26juin 10
C ette fois-ci on tient le bon bout ! La mobilisation pour la défense des retraites a fonctionné à plein. Peu importent les petites combines pour diminuer le nombre des manifestants dans les communiqués et les comptes de marchands de saucisses pour comparer la mobilisation de cette année avec celle de 2003 et tous ces petits trucs dérisoires d’agence de communication à deux balles. Le mouvement s’est enraciné. J’en parle. Puis de l’ambiance, en général, assez pourrie pour que le président du groupe UMP dénonce une ambiance « détestable de nuit du 4 aout ». Terrible aveu : la nuit de l’abolition des privilèges d’ancien régime est un souvenir « détestable » pour cet homme ! Oh, quelle revienne cette sorte de nuit ! Et le plus tôt sera le mieux ! Puis je reviens sur le cas Strauss-Kahn à l’occasion d’un dossier publié dans le journal « L’express ». Il comporte un entretien croisé avec Pierre Moscovici et je le reproduis sur ce blog. Du G20? Rien. Beaucoup de kérozène pour rien. Le bal de l'arrivée et du départ des grands chefs est l'essentiel du spectacle. C'est à la fois consternant et c'est tellement prévisible. J'attends de lire le communiqué final pour en dire davantage.
Un mot à propos de ce blog. Je veux signaler de nouveau la publication dorénavant hebdomadaire du « Petit courrier » de ce blog. Le numéro 3 est paru. On peut le recevoir en s’inscrivant (case en bas à droite). Mes amis pourront m’aider en transférant sur leurs contacts pour leur proposer à leur tour de s’inscrire. Je ne vous fais pas un dessin sur l’intérêt pour nous de disposer d’une surface de diffusion aussi large que possible autour de cet outil d’expression libre qu’est ce blog.
Je me suis trouvé sur le bord de la manifestation à Paris de quatorze heures à dix neuf heures sans désemparer. J’observais, saluais, comptais, discutais. Il y avait environ deux ou trois cents membres du Parti de gauche au travail, à tour de rôle derrière une table ou bien diffusant le tract unitaire du Front de Gauche, ou bien animant la chorale du Parti ou que sais je encore. Si je commence par là plutôt que par n’importe quoi d’autre, c’est juste pour le coup de chapeau à une équipe, aux militants de la région parisienne. Des femmes, des hommes engagés de toutes les façons possibles, tous liés à leurs syndicats et au grand nombre dont ils sont, hier, tout à l’heure, et demain, au boulot, professeurs, informaticiens, retraités, électriciens, gaziers, flics (et oui !), infirmiers, médecins et ainsi de suite, formant un parti populaire sans obligés ni clientèles… Nous avons tenu l’essentiel de la place de la Bastille et de ses abords avec les communistes dans le Front de Gauche. Après la photo tous ensemble, on s’est tenus bras dessus bras dessous avec Pierre Laurent et les autres dirigeants communistes pour distribuer le tract unitaire. Mais ensuite comme il faisait une chaleur à crever sous le cagna, Marie-George et moi on est allés faire la distribution plus en contrebas, juste sous l’ombre de marronniers.
Je ne vous raconte pas le cortège. Vous l’avez vu. Vous y étiez. Jamais la CFDT n’a réuni autant de monde sur le pavé de Paris depuis au moins sept ou huit ans, c’est sur ! Quand à la CGT, que dire tant nous lui devons depuis toutes ces années de vaches maigres où elle a tenu le coup et ramassé ce qui tenait debout pour faire le choc ! Je le dis sans faire du prosélytisme pour la centrale. Je le dis juste en hommage à des militants hors pair qui méritent d’être salués. Comme ils étaient nombreux ! Nombreux ! Le cortège a duré deux heures et demi les amis ! A couper le souffle ! Mais c’est vrai que c’est dans ce cortège qu’il y avait le plus de gens pour venir nous toucher la main et dire des mots amicaux. J’ai été très impressionné par le nombre de gens de tous bords venant saluer Marie-George Buffet, la remercier pour ses années à la tête du PCF ou lui parler de l’état de l’équipe de foot et du sport. Et je vais vous dire que c’est un personnage cette femme là. Figurez vous qu’elle touchait les mains et s’inquiétait en même temps de la fluidité du cortège ! Du genre « allez camarades ! Il ne faut pas bloquer la manifestation ! Avancez ! Avancez ! »
A présent faisons le point. Nous tenons le bon bout. Il faut espérer qu’il nous laisse le ministre Woerth en poste. Car celui-ci est considérablement affaibli et cela sert notre combat. D’une part il n’est pas parvenu à convaincre que sa réforme est « juste » alors que c’était l’enjeu numéro un de sa communication. Ensuite tout le monde comprend à présent que cette réforme ne règle pas le problème d’équilibre du financement du régime des retraites. Enfin lui-même est si mal emmanché dans cette histoire de Bettencourt qu’il est personnellement affaibli. Compte tenu du soupçon qui pèse dorénavant sur lui (et sur lequel je n’exprime aucun avis n’étant ni juge ni policier), le voila fort peu audible pour parler d’efforts, de courage et tout ça. Contexte excellent. A présent que voyons-nous ? Toute la gauche, PS inclus, qui demande le retrait de la réforme. On peut dire que le rapport de force commence à s’inverser. Cet été les députés de nos groupes restent sur le pont pour le travail en commission. Puis à la rentrée de septembre, le débat à l’assemblée commence si nous ne parvenons pas à obtenir le report. Ce sera le dur de la lutte. Nous on disposera de forces en bon état après notre succès de ce 24 juin. On peut imaginer qu’il y aura unité syndicale totale à ce moment là, c’est jouable. On aura le rendez vous de la fête de l’Humanité pour faire un point d’appui politique. Courage ! Ça va aller mieux que prévu !
L’ambiance politique se dégrade bien vite. Les dernières gesticulations du président affaiblissent à vue d’œil l’autorité du pouvoir. Chaque heure une bêtise de plus. Le licenciement de Didier Porte, la mise à l’écart de Stéphane Guillon ! J’ai d’abord cru que ce n’était pas vrai tellement c’est énorme. C’est tellement bête que même les gens qui ne les aimaient pas se disent que c’est trop. Quand à ceux qui les appréciaient ils sont tout simplement écœurés. Et après ca, ou avant, on finit par ne plus savoir, la réception du footballeur à la place des associations de défense des pauvres ! C’est tellement caricatural ! Et la provocation à la Courneuve ? Nul, bien sur. Pour avoir fait inculper et condamner des militants politiques sur des reprises aussi bénignes que « casse-toi, pauvre con ! » tiré de son propre vocabulaire, le président Sarkozy a vidé toute possibilité que des gens se manifestent pour dire qu’il n’est pas acceptable d’injurier pour de bon le chef de l’Etat. De toute façon ce n’est plus le sujet. Le pouvoir est un canard boiteux.
