26mai 10
Lundi donc, mes camarades ont répondu à la lettre que le Parti communiste nous avait adressée. C’est un document collectif signé par deux d’entre nous pour répondre aux usages en la matière : François Delapierre, Délégué Général, Eric Coquerel, Secrétaire national aux relations unitaires. Je décide à mon tour de la publier sur mon blog pour contribuer à notre action car il est décisif pour nous de faire comprendre clairement et directement quels sont nos objectifs en ce qui concerne la stratégie que nous proposons pour que l’autre gauche passe en tête de la gauche. En lisant ce document, si cet exercice ne vous rebute pas trop, vous saurez donc en ligne directe ce que nous proposons de faire. Au passage vous pourrez aussi mesurer la qualité des divers commentaires qui ont été faits de ce texte. Après cette publication je reprendrai le cours de mes commentaires et réflexions à partir de l’actualité. Mais la publication de ce document servira de fond de scène pour que mes lecteurs puissent suivre ce que je dirai plus tard des développements de nos relations à gauche.
"Le secrétariat national du Parti de gauche a étudié avec attention la lettre datée du 12 mai que vous avez rendue publique le 18 mai. Nous avons rédigé une réponse détaillée et argumentée. En effet, il nous est apparu que ce courrier permet d’ouvrir une nouvelle étape de la vie du Front de gauche. Une étape conforme pour l’essentiel aux propositions que nous avons détaillées dans la résolution de notre dernier conseil national du 10 avril dernier.
Pour nous, le PCF est un parti ancré dans l’histoire de notre pays. Son action est un atout incontournable pour la dynamique de gauche en France. Il est notre principal partenaire. C’est pourquoi la lettre du PCF est si importante pour nous dans le contexte. A la lecture de ce courrier, nous constatons que le PCF analyse comme nous la stratégie nécessaire pour l’avenir du Front de Gauche. C’est le cas à propos de l’élargissement du Front de Gauche et du « paquet électoral ». Nous jugeons donc très positivement votre courrier. Dorénavant, même si tout reste à organiser, la voie est libre pour avancer et entraîner ensemble en vue de construire une nouvelle majorité politique à gauche pour notre pays en 2012.
Nous vous répondons sous forme précise pour préparer avec toutes les chances de succès notre rencontre nationale. Cette rencontre est décisive à nos yeux. Nous voulons un échange sérieux et argumenté, capable de donner lieu à un calendrier de travail et à des conclusions efficaces aussi rapidement que possible. En effet, nous avons besoin de temps pour agir efficacement devant notre peuple. Et il en reste peu. Trop peu pour nous offrir le luxe de nous disputer ou de palabrer sans fin. Il nous faut aller aussi vite que possible à la conquête de la confiance de nos concitoyens ! Ils sont aujourd’hui très désorientés et soumis à un intense conditionnement visant à les convaincre que rien n’est possible en dehors du bipartisme.
C’est donc le moment de dire qu’aucune discussion sérieuse n’est possible sans le respect de chacun. Nous déplorons donc vos attaques récentes contre le Parti de Gauche en la personne de Jean-Luc Mélenchon et la campagne qui s’en est suivie. Pour la seconde fois en moins de 6 mois et sur un thème identique, notre premier responsable national a été la victime de mises en cause publiques injurieuses provenant pour la deuxième fois également d’un des deux portes paroles du PCF. On ne peut envisager de laisser s’installer ces méthodes entre nous. Certes, le Parti de gauche ne s’abandonnera certainement pas à répliquer et encore moins à la surenchère. Nous sommes parfaitement conscients de l’existence de courants qui comptent sur des incidents pour faire capoter une entreprise avec laquelle ils sont en désaccord. Mais si de tels débordements devaient se reproduire sans être désavoués, en dépit de cette solennelle mise en garde cette fois-ci formulée par écrit, nous en conclurons qu’il s’agit d’une ligne d’action délibérée, d’un double langage, et non d’initiatives personnelles comme cela nous a été expliqué. Pour l’attractivité même de notre Front, de tels procédés ne peuvent être banalisés. Aucun désaccord ne le justifierait d’ailleurs. A plus forte raison quand il n’y en aucun sur un point fondamental, comme c’est le cas aujourd’hui entre communistes et partisans du PG.
Pour notre part, nous adressons un message de respect et d’amitié à Marie George Buffet au moment où elle quitte ses fonctions à la tête du Parti Communiste. Nous saluons son inlassable engagement communiste. Nous lui exprimons notre reconnaissance pour sa contribution personnelle décisive et fondatrice dans la création du Front de Gauche qui a rouvert l’espoir à gauche.
Le Contexte et ce qui en découle. Le capitalisme financier est entré en phase extrêmement agressive dans ses prédations sur les peuples. Cette violence, c’est ce que les commentateurs appellent « la crise ». Car ce faisant, il déclenche des effets d’avalanche qu’il ne contrôle pas et qui menacent d’emporter toute l’économie et les sociétés dans un gouffre. Dans ce contexte, les décisions autoritaires prises à l’encontre du peuple grec et plus globalement la volonté de l’Union européenne, du FMI et des gouvernements de soumettre de force les populations à un coup d’Etat social élèvent la responsabilité des forces de gauche. Les nôtres, en particulier, nous qui avons eu la lucidité de nous opposer ensemble victorieusement à la Constitution de l’Europe libérale et autoritaire en 2005. Nous partageons avec vous pour l’essentiel ce diagnostic et celui des conséquences qui en découlent.
Notre responsabilité est d’ouvrir une alternative là où nous sommes en état de peser sur les événements, c'est-à-dire dans notre pays, dans le cadre de notre démocratie, même très imparfaite, et avec les outils dont nous disposons dans les institutions actuelles. Notre tâche est de construire une nouvelle majorité parlementaire populaire autour de nos propositions. La période réclame des choix clairs : pour répondre aux aspirations populaires, cette majorité devra se constituer sur les bases d’une nette rupture avec la politique européenne actuelle et le système du capitalisme financiarisé et mondialisé. Nous connaissons nos divergences avec les partis sociaux-démocrates sur ce point. C’est une très grande difficulté pour ouvrir une alternative politique ! Car les sociaux-démocrates sont aujourd’hui très largement majoritaires à gauche, en Europe et en France. Le vote des députés socialistes pour le plan de «soutien » à la Grèce, ainsi que l’incapacité des Verts à prendre une position commune, sont éclairants ! Leurs tergiversations sur le dossier des retraites aussi. Et autant de devoir constater ce qui se passe dans les pays agressés par le système financier ! Les politiques d’austérité y sont servilement appliqués par des gouvernements dont les premiers ministres appartiennent au même groupe européen que le PS comme celui de Zapatero en Espagne ou de Papandréou, Président de l’Internationale socialiste, en Grèce. Au total, nous sommes entrés dans un nouveau cycle politique profondément instable. Les scénarios du pire y côtoient les plus grandes opportunités. Dans ce contexte, la social-démocratie est un sévère handicap pour la gauche dans la course de vitesse avec la montée de l’autoritarisme et des nationalismes régressifs en Europe ! Notre défi est de sortir positivement et victorieusement de cette difficulté.
