26mai 10
Lundi donc, mes camarades ont répondu à la lettre que le Parti communiste nous avait adressée. C’est un document collectif signé par deux d’entre nous pour répondre aux usages en la matière : François Delapierre, Délégué Général, Eric Coquerel, Secrétaire national aux relations unitaires. Je décide à mon tour de la publier sur mon blog pour contribuer à notre action car il est décisif pour nous de faire comprendre clairement et directement quels sont nos objectifs en ce qui concerne la stratégie que nous proposons pour que l’autre gauche passe en tête de la gauche. En lisant ce document, si cet exercice ne vous rebute pas trop, vous saurez donc en ligne directe ce que nous proposons de faire. Au passage vous pourrez aussi mesurer la qualité des divers commentaires qui ont été faits de ce texte. Après cette publication je reprendrai le cours de mes commentaires et réflexions à partir de l’actualité. Mais la publication de ce document servira de fond de scène pour que mes lecteurs puissent suivre ce que je dirai plus tard des développements de nos relations à gauche.
"Le secrétariat national du Parti de gauche a étudié avec attention la lettre datée du 12 mai que vous avez rendue publique le 18 mai. Nous avons rédigé une réponse détaillée et argumentée. En effet, il nous est apparu que ce courrier permet d’ouvrir une nouvelle étape de la vie du Front de gauche. Une étape conforme pour l’essentiel aux propositions que nous avons détaillées dans la résolution de notre dernier conseil national du 10 avril dernier.
Pour nous, le PCF est un parti ancré dans l’histoire de notre pays. Son action est un atout incontournable pour la dynamique de gauche en France. Il est notre principal partenaire. C’est pourquoi la lettre du PCF est si importante pour nous dans le contexte. A la lecture de ce courrier, nous constatons que le PCF analyse comme nous la stratégie nécessaire pour l’avenir du Front de Gauche. C’est le cas à propos de l’élargissement du Front de Gauche et du « paquet électoral ». Nous jugeons donc très positivement votre courrier. Dorénavant, même si tout reste à organiser, la voie est libre pour avancer et entraîner ensemble en vue de construire une nouvelle majorité politique à gauche pour notre pays en 2012.
Nous vous répondons sous forme précise pour préparer avec toutes les chances de succès notre rencontre nationale. Cette rencontre est décisive à nos yeux. Nous voulons un échange sérieux et argumenté, capable de donner lieu à un calendrier de travail et à des conclusions efficaces aussi rapidement que possible. En effet, nous avons besoin de temps pour agir efficacement devant notre peuple. Et il en reste peu. Trop peu pour nous offrir le luxe de nous disputer ou de palabrer sans fin. Il nous faut aller aussi vite que possible à la conquête de la confiance de nos concitoyens ! Ils sont aujourd’hui très désorientés et soumis à un intense conditionnement visant à les convaincre que rien n’est possible en dehors du bipartisme.
C’est donc le moment de dire qu’aucune discussion sérieuse n’est possible sans le respect de chacun. Nous déplorons donc vos attaques récentes contre le Parti de Gauche en la personne de Jean-Luc Mélenchon et la campagne qui s’en est suivie. Pour la seconde fois en moins de 6 mois et sur un thème identique, notre premier responsable national a été la victime de mises en cause publiques injurieuses provenant pour la deuxième fois également d’un des deux portes paroles du PCF. On ne peut envisager de laisser s’installer ces méthodes entre nous. Certes, le Parti de gauche ne s’abandonnera certainement pas à répliquer et encore moins à la surenchère. Nous sommes parfaitement conscients de l’existence de courants qui comptent sur des incidents pour faire capoter une entreprise avec laquelle ils sont en désaccord. Mais si de tels débordements devaient se reproduire sans être désavoués, en dépit de cette solennelle mise en garde cette fois-ci formulée par écrit, nous en conclurons qu’il s’agit d’une ligne d’action délibérée, d’un double langage, et non d’initiatives personnelles comme cela nous a été expliqué. Pour l’attractivité même de notre Front, de tels procédés ne peuvent être banalisés. Aucun désaccord ne le justifierait d’ailleurs. A plus forte raison quand il n’y en aucun sur un point fondamental, comme c’est le cas aujourd’hui entre communistes et partisans du PG.
Pour notre part, nous adressons un message de respect et d’amitié à Marie George Buffet au moment où elle quitte ses fonctions à la tête du Parti Communiste. Nous saluons son inlassable engagement communiste. Nous lui exprimons notre reconnaissance pour sa contribution personnelle décisive et fondatrice dans la création du Front de Gauche qui a rouvert l’espoir à gauche.
Le Contexte et ce qui en découle. Le capitalisme financier est entré en phase extrêmement agressive dans ses prédations sur les peuples. Cette violence, c’est ce que les commentateurs appellent « la crise ». Car ce faisant, il déclenche des effets d’avalanche qu’il ne contrôle pas et qui menacent d’emporter toute l’économie et les sociétés dans un gouffre. Dans ce contexte, les décisions autoritaires prises à l’encontre du peuple grec et plus globalement la volonté de l’Union européenne, du FMI et des gouvernements de soumettre de force les populations à un coup d’Etat social élèvent la responsabilité des forces de gauche. Les nôtres, en particulier, nous qui avons eu la lucidité de nous opposer ensemble victorieusement à la Constitution de l’Europe libérale et autoritaire en 2005. Nous partageons avec vous pour l’essentiel ce diagnostic et celui des conséquences qui en découlent.
Notre responsabilité est d’ouvrir une alternative là où nous sommes en état de peser sur les événements, c'est-à-dire dans notre pays, dans le cadre de notre démocratie, même très imparfaite, et avec les outils dont nous disposons dans les institutions actuelles. Notre tâche est de construire une nouvelle majorité parlementaire populaire autour de nos propositions. La période réclame des choix clairs : pour répondre aux aspirations populaires, cette majorité devra se constituer sur les bases d’une nette rupture avec la politique européenne actuelle et le système du capitalisme financiarisé et mondialisé. Nous connaissons nos divergences avec les partis sociaux-démocrates sur ce point. C’est une très grande difficulté pour ouvrir une alternative politique ! Car les sociaux-démocrates sont aujourd’hui très largement majoritaires à gauche, en Europe et en France. Le vote des députés socialistes pour le plan de «soutien » à la Grèce, ainsi que l’incapacité des Verts à prendre une position commune, sont éclairants ! Leurs tergiversations sur le dossier des retraites aussi. Et autant de devoir constater ce qui se passe dans les pays agressés par le système financier ! Les politiques d’austérité y sont servilement appliqués par des gouvernements dont les premiers ministres appartiennent au même groupe européen que le PS comme celui de Zapatero en Espagne ou de Papandréou, Président de l’Internationale socialiste, en Grèce. Au total, nous sommes entrés dans un nouveau cycle politique profondément instable. Les scénarios du pire y côtoient les plus grandes opportunités. Dans ce contexte, la social-démocratie est un sévère handicap pour la gauche dans la course de vitesse avec la montée de l’autoritarisme et des nationalismes régressifs en Europe ! Notre défi est de sortir positivement et victorieusement de cette difficulté.
Pour cela, le moyen le plus démocratique est de travailler pour convaincre le grand nombre de changer de majorité à l’intérieur de la gauche. Notre autonomie d’action et de parole d’une part et l’indépendance de nos visées d’autre part sont donc les conditions de base de notre crédibilité. C’est aussi la condition pour que notre devoir d’unité au deuxième tour des élections ne se fasse pas dans la confusion et la négation de ce que représentent nos forces et nos idées dans la société. Cette méthode qui combine identité et unité, c’est celle que nous avons fait vivre pour les élections européennes, avec vous dans 17 régions sur 22 aux élections régionales et dans la totalité des élections partielles. Elle a été comprise et entendue. Nous devons nous y tenir dans les échéances les plus élevées. Nous devons amplifier ses résultats. Nous devons proposer nos candidatures communes non pour nos partis mais pour gouverner autrement notre pays sur un programme distinct de celui de « la gauche solidaire » que domine le Parti socialiste. Nous devons affirmer notre ambition et la soumettre comme telle au verdict des urnes. La révolution à la laquelle nous aspirons est une révolution citoyenne. Tel est aussi le moyen de pour réussir l’implication populaire dont nous avons besoin pour accomplir notre programme : partage des richesses, refondation républicaine des institutions et de la société, planification écologique, sortie du Traité de Lisbonne, ordre international progressiste, paix et désarmement. Voilà l’esprit dans lequel, plus que jamais, nous abordons la période à venir. A présent pour la commodité de notre échange nous vous répondons en reprenant les parties de votre lettre.
1/ L’affirmation du Front de Gauche hors des périodes électorales
Notre résolution de CN indiquait qu’il était « évidemment nécessaire de faire vivre et élargir le Front de Gauche sans tarder. Cela passe par son engagement, en tant que tel, auprès des mobilisations sociales à commencer par les retraites ».
Dans cet esprit, nous vous avions proposé une présence unitaire du Front de Gauche lors des manifestations du 1er mai sous forme de tract et cortèges communs. Nous avons regretté votre décision de ne pas y donner suite. Nous vous renouvelons la même proposition pour la journée d’action du 27 mai. Ce type de présence dans les luttes est indispensable si nous voulons affirmer notre ambition d’être le bras politique des mobilisations sociales des travailleurs.
