09juil 10
Communiqué:
Sur France 2, Nicolas Sarkozy parle pour ne rien dire.
"Le président s’égare ! Selon lui l’affaire Bettencourt est le résultat d’un complot des adversaires de la réforme de retraites. Grotesque ! Mais Quand il dit qu’on ne peut financer les retraites il oublie que les français savent dorénavant où il y a beaucoup d’argent disponible. Doux pour les riches, durs pour les autres, monsieur Sarkozy n’a pas compris l’état d’esprit des français. Il répète en boucle des formules et des tirades qui exaspèrent. Bref, cet entretien ne change rien à l’ambiance qui plombe sa fin de règne. Et face au grand nombre qui sera dans la rue en septembre il reculera ou il partira. Ne lui en déplaise."
L a dernière fois que je me suis assis devant ce clavier pour rédiger une note destinée à ce blog, la soirée était déjà bien avancée et deux ministres venaient de démissionner. C’était il y a un siècle ou deux. Depuis, le volcan médiatico-politique est entré en éruption. Et tous les transports d’idées ont été annulés au profit d’un rocambolesque feuilleton où les laquais et les chenapans dansent la sarabande autour d’une veille dame aux pâquerettes et de politiciens qui viennent chercher leur courrier chez elle. Je galèje. Une crise pareille laisse sans voix. Chacun d’entre nous a tourné sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler. C’est tellement énorme !
Le président de la République lui-même allant chercher son enveloppe ! Le ministre du budget truquant les comptes de campagne du président… Je pense et j’espère que ceux qui l’ont affirmé ont bien garanti leur source car ce n’est pas n’importe quelle accusation que celle-là. Car la détestation que nous avons pour monsieur Nicolas Sarkozy et monsieur Woerth du fait de leur épouvantable politique de guerre de classe ne suffit pas à nous faire espérer le pire à leur sujet. Nous qui aimons ce pays nous aurions tellement honte pour nous tous si c’était vrai, quand bien même nous n’y sommes pour rien ! Je suppose que l’énormité de l’accusation, la faiblesse d’une équipe minée par les mauvaises conduites individuelles qui ont déjà occasionné le départ de deux ministres avant d’autres déjà annoncés, provoqueraient dans n’importe quel pays démocratique un retour aux urnes. Cela n’aura pas lieu en France. La Vème république monarchique autorise tous les abus. On se souvient d’un Chirac battu au référendum européen ainsi que tout le système des élites du pays. Non seulement il ne se passa strictement rien ensuite qui respecte la volonté du peuple mais monsieur Sarkozy pris même la liberté de passer outre et, aussitôt élu, de faire adopter, avec l’active participation de son compère socialiste en euroservilité, le texte qui avait été rejeté. La bonne presse de l’époque avait applaudi, hélas ! Dans ces conditions, maintenant, il est vain de se draper dans les postures de l’indignation. Il y a mieux à faire.
Notre responsabilité c’est plutôt d’être lucides sur le moment qui vient. Il faut se savoir en phase finale d’un système. La question n’est pas de savoir « si » il tombera mais « quand », sur quel terrain et au profit de qui. Nous jouons notre propre partition. Notre intérêt est d’avoir un adversaire aussi affaibli que possible à la rentrée pour que nous nous puissions mettre en déroute sur le terrain politique central où tout se joue. Je parle du partage des richesses dans le pays. Et donc des retraites. Notre rendez vous c’est le 7 septembre avec le front uni de nos syndicats. Puis pour nous, le front de gauche a la fête de l’huma le plus grand rassemblement politique populaire de gauche de ce pays. Tout l’été des rassemblements sont appelés par la CGT pour élargir la mobilisation. Dans l’intervalle le grand nombre a déjà reçu la douche froide du plan d’austérité de monsieur Fillon. Tout le monde sait dorénavant que, pour le gouvernement de droite, ce sont les handicapés, les parents d’étudiants, les employeurs à domicile, les instituteurs, les parents isolés qui élevent des enfants, les infirmiers et d’autres de ce style qui ont vidé la caisse du pays. Et cela la même semaine où les gens ont appris que les riches recevaient des chèques de plusieurs millions et ignoraient parfois où est caché leur argent. La nouvelle est terrible. La gifle que reçoivent en plein face ceux qui ont découvert cela en regardant la télé crée des traces profondes. Nous menons un assaut où chaque jour arrivent des renforts. Cette bataille était d’abord donnée perdue d’avance. On se souvient de la campagne d’affolement orchestrée par le Monde qui annonçait 2600 milliards de trou dans les régimes de retraites pour 2050. A présent un très grand nombre de gens ont compris que pour rétablir les comptes on pouvait aussi remplir la caisse en mettant à contribution ceux qui ont vraiment beaucoup trop dans leurs poches. La période du Fouquet’s triomphant est finie. Bien finie. Le Sarkozysme est terminé comme projet pour le pays et comme nouvelle culture politique, j’en suis certain. Je crois que nous pouvons gagner la bataille des retraites. De ça ils ne se relèveront pas, c’est sur.