Pour cela, le moyen le plus démocratique est de travailler pour convaincre le grand nombre de changer de majorité à l’intérieur de la gauche. Notre autonomie d’action et de parole d’une part et l’indépendance de nos visées d’autre part sont donc les conditions de base de notre crédibilité. C’est aussi la condition pour que notre devoir d’unité au deuxième tour des élections ne se fasse pas dans la confusion et la négation de ce que représentent nos forces et nos idées dans la société. Cette méthode qui combine identité et unité, c’est celle que nous avons fait vivre pour les élections européennes, avec vous dans 17 régions sur 22 aux élections régionales et dans la totalité des élections partielles. Elle a été comprise et entendue. Nous devons nous y tenir dans les échéances les plus élevées. Nous devons amplifier ses résultats. Nous devons proposer nos candidatures communes non pour nos partis mais pour gouverner autrement notre pays sur un programme distinct de celui de « la gauche solidaire » que domine le Parti socialiste. Nous devons affirmer notre ambition et la soumettre comme telle au verdict des urnes. La révolution à la laquelle nous aspirons est une révolution citoyenne. Tel est aussi le moyen de pour réussir l’implication populaire dont nous avons besoin pour accomplir notre programme : partage des richesses, refondation républicaine des institutions et de la société, planification écologique, sortie du Traité de Lisbonne, ordre international progressiste, paix et désarmement. Voilà l’esprit dans lequel, plus que jamais, nous abordons la période à venir. A présent pour la commodité de notre échange nous vous répondons en reprenant les parties de votre lettre.
1/ L’affirmation du Front de Gauche hors des périodes électorales
Notre résolution de CN indiquait qu’il était « évidemment nécessaire de faire vivre et élargir le Front de Gauche sans tarder. Cela passe par son engagement, en tant que tel, auprès des mobilisations sociales à commencer par les retraites ».
Dans cet esprit, nous vous avions proposé une présence unitaire du Front de Gauche lors des manifestations du 1er mai sous forme de tract et cortèges communs. Nous avons regretté votre décision de ne pas y donner suite. Nous vous renouvelons la même proposition pour la journée d’action du 27 mai. Ce type de présence dans les luttes est indispensable si nous voulons affirmer notre ambition d’être le bras politique des mobilisations sociales des travailleurs.
Vous proposez aussi que le Front de Gauche impulse « des ripostes face à l’offensive des dirigeants capitalistes qui comptent faire payer la crise aux peuples européens ». Nous sommes d’accord. C’est pourquoi le PG avait proposé en priorité à ses partenaires du Front de Gauche de co-organiser le rassemblement du 28 avril devant le siège de la Fédération Française des Banques. Depuis, vous avez annoncé plusieurs initiatives du PCF seul sur ce thème. Nous en organiserons donc également de notre côté. Nous vous proposons cependant de vérifier si nous ne pourrions pas plutôt les mettre en commun ou en concevoir d’autres.
2/ L’élargissement du Front de Gauche.
Nous avons proposé un «Front de Gauche élargi ». Vous évoquez la nécessité de « nouveaux espaces de développement du Front de Gauche». L’objectif apparait donc le même. C’est donc la forme et la méthode de cet élargissement dont nous devons discuter.
En préalable, vous nous dites que le Front de Gauche ne doit pas préfigurer un «parti unique». Ce terme n’a jamais fait partie de notre vocabulaire, fort heureusement. En revanche, oui, nous pensons qu’un parti commun de la gauche d’alternative au capitalisme, un parti commun de la République sociale, annoncée par Jean Jaurès, un parti de l’écologie, nous permettrait d’accroître notre influence, et d’être plus efficaces. Nous n’avons jamais caché cet objectif en cofondant le Front de Gauche avec vous. Nous n’avons cessé d’évoquer l’exemple de Die Linke. Nous sommes disponibles pour avancer dans ce sens avec vous, comme également avec nos autres partenaires du Front de Gauche et avec toutes les forces de l’autre gauche. Nous n’excluons pas d’être, en vous attendant, à l’initiative de regroupements. Nous avons bien noté votre refus. Mais nous ne renonçons pas à vous convaincre. Sans en faire un préalable à la construction du Front de Gauche. D’ailleurs pour nous, le Front de gauche est d’ores et déjà une sorte de parti commun. Et tout notre engagement vise à en élargir la base populaire et à fortifier les mécanismes collectifs de décisions. Nous renouvelons notre proposition de constituer un comité national permanent, large, du Front de Gauche doté d’un secrétariat et d’une double présidence.
Notre Conseil National s’est prononcé pour que le Front de Gauche dépasse «le statut de simple cartel électoral pour s’exprimer et s’affirmer comme force politique répondant en commun aux défis sociaux, environnementaux et démocratiques». Votre lettre constate aussi cette nécessité. Vous dites que le Front de Gauche ne doit «pas être un cartel fermé». Pour autant nous ne serions pas d’accord pour nier l’importance centrale de nos partis dans le processus, ni leurs responsabilités particulières, ni les capacités d’initiative spécifique qui leur reviennent en propre.
Reste que pour s’élargir, le Front de Gauche doit donc être capable de mobiliser bien au-delà de ses composantes actuelles. A commencer par ceux qui en sont les plus proches. Le Front de Gauche doit donc permettre leur adhésion aux mouvements politiques de l’autre gauche qui le souhaitent, à commencer par ceux avec qui nous avons fait campagne commune lors des Régionales. Sans exclusive, comme vous le suggérez.
Vous appelez à des « espaces d’engagement » afin que les acteurs des mouvements sociaux, citoyens et intellectuels participent au Front de Gauche. Tout a fait d’accord. Nous renouvelons donc déjà la proposition de « Fronts thématiques » du même type que celui du « Front de gauche des économistes » créé lors des Européennes. Ils devraient même selon nous être représentés dans un comité national du Front de Gauche.
Dans cet esprit nous avons proposé la possibilité «d’adhésions directes» au Front de Gauche. Vous estimez que cette proposition « ne résout pas correctement la question de l’élargissement ». Pourtant il nous faudra bien trouver le moyen pour faire du Front de Gauche l’espace d’engagement que recherchent des dizaines de milliers de citoyens qui ne veulent pas pour autant adhérer à l’un de nos partis. Or cette implication citoyenne ne pourra se contenter de la participation à des espaces de débat et de dialogues d’un Front qui serait de facto piloté par nos seuls partis. L’adhésion directe est une solution concrète. Nous observons que ces lieux d’action et de réflexion de type comités du Front de Gauche sont tellement évidents qu’ils se créent déjà spontanément. Quelle est la proposition concrète alternative ?
3/ Construire un projet politique capable d’ouvrir une alternative dans les échéances de 2012
C’est évidemment un point essentiel. Sans cette perspective tout le reste ne serait qu’une construction purement intellectuelle sans lien avec le réel qu’elle prétend pourtant changer. Il est donc impératif que le Front de Gauche se prépare le plus efficacement possible à ces échéances.
Les candidats communs
C’est pourquoi notre dernier CN a renouvelé la « proposition de « paquet » : engagement à présenter des candidatures communes aux élections cantonales, présidentielle, législatives sur la base d’un programme commun (plateformes partagées) et d’une stratégie commune. Votre lettre parle de « réponses » et du « chemin » pour les porter. C’est une évidence. En évoquant à tour de rôle chaque élection, vous proposez en définitive un principe de candidature commune à chacune d’entre elle. Nous constatons que nous disons donc la même chose. C’est décisif. Si nous n’interprétons pas correctement votre courrier sur ce point nous voudrions que vous nous le disiez directement et franchement. Car il nous faudrait alors imaginer une autre stratégie de rassemblement électoral à vocation majoritaire que nous ne voulons pas improviser en dernière minute sur la base d’une déconvenue qui serait alors immense et destructrice.
La plate-forme partagée
Nous devons donc rédiger ce que nous avons appelé précédemment ensemble une « plateforme partagée ». Nous devrons y travailler en ayant toujours présent à l’esprit une question simple : quelles mesures mettrait en place un gouvernement de Front de Gauche ? Vous proposez de commencer à l’automne 2010. Nous y sommes prêts dès le mois de septembre. Nous pourrions installer, ensemble, le « Comité de rédaction du programme partagé » à la Fête de l’Humanité au cours d’un rassemblement solennel d’ouverture de ses travaux où serait présenté un document commun de cadrage.