La deuxième mi-temps du quinquennat se présente comme une errance désordonnée. Ne reste que l’idée absurde d’agresser sans relâche les salariés pour faire la preuve de son pouvoir et refonder sa légitimité. Aujourd’hui c’était le tour des fonctionnaires de faire une fois de plus l’objet de la vindicte haineuse des amis des Bettencourt. Non seulement le point d’indice est bloqué, mais l’augmentation de la cotisation retraite va passer par là. Total, inflation plus cotisation moins cinq pour cent sur tous les salaires. Puis la bouche en cœur, dans le style « je me moque de vous parce que vous êtes des animaux stupides », ils défilent devant les micros pour dire, «non, nous ne baisserons pas les salaires des fonctionnaires».
Cela ne produit rien d’autres pour l’instant qu’un mépris complet venu d’en bas pour tout ce qui vient d’en haut. Mais c’est le terreau propice pour une furieuse déflagration de dégout. « Qu’ils s’en aillent tous ! » C’est cela qui mûrit. Notez bien que je ne dis pas à qui cela ira dans les mains politiquement. Car le dégout frappe large. Très large. En fait il frappe tout le monde. Tout ce qui incarne une autorité fusse-t-elle symbolique. Les footballeurs à présent sont dans le même sac que les juges, journalistes, politiques, policiers, tous, tout le monde. Tout sent l’argent dont le commun est progressivement privé. A sa façon Copé le comprend quand il évoque le souvenir pour lui détestable de la nuit du 4 aout au cours de laquelle furent abolis les privilèges des nobles d’ancien régime.
Evidemment le pays souffre de toutes les façons possibles. Mais ce dégout nous sert. Il est juste de le dire ouvertement compte tenu du froid cynisme de nos adversaires. L’équipe au pouvoir s’est grisée en croyant à sa propre propagande. Elle n’a tenu aucun compte de ce que voulaient dire toutes les élections intermédiaires. Elle a cru que le passage en force permanent restant impuni, ce serait pour toujours et sur tous les sujets. Ces gens là ne croient qu’à la « com ». Ils ne pensent pas qu’il y ait un peuple réel composé de personnes qui s’efforcent de comprendre ce qui leur arrive et d’ajuster leur comportement à ce qui leur parait utile. Le peuple est une catégorie aussi absente de la pensée du pouvoir que l’est sa représentation sur l’écran de télé. C’est ce peuple là qui tourne et retourne en tâtonnant pour sentir une prise et trouver une issue à son encerclement par les emmerdements et la méfiance.
C’est le moment que choisissent quelques médias pour ramener la gauche à ses misères. Ainsi le phénomène Strauss-Kahn est-il en piste. Un rêve des puissants et des belles personnes. Ou bien pareil ou bien le même et sinon pire. Plus d’alternative. Le désert de l’histoire qui s’achèverait dans les rapports d’étape du FMI ou les comptes rendus du Fouquet’s ! Je donne à présent l’entretien réalisé par Marcello Wesfried pour le journal « l’Express » entre Pierre Moscovici et moi, à propos de l’identité politique de Dominique Strauss-Kahn. Je demande à ceux qui découvrent ce blog de faire un saut jusqu’à la note précédente pour comprendre l’enchainement de mes raisonnements qui se répondent et se complètent d’un entretien de presse à l’autre. Ils saisiront mieux aussi ce que j’avance à propos de la politique du FMI. Ils liront ce que je dis du compte rendu publiée par la mission d’enquête en France de cet organisme le 15 juin dernier.
Pour ou contre Strauss Kahn, titre « l’Express » ?
Marcelo Wesfreid : Jean-Luc Mélenchon, iriez-vous jusqu'à dire que Dominique Strauss-Kahn est de droite?
Jean-Luc Mélenchon : « Il est membre du PS et il a été ministre du gouvernement de Lionel Jospin. Au nom de quoi pourrais-je lui contester son appartenance à la gauche? Mais à côté de ce qu'il est, il y a ce qu'il fait comme directeur général du FMI. Et là, son bilan n'est pas de gauche. Il aggrave la traditionnelle politique de brutalité sociale et d'aide à la prédation financière de ses prédécesseurs au FMI. Un homme de droite ne s'y prendrait pas autrement. »
Pierre Moscovici : « Je suis en total désaccord. Je ne suis pas le porte-parole de Dominique Strauss-Kahn, mais je peux vous dire qu'il n'a pas changé depuis l'époque où je l'ai eu comme professeur d'économie : c'est un keynésien. En clair, il est pour l'économie de marché, mais il pense qu'il ne faut pas attendre du marché qu'il se régule tout seul. D'où la nécessité d'injecter des liquidités pour alimenter la croissance. Il a transformé le FMI en augmentant les ressources "prêtables" de 860 milliards de dollars, dont 17 sont consacrés au développement de l'Afrique. Il a proposé la création d'un "fonds vert" doté de 200 milliards de dollars d'ici à 2020.
JLM : « Dans tous les pays où le FMI est passé, de l'Estonie à
Marcelo Wesfreid : Dominique Strauss-Kahn est-il un social-démocrate ou un social-libéral ?
JLM : « Il aimerait être un social-démocrate, mais c'est un social-libéral ».
PM : « On a actuellement besoin de régulation, de relance intelligente et d'une réforme du système international. Trois principes sociaux-démocrates que partage Dominique Strauss-Kahn. »
Marcelo Wesfreid : Quel regard portez-vous sur son bilan à la tête du ministère de l'Industrie (91-93) et du ministère de l'Economie et des finances (97-99)?
JLM : « Son bilan c’est celui de Jospin. Je retiens de son passage à Bercy l’impôt extraordinaire sur les grandes sociétés, qui a permis de récolter 70 milliards de francs, réinjectés dans la consommation. Au final, les comptes sociaux étaient passés au vert. Et l'activité avait repris. En 2001, j'étais ministre des lycées professionnels. Les patrons se battaient pour trouver de la main d'œuvre qualifiée et pourvoir des emplois. Cela a bien changé. »
Marcelo Wesfreid : Pourquoi n'évoquez-vous pas les 35h?
JLM : « Parce que ce n'est pas son œuvre. Il était favorable en 1995 à la semaine de 37,5h. Je peux en témoigner : j'ai lutté dix ans avec l'aile gauche du PS, pour que soit adoptée la semaine de travail de 35h sans perte de salaires ! »
PM : « Jean-Luc Mélenchon a raison. Les 35h ne sont pas une idée de Dominique Strauss-Kahn. C'est une co-production dans laquelle des militants longtemps minoritaires ont joué un rôle déterminant. Je le reconnais : Michel Rocard, DSK, Laurent Fabius et moi-même étions pour une forme de compensation salariale partielle. Mais Dominique Strauss-Kahn a su faire preuve d'intelligence politique. Il n'est jamais interdit d'emprunter les idées aux autres quand elles sont justes. Ajoutons aussi qu'il a sorti 350 000 jeunes du chômage, grâce aux emplois jeunes. Il a mené une politique macro-économique très habile de relance de la consommation et de réduction de la dette public. Les Français n'ont pas oublié cette époque où une gauche réaliste menait de grandes réformes sociales. C'est ce qui explique la cote élevée de Strauss-Kahn dans les sondages. »
Marcelo Wesfreid : Pierre Moscovici, peut-on sauver le capitalisme à Washington et le socialisme à Paris ?
