26mai 10
Lundi donc, mes camarades ont répondu à la lettre que le Parti communiste nous avait adressée. C’est un document collectif signé par deux d’entre nous pour répondre aux usages en la matière : François Delapierre, Délégué Général, Eric Coquerel, Secrétaire national aux relations unitaires. Je décide à mon tour de la publier sur mon blog pour contribuer à notre action car il est décisif pour nous de faire comprendre clairement et directement quels sont nos objectifs en ce qui concerne la stratégie que nous proposons pour que l’autre gauche passe en tête de la gauche. En lisant ce document, si cet exercice ne vous rebute pas trop, vous saurez donc en ligne directe ce que nous proposons de faire. Au passage vous pourrez aussi mesurer la qualité des divers commentaires qui ont été faits de ce texte. Après cette publication je reprendrai le cours de mes commentaires et réflexions à partir de l’actualité. Mais la publication de ce document servira de fond de scène pour que mes lecteurs puissent suivre ce que je dirai plus tard des développements de nos relations à gauche.
"Le secrétariat national du Parti de gauche a étudié avec attention la lettre datée du 12 mai que vous avez rendue publique le 18 mai. Nous avons rédigé une réponse détaillée et argumentée. En effet, il nous est apparu que ce courrier permet d’ouvrir une nouvelle étape de la vie du Front de gauche. Une étape conforme pour l’essentiel aux propositions que nous avons détaillées dans la résolution de notre dernier conseil national du 10 avril dernier.
Pour nous, le PCF est un parti ancré dans l’histoire de notre pays. Son action est un atout incontournable pour la dynamique de gauche en France. Il est notre principal partenaire. C’est pourquoi la lettre du PCF est si importante pour nous dans le contexte. A la lecture de ce courrier, nous constatons que le PCF analyse comme nous la stratégie nécessaire pour l’avenir du Front de Gauche. C’est le cas à propos de l’élargissement du Front de Gauche et du « paquet électoral ». Nous jugeons donc très positivement votre courrier. Dorénavant, même si tout reste à organiser, la voie est libre pour avancer et entraîner ensemble en vue de construire une nouvelle majorité politique à gauche pour notre pays en 2012.
Nous vous répondons sous forme précise pour préparer avec toutes les chances de succès notre rencontre nationale. Cette rencontre est décisive à nos yeux. Nous voulons un échange sérieux et argumenté, capable de donner lieu à un calendrier de travail et à des conclusions efficaces aussi rapidement que possible. En effet, nous avons besoin de temps pour agir efficacement devant notre peuple. Et il en reste peu. Trop peu pour nous offrir le luxe de nous disputer ou de palabrer sans fin. Il nous faut aller aussi vite que possible à la conquête de la confiance de nos concitoyens ! Ils sont aujourd’hui très désorientés et soumis à un intense conditionnement visant à les convaincre que rien n’est possible en dehors du bipartisme.
C’est donc le moment de dire qu’aucune discussion sérieuse n’est possible sans le respect de chacun. Nous déplorons donc vos attaques récentes contre le Parti de Gauche en la personne de Jean-Luc Mélenchon et la campagne qui s’en est suivie. Pour la seconde fois en moins de 6 mois et sur un thème identique, notre premier responsable national a été la victime de mises en cause publiques injurieuses provenant pour la deuxième fois également d’un des deux portes paroles du PCF. On ne peut envisager de laisser s’installer ces méthodes entre nous. Certes, le Parti de gauche ne s’abandonnera certainement pas à répliquer et encore moins à la surenchère. Nous sommes parfaitement conscients de l’existence de courants qui comptent sur des incidents pour faire capoter une entreprise avec laquelle ils sont en désaccord. Mais si de tels débordements devaient se reproduire sans être désavoués, en dépit de cette solennelle mise en garde cette fois-ci formulée par écrit, nous en conclurons qu’il s’agit d’une ligne d’action délibérée, d’un double langage, et non d’initiatives personnelles comme cela nous a été expliqué. Pour l’attractivité même de notre Front, de tels procédés ne peuvent être banalisés. Aucun désaccord ne le justifierait d’ailleurs. A plus forte raison quand il n’y en aucun sur un point fondamental, comme c’est le cas aujourd’hui entre communistes et partisans du PG.
Pour notre part, nous adressons un message de respect et d’amitié à Marie George Buffet au moment où elle quitte ses fonctions à la tête du Parti Communiste. Nous saluons son inlassable engagement communiste. Nous lui exprimons notre reconnaissance pour sa contribution personnelle décisive et fondatrice dans la création du Front de Gauche qui a rouvert l’espoir à gauche.
Le Contexte et ce qui en découle. Le capitalisme financier est entré en phase extrêmement agressive dans ses prédations sur les peuples. Cette violence, c’est ce que les commentateurs appellent « la crise ». Car ce faisant, il déclenche des effets d’avalanche qu’il ne contrôle pas et qui menacent d’emporter toute l’économie et les sociétés dans un gouffre. Dans ce contexte, les décisions autoritaires prises à l’encontre du peuple grec et plus globalement la volonté de l’Union européenne, du FMI et des gouvernements de soumettre de force les populations à un coup d’Etat social élèvent la responsabilité des forces de gauche. Les nôtres, en particulier, nous qui avons eu la lucidité de nous opposer ensemble victorieusement à la Constitution de l’Europe libérale et autoritaire en 2005. Nous partageons avec vous pour l’essentiel ce diagnostic et celui des conséquences qui en découlent.
Notre responsabilité est d’ouvrir une alternative là où nous sommes en état de peser sur les événements, c'est-à-dire dans notre pays, dans le cadre de notre démocratie, même très imparfaite, et avec les outils dont nous disposons dans les institutions actuelles. Notre tâche est de construire une nouvelle majorité parlementaire populaire autour de nos propositions. La période réclame des choix clairs : pour répondre aux aspirations populaires, cette majorité devra se constituer sur les bases d’une nette rupture avec la politique européenne actuelle et le système du capitalisme financiarisé et mondialisé. Nous connaissons nos divergences avec les partis sociaux-démocrates sur ce point. C’est une très grande difficulté pour ouvrir une alternative politique ! Car les sociaux-démocrates sont aujourd’hui très largement majoritaires à gauche, en Europe et en France. Le vote des députés socialistes pour le plan de «soutien » à la Grèce, ainsi que l’incapacité des Verts à prendre une position commune, sont éclairants ! Leurs tergiversations sur le dossier des retraites aussi. Et autant de devoir constater ce qui se passe dans les pays agressés par le système financier ! Les politiques d’austérité y sont servilement appliqués par des gouvernements dont les premiers ministres appartiennent au même groupe européen que le PS comme celui de Zapatero en Espagne ou de Papandréou, Président de l’Internationale socialiste, en Grèce. Au total, nous sommes entrés dans un nouveau cycle politique profondément instable. Les scénarios du pire y côtoient les plus grandes opportunités. Dans ce contexte, la social-démocratie est un sévère handicap pour la gauche dans la course de vitesse avec la montée de l’autoritarisme et des nationalismes régressifs en Europe ! Notre défi est de sortir positivement et victorieusement de cette difficulté.
Pour cela, le moyen le plus démocratique est de travailler pour convaincre le grand nombre de changer de majorité à l’intérieur de la gauche. Notre autonomie d’action et de parole d’une part et l’indépendance de nos visées d’autre part sont donc les conditions de base de notre crédibilité. C’est aussi la condition pour que notre devoir d’unité au deuxième tour des élections ne se fasse pas dans la confusion et la négation de ce que représentent nos forces et nos idées dans la société. Cette méthode qui combine identité et unité, c’est celle que nous avons fait vivre pour les élections européennes, avec vous dans 17 régions sur 22 aux élections régionales et dans la totalité des élections partielles. Elle a été comprise et entendue. Nous devons nous y tenir dans les échéances les plus élevées. Nous devons amplifier ses résultats. Nous devons proposer nos candidatures communes non pour nos partis mais pour gouverner autrement notre pays sur un programme distinct de celui de « la gauche solidaire » que domine le Parti socialiste. Nous devons affirmer notre ambition et la soumettre comme telle au verdict des urnes. La révolution à la laquelle nous aspirons est une révolution citoyenne. Tel est aussi le moyen de pour réussir l’implication populaire dont nous avons besoin pour accomplir notre programme : partage des richesses, refondation républicaine des institutions et de la société, planification écologique, sortie du Traité de Lisbonne, ordre international progressiste, paix et désarmement. Voilà l’esprit dans lequel, plus que jamais, nous abordons la période à venir. A présent pour la commodité de notre échange nous vous répondons en reprenant les parties de votre lettre.
1/ L’affirmation du Front de Gauche hors des périodes électorales
Notre résolution de CN indiquait qu’il était « évidemment nécessaire de faire vivre et élargir le Front de Gauche sans tarder. Cela passe par son engagement, en tant que tel, auprès des mobilisations sociales à commencer par les retraites ».
Dans cet esprit, nous vous avions proposé une présence unitaire du Front de Gauche lors des manifestations du 1er mai sous forme de tract et cortèges communs. Nous avons regretté votre décision de ne pas y donner suite. Nous vous renouvelons la même proposition pour la journée d’action du 27 mai. Ce type de présence dans les luttes est indispensable si nous voulons affirmer notre ambition d’être le bras politique des mobilisations sociales des travailleurs.
Vous proposez aussi que le Front de Gauche impulse « des ripostes face à l’offensive des dirigeants capitalistes qui comptent faire payer la crise aux peuples européens ». Nous sommes d’accord. C’est pourquoi le PG avait proposé en priorité à ses partenaires du Front de Gauche de co-organiser le rassemblement du 28 avril devant le siège de la Fédération Française des Banques. Depuis, vous avez annoncé plusieurs initiatives du PCF seul sur ce thème. Nous en organiserons donc également de notre côté. Nous vous proposons cependant de vérifier si nous ne pourrions pas plutôt les mettre en commun ou en concevoir d’autres.
2/ L’élargissement du Front de Gauche.
Nous avons proposé un «Front de Gauche élargi ». Vous évoquez la nécessité de « nouveaux espaces de développement du Front de Gauche». L’objectif apparait donc le même. C’est donc la forme et la méthode de cet élargissement dont nous devons discuter.
