20mai 10
J'ai rédigé cette note partie dans l’hémicycle du parlement européen Strasbourg, partie dans le train entre Paris et Strasbourg, à l'aller, au retour et à l’occasion de ma navette pour participer mercredi soir à l’émission de "France Inter" animée par Thomas Legrand et Françoise Fressoz. L'extract résumé qui est fait de cet entretien dans "le monde" est sous la responsabilité de ce journal. Je ne l'ai pas relu. Ceux qui m'auront écouté où qui décideront de le faire sur "daily motion" apprécieront sa fidélité aux propos tenus. Il est question ici du moment présent, si grave, avec l’évolution malsaine du fonctionnement de l’union européenne, ses pratiques autoritaires et sa pente totalitaire. Puis j’analyse le plan du gouvernement sur les retraites en vous proposant des démonstrations par l’absurde de ses sottises. Et enfin je vous démontre l’intérêt de la dévaluation de l’euro. C’est le morceau que j’ai pris le plus de plaisir à écrire. Véritablement je jubile sur le thème depuis que mon précédent billet s’est vu confirmé de mille manières ! J’ai fait, de cette façon, une sorte d’introduction pour une analyse que je vais développer ensuite, de note en note, sur ce que je crois bon pour notre pays et que nous pourrions faire le moment venu.
Dans le moment, les gens censés de tous bords, voient bien monter, avec la contagion de la « crise », les dangers globaux que ce genre de séquences déclenche dans l’histoire. Mardi matin, au parlement de Strasbourg j’ai croisé Jean Marie Cavada qui est dans cet état d’esprit alors que nous ne siégeons pas du tout sur les mêmes bancs. Et combien d’autres ? Pas besoin d’être grands clercs. Juste un peu de culture politique et historique sont nécessaires. Ce que l’on nomme par euphémisme « la crise » se diffuse dans tous les compartiments de la vie en société. Et, comme c’est évident, elle reformate la politique et le fonctionnement des institutions qui en sont les organes humains. Par exemple, beaucoup notent la montée des partis extrémistes en Europe. Oui, c’est vrai. Mais que dire de la série des coups d’états sociaux et politiques qui se déroulent sous nos yeux et que nombre font mine de prendre pour des mesures d’évidences, de « bon sens économique » totalement neutres politiquement ? Je pense au programme infligé aux grecs. Une fois ces prémices avalées la suite est venue sans tarder. C’est la proposition inouïe de soumettre les budgets nationaux à la commission européenne pour accord préalable à leur examen par les parlements nationaux. Bon nombre d’entre nous y ont vu une telle caricature de tout ce que nous avons dénoncé pendant le débat sur la Constitution européenne que dans les premières heures nous n’avons pas cru que telle était vraiment la proposition des eurocrates. Mais est-ce vraiment si surprenant ?
Vraiment nous ne vivons plus dans le même monde eux et nous. L’hégémonie culturelle du monétarisme et du libéralisme est intacte ici dans les institutions européennes et aussi sur les bancs parlementaires. Le doute n’existe pas. Ce sont des fanatiques. Jeudi en séance nous avons pu voir le socialiste français Liêm Hoang-Ngoc être contraint de demander le retrait de son nom de son propre rapport sur « la viabilité à long terme des finances publiques dans le contexte de la relance économique ». Les libéraux avaient amendé ligne à ligne tout son texte pour lui faire dire, point par point, verbe par verbe, le contraire de ce qu’il avait écrit ! A la sortie le texte a été transformé en une sorte de manifeste libéral grotesque et déshonorant de grossièreté ? Pourquoi infliger sans autre nuance ni compromis une humiliation pareille au rapporteur social démocrate, certes de gauche, sinon parce que ces libéraux sont des illuminés !
Les plus avancés suggèrent à présent une « gouvernance économique ». Mais sans se demander un seul instant quelle serait la légitimité démocratique d’une telle « gouvernance » si elle devait décider de mesures qui s’imposent aux peuples. Ce n’est pas le problème ici. La démocratie est seulement un argument anti chinois, anti Cuba, anti Venezuela et ainsi de suite suivant les saisons, les campagnes de collectes financières des ONG spécialisées et les cycles de l’administration américaine. Exemple. Après un débat verbeux sur les causes et les solutions à la crise actuelle, la même assemblée vote une aide à l’Ukraine en décidant de la conditionner à la surveillance de l’application par ce pays des injonctions du FMI et de la banque mondiale ! Le dixième de cette arrogance de la part de la Russie aurait immédiatement mobilisé « reporters sans frontières » et toutes les agences américaines d’aides aux « révolution orange », « révolution pourpre » et ainsi de suite. Mais cette prétention aveuglée à décider de tout sans discussion possible, au nom de l’évident modèle unique, se conjugue à présent a un niveau de brutalité sociale administrée d’en haut et du dehors qui fait muter l’ordre politique. Il passe de l’autoritaire au totalitaire. Autoritaire parce que procédant d’une volonté sans légitimité démocratique et accompagné de mesures de coercition. Totalitaire parce qu’elle impose la mise au silence au propre et au figuré de tout ce qui serait en état, qu’il le fasse ou non d’ailleurs, de perturber la logique du système. Dorénavant la démocratie est réellement perçue comme la perturbation majeure potentielle pour le système. Ainsi s’accomplit dans des conditions imprévues le destin potentiel de ce que nous avions nommé « l’ordre globalitaire ». Ce système qui a mis à ses normes tous les domaines ne s’encombre même plus des apparences si celles-ci doivent être si peu que ce soit une faille par où la contestation pourrait passer. Les parlements nationaux, même corsetés par de traités iniques comme le traité de Lisbonne, sont encore trop poreux aux cris de la société. Ils sont l’ennemi pour le système. Cette pente anti démocratique s’accélèrera à mesure que l’instabilité financière s’accroitra. Le moment venu, il est inéluctable qu’elle passe à l’usage de la force.
Le danger se voit. L’avantage ne doit pas être méconnu. Car si de telles mesures et de telles violences peuvent être commises contre le quotidien des peuples, c’est alors une école qui introduit dans les esprits de nouveaux réflexes. Il nous sera plus facile le moment venu de réquisitionner, socialiser et punir les récalcitrants. Chacun y verra la réplique en sens inverse infligée au petit nombre de ce qui la veille était appliqué au grand nombre ! Aujourd’hui, proposer de nationaliser les banques est acclamé dans nos réunions. Planifier le progrès et la reconversion écologique du modèle productif de même. Il y a peu encore ce n’était pas du tout l’ambiance et le scepticisme régnait dès qu’il était question de « dépasser », transformer le système et davantage encore s’il était question de le révolutionner. Ce temps est déjà passé. Dès lors l’idée d’un gouvernement de Front de Gauche ne soulève plus de problème de principe quand au fond de son programme. Personne ne dit plus que c’est une prétention illégitime. L’objection question qui pèse est la crédibilité électorale. C’est pourquoi une fois sortie de son ancrage dans la ritournelle du vote utile, le poids du PS à gauche n’est plus insurmontable. A condition bien sur d’en avoir l’ambition. A condition aussi d’en assumer la responsabilité c'est-à-dire d’avoir un comportement qui en témoigne. Cela signifie avoir autre chose a opposer à son hégémonie que des querelles byzantines de groupuscules, des injures d’un autre âge, pour ne rien dire des pudeurs de comédie contre les dangers de la personnalisation que l’on s’interdirait au niveau national pour les pratiquer plus ardemment que jamais au niveau local. Car tout cela condamne au rôle médiocre de force d’appoint. Et cela le tout venant le sens et le sais au premier coup d’œil. Dans la crise ce qui compte c’est ce qui est fort, sait où il va et en assume les conséquences.
Le gouvernement ménage ses effets pour entrer dans le vif de sa réforme des retraites. Peut-être pour ne pas perturber le congrès de la CFDT que des annonces trop claires radicaliseraient. Ce qui a été annoncé laisse en effet une drôle d’impression d’inachevé. Evidemment je savoure de constater que notre communiqué à l’issue de la rencontre avec Woerth avait correctement interprété le contenu de l’entretien : l’essentiel du plan repose sur l’âge de départ légal. Mais avant d’entrer dans cet aspect il faut noter un comique de situation. Le plan actuel situe son horizon vers 2020 ou 2030. Hum ! Primo ce n’est déjà plus les délires pour 2050 de la bande du Conseil d’orientation des retraites (COR). Tout de même 2020 ou 2030 ce n’est pas pareil puisque c’est plus ou moins dix ans. On parle donc alors de besoins de financement oscillant entre 45 ou 70 milliards par an. Une paille que cet écart de 25 milliards, sans doute… Mais ça nous fait de l’air par rapport aux 100 milliards avec lesquels ont nous a battu le tapis pendant toutes ces semaines. Et bien sur c’est sans commune mesure avec les 2600 milliards évoqués par le journal « Le Monde ». Une autre drôlerie est que le plan propose cet horizon de 2020. Ce qui est drôle c’est que ce soit le gouvernement dirigé par monsieur Fillon qui le propose. Car le monsieur Fillon, alors ministre en 2003, avait déjà réformé la loi sur les retraites en 2003 ! C’était la « der des der » ! Dans l’exposé des motifs de sa loi il était extrêmement catégorique: « le projet de loi présenté par le gouvernement permet de rééquilibrer le système d’ici 2020 ». Tel quel ! Peut-on croire que les qualités de prévision du monsieur ce soient améliorées, compte tenu de ses exploits précédents ?
