10mai 10
R ésumons. Les Etats de la zone euro viennent de creuser de 440 milliards leur dette publique en une nuit. Ca c'est fort! Alors qu'on ne trouvait pas le premier euro pour les Grecs! Là, d'un coup, hop! 750 milliards sont disponibles que le contribuable est prêt à donner pour sauver qui on voudra: des fainéants grecs, des irresponsables espagnols, des gréviculteurs français, bref tous les "pigs" du monde sont dorénavant à l'abri. On croit rêver!
Il a fallu un mois pour trouver 25 milliards dont la Grèce avait besoin à un taux non prohibitif. Entre temps, le mal s’étant aggravé, il fallu en rassembler putativement 110, moyennant primes et récompenses pour les généreux sauveteurs. Il ne fallut pas moins d'une semaine supplémentaire de tergiversations. Et comme ces sottises ont trop duré, le sytème a failli s'effondrer parce qu'un trader a mal tapé sa commande sur son clavier! Génial! A partir de là, ça devenait sérieux. Plus question des fichus grecs et de leur retraite à 43 ans, à moins que ce soit à 33 ans! Le trouilomètre s'est dégradé chez les belles personnes qui se régalaient la veille encore de voir les grecs privés de leur treizième mois à 750 euros bruts par tête. Là ce sont les milliards des précieux qui étaient en cause.
Il n’aura donc fallu que deux nuits pour trouver 750 milliards. Et pour sauver qui ? Ceux là même qui ont déclenché une nouvelle fois l’incendie. Les pauvres banques, les malheureux assureurs, les pitoyables traders! Ainsi, les Etats ne sont plus seulement les garants et les exécutants de la construction du merveilleux marché libre et non faussé. Ils en sont directement protagonistes. Ils fabriquent des lignes de crédits chaque fois que le casino coule ! Les mêmes ahuris qui se régalaient des mesures de sanction contre les paresseux grecs ne disent plus mot quand les Etats creusent leur dette publique de 440 milliards supplémentaires au seul profit du système financier international.
Et les sanction contre les « marchés » voyous? Nul n'en propose. Les 27 ne trouvent pas une seconde pour édicter la moindre règle, même minime, pour lutter contre la spéculation. Par exemple pour avancer la date d’application des mesurettes concernant les agences de notation déjà en route dans les interminables tuyaux institutionnels européens. Ou pour avancer la date d’application des petites réglounettes européennes contre la titrisation des assurances sur le défaut des dettes publiques. Rien ! Rien de rien. Du fric, de l’oseille, des montagnes de fric pour le système et des sacrifices pour les peuples. Tant et si bien que la démonstration qui devait être faite selon laquelle les déficits étaient la faute des peuples et que le marché, dans son infinie sagesse et grâce à sa merveilleuse main invisible libre et non faussée, les sanctionnaient objectivement, se retourne en son contraire. Les marchés c’est n’importe quoi et les sacrifices il n’y a pas de raison de les faire !
Jusqu'à la Banque Centrale Européenne et ses mannequins en plomb, Trichet le bien nommé et les autres faces de pierre, qui commencent à faire, trop tard, ce qu’ils auraient dû faire au début et ce pourquoi on nous a bien ri au nez : acheter elle-même les obligations des Etats ! Où sont passés les super intelligents qui nous narguaient ? Les super économistes qui glosaient sur les dettes publiques excessives et le rempart de la banque centrale ? Pschitt ! Disparus ! On ne tardera pas à les revoir sur tous les plateaux de télé réciter la leçon ! Et quand je m’y trouverai, peut-être, pour expliquer les évènements autrement, surement qu’on me retaillera un plateau spécial du type Guillaume Durand avec sept personnes, sept, pour me contrer en psalmodiant comme des moulins la vulgate libérale ! Notons que dans cet épisode particulièrement misérable de la vie de l’économie de casino que défendent sans trêve ni repos toutes les élites, quelques personnages surfaits sont ramenés à leur juste proportion.
Ainsi de la Merkel et de son équipe de lourdauds. La super madame Merkel, avait été encensée par tous les commentateurs en mal de maman-qui- donne-la-fessée pour avoir refusé de financer ces fainéants de grecs ! Un mois après sa sottise rustique éclate aux yeux du commun ! Elle est la principale responsable, du point de vue de l’Europe actuelle, du désastre en cours. Tous ses atermoiements n’avaient d’autres causes que son horizon borné par la survie de sa coalition dans une élection locale. Bien sûr, maints petits malins voyaient bien, cependant, comment l’agonie grecque profitait sans le dire au modèle économique allemand tout entier fondé sur l’export en améliorant le taux de change. Un euro un chouia plus faible de quelques dollars, c’est autant de gagné en compétitivité sur le marché des marchandises libres et non faussées. Cela, bien sûr en dépit des discours de façade. Sans oublier que les grands comptes qui se retiraient de la dette grecque, espagnole et portugaise se repliaient sur les titres français et allemands générant de savoureuses économies de poche par la baisse des taux auxquels ils étaient admis ! Passons !
Tout cela « c’est de la technique » et il n’y a pas le temps de l’expliquer aux idiots que les rédactions médiatiques pensent avoir au bout de leur porte voix. Reste l’essentiel : la Merkel s’est pris une rouste ! Evidemment les griots prétendent que c’est à cause de sa faiblesse pour la Grèce. Malfaisant et égarant ces commentateurs ne quittent pas une seconde la ligne argumentaire qu’ils répètent depuis le début des évènements. Se risquent-ils à dire ce qui se serait passé, inclus dans cette élection, si la Grèce avait été mise en cessation de paiement ? Combien de banques allemande et française auraient bu la tasse ? Ouf ! C’est fini ! Elle a enfin perdu ses élections locales ! Elle consent donc à signer le bon de sortie des pompiers ! Trop tard pour sa réputation. Ce n’est pas trop grave ! Mais trop tard peut-être pour nous tous !
