17juin 10
J’interromps la diffusion de la note précédente, qui ne sera restée que 48 heures, pour réagir ici à l’annonce du gouvernement sur les retraites. Je m’adresse à tous ceux qui hésitent : le 24 juin, tous dans la rue ! Au nom de la dignité ! Pour montrer, et d’abord à soi-même, que nous ne sommes pas devenus un peuple d’animaux que ses maîtres tondent sans qu’il regimbe ! Par fidélité aux combats des anciens qui se sont crevés la peau pour ce droit. Et pour leur foutre la peur du siècle, aux autres, à ceux qui ont décidé de nous faire ça ! Il nous faut être plus nombreux que les gouttes d’eau dans la pluie le 24 juin. Que tout le monde jusqu’au bout de l’Europe nous entendent crier ! On criera pour ceux qui peuvent pas, ou qui ne peuvent plus !
Dans cette note je parle de ce plan gouvernemental pour vous donner une première batterie d’arguments. Puis je colle le post que j’ai écrit ce matin à Strasbourg et que j’avais prévu de passer demain. A propos du fric et de la finance vus du parlement européen et de la commission. Je parle aussi de notre programme contre eux, et des gesticulations de « l’Europe qui protège » sur le sujet dans l’hémicycle en ce moment.
Jour de cendres. Bien sûr la bataille n’est pas finie. On va se taper. Le 24 juin c’est crucial. Mais quand même, ils ont osé ! Faut-il qu’ils se sentent forts ! Ne perdez pas de vue que c’est la première fois qu’on rembobine le fil d’une conquête sociale de cette ampleur dans ce pays. La retraite à soixante ans c’est plus qu’un acquis social. Davantage que des années de manifestations, pétitions, votes et cortèges syndicaux depuis 1910. C’était alors la première loi sur le sujet organisant une retraite à soixante cinq ans. La victoire du passage à soixante ans ce fut en 1983, avec le programme commun de gouvernement de François Mitterrand et Georges Marchais! C’est une façon de vivre en société. C’est fini. Les libéraux ont décrété la fin des jours heureux. Nicolas Sarkozy l’a fait ! Pour rien ! Car rien ne sera réglé par cette réforme qui prétend tout arranger. Notez que Fillon, en 2003, aussi prétendait avoir tout réglé sur le sujet! Et d’abord on se demande d’où sort cette nouvelle date butoir : 2018 ! C’est nouveau ! Le débat s’organisait parfois sur la date invoquée par le Conseil d’orientation des retraites : 2050 ! Et d’autres fois c’était sur les annonces et références du gouvernement lui-même : « 2020 ou 2030 ». J’avais ironisé sur ce blog à propos de ces dix ans d’écart dans les prévisions. D’ailleurs le plan Fillon de 2003, avait été calculé pour 2020 ! Voila un nouveau calendrier ! Il faut recommencer tous les comptes et comparaisons. Ca doit être étudié pour, je suppose. Car depuis le début la méthode de communication est très importante dans le déploiement du gouvernement! Des annonces à petite dose pour que les gens s’habituent, des effets de pipeau. Tout ça pour endormir. En tous cas une première évaluation montre que rien n’est vraiment réglé dans cette affaire. Sans le siphonage du fond de réserve des retraites créé par Jospin, les comptes ne seront pas à l’équilibre après 2018. Mais le système sera alors tellement mal en point tellement peu attractif que la capitalisation aura tout l’espace. Quelle erreur ce serait. Tenez : encore aujourd’hui la preuve est faite avec l’affaire de la marée noire ! J’espère que vous connaissez le rapport entre ces deux questions. Sinon le voici : 17 % des revenus des fonds de pensions anglais sont constitués par les dividendes de BP. Les retraités anglais vont trinquer à cause de vulgaires mouettes en Louisiane !
Mais ce qui est certain c’est que ça va faire mal à ceux sur qui ça s’abat. L’injustice est totale. 90 % des efforts seront fournis par les travailleurs. Mais le capital et les hauts revenus ne règleront que 10 % de la facture. C'est-à-dire seulement 4 milliards d’euros sur les 42 milliards à faire cracher à l’horizon 2018. Pour se faire une idée sérieuse de ce que représentent ces quatre milliard « d’efforts » il faut se souvenir que la droite au pouvoir depuis 2002 a déjà donné 30 milliards d’euros par an de baisses d’impôts aux plus riches ! L’injustice sociale est donc consacrée reine en France par le président Sarkozy! Faisons le bilan rapide. Pour avoir une retraite à taux plein à 62 ans, il faudra avoir travaillé sans interruption depuis l’âge de 19 ans et demi ! Ceux qui n’auront pas le nombre de trimestres cotisés suffisant touchaient quand même leur retraite à taux plein à partir de 65 ans. Ce n’était déjà pas génial. Maintenant ce sera 67 ans !
Quand aux mesures prises pour tenir compte de la pénibilité du travail c’est la honte totale. On se souvient que les syndicats acceptaient d’en discuter à condition que l’évaluation de cette fameuse pénibilité si particulière soit faite par métier c'est-à-dire collectivement. Le Medef ne voulait rien savoir. Il voulait une évaluation individuelle. Nous objections que cela revenait à constater les dégâts au lieu de les prévenir. Mais jamais nous aurions pensé que le gouvernement se moquerait du monde de cette façon ! Oui c’est bien en constatant les dégâts que cette pénibilité sera reconnue. Ces travailleurs qui pourront partir plus tôt seront en effet choisis « individuellement » parmi… les invalides et victimes d’accidents du travail ! Grand foutage de gueule. Et c’est à peine 10 000 salariés pourraient ainsi partir avant 62 ans ! Mais la encore tout est dans la manière de faire. Se moquer du monde comme ça c’est l’équivalent d’un coup sur la tête !
Les fonctionnaires, eux vont se faire détrousser : ils vont cotiser « comme le privé ». Gros argument destiné à provoquer des jalousies et rivalités en montrant du doigt ceux qui se gobergeraient sur le dos des autres. Rappelons que les deux caisses de retraites n’ont rien à voir. L’augmentation des cotisations ne fait pas rentrer un sous de plus dans la caisse du privé. Ni dans celle du public non plus d’ailleurs. En fait il s’agit tout simplement d’une baisse de salaire. Les fonctionnaires coûteront moins chers à l’Etat d’un côté puisqu’on déduit leurs cotisations du salaire. Et de l’autre la diminution de leurs droits permettra de nouvelles économies encore, cette fois-ci sur les pensions à verser. Un rasoir à deux lames en quelques sortes. Après quoi on ose nous parler de l’augmentation de 1% sur le dernier taux de l'impôt sur le revenu qui s’applique à la dernière partie du revenu du haut salaire ! Ca ne fera en aucun cas une baisse de revenu de 3 % comme pour les fonctionnaires !
