10juin 10
E t maintenant : Jean qui rit après Jean qui flippe ! La rencontre au sommet avec le PC a été un grand moment de politique et un rebondissement colossal pour le Front de Gauche. Je crois que nous nous sommes montrés à la hauteur du moment politique. Lequel est spécialement dangereux pour les peuples en général et pour nous français en particulier. L’ennemi est en ordre de bataille. Sous la houlette du FMI de Strauss Kahn, l’Union Européenne commence un bombardement général de mesures d’austérité. La misère est largement semée. Le droit de véto est rétabli contre la souveraineté populaire. Et voici les banquiers eux-mêmes qui se constituent en réseau pour résister aux gouvernements et aux Etats qui voudraient modifier les législations qui facilitent leurs pillages. Ça me fait gicler du slogan en tête : « contre l’union bancaire, union populaire ! » et on rajoute en tapant dans les mains : « front-de-gauche ». Chauffez vous ça va barder. En tous cas, nous, on va être prêts. Samedi 12 juin, le Parti de Gauche discute et présente son document d’orientation et de propositions concrètes pour « gouverner contre les banques ! ». Jacques Généreux nous a fait un très bon texte, précis et concret. Mon discours de clôture fera son miel des interventions de la journée. Et je vais en profiter pour faire avancer deux ou trois choses auxquelles je tiens pour affronter ce moment de notre histoire. Je veux dire un mot de cette idée folle de retirer la nationalité française aux personnes naturalisées qui commettent un délit.
Je trouve très dangereuse l’idée de Brice Hortefeux de vouloir retirer la nationalité française aux personnes qui l’ont acquise et qui ont commis des délits. Evidemment le personnage à propos duquel cette idée a été proposée soulève un dégout et une colère légitimes. Mais on ne doit jamais faire une loi, surtout sur une matière aussi sensible, du fait d’une personne, d’un cas particulier, si révulsif soit-il. Je pointe plusieurs dérives contenues dans la proposition d’Hortefeux. La première est la contagion qui suivra : aujourd’hui ce serait la polygamie le motif de bannissement de la nationalité. Demain, la file des demandes s’allongera à d’autres délits et jusqu’aux plus bénins. La nationalité deviendrait ainsi « provisoire » pour les Français de première génération. Au contraire des autres personnes pour qui, passé une (mais qui sait peut-être que demain ce sera deux) générations elle serait « définitive ». Quel est au juste le statut de ces français potentiellement « provisoires » ? Deuxième effet : la conséquence pour le reste de la parentèle. Le Français redevenu étranger, dont le conjoint et les enfants seront toujours français, serait-il expulsable ? Evidemment ! Sinon pourquoi le bannir de la nationalité au lieu de se contenter de le punir selon ce que prévoit la loi ordinaire ? Pourquoi certains Français pourraient-ils être punis, du fait de l’expulsion d’un de leur parent, pour un délit qu’ils n’ont pas commis ? De même quel est alors le statut de ces enfants si l’un de leur parent n’est plus de la même nationalité qu’eux. Comment prouvent-ils leur propre droit à la nationalité française quand ils renouvellent leur document d’identité ? Et surtout dans le cas particulier où leur deuxième parent n’a jamais été Français ou bien est également déchu de la nationalité du fait, par exemple, de sa complicité avec son conjoint reconnu coupable ? La nationalité ne peut être une qualité provisoire. Elle est définitive. Il n’y a aucun besoin d’inventer une peine de plus pour certaines personnes. La justice n’est pas le pilori. Le droit commun suffit !
Dans le délabrement des comptes publics les nouvelles sont moins terribles que ne l’espérait la propagande de la droite et de son pauvre gouvernement ! Quel malheur pour eux : le déficit de la sécu moins élevé que prévu ! La nouvelle estimation du déficit du régime général de la sécu pour 2010 est de 26,8 milliards contre 30 prévus et annoncés à son de trompe ! Déficit de 13,1 milliards pour l’assurance maladie contre 14,5 annoncés. Enfin, le déficit pour les retraites est de 9,3 milliards. Ils avaient annoncé 10,7 milliards ! La situation est donc moins dramatique que celle présentée au départ par le gouvernement. A noter que tous ces déficits sont dus essentiellement à la chute des recettes du fait de la crise. Moins de salaires payés égalent moins de cotisations. On voit ce que donnent les politiques de contraction de l’activité économique que préconise Strauss-Kahn. N’empêche que même dans le cas actuel il faut garder la tête sur les épaules et éviter l’affolement ! Un déficit de 9,3 milliards, ça représente à peine 6 % des dépenses totales de retraites. Ça n’a rien de d’abyssal ! C’est l’équivalent d’un découvert mensuel de 90 euros sur un salaire de 1500 euros. Comparons avec le déficit de l’Etat : il devrait représenter entre 35 et 40 % du budget en 2010.
La contribution sur les hauts revenus est en cours d’arbitrage. Cette contribution serait finalement « provisoire ». Pourtant n’a-t-on pas seriné sur tous les tons que le problème de financement des retraites est durable jusqu'à 2050 ? En toute logique, on ne comprend pas pourquoi les riches devraient contribuer de manière provisoire alors que la masse des salariés devrait faire des sacrifices de manière durable. En tous cas ce n’est pas parce que la contribution demandée aux riches serait exorbitante. Car selon ce qui se dit, une fois le calcul fait, elle ne rapporterait que quelques centaines de millions d’euros. Dérisoire ! Mais tellement à la mode ! Angela Meckel aussi prend tout de suite 44 milliards aux chômeurs et travailleurs allemands et 4 milliards sur trois ans aux banques ! C’est du FMI tout craché ! Et quand Strauss Kahn se la joue social sur France 2 c’est évidemment un bobard sur lequel Chabot, qui lui a permis de le colporter, ne dira rien ni devant lui ni ensuite ! Pourtant à la suite de l’entretien cirage de pompe, Dominique Strauss-Kahn a été commenté sur toutes les télévisions roumaines. En effet le grand homme bienveillant interrogé sur le plan de rigueur du FMI pour la Roumanie qui impose une baisse de 25% du salaire des fonctionnaires roumains, avait démenti et accablé le gouvernement roumain. D’après lui, le FMI très bon très juste aurait dit : «Si vous avez besoin de faire des économies, vous augmentez les impôts, notamment pour les plus riches.» Mais malheureusement selon DSK ces méchants n’auraient rien entendu : «Le gouvernement roumain nous a répondu : "Non, c'est nous qui décidons."»
Cette histoire fait hurler les gens du cru : «La Roumanie ne dispose pas de suffisamment de riches pour partager avec tous les pauvres», a dit le ministre des Finances. Selon Libération, qui raconte cette histoire, « le conseiller présidentiel Sébastian Lazaroiu y voit un calcul politique de Strauss-Kahn : «Il veut se présenter à l'élection présidentielle française, il a fait une déclaration proche de la gauche.» Ah! C’est grave : via Chabot qui ne dit mot, Dominique nous bourrerait le mou ? Et Libération de continuer : « Quant au Président, Traian Basescu, il a enfoncé le clou : «Si M. Strauss-Kahn a des doutes, je vais lui transmettre personnellement le papier que le FMI voulait faire appliquer par la Roumanie : une hausse de la TVA de 19 à 24%, une augmentation du taux unique d'imposition de 16 à 20%, ainsi qu'une réduction des salaires dans le secteur public de 20%», s'est-il enflammé lors d'une conférence de presse. »
Selon une source proche des négociations, même si la solution d'un impôt différencié a bien été évoquée, il n'a aucunement été question «d'augmenter les impôts pour les plus riches». Pour réduire le déficit, le gouvernement roumain de centre-droit a donc décidé d'appliquer une politique ultralibérale : à partir de juin, les fonctionnaires verront leurs salaires amputés de 25%, alors que les retraites et les allocations chômage baisseront de 15%. » Les socialistes ne pourront pas dire qu’ils ne le savent pas !
