15juin 10
J’écris ces lignes depuis mon banc à Strasbourg au parlement européen. Dans cette note ça parle de football, de la Belgique et des stagiaires. Je vous signale que la lettre de liaison numéro un de ce blog vient de paraitre et qu’elle est envoyée à ceux qui se sont inscrits en utilisant le formulaire à droite de l’écran en pied de page. Il en paraitra une par semaine. Je suis sûr que tous ceux qui se sont inscrits depuis des mois sans rien voir venir ont dû être bien surpris. Puis ravis, je le souhaite. Ma lettre s’appelle le « petit courrier du blog de Jean-Luc Mélenchon ». On dira : « le petit courrier ». Et c’est une merveille. Ceux qui s’inscrivent peuvent donc faire un bout de chemin avec moi. Ca peut être intéressant. De toute façon si ça ne leur convient plus, hop, ils peuvent se désinscrire. On va voir ce que ça donne.
Ces footballeurs sont vraiment nazes ! Attention, je ne me risque pas à donner un avis sur leurs talents de joueurs. Je ne connais rien à l’art de pousser une balle au bout du pied. Je ne parle même pas d’un membre de l’équipe ou d’un autre en particulier ! Je ne connais pas leurs noms ! J’ai même oublié celui du gars qui s’est fait offrir une gamine prostituée pour son anniversaire. Et aussi celui du rigolo qui s’est moqué de moi sur « Canal plus » en prétendant que j’étais un menteur parce que, parlant de moi il a déclaré : « lui aussi sa maison vaut des millions ! » Pauvre garçon ! Toute sa tête est dans ses pieds, ça s’entend ! Des millions ma maison ! Même avec ma maison de campagne ça n’en fait pas un de million, tant s’en faut ! Ce type n’arrive pas à croire qu’on puisse vivre en dessous du million d’euros quelque part. Non, je ne parle pas de tout ça. Je sais juste que ces machines à sous sur patte qui suivent le ballon, souvent de loin, ne se prennent pas pour rien ! Donc ils ne veulent pas rencontrer la Secrétaire d’Etat, madame Rama Yade ! Et quoi encore ? Ces gens ont perdu tout sens commun. Cette femme représente notre pays que cela nous plaise ou pas ! A l’étranger on respecte son pays en respectant ses représentants. C’est comme ça chez les gens civilisés. Ceux là ont été lobotomisés par le fric. Ils finissent par me révulser ! Même en politique on évite de critiquer son pays à l’étranger. Et quand on le fait, à gauche, on s’arrange pour inclure sa critique dans un champ plus large (le capitalisme, l’impérialisme, bref tout ce dont notre droite est la représentante en France comme il y a en a partout ailleurs). Si nous en sommes capables, alors que nos empoignades sont si vives, qui sont ces gens pour se donner des airs et refuser de rencontrer celle qui nous représente tous ? Parce qu’elle a fait des remarques sur leur hôtel ! Décidément c’est le cauchemar ces garçons ! On aurait dû leur dire qu’elle était la représentante de la banque de France, ils auraient compris de quelle autorité il était question puisqu’ils se moquent de celle de leur pays ! Le fric pourrit tout, c’est sûr !
Je suis dans l’hémicycle à Strasbourg. Mon collègue Elie Hoarau, député réunionnais du Front de Gauche bataille sur le budget européen. Il est teigneux Elie. Il ne se laisse pas faire. Même s’il sait comme moi quelle vaste mauvaise blague est cette discussion puisque le parlement n’a aucun pouvoir d’amendement. Mais le sujet, par contre, est grave. Depuis les accords de libéralisation signés entre l’union européenne qui nous protège d’un côté et, de l’autre, la Colombie et le Pérou, tout un ensemble de bouleversements se dessinent. Côté latino, cet accord est un coin enfoncé dans les institutions régionales qui ont volé en éclats entre ceux qui voulaient signer l’accord et ceux qui ne le voulaient pas pour protéger leurs productions locales. Le socialiste péruvien, Alan Garcia et le proto fasciste colombien Alvaro Uribe ont bien tiré dans le dos de leurs collègues. Ils ont signé l’accord. Mais nous aussi, les Français, nous allons déguster. Car les « régions ultra périphériques » de l’union européenne comme la Guadeloupe et La Martinique sont sacrifiées. Toutes les productions à l’exportation comme la banane se jouent au dumping social. Si mal traités qu’ils soient les paysans antillais sont des nantis par rapport aux malheureux péruviens et colombiens. Les prix de revient sont sans commune mesure. Un idiot m’a dit une fois : « en baissant les prix des marchandises on augmente le pouvoir d’achat des consommateurs sans augmenter le poids des salaires dans les coûts des entreprises !» Intelligent, non ? Problème : cette façon de baisser le prix des marchandises fait qu’il n’y a plus de salaires et donc plus personne pour acheter ! C’est la contradiction de base qui mine le modèle capitaliste de production et d’échange ! On n’aura même pas la consolation de se dire que ça pourrait pousser au développement des cultures locales vivrières. C’est tout le contraire ! Parce que cela aussi sera importé. L’igname, la patate douce, tout cela aussi se joue au dumping social ! Bref, j’arrive ici pour m’entendre jouer la musique ordinaire de « l’Europe qui protège », cette mascarade ! Les Antilles françaises vont bientôt voir se démanteler tout ce qui a été acquis en deux siècles de lutte pour l’égalité. Mais c’était l’égalité avec la métropole qui était en vue. Là, ils vont être mis à égalité avec les misérables du Pérou et de Colombie qui peinent et suent du sang pour ces cultures qui vont ruiner les autres. C’est beau comme de la concurrence libre et non faussée. Dites merci à ceux qui vous ont amené là !
Il y a eu des élections en Belgique et les séparatistes flamands les ont gagnées. Comme l’a dit leur dirigeant, il s’agit d’un processus « d’évaporation » de la Belgique. Cet homme fait le gentil. Il a gagné mais il propose aux autres de prendre le poste de premier ministre. On se demande pourquoi. Les socialistes se disent prêts à gouverner avec ces flamands séparatistes très très à droite. Rien ne peux plus surprendre de leur part ! En Slovaquie, ils ont gouverné avec l’extrême droite. En Israël aussi !
J’ai déjà dit ici même ce que je pensais de cette affaire de Belgique. Evidemment il faut inscrire notre action dans le cadre d’un respect intransigeant des frontières. Il ne peut pas y avoir d’exception à cette règle. Pas à cause des Belges mais à cause des Allemands, des Hongrois et de quelques autres qui ne se sont jamais vraiment accommodés de certaines frontières. Inutile de créer des précédents. Mais que se passe-il si les Flamands font « s’évaporer » la Belgique ? C’est cela qui peut nous concerner. Les Flamands ont déjà bien rassemblé en un tout cohérent les institutions loufoques de ce royaume de circonstance. Je dis de circonstance parce que je n’oublie jamais que ce royaume fut inventé par les Anglais pour tenir les Français à distance des ports trop proches de leur île. Bref, pendant ce temps les Wallons, se sont dispersés. Leurs chefs sont infestés d’hyper fédéralisme micro local à la sauce des balivernes bien connues sur ce thème. Cinq ou six niveaux d’institutions se superposent, suintant comme un puits de pétrole dans le golfe du Mexique un clientélisme infect. Le reste suit : école, mutuelles, assurances, hôpitaux tout est réparti entre soi et communautarisé à mort et de pallier en étage remonte dans la main des partis politiques, nouvelles tribus qui s’entretiennent à coup d’allégeances clientélaires davantage que de n’importe quoi d’autre qui ait seulement l’apparence d’une idéologie.
On a compris que je suis un « rattachiste », comme on dit. Si les Flamands s’en vont, si la Belgique « s’évapore », alors que les Wallons viennent avec nous. Ce serait la conclusion d’une pente prise il y a des siècles et maintenue sans désemparer dans les sentiments populaires des Wallons comme des Français. Mais ces sentiments affectueux ne me font pas perdre de vue ce qui est l’essentiel à ce moment précis.
