20mai 10
J'ai rédigé cette note partie dans l’hémicycle du parlement européen Strasbourg, partie dans le train entre Paris et Strasbourg, à l'aller, au retour et à l’occasion de ma navette pour participer mercredi soir à l’émission de "France Inter" animée par Thomas Legrand et Françoise Fressoz. L'extract résumé qui est fait de cet entretien dans "le monde" est sous la responsabilité de ce journal. Je ne l'ai pas relu. Ceux qui m'auront écouté où qui décideront de le faire sur "daily motion" apprécieront sa fidélité aux propos tenus. Il est question ici du moment présent, si grave, avec l’évolution malsaine du fonctionnement de l’union européenne, ses pratiques autoritaires et sa pente totalitaire. Puis j’analyse le plan du gouvernement sur les retraites en vous proposant des démonstrations par l’absurde de ses sottises. Et enfin je vous démontre l’intérêt de la dévaluation de l’euro. C’est le morceau que j’ai pris le plus de plaisir à écrire. Véritablement je jubile sur le thème depuis que mon précédent billet s’est vu confirmé de mille manières ! J’ai fait, de cette façon, une sorte d’introduction pour une analyse que je vais développer ensuite, de note en note, sur ce que je crois bon pour notre pays et que nous pourrions faire le moment venu.
Dans le moment, les gens censés de tous bords, voient bien monter, avec la contagion de la « crise », les dangers globaux que ce genre de séquences déclenche dans l’histoire. Mardi matin, au parlement de Strasbourg j’ai croisé Jean Marie Cavada qui est dans cet état d’esprit alors que nous ne siégeons pas du tout sur les mêmes bancs. Et combien d’autres ? Pas besoin d’être grands clercs. Juste un peu de culture politique et historique sont nécessaires. Ce que l’on nomme par euphémisme « la crise » se diffuse dans tous les compartiments de la vie en société. Et, comme c’est évident, elle reformate la politique et le fonctionnement des institutions qui en sont les organes humains. Par exemple, beaucoup notent la montée des partis extrémistes en Europe. Oui, c’est vrai. Mais que dire de la série des coups d’états sociaux et politiques qui se déroulent sous nos yeux et que nombre font mine de prendre pour des mesures d’évidences, de « bon sens économique » totalement neutres politiquement ? Je pense au programme infligé aux grecs. Une fois ces prémices avalées la suite est venue sans tarder. C’est la proposition inouïe de soumettre les budgets nationaux à la commission européenne pour accord préalable à leur examen par les parlements nationaux. Bon nombre d’entre nous y ont vu une telle caricature de tout ce que nous avons dénoncé pendant le débat sur la Constitution européenne que dans les premières heures nous n’avons pas cru que telle était vraiment la proposition des eurocrates. Mais est-ce vraiment si surprenant ?
Vraiment nous ne vivons plus dans le même monde eux et nous. L’hégémonie culturelle du monétarisme et du libéralisme est intacte ici dans les institutions européennes et aussi sur les bancs parlementaires. Le doute n’existe pas. Ce sont des fanatiques. Jeudi en séance nous avons pu voir le socialiste français Liêm Hoang-Ngoc être contraint de demander le retrait de son nom de son propre rapport sur « la viabilité à long terme des finances publiques dans le contexte de la relance économique ». Les libéraux avaient amendé ligne à ligne tout son texte pour lui faire dire, point par point, verbe par verbe, le contraire de ce qu’il avait écrit ! A la sortie le texte a été transformé en une sorte de manifeste libéral grotesque et déshonorant de grossièreté ? Pourquoi infliger sans autre nuance ni compromis une humiliation pareille au rapporteur social démocrate, certes de gauche, sinon parce que ces libéraux sont des illuminés !
Les plus avancés suggèrent à présent une « gouvernance économique ». Mais sans se demander un seul instant quelle serait la légitimité démocratique d’une telle « gouvernance » si elle devait décider de mesures qui s’imposent aux peuples. Ce n’est pas le problème ici. La démocratie est seulement un argument anti chinois, anti Cuba, anti Venezuela et ainsi de suite suivant les saisons, les campagnes de collectes financières des ONG spécialisées et les cycles de l’administration américaine. Exemple. Après un débat verbeux sur les causes et les solutions à la crise actuelle, la même assemblée vote une aide à l’Ukraine en décidant de la conditionner à la surveillance de l’application par ce pays des injonctions du FMI et de la banque mondiale ! Le dixième de cette arrogance de la part de la Russie aurait immédiatement mobilisé « reporters sans frontières » et toutes les agences américaines d’aides aux « révolution orange », « révolution pourpre » et ainsi de suite. Mais cette prétention aveuglée à décider de tout sans discussion possible, au nom de l’évident modèle unique, se conjugue à présent a un niveau de brutalité sociale administrée d’en haut et du dehors qui fait muter l’ordre politique. Il passe de l’autoritaire au totalitaire. Autoritaire parce que procédant d’une volonté sans légitimité démocratique et accompagné de mesures de coercition. Totalitaire parce qu’elle impose la mise au silence au propre et au figuré de tout ce qui serait en état, qu’il le fasse ou non d’ailleurs, de perturber la logique du système. Dorénavant la démocratie est réellement perçue comme la perturbation majeure potentielle pour le système. Ainsi s’accomplit dans des conditions imprévues le destin potentiel de ce que nous avions nommé « l’ordre globalitaire ». Ce système qui a mis à ses normes tous les domaines ne s’encombre même plus des apparences si celles-ci doivent être si peu que ce soit une faille par où la contestation pourrait passer. Les parlements nationaux, même corsetés par de traités iniques comme le traité de Lisbonne, sont encore trop poreux aux cris de la société. Ils sont l’ennemi pour le système. Cette pente anti démocratique s’accélèrera à mesure que l’instabilité financière s’accroitra. Le moment venu, il est inéluctable qu’elle passe à l’usage de la force.
Le danger se voit. L’avantage ne doit pas être méconnu. Car si de telles mesures et de telles violences peuvent être commises contre le quotidien des peuples, c’est alors une école qui introduit dans les esprits de nouveaux réflexes. Il nous sera plus facile le moment venu de réquisitionner, socialiser et punir les récalcitrants. Chacun y verra la réplique en sens inverse infligée au petit nombre de ce qui la veille était appliqué au grand nombre ! Aujourd’hui, proposer de nationaliser les banques est acclamé dans nos réunions. Planifier le progrès et la reconversion écologique du modèle productif de même. Il y a peu encore ce n’était pas du tout l’ambiance et le scepticisme régnait dès qu’il était question de « dépasser », transformer le système et davantage encore s’il était question de le révolutionner. Ce temps est déjà passé. Dès lors l’idée d’un gouvernement de Front de Gauche ne soulève plus de problème de principe quand au fond de son programme. Personne ne dit plus que c’est une prétention illégitime. L’objection question qui pèse est la crédibilité électorale. C’est pourquoi une fois sortie de son ancrage dans la ritournelle du vote utile, le poids du PS à gauche n’est plus insurmontable. A condition bien sur d’en avoir l’ambition. A condition aussi d’en assumer la responsabilité c'est-à-dire d’avoir un comportement qui en témoigne. Cela signifie avoir autre chose a opposer à son hégémonie que des querelles byzantines de groupuscules, des injures d’un autre âge, pour ne rien dire des pudeurs de comédie contre les dangers de la personnalisation que l’on s’interdirait au niveau national pour les pratiquer plus ardemment que jamais au niveau local. Car tout cela condamne au rôle médiocre de force d’appoint. Et cela le tout venant le sens et le sais au premier coup d’œil. Dans la crise ce qui compte c’est ce qui est fort, sait où il va et en assume les conséquences.
Le gouvernement ménage ses effets pour entrer dans le vif de sa réforme des retraites. Peut-être pour ne pas perturber le congrès de la CFDT que des annonces trop claires radicaliseraient. Ce qui a été annoncé laisse en effet une drôle d’impression d’inachevé. Evidemment je savoure de constater que notre communiqué à l’issue de la rencontre avec Woerth avait correctement interprété le contenu de l’entretien : l’essentiel du plan repose sur l’âge de départ légal. Mais avant d’entrer dans cet aspect il faut noter un comique de situation. Le plan actuel situe son horizon vers 2020 ou 2030. Hum ! Primo ce n’est déjà plus les délires pour 2050 de la bande du Conseil d’orientation des retraites (COR). Tout de même 2020 ou 2030 ce n’est pas pareil puisque c’est plus ou moins dix ans. On parle donc alors de besoins de financement oscillant entre 45 ou 70 milliards par an. Une paille que cet écart de 25 milliards, sans doute… Mais ça nous fait de l’air par rapport aux 100 milliards avec lesquels ont nous a battu le tapis pendant toutes ces semaines. Et bien sur c’est sans commune mesure avec les 2600 milliards évoqués par le journal « Le Monde ». Une autre drôlerie est que le plan propose cet horizon de 2020. Ce qui est drôle c’est que ce soit le gouvernement dirigé par monsieur Fillon qui le propose. Car le monsieur Fillon, alors ministre en 2003, avait déjà réformé la loi sur les retraites en 2003 ! C’était la « der des der » ! Dans l’exposé des motifs de sa loi il était extrêmement catégorique: « le projet de loi présenté par le gouvernement permet de rééquilibrer le système d’ici 2020 ». Tel quel ! Peut-on croire que les qualités de prévision du monsieur ce soient améliorées, compte tenu de ses exploits précédents ?