Mais pour éviter toute nouvelle tension entre nous il faut écarter une ambiguïté qui a assombri nos relations l’automne dernier. Vous écrivez que ce doit être « avec le maximum de forces sociales, politiques et intellectuelles ». Nous serons donc clairs : nous ne recommencerons pas l’épisode des «ateliers» ouverts au PS et à Europe Ecologie. C’est logique, puisqu’il est ici question de mettre en place le programme de gouvernement du Front de Gauche auquel ni le PS, ni Europe Ecologie ne comptent s’intégrer. Une fois notre programme partagé adopté par nos partis, il sera alors temps de le confronter aux autres projets offerts à gauche.
La Présidentielle
Vous écrivez que la « désignation » d’une candidature à la Présidentielle «ne peut être envisagée qu’en s’appuyant sur un projet et non le précéder». C’est une évidence. Mais, oui, nous avons affirmé que le «principe» de candidatures communes devait précéder l’adoption définitive du projet. C’est affirmer un choix et une volonté. Tout ne s’écroulera pas en dernière minute pour une surenchère ou un point particulier mettant chacun dans l’obligation d’improviser en dernière minute une stratégie de rechange. Les expériences passées démontrent que nous n’avons jamais achoppé sur le programme. D’ailleurs c’est très exactement ainsi que nous avons procédé pour les élections Régionales. Nous avons d’abord acté la stratégie des listes autonomes et unitaires et le principe de la répartition des têtes de liste. Puis c’est seulement ensuite que nous avons réglé, d’ailleurs assez facilement en quelques jours, la question du programme. Nous n’avons évidemment jamais conditionné ce travail programmatique à la désignation du ou de la candidat(e) de notre choix. Et nous avons accepté que vous discutiez toutes nos têtes de liste alors même que nous n’en avons discuté aucune de celles que vous avez choisies et parfois imposées, sans débat, comme en Ile-de-France. Dorénavant, compte tenu de votre accord pour des candidatures communes à toutes les élections, la voie est libre pour commencer le travail sur le programme. C’est pourquoi nous vous faisons cette proposition de « comite de rédaction du programme partagé ».
Pour autant, comme vous le savez, le Parti de Gauche propose dans son programme fondamental adopté à son premier congrès la « refondation républicaine des institutions et de la société ». Elle implique la fin de la monarchie présidentielle qu’est la 5e République. C’est une question politique centrale pour nous. Nous vous rappelons vous avoir proposé fin 2009 un premier forum du Front de Gauche centré sur cette question des institutions. Nous étions tombés d’accord au cours de notre précédent sommet pour organiser cette réunion en février 2010. Si cette réunion n’a pas eu lieu, cela n’est pas de notre fait, mais du vôtre. En tous cas nous n’avons aucune difficulté à affirmer avec vous qu’il faut en finir avec les «excès de personnalisation induits par l’hyper-présidentialisme et revaloriser l’enjeu législatif ». Pour nous, un axe essentiel de notre campagne présidentielle consistera à affirmer qu’en cas de victoire, nous convoquerons une assemblée constituante pour une 6e République parlementaire et sociale. Notre slogan sera de proposer « d’élire le (la) dernier(ère) président(e) de la Ve république ». Cela résonnera en cohérence avec les campagnes des candidats aux législatives.
Il ne s’agit pourtant pas de mener une campagne présidentielle de pur témoignage qui nous réduirait aussitôt au rôle de force d’appoint du deuxième tour et handicaperait lourdement nos candidatures aux élections législatives. Nous aspirons à gouverner notre pays sur le projet que nous défendrons. Le score de notre candidature sera donc fondamental. Notre candidature commune devra donc non seulement être capable de porter notre plate-forme partagée mais encore de le faire de la façon la plus efficace possible quand au score. Cette candidature devra incarner notre ambition de gouverner le pays. Ce sera un critère décisif d’évaluation de la situation. C’est pourquoi selon nous c’est le rôle d’un(e) militant(e) politique confirmé(e) et non d’une improvisation bricolée sur la base du plus petit dénominateur commun. Quand à l’idée de proposer une personnalité du mouvement social, nous affirmons que sa mise en œuvre soulèvera davantage de difficultés qu’elle n’en réglerait. Surtout pour unifier la diversité des engagements syndicaux et associatifs dans un projet politique. Bref, comme l’a déclaré au « Monde » Gérard Aschieri, ce serait prendre le problème du lien au mouvement social par le petit bout de la lorgnette. Cependant il va de soit que nous sommes disponible pour constater la démonstration du contraire.
Pour finir, en ce qui concerne la date de la désignation, nous avons noté que votre calendrier renvoie votre choix à votre congrès de juin 2011. Cela implique que la mobilisation civique des cantonales ne devrait pas s’inscrire dans la démarche globale qui conduit à 2012 ? Pourtant cela pourrait aider nos candidats, là où le terrain est le plus difficile, d’être portés par une dynamique nationale globale. Nous le soumettons à votre analyse. Pour sa part le calendrier du Parti de Gauche le conduira à faire ses propositions en début d’année 2011.
Les législatives
Voyons les législatives, que vous définissez comme la plus importante de ces élections en 2012. Vous dites que «l’objectif partagé pourrait être la réélection des députés communistes et du Parti de Gauche sortants ainsi que la conquête de députés supplémentaires». Bien-sûr. Mais pas dit ni résumé à cela. Le point de départ c’est que nous voulons gouverner sur notre propre programme. Le reste nous sera donné par surcroit. Le Front de Gauche doit aborder ces élections avec la volonté réelle de changer la donne à gauche. Pas de se contenter d’annoncer un objectif de préservation des positions actuelles. Et le plus sûr moyen est de changer le rapport de forces au bénéfice du Front de Gauche au soir du premier tour. Ce qui nous ramène à notre propos introductif : on ne peut envisager une alternative à un système qui met en péril l’humanité sans contester aussi l’hégémonie actuelle du social-libéralisme. C’est ce message global que les nôtres attendent et que les citoyens de tous horizons et catégories peuvent valider. La reconduction de nos positions n’est pas un mot d’ordre qui parle aux Français. Nous devons aborder ces élections, en proposant aux Français un gouvernement de Front de Gauche.
Qu’il s’agisse de cantonales, de législatives ou de présidentielle, les préoccupations et la méthode doivent être les mêmes. Par exemple, la personnalisation est aussi un problème au niveau local. L’argument de notoriété et d’impact électoral que vous niez au niveau national ne peut se retourner en son contraire au niveau local. Les candidatures seront donc à examiner ensemble sur des critères liant efficacité électorale, pluralisme et représentativité de chacun. Mais surtout nous devrons, si nous voulons renforcer « l’influence nationale du Front de gauche », veiller à une stratégie globale sur tout le territoire. Elle devra reprendre les éléments constitutifs de la démarche du Front de Gauche dans la suite des Régionales :
- autonomie vis-à-vis du PS et d’Europe Ecologie par la présentation de candidatures indépendantes au premier tour des élections à venir permettant aux citoyens de choisir entre les deux voies présentes à gauche : transformation ou accompagnement.
- unité de la gauche au second tour pour battre la droite.
La question des candidatures ne peut donner lieu au jeu mortel de l’évitement de la difficulté qui ouvrent la porte à des coups de force de dernière minute pour aboutir. Il ne peut être question de se défausser sur des niveaux intermédiaires de décisions suivant des règles variables régionalement, départementalement et même localement. Nous ne participerons pas à cela. Et nous sommes certains que vous partagez notre analyse à ce sujet. Nos partis et nos directions doivent assumer leurs responsabilités. Nous vous proposons la mise en place d’une commission des candidatures. Elle recueillerait les propositions présentées à titre individuel ou collectif pour chaque circonscription et chaque élection. Sur cette base, la commission des candidatures ferait des propositions et nos directions les présenteraient au vote de nos adhérents qui seraient appelés à les valider globalement selon nos procédures internes respectives. C’est en tous cas d’après ce scénario, dont il conviendra de préciser plus en détail les modalités, que nous allons nous-mêmes avancer et vous faire nos propositions.