La balkanisation à laquelle pousse le modèle européen commence donc en Belgique. Pour moi ce n’est pas un cas isolé ni une exception en Europe. La dynamique interne à l’union européenne pousse à cet émiettement des Etats nations qui n’est que la forme territoriale de la concurrence généralisée. Le bon échelon subsidiaire pour ce modèle, c’est la grosse région, le land, la province d’ancien régime. Naturellement la résistance du matériau national est d’autant plus faible que la nation est récente ou que son unité est fragile historiquement. Dans la liste des fragilités il y avait en premier lieu les états multinationaux. Du type Tchécoslovaquie. La partition a été quasi immédiate. Vient la Belgique. A venir ensuite, l’Italie, créé en 1860 et tenaillée par le séparatisme de la Ligue du nord, l’Espagne, déjà profondément clivée par les autonomies de Catalogne, Pays basque et ainsi de suite, puis aussi le Royaume pas si uni que ça des Anglais, des Ecossais et ainsi de suite. Ce qui se passe en Belgique est un symptôme de la régression européenne. Pas une singularité. Ou bien on peut dire que c’est la forme singulière d’un processus général. Il est invariant d’échelle. Dans la logique du « plus de marché, moins d’Etat », la concurrence des territoires est la règle, dans les nations et entre elles. Ne vous moquez donc pas de l’affaire belge, suivez là comme on surveille un thermomètre.
La question du fractionnement des Etats est devenue universelle, d’ailleurs. Sous les coups de boutoirs de la concurrence généralisée, dès qu’un avantage en nature se constate quelque part « le territoire » affiche une volonté d’autonomisation croissante pour bénéficier seul de l’avantage. Vous avez remarqué ? Je mets des guillemets à « territoire » ! C’est naturellement parce que je parle de la population qui s’y trouve et davantage encore de l’invention par ses élites d’une identité « territoriale » spécifique. Il y en a toujours une disponible en remontant s’il le faut jusqu’aux branches si différentes des arbres dans lesquels se perchaient nos ancêtres simiesques ! Le mot « territoire » est devenu une euphémisation des vocables identitaires et ethnicistes. Ceux là sentent trop le maurassien qui sommeille dans chaque apologiste des « territoires » et autre « terre qui ne ment pas ». Pour cette raison même ceux là sont aussi d’ardents européistes fanatiques du principe augustinien de « subsidiarité » que la démocratie chrétienne a réussi à faire passer du droit canon de l’église à la novlangue européenne sans que personne ne s’en rende compte. Bien sûr, la « concurrence des territoires » est le vecteur délicieux d’une naturalisation, en quelque sorte, de la concurrence libre et non faussée.
Mais c’est aussi une stratégie de contrôle lourdement pratiquée par l’empire nord américain pour balkaniser ceux qu’il affronte. Il y a toujours un kosovar de service pour faire office de tireur dans le dos. En Amérique latine, la CIA souffle sur les braises et nourrit les portefeuilles des plus extravagants indépendantismes micro locaux. C’est une caractéristique universelle. Du Tibet à la Bolivie, l’empire défend de malheureuses minorités opprimées qui ont pour commune caractéristique d’être tout à fait conformes à la théorie du « choc des civilisations », d’être donc des champions du « nous et eux » que décrit Samuel Huntington, et surtout de menacer de l’intérieur un ennemi de l’empire.
Vous savez tous ce qu’est un stagiaire ? Oui ! Il y en a partout. Et tout le monde a au moins un jeune à la maison qui est stagiaire. Garçon ou fille, tous sont soumis à ce bizutage professionnel de longue durée. Vous n’en savez rien, mais la droite au Sénat a commencé à détricoter l'embryon de statut des stagiaires qui avait été acquis de haute lutte en 2006 sous le gouvernement Villepin. Par exemple il y avait obligation de rétribution à partir de 3 mois de stages. Quel privilège ! Tellement rigide ! Les modernes étaient révulsés par cet archaïsme. Les salauds l’ont rêvé, la droite la fait. Le prétexte est toujours du même bois ! Que disent ces messieurs dames qui trouvent que ça fait trop cher de l’esclave ? Ils pleurent, comme d’habitude, et ils frappent cruellement comme à regret ! C’est pour leur bien que les stagiaires doivent être maltraités ! C’est trop cher regrettent-ils ! Toujours trop cher ! Ils disent redouter que ce coût terrible réduise l’offre de stage ! Ces braves gens, au cœur si grand, ont donc voté le 30 avril au sénat une proposition de loi pour exclure certaines formations de ces droits. Dans le paquet il y a, notamment les étudiants en travail social, c'est-à-dire les futurs assistants sociaux par exemple. Ca suscite une levée de bouclier chez les étudiants concernés. Mais pourquoi donc, grand dieu ! Quelle ingratitude pour leurs bienfaiteurs ! Ne comprennent-ils pas que s’ils doivent demain s’occuper des pauvres autant qu’ils le soient eux-mêmes pour mieux comprendre la situation. Bon ! Assez plaisanté jaune. La vraie question est : pourquoi personne ne vous parle-t-il de cela ? Devinez ! Parce que les rédactions de vos journaux favoris sont remplies jusqu'à la gueule de stagiaires. Pendant l’été et pendant les vacances c’est mêmes eux qui font tourner les boites. Je n’ai pas eu besoin de chercher bien loin les deux témoignages que vous allez lire. Compte tenu des perfidies très caractéristiques de la mentalité anti politique que contiennent ces deux textes vous allez comprendre que ce sont des stagiaires journalistes. Attention ce ne sont pas des étudiants en journalisme ! Leurs études sont achevées. Une nouvelle occasion de confirmer tout ce que j’ai dit à propos des conditions de travail dans cette profession et le poids qu’elles pèsent dans la qualité de la production de la matière première de la citoyenneté qu’est l’information.
Le témoignage de Mathieu, 24 ans, diplômé du CELSA. « 398,13 euros. C’est le jackpot que je gagne, chaque mois, en stage dans une grande agence de communication. Autant vous dire qu’à 24 ans, je ne suis pas prêt de rembourser la dette que j’ai contractée pour payer mes études. Quand les politiques se saisiront-ils enfin du scandale des stages payés au lance-pierres ? Je suis dans une grosse boîte qui tourne essentiellement grâce aux stagiaires. Le travail de formation, pourtant inhérent à la progression du stagiaire, a été totalement dévoyé. Celui-ci est considéré comme un employé à part entière. On pourrait s’en féliciter, si le salaire suivait ! Que nenni ! On nous demande de mouiller la chemise mais nous n’avons même plus les moyens de nous en offrir ! Un jour, mon chef m’a demandé en toute tranquillité d’effectuer une veille de l’actualité financière le week-end, et de lui envoyer ma note pour le dimanche soir. Motif : « il y a un sommet super important ; il faut que tu sois en alerte ». Quand je lui ai rétorqué que je n’étais pas censé travailler le week-end, a fortiori vu le montant de ma « gratification », il m’a répondu le plus sérieusement du monde : «C’est toi qui devrais nous payer pour être ici. Tu ne te rends pas compte de tout ce qu’on t’apprend » ! C’est vrai : ils m’auront appris que le combat pour le progrès social avait encore un sens.
Il est véritablement urgent de revaloriser de façon substantielle le salaire minimal des stagiaires. 30% du SMIC, c’est beaucoup trop peu. On nous rétorque que si l’on augmente trop la gratification, les entreprises n’embaucheront plus de stagiaires ! C’est faux ! Car les boîtes qui abusent le plus de stagiaires sous-payés sont de grosses sociétés qui ne peuvent pas se passer d’eux, et qui seront donc toujours prêtes à en prendre, tant que ça leur coûtera moins cher que d’embaucher des jeunes en CDD !
