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10juin 10
Déchoir de la nationalité, comptes sociaux, sommet du Front de Gauche
Jean qui flippe et Jean qui rit
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E t maintenant : Jean qui rit après Jean qui flippe ! La rencontre au sommet avec le PC a été un grand moment de politique et un rebondissement colossal pour le Front de Gauche. Je crois que nous nous sommes montrés à la hauteur du moment politique. Lequel est spécialement dangereux pour les peuples en général et pour nous français en particulier. L’ennemi est en ordre de bataille. Sous la 
houlette du FMI de Strauss Kahn, l’Union Européenne commence un bombardement général de mesures d’austérité. La misère est largement semée. Le droit de véto est rétabli contre la souveraineté populaire. Et voici les banquiers eux-mêmes qui se constituent en réseau pour résister aux gouvernements et aux Etats qui voudraient modifier les législations qui facilitent leurs pillages. Ça me fait gicler du slogan en tête : « contre l’union bancaire, union populaire ! » et on rajoute en tapant dans les mains : « front-de-gauche ». Chauffez vous ça va barder. En tous cas, nous, on va être prêts. Samedi 12 juin, le Parti de Gauche discute et présente son document d’orientation et de propositions concrètes pour « gouverner contre les banques ! ». Jacques Généreux nous a fait un très bon texte, précis et concret. Mon discours de clôture fera son miel des interventions de la journée. Et je vais en profiter pour faire avancer deux ou trois choses auxquelles je tiens pour affronter ce moment de notre histoire. Je veux dire un mot de cette idée folle de retirer la nationalité française aux personnes naturalisées qui commettent un délit.
Je trouve très dangereuse l’idée de Brice Hortefeux de vouloir retirer la nationalité française aux personnes qui l’ont acquise et qui ont commis des délits. Evidemment le personnage à propos duquel cette idée a été proposée soulève un dégout et une 
colère légitimes. Mais on ne doit jamais faire une loi, surtout sur une matière aussi sensible, du fait d’une personne, d’un cas particulier, si révulsif soit-il. Je pointe plusieurs dérives contenues dans la proposition d’Hortefeux. La première est la contagion qui suivra : aujourd’hui ce serait la polygamie le motif de bannissement de la nationalité. Demain, la file des demandes s’allongera à d’autres délits et jusqu’aux plus bénins. La nationalité deviendrait ainsi « provisoire » pour les Français de première génération. Au contraire des autres personnes pour qui, passé une (mais qui sait peut-être que demain ce sera deux) générations elle serait « définitive ». Quel est au juste le statut de ces français potentiellement « provisoires » ? Deuxième effet : la conséquence pour le reste de la parentèle. Le Français redevenu étranger, dont le conjoint et les enfants seront toujours français, serait-il expulsable ? Evidemment ! Sinon pourquoi le bannir de la nationalité au lieu de se contenter de le punir selon ce que prévoit la loi ordinaire ? Pourquoi certains Français pourraient-ils être punis, du fait de l’expulsion d’un de leur parent, pour un délit qu’ils n’ont pas commis ? De même quel est alors le statut de ces enfants si l’un de leur parent n’est plus de la même nationalité qu’eux. Comment prouvent-ils leur propre droit à la nationalité française quand ils renouvellent leur document d’identité ? Et surtout dans le cas particulier où leur deuxième parent n’a jamais été Français ou bien est également déchu de la nationalité du fait, par exemple, de sa complicité avec son conjoint reconnu coupable ? La nationalité ne peut être une qualité provisoire. Elle est définitive. Il n’y a aucun besoin d’inventer une peine de plus pour certaines personnes. La justice n’est pas le pilori. Le droit commun suffit !
Dans le délabrement des comptes publics les nouvelles sont moins terribles que ne l’espérait la propagande de la droite et de son pauvre gouvernement ! Quel malheur pour eux : le déficit de la sécu moins élevé que prévu ! La nouvelle estimation du déficit du régime général de la sécu pour 2010 est de 26,8 milliards contre 30 prévus et annoncés à son de trompe ! Déficit de 13,1 milliards pour l’assurance maladie contre 14,5 annoncés. Enfin, le déficit pour les retraites est de 9,3 milliards. Ils avaient annoncé 10,7 milliards ! La situation est donc moins dramatique que celle présentée au départ par le gouvernement. 
A noter que tous ces déficits sont dus essentiellement à la chute des recettes du fait de la crise. Moins de salaires payés égalent moins de cotisations. On voit ce que donnent les politiques de contraction de l’activité économique que préconise Strauss-Kahn. N’empêche que même dans le cas actuel il faut garder la tête sur les épaules et éviter l’affolement ! Un déficit de 9,3 milliards, ça représente à peine 6 % des dépenses totales de retraites. Ça n’a rien de d’abyssal ! C’est l’équivalent d’un découvert mensuel de 90 euros sur un salaire de 1500 euros. Comparons avec le déficit de l’Etat : il devrait représenter entre 35 et 40 % du budget en 2010.
La contribution sur les hauts revenus est en cours d’arbitrage. Cette contribution serait finalement « provisoire ». Pourtant n’a-t-on pas seriné sur tous les tons que le problème de financement des retraites est durable jusqu'à 2050 ? En toute logique, on ne comprend pas pourquoi les riches devraient contribuer de manière provisoire alors que la masse des salariés devrait faire des sacrifices de manière durable. En tous cas ce n’est pas parce que la contribution demandée aux riches serait exorbitante. Car selon ce qui se dit, une fois le calcul fait, elle ne rapporterait que quelques centaines de millions d’euros. Dérisoire ! Mais tellement à la mode ! Angela Meckel aussi prend tout de suite 44 milliards aux chômeurs et travailleurs allemands et 4 milliards sur trois ans aux banques ! C’est du FMI tout craché ! Et quand Strauss Kahn se la joue social sur France 2 c’est évidemment un bobard sur lequel Chabot, qui lui a permis de le colporter, ne dira rien ni devant lui ni ensuite ! Pourtant à la suite de l’entretien cirage de pompe, Dominique Strauss-Kahn a été commenté sur toutes les télévisions roumaines. En effet le grand homme bienveillant interrogé sur le plan de rigueur du FMI pour la Roumanie qui impose une baisse de 25% du salaire des fonctionnaires roumains, avait démenti et accablé le gouvernement roumain. D’après lui, le FMI très bon très juste aurait dit : «Si vous avez besoin de faire des économies, vous augmentez les impôts, notamment pour les plus riches.» Mais malheureusement selon DSK ces méchants n’auraient rien entendu : «Le gouvernement roumain nous a répondu : "Non, c'est nous qui décidons."»
Cette histoire fait hurler les gens du cru : «La Roumanie ne dispose pas de suffisamment de riches pour partager avec tous les pauvres», a dit le ministre des Finances. Selon Libération, qui raconte cette histoire, « le conseiller présidentiel Sébastian Lazaroiu y voit un calcul politique de Strauss-Kahn : «Il veut se présenter à l'élection présidentielle française, il a fait une déclaration proche de la gauche.» Ah! 
C’est grave : via Chabot qui ne dit mot, Dominique nous bourrerait le mou ? Et Libération de continuer : « Quant au Président, Traian Basescu, il a enfoncé le clou : «Si M. Strauss-Kahn a des doutes, je vais lui transmettre personnellement le papier que le FMI voulait faire appliquer par la Roumanie : une hausse de la TVA de 19 à 24%, une augmentation du taux unique d'imposition de 16 à 20%, ainsi qu'une réduction des salaires dans le secteur public de 20%», s'est-il enflammé lors d'une conférence de presse. »
Selon une source proche des négociations, même si la solution d'un impôt différencié a bien été évoquée, il n'a aucunement été question «d'augmenter les impôts pour les plus riches». Pour réduire le déficit, le gouvernement roumain de centre-droit a donc décidé d'appliquer une politique ultralibérale : à partir de juin, les fonctionnaires verront leurs salaires amputés de 25%, alors que les retraites et les allocations chômage baisseront de 15%. » Les socialistes ne pourront pas dire qu’ils ne le savent pas !