En préalable, vous nous dites que le Front de Gauche ne doit pas préfigurer un «parti unique». Ce terme n’a jamais fait partie de notre vocabulaire, fort heureusement. En revanche, oui, nous pensons qu’un parti commun de la gauche d’alternative au capitalisme, un parti commun de la République sociale, annoncée par Jean Jaurès, un parti de l’écologie, nous permettrait d’accroître notre influence, et d’être plus efficaces. Nous n’avons jamais caché cet objectif en cofondant le Front de Gauche avec vous. Nous n’avons cessé d’évoquer l’exemple de Die Linke. Nous sommes disponibles pour avancer dans ce sens avec vous, comme également avec nos autres partenaires du Front de Gauche et avec toutes les forces de l’autre gauche. Nous n’excluons pas d’être, en vous attendant, à l’initiative de regroupements. Nous avons bien noté votre refus. Mais nous ne renonçons pas à vous convaincre. Sans en faire un préalable à la construction du Front de Gauche. D’ailleurs pour nous, le Front de gauche est d’ores et déjà une sorte de parti commun. Et tout notre engagement vise à en élargir la base populaire et à fortifier les mécanismes collectifs de décisions. Nous renouvelons notre proposition de constituer un comité national permanent, large, du Front de Gauche doté d’un secrétariat et d’une double présidence.
Notre Conseil National s’est prononcé pour que le Front de Gauche dépasse «le statut de simple cartel électoral pour s’exprimer et s’affirmer comme force politique répondant en commun aux défis sociaux, environnementaux et démocratiques». Votre lettre constate aussi cette nécessité. Vous dites que le Front de Gauche ne doit «pas être un cartel fermé». Pour autant nous ne serions pas d’accord pour nier l’importance centrale de nos partis dans le processus, ni leurs responsabilités particulières, ni les capacités d’initiative spécifique qui leur reviennent en propre.
Reste que pour s’élargir, le Front de Gauche doit donc être capable de mobiliser bien au-delà de ses composantes actuelles. A commencer par ceux qui en sont les plus proches. Le Front de Gauche doit donc permettre leur adhésion aux mouvements politiques de l’autre gauche qui le souhaitent, à commencer par ceux avec qui nous avons fait campagne commune lors des Régionales. Sans exclusive, comme vous le suggérez.
Vous appelez à des « espaces d’engagement » afin que les acteurs des mouvements sociaux, citoyens et intellectuels participent au Front de Gauche. Tout a fait d’accord. Nous renouvelons donc déjà la proposition de « Fronts thématiques » du même type que celui du « Front de gauche des économistes » créé lors des Européennes. Ils devraient même selon nous être représentés dans un comité national du Front de Gauche.
Dans cet esprit nous avons proposé la possibilité «d’adhésions directes» au Front de Gauche. Vous estimez que cette proposition « ne résout pas correctement la question de l’élargissement ». Pourtant il nous faudra bien trouver le moyen pour faire du Front de Gauche l’espace d’engagement que recherchent des dizaines de milliers de citoyens qui ne veulent pas pour autant adhérer à l’un de nos partis. Or cette implication citoyenne ne pourra se contenter de la participation à des espaces de débat et de dialogues d’un Front qui serait de facto piloté par nos seuls partis. L’adhésion directe est une solution concrète. Nous observons que ces lieux d’action et de réflexion de type comités du Front de Gauche sont tellement évidents qu’ils se créent déjà spontanément. Quelle est la proposition concrète alternative ?
3/ Construire un projet politique capable d’ouvrir une alternative dans les échéances de 2012
C’est évidemment un point essentiel. Sans cette perspective tout le reste ne serait qu’une construction purement intellectuelle sans lien avec le réel qu’elle prétend pourtant changer. Il est donc impératif que le Front de Gauche se prépare le plus efficacement possible à ces échéances.
Les candidats communs
C’est pourquoi notre dernier CN a renouvelé la « proposition de « paquet » : engagement à présenter des candidatures communes aux élections cantonales, présidentielle, législatives sur la base d’un programme commun (plateformes partagées) et d’une stratégie commune. Votre lettre parle de « réponses » et du « chemin » pour les porter. C’est une évidence. En évoquant à tour de rôle chaque élection, vous proposez en définitive un principe de candidature commune à chacune d’entre elle. Nous constatons que nous disons donc la même chose. C’est décisif. Si nous n’interprétons pas correctement votre courrier sur ce point nous voudrions que vous nous le disiez directement et franchement. Car il nous faudrait alors imaginer une autre stratégie de rassemblement électoral à vocation majoritaire que nous ne voulons pas improviser en dernière minute sur la base d’une déconvenue qui serait alors immense et destructrice.
La plate-forme partagée
Nous devons donc rédiger ce que nous avons appelé précédemment ensemble une « plateforme partagée ». Nous devrons y travailler en ayant toujours présent à l’esprit une question simple : quelles mesures mettrait en place un gouvernement de Front de Gauche ? Vous proposez de commencer à l’automne 2010. Nous y sommes prêts dès le mois de septembre. Nous pourrions installer, ensemble, le « Comité de rédaction du programme partagé » à la Fête de l’Humanité au cours d’un rassemblement solennel d’ouverture de ses travaux où serait présenté un document commun de cadrage.
Mais pour éviter toute nouvelle tension entre nous il faut écarter une ambiguïté qui a assombri nos relations l’automne dernier. Vous écrivez que ce doit être « avec le maximum de forces sociales, politiques et intellectuelles ». Nous serons donc clairs : nous ne recommencerons pas l’épisode des «ateliers» ouverts au PS et à Europe Ecologie. C’est logique, puisqu’il est ici question de mettre en place le programme de gouvernement du Front de Gauche auquel ni le PS, ni Europe Ecologie ne comptent s’intégrer. Une fois notre programme partagé adopté par nos partis, il sera alors temps de le confronter aux autres projets offerts à gauche.
La Présidentielle
Vous écrivez que la « désignation » d’une candidature à la Présidentielle «ne peut être envisagée qu’en s’appuyant sur un projet et non le précéder». C’est une évidence. Mais, oui, nous avons affirmé que le «principe» de candidatures communes devait précéder l’adoption définitive du projet. C’est affirmer un choix et une volonté. Tout ne s’écroulera pas en dernière minute pour une surenchère ou un point particulier mettant chacun dans l’obligation d’improviser en dernière minute une stratégie de rechange. Les expériences passées démontrent que nous n’avons jamais achoppé sur le programme. D’ailleurs c’est très exactement ainsi que nous avons procédé pour les élections Régionales. Nous avons d’abord acté la stratégie des listes autonomes et unitaires et le principe de la répartition des têtes de liste. Puis c’est seulement ensuite que nous avons réglé, d’ailleurs assez facilement en quelques jours, la question du programme. Nous n’avons évidemment jamais conditionné ce travail programmatique à la désignation du ou de la candidat(e) de notre choix. Et nous avons accepté que vous discutiez toutes nos têtes de liste alors même que nous n’en avons discuté aucune de celles que vous avez choisies et parfois imposées, sans débat, comme en Ile-de-France. Dorénavant, compte tenu de votre accord pour des candidatures communes à toutes les élections, la voie est libre pour commencer le travail sur le programme. C’est pourquoi nous vous faisons cette proposition de « comite de rédaction du programme partagé ».
Pour autant, comme vous le savez, le Parti de Gauche propose dans son programme fondamental adopté à son premier congrès la « refondation républicaine des institutions et de la société ». Elle implique la fin de la monarchie présidentielle qu’est la 5e République. C’est une question politique centrale pour nous. Nous vous rappelons vous avoir proposé fin 2009 un premier forum du Front de Gauche centré sur cette question des institutions. Nous étions tombés d’accord au cours de notre précédent sommet pour organiser cette réunion en février 2010. Si cette réunion n’a pas eu lieu, cela n’est pas de notre fait, mais du vôtre. En tous cas nous n’avons aucune difficulté à affirmer avec vous qu’il faut en finir avec les «excès de personnalisation induits par l’hyper-présidentialisme et revaloriser l’enjeu législatif ». Pour nous, un axe essentiel de notre campagne présidentielle consistera à affirmer qu’en cas de victoire, nous convoquerons une assemblée constituante pour une 6e République parlementaire et sociale. Notre slogan sera de proposer « d’élire le (la) dernier(ère) président(e) de la Ve république ». Cela résonnera en cohérence avec les campagnes des candidats aux législatives.
Il ne s’agit pourtant pas de mener une campagne présidentielle de pur témoignage qui nous réduirait aussitôt au rôle de force d’appoint du deuxième tour et handicaperait lourdement nos candidatures aux élections législatives. Nous aspirons à gouverner notre pays sur le projet que nous défendrons. Le score de notre candidature sera donc fondamental. Notre candidature commune devra donc non seulement être capable de porter notre plate-forme partagée mais encore de le faire de la façon la plus efficace possible quand au score. Cette candidature devra incarner notre ambition de gouverner le pays. Ce sera un critère décisif d’évaluation de la situation. C’est pourquoi selon nous c’est le rôle d’un(e) militant(e) politique confirmé(e) et non d’une improvisation bricolée sur la base du plus petit dénominateur commun. Quand à l’idée de proposer une personnalité du mouvement social, nous affirmons que sa mise en œuvre soulèvera davantage de difficultés qu’elle n’en réglerait. Surtout pour unifier la diversité des engagements syndicaux et associatifs dans un projet politique. Bref, comme l’a déclaré au « Monde » Gérard Aschieri, ce serait prendre le problème du lien au mouvement social par le petit bout de la lorgnette. Cependant il va de soit que nous sommes disponible pour constater la démonstration du contraire.
Pour finir, en ce qui concerne la date de la désignation, nous avons noté que votre calendrier renvoie votre choix à votre congrès de juin 2011. Cela implique que la mobilisation civique des cantonales ne devrait pas s’inscrire dans la démarche globale qui conduit à 2012 ? Pourtant cela pourrait aider nos candidats, là où le terrain est le plus difficile, d’être portés par une dynamique nationale globale. Nous le soumettons à votre analyse. Pour sa part le calendrier du Parti de Gauche le conduira à faire ses propositions en début d’année 2011.
