et compétents (dont Guaino et Séguin, les inventeurs de la "fracture sociale") et les laisser travailler. Une leçon que notre ami Jean-Luc Mélenchon ferait bien de méditer...
En 2002, c’est le « sentiment d’insécurité » qui a gagné. Là, si tu te souviens, il n’y avait pas un JT sans racaille à montrer, et tous les week-end, c’était « reportage » sur les pérégrinations de la BAC.
Et alors ? Pourquoi le "sentiment d'insécurité" devrait-il profiter à la droite ? La gauche n'est pas capable de mettre sur la table une politique capable de protéger la sécurité des citoyens ? Si la gauche avait été foutue d'articuler une politique crédible sur les questions de sécurité publique, l'insécurité n'aurait pas joué contre elle. Mais voilà, à chaque fois qu'on parle de sécurité (ou d'immigration, ou de services publics, ou de n'importe quel sujet qui fâche), la gauche sort des phrases creuses et les discours bisounours ou les délinquants ne sont que des pauvres victimes de la société. Le genre de discours qu'on peut tenir sans risque quand on habite le 6ème arrondissement, mais qui est insoutenable lorsqu'on l'entend dans la cité des 4000. Pas étonnant dans ces conditions que les électeurs, et particulièrement les électeurs populaires, ne lui fassent pas confiance.
Faut arrêter de charger les médias de ses propres échecs. Les médias sont là pour vendre du papier, et parlent de ce qui fait vendre. Au demeurant, le JT continue à montrer de la "racaille" tous les jours... serais-ce de l'antisarkozisme primaire ?
Le PCF a fait plus de 20% a l'élection présidentielle de 1969, il a fait 1,9% à celle de 2007. Crois-tu vraiment que les médias lui étaient plus favorable du temps de l'ORTF ?
Mais j’ai certainement rêvé. Tout le monde sais bien qu’on est élu sur un bilan ou un programme…
Bien sur que non. On est élu sur sa capacité à persuader les gens qu'on est capable de défendre leurs intérêts et d'assumer les fonctions auxquelles on postule. Les électeurs sont loin d'être cons, et savent assez bien évaluer un bilan et anticiper le comportement de chaque candidat. C'est pourquoi on a intérêt, si on veut être élu ou tout simplement faire un bon score, de leur proposer quelque chose d'autre que du vide ou de vagues bonnes intentions.
PS: évites de me répondre si c’est pour déformer mes propos, et transformer tes interprétations biaisées en arguments qui deviennent conclusions.
@ pulchérie D : Roberto Baggio doit sortir de sa retraite afin de tirer un pénalty libérateur ! ;-)
C'est pas bien grave, on fini par s'y faire..
@lemexicain (#216)
Je considère au contraire qu’il fait très bien son boulot en défendant les idées de la Gauche dans les médias… Je comprends que certains (surtout au PCF et au NPA) soient agacés de sa relative « omniprésence » sur les ondes et le petit écran, mais le fait qu’il défende leurs idées devrait les consoler, non ?
Moi, ça ne m'agace nullement que Jean-Luc Mélenchon parle tous les jours dans les médias, au contraire. Ce qui me gêne plus, c'est que je ne vois aucun travail de fond se faire pour transformer le PG en un véritable parti, avec des statuts, des organes délibérants et une véritable organisations. Je trouve qu'il faut mettre les bonnes priorités: avant de sortir "défendre les idées" de son parti, encore faut-il que celui-ci produise des idées. Pour le moment ce n'est pas le cas, et Jean-Luc Mélenchon se contente de défendre ses idées. Avec le risque de s'isoler de plus en plus de la réalité. Car sans le travail de terrain des militants, et sans un parti institutionnalisé qui puisse faire remonter ce que ces militants perçoivent, les dirigeants sont vite enfermés en vase clos...
Si nos idées n’étaient pas médiatisées nous n’aurions aucune visibilité auprès du peuple.
Je crains que tu surestimes l'influence des médias. Ce n'est pas parce qu'on parle au fenestron que tes "idées" sont visibles. Les émissions politiques ont peu d'audience, et si tu enlèves ceux qui sont déjà convaincus et ceux qui regardent comme on regarde un match de boxe, il ne te reste pas grande chose... il n'y a qu'en période électorale que le débat politique a une véritable visibilité.
Maintenant pour que le PG devienne un véritable parti de masse il faut prolonger la croisade médiatique de Jean-Luc et des autres camarades de gauche (trop rares à pouvoir s’exprimer, malheureusement) en agissant sur le terrain.