Et par dessus le marché, il y a le non dit de cet exercice comptable borné. Celui dont j’ai déjà traité ici. C'est-à-dire l’impact sur les autres comptes sociaux des mesures prises dans le compartiment des retraites. Dans le domaine de la vie en société et des mécanismes de solidarité, tout se tient. Les autres comptes sociaux vont se dégrader brutalement à cause de cette réforme ! Cela à cause de l’allongement du chômage de très longue durée des seniors. Ils n’ont plus de travail dès cinquante trois ans actuellement ! Qui va les prendre en charge pendant deux ans de plus ? Et puis il y aura aussi des dépenses maladies supplémentaires ! Mais oui, messieurs les bons esprits, la maladie aussi! Cela non seulement pour ceux qui ne travaillent plus et se rongent les sangs mais aussi pour ceux qui travaillent au delà du raisonnable et s’épuisent plus vite !
Mais pourquoi tout cela ? Puisque cela ne règle rien au plan comptable. Selon moi, c’est seulement un signe donné à la finance mondiale. Et il fallait que ce soit maintenant, juste avant l’été et ce fichu mois de juillet où arrivent à échéance 59 milliards d’euros de dettes qu’il va falloir refinancer. Et comme la madame Merkel a poignardé toute l’Europe avec son plan de super austérité, il faut suivre, quand on ne veut pas rompre avec le système ! Surtout que la même madame Merkel présente aussi sur le marché 30 milliards de dette allemande à refinancer à la même date. La compétition est donc réelle. C’est l’escalade des souffrances affichées. La finance gouverne, règne, domine tout. Les gouvernements sont comme des caniches aux ordres devant elle. Il faut résister. Mais pas qu’avec des mots en général. A notre tour, nous devons dire expressément comment nous allons retourner le rapport de force. Nous devons savoir quelles mesures précises nous allons leur appliquer, pour leur faire rendre gorge. C’est ce que nous avons fait au Parti de Gauche le 12 juin dernier.
Donc les oreilles des financiers ce week-end ont dû vaguement siffler. Nous tenions notre forum « gouverner face aux banques ». Le texte adopté à cette occasion est essentiel pour nous. Vous le trouvez en version téléchargeable sur ce blog. Il s’agit de présenter nos principes, nos méthodes et nos mesures concrètes pour affronter la tyrannie des établissements financiers. C’était le bon moment. Notre intention est d’être très concrets. De faire preuve en quelque sorte de cette « radicalité pragmatiques» dont nous voulons faire notre marque de fabrique. Mais pendant ce temps les grandes banques du monde se sont elles aussi exprimées. Elles l’ont fait par l’intermédiaire de l’Institut international de la finance qui regroupe les 400 plus grandes banques mondiales. Il est présidé par le patron de la Deutsche Bank. Bien sûr elles ont pleuré leurs vives réticences contre le durcissement de la réglementation bancaire à l’étude au sein du G20 et du comité de Bâle sur les normes bancaires. Vous voila prévenus. Le syndicat du crime financier est réuni. Il prétend ou menace que le projet de nouvelles normes bancaires, amputerait de 0,6 points la croissance des USA et de la zone euro. Les banques prétextent qu’en les obligeant à augmenter leurs réserves et à réduire les risques, ces normes freineront le financement de l’économie. Alors que ce sont les banques elles-mêmes qui freinent ce financement en orientant prioritairement leurs capitaux vers la spéculation plutôt que vers l’économie productive. Mais l’essentiel c’est le geste. Cette coalition pour annoncer la confrontation avec les Etats. Les financiers n’avaient pas trop de raison de s’inquiéter.
D’autant qu’ils avaient eu une pure joie en apprenant ce qui venait de se conclure à l’assemblée nationale. Jeudi 10 juin on y a voté la loi bancaire bidon de Christine Lagarde. Ils peuvent dormir tranquilles. La nouvelle « loi sur la régulation bancaire et financière » est un texte vide. Il se contente de créer des « autorités de régulation » comme seuls les libéraux ennemis de l’Etat « bureaucratique et inefficace » savent pourtant en créer. Mais surtout, lors du débat, le gouvernement a refusé toute mesure contraignante pour les banques. C’est madame Lagarde elle-même qui a refusé de plafonner les commissions prélevées par les banques sur les paiements par carte bleue auprès des commerçants. C’était pourtant un amendement UMP.
C’est elle aussi qui a refusé d’interdire comme l’Allemagne les ventes à découvert et les ventes à terme. Ce sont des techniques qui permettent aux spéculateurs d’acheter des titres sans payer, et sans payer séance tenante. De cette façon ils peuvent spéculer sur l’évolution du cours dans le temps sur les titres de dette publique et les titres d’assurance qui s’y rapportent.
Et voici la cerise sur le gâteau. Cette grande équipe qui prétendait « moraliser le capitalisme » a refusé de reconduire la taxe sur les bonus versés par les banques. Cette taxe annoncée à son de trompe il y a un an par Nicolas Sarkozy ne s’appliquera donc que sur les bonus 2009 ! Et son effet sera nul pour les banques. En effet on doit savoir qu’elles ont obtenu, en contrepartie de cette pénible obligation, le report d’un an de leur cotisation au fond de garantie des dépôts, pour un montant à peu près équivalent. Passez muscade !
C’est un indice de ce qui se passe partout à propos de finance. C’est à dire qu’après les remuements et cris d’orfraie au début de la crise, on revient à l’habitude : tout faire pour protéger ces pauvres banquiers et leurs combines mortelles. La dernière livraison du « Monde Diplomatique montre comment cette protection est parfois directement monnayée au plus haut sommet de l’Etat. Mais évidemment il parle des Etats Unis ! Car ce n’est pas chez nous que ça se passerait.
A Strasbourg, on a aussi délibéré sur ce qu’il fallait faire avec les super produits toxiques de la finance que sont les « produits dérivés ». Ces « dérivés », tout le monde en a entendu parler maintenant. Vous savez ce que c’est. L’équivalent financier d’une maladie sexuellement transmissible. Pourtant « L’Europe qui protège » se préoccupe d’organiser leur avenir. Ici à Strasbourg, nous avons donc été régalés d’un rapport du député de droite Langen Werner. On se pince. Non ce n’est pas une mauvaise blague. D’ailleurs ce n’est pas une première. La Commission européenne s'est déjà prononcée sur les actions "en faveur de marchés de produits dérivés efficaces, sûrs et solides". Et pourquoi pas des voleurs aimables, sûrs et sérieux. Cette œuvre surréaliste s’est logée dans deux communications, en juillet et en octobre 2009. Elle a souligné que les produits dérivés sont "utiles à l'économie" puisqu'ils permettent à des agents qui ne sont pas prêts à assumer les risques de certaines activités économiques de les transférer vers d'autres agents économiques prêts à les accepter. Superbe définition euphémisée pour décrire le mode de transmission honteux des mistigris véreux de toutes sortes.
J’explique. Voila comment ça marche. J’ai des reconnaissances de dette de Pierre Paul et Jacques. Trois nuls, plus ou moins fiables financièrement. Voici la cuisine du dérivé qui commence. Je prends un petit bout de la dette de chacun d’entre eux, je les mélange avec un autre bout de dette plus sexy et hop j’appelle le tout avec un nom exotique, genre « Speedy plus/plus » et je vous les vends. Je prends votre fric et vous vous avez sur les bras mes trois nazes. Peut-être que vous êtes une fine mouche. Vous saviez tout sur mes trois drôles mais ça vous semble quand même un placement valable. Soit vous ne le saviez pas parce que c’est trop compliqué à comprendre et que votre banquier vous dit que « Freddy plus/plus » c’est du bon de chez bon, et que vous le croyez sur parole. Voila. Ca c’est le principe de base. Découper, mélanger, emballer. Après il y a mille façon d’appliquer cette idée. Jusqu'à la nausée ! C’est naturellement un système promis à mal tourner.