Les législatives
Voyons les législatives, que vous définissez comme la plus importante de ces élections en 2012. Vous dites que «l’objectif partagé pourrait être la réélection des députés communistes et du Parti de Gauche sortants ainsi que la conquête de députés supplémentaires». Bien-sûr. Mais pas dit ni résumé à cela. Le point de départ c’est que nous voulons gouverner sur notre propre programme. Le reste nous sera donné par surcroit. Le Front de Gauche doit aborder ces élections avec la volonté réelle de changer la donne à gauche. Pas de se contenter d’annoncer un objectif de préservation des positions actuelles. Et le plus sûr moyen est de changer le rapport de forces au bénéfice du Front de Gauche au soir du premier tour. Ce qui nous ramène à notre propos introductif : on ne peut envisager une alternative à un système qui met en péril l’humanité sans contester aussi l’hégémonie actuelle du social-libéralisme. C’est ce message global que les nôtres attendent et que les citoyens de tous horizons et catégories peuvent valider. La reconduction de nos positions n’est pas un mot d’ordre qui parle aux Français. Nous devons aborder ces élections, en proposant aux Français un gouvernement de Front de Gauche.
Qu’il s’agisse de cantonales, de législatives ou de présidentielle, les préoccupations et la méthode doivent être les mêmes. Par exemple, la personnalisation est aussi un problème au niveau local. L’argument de notoriété et d’impact électoral que vous niez au niveau national ne peut se retourner en son contraire au niveau local. Les candidatures seront donc à examiner ensemble sur des critères liant efficacité électorale, pluralisme et représentativité de chacun. Mais surtout nous devrons, si nous voulons renforcer « l’influence nationale du Front de gauche », veiller à une stratégie globale sur tout le territoire. Elle devra reprendre les éléments constitutifs de la démarche du Front de Gauche dans la suite des Régionales :
- autonomie vis-à-vis du PS et d’Europe Ecologie par la présentation de candidatures indépendantes au premier tour des élections à venir permettant aux citoyens de choisir entre les deux voies présentes à gauche : transformation ou accompagnement.
- unité de la gauche au second tour pour battre la droite.
La question des candidatures ne peut donner lieu au jeu mortel de l’évitement de la difficulté qui ouvrent la porte à des coups de force de dernière minute pour aboutir. Il ne peut être question de se défausser sur des niveaux intermédiaires de décisions suivant des règles variables régionalement, départementalement et même localement. Nous ne participerons pas à cela. Et nous sommes certains que vous partagez notre analyse à ce sujet. Nos partis et nos directions doivent assumer leurs responsabilités. Nous vous proposons la mise en place d’une commission des candidatures. Elle recueillerait les propositions présentées à titre individuel ou collectif pour chaque circonscription et chaque élection. Sur cette base, la commission des candidatures ferait des propositions et nos directions les présenteraient au vote de nos adhérents qui seraient appelés à les valider globalement selon nos procédures internes respectives. C’est en tous cas d’après ce scénario, dont il conviendra de préciser plus en détail les modalités, que nous allons nous-mêmes avancer et vous faire nos propositions.
Voilà, chers camarades, les propositions et arguments que nous voulions porter à votre connaissance avant la réunion. Nous proposons que nos responsables des relations unitaires se rencontrent sans tarder pour la préparer."
AMIS DU Front de Gauche, bonjour, MEMBRE DU Front de Gauche j'en appelle à TOUTES CELLES ET CEUX qui se réclament des valeurs de la VRAIE Gauche. DEBOUTS, TOUS ENSEMBLE sans querelle de clochers, sans guerre de chef avant l'heure. Rappelez-vous pour certain(es) le FRONT POPULAIRE... tous les acquis de 1789 et 1945 sont remis en question, voire détruits. C'est UNIS, TOUS ENSEMBLE QUE QUE NOUS GAGNERONS, cantonales, présidentielle, et députés. Chaque réunion, chaque manifestation DOIVENT ETRE UNITAIRES, seuls les CONS ne le comprennent pas ce qui réjouit NOTRE ADVERSAIRE : LA DROITE. Et si un ami doit tombé, un autre OUI prendra sa place. Que la FRATERNITE, l'EGALITE triomphe dans un espace qui s'appelle LIBERTE. Maddy COLLONGE
@Hold-up
Bien sur que chacun a le droit de s'exprimer. Pourquoi cette agressivité ?
J'ai aussi le droit de m'exprimer, calmement, pour dire que la diabolisation n'a rien de constructif !
@laforcedupeuple
Il ne se trompent pas sur l'objectif, faire tomber le capitalisme, mais sur les moyens d'y parvenir.
C'est créer de la division que de dire cela ?
@peupledegauche
Oups ! Pardonne moi " peupledegauche " tu n'étais absolument pas visé. Ok, tu as raison de remettre de la tempérance globale et de rappeler que le NPA n'est pas L.O. En fait je ne l'ai jamais pensé et je ne confonds pas. Je voudrais que "LIMOUSIN TERRE DE Gauche" soit un vecteur et un cap pour l'avenir, que cela soit une conscience éclairée dans la nuit : http://www.terredegauche.fr/
En plus ça bouge, j'en suis convaincu.
http://comite-de-salut-public.blogspot.com/2010/05/carrefour.html
@peupledegauche
"C’est créer de la division que de dire cela ?"
Et bien en fait je voulais dire la même chose que toi, pouvoir dire ça sans être taxé de "diviseur" ou
de "polémicard" sinon hein on va plus pouvoir se causer...mais bon...
Petit rappel pour les sectaire inconditionels:
RESULTATS DE L'ELECTION PRESIDENTIELLE - DIMANCHE 6 MAI 2007
France entière (résultats officiels)
Nombre % Inscrits
Inscrits: 44 472 733 / 100,00%
Abstentions: 7 130 729 / 16,03%
Votants: 37 342 004 / 83,97%
Nombre % Votants
Blancs ou Nuls: 1 568 426 / 4,20%
Exprimés: 35 773 578 / 95,80%
Voix % Exprimés
M. Nicolas SARKOZY: 18 983 138 / 53,06%
Mme Ségolène ROYAL: 16 790 440 / 46,94%
RAPPEL DES RESULTATS 1er tour
DIMANCHE 22 AVRIL 2007 (Nombre % Inscrits)
Inscrits: 44 472 834 / 100,00%
Abstentions: 7 218 592 / 16,23%
Votants: 37 254 242 / 83,77%
Nombre % Votants
Blancs ou Nuls: 534 846 / 1,44%
Exprimés: 36 719 396 / 98,56%
Voix % Exprimés
M. Olivier BESANCENOT: 1 498 581 / 4,08%
Mme Marie-George BUFFET: 707 268 / 1,93%
M. Gérard SCHIVARDI: 123 540 / 0,34%
M. François BAYROU: 6 820 119 / 18,57%
M. José BOVÉ: 483 008 / 1,32%
Mme Dominique VOYNET: 576 666 / 1,57%
M. Philippe de VILLIERS: 818 407 / 2,23%
Mme Ségolène ROYAL: 9 500 112 / 25,87%
M. Frédéric NIHOUS: 420 645 / 1,15%
M. Jean-Marie LE PEN: 3 834 530 / 10,44%
Mme Arlette LAGUILLER: 487 857 / 1,33%
M. Nicolas SARKOZY: 11 448 663 / 31,18%
Et tous ici savons la différence fondamentale entre une élection régionale et une élection nationale de type "présidentielle".
Vision internationale et Ancien Régime Planétaire :
"Banques qui rient, banques qui pleurent" par François Leclerc/ Blog de P.Jorion (Presslib')
"Durant ces mois de travail législatif, Barack Obama n’aura cessé de mettre en scène son courroux et sa détermination pour masquer qu’il n’entendait pas mettre la bride sur le cou au capitalisme financier dont il est en réalité, avec son administration, partie largement prenante. Justifiant l’utilisation du concept d’oligarchie pour qualifier le pouvoir qu’il représente, certains préférant le terme de ploutocratie"
http://www.pauljorion.com/blog/?p=12228#more-12228
@Nicole Riou
@peuplede gauche
Ce n'est pas en caricaturant le message du NPA sur les luttes que nous comblerons les fossés existants.Je croyais sincèrement partager avec le PG la démarche suivante: "par les luttes et par les élections" et avec le document envoyé cette semaine par le PG au PCF, on peut se poser quelques questions la place accordée par le PG aux luttes.
Entre les jeunes précaires plus révoltés que révolutionnaires de mon comité, frappés de plein fouet par la crise, non syndiqués, jetant aux orties toute la gauche institutionnelle et pressés d'en découdre dans la rue et les syndicalistes politisés depuis des lustres, aux cheveux gris ou blancs, il ne peut y avoir que deux perceptions diffèrentes de l'action politique.
Le NPA a commis des erreurs depuis 18 mois,notamment vis à vis des alliances et des institutions. Mais je persiste à croire que celles-ci en particulier ce sont des "maladies de jeunesse", donc parions qu'elles sont guérissables. Une certaine pression "sociologique" peut expliquer qu'un tiers du NPA rejette tout rassemblement électoral avec une vieille gauche molle ayant des représentants toujours actifs à la tête du FMI ou de l'OMC.
Pour de nombreux camarades qui ont adhéré au NPA, la gauche libèrale ou antilibérale compte beaucoup de gens qui ne se trompent pas sincèrement, mais plutôt nous trompent ou nous mentent volontairement !
Le NPA devra cependant apprendre à combiner gestion des luttes et gestion institutionnelle si il veut encore "rouler" sur la route qu'il a choisi, celle de l'émancipation. Mais ce n'est pas celle de la de la "gauche solidaire", bien sûr.
",,
@ guillot (807 fil précédent).
Merci d'avoir répondu à mes interrogations sur le NPA.
Mais ta réponse me consterne.
Vous voilà repartis comme en 14, sur le cheval "des luttes", pour vous dérober à la dynamique unitaire du combat politique.
Mais au fait, pour quoi exactement le NPA, lutte-t-il ?
Tu fais cette réponse :
Si le NPA défend le « tous ensemble » aujourd’hui, ce n’est pas qu’il croît au « grand soir » mais c’est parce qu’il estime que c’est une nécessité pour faire reculer l’offensive de la droite contre nos acquis sociaux.
Et voilà ! "Faire reculer la droite" pour défendre "nos acquis sociaux" ! Quelle ambition !
Le NPA est incapable de se projeter ailleurs que dans une attitude purement "défensive" ! Le NPA veut faire "reculer" la droite. Jamais le NPA ne se demande si le meilleur moyen de faire reculer la droite ne serait pas de lui confisquer le pouvoir et de l'exercer à sa place ? Jamais ?
