26juin 10
C ette fois-ci on tient le bon bout ! La mobilisation pour la défense des retraites a fonctionné à plein. Peu importent les petites combines pour diminuer le nombre des manifestants dans les communiqués et les comptes de marchands de saucisses pour comparer la mobilisation de cette année avec celle de 2003 et tous ces petits trucs dérisoires d’agence de communication à deux balles. Le mouvement s’est enraciné. J’en parle. Puis de l’ambiance, en général, assez pourrie pour que le président du groupe UMP dénonce une ambiance « détestable de nuit du 4 aout ». Terrible aveu : la nuit de l’abolition des privilèges d’ancien régime est un souvenir « détestable » pour cet homme ! Oh, quelle revienne cette sorte de nuit ! Et le plus tôt sera le mieux ! Puis je reviens sur le cas Strauss-Kahn à l’occasion d’un dossier publié dans le journal « L’express ». Il comporte un entretien croisé avec Pierre Moscovici et je le reproduis sur ce blog. Du G20? Rien. Beaucoup de kérozène pour rien. Le bal de l'arrivée et du départ des grands chefs est l'essentiel du spectacle. C'est à la fois consternant et c'est tellement prévisible. J'attends de lire le communiqué final pour en dire davantage.
Un mot à propos de ce blog. Je veux signaler de nouveau la publication dorénavant hebdomadaire du « Petit courrier » de ce blog. Le numéro 3 est paru. On peut le recevoir en s’inscrivant (case en bas à droite). Mes amis pourront m’aider en transférant sur leurs contacts pour leur proposer à leur tour de s’inscrire. Je ne vous fais pas un dessin sur l’intérêt pour nous de disposer d’une surface de diffusion aussi large que possible autour de cet outil d’expression libre qu’est ce blog.
Je me suis trouvé sur le bord de la manifestation à Paris de quatorze heures à dix neuf heures sans désemparer. J’observais, saluais, comptais, discutais. Il y avait environ deux ou trois cents membres du Parti de gauche au travail, à tour de rôle derrière une table ou bien diffusant le tract unitaire du Front de Gauche, ou bien animant la chorale du Parti ou que sais je encore. Si je commence par là plutôt que par n’importe quoi d’autre, c’est juste pour le coup de chapeau à une équipe, aux militants de la région parisienne. Des femmes, des hommes engagés de toutes les façons possibles, tous liés à leurs syndicats et au grand nombre dont ils sont, hier, tout à l’heure, et demain, au boulot, professeurs, informaticiens, retraités, électriciens, gaziers, flics (et oui !), infirmiers, médecins et ainsi de suite, formant un parti populaire sans obligés ni clientèles… Nous avons tenu l’essentiel de la place de la Bastille et de ses abords avec les communistes dans le Front de Gauche. Après la photo tous ensemble, on s’est tenus bras dessus bras dessous avec Pierre Laurent et les autres dirigeants communistes pour distribuer le tract unitaire. Mais ensuite comme il faisait une chaleur à crever sous le cagna, Marie-George et moi on est allés faire la distribution plus en contrebas, juste sous l’ombre de marronniers.
Je ne vous raconte pas le cortège. Vous l’avez vu. Vous y étiez. Jamais la CFDT n’a réuni autant de monde sur le pavé de Paris depuis au moins sept ou huit ans, c’est sur ! Quand à la CGT, que dire tant nous lui devons depuis toutes ces années de vaches maigres où elle a tenu le coup et ramassé ce qui tenait debout pour faire le choc ! Je le dis sans faire du prosélytisme pour la centrale. Je le dis juste en hommage à des militants hors pair qui méritent d’être salués. Comme ils étaient nombreux ! Nombreux ! Le cortège a duré deux heures et demi les amis ! A couper le souffle ! Mais c’est vrai que c’est dans ce cortège qu’il y avait le plus de gens pour venir nous toucher la main et dire des mots amicaux. J’ai été très impressionné par le nombre de gens de tous bords venant saluer Marie-George Buffet, la remercier pour ses années à la tête du PCF ou lui parler de l’état de l’équipe de foot et du sport. Et je vais vous dire que c’est un personnage cette femme là. Figurez vous qu’elle touchait les mains et s’inquiétait en même temps de la fluidité du cortège ! Du genre « allez camarades ! Il ne faut pas bloquer la manifestation ! Avancez ! Avancez ! »
A présent faisons le point. Nous tenons le bon bout. Il faut espérer qu’il nous laisse le ministre Woerth en poste. Car celui-ci est considérablement affaibli et cela sert notre combat. D’une part il n’est pas parvenu à convaincre que sa réforme est « juste » alors que c’était l’enjeu numéro un de sa communication. Ensuite tout le monde comprend à présent que cette réforme ne règle pas le problème d’équilibre du financement du régime des retraites. Enfin lui-même est si mal emmanché dans cette histoire de Bettencourt qu’il est personnellement affaibli. Compte tenu du soupçon qui pèse dorénavant sur lui (et sur lequel je n’exprime aucun avis n’étant ni juge ni policier), le voila fort peu audible pour parler d’efforts, de courage et tout ça. Contexte excellent. A présent que voyons-nous ? Toute la gauche, PS inclus, qui demande le retrait de la réforme. On peut dire que le rapport de force commence à s’inverser. Cet été les députés de nos groupes restent sur le pont pour le travail en commission. Puis à la rentrée de septembre, le débat à l’assemblée commence si nous ne parvenons pas à obtenir le report. Ce sera le dur de la lutte. Nous on disposera de forces en bon état après notre succès de ce 24 juin. On peut imaginer qu’il y aura unité syndicale totale à ce moment là, c’est jouable. On aura le rendez vous de la fête de l’Humanité pour faire un point d’appui politique. Courage ! Ça va aller mieux que prévu !
L’ambiance politique se dégrade bien vite. Les dernières gesticulations du président affaiblissent à vue d’œil l’autorité du pouvoir. Chaque heure une bêtise de plus. Le licenciement de Didier Porte, la mise à l’écart de Stéphane Guillon ! J’ai d’abord cru que ce n’était pas vrai tellement c’est énorme. C’est tellement bête que même les gens qui ne les aimaient pas se disent que c’est trop. Quand à ceux qui les appréciaient ils sont tout simplement écœurés. Et après ca, ou avant, on finit par ne plus savoir, la réception du footballeur à la place des associations de défense des pauvres ! C’est tellement caricatural ! Et la provocation à la Courneuve ? Nul, bien sur. Pour avoir fait inculper et condamner des militants politiques sur des reprises aussi bénignes que « casse-toi, pauvre con ! » tiré de son propre vocabulaire, le président Sarkozy a vidé toute possibilité que des gens se manifestent pour dire qu’il n’est pas acceptable d’injurier pour de bon le chef de l’Etat. De toute façon ce n’est plus le sujet. Le pouvoir est un canard boiteux.
La deuxième mi-temps du quinquennat se présente comme une errance désordonnée. Ne reste que l’idée absurde d’agresser sans relâche les salariés pour faire la preuve de son pouvoir et refonder sa légitimité. Aujourd’hui c’était le tour des fonctionnaires de faire une fois de plus l’objet de la vindicte haineuse des amis des Bettencourt. Non seulement le point d’indice est bloqué, mais l’augmentation de la cotisation retraite va passer par là. Total, inflation plus cotisation moins cinq pour cent sur tous les salaires. Puis la bouche en cœur, dans le style « je me moque de vous parce que vous êtes des animaux stupides », ils défilent devant les micros pour dire, «non, nous ne baisserons pas les salaires des fonctionnaires».