Vous proposez aussi que le Front de Gauche impulse « des ripostes face à l’offensive des dirigeants capitalistes qui comptent faire payer la crise aux peuples européens ». Nous sommes d’accord. C’est pourquoi le PG avait proposé en priorité à ses partenaires du Front de Gauche de co-organiser le rassemblement du 28 avril devant le siège de la Fédération Française des Banques. Depuis, vous avez annoncé plusieurs initiatives du PCF seul sur ce thème. Nous en organiserons donc également de notre côté. Nous vous proposons cependant de vérifier si nous ne pourrions pas plutôt les mettre en commun ou en concevoir d’autres.
2/ L’élargissement du Front de Gauche.
Nous avons proposé un «Front de Gauche élargi ». Vous évoquez la nécessité de « nouveaux espaces de développement du Front de Gauche». L’objectif apparait donc le même. C’est donc la forme et la méthode de cet élargissement dont nous devons discuter.
En préalable, vous nous dites que le Front de Gauche ne doit pas préfigurer un «parti unique». Ce terme n’a jamais fait partie de notre vocabulaire, fort heureusement. En revanche, oui, nous pensons qu’un parti commun de la gauche d’alternative au capitalisme, un parti commun de la République sociale, annoncée par Jean Jaurès, un parti de l’écologie, nous permettrait d’accroître notre influence, et d’être plus efficaces. Nous n’avons jamais caché cet objectif en cofondant le Front de Gauche avec vous. Nous n’avons cessé d’évoquer l’exemple de Die Linke. Nous sommes disponibles pour avancer dans ce sens avec vous, comme également avec nos autres partenaires du Front de Gauche et avec toutes les forces de l’autre gauche. Nous n’excluons pas d’être, en vous attendant, à l’initiative de regroupements. Nous avons bien noté votre refus. Mais nous ne renonçons pas à vous convaincre. Sans en faire un préalable à la construction du Front de Gauche. D’ailleurs pour nous, le Front de gauche est d’ores et déjà une sorte de parti commun. Et tout notre engagement vise à en élargir la base populaire et à fortifier les mécanismes collectifs de décisions. Nous renouvelons notre proposition de constituer un comité national permanent, large, du Front de Gauche doté d’un secrétariat et d’une double présidence.
Notre Conseil National s’est prononcé pour que le Front de Gauche dépasse «le statut de simple cartel électoral pour s’exprimer et s’affirmer comme force politique répondant en commun aux défis sociaux, environnementaux et démocratiques». Votre lettre constate aussi cette nécessité. Vous dites que le Front de Gauche ne doit «pas être un cartel fermé». Pour autant nous ne serions pas d’accord pour nier l’importance centrale de nos partis dans le processus, ni leurs responsabilités particulières, ni les capacités d’initiative spécifique qui leur reviennent en propre.
Reste que pour s’élargir, le Front de Gauche doit donc être capable de mobiliser bien au-delà de ses composantes actuelles. A commencer par ceux qui en sont les plus proches. Le Front de Gauche doit donc permettre leur adhésion aux mouvements politiques de l’autre gauche qui le souhaitent, à commencer par ceux avec qui nous avons fait campagne commune lors des Régionales. Sans exclusive, comme vous le suggérez.
Vous appelez à des « espaces d’engagement » afin que les acteurs des mouvements sociaux, citoyens et intellectuels participent au Front de Gauche. Tout a fait d’accord. Nous renouvelons donc déjà la proposition de « Fronts thématiques » du même type que celui du « Front de gauche des économistes » créé lors des Européennes. Ils devraient même selon nous être représentés dans un comité national du Front de Gauche.
Dans cet esprit nous avons proposé la possibilité «d’adhésions directes» au Front de Gauche. Vous estimez que cette proposition « ne résout pas correctement la question de l’élargissement ». Pourtant il nous faudra bien trouver le moyen pour faire du Front de Gauche l’espace d’engagement que recherchent des dizaines de milliers de citoyens qui ne veulent pas pour autant adhérer à l’un de nos partis. Or cette implication citoyenne ne pourra se contenter de la participation à des espaces de débat et de dialogues d’un Front qui serait de facto piloté par nos seuls partis. L’adhésion directe est une solution concrète. Nous observons que ces lieux d’action et de réflexion de type comités du Front de Gauche sont tellement évidents qu’ils se créent déjà spontanément. Quelle est la proposition concrète alternative ?
3/ Construire un projet politique capable d’ouvrir une alternative dans les échéances de 2012
C’est évidemment un point essentiel. Sans cette perspective tout le reste ne serait qu’une construction purement intellectuelle sans lien avec le réel qu’elle prétend pourtant changer. Il est donc impératif que le Front de Gauche se prépare le plus efficacement possible à ces échéances.
Les candidats communs
C’est pourquoi notre dernier CN a renouvelé la « proposition de « paquet » : engagement à présenter des candidatures communes aux élections cantonales, présidentielle, législatives sur la base d’un programme commun (plateformes partagées) et d’une stratégie commune. Votre lettre parle de « réponses » et du « chemin » pour les porter. C’est une évidence. En évoquant à tour de rôle chaque élection, vous proposez en définitive un principe de candidature commune à chacune d’entre elle. Nous constatons que nous disons donc la même chose. C’est décisif. Si nous n’interprétons pas correctement votre courrier sur ce point nous voudrions que vous nous le disiez directement et franchement. Car il nous faudrait alors imaginer une autre stratégie de rassemblement électoral à vocation majoritaire que nous ne voulons pas improviser en dernière minute sur la base d’une déconvenue qui serait alors immense et destructrice.
La plate-forme partagée
Nous devons donc rédiger ce que nous avons appelé précédemment ensemble une « plateforme partagée ». Nous devrons y travailler en ayant toujours présent à l’esprit une question simple : quelles mesures mettrait en place un gouvernement de Front de Gauche ? Vous proposez de commencer à l’automne 2010. Nous y sommes prêts dès le mois de septembre. Nous pourrions installer, ensemble, le « Comité de rédaction du programme partagé » à la Fête de l’Humanité au cours d’un rassemblement solennel d’ouverture de ses travaux où serait présenté un document commun de cadrage.
Mais pour éviter toute nouvelle tension entre nous il faut écarter une ambiguïté qui a assombri nos relations l’automne dernier. Vous écrivez que ce doit être « avec le maximum de forces sociales, politiques et intellectuelles ». Nous serons donc clairs : nous ne recommencerons pas l’épisode des «ateliers» ouverts au PS et à Europe Ecologie. C’est logique, puisqu’il est ici question de mettre en place le programme de gouvernement du Front de Gauche auquel ni le PS, ni Europe Ecologie ne comptent s’intégrer. Une fois notre programme partagé adopté par nos partis, il sera alors temps de le confronter aux autres projets offerts à gauche.
La Présidentielle
Vous écrivez que la « désignation » d’une candidature à la Présidentielle «ne peut être envisagée qu’en s’appuyant sur un projet et non le précéder». C’est une évidence. Mais, oui, nous avons affirmé que le «principe» de candidatures communes devait précéder l’adoption définitive du projet. C’est affirmer un choix et une volonté. Tout ne s’écroulera pas en dernière minute pour une surenchère ou un point particulier mettant chacun dans l’obligation d’improviser en dernière minute une stratégie de rechange. Les expériences passées démontrent que nous n’avons jamais achoppé sur le programme. D’ailleurs c’est très exactement ainsi que nous avons procédé pour les élections Régionales. Nous avons d’abord acté la stratégie des listes autonomes et unitaires et le principe de la répartition des têtes de liste. Puis c’est seulement ensuite que nous avons réglé, d’ailleurs assez facilement en quelques jours, la question du programme. Nous n’avons évidemment jamais conditionné ce travail programmatique à la désignation du ou de la candidat(e) de notre choix. Et nous avons accepté que vous discutiez toutes nos têtes de liste alors même que nous n’en avons discuté aucune de celles que vous avez choisies et parfois imposées, sans débat, comme en Ile-de-France. Dorénavant, compte tenu de votre accord pour des candidatures communes à toutes les élections, la voie est libre pour commencer le travail sur le programme. C’est pourquoi nous vous faisons cette proposition de « comite de rédaction du programme partagé ».
Pour autant, comme vous le savez, le Parti de Gauche propose dans son programme fondamental adopté à son premier congrès la « refondation républicaine des institutions et de la société ». Elle implique la fin de la monarchie présidentielle qu’est la 5e République. C’est une question politique centrale pour nous. Nous vous rappelons vous avoir proposé fin 2009 un premier forum du Front de Gauche centré sur cette question des institutions. Nous étions tombés d’accord au cours de notre précédent sommet pour organiser cette réunion en février 2010. Si cette réunion n’a pas eu lieu, cela n’est pas de notre fait, mais du vôtre. En tous cas nous n’avons aucune difficulté à affirmer avec vous qu’il faut en finir avec les «excès de personnalisation induits par l’hyper-présidentialisme et revaloriser l’enjeu législatif ». Pour nous, un axe essentiel de notre campagne présidentielle consistera à affirmer qu’en cas de victoire, nous convoquerons une assemblée constituante pour une 6e République parlementaire et sociale. Notre slogan sera de proposer « d’élire le (la) dernier(ère) président(e) de la Ve république ». Cela résonnera en cohérence avec les campagnes des candidats aux législatives.