Les conséquences de la politique salariale actuelle sont socialement désastreuses. Concrètement, quels jeunes, aujourd’hui, peuvent véritablement se permettre de faire un stage de 6 mois dans une agence de communication, dans le secteur culturel, dans l’humanitaire ou dans le journalisme ? Réponse : les fils à papa ! Car même s’il est attiré par ces métiers, un boursier n’envisagera tout simplement pas cette éventualité, une telle indemnité ne lui suffisant même pas à se nourrir. C’est ainsi que la reproduction sociale fonctionne à plein, entre ceux qui, soutenus financièrement par leurs parents, se résignent à accepter ces stages mais retardent leur autonomie, et ceux qui renoncent à se tourner vers certains secteurs, faute de moyens. Au prix d’y laisser leur rêves… »
Le témoignage de Mathilde, 23 ans, diplômée de l’université Paris-Dauphine « Tu vas enchaîner les stages et un jour ça mordra à l’hameçon. » Phrase d’accueil pour la jeune diplômée que je suis au début de mon stage de fin d’études.
À première vue, on pourrait donc croire que les employeurs ne sont pas familiers du concept de convention de stage. Grossière erreur. Ils connaissent au contraire trop bien les rouages administratifs des établissements d’enseignement supérieur : ces derniers « permettent » maintenant aux diplômés de conserver leur statut d’étudiant une ou deux années après leur fin de cursus. La recette est simple : les jeunes en galère qui arrivent sur un marché du travail ravagé, voire fictif, payent une partie des droits de scolarité de leur école, en échange de quoi ils « ont la possibilité » d’obtenir une convention et donc de faire des stages. J’insiste sur le caractère ironique des expressions entre guillemets.
Car ce système revient tout simplement à contraindre les jeunes à payer des droits de scolarité pour faire des stages dont les indemnités tournent souvent autour de 400 euros mensuels. De là à parler d’exploitation, il n’y a qu’un pas.
« Mais c'est la crise » : le sempiternel refrain des employeurs pour justifier le nombre de stagiaires dans leurs entreprises. Elle a bon dos la crise. Certaines entreprises tournent avec un taux de stagiaires avoisinant 40% de leur personnel : la faute à la crise. Des instituts d’enseignements supérieurs poussent des jeunes Bac+5 à postuler à des stages sous-payés : là encore la faute à la crise.
Inutile de préciser par ailleurs que ce système est condamné à perdurer. Car en effet qui aurait intérêt à le dénoncer ? Les hommes politiques bien contents de trouver des petites mains surdiplômées pour répondre à leur courrier ou les entreprises de médias tout aussi reconnaissantes de la serviabilité de jeunes journalistes désespérés ?
Ces messieurs qui nous exploitent, ceux-là mêmes qui parfois se fourvoient en leçons de morale sur les plateaux de télévision n’ont souvent pas beaucoup de scrupules. La génération de 68, celles des valeurs, de l’entraide et de la liberté, a-t-elle à ce point changé pour abuser remords des jeunes d’aujourd’hui ? Il y a quarante ans, nos aînés réclamaient plus de liberté. Nous aujourd’hui réclamons simplement du respect. »
Ici dans l’hémicycle, il est question du temps de travail des chauffeurs routiers. Tout le monde devine que « l’Europe qui protège » est mobilisée pour réduire toutes les limitations au temps de travail. Des « indépendants », bien sûr ! En vain mon collègue allemand, ancien syndicaliste s’emporte-t-il pour rappeler que le but du droit social est de protéger les gens fusse contre eux-mêmes ! En face, des esclavagistes raffinés plaident pour le droit des petites entreprises, des « indépendants » et bla bla bla ! Parlent ensuite des députés barbares, baltes, évidemment, qui dénoncent la volonté de tout codifier, tout encadrer ! A vomir ! Et maintenant voila une série de ratiocineurs ! « Comment savoir si quelqu’un est en train de nettoyer son camion ou la voiture de sa femme » ! « Il faut cesser de faire monter les coûts de transport », « il faut laisser chacun organiser sa vie comme il l’entend ! Qu’est ce qui vous permet de dire que des travailleurs indépendants vont prendre des décisions qui leur sont défavorables en ce qui concerne leur sécurité ? ». Impossible de prendre la parole. Impossible de fendre le rideau de l’eau courante de ces sornettes cruelles. Je me souviens de ce soir de débat sur une loi d’amnistie au Sénat. J’avais bataillé pour faire retirer du champ de l’amnistie les patrons routiers condamnés pour avoir fait travailler leurs employés au-delà des limites. J’avais eu une large majorité. Tout le monde savait de quoi on parlait. Quelques temps auparavant un gars stupéfait avait tué dix personnes en s’endormant à son volant ! Grands dieux que fais-je ici ? Je sors respirer…
Tout va de mal en pis sur le continent. Mais les élites hallucinées qui gouvernent et toute la superstructure des institutions, belles personnes, médias et ainsi de suite continue à débiter avec ardeur les sottises qui nous ont conduites jusqu'à ce point.
"de l’invention par ses élites d’une identité « territoriale » spécifique. Il y en a toujours une disponible en remontant s’il le faut jusqu’aux branches si différentes des arbres dans lesquels se perchaient nos ancêtres simiesques ! Le mot « territoire » est devenu une euphémisation des vocables identitaires et ethnicistes. Ceux là sentent trop le maurassien qui sommeille dans chaque apologiste des « territoires » et autre « terre qui ne ment pas ». Pour cette raison même ceux là sont aussi d’ardents européistes fanatiques du principe augustinien de « subsidiarité » que la démocratie chrétienne a réussi à faire passer du droit canon de l’église à la novlangue européenne sans que personne ne s’en rende compte. Bien sûr, la « concurrence des territoires » est le vecteur délicieux d’une naturalisation, en quelque sorte, de la concurrence libre et non faussée.
Mais c’est aussi une stratégie de contrôle lourdement pratiquée par l’empire nord américain pour balkaniser ceux qu’il affronte. Il y a toujours un kosovar de service pour faire office de tireur dans le dos. En Amérique latine, la CIA souffle sur les braises et nourrit les portefeuilles des plus extravagants indépendantismes micro locaux."
oui oui Sénateur, allez donc en causer à P.Laurent, MGB et tutti quanti
en attendant, je reviens du Bicentenaire du Siècle, remarquablement organisé par la Présidente du Siècle (qui nous tiendra en haleine grâce aux exploits d'1 seleccion d'enfer-menfin je préfère les exploits du Paraguay, pays jacobin-, mais qui devra ressortir les Malouines ensuite parce que les politiques néokeynésiennes ont des limites)
retour d'exil donc (et de congés payés, + 1 jour de grève réalisé offshore, j'ai défilé à Montevideo le 27 mai) et qu'apprends je : les élus de ma CAP m'ont allègrement trahi en mon absence et n'ont même pas été foutus de sortir l'article du Statut Le Pors concernant les priorités des travailleurs handicapés;
quelques promotions et subventions pour les syndicats du système (des gens qui sortent le terme "résistance" à tort et à travers) et le tour est joué pour Sarkozy, ça sera le même tabac pour la retraite à 62 ans, certains syndicats "électoralement représentatifs" n'oublieront pas de signer "la fin d'1 monde"...
on n'est pas en 1941, mais avec des résistants comme ça je ne suis pas sur, si j'avais vécu à l'époque, que je n'aurais pas pris le premier bateau pour Montevideo ou pire que je ne me serais pas fourvoyé du mauvais côté
Réponse d'1 élu-e du personnel à l'1 de ceux qu'il ou elle était censé représenter (vous pouvez enlever handicapé et le remplacer par autre chose pour voir l'effet que ça fait). Par décence je ne cite ni l'administration, ni le nom, ni le syndicat, ni les asociations dont la personne en question est membre (je vous dis juste que ce n'est pas SUD, la CFTC ou la CGC!):
" Nous n'avons pas voté sur ta demande. (...). De plus tu n'es pas le seul travailleur handicapé à ne pas avoir eu satisfaction."
Et maintenant, vous la voyez la nécessité de la révolution du PEUPLE de France? 2 ans de plus, c'est tout bonnement IMPOSSIBLE !
Avec,l'AFP Je découvre la réaction de Jean Luc Mélenchon au détricotage de nos droits concernant la retraite, et je ne l'a comprends pas: avec sa tristesse avouée, il donne l'impression que les carottes sont cuites !