En tous cas en France c’est la droite qui fait la fête aux fonctionnaires. Voila en effet que revient le serpent de mer des cotisations des fonctionnaires qu’il faudrait aligner sur celles du privé! Le taux de cotisation retraites des fonctionnaires passerait ainsi de 7,85 % à 10,55 %. La petite musique cherche à faire croire qu’il s’agirait de la même caisse que celles des retraites du régime général. Bref les fonctionnaires se la couleraient douce avec les cotisations des autres salariés ! Rien de tel que d’exciter la jalousie pour faire avancer la division et détruire une par une les résistances ! Voyons les faits. La seule chose qui restera après ça, en vérité, c’est une baisse conséquente du salaire net, notamment pour les fonctionnaires les moins payés. On se croirait en Roumanie ou en Grèce comme si le FMI était déjà président en France. Tout ceci sous couleur de « justice » ou « d’équité ». C’est là qu’il faut hausser la voix. C’est une mesure injuste en tout état de cause. En effet les fonctionnaires cotisent moins mais ils bénéficient d’un taux de remplacement plus faible. Pour une carrière complète ils touchent 77 % contre 84 % pour les salariés du privé. Et il s’agit d’une moyenne évidemment ! De plus, les salaires des fonctionnaires sont plus bas que dans le privé à niveau de diplôme égal ! Nouveau recul pour eux avant tout. Et comme ce n’est pas le premier, ça commence à faire beaucoup. En effet les salaires des fonctionnaires ont déjà reculé, depuis plusieurs années, faute de revalorisation. Et ceci à hauteur de l’inflation ! C’est facile à calculer. Rien que sur 2008 les salaires des fonctionnaires ont été augmentés de 0,8 % alors que l’inflation était de 1,9 %. Donc cela signifie une baisse de 1,1 % du salaire net ! A rappeler chaque fois que l’on entend médire des fonctionnaires ! Les beaux parleurs qui parlent de devoir 
«d’équité» ou «d’égalité» proposent-ils d’augmenter les salaires des fonctionnaires au nom du même devoir ? Figure de style, bien sûr. Il n’est question de rien d’autres que de nivellement par le bas.
Voyons à présent notre rencontre au sommet du Front de Gauche. C’était la première rencontre à ce niveau depuis les Régionales. C’est dire que les contentieux avaient eu le temps de s’accumuler. Je pense que nous avons eu tort collectivement de laisser filer le temps. Comme on était au siège du Parti de Gauche nous avions des devoirs d’hôtes assez difficiles à tenir du fait de l’exigüité des lieux. Mais du coup l’obligation d’être serrés collés ça donne aussi de la chaleur. Il en fallait pour pouvoir passer comme nous l’avons fait des éclats de voix aux éclats de rire. Dans le communiqué officiel on qualifie la discussion de « franche et constructive ». Ca veut dire ce que tout le monde comprend : on ne purge pas les humeurs sans humeurs. Mais à la sortie c’est carton plein ! Je résume : accord pour la rédaction d’un 
« programme partagé », ouverture aux personnes qui veulent participer au Front de gauche sans adhérer à un parti par la mise en place des « partisans du Front de Gauche » et candidatures communes sur ces bases aux élections. Je sais bien que plein de gens trouveront encore à redire ! Les uns parce que c’est trop les autres parce que ce n’est pas assez ! Mais je demande que l’on tienne compte sérieusement du contexte. Dans quel autre pays d’Europe trouve-t-on l’équivalent dans l’autre gauche ?
Je veux insister sur un point. Cette affaire de « programme partagé ». Les moins de quarante ans ne peuvent pas bien se rendre compte. C’est la première fois en effet qu’il est question d’un programme commun de gouvernement de gauche à plusieurs composantes. Certes il va être discuté entre partis. Mais la nouveauté par rapport aux expériences du passé, c’est la volonté de mettre en débat sa rédaction, son contenu avec la société. Dans cette affaire les communistes comme nous, nous mettons en œuvre un savoir faire que nous avons expérimenté dans le passé. Eux avec les ateliers, nous avec nos forums. Bien sûr il s’agit à présent d’élargir ces méthodes dans une toute nouvelle dimension. Mais au moins nous n’avançons pas en terrain inconnu. Ce qui me parait très important c’est d’avoir décidé de se mettre tout de suite au travail et de lancer solennellement le processus à la Fête de l’Huma. Quand nous avons fait cette proposition d’utiliser la Fête de l’Humanité, notre intention était qu’on s’oblige à avancer car nos précédentes tentatives communes avaient été englouties dans les spasmes de calendriers surchargés. Là, on s’oblige à un résultat. Donc il va falloir partager les tâches. C’est le moment pour moi de vous dire à quel point mon ambition personnelle, dans l’histoire de la gauche, c’est de réussir ça : l’émergence de cette force nouvelle que représente, à cette étape, le Front de gauche. Le reste, candidature incluse, me passionne, sert ce projet mais ne me donne pas du tout le même sentiment d’accomplissement. Terminons ce récit de la rencontre au sommet. « Les délégations se sont entendues pour mettre en œuvre l'ensemble de ces décisions à partir de leur prochaine réunion. Cette nouvelle rencontre aura lieu après le Congrès du PCF et la journée de mobilisation sur les retraites du 24 juin. » Cette fois ci on ne va pas laisser le moteur se refroidir.
Mon récit, on le voit, n’a rien à voir avec la version qu’en donne « Le Monde .FR » sous la signature de Sylvia Zappi. Là on en est encore à vouloir faire se battre les montagnes entre elles. Le dépit de ceux qui espéraient la fin du « Front de Gauche » éclate en mitraillage aveuglé. Hier c’était Pierre Laurent que « Le Monde » habillait en sectaire. Il serait personnellement responsable du départ des « communistes unitaires ». Selon « Le Monde » son intervention pour appeler les partants à reconsidérer leur position serait une manœuvre cynique alors qu’il aurait ouvertement souhaité leur départ. A la veille d’un congrès comme celui où il doit devenir le représentant de tous les communistes, « Le Monde » a donc habillé Pierre Laurent pour l’hiver.
Aujourd’hui c’est mon tour. Décidément ce journal sélectionne ses tendresses et cultive ses rancœurs ! Mais ce n’est pas une première. Notre lettre au PC avait été qualifiée de « comminatoire » alors même que toute la sphère militante savait combien cet échange de courrier était décisif dans la construction du Front de Gauche. Cet abus de langage nous fut présenté comme une remarque sur notre style d’écriture ! Et puis il y aurait mon «impatience». Bien sûr il s’agirait de mon « impatience » d’être candidat. Article après article le mot revient sous sa plume et quelques autres de la même galaxie. Il ne s’agit pas seulement de fabriquer contre moi une image négative 
d’ambition personnelle exaltée. Il s’agit surtout de créer une atmosphère. Le récit de ce jour est destiné à installer le tableau d’une ambiance d’affrontements où les uns dicteraient leur loi aux autres. Aujourd’hui, pour « le Monde », ce seraient les communistes qui auraient imposé leurs vues. Contre mon « impatience », évidemment.