PM : « Le FMI n'est pas là pour sauver le capitalisme, mais pour aider les pays en crise à sortir de l'ornière. Et Dominique Strauss-Kahn ne sauvera pas le socialisme. En 2012, il faudra faire une politique de gauche très réaliste, poursuivant une ambition crédible. Un président de
JLM : « Je plaide, moi, pour une vraie rupture qui consisterait à reprendre le pouvoir à la finance. De gré, si possible. De force, si cela n'est pas possible, par le biais de la loi. Il faudra, entre autres, constituer un pôle financier public. Dans cette période de nécessaire confrontation avec la finance mondiale, la question est de savoir qui aura suffisamment de cran pour entrer dans un rapport de force. Un responsable qui aura été, pendant cinq ans, l'organisateur en chef des politiques d'austérité dans tous les pays ne me semble pas le mieux placé pour faire exactement le contraire, au nom de la France. »
PM : « Cet argument est erroné. Celui qui connaît bien le système est le mieux à même de se faire entendre et de proposer des options différentes et crédibles. »
Marcelo Wesfreid : Pierre Moscovici, comment réagissez-vous quand des leaders de gauche critiquent Dominique Strauss-Kahn?
PM : « Jean-Luc Mélenchon a dit un jour que les socialistes seraient "barjots" de choisir DSK. Ne disons rien qui puisse insulter l'avenir et compromettre le nécessaire rassemblement de 2012 autour d'une candidature probablement socialiste. S'il est le candidat du PS à la présidentielle, ce sera avec lui que vous devrez traiter. Et c'est avec vous, dans votre diversité, qu'il devrait discuter des conditions du rassemblement. »
JLM : « Je déteste ce terrorisme intellectuel qui veut interdire le moindre débat parce que le PS aurait une collection de vaches sacrées que nous devrions faire semblant d’admirer le moment venu. Strauss-Kahn est un candidat potentiel du PS. Or, le PS est le premier parti de l'opposition. Tout le monde à gauche doit pouvoir dire ce qu'il en pense. Nous préparons une élection pas un sacre ! »
Marcelo Wesfreid : Des détracteurs de Dominique Strauss-Kahn raillent son train de vie et son salaire de directeur général du FMI. Pensez-vous que cette question puisse empêcher une éventuelle candidature?
JLM : « Ce genre d'arguments me met mal à l'aise. On a connu de grands bourgeois de gauche et des prolétaires d'extrême-droite. Bien sûr, la condition sociale joue un grand rôle dans la perception de l'existence, mais on ne peut pas réduire un homme à cela. »
PM : « Je rejoins Jean-Luc Mélenchon dans le refus de la disqualification des personnes. Léon Blum était d'une famille aisée et a beaucoup fait pour la gauche. Ce qui compte, c'est la compétence et le parcours. » Propos recueillis par Marcelo Wesfreid
Ciao Marie-Georges!
J'étais heureuse de manifester en province, à Boulogne sur mer (7000 participants), pour leur crier ma colère et leur dire "qu'ils s'en aillent tous !"
Car en province, la mobilisation a aussi été remarquable, et toutes les équipes d'une redoutable efficacité !
On tient le bon bout ? Je l'espère en tout cas...
Qu'ils s'en aillent tous !
A l'issue d'une rencontre unitaire sur les retraites, il y a peu, nous nous sommes retrouvés (PG, PCF, PS, NPA, POI) dans un bistro où les responsables socialistes nazairiens (aile gauche) nous demandaient de participer aux primaires pour empêcher la désignation de DSK, leur bête noire avec Collomb et Valls. Refus poli des militants de l'autre gauche, leur laissant la responsabilité de leurs primaires imbéciles. A vous de faire le nécessaire, en interne, pour faire capoter cette mascarade ou de militer pour d'autres responsables socialistes plus présentables, leur avons nous dit. Il est clair que la bataille va faire rage dans leur camp et les séquelles de celle-ci laissera des traces. Au militants et élus de l'aile gauche du PS d'en tirer les conséquences. Pour paraphraser Mauriac, je dirais que j'aime tellement le PS que je serais heureux qu'il y en ait deux.
Bonjour,
Est-il utile de redire ici qu'aucun Moscovici (ou autre) ne me convaincra jamais de voter pour un DSK (ou autre simili socialiste) ?
Léon Blum était d'une famille aisée et a beaucoup fait pour la gauche.
Ça dépend laquelle ! Les républicains Espagnols ne peuvent pas avoir beaucoup de synpathies pour ce personnage.
Si DSK et la gauche caviar se sont couchés depuis longtemps devant les possédants, Blum se coucha devant la droite Française et surtout devant Neville Chamberlain, pour valider la sinistre farce de « la non intervention », laissant le champ libre au fascisme, en Espagne et de facto en Europe.
Les républicains Espagnols ne lui demandaient pas grand chose, laisser passer les armes (russes essentiellement) aux frontières et surtout respecter le traité commercial de 1935 (vente d'armes à l'Espagne républicaine en cas de conflit). Je crois que l'homme, au soir de sa vie, exprima des regrets pour sa conduite, mais hélas c'était trop tard pour tous ceux qui ont payèrent un lourd tribut à cette farce
Car le dégout frappe large. Très large. En fait il frappe tout le monde. Tout ce qui incarne une autorité fusse-t-elle symbolique. Les footballeurs à présent sont dans le même sac que les juges, journalistes, politiques, policiers, tous, tout le monde. Tout sent l’argent dont le commun est progressivement privé.
J'aime bien capter les échanges spontanés entre personnes dans divers lieux (magasins, bureaux, trottoirs) et depuis le fiasco des Bling-bleus-bling, je n'ai jamais autant entendu de gens aussi écoeurés sur les moeurs et frasques d'une certaine élite pipolitico-sportive, ces gens qui habituellement parlent de la pluie et du beau temps et ne se risquent pas trop sur le terrain politique... Comme si enfin les langues se déliaient...
Moscovici:"En 2012, il faudra faire une politique de gauche très réaliste". Traduction: on fera comme en Grèce, en Espagne, ou au Portugal où les socialos se sont couchés devant les marchés. A mes yeux, les socialistes n'ont plus aucune crédibilité. Il ne faut pas se laisser enfumer par quelques phrases qui pourraient traduire, parfois, une pensée de gauche.
Je suis en colère, révolté. J'espère que la rentrée sera chaude...
Merci à Mélenchon mais aussi à tous les militants du Front de Gauche qui, pour moi, devrait rassembler tous ceux pour qui l'injustice sociale et la toute puissance des marchés sont intolérables.
C'est Faux de dire que Blum a fait quelque chose pour la classe populaire c'est elle qui par ses occupations d'usines ses luttes de femmes exemplaires a reussie a s'emanciper :tout ce que ne ne veulent surtout pas le ps dsk et consort.De plus en n'intervenant pas en Espagne en 36 Blum a permis aux mussoliniens et aux sociaux hitleriens de gagner partout où ils ont voulu.Un coup d'arret a Franco lui seul aurait permis par une radicalisation du front populaire de stopper la bourgeoisie qui avait déjà choisie la guerre pour prendre sa revanche contre les opprimés et leurs conquetes sociales.Est-il besoin de redire que beaucoup d'espagnols d'allemands d'italiens etaient anti-fascistes a croire qu'il n'y a qu'en france qu'il n'y en avait pas.En choisissant la non intervention on a choisi la guerre. Nos collabos petainistes pret a prendre la releve on connait la suite...Donc soyons clair ne retounons pas dans le mur avec la social démocratie rose !