Voilà, chers camarades, les propositions et arguments que nous voulions porter à votre connaissance avant la réunion. Nous proposons que nos responsables des relations unitaires se rencontrent sans tarder pour la préparer."
@ Langue rouge (15 h 58).
On peut très bien discuter sans utiliser ce détestable ton donneur de leçon que semblent adopter de plus en plus les militants du PG depuis que Mélenchon passe souvent dans les médias.
Langue Rouge, je ne suis pas militant du PG. Par contre, je suis un chaud partisan de l'union de toute la gauche anti-libérale.
Je ne donne pas de" leçons". Je donne mon sentiment, mon opinion personnelle de citoyen "concerné", et le passage dans les médias de Mélenchon n'a rien à faire la dedans.
Merci de donner ton point de vue et de me permettre ainsi de corriger le mien.
Je ne sais pas si le PC ou le PG "sous-estiment les luttes de terrain". Qu'est-ce qui te permet d'être aussi
affirmatif ?
J'ai bien compris que sur la question unitaire, le NPA était divisé. Je note que tu es pour une candidature unitaire en 2012 et, personnellement, je m'en réjouis... Puisse cette position faire son chemin au NPA.
Guillot
Tu te trompes, le PG est de plus en plus dans les luttes. La preuve je passe mon temps à cela, et parfois même je suis obligée de sacrifier des réunions du PG pour faire avancer les luttes sur le terrain (je ne parle pas de luttes syndicales qui sont en plus et sur le temps de travail).
Bon on n'est peut être pas encore devenus les meilleurs syndicalistes mais on essaie d'être là le plus possible sur toutes les luttes et c'est impressionnant pour un parti nouveau.
Alin
Il y a maintenant des membres du PG en Belgique. Il me semble qu'ils ont créé un comité. Il te suffit de les rejoindre. Adhère au PG et tu seras redirigé vers eux.
Bienvenue au PG bruxellois
@ marj (18 H 10)
Pour le PCF, 2012 peut être une tribune et c’est déjà pas mal étant donné l’ostracisme des médias envers ce parti, je ne vois donc pas pourquoi il s’en priverait !
Tu es donc contre une candidature unitaire en 2012 ?
Tu veux un "remake" de 2007 ?
Ouille, ouille... ça promet.
"Un gouvernement du Front de Gauche ne se laisserait pas intimider par les banques. Nous pouvons, sans violer aucun traité international, nationaliser les banques non mutualistes de ce pays. Il ne paniquerait pas devant la baisse de l’euro. Car celle ci profite à nos exportations et donc à l’emploi. Quant aux déficits et au pseudo trou des retraites, si l’on taxait les revenus du capital autant que ceux du travail cela rapporterait plus de 100 milliards ! "
Voila, qui me parle, et que chacun devrait s'évertuer à porter comme le premier argument.
La conclusion pourrait m'aller s'il y avait dans les parenthèses:
(avant l’invitation à rejoindre nombreux Le Front Des Gauches Antilibérales et Anticapitalistes)
@ Marc
Comme toi j'étais au PCF et ce que je crois comprendre aujourd'hui c'est que si un élu PC perd son poste, il risque fort de se retrouver au chômage. A chaque élection il joue sa peau ! et cherche l'alliance qui lui permettra de rester en place. Il faut donc apporter la preuve que si une grande formation anticapitaliste arrive à ralier un grand nombre d'électeurs ils aurons peut-être encore plus d'élus. J'avance cet argument, mais que chacun ici dise ce qu'il en pense.
delbrayelle Gilbert
le post de Jennifer sur la montée de l'extr^me droite en Angleterre est pour nous alerter qu'elle monte partout et aussi en France et à une vitesse grand V. N'est-ce pas pour cela aussi qu'on a besoin d'un FdG pour faire taire l'extrême droite qui risque encore de grossir avec toutes les capitulations à la Strauss Khan. Comme ce facho du BNP le disait, il a fait de la politique parce que c'était les banques qui dominaient la vie politique. Ca ne te dit rien? N'est-ce pas ce qu'on vit nous aussi avec la bénédiction quotidienne de Sarkozy?
Jennifer, j'ai beaucoup de respect pr toi même si je ne partage pas ttes tes positions car tu es tjs ds le dialogue jamais ds l'invective.Ton choix est d'être au PG et c'est ton droit, ce n'est pas mon choix mais jamais je ne me permettrai de prétendre soutenir un parti qui représente tte la gauche car la gauche, en France, recouvre diverses sensibilités.Malgré nos différences, je pense que l'on peut travailler ensemble pr faire avancer les choses ds le bon sens, ds l'intérêt des gens et le respect de chacun.Par contre, je ne partage pas ton argument qui consiste à dire :
"Ce n’est pas pour vous critiquer, vos organisations je veux dire, c’est pour être dans le train qui avance le plus vite!"
Tu ne pourras js faire avancer quelque train que ce soit sans les gens,sans qu'il y ait une prise de conscience collective et sans propositions concrètes immédiates et visée claire sur le long terme donc sans élargissement du front de gauche en sortant des logiques de personnes ou d'appareils. Je ne vois pas en quoi le PG est en avance sur cela sinon que Jean-Luc Mélenchon passe davantage sur les ondes...
@ Peupledegauche 31
Ce que je trouve sectaire dans la démarche du Fdg c'est de ne pas comprendre qu'en face nous avons une droite populiste et fascisante et que pour s'y opposer cela demande de rassebmler toutes les bonnes volontés partageant les mêmes valeurs. Vous vous excommuniez dès qu'on n'est plus communiste et vous refuserez toute alliance.
Cela me permet de répondre dans le même temps à Nicole Riou qui n'a toujours pas compris qu'en 2007, la gauche faisait 36,5%!, et que pour s'opposer au Sarkozysme il fallait à tout prix s'allier avec le 3ème qui était Bayrou à l'époque. On aurait préféré un FdG...C'est donc une position sectaire que de tout rejeter par ce simple fait sans même s'être intéressé une seconde au pacte présidentiel qui était de gauche je peux vous le garantir! Tout comme sa politique régionale où elle a eclipsé le FdG a son corps défendant parce qu'elle demandait, elle, une alliance dès le premier tour. Vous avez voulu jouer les gros bras vous avez disparu du jeu. Je comprends bien que Ségolène Royal vous fasse peur et pourtant ce sera votre meilleur allié si vous savez vous y prendre.
Oui je partage l'idée qu'elle a pu être social-démocrate par le passé et notamment sur l'Europe. Mais la cris ouvre les yeux a beaucoup de monde et j'espère qu'elle fera un pas vers le refus de continuer à parrainer cette Europe. Le pacte présidentiel était offensif déjà contre les banques et particulièrement contre la BCE ce qui lui a valu beaucoup de quolibets de la part des sociaux-démocrates du parti. Sociaux-démocrates dont on retrouve d'ailleurs tous les Jospinistes avec qui JL Mélenchon conservent beaucoup d'amitié ce qui laisse croire qu'il soutiendra les sociaux-démocrates plutôt que le socialisme et c'est là le coeur du problème!
Le socialisme est républicain. Et il ne peut s'accomplir dans un ordre mondial libéral. Il faudrait dès lors parvenir à regrouper toutes le sbonnes volontés républicaines sous le leadership socialiste pour pouvoir l'installer dans le pays. Si c'est pour vouloir le socialisme et ensuite s'allier sous leadership social-démocrate vous ne verrez jamais le socialisme comme cela a été prouvé par le passé. C'est pourquoi moi je défends une ligne de rassemblement républicain pour reconstruire notre pacte avec la nation. Et si on le fait sous leadership socialiste alors ça change tout! Vous voyez la différence ou pas? Moi je regarde qui partage des valeurs républicaines à droite et à gauche. Dupont-Aignan en a, Bayrou aussi voire Villepin. mais bien sûr qu'ils sont des libéraux économiquement parlant mais si le leadership est socialiste alors on pourra construire dans ce sens là tout en sauvegardant la république. Je suis pour une VI ème république bien sûr. Mais pas forcément parlementariste à l'anglo-saxonne car elle éloigne la démocratie des peuples finalement. Voyez en Angleterre comment ils...