Selon ce récit, très conforme à une vision qui ne s’est jamais accommodée de l’existence du Front de Gauche et de son pluralisme, nous serions allés voir les Verts mardi en vue d’un « nouvelle alliance ». Tel quel. On connait la méthode. C’est de la provocation destinée à susciter des réactions en chaine. Ici, elle tombe à plat. Nous ne bougerons pas. Nous savons que la vie, la durée, l’enracinement du Front de Gauche exaspèrent maintes petites forces aigres qui ont leurs grandes entrées dans maintes rubriques. Surtout au « Monde », royaume des lobbies. Cette rubrique de l’extrême gauche où nous sommes parqués contre notre identité politique n’échappe pas à la règle. Nous savons combien nous avons bousculé de projets qui misaient sur la liquidation du Parti Communiste. Faire exploser le Front de Gauche est la manière actuelle de vouloir encore y parvenir. Un jour on parle de mon « OPA » sur le PC et le lendemain de la main mise du PC sur nous qui nous dicterait notre calendrier et briderait mon « impatience ». Comme la mise en scène des difficultés internes a échoué à discréditer le Parti Communiste, puisque le même jour il relance avec nous le Front de Gauche, le balancier repart dans l’autre sens. C’est en nous provoquant qu’on espère provoquer des vagues 
destructrices. En effet, si nous devions prendre au sérieux ce qui est écrit, nous devrions réagir pour prouver que nous ne sommes pas passés sous les fourches caudines de notre partenaire. Si nous le faisions on pourrait lire des kilomètres de bavardages sur « les tensions au Front de Gauche » et que « rien ne va plus au Front de Gauche » et autres salades. Ce mécanisme est bien connu. C’est le commerce du papier qui se nourrit de ces abus sans fin. J’en donne un autre exemple.
Avant-hier j’ai répondu à une interview pour le quotidien gratuit « Direct Matin ». Rien à redire sur la qualité de la transcription de l’entretien. Le gâchis commence ensuite. Dans mes réponses, j’explique que nos partis doivent prendre leurs responsabilités, faire leurs propositions de candidatures et que les militants se prononcent par référendum sur ces propositions. Je suppose que vous avez déjà assez lu ça sous ma plume pour que je vous épargne les redites. Mais là devinez quel titre a été choisi pour résumer l’interview à la « une » de ce journal ? « Mélenchon veut être désigné par référendum » ! Et voila ! C’est ça l’info mon coco ! Dans le cas du « Monde », j’ai déjà été servi amplement dans un passé récent avec la fausse vraie interview nocturne sur le cas du « journaliste » que j’aurai agressé, comme on s’en souvient. Je suis blindé contre les manœuvres à deux balles. C’est pourquoi je préfère que la provocation soit dirigée contre moi qui suis bien entrainé à la subir. Que se passerait-il si à l’inverse le même article constatait que rien de ce qui s’est décidé n’est autre chose que ce sur quoi nous nous étions prononcés déjà tant de fois sous les sourires apitoyés des mêmes commentateurs?
C’est dommage pour le lecteur que les rancœurs personnelles de certains journalistes les conduisent à de tels arrangement des faits. Ici cela débouche sur des contradictions du récit très risibles. Dans un paragraphe il est dit qu’en « dépit de mon impatience » (évidemment) les noms des candidats « n’ont pas été évoqués ». Ce qui est déjà une invention de l’auteure puisque je ne me suis manifesté d’aucune façon à ce sujet. Pourquoi l’aurais je fais ? Ce n’est ni mon intérêt ni l’urgence. Puis à la fin du papier il est dit que nous serions revenus au bercail du Front de gauche faute d’avoir pu obtenir la veille une « nouvelle alliance » avec les Verts ! Rien de moins ! Nouvelle fable grotesque ! Rendu à ce point le naufrage s’achève : Marie George Buffet aurait déclaré que les communistes avaient eux aussi des candidats crédibles comme le député du Puy-de-Dôme André Chassaigne ou le député européen Patrick le Hyaric ». Alors, on a cité des noms ou pas ? La volonté de nuire conduit ici à un récit incohérent. Je veux préciser tout à fait clairement, j’insiste sur l’adverbe, qu’aucun nom n’a été cité, à aucun moment et par personne, le bon sens le plus simple suffisant à comprendre pourquoi. Sur ce blog, nous ne jouerons pas la surprise sur certaines méthodes médiatiques. Il n’en reste pas moins que je vous invite à lire cet article car c’est une bonne façon de vous entrainer à la résistance intellectuelle à l’égard de ces journaux et des gens qui les font.
Cela m’oblige à dire que la fin du récit du « Monde » est totalement erronée. Il est dit que le PCF ne tranchera cette question (des candidatures) qu’en juin 2011 « comme prévu ». Signé Furax ! Il s’agit de s’ouvrir un espace pour le feuilleton de mon « impatience » qui mettrait en scène le méchant PC sectaire incapable de s’ouvrir. On connait la musique ! Or, précisément un travail honnête aurait vérifié cette question de grande importance qu’est le calendrier. Il a été dit très clairement, je tiens à souligner à nouveau l’adverbe, que le congrès communiste de juin 2011 serait « l’aboutissement du processus et non son commencement ». C’est à dire le contraire de la fable bâclée de Sylvia Zappi du « Monde ». Il est donc inutile que d’aucuns se réjouissent à l’idée de prendre de vitesse le Front de Gauche qui serait impuissant à se prononcer et paralysé par l’attente de la décision communiste comme l’idée en est caressée dans quelques quarterons. Nous serons prêts à temps, ensemble. C’est dit. Lecteurs passez le mot. Et maintenant, passons à autre chose.
203 commentaires à “Jean qui flippe et Jean qui rit”
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Ouaaaaah ça tue je suis le premier à consulter ce billet (compteur à zéro quand j'arrive) et à poster un commentaire !
Eh bien camarade Jean-Luc c'est formidable, je partage complètement ton point de vue sur le Front de gauche et je peux te dire que les résultats de ce sommet suscitent beaucoup d'enthousiasme dans les rangs du PG ! Les journaleux à la solde de la pensée unique néolibérale peuvent bien raconter les conneries qu'ils veulent. Tout ce qui les intéresse c'est les querelles d'appareils, la politique people, l'évènementiel de caniveau. Résumer la politique à de médiocres disputes superficielles c'est une manière de faire fuir les électeurs, de reléguer le débat de fond au second plan et, ce faisant, de servir les intérêts des exploiteurs du peuple. Mais ceux-là ne connaissent pas notre détermination et nous ne cèderons pas !
Je reviens d'un meeting unitaire sur les retraites à Lyon. Martine Billard a été formidable, presque autant couverte d'acclamations que Besancenot et Filoche qui étaient l'un comme l'autre particulièrement en forme. C'est beau cette unité de la gauche, c'est vraiment chouette de voir ma jeune camarade de la Fédération syndicale étudiante intervenir au nom des Jeunes communistes avec un discours très offensif, à des années lumières du blabla consensuel et des formules petites bourgeoises de l'UNEF et du MJS qui voudraient nous faire croire que "les jeunes", c'est une classe sociale homogène aux intérêts indistincts... Quelle foutaise ! Heureusement que la gauche de combat est là pour apporter la rigueur qui s'impose dans le cadre de débats de ce genre. contre l’union bancaire, union populaire ! FONT-DE-Gauche ! »
J'avais éprouvé de désagréables sensations à la lecture de l'article de S. ZAPPI.
Avec impatience, j'attendais le sujet de cette rencontre au sommet du FdG traité par vous.
Pas déçu du voyage ! C'est le grand écart.
La mise en place des "partisans du Front de Gauche" constitue une excellente nouvelle !... Parmi d'autres !
J'en serai, à n'en pas douter.
Ça bouge et ça va bouger
Bravo pour la clarification, il est évident que les directeurs de rédactions de pas mal de médias font souvent des titres racolleurs, sinon malveillants. Il faut vendre, il faut détruire, il faut personnaliser, il faut polémiquer !
J'espère les français toujours plus nombreux et intelligents façe a ces méthodes ringardes.
Je propose pour, écrabouiller et "lamentabliser" ces papiers de bas niveau (tiens moi aussi ! comme le larousse j'invente moi aussi des mots qu'ils aimeraient pouvoir écrire, mais qu'ils ne peuvent pas parce que pas français)
donc je propose de sortir l'idée du front de gauche de la personnification, il faut mettre en avant les idées et combattre la personnification qu'adorent les médias.