Il ne s’agit pourtant pas de mener une campagne présidentielle de pur témoignage qui nous réduirait aussitôt au rôle de force d’appoint du deuxième tour et handicaperait lourdement nos candidatures aux élections législatives. Nous aspirons à gouverner notre pays sur le projet que nous défendrons. Le score de notre candidature sera donc fondamental. Notre candidature commune devra donc non seulement être capable de porter notre plate-forme partagée mais encore de le faire de la façon la plus efficace possible quand au score. Cette candidature devra incarner notre ambition de gouverner le pays. Ce sera un critère décisif d’évaluation de la situation. C’est pourquoi selon nous c’est le rôle d’un(e) militant(e) politique confirmé(e) et non d’une improvisation bricolée sur la base du plus petit dénominateur commun. Quand à l’idée de proposer une personnalité du mouvement social, nous affirmons que sa mise en œuvre soulèvera davantage de difficultés qu’elle n’en réglerait. Surtout pour unifier la diversité des engagements syndicaux et associatifs dans un projet politique. Bref, comme l’a déclaré au « Monde » Gérard Aschieri, ce serait prendre le problème du lien au mouvement social par le petit bout de la lorgnette. Cependant il va de soit que nous sommes disponible pour constater la démonstration du contraire.
Pour finir, en ce qui concerne la date de la désignation, nous avons noté que votre calendrier renvoie votre choix à votre congrès de juin 2011. Cela implique que la mobilisation civique des cantonales ne devrait pas s’inscrire dans la démarche globale qui conduit à 2012 ? Pourtant cela pourrait aider nos candidats, là où le terrain est le plus difficile, d’être portés par une dynamique nationale globale. Nous le soumettons à votre analyse. Pour sa part le calendrier du Parti de Gauche le conduira à faire ses propositions en début d’année 2011.
Les législatives
Voyons les législatives, que vous définissez comme la plus importante de ces élections en 2012. Vous dites que «l’objectif partagé pourrait être la réélection des députés communistes et du Parti de Gauche sortants ainsi que la conquête de députés supplémentaires». Bien-sûr. Mais pas dit ni résumé à cela. Le point de départ c’est que nous voulons gouverner sur notre propre programme. Le reste nous sera donné par surcroit. Le Front de Gauche doit aborder ces élections avec la volonté réelle de changer la donne à gauche. Pas de se contenter d’annoncer un objectif de préservation des positions actuelles. Et le plus sûr moyen est de changer le rapport de forces au bénéfice du Front de Gauche au soir du premier tour. Ce qui nous ramène à notre propos introductif : on ne peut envisager une alternative à un système qui met en péril l’humanité sans contester aussi l’hégémonie actuelle du social-libéralisme. C’est ce message global que les nôtres attendent et que les citoyens de tous horizons et catégories peuvent valider. La reconduction de nos positions n’est pas un mot d’ordre qui parle aux Français. Nous devons aborder ces élections, en proposant aux Français un gouvernement de Front de Gauche.
Qu’il s’agisse de cantonales, de législatives ou de présidentielle, les préoccupations et la méthode doivent être les mêmes. Par exemple, la personnalisation est aussi un problème au niveau local. L’argument de notoriété et d’impact électoral que vous niez au niveau national ne peut se retourner en son contraire au niveau local. Les candidatures seront donc à examiner ensemble sur des critères liant efficacité électorale, pluralisme et représentativité de chacun. Mais surtout nous devrons, si nous voulons renforcer « l’influence nationale du Front de gauche », veiller à une stratégie globale sur tout le territoire. Elle devra reprendre les éléments constitutifs de la démarche du Front de Gauche dans la suite des Régionales :
- autonomie vis-à-vis du PS et d’Europe Ecologie par la présentation de candidatures indépendantes au premier tour des élections à venir permettant aux citoyens de choisir entre les deux voies présentes à gauche : transformation ou accompagnement.
- unité de la gauche au second tour pour battre la droite.
La question des candidatures ne peut donner lieu au jeu mortel de l’évitement de la difficulté qui ouvrent la porte à des coups de force de dernière minute pour aboutir. Il ne peut être question de se défausser sur des niveaux intermédiaires de décisions suivant des règles variables régionalement, départementalement et même localement. Nous ne participerons pas à cela. Et nous sommes certains que vous partagez notre analyse à ce sujet. Nos partis et nos directions doivent assumer leurs responsabilités. Nous vous proposons la mise en place d’une commission des candidatures. Elle recueillerait les propositions présentées à titre individuel ou collectif pour chaque circonscription et chaque élection. Sur cette base, la commission des candidatures ferait des propositions et nos directions les présenteraient au vote de nos adhérents qui seraient appelés à les valider globalement selon nos procédures internes respectives. C’est en tous cas d’après ce scénario, dont il conviendra de préciser plus en détail les modalités, que nous allons nous-mêmes avancer et vous faire nos propositions.
Voilà, chers camarades, les propositions et arguments que nous voulions porter à votre connaissance avant la réunion. Nous proposons que nos responsables des relations unitaires se rencontrent sans tarder pour la préparer."
La nuit dernière, les sans papiers en grève ont dormi sur les marches de l'opéra Bastille.
Ils semble que cette action déborde ce qu'aurait voulu faire la CGT. Voici le mail d'un cOpain qui se trouvait hier soir aux côté des sans papiers (je censure certains qualificatifs qu'on pourrait qualifier de désobligeants pour ne pas être censuré par le modérateur de ce blog) :
"Donc rassemblement qui finalement emm**** la CGT. Hyper-fliqué par ses gros bras qui sont en contact permanent avec les responsables des flics. Encerclement des sans papiers par un cordon de sécurité qui ne les protège que des soutiens, évidement. La CGT n'a rien prévu pour tenir la nuit et lorsque de la nourriture arrive, les CRS déboulent comme des fous pour balancer la bouffe par terre. Des sans papiers et quelques copains et copines partons batailler avec l'escouade de flics pour récupérer la bouffe et empêcher les flics de tout bazarder; des CENSURÉ de la CGT déboulent aussi pour refouler les sans papiers et les soutiens et permettre aux CRS leur faire leur sale besogne. Des sans papiers s'énervent, une petite échauffourée part entre des sans papiers et les CENSURÉ de la CGT. Avec quelques copains on intervient. On retourne à l'intérieur du rassemblement et en même temps on gueule contre les élus PCF qui paradent, dont la tête de liste aux régionales, Pierre Laurent, qui me dit de ma barrer si je n'aime pas les CENSURÉ de la CGT, laissant tomber son masque souriant de politicien et montrant une expression CENSURÉ d'apparatchik. Plus tard trois CENSURÉ de la cegète me tombent dessus et me dégagent du rassemblement, un copain se prend un coup de boule. Puis on voit le SO qui parle avec les flics pour montrer tous les indésirables, donc nous et quelques sans paps indociles. Un groupe de CRS débarque pour nous demander de nous barrer.
Auparavant les élus PCF se sont fait photographier longuement en petite bande joyeuse avec en arrière plan les sans papiers".
@ André Assiétoi
Et bien à la lecture de ton histoire on a effectivement envie de gerber. Pas clair et crapuleux tout ça. Raidissement d'une partie de la classe ouvrière vis à vis de la main-d'œuvre étrangère. Collaboration
avec les flics. Ils sont du PPF ou quoi ? A gerber.
Pour ma part, je suis assez neutre à l'égard des sans-papiers même s'ils ont un travail car les lois sont faites pour être respectées; il ne suffit donc pas d'avoir un travail (souvent obtenu avec de vrais-faux papiers) pour avoir droit à une régularisation car plein d'immigrés avec papiers sont au chômage et mal logés.
De plus, les sans-papiers sont mis en concurrence avec les salariés les moins bien payés, ce qui arrange le patronat et je comprends un peu le point de vue de la CGT qui défend d'abord les salariés légaux.
Donc j'ai un avis très mitigé là-dessus, notamment quand le PG et d'autres partis s'engouffrent là-dedans.
Le message envoyé est assez bizarre: fraudez les lois et installez-vous, on s'occupe du reste?
Que les lois soient trop restrictives concernant les réfugiés politiques et autres, c'est certain mais dans ce cas-là, c'est la loi qui doit évoluer.
En période de crise, défendre les sans-papiers, c'est faire de la pub pour le FN qui surfe sur la concurrence entre des populations défavorisées (bas salaires).
@ Abel et @ tous
Pour se rendre compte de la "population" qui a manifesté, rien de mieux que la photothèque.org
N'hésitez pas à y envoyer vos propres photos ! (Près de 300 déjà postées depuis hier)
http://www.phototheque.org/41.html
"Les jeunes, déjà qu’ils ne savent pas quand ils vont commencer à travailler… le débat sur les retraites doit leur sembler surréaliste. Alors ils vont aux apéro facebook…" de paul
Je crois que le fond du problème il est là : un quart des jeunes est au chômage (ds certains quartiers c'est la moitié voire plus), et depuis qu'on le leur serine, ils ont intégré qu'ils n'auront pas de retraite...ceux qui manifestent sont ceux qui ont encore quelquechose à perdre ou à défendre !
@ hold up
Je ne suis pas d'accord avec ton appréciation sur les jeunes. Que je sache, il n'y a pas de génération spontanée. Ils ne naissent pas avec le poing levé. Maintenant si tu fais parler un jeune UMP ou de Bayrou tu as de grande chance d'avoir ce type d'appréciations. C'est quand tu commences à entrer de plein pied dans le monde du travail que tu fais réellement connaissance avec l'exploitation capitaliste. La prise de conscience ne peut intervenir que si il existe des structures pour lutter, sinon tu es livré à toi même. D'autre part je redis que c'est une question de confiance. Or pour le moment nous ne l'avons pas. Tous les jeunes ont pas la tête aussi mutilée que nous décrivons. Nous serions d'ailleurs surpris par le degré de conscience de beaucoup d'entre eux.