Parmi tous les dégâts moraux qu’a occasionnés cette incroyable affaire, il ne faut pas manquer de compter les injures adressées au site Médiapart par plusieurs éminentes personnalités de l’UMP. Xavier Bertrand et Nadine Morano ont parlé au sujet de ses publications de « méthodes fascistes ». Christian Estrosi et Eric Raoult ont dressés un parallèle avec l’hystérie des journaux de l’extrême droite des années trente et même de la collaboration. Qu’on me comprenne bien. A mes yeux la polémique avec un organe de presse est tout à fait normale et même souhaitable autant que de besoin. Je n’ai jamais été d’accord avec le régime des vaches sacrées médiatique qui seraient par essence déclarée exemptées du droit d’être critiquées. Pour moi aucun média, aucun journaliste n’incarne la vérité davantage qu’aucune autre personne. Pour autant son métier est précisément de fournir des informations, au risque de l’erreur. Ce travail est indispensable à la respiration d’une société démocratique. On peut exiger, et même rudement, qu’il soit bien fait. Mais désigner ceux qui le font comme des ennemis du pays est un changement de registre qu’on ne peut accepter d’aucune façon. Non, tous les coups ne sont pas permis. La violence d’une polémique n’autorise pas selon moi qui en suis pourtant familier, et en particulier avec les médias, que soit banalisées des caractérisations politique aussi graves que celle d’être des « collabos » (avec quel occupant, monsieur Raoult ?) ou des « fascistes » (quelles bandes armées monsieur Plenel commande-t-il, monsieur Bertrand ?). Je le dis d’autant plus sereinement que j’ai moi-même été diffamé de cette façon et avec ces mots, en compagnie de monsieur Dupont Aignan, par le journalistissime Alain Duhamel qui a déclaré sur RTL que la faillite de l’Europe était pour nous « la divine surprise », expression de l’extrême droite d’avant guerre à propos de l’invasion nazie et de l’instauration du régime du maréchal Pétain. Aucun journaliste n’avait, bien sur, dénoncé cet infâme abus de langage à une heure de très grande écoute. Mais qui suis-je pour mériter d’être respecté ? Personne il est vrai ! Comme l’ont démontré les onze jours de pilonnage répugnant que la corporation des médiacrates a déversé contre moi après que j’ai remis cet inepte étudiant en journalisme à sa place et qu’il en ait volé les images pour les diffuser de tous côtés et pleurer ensuite à chaudes larmes dans le gilet des confrères. En parallèle exact je devrais laisser cette corporation moutonnière pétrie d’esprit de caste se faire égorger à son tour et je pourrai même ricaner. Si je ne le fais pas ce n’est certainement pas parce que j’éprouverai une tendresse nouvelle pour un système médiatique dont je critique radicalement le fonctionnement, les normes sociales, les conditions professionnelles et le noir corporatisme. Je proteste contre les injures adressées à Médiapart parce qu’elles nuisent à l’existence même du débat plus lourdement encore que les abus innombrables auxquels s’est abandonné le système médiatique lui-même. Je ne me sentirai pas libre de ma critique argumentée si je la laissais confondre avec d’aussi viles injures.