Alors que c'est le moment de lancer un nouvel appel unitaire le 18 juin, afin de démontrer que ce gouvernement n'a pas encore gagné la guerre (sociale) qu'il mène contre les classes populaires !
Il est vrai qu'en acceptant cette division en deux du terrain de la lutte des classes: aux syndicats le social et leurs stratégies d'accompagnement des réformes libérales (ex. la CFDT,mais pas seulement) et aux partis le politique (alors que ce gouvernement, lui, n'a qu'une seule stratégie et ne les sépare pas !), on divise aussi nos forces, à l'exemple d'une certaine Gaulle au moment de la bataille d'Alésia
Alors, si nous ne voulons pas un "Alésia des retraites", changeons de statégie..
Quoi qu'il en soit, s'attendre à des douceurs de la part des gouvernants actuels est du domaine de l'illusion coupable. La retraite à 62 ans minimum et ceux qui seront mis à contribution....les mêmes. Gageons que la cfdt et le ps vont défendre les retraites avec la dernière des énergies...mais bon, tout étant très attentif à ce que ces gugus éructent, je ne veux pas mobiliser mon énergie pour eux, si ce n'est pour dénoncer leur impéritie politique, sociale, culturelle. NON, mon énergie je la tourne vers l'avenir, vers ce Front de Gauche qu'il faut bâtir et LÀ, il y a du boulot croyez-moi, mais au moins l'enjeu en vaut la chandelle !
Bonjour à tous,
jour de mouise… la mouise,nous y sommes jusqu'au cou, et pour un moment encore, minimum printemps 2012 si vous voyez ce que je veux dire !
Le temps se contracte ; j'ai l'impression d'assister en "live" à une solderie géante où tout est à liquider : services publics, acquis sociaux, droit du travail, éducation (si importante pour les futures générations) rien ne résiste, rien n'est épargné. Les événements hors de nos frontières sont à l'unisson ; le temps s'accélère et le "village" mondial tressaute de toute part, sans une seconde de répit.
Balkanisation… de la planète entière ; armes de destruction massive d'espoirs et porteuses de peurs qui semblent vouloir préparer les esprits (pandémie grippale, climat, crises économiques, risques de conflits armés, ruine possible des états et des populations…) à une acceptation morne et résignée d'une nouvelle organisation mondiale basée de façon exclusive sur le rapport de force économique. Ceux qui "ont", ceux qui "n'ont pas". Et comment faire accepter à ceux qui "ont encore" de passer dans la catégorie de ceux qui "n'ont plus" ? Par la peur, par la force, par la disparition des systèmes de protection sociale quand ils existent (encore). Pour éviter aux plus jeunes de rêver à un monde meilleur, une éducation dite nationale peu à peu vidée de toutes substances qui pourraient éveiller la conscience et le sens critique.
Reste la division : depuis César, les méthodes ont peu évoluées. Il est si facile de monter les hommes les uns contre les autres. Et cela va encore plus vite si chaque nation souveraine subit de l'intérieur des clivages régionaux. Est-ce bien à cela que nous assistons, de façon concertée, et non par accident ?
Un coup d'annuités, un coup d'âge légal, un coup d'annuités, un coup... et un petit 1 % (sur quoi exactement il y a débat) sur les hauts revenus pour la justice sociale.
Franchement, ils auraient tord de se priver vu l'aphatie générale et la complaisance médiatique (et ce n'est pas une histoire de coupe du monde ou pas).
Il faut mobiliser pour le 24, et pour ça les partis politiques de gauche et notamment leurs leaders charismatiques (Jean-Luc Mélenchon encore du travail en perspective mais vous aimez ça) (PG/PCF/NPA/GU/PS..) doivent occuper l'espace médiatique, appeler le peuple à réagir le 24 même si ce n'est pas dans leur culture : les syndicats seuls n'y arrivent plus - il faut un électrochoc, un appel commun à la mobilisation, tribune commmune dans les médias régionnaux ou nationnaux ou tout autre idée fédératrice et stimulante..
Expliquer vos solutions,expliquer qui va trinquer, ça les concerne qu'ils en soient informés qu'ils ne puissent pas dire : "on ne savait pas, on avait pas compris, y a pas d'autres solutions ect,ect......
Pour repartir en septembre, il faut un 24 réussi sinon les grévistes/manifestants se décourageront..
A propos du 24, chez vous tous, ça se présente comment? Dans mon établissement on rame, mais on insiste...
« Sarkozy et Fillon, les pompiers pyromanes du cumul emploi retraite … », à lire sur http://www.retraites-enjeux-debats.org/spip.php?article215
Et ça, je peux...
http://www.npa2009.org/content/olivier-besancenot-invite-du-grand-journal-sur-canal-partir-de-19h05
N°47@Maxime
Qui ne comprendrait pas dans quel piège pervers tu es tombé, toi, stagiaire parmi des centaines de milliers de stagiaires....Bosser pour des cacahuètes tout en enfoirant les "invisibles", ceux qui n'auront pas été embauché à un juste salaire et resteront chômeurs et tandis qu'en acceptant tu perpétues - à ton corps défendant -un système inique mais que tu n'as pas inventé et qui permet à de grosses boîtes de tourner sans embaucher.
Comment résister dans ce cas -là ? Dans cette situation schizoïdique toi le " Sympatisant PG "
et le stagiaire exploité ?
1/ Tout d'abord ne pas te charger inutilement du poids de la culpabilité - arme fatale du pervers qui t'emploie - Ce type trop content de se débarrasser ainsi à bon compte du peu de culpabilité qu'il a pu à une lointaine époque encore peut-être ressentir. Elle s'est largement transformé depuis de longue date en affirmation exploiteuse inversée : "Je suis bon prince, je donne du travail à des jeunes qui n'ont encore jamais eu la chance de travailler " - Laisse-le à sa lâcheté et arme -toi sereinement sans t'accabler.
2/ Fédére autour de toi. Délivre une conscience de proto-classe : "les stagiaires exploités" - Comment ? en distribuant, textes, affiches,en formant des cercles, des évènements etc...Rejoins si tu veux "Génération Précaire " : http://www.generation-precaire.org/....ou d'autres collectifs de stagiaires précaires.
3/ Échange avec des associations de chômeurs, des syndicats, enfonce les frontières héritées d'une histoire ancienne pour élargir LE CERCLE DES SOLIDARITÉS -
4/ TOI, "Génération Précaire" et les autres collectifs d'exploités - stagiaires, doivent impérativement être présents en leurs noms dans les manifestations, les colloques, les rencontres entre militants des Gauches Unitaires. Au delà des états d'âme et du sentiment d'échec : la victoire est à venir, elle ne viendra pas sans nous. Ni sans toi.
5/ Peut-être aussi rejoindre le PG et de "Sympathisant " devenir un militant sympathique et heureux de résister.
Bonne chance et bon courage !
Ne nous chargeons plus de la culpabilité que d'autres sales individus nous refilent bénévolement pour mieux les absoudre eux d'avoir construit un système inique. Laissons leur bouffer les effets secondaires de ce système :
ni culpabilité, ni suicide, ni défaitisme : RÉSISTANCE et SOLIDARITÉS RETROUVÉES
Vive la 6° RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE et SOCIALE !
En direct de l'Europe qui protège
Me voici donc au soleil de Grèce dans une ile des Cyclades. Très chaud très beau.
Grace à l'Europe qui protège, une course en taxi est passée de 12€ à 18€;
L'essence SP95 est entre 1,70€ et 1,80€ l'arrivée à 2€ est prévue...
Dans ma petite ile, l'eau, denrée rare est à 2,5€ me m3. Il se dit que bientôt, elle sera à 12€.
J'en profite, il n'y a pas encore de taxe sur le soleil ni le parfum des figuiers dans le petit vent du soir.
Je vous jure que la retraite à 60 ans ça a du bon. Ne lâchons pas prise.
Gérard du 91
document du 12 juin ?
j'avais cru lire que le PG avait tenu une conférence "économique" le 12 juin, et allait publier un document.
Savez-vous si c'est le cas, et ou l'on peut lire le document ?
Merci
Au fait Jean-Luc merci pour ton analyse du projet politique et social du PS...