Tous ce qui les interessent est de faire des duels, des joutes de personnes, pour réduire à peau de chagrin un programme politique, pour éviter que le citoyen, le jour du vote, ne mette le petit papier en fonction de ses réflexions politiques, mais en fonction du look, de la belle gueule de battant, de l'émotion donnée par la personne pour lequel il va voter.
Alors oui il faut une idée, un truc qui permettent que les gens votent a nouveau pour l'idée par le gars.
Mao avait trouvé le truc, le petit livre rouge, Chavez aussi, Chirac c'était "mangez des pommes" (le contenu du livre avait un gout de tarte avarié mais bon !
Dans tous les cas, continuez Mr Mélenchon a contrer la presse, a démasquer leur petites combines, car peux y arrivent et ma foi je trouve vous le faites plutot bien !
Bon ben je suis le deuxième.
J'ai lu l'article incriminé. Il me semble que Sylvia Zappi n'en est pas à sa première forfaiture.
L'ineffable Duhamel a évoqué Jean-Luc Mélenchon ce soir au terme de cette très mal nommée émission "A vous de juger" (on est quand même plus proche du tribunal militaire que du jury populaire...). Quant aux propos de Duhamel, méprisants et condescendants. Selon l'éditocrate patenté, Jean-Luc Mélenchon défendrait des positions politiques archaïques et dépassée. Ben voyons. En tout cas, lui, Chabot et Pierre-Brossolette nous font une belle brochette.
Le bilan de cette rencontre du front de gauche est une très bonne nouvelle! beaucoup commençaient à désespérer! je ne reviendrais pas sur l'article du monde. Je souhaitais juste réagir sur le commentaire d'Alan, parce que on ne peut pas dire tout et n'importe quoi!
Je ne vois pas ou l'UNEF voudrait "faire croire que « les jeunes », c’est une classe sociale homogène aux intérêts indistincts." Peut être es-tu mal informer? Parce que en attendant l'UNEF a été à l'initiative de la création d'un collectif jeune pour les retraites qui regroupent une vingtaine d'organisation politiques et syndicales : UNEF, UNL, FIDL, Sud Etudiant, LMDE, CGT, FSU, UEC, Attac Campus, JOC, Génération Précaire, MJS, MJCF, Jeunes Verts, JRG, Réseau jeunes du PG, NPA, Gauche Unitaire Jeunes, Branche jeune d’AL. (http://retraites-jeunes.net/) Et comme tu peux le constater, la FSE n'est malheureusement pas signataire... Je te laisse lire l'appel et constater que tu te trompes.
Ceci dit je me réjouit que de ces meetings unitaires qui se déroulent sur toutes la France, et de la présence des camarades de la FSE! Face à ce rouleau compresseur libéral qui s'abat sur les peuples, nous avons l'obligation de lutter ensemble! Espérons qu'ensuite que cette unité dans les luttes, se traduira en unité dans les urnes! (petit clin d'oeil, à nos amis du NPA, et de la motion C!)
Alors?
ce mot que j'avais posté hier?
Sur le site du PCF je viens de lire le texte de P Laurent.
La phrase qui file les abeilles a notre leader Modesto et à nous autres ses partisans est à la fin du dit texte.
Tous ce qui la précède semble plutôt venter les mérites du Front de Gauche.
Et même, en proposant les trois possibilités, on peut comprendre,par son développement final, que son choix se porte vers une candidature FG.
D’où mon hypothèse: ça c’rait-y pas un façon alambiquée (et apprise au contact du duo MGB – Jean-Luc Mélenchon) de bien baliser le parcours du future congrès?
Alain PG 75017
Mouais, permettez de ne pas partager votre optimisme concernant le revirement du PCF, cher Jean-Luc Mélenchon. Et votre revirement depuis votre dernier article ("Les socialistes eux peuvent se frotter les mains" à propos des déclarations de Pierre Laurent) me paraît confiner à une certaine naïveté. Le coup du "programme partagé", les "rebondissements colossaux", tout ça, on a déjà connu.
Et si vous avez raison concernant le comportement orienté de la presse du microcosme, il serait bien que vous ne vous abritiez pas trop pesamment derrière celle-ci pour justifier cet assez caricatural revirement d'attitude.
Enfin, il me semble que vous passez un peu vite sur le départ de "communistes unitaires" (combien vous pariez que beaucoup de ceux-là rêvaient de rejoindre le Parti de gauche ? Comment ils font maintenant ?).
Bref, vous faites comme vous voulez, comme on dit. Je vous dis tout ça parce que j'aime bien ce que vous faîtes et ce que vous représentez..
Mais ils serait bien qu'après Jean qui flippe et Jean qui rit, il y ait Jean qui réfléchisse posément [rire amical].
Pour en revenir sur les fonctionnaires, je n'arrive pas à comprendre que certains de nos concitoyens parlent de nantis alors qu'ils n'y connaissent rien. Quand on ne sait pas, on ne devrait pas dire n'importe quoi dans les médias. Ce qu'il faut savoir que pour les fonctionnaires, les primes ne rentrent pas dans le calcul des retraites, dans le privé oui. Les fonctionnaires ont une toute petite participation pour une retraite complémentaire alors que le privé cotise. Je prends un exemple, mon mari est fonctionnaire territoriale depuis 20 ans, il perçoit 1450 € brut, il a une prime de 260 € net avec donc les différentes primes 1550 €. Quand il sera à la retraite, il percevra 75 % de son indemnité de base un point c'est tout.Si on applique le même taux de cotisations c'est à dire niveler pas le bas, on augmente ce taux de 3 % cela fera une baisse de revenus mais attention au privé qui dit que le gouvernement ne décidera pas d'aligner le privé sur le public et ne plus tenir compte des primes dans le calcul de la retraite.
Ce sont deux régimes différents que nous ne pouvons pas comparer. Je ne critique pas non plus ceux qui ont des régimes particuliers, les salariés se sont battus pour les avoir, il fallait que les autres salariés en fassent autant.
La vie c'est une bataille au quotidien. On n'a jamais rien sans rien. Il faut revendiquer, se battre pour obtenir.Si on baisse les bras on perd, si on lève le poing on n'obtient. Il faut donc s'unir, lutter, revendiquer, jusqu'à obtenir.
Certes aujourd'hui, c'est difficile. Les banques s'unissent pour nous faire subir une crise de plus en plus pénible pour un grand nombre. Nos gouvernements sous tutelle du fossoyeur des pays pauvres qu'est DSK à la tête du FMI, en profitent pour nous faire passer des réformes les plus néfastes pour l'avenir de notre peuple, des peuples.
Il est donc urgent que le Front de Gauche revienne sur le devant de la scène partout. Nous avons des propositions, nous savons où prendre ce qu'il faut pour conserver notre protection sociale dans son ensemble et l'améliorer. Déjà aidons à la mobilisation du 24 juin prochain. Faisons de ce jour un temps fort dans la lutte.
Heureux de voir les commentaires repartir, ça manquait.
Concernant le Front de Gauche, il faut redémarrer la "machine" et vite ! Il faut faire parler d'elle au travers de tous les sujets chauds d'aujourd'hui (retraite, enseignement, santé, environnement, collectivités territoriales, europe, palestine, etc.).
En ce qui me concerne, je me suis prononcé la semaine dernière au sein de ma section PCF, pour un Front de Gauche (élargi si possible avec le NPA et toutes les autres forces de gauche, l'ensemble des associations militantes à gauche et les citoyens notamment ceux qui se sont récemment abstenus par dépit).
Je ne suis pas partisan pour transformer le Front de Gauche en parti. Conservons chacun notre identité. Jouons la transparence face à nos divergences. Soyons responsables. Il nous faudra de toute façon mettre de l'eau dans notre vin (je suis de Bordeaux).