Notre chère Commission Européenne elle-même a fini par s’en rendre compte. Elle constate que les produits dérivés ont particulièrement contribué à la crise financière. Tiens sans blague ! Elle dit pudiquement que cette méthode a « créé des interdépendances de plus en plus fortes entre les acteurs du marché ». Wah ! C’est bien dit. Ca veut dire que tout le monde se retrouve avec des parts de mauvais payeurs dans son portefeuille d’action. Et si un se casse la figure, tout dégringole dans des dizaines d’endroits à la fois. C'est-à-dire partout où les titres pourris ont été mélangés à d’autres dans des emballages qui les dissimulaient. Voila pourquoi on dit qu’ils sont « toxiques »
Le volume total de ces petites merveilles en circulation dans le monde n’est pas une petite chose, figurez vous. Ces produits dérivés de « gré à gré », c'est à dire négociés directement entre les tripoteurs du marché et qui ne sont soumis à aucune règle, étaient, fin 2009 de 605 milliers de milliards de dollars selon la Banque des règlements internationaux. Je suis sûr que ce genre de chiffre ne signifie rien pour une écrasante majorité d’êtres humains qui ne peuvent même pas se représenter ce que cela veut dire. Et moi non plus ! La Commission dans sa communication estime qu'il est nécessaire de changer sa conception selon laquelle les instruments dérivés ne nécessitent qu'une réglementation légère. Tel quel ! Elle pense même qu’il faut une législation qui permette la transparence. Ouh ! la ! la ! Et même une législation qui permette aux marchés d'établir correctement le prix des risques. Chers marchés, on avait failli oublier de les encenser un peu au passage, voila, c’est fait. Wee! Toutes sortes de dispositions ultra techniques sont donc prévues.
Je ne vous les inflige pas. Ce n’est pas mon sujet ici. Je veux juste faire le point pour répondre à la question de savoir si tous ces beaux esprits savent qu’ils sont dans une crise majeure ou s’ils pensent que c’est juste un incident de parcours. Ici la lecture du texte est claire. Ils ne se rendent pas compte. Ils se contentent d’organiser la suite de la fête sans trop bousculer les habitudes. Déjà c’est une drôle d’imprévoyance d’imaginer qu'il peut encore exister des produits dérivés « non normalisés », c'est à dire négociés en toute opacité directement entre deux acteurs qui n’en parlent à personne alors même que de leur bonne santé dépend le sort de dizaine d’autres montages financier. Que veut dire cette différence faite entre les produits dérivés pour les entreprises et ceux pour les banques? Ce n’est pas tout aussi toxique dans les deux cas ? Pourquoi n’y a-t-il pas d’interdiction pure et simple de certains produits spécialement spéculatifs bien connus. Je pense ici aux fameux contrats d’assurance sur les emprunt d’état qui sont revendus à des gens qui ne sont pas les préteurs et qui n’ont donc comme intérêt que de voir couler le débiteur pour toucher l’assurance et réaliser un profit monstrueux. Pourquoi ne pas restreindre le champ d'intervention des produits dérivés, pour interdire notamment leur utilisation sur les obligations d'Etat ? Bref, pourquoi ne rien faire sur les sujets qui ont occupé l’actualité et dont on nous avait dit que dorénavant tout serait tenu à l’œil. Parce que tout ce que la finance compte d’agent d’influence s’est mobilisé pour faire barrage aux tentations de régulation avec lesquelles les bons esprits ont amusé la galerie ces derniers temps.
Ici, je veux illustrer la clause « d’autorisation préalable » que nous avons retenu dans notre texte « gouverner face aux banques ». Voila de quoi il s’agit. L’exemple de ces dérivés montre que la planète de la finance a toujours une main d’avance sur les Etats pour trouver de nouvelles combines. Le temps qu’on découvre les produits, le temps qu’on les réglemente, dix catastrophes ont eu lieu. Donc nous proposons de renverser le principe ordinaire qui est : "tout ce qui n’est pas expressément interdit est permis". En matière de finances ce serait, avec nous : "tout ce qui n’est pas expressément permis est interdit". Donc toute nouvelle trouvaille à mettre sur le marché serait soumise à autorisation préalable. Et qui posséderait des titres non autorisés après s’en être procuré ailleurs serait puni.
Trouver sur le site de Boursorama :
Les dirigeants européens, réunis jeudi à Bruxelles, ont donné leur feu vert à la publication des résultats détaillés des tests de résistance auxquels sont soumis leurs grandes banques, espérant ainsi rassurer les marchés inquiets d'y découvrir de mauvaises surprises.
Là encore, il faut redire qu'en France la Banque de France inspecte et controle de façon détaillée toutes les banques installées en France. Elle fait déjà, et de façon bien plus méticuleuse, tout le travail d'une agence de notation
"Les retraités anglais vont trinquer à cause de vulgaires mouettes en Louisiane".
Aïe, Aïe, Aïe…Monsieur Mélenchon, Président du PG; écologie, socialisme, république.
Que voila une tirade malheureuse!
Pourquoi accuser ces pauvres volatiles condamnés à boire jusqu'à plus soif le cocktail BP (1/3 eau, 1/3 mazout, 1/3dispersant)?
La cause est plutôt à chercher du coté de BP qui a rogné sur la sécurité en économisant une vanne en sortie de puit et en ne stoppant pas l'exploitation pendant l'intervention sur une fuite de gaz. Toujours la recherche du profit maximum!
C'est de l'humour, j'ai bien entendu corrigé de moi-même…, mais attention tout de même, si vous souhaitez caresser les sensibilités écologiques dans le sens des plumes.
Finalement, malgré certains excès, je vous apprécie tel que et je préfère de loin vos saines colères d'Homme de conviction, aux discours des pédants en costume rayé.
Votre billet apporte comme à son habitude son lot d'enseignements et vous êtes définitivement le meilleur vulgarisateur politique actuel.
Félicitations pour ce début encourageant du Front de Gauche.
En fin de droit, j'ai malgré tout décidé de rejoindre les rangs de vos partisans.
Et bien que "la marche soit haute", j'ai désormais l'espoir d'avoir plus de chance de tirer le numéro gagnant avec une carte Front de Gauche qu'en achetant un ticket à la française des jeux.
Continuez à rassembler vos bataillons pour 2012!
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage
Quoi, ces cohortes étrangères
Feraient la loi dans nos foyers!
De vils despotes deviendraient
Les maîtres des destinées
Remplacez cohortes par banques et despotes par spéculateurs: étrangement contemporaine notre Marseillaise, ne trouvez vous pas?
Prenez bien garde à vous.
l'ancètre du MEDEF, avait un président "du CNPF" qui déclara:
"on ne fait pas la même politique selon que les communistes pèsent 26% ou 5%"...(ou quelquechose comme cela)
Aujourd'hui l'éminence grise du MEDEF a dit: "il est temps de liquider le passif du Conseil national de la Résistance"...(ou à peu près).