Oui. Mais pour "aller sur le terrain", il faut avoir un projet à vendre. On ne peut pas envoyer sur le terrain des militants pour que chacun explique son projet personnel. Ça donne une cacophonie dans la quelle le parti devient inaudible. Imagine toi allant dans une centrale nucléaire et expliquant aux travailleurs le projet énergétique du PG...
Un parti, ce n'est pas simplement un groupe de gens de bonne volonté qui sont d'accord sur quelques principes vagues. C'est un organisme vivant, capable d'élaborer une explication du monde et un projet pour le changer...
Critiquez si vous le voulez, mais de façon constructive.
Ma critique est très constructive: je propose à Jean-Luc Mélenchon de mettre comme première priorité de son action la construction d'un véritable parti politique. Que veux-tu de plus constructif ?
@ Pulchérie D (17h53)
Je ne m'en rends pas forcément compte car je ne lis pas toutes les contributions, en particulier celles qui débutent par des manifestes et s'achèvent sur des salutations jacobino-machin-chose de 6 lignes... En tout cas je suis content de te revoir à nouveau parmi nous ! Tu avais vu mes messages sur Bellaciao ? Je viens de voir qu'il ont été supprimés depuis... Je n'allais déjà pas très souvent sur ce site, je pense que je n'y remettrai plus les pieds. La censure qui y règne est bien pire que celle de ce blog, car ici ce sont les attaques ad hominem qui ne sont pas tolérée, ce que je trouve plutôt normal. Sur Bellaciao c'est la contradiction qu'ils refusent, même lorsqu'elle est constructive et dénuée d'agressivité... Lamentable.
Pas plutôt avatar du natif de Belfort ? cela me semblerait plus conforme..
@ 221
Séguin, un type compétent
Séguin ?
Ha ouiii ! Le type qui a mené la fronde contre la Gauche dans les années 80 quand elle a essayé de faire passer une loi pour limiter la participation des "investisseurs" et des financiers dans la Presse.
Compétent dans son genre c'est sûr le Séguin, en tous cas pour favoriser les intérêts des investisseurs genre Hersant qui sévissaient à l'époque et grignotaient déjà tous les journaux.
.
De là à apprécier ce genre de "compétence" et voir en lui un républicain...
(Dans la suite du programme du Conseil National de la Résistance et pour la liberté de la Presse le Séguin, qu'il disait le grand philosophe du blog. Il a du mélanger ses notes, moi j'dis).
@ Diogène ou Descartes ?
"Ma critique est très constructive: je propose à Jean-Luc Mélenchon de mettre comme première priorité de son action la construction d’un véritable parti politique. Que veux-tu de plus constructif ?"
Ben par exemple, tiens au hasard, donner une piste, ou ne serait que l'ébauche d'une idée concrête.
Genre sortir de temps en temps du rôle de Diogène.
Ce serait assez constructif, non ?
Alors, il ferait quoi ton vrai grand parti ?...
@ Descartes (18h15)
Je connais mal le fonctionnement interne du PG, car je viens juste d'y adhérer et j'ai assisté hier à ma première réunion. Le parti est encore récent, il se construit progressivement, je trouve normal que les choses prennent du temps... Pour l'instant de mon point de vue il n'est pas urgent de faire émerger un programme 100% PG, car j'ose espérer que celui que nous aurons à défendre lors des prochaines échéances électorales aura été élaboré avec nos partenaires, si possible plus nombreux qu'aujourd'hui. Sur les sujets importants du moment, à savoir la Grèce et les retraites, je pense que pratiquement toute l'autre gauche est d'accord sur l'analyse et les solutions alternatives que nous devons mettre en avant. C'est pourquoi j'estime que jusqu'à présent ce sont nos idées à tous que Jean-Luc a défendues. Lorsqu'il faudra élaborer un programme avec nos camarades des autres partis, il faudra évidemment que tout le monde puisse d'impliquer davantage. En tout cas pour l'instant je compte participer à mon niveau sur le plan local, et je n'ai pas du tout l'impression d'être dans l'incapacité de faire valoir mes idées.
Je ne pense absolument pas surestimer l'influence des médias. Je les tiens pour principaux responsables du degré d'abrutissement atteint par un grand nombre de nos compatriotes. Pour inverser la tendance (tant bien que mal), il me semble nécessaire de retrousser les manches et de saisir chaque occasion qui s'offre à nous, soit en allant aux émissions comme le fait Jean-Luc, soit en diffusant des critiques du système médiatique, comme le font Acrimed, parfois Arrêt sur images, ou encore certains internautes et blogueurs. Ces actions touchent forcément des gens, elles valent le coup d'être menées.