Cela ne produit rien d’autres pour l’instant qu’un mépris complet venu d’en bas pour tout ce qui vient d’en haut. Mais c’est le terreau propice pour une furieuse déflagration de dégout. « Qu’ils s’en aillent tous ! » C’est cela qui mûrit. Notez bien que je ne dis pas à qui cela ira dans les mains politiquement. Car le dégout frappe large. Très large. En fait il frappe tout le monde. Tout ce qui incarne une autorité fusse-t-elle symbolique. Les footballeurs à présent sont dans le même sac que les juges, journalistes, politiques, policiers, tous, tout le monde. Tout sent l’argent dont le commun est progressivement privé. A sa façon Copé le comprend quand il évoque le souvenir pour lui détestable de la nuit du 4 aout au cours de laquelle furent abolis les privilèges des nobles d’ancien régime.
Evidemment le pays souffre de toutes les façons possibles. Mais ce dégout nous sert. Il est juste de le dire ouvertement compte tenu du froid cynisme de nos adversaires. L’équipe au pouvoir s’est grisée en croyant à sa propre propagande. Elle n’a tenu aucun compte de ce que voulaient dire toutes les élections intermédiaires. Elle a cru que le passage en force permanent restant impuni, ce serait pour toujours et sur tous les sujets. Ces gens là ne croient qu’à la « com ». Ils ne pensent pas qu’il y ait un peuple réel composé de personnes qui s’efforcent de comprendre ce qui leur arrive et d’ajuster leur comportement à ce qui leur parait utile. Le peuple est une catégorie aussi absente de la pensée du pouvoir que l’est sa représentation sur l’écran de télé. C’est ce peuple là qui tourne et retourne en tâtonnant pour sentir une prise et trouver une issue à son encerclement par les emmerdements et la méfiance.
C’est le moment que choisissent quelques médias pour ramener la gauche à ses misères. Ainsi le phénomène Strauss-Kahn est-il en piste. Un rêve des puissants et des belles personnes. Ou bien pareil ou bien le même et sinon pire. Plus d’alternative. Le désert de l’histoire qui s’achèverait dans les rapports d’étape du FMI ou les comptes rendus du Fouquet’s ! Je donne à présent l’entretien réalisé par Marcello Wesfried pour le journal « l’Express » entre Pierre Moscovici et moi, à propos de l’identité politique de Dominique Strauss-Kahn. Je demande à ceux qui découvrent ce blog de faire un saut jusqu’à la note précédente pour comprendre l’enchainement de mes raisonnements qui se répondent et se complètent d’un entretien de presse à l’autre. Ils saisiront mieux aussi ce que j’avance à propos de la politique du FMI. Ils liront ce que je dis du compte rendu publiée par la mission d’enquête en France de cet organisme le 15 juin dernier.
Pour ou contre Strauss Kahn, titre « l’Express » ?
Marcelo Wesfreid : Jean-Luc Mélenchon, iriez-vous jusqu'à dire que Dominique Strauss-Kahn est de droite?
Jean-Luc Mélenchon : « Il est membre du PS et il a été ministre du gouvernement de Lionel Jospin. Au nom de quoi pourrais-je lui contester son appartenance à la gauche? Mais à côté de ce qu'il est, il y a ce qu'il fait comme directeur général du FMI. Et là, son bilan n'est pas de gauche. Il aggrave la traditionnelle politique de brutalité sociale et d'aide à la prédation financière de ses prédécesseurs au FMI. Un homme de droite ne s'y prendrait pas autrement. »
Pierre Moscovici : « Je suis en total désaccord. Je ne suis pas le porte-parole de Dominique Strauss-Kahn, mais je peux vous dire qu'il n'a pas changé depuis l'époque où je l'ai eu comme professeur d'économie : c'est un keynésien. En clair, il est pour l'économie de marché, mais il pense qu'il ne faut pas attendre du marché qu'il se régule tout seul. D'où la nécessité d'injecter des liquidités pour alimenter la croissance. Il a transformé le FMI en augmentant les ressources "prêtables" de 860 milliards de dollars, dont 17 sont consacrés au développement de l'Afrique. Il a proposé la création d'un "fonds vert" doté de 200 milliards de dollars d'ici à 2020.
JLM : « Dans tous les pays où le FMI est passé, de l'Estonie à
Marcelo Wesfreid : Dominique Strauss-Kahn est-il un social-démocrate ou un social-libéral ?
JLM : « Il aimerait être un social-démocrate, mais c'est un social-libéral ».
PM : « On a actuellement besoin de régulation, de relance intelligente et d'une réforme du système international. Trois principes sociaux-démocrates que partage Dominique Strauss-Kahn. »
Marcelo Wesfreid : Quel regard portez-vous sur son bilan à la tête du ministère de l'Industrie (91-93) et du ministère de l'Economie et des finances (97-99)?
JLM : « Son bilan c’est celui de Jospin. Je retiens de son passage à Bercy l’impôt extraordinaire sur les grandes sociétés, qui a permis de récolter 70 milliards de francs, réinjectés dans la consommation. Au final, les comptes sociaux étaient passés au vert. Et l'activité avait repris. En 2001, j'étais ministre des lycées professionnels. Les patrons se battaient pour trouver de la main d'œuvre qualifiée et pourvoir des emplois. Cela a bien changé. »
Marcelo Wesfreid : Pourquoi n'évoquez-vous pas les 35h?
JLM : « Parce que ce n'est pas son œuvre. Il était favorable en 1995 à la semaine de 37,5h. Je peux en témoigner : j'ai lutté dix ans avec l'aile gauche du PS, pour que soit adoptée la semaine de travail de 35h sans perte de salaires ! »
PM : « Jean-Luc Mélenchon a raison. Les 35h ne sont pas une idée de Dominique Strauss-Kahn. C'est une co-production dans laquelle des militants longtemps minoritaires ont joué un rôle déterminant. Je le reconnais : Michel Rocard, DSK, Laurent Fabius et moi-même étions pour une forme de compensation salariale partielle. Mais Dominique Strauss-Kahn a su faire preuve d'intelligence politique. Il n'est jamais interdit d'emprunter les idées aux autres quand elles sont justes. Ajoutons aussi qu'il a sorti 350 000 jeunes du chômage, grâce aux emplois jeunes. Il a mené une politique macro-économique très habile de relance de la consommation et de réduction de la dette public. Les Français n'ont pas oublié cette époque où une gauche réaliste menait de grandes réformes sociales. C'est ce qui explique la cote élevée de Strauss-Kahn dans les sondages. »
Marcelo Wesfreid : Pierre Moscovici, peut-on sauver le capitalisme à Washington et le socialisme à Paris ?
PM : « Le FMI n'est pas là pour sauver le capitalisme, mais pour aider les pays en crise à sortir de l'ornière. Et Dominique Strauss-Kahn ne sauvera pas le socialisme. En 2012, il faudra faire une politique de gauche très réaliste, poursuivant une ambition crédible. Un président de
JLM : « Je plaide, moi, pour une vraie rupture qui consisterait à reprendre le pouvoir à la finance. De gré, si possible. De force, si cela n'est pas possible, par le biais de la loi. Il faudra, entre autres, constituer un pôle financier public. Dans cette période de nécessaire confrontation avec la finance mondiale, la question est de savoir qui aura suffisamment de cran pour entrer dans un rapport de force. Un responsable qui aura été, pendant cinq ans, l'organisateur en chef des politiques d'austérité dans tous les pays ne me semble pas le mieux placé pour faire exactement le contraire, au nom de la France. »
PM : « Cet argument est erroné. Celui qui connaît bien le système est le mieux à même de se faire entendre et de proposer des options différentes et crédibles. »
Marcelo Wesfreid : Pierre Moscovici, comment réagissez-vous quand des leaders de gauche critiquent Dominique Strauss-Kahn?