@ André Assiétoi
J'étais sur les marches de l'opéra en train de faire des photos des infirmier(e)s anesthésistes quand on déboulé (c'est le mot exact) les sans-papiers avec toute une escorte de SO et de personnes utilisant des micro récepteur dont je pouvais distinguer qui ils étaient, ni ce qu'étaient leur rôle. Protéger contre des excès, limiter l'accès, etc. je ne peux le dire. Tout ce que je peux te dire c'est que tous ceux qui étaient comme moi ont été délogés. Certains ont agis avec peu de délicatesse, d'autres se sont comportés normalement. J'ai des photos. Pour ce qui concerne les élus PC que je sache, ils ont toujours soutenus les sans papiers. Mais peut-être que je ne connais pas le dessous des carte ou que cela m'arrange de faire l'innocent.
Débat d'économistes et de philosophes a voir pour la charge que met Todd a luc ferry et celle d'une des philosophes a l'économie libérale en général..
Passionnant !
Réforme des retraites, plan de rigueur en Europe, a partir de l’actualité de ces derniers jours, Frédéric Taddeï interroge six penseurs sur les grandes révolutions de notre époque : révolutions sociale, démographique, écologique et numérique.... En Live : Jacques Higelin
http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/?page=emission&id_rubrique=1076
@ Pour-Info, Cvennes, Hold-Up, Paul
Merci à vous . Vos arguments semblent montrer que "les jeunes " n'ont pas fait le lien entre Retraîte et Emploi des jeunes, ce qu'il est donc urgent de prendre en compte. Nos porte-parole devront mettre l'accent sur cette cohérence. Mais ceci veut dire aussi que les parents n'ont pas bien mesuré l'importance des enjeux. Alors, peut-être qu'il faudrait faire circuler le message par les personnalités auxquelles ils s'identifient le plus aisément ; Artistes, chanteurs, sportifs....Il ne faut néglger aucun canal. Qu'en pensez-vous ?
@ emma 78
Bizarre ton intervention. Nous devons condamner qui ? les sans papiers ou les patrons qui les emplois ? les gouvernements qui ont laissé le patronat utiliser une main d'œuvre bon marché pour casser le droit au travail, et les salaires. Qui continuent d'exploiter d'une manière éhontée tous les pays dont sont issus ces travailleurs ? A ce jour que je sache la CGT est claire sur le sujet.
Non même si c'est délicat, et quelquefois douloureux la CGT ne s'est pas trompée d'adversaire. Alors quand tu es de l'extérieur de la manif tu vis les événements comme je les ai vécus et racontés. Mais de l'intérieur, je n'en connais ni les tenants, ni les aboutissants.
Maintenant, je suppose que ceux qui voulaient leur donner à manger ne voulaient pas les empoisonner !
358
emma78 dit:
28 mai 2010 à 14h57
"Pour ma part, je suis assez neutre à l’égard des sans-papiers même s’ils ont un travail car les lois sont faites pour être respectées; il ne suffit donc pas d’avoir un travail (souvent obtenu avec de vrais-faux papiers) pour avoir droit à une régularisation car plein d’immigrés avec papiers sont au chômage et mal logés.
De plus, les sans-papiers sont mis en concurrence avec les salariés les moins bien payés, ce qui arrange le patronat et je comprends un peu le point de vue de la CGT qui défend d’abord les salariés légaux".
Tu te trompes, Emma. La CGT ne défend pas les sans-papiers "légaux" mais les sans-papiers en grève. C'était la raison de l'occupation de la bourse du travail par les sans papiers dits "isolés" qui n'ont pas les moyens de se mettre en grève comme les travailleurs qui bossent dans des grandes entreprises. Ces derniers, qui n'étaient pas plus "illégaux" que les autres, voulaient que tous les dossiers soient déposés à la Préfecture. La CGT ne voulaient défendre que les grévistes.
Il est bien évident que lorsqu'on bosse, par exemple, dans un magasin ou un restaurant, on ne peut pas se mettre en grève de la même façon que dans une grosse entreprise où il y a des syndicats implantés.
Rien de nouveau sous le soleil. Les précaires sont toujours les laissés pour compte... Et le mépris à leur encontre est insupportable.
Cher Jean-Luc Mélenchon
Indépendamment de toute l’estime que j’ai pour vous, de tout ce que vous accomplissez, pour construire une stratégie qui rompe avec le renoncement social-libéral et le cycle des défaites, je m’interroge sur vos propos au sujet de la retraite à 60 ans qui reprennent les positions classiques de la gauche traditionnelle. Evidemment dans le cadre du salariat et du capitalisme, il faut se bagarrer pour maintenir ce droit vital à l’existence. La pénibilité du travail industriel ou répétitif ne risque pas d’éprouver les cervelles technocratiques qui ne l’ont jamais vécu.
Ouvrier en fabrication mécanique, atteint d’un cancer en 2003, j’ai pu partir à la retraite à 60 ans, après 5années d’invalidité à temps partiel. (ce qui m’a fait perdre mes 5 dernières meilleures années) Je dois ajouter que mon employeur a cherché à régler des comptes pour mon activité syndicale en m’imputant deux fautes et sanctions successives après deux semaines de reprise du travail. Le montant de ma retraite est aujourd’hui de 1140 euros !
Qu’en serait-il de ce droit à la retraite à 60 ans si l’on envisage la rupture avec le capitalisme. Le maintien du statut de retraité suppose déjà une mise à l’écart de l’activité vitale collective, tout en s’inscrivant dans le système du salariat. Cette séparation complète entre ceux qui ont du travail et ceux qui n’en n’ont pas ou plus, entre le temps de travail et le temps de non travail repose sur l’exclusion, la division et la réification de l’activité humaine. Le même problème se pose à mon avis avec le système éducatif où la jeunesse est maintenue en vase clos, sans contact et sans mise à l’épreuve avec l’activité productive. La transformation de l’activité humaine ne doit pas être remise aux calendes (grecques !). Elle implique le décloisonnement entre les âges de la vie et non la mise au rebut des anciens bientôt parqués dans les mouroirs. Elle suppose la remise en question des clivages sociaux qui assignent toute leur vie les salariés à une fonction spécialisée de la division du travail, dont ils peuvent difficilement sortir sauf à écraser le concurrent pour gravir péniblement les échelons hiérarchiques. (A SUIVRE)
(Suite) Les larbins du capital ont beau jeu de ridiculiser cette rigidité de principe dans la défense des acquis sociaux, lorsqu’elle est projetée telle quelle et abstraitement dans une société supposée éternelle et intangible; alors que cette rigidité est immédiatement vitale lorsqu’il s’agit pour des travailleurs âgés et usés par le travail salarié de défendre leur droit à l’existence. LE PROJET D’UNE AUTRE SOCIETE ENFIN HUMAINE NE PEUT SE CONTENTER DE PLAQUER QUELQUES AMENAGEMENTS SUR LA REALITE EXISTANTE. Transformer la réalité suppose l’implication des individus et non quelques garanties et sinécures distribuées de haut en bas.
Cette question des retraites n’est pas anodine car elle montre concrètement où commence et où s’arrête la volonté de transformer les rapports sociaux. Si la gauche a pour seul projet de généraliser le salariat, elle ne peut qu’étendre les bases de l’exploitation du travail salarié, tout en lui imprimant de surcroît les rigidités de l’Etat comme l’ont prouvé toutes les formes du léviathan totalitaire. Comment d’autre part ne pas distinguer les activités créatrices de valeurs d’usage et de services aux personnes, des activités destructives, prédatrices, parasitaires et enchaînées au service de l’argent et de la valorisation du capital.
Un projet de transformation sociale suppose une rupture des carcans qui enferment et cloisonnent les activités humaines. Espérant ainsi ajouter quelques éléments à votre réflexion. Meilleures salutations.
@ abel
Je suis d'accord avec toi. Comme je l'ai souligné, les jeunes ont "des codes" et ont donc leur propre langage. Comme nous avions le notre qui paraissait un peu étrange, pour ne pas dire abscons. Jean-Luc Mélenchon et le PG, ne le souligne pas assez le monde de la culture, des artistes ne sont pas actuellement dans le mouvement (ou du moins partiellement) Dans le monde actuel ils sont un vecteur de communication important. Or tu parles par exemple des chanteurs, ils parlent pour beaucoup des préoccupations des jeunes, (car sinon ils n'ont aucune chance d'être produits) mais sans parler qu'il serait possible de faire autrement.
D'autre part il nous faut apprendre la patience, c'est Bourdieu qui à la suite d'"arrêt sur image" s'était fâché avec Daniel Schneiderman. Il disait comme N. Chomsky quand pendant des années sans répits, en long en large les possédants vous répêtent qu'il n'y a pas d'autres voies que le capitalisme, comment voulez-vous en 1 heure toujours entrecoupée par des journalistes porteur des idées capitalistes que je puisse faire une démonstration claire qu'il est possible de faire autrement. (il y a d'ailleurs un docu de P. Carles très complet) C'est pourquoi par exemple F. Lordon refuse des émissions de télé. (est-ce juste à lui d'en décider) Mais j'ai vu Badiou et Finkielkraut, c'était instructif en peu de temps. Mais j'ai aussi mes propres références.
Alors il nous faut courage, patience et pugnacité et n'exclure aucune catégorie du peuple exploité.
"Ainsi, il y a un « problème de dette publique ». Mais au fait, d’où vient-il ?...
Ça n’est pas le genre de question que les promoteurs du thème aiment spécialement à poser "...
La dette publique, ou la reconquista des possédants par Frédéric Lordon
http://blog.mondediplo.net/2010-05-26-La-dette-publique-ou-la-reconquista-des
le sport ou le business ?