« Et quand je m’y trouverai, peut-être, pour expliquer les évènements autrement, sûrement qu’on me retaillera un plateau spécial du type Guillaume Durand avec sept personnes, sept, pour me contrer en psalmodiant comme des moulins la vulgate libérale ! »
J'espère que vous garderez cette émission dans vos Archives : c'est un morceau d'anthologie !
Rectificatif au post 99
Le Premier Ministre a souhaité me rencontrer pour recueillir mon avis quant à la loi en préparation sur l’interdiction du port du voile intégral.
Votre politique met aujourd’hui la cohésion de notre République en danger.
pour la compréhension ces deux phrases sont extraites de la déclaration de M.G.B
@Hold up (#97)
Certes. Mais le problème c’est que Monsieur Alain Gérard Slama ne nomme jamais les cendres du capitalisme : Les cendres des Indo-américains, les cendres des esclaves noirs, des serfs européens (...)
Désolé, mais les indo-américains, les esclaves noirs et les serfs européens n'ont qu'un rapport fort lointain avec le capitalisme. Ce fut le capitalisme qui mit fin au servage (et ce sont Marx et Engels qui le disent, relisez le "Manifeste"). Alors c'est un peu fort de café de faire des "cendres des serfs européens" des "cendres du capitalisme"...
A force de vouloir faire du "capitalisme" une sorte de démon ayant existé de toute éternité, et de vouloir le charger de tous les maux au moins depuis qu'Adam et Eve ont été chassés du Jardin d'Eden (et encore, on trouvera bien des gauchistes pour affirmer que le Serpent était le premier capitaliste...) on finit par faire ce genre de contresens historique.
@Jean 28 (#99)
Sa description des attaques contre la république est parfaitement judicieuse, par contre la position du groupe Communiste au Parlement me paraît contestable, en effet pourquoi uniquement sur ce sujet, ne pas participer au vote ?
Simple, mon ami: parce que ne pas participer au vote est la manière la plus simple de ne pas devoir prendre position sur la question de fonds. Or, qui dit prendre position dit se fâcher avec quelqu'un: si l'on vote contre, on se fâche avec l'électorat populaire, qui est celui qui subit le plus les tentatives des intégristes d'occuper l'espace public. Si l'on vote contre, on se fâche avec le vote bobo-classe-moyenne qui vote "blanc" du moment ou Sarkozy dit "noir". En ne prenant pas part au vote, on ne se fâche avec personne, vu que le destin de la loi ne se jouera pas à une poignée de voix près. Et on pourra plus tard clamer "on n'a pas voté cette loi" ou bien "on n'a pas voté contre cette loi", selon le public à qui on s'adresse...
En guise de proposition, je crois que le peuple français, pour s'opposer au plan Fion, va devoir reconstruire les barricades et faire comme le peuple grec sans attendre 2012.
Le grand paradoxe du capitalisme est de tuer sa poule aux oeufs d'or, c'est-à-dire sa main d'oeuvre bon marché, les êtres qui lui apportent leur richesse. Le peuple va finir par conclure, mais pas tout seul, que le capitalisme est un monstre qui le dévore, la preuve est là, et qu'il faut tuer le monstre et empêcher de nuire ceux qui l'entretiennent. La perversion, dans ce système, n'a pas de bornes, même les religions, qui le soutiennent, sont à son image, perverses, qui permettent l'esclavage des femmes, la soumission et qui justifient la souffrance, etc.
Bref, le système essaie de s'en sortir sur notre dos avec les 750 milliards et le plan Fion, il faut l'en empêcher: il n'a pas encore gagné! Pour qu'un plan marche, il faut avoir des "collaborateurs" serviles...
L'espoir est là, dans une destruction de ce système et de tous ceux qui s'y accrochent contre l'intérêt général. Et qu'on ne me fasse pas de leçon d'humanisme par rapport à la violence des propos, et tout, et tout. La violence, c'est l'autre camp, capitaliste, qui la génère (cf la journée de commémoration de l'esclavage aujourd'hui: lisez Tony Morrison, Beloved) et il faut justement l'impuissanter, l'empêcher de nuire et de mettre toutes ces familles sur le carreau, tous ces sdf à la rue, etc.
Et puis un message personnel pour les femmes en cette journée de l'abolition de l'esclavage:
Femmes de tous les pays et de toutes les classes, libérez-vous!
Arrêtez de faire leur ménage, de cirer les pompes de ces messieurs, de faire les courses et la bouffe, les soins des enfants toute seules.
On verra ensuite qui dirige le monde... et on verra quel système on construit ENSEMBLE!
Allez, on commence demain!
Merci JL Mélenchon pour ce lieu d'expression libre et pour vos articles toniques. On peut espérer la fédération des blogs pour avancer!
Bonjour à tous,
Je vous conseille cet article sur le "hold-up" des marchés financiers :
http://ellynn.fr/dessousdebruxelles/spip.php?article118
Cordialement,
Marc
@ Descartes
Quand le PCF dérive et divague.
Après être devenu le défenseur de la décentralisation contre l'unité et l'indivisibilité de nore république, maintenant le PCF dévale l'autre pente antirépublicaine celle qui remet en cause l'intérêt général, le vivre ensemble, la dignité humaine. Cela fait belle lurette qu'il bouffe plus du curé. Jusqu'où va t-il aller ? Dans le mur ? à 1 % ? Même sur l'Eruope cela ne lui évoque plus rien. Bref, le PCF c'est social démocrate ripoliné sociétal. Bientôt il finira pleurnicheur ocmme les victimaires de la bien pensance soixaante huitarde.