" Conserver les acquis sociaux"? ! Mais chers camarades, ça fait 25 ans que les acquis sociaux sont un à un détruits. 25 ans que NOS luttes n'ont su, dans le meilleur des cas, que freiner la tendance, JAMAIS à l'inverser.
Par défaut d'alternative politique !
Vous préférez vous réfugier dans une sorte de combat syndical de substitution, pour "corriger" les prétendues compromissions des syndicats officiels... ! Est cela faire de la politique ? Jamais vous ne vous posez la question de la transformation du pouvoir ? Le NPA ne peut-il exister que dans une répartition des rôles figée pour l'éternité ?
A savoir : La droite "gouverne" et la gauche "lutte" !
Après les promesses entrevues lors des régionales vous voilà repartis, sous le verni du "tous ensemble" dans vos illusions de la lutte de terrain qui à elle seule peut" créer les conditions révolutionnaires qui un jour....etc etc..."
Un jour... quand ? Un jour... quoi ?. Tu écris:
...ni la « révolution par les urnes », ni la transformation de la « gauche citrouille » en carosse ne sont pour le NPA un projet ou une orientation « carrossable ».
Et voilà le NPA englué dans son "ni -ni."..! Un "ni-ni" qui finira dans le Nulle part, dans le Rien du tout ? !
Je sais, Guillot, que tu faisais parti des militants unitaires du NPA.
Voilà pourquoi ton post me consterne.
Quel recul !...
Enfin des contours qui se précisent... reste à convaincre les communistes de soigner leur syndrome du congrès de Tours, la vraie gauche ne doit pas mettre en place un programme avec le ps et ee, ils ont fait la preuve d'absence de volonté de transformer la société. Qu'ensuite pour battre la droite il faille voter pour eux, ça peut se concevoir, encore que...j'aurai du mal à voter pour un dsk... Mais gouverner avec eux : NON, nous ne devons pas recommencer les conneries de 1981 et de 1997, les ambitions de la social démocratie nous ont mis au trou, la confiance n'y sera plus jamais. Le Front de Gauche doit s'assumer en tant qu'entité et même comme mouvement dans lequel il devrait être possible d'adhérer....quel dynamique extraordinaire ce serait !
Pour que les forces vives soit présentes dans la politique à nouveau, VIVE LE Front de Gauche !
Pas besoin d'être clerc de notaire pour voir que le PCF pense d'abord à sa survie avant tout autre considération. Ses tergiversations ne trompent personne, même pas ses militants. M. Mélenchon, merci à vous et à vos amis pour votre courage et votre détermination, merci de mettre tant d'énergie pour décomplexer la gauche et pour nous redonner espoir, merci d'apporter une si belle réponse à tous ceux qui pensent que la droite et la gauche, c'est forcément la même chose.
Pour ceux qui se sentent concerner...
http://www.sud-etudiant.org/IMG/pdf/Tract_unitaire_27.pdf
Pour plus de clarté, je reposte mon message précédent en rétablissant les italiques au bon endroit.
@ guillot (807 fil précédent).
Merci d’avoir répondu à mes interrogations sur le NPA.
Mais ta réponse me consterne.
Vous voilà repartis comme en 14, sur le cheval « des luttes », pour vous dérober à la dynamique unitaire du combat politique.
Mais au fait, pour quoi exactement le NPA, lutte-t-il ?
Tu fais cette réponse :
Si le NPA défend le « tous ensemble » aujourd’hui, ce n’est pas qu’il croît au « grand soir » mais c’est parce qu’il estime que c’est une nécessité pour faire reculer l’offensive de la droite contre nos acquis sociaux.
Et voilà ! « Faire reculer la droite » pour défendre « nos acquis sociaux » ! Quelle ambition !
Le NPA est incapable de se projeter ailleurs que dans une attitude purement « défensive » ! Le NPA veut faire « reculer » la droite. Jamais le NPA ne se demande si le meilleur moyen de faire reculer la droite ne serait pas de lui confisquer le pouvoir et de l’exercer à sa place ? Jamais ?
» Conserver les acquis sociaux »? ! Mais chers camarades, ça fait 25 ans que les acquis sociaux sont un à un détruits. 25 ans que NOS luttes n’ont su, dans le meilleur des cas, que freiner la tendance, JAMAIS à l’inverser.
Par défaut d’alternative politique !
Vous préférez vous réfugier dans une sorte de combat syndical de substitution, pour « corriger » les prétendues compromissions des syndicats officiels… ! Est cela faire de la politique ? Jamais vous ne vous posez la question de la transformation du pouvoir ? Le NPA ne peut-il exister que dans une répartition des rôles figée pour l’éternité ?
A savoir : La droite « gouverne » et la gauche « lutte » !
Après les promesses entrevues lors des régionales vous voilà repartis, sous le verni du « tous ensemble » dans vos illusions de la lutte de terrain qui à elle seule peut » créer les conditions révolutionnaires qui un jour….etc etc… »
Un jour… quand ? Un jour… quoi ?. Tu écris:
…ni la « révolution par les urnes », ni la transformation de la « gauche citrouille » en carosse ne sont pour le NPA un projet ou une orientation « carrossable ».
Et voilà le NPA englué dans son « ni -ni. »..! Un « ni-ni » qui finira dans le Nulle part, dans le Rien du tout ? !
Je sais, Guillot, que tu faisais parti des militants unitaires du NPA.
Voilà pourquoi ton post me consterne.
Quel recul !…
Bonjour à toutes et à tous,
Est-ce que quelqu'un pourrait m'éclairer sur deux questions, svp?
1. Je suis roumain (je réside à Bruxelles) et je n'ai pas la nationalité française. Est-ce qu'en tant qu'étranger, je peux devenir membre du PG? Sinon, toujours en tant qu'étranger, est-ce je peux faire un don au PG? (il s'agit des sommes très modiques, même pas besoin d'une réduction d'impôts...). Je ne sais pas si le financement étranger d'un parti national est réglementé en France, mais je suppose que oui.
2. Mon épouse (vivant à Bruxelles aussi) est française et elle n'a plus aucune résidence en France. Est-ce qu'elle peut adhérer au PG sans avoir une résidence en France?
Ce n'est qu'un "petit plus" qu'on peut apporter au PG, mais même sans être adhérents nous continuerons à militer de toutes nos forces pour le PG et pour que Jean-Luc Mélenchon soit le prochain président français :-) Je vous remercie pour vos réponses, sans vouloir détourner les discussions ici.
« Sinon c'est Sarkozy ou DSK. Bon appétit la gauche ! »
Pouah !
Merci de ton action Jean-Luc Mélenchon, tu as compris les enjeux. En tant que militant PS (atypique car en opposition) j'attends que le FdG se structure, je ne suis pas encore prêt à franchir le rubicon. Le FdG doit avoir pour objectif de rassembler largement les républicains de ce pays, à cette fin je souscris pleinement à la refondation républicaine.
Toutefois j'ai une divergence de fond sur l'opportunité d'une VIème République, je sens poindre le retour au parlementarisme qui paralysera l'executif.
N'oublions pas que les changements qui s'imposent appellent un pouvoir executif fort, de ce point de vue les institutions de la Vème ont fait la preuve de leur efficacité.
Ce n'est pas la Constitution de la Vème qu'il faut remettre en en cause, c'est la dérive présidentialiste ! et enfin observons Hugo Chavez qui s'en inspire !
A mon sens, en France le pouvoir doit être incarné par un homme porteur d'un projet rassembleur au volontarisme affiché. Que deviendrait le programme d'un président qui se retrouverait pieds et poings liés à une majorité législative hétéroclite, genre FdG du NPA aux écologistes en passant par des courants classiques de la gauche ?
Il y aurait risque de paralysie.
Or vu le contexte européen de crise financière et monétaire, comment mettre en oeuvre une politique de rupture radicale avec un pouvoir executif faible ? qui portera la parole de la France à bruxelles ? qui remettra éventuellement en cause les traités qui nous étranglent ? la sortie de l'euro si la situation l'exige ?
Qui sinon un homme qui aura eu le mandat du peuple, avec la légitimité qui en découle et des référendums pour faire valider l'ensemble de la nouvelle politique.
Il faut revenir aux sources de la Vème : le volontarisme et le plan.
Et comme le disait Maurice Duverger, dans son inconscient le peuple veut un monarque républicain, c'est conforme à notre Histoire de France, c'est ce qui me freinera dans une éventuelle adhésion au FdG, je suis convaincu par les institutions de la Vème République ! à l'inverse de nombre de mes camarades du PS d'ailleurs !
A Alin post 65
Tout le monde peut adhérer au PG (français ou pas)
On te demande juste ton nom et ton adresse afin que le comité le plus proche puisse te contacter et afin de t'envoyer un jusificatif fiscal sur tes cotisations (déduction en France)
http://www.lepartidegauche.fr/paybox/adhesion.html
@Alin
J'imagine que quelqu'un va pouvoir te répondre dans peu de temps. A bientôt sur ce blog Alin !
On se calme là sur le NPA.
Entre Nicole Riou qui délire sur le NPA et Ermler qui s’appuie en les caricaturant sur quelques phrases d’un intervenant anonyme, Guillot pour décrire la stratégie actuelle du NPA, il y en a ici qui ont des remontées de sectarisme.
C’est moi où certains au PG s’imaginent un peu vite au centre du jeu simplement parce que Mélenchon depuis quelques mois passe beaucoup dans les médias et que du coup ils n’hésitent pas à distribuer comme des maitres d’écoles les bons et les mauvais points au PCF d’une part et au NPA d’autre part ?
Perso, je suis pour une candidature commune aux présidentielles mais je suis plus que réticent à entériner dès maintenant celle de Mélenchon comme candidature naturelle. De la même façon que pour 2007, la popularité de Besancenot n’en faisait pas un candidat unitaire naturel, celle de Mélenchon aujourd’hui (qui n’est pas sans contestation puisque Besancenot reste populaire) ne l’est pas non plus. Commençons par discuter programme et orientation stratégique dans les luttes et dans les élections et on verra pour le candidat qui idéalement pourrait être un candidat du mouvement social ni au PG, ni au PCF, ni au NPA. Mais bon c’est plus facile à dire qu’à faire.
C'est assez fort de café que les militants et admirateurs de Mélenchon nous demandent aujourd'hui pour certains de nous mettre tous derrière Mélenchon et d'oublier les désaccords persistants.