Je trouve bien optimistes ces propos du jour de J-L Mélanchon. Dire que le dégoût qui s'empare de bon nombre de gens dans ce pays sert la cause qu'instruit le FdG et la Gauche au-delà demande à être démontré et prouvé. Il y a eu souvent dans ce pays de tels moments d'euphorie (je pense à Juin 1968, quand la gauche parlementaire récolta 41% des voix) qui se sont révélés être le signal inverse du début d'une période de régression, qu'il convient de rester prudent. En vérité tout dépend de la crédibilité politique, qui reste à établir, des forces de gauche. Et là c'est pas gagné! Plus que jamais l'industrie de la communication est efficace pour déréaliser le monde: il suffit d'un mot grossier d'un footeux rapporté par un média pour en faire une affaire d'État et un rideau de fumée pendant un mois!
Bonjour,
Après quelques jours de réflexions et d'observation du camp adverse qui ont suivit la manif, j'aimerais sincèrement partager votre optimisme… Je suis peut-être jeune (24ans), mais je me sent parfois désabusé et franchement découragé par le comportement du gouvernement. Vous allez me dire que c'est justement le but qu'ils recherchent, décourager la jeunesse de gauche (forte absentéiste…); mais là ils vont fort dans le mépris je trouve.
Après tout, qu'est ce qui les empêche de passer en force comme des autistes?
Je pense que la stratégie Sarko est justement de jouer la carte de "la droite décomplexée" à nouveau (après l'échec de l'écologie et du "j'ai changé"). D'ailleurs les divers scandales autour de son équipe et de leurs rapport au fric ne sont-ils pas la preuve d'un retour affirmé de l'esprit fouquet's-rolex-yacht? Et je pense que si c'est cette attitude qui les a mis au pouvoir, c'est également suffisamment clivant pour foutre les français sur la gueule et ainsi diviser pour mieux régner… faut pas rêver, les vieux de droite iront voter en 2012 mais les jeunes de gauche risquent de déserter bien plus que en 2007 (je le sais pour discuter avec mes amis et collègues…).
Quel est alors votre stratégie? Comment lutter contre un gouvernement qui fait justement exprès de forcer et se boucher les oreilles pour mieux assoir sa politique de fractionnement des classes?
Cher Jean-Luc Mélenchon,
Mais pourquoi ne prenez-vous pas Matthias comme correcteur d'orthographe ? Il serait tellement bien dans ce rôle ! Rappelons que Matthias écrit avec 2 T est un prénom français, alors que Mathias écrit avec 1 seul T est un prénom d'origine germanique. Cependant les deux orthographes sont parfaitement correctes en France. Merci pour eux.
Pour la mnieisattfoan du 24 jiun 2010, ce fut un sècucs, ceetrs, mias ce n’est qu' un dbuét. Nuos puonovs friae relcuer ctete puiitloqe btiâe sur le megsonne puor le puls gnard pforit des viars piviigrélés.
Un président de la République de gauche n'est pas là pour diriger une France socialiste, mais pour changer le cours des choses, avec ses partenaires. Si la gauche se pose en donneuse de leçons, comme elle l'a souvent fait dans son histoire, elle risque de se fracasser contre la réalité. » (Moscovici).
Oui. On a bien lu. Un président présenté par le Parti Socialiste, n'est pas là pour faire une politique socialiste Et c'est l'un des cadres du Parti Socialiste.qui le proclame !
Jospin s'était déjà régalé de ce genre de paradoxe en 2002. Ca lui a couté cher et il s'est, lui, vraiment "fracasser contre la réalité".
Monsieur Moscovici, au lieu de continuer à vous foutre de la gueule du monde, enlevez une bonne fois pour toute le mot "socialiste" de votre parti. Ca vous permettra plus aisément et sans vous couvrir de ridicule de "changer le cours des choses" avec vos "partenaires" naturels : Merckel, Obama et... l'incontournable patron du FMI.
Attention." Qu'ils s'en aillent tous !", c'était le cri des italiens au début des années 90.
Ca leur a amené quinze ans de Berlusconi... ;-)
"Toute la gauche, PS inclus, qui demande le retrait de la réforme."
Hélas, trois fois hélas. On compte encore les brebis galeuses à gauche (pas sûr de l'avis du PRG en l'occurrence), et même au sein du PS. Se reporter aux dernières déclarations de la droite du PS, dans les personnes de Gérard Collomb et de Michel Rocard, qui en appellent à une gauche responsable, ou même DSK...
Idem pour Valls, ou même Moscovici, et même une grande partie de la hiérarchie du PS (Martine Aubry inclue, il suffit de se rappeler son pas de deux) qui, même si de façade déclarent vouloir le retrait du projet de loi, sont intimement pour le relèvement de l'âge légal...
Cher Jean Luc Mélenchon,
Il est temps de changer de PARADIGME. Toute notre économie est basée sur la croissance, cette sacro-sainte croissance qui, quand elle s'inverse, préfère se faire appeller une "croissance négative"! Le nouveau monde est là! Du passé faisons table rase et de nos certitudes, revoyons-en même leur fondement? Dans quoi sommes-nous? Ou allons-nous?
Si notre économie est basée sur la seule croissance c'est que tout simplement sans elle, la création monétaire (opium du capitalisme et du libéralisme) n'est plus possible. L'argent, dans son sens premier, est-il besoin de vous le rappeller, est une dette qui ne peut se nourrir que d'elle-même. Ainsi, l'équilibre du monde n'est qu'une illusion camouflant la réalité. Cette réalité est toute simple : La masse monétaire est inversement proportionnelle à l'équilibre du monde (et de ses échanges) Il est temps de vous saisir de cette question. Si l'Humain ne sait pas trouver de solution à son problème, c'est tout simplement qu'il est de bien trop loin persuadé que l'argent en est la solution. Il est temps de vous saisir d'un concept bien nouveau qui inversera le cours des chose. Réduire la masse monétaire pour tendre vers l'équilibre! Vous allez me dire que les hommes n'y sont pas prets et que vous allez vous faire rire au nez! Essayez, vous verrez! Premièrement, c'est grisant car c'est une nage à contre-courant qui en surprend plus d'un. Et deuxièmement, c'est tout simplement ce qui peut nous permettre de sortir de ce marasme! La démonstration est simple : ARGENT=POUVOIR=DESEQUILIBRE DES FORCES. L'équilibre de l'échange est la destruction monétaire une fois celui-ci effectué.
Bien sur celà commence, par l'élargissement de la sphère de la gratuité. Si vous regardez bien autour de vous, cela a déjà commencé...
http://counch.over-blog.com/article-le-temps-de-l-equilibre-de-l-echange-47507215.html
Je retiendrai la dernière intervention de PM dans son entretien avec Jean Luc et MW, journaliste de l'Express, à propos de DSK.
Je la cite car elle est riche de sens : " Je rejoins Jean Luc Mélenchon dans le refus de la disqualification des personnes. Léon Blum était d'une famille aisée et a beaucoup fait pour la gauche. Ce qui compte, c'est la compétence et le parcours".