Heureusement qu'il reste encore quelques communistes fiers, debout souhaite un projet collectif en faveur de classe ouvrière et qui veuent perenniser l'idéal répubiicain.
Autre chose
Ce soir à mots croisés il y avait un débat sur la crise en Europe; On a vu les libéraux européistes du PS et de l'UMP dire le même baratin convenu de politique domestiqué. Dupont Aignan, fort critique, au moins assumé sa position et au moins il tient un langage républicain et il est pour la souveraineté du peuple lui. Il ne baffoue pas le suffrage universel comme les deux acolytes domestiqués qui votent le traité de lisbonne et le GMT dans le dos des citoyens.
Jean-Luc Mélenchon est plus proche de Dupont Aignan (même JL M ne franchit pas encore le Rubicon) que de Moscovici et autre socialsites frelatés et domestiqués.
Quand je vois le PCF coulait en s'aggripant à la défense de la burqa et quand je vois ici sur ce blog des membres de la gauche radicale y compris membres du PG vouloir le maintien de la France dans l'Europe ou qui défendent l'emprisonnement en fontome des femmes et bien comme dirait l'autre les bras m'en tombent !
je suis pas d accord avec tout mais le billet est exellent; Bravo!
" Ce livre, écrit par un homme qui a derrière lui un bon demi-siècle dans l'édition indépendante, est une incitation lucide et optimiste à prendre conscience que nous ne sommes ni impuissants ni condamnés à la seule consommation de best-sellers, de journaux misérablement asservis ou de séries télévisées ineptes. L'Argent va-t-il l'emporter sur les Mots ? La réponse, nous dit Schiffrin, dépend de chacun de nous "
André Schiffrin / L'argent et les mots :
http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/jour_lendemain/
Wendel Investissement après avoir acheté au groupe Lagardère Editis (n° 2 français de l'édition) et ayant juré craché qu'il resterait pour 12 ans propriétaire de certaines maisons d'édition pour qu'elle ne soient pas fragilisées encore plus, les a revendu 3 ans plus tard en faisant la culbute de 300 % de bénéfices, trahissant imperturbablement sa promesse initiale ! Aujourd'hui le livre comme la presse se meurent. Le système pousse à la disparition des libraires et d'une certaine littérature tuée dans l'œuf car vue comme "non rentable". Comment est-ce possible ? La droite au cours de ses règnes a annulé toute les lois qui empêchait les monopoles d'éditions et l'arrivée des marchands d'armes dans la presse. La logique de rentabilisation extrême (13, 20 % voire plus au lieu de 3 ou 5 %) éradique bien souvent les indépendances éditoriales, même les plus anciennes.
A propos de "Mots croisés" hier soir : tout le monde a pu remarquer la convergence de vues, ou plutôt la connivence entre Moscovici et Lellouche, non ?
Je cite de mémoire : "Comme l'a dit mon collègue Moscovici...", "Je suis d'accord avec Lellouche..." - en veux-tu en voilà.
Les "différences" ou désaccords sonnaient très creux, ça semblait être de pure forme, pour la galerie, c-à-d nous.
Comment s'intéresser au PS et et ne serait-ce même qu'envisager de lui donner sa voix ?
Et comme d'habitude, l'opposant de service (N. Dupont-Aignan) contre trois représentants de la pensée unique, sans oublier Calvi qui coupe très rapidement la parole quand c'est NDA qui l'a. Le nouveau service public, quoi !
Benjamin Stora: la France doit "affronter la guerre d'Algérie"
ENNAHAR, 08 May, 2010 06:06:00
PARIS - "Le refus d'assumer la guerre d'Algérie est très mal vécu par une part importante de la société française aujourd'hui : il faut donc l'affronter", estime dans un entretien à l'AFP l'historien Benjamin Stora qui dénonce une "campagne" menée contre le film "Hors-la-loi".
La levée de boucliers suscitée, avant même sa projection en compétition au Festival de Cannes (12-23 mai), par ce long métrage où Rachid Bouchareb évoque la "guerre sans nom" n'étonne pas ce spécialiste qui a notamment publié "La gangrène et l'oubli" en 1991 - réédité en 2005.
M. Stora y jugeait que 30 ans après l'indépendance de l'Algérie, cette guerre était loin d'être finie "dans les têtes et dans les coeurs", faute d'avoir été "suffisamment nommée, montrée, assumée dans et par une mémoire collective".
Pour lui "il y a toujours eu une très grande difficulté à faire figurer l'Autre, l'ancien indigène du temps colonial, dans le cinéma français".
"Cette absence est manifeste, tant dans le cinéma de divertissement où l'on reste dans une représentation exotique de l'Autre, que dans le cinéma de dénonciation du colonialisme des années 60 où l'on ne montre pas le combattant d'en face. Dès que celui-ci commence à agir par lui-même, cela devient problématique", relève l'historien.
"C'est là tout le problème du regard sur ce passé colonial, la difficulté de faire un travail de deuil sur la perte de l'Algérie française, qui reste une blessure dans l'histoire du nationalisme français", poursuit M. Stora.
Bien plus proche qu'une lointaine colonie comme l'Indochine ou un simple protectorat comme la Tunisie, l'Algérie formait trois départements français et "était considérée comme la France", rappelle-t-il.
De ce fait la séparation "n'a quasiment pas été représentée à l'écran comme la résultante de la volonté d'indépendance des Algériens. Elle a plutôt été vue comme le produit d'une trahison ou d'un abandon par les Français".
"Ainsi des événements tels que les massacres de Sétif, Guelma et Kherrata en 1945 ne figurent pas dans le cinéma français, même de manière elliptique, c'est un véritable trou noir", souligne Benjamin Stora.