Parlons de cet âge de départ repoussé. Depuis le début de notre campagne sur le thème nous pointons l’absurdité qui consiste à penser la question des retraites indépendamment des autres paramètres qu’elle affecte directement. C’est une question globale que pose l’âge de départ à la retraite. Prenons un exemple : le niveau de santé des populations retraitées. Plus ils partiront tard plus ils seront usés. Par conséquent c’est autant de soins plus lourds, plus tôt supplémentaires. Autre exemple : les fonctions sociales accomplies par les ainés, dorénavant retenus, qui entreront dans la sphère marchande et pèseront sur les budgets familiaux. Et ainsi de suite. Je me souviens avoir soulevé régulièrement la question toute bête suivante : que ferez vous de ceux qui ne seront ni a la retraite ni au travail ? En effet c’est un fait bien connu que le taux d’emploi des 55/64 ans est de 38%. On vire beaucoup les seniors dans les boites. Les gens ne sont plus au travail par contrainte et non par gout. Je sais bien qu’il s’agit d’une moyenne avec de très fortes variations par tranche d’âge. Mais quand même ça donne une idée. Par conséquent il est facile de répondre à ma question. Ceux qui ne seront ni à la retraite ni au travail seront au chômage.
Combien ça fait de monde ça ? On peut faire un petit calcul d’évaluation en allant glaner des chiffres. Le nombre des départs à la retraite est aujourd’hui autour de 350 000 par an. Trois ans de plus avant le départ égale 1,05 millions de personnes. Si on reporte la proportion moyenne actuelle au chômage avant la retraite cela veut dire que les deux tiers de ces gens seront au chômage. Ca fait 650 000 personnes. Combien ça coute en indemnisation ces chômeurs ? On peut encore faire un calcul à la louche. L’allocation moyenne actuelle est de 13 000 euros par ans. Donc pour cette nouvelle armée de chômeurs ca fait un cout supplémentaire de 8,4 milliards d’euros pour les Assedic. Regardez bien ce chiffre ? C’est le doublement du déficit actuel de l’assurance chômage ! Une trouvaille non ? On se colle un super bond du chômage, et 8 milliards de déficit. Et tout ça pourquoi ? Pour boucher un trou évalué en année ordinaire, hors crise, à…. 5 milliards ! Dépenser 8 pour payer cinq, voila une gestion intelligente mon cher Ubu ! Et encore, on ne dit rien ici du fait que ce genre de situation, soit au chômage soit au boulot après soixante ans, ca n’arrange pas la santé ! Combien ca va couter à l’assurance maladie?
Zut, les gens sont mêmes capables de mourir plus tôt ! Ce qui serait assez logique, vu que l’allongement de l’espérance de vie doit aussi, quand même, au départ à la retraite qui adoucit la vie au moment où l’organisme est le moins résistant. D’ailleurs ça se lit dans les chiffres parce que l’espérance de vie sans handicap de santé est en moyenne à 63 ans pour les hommes. Paradoxe : est-ce que le raccourcissement de l’espérance de vie permettra de ramener l’âge de la retraite à soixante ans ? Ce n’est pas une blague ! Ce serait l’application inversée du prétendu théorème « plus on vit vieux plus il faut travailler longtemps » ? Qu’en pensez-vous ? Ca tourne à la farce cette affaire ! Et pourtant, oui, figurez vous, c’est écrit dans la loi de 2003. Elle oblige à cotiser un nombre d’année double de l’espérance de vie moyenne après l’âge de départ à la retraite ! Si cette durée se réduit, le nombre d’années de cotisations réduira d’autant ! Je n’évoque tous ces paradoxes que pour mieux souligner l’absurdité des raisonnements purement comptables appliqués au déroulement d’une vie humaine. Comme s’il ne s’agissait plus de personnes réelles, nos pères et mères, nos conjoints, nos enfants, nos anciens et nos bébés, mais juste de chiffres abstraits. Les chiffres appliqués à ces réalités pour les découper en morceaux irréels forment un chemin d’humour noir indépassables. Rions de la sottise de ces fous qui nous proposent des plans aussi ridicules. Faisons une proposition chiffrée dans leur style. Les gens réalisent les deux tiers de leur dépenses maladie dans les six mois qui précédent leur morts. Incitons les à faire des économies en mourant six mois plutôt en bonne santé ! S’ils avaient par-dessus le marché le bon gout de mourir bien avant l’âge moyen actuel ils permettraient d’abaisser l’âge de départ à la retraite des suivants.
Les bizarreries de ce plan gouvernemental ne s’arrêtent pas là ! Donc, le gouvernement prétend que ce recul de l’âge légal est la solution financière pour le retour à l’équilibre du financement des retraites. Ah ! Est-ce vrai ? Il faudra qu’il le démontre, le crayon à la main ! Car pour l’instant, quand se reporte au rapport du COR, on y lit que le recul de l’âge légal de départ de 60 à 63 ans ne permettrait de couvrir que la moitié de la somme nécessaire en 2030 ! Zut alors ! Monsieur Fillon se sera encore trompé dans ses prévisions ! Son plan ne règle rien pour « 2020 ou 2030 ». Emmerder tant de monde, fiche une telle pagaille martyriser tant de gens, creuser tout ce déficit à l’assurance chômage, pourrir la santé de tant de personne que nous connaissons personnellement : tout ça pour rien ! C’est trop bête, ça, monsieur Fillon !
Nous sommes des brutes en matière d’économie, tandis que les belles personnes sont très intelligentes et subtiles. Nos solutions ne valent rien, elles sont irréalistes et dangereuses. Au contraire, celles des importants sont non seulement justes mais les seules possibles. Pourtant en quelques jours, après tous les cris d’orfraie et les grosses larmes de crocodile versées sur la baisse de l’euro des voix de plus en plus nombreuses s’expriment pour dire avec les formes appropriées ce que j’ai écrit ici, avec d’autres à gauche, dans mon style de barbare à ce sujet : la baisse de l’euro est une bonne chose. Elle nuit aux rentiers, tant mieux et profite à l’économie réelle productive, tant mieux. Bien sur, je veux souligner que cela s’entend dans le cadre du fonctionnement du modèle économique actuel fondé sur le libre échange généralisé que je conteste radicalement par ailleurs. Ce que je veux démontrer c’est l’absurdité totale du système de pilotage de la machine y compris du point de vue de ceux qui comptent en profiter sur le dos de tout le monde.
Les eurocrates en particulier signalent leur insondable sottise et les limites intellectuelles de leurs cervelles de perroquets quand ils continuent à psalmodier le catéchisme monétariste. « Le Figaro » aussi il est vrai ! Une pensée économique en pilotage automatique! Ca prouve que le Serge Dassault n’a pas beaucoup d’influence sur les pages saumons de son canard ! Car je doute que la baisse de l’euro handicape la vente des Falcone où celle des Rafales ! En tous cas tous les grands prêtres de l’austérité indéfinie ont l’air pas mal désuet ces temps. Ces gens veulent bloquer ou baisser les salaires directs et différés, diminuer les revenus sociaux, augmenter la productivité sans trêve et accroitre leurs prélèvements privés sans pause. Les gouvernements qui les écoutent maintiennent toutes les manettes rigidement bloquées ! Que reste-t-il pour respirer, dans la logique de ce modèle ? Seulement de s’accrocher à la dynamique extérieure, les dépenses des autres, dans les autres pays. Etroite fenêtre. Mais quand même ! Ca laisse une belle marge ! Le commerce international de l’Europe c’est 40 % du commerce extérieur de ses composantes. Baissons la monnaie pour mieux rivaliser avec les autres et vendre moins cher ! Pas question hurlent les rentiers, gorgés d’avoirs pillés en euros ! Ceux-là tueraient leur propre mère pour un taux de change fort. Plus aucune respiration n’est alors possible. Juste des sacrifices sans fin, un taux de croissance anémique mais des bons gros sous, aussi solides que des lingots d’or ! Heureusement nous sommes là, nous, les défaitistes de l’euro, les sans orgueil monétaire, les tireurs dans le dos des rentiers ! Notre impunité est garantie. En effet personne ne peut sortir de l’euro, ni chez ceux d’en bas car les dettes resteraient libellées dans la monnaie dans laquelle elles ont été financée, c'est-à-dire en euros. Asphyxiant ! Faillite garantie. Et personne ne sortira chez ceux « d’en haut » car tous ses voisins seraient ruinés et comme le commerce extérieur de chaque pays est pour l’essentiel entre pays européens…tout le monde est coincé ! C’est exquis !
Pourquoi la baisse de l’euro est elle une bonne chose et non une mauvaise ? Parce que sans faire un effort de plus, sans mouiller la chemise d’une goutte de sueur supplémentaire, on gagne en compétitivité sur les marchés mondiaux. Le journal gauchiste bien connu, « les Echos », note même, comme un écho à ma dernière note que cette « baisse est « une des rares bonnes nouvelles par les temps qui courent » selon Jean-Michel Six, économiste Europe chez Standard and Poor’s. Ce dernier note avec malice qu’il est en train de se passer exactement ce que les détracteurs de l’euro croyaient désormais impossible à cause de la monnaie unique : une dévaluation de fait de la monnaie européenne. La Grèce notamment n’aura pas besoin de sortir de l’euro pour retrouver de la compétitivité car la chute de l’euro lui a déjà fait atteindre cet objectif ». Vous avez bien lu mes chers lecteurs. Sans un effort de plus les grecs ont déjà comblés les gains de productivité que les eurocrates et docteur FMI comptaient leur faire cracher à coups de gourdins, avec du sang et des larmes ! Ce qui est vrai pour les grecs est vrai pour toute l’Europe.