Parlons de cet âge de départ repoussé. Depuis le début de notre campagne sur le thème nous pointons l’absurdité qui consiste à penser la question des retraites indépendamment des autres paramètres qu’elle affecte directement. C’est une question globale que pose l’âge de départ à la retraite. Prenons un exemple : le niveau de santé des populations retraitées. Plus ils partiront tard plus ils seront usés. Par conséquent c’est autant de soins plus lourds, plus tôt supplémentaires. Autre exemple : les fonctions sociales accomplies par les ainés, dorénavant retenus, qui entreront dans la sphère marchande et pèseront sur les budgets familiaux. Et ainsi de suite. Je me souviens avoir soulevé régulièrement la question toute bête suivante : que ferez vous de ceux qui ne seront ni a la retraite ni au travail ? En effet c’est un fait bien connu que le taux d’emploi des 55/64 ans est de 38%. On vire beaucoup les seniors dans les boites. Les gens ne sont plus au travail par contrainte et non par gout. Je sais bien qu’il s’agit d’une moyenne avec de très fortes variations par tranche d’âge. Mais quand même ça donne une idée. Par conséquent il est facile de répondre à ma question. Ceux qui ne seront ni à la retraite ni au travail seront au chômage.
Combien ça fait de monde ça ? On peut faire un petit calcul d’évaluation en allant glaner des chiffres. Le nombre des départs à la retraite est aujourd’hui autour de 350 000 par an. Trois ans de plus avant le départ égale 1,05 millions de personnes. Si on reporte la proportion moyenne actuelle au chômage avant la retraite cela veut dire que les deux tiers de ces gens seront au chômage. Ca fait 650 000 personnes. Combien ça coute en indemnisation ces chômeurs ? On peut encore faire un calcul à la louche. L’allocation moyenne actuelle est de 13 000 euros par ans. Donc pour cette nouvelle armée de chômeurs ca fait un cout supplémentaire de 8,4 milliards d’euros pour les Assedic. Regardez bien ce chiffre ? C’est le doublement du déficit actuel de l’assurance chômage ! Une trouvaille non ? On se colle un super bond du chômage, et 8 milliards de déficit. Et tout ça pourquoi ? Pour boucher un trou évalué en année ordinaire, hors crise, à…. 5 milliards ! Dépenser 8 pour payer cinq, voila une gestion intelligente mon cher Ubu ! Et encore, on ne dit rien ici du fait que ce genre de situation, soit au chômage soit au boulot après soixante ans, ca n’arrange pas la santé ! Combien ca va couter à l’assurance maladie?
Zut, les gens sont mêmes capables de mourir plus tôt ! Ce qui serait assez logique, vu que l’allongement de l’espérance de vie doit aussi, quand même, au départ à la retraite qui adoucit la vie au moment où l’organisme est le moins résistant. D’ailleurs ça se lit dans les chiffres parce que l’espérance de vie sans handicap de santé est en moyenne à 63 ans pour les hommes. Paradoxe : est-ce que le raccourcissement de l’espérance de vie permettra de ramener l’âge de la retraite à soixante ans ? Ce n’est pas une blague ! Ce serait l’application inversée du prétendu théorème « plus on vit vieux plus il faut travailler longtemps » ? Qu’en pensez-vous ? Ca tourne à la farce cette affaire ! Et pourtant, oui, figurez vous, c’est écrit dans la loi de 2003. Elle oblige à cotiser un nombre d’année double de l’espérance de vie moyenne après l’âge de départ à la retraite ! Si cette durée se réduit, le nombre d’années de cotisations réduira d’autant ! Je n’évoque tous ces paradoxes que pour mieux souligner l’absurdité des raisonnements purement comptables appliqués au déroulement d’une vie humaine. Comme s’il ne s’agissait plus de personnes réelles, nos pères et mères, nos conjoints, nos enfants, nos anciens et nos bébés, mais juste de chiffres abstraits. Les chiffres appliqués à ces réalités pour les découper en morceaux irréels forment un chemin d’humour noir indépassables. Rions de la sottise de ces fous qui nous proposent des plans aussi ridicules. Faisons une proposition chiffrée dans leur style. Les gens réalisent les deux tiers de leur dépenses maladie dans les six mois qui précédent leur morts. Incitons les à faire des économies en mourant six mois plutôt en bonne santé ! S’ils avaient par-dessus le marché le bon gout de mourir bien avant l’âge moyen actuel ils permettraient d’abaisser l’âge de départ à la retraite des suivants.
Les bizarreries de ce plan gouvernemental ne s’arrêtent pas là ! Donc, le gouvernement prétend que ce recul de l’âge légal est la solution financière pour le retour à l’équilibre du financement des retraites. Ah ! Est-ce vrai ? Il faudra qu’il le démontre, le crayon à la main ! Car pour l’instant, quand se reporte au rapport du COR, on y lit que le recul de l’âge légal de départ de 60 à 63 ans ne permettrait de couvrir que la moitié de la somme nécessaire en 2030 ! Zut alors ! Monsieur Fillon se sera encore trompé dans ses prévisions ! Son plan ne règle rien pour « 2020 ou 2030 ». Emmerder tant de monde, fiche une telle pagaille martyriser tant de gens, creuser tout ce déficit à l’assurance chômage, pourrir la santé de tant de personne que nous connaissons personnellement : tout ça pour rien ! C’est trop bête, ça, monsieur Fillon !
Nous sommes des brutes en matière d’économie, tandis que les belles personnes sont très intelligentes et subtiles. Nos solutions ne valent rien, elles sont irréalistes et dangereuses. Au contraire, celles des importants sont non seulement justes mais les seules possibles. Pourtant en quelques jours, après tous les cris d’orfraie et les grosses larmes de crocodile versées sur la baisse de l’euro des voix de plus en plus nombreuses s’expriment pour dire avec les formes appropriées ce que j’ai écrit ici, avec d’autres à gauche, dans mon style de barbare à ce sujet : la baisse de l’euro est une bonne chose. Elle nuit aux rentiers, tant mieux et profite à l’économie réelle productive, tant mieux. Bien sur, je veux souligner que cela s’entend dans le cadre du fonctionnement du modèle économique actuel fondé sur le libre échange généralisé que je conteste radicalement par ailleurs. Ce que je veux démontrer c’est l’absurdité totale du système de pilotage de la machine y compris du point de vue de ceux qui comptent en profiter sur le dos de tout le monde.
Les eurocrates en particulier signalent leur insondable sottise et les limites intellectuelles de leurs cervelles de perroquets quand ils continuent à psalmodier le catéchisme monétariste. « Le Figaro » aussi il est vrai ! Une pensée économique en pilotage automatique! Ca prouve que le Serge Dassault n’a pas beaucoup d’influence sur les pages saumons de son canard ! Car je doute que la baisse de l’euro handicape la vente des Falcone où celle des Rafales ! En tous cas tous les grands prêtres de l’austérité indéfinie ont l’air pas mal désuet ces temps. Ces gens veulent bloquer ou baisser les salaires directs et différés, diminuer les revenus sociaux, augmenter la productivité sans trêve et accroitre leurs prélèvements privés sans pause. Les gouvernements qui les écoutent maintiennent toutes les manettes rigidement bloquées ! Que reste-t-il pour respirer, dans la logique de ce modèle ? Seulement de s’accrocher à la dynamique extérieure, les dépenses des autres, dans les autres pays. Etroite fenêtre. Mais quand même ! Ca laisse une belle marge ! Le commerce international de l’Europe c’est 40 % du commerce extérieur de ses composantes. Baissons la monnaie pour mieux rivaliser avec les autres et vendre moins cher ! Pas question hurlent les rentiers, gorgés d’avoirs pillés en euros ! Ceux-là tueraient leur propre mère pour un taux de change fort. Plus aucune respiration n’est alors possible. Juste des sacrifices sans fin, un taux de croissance anémique mais des bons gros sous, aussi solides que des lingots d’or ! Heureusement nous sommes là, nous, les défaitistes de l’euro, les sans orgueil monétaire, les tireurs dans le dos des rentiers ! Notre impunité est garantie. En effet personne ne peut sortir de l’euro, ni chez ceux d’en bas car les dettes resteraient libellées dans la monnaie dans laquelle elles ont été financée, c'est-à-dire en euros. Asphyxiant ! Faillite garantie. Et personne ne sortira chez ceux « d’en haut » car tous ses voisins seraient ruinés et comme le commerce extérieur de chaque pays est pour l’essentiel entre pays européens…tout le monde est coincé ! C’est exquis !
Pourquoi la baisse de l’euro est elle une bonne chose et non une mauvaise ? Parce que sans faire un effort de plus, sans mouiller la chemise d’une goutte de sueur supplémentaire, on gagne en compétitivité sur les marchés mondiaux. Le journal gauchiste bien connu, « les Echos », note même, comme un écho à ma dernière note que cette « baisse est « une des rares bonnes nouvelles par les temps qui courent » selon Jean-Michel Six, économiste Europe chez Standard and Poor’s. Ce dernier note avec malice qu’il est en train de se passer exactement ce que les détracteurs de l’euro croyaient désormais impossible à cause de la monnaie unique : une dévaluation de fait de la monnaie européenne. La Grèce notamment n’aura pas besoin de sortir de l’euro pour retrouver de la compétitivité car la chute de l’euro lui a déjà fait atteindre cet objectif ». Vous avez bien lu mes chers lecteurs. Sans un effort de plus les grecs ont déjà comblés les gains de productivité que les eurocrates et docteur FMI comptaient leur faire cracher à coups de gourdins, avec du sang et des larmes ! Ce qui est vrai pour les grecs est vrai pour toute l’Europe.