Sachant qu'en plus hier, quand Besancenot était le plus populaire à la gauche de la gauche, certains faisaient des pieds et des mains pour que ce soit tout sauf lui et faisaient tout pour faire émerger d'autres candidats populaires ce que je considère comme normal. Pourquoi NPA et PCF devraient accepter Mélenchon sans chercher à mettre en avant dans d'éventuelles discussions unitaires d'autres candidats ?
Et puis, on est bien placé au NPA pour savoir que ça va très vite en politique. Mélenchon est aujourd'hui en pleine lumière mais 2 ans c'est très long et je ne vois pas au nom de quoi on devrait accepter la situation actuelle comme inévitable.
Il faut discuter, confronter programme, stratégie et candidats mais aucun candidat n'a vocation a incarner naturellement la gauche de la gauche aux présidentiellles. Sauf bien sûr à accepter une bonne fois la dictature des sondages et des médias. Dans ce cas, pas besoin de discuter, on attend 6 mois avant l'élection, chacun jouant sa carte dans les médias et celui qui sera au plus haut dans les sondages sera alors officiellement candidat.
Cette idée du FdG est efficace, dans la mesure où ni le PG, ni le PCF ne sont capables d'afficher un pourcentage d'électeurs supérieurs à 6 %, l'un sans l'autre plafonnerait à 3 %max. Peu importe qui en a le plus d'ailleurs. C'est tristement dérisoire, malgré les efforts gigantesques de Mélenchon pour faire entendre "de force" sur les médias.
Si ces 2 partis doivent coopérer, il me semble important de placer la plateforme programmatique en priorité, avec le financement possible,et les moyens d'éviter la fuite de l'argent du capital hors frontière, voire hors d'europe.
Eviter la démago facile dans la terminologie
Enfin, accepter qu'un républicain fidèle à ce programme "commun" prenne la direction des opérations. Jamais la France ne votera pour un communiste, n'en déplaise au PCF. Ce parti, dont les militants sont bien intégrés au terrain des luttes sociales et dont la majorité est sincère, se battra pour un programme cohérent. Au niveau présidentiel, il faudra que le PCF e contente de jouer les seconds couteaux et je ne trouve pas ça déshonorant. C'est une opportunité historique qui ne se représentera jamais. L'évolution de la crise a provoqué une montée de l'extrême droite partout en Europe centrale,en autriche, aux pays bas et même en France. Si la récession continue, avec les mesures d'austérité anti-peuples, on vivra des émeutes et face aux émeutes, c'est simple : le parti de l'ordre rassemblera les masses,c'est à dire, un ultralibéralisme armé, voire un retour de l'extrême droite, et au mieux, encore Sarko, l'illusionniste qui d'ailleurs organise, en ce moment, sur tous les médias, la spectacularisation de la violence des faits divers. Voilà pourquoi, il faut orienter les français surun axe de justice républicaine, de réalisation républicaine, et non sur un discours communiste internationaliste, obsolète au mieux et abhorré au pire....Reconnaître la justesse de l'analyse marxiste du capital n'entraîne pas une adhésion au système communiste.
La plateforme programmatique concrète, voilà ce qui vous rendra forts, et dans un langage audible pour tous, pas dans un pamphlet spectaculaire. Cela devrait être déjà fait.
@Nicole Riou (#7)
En conséquence le PC doit comprendre et admettre qu’en France un communiste n’a aucune chance d’être élu Président de la République, uniquement parce que c’est un communiste. C’est dramatique, injuste, tout ce qu’on voudra, mais c’est comme çà. Point barre.
Oui. Et les militants du FdG doivent admettre que le PCF fournissant l'essentiel des militants et des moyens du Front, ce sera à lui de choisir le candidat. C'est dramatique, injuste, tout ce qu'on voudra, mais c'est comme ça...
Si des gens croient encore qu'ils arriveront avec ce genre d'arguments à imposer leur candidat au PCF, ils se trompent. Pour que Jean-Luc Mélenchon ait une chance d'être le candidat commun, il doit convaincre le PCF qu'il utilisera le capital politique qu'il pourrait gagner à cette occasion au bénéfice du PCF et pas à son détriment. Ce qui n'est pas évident, compte tenu des expériences passées du PCF.
@ahbon! (#12)
Je me demande encore comment après un an d’existence, le front de gauche n’a -t-il pas de comité de liaison permanent, c’est un non sens, une faute de stratégie politique. Nous devons nous exprimer au travers d’une seule organisation sur les questions d’actualité politique
Qui c'est "nous" ?
Le problème est que le Front de Gauche n'est pas une organisation politique, mais un front d'organisations différentes, qui ont sur les questions politiques des positions divergentes voire opposées (pense au nucléaire...). Si le FdG s'exprimait "d'une seule voix", qui déciderait ce que cette voix doit dire ?
Ce qui est fort de café, c’est qu’à la base nous avons l’impression d’y croire plus que dans les états majors.
Normal. C'est un effet d'optique: ceux que tu vois "à la base", sont ceux qui y croient. Ceux qui n'y croient pas, ne vont pas aux mobilisations communes. Mais ils existent tout de même...
NOUS NE VOULONS PAS D’UNITE DE FACADE,
Et pourtant, le FdG n'aura guère autre chose à offrir aussi longtemps qu'il n'aura pas élaboré une vision politique et un projet précis.
@ermler post 65
On peut très bien discuter sans utiliser ce détestable ton donneur de leçon que semblent adopter de plus en plus les militants du PG depuis que Mélenchon passe souvent dans les médias.
Discutons et discutons sérieusement c'est-à-dire en s’appuyant quand on veut caractériser les positions d’un parti ou d’une tendance sur des textes collectifs, des prises de positions publiques et pas sur quelques phrases opportunément extraites des positionnements individuels d’un intervenant anonyme d’un forum de discussion.
Aujourd’hui le NPA est divisé et il y a sur la question de l’alternative politique une vrai hésitation d’où l’absence de clareté sur cette question vu de l'extérieur ce qui ne veut pas dire que le NPA ne dit rien et ne souligne pas aussi l'importance de l'émergence d'une altrenative politique en lien avec le développement des résistances sociales.
Parce que voilà, le NPA est un parti démocratique (en tout cas plus que d'autres que je ne citerais pas) et que Besancenot et ses proches ne peuvent pas faire tout ce qu’ils veulent même si formellement ils disposent d’une majorité à l’exécutif. On est en pleine discussion de congrès et de la base jusqu’au sommet on discute, on confronte nos positions et à la direction nationale les alliances se font et se défont et certains signes laissent même à penser que les équilibres internes pourraient changer au prochain congrès.
Et le NPA a à mon sens quelque chose que le PG n’a pas, c’est un parti dont le centre de gravité se trouve au niveau du mouvement social pour le pire et le meilleur d’ailleurs. Ses militants sont pour beaucoup des animateurs des luttes sur le terrain et ils sont utiles à ce sens au-delà des faiblesses actuelles d’un positionnement politique global. Aujourd’hui l’unité du parti se fait autour du rôle que l’on peut jouer sur le terrain social sachant que politiquement ce n’est pas faux d’axer son intervention politique sur le terrain des luttes alors qu’une bataille d’envergure sur les retraites et contre la rigueur se prépare.
D’une certaine manière je regrette autant la sous-estimation de l’importance des élections au NPA que la sous-estimation de l’importance des luttes au PG et au PCF. Et là je ne parle pas d’y participer seulement en soutien passif des directions syndicales et de s’en servir comme tribune pour avancer un projet mais d’une vrai stratégie d’intervention.
C’est pour cela d’ailleurs que l’unité, la somme des parties peut aboutir à quelque chose de qualitativement supérieur. Justement parce que chaque organisation est porteur de bonnes traditions (de mauvaises aussi il est vrai) et que la coexistence des pratiques peut nous permettre de faire un saut qualitatif.
Post 72 Descartes
Je n'aurai pas dit mieux ! (sourire)
Jusqu'où çà peut aller le respect de la liberté individuelle.. à mesurer à l'aune du'vivre ensemble'
Et çà ne s'arrange pas au niveau du Titanic monétaire européen qu'on renfloue à tour de bras (ils ont la bonté de nous laisser rembourser ce tonneau des Danaides) ! Trop bons et prévenants, ces banksters !
L’histoire semble aujourd’hui se répéter : Le Cac 40 a atteint hier son niveau le plus bas depuis dix mois. L’Euro a cédé près de 15% depuis janvier.
« C'est un peu comme au moment de l'affaire Lehman Brothers. Les banques ne se prêtent plus entre elles, elles échangent très peu de cash », commentait la responsable d'un courtier interbancaire citée hier par Reuters.
@yalfeuaulac (#13)
Les collectifs et les associations réunis dans la FASE peuvent être un atout décisif pour élargir le FG. Etant rejeté par le PCF du fait que les Communistes unitaires en font partie, c’est au PG de s’ouvrir franchement vers eux, et nous verrons alors renaitre le véritable espoir de créer un rapport de force imposant à la fois un projet anticapitaliste crédible et interdisant de nouvelles compromissions avec le social libéralisme
La Fase ? Combien de divisions (dans tous les sens du terme...) ?
Franchement, je doute beaucoup que l'avenir du FdG puisse se construire du côté de la politique groupusculaire. Elaborer un projet crédible est déjà assez difficile avec le PCF, qui reste en dépit de tout un parti organisé. Je te raconte pas ce que ce serait d'aboutir avec les nébuleuses de "notables" style FASE. Et ne te trompes pas un instant: le coup que les gropuscules ont fait contre MGB aux CUAL, ils le referont contre Jean-Luc Mélenchon sans hésiter un instant. OU tu crois peut être que les Braouezec et les Autain renonceront gracieusement à leurs ambitions pour les beaux yeux de Jean-Luc ?
48@ laforcedupeuple
Je tiens ce que j'affirme de ce que j'entends du NPA et de LO - surtout Besancenot et Laguiller plus particulièrement. Ils en ont plein la bouche des travailleurs mais ils mentent "odieusement" quand ils disent vouloir les défendre. Ils disent vouloir l'unité mais la refuse. Exemple ? : en juin 2009, Besancenot a joué le bien gentil avec Mélenchon qui, lui, était parfaitement sincère, alors qu'il savait très bien que l'unité aux régionales ne se ferait pas ! Autre exemple ? rien qu'en Auvergne. J'étais bien placée pour être au courant de toutes leurs magouilles. Ce fut "affolant" la mauvaise foi du NPA ! Et sur ce blog, on en a même parlé !