En deux lignes, l'inconscient du PS fait surface à son insu. Je passe sur la référence à L Blum (cf. Argelès 39)... Mais trois termes, directement empruntés au vocable des dirigeants, du patronat et du MEDEF retiennent mon attention : "qualification", dans son versus négatif, "disqualification" et "compétences", et "parcours" qui vient bien "enfoncer le clou "!.
Avant de choisir ou de refuser d'employer un salarié, le dirigeant, ou celui qu'il a désigné pour faire le choix à sa place, s'attache d'abord à bien vérifier que la personne candidate à l'emploi dispose bien des "qualifications" suffisantes. Pour l'entreprise, cela se décline en "diplômes", (sensés prouver la "qualification") et en CV épluché à la loupe. Cela se décline, également, en vérification des "compétences", c'est à dire en "efficacité" supposée, valeur connotée "à des changements socio-économiques accélérés, à l'extension de la prégnance des rapports marchands, des valeurs d'efficacité mesurée à l'aune du marché". (Ropé F, Tanguy L, 1999, Savoirs et compétences, L'Harmattan).
Quant au "parcours " personnel et professionnel, nous en avons chaque jour les oreilles rebattues en termes d'employabilité !
Ainsi, malgré lui, PM utilise pour parler de DSK un langage qui le trahit car c'est celui des dirigeants patronaux, tout naturellement !
De sorte que, selon lui, pour prendre la direction d'un Etat, il suffirait de se fier à des critères qui n'ont rien à voir avec la fonction elle-même. L'humain, le social, l'environnement sont évacués au profit de qualifications supposées, de compétences attribuées, et de parcours personnel !
De ce type de critères, nous n'avons que faire ! Ce dont nous avons besoin, c'est de quelqu'un qui prenne en compte les dimensions humaines, sociales et écologiques, qui soit capable de tenir tête aux technocrates et financiers qui mènent la danse, de quelqu'un qui représente le Peuple souverain... et DSK ne peut incarner cela !
Par contre, nous sommes nombreux à compter sur Jean Luc pour changer la donne et promouvoir, enfin, une véritable politique de gauche, dans laquelle l'Homme (et le Femme) seront premiers et non plus soumis aux diktacts de l'économie et de la finance !
N° 16 @ermler
Tu as dit : " Attention." Qu'ils s'en aillent tous !", c'était le cri des italiens au début des années 90.
Ça leur a amené quinze ans de Berlusconi..."
Et en Amérique Latine, cela a amené la Révolution Citoyenne et le refus démocratique de mettre la tête des peuples sur le billot des marchés financiers - Alors plus d'hésitation : " Qu'ils s'en aillent tous !"
Halte à la Terreur de la finance absolutiste !
En Italie, outre les ministres révélés comme appartenant à la maffia, M.Berlusconi n'hésite plus face
à la caméra à faire l'apologie du dictateur fasciste, Benito Mussolini, pendant qu'une élue de sa coalition fait le salut nazi dans sa commune lors d'une cérémonie commémorative. " Qu'ils s'en aillent tous !" - Je ne doute pas que le peuple Italien se réveillera un jour lui aussi.
Chez nous, nous n'avons encore droit qu'aux nostalgiques de "la Coloniale" et de Papon. Le maréchal n'est pas encore applaudi face caméra. Par contre il est hallucinant qu'un Jean-françois Copé s'angoisse à la veille d'une nouvelle nuit du 4 Août. Pourquoi donc ? N'est -il pas un authentique républicain ? Ne me dites pas que vous en doutez...
C'est à titre personnel, de l'intérieur du Pg, mais à titre personnel (certes très très très partagé).
Je ne voterai jamais de la vie, non seulement pour DSK, mais même pour Moscovici.
Aubry et Hamon, à la grande limite, et encore, après bcp d'hésitations.
Je pense même que je ferai campagne contre DSK et le PS
La vie ne va pas s'arrêter en 2012 et finalement, c'est peut-être des Législatives que l'aggiornamento va sortir...
Qu'en pensez vous ?
N°@19Counch
Puisque vous aimez penser "paradoxalement" (vraie définition du verbe "penser" au vu de l'étant donné à l'instant
" t " d'une civilisation x) je vous recommande cette vidéo elle-même recommandée par LE PARTI DE Gauche.
Je l'ai trouvé à la fois vertigineuse et jubilatoire. Bien sûr, nous n'y arriverons pas en deux, trois coups de cuillères à pot, mais ne nous interdisons pas de "voir" quand certaines personnes nous prêtent leur " vue ".
Je l'ai regardé hier soir. Je vous avoue qu'elle décoince les neurones et décrasse la pensée :
http://www.dailymotion.com/video/xdrm57_la-retraite-c-est-revolutionnaire_news
L’important est d’informer tout l’été sur les retraites. On peut organiser sur les places des villes et des villages, devant les mairies, devant les entreprises... des " Apéros retraites ", ou des « Débattons des retraites sur la place publique », ou des " Le collectif unitaire Retraites de (indiquer la ville) vous informe " … lire la suite sur « Pour informer tout l’été »
Bonjour à tous,
Concernant la Cfdt, n'oublions pas que lors de sont récent congrès, "Les délégués ont donc confirmé (à 58,9 %) le choix d’un allongement de la durée de cotisation à condition d’obtenir des contreparties sur la pénibilité, notamment. Ils se sont également prononcés en faveur de l’unification des régimes public et privé (à plus de 79 %) et ils ont refusé (à 62 %) que la taxation du capital intègre le financement de base." (source : ICI).
Salut et Fraternité.
1) Petit reproche amical : "Je ne vous raconte pas le cortège. Vous l’avez vu. Vous y étiez."
Ben non, tout le monde n'y était pas : il n'y a pas que Paris en France (même qu'il y a des PGistes en province!)
2) sur Woerth : "Compte tenu du soupçon qui pèse dorénavant sur lui (et sur lequel je n’exprime aucun avis n’étant ni juge ni policier), (...)". Nous pouvons (nous devons?) au minimum - sans être juge ou policier - dénoncer le conflit d'intérêt.
En analysant les réactions ici et les sous-entendus de Moscovici, on a le concept de choisir pour 2012, un homme qui a de "l'experience" de preference "internationale", "compétant","solide", "viril" etc...Bref toute la future propagande pour la réelection de Sarkozy et la présentation de DSK: Ce sera le théme de leur campagne!
Enregistrez ce billet et relisez le dans deux ans...Si j'étais financier parieur je serais riche...
Surtout que Cameron a été élu contre l'experience exemplaire du couple Blair-Brown...
En clair réelire ceux qui du haut de leur con-pétance n'ont rien prévu et ont été les incendiaires de leur propre systéme est completement débile...
Serions nous plus betes que les anglais?
Je vais mettre les pieds dans le plat. Jean Luc (et je suis d'accord avec lui) a clairement donne sa preference a Aubry sur DSK? Il faut se donner les moyens pour cela. Je ne suis pas pour les primaires en soi mais je trouve extremement important que DSK ne soit pas elu. Il faut tout faire pour cela car ce serait catastrophique qu'il le soit. J'imagine que ce qu'on peut faire c'est plein d'explications sur qui est DS, ce qu'est le FMI. Il faut le dire et le redire.
