08mai 10

La Grèce, les vautours financiers, la social démocratie, la BCE, Swift

Je vais à Bibracte! sur la route d’Athènes

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L es jours et les heures qui passent sur nous sentent le souffre et nous le savons d’instinct. La broyeuse du FMI et associés, qui ont déchiqueté l’Afrique pendant une décennie  avant de passer en Amérique latine vient de traverser l’Atlantique et la voici avec ses pompes et ses œuvres se léchant les babines devant le festin qui s’annonce. Dominique, en personne, est venu avec ses outils de boucherie. Ses déclarations dégoulinantes d’hypocrisie sur son « admiration pour l’extrême austérité choisie par le gouvernement grec », – choisie !- sont une forme de sadisme raffiné qui fait froid dans le dos. Ça tombe bien ! Il faut faire peur ! Très peur ! Je pense que tous nos amis ont compris et que bon nombre de français aussi sentent quel prétexte est cette affaire grecque pour l’équipe Sarkozy, et tous les autres gouvernements qui ruminent « un plan de rigueur » qui n’est rien d’autre qu’une accélération du plan de démantèlement de l’Etat commencé avec le quinquennat ! Dans cette note il est question de Grèce et de vote dans les assemblées. Et de certaines bizarreries de la BCE. Et de Swift.

Donc les prédateurs sont là, perchés sur le Parthénon et gloutonnant du regard l’Europe. L’Europe du sud d’abord. Avec quelques fruits spécialement gouteux comme l’Espagne, quatrième économie de l’Union européenne ! La rigolade c’est que le niveau d’endettement de l’état espagnole est inférieur aux normes du pacte de stabilité. C’est assez dire que le coup du « déficit excessif » commence au premier euro ! La main invisible est décidément bien nerveuse, pas vrai. Bon ! A table ! Le Portugal pour l’apéritif. L’Italie, pour se mettre en bouche le gout de la proie. Puis ce seront les bons morceaux plus robustes et juteux : la France ! Ah ! Le vrai bonheur de claquer ces prétentieux et de leur en prendre un maximum pendant que leur chefs se la pètent avec leurs récitations de libéralisme. Et puis, d’une façon ou d’une autre, le moment venu, à son tour, quand elle sera anémiée par la récession de ses voisins qu’elle aura elle-même organisée à coups de bâton: l’Allemagne ! Mais oui ! Il y passera aussi,  le chien de garde lourdaud qui veille sur le poulailler libre ou même le renard libre aura été mangé par la hyène libre. Ce ramassis de pleutres et de marioles, dirigeants sans honte qui insultent leur propres peuple, comme cet ectoplasme de Papandréou, ces socialistes en peau de lapins qui votent dans leurs assemblées le plan de pillage, ces dirigeants de droite qui remplissent eux-mêmes les bons de livraisons, quel  bonheur ! Ces poules mouillées libres s’agitent sans rime ni raison, elles se coupent elles même la gorge et se plument de leur propres pattes ! Ah les braves bêtes ! On comprend que le monsieur qui dirige l’abattoir se déclare « admiratif du plan d’économie des grecs ! ». Sacré Dominique ! Plus personne ne se gène. « Les Grecs sont des enfants qui ont perdu leur jouet » titre « le Monde ». Des enfants ! Un jouet, leur pauvre vie si dure déjà ! La souveraineté des peuples, leur dignité, leurs efforts, tout est méprisé, insulté, foulé aux pieds ! Vous vous souvenez des leçons d’européisme de cette nomenclature ! Maintenant ils ont mis les chaussures cloutées et c’est une guerre éclair contre les peuples qu’ils accompagnent de leurs cantiques libéraux. Ce style arrogant est dorénavant présent partout. J’en parle avec colère et tristesse car je vois bien que tout cela va mal tourner.

Je suis frappé par l’ambiance d’irresponsabilité et de cécité de ceux qui décident. Leurs approximations, le niveau des insultes qu’ils profèrent contre les gens qu’ils veulent faire souffrir pour les guérir de réclamer ! Au point que tout semble prendre l’allure d’une pitrerie. Ainsi de  ce plongeon vertigineux des bourses pendant quarante cinq minutes du fait d’une erreur d’un agent de bourse qui aurait écrit « milliards » au lieu de « millions » à propos d’un ordre de vente. Ou quand, en cadence, les menteurs répandent des heures durant, sur toutes les ondes,  la fable selon laquelle les grecs partiraient à la retraite à 53 ans. Ou bien cette répétition en boucle de la suppression du « treizième et quatorzième mois » des grecs pour abonder la légende d’un peuple qui lézarde au soleil. Comme s’il n’était pas possible de dire que le salaire minimum brut mensuel en Grèce est de 727 euros quand il est de 1343 (1000 euros net) en France ! Et que le salaire moyen net mensuel des fonctionnaires est de 1350 euros, quand il est en France  de 2244 euros (enseignants du supérieur inclus)! Comme personne ne croit que la vie en Euro est moins chère en Grèce qu’en France, cela suffit à expliquer pourquoi tout le monde fait deux travails au lieu d’un dans sa journée pour joindre les deux bouts. Tout cela est noyé dans l’arrogance des donneurs de leçons type d’Alain Minc qui dénonçait, l’autre matin sur RTL, « les fonctionnaires qui quittent leur travail à quatre heures de l’après midi pour aller faire le taxi ». Comme si à seize heures les huit heures de travail n’étaient pas faites et comme si c’était par plaisir qu’on va faire le taxi à seize heures, en général, et, en particulier, sous le cagna d’Athènes !

L’autre visage de cette période où tout va à vau l’eau, c’est celui de sociaux démocrates européens. Si l’on doit leur demander des comptes c’est parce qu’ils sont les plus puissants à gauche et qu’ils pourraient bloquer la machine. Pourtant pas un pays ou ils ne votent le plan d’austérité contre les grecs et les primes pour les pays qui prêtent ! Ils sont aux avant-postes du mauvais coup que les peuples reçoivent ! Le premier ministre grec qui accepte tout sans broncher est le président de l’internationale socialiste. Le directeur du FMI qui lui découpe des bouts de chairs fraiche est le présidentiable favori des socialistes français. Partout ils votent avec la droite, sans états d’âme, la cure la plus violente qui soit imposée à un peuple sans se demander une seule seconde ce qu’ils diront quand le même potage sera servi à leur table ! Comment les socialiste vont-ils s’opposer au plan de rigueur en France s’ils ont approuvée ses prémices et des conclusions bien plus violentes pour les grecs ? Leurs votes sont assortis d’explications de vote si lamentables que la pire punition qui puisse leur être faite serait de les publier pour situer la hauteur de vue à laquelle ils se placent dans ce moment historique !

Ma position d’élu européen me permet de voir les deux bouts de l’horizon socialiste entre la France et le parlement européen. La journée du 5 mai, celle de la grève générale en Grèce et de la manifestation à Paris, souligna cruellement l’évidence. A Bruxelles où j’étais le matin, pas un socialiste au rassemblement de solidarité devant le parlement européen. Dans l’hémicycle où je n’avais pas la parole, c’est Cohn Bendit qui souligna l’absurdité du plan d’austérité pour la Grèce ! Puis quand on passa aux innombrables votes de cette séance, les mêmes qui font du bruit avec leur bouche ici à Paris à propos de la régulation et signent d’émouvantes tribunes de presse pour inviter « l’Europe à se réveiller » restent muets là où est l’Europe et votent en cadence, le même jour, pour une zone de libre échange avec l’Amérique latine et pour une zone de libre échange avec le Canada. Cette incohérence, ce double et triple langage me révulsent d’autant plus que je suis certain qu’ils ne contrôlent plus ce qu’ils font. Chacun fait sa tambouille dans son coin, continuant sur sa lancée sans un instant de réflexion sur la puissance du mouvement de l’histoire qui est en train de se nouer. Ainsi la première force politique de gauche en Europe ne sert absolument à rien à l’heure du combat sinon accompagner le mouvement que le libéralisme impulse. Qui se souvient du discours pendant les élections européennes de cette cohorte de menteurs, apprécie, j’en suis sûr ! « L’Europe qui protège » et « le vote utile socialiste contre Baroso » ! A Paris, même musique ! En dehors du socialiste Christian Martin, aucun autre ne s’est joint à nous devant le siège de la délégation européenne boulevard Saint-Germain. Pourtant il faut noter que ce fut assez chaud pendant un moment ce rassemblement. On a bien vu que Marie-Georges Buffet se faisait sévèrement bousculer par les policiers d’une façon pas du tout admissible si l’on veut bien se souvenir qu’il s’agit d’un député et que la police devrait plutôt saluer que bousculer dans un tels cas. Sans oublier son accompagnateur piétiné au sol ! Je publie donc en illustration de cette note les photos de la scène !  Dans l’hémicycle, avec un cynisme que l’on doit relever c’est au représentant de la gauche du parti socialiste qu’est confiée l’explication de vote du groupe. Par un ancien respect, qu’il ne partagea d’ailleurs jamais, je m’abstiens de commenter ce que tout un chacun peut aller lire de soi-même.