J'ai espéré moi aussi que le NPA, qui se dit de la vrai gauche, viendrait dans le FdG, mais son refus n'a pas l'excuse de "ce qui s'est passé avec le PC il y a des decenies" et dont tout le monde se fiche depuis qu'on à Sarko et l'extrème droite au pouvoir.
Pas le peine de perdre mon temps à lire tout le blablabla du NPA qui ne convainc que ses militants... et encore !
Malgré tout, tu dois être parfaitement au courant du document "Le NPA prépare les élections présidentielles" signé de Alain Krivine et François Sabado. Je ne copie-colle qu'une petite partie du quatrièmement suffisamment significatif de la preuve que jamais le NPA aidera la vrai gauche à gagner contre Sarko en 2012.
IV) Une candidature anticapitaliste à l’initiative du NPA.
Dans les conditions actuelles, nous affirmons la nécessité d’une candidature anticapitaliste indépendante à l’initiative du NPA à la prochaine élection présidentielle. Cette candidature défendra un programme anticapitaliste et écosocialiste. Elle sera anti-droite et « pour une vraie rupture avec les politiques conduites par la gauche lorsqu’elle gouvernait ».
Cela exige une candidature indépendante du PS mais aussi du Front de gauche, et en particulier une candidature de Mélenchon........
La réussite de la vrai gauche, si elle se réalise en 2012, ne se fera pas avec le NPA.
Inutile de perdre son temps à discuter avec eux.
Point barre
C'est pour çà que je pose la question : pour qui roule le NPA... (et LO ! mais LO, c'est moins grave, on n'en entend pas parler et son score est microscopique) ?
@Descartes 80
OUI j'y crois parce que j'anime un collectif de province depuis 2006, parce que je connais, et Braouezec et Clémentine, parce que j'étais de toutes les réunions qui ont vu les manœuvres du PCF pour écarter tous ceux qui n'étaient pas dans la ligne, parce que la candidature de Buffet était une magistrale connerie surtout pour le PCF qui aurait bien plus gagné aux législatives avec une candidature commune non communiste mais qu'ils sont bien trop stupides pour s'en rendre compte, puisqu'ils (l'équipe dirigeante du PCF)ont refait la même connerie aux régionales en refusant les candidatures et de Braouezec et de Clémentine Autain et que le FdG a fait le score minable prévisible en IDF. Je ne suis pa
La FASE n'a pas pour but de présenter un candidat, mais de contribuer à l'unité de la gauche antilibérale en offrant un espace d'accueil aux citoyens qui ne veulent pas s'engager dans un cadre partisan (souvent parce qu'ils en sont sortis ecoeurés) mais qui ne croient pas à une issue politique sans, à plus forte raison contre, les partis existants dans la mesure ou ils sont réellement sur un projet antilibéral
quand : Nicole RIOU et d'autres demandent :
26 mai 2010 à 10h38
4 – jide
Juste une question: Quand vous dites « unité de la gauche au second tour pour battre la droite », où s’arrête la gauche ?
Moi aussi, je pose cette question"
Il me semble que cela veut dire le "PS" y compris............je sais on peut ajouter "malheureusement" car le PS est maintenant sur un même pied que l'UMP pour ce qui est de son idéologie !
ET c'est bien pour cette raison qu'il faut que maintenant le FdG surpasse, dépasse le PS dans les élections..................car ce sera l'unique moyen de changer de cap dans ce pays !
"dieu" m'a dit une fois que le blog dont je vais vous parler était douteux et il a bien raison et je m'en étais déjà aperçu. C'est pas très clair cette histoire effectivement... donc ne sortez pas sans le Saint- Esprit à la lecture de ce blog "roosveltien" qui sent un peu trop fort le conglomérat pétrolier US...Ou parlez-en à votre fils, hein...
Un article se fait ainsi l'écho d'une bien étrange nouvelle venant d'un rédacteur économique d'un journal suisse. Des politiques avertis devraient le lire cet article je crois, oui, tout de même... Ils ont le cuir assez épais pour ensuite aller chasser tout à loisir sur la banquise et se faire une idée à la hauteur de leur vue. Je ne me fais pas de soucis pour eux.
Extrait :
[Alfonso] Tuor est convaincu que l’Allemagne quittera la zone euro d’ici un mois ou deux « ou même d’ici un mois ». Avec le système actuel, « tout part » et « je ne vois pas qui peut intervenir » pour y mettre un frein. La chute des marchés provoque aussi un effet en chaîne, notamment la dévaluation des avoirs des banques. "
Étrange non ? Méfiance hein... n'oublions pas que ce blog a peut-être intérêt à couler l'Euro même si les Européens s'en chargent tout seuls...
Article (S&P)
"L’Allemagne pourrait retourner au mark du jour au lendemain"
http://www.solidariteetprogres.org/article6662.html
A hold-up post 85
Sortie de l'euro? Tout le monde y pense sauf NS et Christine Lagarde trop occupés à faire sombrer leur pays !
Dans cet article, Belke affirme que « légalement, une sortie de plein gré de l’union monétaire est possible ».
Ensuite, il prend soin de détailler comment cette sortie pourrait avoir lieu pour l’Allemagne. « Pour commencer on introduira pendant environ un an le mark comme une unité de compte ayant une parité fixe avec l’euro. Tout le long de cette période, l’euro restera la monnaie officielle de l’Allemagne tandis qu’en parallèle, on commencerait la production des billets papier et des pièces métalliques en mark qui entreraient en circulation un an plus tard. Le moment venu, on interdira la monnaie en euro et l’euro deviendra une unité de compte. Dans la dernière phase, la parité entre les deux monnaies (mark et euro) sera rompu et le mark allemand retrouvera de nouveau son indépendance ». Pour sa part, Belke n’est pas favorable à cette évolution mais indique clairement qu’elle est possible.
Interrogé sur ces développements par l’Executive Intelligence Review (EIR), Alfonso Tuor, un rédacteur économique du journal suisse Corriere del Ticino a indiqué qu’il estime qu’une sortie si lente de l’euro ne fonctionnerait pas. Elle se ferait au contraire par surprise « du jour au lendemain » : « Vous avez 30 jours pour échanger vos euros en marks et décider si vous voulez que votre dette soit libellée en mark ou en euros…
@Nicole Riou post 81
Quand on veut noyer son chien....
Il faut arrêter avec vos délires anti-npa dignes des vieux délires staliniens à l'encontre de ces trotskystes qui ne faisaient que mentir et tromper les travailleurs en étant les alliés objectifs de la réaction. Vous vous relisez parfois ?
C'est navrant.
Et pour ce qui est de ce fameux textes Krivine-Sabado, ce n'est pas un texte émanant des instances représentatives du NPA et le fait que Krivine-Sabado se soient sentis obligés 2 ans avant 2012 d'insister lourdement en plein débat de congrès sur la nécessité d'avoir un candidat NPA en 2012 alors que c'est très loin d'être le sujet de nos discussions internes actuelles, c'est qu'ils sentaient bien qu'il y a un "risque" qu'une majorité de militants NPA ne soient pas forcément convaincus de la chose. De ce que j'en vois d'ailleurs, ce positionnement à plutôt choqué y compris chez certains gauchistes qui accusent Krivine et Sabado de n'être que préoccupés que par des considérations électoralistes alors que l'heure est à la résistance sociale...
@Mario Morisi post 78
"On est dans la Ve République. Il n’y a pas l’ombre d’un doute. SEUL JL Mélenchon a les épaules, l’expérience, la compétence et la foi en lui pour tenter le coup et unir au-delà de nous l’autre gauche radicale…"
Comment peut on écrire un truc pareil en restant sérieux une seconde ? Sauf à verser bien sûr dans le culte de la personnalité et à perdre tout recul. Perso, je ne partage pas cet avis sur Mélenchon mais je n'ai pas la prétention de penser et d'écrire que mon avis sur la question doit faire autorité. Je pense justement que ce n'est qu'après une discussion collective et équilibrée que nous pourrons trancher sérieusement avec pourquoi pas la possibilité que je sois convaincu mais aussi que je puisse convaincre.
Sinon encore une fois c'est la dictature des sondages et des médias.
Quand j'ai pris contact avec la LCR, Laguiller quelques mois avant l'élection de 2002 était à 10% dans les sondages. Alors bon...
Je ne suis pas à priori contre que Mélenchon soit le candidat commun même si je ne me fais aucune illusion sur les chances de "victoire" et même si j'ai personnellement en horreur le côté républicain, patriotique et vaguement viriliste qui se dégage du personnage. Mais les sauveurs suprêmes et les hommes providentiels qu'ils s'appellent Mélenchon ou Besancenot très peu pour moi.
On verra après, on a le temps jusqu'à l'été 2011. Pour l'instant discutons du reste et du portrait robot du candidat unitaire éventuelle. Mais les acclamations médiatiques à la ségolène royal qui l'emporte au PS parce qu'elle a su s'imposer dans les médias et dans les sondages très peu pour moi.
Les sondages, ce n'est qu'un élément de la discussion et rien que ça.
@Ermler
Ce n'est pas moi qui recule sur la stratégie suivante: "par les luttes et dans les urnes". En effet, je me rappelle avoir lu cette phrases sur des affiches du Front de gauche collées sur les murs de ma ville au moment des européennes ! Je me demandais même de qui du NPA ou du PG en était à l'origine.
Si nous ne voulons pas attendre 2012 pour les faire reculer sur les retraites, voire chasser la droite au pouvoir, il n'y a effectivement pas 36 solutions qu'une lutte d'ensemble et par la rue. Je ne vois pas pourquoi ce serait défensif comme moyen d'action. Il y a 2 ou 3 heures, dans un post précèdent, j'avais développé un peu sur la crise du syndicalisme et pourquoi toute critique à son encontre par le NPA était mal comprise. Je voulais répondre à ceux qui reprochait au NPA ces critiques. Malheureusement, je ne le retrouve plus. Je voulais démontrer un lien évident entre le niveau des luttes et certaines poussées électorales à gauche (exemple les grandes mobilisation de 1995 contre le plan Juppé et la victoire surprise de la gauche plurielle en 15 mois plus tard)
Le NPA, dans sa grande majorité, n'oppose pas les luttes aux élections, mais elles ne met pas non plus au même niveau ces 2 terrains. Elle constate qu'une série d'échecs successifs dans les luttes peut entraîner aussi une mobilisation électorale des classes populaires, ce qui fut le cas lors des régionales de 2004 (après le revers subi en 2003 sur les retraites notamment, mais aussi dans d'autres luttes)
J'en concluais qu'on avait tord d'accepter cette division entre le social aux syndicats et le politique aux partis, car cette idéologie fait le jeu des classes dominantes : toutes luttes syndicales victorieuses ne peuvent que réduire la démoralisation et la résignation, mais au contraire favoriser les luttes, voire encourager la naissance d'une alternative politique à gauche. C'est pourquoi le NPA cherche à dévolopper les luttes en oeuvrant dans les syndicats pour une oirentation lutte de classe.
D'ailleurs, à droite, ils ne sont pas aussi bêtes de ce côté là. Si Sarkozy à mis en stand by sa réforme Darcos fin 2008, c'est par crainte que la révolte de la jeunesse grecque fasse tâche d'huile dans les lycées en France ! Et si aujourd'hui les régimes spéciaux des retraites semblent écartés du recul de l'âge légal de départ à la retraites, ce n'est certainement pas pour favoriser une forte mobilisation syndicale le 27 mai !
ALors,à droite on ne se prive pas lorsque c'est nécessaire de refuser cette coupure en intervenant politiquement dans le "champ de compétence" syndical, celui du niveau des luttes. Tandis qu'aussi bien à gauche que dans les syndicats, chacun gère en toute indépendance son "demaine ".
Une bonne partie de la gauche n'a toujours pas compris que, comme le nuage de Tchernobyl, la lutte des classes ne connaît pas de frontière !
quand au PC !
Malheureusement il n'est pas prêt lui non plus à lâcher son dogme !
Et pourtant à tous les encartés du PC et à tous les autres d'ailleurs je leur pose UNE question et UNE seule question : Vous vous battez pourquoi ?
Dites vous bien Toutes et Tous que au grand maximum dans 100 ans......................... vous serez Toutes et Tous 6 pieds sous terre où ailleurs, mais vous ne serez plus là...................... alors la REPONSE à la question n'est pas dans un dogme, une doctrine, un machin...................... on s'en fout./ !
Seul le résultat comptera pour améliorer notre sort et je dis à tous les encartés du PC que ce n'est pas en agissant à la manière de O.Bezancenot ou d'Arlette Laguiller que l'on y arrivera./
Il faut une politique de Gauche présentée par un personnage de Gauche, un PERSONNAGE CREDIBLE qui SAIT S'EXPRIMER, EXPLIQUER, DÉCORTIQUER, ANALYSER, ARGUMENTER ...................... et force est de constater que ce PERSONNAGE on l'a chaque jour devant les yeux..............n'en déplaise aux PCistes,..... alors messieursdames du PC un peu moins de fiérté............... et beaucoup de BON SENS et
ON SERA TOUTES ET TOUS GAGNANTS./
@ Laurent MELY post 44
Quelques réflexions d’un militant PC défendant farouchement le Front de Gauche :
Le PC est dans une ambiguïté, ou plutôt dans un éventail de prise de position très large, concernant le FdG.
Beaucoup de camarades croient dans le FdG de manière globale. Mais beaucoup ont aussi peur qu’il ne conduise à un effacement du PCF et refusent une fusion PCF – PG. Le PCF est un vieux parti, un symbole auquel nombre de camarades ne sont pas prêt à renoncer, même si programatiquement, la différence PG – PCF n’est pas énorme. Cette ambivalence conduit à des allers-retours permanents dans les prise de position du PCF.
La fusion PG - PCF en un seul partit serait une sacrée stratégie pour l'avenir car avec la déroute actuelle du libéralisme nous avons un coup à jouer pour mettre en place nos idées (même si le programme qui resterait à élaborer representerait sans doute une réelle difficulté pour aboutir à une synthèse.).
L'effacement du PCF est déjà réel avec MGB à moins de 2 % aux présidentielles de 2007, donc ce n'est plus à redouter. Par ailleurs ce n'est faire injure à personne que de dire que le PCF n'a pas de leaders charismatiques capables de refaire un grand partit, sachant que le mot même de communisme a largement été galvaudé par l'ex bloc de l'est, ce qui ne facilite pas une éventuelle résurrection du PCF.
Je suis conscient néanmoins que ce scénario est peu probable car le PCF préférera sans doute la fossilisation et les quelques miettes que lui laissera le PS, à un engagement avec le PG pour faire un nouveau partit.
Dommage........
PS : Je n'ai aucune animosité contre le PCF, j'ai été militant de ce partit dans les années 80 et mes idées n'ont pas changées, mais je crois sincèrement que la fusion PCF - PG serait salutaire pour notre peuple.
Ce qui est navrant, au PCF, c‘est la dissension entre la jeune génération, qui s’exprime dans « La Riposte » et les plus vieux. Le PC a pondu deux textes pour le congrès qui se tiendra du 18 au 20 juin prochain.
Je viens de recevoir par courriel la critique du premier document, que vous pouvez lire sur le site de la Riposte, article 1375.
Le premier paragraphe (la quinzième partie du texte entier) est gentil. Mais le reste abonde en rosseries grinçantes ou le « vide programmatique » des documents est particulièrement fustigé.
Je cite au hasard :
« Cette méthode est complètement erronée. Certes, lorsque le PCF apporte son soutien à des salariés en lutte, il doit écouter très attentivement ce qu’ils ont à dire. Cela va de soi ! Mais tout en partant des revendications et des aspirations des travailleurs, et tout en luttant énergiquement à leurs côtés, le parti doit s’efforcer de les convaincre qu’il n’y a pas de solution durable à leurs problèmes sur la base du capitalisme. »
« Ce qui complique les choses, c’est que les auteurs du document ont eux-mêmes une conception assez vague du communisme. »
« On éprouve de la gêne à devoir rappeler des idées aussi élémentaires à des dirigeants du parti. On en éprouve également à la lecture de formules aussi vagues que : « contribuer à ouvrir de nouveaux chemins au développement humain au XXIème siècle ». Que faut-il comprendre, au juste, par « développement humain » ? ».
Tout cela est de la plume, ou du clavier, de jeunes communistes.
La Riposte n’est pas hostile au Front de Gauche, mais :
« Par ailleurs, si le PCF, avec ses dizaines de milliers de militants et la position qu’il occupe dans la conscience collective du mouvement ouvrier, ralliait une candidature issue d’une formation récente de quelques milliers d’adhérents (le PG), il enverrait le message négatif d’un parti qui a perdu confiance en lui-même et en son propre avenir. Nous avons, nous, confiance dans l’avenir du PCF, à condition qu’il renoue avec les idées fondamentales du communisme. »
Le PCF espère encore en l’avenir, auquel pourtant il ne peut s’adapter. Sa décroissance est continue.
Les quelques milliers d’adhérents au FdG, comptés un semestre à peine après sa fondation, constitue une formation qui fait boule de neige.
Mélenchon a une carrure politique indéniable, et il est entouré de très bons spécialistes, comme Généreux.
Les Français réellement de gauche qui veulent un changement, qui sont réalistes, savent que le FdG peut devenir un grand parti, bien avant les présidentielles de 2012. La droite et les sosots démocrates sont occupés à lui tracer une voie royale.
93@dorant
Ou je sais pas écrire, ou tu as un sérieux problème de lecture camarade !
1) - je ne suis pas anticommuniste. Je dis et répète qu'aussi dramatique et révoltant que cela soit, aucun communiste n'arrivera en 2012 à gagner l'élection présidentielle, uniquement parce que c'est un communiste.
Où est l'anticommuniste dans celà ? Je n'ai jamais dis : pas de communistes dans un gouvernement présidé par Jean-Luc Mélenchon ! Oui, je vais voter en 2012 pour un gouvernement du Front de Gauche composé de communistes et d'autres composantes du FdG, mais il est clair que pour y arriver il faut un autre candidat qu'un communiste et pourquoi pas Jean-Luc Mélenchon le plus à même de gagner face à Sarko ?
Tu veux que la vrai gauche prenne le pouvoir et gouverne le pays oui ou non ?
Moi, Oui !
2) nicole riou parle d’un « ralliement » du PC après les régionales….ouah…elle en connaît du vocabulaire politique celle-là….
Tu peux faire un copie-collé de ce paragraphe ?
J'AI JAMAIS DIS CA ou alors c'est une erreur, mais dis-moi où elle est !
@ langue-rouge
"Mais les sauveurs suprêmes et les hommes providentiels qu’ils s’appellent Mélenchon ou Besancenot très peu pour moi.On verra après, on a le temps jusqu’à l’été 2011. Pour l’instant discutons du reste et du portrait robot du candidat unitaire éventuelle.Mais les acclamations médiatiques à la ségolène royal qui l’emporte au PS parce qu’elle a su s’imposer dans les médias et dans les sondages très peu pour moi.Les sondages, ce n’est qu’un élément de la discussion et rien que ça."
Nous sommes bien d'accord, ni sauveur suprême (dieu) ni sondage (Maître), mais qui te parle de ça ? Personne.
Personne ne te parle de l'un ou de l'autre puisque sur la question on est tous d'accord. NOUS PARLONS TACTIQUE et STRATÉGIE. Chacun de notre côté, les militants voient bien que nous allons au casse-pipe et je parle de tout le monde. Seule l'Unité peut nous ouvrir l'espace (plateforme politique unitaire) et le temps
(Pouvoir / Constituante / 6° république). C'est concret, en lien avec la dimension historique de ce pays, de son peuple, de ses institutions même si tu crois vivre imaginairement ailleurs qu'en république. Si c'est pas une monarchie, ni une dictature, ni au sein d'un empire, où c'est que tu habites, c'est quoi humainement parlant comme système politique "ton lieu" ? Je veux dire dans "la vraie vie" ? Aux dernières nouvelles, nous vivons bien en république même si peu te chaut. Celle-ci, la 5° est morte.Les républiques comme les civilisations sont mortelles. Celle-ci ne représente quasiment plus personne. Une poignée d'individus qui la squatte en la prenant pour leur résidence secondaire. La 6° s'improvisera dans le feu de l'histoire comme les autres. Elle vient. Autant y penser avant. L'unité et le projet politique que nous inventerons peut faire se soulever les montagnes maintenant que le peuple dans son entier comprend qu'il est déclassé aussi dans son entier par les élites oligarchiques " off shore ". Nous revivons un temps d'expropriation générale mais en plus avec la conscience populaire prononcée du phénomène. De façon claire ou diffuse et différente encore selon "les profils" mais tout le monde le sent bien et cette conscience est plus ample et déborde la simple " Gauche ". Toi cette expropriation générale, tu la penses depuis Mathusalem " en esprit " par conviction politique, très bien, mais maintenant la population la comprend aussi " dans sa chair " et ça change la donne, à condition qu'on reste dans les clous idéels de "la République". Pardon pour les " images pieuses " mais j'ai rien trouver de mieux pour nous faire comprendre.