Oui. Mais pour « aller sur le terrain », il faut avoir un projet à vendre. On ne peut pas envoyer sur le terrain des militants pour que chacun explique son projet personnel. Ça donne une cacophonie dans la quelle le parti devient inaudible. Imagine toi allant dans une centrale nucléaire et expliquant aux travailleurs le projet énergétique du PG…
Un parti, ce n’est pas simplement un groupe de gens de bonne volonté qui sont d’accord sur quelques principes vagues. C’est un organisme vivant, capable d’élaborer une explication du monde et un projet pour le changer…
Ce n'était pas à toi que je reprochais le manque de constructivité. Je pensais aux camarades de l'autre gauche, qui ne trouvent parfois rien de mieux à faire que d'attaquer Mélenchon sur des détails futiles, alors qu'ils sont d'accord sur le fond.
@Le prolo du biolo (#227)
Ha ouiii ! Le type qui a mené la fronde contre la Gauche dans les années 80 quand elle a essayé de faire passer une loi pour limiter la participation des « investisseurs » et des financiers dans la Presse. Compétent dans son genre c’est sûr le Séguin, en tous cas pour favoriser les intérêts des investisseurs genre Hersant qui sévissaient à l’époque et grignotaient déjà tous les journaux.
Tiens donc... Séguin devait être hyper-compétent, s'il a réussi malgré la majorité absolue des socialistes à l'Assemblée Nationale, d'empêcher cette merveilleuse loi contre la concentration de presse de passer... Faudrait quand même pas oublier que si la loi n'est pas passée (ou plutôt, si elle est passée sous une forme qui ne faisait plus peur à personne, surtout pas à Hersant) c'est parce que le beau François a décidé qu'il valait mieux faire plaisir à Hersant et lui laisser son empire, en échange d'une certaine "bienveillance" de celui-ci.
Si l'on doit mettre en cause le républicanisme de Séguin pour avoir conduit la "fronde" contre une loi proposée par le camp adverse (ce qui est le minimum, quand on est dans l'opposition), alors il faudrait également mettre en cause le républicanisme de Jean-Luc Mélenchon pour avoir appelé à voter le Traité de Maastricht... parce que sur cette affaire là Séguin, lui, ne s'est pas trompé d'ennemi...
De là à apprécier ce genre de « compétence » et voir en lui un républicain …
Oui. On peut être de droite et compétent. On peut être de droite et républicain. La gauche n'a pas vraiment le monopole, ni de la compétence, ni du républicanisme. C'est drôle: lorsque Jean-Luc Mélenchon fait ses hommages au beau François, tout le monde trouve ça normal... et pourtant il n'était ni compétent, ni républicain, lui.
Oups fausse manip'! L'avant-dernier paragraphe de mon commentaire de 18h47 est une citation de Descartes...
Je suis peut-être un jeune naïf qui ne connaît rien au fonctionnement d'un parti politique, mais actuellement je ne suis pas spécialement intéressé par le fait d'avoir un projet déjà tout fait « à vendre ». Si je dois aller sur le terrain pour convaincre les gens, je le fais avec mes idées, qui coïncident certainement avec celles de mes camarades du PG sur de nombreux sujets. Je n'attends pas des gens qu'ils soient d'accord sur tout. S'ils partagent suffisamment d'affinités avec nous, s'ils sont intéressés pour nous rejoindre, alors je les incite à le faire et à venir faire valoir leurs idées au PG.
@le prolo du biolo (#228)
Genre sortir de temps en temps du rôle de Diogène.
Pour cela, j'attends de trouver un Homme.
"Réflexions d’un fonctionnaire des institutions européennes à Bruxelles avec qui je viens d’échanger quelques mails.
Quand je lui demande ce qu’il suggère qu’on fasse, il me répond ceci :
1) inflation contrôlée (la ligne de Blanchard renforcée)
- la déflation est intenable (voir la Grèce hier)
- un nouveau contrat social en faveur des emprunteurs/travailleurs (contre les rentiers/retraités) : la seule façon d’éviter une guerre civile jeunes/vieux à l’horizon 2050. D’un point de vue « jeune contribuable », les inconvénients d’une trop forte inflation sur des retraites moins réactives que les salaires ne sont après tout que le remboursement forcé de ce que les baby boomers nous ont pris (don’t take it personally).