Par contre marchons la main dans la main pour désigner très très rapidement notre candidat aux présidentielles de 2012 comme Mélanchon, Le Hyaric, Chassaigne...
Je me permets de noter que juin 2011 est beaucoup trop loin et qu'il y aura d'ici un an beaucoup plus urgent que la désignation du candidat aux présidentielles.
Nous devons d'ors et déjà engager médiatiquement le Front de Gauche sur tous les fronts, il y a plus qu'urgence et l'attente est énorme. Les sujets pour débattre et agir ne manquent pas.
Quant à notre position à adopter au deuxième tour des présidentielles face aux PS ou aux Verts, il faudra laisser libre choix à nos électeurs qui jugeront en leur âme et conscience de toutes les dérives occasionnées par ces deux partis, je pense notamment au rejet du projet d'un deuxième référendum pour ou contre le traité de Lisbonne (bien que certains socialistes aient appelé à voter pour un deuxième référendum, je pense à notre député girondin Conchita Lacuey que je salue au passage pour son courage).
C'est tout de même pas gagné, cette affaire, puisque les conclusions du 9 juin créent des réactions pas très enthousiastes chez les "orthodoxes" du PCF. Par exemple, La Riposte appelle carrément les délégués des conférences fédérales du PC (qui apparemment se tiennent bientôt) à voter contre l'association "des partisans du Front de Gauche" : http://www.lariposte.com/spip.php?page=article&id_article=1436
Bravo pour ton blog J.L.
Sylvia Zappi s’acharne à mordiller Mélenchon comme un roquet qui poursuit les gens en uniforme.
Dans le Monde, mais aussi dans Bellaciao et dans Europe solidaire.
Sa tactique : dresser PC contre PdG.
Elle souligne que c’est Mélenchon qui est invité sur les plateaux, pas les communistes, vous voyez pourquoi..
Tout rapprochement entre J-LM et M-GB est noté, examiné, commenté avec la jalousie tâtillonne d’une de ces vieilles bignolles chères à Simenon ; si jeune pourtant, et si gironde !
Qu’il est exigeant, ce J-LM, quelle patience ont ces cocos., n’arrête-t-elle d’écrire.
Finalement, ce sont des piqûres de moustique. La jolie Sylvia écrivant dans le Monde ! Est-ce une promotion pour ce dernier ?
Sylvia Zappi perd la boule, avait déjà titré le Réveil communiste,le 27 novembre 2008.
Et bien moi je suis déçu du contenu de cette rencontre. Les questions stratégiques n'ont pas été défendues, c'est comme si on avait discuter de la couleur des volets des fenêtres sans avoir discuté des fondations de la maison !
Le programme partagé ? Par qui ? Quelle est aujourd'hui l'autorité de la direction du PCF ? avec toutes les contributions qui fleurissent (au fait il n'y a toujours pas de tendances au sein du PCF ? !). Et ne parlons pas du groupuscule unitaire qui sertde faire valoir EX NPA au Front de gauche ! Ouverture ? mais il faut être sans mémoire pour affirmer cela = quelques réunions publiques de discussions ! et qui fait après les synthèses ? Donc pour reprendre les questions stratégiques, quel type de socialisme demain, quelle socialisation de l'économie, quelle rupture idéologique avec la social-démocratie et qu'est ce que cela implique en terme de participation gouvernementale ou pas, quel type de démocratie etc etc etc... sans parler de l'international ! de la proportionnelle à toutes les élections ! alors oui, ikl est urgent de parler programme et je le gueule plus d'une fois au NPA mais une logique anticapitaliste !moi après les Régionales, je ne vois pas de différence notable dans les actes des élus PCF ! alors, il y ales paroles et les actes ! Non vraiment je suis déçu !
On peut noter quelques avancées significatives
- on se réunit et on a d'autre rendez vous de programmés
- on a la volonté d'établir un programme commun
- les candidatures communes sont actées
- ceux qui veulent soutenir le front de gauche ne sont plus obligés d'adhérer à l'une de ses composantes
Reste
- à se mettre d'accord sur un calendrier précis pour l'élaboration du programme et pour les candidats communs pour cantonales, législatives et présidentielles
- à définir les termes d'ouverture du Front de Gauche aux autres composantes de l'autre gauche.
- à définir précisément le rôle de l'association "Les partisans du Front de Gauche", et à indiquer si ses membres auront un mot à dire dans toutes les étapes du processus. Je connais de très nombreux sympathisants qui attendent avec impatience d'avoir ces éléments pour adhérer.
Merci pour vos articles réguliers que je lie attentivement depuis deux mois.
Je ne suis pas un habitué électoral des mouvements qui se trouvent à la gauche du PS, mais l'histoire récente que vous commentez me fait revoir bien des opinions que j'avais sur notre système et je pense (comme vous il me semble) qu'il est désormais nécessaire de le révolutionner.
Je voulais juste partager avec vous le fait qu'une des raisons qui m'a fait ne jamais voter pour l'extrême gauche est l'éclatement qui y règne. Et en ce sens je pense que l'idée du Front de Gauche, qui à ce que j'y comprends, souhaiterait fédérer ces sensibilités, me semble indispensable.
Pourquoi, me disais-je, voter pour un parti où mon vote n'aura aucune chance de peser par la suite. En effet, vu les scores pour le moins limité des partis d'extrême gauche en général, il me semblait inutile de voter pour eux car ils ne pourraient de toutes façon pas avoir suffisamment de voix pour pouvoir appliquer leurs idées.
L'idée d'un rassemblement me semble donc extrêmement importante car il donne le signal qu'une vraie alternative existe, construite et non dispersée. Avec ses divergences de point de vue internes bien entendu, comme il y en a dans tous les partis.
En vous rassemblant, vous ne ferez pas qu'additionner vos scores, vous gagnerez de nouveaux votes. En tout cas au moins 1!
Merci en tout cas de votre engagement et de votre travail.
En tout cas moi je suis "impatient" de voir ce que ça va donner!
La volonté d'établir un programme commun ! ça c'est une bonne nouvelle ! Enfin une dynamique de "groupe" ! et de plus ça rappelle de bons souvenirs ! On dirait qu'après les "nuages" du précédent billet le ciel s'éclaircisse un peu !
Oui ! l'ennemi est en "ordre de bataille", et ce depuis déjà de long mois ! et son "étendard" il le brandit chaque jour un peu plus ! c'est l'étendard de la discorde, ce gouvernement veut jeter l'opprobre sur les uns et les autres au fur et a mesure de "l'actualité", les fonctionnaires contre le privé, les chômeurs contres les travailleurs, les fainéants contre les "ceusses qui se lèvent tot".. Et j'en passe encore !
Un seul bémol, Jean-Luc Mélenchon, ce "personnage" qui soulèverait le "dégout" et la "colère", pour le moment il est (présumé) innocent et son seul tort est d'être dans l'actualité... Si dans quelques mois, et après qu'il ait été bien pressé comme un citron a des fins électorales, son "affaire" se dégonfle et disparait des unes qu'en sera t'il ? Cette "affaire" est trop "belle", et son exploitation a outrance semble ne servir que de prétexte a flatter un certain électorat prêt a gober toute déclarations allant dans ce sens.. Wait and see ? n'est ce pas ce que devrait prôner les partisans de la justice ?
"entres les Unes de presse et les Urnes électorales, la seule différence pourrait être ce R de ragots ! "
M Mélenchon,
J'ai appris assez récemment en parcourant les sites internet de Marianne ou le blog de Jean-François Kahn, que la droite s'acharnait à démanteler le programme du CNR. J'ai 45 ans, ai été encarté du PS pendant 10 ans, ai fait quelques études dans ma jeunesse et suis plutôt curieux des faits historiques. Pourtant je n'avais jamais entendu parler du Conseil National de la Résistance! Ne serait-il pas judicieux d'en faire publicité auprès des plus jeunes? Ne sommes-nous pas nous-même entré en résistance?