Cher Jean-Luc Mélenchon
Je peux me tromper mais il me semble que Sarkozy prépare un plan d'austérité beaucoup plus dur que son plan sur les retraites. Il n'attend plus qu'un signal fort des marchés et des agences de notation pour lancer une super-campagne médiatique qui aura pour but de convaincre le peuple français que c'est la seule solution, et l'on sait que le peuple croit toujours ce que lui disent les médias en application du principe de Goebbels que plus c'est gros et plus çà passe.
En l'absence de contre-pouvoir dans ce pays j'ai malheureusement l'impression que tout ce que disent les dirigeants de gauche est inaudible (je ne parle pas du PS qui lui devient très audible dès lors qu'il défend les principes du FMI).
Le seul contre-pouvoir potentiel est Internet, mais il est encore très peu structuré. Je crois donc que çà va être très dur d'éviter un duel Sarkozy Strauss-Kahn en 2012. Sur Betclic nul doute que çà ferais une super-cote ! Deux coquins qui s'y entendent à merveille pour s'attaquer à tout ce qui est public ou social. On est bien loin de De Gaulle qui lui avait une conception de l'état correcte, au service de toute la nation.
Ok le salaire ne veut rien dire mais je trouve une similarite troublante entre le fric dans lequel baigne Tony Blair et DSK. Il me semble que ce n'est pas un hasard, surtout que leurs politiques criminelles sont patentes dans les deux cas (le FMI qui etrangle les pays et cree une misere terrible et les guerres d'Irak et d'Afghanistan, les mensonge sure les armes de destruction massive etc..
Le problème n'est pas de savoir si Mélenchon voterait DSK au 2ème tour - dans le cas ou DSK se trouverait en situation de voter Mélenchon les idées du FMI ne passeraient pas la rampe - : si DSK est désigné candidat socialiste il ne pourra pas opérer le rassemblement nécessaire et beaucoup d'électeurs se détourneront du scrutin.
Nous savons que DSK comme Royal en 2007 sera instrumentalisé par les médias dominants de droite :nommé par Sarkozy il n'a pas plus de crédit que ses camarades passés à l'UMP désormais.
@Mario post 19 : je ne voterai JAMAIS pour un candidat PS au 2ème tour d'une présidentielle, même Aubry ou Hamon.
Je ne voterai JAMAIS pour des gens dits "de gauche" qui ont trahit la république et ont fait passer ce fouttu TCE, un véritable coup d'état, en magouillant avec la réforme constitutionnelle. C'est gravissime.
Ils auraient très bien pu recycler le "je vous ai compris" de de Gaulle et accepter la volonté souveraine du peuple français exprimée par le referendum de 2005.
Ils le l'ont pas fait.
Discipline républicaine je veux bien, mais pas avec les fomenteurs de coups d'état sociaux.
bonsoir Mr Mélenchon,
Blum était un socialiste comme ceux d'aujourd'hui.Il a fallu que les travailleurs se mettent en gréve pour mettre en oeuvre ce qui avait été promis.
Il a laché les républicains espagnols qui ne demandaient pas grand chose.
Ce que je veux vous dire, c'est que le parti socialiste n'aura pas ma voix au 2éme tour de 2012.
Une amie me racontait qu'un délégué CGT qui était de toutes les négociations disait qu'il préférait négocier avec la droite plutôt qu'avec le PS. Avec la droite, ils se détestent, ils le savent mais la discussion est franche et les accords sont plutôt respectés. Avec le PS, c'est les promesses la main sur le cœur, les embrassades mais ils trahissent toujours les accords... (c'est ce qu'on m'a dit)
Aparté : je ne sais pas si c'est très constructif que Jean-Luc Mélenchon participe à des jeux "pipolesques" sur canal+. Je crois qu'il y a plus à perdre qu'à gagner...
Pierre Moscovici est-il socialiste ? Si nous étions conséquents, notre interrogation devrait inclure cette question. J'ai déjà soutenu qu'aucun directeur général du FMI, content d'exercer sa fonction et n'en claquant pas la porte, était, de fait, un agent officiel de la politique américaine. En conséquence, toute possibilité de se réclamer du socialisme lui est interdite puisque les États-Unis luttent partout dans le monde contre le socialisme (à l'exception du capitalisme financier enrobé d'anesthésiants sociaux). Pierre Moscovici n'étant en aucune façon heurté par la fonction que son poulain exerce, (pas plus je pense que par celle de Pascal Lamy, autre référence socialiste incontournable), nous sommes tout à fait en droit de nous demander, si Pierre Moscovici est encore socialiste ou, si le socialisme est arrivé à un point de déliquescence tel, que tout et n'importe quoi peut en tenir lieu. S'il en est ainsi, je suis prêt à affirmer qu'Eric Besson est, lui aussi, socialiste et pourquoi pas, le plus exemplaire !
Jean-Luc Mélenchon chez Ardisson, déjà, ça interpelle. Mais en +, participant à un jeu, on croit rêver. Bon, je comprends, il faut être partout dans le spectacle, ratisser un peu plus large, c'est inévitable et respectable. Ceci n'est donc pas un reproche. On ne peut pas faire exploser le dispositif quand on est sous la coupe d'un Ardisson qui utilise ses ciseaux. Cependant, je pense que l'exercice est réussi. Ce qui en ressort, c'est ta merveilleuse mauvaise foi. Paradoxalement, c'est à mon avis, ce trait de caractère qui fera le plus pour ta popularité.
penserpourvoir dit:
26 juin 2010 à 20h37
"Pierre Moscovici est-il socialiste ?"
ANALYSE DU SCRUTIN N° 83 - SÉANCE DU 07/02/2008
SCRUTIN PUBLIC SUR
l'article unique du projet de loi autorisant la ratification du traité de Lisbonne
modifiant le traité sur l'Union européenne, le traité instituant la Communauté européenne et certains actes connexes
GROUPE SOCIALISTE, RADICAL, CITOYEN ET DIVERS Gauche (205)
Pour: 121
... Pierre Moscovici...
Source : http://www.assemblee-nationale.fr/13/scrutins/jo0083.asp
Les « 60 planches à imprimer pour vos rassemblements informatifs sur les retraites " sont sur le site à l'adresse
Jean-Luc ! le 24 juin jour de manif, tu ne t'es pas réfugié sous des marronniers avec Marie-Georges mais sous des platanes.....
il s'agit bien d'un gouvernement : un égout à ciel ouvert. Malheureusement les français ne savent pas ce qu'il se passe dans leur propre pays, les médias aux mains des intérêts privés sont ordinairement discret sur ce sujet. Avez-vous des propositions pour changer cette situation ?
@ Christian Jeannot 47 :
Lapsus bien naturel, il ne pensait qu’à distribuer des châtaignes à la droite !
D’autres commentateurs ont déjà posé de sérieuses réserves sur votre « Toute la gauche, PS inclus, qui demande le retrait de la réforme », traduisant par là la méfiance basée sur l’expérience de nombre de militants et citoyens à l’égard des responsables qui ne prononcent guère ce mot trop définitif pour eux. Je n’y reviendrais pas.