Pas un Vert dans l’hémicycle de l’assemblée nationale à l’heure de la solidarité avec les Grecs ! La politique autrement, pas vrai ! Donc pas un mot. Et comme le scrutin était à main  levée, aucun Vert n’a voté quoique ce soit ! Martine Billard  qui a fait notre explication de vote n’en revenait pas elle-même d’un tel abandon de poste dans des heures comme celle-là. Au Sénat, notre camarade Marie Agnès Labarre, sénatrice de l’Essonne, a fait l’explication de vote du PG et bataillé au coude à coude avec les communistes pour la motion de procédure en vue de rejeter le plan. Les Verts ont compté les points. Et, pour finir, les quatre sénateurs Verts, Marie-Christine Blandin, Alima Boumediene-Thiery, Jean Desessard, Jacques Muller n'ont pas pris part au vote ! Mais Dominique Voynet a voté contre nous. Puis pour le vote global sur le texte, les mêmes n'ont pas pris part au vote et Dominique Voynet a voté pour le plan d’austérité.

Bien sûr le plan grec ne peut pas fonctionner. Comment le budget pourrait-il se remettre à flot quand une telle ponction va être opérée sur l’économie réelle réduisant d’autant les recettes de l’Etat ? J’ai déjà expliqué cela. Je ne suis pas le seul à l’avoir fait. Rien dans ce qui s’est passé n’a démenti si peu que ce soit l’analyse globale que nous avons été plusieurs à présenter aussitôt connus les principaux paramètres de la situation. Je suis amusé, en quelque sorte, de voir dorénavant le thème de l’emprunt direct à la BCE commencer son chemin dans les esprits. J’ai lu dans « Le Monde » que cette mesure serait la bombe atomique de Trichet. C’est exactement mon vocabulaire. Je renvoie aux expéditeurs leurs petits sourires mi navrés mi moqueurs quand je le disais… De même je veux rappeler sans cesse que la « solution de la crise » se lit  aussi comme un nouvel avatar de la ponction croissante du capital sur le travail. Aussi bête que ça, nonobstant la sophistication de la tuyauterie qui l’organise. En effet le financement du « déficit » du budget de l’Etat intègre une part croissante pour les remboursements des emprunts. Sauf erreurs ce sont bien les banques qui glanent ce pécule, non ? Et comme le capital ne sera taxé d’aucune façon…

Une rappel très intéressant est donné dans les commentaires qui ont suivi ma précédente note. On se souvient que je détaillais comment il y avait deux cas prévu par le Traité de Lisbonne pour aider un pays en difficulté selon qu’il est dans ou hors de l’union  européenne. Je relevais qu’en refusant son aide, l’Union avait traité la Grèce comme un pays extérieur à l’union. Non. Ce n’est pas le cas. La Grèce a été traité encore pire. Car en effet il y a un cas ou l’Union a fait intervenir la Banque centrale indépendante en prêtant massivement et directement à une banque nationale pour empêcher l’effondrement du système bancaire ! Ce fut le cas de la Hongrie. Je m’en souviens parfaitement car nous l’avions pointé dans mon équipe à l’époque sans vraiment mesurer ce que cela voudrait dire ensuite dans le cas ou cela serait refusé à d’autres. Donc pour sauver le système bancaire hongrois, la BCE a prêté directement et ans faire d’histoire. Mais pour la Grèce…

Voici le récit de ce cas Hongrois. Carol DEBY: 5 mai 2010.  Message adressé à Monsieur le député européen J-L Mélenchon. D’autres que vous, Jean-Luc Mélenchon, partagent votre colère, votre indignation devant ce qui apparaît de plus en plus comme un acte de banditisme s’abattant, sous couvert de légalité, sur le peuple grec. Mais voici des documents qui transforment cette colère en rage. L’article 123 du Traité de Lisbonne interdit un prêt direct de la BCE à un pays de l’UE, soit. Mais on a oublié qu’en décembre 2008, la BCE mettait 5 milliards d’euros à la disposition de la banque centrale hongroise (Magyar Nemzeti Bank), pour soutenir son système financier. Cette annonce se trouve dans le Figaro de l’époque : elle est donc authentique, même pour la droite.  Un journal marocain s’étonnait : «La BCE, dans un geste sans précédent hors de la zone euro, a octroyé à la Hongrie un prêt de cinq milliards d’euros pour faire face à la crise des liquidités à Budapest, dont les causes seraient à chercher exclusivement, selon les dirigeants et experts hongrois, du côté des spéculateurs et d’un vent de panique.»  Pourquoi cette générosité ? Michel Santi a résumé la crise hongroise fin octobre 2008. La masse globale de prêts consentis en Francs Suisses hors de Suisse étant estimée à 500 milliards d’Euros, une secousse provoquée par le défaut de paiement de ces débiteurs sub-primes « nouvelle vague  » d’Europe Centrale ébranlerait l’Autriche, la Suisse, l’Italie et la Grèce en même temps que l’ensemble de la région d’Europe Centrale et Balkanique« On comprend ainsi la générosité de la Banque Centrale Européenne qui a volé au secours de la Hongrie la semaine dernière en lui prodiguant des facilités de crédit de 5 milliards d’Euros, montant comparable au plan américain de 700 milliards de dollars, proportionnellement à la taille et au P.I.B. Hongrois ! En effet, les banques autrichiennes réalisent 35% de leurs profits grâce aux pays d’Europe Centrale et des Balkans, l’Autriche ayant une exposition à ce marché de l’ordre de 230 milliards d’Euros, suivie par l’Italie dont les banques sont investies dans cette région à hauteur de 160 milliards d’euros. ». Cette première entorse au traité de Lisbonne,  "Le Monde Diplomatique" la constatait en juin 2009  (art. de F. Lordon.) L’article 123, qui interdit à la Banque centrale européenne de prêter « aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques des Etats membres », ne l’a pas retenue d’ouvrir un crédit de 5 milliards d’euros à un gouvernement, hongrois en l’espèce, qui plus est, n’est pas même membre de la zone euro…

Vous souvenez vous de SWIFT ? Cette agence permet à huit cent établissements bancaires européens de communiquer entre eux et d’échanger des données. Les USA avaient décidés de filtrer le tout dans le cadre de la lutte anti terroriste. Le parlement européen s’était rebellé alors que les gouvernements avaient accepté. Un vote solennel avait donc tout bloqué. Toc, c’est fini. Les larbins ont été rappelés à l’ordre par notre bon maitre. La résolution sur Swift cosignée par les groupes centriste, droite et sociaux démocrate au Parlement européen est un véritable acte d'allégeance au suzerain états-unien! Après s'être enorgueilli de rejeter l'accord SWIFT en Février dernier, ALDE, SD, PPE, ECR viennent d'accepter lamentablement sa mise en place. Et de quelle façon! Leur texte commence par des  courbettes en tous genres: "le Parlement européen attache beaucoup de prix à l’indispensable coopération transatlantique »; il "rappelle qu'il voit d'un œil favorable un accord qui permettrait à l'Europe et aux Etats-Unis de renforcer la lutte contre le terrorisme"; il insiste sur  "l'esprit de coopération constructive et de l'honnêteté manifestés par les représentants de l’administration des Etats-Unis ". Certes, le texte insiste sur la nécessité d'une limitation du stockage des données. Bien sur. Mais la hardiesse s’arrête là. Plus un mot de la revendication visant à ne transmettre aux Etats-Unis que des données sélectionnées. En effet vous devez savoir que le système de messagerie financière actuelle ne permet de transmettre que des données "en vrac". C'est-à-dire tout sur vos comptes, d’un coup ! C’est fort, non ?

Le texte couine quand même que ce serait bien d’avoir un engagement des parties à arranger le problème. Bien sur ! L’accord devrait donc pouvoir "être dénoncé immédiatement " si les parties ne tiennent pas leur engagement. Wee ! Bien sur ! On y compte bien, pas vrai ! Le plus dramatique de cette palinodie se trouve à l'article 15. Le Parlement européen y « fait observer que la réciprocité voudrait que les autorités américaines autorisent les autorités de l'UE ainsi que les autorités compétentes des États membres à obtenir et à utiliser des données de messagerie financière et des données connexes stockées sur les serveurs des États-Unis, et ce aux mêmes conditions que celles qui s'appliquent aux autorités américaines » En effet ! Et alors ? Que demandent le parlement et les autres ombres européennes à leur maitre nord américain ? Quoi ? Rien ! Absolument rien. L’Europe qui protège capitule dans condition. Les comptes en banques de tous les européens sont consultables 24 heures sur 24 et sept jours sur sept  par les paranoïaques de la CIA et des dix huit agences de sécurité des Etats unis d’Amérique. Ouf ! Signé « l’Europe qui protège ». Bon pour exécution des socialistes européens unanimes après avoir lu la tribune « Europe réveille toi de ce jour dans Libération sous la plume de Martine Aubry et Poul Rasmussen, le président du parti socialiste européen ! C afait même plus de la colère, une fois rendu à ce point. 

Ce dimanche je vais à Bibracte, dans le parc naturel du Morvan. C'est la colline inspirée où l'assemblée des tribus gauloises élut Vercingetorix, un arverne, à la tête du mouvement de contre offensive contre César et Labiénus son habile second. Le soir même de l'élection c'était déjà le bazar entre gaulois, comme dans une assemblée de l'autre gauche. Donc moi qui n'ai pas un grand père français je viens faire le gaulois. Alors que mes sentiments intimes sont pro-romains comme c'est pas racontable ! Admirables Français ! Nous sommes tous des gallo-romains ! Aucun autre pays n'a inventé une catégorie de classement historique comme ici, nommé "gallo-romain!". Pas d'ibéro-romain ! Et pourtant au moins un des douze premiers César était un ibère de chez ibère ! Pas de germano-romain non plus ! Il faut dire que c'est difficile à imaginer au delà de la Sarre! Que les Lepen s'étouffent : nous avons été fiers de nous nommer du nom de l'envahisseur! Le mélange a payé je crois bien !