Toutefois ces dernières années, une poignée de films "ont fait surgir l'Autre, l'ont installé dans le cinéma français" : "Vivre au paradis" (1997) de Bourlem Guerdjou, "Nuit noire, 17 octobre 1961" d'Alain Tasma ou encore "La trahison" de Philippe Faucon (2005).
Et depuis 20 ans, enfants et petits-enfants d'immigrés algériens ont multiplié les recherches historiques, avec la volonté de "se réapproprier l'histoire de leurs pères ou de leurs grands-pères".
Mais s'est aussi affirmée en France, "la thématique de l'anti-repentance" et la...
suite du texte sur Stora et le film "hors la loi"
Et depuis 20 ans, enfants et petits-enfants d'immigrés algériens ont multiplié les recherches historiques, avec la volonté de "se réapproprier l'histoire de leurs pères ou de leurs grands-pères".
Mais s'est aussi affirmée en France, "la thématique de l'anti-repentance" et la volonté de tourner la page du passé, pour regarder vers l'avenir.
"Or ce refus d'assumer cette page d'histoire est très mal vécu par une part importante de la société française aujourd'hui : il faut donc l'affronter".
Avec onze autres personnalités dont sept historiens, Benjamin Stora vient de signer un texte dénonçant la "campagne" contre "Hors-la-loi" menée par le député de droite Lionnel Luca (UMP) qui sans l'avoir vu, a taxé le film de "négationniste", l'accusant de "falsifier" l'histoire.
Des associations de harkis, d'anciens combattants, de pieds-noirs ainsi que l'extrême droite se sont aussi indignées.
Le député s'est fondé sur un bref rapport rédigé par le service historique du ministère de la Défense qui relevait "erreurs" et "anachronismes" dans un scénario provisoire.
Pour les pétitionnaires, "le travail d'un réalisateur n'est pas celui d'un historien et n'a pas à être jugé par l'Etat".
Ennaharonline/ AFP
On lit n'importe quoi parfois:
"les esclaves noirs et les serfs européens n’ont qu’un rapport fort lointain avec le capitalisme"
Tout en se revendiquant du marxisme ce qui est fort!
Ignore-t-on que l'accumulation du capital sous le féodalisme de la classe bourgeoise montante c'est justement fait avec l'esclavage et le servage. Le capitalisme n'a libéré que de la forme juridique de l'exploitation: on a un contrat "libre" mais on est toujours exploité. Faudrait quand même lire Marx dans ce qu'il dit vraiment et non le dénaturer à longueur de post..
Oui Jean 28, moi j'aurais voter contre la loi. Mais nppv c'est pas mal, mieux en tout cas que voter pour ce que je craignais tellement vu l'islamophobie montante partout dans le pays.
@ 94 - Darthé-Payan
"... et je ne se confond pas avec le verbiage gauchiste d’un guévarisme, d’un pablisme, d’un antiimpérialisme ou d’anticolonialisme pensées bien pensantes des classes moyennes qui font fait le lien avec la petite bourgeoisie".
En guise de verbiage et d'affirmations gratuites, cette phrase n'est pas mal non plus.
75 Michel Caburet : ils vont prendre le magot en grande partie dans nos poches...
la haine
jusqu'ici tout va bien
jusqu'ici tout va bien (...)
l'important c'est pas la chute, c'est l'atterrissage
Entendu sur France Inter à l'instant : selon C. Duflot, lors des entretiens avec le ministre des affaires sociales Woerth, celui-ci a déclaré qu'il y a "des gens aux yeux bleus, des gens aux yeux verts, des riches, des pauvres, c'est comme ça, et en France il y a assez de redistribution des richesses".
No comment.
Spéculation contre l'euro : celui-ci est repassé en dessous des 1,27 dollar US ce matin.
La livre sterling aussi est touchée.
On en est au même point que vendredi.
Vendredi les banques entre elles recommençaient commen en 2008 à ne plus se préter d'argent entre elles.
De nouveau le système était en train de se figer.
La raison des 750 milliards, ce n'est pas que la Grèce, les déficits ou l'euro c'était aussi (et peut être principalement) ce nouveau blocage du système financier.
On met de l'huile dans les rouages (750 milliards) pour sauver une seconde fois le système financier.
Sans aucune contre partie comme d'habitude.
Une banque c'est pas un grec !
La spéculation n'a pas freiné.
Elle se déplace et cherche la source du maximum de profit dans le minimum de temps.
bonjour,
j'ai suivi l'émission de G Durand... Bravo car c'était une épreuve difficile de trouver un plateau plus hostile j'ai souffert avec vous. Franchement je me demande comment on peut garder son calme devant un tel parterre!
Au delà du constat cela démontre bien ce qu'est devenue la télévision ces dernières années c'est à dire un véritable outil de propagande. Ne cédez pas au piège du style" serez vous candidat " ils n'attendent que cela pour diviser la gauche la vraie. Un jour viendra couleur d'orange comme disait Aragon où ils devront manger leur chapeau et plus si possible. Au fait avez vous lu quelques part les résultats précis des elections en allemagne... Hé bien je ne les ai pas trouvé dans notre bonne presse imaginez que Merkel soit sortie vainqueur.... Ca évite de parler de DIE LINKE
CONTINUEZ
Afghanistan :
Pentagon Doubts Grow on McChrystal War Plan
http://www.commondreams.org/headline/2010/05/10-4
Seule l’expropriation des capitalistes arrêtera leur machinerie folle
Le monde capitaliste apparaît comme une véritable maison de fous. La moindre rumeur, voire un bug dans le système informatique de la Bourse de New York, entraîne la danse de Saint-Guy des marchés boursiers. Des milliards qui s’envolent puis se retrouvent dans une agitation désordonnée, des États qui, après les banques et les entreprises, sont menacés de faillite. Des dirigeants politiques affolés.