Ce gouvernement est incontestablement en grande difficulté et c’est tant mieux mais le l’aurait il pas aussi été si le PS avait opposé un refus lors du vote pour le traité le traité de Lisbonne ? A défaut d’assise suffisante dans la population, ne sait il pas tendre les perches à ceux qui le veulent bien ? Impossible ? Les preneurs de perche existent, bien sûr pas tant que l’enthousiasme de « la rue » est encore chaud mais aucune suite prévue et puis…2 mois de vacances au cours desquelles le gouvernement va tenter de reprendre la main, des contacts sont possibles, des « échanges » etc.… C’est pourquoi, il faut que les partis et syndicats de gauche disent clairement leur position sur le retrait.
Cher Jean-Luc,
Hier soir je suis tombé par hasard sur "Happy Hour" l'émission de T. Ardisson, ce grand pervers,où tu étais invité...
J'étais vraiment étonné que tu y participes...
Je n'ai pas tout regardé,juste une dizaine de minutes autour de 20 heures...Juste avant le "quizz" avec questions concernant le Che et SR...
Je pense qu'il n'y a rien a gagner en participant à cette pseudo farce.
Le PG taille son chemin très vite et va s'imposer suffisamment pour que tu sois invité dans des débats politiques à proprement parler.
Si ce n'est pas le cas, nous trouverons d'autres solutions moins modernes,(tracts, samizdats) mais qui ont fait leurs preuves, surtout dans un paf qui se déconsidère de jours en jours..;.
Inutile de se fourvoyer pour l'instant dans de la manipulation basée sur de la dérision à sens unique.
Je ne t'en veux pas car je suppose que tu as suffisamment pigé de quoi il retourne et compris le danger pour nous et pour toi. Mais je t'en prie, refuse ces émissions pseudo people animées par de grands manipulateurs qui ont l'habitude de surcroit de remonter leurs images pour en général faire ressortir les quelques mots qui ridiculisent et ne servent qu'à valoriser l'animateur,au minimum.
Bonjour, je ne comprends pas votre extrême prudence concernant l'affaire d'Etat Woerth. Vous êtes d'habitude plus prompt à vous saisir des données, et il n'en manque pas dans ce cas, qui ne relèvent pas seulement de la justice mais du débat citoyen.
Ne voyez-vous pas que la duplicité, l'opacité, les magouilles, le conflit d'intérêt dont témoigne cette affaire ahurissante contribue, comme d'autres, au fait que "le dégout frappe large" ?
Cette affaire et les connivences qu'elle suppose ne peuvent être renvoyées dans le hors champ du politique sauf à contribuer à l'étouffer comme s'y emploient les grands média et le gouvernement.
post 29,annie
post tres cours,mais qui résume bien l'etat actuel de la FRANCE,raisonnement d'un coup d'ETAT fomenté par cet oligarchie qui nous gouverne.
Mon point de vue diverge souvent en ce qui concerne l'attitude et les actions à entreprendre face a ce gouvernement qui exerce, (pour mon avis), d'une façon dictatoriale et parfois, même pas adoucie.
Il est urgent d'unir un peuple qui souffre plus que de raisonnable en ces temps plus que troubles. Pour cela, je pense sincèrement qu’un rassemblement de toutes les forces et organisations politiques, associatives et syndicales est le seul moyen d'être devant le PS trop libérale, et ce, des le premier tours de l'élection présidentielle.
Dans ma ville, Grenoble, ce jeudi 24 juin à rassemblé (en données corrigées) 47000 manifestants dont les 4 cinquièmes réclamaient dés à présent une grève générale et jusqu'à faire céder le gouvernent Sarkozy. Nous sommes bien tous d'accord, qu'ils s'en aillent et le plus vite possible.
Il y avait aussi lors de cette manif beaucoup de pancarte sur lesquelles était inscrit: VIZILLE berceau de la révolution Française (celle de 1789) qui en fait à commencer dans cette commune toutes proche de Grenoble, en 1786. Mais les moyens de communications, par rapport à aujourd'hui, étaient quasiment inexistant...et pourtant!
Je comprends bien que ce n'est peut-être pas le meilleur moyen pour un peuple de reprendre le pouvoir décisionnel et économique, de changer pour un nouveau modèle de société qui seraient basé sur un juste partage des richesses que nous produisons tous et qui n'ont jamais étaient aussi immense depuis ces 30 dernières années, et dont nous n'en avons, nous le peuple jamais vu la couleur pour un peu plus de bien-être.
Les représentants de la vraie gauche doivent créer ce grand mouvement populaire, que l'on pourrait tous simplement appeler Front Populaire Citoyen.
Quand pensez-vous M Mélenchon? Qu'en pensez-vous vous tous, qui comme moi, aspirons à cette nouvelle société que nous voulons d'entraide, de partage, et de justice sociale?
@Marc Aurèle : 39
Moi aussi je suis septique quant à l'intérêt de la peopolisation impliquant Jean-Luc Mélenchon dans "Happy Hour" l'émission de T. Ardisson. L'exercice est périlleux mais somme toute, pour avoir vu l'émission dans son entier, je peux dire que le bilan est "globalement positif" comme disait l'autre.
Si je peux me permettre je déconseillerais à Jean-Luc Mélenchon de récidiver parce que le risque est grand du traquenard orchestré pour disqualifier l'homme politique qui en dérange plus d'un.
@ JL Mélenchon
Pour ce qui est de DSK, vous avez déjà déclaré à une émission de G.Durand que si DSK arivait en tête de la gauche au premier tour vous appelleriez à voter pour lui. La cause est entendue !
" DSK est membre du PS il appartient donc à la gauche ". Dont acte !
Au gouvernement Jospin il aurait fait du bon travail, mais " s'il se présentait ce serait une catastrophe " ?
Je rappelle qu'il a dû démissionner et que Jospin lui-même avait déclaré qu'il nétait pas là pour faire une politique de gauche !
Sur l'affaire Woerth. Lisez donc la déclaration de la Juge Eva Joly sur "rue89". Vous verrez que votre position est plus que prudente.
Or, justement, c'est peut-être sur ce terrain de la fraude fiscale qu'on pourrait faire trembler le Pouvoir. La justice américaine a fait tomber Al Capone non pas sur ces nombreux actes criminels, mais sur un jeu d'écriture comptable.
Mais peut-être qu'à gauche....
Enfin, il est plus facile de tenir un discours révolutionnaire que de FAIRE la révolution. Et là, je ne partage pas votre optimisme. Le jeu des primaires (copié sur les USA) va faire que pour 1 Euro, des sous-marins de droite vont venir faire élire DSK qui semble être, tout comme le fût SR, le candidat désigné par la droite.
A propos des USA, Noam Chomsky aurait déclaré " J'ai voté Obama, mais si les américains pensent que c'est lui qui prend les décisions, ils se trompent ".
Comment voulez-vous que l'on vous suive sur la rupture avec le libéralisme si vous ne donnez pas l'exemple avec le PS ?
@Belatar (#40)
Bonjour, je ne comprends pas votre extrême prudence concernant l'affaire d'Etat Woerth. Vous êtes d'habitude plus prompt à vous saisir des données, et il n'en manque pas dans ce cas, qui ne relèvent pas seulement de la justice mais du débat citoyen.