En tous cas en France c’est la droite qui fait la fête aux fonctionnaires. Voila en effet que revient le serpent de mer des cotisations des fonctionnaires qu’il faudrait aligner sur celles du privé! Le taux de cotisation retraites des fonctionnaires passerait ainsi de 7,85 % à 10,55 %. La petite musique cherche à faire croire qu’il s’agirait de la même caisse que celles des retraites du régime général. Bref les fonctionnaires se la couleraient douce avec les cotisations des autres salariés ! Rien de tel que d’exciter la jalousie pour faire avancer la division et détruire une par une les résistances ! Voyons les faits. La seule chose qui restera après ça, en vérité, c’est une baisse conséquente du salaire net, notamment pour les fonctionnaires les moins payés. On se croirait en Roumanie ou en Grèce comme si le FMI était déjà président en France. Tout ceci sous couleur de « justice » ou « d’équité ». C’est là qu’il faut hausser la voix. C’est une mesure injuste en tout état de cause. En effet les fonctionnaires cotisent moins mais ils bénéficient d’un taux de remplacement plus faible. Pour une carrière complète ils touchent 77 % contre 84 % pour les salariés du privé. Et il s’agit d’une moyenne évidemment ! De plus, les salaires des fonctionnaires sont plus bas que dans le privé à niveau de diplôme égal ! Nouveau recul pour eux avant tout. Et comme ce n’est pas le premier, ça commence à faire beaucoup. En effet les salaires des fonctionnaires ont déjà reculé, depuis plusieurs années, faute de revalorisation. Et ceci à hauteur de l’inflation ! C’est facile à calculer. Rien que sur 2008 les salaires des fonctionnaires ont été augmentés de 0,8 % alors que l’inflation était de 1,9 %. Donc cela signifie une baisse de 1,1 % du salaire net ! A rappeler chaque fois que l’on entend médire des fonctionnaires ! Les beaux parleurs qui parlent de devoir «d’équité» ou «d’égalité» proposent-ils d’augmenter les salaires des fonctionnaires au nom du même devoir ? Figure de style, bien sûr. Il n’est question de rien d’autres que de nivellement par le bas.
Voyons à présent notre rencontre au sommet du Front de Gauche. C’était la première rencontre à ce niveau depuis les Régionales. C’est dire que les contentieux avaient eu le temps de s’accumuler. Je pense que nous avons eu tort collectivement de laisser filer le temps. Comme on était au siège du Parti de Gauche nous avions des devoirs d’hôtes assez difficiles à tenir du fait de l’exigüité des lieux. Mais du coup l’obligation d’être serrés collés ça donne aussi de la chaleur. Il en fallait pour pouvoir passer comme nous l’avons fait des éclats de voix aux éclats de rire. Dans le communiqué officiel on qualifie la discussion de « franche et constructive ». Ca veut dire ce que tout le monde comprend : on ne purge pas les humeurs sans humeurs. Mais à la sortie c’est carton plein ! Je résume : accord pour la rédaction d’un « programme partagé », ouverture aux personnes qui veulent participer au Front de gauche sans adhérer à un parti par la mise en place des « partisans du Front de Gauche » et candidatures communes sur ces bases aux élections. Je sais bien que plein de gens trouveront encore à redire ! Les uns parce que c’est trop les autres parce que ce n’est pas assez ! Mais je demande que l’on tienne compte sérieusement du contexte. Dans quel autre pays d’Europe trouve-t-on l’équivalent dans l’autre gauche ?
Je veux insister sur un point. Cette affaire de « programme partagé ». Les moins de quarante ans ne peuvent pas bien se rendre compte. C’est la première fois en effet qu’il est question d’un programme commun de gouvernement de gauche à plusieurs composantes. Certes il va être discuté entre partis. Mais la nouveauté par rapport aux expériences du passé, c’est la volonté de mettre en débat sa rédaction, son contenu avec la société. Dans cette affaire les communistes comme nous, nous mettons en œuvre un savoir faire que nous avons expérimenté dans le passé. Eux avec les ateliers, nous avec nos forums. Bien sûr il s’agit à présent d’élargir ces méthodes dans une toute nouvelle dimension. Mais au moins nous n’avançons pas en terrain inconnu. Ce qui me parait très important c’est d’avoir décidé de se mettre tout de suite au travail et de lancer solennellement le processus à la Fête de l’Huma. Quand nous avons fait cette proposition d’utiliser la Fête de l’Humanité, notre intention était qu’on s’oblige à avancer car nos précédentes tentatives communes avaient été englouties dans les spasmes de calendriers surchargés. Là, on s’oblige à un résultat. Donc il va falloir partager les tâches. C’est le moment pour moi de vous dire à quel point mon ambition personnelle, dans l’histoire de la gauche, c’est de réussir ça : l’émergence de cette force nouvelle que représente, à cette étape, le Front de gauche. Le reste, candidature incluse, me passionne, sert ce projet mais ne me donne pas du tout le même sentiment d’accomplissement. Terminons ce récit de la rencontre au sommet. « Les délégations se sont entendues pour mettre en œuvre l'ensemble de ces décisions à partir de leur prochaine réunion. Cette nouvelle rencontre aura lieu après le Congrès du PCF et la journée de mobilisation sur les retraites du 24 juin. » Cette fois ci on ne va pas laisser le moteur se refroidir.
Mon récit, on le voit, n’a rien à voir avec la version qu’en donne « Le Monde .FR » sous la signature de Sylvia Zappi. Là on en est encore à vouloir faire se battre les montagnes entre elles. Le dépit de ceux qui espéraient la fin du « Front de Gauche » éclate en mitraillage aveuglé. Hier c’était Pierre Laurent que « Le Monde » habillait en sectaire. Il serait personnellement responsable du départ des « communistes unitaires ». Selon « Le Monde » son intervention pour appeler les partants à reconsidérer leur position serait une manœuvre cynique alors qu’il aurait ouvertement souhaité leur départ. A la veille d’un congrès comme celui où il doit devenir le représentant de tous les communistes, « Le Monde » a donc habillé Pierre Laurent pour l’hiver.
Aujourd’hui c’est mon tour. Décidément ce journal sélectionne ses tendresses et cultive ses rancœurs ! Mais ce n’est pas une première. Notre lettre au PC avait été qualifiée de « comminatoire » alors même que toute la sphère militante savait combien cet échange de courrier était décisif dans la construction du Front de Gauche. Cet abus de langage nous fut présenté comme une remarque sur notre style d’écriture ! Et puis il y aurait mon «impatience». Bien sûr il s’agirait de mon « impatience » d’être candidat. Article après article le mot revient sous sa plume et quelques autres de la même galaxie. Il ne s’agit pas seulement de fabriquer contre moi une image négative d’ambition personnelle exaltée. Il s’agit surtout de créer une atmosphère. Le récit de ce jour est destiné à installer le tableau d’une ambiance d’affrontements où les uns dicteraient leur loi aux autres. Aujourd’hui, pour « le Monde », ce seraient les communistes qui auraient imposé leurs vues. Contre mon « impatience », évidemment.