Une baisse de dix pour cent du taux de change de l’euro entraine au bout de deux ans une hausse de 5 points de pourcentage des exportations. Ce qui augmente le produit intérieur brut de un point de pourcentage sur la même période. Un point ! Jusqu'où peut-on envisager de faire baisser l’euro ? J’ai écrit ici que l’on devait se souvenir du démarrage de l’euro en 1999 à 1,17 dollars avant de passer en 2000 au taux de 0, 88 dollar pour un euro. Sous la main de fer de la politique favorables aux rentiers et aux spéculateurs ce taux de change est monté jusqu’au niveau irresponsable de 1,60 dollar pour un euro ! Tout ce qu’on achetait aux américains, où à n’importe qui vendait en dollar, valait deux fois moins cher ! Evidemment tout ce qu’on leur vendait valait deux fois plus cher ! Le rentier jubilait, le producteur s’étouffait. Pas malin comme combine. Alors, avais je écris ici, moi qui ne suis pas un économiste mais juste un citoyen un peu éclairé, ayant lu mes classiques altermondialistes, on doit envisager de descendre jusqu'au niveau le plus bas, pas plus loin que celui déjà atteint (un moment de modération utile à ma démonstration) pour se donner de l’oxygène. Ricanements de maints biens pensants, toisant les misérables marxistes dépensiers irresponsables figés dans leurs archaïsmes. Et maintenant quelle évolution ! C’est presque une révolution intellectuelle ! Certes l’archi archaïque « Figaro » hurle au meurtre dans ses pages saumons! Mais je le trouve bien isolé ce matin ! Le gauchisme monétaire souffle à pleins poumons dans les bonnes feuilles du capital. Violente conversion. Ainsi le journal néo-bolchevik « Les Echos », interroge une néo-anarchiste hirsute, Agnès Bénassy-Quéré, directrice du centre d’études prospectives et d’informations internationales. Il lui pose la question : «jusqu’où l’euro pourrait-il baisser ? » Et voici la réponse : « Pourquoi pas jusqu'à son niveau le plus bas historique à 0,82 dollar en 2000 ? Je pense qu’il n’y a pas de plancher : si la zone euro va mal il faut que l’euro baisse. » Et voila qui est dit ! Savourez, vous autres qui me lisez !
Du moins vous direz vous que je ne vous induis pas en erreur autant que les pitres prétentieux de la pensée unique avec leurs remèdes de cheval qui ne marchent pas. Et maintenant, vérifions s’il vous plait. Ne croyons rien sur parole. Si c’est vrai que la baisse de l’euro relève le niveau de l’activité, vu que la baisse de l’euro est constante depuis décembre 2009, ca doit se constater sur le niveau des ventes à l’étranger, nos bienfaisantes exportations, non ? Voyons ! Hourra ! Partout la hausse des exportations européenne se vérifie : chez ces gros cachotiers d’allemands, Italie, Espagne, et même Portugal ! Et dire que personne ne nous en parlait !
Et nous, et nous, les français ? Hourra ! Nous aussi ! Le premier trimestre s’est traduit par un boum de 16% des exportations vers l’Asie et de 23% vers l’Asean ! Dire qu’on nous avait caché tout ça pendant que le journal « Le Monde » et sa bande de déclinistes professionnels nous fouaillaient tous les jours avec des « retards français » de toutes sortes ! Là où le désespoir va changer de camp c’est quand ils vont devoir constater à regrets que sans un « sacrifice courageux » supplémentaire d’avantage acquis, ces fainéants de français vont produire 0,7 points de plus cette année puis 0,8 point de plus les deux années suivantes selon les analystes. Rien que cela produira, en dépit de notre école qui ne vaut rien, de notre culture de la grève et de nos privilégiés de fonctionnaires 40 000 emplois de plus en 2010. Je conclu ce chapitre sur une traduction du journal d’ultra gauche « Financial Times » parue dans le journal trotskiste français « La Tribune ». « Le Financial Times de Londres titre ainsi l’un de ses éditos de son édition de lundi « il n’y a aucune honte à ce que l’euro baisse » Et d’ajouter : « c’est même une bénédiction pour la zone euro, d’autant que la prétendue faiblesse de l’euro doit être mis en perspective. Souhaiter un euro fort quand la croissance est au point mort, c’est faire preuve d’une arrogance qui s’apparente a de la perversité ». Salut les pervers du Figaro! Surtout que la Tribune de son côté titre son papier : « Malgré sa baisse, l’euro reste surévalué » ! Dégonflons la baudruche des rentiers, camarades ! Pas d’hésitation ! Les trois meilleures années les plus récentes, en France, pour l’emploi et pour les comptes publics et sociaux, tous passés à cette époque au vert, sont celles du gouvernement Jospin entre 2000 et 2002. Ce sont aussi les trois années où l’euro s’échangeait en dessous de la parité un euro un dollar !
Dès lors revenons à nos marges de dévaluation utile. De combien raboter ce gros prétentieux d’euro sans exagérer ? Si on suit le raisonnement de la gauchiste Agnès Bénassy-Quérré qui dirige le centre d’études prospectives et d’informations internationales, passer de 1,2 dollar pour un euro actuellement à 0,88 c’est 35 % de baisse ! Et nous avons lus que Standard and Poor’s dit que 10% de baisse de la monnaie unique c’est 1 point de PIB supplémentaire. Par an ! Donc là il y en a pour trois points et demi sous le pied! Une croissance de 3,5 % ! Mazette ! Mais bigre, c’est le double de ce que prévoit dans l’hypothèse la plus favorable notre cher COR dans ses prévisions pour assurer le financement de notre système de retraite en 2050 ! Hé ! Hé ! On n’a pas finit de rire ! Oui, mais une dévaluation de 35% de l’euro ce serait énorme ! Vraiment énorme, non ! Pas de panique, les amis ! On l’a déjà fait et vous n’en êtes pas morts, loin de là. Entre le pic à 1,6 dollar pour un euro pendant l’été 2008 et le niveau actuel, c’est précisément 35% de dévaluation. En partant des 1,2 dollar actuels pour un euro pour revenir au niveau de 0,88 dollar pour un euro comme en 2000, c’est pile poil la même chose : 35% ! Entre le pic absolu et le creux le plus profond déjà observé, nous sommes donc exactement à mi-chemin. La marge est là ! Courage, camarades, dégonflons la baudruche !
@ Prolo (PG 01)
Mais j'en rencontre tout les jours vu que nous siègeons dans le même conseil municipal et nous sommes ensemble aux affaires de la ville.
Nous avons un débat parfois rugueux où chacun exprime ses convictions, ses opinions. Personne n'en meurt. Nous avons de fortes divergeances et nous avons des convergeances bien affirmées de part et d'autres. C'est cela que je préfère plutôt le non tranché, le non affirmé, le non assimilé.
Certains pensent que je suis l'ennemi de l'écolo - que je veux le faire disparaitre du PG comme l'a dit hier Jennifer - Moi, je ne rien faire disparaitre ! Je me bats sur mes idées, mes projets, mes arguments, ce que je pense être juste et d'autres ceux qui sont écolos libertariens font de même non ? Eux comme moi cherchons à faire avancer et gagner nous idées, nos conceptions, nos propositions, nos arguments.
La confrontation d'idées, de projets, d'arguments, de conceptions, d'idéologie est plus que nécessaire et vitale pour la gauche et au sein de la gauche. Que fait-on par rapport aux PS et les Verts d'EE ? Que fait-on à l'égard du NPA voir même au sein du Front de Gauche ? et bien la même. Je préfère la franchise, la clarté, l'honnêté des points de vue, la claire affirmation des différents, des désaccords. On a trop soupé des non choix, des non clarification dans la gauche. J'ai connu cela pendant 12 ans au PS et j'ai quitté ce parti à la fin de 2005. j'ai pas envie de vivre un truc aseptisé, où l'on ne défini rien, où l'on ne tranche rien et l'on reste uniquement dans le verbe.
Avec les écolos libertariens (on se fait du "rentre dedans" et chacun se le rend bien ! et sans le moindre esprit rancunier. On doit aimer eux et certains comme moi (républicains-jacobins) car on en redemande !
Et puis arrêter de faire de moi un sectaire, et du manifeste jacobin une secte. C'est un point de vue à gauche, et au PG et notre document fait le trait d'union entre différents mouvements qui ont du mal à s'entendre (querelles d'égos, histoires d'appareils, etc...).Ce sera fort utile pour la gauche et notamment celui que l'on appelle de nos voeux pour 2012. Cet trait d'union, cette passerelle d'échange et de convergeance y compris avec le monde syndical et associatif, les citoyens devraient vous interpeler. D'ailleurs ce lien, ce trait d'union, cette passerelle semblent intéresser certains tant nationalement que localement notamment en vue de 2012 ! Nous sommes approchés !
Je ne donnerai plus d'infos sur ce manifeste. Ceux qui voudront avoir des infos auront qu'à venir sur mon blog. ou sur celui du MJ-PRS. J'ai pris bonne note des remarques du Webmestre.
Salut et Fraternité
Fabien
@ EMMA 78 et @ 434 jcmig
Quelle belle activité, que de messages à faire passer. C'est une façon de communiquer, de porter la réflexion.
Les enfants y assistent ils ?
@ Descartes, Dans la réponse à Argeles @ 440 : j'ai lu " devons nous au contraire déférence au regard de l'autre."
Le regard de l'autre
Voilà le côté bon ordre! Suis je bien coiffé ? est ce que je marche bien droit ?
Le pantalon est il bien repassé ? etc.. Comment l'autre me perçoit ? Voilà la question.