Bravo et merci à vous de représenter ce que je considère comme la vraie gauche, celle qui correspond à notre devise républicaine, celle pour laquelle se sont battus mes grands-parents du bassin minier du PdeC.
Bon courage!
D'une manière ou d'une autre, il serait souhaitable qu'un des partis républicains présents au premier tour, entraîne les votes d'une majorité de Français, pour éviter l'éternelle finale entre ps/ump.
Pour cela, deux choix,
-> soit les partis font coallition afin de draîner les voix qui lui permettront de se retrouver au deuxième tour,
-> soit il faudrait que les électeurs, par un moyen quelconque, arrivent à s'entendre pour porter massivement leurs voix sur un parti républicain.
Il n'y a pas d'autres solutions pour que les Français puissent enfin reprendre du pouvoir.
Je signale que la stratégie du "pacte" chez les socialistes, stratégie qui a commencé en été 2008 avec l'entente Aubry, Fabius, Kahn, puis s'est poursuivie par la coallition des motions au congrés de Reins, pour aboutir au pacte Aubry, DSK, Royal aujourd'hui, est payante.
Aux petits partis ou aux électeurs de trouver le moyen d'arrêter cette fatalité du deuxième tour.
Mais ainsi que l'a dit Chevènement, il faut que les citoyens Français en aient la volonté et n'ait pas peur du vrai changement.
Entre pendule et pendule, féminin et masculin, le temps et les oscillations!
Vu les frottements inévitables, il faut de l'énergie pour entretenir le mouvement, politique subissant inévitablement la physique universelle.
Entre élans et abattements, la volonté et les enjeux forcent à agir.
"Partisans du Front de Gauche", pourquoi pas, mais le creuset de chaque parti a sa température propre et c'est là que la fusion se joue.
Inciter les citoyens à s'inscrire dans le parti pour lequel ils ont des affinités en réduisant l'aspect matériel, c'est à dire financier, ne serait pas du raccolage de mauvais goût, mais l'application d'un état d'esprit plus général, c'est à dire que l'argent ne soit pas un blocage à un engagement. Que ceux qui sont plus à l'aise et le souhaitent, financent plus et que ceux qui aient envie de s'engager mais gênés, financent plus symboliquement! Donner de son temps à la place de cotisations.
Certes le programme est essentiel, mais le ou la candidate est l'image et nous sommes dans un monde d'images..
Détricoter les propos des journalistes pour voir qui tient les bouts de laine est salutaire, mais une fois que les choses sont dites, il y a toujours une trace et pour les lobbies leur stratégie est de gagner du temps, car time is m..donc vive la dévaluation de l'euro..
cela permettra aux marchands de canons français de faire des affaires (Invalides 15 juin (3 jours avant l'appel) 18 h, rassemblement).
Je suis très heureuse de ces bonnes nouvelles, mais comme LeYeti, un peu surprise par le changement de ton entre le billet d'hier (relatant l'heureuse rencontre avec les Verts et plutôt critique envers le PC) et celui-ci...et puis j'attends de voir le fond du programme s'élaborer ! il faut un texte fondateur et fédérateur sur lequel baser les actions à venir ! (directement inspiré de celui du CNR auquel fait allusion Vincent : à part le pavé sur les collabos, on peut garder tout le reste ! et même le pavé sur les collabos pourrait être adapté pour concerner les banksters et autres actionnaires...:-)
Le "personnage à propos duquel" Brice Hortefeux propose une loi ne suscite pas chez moi de dégout ni de colère légitime. C'est le fonctionnement de nos institutions qui génère ce genre de profiteurs que tout un chacun a pu croiser un jour. Au milieu de la précédente décennie, j'ai pu tenir en main plusieurs livrets de famille ou étaient inscrits la même année 3, 4 voire 5 enfants non jumeaux (dates de naissance différentes) qui bénéficiaient tous d'allocations de rentrées solaires par virement au compte d'un seul père. Cette situation avait de toute évidence pu perdurer avec la complicité des services municipaux et de la caisse d'allocation familiale, au minimum! A cette occasion j'avais appris qu'existait la possibilité de naitre de mère inconnue!
Qui tiendriez-vous responsable de ces dérives?
Jean Luc Mélenchon dit :
"Il n’en reste pas moins que je vous invite à lire cet article car c’est une bonne façon de vous entrainer à la résistance intellectuelle à l’égard de ces journaux et des gens qui les font."
Pour celles et ceux que cela intéresse c'est ici.
Pour les autres c'est là.
Merci pour ces bonnes nouvelles concernant la volonté des uns et des autres de sauvegarder l'unité.
Par contre, j'avoue ne pas très bien comprendre à quoi va servir votre association, des « partisans du Front de Gauche ». Est-elle destinée à des sympathisants qui ne veulent pas ou ne peuvent pas s'impliquer dans la vie politique mais qui accepteraient de temps à autre de vous soutenir financièrement ou est-ce plutôt pour des militants qui ne voudraient pas choisir entre les différents partis qui constituent le front de gauche ?
De plus, le mot partisan est particulièrement chargé de sens, émotionnellement et politiquement.
Le résistant français durant l'occupation était sans aucun doute une personne déterminée au courage remarquable. Je ne suis pas sur que vous souhaitiez regrouper au sein de votre association uniquement des personnes ayant ses qualités. Je provoque un peu, mais je crois quand même que le mot "sympathisant", qui a fait ses preuves, conviendrait sans doute mieux.
Bonjour à toutes et à tous,
Amis, camarades,
Je suis roumain et j'ai exprimé il y a quelques semaines mon intention de rejoindre le PG, même si j'habite en Belgique.
Puisque Jean-Luc Mélenchon aborde le sujet de la Roumanie, je me permets d'intervenir la-dessus et compléter avec quelques rappels du passé.
A la fin des années'70, la Roumanie s'était retrouvée avec une dette externe qui tournait aux alentours de 11 milliards de dollars américains. Vous noterez que cette somme paraît aujourd'hui "insignifiante", à force de parler de dizaines, centaines et milliers de milliards de dollars.
A la fin de l'année 1981, la Roumanie n'avait plus les fonds nécessaires pour rembourser la dette accumulée dans les années'70. Un prêt du FMI a permis de rembourser les emprunts arrivés à échéance, mais a renforcé également la volonté des autorités roumaines de ne plus se retrouver pris aux pièges de la finance et de rembourser cette dette.
Un plan d'austérité a été appliqué à partir de 1981 pour pouvoir réaliser ces remboursements anticipés. La période 1981-1989 a été l'une des périodes les plus difficiles: pour pouvoir rembourser 1 milliard de dollars par an, nous avons du nous serrer la ceinture de façon drastique: moins d'importations et plus d'exportations (ce qui s'était traduit par moins de consommation nationale). Au prix de grands sacrifices, nous y sommes arrivés: le 12 avril 1989, le chef de l'Etat (Nicolae Ceausescu) annonçait que la dette roumaine avait été remboursée intégralement en mars 1989.
A l'époque, nous étions le premier Etat au monde à afficher une dette nulle. Mieux, la loi n° 3 du 18 avril 1989 (publiée au Moniteur Officiel du 25 avril 1989) interdisait aux organes étatiques et aux banques de contracter des emprunts à l'étranger. Cette loi a été l'une des premières à être abrogée le 31 décembre 1989 (!), alors que Ceausescu était tombé le 22 décembre 1989.
Depuis lors, 20 ans se sont écoulés. On nous a dit sans cesse, pendant ces 20 ans, que ce que nous avions vécu à l'époque communiste c'était le pire qu'on puisse vivre, que le libéralisme et le capitalisme étaient la solution, que nous allions vivre bien, vous allez voir, le développement, l'abondance, etc, etc.