PM : « Jean-Luc Mélenchon a dit un jour que les socialistes seraient "barjots" de choisir DSK. Ne disons rien qui puisse insulter l'avenir et compromettre le nécessaire rassemblement de 2012 autour d'une candidature probablement socialiste. S'il est le candidat du PS à la présidentielle, ce sera avec lui que vous devrez traiter. Et c'est avec vous, dans votre diversité, qu'il devrait discuter des conditions du rassemblement. »
JLM : « Je déteste ce terrorisme intellectuel qui veut interdire le moindre débat parce que le PS aurait une collection de vaches sacrées que nous devrions faire semblant d’admirer le moment venu. Strauss-Kahn est un candidat potentiel du PS. Or, le PS est le premier parti de l'opposition. Tout le monde à gauche doit pouvoir dire ce qu'il en pense. Nous préparons une élection pas un sacre ! »
Marcelo Wesfreid : Des détracteurs de Dominique Strauss-Kahn raillent son train de vie et son salaire de directeur général du FMI. Pensez-vous que cette question puisse empêcher une éventuelle candidature?
JLM : « Ce genre d'arguments me met mal à l'aise. On a connu de grands bourgeois de gauche et des prolétaires d'extrême-droite. Bien sûr, la condition sociale joue un grand rôle dans la perception de l'existence, mais on ne peut pas réduire un homme à cela. »
PM : « Je rejoins Jean-Luc Mélenchon dans le refus de la disqualification des personnes. Léon Blum était d'une famille aisée et a beaucoup fait pour la gauche. Ce qui compte, c'est la compétence et le parcours. » Propos recueillis par Marcelo Wesfreid
Sacré Dominique Strauss-Kahn !
Il est bien utile pour faire oublier que les autres dirigeants du PS ne valent pas mieux que lui !
Restons simples : Pas question de voter au deuxième tour, DSK. C'est tout simplement sans négociation. Si ça sera un autre que lui, la chose sera observée à la loupe, avant décision. Le PS n'aura ma voix (éventuellement) au deuxième tour que s'il remplit certaines conditions, dont le retrait de la loi sur les retraites (si elle passe), le retrait de l'OTAN, et quelques autres "babioles" du même acabit, comme une autre vision sur l'Europe, un minimum d'opposition à la Finance Internationale, etc. Pas de cadeau : ça sera donnant-donnant.
Un pôle financier public : c'est là une des grandes idées, à condition évidement que ceux qui le dirigeraient aient des comptes à rendre au politique, à l'électif. Et qu'il y ait des moyens. Il faut pouvoir si nécessaire OBLIGER certains à suivre la ligne dessinée. C'est pas très libertaire, je sais, mais là... En matière de niches fiscales, et surtout de paradis fiscaux. Et vous verrez bien que cela n'enverra ni Mme BETTENCOURT ni Mme WOERTH dormir sous les ponts (ou alors celui de NEUILLY, c'est plus chic).
Je viens de découvrir l'interview d'Eva Joly sur l'affaire Woert, elle est à l'offensive. Affichons le soutien du PG.
http://www.rue89.com/2010/06/26/eva-joly-nicolas-sarkozy-detruit-les-contre-pouvoirs-156487
Entièrement d'accord avec Bernard Friot : travail et emploi, ce n'est pas la même chose.
Mais......... ça fait belle lurette que les objecteurs de croissance prônent le revenu minimum d'existence.
Merci à dominique Muller -59-
Eva Joly est une femme d'une sacrée trempe ! (je ne comprends pas ce qu'elle fait à EE?).
Le juge Trevidic nous réconcilie avec la justice...
Remerciement à Mediapart, qui n'a pas molli et a soulevé le lièvre...
Il y a encore des gens formidables...Si avec tout ceux-là, il n'y a pas moyen de faire quelque chose...
Les fleurs peuvent pousser sur un tas de fumier...
Jean Luc: tu ecris: "Toute la gauche, PS inclus, qui demande le retrait de la réforme."
HELAS NON! et c est là le problème! la cfdt nous vote l allongement; Le PS nous dit qu'il ne faut pas accepter tel point ou tel point de la réforme.. et j'en passe... si toute la gauche était pour le retrait, alors il ya aurait eu du monde, plus de monde dans la manifestation;
Helas ceux qui disent vouloir nous défendre, sont souvent ceux qui veulent seulement amender le textes gouvernemental
A aujour dhui demandant le retrait il ya le parti de gauche(pas le front) Force Ouvieres et aussi les lamberistes...
mais hélas pas encoe toute la gauche.. alors oui essayons de combattre pour que ceux qui disent nous défendre demande le retrait pur et simple;
à 45, Descartes,
Discours tenable dans un pays idéal où la Justice serait vraiment indépendante; et avec notre Ve République y sommes-nous dans ce pays idéal?
Des journalistes d'investigation font un boulot de fond, démontrent des collusions et des confusions de genre entre un ministre toujours trésorier du parti au pouvoir, des soupçons d'évasion fiscale, de financements douteux, des questions sans réponses (destination de chèques, etc...): qui va saisir la Justice sur tout cela au nom du peuple français? Les procureurs Courroye et Marin? le Président de la République? le gouvernement?
C'est quand on veut dédouaner ou minimiser les scandales actuels par le rappel de ceux du passé, de droite ou de gauche, c'est quand on refuse par le débat citoyen d'éveiller les consciences, qu'on entretient ainsi la frustration et le désir de revanche des gens face à une élite et donc qu'on nourrit le populisme d'extrême-droite ("tous pareils")...
A la différence des scandales antérieurs, il y des lois qui sont passées depuis (financement des partis politiques,...) mais surtout pour le "Karachigate" il y a mort d'hommes....
Donc suis en tous points d'accord avec 40 Belatar.
Effectivement, le PS ne semble pas demander le retrait, tout juste avoir de l'air en considérant les 2 millions dans la rue comme une pression leur permettant d'aller tracter au parlement une compensation sur la pénibilité. Ce qui n'est pas suffisant bien entendu. Le retrait pur et simple c'est ce que demande FO; position sur laquelle semble s'aligner la CGT (qui, rappelons nous, voulait au début une simple réécriture) et que ne demande pas la CFDT qui a voté en congrès l'acceptation de l'allongement des cotisations.
Si ce scénario mou se réalise alors la suite est prévisible et la rigueur s'appuyera sur le rapport de la cour des comptes présenté par un socialiste qui recommande une « très forte inflexion » des dépenses publiques, qu'il faut réexaminer en profondeur, et en permanence. Sont visées les plus coûteuses : prestations sociales, rémunérations des fonctionnaires, dépenses d'assurance maladie
Déjà le gel des salaires des fonctionnaires est annoncé… et cela n'est que la première étape.
Attendons l'intersyndicale mais si le message est encore une promenade dans la rue, cela ne servira à rien. Tant qu'une grève générale ne se profile pas il ne se passera rien.
@Cathar (#61)
Discours tenable dans un pays idéal où la Justice serait vraiment indépendante; et avec notre Ve République y sommes-nous dans ce pays idéal?
Là n'est pas le problème. Qu'on se batte pour que la justice traite correctement l'affaire Woerth, mille fois d'accord. Mais lyncher un homme sous prétexte que "la justice n'est pas vraiment indépendante" ? Non, non et mille fois non.
Des journalistes d'investigation font un boulot de fond, démontrent des collusions et des confusions de genre entre un ministre toujours trésorier du parti au pouvoir, des soupçons d'évasion fiscale, de financements douteux, des questions sans réponses (destination de chèques, etc...):
Seulement voilà: les "journalistes d'investigation" ne sont guère plus indépendants que les juges, et pour le moment ils n'ont rien "démontré". On peut soupçonner, on peut se poser des questions, mais pour le moment il n'y a aucune preuve qu'il y ait eu quoi que ce soit d'illégal de la part de Woerth.
qui va saisir la Justice sur tout cela au nom du peuple français? Les procureurs Courroye et Marin? le Président de la République? le gouvernement?