Mais mon poulet, si tu n'as rien à te reprocher, que tu es clean à l'intérieur comme à l'extérieur, bien dans ta tête, si tu respectes les autres,alors le regard des autres tu peux t'en moquer.
René, tu connais R Kipling ?" Tu sera un homme mon fils"
Ah, si seulement les instits, les comédiens apprenaient ce poème à nos enfants, qui le réciteraient à leurs parents...
@ Simon Bolivar (23.5. 15h48)
Je ne pense pas avoir exactement la même position que Jean-Luc Mélenchon. Lui se place du point de vue de la "dignité" de la femme en burqa, traitée un peu grossièrement de "soumise" ou de "sotte".
Moi, je questionne le message que cette femme m'envoie en tant qu'homme et sa conception du rapport à l'autre.
Ceci dit, ta question est pertinente.
Quand je parlais de ne pas communiquer avec cette femme, je ma plaçais d'individu à individu.
Si j'étais commerçant, je la servirais, bien sûr. Et poliment. Etre dans un rapport marchand, ce n'est pas "communiquer" au sens profond du terme.
La question de l'embauche - si j'étais employeur - pose une vraie question. Embaucher quelqu'un qui vous dissimule son visage ? Ca me parait assez difficile à imaginer...
@Ermler
En effet. Ton analyse sur le message qu'envoie a ses interlocuteurs mâles la femmes voilée "volontairement" est nouvelle et pertinente par rapport à tout ce que l'on a pu lire précédemment.
Mais nous ne parlons pas de la burqa dans le cadre d'une conversation théologique.
Il est question d'un projet de loi d'interdiction.
Ta conclusion est "je me réserve le droit...".
Tu est bien entendu conscient du fait qu'il ne suffit pas de "se réserver" un droit pour en bénéficier !
Et le rôle de la loi est justement (entre autres) de garantir les droits des citoyens.
Donc, tu admettras que si tu tu réserve ce droit, tu ne peux faire autrement que de l'accorder aux autres. A tous les autres.
Or ce "droit" n'en est pas un dans l'état actuel de nos lois puisqu'il peut conduire à des mesures discriminatoires (les deux exemples que j'ai évoqués).
Donc, le port du voile intégral apparait, dans ta logique du droit de chaque homme à ne pas être considéré et désigné a priori comme un prédateur sexuel, comme un trouble potentiel à l'ordre public.
La loi d'interdiction est donc nécessaire.
CQFD
En effet, tous ceux qui ne veulent pas réfléchir à des propositions concrètes pour la gauche sont de retour et çà part dans tous les sens, notamment des attaques personnelles et non basées sur des principes fondateurs.
Quand DP vous parle du GMT, du libéralisme mondial qui mettra fin aux conquêtes du CNR et de tout ce qui fonde les valeurs de la France, on nous rétorque que de toute façon, l'école.. bof et la mise en coupe réglée des services publics... bof aussi mais le respect de dame nature alors là tout le monde s'y engouffre !
Ce n'est pas avec ce genre de raisonnement que la gauche pourra contrer la gouvernance européenne (non élue) basée sur le seul intérêt des financiers et lorsque ce sera mis en place, on ne pourra plus repartir en arrière car un pays sera trop isolé et affaibli pour sortir de cet encerclement !
@ Mario Morisi 501
D'abord et avant tout, mes respects M. le député.
Merci à vous pour votre travail et celui de l'équipe qui vous entoure, que je suppose acharné.
M. Morosi,
Cela fait deux ans que j'ai internet à la maison, et j'ai découvert M. Mélenchon par hasard: je fréquente ce blog depuis.
Cela fait quelques mois que je consulte les commentaires en scrolant très vite, ne m'attardant que sur ceux des intervenants que j'ai repéré et qui m'apportent quelque choses- vous en faites partie- et sur les pseudos inconnus, qui reviennent d'ailleurs rarement.
Je suis entièrement d'accord avec le contenu de votre poste 501, mais...
M. Jean-Luc Mélenchon, comme il le dit lui-même, n'est pas sorti de l'oeuf, est un fin stratège; et accepte donc la tournure que prend ce blog que vous et moi trouvons de plus en plus pénible.
Alors...
A DP
Que ce soit sur l'inflation ou la baisse de valeur de l'euro, il faut bien voir que les 13 pays européens ayant l'euro, avec des économies totalement différentes, sont impactés donc je ne sais pas si çà sert à grand chose.
La croissance (pour 70 % environ) vient d'une augmentation de la demande intérieure et nécessite une augmentation des revenus disponibles; à mon avis, une redistribution large des revenus avec une taxation progressive de tous les revenus relance la croissance et éponge une partie des déficits (NS va assécher les revenus et augmenter les impôts d'où une récession inévitable avec chômage etc..).
La question centrale à analyser reste les traités à dénoncer (lesquels et conséquences) et l'intérêt ou non de reprendre une monnaie nationale: à voir les 2 cas divergents que sont la GB et la Suisse qui ont gardé chacun leur monnaie.
@ Prolo (PG01)
J'ai toujours procédé comme je viens de le faire dans ma réponse.Oui et si je force le trait ou si j'y ajoute un ton corrosif c'est soit pour "enfoncer" un argument, soit emettre une critique. Je pense que depuis 5 mois que je viens j'en ai pris un maximum par la figure non ? J'en ai pris bien plus que j'en ai donné ici ou ailleurs.
Pour des raisons professionnelles ou d'élus ou personnelles, je ne peux venir que en soirée ou les week-ends.
Croire qu'écolo-bobo est un insulte alors que devrais-je pensé des qualificatifs que l'on m'attribut et aussi les étiquettes de POI infiltré, d'imposteur payé par l'Elysée ou le PS, de sectaire, de celui qui veut détruire le PG, d'homme dangereux encore plus dangereux que la cible répétitive et obssessionnelle de certains intervenants du blogs qu'est Descartes. Dans ma petite ville, les écolos bobos, m'interpellent en me disant hé le dinosaure jacobin ou le socialiste fossillié et moi, j'utilise un florilège républicain bien adapté et cela dure et on aime comme je te l'ai dis dans mon post précédent. On est un peu sado-maso car on continue et en redemande. Personne n'en meurre. Ok, brave soldat écolo bobo libertarien, je force le trait mais vous me le rendait bien !
J'ai fait trois longs post sur l'inflation et sur l'idée de créer de l'inflation soit pour réduire la dette soit pour tuer la rente et bien, cela n'a pas l'air d'intéresser grand monde. On peut me reprocher tout mais pas de chercher à appréhender les choses, les étudier, et proposer des solutions. On attend un signal, un idée ou un proposition venue du ciel pour réfléchir, analyser, étudier et proposer. Moi, c'est dans ma nature, je suis un peu bourru et véhément mais j'essaie de sortir, à mon niveau, avec mes faibles moyens, la gauche radicale, le PG, le Front de gauche de la torpeur dans laquelle ils sont tombés.
@ Ermler
"La question de l’embauche – si j’étais employeur – pose une vraie question. Embaucher quelqu’un qui vous dissimule son visage ? Ca me parait assez difficile à imaginer…"
Ton raisonnement ou ton argumentation montre leur limite.
Que fais-tu ?
Tu l'obliges à retirer sa burqa ?
(pour cela il faut une loi).
Tu la refuses sous qu'elle prrétexte ? quel porte une burqa ? en l'Etat de la législation, cela s'appelle de la descrimination à l'embauche !
Tu la reçois et tu t'inventes un prétexte pour ne pas l'embaucher (idem que précédemment)
Tu la reçois et tu l'embauche et àprès tu ne connaitras jamais son visage. Ou bien tu rajoutes dans le réglement intérieur que tu lui fais lire et donne au moment de la signature de son contrat de travail. Soit elle accepte ce règlement soit elle le refuse donc tu fais quoi tu romps dès la première journée la période d'essai ou alors tu acceptes ce particuliarisme, cet accoutrement contraire au vivre ensemble et donc cela risque de poser des problèmes dans l'entreprise avec le reste du personnel, sans parler de la clientèle etc... que fais-tu là encore ? et...
D'où l'importance du loi républicaine, d'intérêt général contre la burqa et les diffèrentes sortes d'accoutrements.
Les principes même de la manipulation sont inscrit ici en toutes lettres..
Ils profitent d'un fait divers grave et gros porteur d'émotionel.. et en profite !
Brice Hortefeux indique avoir signé un "nouveau décret permettant l'emploi" de Taser "qui sera publié la semaine prochaine". "Les maires qui le souhaitent pourront doter leur police municipale de Taser", dit-il.
Leur utilisation par les policiers municipaux avait été suspendue en septembre, le Conseil d'Etat jugeant que l'usage de l'arme n'était pas suffisamment encadré d'un point de vue juridique. L'annonce de Brice Hortefeux a été mal accueillie par des syndicats de police municipale, qui doivent rencontrer le ministre jeudi prochain.
"Répondre aux armes de guerre par le Taser est totalement inadapté et hors contexte", a déclaré Fréderic Foncel du SNPM-CFTC (syndicat national de police municipale). "Nous souhaitons une harmonisation des moyens de transmission, de communication, de protection avec la police nationale".
Jeudi, un commando lourdement armé circulant sur l'A4 avait tiré au fusil-mitrailleur sur des automobilistes et des policiers lancés à leurs trousses. Arrivés à Villiers-sur-Marne, ils avaient pris pour cible des policiers municipaux, avant de s'enfuir.
Touchée par trois balles, Aurélie Fouquet, 26 ans, a succombé à ses blessures. C'est la première fois qu'une policière municipale est tuée par balles en mission.