Selon ce récit, très conforme à une vision qui ne s’est jamais accommodée de l’existence du Front de Gauche et de son pluralisme, nous serions allés voir les Verts mardi en vue d’un « nouvelle alliance ». Tel quel. On connait la méthode. C’est de la provocation destinée à susciter des réactions en chaine. Ici, elle tombe à plat. Nous ne bougerons pas. Nous savons que la vie, la durée, l’enracinement du Front de Gauche exaspèrent maintes petites forces aigres qui ont leurs grandes entrées dans maintes rubriques. Surtout au « Monde », royaume des lobbies. Cette rubrique de l’extrême gauche où nous sommes parqués contre notre identité politique n’échappe pas à la règle. Nous savons combien nous avons bousculé de projets qui misaient sur la liquidation du Parti Communiste. Faire exploser le Front de Gauche est la manière actuelle de vouloir encore y parvenir. Un jour on parle de mon « OPA » sur le PC et le lendemain de la main mise du PC sur nous qui nous dicterait notre calendrier et briderait mon « impatience ». Comme la mise en scène des difficultés internes a échoué à discréditer le Parti Communiste, puisque le même jour il relance avec nous le Front de Gauche, le balancier repart dans l’autre sens. C’est en nous provoquant qu’on espère provoquer des vagues destructrices. En effet, si nous devions prendre au sérieux ce qui est écrit, nous devrions réagir pour prouver que nous ne sommes pas passés sous les fourches caudines de notre partenaire. Si nous le faisions on pourrait lire des kilomètres de bavardages sur « les tensions au Front de Gauche » et que « rien ne va plus au Front de Gauche » et autres salades. Ce mécanisme est bien connu. C’est le commerce du papier qui se nourrit de ces abus sans fin. J’en donne un autre exemple.
Avant-hier j’ai répondu à une interview pour le quotidien gratuit « Direct Matin ». Rien à redire sur la qualité de la transcription de l’entretien. Le gâchis commence ensuite. Dans mes réponses, j’explique que nos partis doivent prendre leurs responsabilités, faire leurs propositions de candidatures et que les militants se prononcent par référendum sur ces propositions. Je suppose que vous avez déjà assez lu ça sous ma plume pour que je vous épargne les redites. Mais là devinez quel titre a été choisi pour résumer l’interview à la « une » de ce journal ? « Mélenchon veut être désigné par référendum » ! Et voila ! C’est ça l’info mon coco ! Dans le cas du « Monde », j’ai déjà été servi amplement dans un passé récent avec la fausse vraie interview nocturne sur le cas du « journaliste » que j’aurai agressé, comme on s’en souvient. Je suis blindé contre les manœuvres à deux balles. C’est pourquoi je préfère que la provocation soit dirigée contre moi qui suis bien entrainé à la subir. Que se passerait-il si à l’inverse le même article constatait que rien de ce qui s’est décidé n’est autre chose que ce sur quoi nous nous étions prononcés déjà tant de fois sous les sourires apitoyés des mêmes commentateurs?
C’est dommage pour le lecteur que les rancœurs personnelles de certains journalistes les conduisent à de tels arrangement des faits. Ici cela débouche sur des contradictions du récit très risibles. Dans un paragraphe il est dit qu’en « dépit de mon impatience » (évidemment) les noms des candidats « n’ont pas été évoqués ». Ce qui est déjà une invention de l’auteure puisque je ne me suis manifesté d’aucune façon à ce sujet. Pourquoi l’aurais je fais ? Ce n’est ni mon intérêt ni l’urgence. Puis à la fin du papier il est dit que nous serions revenus au bercail du Front de gauche faute d’avoir pu obtenir la veille une « nouvelle alliance » avec les Verts ! Rien de moins ! Nouvelle fable grotesque ! Rendu à ce point le naufrage s’achève : Marie George Buffet aurait déclaré que les communistes avaient eux aussi des candidats crédibles comme le député du Puy-de-Dôme André Chassaigne ou le député européen Patrick le Hyaric ». Alors, on a cité des noms ou pas ? La volonté de nuire conduit ici à un récit incohérent. Je veux préciser tout à fait clairement, j’insiste sur l’adverbe, qu’aucun nom n’a été cité, à aucun moment et par personne, le bon sens le plus simple suffisant à comprendre pourquoi. Sur ce blog, nous ne jouerons pas la surprise sur certaines méthodes médiatiques. Il n’en reste pas moins que je vous invite à lire cet article car c’est une bonne façon de vous entrainer à la résistance intellectuelle à l’égard de ces journaux et des gens qui les font.
Cela m’oblige à dire que la fin du récit du « Monde » est totalement erronée. Il est dit que le PCF ne tranchera cette question (des candidatures) qu’en juin 2011 « comme prévu ». Signé Furax ! Il s’agit de s’ouvrir un espace pour le feuilleton de mon « impatience » qui mettrait en scène le méchant PC sectaire incapable de s’ouvrir. On connait la musique ! Or, précisément un travail honnête aurait vérifié cette question de grande importance qu’est le calendrier. Il a été dit très clairement, je tiens à souligner à nouveau l’adverbe, que le congrès communiste de juin 2011 serait « l’aboutissement du processus et non son commencement ». C’est à dire le contraire de la fable bâclée de Sylvia Zappi du « Monde ». Il est donc inutile que d’aucuns se réjouissent à l’idée de prendre de vitesse le Front de Gauche qui serait impuissant à se prononcer et paralysé par l’attente de la décision communiste comme l’idée en est caressée dans quelques quarterons. Nous serons prêts à temps, ensemble. C’est dit. Lecteurs passez le mot. Et maintenant, passons à autre chose.
John Monks, Secrétaire Général de la confédération des syndicats européens, après une conversation avec Barroso, révèle que la cure d’austérité rigoureuse imposée à l’Union Européenne, risque de recréer un climat politique favorable aux dictatures militaires telles que l’Europe en a connues dans la décennie 1930. Ce serait un collapsus des démocraties européennes, aurait dit Barroso (source : euobserver.com).
Les élections belges ont nettement divisé le pays politiquement : La Flandre est très à droite, proche du patronat, tandis que la Wallonie se place très nettement à gauche, avec la victoire écrasante du PS, qui est beaucoup mieux situé à gauche que son homologue français.
La lutte des classes va se dérouler entre deux communautés.
Je ne connais pas encore le résultat obtenu par le FdG belge, fondé hâtivement, avec une très mauvaise propagande..
@ le Prolo (le 11/06 à 23h08)
Association des partisans du Front de Gauche. J'ai bien compris[...]
Ce que je n'arrive pas à cerner, c'est comment ça peut s'organiser concrètement une tendance de ce genre.
Sur quelles bases, quel programme politique, ces adhérents seront-ils rassemblés et représentés ? [...]
Le truc risque d'être un peu l'auberge espagnole, genre adhérents à 20 balles comme du temps de Miss Royal.
Je partage tes interrogations, convaincus même que les directions du PCF et du PG se les posent aussi.
Je dirais que tout va se décanter en discutant ensemble... à tous les niveaux (local et national).
L'auberge espagnole avec des adhérents à 20€ au PS en 2006 est la résultante tant d'une dépolitisation des enjeux (on vient désigner une personne et pas un projet) que de raisons très structurelles : notre (PCF-PG) projet de société est en contradiction avec l'idéologie dominante. Nous sommes beaucoup plus perméables que le PS à ce que les belles personnes médiatiques (éditorialistes, politologues...) peuvent raconter comme "évidence". Ceux qui adhèreront à cette nouvelle association seront du même acabit que les militants actuellement dans nos partis : des fortes têtes en quête d'un monde différent.
De plus, le programme mis en discussion parmi les militants (autant des partis que de l'association) sera issu d'un compromis préalable entre directions politiques. On ne partira pas du néant des réunions publiques où chacun vient raconter ses malheurs... en se gardant bien de donner des réponses (cf. les 1ères initiatives de "démocraties participatives" - où les politiques ne peuvent pas participer oO - de Royal).
Et puis, nous aspirons à élargir ce Front de Gauche. Cela signifie que les Alternatifs, le PCOF, le M'PEP et la FASE (pour les plus connus) sont amenés à nous rejoindre... comme nous avons réussi à le faire lors des régionales.
Restera l'attente, douloureuse, de la décision du NPA. Sera-t-il capable de freiner ses élans identitaires pour tenter l'aventure collective ?
Le débat sur l'allongement du départ à la retraire est ridicule :
- nous sommes dans un système par répartition. Dans ce type de système, ce sont les cotisations des actifs qui financent les retraites des inactifs (avec un petit peu de capitalisation au niveau de l'état pour compenser les années de vaches maigres).