Depuis les élections européennes, nous avons décidé à quelques uns, dont les deux premiers initiateurs de la ballade, Hélène Franco et Gabriel Amard, d'y venir le dimanche le plus proche du huit mai (victoire sur les nazis) et du 10 mai, victoire de la gauche. Une ballade, un pique nique, des chansons, des copains. En petit nombre car ce n'est pas une manifestation, ni quoique ce soit de ce style. Un moment entre amis avec nos gosses tant qu'ils sont en âge d'être obligés de nous suivre…


349 commentaires à “Je vais à Bibracte! sur la route d’Athènes”
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  1. Abel dit :

    Point n'est besoin de développer de fines analyses économiques pour comprendre la situation actuellen et se poser certaines questions sur la structure de l'état français.
    1- Apropos des retraîtes, pourquoi ne touche-t-on pas aux régimes d'exception des parlementaires, ni à celui des militaires (retraîte au bout de 25 ans de servise associée à un emploi résevé) avec des généraux qui, à la retraîte, continuent de toucher leur salaire d'active et bénéficient du ¼ de place pour les transports (sous prétexte qu'on peut les rappeler en cas de conflit). Et le régime de la police ?
    2- Sur les budgets liés à la fonction :
    Pourquoi ne réduit-on pas les véhicules de fonction ? Les élus n'ont qu'à prendre le bus ou le métro, ça leur permettrait de rencontrer les citoyens et de voir leurs conditions de vie.
    Pourquoi ne réduit-on pas le budget de fonctionnement de l'assemblée et celui de son président ? Itou pour le sénat.
    Pourquoi continuer à attribuer un véhicule et un secrétariat aux anciens présidents de la République et leur faire toucher un salaire supplémentaire en siégeant au conseil constitutionnel (où ils ne se rendent que très peu !) ?
    3 -Sur les salaires : Que penser des salaires des hauts fonctionnaires de l'Etat (Trésorier Payeur Général par exemple, ou chef de cabinet) qui pour beaucoup sortent des grandes écoles (ces appareils de reproduction des classes dominantes – avec de rares exceptions.) ?
    Et des primes qui doublent leurs salaires ?

    Nul besoin de s'étendre davantage pour montrer que ce jacobinisme que certains appellent de leurs vœux existe depuis belle lurette. Ce qui le caractérise peut se résumer en ceci.
    Centralisme, Parisianisme (les ministères, l'assemblée, le Sénat ne sont-ils pas à Paris ?) autorité de l'Etat et de ses composantes qui légifèrent et décident de ce qu'est la liberté ; avec une laïcité rigide en discours mais très perméable en fait (Statut des aumôniers militaires, enseignants des écoles libres payés par l'Etat, persistance d'une religion d'Etat.. Calendrier avec tous les saints, vacances centrées autour des fêtes religieuses !) et surtout, invention géniale, le suffrage universel qui va consacrer le " Culte de l'Etre Suprême " Robespierriste. Et on sait ce que la terreur doit aux jacobins.
    Pour faire court disons que la monarchie bourgeoise qui a détroné la monarchie de droit divin n'a fait que repeindre d'une nouvelle couleur l'ancien système de domination sur les fondations du nationalisme.
    Quelle liberté rest-t-il au citoyen ? celle de déposer un bulletin dans l'urne. Ensuite tout se joue sur la délégation des pouvoirs qui laisse toute autorité aux élus de décider ce qui est bon pour la nation et le citoyen ; avec des associations qui ne sont que des réseaux d'inluence au service des élus (subventions oblige), le tout piloté par les intérêts des grands groupes...

  2. Descartes dit :

    @Emmanuel Vergé (#288)

    N’est-il pas temps de créer une souveraineté européenne, et un Etat qui va avec, en faisant un appel aux peuples européens pour se constituer comme peuple : une constituante ? Le Parlement européen ne pourrait-il pas faire cet appel au peuples européens pour une constituante ? Cela irait-il contre l’Etat-nation ? Si l’Europe est une république, est-ce que cela ne serait pas souhaitable ?

    Avant de te demander si c'est "souhaitable", faudrait commencer par demander si c'est possible. Rien qu'un exemple: ta "constituante", elle travaillerait dans quelle langue ? Comment imaginer une République dont les citoyens ne peuvent pas comprendre ce que disent leurs concitoyens ?

    Une "constituante" implique la naissance d'une communauté politique, c'est à dire, un groupe humain réuni par des liens tels que la solidarité entre ses membres va de soi. C'est parce que nous sommes une communauté politique que nous sommes prêts à nous soumettre à la règle de la majorité, et accepter que la norme qui emporterait la majorité des voix soit la norme commune. Pour accepter ce principe, il faut qu'il y ait entre nous une confiance suffisante dans le fait que la majorité utilisera ce pouvoir avec suffisament de modération pour que la minorité n'ait pas à craindre une tyrannie. On ne peut pas dire qu'en Europe cette confiance existe.

    Or, les peuples d'Europe ne constituent pas une communauté politique (la décision anglaise de ne pas participer au schéma de sauvetage de la Grèce est un exemple entre mille). La

  3. Abel dit :

    Suite du post 292
    le tout piloté par les intérêts des grands groupes financiers.
    Quant à l'Etat, il est géré par les hauts fonctionnaires dont je parlais plus haut, qui ont tout intérêt à ce que le système ne change pas. Pourquoi voudirez-vous qu'ils scient la branche sur laquelle ils sont confortablement assis ?
    Voilà pourquoi ce jacobinisme (néo ?) génère tant de confusions.
    Il est en effet la base du Front NATIONAL, du centralisme démocratique cher au PC, du souverainisme des Dupont-Aignan et autres De Villiers. Et ce n'est pas un hasard si on les retrouve ensemble dans le non à l'europe.
    La révolution de 1789 nous conduit au consulat puis au premier empire, celle de 1830 ouvre un boulevard à Louis philippe Ier et 1848 annonce le règne de Napoléon III. Décidément, cette France n'arrête pas de lorgner du côté des princes-présidents. Jusqu'au tourisme de masse qui n'a cessé d'emprunter les circuits de villégiature des familles régnantes d'Europe !
    Je ne sais pas à quoi ressemblera la république future ; Elle est à créer. mais surement pas sur le modèle jacobin !

  4. 4 Août dit :

    @ carlo

    "et maintenant Emmanuel Vergé (approuvé par 4 août)"

    Vas-y, va au fond de ta pensée, que je me marre ! :lol: :lol: :lol:

  5. Descartes dit :

    @Hold up (#271)

    » Des deux côtés on trouve des militants qui insistent sur les objectifs politiques et qui défendent le programme du CNR (de ce point de vue, le bouquin d’Henri Guaino, « l’Etrange Renoncement » est assez explicite, bien plus que beaucoup de textes de gauche). » Voilà le genre de perles que » Descartes » enfile depuis 9 mois sur le blog de Jean-Luc Mélenchon. Il cite un type qui est l’idéologue Élyséen attitré de Nicolas Sarkozy,

    Et alors ? Diderot fut "l'idéologue attitré" de Catherine de Russie, et Voltaire celui de Frédéric II de Prusse. Deux monarques dont on ne peut pas vraiment dire qu'ils fussent des adeptes de l'égalité et de la démocratie. Cela ne les a pas empêché d'écrire des texte magnifiques. Je ne vois pas au nom de quoi on devrait rejeter les bouquins d'Guaino au prétexte qu'il porte aujourd'hui telle ou telle étiquette.

    ce Président de 15% de nantis qui a pour mission précisément d’en finir définitivement avec le programme du CNR,

    Ah bon ? Le président a une "mission", maintenant ?

    H.Guaino qui a pour mission (...)

    Encore un qui a une "mission" ? C'est toujours drôle de voir à quel point ta vision de la politique est conspirative. Les hommes ne sont pas des êtres libres, ce ne sont que des agents qui exécutent "une mission" pour le compte de quelqu'un d'autre...

    Nier la république moderne dans ses fondamentaux idéologiques contemporains hérités de 1944 et du combat anti-fasciste tout en dressant le musée Grévin d’une république imaginaire où les conflits politiques d’hier soit, n’auraient jamais eu lieu, soit auraient été par l’opération du saint esprit à jamais résolus.

    Franchement, est-ce que tu as lu un seul bouquin de Guaino ?

    Quelle étrange » raison raisonnante » anime le mal-nommé » Descartes » sur ce blog ? Phénomène bien évident en vérité. Tuer la Gauche dans ses valeurs en exaltant la droite systématiquement dans sa pratique au risque du grotesque et de la suffisance.

    Eh oui... moi aussi j'ai une "mission"...

    Exalter Henri Guaino sur le blog de Jean-Luc Mélenchon, au secours !

    Chacun ses héros.

  6. BA dit :

    Voici ce qui a été décidé lundi 10 mai 2010 :

    - 1- Première étape : les Etats d'Europe du sud doivent emprunter sur les marchés internationaux des centaines de milliards d'euros.

    - 2- Deuxième étape : les banques privées achètent ces obligations des Etats d'Europe du sud. C'est le marché primaire.

    - 3- Troisième étape : la Banque Centrale Européenne va racheter aux banques privées ces obligations des Etats d'Europe du sud. C'est le marché secondaire.

    - 4- Bilan de l'opération :

    - Les banques privées vont gagner des milliards d'euros.

    - La Banque Centrale Européenne va devenir une gigantesque fosse à m****.