Une chose que vous devez savoir c’est que je ne suis pas un aussi bon député européen que mes comptes rendus réguliers et mes notes de séance pourraient vous le faire croire. Un classement indépendant, éthique et moral d’un journal qui a forcément raison, me classe dans les mauvais sujets qui n’ont que 64 % de présence sur place. Bien sur mon nom est publié. Rançon de la gloire. Avec celui de Rachida Dati, de Jean-Marie Le Pen et de Vincent Peillon parce que l’opprobre doit toucher tous les partis afin que l’objectivité du journal soit visible. Ce journal lui-même est bien loin de publier quelque chose de régulier sur les travaux du parlement européen, ni même sur seulement 64 % des sujets traités. La publication sur ce blog dans la rubrique en bas à droite de fiche descriptives par dossier adopté au parlement européen n’a, bien sur, non plus aucun équivalent dans ce journal là. Mais je confesse que oui, j’ai été absent à deux sessions de Strasbourg, en février et en mars. Le premier de chez moi qui tord le nez devra méditer la prochaine fois qu’il m’invitera à venir participer à un meeting de campagne électorale. Faire vivre la démocratie dans son pays comme élu au moment des élections régionales n’est pas compté en Europe comme du temps utile valant mot d’excuse. Et maintenant, vous qui vous cabrez, entendez le plus scandaleux : je me fiche comme d’une guigne de ce classement ! Je n’ai pas le moindre regret d’avoir passé ces journées à battre la campagne avec mes camarades ! Je suis content du boulot que j’ai fait en campagne et au parlement européen. Mais bien sur, si mon état d’esprit vous choque et si mon travail ne vous plait pas vous devez refuser de me réélire la prochaine fois. A supposer que je sois candidat. De mon côté je vais essayer évidemment d’améliorer ma capacité de pointage l’année prochaine ! Mais ca se discute avec ceux qui voudraient me voir consacrer davantage d’énergie à d’autres taches…
Justement je voudrai vous dire un mot du parlement européen. La session de juillet a été dense et ennuyeuse. Avec des pics d’adrénaline cependant. Mercredi on votait sur les "nouveaux aliments". Oui, ca existe. Les nouveaux aliments ce sont les aliments en provenance de pays tiers, les ingrédients alimentaires contenant des nanomatériaux manufacturés et les denrées alimentaires produites à partir de descendants d’animaux clonés… Berk ! Ca ne donne pas envie ! Il y avait déjà eu un vote le sujet en Mars 2009. Le parlement avait alors majoritairement demandé que les aliments issus d'animaux clonés et de leurs descendants soient exclus du champ d'application et qu'un étiquetage précis soit mis en place concernant les nouveaux aliments. Un étiquetage distinctif pour aliment issus d'animaux nourris aux OGM avait notamment été réclamé. Aucun de ces amendements n’a été accepté par le Conseil européen. Nos gouvernements n’ont pas voulu en entendre parler. Merci monsieur Fillon ! Pourtant, il faut savoir qu’on est incapable à l’heure actuelle d’estimer les conséquences réelles du clonage. Plus de la moitié des animaux clonés sont en mauvaise santé et développent des malformations graves. Alors que dire de leurs descendants ? Quelles évolutions sur plusieurs générations ? Quelles conséquences pour le consommateur ? Personne ne sait le dire avec exactitude à ce jour. Ca n’empêche pourtant pas le Conseil d’être favorable à l'ouverture complète des aliments issus d’animaux clonés « en attendant une législation spécifique ». Vous avez bien lu. Tant qu’on a rien décidé on laisse faire ! Le principe de précaution a l’envers ! La Commission a donc pu facilement se donner un air plus raisonnable devant tant d’aveuglement. Mais ca ne casse pas trois pattes à un canard, même cloné ! En effet elle s’oppose à l'autorisation comme aliments de ce qui est issu de la première génération de descendants d'animaux clonés. Mais pas à ceux de la deuxième génération. Finaude la commission ! Comme on n’a pas plus de preuves de l’innocuité des aliments issus des nanotechnologies, non plus, le Parlement européen a donc fort heureusement réitéré son point de vue en deuxième lecture. Jusqu’à la prochaine offensive du Conseil et de la Commission ? bien sur. Mais on peut quand même se réjouir du résultat de nos votes.