Une baisse de dix pour cent du taux de change de l’euro entraine au bout de deux ans une hausse de 5 points de pourcentage des exportations. Ce qui augmente le produit intérieur brut de un point de pourcentage sur la même période. Un point ! Jusqu'où peut-on envisager de faire baisser l’euro ? J’ai écrit ici que l’on devait se souvenir du démarrage de l’euro en 1999 à 1,17 dollars avant de passer en 2000 au taux de 0, 88 dollar pour un euro. Sous la main de fer de la politique favorables aux rentiers et aux spéculateurs ce taux de change est monté jusqu’au niveau irresponsable de 1,60 dollar pour un euro ! Tout ce qu’on achetait aux américains, où à n’importe qui vendait en dollar, valait deux fois moins cher ! Evidemment tout ce qu’on leur vendait valait deux fois plus cher ! Le rentier jubilait, le producteur s’étouffait. Pas malin comme combine. Alors, avais je écris ici, moi qui ne suis pas un économiste mais juste un citoyen un peu éclairé, ayant lu mes classiques altermondialistes, on doit envisager de descendre jusqu'au niveau le plus bas, pas plus loin que celui déjà atteint (un moment de modération utile à ma démonstration) pour se donner de l’oxygène. Ricanements de maints biens pensants, toisant les misérables marxistes dépensiers irresponsables figés dans leurs archaïsmes. Et maintenant quelle évolution ! C’est presque une révolution intellectuelle ! Certes l’archi archaïque « Figaro » hurle au meurtre dans ses pages saumons! Mais je le trouve bien isolé ce matin ! Le gauchisme monétaire souffle à pleins poumons dans les bonnes feuilles du capital. Violente conversion. Ainsi le journal néo-bolchevik « Les Echos », interroge une néo-anarchiste hirsute, Agnès Bénassy-Quéré, directrice du centre d’études prospectives et d’informations internationales. Il lui pose la question : «jusqu’où l’euro pourrait-il baisser ? » Et voici la réponse : « Pourquoi pas jusqu'à son niveau le plus bas historique à 0,82 dollar en 2000 ? Je pense qu’il n’y a pas de plancher : si la zone euro va mal il faut que l’euro baisse. » Et voila qui est dit ! Savourez, vous autres qui me lisez !
Du moins vous direz vous que je ne vous induis pas en erreur autant que les pitres prétentieux de la pensée unique avec leurs remèdes de cheval qui ne marchent pas. Et maintenant, vérifions s’il vous plait. Ne croyons rien sur parole. Si c’est vrai que la baisse de l’euro relève le niveau de l’activité, vu que la baisse de l’euro est constante depuis décembre 2009, ca doit se constater sur le niveau des ventes à l’étranger, nos bienfaisantes exportations, non ? Voyons ! Hourra ! Partout la hausse des exportations européenne se vérifie : chez ces gros cachotiers d’allemands, Italie, Espagne, et même Portugal ! Et dire que personne ne nous en parlait !
Et nous, et nous, les français ? Hourra ! Nous aussi ! Le premier trimestre s’est traduit par un boum de 16% des exportations vers l’Asie et de 23% vers l’Asean ! Dire qu’on nous avait caché tout ça pendant que le journal « Le Monde » et sa bande de déclinistes professionnels nous fouaillaient tous les jours avec des « retards français » de toutes sortes ! Là où le désespoir va changer de camp c’est quand ils vont devoir constater à regrets que sans un « sacrifice courageux » supplémentaire d’avantage acquis, ces fainéants de français vont produire 0,7 points de plus cette année puis 0,8 point de plus les deux années suivantes selon les analystes. Rien que cela produira, en dépit de notre école qui ne vaut rien, de notre culture de la grève et de nos privilégiés de fonctionnaires 40 000 emplois de plus en 2010. Je conclu ce chapitre sur une traduction du journal d’ultra gauche « Financial Times » parue dans le journal trotskiste français « La Tribune ». « Le Financial Times de Londres titre ainsi l’un de ses éditos de son édition de lundi « il n’y a aucune honte à ce que l’euro baisse » Et d’ajouter : « c’est même une bénédiction pour la zone euro, d’autant que la prétendue faiblesse de l’euro doit être mis en perspective. Souhaiter un euro fort quand la croissance est au point mort, c’est faire preuve d’une arrogance qui s’apparente a de la perversité ». Salut les pervers du Figaro! Surtout que la Tribune de son côté titre son papier : « Malgré sa baisse, l’euro reste surévalué » ! Dégonflons la baudruche des rentiers, camarades ! Pas d’hésitation ! Les trois meilleures années les plus récentes, en France, pour l’emploi et pour les comptes publics et sociaux, tous passés à cette époque au vert, sont celles du gouvernement Jospin entre 2000 et 2002. Ce sont aussi les trois années où l’euro s’échangeait en dessous de la parité un euro un dollar !
Dès lors revenons à nos marges de dévaluation utile. De combien raboter ce gros prétentieux d’euro sans exagérer ? Si on suit le raisonnement de la gauchiste Agnès Bénassy-Quérré qui dirige le centre d’études prospectives et d’informations internationales, passer de 1,2 dollar pour un euro actuellement à 0,88 c’est 35 % de baisse ! Et nous avons lus que Standard and Poor’s dit que 10% de baisse de la monnaie unique c’est 1 point de PIB supplémentaire. Par an ! Donc là il y en a pour trois points et demi sous le pied! Une croissance de 3,5 % ! Mazette ! Mais bigre, c’est le double de ce que prévoit dans l’hypothèse la plus favorable notre cher COR dans ses prévisions pour assurer le financement de notre système de retraite en 2050 ! Hé ! Hé ! On n’a pas finit de rire ! Oui, mais une dévaluation de 35% de l’euro ce serait énorme ! Vraiment énorme, non ! Pas de panique, les amis ! On l’a déjà fait et vous n’en êtes pas morts, loin de là. Entre le pic à 1,6 dollar pour un euro pendant l’été 2008 et le niveau actuel, c’est précisément 35% de dévaluation. En partant des 1,2 dollar actuels pour un euro pour revenir au niveau de 0,88 dollar pour un euro comme en 2000, c’est pile poil la même chose : 35% ! Entre le pic absolu et le creux le plus profond déjà observé, nous sommes donc exactement à mi-chemin. La marge est là ! Courage, camarades, dégonflons la baudruche !
Suite au débat Badiou - Finkiel hier soir chez Taddei.
Badiou posait la question - pertinente, je pense - du combat contre le libéralisme mondialisé mené exclusivement au niveau national.
En gros; il redoute que ce combat, s'il n'est pas mené à une échelle internationale, se fasse sur le base d'un repli identitaire nationaliste qui profiterait fatalement à l'extrême droite.
Bref, se pose la question de la sortie du libéralisme dans "un seul pays".
Je n'entends jamais Jean-Luc Mélenchon évoquer l'idée d'une sorte d'Internationale de la gauche radicale européenne.
A ceux qui proposent que la France" sorte purement et simplement de l'Europe", je demande s'ils croient vraiment que ce retour à la souveraineté dans un seul pays suffirait à permettre l'application efficace d'une autre politique.
Merci à ceux qui voudront bien répondre à mon interrogation.
@Michel Matain (#140)
Ce qui est génial c’est qu’aujourd’hui on entende Jorion, Aglietta ou Georges sur les radios.
Je sais pas si c'est "génial". Aglietta oui: il sait de quoi il parle, et son discours est construit et cohérent. Mais Jorion ou George ? Si j'en juge en fonction de ce que j'ai entendu aujourd'hui, ça n'apporte pas grande chose au débat.
Je ne suis pas forcément d’accord avec tout ce qu’ils disent, mais globalement, c’est vraiment génial d’entendre des économistes de gauche et plus seulement la pensée unique ultra libérale.
Parler "d'économistes" pour Jorion (qui est un anthropologue et un sociologue) ou pour George (qui est philosophe). Il ne suffit pas de parler vaguement (et dans le cas de Jorion et George, le mot prend tout son sens) d'économie pour être "économiste". Malheureusement, la gauche a bien peu de véritables économistes: Aglietta oui, Boccara oui, Lordon si l'on veut... mais Jorion et George, non.
Et ça c'est pour les bigots de l'arc en ciel républicain... "pacificateur" de la nature ! et chantre de la défense de LEUR environnement... Et de leur justice ! Je me demande ou est "l'intérêt général" dans cette histoire.. Une parmi d'autre..
Dans cette région, il y a, en effet, un avant et un après. Avant : les anciens racontent un "paradis", un passé où la "jungle était propre". Des années 1960 à 1990, la multinationale Texaco, désormais rebaptisée Chevron, a exploité en toute impunité le pétrole de ces territoires qu’elle disait "vierges de toute civilisation". Aujourd’hui, le pétrole est partout : visible lorsqu’il stagne dans de grandes flaques noires et nauséabondes ; insoupçonnable mais bien présent en sous-sol lorsque ces fosses ont été comblées à la va-vite. Dans tous les cas, il pollue l’air, les cours d’eau et tue les Indiens issus des communautés Secoya, Siona, Cofan, Huaorani ou encore Quechua.
La suite et la bande annonce du film c'est la :
http://www.cdurable.info/CRUDE-le-reel-prix-du-petrole-Joe-Berlinger,2415.html
Il faut aussi savoir que texaco vient de faire interdire la diffusion de ce film au états unis, et qu'ils veulent en faire saisir tous les rush ! afin de bien l'éliminer !