Vingt ans après, la Roumanie se trouve avec une dette colossale de plus de 80 milliards d'euros. Elle se retrouve avec l'obligation d'emprunter auprès du FMI des sommes de l'ordre de 20 milliards (fin de l'année passée) pour éviter la faillite. On se retrouve avec un plan d'austérité encore pire que celui qu'on a connu entre 1981-1989 et pas du tout dans le but d'améliorer la situation, bien au contraire: on baisse les salaires, on réduit drastiquement le budget et on continue à creuser la dette et importer à volonté.
Pourquoi est-ce qu'on s'est sacrifié pendant une dizaine d'années, pour rembourser cette...
Mr Mélenchon,
Ces derniers temps votre cheval de course est "la revolution citoyenne", rendre la parole au peuple, en plus de la société solidaire que vous pronez. J'en connais une certaine qui sur la revolution citoyenne occupe le credo depuis quelques années déjà. Pourquoi ne pas y aller avec Mme Royal ? Tout le monde sait que l'ancrage à gauche est fait, je ne vois pas d'autre tandem pour gagner en 2012, à vous tapez dessus vous nous ferez perdre, toute la gauche. Royal-Mélenchon, pour une démocratie citoyenne, moi je dis oui. Desolé de ma naiveté, mais vous savez les electeurs vous attendent.
Je crois que cette association des "Partisans du Front de Gauche" va faire beaucoup de remous dans les rangs du PCF parce que certaines directions départementales (et notamment celle que je cotoie) sont fondamentalement contre cette idée de débats communs et d'adhésion directe. Je m'inquiète aussi de l'"oubli" de l'autre partenaire essentiel de l'Autre Gauche, le NPA, qui est en plein questionnement en ce moment et, de ce que j'en observe, même certains identitaires commencent à s'interroger sérieusement sur la nécessité d'un regroupement et d'une recomposition politique à gauche. Bref, cette nouvelle me laisse un peu sur ma faim pour l'instant.
Bonjour ! Je n'ai pas encore fini de lire l'article que déjà j'applaudis à deux mains à votre idée de créer une "ouverture aux personnes qui veulent participer au Front de Gauche sans adhérer à un parti, par la mise en place des "Partisans du Front de gauche". Il est clair que lors des dernières grandes manif'nationales, nous étions nombreux à défiler sans parti ni syndicat, dégoûtés des bannières mais partageant la même colère. Nombreux à être réfractaires (limite patho) à l'encartage mais conscients de l'urgence et de la nécessité de l'union contre l'Umps.
Les Partisans de gauche, c'est la réponse au Npa qui ne comprend pas pourquoi nous l'avons déserté en masse malgré nos affinités quand nous avons compris que ça chipotait ferme sur les alliances malgré l'urgence et, en plus, que Besancenot n'irait pas. C'est la réponse aux chefs syndicaux qui, après avoir abandonné les ouvriers à leur sort au pire moment, en sont réduits à utiliser la rue comme un sondage sur leur crédibilité. Depuis, nous errons un tantinet trauma à la vue d'une carte... Alors l'idée de l'amour sans le mariage me va très bien, c'est de la pure démocratie et une double économie : la bague et le psy.
J'ai hâte de lire la suite....
on aura compris pour qui roule ZAPPI et le journal le monde en passe d'être racheté par des groupes ou des fonds de pensions étrangers. ZAPPI sylvie serait- elle la fille de ZAPPI max le célébre amuseur public des années soixante.cela ne m'étonnerait pas tant ses articles dans le monde sont désopilants mais peu crédibles.attention sylvie le nouveau patron du monde risque de ne pas te garder,si tu fait baisser la vente du journal.
OK pour les analyses sur le Front de gauche ! Nous devons continuer à avancer ensemble ! Mais j'aimerais juste vous rappeler Monsieur Mélenchon que le FdG, ce n'est pas le PCF et le PG mais le PCF, le PG et la Gauche Unitaire. Et que dans certaines régions, le PG est absent et ce sont les militants du PCF et de la GU qui font vivre le FdG !
Merci,
LIla
vieux republicain laicard,et je m'en honore...je vous trouve bien indulgent avec tout ces types qui au nom de leurs superstitions ont des comportements antirepublicains:,mepris,intolerance,agressivité,etc....de combien de morts,de civilisations detruites au nom des religions?
Mardi soir, nous avions une réunion "unitaire" sur les retraites, PG, PCF, NPA, PS, POI sur un texte mi chèvre, mi chou. Pour faire court, 60 ans et pas d'allongement de durée des cotisations ! Le PS ne voulant pas aller plus loin. Il semblerait, que depuis quelques temps, les socialistes collent à l'autre gauche pour se faire une nouvelle virginité de "gôche". Pour ma part, je n'y vois qu'une opération de "green washing" électoral. Ces sympathiques camarades de la gauche du PS sont allés jusqu'à nous demander si nous (PG) participerions aux primaires. La réponse fut, bien sur, négative, pourtant ils insistèrent au prétexte que DSK risquait d'être désigné par des sympathisants... Etonnant, non ?
De quoi et de qui ont-ils peur ?
Bonjour M. Mélenchon,
Ne trouvez-vous pas que l'augmentation de la cotisation retraite des fonctonnaires (en réalité une baisse des traitements) fait un peu "revival"; ça ne vous rappelle pas le fameux décret-loi de Pierre Laval de 1934?....
Comme l'attachement à la note triple A de Sarkozy-Fillon-Lagarde aujourd'hui renvoie à l'attachement à la parité franc-or de Pierre-Etienne Flandin, Gaston Doumergue, Pierre Laval dans les années 30....On sait comment tout cela s'est terminé.
@ Karim (12h01)
Vous ne seriez pas un peu cousins avec asse 42 ?
C'est quoi cette nouvelle secte des "RoyaloMélenchonites" ?!
le résistance intellectuelle, moi, je suis super entraînée, j'écoute france inter tous les matins. Je me demande si je ne suis pas maso, d'ailleurs.
salut
qui sont réellement les ennemis de la France !
personnellement, je crois que le président du FMI (DSK) prévoit de dépecer l'europe par des programmes stériles centrés sur le bon plaisir des banquiers.
mais au final ! a quoi sert il de sauver des banques si l'on procède à l'enterrement des peuples d'europe en les étouffant d'impôt tous aussi improductif que destructif d'emploi.
Sarkozy qui nous avait promis du pouvoir d'achat, moins de sdf, etc n'en fini plus de s'enliser dans une politique qui détruit la France et l'Europe.
je pense que mr Mélenchon, au delà d'un électorat d'extrême gauche sait expliquer les mécanismes qui nous entraine au plus bas et qui montre l'Europe comme la pire des sauvagerie envers les peuples d'Europe !
je souhaite bien du courage à ceux qui croit que Sarkozy ou DSK pourront nous guider ! car en ce moment ils sont aux manettes ! et les dégâts sont déjà notable.
un président qui n'a pas son peuple dans le rétroviseur, n'est plus un président tout simplement.
courage à toute la gauche qui veut offrir une autre perspective au peuple de France.
Bravo pour la création de concept "Partisan du Front de Gauche"qui je pense ne peut que se départementaliser,voire même se localiser(partout ou existe un comité)
Mais nous devons oeuvrer également pour des " Intellectuels et Chercheurs Partisan du front de gauche,Artistes Partisan du front de gauche,Syndicalistes Partisan du front de gauche,Economistes Partisan du front de gauche,la liste n'est pas fermée,il faut essayer de faire bouger la société
Au travail
@Julien (24)
La fraction du PC qui édite la "Riposte", et qui affecte des idées communistes très rigides m'a envoyé un courriel ce matin, titré " A propos des « partisans du Front de Gauche ».