@ Simon Bolivar (16 h 52).
Bien" tenté" mais...
... eh non, pas CQFD !
Je n'ai pas besoin d'une loi pour me garantir le droit, à titre individuel, de ne pas communiquer avec cette personne.
Par ailleurs, Darthé-payan rappelle, à juste titre, qu'un employeur peut parfaitement établir un règlement intérieur qui implique que ses employés travaillent à visage découvert. (Merci D-P pour ce rappel !)
Je maintiens qu'une loi d'interdiction générale dans tout l'espace public est indéfendable d'un point de vue du droit, et que notre classe politique est en train de se couvrir de ridicule en préparant une loi qui se fera impitoyablement
recaler !
Je maintiens que toute cette mousse qui a transformé une affaire privée en débat législatif (et qui finira en eau de boudin) est une pure diversion politicienne et qu'il est fort regrettable, de mon point de vue, que Jean-Luc Mélenchon soit allé mettre ses gros sabots dans cette flaque.
Voilà pour mon CQFD à moi !
@ Emma 78
Salut fraternel à toi et merci de ton post qui pointe les enjeux du moment.
Sur le GMT, oui, il y a urgence car c'est pour après demain. Le 1er Janvier 2015 est très vite arrivé. Ne pas comprendre cette urgence politique me fait beaucoup m'interroger !
J'ai posté trois commentaires balayant un petit peu la question de l'inflation et notamment la possibilté de faire de l'inflation pour soit réduire la dette soit faire disparaitre la rente. C'est un peu quelques données récoltées à la séance de formation de mercredi avec mon cercle du PG et les deux intervenants dont j'ai déjà parlé. J'en ai fait un condensé simplifié et un peu synthétique pour en faire partager quelques brides ici. On va que le sujet est complexe et que l'inflation par l'injection de monnaie (monnaie outre que déficit budgétaire) est quasi impossible vu que la France est dans l'UE, la BCE et la monnaie est de la compétence de la BCE et d'elle seule. De plus la BCE a comme objectifs inscrits dans les textes fondateurs et dans ses statuts la lutte contre l'inflation par tout temps !
Il y a d'autres pistes keynésiennes mais fort limitées et si non maitrisée engendre inflation de l'inflation le cercle vicieux. Donc urgent d'approfondir la question, l'appréhender, la mettre en perspectives car attention au pétard mouillé, au fusil sans cartouche, au fusil à un coup ou au fusil qui tire dans les coins.
Salut fraternel à toi
Fabien
http://www.alternatives-economiques.fr/fic_bdd/article_pdf_fichier/1274372604_cac40_3.swf
Jean-Luc Mélenchon je pense que vous devriez en parler, pourquoi un ouvrier peut être condamné pour avoir plusieurs emploi différent ? Ces messieurs ne s'en privent pas
Jean-Marc
@ Emma 78
Si l'on est amené à faire une relance intérieure - suite à notre sortie de l'UE et de la BCE - il faudra instaurer sans aucun doute possible un protectionnisme (je sais que c'est un gros mot, un vilain mot à gauche !) mais sinon on aura une croissance (et encore pas des plus affirmées vu l'état de l'économie européenne et mondiale en nouvelle phase récessionniste) sinon, nous aurons déficit du commerce extérieur, deficit de la balance des paiements, dont nouvelles dettes et surtout n'entamera absolument le chômage de masse et de plus on aura de l'inflation qui ne résoudra rien et qui aura que des inconvénients comme de 1981 à 1983 et qui entrainera des pertes de compétitivité de nos produits. Il faut combiner, soutien aux investissements, consommation populaire, maïtrise des capitaux, protectionnisme, type de relance, relance sélective, relance sectorielle, relance globale. Je vais approfondir le sujet en potassant avec d'autres sur ce sujet complexe.
Salut fraternel à toi
Fabien
@ Jean-Marc
"Jean-Luc Mélenchon je pense que vous devriez en parler, pourquoi un ouvrier peut être condamné pour avoir plusieurs emploi
différents..."
Des sources pour étayer vos propos Jean-Marc ce serait pas mal. (très bien votre lien vers les entreprises du Cac 40)Donnez -nous des preuves de ce que vous avancez. Merci. Surtout à l'heure de la réquisition des salariés d'une entreprise pour aller travailler dans une autre. Surtout à l'heure où des fonctionnaires peuvent être réquisitionnés pour aller travailler dans une entreprise privée. A qui pensiez-vous exactement ?
@ Jean-Marc
Mon message est parti trop vite. Ayant rencontré antérieurement des problèmes pour poster, je ne m'attendais pas à être publié.[Remerciements au modérateur.]
Je voulais dire : A quoi pensiez-vous exactement ?
Une source sur ce que j'avançais personnellement pour la lecture informative (pas le syndicat) :
La mobilité passe à la vitesse supérieure:
http://www.cftc-fae-maee.org/mobilite-passe-vitesse-superieure/
+ Darthé Payan
J'ai le même avis que le Prolo (PG 01) si tu abandonnais définitivement le clairon et le sabre, on commencerait à mieux t'écouter. Le pire qui puisse nous arriver c'est de tomber toutes et tous dans la caricature et le cliché. Cela vaut pour moi sans doute aussi par moment. La tonalité intimidante et l'automatisme sont vraiment à gerber.
Le problème, darté, emma, descartes et autres c'est que vos "solutions" passent ou commencent toujours par "sortir de l'UE et de la BCE", vous savez argumenter, mais je trouve que vous prenez un peu trop vos désirs pour des ordres.. D'autant que le protectionnisme arrive toujours dans la foulée avec ce commentaire récurrent "gros mot pour la gauche".. D'ou on ne vous lit pas ou peu.. D'autre du même groupe cite todd et son argumentation sur le protectionnisme en "oubliant" gaiement que si todd prône effectivement une forme de protectionnisme, il le fait a l'intérieur des frontières de l'Europe, ce qui n'est pas tout a fait la même chose.. (ce serait du "nationalisme européen.. ;-)..)..
Ce discours martelé comme si c'était la position du P.G. est agaçant et un peu apparenté a du bourrage de crane, voire contreproductif pour ce blog ! sachant que pour le moment la position de la gauche est plutôt dans une europe sociale.. Lorsque Jean-Luc Mélenchon critique l'europe il en critique la forme libérale, dont il ne voulait déjà pas a l'époque du traité.. Et dont il ne veut toujours pas !
(il y a une charte maintenant.. Il bosse même le dimanche !)
A YDAHO (post 522)
Les hypothèses que nous essayons de formuler sur la sortie de l'UE ou de l'euro sont en qq sorte obligatoires car l'UE n'est basé que sur le libre-échange et non sur une égalité de la fiscalité (sachant que d'autres paramètres sont aussi souvent divergents) et on voit ce que çà donne: du dumping social, fiscal....
Donc si on veut une politique sociale (plus juste répartition des richesses et plein emploi) avec un rétablissement des services publics (contrairement à la libéralisation des services mise en place par l'UE), il est nécessaire de se poser ces questions.
Promettre sans y avoir réfléchi avant, c'est se faire ramasser en campagne électorale etne pas être crédible donc il n'y a plus qu'à s'y mettre....
de FredeSud (490) dit:
Bonjour à tous,
La journée de mobilisation du 27 mai 2010 doit être le prélude à un mouvement social de très grande ampleur : grève générale reconductible !
BRAVO mon camarade! C'est ce que je me tue à répéter inlassablement depuis le début 2008, et l'année 2009 nous à fournie de multiples "occasions". Les trois directions syndicales, et je dis bien: les directions syndicales (et pas leurs bases) auxquels je pense (pour ne pas les citer) n'ont fait que contenir notre raz le bol de ce système dont nous, LE PEUPLE, ne voulons plus!
@ ydaho (478), Merci à toi aussi
Saluts fraternel à vous aussi.
Grossière émission sur France Culture contre la république du Venezuela et le gouvernement élu de Hugo Chavez.
L'animateur Frédéric Martel hyper-complaisant la plupart du temps avec ses invités de droite au delà de l'imaginable et de la décence journalistique la plus élémentaire pilonne ce dimanche le gouvernement démocratique d'Hugo Chavez.
Il confond média libre avec médias privés détenus à 80 % par les industriels du pays, la plupart de droite extrême.Il fait la confusion entre l'annexion monopolistique de l'espace médiatique par les multinationales avec la définition des médias libres reflétant la société civile. Ceux -ci n'ayant rien à voir non plus avec les médias gouvernementaux comme il en existe en France à foison à l'inverse de l'échiquier politique.
L'animateur avec son invité vient de minimiser de façon incroyable la compromission de RCTV la chaine privée qui a fomenté avec la chambre de commerce de Caracas le coup d'état contre le gouvernement démocratiquement élu du Venezuela, en 2002.
Une grossière campagne contre Hugo Chavez est en ce moment lancé. Tandis que le président a vivement encouragé ceux qui le veulent bien, d'utiliser Twitter pour s'exprimer contre les campagnes de diffamation outrancières, (prélude à une nouvelle tentative de renversement du gouvernement ? ), on accuse le Président du Venezuela de vouloir surveiller le net. Il faudrait il me semble y aller voir de plus près au delà de ce qui ressemble beaucoup à une nouvelle campagne international de dénigrement et de lynchage contre le gouvernement de ce pays.