Trop c'est trop ! La france vient de se voir octroyer la coupe d'europe de Football. N. Sarkozy a pesé dans le décision!
Coût de l'opération : 1, 7 milliards d'euro.C'est le coût annoncé aujourd'hui, ce n'est pas le coût final.
Nous avons toujours connu les coûts annoncés et les coûts réels en fin de parcours. Ce n'est pas 10 % qu'il va falloir rajouter, mais au moins comme le passé nous l'a démontré au moins 40 % de plus.
Pourquoi faire ?
Pour faire travailler les T. P. ce qui va générer d'avantage de contrats mais pas davantage d'embauches.
Pour augmenter la capacité des stades. Les stades ne sont jamais pleins à par l'OM, l'OL le PSG dans des occasions bien ciblées.
Nos clubs de L 1 se trainent derrière les autres clubs Européens. Jouer dans des stades vides ne va pas faciliter la victoire.
Le professionnalisme n'a rien à voir avec les amateurs qui jouent au foot.
Nous manquons de stades pour nos équipes de jeunes, les bénévoles des clubs amateurs se démènent tous les W.E pour organiser les rencontres. L'aide, il faut la porter dans ce contexte amateur.
Les clubs amateurs attendent toujours les retombées financières que la F.F.F. leur avait promis lors de la coupe du monde!
Il faut savoir que la FFF se gave avec les clubs amateurs. Le règlement pour jouer au foot est d'une rigueur extrême ce qui génère pour les clubs de budgets exorbitants. La licence pour un enfant de 10 ans est de 110 €euro à 150 €uro.ce qui ne donne que le droit de jouer !
Les clubs ne vivent que grâce aux subventions municipales. Ce qui en fait ne sont que nos impôts.
L'argent pour organiser les jeux des nantis, sera paris sur la dette publique. et paradoxe nous n'avons pas d'argent pour payer les retraites, pour recruter des profs dans l'éducation nationale, pour moderniser nos hôpitaux.
C'est un footeux qui vous parle, un éducateur bénévole, qui a passé 40 ans sur les stades à éduquer des momes.
J'EN AI MARRE DE CE BISNESS ; Ils sont devenus fous ?
.
Salut fraternel à tous !
L'échec des manifs d'hier est le résultat des divisions syndicales et de l'erreur stratégique à ne pas avoir opté pour le samedi afin que le privé y participe.
Comment dans le contexte actuel faire le sacrifice financier d'une journèe de travail ? et une seule journèe de grève sans lendemain c'est inefficace. C'est le crédit qui tient la société, c'est pour cela que les gouvernements se sont empressés de sauver le système bancaire en 2008.
En attendant nous encaissons les coups, je pense que seul un électrochoc peut réveiller les citoyens qui vont bien finir par comprendre que l'Europe nous tue à petit feu, alors qu'à l'origine elle devait.être un cadre protecteur.
J'ai beau tourner le problème dans tous les sens, seul l'Etat-Nation peut opposer un cadre juridique au rouleau compresseur néo-libéral, il faut se répproprier tous les attributs de la souveraineté, la commission de Bruxelles n'est rien d'autre que le cheval de Troie de la mondialisation libérale !
Je souhaite bonne chance à Jean-Luc Mélenchon pour en 2012 créer les conditions d'un front populaire et républicain seul moyen de renverser la vapeur, pas d'exclusive ! les citoyens de gauche, de droite ou du centre doivent être interessés, tous ceux qui se reconnaissent dans des valeurs républicaines et humanistes, alors l'espoir reviendra !
peiupledegauche: « élargir vers le centre » est une abstraction qui ne comporte aucune proposition concrète sur ce qu’il faut faire et sous entend qu’il faut édulcorer les propositions.. Totalmenet d'accord, c'est pour quoi j'ai dit: "Cela ne veut pas dire élargir vers le centre", Je te remercie de bien lire mon commentaire. J'ai essayé de faire un analyse sur les couches sociales, et prenant soin de ne pas assimiler la classe moyenne au centrisme politique, justement, tout le contraire à ce qui apparemment tu as compris. Je disait là (228 et 229) que si on veut gagner, on devrait songer à inclure une description de comment serait la vie pour la classe moyenne sous un gouvernement du FdG. Une partie de la classe moyenne doit être allié de la classe ouvrière pour arriver au pouvoir, et maintenant ils ont peur de nous, ils pensent qu'on va tout les prendre, donc, on devrait leur parler, leur dire que notre objectif est de prendre à la bourgeoisie, pas à eux.
Je perlais de l'élargissement du FdG par rapport aux couches sociales qu'on vise plus qu'aux partis politiques, puisque le plupart de votantes ne votent pas PS ou EE pour conviction mais parce qu'ils ne trouvent personne qui propose quelque chose de sérieuse pour changer la donne pour eux. Notre projet inclut déjà une vision générale de comment se passeraient les choses pour les couches moyennes sous notre gouvernement, mais cette idée n'est pas véhiculée ni dans notre discours ni dans notre stratégie d'alliances.
Penser à la classe moyenne ne veut pas dire penser au centrisme politique, veut dire les apprendre qu'une issue pour eux passe pour un vote à gauche, gauche. On doit luter contre la peur. On devrait essayer de séparer clairement dans nos discours la bourgeoisie des couches moyennes en montrant la différence des intérêt des uns et des autres.
Si on pense qu'à élargir aux représentant politiques de la gauche, il n'y a pas beaucoup là. Il faudrait plutôt définir nos alliés par rapport aux couches sociales qu'on vise, et pas adapter notre discours mais les inclure.
@ jean-jacques
Nous, syndiqués, avons les syndicats que nous méritons (comprend qui veut).
Je ne m'étendrai pas en commentaires redondants. Je remercie les rédacteurs de la lettre pour la clarté, la concision, la sagesse de leurs propos. Je les rejoins dans le souci de ne pas perdre de temps. Le peuple de notre pays a des aspirations très ancrées à une vie meilleure, à l'égalité, à la justice, à la liberté. C'est un "gap" désolant entre le souhaitable et le possible qui stérilise ces aspirations. Il est donc de la responsabilité des partis politiques réunis dans le front de gauche d'offrir, par le contenu de ses propositions et par la définition et le respect d'une stratégie d'action permettant de confisquer à la gauche d'accompagnement son hégémonie à gauche, une perspective sérieuse de mise en oeuvre d'une politique pour des "jours heureux".
Je dirais qu'un front n'est pas un nez, n'est pas un pique, et derrière ce front peuvent allègrement se caser des partis politiques. L'important est bien de faire front ! Que cessent les ambitions personnelles... Une grande politique frontale, oui.
Tout cela prend son sens, la pente est rude !..... Toute la gauche, la vraie, devrait se rendre compte que la question principale à tout ce désordre organisé " dans l'ordre " par le grand capital, est un monstre qui chaque jour devint plus gros, plus vorace, plus inhumain pour le monde du travail, tout le monde passera au broyeur ! Il est tant de s'en rendre compte, les petits intérêts de chacun n'ont plus grand intérêts.
Monsieur Mélenchon continuez, et merci pour l'espoir que vous suscitez avec tous ceux à gauche voulant changer un jour ? ! cette Humanité qui court à sa propre perte. Seuls les marchands d'armes se réjouissent des difficultés rencontrées à former ce " Front de Gauche " le bien nommé !
Abel demande :
si c’est possible, savoir s’il y avait beaucoup de jeunes et si les jeunes des cités et banlieues étaient nombreux.?
A Lille, très peu de jeunes en général. L'âge moyen était plutôt élevé.
Enseignant retraité, j'ai manifesté alors qu'il n'y avait personne de mon ancienne école...
Quand on annonce 14% de grévistes en primaire, c'est une catastrophe.
C'est très préoccupant. Que le quidam de base soit individualiste et formaté par la télé... Mais des enseignants ?
J'ai assisté cet après-midi à la conférence de Jacques Généreux à Arras.
Il est aussi motivant que Mélenchon. Quel plaisir de voir ces hommes volontaires avec un tel idéal républicain.
Il faut absolument que chacun d'entre nous les fasse connaître autour de nous.
@Jean-Jacques
1 MILLION dans la rue hier et tu appelles ça un "échec" ? Tu rejoins Luc Chatel dans le texte là ! Fais gaffe !
Un million de manifestants :défi relevé par les salariés
http://www.cgt.fr/spip.php?article37408
Après, parler de la division syndicale et appeler à un grand rassemblement le WEEK-END pour la défense
des retraites afin que les travailleurs du privés et du public et tous ceux qui veulent venir puissent le faire
pourquoi pas. Mais alors ce ne sera plus une grève, ce sera un rassemblement populaire contre les contre-réformes de l'oligarchie régnante en fin de parcours. On peut alterner. C'est l'affaire effectivement des syndicat et du peuple Français.
@delbrayelle gilbert
je fus aussi de la manifestation de Lille et nouvellement adhrente au fg
et comme vous ai remarque le peu de jeunes manifestants..et certains syndicats absents ou peu representes je ne peux que le deplorer
je vais participer au collectif retraite 5962 qui regroupe partis syndicats associations....a force de pedagogie simple peut etre que les gens réaliseront..avant qu'il ne soit trop tard mais il est vrai tf1 est redoutable..et avec la coupe du monde de football !le mois de juin va etre difficile or le temps presse !