En quelques jours, la “crise grecque” est devenue la crise de l’euro. En fait, les dénominations elles-mêmes sont mensongères et sont inventées pour tromper l’opinion publique. La Grèce et, à infiniment plus forte raison, les exploités grecs ne sont pour rien dans les causes de cette crise même si c’est à ces derniers que les dirigeants en font payer le prix par des mesures d’austérité draconienne.
La Grèce et, après elle, le Portugal et l’Espagne subissent la spéculation, c’est-à-dire ces vagues erratiques de placements de capitaux qui, à la recherche du profit le plus élevé dans le laps de temps le plus court, se déplacent d’un pays à l’autre, semant la panique et ruinant encore plus des économies déjà ruinées.
Les dirigeants politiques comme les commentateurs parlent du “marché financier” comme d’une divinité juste et sévère qui punit les États gérant mal leur budget. Mais, en réalité, derrière cette divinité contre laquelle les chefs d’État avouent ne rien pouvoir, il y a un nombre limité de grandes banques qui gèrent les capitaux de groupes capitalistes à la recherche de placements financiers avantageux.
Ces mêmes grandes banques ont été sauvées, il y a moins de deux ans, de la première grande secousse de la vague de spéculations financières qui, en septembre 2008, faillit bloquer tout le système bancaire. Les États avaient alors débloqué plusieurs centaines de milliards de dollars et d’euros pour venir au secours des banquiers. Mais ils n’avaient rien demandé en contrepartie, ils n’avaient rien imposé, pas même un minimum de garde-fous.
Aussitôt sauvés de la banqueroute grâce à l’argent des États, les banquiers ont recommencé à spéculer mais cette fois-ci contre les États eux-mêmes. D’où cette nouvelle crise en train de se répandre partout en Europe et qui menace l’existence même de l’euro, la monnaie commune de seize pays d’Europe. Qu’ont-ils trouvé, les dirigeants, pour arrêter la nouvelle vague de spéculations ? Recommencer ce qui a si lamentablement échoué en 2008 !
“Un message très fort pour rassurer les marchés financiers”, affirmait ce lundi matin un quotidien, commentant le plan de 750 milliards d’euros mis sur la table pour convaincre ces messieurs les spéculateurs que, même si un Etat se retrouve défaillant, les autres paieront et les banques ne perdront rien.
Les chefs d’État européens qui se sont glorifiés de cette décision ne sont pas sûrs eux-mêmes que cela arrêtera la spéculation. Mais les banquiers sont contents et, avec eux, tout le patronat dont la porte-parole, Parisot, a chaleureusement félicité les gouvernements. Mais tout cet argent débloqué en faveurs des groupes financiers, il faudra le trouver quelque part. Et tous les États, l’un après l’autre, avec des formes brutales ou hypocrites, annoncent des plans d’austérité. Les gouvernements feront partout des économies sur les dépenses pour les services publics ; partout, on diminuera le personnel de l’État, on abaissera les salaires ; partout, on s’en prendra aux retraites et à la protection sociale. En clair, tous les gouvernements se préparent à prélever sur les classes exploitées les sommes débloquées en faveur de la classe capitaliste.
Plus la crise avance, plus l’économie capitaliste actuelle se révèle dans toute sa hideur. Ceux qui monopolisent les capitaux les investissent de moins en moins dans les activités productives. Ils poussent les États à prélever directement sur les classes populaires de quoi compléter les profits tirés de l’exploitation directe. C’est une économie de plus en plus basée sur le parasitisme pur et simple. Non seulement elle coûte cher aux classes sociales qui travaillent et qui créent la richesse, mais elle est totalement anarchique, désordonnée, menaçant d’entraîner toute l’humanité dans son effondrement.
Les travailleurs ont à se défendre contre cette machinerie folle. Bien au-delà cependant de cette légitime défense, se pose la nécessité de renverser cet ordre économique aussi injuste que fou et d’exproprier la classe capitaliste qui mène la société à la catastrophe.
Arlette Laguiller
Le mur de billère (64)
Partout des combats isolés... Mais des combats tout de même !
http://www.alternatives-paloises.com/article.php3?id_article=3823
Vous avez sans doute beaucoup à lire Monsieur Jean-Luc Mélanchon, mais je vous recommmande néanmoins cet article d'une grande lucidité.
http://www.dedefensa.org/article-l_imagination_assiege_le_pouvoir_10_05_2010.html
Le style est particulier et semble étirer le discours, c'est une fausse impression car chaque mot est plein de sens. Au besoin contentez vous du paragraphe
"Le système de la communication, ce Janus-putain"
Cordialement
Une position intéressante de Michel Onfray lors de l'émission "on n'est pas couché" du 8 mai, à la fin de sa participation :
il rejette DSK, il n'approuve pas Martine, il considère qu'il a été trompé par Besancenot. Il soutient Jean Luc et ses efforts pour l'unité de la gauche anti-libérale
A partir de 1° 33'40 de la vidéo
laforcedupeuple:post 341 du 10 mai Je n avais pas l intention de manquer de respect à l encontre de Mr Besancenot, en le nommant:Le facteur.Meme à la retraite j aime lorsque certains de mon entourage m appellent:Le cheminot.Mais je prend acte.Dorénavant je dirai:Mr en parlant du leader du NPA.Comme je n ai l intention de froisser personne,j espère que les amis,les adhérents du PG, me permettrons de continuer à appeler le cde Mélenchon:J Luc,sa formation d origine,je l ignore sans quoi..Vous pouvez m interpeller :Le cht,j en suis fier!