N'étant pas accoutumé à des analyses fines de textes politiques, c'est particulièrement intéressant...
C'est un peu comme ça que l'on se fait berner...
Je ne sais pas si tu as regardé l'émission CPolitique, avec M. Aubry...
Ca m'intéresserait vraiment d'avoir ton opinion...
http://www.france5.fr/c-politique/index.php?page=article&numsite=4097&id_article=12215&id_rubrique=4100
Ca n'urge pas, quand tu auras un peu de temps...Par contre l'émission ne sera visible encore que quelques jours.
Salut Jean-Luc Mélenchon je suis content de te voir classer Elie Hoarau dans le giron des Députés du Front de Gauche alors qu'à La Réunion l'Alliance marche avec la droite au consiel général et à la région d'ailleur cette alliance les a fait perdre les régionales.Tu le dis toi-même que le Parti de Gauche refuse toute alliance avec le Modem et les divers droite alors pour quoi Elie Hoarau à Bruxelles il combat avec acharnement contre une libéralisation et à La Réunion ils soutiennent les libéraux en s'alliant avec le Modem qui soutient tous les projets ou réformes du Gouvernement ?
n°60 @hold-up
Ce que je voulais exprimer dans mon précédent message, c'est bien le sentiment de confusion dans laquelle je (et je pense une partie de ma génération) suis. Mais malgré cela, je suis conscient de mes atouts et plutôt confiant pour le futur. En effet, je pense que s'intéresser à la politique et aux questions de notre société est l'atout le plus puissant contre l'avancée du nécro-libéralisme ambiant. C'est grâce à cette ouverture d'esprit et cet intérêt pour les idées de gauche (et je tiens à remercier in fine Mr Mélenchon) que je peux traverser cette époque de pseudo-formation sans culpabiliser sur le fait de piquer un vrai job et sans accuser trop le coup.
Déjà, j'ai choisi un établissement hôte qui n'est pas une entreprise, je ne bosse ainsi pas pour gonfler un chiffre d'affaire à moindre coût. Ensuite, j'aime la mission sur laquelle je bosse, que je trouve importante et d'une utilité sociale bien supérieure à celle que m'apporterait par exemple la vente de téléphones portable de la dernière génération.
Étant comme je l'ai dit sympathisant du PG, j'ai souhaité à l'époque de sa formation (l'année dernière) devenir un membre, mais le système est relativement bien fait puisque pour suivre ma scolarité j'ai enchainé semestre de fac/stage… en déménagent tous les 3-6 mois il est difficile de s'établir dans un collectif. Je pense que les têtes pensante du PG devraient considérer cette situation particulière des étudiants dont le mode de vie est nomade… et donc pour lesquels l'implantation dans un tissus militant local est quasi-impossible.
Cela dit, je manifeste. J'étais il y a quelques semaines à Paris où j'ai put apercevoir Mr Mélenchon place d'Italie.
Mais que faire et que penser actuellement sur le statut que nous occupons, nous jeunes, dans cette France? Ce matin on m'apprend que je devrai travailler plus longtemps (je suis en Master 2 à 24 ans…et donc si tout est dans le meilleur des mondes je commencerai à cotiser à 25.... autant dire que pour moi la barre des 70 est presque assurée). En même temps, on refuse de considérer que ce que je fourni actuellement vaut plus qu'un dédommagement qui ne couvre même pas mon loyer. Et le pire de tout, c'est que à ce train là, j'ai de bonnes chances de ne pas avoir l'espérance de vie de mes ainés!
Alors oui pour adhérer au parti, oui pour aller manifester, mais je ne suis pas sur que vaincre les idées des français soit si facile. Depuis le début de la 5ème, il n'y a eut presque que des gouvernements de droites et donc j'en conclut que tous ceux qui ont encore les manettes ne changeront pas si facilement.
je crois qu'il faut voir plus qu'un recul social dans le projet de gouvernement sur les retraites. C'est une accélération d'un changement de mode sociétal fondamental. Il accélère le processus de mise en place de retraite par capitalisation par baisse du niveau de pension et ensuite par la difficulté d'en bénéficier; Les français(e)s vont se dire à quoi bon cotiser pour un régime qui n'est pas efficace. Dans un premier temps ce serait en complément du régime par répartition, ensuite en le supprimant ou le réduisant à une portion congrue. D'ailleurs, il est intéressant de lier les dispositions prises par ce gouvernement avec les "conclusions" de la mission Attali dévoilées lors du débat avec Jean-Luc Mélenchon lors d'un "'arrêt sur image" du 11/06/2011 par ailleurs très instructif. Si les dispositions de cette commission est mise en œuvre ce sont des changements fondamentaux qui vont intervenir. Je (re)donne pour ceux qui veulent le lien : http://www.dailymotion.com/video/xdnkle_debatmelenchonattali_news
Bonjour à toutes et à tous,
Je suis retraité de la fonction publique et à ce titre je perçois 1900 € mensuel.
Vous allez me dire c'est pas mal t'es pas le plus malheureux.
Effectivement je ne suis pas malheureux... çela veut dire que je percevais en activité
à peu près 2500 € en fin de carrière dans le fonction publique..
Je rapproche ces 2500 € (en fin de carrière) du salaire officiel (sans les primes et autres
publicité) des footeux les mieux payés...
2500 € X 12 X 37,5 = 1 125 000 €
Quand on sait que certains touchent grosso modo 800 000 € par mois ça veut dire
qu'en MEME PAS 2 mois il gagnent ce que j'ai gagné en 37,5 années d'activité...
C'est pas beau ça ? ET COMME CE N'EST PAS ASSEZ ILS S'EXILENT FISCALEMENT....
Moi je veux veux bien que l'on dénonce ceux qui sifflent la Marseillaise au stade de France..
mais je pense que ces éxilés fiscaux méritent tout le mépris que je leur porte..
D'autant qu'ils n'hésitent pas à venir faire soigner en France leur petits bobos..
Comme on dit chez moi ils veulent le beurre, l'argent du beurre et le cul de la fermière...
Merci Jean Luc, et vivement qu'on vire tous ces barbares qui nous gouvernent
@cvnes
tu voulais dire 11/06/2010
De plus il y a 184 milliards € a récupérer pour les banques et assurances avec la capitalisation.
Si rien ne bouge ils ne vont pas se gêner
Bonsoir à tous,
Comme l'a très justement déclaré notre camarade JLM, "aujourd'hui est jour de tristesse et de colère. La fin de la retraite à 60 ans, c'est la fin d'un monde. Le moment venu, au pouvoir, la Gauche devra annuler toutes ces mesures injustes et rétablir la retraite à 60 ans". Mais d'ici là, c'est à nous d'empêcher ce Gouvernement de mener à bien sa politique de destruction massive de nos acquis sociaux, en utilisant la seule "arme" légale en notre possession : la grève générale reconductible !
Salut et Fraternité.
D’ores et déjà, trois faits sont établis :
1. Le plan du gouvernement forme une totalité : remise en cause des 60 ans ; allongement de la durée de cotisation ; attaque contre le Code des pensions civiles et militaires
et les régimes spéciaux. Il est tout entier une arme pour surexploiter la classe ouvrière et financer banquiers, spéculateurs et capitalistes.
2. Ce 15 juin, un mot d’ordre a dominé l’importante montée nationale organisée à Paris par la confédération CGT-Force ouvrière en relation avec son appel à la grève interprofessionnelle : retrait ! Nul doute que cette exigence exprime la position sur laquelle convergent bien plus largement travailleurs, militants, syndiqués de toutes confédérations et de tous les secteurs.