Autre sujet piquant. Jeudi, arrivait en plénière un texte sur l’intégration du Kosovo à l’Union européenne. Argument avancé par la rapporteur, Madame Lunacek des Verts : on ne peut pas discriminer les kosovars alors qu’on négocie avec les autres pays des Balkans. Mais le problème est précisément que le Kosovo n’a pas été reconnu comme étant un Etat par 5 pays membres de l’UE : l’Espagne, la Grèce, Chypre, la Slovaquie et la Roumanie ! Les Etats-Unis ont été le principal soutien et instigateur de l’indépendance du Kosovo. Il s’agissait de punir la Serbie et de récompenser les larbins au pouvoir en Albanie. Tout ce que le monde compte de zélés atlantistes s’est retrouvé pour reconnaitre cet état croupion. Parmi ces derniers, le Président Sarkozy, qui a été parmi les premiers à reconnaître le Kosovo et le FMI de Dominique Strauss Kahn qui a intégré le Kosovo en Mai 2009. Les Etats-Unis ont installé une de leurs plus grandes bases militaires au Kosovo en 1999. Il s’agit de camp Bondsteel, le « Guantanamo miniature » des Etats-Unis, maintes fois dénoncé pour actes de torture. C’est tout cela qui est en jeu avec l'intégration du Kosovo dans l'UE ! En particulier c'est donc admettre la présence sur le territoire européen d'une des plus grandes bases militaires des Etats-Unis dans le monde! Et pourquoi ces braves amis de la liberté sont-ils là ? Ils assurent la sécurité du projet de pipeline Trans-Balkans AMBO qui doit faire le lien avec les pipelines transportant le gaz et le pétrole de la Mer Noire et du Bassin de la Mer Caspienne. La Serbie, jugée trop proche de la Russie, pouvait mettre en danger la construction de ce pipe-line stratégique. Ce sont des entreprises comme Halliburton, grassement financées par les Etats-Unis, qui construisent ce pipe-line. Et voyez comme le hasard est finaud lui aussi : la base militaire de camp Bondsteel est située à deux pas des chantiers de construction. De tout cela personne ne parle. On entend juste les habituels couplets enchantés sur l’Europe qui protège et les peuples qui gémissent du désir de venir y jouir de ses bienfaits. Pas question pour moi d’accepter l’adhésion de ce qui demeure pour la majeure partie des pays du monde, dont rien de moins que la Chine, la Russie, l’Inde, le Brésil et l’ONU elle-même, une province de Serbie. Ça n’a pas empêché 455 eurodéputés de se prononcer en faveur de ce rapport provocateur contre 155 et 28 abstentions. Les élus du MODEM, du PS et d’Europe Ecologie ont tous voté pour avec les autres atlantistes du parlement ! Irresponsable et affligeant !
Pendant que j’y suis, voici un dernier récit qui ne comptera pas dans ma statistique de travail parlementaire. D’ailleurs de quel parlement s’agit-il ? Le Parlement européen est un parlement croupion. Dire « Parlement » est, à proprement parler, un abus de langage puisqu’il n’a ni pouvoir d’initiative législative ni véritable contrôle sur la Commission européenne. Son seul pouvoir réside en fait dans sa capacité de blocage. Autant dire qu’il ne s’en sert pas souvent ! Mais le 11 Février dernier, à la surprise générale, les eurodéputés en avaient très majoritairement fait usage en bloquant la mise en œuvre de l’accord entre l’union Européenne et les USA sur le transfert de données bancaires à caractère personnel dit « SWIFT ». SWIFT est une société bancaire belge. Après 2001, à la demande de Washington, elle avait accepté de transférer des données bancaires à caractère personnel au Trésor états-unien. C’était bien sûr totalement illégal. En Novembre 2009, le Conseil européen, merci monsieur Fillon, et les Etats-Unis signaient un accord avalisant et élargissant le champ d’application de cette ingérence états-unienne. C’était trop ! Le Parlement européen avait rejeté l’accord. Les gargarismes avaient été bruyants sur le pouvoir de blocage d'accords internationaux concédé par le Traité de Lisbonne ! Un bien maigre pouvoir pourtant pour une assemblée qui en reste largement privée. Les Etats-Unis et nos gouvernants ont très vite réagi à cet affront. Dès le mois de Mai, le Conseil européen chargeait la Commission européenne de négocier un nouvel accord. Et