Bravo Monsieur,
il y a peu de temps que j'ai découvert votre site ; je n'en suis pas encore à prendre ma carte mais si vous continuez ainsi, il y a de fortes probabilités que pour les prochaines élections vous gagniez une voix et que le PS en perde une.
Comme tout cel est bien dit, Jean Luc! Il faut ajouter à votre argumentaire que ce qu'ils proposent aux peuples n'est que de la déflation à la Laval en 1935 et que'cela ne marche pas faute d'une dévaluation de combat: 30% et d'un défaut sur les dettes ou un réechelonnement ou encore faire de l'inflation ce qui n'est pas encore reconnu ni admis par les dirigeants européens et le néolibéral patron du FMI par
30
je termine : le "socialiste" DSK.
De toutes les façons ils seront obligés de faire tout ce qu'ils ne veulent pas encore faire! Comme dimanche dernier!
J'éspère que comme moi tu t'inspires des analyses de Jacques Sapir, Frédéric Lordon, Paul Jorion, et Jacques Généreux!
Bon, on continue effectivement à se faire plumer!
Hélas, notre gauche radicale divisée ne sera pas en mesure de riposter.
D'où le chemin parcouru par cet appel que tout le monde continue d'ignorer!
SITE: http://www.frontpopulaireanticapitaliste.fr
APPEL: http://www.ripostonsensemblemaintenant.fr
Il n'y a pas plus d'explications, hors spéculation, à trouver 25 milliards ou 750 milliards pour alimenter la machine à turpitudes ou même mille milliards s'il fallait l'annoncer. Devant la catastrophe, nous aurions pu penser qu'il y avait pénurie d'économistes. Pa du tout. Les économistes sortent de tous côtés, le bilboquet en main ils nous font une démonstration, un coup cela tombe sur la pointe, un coup cela tombe à côté. Ce qui pose un problème, c’est que l’on ne sait jamais quand cela va tomber sur la pointe et quel est le brigand qui joue au bilboquet. Je crois que l’on appelle cela le « néolibéralisme ». Ne serait-il pas temps d’en changer ?
et si on repiquait l'argent au FMI tout simplement pour le redistribuer là où sont les réelles priorités du monde actuel.;)
@ Michel D. (PG111) post 123
Doutes sur l'Afghanistan
Le nouveau plan de guerre de McChrystal, je le rappelle, était, en gros, de rendre plus humaine la lutte contre les rebelles, ne plus terrifier les populations par des irruptions nocturnes, souvent sanglantes, chez des civils qui n’avaient rien à se reprocher, mais dont le moindre geste semblant suspect était mortel pour l’infortuné.
McChris allait jouer au papa gâteau, distribuer des friandises aux gniards afghans, caresser leur tête bouclée.
La supervictoire de Marja fut trompettée aux quatre points cardinaux.
Las, ce fut en réalité une opération mettant aux prises 15.000 hommes du côté allié, et une armée floue de rebelles
insaisissables. Ce fut presque un échec.
Et les exactions militaires continuèrent, les roads bombs continuèrent à sauter et les soldats de l’alliance à tomber. Les civils, eux, ne s’arrêtèrent guère d’enterrer leurs morts, victimes de tirs « collatéraux » ou de bombes.
Le président Karzai fronça théâtralement les sourcils en direction de Washington, qui l’apaisa en nomment gouverneur provincial son frère Ahmed Wali Karzai.
McChrystal avait annoncé une nouvelle offensive pour le printemps ; de fait, ce sont les insurgés qui promettent une prochaine recrudescence de leurs activités.
Et le Pentagone se met à douter de l’efficacité du plan McChrystal, remettant en question les résultats de la campagne du Helmand et de Kandahar et tire la conclusion, effarante pour les Américains, que la stratégie des rebelles pour contrer l’offensive américaine « a prouvé qu’elle était efficace en ralentissant le progrès de la gouvernance (de Kaboul) et le développement (de quoi ?) ».
Et maintenant, il est apparaît que les tentatives de déloger les guérillas des zones où elles sont puissantes ont échoué, comme le Hemland.
Obama reparle de retirer des forces américaines.
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Et trois GIs de Carolines du Nord ont été tués en ce début de mois, dans la province du Hemland (Assoc.Press, 10 mai 2010), tandis que 4 Français étaient blessés par un engin explosif.
@Darthé-Payan (#108)
Ce soir à mots croisés il y avait un débat sur la crise en Europe; On a vu les libéraux européistes du PS et de l’UMP dire le même baratin convenu de politique domestiqué. Dupont Aignan, fort critique, au moins assumé sa position et au moins il tient un langage républicain et il est pour la souveraineté du peuple lui. Il ne baffoue pas le suffrage universel comme les deux acolytes domestiqués qui votent le traité de lisbonne et le GMT dans le dos des citoyens.
J'ai trouvé Dupont-Aignan très bon sur ce coup. Ce n'est pas un grand tribun, contrairement à Jean-Luc Mélenchon, mais il tient un discours qui est bien plus articulé et rationnel. Il manie avec beaucoup d'à-propos les références historiques (la comparaison de la situation actuelle avec la déflation Laval était particulièrement réussie).
Jean-Luc Mélenchon est plus proche de Dupont Aignan (même JL M ne franchit pas encore le Rubicon) que de Moscovici et autre socialsites frelatés et domestiqués.