à M. Delbrayelle Gilbert
Je vous ai lu : "C’est très préoccupant. Que le quidam de base soit individualiste et formaté par la télé… Mais des enseignants ?" - Cela fait 15 ans qu'on voit plus les profs manifester ! Sur un établissement scolaire de 45 professeurs, c'était toujours les profs vacataires et le prof syndiqué qui faisaient grève. Parfois on entendait " Oui, allez-y les gars, faites grève pour NOUS " ! Et ils restaient bien au chaud en ne se rendant même plus compte ni de leurs paroles ni de leur comportement. HALLUCINANT. -
École / République ? m'ouais..........................? Ils sont où les défenseurs de la république ?
@ Jean Jacques
Les grands acquis sociaux, les droits nouveaux ont été arrachés, je dis bien arrachés, de hautes luttes par les travailleurs au prix de sang, de sueurs et de larmes. Je comprends que le chemin qui part des excuses(fausses) de ne rien faire, sauf de recevoir les bénéfices de la lutte des autres, pour admettre l'idée de n'être plus spectateur et participer aux actions, est long. C'est quand vous comprenez que quoi que vous fassiez et surtout si vous ne faites rien et vous êtes quand même victime de l'exploitation capitaliste, que vous agissez. Cela s'appelle, je crois prendre conscience de la lutte de classe.
Une des grande difficulté du monde ouvrier, c'est que jusqu'à quelques temps, c'est qu'il ne voyait pas dans un projet politique la concrétisation de leurs attentes, sachant que le mouvement syndical à ses propres forces mais aussi ses limites.
A mon sens, il n'y a pas d'échec du mouvement social. Il y au contraire une grande attente. Simplement il se montre frileux à dépenser ses forces pour défendre un droit dont il perçoit bien l'enjeu, mais mesure aussi les divergences stratégiques et idéologiques qui sont pour lui des éléments pouvant conduire à refaire ce qui est combattu. Je pense qu'il est lucide.
Tous nous devons prendre nos responsabilités et mettre en commun ce qui nous rassemble et agir. Ceux qui choisiront la voie de la division seront un jour ou l'autre sanctionnés.
@argeles39 (#251)
J’ai la naiveté de croire que l’union fait la force, et je ne souhaite pas que le PCF continue à se scléroser jusqu’à la fossilisation. Je pense qu’il est temps de construire un grand parti à gauche, condition sine qua non pour à minima peser devant le PS et l’UMP et réequilibrer le rapport des forces. J’ai la conviction que l’actuelle fragmentation des forces de gauche est une impasse, mais ce n’est qu’une conviction, je peux effectivement me tromper.
Tu ne réponds pas à ma question. Ok, tu souhaites la construction "d'un grand parti de gauche" et penser que "la fragmentation est une impasse". Admettons que ce soit vrai. Mais est ce possible de construire aujourd'hui un "grand parti à gauche" qui porterait tes idées ? Parce que les briques avec lesquelles tu veux construire ce parti sont en désaccord sur presque tout, dès lors que tu quittes les généralités et que tu commences à réfléchir vraiment sur comment gouverner le pays.
Je crois qu’il faut en parler pour qu’éventuellement l’idée murisse et fasse son chemin…
Je crains malheureusement qu'en parler ne déclenche les réflexes qui rendent cette idée impossible.
@Michel Matain (#253)
Pour commencer, le PG pourrait peut être commencer par regrouper en son sein la FASE et différents autres petits groupes avant de vouloir fusionner avec le PCF. On verrait déjà comment ça fonctionne concrètement tous ces militants différents ensemble.
Je pense que ce serait une expérience à faire. Je ne doute pas qu'elle ferait prendre conscience aux militants du PG combien il est dur de construire un parti à partir d'une nébuleuse de "notables" et d'organisations dont le seul point d'accord est l'ennemi. Et encore...
Je veux être plus méchant que toi: je pense que le PG devrait commencer par se construire lui même comme un véritable parti au fonctionnement interne démocratique. Rien que cela implique déjà la mise au pas d'un certain nombre de désaccords internes... ce serait un progrès considérable.
Personnellement je suis très sceptique. Entre autres à cause de ce que je lis sur ce blog : entre militants de gauche, du même bord, on s’agresse et on s’insulte un peu trop facilement ! Comment imaginer tout le monde dans la même maison dans ces conditions ?
Exactement. On n'en est même pas à pouvoir vivre ensemble avec nos différences... c'est te dire que la "synthèse" n'est pas pour demain.
@ Abel demande :
si c’est possible, savoir s’il y avait beaucoup de jeunes et si les jeunes des cités et banlieues étaient nombreux.?
. Les jeunes pensent que l'avenir est incertain, qu'il est utopique de se projeter seulement dans 5 ans alors, la retraite ? C'est un truc dépassé, c'est un truc de vieux.
25 % de jeunes sont au chômage.
Quelle perspective, pour quel avenir?
Jean Luc,
Beaucoup de gens qui suivent de loin tout le débat politique pensent sans doute naïvement que tous les hommes politiques cherchent à résoudre les problèmes de notre société dans l'intérêt général.
En tout cas c'est l'apparence que ça donne vu de loin. Nos amis de l'UMP font beaucoup d'efforts et de contorsions de langage pour ne jamais révéler crument leur vrai projet de société. Avec des mots choisis et un argumentaire bien rodé mis en place depuis longtemps par des cabinets de "Relations Publiques" ils nous enfument à longueur de temps.
Aussi quand tu attaques le projet du gouvernement sur les retraites ou que tu proposes tes solutions, la réaction de ce citoyen c'est certainement de se dire : "Si c'était si simple le gouvernement le ferait, ce type sympathique doit être un doux rêveur"
Car après tout, si personne ne dénonce jamais les intentions de l'UMP comment ces gens là vont ils les deviner ?
Il faut dire et répéter que le projet de la droite sur les retraites n'a qu'un seul et unique but : faire baisser le montant des pensions des retraites DANS LE BUT de pousser ceux qui le pourront a contracter des retraites complémentaires.
Ceux qui ne pourront pas n'ont qu'a crever.
Il ne s'agit certainement pas de résoudre le moindre problème d'équilibre des caisses de retraite.
Jamais.
Au contraire même, si ça peut empire ça ne sera que mieux pour servir la réelle intention.
Ce génial projet a le mérite de répondre à 2 aspects particulièrement plaisant pour nos amis de droite :
1. D'un point de vue idéologique, la droite méprise le peuple et en à peur. Pour elle le peuple doit être mené par une "élite" qu'elle prétend incarner et défendre. La classe des dominants qui à le "mérite" d'être né avec tout. Si les pauvres sont pauvres et les chômeurs au chômage c'est qu'ils ne font pas assez d'efforts, sont des flemmards etc... Qu'il crève plus vite finalement c'est dans l'ordre des choses.
2. Plus pragmatiquement ça va permettre à tous les copains du Fouquets et du MEDEF de s'en mettre une fois encore plein les poches. Ce gouvernement ayant fait très très fort en matière d'enrichissement des copains. Pour illustrer mon propos :
Bref, tout ce que je peux dire ici peut sembler du BABA mais sans cette grille de lecture comment comprendre ce qui se passe ?
J'imagine que tu sauras trouver de meilleures formes que moi, mais tout ça DOIT être dis et redis.
A mon avis,
- beaucoup de jeunes, étant jeunes, n'imaginent pas devenir "vieux", et donc la retraite est fort loin de leur préoccupation...
- les jeunes précaires :CDD, difficultés à entrer sur le marché du travail, chômage...vivent au jour le jour...ne préférant pas voir plus loin (dans les trauma. de la vie, nous vivons au jour le jour) : espérance réduite à sa plus simple expression et désillusion...
=) les retraites de leurs aînés peuvent leur paraître comme une "arnaque" =) les vieux ont de la chance; nous n'y croyons pas pour nous-même...(y compris les jeunes prof., qui voient le service public et les valeurs qu'il portait, disparaître)
Le fait est que les personnes retraitées juste avant ces dernières années ont "de la chance", même si travail difficile, mal payé...
Les quinquas, retirés brutalement du marché du travail, par toutes sortes de méthodes douteuses, se retrouveront au minimum vieillesse*, donc à la rue, sauf les gros salaires...
* s'il existe encore !
Ajoutez à cela la propagande gouvernementale et mediatique !...et le fait que ces jeunes, sauf exception, n'ont pas été "nourris" de l'histoire des luttes, et sont un peu passif (TV...)
ça, c'est le regard pessimiste, mais assez réaliste (j'aime bien discuter avec les jeunes) sur la vie...
Maintenant, on peut se dire que lorsque l'on n'a guère à perdre, cela peut donner du courage !
Le "pas de côté" fait par JL Mélenchon, m'a aidée à ne pas désespérer, et à faire un vote "pour"..ce qui fait du bien...
ne pouvant réellement plus voter socialiste...
Je viens de voir cela sur web.de l'huma.
Je ne sais si ces personnes ne représentent qu'elles même, ou un courant de type"Mélenchoniste"...
Le texte est renversant par rapport au discours usé et ne remettant rien en question du système actuel des cadors du PS...
Sont-ce des jeunes pousses prometteuses ?
Jusqu'où vont-ils aller dans la dissidence ?
Qui sont-ils ?
http://www.humanite.fr/Tribune-Comment-le-PS-peut-il-etre-de-nouveau-entendu-par-l-electorat-populaire
Car si je sais pour qui voter au premier tour...je ne pourrais jamais faire un report sur le PS actuel au second tour...
@argeles39 (#251)
J’ai la naiveté de croire que l’union fait la force, et je ne souhaite pas que le PCF continue à se scléroser jusqu’à la fossilisation. Je pense qu’il est temps de construire un grand parti à gauche, condition sine qua non pour à minima peser devant le PS et l’UMP et réequilibrer le rapport des forces. J’ai la conviction que l’actuelle fragmentation des forces de gauche est une impasse, mais ce n’est qu’une conviction, je peux effectivement me tromper.