- l'âge du départ à la retraite n'a donc aucune incidence dans ce système, si ce n'est d'avoir plus d'actifs qui cotisent à un moment donné...pour autant que la tranche supplémentaire soit composée majoritairement d'actifs cotisants, ce qui n'est pas le cas.
- si on se place dans un système par capitalisation, alors l'allongement de la durée de cotisation et l'augmentation de l'âge de départ à la retraite ont un sens.
Pourquoi en parle t'on alors ? Simplement pour préparer le terrain pour plus tard, quand nous passerons à un système par capitalisation (enfin, si les français continuent à voter comme des manches). Les assureurs et les banques ont tout intérêt à ce que les gens cotisent plus tôt et plus longtemps, et qu'ils profitent de leur retraite le moins longtemps possible. Ainsi l'argent de cette capitalisation reste dans leurs soutes plus longtemps, et ils peuvent jouer avec.
Ca ne m'étonnerait pas que l'âge de départ à la retraite prévu par le gouvernement tombe pile-poil avec le seuil du risque calculé par les assureurs / banques afin d'avoir un rendement optimal d'une retraite par capitalisation.
@ Metalking
"Restera l'attente, douloureuse, de la décision du NPA. Sera-t-il capable de freiner ses élans identitaires pour tenter l'aventure collective ?"
En ce qui me concerne je m'interroge sur cette "aventure collective" que représente le Front de gauche. Déjà à l'issue des régionales, (au moins)les 3/4 de ses élus ont rejoint les majorités PS-EE dans les exécutifs.
Ensuite, les 200 communistes unitaires qui viennent de quitter le PCF ne veulent pas le rejoindre, partageant ausi les critiques de ceux (à la Fase notamment) estimant qu'il se résume à un face à face PCF-PG (fonctionnement vertical).
Et pour continuer,qui a-t-il de commun entre un groupe d'élus communistes de la municipalité de Pau (dont fait partie Olivier Dartigolles, N° 2 sur la liste Front de gauche dans son département) qui vote le cession gratuite d'un terrain communal à une école d'ingénieur privée et le programme régional du NPA Aquitain ?
Qui a-t-il de commun entre la tête de liste du Front de gauche dans mon département aux régionales, qui cumulait les fonctions de maire, président de sa communauté de commune,président du modef et conseiller général et le programme régional du NPA Aquitain sur le non cumul des mandats ?
Il y a place effectivement pour une autre aventure collective, celle qui mettrait les programmes en accord avec les actes, et sans chercher à les brider afin de pouvoir rejoindre l'orbite du PS. Certains appelleront cela un "replis identitaire", sans doute qu'ils ont raison.
Puisqu'il est question de la déchéance de la nationalité française dans le billet de Jean-Luc Mélenchon, je ne serais pas hors sujet en parlant de l'apéro pinard et saucisson organisé par les ultra-laïcards proches de l'extrême-droite le 18 juin prochain rue Myrha, dans le 18ème arrondissement. Pas hors sujet car il s'agit là encore de différences de conception de la nationalité française (de nombreux musulmans de ce quartier sont français).
Les militants du Parti de gauche du quartier ont clairement dénoncé cette provocation de l'extrême droite. Pour ma part, j'ai été le premier à dénoncer sur ce forum la dérive vers l'extrême droite (en passant par Debout la République de Dupont-Aignant) de certains militants venant de la gauche et de l'extrême gauche et qui se disent jacobins, républicains, laïcs. Dans l'indifférence quasi générale, hormis les insultes de certains participants au forum déclarant ne voir aucun problème dans l'alliance avec la droite sur ce sujet.
Je crois qu'il serait temps que Jean-Luc Mélenchon s'exprime sur ce sujet. Jusqu'où doit aller la défense d'une laïcité intransigeante ?
@ Du Calme # 153
Bien vu !
Le frère aîné de Sarkozy, Guillaume, est le directeur général de Malakoff Médéric, groupe d’assurance-santé et retraite. La Caisse des dépôts et sa filiale la CNP ont créé en 2008 une filiale commune avec Malakoff Médéric qui s’occupe du financement des retraites et se donne l’ambition (source le Monde), d’atteindre 7 milliards d’euros de bénéfices en 2019.
Dernières nouvelles (comme promis) du Front des Gauches belge :
Deux mouvements anticapitalistes figuraient sur les listes électorales, ce dimanche, en Belgique wallonne :
Le vieux PTB (parti des travailleurs de Belgique, apparenté à la IVème Int.), qui obtient 0,79% des suffrages à la chambre.
Le tout nouveau Front des Gauches, soutenu par Besancenot qui s’est déplacé vendredi dernier à Tournai pour rencontrer la candidate Caudron, se contente de 0,44%.
Le Front National (plus radical encore que le FN français) a disparu du paysage.
A.P.F.G.: Association des Partisans du FdG
Concernant les isolés qui ne veulent ni du PG ni du PC: je crois que la solution serait que les autres groupes et partis qui se sont joints à nous pour les régionales nous rejoignent définitivement dans le FdG.
Si avec un éventail pareil les isolés ne trouvent pas encore le parti qui leur convient, faudra peut-être leur dire que le parti idéal à 100% ça n'existe pas...
Et que leurs hésitations en fait viennent sans doute d'ailleurs: peut-être de la peur de s'engager vraiment ?
Un parti, même auquel on correspond imparfaitement, c'est pas le goulag.
Et puis on peut au besoin en partir.
En tous cas il semble plus cohérent d'adhérer à un parti proche, même si on ne partage pas toutes ses analyses, que d'adhérer à une APFG dont par définition les adhérents et donc les analyses seront encore plus hétéroclites et indéfinies.
Non ?
Reste plus qu'à convaincre le M'PEP, la Fase, les Alertnatifs, etc...
Possible ça ?
@ 157
P.S.
Oublié Gauche Unitaire dans les partis du FdG.
Pas bien ça. Mes excuses, vraiment.
@ André Assiétoi : "Les militants du Parti de gauche du quartier ont clairement dénoncé cette provocation de l'extrême droite. Pour ma part, j'ai été le premier à dénoncer sur ce forum la dérive vers l'extrême droite (en passant par Debout la République de Dupont-Aignant) de certains militants venant de la gauche et de l'extrême gauche et qui se disent jacobins, républicains, laïcs. Dans l'indifférence quasi générale, hormis les insultes de certains participants au forum déclarant ne voir aucun problème dans l'alliance avec la droite sur ce sujet."
Bien sur que c'est une opération de l'extrême droite. Mais ce qui est drôle, c'est de voir qu'un apéro saucisson pinard choque plus que des rues barrées pour cause de prière. Si les cathos faisaient pareil, on l'entendrait gueuler la gauche laïque. Un peu de cohérence ne ferait pas de mal. La solution ne serait-elle pas de construire plus de lieux de cultes pour les musulmans ? (mais sans minaret :mrgreen:)
En ce qui concerne les "jacobins, républicains, laïcs", tu peux te réjouir car D-P, puisque c'est de lui dont il est question, s'est barré. (ou alors il est indésirable) Et Dédé se fait extrêmement discret. Allez tous ensembles : ON A GAGNÉ, ON A GAGNÉ !
@ Pulchérie D - 13h35
Elections Belges.
Qu'en disent les commentateurs ?
= Vote "utile" des wallons, qui ont laisser tomber les partis alternatifs pour faire masse contre les extrémistes flamands ?
je n'ai pas envie d'adhérer ni au PC ni à la gauche de Jean Luc ni aux unitaires du NPA ni à la gauche atomisée un peu nombrilesque qui discute de la couleur des rideaux quand le MEDEF, Sarko-khan et Straus-Kosi mettent le feu à la maison et prêchent l'austérité.... celà pour que leurs amis bankster fassent payer leurs détournements de fonds aux peuples...