Si tu veux saisir la justice, tu peux. Il suffit de déposer une plainte avec constitution de partie civile auprès du doyen des juges d'instruction. Tu n'as même pas besoin d'avocat pour le faire. Mais n'oublie pas de joindre à ta plainte les éléments de preuve sur laquelle elle se fonde. Il ne suffit pas d'un soupçon.
C'est quand on veut dédouaner ou minimiser les scandales actuels par le rappel de ceux du passé, de droite ou de gauche, c'est quand on refuse par le débat citoyen d'éveiller les consciences, qu'on entretient ainsi la frustration et le désir de revanche des gens face à une élite et donc qu'on nourrit le populisme d'extrême-droite ("tous pareils")...
Est-ce que tu connais un seul exemple, un seul, où la médiatisation des "scandales" n'ait pas servi l'extrême droite ?
A la différence des scandales antérieurs, il y des lois qui sont passées depuis (financement des partis politiques,...)
Ce qu'on reproche a Woerth n'a absolument rien à voir avec le financement des partis politiques. Ce qui lui est reproché, c'est d'avoir bloqué une enquête fiscale concernant Mme Bettancour. Et pour cela, il y avait des lois avant. Aucune différence avec les "scandales antérieurs".
mais surtout pour le "Karachigate" il y a mort d'hommes....
Oui. Seulement, à ce qu'on sait, les hommes sont morts parce que les politiques ont refusé de payer les commissions. En d'autres termes, parce qu'ils ont respecté la loi... on va tout de même pas leur reprocher, non ?
@BN (#62)
Tant qu'une grève générale ne se profile pas il ne se passera rien.
"Il n'avait qu'une idée. C'était une idée fixe. Pas étonnant qu'elle n'avance pas"
Si j'ai bien suivi les deux affaires, il est toujours - plus que jamais, même ? - nettement plus grave de dire à un président d'aller "se faire empapaouter, c...ard" (=> comparution immédiate, non ?) que de planquer massivement ses sous dans les paradis fiscaux (aucune réaction des services financiers même après transmission d'info et de soupçons d'évasion fiscale il y a plus d'un an, non ?)
Les banksters et gangsters en chemise blanche ont de beaux jours devant eux si on continue comme ça.
Ah oui, mais j'oubliais : si on les ennuie trop, ils vont partir massivement avec leurs sous...
Les "BANKSTERS" ?! Héhé... Je l'aime bien, ce mot-là, il a de l'avenir... Il faut le faire déposer pour le compte du PG ! Ca va être le tube de l'été !...
@ mario morisi post 18
mario,
je suis d'accord avec toi à 100%
demetrio
@ Eric (60)
Cher camarade,
Vous oubliez l'Union Syndicale Solidaires qui demande le retrait de l'actuel projet gouvernemental, ainsi que l'abrogation des lois Balladur (1993) et Fillon (2003).
Salut et fraternité.
"Son bilan c’est celui de Jospin. Je retiens de son passage à Bercy l’impôt extraordinaire sur les grandes sociétés, qui a permis de récolter 70 milliards de francs, réinjectés dans la consommation. Au final, les comptes sociaux étaient passés au vert."
DSK, c'était aussi le projet de fusion Impôts-Trésor public, projet que les fonctionnaires des finances avaient fait capoter... et que NS a réalisé.
Jean-Luc Mélenchon devrait se montrer plus critique avec le gouvernement de LJ.
"S'il est le candidat du PS à la présidentielle, ce sera avec lui que vous devrez traiter. Et c'est avec vous, dans votre diversité, qu'il devrait discuter des conditions du rassemblement. "
Non. La gauche ne peut pas se rassembler autour de DSK.
Exactement Carlo, les seuls qui se réunissent autour de DSK c'est une certaine droite et la droite du PS. Pour la gauche, il divise au contraire. C'est peut être ce que veulent certains? Eliminer la gauche de gauche du panorama. Avec DSK c'est certain qu'il ne peut y avoir consensus à gauche.
@Bernard01 : je suis pourtant de quelqu'un d'extrèmement indulgent, qui laisse passer beaucoup de choses. Mais cette infamie qu'a consisté à s'assoir sur le vote des français en 2005, de la part de la "gauche" représentée par le PS, je ne pardonnerai jamais. Même dans un très improbable Aubry VS Le Pen, je ne me déplacerai pas aux urnes pour le PS, y'en a marre de leur culpabilisation et leur terrorisme intellectuel (et il faut raison garder : Aubry comme Chirac a plus d'électeurs que Le Pen), et eux ils se culpabilisent d'avoir participé à ce coup d'état que fut la ratification du TCE ?
Ils ont le droit de sincèrement penser que la France ira mieux si elle se dilue dans l'UE.
Ils ont le droit de penser que la Commission Européenne doit juger les budgets nationaux des pays européens.
Ils ont le droit de penser que la sécurité européenne doit se confondre avec l'OTAN.
Mais ils n'ont absolument pas le droit de s'assoir sur le vote des français qui ont rejeté le TCE. Même s'ils pensaient qu'ils ont fait une erreur en le rejetant, ils devaient eux faire preuve de discipline républicaine et jouer leur rôle d'opposants.
La seule chose qui m'importe c'est de participer à la construction d'une gauche qui dans un temps long passera en tête de la gauche. Je suis très patiente.
"Descartes" commence à me "chauffer grave" !
- le système médiatique doit jouer un rôle de contre-pouvoir ! =) seul Mediapart, repris ensuite par d'autres, moins courageux, joue actuellement ce rôle !
- Cacher les problèmes sous le tapis n'a jamais permis d'avancer !
- la justice DOIT passer.
Vous faites une erreur grossière, en pensant que de s'attaquer "aux affaires", sans oublier bien sûr d'être lucide sur le cassage point par point de notre socle républicain, va faire monter le "populisme" =) ce mot "populisme" est utilisé par certains, dont nombre de personnes de l'actuelle ex-république, avec dédain, mépris...et, pour tout dire, car il s'agit de remettre les choses à l'endroit, de manière perverse ! en effet, qui fait preuve de populisme dans cette histoire, sinon les diviseurs au pouvoir (débat biaisé sur l'identité...manipulations diverses de certains radicalismes)!...
Pour les citoyen(ne)s ordinaires, la justice ne doit pas être étouffée ! il s'agit d'éducation de base ! que transmettre aux jeunes s'ils voient tous les jours du "pas vu, pas pris"...il me semble plus utile d'enseigner " si tu as trangressé,c'est ton choix; mais tant pis pour toi, car il y a une sanction à la clef !"
Les personnes "ordinaires", et n'ayant pas d'idée politique trés claire, voyant l'impunité pour les uns, et la mollesse de la gauche centriste vis-à-vis de cela, pourraient bien alors se diriger vers l'extrême droite,hélas, tenant un discours plus "musclé"...[sans voir tout ce qu'il y a derrière].
Vous avez, Descartes, visiblement, une carrière politique derrière vous,avec une technicité que nombre d'entre nous n'avons pas, mais vous connaissez bien mal les citoyens de base - rupture terrible entre l'élite et le peuple.
Le Peuple souverain a un certain sens de l'honneur, de ce qui se fait, et de ce qui ne se fait pas....