Tu ne réponds pas à ma question. Ok, tu souhaites la construction « d’un grand parti de gauche » et penser que « la fragmentation est une impasse ». Admettons que ce soit vrai. Mais est ce possible de construire aujourd’hui un « grand parti à gauche » qui porterait tes idées ? Parce que les briques avec lesquelles tu veux construire ce parti sont en désaccord sur presque tout, dès lors que tu quittes les généralités et que tu commences à réfléchir vraiment sur comment gouverner le pays.
Je crois qu’il faut en parler pour qu’éventuellement l’idée murisse et fasse son chemin…
Je crains malheureusement qu’en parler ne déclenche les réflexes qui rendent cette idée impossible.
@ André Assiétoi (373)
A la CFDT, les militants veulent "une réforme raisonnable" (sic) : ICI
Salut et Fraternité.
@ 370 – jean ai marre
Sport spectacle 1,7 Millard gaspillé pour des prunes.
D'accord avec toi, j’aimerais qu’on retrouve l’esprit de Léo Lagrange ministre du sport sous le Front Populaire et du sport pour tous.
Plutôt que ces grandes messes dispendieuses dans des stades immenses où l’on voit des milliers de «supporters» faire du sport par procuration en regardant 22 millionnaires se courir après pour encaisser des primes.
Alors que dans les clubs on court après 3 euros pour boucler le budget.
Sport d’oppression, sport du « cirque et des jeux » pour manipuler les foules, sport d’idoles de pacotille.
Beurk ! ! ! !
Membre et militant au PC, je suis aussi élu dans un petit village. J'adhere au PCF depuis son positionnement (pour moi d'ouverture) en 2007 qui devait rassembler la Gauche populaire anti-libérale (1.93 % !) dans une dynamique de refondation de la gauche. Je suis donc tres sensible au rassemblement à gauche. Mais attention les copains, nous allons devoir fixer "des gardes fou" et ne pas renouveler l'expérience de 2007 au niveau de la candidature pour que la maillonnaise prenne. Donc quand je t'écoute cher Jean-Luc te positionner peut etre pour 2012...je dis ATTENTION, ne mettons pas la charue avant les boeufs. La construction d'un front de gauche me semble bien evidament indispensable, même si elle ne fait pas l'unanimité (mais la majorité) lors de nos réunion de sections.
Construisons les fondations, apres on verra pour les murs, et apres la toiture. Chaque chose en son temps.
#
387
FredeSud dit:
28 mai 2010 à 20h16
"@ André Assiétoi (373)
A la CFDT, les militants veulent « une réforme raisonnable » (sic) : ICI
Salut et Fraternité."
Le syndicat jaune n'a pas changé. C'est la même ligne qu'en 2003. il faut être "raisonnable". "On sait bien qu'un jour il y aura de la capitalisation".
Ils se couchent avant de livrer bataille, ces pourris !
À propos de ce syndicat qui se bat aux côtés du MEDEF pour casser les acquis sociaux et qui poursuit en justice ceux qui osent lui demander des comptes, il faut absolument soutenir Michel (directeur de la Cie Jolie Môme) et Ludo (animateur du site alternatif HNS) qui passent au tribunal le 4 juin prochain suite à la plainte de la direction de la CFDT. Ces deux malandrins avaient osé investir le siège de la CFDT avec un groupe de précaires afin de demander aux dirigeants de la CFDT d'où leur venait cette manie graphomane de signer tous les bouts de papier que leur présentaient les pontes du MEDEF. Sans doute sans les lire, puisque ça se traduisait toujours par une diminution des droits des travailleurs.
Grand rassemblement festif de soutien le vendredi 4 juin à 13 H devant le Palais de justice de Paris. Métro Cité.
Etant moi même enseignant en collège (dans une ZEP du 77)je confirme que les convictions politiques de mes collègues s'arêtent - pour une gde majorité d'entre eux- ou commencent leurs heures de cours pour les plus professionnels d'entre eux d'ailleurs... La fatalité, le manque d'intérêt pour la chose politique est criant (on lit peu ou pas les journaux, france culture et france inter sont quasi inconnues, le Parisien ést considéré comme un journal ) ceci me fait d'ailleurs sourire qd j'entends certains polémistes (on ne peut parler de journalistes faut être sérieux) parler d'une profession où règnent les 68tards et leurs disciples : vaste blague, si slt il en restait...
Maintenant soyons objectifs, le cortège FSU / UNSA / SUD EDUC / puis CGT EDUC était plus que très important à Paris (cela faisait longtemps que je n'avais pas vu autant d'enseignants en manif ) avec cependant il est vrai une moyenne d'âge assez élevée.
J'ai essayé de convaincre en salle des profs, mais il faut être lucide, les solutions proposées par le PG, le PCF, le NPA et plus récemment le PS n'ont été guère entendues (et même écoutées), la fameuse fatalité démographique l'emporte largement, de plus elle évite de penser comme bcp de pseudo solutions imposées par notre gouvernement (sécurité - récidice/ délinquance juvénile- / allocation chomage / retraite / santé / fiscalité...).
Il faudrait avant tout réapprendre aux gens non pas à se battre mais à savoir pourquoi se battre bref réapprendre à réfléchir autrement, à penser.
Comme je l'ai souvent dit à des camarades socialistes, j'aurais aimé que Ségolène Royal perde (car c"était (malheureusement ?)inéluctable pour elle) en faisant une campagne de gauche (c'est sur cela semble difficilement crédible) et non perde avec ces idées et cette réthorique droitière consummériste et individualite : c'est en sens que elle et ses amis socialistes nous ont fait et nous font tant de mal
Comme bcp sur ce blog visiblement, après avoir tjs voté PCF sans enthousisme particulier j'attends. bcp (peut-être trop) du front de gauche et de Jean-Luc Mélenchon.
Mais la route est longue...
N°384@FredeSud
...les bras m'en tombent.Il ne leur reste plus que la tête mais ils veulent bien encore se faire croquer une oreille. A ce train là les générations futures n'auront plus que les yeux pour pleurer.
Emma 78
Bonsoir,
Je te rejoins sur le contenu de ton post au sujet des sans papiers et j'irai même plus loin.
L'extrème droite fait de l'immigré le bouc émissaire et donc le responsable de beaucoup de maux d'aujourd'hui.
Une certaine gauche libertarienne se fait, dans la pure démogogie, défenseur des sans papiers, des immigrés.
La droite gouvernementale se joue de cela par pur électoralisme.
Pendant ce temps ces problèmes ne sont jamais réglés.
J'ai l'habitude de dire que si l'on accueille les personnes migrantes sur notre sol et bien nous ne devons en tirer les conséquences et y mettre le prix. Qu'est ce qu'on peut mettre en partage dans le domaine de l'emploi, du logement, de l'économie ? Quels moyens seront mobilisés pour permettre les meilleures conditions matérielles ?
Ce qui crie des papiers pour les sans papiers ou le fameux droit à l'intégration (souvent utilisé pour intégrer des personnes qui sont françaises met issues de l'immigration notamment des territoires colonies françaises).
C'est la démagogie et de l'hypocrisie car dire seulement cela c'est comme le dit Emma faire le jeu du FN.
Il serait judicieux de proposer pour les étrangers par exemple le titre de séjour de 10 ans renouvelable. Egalement, leur proposer la naturalisation et l'assimilation républicaine (avec droit totale de citoyenneté et de représentativité) et leurs permettent de devenir français. Pour ceux qui souhaitent garder la nationalité du pays d'où il vienne et bien ils pourront participer à la cité après une présence de 10 ans en continu sur le territoire en étant électeur et éligible aux élections municipales.
Les sans papiers après vérifications doivent obtenir le titre de séjour mais attention nous sommes en république et les principes de laïcité, du strict respect de la loi, de la personne humaine, des devoirs doivent fermement rappelés et respectés. Pour les migrants même respect aux lois fondemmentales de la république et du respect du vivre ensemble. Ceux qui respecteront pas la loi, l'intérêt général, la laïcité, l'unité et l'indivisibilité de la république (la république ne reconnait aucune communauté particulière, linguistique, culturelle, religieuse, tribale, ethnique etc..). En république il y a que des personnes humaines citoyennes. L'intérêt général ne doit pas être dominé par des intérêts communauaires, religieux, privés ou particuliers.
@ Emma 78
(suite et fin)
Et puis ne pas oublier la partie développement et coopération et avec les pays d'où sont issus les migrants avec ou sans papier. Faire le triple développement (l'autonome, le coopératif ou partagé et pour finir le solidaire) entre les pays riches et les pays du Sud. Car sinon, c'est dilapider les forces vives, les forces productives ou intellectuelles en accueillant sans limite, sans projet, sans humanité les personnent qui quittent leurs pays.
Pour finir une lutte sans merci contre le travail au noir, le travail clandestin et la mafia qui organise les filières et trafics des êtres humaines. La déportation d'une main d'oeuvre à très bon marché, les marchands de sommeil. La loi de l'intérêt général, l'ordre public doit avoir le dernier là aussi.
Une dernière chose, je suis républicain jacobin et j'ai une conception de la république qui évite de fractionner, de couper en rondelles, les habitants de notre pays qui soit citoyens français ou migrants étrangers. Ce sont des personnes humaines citoyennes ou en devenir de citoyenneté et pas des noirs, des arabes, des femmes, des musulmans, des gays, des bretons, etc.... Ce que j'entends à longueur de temps et d'écrits et qui remonte au milieu de années 80 et la gauche bien pensante.