il y a quelques jours, le 28 Juin, l’arrangement était signé. Il permet, entre autres, la conservation de toutes les données pendant 5 ans, y compris celles obtenues illégalement. Un délai absurdement long. Il permet aussi l'élargissement du champ d'application aux comptes de tous les citoyens. Il autorise le partage de ces données avec tous les services répressifs du monde. Il ne donne bien sur aucune garantie de recours aux personnes concernées. Humour noir : ces derniers pourront se faire confirmer que leurs droits « ont été respectés » ! Alors, heureux ? Il charge Europol, l’Office Européen de Police qui récolte arbitrairement des données personnelles en Europe, de donner son aval aux demandes états-uniennes. Comble du comble, il stipule très clairement que si l'accord venait à être dénoncé ou suspendu par une des parties, les données détenues continueraient à être traitées! C’est cet accord que le « Parlement européen » vient d’accepter par 484 voix contre 109 et 12 abstentions ! Les groupes GUE/NGL et les Verts ont votés contre. Les groupes Social démocrate (SD) et Libéral démocrate (ALDE) ont majoritairement voté pour. Parmi les français de ces deux groupes, seuls Estelle Grelier et Jean-Luc Bennhamias se sont abstenus. Tous les autres ont voté pour. Un acte indigne de soumission aux ingérences des Etats-Unis et à leur paranoïa sécuritaire! Ca m’étonnerait que ça permette de pister les comptes de madame Bettencourt. Mais ça permet de savoir que des gens n’en perdent pas une miette sur le sujet. Amusant non ?
Je replace ici, en fin de note, le communiqué qui se trouvait depuis ce matin en tête de cette page. Magie de ces nouveaux lieux d'expression. L'actualité, le "chaud", peut rattrapper le "froid", l'article écrit de longue main.
Communiqué dimanche soir. "A Rambouillet, dans l’élection législative partielle, les électeurs ont saisi l’occasion de donner une baffe magistrale à la droite et à Nicolas Sarkozy, dans un de ses fiefs les mieux assuré. Ce résultat prend une signification nationale incontestable dans le contexte de crise morale qui frappe le pouvoir. Pour moi cette élection anticipée est donc aussi une réponse anticipée à ce que va dire le président demain soir.
Je suis heureux de constater que l’appel des candidats du Front de gauche au rassemblement de la gauche au deuxième tour et ma propre présence au meeting du deuxième tour ont été bien entendu et bien suivi d’effet. Jean-Luc mélenchon"
N'était-ce pas évident au contraire? N'était-ce pas cela la droite décontractée? D'ailleurs je ne suis pas sure qu'ils comprennent ce qui leur arrive comment le pourraient-ils? Ont-ils seulement idée, sont-ils seulement touchés dans leur vie privée par la crise? Je ne le pense pas ils en profitent plutôt.
Jean-Luc Mélenchon cela ne fait pas rire !
La révolution citoyenne doit s'appliquer non seulement à la France, d'une République bananière, celle de la Vème République décidément si peu démocratique, pour une République émancipatrice, mais aussi à l'Europe, d'une Union Européenne beâtement enrôlée par l'idéologie néolibérale des Chicago boys avec l'aimable assistance du FMIste DSK, pour une Europe Fédérale résolument politique, humaine et démocratique.
Un conseil Jean-Luc Mélenchon, dans tes interventions médiatiques, il n'est pas sot de s'adresser à l'intelligence du peuple français en parlant des sujets aussi scandaleux que tu viens d'évoquer dans ce billet sur le Kosovo, la soumission européeen sur les transferts des données bancaires des citoyens européens par le Trésor américain, et d'autres.
Comme tu le sais, Jean-Luc Mélenchon, le peuple français, son histoire le démontre, aime à entendre des leaders s'exprimer sur des questions de politique, dites étrangères, surtout lorsque celles-ci révèlent des situations scandaleuses.
Cela n'empêche pas de poursuivre les utiles dénonciations des politiques acteuelement à l'oeuvre des amis des riches au détriment de tous ceux qui ne sont pas nés avec une cuiller d'argent !
Cela n'empêche pas de dénoncer les collusions trop largement répandues entre les milieux d'affaires et l'éliite nourrie par le Sarkozysme.