3. Comment imposer le retrait ? Cette question est au coeur des débats au sein des organisations syndicales.
Mais les travailleurs, dans leur recherche de l’unité pour le retrait, se heurtent également à un obstacle d’ordre politique. Le Monde publie une tribune signée par Harribey (responsable d’Attac), Pelletier (Fondation Copernic), Filoche, des responsables syndicaux, Besancenot (NPA), Billard (Parti de gauche), Buffet (PCF), Hammadi (PS), Lipietz (Verts). Cet article critique le plan du gouvernement, pour se conclure en ces termes : « Notre détermination à faire échec au projet du gouvernement est donc intacte : à l’opposé de la valeur pour l’actionnaire et du travailler plus pour vivre moins, organisons une juste répartition des richesses, la réduction des inégalités, le partage du travail et une redéfinition des finalités de l’activité économique. »
Qu’est-ce que les travailleurs peuvent faire d’un tel galimatias ? Bien sûr, tout peut se discuter : partage des richesses, finalités économiques et bien d’autres choses…
Mais pourquoi ne pas dire retrait ? Le Conseil des ministres doit adopter le plan le 13 juillet. L’Assemblée nationale doit en débattre à partir du 7 septembre. Une seule question compte, désormais : on le bloque, oui ou non ? Force est de constater que ces dirigeants de partis de « gauche » multiplient discours, circonvolutions, « propositions »…
tout pour ne pas dire : retrait. Aussi bien les auteurs de l’appel cité que Marisol Touraine, responsable du PS pour les retraites, qui, dans une tribune du Monde, conclut :« Une réforme des retraites était nécessaire, mais la voie imposée par le gouvernement n’est pas la seule. » Ou encore les députés du Parti communiste qui préconisent d’organiser un référendum, ceux du Parti de gauche qui envisagent d’amender le projet du gouvernement.
A persister dans cette voie — c’est-àdire à refuser de reprendre à leur compte l’exigence du retrait —, les dirigeants du PS, du PCF, du PG etc., prendraient la responsabilité d’aider le gouvernement à faire passer sa contre-réforme.
A Janba,
Et, oui ! cherchez l'erreur !
1) Les British dérouillent avec leurs fonds de pension ! qui sont dans la panade ! =) risque de retraites non payées...
[mais les multinationales ad hoc ne se sont pas oubliées; merci pour leurs boss, leurs parachutes ventral et dorsal...pas de chute libre pour eux, non !...ex: BP, entreprise chère - c'est le cas de le dire - à Barak Obama] et depuis longtemps, mélange savant retraite et travail //pas pour le plaisir, non ! Sont pas maso non plus les British ! mais pour survivre ! car, à 75 ans, travailler comme serveur au McDo...avec l'arthrose, les articulations en vrac, les varices...ce n'est pas une sinécure !
[arrêtons de nous laisser embobiner par la "Upper-Class" des Traders de la" belle"place financière de Londres
/ qu'Attali envie : est-ce bien raisonnable ?!] =)
il y a aussi un peuple anglais courageux, mais qui aimerait fort pouvoir "cultiver son jardin", au propre et au figuré,et leurs jardins sont une merveille d'ailleurs...]
2)a) L'Affrrrrrreuse dette publique (la nôtre) - bien augmentée par les prébendes aux affidés de "qui nous savons", passons ! -
b) Mais aussi, l'ignôoooble dette privée de l'Espagne...qui, a pourtant "obéi" soigneusement aux conseils savamment distillés par les économistes neo-libéraux : les USA, et leurs méthodes, il n'y avait pas plus chic !
=) Qui qui est le plus vilain des 2 Pays =) les deux ! zavaient ka pas ! pas quoi, on ne sait pas....
3) Conclusion : Il n'y en a pas...si ce n'est que les peuples, qui n'y peuvent mais, vont se serrer la ceinture !
ils - les peuples - vont attendre trés trés longtemps un chouia de brin de début d'excuse et de réparation des dégats causés, par ceux qui les ont causés !
Mais, évidemment, sauf saine réaction, le but ultime du jeux - car ils sont trés "joueurs", ces financiers, est de
mettre au pas, par tous les moyens les ex-citoyens d'une UE.
Les réformes des Services Publics ne s'arréteront pas là =) nous allons tout droit vers le sytème US - en faillite, mais tant pis ! - càd : Fonds de pension : voir résultats au point 1)
Assurances santé, actionnaires et dividendes : voir USA !
Disparition, par vente forcée des HLM; avec augmentation des Loyers..
=) Obligation d'emprunts au prix fort pour assurer sa survie élémentaire =) surendettement; sub-prime =) ruine...
Sauf bien sûr pour quelques uns !
Les jeunes devraient y réfléchir : c'est dans les tuyaux !
Mr Mélenchon, je vous lis régulièrement et depuis plus longtemps que je n’ai adhéré au PG (oh, juste depuis juin…).
Je suis donc novice comme militant politique mais pas comme syndicaliste !
Je tenais à réagir sur le sort des stagiaires dans les entreprises en matière de rémunération. Vous prenez l’exemple des étudiants en travail social et ne m’exprime qu’à ce sujet.
Je suis assistante sociale et j’accueille des stagiaires depuis des années.
Ceux-ci revendiquent la rémunération de leur temps de stage. La disposition remise en cause ne concerne que 300 euros pour dédommager l’étudiant des frais liés à son stage. Confondre dédommagement et rémunération est gênant car il faut en mesurer les conséquences.
Comme vous le dites pour les journalistes, un stagiaire n’est pas un professionnel. Or, la rémunération de stage les contraindrait à accepter de l’employeur des commandes sociales critiquables (si, si). Que ce soit pour sauvegarder leur terrain de stage ou leur rémunération, je ne les vois pas résister à ces commandes anti-déontologiques ni leurs centres de formation, d’ailleurs !
Dans un contexte de restrictions budgétaires (associations ou collectivités), les employeurs ne se gêneront pas pour transformer les étudiants en travail social en renfort de main-d’œuvre ni pour contourner le garde-fou de superviser leurs actes professionnels!
Or, les usagers des métiers du social méritent des interlocuteurs diplômés. La relation humaine et la relation d’aide sont suffisamment complexes pour ne pas les livrer à des apprentis puisque vous l’aurez compris, ces métiers ne relèvent pas de la charité ou de la bonne volonté.
Voilà pourquoi, je souhaitais apporter ces nuances. Oui aux bourses, aux remboursements des frais de stage, NON à rémunérer ces stagiaires. Sinon, pourquoi passer des diplômes ?
Je préfère remettre en cause l’application de la compétence régionale pour la formation des professions sociales. Depuis le transfert, les frais de formation ont explosé, sans parler des
« prépas « qui fleurissent à des couts exorbitants. Eh oui, même les professions sociales deviennent un marché juteux…
Les étudiants, soit s’endettent, soit… disposent de parents économiquement favorisés.
Poursuivre m’entrainerait à expliquer le retour en arrière, les origines sociales de ces professions, le rôle de contrôle social de la classe dominante mais aussi la perte des terrains de stage dans le social à cause de professionnels las de leurs conditions de travail etc….
Mais pourquoi-donc continuer dans cette voie qui ne mène à rien ?
Nous le savons tous, une journée de mobilisation sans lendemain immédiat (je devrais plutôt dire une journée de promenade), ne change absolument rien aux mesures antisociales et régressives mise en place par ce gouvernement diabolique voué à lucifer qu’est le capitalisme.
Jeudi 24 juin, comme d’habitude, ni suffira pas. Il faut enchaîner avec le vendredi 25, le samedi 26, le dimanche (et OUI) 27 juin. Paralysons notre pays pendant déjà ces 4 jours et la peur du lendemain, j’en suis convaincu, changera de camps.
Ensuite, pourquoi attendre septembre ?
Au contraire, la meilleur période pour ce faire entendre et reprendre le contrôle, et bien la période estivale !
Imaginez cette France tant visité par les touristes…Pas de transports aérien, pas de transports ferroviaire, pas de transports maritime, pas de transports routier…Le PEUPLE partout dans les rues de France hurlant sa colère, des banderoles et pancartes EXIGEANT la démission de Sarkozy et de sont gouvernement. Le PEUPLE réclament à juste titre une élection anticipée, montrant du doigt ceux qui assassine nos droits, nos acquis, ceux qui chaque jour nous affame un peux plus et nous jettent sans vergogne à la rue, sous les ponts, sur les trottoirs par ce que nous ne pouvons plus faire face financièrement à leurs appétit toujours plus vorace.