Je conclus parce que je me suis laissé surprendre par la guillotine qui semble bizarrement affûtée?
Voyez en Angleterre comment ils contestent leur mode électoral. Ce pacte républicain pourra rassembler comme le CNR d'après-guerre pourquoi le refuser d'emblée?
Voilà ce que j'avais à vous dire.
Enfin regardez le monde tel qu'il est. Regardez cet ordre mondial libéral. Vous croyez qu'il est encore temps de se reluquer pour savoir qui est rouge ou rose plus ou moins foncé? Il faut rassembler sur les valeurs communes partagées et ensuite se rassembler derrière le leadership.
http://lesouffledivin.wordpress.com/2010/05/26/aux-bisounours-de-la-politique/
à Asse42 (26 mai 2010 à 12h28)
Quand son parti, le PS, s'est allié avec l'UMP pour approuver par voie parlementaire un Traité rejeté au suffrage universel par les français, elle a fait quoi votre championne ?
Elle a approuvée, bien entendu, l'adoption du très pro-capitaliste traité de Lisbonne.
Elle n'a rien dit, bien entendu, du doigt d'honneur de son parti, le PS, à l'encontre de la majorité qui avait voté "non" au TCE.
Et maintenant vous venez ici nous fourguer votre marchandise avariéeavec en bonus une petite publicité pour un électeur de Nicolas Sarkozy, Nicolas Dupont-Aignan ?
BEURK.
@Emma 78
Tout à fait justifier ta remarque à Mario Morisi.
Le PG est dans la sortie du Traité de Lisbonne depuis sa création à l'automne 2008 et un rapport d'orientation propositions sur l'Europe a été adopté au congrès de 2009. Les propositions du PG ont vite étaient mises aux oubliettes pour cause de Front de gauche avec le PCF et le manifeste sans intérêt qui en est suivi.
Il ne faut pas que sortir du Traité de Lisbonne, mais des traités successifs et aussi de la BCE et du GMT, résister c'est bien mais reconquérir sa souveraineté politique, monétaire, économique et législative c'est mieux !
La mise sous tutelels des budgets des Etats de l'UE devrait faire réfléchir et nous oubliger à faire le sursaut nous citoyens pour que notre pays au delà de ses dirigeants redevienne souverain et puisse mener la politique permettant la sortie de la crise.
Sarkozy qui fait son cinéma à l'enterrement de la jeune policière, les médias qui en rajoutent des tartines sur ce fait divers dramatqiue...comme pr mieux éclipser la journée d'action de demain !
TOUS ENSEMBLE!
Si le gouvernement voulait faire la démonstration que la mauvaise comédie du dialogue social sur les retraites ne vise qu’à mettre les directions syndicales dans une posture ridicule, il ne s’y prendrait pas autrement. Durant ce week-end de Pentecôte, les ministres ont multiplié les petites phrases annonçant la fin de la retraite à 60 ans et l’allongement de la durée de cotisation. C’est sans surprise. Depuis le début chacun connaît les véritables intentions du gouvernement. Avec comme conséquence une diminution du montant des retraites pour la grande majorité des salariés. Pour essayer de faire accepter cette nouvelle attaque, Sarkozy-Fillon annoncent une taxe sur les hauts revenus sans même supprimer le bouclier fiscal ou les exonérations de cotisations patronales.
Ces petits gestes sans portée n’égratigneront même pas les plus riches, ils ne changent rien.
Obliger à travailler plus longtemps tout en baissant le niveau des pensions, l’objectif était connu. Le dialogue social n’aura servi qu’à gagner du temps, à paralyser les directions syndicales pour tenter d’étouffer la colère.
Martine Aubry a déclaré qu’elle rétablirait, si elle était élue en... 2012, l’âge légal du départ à la retraite à 60 ans. DSK, aujourd’hui dirigeant du FMI, un des étrangleurs du peuple grec, demain peut-être candidat du PS à la présidentielle, dénonce, lui, le « dogme »
des 60 ans. Et quant au fond, la politique du PS, par-delà les rivalités de personnes, s’aligne sur la position de la droite dont il n’a jamais, au gouvernement, remis en cause les mauvais coups.
C’est bien dès aujourd’hui qu’il faut faire échec à l’offensive du patronat et du gouvernement. Pour défendre les 60 ans, mais aussi pour exiger le retour aux 37, 5 annuités, la garantie d’une retraite digne qui ne soit pas inférieure à 1 500 euros net.
Les attaques de la droite ici, comme en Grèce celle du gouvernement socialiste, visent à garantir les profits et les spéculations en prenant dans la poche des travailleurs et des plus pauvres. Il faut mettre un coup d’arrêt à cette politique. La journée du 27 mai n’y suffira certes pas, mais elle est l’occasion de nous rassembler pour rompre l’hypocrisie du dialogue social et préparer la suite.
Yvan Lemaitre.
http://www.lutte-ouvriere.org/notre-actualite/breves-43/article/la-ficelle-est-grosse
Moi je ne suis pas sectaire et je soutiens tous ceux qui vont dans le sens de la volonté DU PEUPLE et sans le diviser!
Tous les métiers sont pénibles
On entend dire que les attaques du gouvernement sur les retraites pourraient être modulées suivant la pénibilité du travail. Là encore, il s’agit d’une escroquerie qui vise à diviser les travailleurs. L’immense majorité des emplois correspondent à du travail pénible et ceux qui ne l’étaient pas le sont devenus largement au fil des réductions d’effectifs année après année.
Travailler dans le bâtiment, c’est pénible, tout comme travailler sur une chaine de production, dans un hôpital, ou encore dans un centre d’appels téléphoniques. Prendre réellement en compte la pénibilité, ça signifie ne pas toucher au départ à 60 ans et revenir aux 37,5 annuités.
Et je rajoute, calculer sur les 6 meilleurs mois de la carrière, en prenant en compte les périodes d'études, de formations, de chômages forcées, de grosseses, de longues maladies, et que sais je encore...La liste reste ouverte!
Cher Jean-Luc Mélenchon,
Je suis d'accord avec vous dans le sens où il est temps qu'une gauche digne de ce nom, se rassemble pour toutes les élections. Il ne faut qu'elle croit à son succès ...Il faut aussi sacrifier quelques ambitions pour arriver à ce but. Pour nous, les petites gens, il est indispensable que cela se réalise. Il en va de notre devenir... Oui devenir à défaut d'avenir . Redonnons-nous un avenir !
Parce contre, Jean-Luc Mélenchon, quand vous parlez de 6ième république, pouvez-vous nous expliquer comment vous imaginez cette république-là ? Qu'est-ce qu'elle permettrait de changer dans le quotidien ? Quelles armes nous donnerait-elle aujourd'hui ?
Merci.
@ Tous
Jean-Luc Mélenchon sur France 24 a dit que DSK aphyxiait l'économie mondiale !
Est-ce que l'avenir de la gauche et du pays est souhaite avec un tel partisan de l'économie de guerre (rationnement économique, décroissance, ajustement par le démantèlement des services publiques, hausse des impôts, réduction massive des dépenses, fin de l'Etat providence) ?
Non !
L'avenir de la gauche est dans un sursaut républicain et une convergence des forces politiques, sociales, associatives, syndicales, citoyennes dans le cadre d'un Front d'Unité Populaire (rappelez-vous l'Unité populaire qui portera Allende au pouvoir 1970 et qui permettre à la gauche et au peuple d'engager la révolution sociale. Les deux législatives seront remportés par l'UP au grand dam de certains de la démocratie chrétienne, du patronat et des cadres miltiaires sans oublier Washington.