Demain quelqu'un dira "Front de gauche? combien de divisions?" Mais il s'agira des "divisions entretenues" entre les composantes du dit "Front", et plus elles seront nombreuses plus rira ce quelqu'un au pouvoir ridiculement monarchique.
Il faut donc un front communiste unitaire...Ou bien l'équivalent du CNR, mais cela ne se trouve que s'il y a partout dans le peuple des résistants véritables!
Bonjour à tous,
Je suis comme bon nombre d'entre nous, révolté par ce "retour dans le passé". Après bien des réflexions je me dis que seule l'action compte et bien entendu le 24 juin est une opportunité pour dire à ce gouvernement "ça suffit".
Mais il apparait évident que la place est prise jusqu'en 2012 et sauf mouvement de masse comme nous l'avons vécu en mai 1968 (et encore...) rien ne changera. Pour moi l'essentiel c'est demain. C'est à dire les prochaines échéances électorales mais pas seulement. Nous pouvons multiplier les blogs. Confronter les idées et commencer à proposer un avenir différent. Il me semble que ce blog en est un bon exemple. Le vrai contre pouvoir est celui qu'apporterons ceux qui pensent qu'un autre avenir peut exister, un avenir qui est défini par trois mots écrits aux frontons de nos mairies : Liberté Egalité Fraternité.
Nous ne devons plus nous contenter de critiquer leurs actions mais de préparer un vrai contre pouvoir. Créons d'autres blogs, relions les entre eux, mobilisons toutes les bonnes volontés et gardons à l'esprit cette citation d'Enersto Che Guevara : Tous les jours, il faut lutter pour que cet amour de l'humanité vivante se transforme en gestes concrets, en gestes qui servent d'exemple et qui mobilisent.
Merci à Jean Luc Mélenchon pour ce blog qui nous permet de nous retrouver entre gens de bonne volonté, humanistes et dirigés vers un progrès solidaire.
Pierre
Nous sommes très friants des "productions écrites" du Parti de Gauche, qui ont beaucoup de succès autour de moi car elles constituent des argumentaires solides, ce dont "l'homme de la rue" plein de doutes a besoin en ce moment. J'ai distribué à échelle respectable celles sur le MoDem, sur le programme du PS et à présent "Gouverner face aux banques", qui commencent à bien "tourner".
S'il vous plait, produisez un de ces livrets téléchargeables si pédagogiques sur le sujet des retraites : pourquoi ce n'est pas un problème, pourquoi ces mesures sont scandaleuses, ce que le PG propose.
J'ai lu et visionné tous vos argumentaires, qu'ils soient financiers, historiques ou démographiques, mais une bonne synthèse bien pédagogique serait d'une extrême utilité.
Merci !...
@ 49 - Alexandre
"que tout le monde jusqu'au bout de l'Europe nous entende", conviendrait davantage que "entendent", puisque "tout le monde" est singulier.
C'est en effet SUPER important comme remarque.
Tu ne serais pas cousin avec Descartes des fois ?
@cvnes
Toutefois, jusqu'à maintenant ses positions de la CGT, si nous pouvons les contester, ont un contenu de classe et en ce qui concerne les retraites des solutions proches, sinon complémentaires à celles du PG tant sur le constat désastreux du projet gouvernemental, que sur les solutions touchant aux retraites par répartion.
bien sur on en attends pas moins d'un syndicat de cette envergure !
mais il y a ce que l'on proclame, et la les conf savent nous montrer leurs "petits muscles,et ce que l'on fait réellement !
je reste persuade que cette "grevote" en attendant l'hypothetique "explosion "de tous les travailleurs en septembre juste avant le vote ne sert a rien
ça fait des mois que ce sujet est sur la table,on est deja descendus combien de fois contre ce projet et le gouvernement se fout royalement de cela...
certains disent que faut pas faire cela avant les vacances,a cause de...et puis de....
tous cela c'est du baratin,tout le monde le sait,seule une greve dure et longue pourra faire changer ce gouvernement..
mais les gens sont-ils prets a la faire ?
si en plus les syndicats ne les appellent pas a la faire et ne leurs montrent pas la voie....alors !
Bonsoir Mr Mélenchon,
J'ai lu cet aprés midi "Comment gouverner face aux banques."
J'ai noté :
Que vous n'engageriez pas un mouvement de retrait de l'union.
Que l'union européenne doit disposer d'un budget en forte progression....
Rien sur le traité de Maastrich,
On conserve l'euro.
Bien entendu il faudra réformer tout cela, avec des pages entiéres de
ya ka etc....
Je suis trés déçu,
N° 59 @ bertgil
Chaque chose en son temps. Le tout c'est de ne pas être " déçu " parce qu'on est pas d'accord avec d'autres ou que ceux que " les autres " ont imaginé n'est pas suffisant. "Bertgil", venez au PG et influencez-le, n'attendez pas que " les autres " vous pondent dans la main un projet " clef en main ". Il va falloir se lancer dans la bataille AVEC les autres sans attendre d'eux plus que ce que nous-même on est capable d'apporter. Tout n'est pas encore tranché. C'est en cours, beaucoup de chose sont en évolution. L'histoire reprends ses billes aussi.
Tout est perfectible au Parti de Gauche. Bienvenue "Bertgil" ! Nous avons besoin de vous comme de nous-même.
Bonsoir à tous,
Je suis bien sûr d'accord avec l'analyse de Jean-Luc Mélenchon sur ce hold-up social. Je m'insurge par contre contre les commentaires laissant entendre que c'est aux jeunes de se mobiliser: non mais de qui se moque t-on ? ce n'est pas la génération des stagiaires qui à voté pour le nabot, c'est la notre ! alors c'est à nous de remettre les pendules à l'heure, de montrer l'exemple en dépassant notre trouille de perdre (quoi au fait ?) nos pauvres cacahuètes mitées et de répondre à cette révolution de droite par une riposte organisée et méthodique. Oui il faut marquer le coup le 24 juin mais ce n'est pas là, sauf si on fout le feu partout (ce que je ne souhaite pas), mais plutôt mettre en place une stratégie de prise de pouvoir partout ou cela sera possible. Compte tenu des mesures prises par la bande au pouvoir nombres d'élus locaux ne se représenteront pas aux prochaines échéances: trop de soucis financiers en perspective, une autonomie réduite et le poids du mécontentement de la population en découragent plus d'un. Oui ce n'est pas cadeau mais le pouvoir sera à prendre: alors au boulot !
"Plus les gens seront éclairés, plus ils seront libres" Voltaire.
"Shadow Cabinet" ?
Il serait peut-être bien de mettre dès maintenant en place un "shadow cabinet" à l'anglaise, un "alter"-gouvernement (pas forcément nominatif tout de suite, mais avec des alter-ministères précis) qui, a chaque fois qu'un ministre UMP annoncerait une mesure, annoncerait de suite l'alter mesure que prendrait à sa place l'alter-ministre concerné.
Conférence de presse, etc...
Cela montrerait aussi que nous sommes prêts, et comme dit Jean-Luc que "si eux ne savent pas faire qu'ils nous laisse la main, nous nous savons faire, et voici comment".