Imaginez une France de partage, une France de justice sociale, une France ou plus personne, quelque soit sont âge ne serais abandonner et laissé pour compte. Une France reconstruite par le PEUPLE et pour le PEUPLE dont NOUS, le PEUPLE, serions fiers.
Non camarades, je ne rêve pas. Plus que le droit, nous en avons le devoir !
Jeunes: stagiaires, précaires ou travailleurs pauvres, vu le coût de la vie (logement, fruits, légumes, transports, santé), qu'est-ce qui peut-être Fait pour que leurs situations s'améliorent globalement et non pour quelques uns bien entourés? Dénoncer des situations, mais pour agir ensuite.
Combien coûtent les sénateurs, ainsi bien sûr que les personnels?
Et si chaque sénateur parrainnait quelques précaires, de même pour d'autres grand élus?
Combien de jeunes sans emploi à temps complet correctement rémunéré?
Quelles entreprises vivent de stagiaires ?
Où sont les actions de l'opposition, mises à part les profondes indignations?
Un agent comptable est responsable sur ses deniers, ne pourrait-il pas en être de même des ministres et autres grands responsables?
Assez de voir s'accumuler jours après jours des inepties pour ne pas dire des scandales: chômage croissant, masqué, hôpitaux en déroute, justice implosée, éducation broyée, gardes à vue, scandales des hauts revenus croissants. (la crise, bon dos, depuis combien de temps? ce n'est plus une crise, mais un état chronique entretenu au bénéfice de castes méprisantes)..
Réclamons des missions! pseudo humour d'écoeurement! Même le jugement dernier ne fait plus peur.
Les chercheurs soucieux de leur travail sont méprisés et attaqués, de même certains journalistes faisant leur travail (cf attaque de M Allègre contre journalistes de politis, attaque qui soulève la simple question de la démocratie).
Tout va bien, mauvais rêve, bientôt les vacances, chacun dans son coin, la terre est ronde.
@cvnes
"je crois qu'il faut voir plus qu'un recul social dans le projet de gouvernement sur les retraites. C'est une accélération d'un changement de mode sociétal fondamental. "
c'est évident, il faut en plus comprendre qu'à la base ce n'est pas tant le probleme des retraites mais plutot celui de la dette qui engendre tout cela. Par peur de voir les taux d'interet augmenter on se depeche de faire des reformes (on devrait dire des amputations) plutot que de se soucier du principal, c'est à dire du chomage (qui produit moins de rentrée pour payer les avancées sociales), et par contre coup de la globalisation.
Un point important dans la vidéo c'est le moment ou Jean-Luc Mélenchon aborde le probleme d'une monnaie mondiale et celui d'une parité fixe des monnaies parce qu'il faut comprendre que tant que le dollar restera monnaie de reference, la pyramide des crédits continuera d'augmenter de faire des bulles etc.... En tout cas je suis content que Jean-Luc Mélenchon commence à en parler parce que c'est aussi le seul moyen de bousculer le débat politique traditionnel. Nous vivons dans un systeme financier qui nous meme à la ruine, quoique nous fassions, alors c'est ce systeme financier qu'il faut changer, et je pense que tout les autres combat sont voué à l'échec si l'on arrive pas à faire entrer cela dans la conscience des gens.
" Je sais juste que ces machines à sous sur patte qui suivent le ballon, souvent de loin, ne se prennent pas pour rien ! Donc ils ne veulent pas rencontrer la Secrétaire d’Etat, madame Rama Yade ! Et quoi encore ? Ces gens ont perdu tout sens commun. Cette femme représente notre pays que cela nous plaise ou pas ! A l’étranger on respecte son pays en respectant ses représentants. "
Qu'est ce que c'est que ça ?
Passe encore le mépris hautain pour ces footeux, ce n'est pas très grave politiquement parlant et puis je commence à avoir l'habitude en ce qui concerne la gauche de la gauche française (en angleterre notemment ils sont plus intelligents sur ces questions et moins hautains).
Mais c'est quoi ce truc sur le respect qui serait du aux représentants de nos pays ? Sans compter que prendre la défense de Rama Yade ministre de Sarkozy et donc soutien indéfectible du business (dans le foot comme ailleurs), c'est totalement inconvenant venant de Mélenchon.
Les joueurs de l'équipe de France sont tout ce qu'on veut sauf qu'ils ne font que profiter un petit peu de la manne extraordinaire qui tombe dans les mains des autorités du foot, manne qui est alimentée directement par le fait que des milliards de gens regardent ces joueurs jouer. Ils n'exploitent personne, ils ne sont pas responsables de la réforme des retraites, ils ne participent pas à la chasse aux sans-papiers, ils ne démantèlent pas nos droits sociaux. Ils sont peut-être égoïstes, insouciants, cons, tout ce que vous voulez mais ils ne sont pas comme Rama Yade les soutiens actifs d'une bande de réactionnaires ultra-libéraux qui démantèlent tous nos acquis sociaux. C'est tellement facile de cracher sur des gosses de banlieues nouveaux riches qui sans leur talent auraient croupis dans la misère !
Tandis que Rama Yade, la pauvre, elle a la main sur le coeur, elle est épris de justice sociale et elle n'est bien sûr aucunement responsable de la politique de Sarkozy en tant que ministre déléguée.
Bref, le nationalisme a la petite semaine très peu pour moi même quand il est sous la forme plus atténuée du républicanisme. Donc pour moi une candidature unitaire oui, Mélenchon, candidat unitaire, non.
C'est un peu la goutte d'eau désolé...
Franchement, je préfère encore sur ces questions MGB et Pierre Laurent.
@ retrait
16 juin 2010 à 20h42
Le Parti de Gauche exige le retrait du projet de réforme du gouvernement.
« Face à un tel rouleau compresseur, nous portons un double mot d'ordre. Nous exigeons le retrait du projet de réforme du gouvernement dans les mobilisations du 24 juin puis de la rentrée. Et nous nous engageons à abroger ces mesures si un gouvernement du Front de Gauche arrive au pouvoir en 2012. »
http://www.lepartidegauche.fr/images/stories/textes/note-argu-PG-n-6-replique-reforme-retraites.pdf
http://www.lepartidegauche.fr/editos/2871-travailler-plus-pour-gagner-moins
@langue-rouge
non non je crois que tu ne vois pas les choses objectivement, quand tu dis qu'ils n'exploitent personne tu te trompes, ou crois tu qu'il place leur soussous, et bien dans les produits financiers aussi et ce sont ces produits là qui demandent que l'on abaisse l'age de la retraite que l'on délocalise etc.... les politiques ne sont que des courroies de transmission, si quand on commence à toucher à hauteur de 400.000 par mois (en comparaison c'est ce que j'aurai toucher en 13 ans pour diriger une pme, c'est a dire 160 fois moins, il suffit qu'il travaille trois ans et ils seront à la retraite lol) on entre dans le cadre des personnes qui peuvent faire n'importe quoi je ne suis plus d'accord. Je ne dis pas qu'il n'y a que des cons, mais ce systeme de fric pourri vraiment tout.
Mélenchon et le foot... pas bon
j'ai vu sur Canal+ la retransmission d'un interview ou JL Mélenchon disait à peu près "je ne comprend pas pourquoi des smicards vont applaudir des millionnaires", avec une moue très péjorative à l'égard des dits Smicards.
Ce qui m'a choqué, c'est la moue de mépris. Encore une fois on a vraiment l'impression qu'à gauche on méprise ceux que l'on proclame défendre.
A droite (extrême droite) c'est sans doute pareil, mais il me semble qu'ils le montrent moins.
Pourquoi ?
- est-ce parce que je suis moins leurs déclarations ?
-est-ce parce qu'ils sont plus adroits ?
- autre raison ?
Merci de vos explications.