Très bon article, c'est intéressant d'apprendre qu'une dévaluation de l'Euro de 10% équivaut à une augmentation de 1 point de PIB. Tant mieux, que l'euro se pète la gueule.
Qu'il passe en dessous du dollard. Mort de rire, trop fort ca serait trop bon. La tête des rentiers, ceux qui s'engraissent s'en bosser, qui profitent du travail du grand nombre, les vrais assistés quoi. Vivement que cela arrive.
@4 août (#140)
Quand j’ai écrit « bousillé la leur«, il m’a semblé évidant, vu que je parlais d’indépendance alimentaire donc d’agriculture, qu’il s’agissait de la terre.
Ah... je comprends. On parlait de la Nature, et toi tu as supposé que lorsque tu écris "bousillé la leur", le lecteur comprendra que "leur" se réfère à "leur terre". Désolé de te décevoir, mais contrairement à ce que tu crois tes lecteurs (à commencer par moi) n'ont pas de pouvoirs surnaturels pour lire ta pensée. Lorsqu'on parle de "la Nature", et que tu fais apparaître en réponse "ils ont bousillé la leur", au lieu d'aller interroger la boule de cristal on applique bêtement les règles de grammaire. C'est triste, je sais, mais c'est comme ça.
En rétablissant le sens de ton paragraphe, ton idée apparaît d'ailleurs encore plus saugrenue: ainsi, selon toi, "l’Asie serait obligée de foutre des peuples dehors (Afrique, Amérique Latine) pour leur piquer leurs terres et assurer leur indépendance alimentaire, tout ça parce qu’ils ont bousillé la leur". Mais quels sont les pays qui achètent ainsi des terres en Afrique ou en Amérique Latine ? C'est essentiellement la Corée du Sud, le Japon et la Chine. C'est à dire, des pays qui ont en commun d'avoir de très grandes populations pour une surface cultivable très petite. Ces pays n'ont rien "bousillé" du tout, ils ne font qu'acheter à l'étranger une ressource rare chez eux, la terre. Quel rapport avec le "service de la Nature" qui était le sujet de la discussion ?
@Dominique (#146)
Quoique tue ne penses il y a une très grande différence entre la patron de Véolia et le maçon du coin avec ses 10 salariés. Le premier est un super salarié (qui se sert de tes économies) qui touche en un mois le chiffre d’affaires annuel de l’autre (qui risque l’endettement à vie pour un revenu souvent faible voire négatif).
Ça me brise le cœur, l'histoire de ce gentil entrepreneur qui se contente d'un revenu "souvent faible voire négatif" pour que ses 10 salariés puissent toucher un salaire (qui, lui, est positif) tous les mois. C'est rare, de trouver des gens qui se dévouent pour que d'autres puissent gagner leur pain...
Bon, quittons maintenant le monde des bisounours pour revenir au monde réel. Dis toi bien que si le "maçon du coin avec 10 salariés" préfère rester patron plutôt qu'aller travailler comme salarié chez quelqu'un d'autre, il doit bien y avoir une raison. Par exemple, que son revenu loin d'être "faible, voire négatif" est au contraire positif, et bien plus confortable que celui d'un salarié (au moins suffisamment confortable pour compenser ses difficultés, ses angoisses et tutti-quanti). La mode est à la plainte (faut pleurer fort, des fois que quelqu'un puisse penser qu'il a quelque chose à prendre), et les patrons de PME/PMI ne sont pas les derniers à entonner la chanson. Mais faut pas déconner: si leur vie était aussi dure qu'ils le disent, ils passeraient les concours de la fonction publique.
D.S.K. médecin du capitalisme
Au guignol de l'info, DSK poUrrait faire partie de la World Compagnie avec le brassard de médecin du capitalisme, lu iqui veut soigner les graisses et les alcolos.
La proximité des places financières américaines lui ont fait peut être dire comme Obama qu'il faut réguler le système, alors que pour la Gauche il faut le radicaliser, tailler dedans, enlever à la tronçonneuse les branches parasites.
En fait, Sarkozy ne s'est pas trompé en le choisissant comme responsable du FMI.
Il faudra que la Gauche ne se trompe pas en choisissant son candidat pour la représenter.en 2012.
Et puis qu'est ce que c'est que cette mascarade d'émission : ou on parle du FMI, rôle et indépendance ou on parle de DSK présidentiable.. Et bien non cher téléspectateur.payant la redevance,ni l'un ni l'autre.
Quel est le but alors ? : c'est pour l'imposer dans le jeu politique français.
En filigrane " je suis le Directeur du FMI ce qui me donne compétence pour diriger un pays"
Ajoutons à cela un entourage qui le pomponne, qui le prépare pour le présenter.
JLMelenchon, aidez nous à y voir encore plus clair, à dire aux médias que nous sommes pas dupes, qu'ils arrêtent leur émission enfumage Nous voulons voir de vrais débats avec des journalistes de tous bords,
pas sectaire à Gauche. C'est cela la garantie de la démocratie.
Les discussions entre PG, PCF, GU avancent, il semble, d'après Le Monde que le PCF accepterait le paquet électoral pour les élections futures.
Par contre le PCF n'accepte pas l'idée d'une structure commune, mais propose d'organiser des réunions unitaires qui permettraient à la société civile de s'intégrer dans le mouvement. Je ne vois pas bien comment cela peut s'organiser sans structure.
Je ne suis encarté dans aucun parti, je ne m'engagerai que si la démarche unitaire permet de créer une structure commune de lutte. Je pense ne pas être le seul !
Par contre l'article du Monde ne dit rien à propos du NPA, qui peut m'éclairer ?
Un Dior ou un Tchador, le voile intégral ou le vol intégré,... Autant de signes d'un obscurantisme d'état à l'œuvre aujourd'hui dans nos sociétés, diocèses du capitalisme mondialisé, où le dogme a pris le pas sur l'idée, l'information sur le savoir, la réaction sur l'action, et l'effet sur le sens.
C'est précisément ce qui ce joue aujourd'hui quand le gouvernement et les médias entretiennent savamment la confusion entre taux des retraites et "indice niqab" ! Alors, si il faut interdire foulards, burqas, kipas, crucifix et autres hijabs, ok ! Mais alors, ne pas oublier d'inclure tous les autres traitements dégradants, la pub, les lois iniques, les idéologies économiques dévastatrices...etc. Bref, autant légiférer contre la connerie humaine ! C'est à dire précisément l'état d'abrutissement entretenu qui permet aux sociétés d'écouler ces mêmes fichus foulards, strings, casquettes et autres baskets de marque... Alors, au nom de quoi légiférer ? Publicité mensongère ou concurrence déloyale ? Droit des femmes ou voix des firmes ? Défense de la laïcité ou atteinte à la république ?
Car, en fin de compte, qu'est-ce-qui aura le plus mis en péril la république ? La candidature d'une femme voilée en 2010, l'élection d'un abbé en 1946, ou celle d'un nabot en 2007 ?
...Quoi qu'il en soit monsieur Mélenchon, je profite de cette intervention, pour vous adresser un grand bravo pour l'ensemble de "votre œuvre"...
@ermler (#151)
A ceux qui proposent que la France » sorte purement et simplement de l’ Europe », je demande s’ils croient vraiment que ce retour à la souveraineté dans un seul pays suffirait à permettre l’application efficace d’une autre politique.
Je ne pense pas un instant que cela "suffirait". Mais je suis convaincu que la sortie d'un certain nombre de mécanismes de l'UE est indispensable si l'on veut appliquer une "autre politique" (c'est à dire, une politique qui ne soit pas celle qui met le consommateur au centre et qui aboutit fatalement à ériger la concurrence libre et non faussée en dogme).
Le problème, à mon sens, est que la conduite d'une "autre politique" nécessite le recours à la notion d'intérêt général, et que l'intérêt général est inséparable de l'existence d'une "communauté politique" détentrice de la souveraineté. L'union européenne n'est pas, et ne peux pas être une communauté politique. Les peuples qui la composent sont trop différents pour cela. On l'a bien vu dans le contexte de la crise grecque: imagine-t-on les parisiens refusant de payer des impôts pour secourir la ville de Marseille ou de Toulouse ? Bien sur que non: l'Etat, garant de l'intérêt général, a une légitimité suffisante pour opérer les péréquations et imposer les disciplines nécessaires sans qu'il soit même besoin de réfléchir. Cette solidarité inconditionnelle n'existe pas entre les peuples européens, et on l'a bien vu dans la réaction allemande au problème grec.
L'UE ne peut donc pas conduire une "autre politique" (ni même une quelconque politique qui ne se résume pas au "laissez faire"). Mais en se réservant certains leviers, elle empêche les Etats de le faire. C'est pourquoi il faut récupérer le contrôle de ces leviers. Faut-il pour cela sortir de l'UE ? Je ne sais pas. Peut-être pourrait-on modifier les traités avec l'accord de nos partenaires pour redonner ces instruments aux Etats. Ou bien engager des actes unilatéraux "forts" qui en réaction provoqueraient un réaménagement des institutions européennes sans modification des traités (comme ce fut le cas avec le Compromis de Luxembourg en 1966). Il ne faut pas être intégriste en cette matière: la sortie de l'UE n'est pas un but, c'est un moyen. Si l'on arrive à obtenir les mêmes résultats par un autre moyen, pourquoi pas...
@ Descartes
Bon, quittons maintenant le monde des bisounours pour revenir au monde réel. Dis toi bien que si le « maçon du coin avec 10 salariés » préfère rester patron plutôt qu’aller travailler comme salarié chez quelqu’un d’autre, il doit bien y avoir une raison.