Je le pense aussi. Mais Jean-Luc Mélenchon est malheureusement prisonnier d'un conformisme de gauche qu'il est très difficile de briser. Celui qui oserait suggérer que ce qui est véritablement important ce sont les idées, et non pas les étiquettes, est mort. Chevènement a bien essayé, et on a vu le résultat. Jean-Luc Mélenchon est trop intelligent pour retenter cette expérience. On se trouve donc coincés: dans la mesure ou il n'est pas possible de traverser la ligne droite/gauche, Jean-Luc Mélenchon aura le choix entre un mariage avec les "gropuscules", ce qui veut dire adieux à la moindre influence sur la politique réelle, et un concubinage avec le PS, ce qui implique avaler des couleuvres tous les jours...
Tant qu'il existera un "tabou" qui empêche tout rapport entre la gauche et la droite "jacobines", le pays ne pourra qu'être gouverné par les girondins (qui, eux, se parlent...).
J'ai appris l'économie telle qu'elle est appliquée en ce moment quand j'avais 10/12 ans, je ne sais plus, c'était en 1957/60 je pense. C'est l'époque où j'ai appris et compris les règles du Monopoly. Je ne crois pas que nos économistes aient appris leur "science" à l'école mais bien en jouant a ce jeu immoral.
Car il n'y a pas d'autres règles dans l'économie que celles de ce jeu.
Aujourd'hui on arrive en bout de la partie
Tout est dans les mains de quelques joueur, les autres crèvent ou crèveront de faim.
@Jennifer (#115)
« les esclaves noirs et les serfs européens n’ont qu’un rapport fort lointain avec le capitalisme » Tout en se revendiquant du marxisme ce qui est fort!
Pas fort, mais logique. C'est justement Marx qui a démontré que le capitalisme reposait sur la vente de la force de travail sur un marché libre, et combien la bourgeoisie avait détruit toutes les entraves qui empêchaient cette négociation de la force de travail: l'esclavage, le servage, mais aussi les corporations. Toutes structures qui limitaient la possibilité du travailleur de négocier sa force de travail sur un marché... Marx et Engels utilisent même un mot fort pour qualifier cette action de la bourgeoisie: "révolutionnaire":
La bourgeoisie a joué dans l'histoire un rôle éminemment révolutionnaire.
Partout où elle a conquis le pouvoir, elle a foulé aux pieds les relations féodales, patriarcales et idylliques. Tous les liens complexes et variés qui unissent l'homme féodal à ses supérieurs naturels, elle les a brisés sans pitié pour ne laisser subsister d'autre lien, entre l'homme et l'homme, que le froid intérêt, les dures exigences du «paiement au comptant». (Manifeste du Parti Communiste)
Ignore-t-on que l’accumulation du capital sous le féodalisme de la classe bourgeoise montante c’est justement fait avec l’esclavage et le servage.
Avec ce genre d'argument, il faudrait prendre en compte que l'accumulation de capital sur laquelle se construira demain la société socialiste s'effectue sur l'exploitation du travail salarié. Cependant, il me semblerait abusif de dire que le socialisme se construit sur l'exploitation du prolétariat... Non, Jennifer, va falloir te résigner: le servage et l'esclavage font partie d'un mode de production plus archaïque que le capitalisme, que le capitalisme a remplacé. L'abolition de l'esclavage et du servage sont bien l'œuvre de la bourgeoisie, et des révolutions bourgeoises, et dire que le capitalisme est "coupable" de l'esclavage et du servage est un contresens historique.
Le capitalisme n’a libéré que de la forme juridique de l’exploitation: on a un contrat « libre » mais on est toujours exploité.
Enfin, quand même: le passage du statut de "chose" au statut de "personne" a une importance fondamentale dans l'histoire. Entre l'esclave et l'ouvrier, il y a un changement non seulement de degré mais aussi de nature dans l'exploitation. D'ailleurs, si pour toi l'exploitation du travail salarié et l'esclavage sont une même chose, pourquoi célébrer comme tu le fais l'abolition de l'esclavage ?
Faudrait quand même lire Marx dans ce qu’il dit
Et tu comptes t'y mettre quand ?
@jean 28 (#128)
Une position intéressante de Michel Onfray lors de l’émission « on n’est pas couché » du 8 mai, à la fin de sa participation : il rejette DSK, il n’approuve pas Martine, il considère qu’il a été trompé par Besancenot. Il soutient Jean Luc et ses efforts pour l’unité de la gauche anti-libérale
Tiens! La girouette Onfray a encore fait un tour...
« Psalmodier comme des moulins la vulgate libérale ! » (Mélenchon)
Comme des moulins à prière tibétains actionnés par des lamas.
Au fait, on pourrait changer le pseudo de dieutruc en libérolama.
Ses cantiques libéraux sont envahissants sur ce blog, à la manière de l'ivraie dans un champ.
Libérolama ! Cela sonne bien, non ?.
Au service de Notre Saigneur national.
Trop gentille, Pulchérie
Si dieutruc habitait dans mon quartier, à titre personnel, histoire de contribuer au bonheur collectif et à l'intérêt général, je m'arrangerai très vite pour qu'il n'ait plus de dents.
Lire le texte traduit du grec, la douleur, les trois morts, l'assaut des Schupos grecs... et atterrir sur une série de posts indifférent à la question, c'est la recette idéal pour faire monter dans les tours ceux qui s'engagent vraiment...
Ces atternoiement pour le pauvre contribuable qui devra payer les pots cassés ne me touche pas.
Vous partez du principe que cette dette sera remboursée un jour, ce qui est une ineptie pur et simple. Pourquoi les générations futures devraient payer pour les spéculations (virtuelles) et les idioties (réelles) de la génération actuelle ?
Nous allons certes droit dans le mur, mais c'est une bonne chose. Car malgré les temps troubles qui s'annoncent, il nous faut inventer un système plus humain.
Bravo pour la liberté de ton, précieuse en ces temps de standardisation de l'écriture. Votre blog où je viens régulièrement agit comme un phare pour les marins perdus.