@JLM
En provenance de La Souterraine, en Creuse, où vous êtes venu cet hiver, la preuve que le foot populaire et sain existe encore...
http://esmarchoise.footeo.com/actualite/2010/06/24/la-mini-coupe-du-monde-sur-france-3.html
Le PCF aujourd'hui. Débat fort intéressant. Malheureusement, je ne trouve pas que les gens qui quittent le PCF vont à gauche!
http://www.alexis-corbiere.fr/
@Marie (#73)
Vous faites une erreur grossière, en pensant que de s'attaquer "aux affaires", sans oublier bien sûr d'être lucide sur le cassage point par point de notre socle républicain, va faire monter le "populisme"
Vous faites une erreur grossière en m'attribuant des propos que je n'ai pas tenu. C'est ne pas le fait de s'attaquer "aux affaires" qui fait monter le populisme, c'est la manière de le faire. Car il y a une différence fondamentale entre ceux qui se mobilisent pour que la justice passe, et ceux qui veulent transformer toute "affaire" en lynchage médiatique d'un responsable politique. La présomption d'innocence n'est pas faite pour les chiens. Elle est même partie de ce "socle républicain" que vous semblez vouloir défendre...
Les personnes "ordinaires", et n'ayant pas d'idée politique très claire, voyant l'impunité pour les uns, et la mollesse de la gauche centriste vis-à-vis de cela, pourraient bien alors se diriger vers l'extrême droite,hélas, tenant un discours plus "musclé"...[sans voir tout ce qu'il y a derrière].
Vous n'avez qu'à regarder l'histoire. Est-ce que vous connaissez un seul exemple, un seul, ou la dénonciation des affaires ait tourné à l'avantage de la gauche ? Jamais. Ce genre de dénonciation a toujours fait l'affaire de l'anti-parlementarisme, du monarchisme, de l'extrême droite anti-républicaine. Faut croire que les "personnes ordinaires" ne sont pas comme vous les imaginez... un problème de perte de contact entre l'élite et le peuple, peut-être ?
Vous avez, Descartes, visiblement, une carrière politique derrière vous,
Comme ça, j'aurais une "carrière politique" ? Eh beh...
Pour moi, qui a claqué la porte du P.S., il y a plusieurs années déjà car je n'admettais que le nationalpasse par-dessus les désirs des militants, je me sens particulièrement bien au Parti de Gauche dans le cadre du Front de Gauche, certes je n'ai aucunement l'intention de voter D.S.K., mais notre ennemi à tous, c'est LA DROITE. Soit nous parvenons à nous unir avec encore plus de partenaires le plus vite possible, soit nous serons contraints de nous allier au deuxième tour avec le P.S., en faisant peser toute la force de nos désidératas au momentdes négociations. En attendant restant mobilisés, même durant l'été de toues les manières possibles, il ne faut laisser aucun vide jusqu'en septembre.
Vous n'avez qu'à regarder l'histoire. Est-ce que vous connaissez un seul exemple, un seul, ou la dénonciation des affaires ait tourné à l'avantage de la gauche ?
L'affaire des diamants offerts à Giscard par Bokassa révélée en 1979 par Le Canard.
Bonjour Jean Luc,
Tous à mettre dans le même panier DSK/Sarko/Besson, que des instruments d'un capitalisme aveugle.
Ils prennent vraiment les français pour des imbéciles, d'ailleurs ils ont peut être raison....
Et le ministre de la réforme des retraites qui essaient de nous faire prendre les vessies pour des lanternes dans l'affaire Bettencourt.
Nous pouvons comparer ce dérapage à celui d'un homme de loi qui vivrait avec une péripatéticienne.
Ou est la morale dans tout cela.
Ce ministre doit démissionner ainsi que celui qui l'a nommé à ce poste.
C'est évident que pour que DSK ne soit pas le candidat, cela repose sur nous. Seuls la gauche vraie comprend les enjeux et c'est en les exposant clairement et en montrant combien DSK est un agent du néolibéralisme, un acteur donc de la crise qu'on arrivera à l'éliminer comme candidat. C'est donc à nous de nous mobiliser dès maintenant contre ses idées de droite. Alors au boulot!
@Jissé (#78)
L'affaire des diamants offerts à Giscard par Bokassa révélée en 1979 par Le Canard.
Sauf qu'il n'y avait pas "d'affaire". Le cadeau de Bokassa n'avait rien d'illégal, puisqu'aucun texte n'oblige le Président de la République à refuser les cadeaux qu'il reçoit, ni même de les donner au trésor public. Dans cette affaire, Giscard s'est ridiculisé en démentant une information qui s'est révélée en fin de compte vraie, mais ça n'a rien à voir avec l'affaire Woerth. Par ailleurs, il est loin d'être évident que l'affaire en question ait tourné à l'avantage de la gauche. Elle n'a joué qu'un rôle mineur dans la défaite de Giscard.
Mais surtout, ton exemple est intéressant parce qu'il montre à quel point il faut se méfier des "affaires". En effet, les faits présentés par le "Canard" ont été pour une partie prouvés faux: ainsi par exemple la valeur des diamants n'était pas de "1 million de francs", mais dix fois moins. Ils ont été vendus en 1981 après expertise pour la somme de 110.000 francs soit un peu moins de 17000 €, le prix d'une voiture moyenne. Il a été prouvé par une enquête de la DST que les documents sur lesquels le "Canard" s'était fondé pour révéler "l'affaire" avaient été falsifiés, vraisemblablement à l'instigation de Bokassa lui même dans un but de vengeance (le dictateur avait été déposé par les troupes françaises lors de l'opération "Barracuda" et exilé en Côte d'Ivoire en 1979).
La contre-réforme des retraites va provoquer mécaniquement une hausse du chômage. Pas besoin de sortir de l'ENA pour le comprendre. Les vieux qui ont un boulot étant maintenus à leur poste, ils ne libèreront pas de si tôt leur emploi, et donc les jeunes qui auraient dû les remplacer resteront au chômage deux ans de plus (au mieux). Les vieux au chômage y resteront plus longtemps également, donc les stats ne pourront pas baisser et compenser l'arrivée de nouveaux chômeurs sur le marché. Comme il faudra bien prendre quelques mesures symboliques pour l'emploi des vieux, des jobs leur seront réservés, toujours au détriment des jeunes. Il peut bien sûr y avoir quelques petits effets de bord dans un sens ou dans l'autre, mais mathématiquement le chômage ne peut qu'augmenter. Il va de soi que le pouvoir en place le sait très bien. Il ne faut pas prendre tous nos gouvernants pour des imbéciles. Il ne s'appellent pas tous Frédéric Lefèbvre que je sache !
Donc le chômage va augmenter du fait de la contre-réforme des retraites, et Mister Moi-Je le sait. Comment résoudre ce paradoxe apparent ?
D'abord en faisant remarquer que l'objectif officiel, c'est de sauver la retraite par répartition en assurant son financement jusqu'en 2018. Libre à qui veut de croire cette aimable fantaisie. Retenons que l'objectif avoué n'est pas de résorber le chômage.
Pourtant, faire baisser le taux de chômage est la seule véritable urgence. Après tout, le problème des retraites ne se poserait pas si nous étions au plein emploi. Or, le résultat de ma démonstration, c'est que l'on va délibérément le faire remonter.
Pas plus idiot que les gens du pouvoir en place, j'additionne 1 et 1, et en tire la conclusion qui s'impose : non seulement la hausse du chômage est voulue, mais encore elle doit être instrumentalisée pour la prochaine étape, qui est peut-être bien le véritable objectif du Sarkozysme.