Sur ce plan là tu es totalement à côté de la plaque: la motivation des entrepreneurs n'est pas que le fric, c'est plus compliqué mais c'est difficile à expliquer à ceux qui ne connaissent pas le milieu. Certes, et heureusement, il y en a qui gagnent correctement leur vie (rien à voir avec les revenus du patron de Véolia) mais la situation que je décris n'est pas si rare que tu sembles le penser. Quand à passer les concours de la fonction publique... encore faudrait-il que l'on crée des postes de titulaires ce qui ne me semble pas être le cas.
(Les prémices de la future "constitution"..)
Zone euro: les députés allemands ont approuvé le plan de soutien
Les députés ont réclamé en contrepartie de leur aval des engagements forts en matière de renforcement des mécanismes européens et de régulation financière.
Les ministres des Finances européens devaient précisément débattre dans l'après-midi à Bruxelles d'une réforme du pacte de stabilité, et M. Schäuble y présentera une liste de propositions allemandes en neuf points.
Conditionnement des aides européennes à la discipline budgétaire, possibilité de retrait de leurs droits de vote aux mauvais élèves, introduction d'un plafonnement constitutionnel de l'endettement à l'allemande, création d'une procédure de mise en faillite d'un Etat membre: le cahier des charges allemand veut imposer l'orthodoxie budgétaire aux partenaires européens.
Dans le cadre plus large du G20, Angela Merkel a promis de s'engager pour une taxation des marchés financiers, telle que son parti et, après un revirement spectaculaire même ses alliés libéraux, la réclament.
M. Schäuble a réitéré la promesse jeudi: si aucun accord n'est possible au G20, ni en Europe à cause des réticences britanniques, un mécanisme dans la seule zone euro sera visé.
Toutes ces promesses n'ont pas suffi à amadouer l'opposition. "Vous devez envoyer des signaux clairs que vous placez vraiment les gens avant les marchés", a exigé lors du débat la députée sociale-démocrate Nicolette Kressl, mais "cela ne ressort pas" de vos actes, a-t-elle reproché à la chancelière.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gNKOjCjKmW83vlQ3MSdD0mFBfY-Q
#
158
peupledegauche dit:
21 mai 2010 à 14h00
"Par contre l’article du Monde ne dit rien à propos du NPA, qui peut m’éclairer ?"
Le PCF n'en veut pas, du NPA. Ça me semble clair. A Paris (en Ile-de-France), il ne veut même pas du PG. J'ai déjà donné un exemple pour illustrer cet état de fait.
@ ermler (13h28) : je ne suis pas très qualifié pour te répondre et malheureusement, je n'ai pas pu regarder le débat d'hier soir mais je vais dire deux-trois choses. Tout d'abord, si la mondialisation (libérale capitaliste) existe alors elle entraine une réaction qui est le repli (communautaire ou national ou régional ou continental pourquoi pas ?). C'est inévitable, à moins de vraiment contrôler les esprits de chacun. On n'en est pas encore tout à fait là, bien qu'on progresse. La première chose à faire face à cette peur du repli est de comprendre qu'il est normal, logique, attendu et que ce qui serait angoissant serait qu'il n'existe pas, auquel cas on pourrait conclure que l'humanité n'est qu'un troupeau de moutons.
Ensuite tu opposes la mondialisation au repli "identitaire nationaliste qui profiterait fatalement à l’extrême droite." Identitaire et nationaliste ne vont pas forcément de pair (les identitaires régionalistes ne sont pas nationalistes). La nationalité (française en tout cas) ne s'appuie pas sur la notion de race. Cela dit, c'est sûr qu'il existe aussi un désir de repli de cette nature (identitaire) et pas qu'en France bien sûr. Mais pour ce qui est du national, je le vois moi comme un changement d'échelle. Plus on "rapetisse" l'échelle, plus on a des moyens de contrôle. On peut savoir quelles décisions politiques prend le maire de notre ville, et si on n'est pas d'accord, on peut même aller déverser des tonnes de purin dans son bureau. Si ce sont les décideurs de Wall Street qui prennent des décisions révoltantes, qu'est-ce qu'on fait ? Qu'est-ce qu'on peut faire ? C'est un peu le problème qui se pose avec l'Europe. Le repli à l'échelle du national peut aussi se concevoir sans un "idéal nationaliste" voire dans un esprit universaliste. Car comme la France l'a déjà fait, un pays peut montrer l'exemple. A mon avis si un pays comme la France se barre de l'Europe (à la rame) ça va faire du tintouin et je ne doute pas que d'autres suivraient la même voie.
Tu penses qu'un repli national favoriserait l'extrême-droite. Pourquoi serait-ce obligatoire ? Est-ce qu'on ne nous dit pas que c'est inévitable, justement pour disqualifier cette option ? Il suffit d'avoir un langage clair et de ne donner aucun gage à l'extrême-droite (repli national mais pas de politique d'extrême-droite). Rien ne l'empêche. Mais je sais que beaucoup (notamment ici) entendent national et comprennent extrême-droite. Ce n'est pas très rigoureux intellectuellement, même si l'Histoire montre évidemment qu'il y a eu souvent et qu'il peut y avoir collusion entre les deux.
Si je me trompe ou que j'ai dit des grosses bêtises, faites-le moi savoir.
@ Descartes : Les points de vue rigides comme les tiens sont désespérants. Tu illustres parfaitement le manque d'ouverture d'esprit que je regrette. Ton refus des possibilités alternatives est un aveu de soumission aux énergies fossiles. Sais tu que les principes de la science ne sont pas figés. Que de nouveau paradigmes sont possibles même si cela déstabilise l'équilibre d'un esprit cartésien au repos. Il faut faire attention avant de crier au charlatanisme. Je dis cela sans prosélytisme. Simplement il n'y a pas si longtemps ma position étais équivoque à la tienne. J'acceptais les postulats sans effectuer les recherches d'informations qui pouvaient remettre en question mes "croyances".
Voici un exemple :
Il y a encore deux mois je critiquais vivement le principe homéopathique qui à mon sens relevait du charlatanisme (dilution à 200K, plus de trace de mollecule...).
Position qui, d'après moi se justifiait par l'histoire de la mémoire de l'eau de Jacques Benveniste.
Seulement voilà, je vous communique des faits nouveaux et troublants. Donnez moi vos avis et positions sur ce point.
Depuis peu, le prix Nobel 2008, M. Luc Montagnier, notre monsieur SIDA national exprime qu'il est possible de se debarasser du "VIH" et du Sida avec une bonne alimentation et une eau de qualité (est ce que cela existe encore ?)
http://www.dailymotion.com/video/xbrwl7_urgent-sida-luc-montagnier-avoueon_news
Il met en lumière la supercherie des moyens allopathiques. Lui qui a bénéficié de financements exceptionnels (sidaction et autres évènements caritatifs) depuis de nombreuses années. Dans le même temps il annonce produire un vaccin "magique" d'ici quelques années, vaccin contre cancer, parkinson, Alzheimer, Sida (qui n'est pas une maladie mais un syndrome regroupant des maladies, du sarcome de Kaposi à la pneumonie.)
Il s'appuie sur les recherches de son ami aujourd'hui décédé le Dr Benveniste sur la mémoire de l'eau. Incroyable non ?
Expliquant qu'il ne l'a pas suivi à l'époque de l'affaire, il reviens sur sa position après qu'un collaborateur tenace de Benveniste, lui porte de nouveau éléments. Ce chercheur s'appelle Bruno Robert. Pensez vous (cf lien suivant) que ce personnage soit un charlatan ?
http://www.alternatives-tv.com/wiki/index.php/Bruno_ROBERT_II
Il est pertinent de rapprocher cette affaire avec celle par du Dr De Harven (cf : les 10 plus gros mensonges sur le sida) si l'on vous suis c'est encore un charlatan puisque alternatif. ET aussi informez vous de la plainte déposé au FBI pour genocide (cf Dr L.Horowitz)
Ce même Bruno Robert (en procès avec Montagnier d'ailleurs) est passionné par une autre branche de l'électro-magnétisme qui offre de grandes perspectives quant à l'agriculture, j'irai jusqu'à dire une révolution. C'est la protéodie, aujourd'hui scientifiquement validée par l'obtention de brevets.
Ou comment utiliser la...
@ 151 Ermier
En réponse à ton post je te propose le ressenti d'un homme de Gauche qui ne roule pour aucun parti mais qui souhaite que Jean-Luc Mélenchon nous tire vers des solutions réconfortantes et salutaires.
Sortir de l'Europe, non, mais créer une Europe sociale, où le citoyen Européen ne soit pas considéré comme consommateur.
Que l'ascenseur qui va des de l'Europe vers les Etats, fonctionne dans les deux sens.
Une Europe libre, sans engagement vers l'OTAN. etc...
@André Assiétoi
Alors j'ai bien peur que l'on se dirige vers une triste désillusion !
Je crois que si les choses en reste là je ne serai pas le seul à aller à la pêche............... !
Alors je lance un appel aux dirigeants des Partis de la vraie gauche ! Voulez-vous recommencer toujours les mêmes erreurs ? vous savez celles qui nous conduisent à l'émiettement et à l'incapacité de peser sur les évènements !
@Dominique (#161)
Sur ce plan là tu es totalement à côté de la plaque: la motivation des entrepreneurs n’est pas que le fric, c’est plus compliqué mais c’est difficile à expliquer à ceux qui ne connaissent pas le milieu.