"La création d’une nouvelle association, « les partisans du Front de Gauche », a été annoncée à l’issue de la rencontre du 9 juin entre des dirigeants du PCF, du PG et de la Gauche Unitaire (...) en vue du « congrès d’étape des 18, 19 et 20 juin.(...) Le moins qu’on puisse dire est que cette annonce contraste avec les bonnes intentions affichées, en matière de démocratie interne, dans le texte de Congrès sur la « transformation du parti (...) De très nombreux camarades sont opposés à la création d’une « structure » à laquelle on pourrait adhérer directement, sans adhérer à l’un des partis qui constituent le Front de Gauche. ».
Il me semble que ces militants pensent avec un demi-siècle de retard.
@ Pulchérie D
"Il me semble que ces militants pensent avec un demi-siècle de retard."
Bravo ! (Hélas c'est assez vrai) -
@JLM
C’est la première fois en effet qu’il est question d’un programme commun de gouvernement de gauche à plusieurs composantes.
Horreur! Malheur!
Non, Jean-Luc, ce n'est pas "la première fois". Il y en eut une avant: le "programme commun de gouvernement de la gauche" signé en 1972 entre le PS nouvellement créé, le PCF et le Parti Radical de Gauche. Ça ne te dit rien ? Crois moi, aux militants communistes (et pas seulement à ceux qui ont vécu cette douloureuse époque) ça continue à leur dire quelque chose: c'est pour eux la pire erreur commise par leur Parti. Celle qui a permis à un opportuniste de leur prendre leur électorat puis, une fois le pouvoir conquis, de les étrangler. Crois-tu vraiment qu'on ait oublié le mini-McCarthysme de l'après-1981, quand l'ineffable Christine Ockrent présentait le 20 heures à la télévision publique avec un journaliste masqué se faisant appeler "Fabien" pour descendre le PCF, quand tous les médias reprenaient les diatribes anticommunistes de Montand et des nouveaux convertis au reaganisme, quand on présentait des candidats "majorité présidentielle" contre les élus communistes pour les faire battre avec les voix de la droite (c'est ainsi que Mamère est devenu maire de Bègles...) ? Crois-tu que les militants communistes aient envie de recommencer ce processus et de revivre cela ?
Je comprends que pour toi l'époque du "programme commun" soit un souvenir doré. Mais tu te trompes si tu crois que c'est le cas de tout le monde. Si tu veux désarmer la méfiance des communistes, il vaut mieux ne pas leur rappeler ce genre de souvenir.
Cher Jean-Luc,
Alors comme ça Sylvia Zappi raconte que des blagues sur ce que vous vous êtes dit à la réunion du FG. Pourtant tu connais bien sa source. Non ? Allez... mais si le petit gros à lunettes qui fait toujours des déclarations péremptoires en regardant Marie-Georges d'un oeil complice et qui soigne son ressentiment en portant les valises de cette dernière. Tu ne vois toujours pas ? Ah bon, renseigne toi.
Bien à toi.
Jean Vallessin
Bonjour à vous,
D'abord un grand Bravo à toutes/s ces « nouvelles et nouveaux » qui nous ont rejoins sur ce blog !
Pour les « anciens /nes», c'est un grand bol d'air tout neuf...
Des nouvelles de Limousin terre de Gauche, c'est ici :
http://www.terredegauche.fr/
À Limoges, le Front de Gauche élargi tient le cap
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article103393#forum392859
"De très nombreux camarades sont opposés à la création d’une « structure » à laquelle on pourrait adhérer directement, sans adhérer à l’un des partis qui constituent le Front de Gauche. "
Sans complaisance envers les rigidités de la "Riposte", rigidités qui existent c'est vrai, je suis d'accord avec eux sur ce point et me demande en quoi cela gène certains militants du PG que chacun garde son identité ?
Par ailleurs trés bon rappel historique de Descartes .Comme l'histoire l'a montré, un programme négocié au sommet peut trés bien ne pas être appliqué si le peuple n'est pas partie prenante ,c'est pour cela que le front de gauche doit s'élargir en un front populaire...quant aux manoeuvres de la presse pour diviser, elles ne sont pas nées d'aujourd'hui.
J'ose espérer que dans la construction commune du projet de gouvernement,sera abordé la question de la constitution.
Il convient d'en finir avec la constitution de la 5ie République!
Il convient de prioriser la prépondérance du législatif sur l'exécutif.Tout le contraire de ce qui se passe depuis 58!
Sans entrer ici dans le détail,il m'apparait que sans implication active des citoyens il ne peut se mettre en oeuvre de souveraineté populaire.
Pour ma part,j'estime qu'il est indispensable de ne retenir que ce qui peut nous unir et rejeté ce qui divise.
Malgrés certaines imperfections,l'exemple de ce qui s'est passé en Limousin est une direction à prendre.
Que des adhérents,voir ex-dirigeants du PCF quittent la maison de leur parti,ne m'importune aucunement.
L'union est un combat de chaque jour.
Le père fouettard au Japon :
Les agences de notation ont prévenu qu'elles pourraient abaisser la notation souveraine du Japon faute d'un programme crédible pour réduire les déficits.
Japonais, vendez !
Quand Jean-Luc Mélenchon parle de programme commun, je penses à l'idée pas au contenu qui, c'est vrai, était mal ficelé pour l'ensemble des composantes d'ailleurs. Mais l'idée en soi était déjà remarquable à l'époque. Cela a montré justement certaines limites à ne pas franchir et surtout aujourd'hui à faire participer les citoyens et non seulement les "Elites".
@ Ermler
Et à chaque fois que l'on soutient quelqu'un on se fait taxer de sectaire !
Bon sang c'est à cause de ce point de vue que la gauche ne cesse de perdre. Je parle d'une union de la gauche on me traite de sectaire ? Decidement le paysage politique francais ne changera jamais.
Construire une association des "partisans du Front de Gauche"
Des partisans du FdG mais qui ne se reconnaissent pas dans les partis et associations qui le composent ?
Pas un brin schizo ?
Cherchent pas un peu trop le parti idéal sur une planète qui ne l'est pas ?
Faudra bientôt prévoir un parti par personne, pour permettre à l'adhérent d'être à 100% d'accord avec la ligne de son parti.
Et encore, même pas sûr.... Certains seraient encore fichus de ne pas être d'accord avec eux-mêmes...
Karim dit:
11 juin 2010 à 12h01
"J’en connais une certaine qui sur la revolution citoyenne occupe le credo depuis quelques années déjà. Pourquoi ne pas y aller avec Mme Royal ?"
La seule révolution connue par Madame Royal est celle de la girouette, qui tourne, qui tourne, qui tourne...
@Le Prolo (#43)
Faudra bientôt prévoir un parti par personne, pour permettre à l’adhérent d’être à 100% d’accord avec la ligne de son parti.
Bravo! Tu vois, pour une fois, on est 100% d'accord.
La politique, c'est fondamentalement une question de compromis. C'est de choisir entre la possibilité de faire avancer 60% de ses idées en se rassemblant avec d'autres, plutôt que de faire avancer 0% en travaillant seulement avec ceux qui sont à 100% d'accord avec soi.
Si la "gauche radicale" reste au stade groupusculaire, c'est précisément pour cette raison: parce que tout compromis est vu prima facie comme une trahison. C'est que pour les gauchistes, la satisfaction morale d'être parmi les "purs et durs" est bien plus importante que changer le monde...
Ceux qui posent les choses en termes de "tout ou rien" finissent généralement avec "rien".
Karim dit:
11 juin 2010 à 16h22
@ Ermler
"Et à chaque fois que l’on soutient quelqu’un on se fait taxer de sectaire !
Bon sang c’est à cause de ce point de vue que la gauche ne cesse de perdre. Je parle d’une union de la gauche on me traite de sectaire ? Decidement le paysage politique francais ne changera jamais."
Par contre Ma'ame Royal, elle, n'est pas sectaire : rejetée par Bayrou, elle essaie Mélenchon !