Malesherbes a raison,attention à ne pas heurter celles et ceux qui,smicard vont applaudir des milliardaires qui poussent le ballon rond. La question c est d éssayer de leur faire garder raison. De leur faire comprendre qu apprécier le jeu, le beau geste,c est comme regarder un beau film interprétés par des acteurs également milliardaires, et qu en aucun cas cette passion ne doit occulter le reste de leur vie.Malheureusement certains font tout pour instrumentaliser ce jeu,et rendre dépendant au point de n avoir que cela comme centre d intéret des individus fragiles, en manque d identité, je suis rien dans la vie mais lorsque mon club gagne,à quelque part c est moi le vainqueur.. et de ce fait suivre n importe quel gourou capitaliste qui se sert de ce jeu pour sa propre promo financiere et politique.Je ne suis pas certains que si Nanar la belle bagouse,dixit TAPIE,se présentait aux municipales à Marseille il ne soit pas élu..Donc combattons le foot buisness,défendons les valeurs sportives,et soyons sans concession aupres de ces envoutés de la véssie,mais surtout sans mépris!.Si il èxiste une seule chance de leur faire comprendre c est de mon point de vue la plus éfficace
On a compris que je suis un « rattachiste », comme on dit. Si les Flamands s’en vont, si la Belgique « s’évapore », alors que les Wallons viennent avec nous. Ce serait la conclusion d’une pente prise il y a des siècles et maintenue sans désemparer dans les sentiments populaires des Wallons comme des Français.
Sans blague, les ratachistes ont rassemblé 0,55% des suffrages. C'est dire comme l'idée du rattachement à la Sarkozie nous intéresse.
L'erreur, c'est d'oublier que certaines parties de la Belgique ont fait partie pendant 800 ans de l'empire germanique au sein duquel elles disposaient d'une autonomie extrêmement large (Wallon est un mot d'origine allemande signifiant "de langue romane") et d'imaginer que çà nous gênerait d'y retourner.
Entre la gestion d'Angela et celle de Nicolas, le choix est vite fait.
Bonjour Jean-Luc Mélenchon,
Si je comprends bien vos propos, il serait souhaitable que les footballeurs soient des stagiaires ?
Donc une bonne nouvelle : Il n'y a pas de problème de santé en France ! Les hôpitaux ne manquent pas de personnel, les urgences ne sont pas surchargées et les médecins sont satisfaits de leur sort. En fonction de quoi Mme Bachelot prends une grande semaine de vacances pour s'occuper de la santé de l'équipe de France –qui, c'est vrai, en a bien besoin. Les infirmiers anesthésites qui tentent depuis des semaines (des mois ?) de rencontrer la ministre des sports, et accessoirement de la santé n'ont apparemment pas les moyens de s'offrir le voyage en Afrique du Sud sinon ils pourraient sans doute la croiser au détour d'un stade.
Un exemple de stage, pour vous faire rire et pour montrer à quel point on torpille l'argent public. 35 ans de boîtes diverses, bac+5, bref hautement qualifiée et virée en 24h avec toute l'équipe directionnelle sans avoir rencontré les cost killers décisionnaires. Bref,assédic, unédic et stagesm de "remotivation" pour les cadres paumés de mon âge. Grosse rigolade et humiliations en cascades par des fonctionnaires patentés pour nous "descecndre" psychiquement, nous les "loosers" de service. Enfin, un entretien pour un emploi "subventionné" destiné à me faire "rebondir". Gestion de 4 agences, pour le recouvrement de créances auprès de clients. 50 km d'éloignement (autoroute)+ traductions logiciel etc..... 800 € brut pour temps partiel. d'abord pas payée, puisque j'ai été "stagiaire".....ensuite au bout de 4 mois, une embauche au susdit tarif. Et puisque j'avais été formée (je signale que je n'avais aucun besoin de formation et que je n'en ai donc pas eue) l'employeur a reçu des assédic une prime de 2000 € et s'est fait financer la moitié de mon brut par les assédic. Donc, pour un boulot à haute responsabilité et méga stress (40 h en 20) il me restait net après transport 400 Euros, tandis que j'ai coûté à mon employeur, dans les faits, 60 € par mois et ce, pendant un an. A la fin de ladite subvention, mise en place d'un harcèlement en règle pour me faire partir. J'ai résisté un an de plus à ce régime avant de craquer. Même l'inspecteur du travail m'a soutenue. J'ai dû partir...pour qu'il réembauche un cadre paumé quinca au même tarif et;;;DANS LES MEMES CONDITIONS ! voilà le sort des "stagiaires" de 50 balais recyclés dans ce genre de boîte à ordures et je pèse mes mots. Inutile de préciser le montant de ma retraite que je toucherai à 63 ans !
Le billet de Jean-Luc Mélenchon est signalé et commenté ici :
http://www.dedefensa.org/article-melanchon_sur_la_belgique_17_06_2010.html
@ retrait
70 16 juin 2010 à 20h42
Dans ton long message, tu interpelles le Parti de Gauche à propos du projet gouvernemental sur la réforme des retraites : "Mais pourquoi ne pas dire retrait ?" et tu affirmes que "les députés du Parti de gauche envisagent d’amender le projet du gouvernement."
Je reviens vers toi bien que je t’aie répondu précédemment, car j'ai pu voir en surfant sur internet que ton long message est intégralement un copié-collé de l'édito d’un hebdomadaire paru le mercredi matin… qui "informe" de la réaction du Parti de Gauche au projet gouvernemental AVANT la publication de ce projet.
Aussi je me permets de te donner ce conseil amical : la prochaine fois, vérifie toi-même tes informations à la source, cela t’évitera de propager des contre-vérités...
Bj,
La réalité belge ne mérite-t-elle pas d'être appréhendée un peu plus finement, de la part d'un ami français et d'une personne qui se sent capable d'exercer...
"les Wallons, se sont dispersés. Leurs chefs sont infestés d’hyper fédéralisme micro local à la sauce des balivernes bien connues sur ce thème. Cinq ou six niveaux d’institutions se superposent, suintant comme un puits de pétrole dans le golfe du Mexique un clientélisme infect. Le reste suit : école, mutuelles, assurances, hôpitaux tout est réparti entre soi et communautarisé à mort et de pallier en étage remonte dans la main des partis politiques, nouvelles tribus qui s’entretiennent à coup d’allégeances clientélaires davantage que de n’importe quoi d’autre qui ait seulement l’apparence d’une idéologie.".
Depuis quand les belges, et les wallons en particulier, ont-ils "des chefs", sont-ils "infestés", organisés en "partis-tribus", entretenus à coup "d'allégeances clientélaires"? Il y a là un relent de rhétorique coloniale qui me semble assez mal placé.
La Belgique n'est pas la France et il est sans doute plus intéressant d'essayer de la comprendre plutôt que de rejeter l'ensemble des traits qui l'en différencient. Quelques pistes :
- Le mouvement socialiste est, singulièrement en Wallonie, profondément enraciné dans la société, à travers ses mandataires locaux, l'organisation syndicale, mutuelliste... Le PS belge n'est pas un parti d'enraques, organisé autour de l'adoption de motions. Il est moins "idéologique" que le PS français, mais je ne pense pas qu'il soit globalement moins à gauche. Il a par exemple réussi, ces vingt dernières années, son ouverture aux élus issus de l'immigration. Il a permis de conserver l'échelle mobile des salaires et des allocations (ce qu'on appelle en Belgique l'index)... (= "clientélisme" des salariés?) Une relativement récente interview d'Elio Di Rupo, Président du PS (Wallonie + Bxl) peut donner un aperçu un peu plus large http://politique.eu.org/spip.php?article997
- 75% des salariés belges sont syndiqués (= membres d'une "tribu"?). La place des organisations syndicales dans l'organisation des relations professionnelles est donc très différente de celle de la France.
- Enfin, le mode de scrutin, proportionnel, et la réalité fédérale du pays (trois langues, une population plus aisée au Nord du pays et globalement très à droite, une population moins riche au Sud et globalement à gauche) expliquent un jeu de coalitions qui n'est pas celui de la France. M. De Wever (qui vient de rafler 30% des voix en Flandre) est de droite et séparatiste, mais n'est pas à assimiler l'extrême droite (et encore moins à l'extrême-droite israélienne)
Tout n'est pas glorieux quant à l'action de la gauche en Belgique ou dans le scrutin de ce 13 juin, loin de là, mais je pense qu'il y a une analyse "de...