Certaines personnes doivent sans doute confondre avec HADOPI/LOPPSI 2/DADVSI et l'UMP ou alors avec cet horrible graine de dictateur qu'est le sénateur Jean-Louis Masson (UMP) qui veut surveiller et punir les blogeurs et empêcher la libre expression sur le net sous prétexte de diffamation comme si des lois déjà ne calibraient pas déjà la donne.
http://www.rue89.com/2010/05/21/les-blogueurs-repliquent-au-senateur-qui-veut-leurs-noms-152132
Un flot de paroles salissaient il y a encore une demi-heure Télé Sur ... sur France Culture
Tout à fait d'accord avec Mario Morisi (500).
Ce blog doit servir à construire le Front Des Gauches Anticapitalistes et Antilibéralistes, et pas l'inverse.
Il serait de bonne mesure que sur ce fait là, la censure intervienne.
Chavez, ils l'ont "en travers de la gorge".. Ils les a nationalisé, ils ne lui pardonneront jamais !
L'UE a été voté par référendum : Maastrich, donc je suppose que les français en "voulait", par contre les mêmes français ont refusé la forme libérale de l'UE.. Sachant qu'ils ne sont pas trop cons (les Français) Je suppose qu'ils avaient une autre idée de l'Europe ?
@ Hold-up
http://www.rtl.fr/fiche/5941126085/on-refait-le-monde-du-21-mai-2010.html
à partir de 18mn. Ceci dit, le débat va dans le sens de la libéralisation. Mais cela m'a décidé à regarder de plus prés ce qu'il en était des dirigeants d'entreprises et des conseils d'administration.
Mais tu sais, darté, moi je n'en veux pas de l'europe du traité de Lisbonne.. Je voulais l'Europe des opposants au traités ! pas celle des souverainiste bien sur, mais celle défendu par Mélenchon, Fabius Emmanuelli et d'autres !
En 2012, déjà on pourra porter un coup d'arrêt a l'Europe actuelle ! commençons par là.. pour le moment, je n'ai pas d'idées préconçues pour sortir de l'europe, seuls les souverainistes veulent a tout prix en sortir, mais dans l'histoire les souverainistes ont souvent été des aventuriers qui se souciaient peu de leur peuple.. Jean-Luc Mélenchon et d'autres apprécieront surement, chiffre a l'appui combien ils en couterait a leur peuple de sortir unilatéralement de l'Europe, et ils demanderont aux français ce qu'ils en pensent.. ce qui me semble plus démocratique !
@Descartes post 450 : intéressant ta réponse à jean ai marre à propos de la représentation de la guerre (coloniale ou impérialiste) au cinéma, et les différences de traitement entre les industries cinématographiques françaises et US.
Je te rejoins sur le fait que des oeuvres coup de poing type "Full metal jacket", "Outrages", "Voyage au bout de l'enfer" et autres "Apocalypse now" sont surtout acclamés par les élites chez nous et à NY, mais quand ils ne sont pas des bides retentissants, n'ont aucune influence sur la perception de la guerre dans la population américaine.
Par contre, je souhaite compléter ton propos à propos de la "bonne conscience US" : si dans le cinéma populaire c'est le cas, même les oeuvres pointues du type comme celles que je cite, et que nous avons tendance à considérer comme "la mauvaise conscience US" et à qualifier leurs réalisateurs de courageux, ne me sont que très rarement apparues comme réellement pacifistes. Certaines d'entre elles sont mêmes des oeuvres purement sensorielles, utilisant avec bonheur toutes les ressources du langage cinématographique (c'est leur grande force), n'émettant aucun jugement moral.
La différence entre ciné US et français, c'est la part du cinéma de genre, et le film-de-commando, qui est un sous-genre populaire du film de guerre, est parfaitement propice pour faire des oeuvres à "bonne conscience US". Notre cinéma a très peu développé des sous-genre de ce type (les italiens à un certain moment si).
Mais pour en revenir au sujet, je doute qu'il y ait un complot de l'Etat français contre des oeuvres critiques vis-à-vis de la guerre d'Algérie ou autres. Nous n'avons pas développé de sous-genre de type film-de-commando, et c'est plus ce manque qui explique l'absence de films à la Rambo chez nous, moins un consensus préalable anti-guerre.
Moi aussi je voulais cette europe là, mais il faut bien se rendre à l'évidence, hors de l'état-nation, point de salut ! d'autant que la France est le seul pays en europe à avoir une vraie ambition pour l'europe !
soutien et salut fraternel à Darthé-Payan, bravo poue ses analyses ! j'y reviendrai !
@ ANNIE @ 534
"Mais pour en revenir au sujet, je doute qu’il y ait un complot de l’Etat français contre des oeuvres critiques vis-à-vis de la guerre d’Algérie ou autres."
« Hors de France ! », ce cri de haine sur la Croisette
« Bouchareb, hors de France ! » Ce slogan a été repris en chœur, vendredi 21 mai, lors de la manifestation organisée par l'UMP, à Cannes, contre le film Hors la loi, réalisé par le Français Rachid Bouchareb.
Les courriers que nous avions révélés prouvaient l'implication directe du gouvernement, à travers l'un de ses membres, Hubert Falco, mobilisant le Service historique de la défense (SHD) pour nourrir l'offensive du député UMP des Alpes-Maritimes, Lionnel Luca.
Quel est donc ce pays si faible qu'il ne peut même plus assumer sa propre histoire ?
Il suffit de lire les travaux des historiens français, d'écouter les témoignages recueillis il y a quinze ans par Mehdi Lallaoui ou de visionner le documentaire L'autre 8 mai 1945 pour connaître, avec ses nuances et ses contradictions, la vérité historique, car il y en a bien une, sur les événements de Sétif.
Pour ton information, je te propose de lire mes posts dans les deux pages précédentes.
Je te donne un lien :
http://www.mediapart.fr/club/blog/edwy-plenel/230510/hors-de-france-ce-cri-de-haine-sur-la-croisette
et on en rediscute.
@ydaho
Je vois que tu interprètes encore un peu les choses (tu vois je vais rester gentil) où quand tu as vu, lu que Emma, Descartes, moi-même nous affirmons que la sortie de l'UE est la position du PG ? Faut être un peu honnête non ?
Si pour ma part, je martelle cette demande c'est parce que je la pense nécessaire,vitale pour notre pays et son économie et pour mettre en place une politique alternative de gauche, ce que peut proposer par exemple Jean-Luc Mélenchon sur l'inflation ou sur la baisse de l'Euro. Car depuis Maastricht et le traité de Lisbonne (traité qui reprend les traités antérieurs ne l'oubliont pas !) et bien la monnaie est du ressort de la BCE et non des Etats nations et que l'objectif principal, principiel de la BCE c'est la lutte contre l'inflation. Non, pour faire de l'inflation et pour faire une baisse (dévaluation compétitive et non une baisse faite sur de la pure spéculation et imposer par les spéculateurs.), il faut sortir de l'UE, rompre avec la BCE.
La spéculation pour faire baisser l'Euro sert à quoi à ton avis ? Et bien regarde bien ce qui se passe et ce qui prépare : La baisse de l'Euro va devoir être stoppée pour éviter l'inflation (objectif de la BCE) et donc on va relever les taux d'intérêts dans peu de temps pour que les capitaux viennent finacer l'économie européenne. Ces capitaux se feront grassement rémunérés n'en doute pas et surtout ils exigeront les politiques d'austérité (réduction des déficits des budgets et comptes publics, limitation de l'endettement, baisse des dépenses publiques, baisse des salaires, hausses des impôts, entame de l'état providence (retraites etc...) et bien sur ils exigeront les rémunérations en conséquences. Austérité ici, économie de guerre avec rationnement et décroissance là.
La mise sous tutelle des Etats nations et de leurs budgets par la commission de Bruxelles ne t'interpelle pas ? C'est le début à quoi à ton avis ? Et Sarkozy qui veut mettre l'équilibre du budget dans la constitution et pourquoi pas aussi le taux de l'impôt sur le revenu ou la taxe de balayage ou encore la taxe forfaitaire annuelle sur les pylones électriques ou l'équilibre des comptes de l'association "Truche muche en goguette" tant qu'il est ?
@ ydaho
(suite et fin)
Ne pas voir ce qui se prépare en Europe et qui porte le nom de la suppression de l'Etat nation et des peuples souverains c'est un peu inquiétant surtout quand on est de gauche ? Les critères de convergences de Maastricht nous est rappelé c'est 3 % et pas plus de déficit du budget par rapport au PIB. Nous en sommes à 7 %. Bruxelles a consenti ce dérapage depuis 2008, la crise, le plan de soutien aux banques, les aides à la relance, la baisse de rentrées fiscales, la réduction ou la suppression des deux tiers prévisionnels etc... Mais vu la crise et son ampleur, la dette, Bruxelles, la BCE ne peuvent plus consentir au dérapage et exige maintenant le retour à l'orthodoxie budgétaire plein critère maastrichtien. Les 3 % et pas plus.
De plus une fois que le GMT sera en application, c'est pas dans cent ans, camarade ydaho c'est le 1er janvier 2015 dans 4 ans et demi à peine donc c'est comme ci c'était demain.
Les décisions seront prises à Washington et la France comme l'Europe auront cessé d'exister politiquement et souverainement en Etat nation ou Union Europénne. Nous serons que des vassaux et territoire marché de l'empire Transatlantique sous impérialisme et tutelle Etats unienne. On attend donc quoi, quand pour se réveiller d'être le 02 janvier 2015 pour bouger et refuser. Et bien ce sera trop tard ! Comme c'est trop tard le petit réveil des peuples européens face à la crise et aux de la commission de Bruxelles. Venir faire la guerre après la bataille c'est plus la bataille c'est avoir perdu la guerre !