Il sera temps de changer de vocabulaire et d'idéologie de fractionnement et de victimisation ! On est passé du droit à la différence à la différence de droits. Je suis contre le différencialisme, le communautarisme, l'intégration. Je préfère l'assimilation, l'acquisition de la nationalité, la citoyenneté, l'égalité des droits et l'intérêt général.
En république, il n'y a pas plus de communautés noires, antillaise, lauragaise, bourbonnaise, arabe, juive, musulmane, que blanche moyenne, homosexuelle ou hétérosexuelle, joueurs de flûte etc.Nous sommes, en république, et pour moi seul compte les personnes humaines citoyennes et non des sujets ou des atavismes communautaires ou particuliers.
@jennifer (#343)
Alors oui le peuple attend. Quelqu’un qui lui dira: non vous ne paierez pas la crise! Nous refusons de payer la dette! Celui qui aura ce langage clair et combatif gagnera la donne.
Crois pas ça. Tu as une bien piètre opinion du peuple français si tu crois qu'on gagne ses voix en lui promettant de raser gratis demain. Dire "nous refusons de payer la dette" c'est comme un gosse qui dirait "je refuse de manger la soupe". Ce n'est pas avec ce genre d'enfantillages qu'on changera quoi que ce soit.
@herni07 (#331)
Je n’ai qu’une chose à dire : La majorité des adhérents et militants PC sont pour le Front de Gauche et ne comprennent pas toujours les points de vue de leurs « Chefs ».
Comment le sais-tu ?
@ michel matain : Personnellement je suis très sceptique. Entre autres à cause de ce que je lis sur ce blog : entre militants de gauche, du même bord, on s’agresse et on s’insulte un peu trop facilement ! Comment imaginer tout le monde dans la même maison dans ces conditions...
Tout le "monde" est il a gauche ? ;-)
Vous cherchez les jeunes ?
Les voilà ! : "Selon l’OCDE, le taux d’emploi des jeunes Français atteint 31,7%, contre 37,7% en moyenne dans les autres pays d’Europe membres de l’organisation."
Les autres sont soit étudiants soit jeunes chômeurs.. Évidemment le taux varient a proximité des grandes villes..
Si vous aviez a peu prés 1/3 de - 30 ans dans vos cortèges respectifs, hé bien vous aviez tous les actifs ! Ce qui serait peu probable, il n'y a aucune raison de ne pas les trouver en proportion égale avec les moins jeunes, les vieux et les très vieux !
André Assiétoi (#361)
C’était la raison de l’occupation de la bourse du travail par les sans papiers dits « isolés » qui n’ont pas les moyens de se mettre en grève comme les travailleurs qui bossent dans des grandes entreprises.
Je me marre... la "raison de l'occupation de la bourse du travail" n'avait rien à voir avec cela. C'était une opération mise en place par un certain nombre de gauchistes du CSP75 pour faire la carrée à la CGT. Et qui ont utilisé les sans-papiers comme masse de manœuvre pour mettre le syndicat au pilori médiatique. Et ce ne fut ni la première ni la dernière fois. Ton message #352, sans aller plus loin, donne un autre exemple de ce type d'action.
Marrant, non ? Ce genre d'actions ne se fait jamais contre les locaux de FO ou de la CFDT... ça doit être une coïncidence.
@ Descartes # 383:
Tu ne réponds pas à ma question. Ok, tu souhaites la construction « d’un grand parti de gauche » et penser que « la fragmentation est une impasse ». Admettons que ce soit vrai.
La fragmentation est une impasse, c'est un constat, presque un axiome. Mais admettons que ce ne soit pas vrai, saurais-tu me dire où nous conduis cette fragmentation? Par exemple, qu'elle est selon toi l'issue pour le PCF dans sa forme actuelle ?
Mais est ce possible de construire aujourd’hui un « grand parti à gauche » qui porterait tes idées ? Parce que les briques avec lesquelles tu veux construire ce parti sont en désaccord sur presque tout, dès lors que tu quittes les généralités et que tu commences à réfléchir vraiment sur comment gouverner le pays.
Evidemment, un projet de société "c'est comme le football, il y a 60 millions de sélectionneurs", mais à mon sens on doit pouvoir trouver la concorde sur l'essentiel, car dans tous les partis de gauche il y a des hommes de bonne volonté. Il y a des problèmes de fond qui sans doute ne trouveraient pas spontanément un accord, comme la politique énergétique, mais sur ces thèmes c'est le principe de réalité qui s'appliquerait de facto. Par exemple, il ne suffirait pas d'inscrire la sortie du nucléaire dans le programme, il faudrait clairement indiquer comment on s'y prendrait pour générer 60 GW en base et 95 à la pointe, et on verrait bien le résultat des courses.........
Je crains malheureusement qu’en parler ne déclenche les réflexes qui rendent cette idée impossible.
Alors que fait-on ? Statu quo et en 2012 on part à la bataille en ordre dispersé? J’admets que c'est le scénario le plus probable, mais je crains que ce ne soit pas la meilleure voie pour l'avenir de notre peuple, de nos enfants.....
Merci Marie
J'ai moi même remarqué cette prise de position ce matin dans l'Huma et je l'ai découpée...
Un geste isolé ou énormément plus, puisque ces gens sont tous des élus PS...
Ce serait énorme... par les temps qui courent...
http://www.humanite.fr/Tribune-Comment-le-PS-peut-il-etre-de-nouveau-entendu-par-l-electorat-populaire
L’agence de notation Fitch a annoncé vendredi qu’elle abaissait d’un cran la note de la dette de l’Espagne, estimant que le nécessaire processus de réduction de la dette privée allait affecter les perspectives de croissance.
«La dégradation reflète l’opinion que le processus d’ajustement vers un niveau plus bas d’endettement privé et extérieur va matériellement réduire le taux de croissance de l’économie espagnole à moyen terme», selon l’agence qui prive l’Espagne de la meilleure note possible «AAA», la rabaissant à «AA+».
La dette privée espagnole regroupe celle contractée par les ménages, les entreprises et les banques. L’agence maintient la perspective de l’économie à «stable».
L’Espagne est un des pays de la zone euro qui préoccupe les investisseurs en raison de la dégradation de ses finances publiques. Les déficits publics espagnols ont explosé à 11,2% du produit intérieur brut en 2009 et le gouvernement socialiste a dû adopter d’impopulaires mesures d’austérité pour tenter de les réduire à 6% en 2011 et 3% en 2013.
@ Descartes
Les Français ne veulent pas des promesses (elles n'engagent que ceux qui les croient) ni des effets d'annonce,ni demain il n'y aura aucune politique de rigueur ou comme tu le dis "demain on rase gratis".
Par tant de crise, quelle est la mission du politique ?
Les gens sont en grande partie résigner, car la crise du système, les difficultés des personnes à finir voire à commencer les mois sont l'obsession quotidienne des gens. Comment vais-je faire pour payer le loyer ou le crédit ? Comment vais-je faire pour remplir le caddie de courses pas trop chères ? Ma demande de logement va t-elle aboutir ? Est-ce que demain, je vais trouver un emploi ? quelles aides puis-je bénéficier pour faire face à mes dettes ou que pour mes enfants ne soient pas privés des choses que leurs camarades de classes ont déjà ou encore est -ce que la caisse des écoles va pouvoir aider à la prise en charge de telle ou telle dépenses de cantine ? Ou encore comment vais-je faire pour rembourser la dernière mensualité du crédit à la consommation - crédit revolving qui est de plus en plus élevé chaque mois ? Comment mon fils ou ma fille va pouvoir se reprendre à l'école et éviter la violence de certains ? Etc..
Le petit commerçant qui survit et qui essaie de maintenir à flot sa boutique et qui est désespéré par les découverts bancaires, les problèmes de trésorerie, la grande surface qui attire et lui pille sa clientèle, le chaland qui ignore sa boutique et préfère aller àcheter à la zone franche du coin. L'agriculteur qui est étranglé par les crédits, qui ne peu pas changer son tracteur ou sa trayeuse informatisée qui est en panne ?
La dure réalité de la vie fait que le petit peuple semble désabusé face aux attaques de l'économie de guerre et ce peuple meurtri se rend compte qu'il ne peut endiguer cela. Quoiqu'il fasse ! Cela me marque, ce que me disent ou ce que ressentent les gens.
Ils ne veulent pas plus que l'on leur raconte des sornettes !
Ce qui m'a frappé mardi soir c'est ce que j'ai dis un peu plus haut dans mon propos. Très peu si à la fin et en apparté m'ont parlé de la crise, des retraites. Nous devons prendre cela en compte !
@ 383 - Descartes
"Mais est ce possible de construire aujourd’hui un « grand parti à gauche » qui porterait tes idées ? Parce que les briques avec lesquelles tu veux construire ce parti sont en désaccord sur presque tout"
N'importe quoi....
@ Mario Morisi # 398
Très bonne analyse de ce groupuscule du PS.
Je compléte en GRAS le propos :
Même des sociaux-démocrates, parfois issus de nos rangs (LAMY, DSK), ont cédé au chant de ces sirènes qui ont généralisé le système à l’échelle planétaire via l’OMC, le FMI, et même parfois, ou plutôt systématiquement, l’Europe.
Nous ne parviendrons à rompre clairement avec ces schémas de pensée qu’à condition de renouer avec notre propre « logiciel » ; mais un logiciel libre et libéré de l’empreinte néolibérale, ce qui implique que DSK reste au FMI en 2012....