Prochainement, on se demandera bien pourquoi, les médias vont se mettre à reparler d'un taux de chômage devenant encore plus intolérable qu'il ne l'est déjà. Et ils en chercheront la cause. La vraie raison (c'est-à-dire celle que l'Elysée leur aura soufflée). Il y a du chômage parce que les patrons n'embauchent pas. (C'est fort hein ?). Mais pourquoi n'embauchent-ils pas ? parce que les salariés leur coûtent trop ? Pas vraiment. Vu la concurrence qu'ils se font entre eux, ils sont prêts à bosser en-dessous du SMIC, voire très en-dessous. Le problème, c'est qu'un entrepreneur ne peut pas licencier à sa guise. Et tiens donque ? Pourquoi ki peut pas ? Parce que le code du travail le lui interdit.
Pigée, l'astuce ?
La campagne de com orchestrée par Mister Moi-Je aura pour effet que toute une frange de la population (par exemple les militants UMP car ils sont les plus faciles à berner) en arrivera à demander la suppression du code du travail, cet empêcheur d'embaucher en rond...
bonjour
je n'ai pas bien entendu les socialos nous expliquer leur vote avec l'UMP, pour le traité Européen...
quand le peuple dit "non"...les socialistes "de gouvernement" passent outre...avec Sarko !
z'en ont pas marre de nous enfumer ?
et maintenant la "récup" de notre mouvement contre le massacre de notre retraite...
trop, c'est trop !
dommage d'attendre septembre pour leur botter l'arrière train !
En pleine affaire Woerth, le lien que je mets là, éclaire sur la crise mondiale et sur ce qui nous arrive à toutes et à tous. Cela a à voir directement avec les plans de rigueur que nous font subir l'oligarchie européenne et US et c'est tellement hallucinant qu'il serait incroyable que ce lien s'évente avant que tout le monde puisse le lire. Nous subissons directement la folie mortifère de ce système où ceux qui se sont goinfrés au delà de toute raison hier, éreinte impitoyablement à nouveau les populations fragilisées et sous-informées. Ils ne veulent surtout pas que nous sachions car cela réarmerait les consciences politiques de chaque citoyen et nous assurerait de puissantes victoires politiques.
William K. Black : "Bernie Madoff était un petit joueur"
http://www.article11.info/spip/spip.php?article845
Personnellement, je vous trouve moins incisive que d'habitude. C'est peut-être parce qu'il manque la voix.
Sinon, DSK est il de droite. Clairement oui. Je ne l'ai pas connu avant et je ne suis pas un expert mais depuis que je m'interresse un peu à la vie politique. Que dire lorsque je l'écoute à la télé et que je lis ce fameux rapport (
Rapport du FMI) je ne peux que conclure qu'il n'est pas de gauche.
Contrairement à vous je vous ai toujours entendu avec des arguments de gauche, vous prenez les transports en commun, bref on sent que vous êtes un homme du peuple pour le peuple. DSK on sent plutôt qu'il est pour les marchés financiers. Et il ne s'en cache pas. Et je ne pense pas que c'est parce qu'il est patron du FMI qu'il fait ceci. Bien au contraire, il n'est pas arrivé à ce poste par hasard. Je pense que si vous étiez patron du FMI vous agiriez différemment. Mais bon je doute que quelqu'un veille vous donner ce poste. Par conséquent DSK est un homme de droite. Comme on dit "l'habit ne fait pas le moine". C'est pas parce qu'il dit qu'il est de gauche qu'il est réellement de gauche.
D'autre part, je pense que le parti socialiste est mort. Il ressemble de plus en plus au modem. Il n'existe parce que c'est la seule opposition la plus connue. Si l'on peut appeler cela une opposition et les gens ne sont pas dupes et peu connaissent le parti de gauche. J'avoue que parfois il difficile de parler politique car les gens sont tllement découragé par la politique socialiste ou ump qu'ils préfèrent penser à autres choses.
J'en viens donc à la manif de jeudi. Je n'ai jamais vu autant de monde réuni au même endroit. Très bonne manif. Par contre je suis un peu déçu et je ne pense pas être le seul. Je m'attendais à un peu plus d'actions; en effet une le défilé fini tous le monde est parti.
Je crois que beaucoup de personnes n'attendent qu'un mot d'ordre pour tout bloquer. Il faut profiter de cela et ne pas attendre la rentrée pour agir. Se serait une grande erreur. De toute manière on connais la position du gouvernement et celle des français; il n'y a pas à tergiverser. Il faut riposter au mépris du gouvernement (et des médias) et le plus vite possible.
USA : Vive le socialisme !
" Sid Ryan, président de la Fédération du travail de l'Ontario, a affirmé pour sa part que «ce n'était pas les travailleurs du monde qui avaient causé la crise financière» et que donc ce n'était pas à eux d'en faire les frais, alors que les manifestants l'acclamaient et brandissaient des pancartes déclarant «A bas les sommets», «Un monde meilleur est possible» ou «Vive le socialisme» ".
Manifestation anti-G20 :
http://www.liberation.fr/monde/0101643742-une-manifestation-anti-g20-tourne-aux-violences-a-toronto
"L’économie française a mieux résisté à la « Grande récession » que la plupart des économies comparables. Toutefois, dans un contexte européen instable, la reprise économique en France est menacée par les possibles retombées de la crise de la dette souveraine. La confiance des marchés et par conséquent la croissance bénéficieront des actions décisives pour renforcer les cadres des politiques domestiques et leur mise en oeuvre. Dans le même temps, la France doit demeurer l’un des etc etc..."
voila le début du rapport du fmi, ce qui est interessant c'est le terme " Grande recession" il suffit de se rendre compte simplement qu'il n'est de toutes façons pas d'actualité de poser la question: mais d'ou vient cette " Grande recession", mais de simplement en accepter les conséquences et de faire les corrections necessaire non pas pour reformer le systeme, mais pour faire avaler les conséquences lol.
voir l'origine du chaos mondial : http://cee.e-toile.fr/
Les changes flottants, le dollar (monnaie nationale) comme reference internationalle, le manque de protectionisme européen. Il serait interessant d'avoir un avis
Jean-Marc
Concernant Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre, Robert Peugeot, et la fraude fiscale, voici un article très intéressant. Nous avions appris que Patrice de Maistre et Robert Peugeot avaient été décorés de la Légion d'Honneur par Eric Woerth. Nous apprenons aujourd'hui qu'ils sont de généreux donateurs de l'UMP :
L’homme de confiance, le ministre et les chasseurs.
Chasseurs et donateurs à l’UMP : Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, fait partie de ces amis "remerciés" en 2008 par Eric Woerth.
Photo en tête de l'article : fin 2003, dans le sud de l'Espagne, Patrice de Maistre à l'issue d'une chasse aux cerfs. En compagnie, juste derrière lui, de Robert Peugeot.
Le dîner a eu lieu au printemps 2008 dans un des hôtels particuliers de la République, rue de Lille. L’hôtel de Seignelay, ancien ministère du Commerce, est aujourd’hui utilisé par les trois ministres de Bercy (Economie, Budget, Industrie) qui peuvent en disposer à tour de rôle. Le jardin, juste derrière le musée d’Orsay, est agréable. Un petit coin d’histoire de France : Coco, le dernier chien de Marie-Antoinette, y est enterré. Ce soir-là, c’est Eric Woerth, ministre du Budget, qui régale. Mais c’est avec sa casquette de trésorier de l’UMP qu’il a lancé l’invitation.
Sont conviés à sa table une douzaine de généreux donateurs du parti, accompagnés de leurs épouses. Aux côtés de son mari, Florence Woerth reçoit son employeur, Patrice de Maistre, 61 ans, le gestionnaire de la fortune de Liliane Bettencourt, accompagné de son épouse Anne. Les deux couples se connaissent. Le 23 janvier 2008, Patrice de Maistre a été décoré de la Légion d’honneur à Bercy, par le ministre du Budget en personne.