Il n'y aurait plus la vérité révélée officielle qu'on nous présente comme incontournable, mais un choix clair entre deux pistes opposées.
En ouvrant plus nettement et plus concrètement une perspective officielle pour une vraie alternance politique de gauche, nous redonnerions peut-être l'espoir et le goût de la bagarre à ceux qui se découragent.
Notamment dans les journées d'action sans perspective politique sur lesquelles nombreux de nos concitoyens hésitent à perdre une journée ou plus de salaire, vu leur peu d'efficacité et leur absence d'objectifs et de débouchés clairs.
Peut-être donc axer la "comm" là-dessus ?
Sans exclure toutes les autres formes d'actions bien évidemment.
@ 60 et 61 - Hold Up
Entièrement d'accord avec toi.
Les ballades avec sono de Bastille à la Nation, pour les parisiens, ça fait un peu rabache et ne fait plus rire personne.
Tout ça au prix d'une perte sèche de salaire est plutôt démobilisateur.
OUI on se mobilise, mais pas seulement le 24 juin, mais aussi les 25, 26, 27 (et oui un dimanche) et tous les jours suivants jusqu'à l'obtention de ce que NOUS, LE PEUPLE DE FRANCE, voulons : LA DEMISSION DE Sarkozy ET DE SON gouvernement!
Je le répète, la période estivale est la plus propice à une action de masse populaire. Le NPA s'est déjà engagé, et ce sera tous les lundis à Paris. Suivons l'exemple pour les autres jours de la semaine et partout en France, mais surtout dans toutes les régions à fortes densité touristique.
Montrons à ces dictateurs serviteurs du capitalisme, que NOUS, LE PEUPLE DE FRANCE, refusons de mourir sous les griffes de leurs toujours plus de profits!
@ Dominique
Pourquoi s'insurger inutilement ? Appeler les " Jeunes " à se mobiliser ce n'est pas leur faire injure mais bien honneur. Le pouvoir les instrumentalise indéfiniment, les infantilise au delà du raisonnable, alors les appeler à rejoindre les cortèges de la FIERTÉ POPULAIRE le 24 juin et les prochains jours, ce n'est pas en soi scandaleux c'est le contraire.
J'ai entendu que la terreur du Gouvernement c'était que des liens solides se nouent entre la Jeunesse et les autres pouvoirs militants, les autres combats politiques, les différentes organisations syndicales, etc...
Personnellement je vois bien pourquoi ils sont terrorisés à cette idée.
Hold-up dit:
17 juin 2010 à 19h22
"N° 58 @max
Pourquoi n'irions-nous pas manifester devant toutes les permanences de l'UMP en France ? "
- Allo, la vitrerie Bidule ? c'est la permanence UMP...Il y a eu de gros grêlons ce Jeudi 24, notre vitrine est cassée.
- Des grêlons ? c'était soleil toute la journée !
- Oui, mais l'averse était très localisée...
Ce soir foot "France-Mexique" j'espère que les Mexicains vont leur foutre une bonne pilule à cette équipe gavée de millions et soutenue par nos sarkos-médias "tf1 and co".
Je lis,je lis,vous avez tous de belles phrases,mais on fait quoi concretement pour arreter de se faire prendre pour des moutons?Greve generale?peau de zob les gars,plus de 2 jours et les plus virulents disparaitront,because l'echeance de fin de mois.Et oui,on est ts enchainés a nos emprunts les amis,alors la révolution en rang d'oignon j'y croit pas trop,référendum encore moins j'ai encore du mal a digérer le coup du traité europeen.
Moi ce que je vais faire c'est sortir mes 3 ronds de la banque,un trou dans le jardin et Hop! seul je passe pour un gland,mais imaginons qu'on soit ne serait ce qu'un quart du pays a faire ça,ils feraient pas la gueule les banquiers?ils auraient pas moins de moyens a flamber en bourse?la bourse deviendrait pas juste une trace de frein ds un slip?Et surtout apres ça,on deviendrait pas nous le peuple,la seule manne restante aux gars du gouvernement?là pe etre ils seraient obliger de nous ecouter vu qu'ils auraient que leur mandat pour bouffer au lieu de placements de dingo qu'ils se font sous la table pour apres faire de beaux discours sur la reglementation du capitalisme.je t'en foutrai moi de la reglementation!
Ma vision est peut etre faussement simpliste,mais au moins j'essaie de trouver de quoi calmer ts ces bons a rien qui font que nous enfumer avec des tours de passe passe pour pas dire autre chose.
Que celui qui a une autre idée le dise nom de dieu,je ve pas finir ma vie,vidé,essoré,et plus bon a rien juste a regarder motus a la tele ou des chiffres et des lettres,enfin si j'ai tjrs de quoi payer le jus bien sur.
Il est temps de désobeir les gars,alors que les plus intelligents,au lieu de reprendre les fautes d'orthographes et les calembours de chacun,utilisent leur matiere grise a quelque chose de plus constructif.Merci pour nous tous
@ max
Je ne suis pas un naif sur le parcours des militants au sein des confs, mais j'aime à croire qu'ils sont sincères et je suis persuadé que beaucoup le sont. Après il y a les prises de positions de chacune de ces confédérations, pour un adhérent du PG que je suis, et un farouche adversaire de classe, je me détermine. Tout comme je crois en la capacité citoyenne "mes frères les boeufs" a se lever pour dire "assez" Je travaille modestement, sans concession, au quotidien pour qu'un rapport de force lucide s'établisse durablement. car en fait comme l'a souligné Jean-Luc Mélenchon dans plusieurs émissions, il n'y a que de cela que le capitalisme a peur. Pour qui distribue, un tract, discute sur les marché, sur les pas de porte des immeubles, (quand c'est possible) nous pouvons avoir des attitudes de grande indifférence puis passer à la compréhension la plus totale. Donc je comprends que les organismes de direction des syndicats paraissent, j'ai employé le terme, frileuse d'autant qu'il ne doit pas être simple de réaliser l'unité. La prise de conscience est lente. D'autre part la composition de ce que nous pouvons appeler la classe ouvrière et les conditions de travail se sont modifiées considérablement N'oublions pas bon plus que si lutter nous fait rester digne c'est aussi un acte de courage, et souvent de douleurs. Politiquement, nous sommes encore loin d'offrir à ce peuple (qui a été bien échaudé par le passé) des garanties d'unité, car même la gauche de transformation peine à s'unir. Alors soyons lucide, pour que nous puissions faire un pas, un grand en avant. D'autant que les mauvaises nouvelles vont continuer jusqu'en octobre et + avec les échéances de la dette publique. La pire défaite pour eux c'est de les faire plier démocratiquement. En attendant, résistons tous le 24 juin.
Retraites :
Le rapport Charpin en 1999 sur lequel était basé la contre-réforme Fillon de 2003 sur les RETRAITES pour 2010 était FAUX de bout en bout et les prévisions pour 2010 ont été complètement désavouées par la réalité présente...de 2010.