Merci
@Mario Morisi (#145)
Si dieutruc habitait dans mon quartier, à titre personnel, histoire de contribuer au bonheur collectif et à l’intérêt général, je m’arrangerai très vite pour qu’il n’ait plus de dents.
Ça donne une petite idée de la conception qu'ont les tenants du "parti creuset" du débat politique. Ca fait froid dans le dos d'imaginer ce que ces gens feraient si demain ils détenaient les leviers de l'Etat...
@Jennifer (#91)
Oui Sylvie Boussand j’ai vu aussi cette dépêche de l’AFP. C’est un adolescent ok, mais il baigne dans un climat tellement anti musulman que c’est bien facile pour un jeune de passer à l’acte, de traduire en action ce qu’il entend autour de lui.
A quand un délit d'islamophobie involontaire ? Faudrait que t'en parles à ta copine MGB...
Comment Libérolama (voir post 144) ne serait-il pas un adversaire de M.Onfray ?
Ce philosophe est l'adversaire du Grand Patron, du Dalaï-libérolama, de NS quoi.
Voyez "philosophie magazine".
http://www.philomag.com/article,dialogue,nicolas-sarkozy-et-michel-onfray-confidences-entre-ennemis,288.php
Vous constaterez que pour Onfray, NS est "un démagogue animé par une obsession pathologique : jouir de la puissance donnée par le pouvoir ».
Et vous pourrez lire sur ce site pas mal d'autres gentillesses de Michel O. sur le petit grand homme.
De plus, Onfray soutient le Front de gauche :
http://www.frontdegauche.eu/
http://lepartidegauche81.blog.fr/2009/06/05/ils-ont-choisit-le-front-de-gauche-6245834/
Enfin, comble des combles, le philosophe écrit dans Siné-hebdo.
Toutes ces attitudes sont fort cohérentes et ne tournent pas dans toutes les directions.
Mais elles ne peuvent qu'être l'objet de ricanements de la part de Libérolama, le pieux et fidèle chien de garde du Dalaï-libérolama.
comme quoi quand on cherche bien dans l'armoire de mémée on trouve toujours des biftons planqués entre les draps qui fleurent bon la lavande, mais mémée elle commence a en avoir marre, ça nous promet une belle canicule où mémée va préférer se mettre au soleil et finir dans le carré des indigents à force d'avoir été pompée sans vergogne, à moins que finalement mémée n'ayant plus rien à perdre elle décide de s'offrir une nouvelle jeunesse et d'aller casser du spéculateur, surtout dites pas à mémée qu'il y a une vieille lame de guillotine planquée à la conciergerie, mémée serait capable de dessouder quelques têtes, mais bon ça sera pas les meilleures y'a donc pas de quoi s'affoler. A.MINC a intérêt à se planquer les mémées se rebiffent. t'inquiètes mémée je suis avec toi
Quelle idée d'aller chez Guillaume Durand ! C'est pas parce qu'on se considère comme "une bête à médias" comme pensait l'être Besancenot à ses débuts, qu'il faut se jeter dans n'importe quel traquenard. Quand on veut faire la leçon à tout le monde sur la question des médias, on se renseigne avant au moins pour vérifier si les conditions du débat sont acceptables...
Malheureusement, on peut s'intéresser à la question des médias et se croire plus malin que tout le monde...
(écouter la chronique du jour de Didier Porte au Fou du roi sur France Inter, il revient sur la façon dont Guillaume Durand prépare ses émissions)
#
118
des pas perdus dit:
11 mai 2010 à 8h47
75 Michel Caburet : ils vont prendre le magot en grande partie dans nos poches…
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... une grande partie ? mais NON, la TOTALITE + les intérêts !
@ 147 Descartes dit:
Ça donne une petite idée de la conception qu’ont les tenants du « parti creuset » du débat politique. Ca fait froid dans le dos d’imaginer ce que ces gens feraient si demain ils détenaient les leviers de l’Etat…
GAME OVER !
Désormais, tout ce que tu écriras passera par ce filtre. Peut-être as-tu trop regardé les vidéos récentes avec Minc ou Touati, qui ne disaient pas autre chose... M'enfin là, t'es grillé.
@ dieutruc
Historiettes entendues à la maison à la fin des années 50, début 60..
"Tu vois, ton grandpère, en 36, il était terrassier, quand les mouvements de rues ont éclaté, il m'a dit de le suivre, j'avais 15 ans et demi. Avec nous, il y avait tout un tas d'ouvriers de Nanterre. Quand on passait près d'un échafaudage et que ton grand-père ou un autre disait aux jaunes : "Allez les gars, arrêtez de bosser et venez avec nous, les gars, des jaunes plus ou moins volontaires, nous gueulaient : "Saloperies de Ritals, communistes, on va vous crever, vous n'êtes même pas chez vous !". Alors il y en avait un avec nous qui disait :" Descendez les gars, quand on aura gagné, vos enfants aussi en profiteront, les augmentations ce sera pour tout le monde.." Bref, ça tournait souvent mal. Alors on passait des chaînes au pied des échafaudages et on leur donnait une dernière chance et un cinq minutes. S'ils continuaient de nous insulter et de bosser, patatrac ! Au bout de quelques jours, il n'y avait plus beaucoup de jaunes sur les échafaudages..."
A propos, Jacobin, qu'est-ce que ça voulait dire aux alentours de 1793 ?
Et Valmy, c'était une session mouvementée de l'Union européenne...
Mais ne t'inquiète pas, la violence des mots n'incluent pas encore la violence physique, qui elle donne toujours raison au Pouvoir, à l'ordre des choses et à la Réaction dont tu es l'illustration la plus perverse ici.