2) gouvernements d’union nationale partout en Europe : c’est la guerre, le clivage gauche/droite apparaîtra vite dérisoire face à ce qui nous attend. "
http://www.pauljorion.com/blog/?p=11242
En Grèce, comme pour nos retraites, toujours le même refrain. Les banquiers, traders et autres rentiers et profiteurs se gavent et font payer la note à la masse des esclaves. Déjà que le prolo a eu le mauvais goût de voir son espérance de vie augmenter (pas beaucoup, les 3x8, ça use!), il voudrait en plus pouvoir glander à la retraite...Pas de ça en Sarkozie néoconservatrice, en Grèce ou en Europe ultralibérale, tant que t'es pas mort, tu bosses, et si tu ne bosses pas, tu te serres la ceinture. On va quand même pas taxer les banques, le capital ou les actionnaires...Aux armes citoyens...
MW ex de Gandrange Arcelor Mittal (Mittal qui a vu sa fortune passer à 24,8 milliards d'€ en 2010)
Je remet ce lien, afin qu'il ne soit pas "noyé" sous les com :
http://monsieurjo.com/2010/05/05/pour-jean-luc-melenchon-lextreme-droite-serait-responsable-des-3-morts-en-marge-des-manifestations-dathenes/
Félicitations à Jean-Luc Mélenchon pour ses prises de position courageuses hier soir chez G. Durand:
"Il n'y a aucune sympathie dans cette patrie pour...ceux qui s'enfuient quand il s'agit de payer des impôts".
"Je suis contre le monarque républicain qui est à la tête de la Vème République...Je crois à la démocratie parlementaire".
Je le remercie par ailleurs d'avoir affirmé: "La France est la patrie de la liberté individuelle et j'aime la liberté individuelle comme tout le monde".
Cette déclaration m'a rassuré et j'espère qu'elle fournira matière à réflexion aux contributeurs de ce blog qui estiment que la République peut bafouer les libertés individuelles et décider pour moi de ce qui ne concerne que moi.
@ 236 - ydaho
Le lien n'a pas l'air de fonctionner ?
(Je l'ai déjà essayé en vain tout à l'heure).
Et maintenant, Révolte? Révolution? Guerres? Ou Révolution et Guerres?
De toute façon, RUINE ECONOMIQUE ET SOCIALE
De mon point de vu, 2012 n'est plus de mise. Les événements vont trop vite. Nous sommes entrée dans une spirale de type "trou noir" et si nous ne changeons pas le système tout de suite, bon nombres des 6 milliards de l'espèce humaine disparaitra.
On découvre les idées de Jean-Luc Mélenchon à travers ses participations à des émissions de TV mais en fait, rien n'a jamais été débattu au sein du PG ! Ce qui nous réunit, c'est de vouloir une victoire par les urnes de l'autre gauche, contre le traité européen et pour une politique au service de l'intérêt général et non au service de quelques uns...
J'admire ses manières de tribun mais pour le reste, il joue perso et a très peu de culture du parti (plutôt d'anciens copains auxquels il laisse le champ libre). Une dérive à mon avis due à des années au PS mais ce n'est pas comme çà qu'on construit un parti, ni qu'on peut recruter, encore moins faire un travail de militant..
J'attends de Jean-Luc Mélenchon qu'il s'investisse à plein temps dans le PG et que des axes programmatiques puissent être discutés rapidement mais ce n'est pas actuellement ce qui se passe ! Il devrait faire appel à J. Généreux et d'autres afin de bâtir des priorités (il parle de constituante ! personne n'a envie de se retrouver dans des débats interminables au vu de l'urgence actuelle: hausse des saliares et des minima sociaux, limitation des hauts salaires, taxation de tous les revenus et redistribution juste...)
@ JL Mélenchon
@ Tous
Je reviens sur l'émission de Guillaume Durand à la quelle participait JL Mélenchon avec différents intervenants.
JL fut brillant et passionné quand il parla de république, de sa patrie républicaine, de nation, d'amour de son pays et de la classe ouvrière. Il s'affirma ardent républicain et patriote. Camarades du PG et de l'autre gauche prenez en de la graine !
Il fut très bon lorsqu'il aborda la question de la qualification et de l'enseignement professionnel, des métiers. Rappelant qu'il fut ministre délégué à l'enseignement professionnel rappelant le caractère unique des diplômes.
Ce fut plus confus avec des coupures de paroles à propos des retraites et de la crise.
Je reste sur ma faim sur la question des retraites. Car toujours pas prononcé les 37,5 annuités et pas 40 puis calcul sur les dix meilleures années à hauteur de 75 % du salaire de référence. Rien de cela a été prononcé et là je suis un peu surpris...