Par contre j'adhère des deux mains AU Front de Gauche et je suis prêt à cotiser, m'investir pour travailler à des règles démocratiques faisant en sorte que tout le monde existe dans cette nouvelle fédération des forces sociales humanistes feministes écologistes...de travailler sur des propositions comprises par notre peuple pour réaliser un programme accepté avec une majorité de 70 % sans qu'il y est une scission... de désigner démocratiquement un ou des responsables nous représentant...
Merci jean luc, Merci Marie Georges pour votre attitude unitaire merci à tous les militants unitaires soucieux du contenu... l'unité OK mais pourquoi faire ? On peut résoudre cette problématique!
Didier Le Strat
159
Inquiet dit:
14 juin 2010 à 14h14
"Bien sur que c'est une opération de l'extrême droite. Mais ce qui est drôle, c'est de voir qu'un apéro saucisson pinard choque plus que des rues barrées pour cause de prière. Si les cathos faisaient pareil, on l'entendrait gueuler la gauche laïque. Un peu de cohérence ne ferait pas de mal. La solution ne serait-elle pas de construire plus de lieux de cultes pour les musulmans ? (mais sans minaret :mrgreen:)"
Bien sûr que c'est pas par plaisir que les gonzes prient dans la rue. C'est parce qu'il n'y a pas de mosquée. Je crois que la mairie du 18ème a prévu la construction d'un lieu de culte. mais le temps que ça sorte de terre...
En tous cas je suis heureux de la position prise par le Parti de gauche dans mon quartier. France info et d'autres journaux évoquent cette prise de position des élus du PG.
Regardez le glissement dans la typographie de l'affiche des "innocents amateurs de convivialité franchouillarde" :
Ici... et là...
@ André Assiétoi : "Les militants du Parti de gauche du quartier ont clairement dénoncé cette provocation de l'extrême droite. Pour ma part, j'ai été le premier à dénoncer sur ce forum la dérive vers l'extrême droite (en passant par Debout la République de Dupont-Aignant) de certains militants venant de la gauche et de l'extrême gauche et qui se disent jacobins, républicains, laïcs."
Voilà un triste post... pur amalgame stalinoïde.... Debout La République et "certains militants" se font joyeusement assimiler à un groupuscule de provocateurs nazis. J'espère que le parti de Gauche se gardera de ce type de calomnie. C'est moche.
à J. Halpern (163)
Mais oui, c'est ça. Qui veut noyer son chien... Et qui ne veut pas voir se met la tête dans le sable. Voici un triste exemple, qui n'est pas isolé, hélas.
Cher Prolo (160)
Il est trop tôt pour trouver des commentaires au sujet des petits partis alternatifs.
Mais ce vote socialiste massif était destiné, je crois, à faire échec au parti libéral (MR) qui avait progressé en 2007,
et dont le président, néocapitaliste bon teint, avait contribué à la relance des banques ; ses relations atlantistes avait
dérangé même des membres de son parti. Il y avait aussi le FN, qui, aux précédentes élections, avait encore remporté des sièges. Cette fois, il est anéanti.
Je m'attendais à cet échec du Front des Gauches belge, fondé en un mois, qui heurtait le PTB trotskiste, et qui n'avait pas eu accès aux médias; sa propagande s'est faite de bouche à oreille, en moins de quatre semaines.
Mais maintenant, on sait qu'il existe.
Le Front de Gauche français est bien connu maintenant, et comme je le remarquais il y a peu, la présence de J-LM
dans les médias, ainsi que les divers blogs, sont un formidable atout.
Et le mécontentement populaire devrait aller en croissant, d'ici 2012.
Tous les espoirs sont permis, si les responsables des partis alliés s'entendent.
élections en Belgique:
un autre élément qui devrait nous donner à refléchir: la multitude de candidatures! pour un total de 7 millions d'électeurs
, moins qu'en IDF.
http://elections.lesoir.be/elections-2010/static/664-r.html
ensuite, le parti gagnant N-VA est sûrement un parti séparatiste, mais d'extrême-droite? Des éclaircissements de carole deby serait les bienvenus! Au parlement européen, ils font parti du groupe les Verts de D.Cohn-Bendit.
André Assiétoi
J'espère que vous avez conscience qu'en multipliant les liens vers les sites douteux à partir d'un site aussi fréquenté que ce blog, vous leur donnez une visibilité qu'ils ne devraient pas avoir, par le simple jeu des liens croisés qui vont améliorer sensiblement leur réputation (c'est le terme consacré) sur les moteurs de recherche.
Vous voudriez leur faire de la publicité que vous ne devriez pas vous y prendre autrement, et ce n'est pas parce que vous écrivez "triste exemple" que ça change quelque chose au fait que vous le référencez.
Il devraient vous remercier.
Alors qu'il suffirait de signaler leur existence sans nécessairement poser un lien.
Allez voir sur le site du PG qui en parle et vous verrez si il y a des liens !
Maintenant, vous vous débrouillez, j'ai autre chose à faire que de surveiller constamment. J'ai déjà viré ce truc une fois, ça revient par la fenêtre...
Et vous n'êtes pas le seul à pratiquer ainsi.
Casting « Sarko » chez Turbomeca.
Deux émissaires de l'Elysée sont venus à Bordes, il y a plus d'une semaine, pour sélectionner les salariés de l'usine Turbomeca aptes à figurer sur les images de la prochaine visite le 22 juin du Président de la République, Nicolas Sarkozy.
Un impératif : ne pas mesurer plus d'1,70 m pour ne pas souligner la « petite » taille du chef de l'Etat.
La jeune ingénieure, chef de la ligne de fabrication que visitera le Président, aurait été écartée en raison de son mètre quatre-vingt-cinq. Elle serait remplacée le temps du passage du président par un contremaître moins « arrogant ».
Certains penseront qu'il vaut mieux se plier aux caprices du prince plutôt que risquer une délocalisation chez les pygmées.
http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2010/06/13/casting-sarko-chez-turbomeca,141601.php
@ Julie
Non, pas d'extrême-droite.
Quant au nombre de partis, rien d'étonnant dans notre pays qu'est la Belgique... comptez chaque parti en double (Socialistes flamands, socialistes francophones, Ecolos francopophones, Ecolo flamands, etc, etc). Il n'y a pas de parti unitaire, à l'exception du... PTB! :-) Mais le PS (francophone) ne peut pas présenter ses listes en Flandre, le PS flamand ne peut pas présenter ses listes en Wallonie... et ainsi de suite. A Bruxelles on coupe la poire en deux et on a un collège francophone et un collège flamand... Franchement, il y a de quoi se tirer une balle, où vous voulez...
Descartes a raison,il explique tres bien du reste,oui, la pèriode du programme commun pour les cocos de mon age,et nous sommes nombreux au PCF..,ne laisse pas que de bons souvenirs..Aujourdh ui c est différent,le peuple est parti prenante.Nous faisons et feront avec lui.Alors stop,pas de parano,de proces,surtout à l encontre de Mélenchon, comme je peux l entendre ou le lire autour de moi. Je veux y croire à ce programme partagé,soyons lisible,sur les nationalisations,le systeme banquaire,la retraite,ect, et surtout sur cette fameuse dette.Les institutions financieres que les états ont sauvé à coup de milliards réclament remboursement avec intérets. N EST T IL PAS TEMPS DE LEUR DIRE : NON; VOUS AVEZ ASSEZ RECUS.!.Je souhaite que chacun soit honnete. Vouloir du rassemblement à condition d en etre l axe central,pas bon,vouloir des places dans le cadre des èlections au dela de ce qui est raisonnable eu égard au poids que l on représente,pas bon. Chacun devra mettre de la bonne volonté sans quoi.se sera lechec catastrophique pour les gens qui souffrent,pensons y!.Alors projet de societé avec le peuple,candidature commune cantonales,législatives, et une fois cela mis en place, candidature unique pour la Présidentielle.Là, point de langue de bois pour ce qui me concerne.D abord, je souhaite que ce FdG s élargisse, et que le NPA en fasse également parti.Ensuite,au PCF éffectivement il y a des personnes de valeurs qui pourraient prétendre représenter le FdG.Mais depuis l époque de J Duclos pour ce genre d élèction nous ne céssons de décliner pour de multiples raisons,alors soyons réalistes! Si nous voulons etre la 1 force de la vraie gauche,et bien il nous faudra proposer le cde Mélenchon,de mon point de vue il est le mieux placé.Cest ce que je dirai dans mon parti,des lors que la question sera posée.En attendant au travail!
au webmestre,
Je m'excuse pour le lien. D'autant plus que d'habitude c'est moi qui râle lorsqu'on envoie vers des sites douteux (je me souviens avoir reproché à une participante de ce forum de donner systématiquement des liens vers les identitaires, sans que vous interveniez d'aucune façon d'ailleurs). Je l'ai fait dans une excessive volonté de convaincre, parce qu'il en est encore, y compris dans notre camp, qui croient que ces gens là sont de gauche. Promis, je ne le ferai plus.