Sont également invités ce soir-là un ancien de la banque Rothschild, plusieurs autres financiers, un homme d’affaires de l’immobilier, un industriel alors en délicatesse avec le fisc, et Robert Peugeot, PDG de FFP, la holding qui contrôle la participation de la famille dans PSA.
Point commun de ces invités, outre leur surface financière et leur aide à l’UMP ? La chasse. Les hommes autour de la table sont de fines gâchettes.
http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/L-homme-de-confiance-le-ministre-et-les-chasseurs-203208/
C'est vrai, le bien nommé Descartes commence à me les briser menu en alignant ses propos dignes d'un centriste catho de bonne aloi, rempli de" bon sens ", façon Bayrou...
Dire par exemple que Bocassa avait offert des diamants de faible valeur à Giscard ça me fait bien rire, quand on sait que l'intérêt des diamants est d'être très facilement transportables, dissimulables, ce qui en fait un cadeau de prix : si un jour Jean-Luc Mélenchon m'offre des diamants, et que le fisc s'y intéresse, je pourrais toujours en enlever quelques uns et substituer ceux de valeur, par d'autres de basse eau...Jean-Luc Mélenchon, ne te gène pas, tu peux avoir confiance !
Quand aux " banksters",pour répondre à un autre post, ce n'est pas une trouvaille récente : elle faisait déjà partie de la panoplie du vocabulaire de l'extrême droite des années 30, avec les " tous pourris ", le racisme, la phobie du métissage, la race pure (et supérieure), l'antisémitisme, l'invasion étrangère, la xénophobie, la haine du fonctionnaire, de la république et du régime parlementaire, le putchisme, la France repliée sur des valeurs maurrasiennes, etc : j'en passe et des meilleures, comme ce qui a été révélé par l'affaire Dreyfus par exemple : les valeurs que représentent l'armée, l'intérêt de l'état et l'église, sont bien supérieures à celles de la justice, surtout quand le présumé coupable est juif...D'où la violence, la durée, et l'exemplarité de "l'affaire ".
D'ailleurs, il n'y a pas grand chose de nouveau dans ce qui se passe actuellement : nous avons connu fin 19 éme et 20 ème des crises d'accumulation de capital,des systèmes financiers obscurs qui favorisaient toutes sortes de manipulation, la concentration de la presse aux mains de groupes industriels,si ce n'est en Europe, ailleurs sur le continent américain et asiatique (Japon)...
Je recommande à chacun de se replonger dans des livres d'histoire mondiale, ou simplement d'utiliser wiki, outil très commode pour rafraichir certaines mémoires, et pour apprendre à travers les liens des choses passionnantes.
Car la force d'un miltant, n'est pas seulement ses convictions, mais son bagage culturel, qui permet de répondre à ses détracteurs, ne pas se laisser abuser, et ne pas dire de contre vérités aux conséquences parfois redoutables,(une seule belle erreur peur démonter un argumentaire puissant et mettre en fâcheuse position, un peu comme en justice) et d'affiner son raisonnement.
Je ne pense pas que nous devons faire une campagne « Contre » celui-ci ou cet autre. Savoir s’il est de gauche ou pas. La situation politique et sociale exige des outils de combat audacieux et une volonté de travailler en commun, sans arrière pensée.
J’ai pu constater lors des élections régionales en Languedoc Roussillon, que la liste « a gauche maintenant » composée du FdG + NPA + FASE + Alternatifs……. était capable de présenter un programme cohérent et crédible, ayant l’agrément de tous.
La campagne a été exemplaire et le résultat positif, bien que se déroulant dans le contexte trouble que chacun connaît (Pour ou contre Freche).
Je pense que sur l’essentiel, le lutte contre ce système capitaliste, les points de vue sont très proches et il ne me semble pas qu’un programme soit si difficile à construire si la volonté existe, si l’on arrive à éloigner certaines peurs et à se faire confiance.
Je suis toujours déçu lorsque je vois que l’on se chamaille sur des choses qui me semblent décalées et dérisoires par rapport au contexte. Les critiques à l’encontre de certains dirigeants du PCF ne sont pas plus constructives que celles à l’encontre de Jean Luc Mélenchon ou d’autres.
Alors cessons de regarder notre nombril et celui des autres, cessons de dire qu’on doit faire un programme et faisons le rapidement, afin que le peuple de gauche dont je fais partie (ces fameux partisans du FdG vous savez !) puisse se reconnaître dans une dynamique constructive et cohérente.
Monsieur Mélenchon ce matin sur RMC; brillant comme toujours. Vif, clair, précis, disant à mon sens la vérité. Les journalistes NULS, comme trop souvent. Heureusement J L Mélenchon est très au dessus de leur "entremélée".
bonne journée à vous Monsieur Mélenchon, à ceux qui travaillent avec vous, ainsi qu'à tous ceux qui partagent les idées du parti de gauche et du front de gauche.
@ Jennifer # 80
Mais, Jennifer, ta position n'est pas celle de Jean-Luc Mélenchon concernant DSK. Relis donc mon post # 44 ci-dessus. On voit bien que les choses ne sont pas claires " Une idée bien conçue s'exprime clairement et les mots pour le dire arrivent aisément ". Quand il s'agit du conflit Israélo-Palestinien tu choisis clairement ton camp, non ?
@ Abel
"Au gouvernement Jospin il aurait fait du bon travail, mais " s'il se présentait ce serait une catastrophe " ?"
Il y a là en effet une contradiction. Je crois que Jean-Luc Mélenchon devrait se montrer beaucoup plus critique à l'égard du gouvernement Jospin qui avait d'ailleurs acté le principe de la réforme des retraites que NS est en train de réaliser et dont le bilan est, il faut oser le dire, "globalement" négatif.
Les choses seraient beaucoup plus claires si l'on n'avait pas besoin du PS pour faire élire des candidats FdG aux législatives et aux élections locales. C'est la raison pour laquelle il faut commencer par s'entendre, même avec des personnalités de droite, pour changer le système électoral (retour à la proportionnelle) et aussi, d'ailleurs, nos institutions (retour à un strict régime parlementaire). A la prochaine élection présidentielle, le FdG devrait donc soutenir un candidat (Vert, ou même de droite) qui s'engagerait à réformer notre système politique en ce sens et à confier le soin de former le gouvernement au chef du parti (ou de la coalition) arrivé en tête aux élections législatives.
Soutenir DSK au 2ème tour ne peut qu'aboutir à une impasse. Si DSK est élu, le FdG devra-t-il alors participer au gouvernement, comme les communistes l'ont fait avec le résultat qu'on sait sous Mauroy et Jospin? Faudra-t-il soutenir le gouvernement de DSK sans participer, comme les communistes l'ont fait, notamment sous le gouvernement Fabius? Le FdG devra-t-il s'opposer à DSK après avoir contribué à le faire élire?
Aucun candidat du PS favorable au système présidentiel et au scrutin majoritaire ne doit être soutenu par le FdG.
Jean-Luc Mélenchon sur RMC : L'invité de Bourdin et Co, émission du 28/06
http://www.rmc.fr/podcast/podcast.php?id=38
@ Carlo
J'ai toujours été clair. Il ne s'agit pas de réformer notre système politique mais de rompre avec le capitalisme. Or, l'alliance avec la PS ne me semble plus appropriée (l'histoire récente le prouve aisément) et avec un parti de droite encore moins ! Je serais, par contre, plus enclin à une alliance avec une force de gauche qui aurait voté non au TCE.
Concernant DSK, j'irais plus loin que Jean-Luc Mélenchon dans la "détestation"... Il est évident que DSK n'est pas de gauche puisqu'il partage sans aucune réserve le dogme du capitalisme sauvage mondialisé, de la dictature des marchés et de la barbarie financière. On peut comprendre que Jean-Luc Mélenchon par solidarité ministérielle, puisqu'il a été dans le même gouvernement Jospin, aille moins loin dans la condamnation que les citoyens ordinaires de gauche.