Egalement sur la crise grecque et sur l'Europe, JL Mélenchon reste au milieu du chemin; Il critique l'europe, veut que l'on rompre avec le traité de Lisbonne mais ne parle toujours pas de rupture avec l'union europééenne et de sortie de notre pays de l'ue, de la bce et du Gmt (il en a reparlé du gmt sans développer et c'est fort dommage !).
Sur l'écologie et les présidentielles c'est du convenu.
Voilà mon propos sur l'intervention de notre camarade dans l'émission de Durant.
@ Darthé-Payan
"JL fut brillant et passionné quand il parla de république, de sa patrie républicaine, de nation, d’amour de son pays et de la classe ouvrière. Il s’affirma ardent républicain et patriote."
Oui, mais il a ajouté que " La France est la patrie de la liberté individuelle et j’aime la liberté individuelle comme tout le monde ".
Camarades républicains, "prenez en de la graine !". La République ne peut pas bafouer les libertés individuelles et décider pour moi de ce qui ne concerne que moi.
@ Jean-Luc Mélenchon
@ Tous
Aujourd'hui nous sommes le 6 mai. Il y a 3 ans Sarkozy étati élu président de la République. La gauche défaite culturellement, idéologiquement venait de perdre politiquement et électoralement.
L'homme sur talonnettes à roulettes mène depuis trois ans une politique régressive, réactionnaire et nos acquis sociax du compromis gaullo-communiste de la Libération et du CNR est à chaque fois enfoncé. Cela ne date pas d'aujourd'hui mais la voie choisie par Sarkozy est manifestement à l'opposé des idéaux, principes et volonté du CNR. La Gauche elle est empétrée dans ses contradictions, ses renoncements, ses débats entre personnes, égos et appareils ne réalisent aucun projet de rupture et de refondation. Le vide sidéral est communément partagé par toutes les composantes de la gauche.
En ce 6 mai, il y a aussi un homme qui naissait il y a 152 ans à Arras et cet homme qui deviendra le fer de lance du peuple souverain et révolutionnaire ce nomme Robespierre. Je vous mets les deux liens sur un court discours de l'Incorruptible à la Convention le 24 avril 1793. Il traite notamment de la propriété dans ses Propositions d’articles additionnels à la déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen de 1793 attenante à la nouvelle constitution de 1793.
Toute la modernité et l'actualité de Robespierre dans ce discours sur la propriété a ramené à la crise actuelle du capitalisme.
http://manifeste-jacobin.blogvie.com/2010/05/06/il-y-a-252-ans-naissait-robespierre-de-lactualite-et-de-la-modernite-de-lincorruptible/
http://darthe-payan-lejacobin.over-blog.com/article-6-mai-1758-il-y-a-152-ans-naissait-robespierre-toute-l-actualite-et-la-modernite-de-l-incorruptible-49887120.html
@ Carlo
Toi tu défends pas les libertés individuelles tu défends les libertés particulières !
Car refuser une loi contre par exemple les accoutrements dangereux troublant l'ordre public ou bien mettant en cause la dignité de la femme ou la possibilité d'un vivre ensemble équilibrée et respectueux de notre espace public et républicain.
Les opposants qui défendent le choix de telle ou telle femme de porter la burqa ne sont pas dans la défense des libertés individuelles mais dans la défense des libertés particulières. (intérêt particulier).
JL Mélenchon défend comme moi les libertés individuelles (selon la déclaration des droits de l'homme et du citoyen et des différents préambules des constitutions notamment de 1946) ce qui n'a rien n'a voir avec la défense des libertés particulières qui n'ont pas lieues d'être dans l'espace public, la sphère public et les services publics.
Emma 78
Contrairement à toi, je trouve que c'est formidable que Jean-Luc Mélenchon occupe l'espace médiatique. Ca bouge les lignes traditionnelles. De toute façon, il s'investit aussi à fond dans la construction du parti, il le fait, j'en suis témoin, mais comme tu le dis aussi il est un excellent tribun. Sachons utiliser ses capacités et son éloquence.
Que voudrais-tu? Que toi Emma du 78 ait donné ton avis sur ce qu'il va dire chaque jour sur les différents médias? C'est d'une part impossible et en plus une incompréhension totale de comment avance la vie politique, les idées sont diffusées. Ne tombons dans l'excès du "démocratisme" où la base doit contrôler à la virgule près ce que dit notre porte parole. Une telle organisation n'est qu'une vue de l'esprit. Moi je n'en voudrais pas d'une telle organisation franchement et je pense que toi non plus.