André Assietoi et les autres
Ne vous excusez pas... c'est pas un lien, mais quatre.
De toutes façons, c'est reparti de plus belle malgré les consignes qui vous ont été données par Jean-Luc Mélenchon lui même.
Voila que surgit d'on ne sait ou un truc sur Turbomeca dont on se demande bien le rapport avec le Front de Gauche dont parle Jean-Luc dans son billet, et comme je commence à être fatigué de passer du temps ici, on va voir ressurgir inévitablement Gaza, l'Afghanistan, la burqa et que sais-je encore...
En attendant cela, laissons les Belges discuter entre eux, puisque tel semble être leur souhait.
Réfléchissez un peu à l'exemple que tout cela donne aux visiteurs occasionnels.
Une cour de récréation?
Les politiques qui sont devenus de vrais "professionnels de la politique " et qui nous gouvernent font preuve d'arrogance et ont surtout, pour eu, l'expérience de leur incompétence.
Je ne comprends pas pourquoi il y a temps de gens qui votent pour ces gens là.
C'est comme dans les entreprises ou le management par le stress est bien vu.
Mais bon sang, pourquoi ne devraient-ils pas prôner le contraire. Arriver au travail avec le sourire, prendre du plaisir et imaginer pouvoir arrêter à 60 ans, c'est bien, surtout que l'on n'est pas obligé, quand on aime son emploi et un bon salaire de s'arrêter à 60 ans.
Quand on voit un politique gagner 9500€ net/mois + le reste alors qu'un employé ou un prof des écoles qui avec plus de 25 ans d'ancienneté peine à arriver à 2000€. Il trouve son intérêt à partir à 60 ans, voir avant dans certaines grandes entreprises qui alors, proposent des solutions collectives de départ anticipé (préretraites, etc.). Maintenant, il faut dire stop. C'est au grand capital de participer.
Sinon, pour que tout cela s'arrête il faut un pôle financier nationalisé, une sorte de contre pouvoir, qui prête à de très faible taux d'intérêt et la machine repartira avec ou sans les banques privées.
La crise, la rigueur, tout cela mène tout droit dans le mur les petits citoyens que nous sommes.
@André Assietoi
"Je l'ai fait dans une excessive volonté de convaincre, parce qu'il en est encore, y compris dans notre camp, qui croient que ces gens là sont de gauche. "
Le problème est que ne pas être "de gauche" ne justifie pas que tu les assimiles aux néo-nazis des apéro-saucisson...
Bonsoir, petites demandes de précision.
Dans son paragraphe "la fête aux fonctionnaires", Jean-Luc écrit "En effet les fonctionnaires cotisent moins mais ils bénéficient d’un taux de remplacement plus faible. Pour une carrière complète ils touchent 77 % contre 84 % pour les salariés du privé."
Ce que l'on entend régulièrement au sujet du montant des retraites des fonctionnaires, pour celui qui part à taux plein c'est qu'ils touchent 75% de leurs derniers salaires.
Alors dans le texte, c'est 77% et 84% de quoi ? Un lien vers une explication dans un site me permettrait de comprendre.
En ce moment il y a des choses que l'on entend un peu partout et qui me dépassent exemple, spéculer à la baisse, comment c'est possible ? Une explication simple, genre la spéculation pour les nuls, je vous rassure, je n'envisage pas de tester pour payer les études de mes enfants, c'est juste pour comprendre comment ils arrivent à nous voler nos efforts.
Salut, bonne soirée.
@u webmestre : "En attendant cela, laissons les Belges discuter entre eux, puisque tel semble être leur souhait." - vous avez besoin de repos, en effet, pour retrouver la frite :-)
#
174
J. Halpern dit:
14 juin 2010 à 18h55
@André Assietoi
"Je l'ai fait dans une excessive volonté de convaincre, parce qu'il en est encore, y compris dans notre camp, qui croient que ces gens là sont de gauche. "
Le problème est que ne pas être "de gauche" ne justifie pas que tu les assimiles aux néo-nazis des apéro-saucisson...
Ne fais pas semblant de ne pas comprendre et ne mélange pas tout sans nuances. D'une part, je n'ai traité personne de néo-nazi, j'ai parlé d'extrême-droite ou d'identitaires. Et pour les clients de Dupont-Aignant qui fréquentent ce forum, j'ai dit que c'est souvent un sas pour des personnes qui viennent de la gauche ou de l'extrême gauche avant de tomber du côté où ils penchent. Parce que beaucoup, à l'instar de Pierre Cassen, fondateur de Riposte Laïque (ex de la LCR et membre de la CGT du livre) essaient de persuader (et surtout de se persuader) qu'ils sont encore de gauche.
Autrefois, l'Occident moquait la Russie soviétique de sa presse unique, La pravda....Puis l'Urss a disparu, et le PPA (Parti de la presse et de l'Argent) inventa sa dictature : Le gratuit, décliné en X titres préservant l'apparence du pluralisme pour mieux encore perforer les consciences à l'image des libéraux qui se sont partagés l'échiquier politique en s'habillant pour certains en socialos, pour d'autres en conservateurs, en conséquence interchangeables afin de préserver l'alternance libérale du système !
@ Gilles PG -19h19
"spéculer à la baisse, comment c'est possible ?"
Par ex. le spéculateur Machin, d'après l'analyse des actifs et de l'activité de la Sté Truc ou parce-qu'il a eu un bon tuyan d'initié ou parce-qu'il sait qu'une agence de notation va dégrader la note, prévoit que cette Sté va avoir des difficultés et que le cours de son action va sans doute baisser d'ici 3 mois, et peut-être passer de 50 E à 30 E.
Il achète des actions de la Sté Truc aujourd'hui (avant la baisse) mais à crédit et en disant qu'il les paiera dans 3 mois à la valeur qu'elles auront à ce moment-là.
Sitôt fait il revend immédiatement ces actions au cours d'aujourd'hui à 50 E à un autre gogo qui lui croit que l'action va augmenter.
Si son pari est le bon, il aura vendu les actions à 50 E aujourd'hui et n'aura à les payer que 30 E et 3 mois plus tard.
L'exemple type de l'opération financière parasite sans création d'un centime de richesse.
Et que je crois Miss Merkel dit vouloir interdire.
Ma chère Julie,
J’aurais été à tes ordres, après avoir lu ton message n° 166.
Je n’interviens plus depuis quelque temps, car le débat était franco-français, et je ne me sentais pas la compétence pour y intervenir.
Mais après avoir lu le message n° 172, qui est un rappel à la discipline dans les cours d'école, je me tairai et continuerai à vous laisser à vos débats hexagonaux, sans vous importuner avec des problèmes européens.
Bonne nuit, chère Julie.
Au webmestre, toutes mes félicitations d’avoir rendu la fréquentation de ce blog agréable, en éliminant certains bruits parasites qui l’encombraient.
Je me garderai bien d’en rajouter, de ces parasites.
Carol Deby, de Liège.