    - Dans le bilan de la Banque Centrale Européenne, les obligations pourries des Etats d'Europe du sud seront stockées pendant des années.

    - Les CONtribuables paieront la facture.

    - CONtribuables, préparez vos chéquiers.

    A 09H52 (07H52 GMT), le CAC 40 gagnait 238,09 points (+ 7,02 %) à 3.630,88 points dans un volume d'échanges déjà fourni de 2,551 milliards d'euros.

    Le marché parisien était tiré par les valeurs bancaires qui gagnaient plus de 15 % et effaçaient leurs fortes pertes de la semaine passée.

    Crédit Agricole gagnait ainsi 20,54 % à 39,49 euros, et Société Générale gagnait 19,37 % à 10,81 euros.

    http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=7e95ebd137191e5d996f6b0e9081d1ea

  7. Pulchérie D dit :

    Joyeux début de semaine : allez voir les enfoiré)

    http://www.dailymotion.com/video/xd8zs1

    Bonne rigolade entrecoupée de grincements de dent

  8. Descartes dit :

    @clarazed (#272)

    Il ne faudrait pas oublier non plus que si Bismarck a fait voter les ”lois sociales”, c’est grâce à la social-démocratie allemande (SPD) dont il pensait, tout comme la noblesse et les industriels qu’elle menaçait le Reich.

    Ah bon ? Dans ce cas, ce vieux Bismarck devait avoir la boule de cristal. Parce que le SPD n'apparait qu'en 1890, quinze ans après le vote des lois sociales bismarckiennes. Il existait bien une social-démocratie antérieure au SPD, mais dans la mesure où elle n'a eu que deux députés aux élections de 1871, on a du mal à croire qu'elle ait joué un rôle fondamental dans le vote des "lois sociales"...

    L’extension de l’assurance sociale, introduite en 1876, (assurance maladie [1883], assurance contre les accidents [1884], assurance vieillesse et invalidité [1889]) allait certes protéger les travailleurs, mais visait surtout à réconcilier ceux-ci avec un Etat ”bienfaiteur” et à les couper de la social-démocratie.

    Est-ce que cette affirmation s'appuie sur un document ou un témoignage ? Par exemple, une lettre ou Bismarck aurait écrit "je n'ai rien à foutre des travailleurs, je ne fais cela que pour les couper de la social-démocratie", par exemple ? Non ? Dans ce cas, ce n'est qu'un jugement personnel à partir de ce qu'on peut supposer que Bismarck avait dans la tête. La faiblesse de la social-démocratie naissante rend cette hypothèse peu vraisemblable, et d'ailleurs on retrouve des textes ou Bismarck parle de l'utilisation politique de ces lois non pas contre les socio-démocrates, mais contre les "démocrates" (c'est à dire, les adversaires au régime impérial).

    En fait, le raisonnement de Bismarck est bien plus pragmatique: l'allemagne bismarckienne a du mal à recruter la force de travail dont elle a besoin pour alimenter le développement industriel allemand, et le patronat allemand est très conscient de l'importance de fidéliser la main d'œuvre et de la maintenir en bon état de santé. Le système d'assurances sociales bismarckien, financé sur le travail et ne s'appliquant qu'aux travailleurs, est construit dans cette optique (contrairement aux régimes universels prônés plus tard par Beveridge).

    Le 26 novembre 1884, il déclarait, sans ambiguÏté, devant le Reichstag : ” S’il n’y avait pas de sociaux-démocrates et si nombre de gens ne les craignait pas, les modestes avancées que nous avons réalisées jusqu’à présent dans la réforme sociale n’existeraient pas non plus.”

    Et alors ? Cette déclaration montre que Bismarck était conscient que le corps politique n'aurait pas consenti aux reformes s'il n'avait pas eu peur des socio-démocrates. Mais nullement que sa motivation a lui pour les proposer fut celle-là...

  9. Descartes dit :

    @carlo (#279)

    Je le souhaite. Mais en s’attaquant aux avancées de 68, les ultra-républicains compliquent la tâche de Jean-Luc Mélenchon dont le but était -et, je l’espère, demeure- de réunir toute la gauche du non.

    En d'autres termes, la "réunion de toute la gauche du non" exigerait qu'une partie de celle-ci (les "ultra-républicains") mettent leurs idées dans la poche, pour ne pas "compliquer" le travail de Jean-Luc Mélenchon. Mais peut-être qu'on pourrait au contraire demander aux admirateurs des "avancées de 68" de mettre leurs opinions sous le tapis. Comme ça, les ultra-républicains seraient satisfaits, et la tâche de Jean-Luc Mélenchon a nouveau simplifiée, non ?

    Si l'objectif de Jean-Luc Mélenchon est la "réunion de toute la gauche du non", alors il va falloir trouver un moyen de vivre avec les différences. Parce que "la gauche du non" est très diverse, et en dehors du "non", elle n'est pas d'accord sur grande chose.

  10. Descartes dit :

    @Ifig (#280)

    Pour en revenir à ton pronostic, c’est une voie possible mais la voie d’un approfondissement fédéral est tout aussi possible. Je ne suis pas convaincu que la voie que tu souhaites est la meilleure ; qui parmi ceux qui demande la sortie de l’UE ou de l’euro ont commencé à en examiner les conséquences ?

    Pas mal de monde. Et les "conséquences" ne sont pas si difficiles à estimer, parce que la sortie de l'euro correspond finalement à un retour au statu quo ante. D'ailleurs, on a vu ces dernières années beaucoup d'unions monétaires disparaître (par exemple, celle qui réunissait la Tchéquie et la Slovaquie, ou celle qui réunissait la zone rouble) sans que les effets économiques soient notables. D'autant plus qu'on ne parle pas d'une sortie du jour au lendemain, mais d'un processus qui pourrait prendre plusieurs années.

    La sortie de l'UE pose plus de problèmes, mais elle n'est pas à mon avis nécessaire. L'UE peut être réduite à une structure de coordination des politiques entre états souverains. Dans ce rôle, elle est utile. Une fois ses pouvoirs strictement limités de manière à ne pas empiéter sur la souveraineté des états, le tour est joué.

  11. Ifig dit :

    @Descartes 303
    Il existe déjà des institutions politiques européennes ; elles fonctionnent sur un mode multilingue. C'est dur à imaginer pour un jacobin, mais c'est pas complètement impossible :-)

    Je suis d'accord avec toi pour dire qu'il n'existe pas de communauté de citoyens européens ; la politique est encore une question nationale, sauf quand même pour les gouvernements, hauts fonctionnaires etc qui fonctionnent de plus en plus en considérant que l'échelle européenne est pertinente pour la politique qu'ils souhaitent mener. Cela compte.

    Cependant, je persiste à dire que l'option "reprise de souveraineté populaire" (sortie de l'UE, de l'euro etc.) serait très minoritaire. On peut dire dans un sondage vouloir revenir au franc ; quand on imagine les conséquences de tels actes, je ne suis pas sûr qu'un mouvement politique puissant puisse se construire là-dessus. Est-ce que pour la France reprendre une souveraineté économique impliquerait moins d'efforts financiers que ceux promis par Fillon actuellement ?

  12. Carol Deby dit :

    Voilà un sérieux revers pour Merkel : elle perd sa majorité dans le Land le plus peuplé d'Allemagne, la Rhénanie du Nord-Westphalie.
    Et Die Linke, avec ses 5,6%, entre au Parlement régional.
    Avec Hannelore Kraft, le SPD pourrait reconquérir le Land.
    Source : Courrier International

  13. Descartes dit :

    @Ifig (#314)

    Il existe déjà des institutions politiques européennes ; elles fonctionnent sur un mode multilingue. C’est dur à imaginer pour un jacobin, mais c’est pas complètement impossible

    Pourrais-tu donner un ou deux exemples ? Ainsi on pourrait apprécier la qualité de leur "fonctionnement" et du rapport qu'elles entretiennent avec le citoyen...

    Je suis d’accord avec toi pour dire qu’il n’existe pas de communauté de citoyens européens ; la politique est encore une question nationale,

    Correction, votre honneur: ou tu as écrit "la politique est encore une question nationale" il faut lire "la politique est une question nationale". Le "encore" suggère qu'un jour il en sera autrement... ce qui est très loin d'être évident. ;-)

    sauf quand même pour les gouvernements, hauts fonctionnaires etc qui fonctionnent de plus en plus en considérant que l’échelle européenne est pertinente pour la politique qu’ils souhaitent mener. Cela compte.

    Des techniciens qui se réunissent à Bruxelles pour discuter, ce n'est pas de la politique, c'est de l'administration. La politique, c'est là où le citoyen intervient, soit en votant, soit en contrôlant.

    Cependant, je persiste à dire que l’option « reprise de souveraineté populaire » (sortie de l’UE, de l’euro etc.) serait très minoritaire.

    C'est très possible. La tendance générale des électeurs est de voter pour le statu quo, tant l'idée qu'on sait ce qu'on perd et on ne sait pas ce qu'on gagne est forte. Et cela se trouve aggravé par le fait qu'aucun parti politique ne propose aujourd'hui un véritable "projet national" crédible, qui pourrait prendre la place du "projet européen" qu'on a vendu aux électeurs pendant trente ans. Seulement voilà, les faits sont têtus. Les problèmes intrinsèques à la structure de l'euro, qui furent dénoncés en son temps par ceux qui s'opposèrent au traité de Maastricht, sont revenus nous hanter. Et lorsqu'il s'agira pour l'électeur non pas de choisir entre Europe et "reprise de la souveraineté populaire", mais entre retour à la monnaie nationale ou payer les dettes de la Grèce, alors la question sera un peu différente. La décision britannique de ne pas contribuer le montre, lorsque les intérêts parlent...