Jean-Luc Mélenchon a bien raison de rester discret. Du point de vue politique, l'affaire Woerth (qui est loin d'être une "affaire d'Etat, faut garder quand même le sens des proportions) n'a aucun intérêt. Elle ne nous apprend rien de bien nouveau. Est-ce que tu crois qu'il y aura beaucoup de français pour être surpris du comportement du ministre ?
Les "affaires" n'ont jamais servi la gauche. Ils ne servent qu'à alimenter le discours du "tous pourris" qui en bout de compte fait le jeu des populistes d'extrême droite et d'extrême gauche. Car à gauche aussi, on prend des libertés avec l'argent public... et personne n'est à l'abri. Et je dis bien, personne. La gauche a des choses bien plus importantes qu'essayer de faire des "coups" médiatiques.
S'il y a eu détournement ou trafic d'influence, c'est à la justice de trancher. On ne se grandit pas en hurlant avec les loups et en piétinant au passage la présomption d'innocence. Je me souviens que Jean-Luc Mélenchon avait défendu le droit de Julien Dray à un traitement équitable quand il avait eu quelques petits ennuis avec la justice. Il serait bien incohérent s'il ne faisait pas preuve de la même prudence dans le cas Woerth.
Ne voyez-vous pas que la duplicité, l'opacité, les magouilles, le conflit d'intérêt dont témoigne cette affaire ahurissante contribue, comme d'autres, au fait que "le dégout frappe large" ?
Oui, mais avec le "dégout", on fait en général des politiques d'extrême-droite. Quand le "dégout" frappe, l'antiparlamentarisme et l'antirrépubicanisme ne sont jamais très loin. Souviens-toi ou nous a conduit la médiatisation des "affaires" (réelles ou imaginaires) dans les années 1930.
vous pensez que nous ne sommes pas prets à entendre que la droite enfonce le pieu pendant que certains au ps passe la pommade?
c'est tactique?
pouvez-vous expliquer, les dirigeants du pg, sans devoiler; donner des exemples?l'elargissement de la confiance est le but
Je trouve au contraire que c'est bien, que Jean-Luc Mélenchon participe à ces émissions de télé et radio. Comme il est clair sur les principes et ne fait pas de concessions, c'est super. Cela permettra qu'après ils l'invitent à des émissions plus politiques.
@Abel (#44)
Pour ce qui est de DSK, vous avez déjà déclaré à une émission de G.Durand que si DSK arivait en tête de la gauche au premier tour vous appelleriez à voter pour lui. La cause est entendue !
La cause a toujours été entendue. On peut reprocher beaucoup de choses à Jean-Luc Mélenchon, mais pas d'être incohérent sur ce point. Dès le départ il avait dit les choses clairement: pour lui, la division droite/gauche traditionnelle est toujours opérante, et conditionne les alliances politiques. Il s'est clairement battu contre "l'alliance au centre" du PS, ce qui implique nécessairement que pour lui le PS fait partie de la gauche. Tu crois que c'est par hasard que son parti s'appelle "Parti de Gauche" ? Bien sur que non. Dans ce nom, se trouve pratiquement son manifeste: unir la gauche, toute la gauche.
On peut ne pas être d'accord avec lui sur cette vision, et je suis d'autant moins complexé sur ce sujet que c'est mon cas. Mais on ne peut pas reprocher à Jean-Luc Mélenchon de ne pas avoir annoncé la couleur. Les gauchistes divers et variés qui ont vu dans le PG ou dans le FdG une machine de guerre contre le PS prennent leurs désirs pour des réalités. Le PG et le FdG aspirent a peser sur les choix du PS (y compris au gouvernement), mais leurs dirigeants sont trop réalistes pour croire que demain il pourrait y avoir une majorité "gauche radicale" homogène, qui gouvernerait sans le PS. Va falloir descendre sur terre, camarades: au deuxième tour de l'élection présidentielle, si le candidat FdG (ou PG, on ne connait pas encore la configuration...) est derrière celui du PS, il y a quatre-vingt dix neuf chances sur cent pour qu'il appelle à voter pour celui-ci. Même si cela doit chagriner quelques uns...
Je crois toujours que Sarkozy ne sera pas candidat à sa propre succession mais visera le poste européen de Van Ruympoï.
Mais sait-on jamais ("La connerie insiste toujours", Audiard, Les tontons flingueurs...). Et si tout ce processus de saignée n'avait pour but que de pouvoir dire quelques mois avant l'élection que "la crise est derrière nous, grâce à notre politique courageuse de ces derniers mois !" (par exemple à Nice au printemps prochain) pour donner un coup de pouce qui au smic, qui au point d'indice, etc. juste avant les vacances d'été ? Les Français ont la mémoire courte et cette générosité des derniers mois effacerait l'horreur des quatre années précédentes de Sarkozysme...
F. P-A. (Poitiers)
Voici une analyse minimale de ce qui est bien une affaire d'Etat et montre la collusion d'intérêts inhérent au capitalisme, qu'on doit sans cesse expliquer sans quoi bien des décisions politiques sont incompréhensibles pour les citoyens : http://tinyurl.com/2d4h3ar
Quelle vitalité enrichissante que celle des commentaires (vidéo B Friot, sujets abordés, critiques, propositions, des rondes pour l'été..)!
Un peu yoyo le billet de Jean-Luc Mélenchon, une ficelle, de l'énergie cinétique, ça bouge, de l'énergie potentielle, la réserve, ça monte, l'enthousiasme, ça descend, la puissance inefficace.
Il y a les copains, les copines, pas la même chose que les véritables alliances politiques porteuses de réussite.
L'expérience des collectifs du "non" est présente.
Qui tient le bout de la ficelle et quelle est la qualité de la ficelle?
Et tous ces frottements abrasifs qui usent, dégradent de façon irréversible les vivants?
Chaud au coeur les masses manifestantes, mais il y a toujours après passage, les poubelles vertes! Plus de traces, c'est glacial.
Gare aux petits éclairs qui aveuglent.
"On" ne tient pas grand chose, si ce n'est qu'il faut persister dans ses convictions.
Quels "beaux" livres, les écrits de François Marspero...
"Qu'ils s'en aillent tous", en fait qui tirent vraiment les cordes si ce n'est les marchands de canons! Peut-être que la corde s'enroule en noeud gordien et que seul l'environnement naturel, par sa violence (tsunamis, volcans pas contents, ou nucléaire surexcité (tous petits noyaux d'atomes frappés)), donc seul peut-être cet environnement méprisé cassera le noeud contraignant à égaliser les restes d'humains.
Voir en noir le proche pour déceler des ouvertures sur une véritable harmonie!
Utopies!
Bouts de chemins
Au fait, l'énergie ça s'économise, ça ne se produit jamais de rien, ça s'épuise du côté des fossiles mais ça se renouvelle aussi du côté des dieux, Appollon, Eole, Poséïdon -mini question- qui ne connait pas Enercoop?
Les consommateurs, en ces temps gris, sont un contre pouvoir efficace.
Bonjour à tous,
Si JLM appelait ouvertement ses sympathisants à voter pour le Directeur du FMI, cela serait perçu, à très juste titre, comme un véritable reniement de ses idées politiques, ce qui lui ferait perdre toute crédibilité. En cas de second tour, pas une seule voix de Gauche ne doit se reporter sur DSK !
Salut et Fraternité.