Comment veux-tu mettre en place une politique de gauche alternative sans maitriser la monnaie, la souveraineté nationale et économie et être dans la seringue des critères de Maastricht ? Oui comment en claironant des mots et en attendant que les murs de la BCE de Francfort s'écroule et que la commission européenne non élue et a-démocratique devienne vertueuse de démocratie et de progrès social ?
C'est pour cela mon insistance à franchir comme je dis le rubicon. Oui osons rompre avant qu'il ne soit trop tard !
@jean ai marre post 539 : je n'ai pas suivi cette polémique, car ça m"indiffère complètement. Qu'un député UMP (j'ai dit complot de l'Etat français) s'exite et organise des huées, je trouve ça débile bien sûr, surtout si on ne sait même pas de quoi parle le film.
Mais étendre des polémiques isolées à l'ensemble de l'industrie cinématographique française et sous-entendre que la représentation cinématographique de la guerre en général en France obéït forcément à des manipulations politiques, il en faut plus pour le démontrer, c'est tout ce que je voulais dire.
Et n'es-tu pas "content" que le cinéma de genre, et a fortiori le film-de-commando qui agit surtout sur le pulsionnel, soit inexistant chez nous ?
Il y a des tas de geeks français qui pestent devant ce genre de pudeurs de jeunes filles cinéphiles.
@Toto post 541 : c'ets beaucoup plus complexe que ça.
Faire un film qui a la prétention d'être une "voix dissonante" n'est pas un gage de qualité. Dans le cas du film-de-guerre, il y a la partie de la mise en scène des scène d'action, et le cinéma français n'est pas forcément "bon" dans ce domaine. Par contre, le cinéma français a produit d'excellents films dont le contexte des perosnnage est la guerre, mais qui ne sont pas des films-de-guerre. Les films US de guerre réussis bénéficient de cinéastes qui savent aussi très bien mettre en scène l'action, ce qui explique aussi leur force, au delà du message éventuellement critique vis-à-vis des politiques de Nixon, Reagan ou autre (et que personnellement j'ai pas du tout ressenti chez Kubrick, De Palma ou d'autres).
Un film basé sur de "bonnes" intentions ou un courage mémorial n'est pas forcément réussi à l'arrivée. Certains qui veulent ce type d'oeuvres courageuses oublient qu'à la base un film doit savoir raconter une histoire et la mettre en scène, et que le cas particulier des films-de-guerre comportent aussi la partie action, que certains critiques intellos ont tord de mépriser.
@ Annie : en france, l'intelligentsia n'est absolument pas courageuse, ceci expliquant cela.. Elle collabore ou simplement se tait..L'amérique est totalement différente, je ne veux pas en faire l'apologie, mais le watergate qui a conduit nixon a la démission est impossible ici.. Personne ne prendrais ce risque, quand au cinéma, je te laisse sur tes impressions, mais il y a bien d'autres cinéma en Amérique, et ils ne sont pas tendre du tout avec le système.. Ici, les journalistes, les créateurs, et tout ce qui compte ont les "bonnes infos" mais ils se taisent ! silence coupable..
@ydaho
Jean-Luc Mélenchon veut sortir du Traité de Lisbonne. Donc admettons, la France se référera à quel traité celui de Nice qui est le libéralisme pure et qui est repris par celui de Lisbonne, celui de Maastricht qui instaure l'Euro, l'indépendance de la BCE etc.. et qui repris dans le traité de Lisbonne. Oui lequel des traités ?
L'Europe sociale comment va t-on s'y prendre avec l'Europe des 27 demain des 30 ?
La fin du dumping fiscal et social tu le fais comment avec les gouvernements roumains, bulgares,Baltes ou slovaques ? Tu crois qui vont lacher la chose et perdre tout les bénéfices de l'Europe (subventions, délocalisations venant de France ou d'Allemagne et qui s'installent chez eux ?) ?
L'harmonisation fiscale et sociale et le smic européen tu le fais comment avec 90 % de poltiiques étatiques de droite ou de gauche libérale ? Et la commission de Bruxelles qui pronent par directives successives le démantèlement des services publics, l'ouverture à la concurence libre et non faussée Tu la fais changer d'avis comment à grand coup de cris "Nous voulons l'Europe sociale" ? !
Il faut être lucide, réaliste et pour que tu comprennes bien, est-ce que le plan d'austérité (moi j'appelle cela le plan d'économie de guerre par le rationnement et la décroissance) ne s'appliquent pas dans toute sa splendeur en Grèce avec dureté et mépris envers le peuple révolté ? Ne va t-il s'appliquer ardemment et de la même volonté en Espagne et au Portugal ? A ton avis le plan d'austérité va t-il êtres mis sur la touche par Sarkozy ou par Martine Aubry, DSk ou Royal ? Non, il s'appliquera, s'imposer sans coup férir !
Et si notre camarade Jean-Luc devenait président, ce que je souhaite et appelle de mes voeux en 2012 voulait le mettre de côté et bien sans rupture avec l'UE, la BCE, le GMT et bien sa politique alternative (moi j'appelle cela politique économique et sociale républicaine) sera quasiment impossible d'être menée ou applquée sans souveraineté monétaire, sans souveraineté économique, sans sortie de l'UE, de la BCE et du GMT et aussi sans contrôle et réappropriation collective des moyens de production, d'investissement et d'échanges.
C'est pas être polémique, c'est constructif, propositionnel et c'est cela aussi que l'on faire de mieux au PG.
@ Toto
Je peux te faire une suggestion.
Peux-tu faire un léger effort pour que je puisse bien te lire car j'ai déjà des problèmes de vue dus à des problèmes oculaires dégénératifs qui engendrent une courbure lorsque je lis à l'écran alros c'est encore plus difficile avec toi.*
Désolé de te demander ce lèger effort mais pour que je puisse mieux te lire et te répondre.
Merci
A TOTO Post 544
Je comprends ton point de vue mais actuellement les règles viennent de l'UE qui n'existe que pour enlever les entraves à la libre circulation des capitaux et des biens avec des directives qui sont supranationales (une directive s'applique à tous les pays et est supérieure à une loi nationale).
Les marchés veulent que l'ensemble des capitaux soient réinvestis là où c'est le plus rentable (main d'oeuvre et mat.premières peu chères) et donc pas d'argent dans les services publics qui coûtent chers.
Pour renverser cette logique, il ne suffit pas de redistribuer des revenus car sinon tout va être délocalisé ailleurs, il faut pouvoir avoir la main sur sa fiscalité, son budget et vérifier à chaque fois si, en gardant l'euro ou non, en dénonçant des traités, le projet est viable et peut se faire par paliers afin de maintenir une économie sans trop d'aléas..
A Post 524 Laforcedupeuple
Je comprends que c'est plus simple de souhaiter que la grève du 27/05 débouche sur uen grève générale mais à ce que je sache, ce n'est pas ce qui se passe en Grèce...et pourtant ils savent les mesures prévues !
Je ne vois pas vraiment de mot d'ordre sur les retraites car le gouvernement (très malin) n'a pas communiqué son plan définitif et il le fera le plus tard possible !
Le PS promet de revenir en arrière s'il passe en 2012, çà n'engage à rien car ils devront suivre les directives de l'UE de gré ou de force..mais çà permet de désamorcer toute grève actuellement.
Que mon avis !
@ Emma : les mots d'ordre de grève existent pour le 27, faisons d'abord cette grève, et si elle est un succès le reste suivra ! En grèce, il y a manifs presque tous les jours, pas grève, mais contrairement a ce que l'on laisse se "raconter" ça ou là, le niveau de vie des grecs est loin de ressembler au notre ! Alors faire grève la bas c'est pas facile ! Unissons nous dans la grève ! et après.. On verra !
Que le ps promettent de revenir en arrière en 2012 (si) est déjà un "exploit" ! laissons leur le bénéfice du doute !
oupppsss.. ;-)..
Faisons foin des défaitistes ! nous avons le 27 mai ! prenons le 27 mai ! après on verra !
Laforcedupeuple : on y sera ! ce sera déjà ça !
Bonsoir Hold-up
Encore des mots de toi que je ne comprends pas. "Ce qui est d’arrière garde c’est l’arrièrisme ! Tu ne mobiliseras personne à Gauche sur l’arriérisme d’autrui." De quoi parles-tu exactement? Qui est arriéré?! Comment veux-tu qu'on discute quand tu ne dis pas clairement les choses et qu'on y voit plein de sous entendus. STP dis clairement les choses pour qu'il n'y ait pas de méprise. Merci
"Ces femmes ne sont pas en danger de mort que je sache. Il ne faut pas délirer non plus." Là tu t'avances un peu trop. Je te donne rendez vous dans un an ou deux, une fois que l'islamophobie sera encore plus répandu et on verra.
Au webmestre
Je viens de lire la charte du blog. Je ne comprends pas pourquoi on ne peut pas citer des articles in extenso. Parfois je reçois par mail des textes fort intéressants et il n'y a pas de lien donc je les mets in extenso. Mais ils ne sont pas trop longs quand même sinon je coupe. Je n'aurais plus le droit de faire cela? Ce serait dommage car cela priverait d'une source d'information.
@ydaho post 545 : en france, l’intelligentsia n’est absolument pas courageuse, ceci expliquant cela.. Elle collabore ou simplement se tait..L’amérique est totalement différente, je ne veux pas en faire l’apologie, mais le watergate qui a conduit nixon a la démission est impossible ici ..