Je veux bien le croire... mais alors, pourquoi ne pas étendre le raisonnement au PDG de Véolia ? A partir de combien de salariés on cesse d'être un gentil entrepreneur dont la motivation n'est pas le fric, et on dévient un méchant patron ?
Bien sur que la motivation des entrepreneurs n'est pas uniquement le fric. C'est aussi le pouvoir, le sentiment de contrôler sa propre vie, l'incapacité à s'intégrer dans une collectivité de travail qu'on ne dirige pas... il y a plein de choses. Mais cela est vrai à tous les niveaux. Tu trouveras des grands patrons de multinationale pour qui finalement ce n'est pas le fric qui importe (même si c'est une manière de se comparer à d'autres). Mais pourquoi alors faire une distinction entre les patrons de PME et les autres ? Pourquoi serait-il plus "socialiste" (dans les termes de Susan George) de prêter aux PME qu'aux grands groupes ?
Quand à passer les concours de la fonction publique… encore faudrait-il que l’on crée des postes de titulaires ce qui ne me semble pas être le cas.
Tous les ans, il y a plusieurs milliers de postes de titulaire dans la fonction publique qui sont ouverts au concours. Renseigne toi... par exemple, en regardant au journal officiel le calendrier des concours qui est publié une fois par an.
Ca fait peut être mal de penser que seul le cadre national peut protéger les intérêts des plus faibles mais c'est l'absolue réalité du droit tel qu'il est conçu jusqu'à présent partout dans le monde. Ca fait des décennies qu'on nous vend la belle idée européenne avec en arrière plan, l'idée d'une partie du monde totalement pacifiée, heureuse, totalement débarassée de toute affreuse idée nationaliste mais loin de cette très vague espérance la réalité de l'UE est toute autre, c'est une machine de guerre libérale pour les capitaux et les intérêts financiers au prix du sacrifice de tout intérêt public national donc de tout intérêt public tout court puisqu'il n'y a que dans le cadre de l'état que cet intérêt est défendu. S'il l'on veut défendre (ce qui nous en reste) le service public et le droit social que nous connaissons et éviter qu'il soit aligné sur un moins disant, c'est nécessairement dans le cadre national, qui est le seul cadre qui a permis à ces notions d'exister. Aujourd'hui ce qui est mis en cause, c'est la souveraineté des états et ce n'est pas un gros mot, ça veut dire qu'on est en train de tenter de confisquer au peuple l'expression de sa souveraineté, ni plus, ni moins...Jean-Luc Mélenchon a mis en ligne des images de la révolution française....je trouve ça très approprié....c'est la république qui est en danger et tant mieux si d'autres républicains d'autres nations ressentent la même nécessité de lutter contre la machine antidémocratique de l'UE....en attendant, c'est ici et maintenant qu'il faut commener à remettre en cause la tentative de confiscation ultra libérale.
@Descartes
D'abord j'ai réagi au côté plus ou moins "exploiteur" de ton propos. Cela dit pour ce qui suit (ce qui ne veut pas dire que j'aie été époustouflé par la Dame, je préfère de loin Généreux)
Pourquoi serait-il plus « socialiste » (dans les termes de Susan George) de prêter aux PME qu’aux grands groupes ?
Pour au moins deux raisons: 1) parce que ce sont les TPE qui créent les emplois et les grands groupes qui les détruisent
2) parce que les grands groupes peuvent se financer directement sur le marché (en émettant des obligations par ex.) alors que les PME/PMI n'y ont ps accès et doivent passer par le circuit des banques classiques.
A propos de la souveraineté : Comment peut-on être contre la souveraineté (des individus dans le cadre de la loi, des peuples, des nations) ? Qu'est-ce que le contraire de la souveraineté ?
Si quelqu'un te demande d'abandonner ta souveraineté, prépare-toi à te défendre.
@ Jean-Luc Mélenchon
Ce que vous proposez tient simplement du bon sens. Mais il est vrai que le bon sens n'est pas une valeur de notre époque. Peu de gens en sont pourvus. Vous gardez les deux pieds sur terre avec un large esprit critique et pratique. C'est un réconfort dans cette société d'hurluberlus qui conduit à constamment tromper les gens qui ne s'en rendent même plus compte, abrutis par la propagande des vilains farceurs, relayés par toutes les carpettes médiatiques qui espèrent en tirer avantage. Il est vrai que l'on a toujours fait avaler n'importe quoi aux pauvres malheureux incapables de voir les mauvaises plaisanteries. Prenez la parole chaque fois que cela vous sera possible pour dénoncer ces voyous. Vous savez que c'est souvent, et plus souvent que l'on pense, les minorités qui font bouger les lignes et qui peuvent précipiter les événements. Alors, tenez la cadence, secouez ce panier de crabes, dénoncez avec toujours la même vigueur cette bande de va-nu-pieds qui nous imposent cette étrange économie où la spéculation des banquiers dirige les états, où des pions distribuent les bons points aux pays, sans que l'on puisse les affubler du bonnet d'âne qu'ils mériteraient bien souvent.
@vincent (#165)
Les points de vue rigides comme les tiens sont désespérants. Tu illustres parfaitement le manque d’ouverture d’esprit que je regrette.
Quand on me dit qu'on peut résoudre les problèmes énergétiques de la planète en violant le premier et second principes de la thermodynamique, je sors mon revolver. On ne se refait pas.
Ton refus des possibilités alternatives est un aveu de soumission aux énergies fossiles.
Au contraire, j'ai une grande confiance dans l'énergie nucléaire. Qui, pour votre information, n'est pas une énergie "fossile"...
Sais tu que les principes de la science ne sont pas figés. Que de nouveau paradigmes sont possibles même si cela déstabilise l’équilibre d’un esprit cartésien au repos.
Les principes de la science ont beau ne pas être "figés", ils ne sont pas non plus arbitraires. La conservation de l'énergie (1er principe de la thermodynamique) est tout de même supporté par une masse telle d'expériences, qu'il ne semble pas raisonnable de le remettre en cause. Et tant qu'on l'a pas remis en cause, pas de "moteur surunitaire". Désolé.
Il s’appuie sur les recherches de son ami aujourd’hui décédé le Dr Benveniste sur la mémoire de l’eau. Incroyable non ?
Pas vraiment. Ce n'est pas la première fois qu'un grand spécialiste dérape sous le poids des ans... les résultats scientifiques ne sont pas une question d'autorité, ce sont une question de méthode. Ce n'est pas parce que Montagnier dit ceci ou cela que c'est scientifiquement vrai. S'il pense "qu’il est possible de se débarrasser du « VIH » et du Sida avec une bonne alimentation et une eau de qualité", alors il n'a qu'à publier dans une revue scientifique un article détaillant les données expérimentales sur lesquelles il fonde cette conviction, et alors on pourra discuter. Sans cela, son opinion vaut autant aux yeux de la science que celle de Mme Michu, ma concierge.
C’est la protéodie, aujourd’hui scientifiquement validée par l’obtention de brevets.
L'obtention d'un brevet ne "valide scientifiquement" absolument rien. On peut protéger par un brevet un pendule de radiesthésie où une méthode d'astrologie. Un brevet ne fait que constater qu'une invention est originale, pas qu'elle repose sur un fondement scientifique.
Il y a un point commun entre toutes les "découvertes" que vous proposez: c'est que leur "validation" repose sur l'autorité d'un éminent professeur, sur une plainte en justice, sur un livre, sur un brevet... sur toute sorte de choses sauf sur la seule chose qui vaut validation scientifique, c'est à dire, la publication des résultats expérimentaux dans une revue scientifique soumise au scrutin des pairs. Etonnant, non ?
peupledegauche dit:
Alors j’ai bien peur que l’on se dirige vers une triste désillusion !
Alors je lance un appel aux dirigeants des Partis de la vraie gauche ! Voulez-vous recommencer toujours les mêmes erreurs ? vous savez celles qui nous conduisent à l’émiettement et à l’incapacité de peser sur les évènements !
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Je suis chaque fois désolé de cet émiettement.
Pourtant, cette fois, nous tenons avec Jean-Luc Mélenchon une candidature très crédible. (Sinon, qui d'autre est aussi percutant et crédible ?... personne)
Mon espoir est que Jean-Luc Mélenchon devienne incontournable et quasi "obligatoire" Il faut qu'il continue à occuper les médias et à s'imposer. Mais 18 mois, c'est long... Il faudrait des passages marquants dans les 20 heures ou chez... Chabot ;-)
@ Descartes suite : Ou comment utiliser la "musique" pour influer sur la croissance et la résistance des plantes, adieu Mosanto.
Sur le sujet des énergies libres et de l'electro-magnétisme il faut d'après moi laisser toute la chance à certaines recherches plutôt que de les taxer d'études farfelus voués à l'échec parce qu'elle titilles nos convictions établis.
Attendons par exemple de voir la confirmation ou l'invalidation du principe surunitaire du moteur Orbo de la société Steorn avant de crier au loup. Et laissons les tenaces travailler le sujet. Que des concepts nous paraissent incroyables ne dois pas favoriser notre ostracisme à leur égard. Sinon plus de physique quantique.
Il me semble incroyable qu'aujourd'hui personne ou presque ne connaisse l'importance des inventions de Nicola Tesla pour'humanité. L'électricité dans nos chaumière c'est grâce à lui.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nikola_Tesla
Ses projets d'énergie libre sont encore l'oeuvre d'un charlatan n'est-ce pas ?
Par contre que la défense étasunienne "s'amuse" avec le projet HAARP qui découle directement des principes de Tesla ne t'intrigue pas plus (voir les questions sur ce sujet sur le site du parlement européen.)