@ Le Prolo
il n'achete pas à crédit mais il "loue" des actions, il les vend lorsqu'elles sont en haut et les rachete quand elles sont en bas.
Carol Deby
Vous avez tort de vous abstenir.
D'abord parce que même lors que vous vous exprimez en "Belge", vous avez suffisamment de discernement pour donner à vos propos la dimension européenne qui les rend pertinents dans le cadre de ce blog et vous permet la plupart du temps de rester parfaitement dans le sujet. Certains de vos commentaires ont été reconnus comme particulièrement utiles.
Ensuite, parce que Julie vous demande votre avis qui sera par conséquent le bienvenu.
Enfin, vous aurez compris que la mise en ordre des commentaires sur ce blog était nécessaire en raison de la tournure qu'avaient pris certaines discussions récurrentes, et après avoir nécessité une interruption temporaire la nouvelle modération mise en place s'accompagne nécessairement de quelques dommages collatéraux.
Il serait fâcheux que vous, qui ne monopolisez décidément pas le crachoir, en fassiez les frais.
Bonsoir à tous
Aura t-on des retours du forum qui a eu lieu samedi dernier au sujet de la réponse à apporter aux banques ?
Au webmestre (mess.n°182)
Cher monsieur,
C'est en toute sincérité que je vous ai félicité d'avoir aéré efficacement ce blog.
Je vous remercie de votre confiance.
J'essaierai de répondre clairement à Julie demain. Le sujet est compliqué, comme tout ce qui se rattache à cette querelle intercommunautaire qui a commencé en 1962.
Je ne crois pas du tout en une scission de la Belgique.
Il me semble de plus en plus que le curieux comportement affecté depuis hier par deux prétendus adversaires a été une manoeuvre assez habile pour enrayer une montée fasciste dans les Flandres (phénomène constaté dans plusieurs pays européens).
Je tenterai d'expliquer cette vision demain. Je crois que ce problème dépasse largement la Belgique.
Merci de votre billet.
Carol Deby
Et donc, faire des comparaisons entre l'expérience du Front des Gauches belge et le Front de Gauche français, et en tirer des leçons, n'est pas hors sujet, n'est-ce pas ?
Ca continue...
"L'agence de notation Moody's annonce avoir abaissé la note de la dette souveraine de la Grèce en catégorie spéculative, en arguant des risques liés au mécanisme de soutien apporté à Athènes par la zone euro et le Fonds monétaire international (FMI)."
http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE65D0MU20100614
Lundi 14 juin 2010 :
Moody’s abaisse la note grecque à Ba1, en catégorie spéculative.
L’agence de notation Moody’s annonce avoir abaissé la note de la dette souveraine de la Grèce en catégorie spéculative, en arguant des risques liés au mécanisme de soutien apporté à Athènes par la zone euro et le Fonds monétaire international (FMI).
http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE65D0MU20100614
(Reçu de BA | le 14 juin 2010 à 19:50)
Quant on sait que le montant (dette publique + privée), en pourcentage de PIB, est plus élevé aux Etats-unis et au Royaume-Uni qu’en Grèce qui, par ailleurs, se trouve adossée confortablement (trop, aux dires de certains) au soutien de la zone Euro et du FMI, on se demande s’il n’y a pas deux poids, deux mesures, chez les anglo-saxons.
La ficelle semble un peu grosse!
Si certains se trouvent en catégorie spéculative, c’est bien le groupe de hedge funds qui, en compagnie de Georges Soros, comme l’a révélé le New-York Times, ont décidé un raid sur la Grèce (en attendant mieux) et, comme l’a déclaré Christine Lagarde, ” y ont perdu des plumes”.
En général, ceux-là ne renoncent pas et cherchent à se refaire d’autant plus, par tous les moyens.
Comme l’avait suggéré Cambadélis sur la chaîne parlementaire, il y aurait du complot des anglo-saxons dans l’air, pour faire oublier leurs propres avanies et détourner les marchés vers l’euro qui commençait à faire trop d’ombre au dollar, que ça n’étonnerait personne !
Raison de plus pour méditer sur LA FINANCE ET LES INSTITUTIONS !
Euro-libéralisme et mondialisation, globalisation financière, tout cela était bel et bon pour les sociaux-démocrates au même titre que la droite!
Certains même y voyaient la tare latine congénitale de la dette française (qui n’est même pas dans la liste des douze premières), en occultant la situation anglo-saxone. Peut-être va-t-on ainsi ouvrir les yeux ?
Rédigé par : Hadriens | le 14 juin 2010 à 21:45
@ Adrien
Sur la banque " Goldman Sachs" :
"Alors même que d’autres géants de la finance ont fait faillite, ont été nationalisés ou ont subi des pertes colossales, Goldman Sachs a très bien su tirer son épingle du jeu au cours de la dernière décennie ; l’équipe dirigeante de la banque d’affaire a plusieurs fois montré son habileté à profiter de crises majeures, qui ont par ailleurs causé des dommages considérables à des millions de personnes.
Le cas étudié par le SEC en est l’exemple le plus abouti… mais il en existe bien d’autres. La mascotte de Wall Street a aussi joué un rôle considérable pour empêcher la mise en place de mesures qui auraient permis de limiter l’ampleur de la crise grecque. Elle a tiré du profit en spéculant sur la nourriture et les produits de base, poussant des millions de personnes dans une situation alimentaire catastrophique [2]. Ces exemples sont présentés dans cet article afin que les responsables politiques de l’Union européenne mettent enfin un terme à leurs relations très privilégiées avec la banque d’affaire. "
Article : "Peuples VS Goldman Sachs"
http://ellynn.fr/dessousdebruxelles/spip.php?article128
Pour mieux comprendre, on peut consulter la liste mondiale des douzes premiers pays endettés, en pourcentage du PIB:
Elle se trouve dans les commentaires du billet de Frédéric Lordon:
http://blog.mondediplo.net/2010-03-29-Ce-n-est-pas-la-Grece-qu-il-faut-exclure-c-est-l
sous le pseudo “bille” (31 mars, 08h13).
Attention! Ne pas taper un mot clé (Wikipédia), sans comprendre :
Ainsi, sur : http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_countries_by_external_debt
, le pays le plus endetté sur cette liste est le Luxembourg avec 3854% !
On trouve également la Suisse et les Pays-bas comme pays plus endettés que les Etats-unis et le Royaume-Uni !
Il s’agit tout simplement de comptes qui incluent les dépôts bancaires de non-résidents…qui, comme chacun sait, constituent formellement une dette de la banque à ses déposants, mais pas en comptabilité nationale et internationale dont il est ici question!
Encore un complot anglo-saxon pour égarer l'attention...
" Et voilà où le « choc » commence à prendre forme. Les salariés souffrent-ils de la récession ? Comme contribuables, ils paieront au surplus l’ajustement budgétaire ! Ce sera donc la double peine. Avec une habileté qu’on ne peut pas ne pas trouver remarquable, l’idéologie néolibérale est en train d’opérer en sa faveur le renversement radical d’un événement qui aurait dû signer son acte de décès : loin de se contenter de l’une de ces récurrentes séquences de « rigueur », la voilà qui annonce en fait un programme de démantèlement de l’État d’une ampleur encore jamais vue — en fait à proportion même de l’explosion des dettes et déficits publics que ses propres réalisations viennent d’engendrer. Un judoka n’aurait pas fait mieux "
L’urgence du contre-choc par Frédéric Lordon
http://www.monde-diplomatique.fr/2010/03/LORDON/18924
Jean-Luc Mélenchon et le Parti de Gauche devraient se préparer à un événement historique : l'explosion inéluctable de la zone euro. C'est aussi à eux de proposer un programme pour 2012 qui tienne compte de l'effondrement de la zone euro. Ils ne doivent plus se faire d'illusions : l'euro, c'est mort.