Je suis la première à critiquer l'intelligensia médiatique (les éditocrates, les filozofes chev'lus, les bobos, les charity bizness pipaule), mais comme je ne la considère pas comme l'Intelligensia ou l'élite éclairée au sens noble du terme (celle là en général n'est pas médiatisée), je ne généralise pas en disant comme toi qu'elle est forcément kollabo ou pas courageuse.
En ce qui concerne le Watergate, je n'ai pas du tout la même approche que toi. Et après la démission de Nixon il y a eu quoi ? LA MÊME POLITIQUE AUX USA. RIGOUREUSEMENT LA MÊME, VOIRE PIRE. Nixon at-il croupit en taule ? Nixon a-t-il été exclu du club des grands de ce monde ? Nixon a-t-il été déchu et clochardisé dans je ne sais quel trou perdu ? NON.
Les journalistes qui se sont bombés le torse après cette affaire, se gargarisant de leur importance (attention je ne dis pas qu'il ne fallait pas révéler cette affaire) ont attaqué un individu, mais n'ont pas mis en lumière le système. Il y avait une chance historique de le faire, qu'ils n'ont pas saisie. Comme l'écrivit si finement Dedefensa, le Watergate de 1974 fut une opération de sortie réussie, qui a donné un surcroît de vertu au système pour s'être débarrassé lui-même de ses branches pourries. Et dans le cas de Nixon, la "branche pourrie" a continué à très bien vivre et à influencer son pays.
Et ta réaction de satisfaction, mêlée de félicitations du genre "ailleurs l'herbe est plus verte", montre bien que comme les américains, tu t'es très bien fait avoir, et sans te rendre compte, tu approuves le système.
Pour en revenir à la France, il y a déjà eu des démissions de mémoire, mais je suis bien d'accord sur la monarchisation de la fonction de président. Mais encore une fois, c'est le système qu'il faut attaquer, les structures en priorité.
Personne ne prendrais ce risque, quand au cinéma, je te laisse sur tes impressions, mais il y a bien d’autres cinéma en Amérique, et ils ne sont pas tendre du tout avec le système.. Ici, les journalistes, les créateurs, et tout ce qui compte ont les « bonnes infos » mais ils se taisent ! silence coupable..
Merci, je suis au courant que le ciné US ne peut se réduire à Pamela Anderson. Je suis également au courant qu'il y a d'autres cinématographies passionnantes. Je conteste juste toute conclusion trop hâtive sur une conspiration du silence anti-sujets qui fâchent, il y a d'autres facteurs à prendre en compte.
@ intéressés,
Le "Monde Magazine " vient de nous informer de la création d'Imams-Aumôniers militaires ; un premier vient d'être embauché qui ira grossir les rangs des autres aumôniers catholiques, protestants ou autres Rabins du ministère de la défense. On nage en plein bonheur laïque. Au fait, si j'ai bonne mémoire, notre cher J.P Chevènement était bien ministre de la Défense Républicain et Jacobin ?!
Post 525 de Hold-up
Oui il y a une grossière campagne contre Chavez en ce moment. La raison? Il y a des élections législatives fin septembre, donc on prépare le terrain. Chavez est un dictateur, un populiste, il finance l'ETA, les FARC, il interdit l'internet. Tout cela ne sont que de grossiers mensonges mais plus on ose, quelque chose en reste et si aux élections l'opposition de droite (et extrême droite) ne fait pas un bon score alors on est prêt à incriminer le manque de démocratie etc... Donc il faut bien préparer l'opinion internationale
En route vers la Grande Dépression ? (Si oui, sortons le gros bâton) mardi 18 mai 2010, par Frédéric Lordon 23 mai 2010 21:30, par guy Rosay
Bonjour,
Première réaction de la population, vider les comptes bancaires, les comptes épargnes, plus de crédit, plus de chèques,plus de carte bancaire. que de l’argent liquide comme on dit.
c’est le premier coup de bâton.
Et puisque nous sommes sur un site de hautes valeurs morales et combatives, n’oubliez pas que, nous sommes tous contraints de subir une armée d ’ occupation, la nourrir, l’entretenir,et si vous ne voyez pas de militaires, sachez bien voir et vous constaterez sans peine que les entreprises privatisées,ou délocalisées sont bien le fait de l ’ armée silencieuse des actionnaires, ni vue ni connue.
Rosay à +
Voir en ligne : L’armé d ’ occupation invisible.
Vincent post 466
tu dis "Ta réponse est un peu facile. Je constate simplement que « dans la rue » les gens ne parlent plus que de la burqua. Par contre, les discussions pertinentes sur la situation économique, la compréhension des mécanismes de l’attaque libérale sont relègues au second plan. D’où mon inquiétude quant à la fonction de diversion du sujet.
Le racisme n’est pas un fait nouveau qui serait apparu pendant la cinquième république !
Parler d’un fait raciste chaque fois qu’il se présente (enfin, suivant la grille des médias bien entendu) n’a toujours pas réglé ce problème. Surtout que les discussions sont toujours menées par des bobos qui détiennent la lumière, éclairant l’obscure routine de leur vie bien rangée."
Je ne dis pas de parler de faire des ragots sur la burqâ ou les faits racistes. Je dis de donner une éducation antiraciste. Par exemple moi je suis contre une loi sur la burqâ pour des raisons que j'ai expliquées et je veux continuer à montrer que c'est une erreur jusqu'au bout. Je constate que le PS ne la votera ce dont je me réjouis. Donc les positions avancent. Ne pas parler c'est se faire complice. J'en parle pour m'y opposer à cette loi.
Dénoncer le racisme est vraiment important. Le MRAP s'y attelle sans arrêt. Ils font un communiqué à chaque fois qu'un acte raciste ou antisémite a lieu et c'est très éducatif. C'est très important d'être sans cesse vigilant et de ne pas banaliser.
Donc oui je pense que si on décide de ne pas parler pour ne pas faire diversion, on se fait en fait complice du gouvernement qui vote cette loi réactionnaire et qui mènera à d'autres abus. J'espère que ceux qui ne l'ont pas vu jusqu'à présent vont finir par s'en apercevoir et qu'ils réagiront. Je ne veux pas me taire car les enjeux sont trop importants. La porte a été ouverte et le reste suivra: minarets et autres trucs contre les musulmans. C'est la logique qui va se dérouler si nous, la gauche antiraciste, on n'y met pas le hola.
J'ai aussi lu le post intéressant sur la burqâ au travail. Franchement je ne pense pas que ça devrait exister. Pour moi la burqâ est un déguisement que se mettent beaucoup de jeunes filles, souvent des ado, dans une problématiques de se cacher/voir, souvent dans des trucs un peu complexes et complexés d'ado mais aussi de séduction bizarre avec des maquillages très sophistiqués des yeux pour certaines. C'est un truc pour sortir dans la rue surtout.
@Le Prolo (#484)
« soit on veut peser dans le réel (et cela suppose de passer des compromis et de se salir les mains) ». Désolé, pas d’accord. On peut peser aussi sur le réel d’autres façons, et compromis n’est pas compromission.
Ah bon ? Eh bien, pourrais-tu donner quelques précisions sur les manières d'aboutir à ce résultat, avec quelques exemples historiques pour illustrer ? Merci d'avance...
Toto
Je ne calcule pas stratégie pour le débat sur la burqâ. C'est une question de principe. je suis contre l'injustice et une loi sur la burqâ est une loi absurde et injuste. Injuste car elle pénalise les femmes et qu'un bout de chiffon c'est rien du tout. Injuste car beaucoup de jeunes femmes la choisissent donc c'est leur libre arbitre. Injuste car si c'est l'homme qui leur impose pour certaines alors il faudrait punir l'homme.
Absurde j'ai expliqué 1000 fois pourquoi donc je ne recommencerai pas ici.
Donc si on n'aborde pas cette question parce qu'elle risque de diviser la gauche, la gauche est déjà perdue. Il y a des tas de sujets qui divisent la gauche. par exemple l'unité, le désistement au 2ème tour etc... A-t-on décidé de ne pas en parler car ça risquait de faire du mal à la gauche? Au contraire on s'est dit qu'il fallait prendre le problème à bras le corps pour avancer et le bilan est que toutes ces disputes ont fait avancer le débat.
Bon là le débat est plus passionnel sur la burqâ car ça jouxte le racisme car on a bien vu que pour certains c'est seulement par rejet des musulmans, à savoir des arabes et des noirs qu'ils sont contre la burqâ. Les arabes et les noirs c'est bien connu sont des barbares qui oppriment leurs femmes. C'est ce que le français moyen raciste pense, celui qui est sensible à Le Pen. Ce n'est pas ce que la gauche pense mais justement il ne faut pas éviter le débat sinon on permet à ces idées racistes de se répandre. La lutte contre le racisme est un combat quotidien, un travail d'éducation, de prise de conscience. On ne laisse pas faire en espérant que les choses s'améliorent. Non surtout en période de crise économique on sait très bien que ce sont les immigrés (les noirs et les arabes) qui vont trinquer. Si on ne fait pas un travail très conscient d'éducation, alors le racisme va se développer un maximum.
Toto
Mais oui le 27 c'est sûr. Manif à Paris (je sais plus où) à 14H. Mon syndicat a déjà diffusé l'info.
Par contre ne croyez pas au grand soir quand même. Une manif pour monter le niveau de conscience des gens pour augmenter la combativité mais franchement le gouvernement ne va pas tomber. Manif comme une étape vers plus de mobilisation, sinon c'est des journées sans lendemain. De toute façon Sarko il s'en fiche des manifs, il s'en fiche du vote des régionales, il s'en fiche qu'il n'a que 30% dans les sondages. Il ne fait que ce qu'il veut. Donc comment être plus malin? Sûrement pas avec un DSK!