A force de te rallier à la pensée unique sans un regard panoptique sur les différents points de vue, à force de limiter tes sources à une presse pauvre et subjective (le Monde, Libé,Le figaro...) tu risques de rentrer en conflit avec l'exemple de ton idole qui en "secret" (peur du ridicule ?) approuvais la démarche de Copernic.
Allez reprends ton papier sur le jeu de la mort à travers le prisme de l'étude sus-citée. La pertinence sera au rendez vous.
@ Descarte : mon propos n'est pas d'affirmer des vérités (je reconnais qu'un brevet n'as pas valeur de validation je me suis mal exprimé) mais de ne pas rejeter tout ce qui sort du dogme au nom de la nom publication avec comité de lecture. En fait je ne démontre rien, je propose simplement de vous emparer de ce sujet, d'effectuer des recherches et de nous communiquer vos conclusions. Mais c'est pas ton truc je crois.
Quelqu'un avait depuis rectifié son nom et je vois que cela a été fait aussi dans le billet de JML..
Liêm Hoang-Ngoc : celui la est un économiste assez brillant je pense et souvent adversaire de la pensée unique..Je suis étonné qu'il ne soit pas plus souvent cité ici.. D'autant que ses avis sur la retraite ne sont pas très éloigné des opinions délivrées ici..
http://www.liberation.fr/politiques/0101614781-liem-hoang-ngoc-on-peut-vivre-plus-longtemps-et-travailler-moins
N° 89 @ vincent
Laisse tomber ce pauvre René (Descartes) dans sa pitoyable démonstration sur le " jeu de la mort ", il ne s'est même pas aperçu qu'il regardait la télé. Il a cru être directement branché sur le "Corps-de-la-Science". Il est aveugle
et raconte n'importe quoi sur ce blog depuis 9 mois pour nous enfumer.
A lire si le cœur t'en dit : http://www.chateaubourg.info/?Nouvel-article,201
@hold up
koguenhiach, choguenhiach, hoguenhiach... C'est la devise des bigots !.. ;-)
Merci Jean-Luc d'être la voix de l'alternative réaliste positive !
Je "kiffe" Mélenchon, vivement 2012 la "rupture" est en marche.
@ Vincent
Je ne sais pas si tu te rends compte que tu crois être sur jean-luc Mélenchon, mais que tu es en faites sur descartes.républicainjacobin.fr, qui prèche l'expulsion des gauchistes, des anars, des bobos, des ex maos, de ex cocos, des communistes quand ils sont trop internationalistes, des citoyens qui ne peuvent pas faire de thèses sur le mois de mai 1793, en bref, qui ne tombent pas à genoux d'émerveillement devant son esprit encyclopédique, un esprit qui aurait fait passer Vinci pour un noeud-noeud incapable de tracer faire se rejoindre deux points pris au hasard sur une surface plane.
Ceci, pacifiquement, avec le sourire, est donc une piqûre de rappel à tous ceux qui se font "physher" dès leur arrivée. Descartes et ses compèpres D-P, Demetrio, Emma 78 et quelques autres plus ou moins à leur insu, brouillent le site et empêche les curieux, les passants, les sympathisants de donner leur avis ici.
A bon entendeur, bises fraternelles et révolution citoyenne intercontinentale...
Ps - Hormis un retraité abandonné par son quartier, un rentier au chômage depuis sa naissance ou un agent relégué dans la toile pour manquement grave à sa précédente mission, je ne vois pas qui peut venir ici tous les jours à 9 ou 10 heures, et y être encore à 16, 18, 20, 24...
A la révolution anticapitaliste, citoyens, amis et camarades ! Dans l'unité de ceux qui servent, pas dans les caquetages historico je sais tout.
@ Webmestre
j'ai été sympa, là ?
M. Mélenchon, (encore une fois merci...)
Quelques remarques cependant :
1. Même si c'est un labeur important, vous qui siégez au Parlement Européen, ne pensez-vous pas qu'il serait utile que vos billets soient traduits et donc disponibles en anglais, en allemand, en espagnol ?...
2. S'agissant de l'âge de départ à la retraite. Vous opposez au rallongement de l'âge de départ, le fait qu'il engendrera un accroissement de nombre de soins de santé lourds (et intervenant plus tôt dans une vie...) vous avez raison sur la démonstration, mais, il me semble, tort sur la conclusion. Soyons cyniques : Vu les volontés de libéralisation de notre système de santé, même s'ils ne le diront pas, les libéraux espèrent que ce surcoût ne pèsera pas sur les finances de l'état, mais sera pris en charge par des mutuelles privées et, donc, par les retraités eux-mêmes... Idem concernant votre exemple sur l'accroissement du nombre de personnes âgées au chômage. Vous n'avancez malheureusement pas les mêmes arguments qu'un libéral qui aura du sens du mot régalien une définition toute différente de la vôtre, de la mienne.
À bientôt.
@inquiet (#171)
A propos de la souveraineté : Comment peut-on être contre la souveraineté (des individus dans le cadre de la loi, des peuples, des nations) ?
Sur un sujet comme celui-là, il faut d'abord clarifier les mots. C'est quoi exactement la "souveraineté" ?
La souveraineté est d'abord et surtout un concept juridique. Chaque institution, chaque autorité produit des normes dans un cadre qui lui est fixé par une norme qui lui est supérieure. Ainsi, l'assemblée générale d'une association peut établir un règlement intérieur, mais seulement dans le cadre fixé par les lois, les décrets et les arrêtés pris par les pouvoirs publics. Et de même, un ministre prend des arrêtés dans le cadre fixé par les lois votées par le Parlement et de la Constitution.
Cette hiérarchie entre les normes pose la question de la norme suprème: si chaque institution fait des normes dans le cadre fixé par une norme supérieure, en remontant suffisamment haut dans la hiérarchie on doit trouver une institution qui fait des normes mais qui n'est, elle, soumis à aucune norme supérieure. C'est lui, le souverain. D'où la définition: "le souverain est celui qui n'est soumis à aucune norme qu'il n'ait pas faite lui même".
Dans un ordre juridique il ne peut donc avoir qu'un seul souverain (s'il y en avait deux, et qu'ils dictent deux normes contradictoires, laquelle doit s'appliquer ?). Dans notre ordre juridique, la souveraineté "réside essentiellement dans la Nation", qui délègue tel ou tel pouvoir (mais pas la souveraineté elle même) à un organisme déterminé.
Par abus de langage, on parle "d'Etat souverain" pour caractériser un pays dont l'ordre juridique est autonome (c'est à dire, qui a un souverain propre et qui n'est donc pas soumis juridiquement à un ordre extérieur). On parle aussi de "cour de justice souveraine" pour caractériser les cours de justice dont les décisions ne sont pas soumises au contrôle d'une cour supérieure (en France, Conseil d'Etat, Cour de Cassation, Conseil Constitutionnel).
On parle beaucoup de "transfert de souveraineté" au sujet de l'Europe. C'est là aussi un abus de langage. La souveraineté peut se perdre, mais pas se transférer. Le peuple français a consenti des délégations de pouvoir à l'Europe, mais ces délégations sont précaires et à tout instant révocables. Le Conseil Constitutionnel l'a reconnu lorsqu'il a affirmé que l'autorité des traités européens n'est pas supérieure à la Constitution (contrairement à la jurisprudence de la CJCE).
@Delbrayelle Gilbert
Je suis certain qu'avec le charisme de Jean-Luc Mélenchon et la force militante de l'ensemble de la vraie gauche nous tenons une synthèse qui pourrait constituer une force de changement et de rassemblement.
Je ne suis pas pour le culte de la personnalité qui a conduit trop souvent à des dérives mais il faut bien reconnaitre une valeur lorsqu'elle est évidente !
N'oublions pas que l'élection la plus importante (pour une grande partie de la population), qu'on le veuille ou non, c'est l'élection présidentielle et notre futur candidat doit satisfaire à cette exigence temporaire !
@Descartes
La liberté individuelle a une limite, celle de ne pas empiéter sur celle des autres. Tu monopolise le blog pour afficher ton égo, je pense que tu devrais aller voir un psy..............
Et vraiment là tu nous les...........................................
Moment détente suivant le principe qu'un bon rire vaut un jogging !
Regardez moi
http://www.lcpan.fr/Martine-Aubry-gagnerait-2012-04050.html
Où les explications fantabuleuses du fils de Mr Bean et de Christine Boutin
équipé chez Aflelou et formé à l'école Pigier !
Merci Jean-Luc Mélenchon pour ton combat, je partage ce que tu écris dans ta note. Toutefois, si je me réjouis de la baisse de l'euro, j'apporte un bémol car je ne vois pas comment il serait possible de mener une autre politique radicalement différente sans remettre en cause le traité de Maastricht et tous les traités signés depuis. L'euro est un carcan, la BCE est indépendante et comment avoir une politique monétaire commune à 27 ?
Contrairement à ce que véhiculent les déclinistes, la France est un grand pays ! mais un pays qui n'a plus foi en lui, parce que depuis longtemps ses élites n'y croient plus, le salut viendra du peuple
Je pense que nous devons retrouver notre pleine et entière souveraineté vis à vis de l'extérieur : monnaie nationale, frontières, rétablissement du contrôle des changes et des capitaux, sortie du commandement intégré de l'OTAN.
A cette fin le référendum sera le moyen pour faire valider les grands choix qui s'imposent.