    Est-ce que pour la France reprendre une souveraineté économique impliquerait moins d’efforts financiers que ceux promis par Fillon actuellement ?

    Probablement pas. Mais elle impliquerait des efforts mieux reparties, et pour un résultat tangible. Et cela peut faire la différence.

  14. Abel dit :

    0 tous
    Les décalages de post dans le temps sont désagréables. Mon post #292 est devenu 303 et le 305 en est donc la suite.
    Pour ceux que ça intéresse bien sûr !

  15. carlo dit :

    @ 4 août

    Je me suis borné à relever un fait : "La contre-attaque des européistes a commencé: Fabrice Rousselot dans Libération, JF Kahn sur le site internet de Marianne et maintenant Emmanuel Vergé (approuvé par 4 août) sur le blog de Jean-Luc Mélenchon. Le contestez-vous?

    Aurais-je mal interprété votre réponse à Emmanuel Vergé: "Nous on veut bien, c’était même au programme, mais les peuples préfèrent voter PSE-PPE en masse."?

  16. Philippe Deferre dit :

    En ce 10 mai, je repense à nous et je relis "l'insurrection qui vient"

  17. turmel j michel dit :

    Oui J J acques,tu dis :c était peut etre la droite mais en regardant dans le rétro cela avait de la gueule, ect,eu égard au respect de l opignon qu avait de DE Gaulle lorsqu il était désavoué.Loin d etre Gaulliste,puisque communiste depuis 78, loin d apprécier sa politique réactionaire de l époque,je partage tout de meme ta réflèxion. Mais je pense contrairement à toi,qu il est possible de mettre en place en France si le peuple le décide,un gouvernement d union populaire.Ce qui s est fait de formidable dans le Limousin pour les Régionales,peut se faire au niveau nationale,c est une question de volonté politique des uns et des autres.Ce gouvernement certes se heurtera aux décisions libérales européenes,et alors! si le peuple l a décidé en nous portant aux affaires du pays,oui la nationalisation d une partie du systeme banquaire,avec droit de véto des représentant des salaries dans les CA,c est une chose possible! Puisque nous sommes obligés d en passer par la 5 République et l election Présidentielle pour développer nos idées,un seul candidat du F2G devra porter nos couleurs.Et je n ai plus l age de la dialectique pour me faire comprendre En l état actuel le mieux à meme c est Mélenchon! Que mes cdes communistes accèptent,sans arrieres pensées injustifiées,que le NPA écoutent la volonté hyper unitaire de celles et ceux qui se battent,souffrent,et qui,il n y a pas tres longtemps faisaient encore confiance au facteur,mais qui depuis 2 èlections ne comprenent plus la stratégie de ce parti. Quant à celles et ceux qui refusent toujours à rejoindre le F2G je pense à Lienmane,Autain,les ex ou futur ex communistes en partance? etc etc,franchement j ai un grand doute sur leur volonté réelle de changement.Jai la regréttable impréssion que leur personne les occupe davantage... J en suis convaincu,sans le PS, à gauche il èxiste une force dans ce pays qui peut devenir majoritaire sans que les uns et les autres aient à se regner,voir à cacher leur identité. Avec nos différences nos propres histoires,mais tous ENSEMBLE! tous ENSEMBLE!

  18. Ifig dit :

    @Descartes
    Très rapidement sur les institutions : le Parlement européen fonctionne. Tu peux estimer que l'implication citoyenne est très mauvaise, mais ça existe.
    Sur le Royaume-Uni : ils ne sont pas dans l'euro et n'ont pas de gouvernement stable. On comprend que le ministre en cours se contente d'expédier les affaires courantes. Tu peux remarquer que la Pologne et la Suède, hors de l'euro, vont contribuer.

  19. Carol Deby dit :

    Terrible anniversaire.

    Le 10 mai 1940, j’habitais Spa, à une quarantaine de kilomètres de la frontière allemande.
    Dès 4 heures du matin, nous fûmes réveillés par une parente qui criait sous nos fenêtres, dans le parc : « C’est la guerre ! Il faut fuir ». J’avais douze ans. Mon père, malade, décida de rester.Il avait 62 ans.
    Un spectacle inattendu nous surpris lorsque le soleil se leva : le ciel était parcouru par des dizaines de traînées, dont j’appris plus tard qu’elles étaient dues aux vols stratosphériques.
    Un fort tirait régulièrement et les obus passaient très haut, en sifflant, pour s’abattre sur une route passant à 13 km de notre ville.
    Nous vîmes une compagnie de soldats cyclistes monter sur la route menant vers l’Allemagne.
    Il ne se passa pas une heure lorsque nous les vîmes dévaler la même route. Ce furent les derniers soldats alliés que nous pûmes voir avant septembre 44.

  20. Hold-up dit :

    A propos du billet N° 282 (H.U) et la réponse de Descartes N° (308)

    " Descartes " :

    " Et alors ? Diderot fut « l’idéologue attitré » de Catherine de Russie, et Voltaire celui de Frédéric II de Prusse. Deux monarques dont on ne peut pas vraiment dire qu’ils fussent des adeptes de l’égalité et de la démocratie. Cela ne les a pas empêché d’écrire des texte magnifiques. Je ne vois pas au nom de quoi on devrait rejeter les bouquins d’ Guaino au prétexte qu’il porte aujourd’hui telle ou telle étiquette ".

    Incroyable ! Pour Descartes, le pauvre Henri Guaino est à l'égal des génies des Lumières tel DIDEROT ou VOLTAIRE !

    Après cette appréciation anti-philosophique et anti-littéraire, on comprend mieux pourquoi il prend des vessies pour des lanternes. Quand on confond l'art avec la propagande, la lumière philosophique avec la suie néolibéralo-bonapartiste, nous n'avons plus de soucis à nous faire quand à l'occupation du blog par un dénommé " Descartes ". On le laisse avec son héros en peau de lapin, son maître Henri Guaino, bouffon du roi et plumitif assermenté. Il ne m'avait pas fallu trois jours pour m'apercevoir que " Descartes ", Sarkozyste en diable tentait de parasiter ce blog depuis des lustres.Il vient enfin de clairement nous signifier son camp. A la bonne heure !

  21. Carol Deby dit :

    Correction 4e ligne : lire surprit

  22. 4 Août dit :

    Plan de "sauvetage": c'est JQM qui en parle le mieux:

    "L’idée retenue est donc de créer une société de droit privé (luxembourgeois), le « special purpose vehicle » qui sera chargé d’emprunter sur les marchés avec la garantie des États, garantie donnée au prorata de la participation de chacun au capital de la BCE. Avec de telles garanties, le taux obtenu sera bien inférieur à celui observé sur le marché en cas de crise… Ce SPV devrait être géré par la Commission."

    http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2010/05/la-nuit-du-4-ao%C3%BBt-de-la-zone-euro.html

    (Non carlo, je ne suis pas un pote de Quatremer.)

  23. le Prolo du Biolo dit :

    @ 281 -le Stroumph à Lunettes dixit :

    "La comparaison (parfaitement ridicule) de la droite d’aujourd’hui avec l’occupant na-zi et de la gauche avec « la Résistance » n’a qu’un but: celui de permettre aux bobos de gauche de se couvrir des oripeaux de la Résistance, et sans courir le moindre danger"

    Comme d'hab pour avoir raison tu t'es empressé de déformer l'argument qui t'était opposé.

    Mon assimilation de la Gauche à la Résistance et de l'UMP à l'occupant en 1945 est évidemment inadaptée si on la prend de façon littérale comme tu t'es bien entendu empressé de le faire. Je ne prétends que la Gauche de 2010 est dans la clandestinité et que l'UMP torture les opposants, cela va de soi.

    C'est bien évidemment sur le plan des conceptions sociétales et des idées politiques que je me situais pour comparer les 2 camps d'aujourd'hui avec ceux de 1945.

    Mais à part de jouer sur les mots, difficile de te demander un peu de recul et de réflexion honnête, n'est-ce pas ?

  24. edouard Fanch dit :

    depuis ce matin ont voit bien ou vont les préférences du gouvernement et de nos socialistes, la bourse et les actionnaires sont renfloués et le peuple est floué, pendant que la bourse monte le gouvernement annonce des coupes sombres dans les budget sociaux, atteignant encore plus les français les plus démunis.il y a de quoi être en colère. Mr Mélenchon je comprend votre colère, je l'approuve.
    merci encore, continuez.......ça fait plaisir de vous lire, on se dit qu'on est pas seul, et si l'on compte sur la presse et les sondages dans les mains du pouvoir....alors là.......

  25. Descartes dit :

    @Le prolo du biolo (#326)

    Comme d’hab pour avoir raison tu t’es empressé de déformer l’argument qui t’était opposé.

    Certainement pas. Si tu dis n'importe quoi, ce n'est pas ma faute. Je me suis tenu strictement à l'argument que tu avais "opposé", et dont maintenant tu essayes d'atténuer la signification. Voyons ton argumentation dans le détail:

    Mon assimilation de la Gauche à la Résistance et de l’UMP à l’occupant en 1945 est évidemment inadaptée si on la prend de façon littérale comme tu t’es bien entendu empressé de le faire. Je ne prétends que la Gauche de 2010 est dans la clandestinité et que l’UMP torture les opposants, cela va de soi.