Il n'empêche que le gouvernement Jospin est celui qui a sonné le glas du PS en France et a amené le FN au 2 è tour des présidentielles de 2002. Jospin, non pas "grâce" mais "à cause de" DSK est celui qui a le plus privatisé pendant ces 25 dernières années. Globalement il s'est couché devant l'Europe ultra réactionnaire et devant le veau d'or ! Personnellement, je ne lui pardonnerai jamais et moi qui ai voté systématiquement PS à tous les scrutins jusqu'en 2002 (non inclus!) je n'ai jamais plus donné un suffrage à ce parti et suis passé comme on dit "à gauche de la gauche".
Lorsque Moscovici ose dire, au mépris de toute bonne foi, que DSK est keynésien, il se moque du monde et affirme ce faisant que lui aussi est un "socialiste de droite". N'en jetez plus la cour est pleine !
A ce stade, et sans vouloir ête machiavélique, je me demande finalement si ça ne serait pas l'intérêt bien compris de la "vraie gauche", celle qu'incarne Jean-Luc Mélenchon, que la "gauche molle" prenne DSK comme candidat. Cette idée a d'ailleurs été émise ici même par certains intervenants. La gauche de salon exploserait et le PG serait en position de force.
Piste à creuser...
En tout cas je trouve globalement excellent cet article de Jean-Luc Mélenchon notamment quant à l'analyse de la journée du 24 juin.
Comme l'a dit le grand Churchill à l'occasion du débarquement des troupes alliées en Afrique du Nord et parlant de
l'Allemagne nazie : "ca n'est peut-être pas encore le commencement de la fin, mais c'est la fin du commencement". Acceptons en l'augure s'agissant de la sarkozie, de ses pompes et de ses oeuvres !
@ Abel
"Il ne s'agit pas de réformer notre système politique mais de rompre avec le capitalisme."
Ce que je soutiens, c'est qu'il faut réformer notre système politique pour pouvoir rompre le capitalisme ou, tout au moins, pour pouvoir mettre en oeuvre une politique alternative.
"Or, l'alliance avec la PS ne me semble plus appropriée "
On est d'accord.
"...et avec un parti de droite encore moins !"
Je ne propose pas de gouverner avec un parti de droite. Je souhaite seulement que le FdG soutienne un candidat, même de droite, qui s'engagerait à ne pas gouverner et à réformer notre système politique de telle sorte que le FdG et ses alliés puissent accéder au pouvoir pour "changer la France", comme dit Jean-Luc Mélenchon. Nous sommes d'accord, je pense, sur les objectifs, mais je ne crois pas que la candidature de Jean-Luc Mélenchon aux présidentielles permette de les atteindre, sa présence au second tour étant en effet -il faut oser le reconnaître- très improbable. C'est pourquoi, il nous faut absolument réfléchir aux conditions institutionnelles et électorales susceptibles de rendre possible un changement de politique.
bonjour,
Je suis sure que vous n'imaginez même pas à quel point la France en a marre. Combien de femmes, mères avec enfants errent sur le Net à la recherche d'un logement ? Combien de retraités dorment dans des caravanes, des abris de jardins ? On en est plus au blabla. C'est l'essentiel qui nous manque. Mère avec deux enfants, je cherche un logement depuis quatre mois. Oh, je ne suis ni escroc, ni vandale. J'habitais la même maison depuis neuf ans, sans aucun incident de paiement, maison et jardin impeccables. Le terme du bail arrive fin août, le propriétaire vend. Depuis, je frappe aux portes des propriétaires, des agences. Seulement, le statut mère seule avec enfants ne passe pas. Je n'ai même pas l'occasion de visiter des logements. Les fameuses assurances mises en place par la très chère Maâme Boutin ont des critères sélectifs draconiens dans lesquels notre catégorie n'entre pas. C'est usant, humiliant, dégradant. Le GRL ? personne connaît, personne s'en sert !
J'ai lu récemment que les retraites montraient un véritable engouement pour les caravanes, les camping car. Mon dieu, quel culot ! Quelle curieuse façon de voir les choses ! Bref. Je ne suis pas là pour me plaindre, juste pour ajouter ma voix. Le délabrement organisé, franchement, y en a marre ! Voilà. Ca fait du bien.
tres bonne intervention de Jean-Luc Mélenchon sur RMC
egal a lui meme !
a force de l'entendre dire ses verites peut etre sera-t-il un jour entendu !
c'est ce que j'espere !
@ Abel
"Nous sommes d'accord, je pense, sur les objectifs, mais je ne crois pas que la candidature de Jean-Luc Mélenchon aux présidentielles permette de les atteindre..."
[Edit pour Abel : Carlo se cite lui-même !]
De plus, la conséquence de cette candidature pourrait être l'obligation de soutenir DSK au second tour, ce qui aurait pour effet de renforcer encore le réflexe du vote utile, qui nous fait tant de mal, et de discréditer pour longtemps le FdG.
De mon point de vue, la réforme électorale et institutionnelle que je préconise est un préalable au changement politique radical qu'appelle la situation de notre pays.
Exellente préstation Mr Mélanchon ce matin sur l'antenne de BFM TV, sur le plateau Mr Bourdin, jusque là, je ne vous avais et vous m'en excuserez, "qu'aperçu", mais votre verve me convient, parfaitement, vous avez exprimer le sentiment unanime de la France qui porte ce pays, c'est à dire celle des travailleurs, celle qui alimente les abus d'une certaine classe de dirigeants, celle qui est constituée de l'ouvrier, de l'artisan, du commerçant, de l'instituteur, du cadre d'entrêprise.., celle qui transpire sang et eau pour sortir la tête du bourbier!
Partisan de droite depuis toujours, je ressens aujourd'hui un sentiment de trahison et d'expropriation, vous dites que certaines personnes pillent notre pays? Vous avez raison! il n'y a pas de terme plus aproprié!
Malheureusement la France est devenue un pays de moutons, le berger a tout les pouvoirs et transmet ses volontés à ses Groenendaels!
Continuons!
N°98@plume de cib
Quelle ville, quel département ? En précisant peut-être trouverez-vous un contact ici...Bonne chance sinon.
Il arrive un temps ou nous tous avons rendez-vous avec l'histoire,
et c’est à ce moment là ou il ne faut pas ce tromper de lutte. Car c'est bien une problématique de la lutte de classe dont il s’agit!
Les gens de droites et du capital eux sont bien fidèle à leurs idéaux; Faire de l'argent et toujours plus.
Vivre sur le dos de la classe ouvrière, exploitant au maximum les travailleurs aux travers des méthodes de rentabilités de plus en plus agressives. Mise en place par les politiques à la botte des grandes fortunes de notre monde, comme dans les entreprises du FTSE -NASDAQ - CAC40 - etc..., de méthode ou l’humain n'est plus qu'une pièce de rechange dans une grande machine à produire.
Pourquoi je dis qu’il ne faut pas ce tromper de lutte ? Parce qu’ il ne faut pas renoncer à nos convictions, à l’espoir, au futur de nos enfants. L’illusion de pouvoir faire de l’argent facilement est aujourd’hui le cancer de nos valeurs humanistes et voulu par le capital pour nous asservir à la pensé capitaliste.
Le capital doit être au service d’une société sans privilégiés.
Le Capital doit être taxé.
Il faut prendre le pouvoir aux banques
Redonner le vrai pouvoir du peuple aux politiques pour qu’ils servent une société de progrès humain.
Supprimer les miroirs aux alouettes qui détruisent le véritable espoir des gens, d’une vraie vie.