Au plan intérieur : retour du plan "l'ardente obligation" avec des secteurs prioritaires tels que l'éducation, la santé,la ré-industrialisation, l'agriculture et la recherche ; remise en place du contrôle des prix, ré-affirmation du rôle primordial de l'Etat dans l'économie, favoriser l'économie sociale (SCOP, mutuelles...) soutien à l'artisanat, au petit commerce, aux PME-PMI qui créent des emplois non délocalisables ; abrogation de la loi RGPP dans la fonction publique ; nationalisation d'une partie du secteur bancaire, retour dans le giron de la puissance publique des grandes entreprises publiques...j'arrête, je ne peux pas être exhaustif !
Enfin restauration de l'autorité de l'Etat : lutte contre l'insécurité et l'économie souterraine qui minent notre société ;
En fait c'est une politique de salut public dont nous avons besoin, la République encore et toujours !
@ Ben
ta proposition est aussi simple qu'irréfutable...
Mais les filles et les gars du PG sont un peu débordés, il faudrait qu'on mette sur pied un système expert ici, chacun selon ses compétences défriche le billet et l'envoie à la commission internationale où il pourrait être corrigé, révisé et diffusé...
On se met au boulot, les gars
Ca nous changera du peignage de girafe de certains...
Je m'occupe de l'italien, Toto, tu tentes les polonais ?
D'autres ?
mario PG 39
Oui, je m'associe aux critiques de monopolisation du blog par Descartes.
@vincent (#175)
Sur le sujet des énergies libres et de l’electro-magnétisme il faut d’après moi laisser toute la chance à certaines recherches plutôt que de les taxer d’études farfelus voués à l’échec parce qu’elle titilles nos convictions établis.
Je crains que les deux principes de la thermodynamique soient un peu plus que des "convictions établies". Mais bon, je ne vois pas d'inconvénient à laisser toutes leurs chances aux recherches sur les énergies libres, l'astrologie, l'homéopathie et tutti quanti. Mais je n'ai pas envie de voir l'argent public, dont on a tant besoin pur des recherches sérieuses, être gâché pour faire vivre des charlatans.
Attendons par exemple de voir la confirmation ou l’invalidation du principe surunitaire du moteur Orbo de la société Steorn avant de crier au loup.
L'invalidation est acquise depuis des siècles: elle résulte du premier principe de la thermodynamique. Steorn n'a d'ailleurs jamais pu démontrer scientifiquement que son concept fonctionnait. A la première démonstration l'appareil n'a même pas fonctionné, à la seconde la société à refusé de donner les informations nécessaires à une reproduction de l'expérience.
Et laissons les tenaces travailler le sujet.
Tant qu'ils le font avec leur argent...
Il me semble incroyable qu’aujourd’hui personne ou presque ne connaisse l’importance des inventions de Nicola Tesla pour ‘humanité. L’électricité dans nos chaumière c’est grâce à lui.
C'est incroyable parce que c'est faux. Beaucoup de gens connaissent les travaux de Tesla, au point que son nom a été donné à l'unité de mesure de l'intensité du champ magnétique.
Ses projets d’énergie libre sont encore l’oeuvre d’un charlatan n’est-ce pas ?
Quels "projets" ? Tesla n'avait aucun "projet" de ce genre. Il s'était contenté, lors d'une conférence, de faire des vaticinations mêlant physique et réflexions qu'aujourd'hui on qualifierait de "new age". Ce genre d'opinions, comme celles de Montagner sur l'homéopathie, n'ont strictement aucune valeur. En science, la seule chose qui a de la valeur c'est ce qui peut être appuyé par des faits expérimentaux. Le reste...
Par contre que la défense étasunienne « s’amuse » avec le projet HAARP
Et Roswell, tu y crois aussi ? Le programme HAARP est un projet d'étude des phénomènes ionosphériques (fondé sur une physique très classique) sur lequel on a brodé toute sorte de théories de conspiration. Franchement, le programme lui même n'a rien apporté de bien nouveau.
La seule chose que ces "scientifiques" non-conventionnels démontrent, c'est que Barnum avait bien raison lorsqu'il affirmait "il nait un imbécile chaque minute". Un imbécile auquel on peut toujours soutirer un peu d'argent...
Oui, bon, ben, quitte à se répéter :
DESCARTES MONOPOLISE LE BLOG (et ça commence à bien faire).
Surtout que la quasi-totalité de ses interventions ne sont que des discutailleries fumeuses pour prendre de la place et faire diversion !
@ Descartes : merci pour les précisions. Mais je me plaçais à un point de vue, disons...plus "de base". Quoiqu'il en soit, ça ne change rien à ce que j'ai dit, je crois.
"Le peuple français a consenti des délégations de pouvoir à l’Europe, mais ces délégations sont précaires et à tout instant révocables." Alors tout est bien. Révoquons. :mrgreen:
@ inquiet
relis la page, tu verras que tu perds ton temps
amitié
bonjour
ce matin vers 10h30 revue de presse à France Info. Interview d'un type du figaro par le journaliste
de la radio sur une annonce de la création d'une cellule vivante avec un génome synthétique. Jusque là tout va bien. S'en suit un échange sur les problèmes éthiques soulevés. Conclusion du journaliste de France Info :"C'est un problème car la vie est une prérogative de dieu"
J'ai cru que j'écoutais vatican info mais non, c'était le service publique. VIVE LA LAÏCITÉ!
Autrement me vient une idée: Si on tuais les retraités quand ils sont jeunes les problèmes disparaitraient.
C'est pour rire bien sur.
bien à vous
@Inquiet (#192)
« Le peuple français a consenti des délégations de pouvoir à l’Europe, mais ces délégations sont précaires et à tout instant révocables. » Alors tout est bien. Révoquons.
C'est pas moi qui te contredira... ;-)
Maintenant, si l'on veut être réaliste, il faut savoir quelles sont les délégations à révoquer en priorité...
@ inquiet (164).
Je ne me permettrais pas de te dire que tu dis des bêtises. ;-)
Ce n'est pas moi qui pense qu'un repli national profiterait à l'extrême droite. C'est la crainte de Badiou.
Je ne confonds pas la souveraineté nationale avec une position d'extrême droite. Bien au contraire. Ca, c'est précisément l'amalgame que nous fabriquent les libéraux.
Il y a des souverainistes "de droite", certes et je ne les mets d'ailleurs pas tous dans le même panier.
Mais mon interrogation portait, au delà, sur l'efficacité ou même la viabilité d'une "sortie du libéralisme dans un seul pays", et notamment en Europe.
Je regrette un peu qu'aucune initiative commune ne soit réellement prise pour créer un lien entre les gauches anti-libérales d'Europe.
@ Mario
Bien la vidéo..Je note qu'ils ont pris les chef de parti.. assez amusant, lorsqu'on sait que napo n'est pas chef de parti..
Réflexion perso : Pour se "présenter" a cette élection il faut avoir une certaine stature et passer le cap des primaires a gauche et aussi a droite parait il.. ;-)
- M.A. : elle pourrait passer les primaires dites "ouvertes", possible mais pour ce qui est de la "stature", j'ai l'impression que ça va être dur.. Et puis si elle a certaines chance de passer aux primaires, elle sera éliminé par les soutient de DSK..
- DSK : La "stature", c'est parait il son atout ! Je veux bien, mais passer les primaires, ça j'en doute fortement, même avec les voix de droite (puisqu'elle sont ouvertes a cet effet), a écouter les sympathisants et militants ça et là.. Je pense qu'il recueillera a peine un peu plus que ce qu'il a déjà recueilli en 2006.. Vous vous rappelez pas ces petits 18 % ?..) ;-)
Je ne me leurre pas, la candidate du P.S. après les primaires ce sera S.R., ils ont beau faire semblant de pas la voir, ils ont beau trouver des idées géniales comme "ouvrir" les primaires, ils ont beau prendre le train en marche (taxe carbone, retraites a soixante ans) elle leur passera dessus ! et beaucoup de militants du P.S. seront ravi de les voir se faire ratatiner une seconde fois ! Pas qu'ils "l'adorent" mais qu'ils en ont "marre" qu'on ne se préoccupent d'eux que comme la 5 ième roue du carrosse libéral-socialiste..
Alors que va faire Mélenchon, ou l'autre éventuel candidat de la gauche de la gauche ? qui j'espère sera aux alentour de 15 % ? (j'espère ça fortement)..Perso un simple report de voix ne me conviendra pas, Je veux voter pour une politique de Gauche.. La conjoncture n'est pas aisée.. Mais tout de même je vois que sur désir d'avenir le "ton change".. L'arc républicain est beaucoup moins "a la mode", certains même ont eu le sifflet coupé ;-), les voix de gauche se font entendre de plus en plus, et si j'en crois ce que je lis "Jean-Luc Mélenchon" est a la hausse ! (je l'ai lu tel que)... Perso je me dis que Chevènement est arrivé a "surmonter" en 2006 (accord MRC/PS).. L'espoir est peut être la ? qui sait, L'eau et le feu ça a toujours fait bon ménage ? Le truc le plus simple serait que JML arrive en tête..Mais bon ? ;-)
J'arrête la lecture du marc de café.. !
Pour les traductions.. Désolé.. Pas les moyens intellectuels !
Oui, mais il obéit lui.. :-(.. Il ne répond pas aux provocations même a l'arme lourde.. Laissez pissez le mérinos ?
heu.. Je parlais du leader du monoply, en réponse a thaumasios.. :-)
Quelques réactions a la prestation de DSK :
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/retraites-le-ps-goute-peu-les-lecons-de-dsk_893972.html
http://blogdejocelyne.canalblog.com/archives/2010/05/21/17965847.html