    Admettons. Il ne faut pas prendre ton assimilation "dans le sens littéral" (ce que je n'ai d'ailleurs pas fait). Mais alors, dans quel sens précisément il faut la prendre ? A ce sujet, tu nous dis:

    C’est bien évidemment sur le plan des conceptions sociétales et des idées politiques que je me situais pour comparer les 2 camps d’aujourd’hui avec ceux de 1945.

    Vraiment ? Est-ce que tu soutiens vraiment que les "conceptions sociétales et les idées politiques" de l'UMP aujourd'hui sont celles qu'hier animaient "l'occupant" ? Tu crois vraiment que l'UMP propose l'extermination des juifs, l'eugénisme, la politique des otages ? Que la vision "sociétale" de l'UMP est fondée sur une vision racialiste fondée sur la pureté de la race ? Et que dire de la "vision politique"... celle de "l'occupant" était fondée sur l'assassinat ou la déportation des opposants. Est-ce que tu crois vraiment que l'UMP a ce genre d'ambition ? Franchement, si l'on prend ta comparaison dans le sens des "conceptions sociétales et des idées politiques", elle est encore plus aberrante que si on la prend dans le sens littéral.

    Je suis quand même ravi de constater que tu réalises toi-même, lorsqu'on te met en face de ta "comparaison", qu'elle est profondément choquante. Mais la prochaine fois, il faudrait y penser avant de l'écrire. Cela t'évitera ensuite d'avoir à rechercher des excuses plus ou moins vaseuses pour en atténuer la portée...

    Mais à part de jouer sur les mots, difficile de te demander un peu de recul et de réflexion honnête, n’est-ce pas ?

    Bien entendu, la malhonnêteté est toujours du côté de l'autre...

  26. Descartes dit :

    @Hold-up (#323)

    Incroyable ! Pour Descartes, le pauvre Henri Guaino est à l’égal des génies des Lumières tel DIDEROT ou VOLTAIRE !

    Comme d'habitude, tu crois que parce que tu fais un grand effet de manche avec beaucoup de points d'exclamation, tu as démontré quelque chose. Mais ce n'est pas le cas. Non, je n'ai jamais dit que Guaino soit "l'égal" de personne. Simplement, j'ai dit que si l'on juge l'oeuvre de Voltaire ou de Diderot indépendamment des rôles qu'ils ont pu tenir à la cour de tel ou tel prince, il n'y a pas de raison de ne pas appliquer la même règle aux auteurs contemporains.

    Après cette appréciation anti-philosophique et anti-littéraire,

    Je te repose la question: quels sont les bouquins de Guaino que tu as lus ? Parce que si la réponse est "aucun" (et je suis prêt à parier que c'est le cas), tu est en train de juger les travaux d'un auteur par oui-dire... ce qui est fondamentalement "anti-philosophique" et "anti-littéraire"...

    Quand on confond l’art avec la propagande, la lumière philosophique avec la suie néolibéralo-bonapartiste, nous n’avons plus de soucis à nous faire quand à l’occupation du blog par un dénommé » Descartes «.

    Encore une fois, tu commentes un auteur que tu n'as pas lu... mais bon, ce n'est pas grave. Chacun choisit ses "lumières philosophiques" comme il l'entend. Tu as le droit d'apprécier Badiou (l'inoubliable auteur de "Kampuchéa Vaincra"), laisse moi Guaino...

  27. le Prolo du Biolo dit :

    @ 295 - Pulchérie D.

    C'est de plus en plus clair effectivement.
    Le stroumph n'est pas là pour dialoguer ou faire avancer le smilblick mais en fait juste pour flatter un égo surdimensionné en prétendant faire la leçon à tout le monde, et accessoirement pour fiche le blog en l'air.
    A force de bobards, de biais, et de traficotage sur les arguments qu'on lui oppose.

    Un temps j'ai pensé qu'il fallait lui répondre, en pensant aux visiteurs du blog extérieurs au PG et dont je craignais qu'ils puissent penser que ce type était représentatif des partisans de Jean-Luc et de l'autre Gauche.

    Mais je crois que c'est toi qui as raison. Le mieux est en fait de l'ignorer et de poursuivre le dialogue avec d'autres, infiniment plus positif, même avec toutes les divergences que l'on peut constater, puisque sincère.

    Santé à toi.

  28. Descartes dit :

    @Ifig (#321)

    Très rapidement sur les institutions : le Parlement européen fonctionne. Tu peux estimer que l’implication citoyenne est très mauvaise, mais ça existe.

    Dire que le Parlement européen "fonctionne", c'est beaucoup dire. Oui, il se réunit. Oui, il vote des trucs. Mais comme institution politique, elle ne fonctionne clairement pas. On ne fait pas de politique au Parlement européen, on fait de l'administratif. Il suffit de reprendre les récits de séance de Jean-Luc Mélenchon sur ce même blog... et d'ailleurs, les peuples européens ne s'y trompent pas: ils se désintéressent totalement des élections européennes. Et cela dans tous les pays de l'Union, ce qui n'est certainement pas une coïncidence.

    Et l'une des raisons pour laquelle le Parlement européen "ne fonctionne pas", c'est bien la langue. Je ne sais pas si tu as assisté à un débat au PE. L'orateur parle (dans sa langue), et chacun écoute sagement les écouteurs à l'oreille. Personne ne peut interpeller l'orateur, ou applaudir à ses propos... et cela pour la simple raison que la traduction n'est pas immédiate: lorsque vous écoutez les propos traduits, l'orateur est déjà passé à autre chose. Si vous applaudissez, on ne saura jamais exactement pourquoi! Du coup, le discours est infiniment monotone, puisque l'orateur n'est pas "porté" par les réactions de la salle (si vous avez l'expérience de parler en public, vous saurez combien cela est important). Et incompréhensible pour le citoyen, puisque les références linguistiques et les jeux de mots se perdent dans la traduction, et que les références culturelles sont intransférables. Prenons un exemple: lorsqu'un député anglais parle de "l'hiver du mécontentement", qu'est ce que cela évoque pour toi ?

  29. llavador dit :

    Bonjour à tous,
    @ marcopolo
    @holdup
    @ydaho
    Le lien vers le Monde concernant les élections en Allemagne pointe vers une nouvelle datant de SEPTEMBRE 2009!
    La citation de Jean Luc Mélenchon et le score de die Linke aussi!
    Cela n'enlève rien au fait que l'on doive se réjouir du résultat des élections d'hier.

  30. le Prolo du Biolo dit :

    @ 266 - Holp-up

    Heureux que tu soies sur la même longueur d'onde.

    C'est vrai que question logique et raisonnement il n'est pas trop au niveau de son modèle le Professeur, plutôt Stroumph à lunettes qu'autre chose...
    A force de nous noyer sous les diversions historiques et ses doctes approximations, il en viendrait à faire oublier l'essentiel de ce dont on parle : le contenu du programme du CNR...

  31. Pauvre Rutebeuf dit :

    Je viens de lire votre article. L'engagement politique que vous y manifestez est un véritable réconfort, au vu de l'ensemble de la classe politique. Pourvu que vous le conserviez sans en dévier dans le futur. Nous devons faire face au marteau-pilon du capitalisme qui tente de nous broyer, afin d'annihiler toutes tentatives de remise en question que nous pourrions avoir. Le but de ce capitalisme est d'enfoncer le clou de leur insolente avidité (Warren Buffet, milliardaire : « La lutte des classes existe, et c'est la mienne qui est en train de la remporter »).
    Ce système ne peut en aucun cas être révisé, amélioré. Nous faire croire en cette possibilité n'est qu'un mensonge pour permettre à ce système de perdurer et de continuer ses ravages.
    La simple évocation à vouloir changer ce système, amène la traditionnelle réponse, en forme de menace : « vous voulez retourner au goulag ». Ce qui fait preuve du manque d'arguments de la part des défenseurs de ce lamentable capitalisme si dommageable.
    À défaut du mur de Berlin déjà tombé, il nous faut un autre mur pour faire tomber ce capitalisme financier dangereux. Nous ne pouvons espérer que dans le remplacement de celui-ci.
    La presse essaie de nous vendre monsieur Strauss-Kahn en remplacement de monsieur Sarkozy. Où serait la différence ?
    Il est tout de même assez extravagant de continuellement reconnaître une spéculation et de ne pas reprendre l'argent auprès des spéculateurs, mais de faire payer les victimes de leur dévorante cupidité.
    Il est urgent de faire comprendre les différentes possibilités et les étapes nécessaires pour mettre en place une autre économie. Et ceci est à faire hors des mots savants, des concepts compliqués, difficilement compréhensibles pour la majorité du corps électoral, qui finalement fait le résultat d'une consultation électorale.

  32. Ifig dit :

    @descartes
    Tu préfères un parlement aux effets de manche grandiloquents ? Pas très cartésien tout ça, tu sais bien que le travail sérieux des parlementaires se fait en commission :-) Plus sérieusement, je ne dis pas que le projet d'union européenne fédérale est aboutie, sûre de voir le jour, et que tous les citoyens de l'UE ont conscience d'aboutir à une même communauté politique. Je dis juste les choses suivantes :

    * Des embryons d'institutions européennes existent.

    * Les "élites politiques et administratives" ne souhaitent pas forcément un approfondissement de la construction européenne, mais quand elles se trouvent face à une crise qui demande de choisir entre se retirer de la construction européenne ou l'approfondir, elles penchent et pencheront du côté approfondissement, comme on vient de le voir ce week-end.