Je rajoutais est-ce que l'avenir de notre pays est dans l'Europe de Bruxelles, dans la BCE, dans le GMT qui nous aphyxient, qui démantèlent droits et protections, qui font un coup d'Etat pour mettre sous tutelle peuples et nations ?
Non !
l'avenir de notre pays doit être hors de l'Europe et dans le retour de sa pleine souveraineté.
@JLB (#15)
Oui aux adhésions directes pour tous ceux qu’il veulent s’engager pour que ça change vraiment à Gauche, sans passer (à tort sans doute) par un parti politique.
J'attends toujours que quelqu'un me précise exactement quel serait le sens d'une telle "adhésion directe". En dehors d'avoir une jolie carte "Front de Gauche" en poche et de payer directement une cotisation au FdG, cela veut dire quoi ? Comment ces "adhérents directs" participeront-ils à la prise des décisions du FdG ? Pour le moment, ces décisions sont prises par accord entre les partis qui constituent le front. Mais si demain il y avait des "adhérents directs", comment faire ? On fait voter les adhérents de toutes les organisations plus les adhérents directs ? Mais si on fait ça, ce seront les adhérents communistes qui feront la pluie et le beau temps (ils représentent 90% des effectifs des organisations composant le FdG). Alors, on fait comment ?
Ceux qui parlent d'adhésion directe semblent oublier que l'adhésion à une organisation n'est pas un simple acte de soutien: adhérer, c'est assumer un ensemble d'obligations, et en échange accéder à un certain nombre de droits. Pour que l'adhésion directe ait un sens, il faudrait préciser ces droits et ces devoirs...
@ Jennifer
Où s'arrêtent les libertés individuelles ?
A ton avis ?
Ensuite, tu parles de libertés individuelles alors que ces des libertés particulières; (libertés individuelles qui se transforment en particuliarisme car envahissant la spère public et donc allant à l'enconte de l'intérêt général.
OUI pour un FdGS, mais cela aux vus des commentaires (d'une minorité mais qui détiens apparemment "l'orientation décisionnelle) de mes camarades communistes deviens chaque jour un peu plus improbable. Alors à défaut de la "révolution du PEUPLE pars les urnes, ne reste-il pas que la solution de la REVOLTE (largement justifiée) par la rue, la paralysie de notre pays par LA GREVE massive et dans la durée, jusqu'à l'obtention de TOUTES nos revendications et la reprise de TOUT NOS ACQUIS qui nous ont été supprimés un à un depuis 1984? Pour moi et pour des millions d'autres, la réponse et évidente.
@ Descartes...
"Pour que l’adhésion directe ait un sens, il faudrait préciser ces droits et ces devoirs…"
Et bien, au boulot mon gars!
Retraites, ne pas les laisser faire : ICI
Salut et Fraternité.
@ Mario : tu sais, l'unité, avec ou sans Descartes, c'est pas gagné. Tu pourras pas lui mettre ça sur le dos, quand je lis les histoires du PC et du NPA...
Sinon, vous éliriez président un mec qui écoute du rap, vous ?...
Ok je sors. :mrgreen:
@Asse42
Je suis très heureux que tu viennes sur nos positions et que la réalité t'apparaisse enfin. Depuis Maastricht nous sonnons le signal d'alarme mais nous n'avions reçu jusqu'à présent sur la gueule qu'un tombereau d'injures et de m****. Pareil en 2002. Que n'avons-nous pas entendu pendant qu'un premier ministre tombait à pieds joints dans un grossier piège médiatique où tout concourrait à ce qu'il y tombe dedans sans s'en apercevoir. Ce fut fait et bien emballé. On nous a après manipulé à de tels degrés que nous avons " sauvé " la République en votant pour un gros nase face à un autre qui paraissait plus dangereux. Puis vint le fameux Traité Constitutionnel des marchés financiers que tu as du voté " Assé 42 " les yeux fermés, pendant qu'une majorité du peuple goutait sa revanche sur la horde bancaire et les régressistes de tous poils. La victoire en 2005 fut si retentissante qu'elle sonnait la relève future et un cycle politique neuf. Bien que les seaux de m**** redoublaient, la fierté était retrouvée. Nous avions tenu tête à l'élite "off shore" shootée à l'audimat, la cocaïne, les bonus et les dessous de table " top secret ". Puis vint la Dame du Poitou faisant la planque sous les balcons du sieur Bayrou, le même qui vient d'annoncer il y a quelques jours qu'il était d'accord avec l'UMP et le PS pour le dépeçage de la Grèce et du peuple qu'il y a encore à l'intérieur, tout comme il est d'accord pour que l'on renfloue une seconde fois les banques. En 2007, vint donc le fantôme de la Chiraquie dans un soulier d'argent, le petit mutant nauséabond, le jus de la réaction ancestrale en costume d'époque et soulier à boucles. Puis après toutes ces batailles et confrontations et pour t'avoir déjà croisé sur quelques blogs où tu fais dans la "bravitude" exacerbée, te voilà la bouche en cul de poule pour nous dire que ça fait des années qu'on crâne et qu'on fait les " gros bras " et que la république est encore en danger et que hein, il faut s'allier avec la dame du Poitou du TCE, le sieur Bayrou de Monétarie financière, le Dupont Aignan de Chiraquie et le Vilipin de CPE...Tous à la base des Eurolibéraux ravis de la crèche qui ne voyaient il y a encore peu, aucun problème à ce que les parachute dorés s'échangent pendant que s'écrasait en bas tout un pan nouveau du peuple Français à chaque élection mirifique. Oui, nous avons fait ça aussi, nous avons été ridicules encore à voter pour "la dame en blanc", mais les seaux de m**** nous tombent toujours sur la gueule. On renfloue les banques mais ce n'est pas encore assez, on est des gros nuls, des" fiers-à-bras" qui montrons nos biceps et qui ricanons comme des imbéciles. Quelle méprise. C'est l'oligarchie qui détruit la république, pas nous. Ils n'ont cas contempler leurs cendres maintenant. Car ce sont leurs cendres. Pas les nôtres. Nous allons changer le...
Nous allons changer le décor. Comme déjà au plafond en 2005 nous avions changé l'ampoule
- Retraites, travailler plus longtemps ? : ICI
Salut et Fraternité.
Attention ! je peux rester debout toute une nuit et même deux ! :mrgreen:
Je vais pas dire grand chose … Le gouvernement a une tactique ! c’est la division, on l’a vu (je) pour l’identité nationale, on le voit encore pour la burka, il le refera certainement pour le « tout sécuritaire » et aujourd’hui il le fait pour les retraites en distillant habilement les infos, la dernière en date étant celle sur les régimes spéciaux, je m’étends pas, vous savez de quoi il en retourne.. Hier c’était avec les reproches a Mitterrand, et particulièrement en laissant entendre que si la gauche de l’époque n’avait pas abaissée l’age de la retraite, eux la droite si sympa ils auraient pu s’occuper des petites retraites.. Partout ces infos sont reprises par leur serviteurs zélés des télés et radios ! Et ça marche ! on entends sur toutes les radios des « auditeurs zélés » et soigneusement triés dire qu’a eux on leur demande de faire un « effort » et qu’on va laisser les privilégiés (sous entendus, sncf, edf, ratp,..etc etc …) continuer de s’engraisser sur leur dos ! Et d’autres de comparer leur retraites a je ne sais quel syndicaliste cheminot (conducteur) qui a sorti sa feuille de pension a 2300 euros pour 37 ans de services.. Et personne de se demander si on peut comparer une carrière a la sncf et une carrière dans une entreprise de maçonnerie.. ! bien sur !