Imaginons ce qu'il en est pour les dons de voyance du C.O.R, le Conseil d'orientation des retraites, qui visent l'année 2050 ! Les analyses démographiques sont déjà fausses dans ce rapport, alors imaginons ce qu'il en est de la nouvelle contre-réforme Woerth de 2010...
LE 24 JUIN 2010 : MANIFESTATIONS POPULAIRES !
Analyse de Gérard Filoche :
"Avec Gérard Filoche vous allez tout comprendre sur les retraites"
http://www.mediapart.fr/club/blog/jean-marie-padovani/240510/avec-gerard-filoche-vous-allez-tout-comprendre-sur-les-retraite
@ F.PA (56)
Cher Camarade,
Vous trouverez un livret téléchargeable intitulé "Projet du PG pour l'avenir de nos retraites" à l'adresse suivante : ICI
Salut et Fraternité.
Moi ce que je vais faire c'est sortir mes 3 ronds de la banque,un trou dans le jardin et Hop! seul je passe pour un gland,mais imaginons qu'on soit ne serait ce qu'un quart du pays a faire ça,ils feraient pas la gueule les banquiers?ils auraient pas moins de moyens a flamber en bourse?la bourse deviendrait pas juste une trace de frein ds un slip?
Je crains que ça ne change pas grand chose : quand tu iras faire tes courses en payant en liquide, ton argent retournera au grand casino malgré toi ! De plus ce qui est joué au grand casino boursier vient pour l'essentiel de crédit que justement ni toi ni les PME ne peuvent recevoir. 80 % des transactions financières n'ont rien à voir avec l'économie réelle.
Pétition " Stop aux paradis fiscaux " : Objectif : 50 000 signatures
http://www.stopparadisfiscaux.fr/
Ne pourrait-on pas, en cohésion avec toute la gauche de gauche, exiger un référendum d'initiative citoyenne sur les retraites?
Il faudrait, lors de la manif du 24, disposer d'un texte, et de feuilles numérotées à faire signer dans la rue. Cela pourrait se prolonger dans nos villes et nos villages... Il est sûr que nous obtiendrions un nombre de signataires suffisant pour faire pression sur le gouvernement, et engager les syndicats aux côtés des citoyens et salariés qu'ils sont sensés défendre et représenter...
Autre "non dit"
Avec cette réforme, la bagarre pour les jobs de "fin de carrière" va s'amplifier, cela permettra de faire marcher la concurence libre et non faussée. Entre salariés bien sur ! Heureusement il y a le statut d'auto-entrepreneur...
A la fin des fins, en poussant la méthode à son terme, il est évident que l'esclavage est le seul statut permettant de sauver la compétitivité du capitalisme occidental face au péril des pays émergeants...
Moi qui croyais que le progrès consistait à se libérer du travail productif pour alller vers plus d'activité choisie!
La civilisation occidentale régresse à marche forcée!
Il faut vraiment que la peur change de camp. Pour nos enfants.
Courage.
Bonsoir,
- Je ne comprends pas que l'on reproche à Jean-Luc Mélenchon la phrase sur les retraités anglais et les mouettes de Louisiane. Si tout est pris au premier degré, c'est à désespérer !
- Quid de l'idée d'exiger, d'imposer un référendum d'initiative populaire sur la question des retraites ? Idée entendue la semaine dernière lors d'une réunion publique sur le sujet, et défendue par les organisateurs/animateurs (René Revol + maire PC pour le FdG, + NPA +Attac).
Il est certain que cette initiative donnerait l'occasion de créer une dynamique semblable à celle née du référendum sur le TCE (même si on connaît la suite...), accompagnée de la possibilité de faire connaître autre chose que la pensée unique, de lancer des débats publics etc. malgré les médias.
Difficulté (de taille) : arracher littéralement un tel référendum !
Qu'en pensent les camarades ici présents ?
Une crise systémique
Liquidation de la République
plus ou moins disparition du Parlement
Se passer d'institutions "gênantes"
Réduction des salaires directs et indirects
"Renoncement" à un certain nombre d'acquis sociaux
afin de maintenir un haut niveau de profits
Encourager, voire financer certains groupements d'extrême droite, et mouvements racistes...
Et même existence d'une synarchie, de banquiers, politiciens et grands patrons + geostratégie en tout genre ? = théorie du complot !....Pas sûr !...
Et, ce qu'il est advenu de tout cela...
On se croirait presque "ici et maintenant" : troublant, non ?
Ben, c'était hier :
Appuyé sur le livre de Marc Bloch, historien reconnu, incontestable, et qui l'a payé cher ! "L'étrange défaite" (et ses origines réelles)
Et sur des archives déclassifiées depuis :
Annie Lacroix-Riz [émission d'aujourd'hui Daniel Mermet].
"Le choix de la défaite; Les élites françaises dans les années 30"
"De Munich à Vichy; l'assassinat de la 3° République"
Passionnant. Eclairant. A ne pas manquer.
D'ailleurs,"On" nous alerte bien sur la guerre possible.
Après, il a fallu tout reconstruire...et, il y a eu le CNR !
@79 - Anny Paule
Je n'avais pas pris connaissance de ton post avant le mien. Nous sommes donc au moins deux à parler de cette idée !
Evidemment on comprend tout à fait pourquoi les décrets sur le référendum d'initiative citoyenne ne sont toujours pas sortis, quand on voit ce qu'"ils" ont prévu pour les retraites et tout le reste. Pour "eux", de tels décrets n'ont rien d'urgent.
Bonjour Jean-Luc Mélenchon et merci,
Bien sûr, qu'il faut être nombreux le 24 ! Tous à vos parapluies, et en avant !
Que ce serait beau une grève générale et reconductible ! Ca fait des années que j'en rêve !
Et maintenant, je rêve même d'une grève au niveau européen... Imaginez, un peu, imaginez, le même jour, dans le même élan, tous les pays d'Europe qui se lèveraient contre la politique que lui réserve les privilégiés ! Imaginez l'Espagne, la Grèce, la France et c'est toute l'europe qui nous rejoindrait ! Quelle merveille ! Croyez-vous que le FMI, les agences de cotations, tiendraient le même discours si mon rêve se réalisait ?
PS (si je puis dire) : j'ai une pensée attendrie pour la mouette de Louisiane. Elle n'a vraiment pas de chance. Elle avait pourtant réussie à survivre à un stunami avec tant de courage et de détermination ! Et maintenant le stunami va être pour les anglais.... C'est drôle la vie (si je puis dire)..
Je viens d'entendre qu'il n'y avait plus de solidarité au sein de l'équipe de France de foot...
Malheureusement, j'ai bien peur qu'il ne faille rayer le mot de solidarité de notre dictionnaire... En tous cas en sarkosie...
Allez on se mobilise pour le licencier et remettre ce mot essentiel au coeur de notre vocabulaire.
Tous dans les rues de France le 24 juin pour lui montrer qu'on ne se laissera pas faire!
Jean-Claude Bauduret, secrétaire d’ATTAC 32:
"Le débat public sur les retraites, tel que l’on peut l’apprécier à travers les médias, comporte beaucoup de sous-entendus, des mensonges, des falsifications et un grand tabou sur lequel je reviendrai à la fin de mon intervention.
Tout d’abord je voudrais régler leur compte à deux idées reçues sur les retraités"... :
http://agora32.fr/spip.php?article54
à Marie, Post 82
bizarre que personne n'ait relevé que l'annonce du Gouvernement sur l'allongement de l'âge de la retraite, un 16 juin,
correspond à l'anniversaire des 70 ans des renoncements de Paul Raynaud
En effet, c'est le 16 juin au soir qu'il "jète l'éponge", et laisse la place à un certain Philippe PETAIN,
et ce sera le début du règlement de comptes entre la pire des Réactions, et les acquis sociaux du Front Populaire
et c'est beaucoup plus structurant qu'un certain "appel du 18 juin", qui a été très peu entendu CE JOUR LA
(il y a eu une vingtaine de versions du "18 juin" de De Gaulle, toutes plus ou moins "retravaillées" ou censurées par les British, souvcieux de ne pas "couper les ponts avec Pétain"
Décidemment il y a lieu de se demander si la finance ne peut etre considérée comme une menace pour la stabilité du pays.
Dans le cadre d'une politique de défense n'y aurais-t-il pas lieu de réviser les menaces actuellement identifiées (par le livre blanc sur la defense par exemple) et d'y intégrer la menace financière et les grands spéculateurs. Il faudrait probablement considérer ces grands spéculateurs comme de potentielles menaces au meme titre que des barbus servant souvent d'alibis et maintenir à leur égard une veille permanente d'information sur leurs forces et faiblesses de façon à permettre la préparation de plans de réactions en cas d'attaque spéculative.
Compte-tenu de leur capacité de nuisance cela me parait etre une précaution minimale pour un Etat qui désire protéger sa population.
N°85 @Falba
Des manifestations dans toute l'Europe en ce moment ou à venir :
" A défaut d'Europe sociale, une Europe de la rue "
http://www.marianne2.fr/A-defaut-d-Europe-sociale,-une-Europe-de-la-rue_a194095.html
à DC, post 89
sur les nouvelles menaces,
consulter :
LE RAPPORT DU GROUPE DES EXPERTS SUR LE NOUVEAU CONCEPT STRATÉGIQUE DE L'OTAN "OTAN 2020 :SÉCURITÉ ASSURÉE ENGAGEMENT DYNAMIQUE"
http://www.iris-france.org/docs/kfm_docs/docs/2010-06-asdi2.pdf
je te rassure : rien sur la menace des Spéculateurs !
;-)
Pour la 1ere fois de ma vie j'irai manifesté pour que cette profonde injustice ne voit jamais le jour. Je suis agé de 54 ans au travail depuis l'age de 18 ans ainsi que d'1 an de " service" militaire, je n'ai jamais bénéficier des 35 heures pour cause de travail dans une pme, aujourd'hui malade je refuse de faire cadeau de 2 ans de ma vie, à ces petites gens incapables, qui pour le moment gouverne ce pays. Cette grave régression sociale est insupportable et intolérable......
Post 46 cvnes = Pas d'accord du tout !
Si les syndicats, notamment la CGT n'ont pas plus d'adhérents = Ils l'ont bien cherché ei là = oui les syndicats ont étés contre-productifs = A trop vouloir hiérarchiser les salsires, les avantages sociaux (La CGT n'avait-elle pas crée Tourisme et travail) ? = bénéficiant de "participations " financières des allocs familliales ? = Lorsque les allocs on fait le constat qu'il y avait très peu de bénéficiaires de bons vacances, parmis ses "clients(es)" les aides financières ont étés sucrées ! Tourisme et Travail a alors mis la clef sous le paillasson et on a vu apparaitre Touristra ? = Autant de coups bas portés à la classe ouvrière ! Je pourrais évoquer les transfers de fonds des retraites complémentaires : le fric des non cadres de l'ARRCO transférés sur les comptes de l'AGIRC 800 million /an + 800 millions /an pour le financement, par les mêmes transfers à l'AGFF, organisme de prévoyance des cadres de l'AGIRC.......................Et bien d'autres cas comme çà ! = Le taire = oui ce serait improductif !
Si aujourd'hui beaucoups de salariés, ont étés poussés dans des zones de revenus "catastrophiques = voir mortels, c'est bien dû à la manière dont les centrales syndicales ont portées les revendications des plus petits salaires, suite aux grèves......de qui ?
Ne rien dire, aujourd'hui, se satisfaire qu'une gauche ne prendrait pas en charge ce problème = fondamental de rattrapage des plus petits revenus = L'adhésion à un mouvement populaire serait ?
Je passe sur un grand nombre d'autres raisons qui font que la classe ouvrière a été profondément divisée, par les appêtits féroces des moins mal traités, dans les entreprises et de leurs "représentants(es) !
le prolo
36
langue-rouge dit:
17 juin 2010 à 13h05
@ andré assietoi post 4
« La seule question qui se pose maintenant : comment déborder les bureaucraties syndicales le 24 ?
Parce que Jean-Luc Mélenchon est bien gentil de nous dire qu'il faut être nombreux le 24, mais si au bout de la journée on s'entend dire "rentrez chez-vous et rendez-vous en septembre pour une nouvelle promenade digestive entre Bastille et Nation", c'est pas la peine »
Euh non pas d’accord. Chaque chose en son temps. Avant de penser à déborder les directions syndicales il faut d’abord leur sucer la roue comme diraient des cyclistes et profiter de l’aspiration ou plus précisément de la dynamique pour les déborder éventuellement. Parce que si le 24, on est 1 ou 2 millions seulement on ne les débordera pas sachant qu’en plus les collectifs retraites sont au stade du balbutiement et que les vacances approchent.
Il faut être un minimum conscient que cette journée du 24 ne peut pas donner une grève générale reconductible vu la proximité des départs en vacances. Ce serait même suicidaire de se lancer dans une action aussi compliquée sachant que nous n’aurons pas une deuxième chance. La vraie bataille aura lieu à la rentrée et c’est à nous de faire comprendre que cette journée d’action a d’abord pour objectif d’entretenir la pression. (...)
J'ai jamais parlé de faire la grève générale le 24, simplement je dis que c'est démobilisateur de faire une manif tous les mois. On l'a vu précédemment, non ?
Et qu'est-ce qui te fait dire que ce sera différent à la rentrée. Tous les ans, il y a des gens comme toi qui fantasment sur "la rentrée chaude". Et qu'est-ce qu'on voit ?
La grève, ça se prépare. Pourquoi les Confédération n'incitent pas à constituer des caisses de grève ? Pour ma part je suis fauché, mais ça ne me dérangerait pas de prendre sur les vacances pour mettre quelques sous de côté. Et pourquoi on n'inciterait pas les familles à arrêter de se foutre des tas de crédits sur le dos. Oui, je sais, les salaires sont bas, mais est-ce qu'on peut pas différer l'achat de la nouvelle télé numérique HD, du lecteur DVD, de la nouvelle version de la Nintendo du gamin (oui, je sais, c'est cruel ;-)) ?
Je ne voudrais pas avoir l'air de donner des leçons de morale, je sais très bien que beaucoup de famille n'ont pas d'autre choix que vivre à crédit, mais c'est pas le cas de tous les salariés. Faut savoir ce qu'on veut dans la vie. On participe à la course à la consommation ou on lutte.
La lecture de l’appel du 31 mai pour la journée du 24 juin laisse apparaître comme seule revendication chiffrée concernant les retraites que « la remise en cause de l’âge légal à 60 ans est inacceptable et injuste », une sorte de reproduction de l’appel pour le 23 mars. Et pour cause : c’est le seul point sur lequel sont d’accord les différents signataires et c’est d’autant plus éclatant après le congrès de la CFDT.
Exit l’allongement de la durée de cotisation et autres revendications légitimes.
Pour ma part, je n’ai aucune envie de revivre le scénario de 2003 où notre mouvement a été torpillé en plein vol par Chérèque et consorts. Alors le 24 juin ? Oui, si c’est pour demander le RETRAIT du projet relatif aux retraites (Mailly le demande bien, lui). Non, si c’est pour s’aligner derrière la CFDT (et n’oublions pas que quelque soit le nombre, ce sera les représentant syndicaux avec leurs mots d’ordre qui seront les interlocuteurs du gouvernement le 25…La très forte manifestation commune du 13 mai 2002 pourrait en témoigner ).
Le Peuple doit mourir à la Tâche!
Du dégoût, de la colère, de l'injustice, de la rage... Voilà le ressenti de beaucoup d'entre nous...
Dans la rue nous y serons le 24.
Nous devons TOUS nous battre, les jeunes, les actifs, les chômeurs, les vieux...
Nous pouvons aussi décider de ce que nous voulons : pour NOUS, mais aussi pour nos ENFANTS..
Alors arrêtez Messieurs du Gouvernement de penser que le peuple ne peut plus rien, qu'il est dépolitisé et résigné, ne pensez pas que vous avez les mains libres pour l'étouffer sous vos mesures... Nous résisterons.
Si je comprends bien le patronat, il lui semble normal qu'aujourd'hui, les salariés soient considérés comme les esclaves qui ont construits les pyramides. Quand le bonhomme était usé vers l'âge de 40 ans, il avait le droit de se laisser mourir car personne ne pouvait venir à son secours. Ses bons et loyaux services n'étaient pas simplement un du aux élites de l'époque mais son seul destin. Le destin que notre gouvernement nous impose est à peu de chose près identique: bosser sans être trop payé, à peine de quoi renouveler notre énergie quotidiennement et crever sans faire trop de vagues pour ne pas déranger les consciences de la nouvelle aristocratie et de la bourgeoisie.
Crever pour crever, j'aime autant crever en luttant et debout.
Une manif de plus ne servira à rien.
Il vaut mieux organiser des actions qui font mal à ceux qui organisent la mise en coupe réglée de la population.
La grève de la consommation est la mieux adaptée. N'achetons que ce qu'il faut pour vivre pendant une semaine. Uniquement de la nourriture. Da
La prochaine manif où l'on me verra sera celle où tous les syndicats seront enfin réunis et celle où ils appelleront à une grêve illimitée jusqu'à ce que ce foutu gouvernement soit plié et qu'on n'en parle plus ! Ras le bol des grêves à deux balles tous les deux mois environ et gloire à tous les travailleurs sans papiers qui viennent de nous montrer un merveilleux exemple de bataille à mener aujourd'hui...
Jamais un combat n’aura été autant justifié. La véritable force se trouve dans nos pensées. Soyez déterminés, ce combat NOUS allons le gagner.
Jean-Luc Mélenchon : Sans le siphonage du fond de réserve des retraites créé par Jospin, les comptes ne seront pas à l’équilibre après 2018.
Ce qui nous arrive aujourd'hui sur les retraites était déjà prévu dans l’accord européen signé en mars 2002 à Barcelone par Chirac et Jospin.
C’est la mise en œuvre de cet accord de Barcelone qui se poursuit aujourd’hui, merci Mr JOSPIN.
Entre 2000 et 2040 le PIB va s'incrémenter de 50 à 100 % (suivant le taux de croissance), alors où est le problème de financement des retraites ? Pas sur les richesses disponibles, mais sur la répartition de ces richesses.
Il est temps de faire marche arrière, Tacher, Reagan, Milton Friedman....... sont morts et leur ideologie basée sur la cupidité nous a menés dans une impasse où il n'aurait jamais fallu s'engager.
Il est temps de faire marche arrière, c'est encore possible.
@cvnes
Je défends l'indépendance des syndicats par rapport aux partis politiques Et ce n'est pas incompatible avec la "séparation des pouvoirs syndicaux et politiques".
Le NPA milite pour le mouvement d'ensemble et la grève générale contre la casse de nos acquis sociaux mais refuse cette division mortifère entre le social réservé aux syndicats et le politique aux partis.
Evidemment que c'est une proposition à débattre avec tous les partenaires, qu'ils soient syndicaux ou des partis, chacun gardant son indépendance dans la décision.
Mais reconnaissons tout de même qu'en s'abstenant de toute critique sur les moyens d'actions proposés par les directions syndicales lorsque ceux-ci sont démobilisateurs ou s'apparentent à un politique d'accompagnement des réformes libérales, les composantes du Front de gauche leur apportent un au moins un soutien implicite, au pire une caution.
Etant donnée la place qu'occupe les mobilisations sociales dans la conquête des acquis sociaux (entérinée ensuite par des lois parlementaires) ou leur défense (juin 36, Mai 68, décembre 95, la mobilisation syndicale et de la jeunesse contre le CPE EN 2006...) on peut s'interroger sur la stratégie du Front de gauche lorsqu'il apporte son soutien à des directions confédérales qui défendent des "journées d'action" sans l'endemain ou leur politique de "dialogue social", de "diagnostic partagé". C'est bien ici une grosse divergence entre le NPA et le Front de gauche.
"S’il était mis en œuvre, ce projet réduirait les pensions et accroîtrait les inégalités, sans rétablir pour autant l’équilibre financier des régimes de retraite."
"Bref, ce projet de loi est un bricolage qui ne résout rien et accroît les inégalités face à la retraite " -
"Retraites : était-il possible de faire pire ?" par Arnaud Parienty
http://alternatives-economiques.fr/blogs/parienty/2010/06/17/retraites-etait-il-possible-de-faire-pire/
A lire...http://www.sarkostique.org/rezo/retraites-et-affaire-woerth-mais-ou-est-passe-sarkozy/
@ argeles 39
"Jean-Luc Mélenchon : Sans le siphonage du fond de réserve des retraites créé par Jospin, les comptes ne seront pas à l’équilibre après 2018.
Ce qui nous arrive aujourd'hui sur les retraites était déjà prévu dans l’accord européen signé en mars 2002 à Barcelone par Chirac et Jospin.
C’est la mise en œuvre de cet accord de Barcelone qui se poursuit aujourd’hui, merci Mr JOSPIN."
Absolument. Merci à argeles 39 de le rappeler. Personnellement, je trouve que Jean-Luc Mélenchon devrait être plus critique à l'égard du gouvernement Jospin et de FM.
mr Mélenchon doit expliquer comment la puissance des banques garrote notre peuple plus surement qu'une armee comment se defendre en faisant la greve quand on est pris à la gorge par les credits pour sa maison sans meme parler de la pression patronale pour perdre son emploi