    * Les peuples/citoyens ne pencheront pas forcément vers un retour aux souverainetés nationales. Relis le post de Carol Deby ; qu'il n'hésite pas à me contredire, mais je pense qu'il n'est pas mécontent de se savoir membre d'une union politique forte entre la France, l'Allemagne et d'autres.

    Je suis bien sûr d'accord avec toi sur le fait qu'il n'y a pas de justice sociale dans les efforts demandés aux citoyens actuellement (qu'est-ce que je viendrais foutre sur ce blog sinon ?) mais un retour au national est-il une condition nécessaire pour cela ? Et en tout cas, ce n'est certainement pas une condition suffisante : aucune confiance dans les eurosceptiques type Pasqua (Dupont-Aignan, je ne connais pas pour juger.)

  33. jean ai marre dit :

    @ Jennifer Festival de canes

    : Le_pays_du_bonheur_-par_Fr-d-rick_Modeste-

  34. Pulchérie D dit :

    Mon bon Prolo (330)

    A-t-il un ego hypertrophié, le chose ? Mais il accomplit néanmoins confortablement son boulot de saboteur.
    Son but est de dégoûter les lecteurs de passage.
    Je sais qu’il est difficile de ne pas lui répondre, alors que chacune des réponses qu’on lui rédige est une sorte de victoire qu’il remporte.
    Je te remercie de tes souhaits, j’en ai besoin. Ah ! avoir vingt ans.

    @ Ilavador (332)

    La presse allemande est unanime, c’est un sale coup pour la ravissante Angela.
    On peut se réjouir.

  35. clarazed dit :

    Je viens de faire une expérience intéressante : je me demandais comment certain(e)s pouvaient encore ”polémiquer” avec l’un des blogueurs... Maintenant, j’ai compris !
    Mais n’écrirai rien, pour ne pas participer au sabotage (dés)organisé par cet individu.

  36. Descartes dit :

    @Ifig (#335)

    Tu préfères un parlement aux effets de manche grandiloquents ? Pas très cartésien tout ça, tu sais bien que le travail sérieux des parlementaires se fait en commission

    Ca dépend ce que tu appelles "le travail sérieux". Le travail de commission est "sérieux" dans les parlements nationaux, parce qu'ils disposent du droit d'amendement. Ce n'est pas le cas au Parlement européen, qui n'est qu'une chambre d'enregistrement, dont le seul pouvoir est éventuellement de rejeter un texte, mais qui ne peut pas l'amender. Par ailleurs, si le seul "travail sérieux" était fait en commission, on pourrait tout de suite réduire considérablement le nombre de députés, car tous les députés ne participent pas aux commissions...

    En fait, le travail en plénière est aussi important que celui des commissions du point de vue technique, et bien plus important du point de vue politique. Car ce n'est que de son travail en séance plénière que le parlementaire rend compte aux électeurs, le travail en commission n'étant pas public. Un parlement qui n'aurait que du travail en commission (et c'est le cas du PE) perd tout caractère politique...

    Les « élites politiques et administratives » ne souhaitent pas forcément un approfondissement de la construction européenne, mais quand elles se trouvent face à une crise qui demande de choisir entre se retirer de la construction européenne ou l’approfondir, elles penchent et pencheront du côté approfondissement, comme on vient de le voir ce week-end.

    Je tire de ce qu'on "vient de voir ce week-end" une conclusion totalement opposée: on a renoncé au contraire à faire du "communautaire", et le plan de sauvetage prend un caractère qui est indubitablement intergouvernemental, avec un principe de "participe qui veut". Exactement le contraire d'un "approfondissement" de la construction européenne.

    Les peuples/citoyens ne pencheront pas forcément vers un retour aux souverainetés nationales. Relis le post de Carol Deby ; qu’il n’hésite pas à me contredire, mais je pense qu’il n’est pas mécontent de se savoir membre d’une union politique forte entre la France, l’Allemagne et d’autres.

    Je ne suis pas persuadé que le cas de Carol Deby puisse être généralisé... les peuples/citoyens pencheront du côté ou se trouvent leurs intérêts. Dans la mesure où la construction "fédéraliste" européenne se fissure et montre son incapacité à résoudre des problèmes vitaux, les citoyens seront réceptifs à considérer d'autres solutions. Dont une réaffirmation des souverainetés nationales dans un cadre intergouvernemental, et non plus communautaire.

  37. Descartes dit :

    @Ifig (#335 suite)

    Je suis bien sûr d’accord avec toi sur le fait qu’il n’y a pas de justice sociale dans les efforts demandés aux citoyens actuellement (qu’est-ce que je viendrais foutre sur ce blog sinon ?) mais un retour au national est-il une condition nécessaire pour cela ?

    Je pense que la réponse est "oui" sans aucune ambiguïté. Et cela pour deux raisons: la première, c'est que l'Etat national est la seule entité ayant la légitimité suffisante pour imposer une redistribution de la richesse. La deuxième, est qu'une telle redistribution nécessite l'abandon du principe de la "concurrence libre et non faussée", parce que dans un espace où la mobilité du capital est supérieure à la mobilité du travail, la concurrence tire forcément le salaire vers le bas et le profit vers le haut. Or, il est impossible de faire fonctionner une Europe "communautaire" qui n'est pas une communauté politique sans un principe de libre concurrence (parce que là encore, le seul organisme ayant la légitimité pour limiter la concurrence est l'Etat...).

    Si je pensais que l'Europe pouvait se doter d'un Etat, alors je serais peut-être pro-européen. Mais l'Europe n'a a mon avis aucune chance, à l'échelle d'une vie humaine, de devenir une communauté politique. Et sans communauté politique, pas d'Etat. Dans ces conditions, les seules institutions capables de tenir tête au capital sont les Etats nationaux, appuyés sur la souveraineté nationale.

  38. laforcedupeuple dit :

    @turmel j michel (post 320)
    Je suis globalement et comme beaucoup d"accord avec ta volonté. Nous sommes des centaines de milliers à le penser. Cependant, je te le dit franchement, tu devrais toi aussi commencer par respecter ceux que tu appel tout comme moi à s'unir...pour exemple: le facteur a un nom...il s'appel Mr- Olivier Besancenot. Merci pour ton effort.

  39. Inquiet dit :

    Y en a marre de ceux qui passent leur temps à écrire qu'ils n'écriront plus au sujet d'un certain commentateur de ce blog qui serait là pour "fiche le blog en l'air", "faire son boulot de saboteur", etc... Le mieux est de l'ignorer dites-vous. Que ne le faites-vous pas ? Mais réfléchissons : si il était là pour saboter le blog depuis des mois, ne pensez-vous pas que Jean-Luc Mélenchon l'aurait remarqué (c'est difficile de ne pas voir ses messages) et l'aurait lourdé depuis longtemps ? Non ? Peut-être que Jean-Luc Mélenchon ne le trouve pas aussi néfaste que vous ne le trouvez vous-mêmes ? Alors répondez-lui ou ne lui répondez pas, polémiquez, engueulez-vous (poliment) mais cessez de chouiner et de "rapporter" c'est insupportable ! (Je ne donne d'ordre à personne bien sûr, mais j'ai le droit de râler moi aussi)

    Quand à moi, au sujet du "retour au national", je suis parfaitement d'accord avec ça : "Je pense que la réponse est « oui » sans aucune ambiguïté. Et cela pour deux raisons: la première, c’est que l’Etat national est la seule entité ayant la légitimité suffisante pour imposer une redistribution de la richesse. La deuxième, est qu’une telle redistribution nécessite l’abandon du principe de la « concurrence libre et non faussée », parce que dans un espace où la mobilité du capital est supérieure à la mobilité du travail, la concurrence tire forcément le salaire vers le bas et le profit vers le haut. Or, il est impossible de faire fonctionner une Europe « communautaire » qui n’est pas une communauté politique sans un principe de libre concurrence (parce que là encore, le seul organisme ayant la légitimité pour limiter la concurrence est l’Etat…).

    Si je pensais que l’Europe pouvait se doter d’un Etat, alors je serais peut-être pro-européen. Mais l’Europe n’a a mon avis aucune chance, à l’échelle d’une vie humaine, de devenir une communauté politique. Et sans communauté politique, pas d’Etat. Dans ces conditions, les seules institutions capables de tenir tête au capital sont les Etats nationaux, appuyés sur la souveraineté nationale."

    A ceux qui penseraient que le "retour au national" cacherait des intentions de droite, je ferais remarquer que pour faire une politique qu'elle soit de droite ou de gauche, il faut déjà reprendre la main sur le pouvoir politique. Le reste c'est du flan. Et jamais la France ne sera maîtresse de quoi que ce soit dans l'Europe. Donc...

    Bien à vous.

  40. Hold-up dit :

    Henri Guaino, un auteur contemporain ? Yark ! Yark !
    BHL un philosophe contemporain ? Yark ! Yark !
    Georges Papandréou, un socialiste ? Yark Yark !

    Quelle époque épique !

  41. Emmanuel Vergé dit :

    @ Descartes #304
    Merci des précisions mais n'est-ce pas l'appel à constituer un peuple qui fonde la République ! La communauté politique européenne ne prendra pas conscience d'elle-même, toute seule sans un appel à ses peuples ! On ne peut attendre que cela se fasse naturellement ! Et si on posait la question aux européens, en même temps, si dans un certain nombre de domaine (affaires étrangères, économie, etc...) la souveraineté serait de niveau européen et non national, je ne suis pas sur que la majorité soit au niveau national (à condition évidemment que nous ayons des représentants et un exécutif élus rendant compte directement au peuple souverain !) ! Évidemment, il nous faut penser l'Europe comme une République de républiques ! Est-ce que penser ainsi fait de moi un "Européiste" ? J'ai voté NON en 2005 et je ne regrette pas. Au contraire, cela marque une césure politique fondamentale mais je n'ai pas voté NON à l'Europe, j'ai voté NON au Traité Constitutionnel qui ne permettait pas d'instaurer une véritable construction d'une République européenne, et qui même interdisait cette construction !

  42. max dit :

    merci encore Jean-Luc Mélenchon pour cet edifiant commentaire !
    continues sur tt les medias ou tu es invité (meme si ça ne plait pas a tt le monde) a denoncer avec vigueur et force toutes ces inepties et ces mensonges que l'on entend a longueur de journée ds ces medias
    fait le avec tjr des arguments "beton" afin de clouer le bec a tes opposants qui eux n'en ont aucun
    je te souhaite vraiment bcp de courage ds cet exercice car "ils" t'opposeront tjr les "pires" comme a l'emission de DURAND.

  43. Excellente prestation de Jean-Luc Mélenchon au " Fou du Roi " ce matin sur France Inter. Il a donné une explication très claire et très juste des causes de la " crise " financière actuelle.
    Cette rémission rachète un peu le service public après l'embuscade tendue de façon immonde par Durand qui a opposé à Jean-Luc Mélenchon une incroyable brochette de tarés néo libéraux fanatiques, qui l'ont empêché de s'exprimer au grand contentement de Durand qui n'est jamais intervenu pour que Jean-Luc Mélenchon puisse seulement finir une phrase !

    NB : en fin d'émission Jean-Luc Mélenchon a précisé que le Nouvel Observateur ne lui avait pas consacré une ligne depuis 5 ans !
    No comment...

  44. JO dit :

    Il serait bien de nous informer du passage de Jean Luc sur les différents médias et des publications et interviews dans les journaux.
    Si vous pouvez les mettre sur le site et le blog, ça nous permettrait de participer à distance...
    Merci

  45. Gérard dit :

    SWIFT : Ma banque me demande mon identité (normal..), mais depuis le début de l'année elle demande aussi un justificatif de domicile (!). Et pourquoi pas la marque de mon papier toilette (!),.. pour faire plaisir à un receveur de godasses !
    Nous on veut toutes les informations sur les paradis fiscaux.

    Question : Peux-t-on, si possible collectivement, s'opposer à ce que soit transmises les informations sur nos coordonnées edf (par exemple..) ?

    Seul les services fiscaux français ne devraient pourvoir consulter nos comptes, et sous l'autorisation d'un juge !
    Où est le droit et la sécurité des informations avec ces libéraux despotiques (de droite à centre comprenant le PS,.. puisque ne peut être de gauche que des personnes, ou un parti dont son horizon dépasse le libéralisme, la social-démocratie ce n'est pas la gauche, mondialisation ou pas (psee !..),.. même la droite peut le faire quand elle le veut pour faire passer ses couleuvres nauséabondes..).

    Messieurs des médias " embarqués ", et pseudo-spécialistes pédagogues du libéralisme de tous poils,.. " :
    Nous ne sommes pas des gauchistes ! ",.. un peu de respect !..

    Le droitiste qu'il soit social-démocrate ou autre.. s'occupe d'un système qui tourne autour de l'argent que l'on peut résumer par " la loi du marché " (sic..) ; la gauche cherche le bien-être social, intellectuel et culturel dans le respect d'un monde (d'un univers..) dont on fait parti et qui nous ai nécessaire.., pour la liberté de l'autre (qui s'arrête à la porte du voisin..) et donc dans un système démocratique, car rien ne doit être immuable.
    Là est la grande différence entre être à gauche ou être de droite !

  46. Je ne me prends pas pour un petit génie, mais je suis toujours émerveillé(au second degré) par les possibilités quasi illimitées de la bêtise humaine.

    La stupidité incommensurable est pour moi la caractéristique essentielle du néo libéralisme, ce qui fait qu'elle ne peut être servie que pas des imbéciles (qui ne savent pas ce qu'ils font) ou des salauds (qui le savent très bien). Mais on croit toujours que cette " pratique" a atteint ses limites, touché le fond, qu'elle n'ira pas plus loin dans
    l'ignominie et l'injustice.

    Eh bien, elle vient encore de faire un pas en avant remarquable, si on peut dire, dans la crétinerie.

    L'" Europe ", appellation qu'on ne peut plus utiliser désormais autrement qu'avec des pincettes, qui n'a pourtant en face d'elle que des gouvernements réactionnaires, conservateurs, et acquis au néo libéralisme le plus obtus, a décidé alors que les politiques suivies sont toutes déflationnistes de façon suicidaire digne de Gribouille, qu'il fallait aller encore plus loin dans cette voie qui est pourtant, pour toute personne de bon sens, une impasse manifeste.

    C'est comme si on disait à quelqu'un à qui on impose de courir un marathon, et qui s'y prépare, vous avez une saignée une fois par jour, maintenant je veillerai à ce qu'on vous en administre deux. C'est pour votre bien !

    Peut-on être plus sot... ?

    En l'état actuel, s'il y avait des jeux olympiques de la bêtise (en Grèce ?) les néo libéraux seraient assurés
    d'obtenir haut la main la médaille d'or !

  47. max dit :

    en l’ état actuel, s’il y avait des jeux olympiques de la bêtise (en Grèce ?) les néo libéraux seraient assurés
    d’ obtenir haut la main la médaille d’or !

    la betise malheureusement,n'est pas que du cote des dirigeants neo-liberaux.
    elle est surtout sur les "masses populaires" comme ils disent,qui continuent inexorablement a mettre a la tete de leurs etats ces voleurs et maffieux !
    je suis abasourdi de voir avec quelle facilite ils se font manipules par ces mecs la et malgres ce qui leur est inflige ils continuent a croire en ce qu'ils leur racontent !
    impressionnant!
    apres des dizaines d'années de lutte contre ces exploiteurs,j'en arrive parfois a souhaiter a tous ces chomeurs,travailleurs pauvres et toute cette population qui souffre chaque jour d'en baver encore plus pour qu'un jour ENFIN ils ouvrent les yeux et enfin se rebellent !
    mais malheureusement c'est pas gagner!

  48. Sam dit :

    RÉPUDIER UNE DETTE ODIEUSE

    "le financement du « déficit » du budget de l’Etat intègre une part croissante pour les remboursements des emprunts."

    C'est le moins qu'on puisse dire, camarade !

    Entre fin 1999 et fin 2009, la "dette publique" française a augmenté de 534 milliards d'euros (G€). Dans le même temps, nous avons payé 505 G€ d'intérêts sur cette dette (euros constants 2009) !

    Les banques ne font pas que se gaver avec les très copieux intérêts de cette dette-là.

    Les banques font aussi la monnaie. Notre monnaie. Qu'elles sortent de leur chapeau pour nous la prêter à crédit !

    A fin 2008, dans la "zone France", l'encours total des crédits au secteur privé frisait les 2 000 G€. [1] Ajoute encore 50% typiquement pour les crédits au secteur public. Soit environ 3 000 G€ au présent.

    En moyenne, depuis 1999, cet encours augmente d'un peu plus de 10% par an. Ainsi, les banques créent environ 300 G€ -- oui, trois cent milliards d'euros -- de nouvelle monnaie par an ! NB : chiffre à l'échelle de la France, non pas de la zone euro.

    A quelques années voire quelques mois d'avoir l'armée qui nous flingue par centaines dans les rues, on aimerait effectivement avoir des tribuns de gauche qui cessent de nous baratiner. Il est toujours temps de bien faire. Mais, le plus tôt, c'est le mieux. Et là, ça chauffe...

    Camarade, je pardonnerai volontiers mais je n'oublie pas : l'ignoble article 123 du traité de Lisbonne, qui interdit de monétiser de la dette publique, fut d'abord l'article 104 du traité de Maastricht, un traité qu'en 1992 tu qualifias de "compromis de gauche" en appelant à voter pour lui !...

    Ce système, issu de la loi scélérate de Giscard - Pompidou du 3 janvier 1973 en France -- et déjà en vigueur dans les autres grands pays, d'après lui [2], est parfaitement anticonstitutionnel au fond. L'avoir transposé au plan de l'UE était une horreur, cela revenait à rendre cette mesure pratiquement inamendable.

    Le comble, c'est qu'un très grand nombre d'économistes -- y compris les plus ultralibéraux, dont Hayek et Friedman... -- se sont entendu à dire que l'État devrait créer 100% de la monnaie, et les banques 0% ! Cf. http://monnaie.wikispaces.com/file/view/2v.2v.Gomez.pdf/122039665/2v.2v.Gomez.pdf (sans parler de tous ces pères fondateurs des républiques modernes) ;

    L'interdiction de la monétisation de la "dette publique", vias l'argument remâché du spectre de l'hyperinflation, est précisément ce qui a conduit les élites allemandes, acquise aux banques, à exiger en 1988 (contre la proposition initiale Delors-Lamy...) l'extension de la libre-circulation des capitaux aux échanges avec l'extérieur de l'UE... Pour parfaire le "contrôle" (la tyrannie) des marchés sur les gouvernements, évidemment ! [3]

    [1] Rapport 2008 de la banque de France, p 24
    [2] http://vge-europe...


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