Ce gouvernement n’a comme seule tactique de diviser les français, il est en train de nous dresser les uns contre les autres, a coup de fait divers, a coup de salaires, a coup de retraites ! a coup de pauvres !
TOUT LES MOYENS SONT BONS !
Alors ne jouez pas dans leur camp ! jouez l’union ! Au FdG ou au PG, par définition nous venons tous d’un autre parti, un autre parti qui bien souvent est cher a nos cœurs ! Et c’est pas des plus facile de « renier » ce parti et pour beaucoup les plus belles années de notre vie pendant lesquelles nous avons cru en l’un ou en l’autre !
Laissez tomber la division !
DEMAIN ! TOUS SUR LE PAVE !
Si je relis des messages a la con, fustigeant les uns et les autres, je passe ce mail toute la nuit sur ce blog ! Amen ! (des sous !) ;-)
Financer les retraites : ICI
Retraites, ils veulent baisser les pensions : ICI
Salut et Fraternité.
Très bon site. A lire.
http://www.legrandsoir.info/De-la-bancocratie-en-Europe.html
Bonsoir à tous,
Comme l'on déjà signalé nombre de camarades sur ce forum, demain est un jour crucial pour ceux d'entre nous qui souhaitent défendre notre système de retraites par répartition. Une seule journée ne fera certes pas reculer ce Gouvernement, mais si nous dépassons le million de manifestants dans toute la France, ce sera déjà une (petite) victoire.
Salut et Fraternité.
@ 4 aout ! tu m'as mal compris ! :mrgreen:.. NOUS nous pouvons avoir un débat d'idées, ce sont les conneries sur le NPA, la FASE, le PC, le PG .. que je critique ! depuis ce matin, et même hier soir on lit plus que ça !
La différence entre le NPA et le PCF pour 2012 est assez simple.
Le NPA a déjà prévu de présenter Olivier.
Au PCF les jeux ne sont pas encore faits.
Comme dit Descartes, si le PG et Jean-Luc Mélenchon souhaite une candidature commune front de Gauche à la présidentielle, il faut que le PG et Jean-Luc Mélenchon donnent la preuve au PCF qu'ils ne sont pas là pour refaire le coup de Mitterand et du PS dans les années 80.
Et dans l'état actuel des personnalités disponibles coté Front de Gauche, en dehors de Jean-Luc Mélenchon, côté communiste il n'y a que Patrick Le Hyaric et André Chassaigne qui fassent le poids. Mais ils ne sont pas connus nationalement. Ce qui revient à dire aujourd'hui que la candidature de Jean-Luc Mélenchon est la meilleure pour faire un bon score. Donc il est important de démontrer au PCF qu'il ne sera pas perdant dans l'affaire. Il faut se rappeler en permanence que le PCF est aujourd'hui un parti fragile et divisé. Ce qui peut débloquer la situation sera de lier les législatives et la présidentielle : c'est l'occasion pour le PG de donner la preuve qu'il ne veut pas bouffer le PCF en douce.
Un point important dans la lettre du PG et qui me parait très positif, c'est l'exigence du respect de positions nationales des partis qui s'engageront dans un accord. Je ne souahite pas revoir les stratégies à géométrie variable suivant les régions.
L'autre point important est de rappeler en permanence que nous sommes là pour gagner, pas pour témoigner (différence encore avec le NPA), nous sommes là pour défendre le projet d'un gouvernement Front de Gauche. En 2012, les élections vont être très ouvertes, il y aura une grande dispersion des votes. Mélenchon peut être la bonne surprise.
La meilleure façon de préparer une candidature Front de Gauche en 2012 c'est aussi de faire un bon score aux cantonales en 2011. Ca rendra la candidature Front de Gauche à la présidentielle encore plus crédible. Et c'est possible : les cantonales sont les élections où le PCF réalise ses meilleurs scores.
Mon cher Hold-Up
Nous avons généralement été en concordance.
Mais cette fois-ci, tu as dépassé mes souhaits.
Avoir pu sortir, sans être censuré, le morceau de bravoure du post 138, c’est formidable, et de ta part, et de celle du Webmestre que je salue ici.
C’est magnifiquement pamphlétaire, de manière moderne et percutante.
Merci.
Pulchérie.
133 Force du peuple
Alors à défaut de la « révolution du PEUPLE pars les urnes, ne reste-il pas que la solution de la REVOLTE (largement justifiée) par la rue, la paralysie de notre pays par LA GREVE massive et dans la durée, jusqu’à l’obtention de TOUTES nos revendications et la reprise de TOUT NOS ACQUIS qui nous ont été supprimés un à un depuis 1984? Pour moi et pour des millions d’autres, la réponse et évidente.
Pour des millions ?
Ils étaient où le Premier mai ces millions ?
Martine Aubry a, elle aussi, jeté un oeil dans les archives pour mettre en difficulté le chef de l’Etat. Ainsi, réplique-t-elle sur RTL, Sarkozy, un an après son arrivée à l’Elysée, écartait toute remise en cause de la retraite à 60 ans.
«En mai 2008, M. Sarkozy disait : "Je dis que je ne le ferai pas, je n’en ai jamais parlé au pays et cela compte pour moi, je n’ai pas de mandat pour cela"», rappelle Aubry. Oeil pour oeil, justifie la patronne socialiste: «Quand un homme est capable, quinze ans après le décès de son prédécesseur, de le mettre en cause (...) on le renvoie à ses propres mensonges.»
Dans un entretien à RTL en mai 2008, interrogé sur la proposition de Laurence Parisot (Medef) de relever l’âge légal à 63 ans et demi, le président de la République avait en effet répondu: «Elle a le droit de dire ça, j’ai dit que je ne le ferai pas. Je n’en ai pas parlé pendant ma campagne présidentielle. Ce n’est pas un engagement que j’ai pris devant les Français. Je n’ai donc pas de mandat pour cela.»
La video est ici :
http://www.liberation.fr/politiques/0101637737-sarkozy-mitterrand-et-la-retraite-a-60-ans
@ Pulchérie D
Merci pour ton message Puchérie D - Oui, moi aussi je salue le webmestre.
Reposons-nous car demain est une longue journée.
A propos de la journée de demain...j'entends une drôle de personne à France Culture en ce moment. Un monsieur un peu gêné aux entournures qui déprécie le mouvement social avant qu'il ait lieu en le résumant à des catégories professionnelles spécifiques alors que la contre-réforme concerne tout le monde. Pas très clean comme procédé. Il insiste lourdement dans son mensonge éhonté. On dirait un jeteur de sorts, un magicien qui retire les forces à un corps tout en ne s'avançant pas directement comme un allié gouvernemental. Il laisse flotter un nuage diffus comme s'il ne voulait pas vomir la manifestation complètement mais en faisant tout pour la dévitaliser avant son incarnation propre.Il est présenté comme un consultant social auréolé d'une neutralité
" scientifique " tandis que sa langue fourche sur les ondes. Il a même tenté de repêcher le petit Nicolas depuis sa bourde d'hier soir. Sans succès.
Étrange bonhomme qui plante un couteau dans le corps social sous prétexte de le parler.
Il s'appelle Bernard Brunhes, "Bernard Brunhes Consultants". L'ancien conseiller du premier Ministre Pierre Mauroy serait -il entré lui aussi en "sarkozie" au moment où celle-ci s'éteint ?
Il s'est passé un drôle de truc... Ouragan sur les posts...
@ michel Matain : Ils gardaient leur force pour le 27 Mai !
Retraites: 53% des Français contre l'allongement de l'âge légal
57% des Français restent attachés à la retraite à 60 ans
C'EST DEMAIN DANS LES RUES DE FRANCE QUE CELA SE PASSE !
Info : http://fr.news.yahoo.com/76/20100526/tpl-retraites-53-des-franais-contre-l-al-894f5eb.html
Cela fait plaisir d'être au PG quand on lit des textes comme celui là. Nos communications sont de mieux en mieux, sûrement parce que nous pesons de plus en plus dans le paysage politique.