Cela n'empêche pas de poursuivre sur la vigilance à l'égard des médias et des journalistes pour leur rappeller leur mission principale d'informer, d'être les poils à gratter de tous les pouvoirs, lobbys, et d'animer utilement des débats citoyens contradictions et non d'être des caniches de quelque pouvoir ou lobby.
Vive la Révolution citoyenne !
"Xavier Bertrand et Nadine Morano ont parlé au sujet de ses publications de « méthodes fascistes ». Christian Estrosi et Eric Raoult ont dressés un parallèle avec l’hystérie des journaux de l’extrême droite des années trente et même de la collaboration."
Propos totalement décomplexés de la part de suppôts d’un régime qui n’hésite pas à mettre en scène de faux « bains de foule » présidentiels à destination des télés ! (activité plutôt typique de régimes totalitaires, théoriquement). Et ceci, plus étonnant encore : avec la complicité active de chaines télé y compris publiques…
Nouveau « bain de foule » Sarkozyen factice au 20H de France 2 ! (08/07/2010)
Le 7 septembre que c'est long d'attendre, que c'est long. Surtout que je n'ai pas de vacances. Je vais devoir supporter leur bouffonnerie tout au long de l'été.
Permettez moi juste une remarque, j'ai particité au meeting du collectif des exigences citoyennes pour les retraites. Tous le monde me semblait plutot motivé pour une grève reconductible et blocages. Et je pense d'ailleurs que c'est le seul moyen vu que le gouvernement suite à une manifestation de 2 millions de personnes a dit que cela ne changerait rien. Donc refaire une manifestation ici ou là je ne pense pas que cela changera quelques choses. Je pense au contraire qu'il faut tous bloqué jusqu'à la fête de l'huma le 10 voir le 12. Si c'est juste pour manisfester et repartir chez soi après en disant que cétait une belle manifestation cela ne changera rien.
D'autre part je déplore une impression de non "mobilisation". Personne ne distribue de tract, ne se met à un coin de rue pour manifester car la désyntoxication est loin d'être accomplie. Aucune organisation. Il faut avertir les gens pour le 7 septembre car les médias n'en parlent presque pas. Et au temps si prendre tôt ainsi nous n'entendrons pas comme à chaque manif que certaines personnes sont horripilées pour ne pas avoir de train. Personnellement j'aimerais pouvoir participer et donner un peu de mon temps pour cette cause mais comment?
Je pense que d'une crise politique, une crise journaliste va s'en suivre (bien qu'elle me semble déjà commencée depuis un certain temps). il suffit de regarder le classement de RSF sur la liberté de la presse
Et pour revenir sur ce qu'à dit Monsieur Fillon à Zagreb, ben je n'ai même pas envie de revenir dessus Je ne comprend comment on dire de telle chose en démocratie alors que l'on est premier Ministre.
On progresse pas on régresse. Et c'est bien là le problème dans tous les domaines on régresse. Il faut que cela cesse. Je nourris l'espoir que le 7 septembre sera le temps du changement...
Si non encore une fois un bel article ;). Continuez
Bonjour
Il me semble avoir lu sur ce site qu'il fallait réunir 300 000 signatures pour pouvoir prétendre à l'organisation d'un référendum sur le projet du gouvernement concernant les retraites, pourquoi ne pas profiter de l'été pour les réunir ?
Je suis étonné de ne plus en entendre parler.
Évidement la mobilisation sera la façon la plus efficace de fermer la porte à leur offensive, mais ne faut il pas engager la bataille sur tous les fronts ?
Le moment est propice, les révélations actuelles sur les pratiques des gouvernants et leurs allégeances aux milliardaires n'ont rien d'exceptionnelles mais le moment ou elles tombe, les protagonistes qu'elles montrent du doigt, sont une opportunité politique pour mettre un coup d'arrêt à leurs attaques.
On a souvent tendance à croire ce qu'on a envi d'entendre, mais il me semble que nous sommes peut être à un tournant...a ne pas manquer.
Merci,de nous donner espoir en l'avenir d'un monde politique non corrompu,vivement le 07.09.2010.
Ne pourrions pas manifester pour faire "tomber" notre president,et tout son gouvernement injuste pour les retraites,les services publics(infirmieres,enseignants en nombre insuffisant...),le bouclier fiscal,les banques de profits à outrance.