Cette lettre touche juste.
Je conserve, en tant qu'ancien adhérent du PCF, une immense tendresse pour ce parti car je m'y suis politiquement construit.
Aujourd'hui leur attitude faite de revirements, d'hésitations est consternante. Ils ont de la peine à réaliser que leur survie financière sera la conséquence de leur résurrection politique. Les militants, dans leur majorité ont compris que celle-ci réside dans le Front de Gauche mais les dirigeants sont empêtrés dans des rentes de situation qui les empêchent de penser correctement.
Ils ont bonne mine de proposer aujourd'hui une " candidature issue du mouvement social" alors qu'en 2007 ils ont pitoyablement saccagé une candidature unitaire en voulant imposer coute que coute leur secrétaire générale es-qualité.
A force de perdre on finit par en prendre l'habitude. C'est terrible d'être ainsi accoutumé à la défaite ! Il est accablant pour le PCF de n'avoir comme seule ambition de chercher un score " le plus élevé possible" au 1er tour, dans le seul but de grappiller les miettes les plus grosses possibles à la table du PS.
Pour toutes ces raisons, je reste sceptique sur le "parti creuset". En revanche je pencherais plutôt pour un " projet chapeau".
Le changement constitutionnel pourrait être ce " projet chapeau" car tout un chacun, membre ou non de tel ou tel parti pourrait y contribuer. Et ces contributions d'intelligence ont mille fois plus de valeur et de force qu'une cotisation à un parti ou directement au front de gauche. En tous cas, elles la précèdent.
Pour tous ceux qui suspectaient Jean-Luc Mélenchon, la Bureau national et tout le PG membre du Front de Gauche de temporiser sur la sortie de l'Europe
procurez-vous le tract PG/FdG demain dans les manifs pour les retraites (et le service public)
C'est titré : "IL FAUT SORTIR DU TRAITÉ DE LISBONNE !"
"Un gouvernement du Front de Gauche ne se laisserait pas intimider par les banques. Nous pouvons, sans violer aucun traité international, nationaliser les banques non mutualistes de ce pays. Il ne paniquerait pas devant la baisse de l'euro. Car celle ci profite à nos exportations et donc à l'emploi. Quant aux déficits et au pseudo trou des retraites, si l'on taxait les revenus du capital autant que ceux du travail cela rapporterait plus de 100 milliards !"
Signé Jean Luc Mélenchon.
Conclusion (avant l'invitation à prendre nombreux une carte du PG) : Assez de mensonges et de phrases creuses! Pour que le grand nombre puisse vivre bien, il est plus que temps de mettre hors d'état de nuire la petit minoritéde financiers qui font la pluie et le beau temps dans l'union européenne et dans le monde. POUR SORTIR DE LA CRISE IL EST URGENT DE SORTIR DU TRAITÉ DE LISBONNE.
A bon entendeur, qui nous aime nous suive, et qui temporise sache qu'en temps de guerre, être neutre c'est être pour l'agresseur...
A Mario Morisi
Pour la sortie du Traité de Lisbonne, on savait (cf. article de J. Généreux)
Reste à savoir jusqu'où : traités de Maastricht et autres, abandon de l'euro?
Merci à toi, Hold Up, (95) un beau morceau de sincérité et de précision...
Et si je peux me permettre
@ Langue-rouge...
Tu as mal cité mes mots.
Je reprends ce que nous dit Hold Up
"Toi cette expropriation générale, tu la penses depuis Mathusalem » en esprit » par conviction politique, très bien, mais maintenant la population la comprend aussi » dans sa chair » et ça change la donne"
Au stade de l'histoire où nous en sommes (le libéralisme fou en train de se discréditer et de montrer, en plus de sa monstruosité et de son capitalofascisme, SA TOTALE INCAPACITÉ à régir les affaires de l'homme et de sa planète...
nous ne devons pas nous déterminer sur la "virilité" de Mélenchon ou sur le Combat des Chefs entre Jean-Luc Mélenchon et OB...
nous ne pouvons pas faire jouer notre "sensibilité" ou notre irrationnel...
Il faut donner de la CHAIR et donc de l'ENERGIE à nos luttes anticapitalistes
La ligne de fracture est désormais entre les oreilles de Martine Aubry. Tout ce qui est à sa droite passera dans le camp ennemi.
Mais tout ce qui restera dans le camp idéologique de la Révolution idéale, le fera aussi et sera jugé à ses médiocres stratégies du style "Mains pures" et "Grand soir inaccessible".
@Nicole Riou – "je ne suis pas anticommuniste. Je dis et répète qu’aussi dramatique et révoltant que cela soit, aucun communiste n’arrivera en 2012 à gagner l’élection présidentielle, uniquement parce que c’est un communiste."
ça c'est la meilleure, et Mélenchon tu penses qu'il va gagner, qu'il a plus de chances ?ça me rappelle les prédictions sur le score de Bové aux dernières présidentielles..
Moi je pense que pas plus Mélenchon qu'un communiste a des chances de gagner en 2012 et d'ailleurs je m'en fous parce que le changement ne peut pas venir du ciel comme cela. Pour le PCF, 2012 peut être une tribune et c'est déjà pas mal étant donné l'ostracisme des médias envers ce parti, je ne vois donc pas pourquoi il s'en priverait !
N° 98 - @marc
Merci pour la clarté de votre message, la finesse d'analyse et la hauteur de vue.
@Nicole Riou (85),
"Oui, je vais voter en 2012 pour un gouvernement du Front de Gauche composé de communistes et d’autres composantes du FdG",
Et qui sont pour toi les autres composantes du FdG ?
"Tu veux que la vrai gauche prenne le pouvoir et gouverne le pays oui ou non ?
Moi, Oui "
Eh ben...avec des avis et certitudes comme les tiennes, c'est pas en 2012!
De toutes façons, tout se "joue" à partir de demain et les tout prochains jours qui suivront et celà que tu en soit où pas.
Emma
Les dettes doivent être abandonnées... et rééchelonnées...
Car le fonctionnement de l'argent dette est la force du système, et assure la reproduction des élites.
« …Il faut absolument trouver une raison valable d'appliquer une politique de rigueur qui aura pour conséquence la restriction des aides sociales, la privatisations des services publics, le harcèlement des chômeurs et l'acharnement sécuritaire. Les 15 milliards de cadeaux fiscaux annuels, c'est du plus…
… On a inventé la faillite mensongère. La crise budgétaire. Le déficit énorme et la dette colossale. Il faut que les gens consentent à se serrer la ceinture, sans leur laisser paraître que les seuls à profiter de la situation sont les classes dirigeantes … etc … »
Source : http://www.comlive.net/La-Dette-Un-Mensonge-Politique,157617.htm
C'est effectivement un texte qui fait avancer les choses. C'est important de se situer dans cette dynamique-là. Les enjeux sont vraiment énormes.
@ emma
Tu suis comme moi l'accélération mortelle de la situation ?
Comment proposer quelque chose de sérieux dans le domaine si c'est l'Allemagne qui décide de sortir de l'euro ?
Comment s'avancer publiquement avant trois campagnes si certains pensent qu'on devrait avoir deux euros, un du sud et un du nord ;
Ou bien encore des cercles concentriques depuis les membres historiques (Fr/All/Ita/benelux), (GB et les plus solides des 27), les derniers des 27, les futurs candidats ?
Réfléchis bien, mets-toi à la place d'un bureau national qui doit établir un tableau de marche et des principes dans un monde en pleine tempête dont les conditions changent chaque semaine ?
Comment prendre la parole et promettre des choses qui risquent de s'effondrer quelques heures plus tard ?
Sortir du traité de Lisbonne, c'est l'écrouler. Et avec lui les traités précédents.
Des pays qui sont en train de morfler grâve au plan social ne voteront plus la constitution, et pas même Maastricht.
Sortir de Lisbonne, c'est donne de l'espoir à toutes les classes ouvrières d'Europe et du monde...
Le château de cartes suivrait...
De quoi être prudent, non ?
Car il y a la fameuse séquence 1929/1936 1939-45 !
Marj et LR
Non je ne vois pas que le PG est donneur de leçons mais se bat sans relâche pour avancer, pour l'unité. Comme le dit fort justement Ermler "Ce billet confirme, une fois de plus, que le PG est la composante la plus dynamique de l’autre gauche"
Je n'encense pas le PG personnellement. J'y suis car justement c'est la composante la plus dynamique. J'aurais pu être ailleurs mais moi c'est pas le programme fignolé au peigne fin qui m'intéresse mais l'action concrète immédiate et comment on avance. Et en l'occurence, ça veut dire unité, présidentielle, un candidat qui marque des points etc... Bon je pourrais adhérer directement aussi au FdG mais je suis pour la forme "parti" car je pense que le parti fait mieux avancer les idées et travaille mieux "comme un seul homme". Je ne vois pas que le PG soit donneur de leçons. Par exemple sur la burqâ je ne suis pas d'accord avec Jean-Luc Mélenchon et de même sur la candidate voilée du NPA. Donc sur cela je suis plus proche d'une partie du NPA et aussi du PCF. Donc je ne suis pas sectaire. Mais je préfère être là où les choses bougent plus du point de vue de l'unité et du non sectarisme envers le mouvement ouvrier et c'est le PG. Je ne peux que le constater sans arrêt. Pour moi c'est la chose essentielle. Non le PG n'est pas du tout donneur de leçons, mais il voit les choses avec justesse sur comment avancer. Ce n'est pas pour vous critiquer, vos organisations je veux dire, c'est pour être dans le train qui avance le plus vite!