Le 10 mai 2010, l’Union Européenne et le FMI ont bluffé : l’Union Européenne et le FMI ont annoncé qu’ils mettaient 750 milliards d’euros sur la table pour aider le Portugal, l'Irlande, la Grèce, l'Espagne, et donc pour stabiliser l’euro. Aussitôt, les taux d’intérêt des obligations de ces quatre pays ont brutalement baissé, et l’euro s’est stabilisé.
Mais le 12 mai, les investisseurs internationaux ont compris que ce plan de stabilisation n’était qu’un gigantesque coup de bluff.
Depuis le 12 mai, les investisseurs internationaux n'ont plus du tout confiance dans le Portugal, l'Irlande, la Grèce, l'Espagne : ils demandent des taux d'intérêt exorbitants à ces quatre pays.
Lundi 14 juin :
- Si l’Espagne avait dû lancer un emprunt à 10 ans, elle aurait dû payer un taux d’intérêt de 4,68 %.
Le graphique des taux d'intérêt des obligations espagnoles est incroyable : les taux d'intérêt espagnols sont en train d'exploser.
http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GSPG10YR%3AIND
- Si le Portugal avait dû lancer un emprunt à 10 ans, il aurait dû payer un taux d’intérêt de 5,226 %.
- Si l’Irlande avait dû lancer un emprunt à 10 ans, elle aurait dû payer un taux d’intérêt de 5,274 %.
- Si la Grèce avait dû lancer un emprunt à 10 ans, elle aurait dû payer un taux d’intérêt de 8,339 %.
Le Portugal, l’Irlande, la Grèce et l’Espagne voient leurs taux d’intérêt qui explosent : ces quatre pays foncent vers le défaut de paiement.
Au contraire, les taux d’intérêt de l’Allemagne restent très bas.
- Si l’Allemagne avait dû lancer un emprunt à 10 ans, elle aurait dû payer un taux d’intérêt très faible : seulement 2,638 %.
Cette divergence est intenable.
Cette situation est explosive : la zone euro va finir par éclater.
Jean-Luc Mélenchon doit se préparer.
Pour argumenter mes propos selon la belle exigence de Jean-Luc Mélenchon, prenons par exemple l'envoi ci-dessus de BA quant au différentiel de taux (pour emprunter) entre les pays de la zone euro.
Ces différences ne résultent en RIEN de la monnaie "euro" en tant que telle. Elle existaient tout autant - et même plus encore ! - par le passé, avant la monnaie unique européenne.
Ces différences résultent concrètement des marchés, des fameux et fumeux marchés qui, selon leur logique, exigent une "prime de risque" (pour prêter) nettement plus importante de la part de la Grèce que de l'Allemagne par exemple.
Et cela a TOUJOURS existé, euro ou pas.
L'exemple de BA est donc, comme toujours, biaisé sur le plan intellectuel et faux sur le plan économique.
Pardonnez moi, mais j'ai horreur de l'obscurantisme et du mensonge. Il y a bien assez de faits pour dénoncer avec justesse le rôle excessif des marchés et les modalités restreintes d'accès aux financements des Etats. Inutile (à mes yeux) donc de se décrédibiliser (encore du crédit !) en racontant des sornettes.
Voilà, salut !
A tous, et en particulier à Julie et au Webmestre.
De Wever, largement vainqueur en Flandres, a singulièrement tempéré les propos tenus pendant sa campagne, où il était question de dissoudre la Belgique et de faire de la Flandre un état totalement indépendant. Mais au soir des élections, il prenait la parole, en excellent français, pour rassurer les francophones en affimant « Je ne veux pas faire exploser la Belgique ».
De plus, il exprimait sa volonté de ne pas accepter le poste de premier ministre, suggérant que ce poste de commandement pourrait être confié au leader socialiste wallon, Elio di Rupo, grand vainqueur chez les francophones. Le PS wallon n’a jamais rompu les liens avec le PS flamand et totalise ainsi 39 sièges pour tout le pays, ce qui justifie partiellement l’offre de De Wever à Di Rupo.
Lundi, de Wever confirmait ces propos à des journaux francophones et flamand. On a appris que, sans tarder, Di Rupo avait téléphoné à De Wever, pratique encore jamais faite, à ma connaissance, entre leaders « ennemis ».
Il faut savoir qu’en 2007,le dirigeant socialiste Elio Di Rupo incarnait alors pour les indépendantistes flamands toutes les tares - clientélisme, inefficacité, corruption - qu'ils attribuaient à la partie francophone de la Belgique (disons-le immédiatement, les enquêtes menées sur Di Rupo n’ont rien révélé de ces tares). Mais les indépendantistes était surtout représentés à l’époque par le Vlamse Belang, issu du Vlamse Blok, condamné à disparaître pour attitudes racistes et propagandes raciales. C’est alors que le petit parti de De Wever, qui n’avait remporté que 3 % des précédentes élections, se mit à grimper.
En 2010, l’extrême-droite flamande a perdu un bonne partie de ses sièges, tombant à 12,5% au profit du vainqueur NVA (27%) qui se situe certes à droite, mais est dirigé par un démocrate.
Bref, dès le lendemain des élections, le discours du leader flamand cessait d’être tonitruant, dans le style germanique qui plaît aux masses du Nord.
Le lundi, Di Rupo répondait, à la radio, aux offres de De Wever, en un flamand très scolaire, mais impeccable.
Ce matin déjà, les deux leaders rencontraient séparément le roi.
Laurette Onkelinx, vice-première ministre sortante socialiste, affirme qu’un compromis était possible avec De Wever.
De Wever pourrait apparaître dans l’avenir comme l’homme qui a neutralisé l’esprit fasciste qui n’a jamais cessé de se manifester dans le Nord de la Belgique.
La Flandre a besoin de la Wallonie, ne fût-ce que pour la fourniture en eau potable dont est si riche la partie francophone. Autre inconvénient, une scission définitive inquiéterait les investisseurs étrangers.
Il se pourrait que les négociations soient plus rapides que les politologues le prévoient. Il se peut aussi que je m’enfonce le doigt dans l’œil juqu’au grand trochanter.
Merci de votre patience.
Moi j'aurais voulu savoir pourquoi Jean-Luc Mélenchon n'a pas signé, ni personne du PG, la tribune du Monde du 15 juin "réformes des retraites, l'autre solution" ?
Billet signé par MGB, OB, et diverses personalités, qui me semble globalement bien...
JPB
Sur la banque » Goldman Sachs » :
« Alors même que d’autres géants de la finance ont fait faillite, ont été nationalisés ou ont subi des pertes colossales, Goldman Sachs a très bien su tirer son épingle du jeu au cours de la dernière décennie ; l’équipe dirigeante de la banque d’affaire a plusieurs fois montré son habileté à profiter de crises majeures, qui ont par ailleurs causé des dommages considérables à des millions de personnes.
Le cas étudié par le SEC en est l’exemple le plus abouti… mais il en existe bien d’autres. La mascotte de Wall Street a aussi joué un rôle considérable pour empêcher la mise en place de mesures qui auraient permis de limiter l’ampleur de la crise grecque. Elle a tiré du profit en spéculant sur la nourriture et les produits de base, poussant des millions de personnes dans une situation alimentaire catastrophique [2]. Ces exemples sont présentés dans cet article afin que les responsables politiques de l’Union européenne mettent enfin un terme à leurs relations très privilégiées avec la banque d’affaire. »
Article : « Peuples VS Goldman Sachs »
http://ellynn.fr/dessousdebruxelles/spip.php?article128
@boudine
Martine Billard l'a signé pour le PG.
A propos de "l'Europe qui protège" comme le dit Jean Luc Mélenchon...
La Chine aide la Grèce en investissant massivement
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/06/15/04016-20100615ARTFIG00429-la-chine-envisage-d-investir-massivement-en-grece.php
Bon sang Jean-Luc, faites tout pour rendre disponible la vidéo de l'émission d'ASI "Mélenchon-Attali". Vous y gagnez, aux yeux du troupeau, une crédibilité économique.
Merci pour cette ardeur.