Il n'y a qu'un point de formule sur lequel je suis en désaccord. Il est cependant important. Le texte indique "unité de la gauche au second tour battre la droite", sur le principe ça me va mais il faut creuser un peu plus loin.
On a déjà analysé pendant les européennes que Europe Ecologie était un mouvement centriste (le fait que Corinne Lepage rejoigne ce mouvement ne va pas les rendre plus à gauche), on a également analysé que le parti socialiste, dans ses textes dans ses actions économiquement néolibéraux.
Je conclus donc que si on est pour une alliance avec "toute la gauche", au train ou ça va on risque de s'allier avec nous même ce qui est très ennuyeux pour gagner au second tour.
Certains sont déjà en train de sauter sur leurs claviers pour m'épingler comme faisant le jeu de la droite.
La question est la même que pour la gauche, quelle droite?
L'UMP dans ses actions, ses votes, ses textes et nombre de ses discours n'est plus de droite mais dans un mélange entre la droite et l'extrême droite (voir une très bonne analyse du PG sur les similitudes de programme entre l'UMP et le FN). Je dis que l'UMP et ses satellites forment ce que nous sommes déjà nombreux à appeler une "extrême droite gouvernementale".
Revenons à nos moutons au 2éme tour il ne s'agira pas de battre la droite mais l'extrême droite gouvernementale. En 2002 nous avons bien voté Chirac pour faire barrage à Le Pen en constituant un "Barrage Républicain". Je propose donc que l'on remplace, "unité de la gauche au second tour battre la droite", par "barrage républicain au second tour pour battre l'extrême droite gouvernementale".
Du coup il m'apparaît évident qu'au second tour nous devrons nous allier au PS à Europe Ecologie pour faire barrage à Sarkozy qui applique une grande partie du programme du FN sans en porter le nom.
Jean Luc Mélenchon sur le Talk du Figaro.fr
http://www.lefigaro.fr/le-talk/2010/05/25/01021-20100525ARTFIG00477-jean-luc-melenchon-invite-du-talk-orange-le-figaro.php
bon visionnage
et tirez tout votre quartier dans la rue demain !
@ Benjamin Ball
Va voir du côté du PS, va, et même mieux au Nouveau Centre.
Si ce n'est pas une blague, je t'assure que tu vas te faire voler dans les plumes.
Je n'ai pas voté Chirac contre Le Pen, ce n'est pas pour voter Strauss-Kahn ou pour Joly.
A ces pantins vendus au libéralisme, je préfère l'essor de nos idées par la colère.
De toute manière, la combine que tu proposes va voler en éclat dans la tempête qui se prépare
Bonsoir à toutes et à tous,
La solidité du Front de Gauche, certes, c'est essentiel mais comme dans toute chaîne la solidité de l'ensemble ne vaut que par celle du maillon le moins solide (évitons la notion de "maillon faible" ;o)). Dans un premier temps, tout en tendant la main aux autres mouvements de gauche, renforcer et structurer le PG ne me paraît pas inutile et serait pour moi une priorité si l'on veut éviter l'effet de mode..
Ce renforcement doit, me semble t-il, s'appuyer notamment sur une base composée des gens qui ont déserté la politique (grâce à l'opération "tous pourris") car trop éloignée de leur vécu quotidien.
Sauf erreur de ma part, avant les présidentielles il y a d'autres échéances qui ne peuvent être négligées et traitées uniquement par les appareils des partis alliés. Si nous voulons mobiliser il faut prendre en compte que le PG est perçu comme différent des autres et ne pas oublier de marquer cette différence par des actes comme, par exemple, la désignation des candidats locaux par les militants locaux.
Enfin s'agissant des adhésions directes au Front de Gauche je reste très méfiant: qu'est-ce que cela signifie "adhérer au Front de Gauche sans être encarté'e)"? craindrait-on de s'impliquer de trop? veut-on participer ou rester simple spectateur (avec des places au premier rang of course !). Je crois davantage à une stratégie de type "programme commun" plutôt qu'au bintz des "primaires" au PS avec adhésions de circonstance à prix soldé !
Une bien jolie critique...
"A mesure que je découvre ce peuple, il m'apparaît moins étranger. Je vois partout ici le mahométisme, quoique je n'y trouve point Mahomet. Il faut professer la liberté, l'égalité et la laïcité pour être français ; et il faut être français pour s'en dispenser impunément." :mrgreen:
Le "reste" ici :
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/05/25/critique-de-la-laicite-a-la-francaise-a-la-maniere-des-lettres-persanes-par-eric-fassin_1362749_3232.html
Si le parti socialiste promet clairement une augmentation de 15 % de tous les salaires inférieurs a 2500 euros.. Ok ! je voterais pour eux.. et pas une augmentation a 5 ans.:mrgreen:. Une augmentation tout de suite !
Comme ils ont déjà affirmé qu'ils reviendraient sur la loi "retraite" que ce gouvernement est en train de nous "suppositoiriser".. Je n'ai rien d'autres a réclamer !
ça vous va comme vote pour faire barrage a la droite ?
@ Mario Morisi,
J'ai discuté de ces questions avec des amis qui sont au Nouveau Centre, ils sont d'accord la politique du gouvernement actuel peut être qualifiée d'extrême droite gouvernementale", bien entendu ils ne peuvent le dire au sein de leur formation il se feraient voler dans les plumes. Je leur ai donc conseillé de quitter le nouveau centre pour rejoindre le PG. Ils ne veulent pas mais pensent aller à Europe Ecologie (mouvement le plus proche de leurs idées centristes).
Les copains de la gauche d'Europe Ecologie et de la gauche du PS sont totalement d'accord ils sont parfois même plus durs dans leurs propos (en privé), que moi. Certains d'entre eux pensent sérieusement à rejoindre le PG, d'autres reconnaissent qu'ils sont coincés dans leurs stratégies internes (lutte des places).D'autre enfin attendent de voir si le Front de gauche va réussir son élargissement pour savoir si ça vaut le coup de nous soutenir.
Notre combat c'est l'unité de la gauche (ce que Jean-Luc appelle " l'autre gauche ") afin que les personnes coincés dans des mouvements de centre droit nous rejoigne et nous permettent d'être en tête à toutes les élections.
@laforcedupeuple (#125)
Alors à défaut de la « révolution du PEUPLE pars les urnes, ne reste-il pas que la solution de la REVOLTE (largement justifiée) par la rue, la paralysie de notre pays par LA GREVE massive et dans la durée, jusqu’à l’obtention de TOUTES nos revendications et la reprise de TOUT NOS ACQUIS qui nous ont été supprimés un à un depuis 1984? Pour moi et pour des millions d’autres, la réponse et évidente.
Et bien, si "pour toi et des millions d'autres la réponse est évidente", qu'est ce que tu attends, toi et "les millions d'autres" pour vous mettre en grève jusqu'à obtention de TOUTES tes revendications ? Vas-y, montres nous...
Les gauchistes n'ont décidément rien oublié et rien appris.
@ 151 : En fait c'est tout un "groupe" d'opportunistes ? si le vent tourne il reste la ou ils sont ou ils partent vers le mnr ? :mrgreen:
Tient, Descartes, puisque tu es la, tu peux répondre a une question ?
J'ai lu sur la première page une phrase dans le genre ; "Les électeurs qui voteront s’en foutent pas mal du programme du moment qu’ils ont identifiés les valeurs portés par les uns et les autres" et maintenant je lis que quelques alliance avec un "vague" centre droit serait bénéfique "l’unité de la gauche" pour "être en tête à toutes les élections"... Alors ma question est est ce que les militants des partis politiques croient vraiment ça ? est ce que les 53 % d'abstention ne leur ont rien appris ?.. :mrgreen: