04juil 10
J’ai entendu à la télé que Nicolas Sarkozy avait prévenu: il sanctionnerait les ministres qui se sont mal comportés. Donc, il s’agissait de ces deux là ? Pourquoi ne pas avoir attendu le remaniement en septembre ? Pourquoi ces deux là ? Pourquoi pas les autres, dont les noms sont cités dans des abus divers et nourrissent le feuilleton de la décomposition générale du pouvoir? Tout cela n’a aucune cohérence. La situation glisse dans les doigts de Sarkozy comme le sable des vacances entre les doigts du plagiste. Si le président pense que ce délestage suffira, il se trompe. L’affaire Bettencourt continuera son œuvre de révélateur. Sans solliciter exagérément ce nouvel évènement baroque, j’y vois un des signes qui nous rapprochent du moment où la conjonction d’un incident lié à la crise financière et cette déstabilisation en profondeur de la légitimité du pouvoir peut donner ce choc dont j’ai maintes fois traité ici. La situation est en train d’échapper au contrôle du président de la République. Bientôt, pour que les uns ne partent pas sans les autres le mot d’ordre deviendra : « qu’ils s’en aillent tous » !
A Rambouillet, dans l’élection législative partielle, nous tenons une occasion de clore la saison en donnant une baffe magistrale à la droite dans un de ses fiefs les mieux assurés. La candidate commune des Verts et du PS arrive en tête de ce qui est en réalité le troisième tour de scrutin puisque le précédent, gagné de vingt voix par la droite, a été annulé. Et notre candidat Front de gauche retrouve et améliore son nombre de voix ce qui n’est pas un petit exploit pour un premier tour sans autre objectif pour nous que d’affirmer l’existence d’une vraie gauche tranquille dans son identité de gauche. Je juge que le deuxième tour, s’il nous permet de faire élire la candidate de gauche, sera un évènement national. En effet il témoignera de notre capacité à nous rassembler utilement. Mais, de plus, avec un tel niveau d’abstention, ce qui sera également remarquable c’est la signification de cette abstention du point de vue des électeurs de droite. Cela voudra dire que les électeurs de droite en ont assez du cirque au sommet de l'Etat. Nous avons besoin de ce désaveu pour avancer en aggravant la débandade en face de nous. Par conséquent nous allons activer tous les réseaux que nous pouvons sensibiliser en dépit de la période estivale. Et moi j’irai aussi sur place donner le coup de main si je peux être utile.
Il y a maintenant bon temps que je montre, avec mes amis du Parti de gauche, comment la crise d’abord financière et lointaine, née dans les superstructures compliquées de la haute finance se propagera jusqu’au sol de la politique quotidienne. Tout est ébranlé; tout tombera. Je vois bien que cette prise de conscience atteint l’état major socialiste. Ses réactions sont certes très opportunistes et assez outrées si l’on tient compte de ce qu’il disait il y a encore si peu de temps. Elles sont cependant elles mêmes un bon accélérateur de la décomposition politique en contribuant à dessiner une toile de fond qui délégitime le pouvoir. La semaine passée, c’est Jean-Christophe Cambadélis qui expliquait son mot d’ordre : « démission du gouvernement ». Un écho bien calculé au thème récurrent de ce blog « qu’il s’en aillent tous ». Puis ce fut Martine Aubry qui disserta sur la nécessité d’une « révolution démocratique », réplique de notre propre mot d’ordre, importation directe d’Amérique latine. Peu m’importe qu’elle ait prononcé ces mots devant l’assemblée squelettique des délégués de la Convention nationale du PS montrant le visage d’un parti en pleine dilution au moment même où il traite de sa rénovation pour la quatrième fois en sept ans. C’était déjà beaucoup en une semaine. Mais après l’intervention de Ségolène Royal à TF1, un nouveau record de radicalité verbale a été atteint. J’ai donc ironisé sur le fait que les socialistes se « mélenchonisent ». Le premier amusement pour moi est d’utiliser mon propre nom à la mode des gens de droite qui en ont fait un brevet d’excès à gauche. Pour eux, bien sûr il s’agit de nommer une pente tellement excessive qu’on peut s’en moquer en la réduisant à un travers individuel. Mais au-delà de la plaisanterie, facile j’en conviens, je veux signaler un procédé. C’est celui qui consiste pour les socialistes à s’approprier la musique et même, pour une part, les paroles d’une tonalité qui est « dans l’air du temps », dorénavant ! D’aucuns s’en inquiètent et crient au plagiat ! Pas moi. Tout au contraire. J’ai dit, en réponse à une question qui m’était posée par un média, que je préférais « voir Martine Aubry se mélenchoniser plutôt que se strausskaniser ». Je confirme ! Mes raisons sont construites. Je veux les exposer.
Aujourd’hui nous sommes « dans l’air du temps », nous, « l’autre gauche », nos thèmes, notre manière de parler et de proposer. Pour notre part, au Parti de Gauche, loin de nous effrayer de cela, comme c’est parfois une maladie pour les minoritaires dans l’âme qui pullulent dans notre famille politique, nous faisons tout ce qui est possible pour amplifier cet effet. Le but, c’est de construire une hégémonie culturelle, pas de collecter des droits d’auteurs sur les idées. Ce que nous visons, c’est un résultat collectif, pas une ostentation particulière. A nos amis les mieux placés auprès de ceux qui ont la parole, notre conseil est toujours le même : faites les parler avec nos mots ! Inutile de leur signaler l’origine. De cette façon, un espace de parole se construit, bien plus large que notre propre rayon d’action. Peu importe. Nous en resterons les maîtres. Car c’est la grammaire qui commande l’usage des mots. Qui veut l’un avale l’autre avec ! Nous faisons un des paris du philosophe Pascal : mets-les à genoux, ils finiront par croire. En version laïque, ça donne « fait les parler avec tes mots, ils finiront par te chanter ». A l’inverse, nous savons d’expérience que le « Je vous l’avais bien dit » ne mène nulle part et d’ailleurs fonctionne finalement le plus souvent comme baume égotique.
Reprenons cet exemple de "revolution démocratique". Martine Aubry a parlé de « révolution démocratique". Ce terme c’est celui que nous avons utilisé des mois durant pour rapprocher notre démarche de l’exemple positif de l’Amérique latine. C’est de là qu’il vient d’ailleurs. Pour nous l’essentiel était de réhabiliter le mot « révolution » sur un mode tranquille et attirant. Ce mot là ne sera jamais un mot comme un autre en France, compte tenu de notre histoire.. Faire passer l’idée qu’une « révolution » est nécessaire, c’est faire avancer l’idée que l’ordre établi n’est pas le bon. Je suppose que tout le monde comprend la radicalité du but intellectuel. Ce n’est donc pas rien de retrouver le mot « révolution » dans la bouche de gens réputés aussi modérés que des sociaux démocrates. En quelque sorte, si eux aussi utilisent le mot, alors c’est que ce n’est pas grave de l’utiliser. Au fond, se dit le tout venant, ce qui est grave ce n’est pas le mot mais la situation. En effet les gens qui écoutent les porte-paroles socialistes ne tiennent aucun compte des subtils clins d’œil qui accompagnent leurs vocalises « révolutionnaires ». Ils les prennent au premier degré. Et de cette façon-là les idées diffusent plus vite dans la société, des barrières mentales s’abattent, une disponibilité se construit. Cette disponibilité sert nos objectifs.
Mon but est d’amener les esprits jusqu’au point où ils peuvent s’intéresser au contenu de cette « radicalité concrète » qui est notre marque de fabrique. Vous verrez que cette expression sera reprise elle aussi. En tous cas, une fois validée par les chefs, la « révolution » ne peut plus être un sujet de rigolade, un raccourci qui arrête la conversation. Au contraire : c’est le point de départ de la discussion. Marine Aubry veut faire la révolution ? Très bien, nous aussi. S’il le faut nous la suivront pour la faire cette révolution. « Démocratique » ? Ca va de soit ! Comme en Amérique latine : faire voter le peuple sur tout ce qui est en question aujourd’hui. Ce qui compte, c’est qu’un maximum de gens se disent qu’il faut « faire une révolution », inclus les doux ruminants, à la périphérie du troupeau socialiste, qui suivent leurs chefs. L’intérêt ce n’est pas de savoir qui l’a dit le premier. Et il n’est pas nécessaire d’exiger que soit précisée quelle révolution, et comment la faire et pourquoi faire, en détails, et ainsi de suite. La vie réelle fera le tri. Ce qui compte, c’est que dorénavant le mot « révolution » soit entendu avec sympathie et le mot « marché » avec la nausée. Nous y sommes. Parce que c’est l’enjeu du moment.
Le marché ou les citoyens ? Qui doit avoir le dernier mot ? Encore faut-il que la question puisse être posée. Que dis-je : il fallait d’abord qu’elle puisse être verbalisée. Car la grande réussite des libéraux pendant les années d’obscurantisme où ils ont dominé, c’est que l’idée même d’une alternative était tuée dès l’origine, avant même que le thème soit formulé. L’idée était tuée dans le cerveau même. L’alternative était de l’ordre du refoulé. Dans les années 90, aux endomorphines bienfaisantes que faisaient jaillir les doux mots de « marché », « concurrence », « individualisme », « souplesse », s’opposaient des giclées hormonales autrement négatives dès qu’émergeaient de la soupe mentale primitive les mots « révolution », « collectif » et ainsi de suite. Je me souviens avoir écrit un article pour la Revue théorique « Pour la République Sociale » sur ce thème. Après d’autre j’avais nommé cet ordre sans faille, invariant d’échelle, qui dominait des grands rouages macro-économique jusqu’aux micro-écanismes de l’intime « l’ordre globalitaire ». Quel changement que le doute ait fait son travail à temps pour que la crise du système arrivant, les mots pour penser cette crise soient si vite disponibles ! Pour que Martine Aubry parle de « révolution », nous pouvons nous dire que nous avons bien travaillé.
La musique des socialistes termine le travail pour installer une nouvelle hégémonie sémantique. Tel est le sens de mes félicitations aux socialistes. Je donne à voir, à ceux qui écoutent de bonne foi, une communauté de vue. Je scelle un code commun entre eux et nous. Et alors se pose bien plus tranquillement la question de savoir qui représente le mieux les mots mis en commun. Des lecteurs s’inquiètent de savoir si je crois à la sincérité des déclarations de mes anciens camarades de parti. Je suis obligé de dire, hélas, que je n’en crois pas un mot. D’autant qu’une lecture attentive a tôt fait de montrer que derrière une radicalité, d’ailleurs toute relative des slogans, le contenu concret est toujours bien en retrait. En toute hypothèse, les socialistes ne sont plus des « conceptuels » depuis longtemps. Les mots, les constructions qui en découlent, ne les intéressent pas vraiment. Ils les consomment et les recrachent au gré des circonstances, des sondages, des enquêtes « qualitatives ». Cependant dans ces conditions, eux-mêmes deviennent de bons indicateurs de tendance quand on les voit venir au secours d’une victoire déjà acquise. A l’inverse, quand ils produisent quelque chose d’eux-même, on voit trop bien le montage de circonstance. Et d’ailleurs rien ne tient plus de huit jours, y compris dans leur propre bouche. Ce fut le cas dans les années 2000 quand justement Martine Aubry était la thuriféraire de la « morale de la responsabilité », un thème plutôt bien construit, emprunté au penseur du moment. Elle cherchait, je suppose, un registre qui adapte d’une façon raisonnée son enthousiasme d’abord un peu cru pour le blairisme. Qui se souvenait alors, comme à présent, qu’elle avait écrit la préface de l’édition française du programme de Blair ? Puis, récemment, elle a viré sur le « post-matérialisme » d’usage déjà moins bien trempé. Objet de rencontre à mi-chemin du New Age, de la décroissance et de la doctrine sociale de l’église. A présent voici le « care », qui ne vaut pas mieux. Le moment venu j’en parlerai ici. Comment réagir devant ce butinage idéologique ?
De deux choses l’une. On peut passer son temps à dénoncer l’hypocrisie de nos partenaires obligés. Belle affaire ! Rien de tel pour semer du doute et de la démoralisation parmi les plus motivés. Et rien de tel pour donner l’impression d’une insupportable pagaille pour les désorientés qui nous observent et se demandent que faire. Quand au rôle de griots de la gauche aigre, coupeuse de cheveux en quatre, infatigable inquisiteurs et maitres en suspicions, il est déjà tenu par une armée « d’ex » de tous poils qui ont sombré dans cette variété spéciale d’autisme qui finit toujours par effacer les psalmodiants ! L’autre état d’esprit, c’est de dire, d’une façon ou d’une autre, en permanence : « chiche ». Ce qui compte, c’est la musique, le sens qu’elle indique et que, dès lors, elle valide. Ce n’est pas être dupe de la duplicité fondamentale de récitants de circonstance qui psalmodient nos chansons. L’usage du vocabulaire d’emprunt est dorénavant théorisé comme jamais dans les théories des communicants. Je n’ai pas oublié les délires sur la « triangulation ». Cette technique fut mise en scène par les démocrates américains et par le maitre sur le sujet que fut Bill Clinton avant Tony Blair et le reste de l’internationale socialiste. En gros, cela consistait à parler avec les mots de l’adversaire pour s’approprier son espace ! La confusion politique a alors battu des records dont le résultat final a été un décervelage politique général. Ma doctrine sur le sujet n’est pas une « triangulation inversée ». Pardon pour ce barbarisme mais c’est la fin de l’année et je finis par manquer de souplesse de langage. Je propose que l’on pousse par tous les moyens à saturer l’espace de nos mots, notre vocabulaire, nos bouts d’explications (jamais de trop gros morceaux d’un coup !). Quand nous désignons tous les choses de la même manière au bout d’un moment les autres en font autant et ils commencent à avaler la grammaire qui va avec. J’ai un nom pour nommer la chose. Il me vient de mes études de lettres. Ca s’appelle « l’innutrition ». Un produit du seizième siècle. Franchouillard à mort !
En ce temps là (début du seizième siècle), le roi de France, François 1er, avait, une chose dans l’autre, une bonne jugeote. Le gars avait institutionnalisé le droit du sol, créé l’imprimerie nationale (privatisée sous Chirac), et pas mal de chose de ce type comme une limite légale au nombre d’heures quotidiennes et hebdomadaires du travail (Gérard Filoche raconte ça très bien). Je vous laisse de côté les bonnes idées du roi en matière d’alliances géopolitiques de revers pour desserrer l’encerclement que les Habsbourg, les impérialistes de l’époque, faisaient peser sur le royaume. Donc : bonne ambiance ! Pour unifier le royaume, rien de mieux que l’unification de la langue. Ainsi le français devint-il la langue officielle. Ce fut un grand moment de liberté et d’égalité. Au latin que maitrisaient les seules élites se substituait une langue populaire réellement parlée. Avec une langue commune, pour peu qu’elle se diffuse, les pauvres diables pouvaient être arrachés au lieu où on les tenait comme chèvres au piquet, tandis que le patois permettait de les identifier partout de les rattraper quand ils s’enfuyaient et de les ramener à domicile comme du bétail marqué au fer du propriétaire. Pour stabiliser la langue et en maitriser la forme, il créa l’académie française. Tout cela est connu. Je rappelle seulement. Là-dessus le mouvement des intellectuels favorables à la Renaissance et notamment les poètes se mirent en tête de fabriquer une « littérature » française en picorant dans leur sources latines. En fait de picorée, on pourrait plutôt parler de pur plagiat mais ce serait aller contre le légitime orgueil littéraire des Français. Les Marot, Ronsard, Du Bellay pompaient comme des brutes les grands poètes de l’antiquité grecque et latine. Leurs œuvres venaient de ressortir de la nuit où le christianisme d’Etat les avait enfermées et la chute de l’empire romain d’orient sous l’action bienfaisante des armées musulmanes les avait remises en circulation. Le procédé de copiage était si voyant qu’il vint en débat. Les responsables créèrent le mot de leur pratique. « Ce n’est pas du recopiage » répliquèrent-ils. « C’est que nous sommes tellement imprégnés de ces merveilles qu’elles nous viennent spontanément à l’esprit dans notre propre langue ». Fermez le ban. De la nutrition aux anciens, ils en venaient à produire de la littérature moderne. Et ce transit, c’était de « l’innutrition ». Voila la méthode à diffuser. Ces malheureux socialistes et leurs compères dans maintes sectes, parlaient une langue morte que seules comprennent les élites : le social libéralisme. A présent, ils font des vocalises dans la langue vivante de l’alter mondialisme et de l’autre gauche. Il existe une chance qu’ils finissent par croire à ce qu’ils disent. Mais ce n’est pas le plus important. Ce qui compte c’est qu’avec la chanson, ils diffusent la langue. Et que l’ancien parlé disparaisse. Vive l’innutrition !
A voir sur Marianne2, Artus, chef économiste chez Natixis, demande aux états européens d'augmenter "autoritairement" les salaires de 20% et que les mêmes états imposent à la BCE une baisse de 20% de l'Euro...
@ 99 - Hubert Delain - 18h55
Rassurez-vous, je ne vous accuse de rien.
Vu que je n'ai rien compris ni à votre reproche ni à votre démonstration....
Jean-Luc Mélenchon : Qu’ils s’en aillent tous!
Evidemment, cette droite décomplexée doit partir si elle a encore une once de vergogne.
En tout cas Woerth n’a plus aucune crédibilité pour imposer une saignée sur nos retraites.
Sarko n’a plus aucune crédibilité pour maintenir le bouclier fiscal. Les 30 millions d’euros donnés à Mme Betencourt au titre du bouclier fiscal donnent la nausée, avec cette somme on aurait pu sauvergarder 600 postes d’enseignants, ce qui aurait été bien plus utile que ce cadeau absurde fait à une vieille dame qui visiblement n’en avait pas besoin pour très bien vivre (elle gagne le smic toutes les minutes, et de son propre aveu elle a fraudé le fisc…..).
à Peuple de gauche
Merci de ton soutien et je crois que je vais suivre ton conseil (que m'avait déjà donné Emrler) les joutes verbales n'ont d'intérêt que si elles sont constructives. Et dans ce cas là !
Je suis parfaitement en accord avec tes propos, il faut que le Front de Gauche fédère en un parti sans compromission et faux-fuyant les Hommes de gauche : du socialiste révolutionnaire au communiste démocrate, ça en fait du monde !
Nous sommes de plus en plus nombreux, enfin une alternative au bipartisme à la française ! mais il nous faut agir à chaud lorsque les conditions sont réunies et elles le sont : la rigueur, les retraites, les alliances "souterraine" avec les marchés, les abus de position...
Et tout cela tombe pendant les vacances : tu vois l'ironie de la situation un acquis du Front Populaire qui permet à un gouvernement d'en-ul-urs du peuple de faire passer leur réforme contre les travailleurs pendant le repos du travailleur ! Oui les conditions sont là mais le peuple n'est pas prêt, il faut respecter cela et attendre septembre et frapper un grand coup, pas une grèvette d'un jour, mais une reconductible jusqu'à la mort de ces réformes et peut-être mieux encore.
@ Carlo,
Je persiste et signe les scandales que vous citez ne sont rien face à l'incapacité de la III iè République de contrer le régime nazi qui prévoyait de reculer si nos gouvernements avaient montré la force et de la détermination en 1936 à propos de la Rhénanie, à l'incapacité de la IVie République de faire face à l'insurrection nationaliste algérienne qui a produit 4 ans de guerre de "pacification"!
Le régime actuel est une monarchie élective compromis entre la monarchie et la République ce qui n'a pas si mal fonctionné puisque c'est le 2ie par sa durée depuis 1789. Cela dit les régimes valent par leurs titulaires de la fonction et ce n'est pas parce que Sarkozy est le plus mauvais président de la Vie qu'il faut une VIiè.Je vous invite à y réfléchir sérieusement et plus sérieusement que l'opportuniste Montebourg!
Les Présidents sont responsables devant le peuple ce qui est le fondement de tout régime démocratique. François Mitterrand a eu la sagesse de ne pas y toucher ce qui est toute la différence avec des successeurs qui se croient obligés de faire une réforme de convenance.Sarkozy n'a rien compris à la politique et aux institutions c'est pour quoi il est incapable d'évoluer pour durer, Chirac et son quinquennat dont on ne voit que trop le caractère néfaste puis qu'il réduit le Premier ministre au mépris de l'article 20 à un rôle de dir-cab du supposé président qui veut tout faire comme un autocrate, et le Président à n'être que le chef de sa majorité parlementaire. D'ailleurs rien ne dit que les Français n'éliront pas un président de gauche avec une majorité de droit ou le contraire.
Quand aux affaires y-a-t-il un pouvoir qui n'en ai pas eu? Ce n'est donc pas une raison valable!
"Quand aux affaires y-a-t-il un pouvoir qui n'en ai pas eu?"
Bien sûr que chaque pouvoir a eu ses affaires... Sauf qu'il ne faut pas oublier que des lois ont été faites, et souvent à l'initiative de gouvernements de gauche, pour éviter ou limiter les abus, notamment en ce qui concerne le financement politique... Ce qui est gravissime dans la crise de régime actuelle, c'est qu'une caste s'est crue et se croit propriétaire de droit divin du pays et de la République, et considère que la loi est faite pour les autres et qu'elle en est exempte: alors que le financement des partis politiques est désormais règlementé et effectué sur les fonds publics, donc des contribuables, depuis un certain gouvernement Rocard, en 2010 l'UMP continue encore à palper des espèces en douce de la part des grosses fortunes et qui plus est à partir de positions privilégiées telles que le gouvernement... Assez de mettre sur le même plan ce qui ne doit pas l'être; c'est tromper le citoyen que de le faire...
En Chine, il arriva un temps où la langue des lettrés réservée à l'élite instruite céda la place à une langue commune. Il arriva aussi un jour où le mot "démocratie" fit son apparition et nécessita un idéogramme qui n'existait pas encore. Car les idéogrammes, plus que des mots, sont l'expression d'une "idée".
Alors on associa deux idéogrammes existants pour transcrire cette idée de démocratie : l'idéogramme "peuple", et l'idéogramme "roi". Le peuple roi.
Bonnes vacances camarade Jean-Luc, prends soin de toi et reviens-nous en bonne forme.
La tranchée aura besoin d'être tenue dès la rentrée !
Allons bon ! quand çà va mal, tout va mal. Après la comptable qui dégoise, c’est au tour des économismes de lui scier la branche. Patrick Artus dans la note de Natixis du 1er juillet propose un remède en deux points, non orthodoxe pour cette institution, et ce, afin d’éviter l’étouffement de la zone euro par la dette privée et publique :
- accroître de manière autoritaire les salaires de 20% dans tous les pays de la zone euro,
- donner à la BCE, la consigne de ne pas réagir à l’inflation mais de déprécier l’euro de 20%.
http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=53780
Je ne ferais pas de sémantique pour savoir si c’est de l’innutrition, mais en épluchant les fichiers du PG, vous trouverez sans doute, l’adhésion d’un certain Artus Patrick.
Et pendant ce temps là, les Sarkozys pompaient.
@ cording
Malgré sa prétendue faiblesse, la IIIème République a tenu 70 ans -record que la Vème n'a pas encore battu- et elle a su faire face à la première guerre mondiale. Durant cette longue période, on ne peut pas dire que la France n'ait pas été gouvernée et que la IIIème Réublique ait été incapable de "force" et de "détermination". De même, on ne peut pas dire que autres pays européens, qui ont adopté un régime parlementaire strict, ne sont pas gouvernés et que seule la Russie -dont le régime est celui qui ressemble le plus au nôtre- l'est.
Par ailleurs, je n’ai jamais affirmé qu’il ne pouvait rien exister de plus grave que les scandales que j’ai cités. Mes exemples (les Irlandais de Vincennes, les écoutes téléphoniques) étaient simplement destinés à illustrer les dérives auxquelles conduisent les pouvoirs excessifs dévolus au Président sous la Vème.
« Le régime actuel est une monarchie élective compromis entre la monarchie et la République. »
C’est bien ce que devrait lui reprocher un vrai républicain…
« ce n'est pas parce que Sarkozy est le plus mauvais président de la Vie qu'il faut une VIiè.Je vous invite à y réfléchir sérieusement »
Si, car les défauts de notre système politique apparaissent au grand jour. NS en apporte tous les jours la preuve. Moi aussi, « je vous invite à y réfléchir sérieusement »
« Les Présidents sont responsables devant le peuple »
Et que peut faire le Peuple ?
Rien du tout pendant la durée de son mandat.
Il peut simplement ne pas le réélire au terme de son mandat. Encore faut-il qu’il se représente, ce qu’il ne peut désormais faire qu’une seule fois.
« FM a eu la sagesse de ne pas y toucher »
Vous appelez sagesse ce qu’on a l’habitude de nommer opportunisme.
« Sarkozy n'a rien compris à la politique et aux institutions »
Je crois qu’il a au contraire parfaitement compris l’esprit de nos institutions dont il a poussé la logique jusqu’au bout en exerçant de fait lui-même la fonction de premier ministre.
« Chirac et son quinquennat »
Le quinquennat n’a pas été voulu par Chirac mais par LJ.
« D'ailleurs rien ne dit que les Français n'éliront pas un président de gauche avec une majorité de droit ou le contraire. »
Dans la mesure où les élections législatives ont lieu dans la foulée des présidentielles, c’est peu probable. Le quinquennat a d’ailleurs été créé dans le but d’empêcher de nouvelles cohabitations.
« Quand aux affaires y-a-t-il un pouvoir qui n'en ai pas eu ? »
Les affaires que j’ai citées (Irlandais de Vincennes, écoutes téléphoniques) sont directement liées aux pouvoirs excessifs du PR.
Les shadoks sont de retour avec la devise Sarko-Shadok.
http://louis.chatel.free.fr/images_blogs/shadok2.jpg
À lire:
Comment l’UMP organise la faillite de l’Etat
C’est un rapport de l’Assemblée nationale on ne peut plus officiel, signé du député UMP Gilles Carrez, pour la Commission des finances, qui ne fera hélas pas la Une. Ce qu’il révèle est pourtant explosif : en dix ans, les "pertes de recettes fiscales non compensées" - en clair les baisses d’impôts - atteignent le montant faramineux de 100 à 120 milliards d’euros ! Précision du rapport : les "allègements" en question sont "concentrés sur l’impôt sur le revenu", à savoir le seul impôt juste, puisque progressif, pesant donc plus lourd pour les riches que pour les pauvres. Voilà ainsi la vérité toute nue : si la dette publique charbatteint aujourd’hui le niveau qui est le sien, c’est que les gouvernements qui se sont succédé depuis 2000 - inclus celui des sociaux-traîtres "socialistes" de Jospin, avec Dominique Strauss-Kahn le grand privatiseur au ministère de l’Economie - ont constamment fait peser sur la collectivité le poids de leurs cadeaux aux privilégiés.
http://www.plumedepresse.net/spip.php?article1450
@rosa
Je crois que une sage résolution !
Quand je parlais d'un signe NATIONAL fort, je pensais à une déclaration commune des dirigeants de la vraie gauche, cela peut-être fait très vite si la volonté existe, mais existe-t-elle ?
Deux mois de pause dans la situation actuelle me semblent trop longs !
Je sais bien que chacun à besoin de ses vacances mais ce serait le symbole d'une volonté de lutter ensemble contre ce capitalisme autoritaire et brutal. La vraie gauche a très peu accès aux médias, ce serait une initiative qui permettrait d'être plus visible, qu'il faudrait renouveler pendant l'été.
Je sais bien qu'une mobilisation ne sera possible qu'à la rentrée mais nous ne devons pas abandonner le terrain au FN.
Claire T. est l'ex-comptable des Bettencourt de mai 1995 à novembre 2008. Claire T. raconte sur le site Mediapart le scandale des enveloppes remplies de billets de banque.
Eric Woerth aurait dû porter plainte en diffamation contre l'ex-comptable des Bettencourt.
Pourquoi Eric Woerth ne porte pas plainte en diffamation contre l'ex-comptable des Bettencourt ?
Hein, pourquoi ?
Que dire après une si belle démonstration?
Vous m'avez ouvert de belles perspectives pour faire passer ses idées et je retiendrai la leçon.
Vous parlez d'innutrition, j'aurai été tenter par l'imprégnation, mais généralement on l'emploi sur les jeunes esprits pas encore totalement développé.
Alors en avant pour l'innutrition
@ BA [113] : Moi je trouve que Claire T. devrais être invitée au journal de 20 h sur TF1.. Ce ne serait que justice..
:mrgreen:
>@B.A. post 113
Excellente question... et voici la réponse
Affaire Bettencourt-Woerth : tout sauf un juge !
Par Daniel Schneidermann | Fondateur d'@rrêt sur images | 07/07/2010 | 09H34
« Allez-vous porter plainte ? », demande sur TF1 Laurence Ferrari à Woerth. « Ma femme a déjà porté plainte, contre Montebourg et Eva Joly », répond le ministre. Ferrari : « Mais il ne s'agit plus de votre femme, il s'agit de vous. » Bafouillements du ministre. Peut-être. On verra. Vous savez, la diffamation, c'est compliqué. Et de revenir au message qu'il est venu marteler : la campagne est « insupportable ». Stupeur, on l'imagine, des téléspectateurs, qui n'imaginaient pas les justiciables-ministres si démunis.
Mais si c'est aussi « insupportable », si ce ne sont que torrents de haine, calomnies fascistes, ragots qui menacent la démocratie, tweets nauséabonds, blogs vaseux, allez-y donc, ministres outrés, compagnons indignés, porte-parole scandalisés : portez plainte ! Qu'attendez-vous ? Vos avocats piaffent. Qu'attend donc l'hyper-procédurier Sarkozy, qui n'hésita pas à assigner L'Obs pour une affaire aussi grave qu'un faux texto (la fameuse affaire « Si tu reviens, j'annule tout »), qu'attend-il pour porter plainte contre Claire Thibout ? Qu'attend-il, au moins, pour obliger Woerth à le faire à sa place ?
Un procureur peut-il mener une enquête indépendante ?
Ah oui, mais une plainte, c'est un juge d'instruction. Et avec un juge d'instruction, on entre dans l'incontrôlable. Tout sauf le juge ! Tous leurs espoirs reposent aujourd'hui sur le vaillant procureur Courroye, qui virevolte sous les applaudissements du Figaro, multipliant les auditions, mimant la-véritable-enquête-qui-n'a-peur-de-personne-et-qui-ira-jusqu'au-bout, afin de faire croire, ô consécration, qu'un procureur nommé par le pouvoir peut mener « une enquête indépendante ». Afin, accessoirement, de tenter de faire oublier qu'il figure, aussi, dans les maudits enregistrements du majordome, au titre d'ami bienveillant de la milliardaire.
Le paradoxe de l'histoire, c'est qu'appuyant de toutes ses forces sur le frein, Courroye appuie aussi (sans le vouloir ? Mystérieux méandres de la psychologie humaine…) sur l'accélérateur. C'est la définition même d'une affaire incontrôlable.
Le Gottha du fric est en train de lacher la bande à Sarko. L'ex comptable n'a pu parler qu'avec l'assentiment de Mme Bettencourt dont le silence est éloquent.
JFK pose une bonne question:
-"Question : que se passera-t-il si, le 14 juillet, sur les Champs-Elysées, une partie de la foule siffle et crie « remboursez ! » ?"
http://www.jeanfrancoiskahn.com/Apres-les-dernieres-revelations-comment-Sarkozy-peut-il-eviter-le-gouffre_a185.html
Raz la casquette de ces gens là. Ca parade au Fouquets, ça se regarde le nombril comme croyant être le centre du monde, il y en a marre. S'ils ne s'en vont pas d'eux même, on va bien être obligés de les foutre dehors, et ce, avec pertes et fracas. Cette pantalonnade a assez duré, ces guignols ne font plus rire, mais font naitre une colère certes contenue jusqu'alors mais dont les degrès d'intesité sont proches de l'explosion.Le bulletin de vote suffira-t-il ?
Aujourd'hui j'en doute.
@ 118 Jano 77
Moi aussi j'en doute, et à lre les commentaires sur ce blog, nous sommes nombreux à avoir la même opinion.
Seulement voila, nous sommes hypnotisés par la présidence !
Nous voulons une assemblée qui nous ressemble,et qui gouverne.
Voila notre objectif
Les candidats du PG serons assez nombreux pour nous représenter ?
Abel a écrit : "Le Gottha du fric est en train de lacher la bande à Sarko. L'ex comptable n'a pu parler qu'avec l'assentiment de Mme Bettencourt dont le silence est éloquent."
Intéressante hypothèse. A ce sujet, je suggère à ceux qui veulent de regarder le film "Le candidat" avec Yvan Attal qui décrit bien les coulisses d'une élection présidentielle avec le candidat qui doit gagner et celui qui doit perdre.
Si le Gottha du fric lâche Sarko, c'est pour nous mettre qui à la place ? Suspense...
Monsieur Mélenchon, ne partez pas trop loin en vacances. D'après Eva Joly hier soir sur France Info, si les comptes de campagne d'une élection présentés au Conseil Constitutionnel sont faux (pas d'indication d'un versement en liquide par exemple), l'élection est invalidée.
En clair cela signifie que si les dires de la comptable de Mme Bettencourt sont avérés (le retrait des 50.000 EUR à la BNP du 26 mars 2007 est déjà confirmé), l'élection de notre président de la république, M. Nicolas Sarkozy pourrait être invalidée !
Restez joignable, on aura peut-être besoin de vous très rapidement.
Monsieur Mélenchon,
Vous lire, vous écouter est toujours aussi agréable, des concepts clairs, défendant une belle idée de la démocratie, tout cela dans une prose et un verbe fleuri qu'on déguste pour le plaisir.
Même si la réalisation de ces objectifs perdra de sa consistance le jour ou vous aurez le pouvoir, c'est bien d'utopies au service de l'Homme dont nous avons besoin.
@ manu
Ces Euros liquide, pour les "blanchir" et les faire rentrer "honnêtement" dans un compte de campagne, il suffit de trouver 20 nantis de confiance à qui les donner, et ces nantis en échange signent un chèque de 7500 euros… Donc : très difficile à prouver ! En résumé, cet "argent" encore virtuel, n'a surement pas alimenté directement les comptes de campagne des uns et des autres, mais les faux frais de quelques uns (nombreux) afin qu'ils puissent en retour signer ces fameux chèques de "dons".. :mrgreen:
@ jean ai marre
Nous voulons une assemblée qui nous ressemble,et qui gouverne.
En ce qui me concerne, je dirais que nous voulons que le Président préside et que le gouvernement gouverne, sous le contrôle des représentants du Peuple. Je crois qu'il est temps d'en finir avec les institutions de la Vème et le mythe gaulliste auquel se raccrochent désespérément les nostalgiques de tous bords, dont, à mon avis, NS fait lui-même partie. La réforme des institutions doit être considérée comme une priorité. Jean-Luc Mélenchon devrait profiter des affaires du moment pour transmettre ce message à l'opinion.
à 123, manu
Le cas échéant, qui sera habilité à saisir le Conseil Constitutionnel pour revoir les comptes de campagne?
hoooo... ça va péter ! c'est tellement énorme qu'il y a tout de même un risque pour ça passe. C'est bien connu ;-)
Lundi 5 juillet :
S’agissant du financement politique, on en vient au point sensible. Très sensible, même. Celui concernant Eric Woerth. Le seul que Claire T. ait évoqué devant les policiers, car le seul sur lequel elle a été interrogé.
« C’était à la fin du mois de mars 2007. Patrice de Maistre, qui était devenu celui qui "s’occupait" des politiques du fait de la maladie de Dédé (André Bettencourt), m’a convoqué pour me demander d’aller retirer à la banque une somme trois fois supérieure à l’habitude, à savoir 150.000 euros. J’ai refusé, en expliquant que mon accréditif ne me le permettait pas. Il s’est énervé, en me disant que la banque ne nous refuserait pas ce service. Je lui ai demandé la raison pour laquelle il lui fallait absolument récupérer un tel montant, et là, il m’a répondu : "Mais enfin, c’est pour financer la campagne présidentielle de Sarkozy ! Je dois donner de l’argent à celui qui s’occupe du financement de la campagne, Eric Woerth. Et 50.000 euros, ce n’est pas suffisant". »
Claire T. reprend son récit : « Malgré l’insistance de Maistre, qui a quasiment piqué une crise de nerfs, j’ai refusé. Je me souviens même avoir appelé Eva, mon interlocutrice à la BNP de la Place Vendôme, l’agence où Liliane Bettencourt a son compte principal, pour lui demander son avis. Je ne lui ai pas parlé du financement de Sarkozy, mais elle a bien compris... Elle m’a dit que je devais refuser, qu’il ne fallait pas que je dépasse mon accréditif, sinon cela risquait d’alerter Tracfin [le service anti-blanchiment de Bercy, NDLR]. Donc je me suis rendue comme d’habitude avenue de la Grande-Armée, j’ai retiré 50.000 euros, que j’ai remis à Liliane Bettencourt, qui a ensuite donné l’enveloppe à Maistre, devant moi. Et j’ai rempli le carnet de caisse, avec, en regard de la somme, la mention « Bettencourt », que j’ai écrite moi-même. Je faisais toujours comme ça lorsqu’il s’agissait de l’argent destiné aux politiques, car il ne fallait pas de trace écrite. Si Liliane Bettencourt leur donne les carnets de caisse, les policiers pourront vérifier mes dires. Je me souviens de la date de ce retrait destiné à la campagne de Sarkozy : c’était le 26 mars 2007 ».
http://www.mediapart.fr/journal/france/060710/lex-comptable-des-bettencourt-accuse-des-enveloppes-dargent-woerth-et-sarkozy#comment-571471
Mercredi 7 juillet :
Les réquisitions faites par les policiers de la Brigade de répression de la délinquance sur la personne (BRDP) ont permis de retrouver la trace d'un débit de 50 000 euros, à l’agence de la BNP de la Grande-Armée, le 26 mars 2007, conformément à ce que l’ex-comptable de Liliane Bettencourt, Claire Thibout, avait déclaré, lundi 5 juillet, au site Mediapart.
http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/07/07/la-police-confirme-le-retrait-de-50-000-euros-fin-mars-2007_1384483_823448.html#ens_id=1373579
Si la justice va jusqu’au bout, l’élection de Nicolas Sarkozy va être invalidée.
Je dis bien : « Si la justice va jusqu’au bout ».
@ carlo (8h53)
Soyons précis. C'est bien Chirac qui a décidé le quinquennat. Profitant de la coïncidence de dates provoquée par la dissolution de 97 pour créer une simultanéité définitive entre les deux élections. (Ce qui n'était absolument pas dans l'esprit de la constitution de de Gaulle).
PAR CONTRE, c'est bien Lionel Jospin qui a porté le coup de grâce dans cette forfaiture en inversant la calendrier électoral, faisant passer la présidentielle avant le législative, réduisant celle-ci à une simple validation quasi-automatique de la Présidentielle.
Cet attentat contre la démocratie parlementaire est donc l'oeuvre conjointe de messieurs Chirac et Jospin !
Pour le reste, entièrement d'accord avec vos arguments en réponse à cording. Comment peux-t-on se féliciter - au pays de la Révolution - de vivre dans une monarchie élective ?
Quant aux éternelles attaques contre la prétendue faiblesse des démocraties parlementaires responsables de tous les maux, laissons celà aux héritiers de Maurras, du boulangisme, du colonel de la Rocque et autres poujadismes...
merci jean luc une vrai gauche. /
Effet boomerang vous dis-je, tout Lui revient dans la figure... le retour de balancier qui s'annonce pourrait s'en trouver plus cuisant encore tant sa garde rapprochée se discrédite davantage à chacune de ses interventions pour défendre l'indéfendable, puisque se sont des faits avérés et prouvés et des personnes réelles et non des rumeurs ou autres calomnies qui nous sont livrées par les quelques médias, trop rares au demeurant, qui ne veulent ni se soumettre au capital ni courber l'échine....
Et si le défilé du 14 juillet donnait lieu, comme cela a été suggéré dans le blog, à quelques manifestations sonores ou quelques marques de dédain comme un silence et un dos tourné(avec vuvuzellas, pourquoi pas ? mais pas de panneaux, de grâce, le peuple à déjà donné...) pour montrer que le peuple de France sait aussi s'intéresser aux grands évènements.....contrairement à ce qui en a été dit par Le plus Haut, qui ne s'est même pas aperçu que 2 millions de citoyens étaient dans la rue alors que lui-même s'enfermait à huis-clos avec une seule personne. Il est vrai qu'il s'agissait de l'exemplaire Thierry Henri....
Presse étrangère :
http://translate.google.fr/translate?hl=fr&langpair=de|fr&u=http://www.bild.de/BILD/politik/2009/07/23/nicolas-sarkozy-gott-in-frankreich/8-flugzeuge-61-dienstwagen-1000-angestellte.html
Traduction (approximative)
8 avions, 61 voitures de fonction, 1000 employés ! Toute la France est touchée par les mesures de récessions. Toute la France ? Une personne ne joue pas le jeu : le Président Nicolas Sarkozy (54 ans).
Le budget de la Présidence a toujours été tenu secret en France. Pour la première fois il est révélé sous Nicolas Sarkozy :
- Dans les 300 mètres carrés de l'appartement de fonction des Sarkozy les fleurs doivent être fraîches en permanence : coût 280.000 euros par an !
- Lorsque Nicolas Sarkozy voyage à titre privé, un avion gouvernemental vide l'accompagne en permanence, pour lui permettre de rentrer à Paris en cas d'urgence ?
- Il dispose de 61 voitures de fonction, 2 Airbus et 6 avions Falcon-Jet. Le dernier avion en date (60 millions d'euros) a été baptisé "Carla" du prénom de madame Sarkozy.
- Dépenses annuelles pour les boissons (Champagne etc.) : 1 million d'euros
- Il a presque 1.000 employés à son service, deux fois plus que la Reine d'Angleterre. Parmi eux 44 chauffeurs et 87 cuisiniers.
- Les cuisiniers-chefs peuvent se servir librement dans les caves à vin du Palais de l'Elysée, le repas de midi leur est servi par des laquais.
- Carla et Nicolas peuvent commander de la nourriture ou des boissons 24 heures sur 24. La cuisine est en service en permanence.
Indignation ? Protestations ? Pas du tout. En France il semble être une affaire d'honneur que le Chef de l'État incarne la "Gloire de la nation". Il est le successeur du Roi Soleil. Et c'est exactement comme cela qu'il vit.
@ ermler
Lors de la présidentielle, le quinquennat faisait partie du programme de LJ alors que JC y était opposé. Par la suite, VGE et LJ, devenu premier ministre après la dissolution ratée de JC, ont su créer un rapport de force qui a contraint JC à proposer la réduction du mandat présidentiel à 5 ans.
117 Michel 34
Sarko est très fort pour attaquer en justice des "petits", comme mon copain Hervé Eon, mais là, va y avoir beaucoup de monde, et du "beau" monde, lequel beau monde pourrait très bien lui dire "casse toi, pauv'con" !
Vive l'innutrition, vive l'innutrition - certes, enfin peut-être, oui mais tout de même.
Faut-il vraiment se réjouir de voir certains thèmes et mots repris (appropriés?) ça et là par d'autres ?
C'est fragile, un mot - fut-il un mot comme'révolution'; ca tient à peine debout tout seul; à l'intérieur, quand on écarte les syllabes et les sons, il n'y a plus rien qu'un grand vent qu'entoure le vide. Tout seul, ça ne veut rien dire un mot, et n'est empli véritablement de sens que par la bouche qui le prononce, par le stylo qui l'écrit. Le "REVOLUTION" de Martine Aubry n'est pas le même que le vôtre n'est pas le même que celui de l'inventeur de l'éponge dont un côté gratte l'autre caresse - et tous pourtant l'ont eu à la bouche un moment, ce mot de "REVOLUTION".
Alors, on peut se satisfaire, c'est'esthétique, de voir son mot prononcé par un autre - l'air de je vous l'avais bien dit, les voilà qui utilisent MON mot - et se mentir que Martine Aubry pense à la même éponge que vous lorsqu'elle le prononce. Mais plutôt que de réjouissance, j'y vois plutôt un motif d'inquiétude.
Gare, il y a concurrence. Gare, on va progressivement lui inoculer un autre sens, à cette bête et docile enveloppe vide d'amas de sons. Il aura toujours la même tête, le même physique, REVOLUTION, ca va pas virer REVOLUSSION ou autre folklore, il ne vont pas nous l'abîmer du dehors - mais, à l'intérieur, que vont ils pouvoir lui faire, à l'intérieur....
Et quand je voudrai le reprendre, le redire, je le redirai pareil donc encore, même mot et mêmes sons de REVOLUTION - et que comprendra-t'on alors? Toujours la même chose ? Ou une dilution, une altération, une modification, une nuanciation, une décoloration, un atténuement, une mollification d'un mot qui ne me sera alors plus bon à grand chose ?
Gare, donc, finalement, à l'innutrition - un mot peut changer de sens comme il change de bouche. (proverbe..hum...anonyme).
Je dois avouer que je vous lisais rapidement, et maintenant je fais quelques arrêts sur vos commentaires, la situation politique ressemble beaucoup à ce que vous en écrivez, un vrai élan de sincérités se dégage de vos textes, mais malgré tout..l'âge faisant..on nous a si mal mené,pris par tout les sentiments et tellement mentis qu'au fond je me demande si c'est de la sincérité où encore une potion magique d'un élu qui par expérience nous la fait à l'envers.
Vos intonations sont les bonnes mais au fait la solution c'est quoi ?
Les dégâts sont si profond dans notre société et soyons sérieux la situation mondiale donne le ton et nous ne pouvons y échapper.
Pour ma part je ne crois pas a une solution Française, la solution ne peut être que mondiale, globale, sans un changement radical de cette gestion du monde nous allons droit dans le mur.
@ ermler
JC a continué à affirmer son opposition au quinquennat après la dissolution ratée de 1997: « le quinquennat conduit presque automatiquement au régime présidentiel. Moi je suis hostile au régime présidentiel », rappelle-t-il le 14 juillet 1997. « Le quinquennat sous une forme ou sous une autre serait une erreur et donc je ne l’approuverai pas » réaffirme-t-il le 14 juillet 1999.
"individualisme" serait pour vous un gros mot.
Moi, je le suis profondément.
Je pense que vous pensiez à "égoïsme".
Nous sommes tous intrinsèquement des individus au sein d'une société, dans laquelle nous évoluons, jugeons et pensons.
Mais parce que nous sommes des individus, nous agissons pour, ce que nous pensons être, le bien commun.
C'est lorsqu'il n'y a plus d'individus que nous agissons pour le clan, la caste, la classe...
J'adore vous lire, et je suis déçu que Jacques Généreux ne soit pas sur les bancs de l'assemblée européenne à vos cotés.
Bien à vous.
Le ministre du Travail Eric Woerth a annoncé mercredi qu'il avait décidé de déposer plainte contre X pour "dénonciation calomnieuse" auprès du tribunal de grande instance de Nanterre (Hauts-de-Seine).
Dans un communiqué, l'ancien ministre du Budget mis en cause dans l'affaire Bettencourt "dénonce les accusations mensongères dont il a fait l'objet, en particulier concernant la réception de fonds en espèces au fin de financement illégal d'activité politique".
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20100707.FAP5061/affaire-bettencourt-woerth-porte-plainte-pour-denonciation-calomnieuse.html
L'ex-comptable des Bettencourt s'appelle Claire Thibout. Son nom est dans tous les journaux : c'est elle qui a raconté le scandale des enveloppes remplies de billets de banque.
Alors pourquoi Eric Woerth porte plainte contre X ?
Et pourquoi Eric Woerth ne porte pas plainte contre Claire Thibout ?
Pourquoi ?
Le baguenaudage dans l'histoire de la langue me plait ! c'est plein de vie !
Les précisions des érudits, c'est bien !..mais un peu d'élan et de lyrisme ne sont pas négligeables ; car nous entrainent vers le haut, et nous font sortir les pieds de la "vase" !...ouf!
Et, oui, les mots ont un sens ! Sortons de la novlangue : c'est déjà une prise symbolique de la Bastille !
Merci pour le riche contenu du petit journal ! c'est dense et généreux ! =) soudain, quoiqu'il advienne, ce qui reste de désir citoyen en nous se sent respecté !
Si c'est le dernier billet avant les vacances, bonne évasion et bon repos, Monsieur Mélenchon !
Selon Le Monde, "le PS, redoutant après les réserves émises par le Conseil d'Etat que les "sages" jugent inconstitutionnelle une interdiction du voile intégral dans tout l'espace public, avait annoncé... qu'il ne saisirait pas le Conseil constitutionnel".
C'est évident: c'est lorsqu'il n'y a aucun doute sur la constitutionnalité d'une loi qu'il faut saisir le Conseil Constitutionnel.
C'est quand même étonnant et triste que parmi tant de bonnes et intelligentes choses Jean-Luc Mélenchon nous gratifie régulièrement de ses délires récurrents contre les « patois »... Quel mépris pour les langues et les dialectes parlés par le peuple français de cette époque, quel mépris envers les dialectes qui ont marqué la vie de nos ancêtres !
Mais le français n'était que le patois parlé par les rois, un patois parmi d'autres... Et l'édit de François 1er était d'abord dirigé contre le latin (qui n'était d'ailleurs déjà plus guère utilisé dans les documents officiels depuis un bon siècle ou deux).
La Première République n'a pas craint de publier nombre de proclamations sur des affiches bilingues, français-breton par exemple. Jean-Luc Mélenchon en est bien loin. Quel dommage pour l'unité à gauche.
Les rebondissements de ce qu'il faut bien appeler une affaire d'Etat illustrent une fois encore les liens troubles entretenus par les plus hauts responsables de l'Etat avec la haute bourgeoisie, rappelant qu'il n'y a qu'une seule classe dirigeante qu'elle soit politique ou économique. Liliane Bettencourt a réalisé une coquette économie de 30 millions d'euros grâce au bouclier fiscal, géré par une administration des finances dirigée par Eric Woerth. Des policiers de la brigade de répression de la délinquance sur la personne (BRDP) ont retrouvé la trace d'un retrait en espèces de 50 000 euros confirmant les propos tenus par l'ex-comptable de Liliane Bettencourt, Claire Thibout, au site Mediapart. La justice a ouvert une enquête. Mis en cause de façon de plus en plus nette, Woerth et Sarkozy s'affichent arrogants et "droits dans leur botte" en même temps qu'ils s'assurent mutuellement d'un soutien sans faille. Nous verrons bien comment cette affaire va tourner, mais en attendant, il reste l'image d'un pouvoir politique qui, en même temps qu'il demande à la majorité de la population de se serrer la ceinture, entretient des liens consanguins avec les milliardaires responsables de la crise. C'est bien cela qui est devenu totalement indécent et insupportable. Ca suffit. Eric Woerth doit partir et son départ doit donc aussi sonner le glas de sa contre réforme des retraites
Il a déclaré hier que son "devoir c'est de tenir et c'est aussi d'être digne de (sa) majorité". Il a bien raison, parce que c'est toute sa majorité qui est concernée, qu'ils s'en aillent tous et leur politique avec ! "Parce qu'ils le valent bien !"
Déclaration d'Olivier Besancenot,
Le 7 juillet, 15h.
Patrice 23h11 :
« La Première République n'a pas craint de publier nombre de proclamations sur des affiches bilingues, français-breton par exemple, Jean-Luc Mélenchon en est bien loin. Quel dommage pour l’unité à gauche. ».
Merci de bien vouloir m’expliquer en quoi la non publication actuelle d’affiches « bilingues » français-parler régionaux impacte gravement « l’unité à gauche ». J’avoue ne pas comprendre.
Je me souviens fort bien, par contre, d’une affiche signée Saint Just conservée dans un château de l’ouest de la France où celui-ci exhortait la population d’Alsace a « quitter les mœurs et les habitudes germaniques », affiche rédigée en français et alsacien. Ce qui m’avait fort amusé.
@Philippe Grangeray
Phillippe c'est intéressant ce que vous avez écris au sujet de l'individualité.
Les rapport de l'homme avec la société sont lié à une définition de cet ordre, et la devise de la république est juste de ce point de vue : liberté, égalité, fraternité.
Tout cela correspond à une dimension humaine: libre spirituellement, égaux au niveau des droits, mais fraternel au niveau des besoins. La question est posé mais finalement elle n'est pas encore résolu, je crois.
Cela correspond aussi à des spheres différentes, la culture (le domaine de la liberté), la politique (le domaine des droits et de la représentation) et l'économie (le domaine de la fraternité). Et pour moi chaque sphere doit avoir son autonomie, meme si par et dans " l'individu " tout est rassemblé.
Par exemple l'idée d'une concurence libre et non faussée, ne tiens pas si l'on regarde la réalité de ce point de vue (c'est d'ailleurs à mon avis pour cela que les français on voté contre la constitution européenne) parce que ce n'est pas dans l'économie que le principe de la liberté doit s'incrire mais dans celui de la culture (éducation, initiative et orientation personnelle etc...) le principe de l'économie est bien celui qui doit traduire la fraternité non pas au sens "bateau" du terme mais simplement par le fait qu'aucun travail n'est accomplie pour nous memes. Je peux (et je dois) formé mes pensées et mes initiatives pour moi meme (sans rencontrer de contrainte externe) mais je ne peut pas travailler pour moi meme. Il faut en tirer les conséquences politiques juste. Si on voulait changer la constitution ou passer en une autre république, il faudrait poser un grand débat et je pense que se serait vraiment une initiative capitale dans les moments ou nous vivons, autant pour la françe que pour l'europe
@sylvie boussand - PG 03
Une réctification: le mot démocratie (min zhu) en chinois n'est pas l'union du mot peuple et roi mais du mot peuple et décider. Le deuxième idéogramme (zhu) est un verbe signifiant "décider". En d'autre terme la traduction littérale de l'idéogramme chinois démocratie est "peuple décider". De plus zhu n'a pas le sens roi au sens strict du terme mais pluôt le sens de maître, chef. Bon on joue sur les mots. Mais l'amalgame peut être vite fait en ces temps...
Sinon en grec cela signifie peuple et pouvoir.
En tous cas la France est loin de ces concepts. Alors que le président nous disait de nous passionnait pour les grandes questions. Aucun débat sur les retraites n'a été fait sans compter que Woerth a dit que cela ne changerait rien. Preuve que ce n'est pas le peuple qui décide mais "eux"
Une peur me prend l'affaire Bettencourt - Woerth est en train de prendre toute l'actualité. Pendant ce temps la contre-réforme continue mais personne n'en parle. J'ai peur qu'avec l'engouement des socialistes dans cette affaire nuise au collectif contre le régime des retraites.
Depuis sa retraite anticipée, Florence devait être fatiguée d’assumer exclusivement les tâches ménagères. Hier, Eric a fait le grand saut, il a décidé d’en prendre une partie à sa charge. Nous le féliciterons. Il aura toutefois fallu qu’une autre femme – une certaine Laurence – lui ouvre les yeux pour qu’il admette que les couples heureux sont ceux qui se partagent les tâches.
Jusqu’à présent, Eric n’avait pas brillé par la délicatesse envers sa moitié. Nous sentions le conflit couver. De mauvaises langues pointant du doigt la double charge qu’elle supportait : même quantité de travaux payés mais plus de travaux non payés, pour sauver son couple, Florence quitta son job et resta au foyer. Même, elle porta plainte pour diffamation contre ceux qui accusaient son mari de légèreté familiale. Quand même ! La démission et la plainte, c’étaient deux belles preuves d’amour de Florence pour son Eric, n’est-il pas !
Avant hier, Eric se gobergeait devant la Laurence qui lui faisait remarquer que l’office des mauvaises langues opérait toujours. Et lui de répondre qu’il n’avait rien à se reprocher, son couple, certes traditionnel, était tout à fait normal, etc. La Laurence ne se contenant plus lui posa la question fatidique : Eric, n’allez-vous pas porter plainte ? Lui : Pourquoi ? Florence l’a déjà fait. Ni une, ni deux la solidarité féminine à l’œuvre : Eric, il ne s’agit pas de Florence, mais de vous. Lui : Vous croyez ? Je vais y réfléchir.
De retour au foyer, Florence a dû lui expliquer qu’il poussait le bouchon un peu loin, et après quelques tergiversations, il a enfin déposé sa propre plainte. On ne connaîtra jamais la puissance de l’amour ! Merci Florence, merci Eric.
Pendant ce temps là, les Sarkozys pompaient.
Réponse à Patrice (mess. n°144) qui déplore « les délires récurrents » (sic) de Jean-Luc Mélenchon contre les patois.
Je suis rarement en désaccord avec Jean-Luc Mélenchon. Une fois de plus, je l’approuve d’être partisan de la généralisation d’une langue hautement vectrice d’une culture littéraire et philosophique universelle. Moi non plus, je n’aime pas les patois qui divisent les peuples.
Ici, en Wallonie, les patois remontent au français du XIIème et XIIIème siècles, mâtinés d’expressions picardes, vers le sud ouest et de mots de bas-allemand, vers le nord-est.
Il y a soixante ans encore, les vieilles personnes n’ayant pas fait d’études au delà de la cinquième primaire (nombreuses) ne comprenaient pas le langage parlé par d’autres vieilles personnes, lorsque celles-ci habitaient à plus de 15 km.
Mieux encore, dans le bassin liégeois, le patois sérésien n’était pas compris par les gens de Herstal, faubourg liégeois distant de 8 km !
Dividere ut regnare : la classe aisée, peu nombreuse, parlait le français (avec accent bien sûr) et s’entendait à merveille pour entretenir l’ignorance dans le peuple, notamment celle du français.
Ce fut un des très rares bienfaits de la télévision de créer une immersion linguistique qui généralisa le français, standardisa l’accent et permit aux peuples français et wallons de se comprendre… sans se moquer de leurs accents respectifs.
Finies les incompréhensions entre les peuples de Hesbaye, de Charleroi, de Liège, du Luxembourg belge etc.
J’ai trouvé chez un bouquiniste la carte de partage de la grande europe hitlérienne. Tous les pays sous domination de la croix gammée étaient divisés en unités nommées « gau », mot germain signifiant nation, où seraient enseignés des éléments d’allemand et le patois prédominant dans la région considérée.
Ainsi, la France serait morcelée en une dizaine de « Gauen » où seraient parlés le berrichon, le basque, le provençal, le picard, le français pour l’Anjou et bien sûr le breton.
Chaque "gau" européen serait dominé par un gauleiter allemand, bredouillant le patois mais parlant purement la langue de Goethe.
Ainsi, Hitler assurait la domination nazie pour mille ans.
Oui, mais encore et surtout...comment préparer dès maintenant une alternative crédible?
Vous en avez les moyens et il est aussi de votre responsabilité de faire bouger les lignes et ceci dès maintenant.
A défaut, vous seriez, à votre tour et d'ici peu, assimilé à ceux des "boutiquiers" qui nous "enfument".
En raccourci, n'y a-t-il pas plus de points communs entre le PG et le MRC de JPC ainsi qu'avec le DLR de NDA qu'avec le PS dans sa composition actuelle?
N'est il pas temps et surtout pour la présidentielle de changer la donne électorale en constituant un large Front Républicain qui répondrait sans aucun doute à une attente profonde des citoyens?
La nature ayant horreur du vide, aurez vous l'audace et le courage de saisir cette opportunité avant qu'il ne soit trop tard?
J'apprécierais que vous prononciez sur cette orientation sur votre blog à moins que vous ne l'ayez déjà fait...