Supposons que ce qu'on nomme communément la raison ne soit pas un état mais une limite, le sommet d'une courbe de Gauss...
Alors ce qui se passe actuellement permet à un certain nombre de gens qui doutent et pensent qu'ils ont été la proie d'une certaine paranoïa de se dire : mais non, je n'ai pas rêvé, ce système est odieux et profondément aliénant sous tous les angles..La guerre de classe existe bel et bien et ceux qui représentent le système, la minorité possédante et agissante, nous ont bien déclaré une guerre sociale, voilée par une doxa faite de boniments, mensonges manipulations et enfumage...
Je ne sais pas à quelle vitesse se fait la prise de conscience car quelque chose me dit qu'il ne s'agit pas uniquement de raison mais de dépasser des montagnes d'idées reçues, de conditionnement, de crédos...
C'est pour cela que je ne crois pas à un résultat immédiat. Par contre ce dont je suis certain est que cela couve, mijote, etc...
Il me semble qu'une course de vitesse s'est engagée,un peu à la manière de ces pacifistes juste avant la déclaration de la guerre 14 qui avaient compris qu'il ne s'agissait pas d'une simple campagne joyeuse à l'issue de laquelle nous allions récupérer l'Alsace et la Lorraine, mais que la confrontation serait cauchemardesque et ruineuse.
Chacun a compris j'espère ce que je veux dire : course de vitesse mais peu de droit à l'erreur. Il faut que les évènements extérieurs arrivent à passer et à convaincre de l'intérieur.
Nous vivons une période charnière où tout peut se produire, le meilleur étant cette " révolution pacifique "..
Inch Allah !
J'avais effectivement lu ce rapprochement entre Dati et Jean-Luc Mélenchon sur l'assiduité aux sessions du Parlement Fantôche, mais de toute façon, étant donné l'énergie de notre hôte pour battre campagne régionale et pour accompagner les candidats du FdG, j'avais parfaitement compris. Et de toute façon, tous les votes sur toutes les sessions étant précisés en haut à gauche, la qualité du "travail" ne consiste pas à faire acte de présence et à voter en faveur de toutes ces lois antisociales ou de se coucher devant chaque exigence paranoïaque et hystérique de l'Empire. Ce qui compte c'est rendre compte et mettre en lumière l'effroyable bureaucratie européïste et de défendre les intérêts des français.
Merci du rappel sur ce scandale que fut cette immense base militaire installée en ex-Yougoslavie, servant entre autres à faire transiter la drogue d'Afghanistan, et constituant un viol flagrant de la souveraineté des habitants aux alentours. Même Staline en son temps n'avait pas osé une telle provocation vis-à-vis de nous autres européens. Tout comme ces innombrables bases militaires en Amérique du Sud et centrale, et ailleurs, il faut à chaque fois dénoncer ces installations, qui ne servent qu'à faire perpétuer une stratégie de tension épouvantable et aux trafiquants de drogue. Je serai toujours sidérée par le fait que le peuple états-unien ne soit pas estomaqué par un tel gaspillage d'argent pour entretenir une telle armée à travers le monde, alors que s'il était utilisé pour eux, il y a largement de quoi payer leur sécu, et de tas d'autres "broutilles" sociales de ce genre.
Bonjour Jean-Luc Mélenchon,
Le travail d'un député, National ou Européen, ne se juge pas à l'aune de celui d'un gardien de musée.
Etre député, ce n'est pas faire la potiche. A ma connaissance, vous êtes le seul à rendre compte à vos électeurs (dont je suis), du contenu des séances avec autant de talent et d'humour. Offrez à ce journal(iste) un cahier relié de vos comptes-rendus et demandez-lui de les commenter.
Un journaliste talentueux aurait écrit : tiens, Mélenchon a séché un tiers des séances. Il se serait intéressé au contenu de votre travail. Mais vous êtes victime des adeptes du pourcent.
La science du pourcent, science des ânes, mais arme de manipulation massive :
Depuis la généralisation des calculettes et des ordinateurs, dans les années 70, les journalistes commentateurs de la vie politique, bien souvent fâchés avec les mathématiques (ce sont des littéraires), assènent leurs discours en les appuyant de quelques "pourcent" prononcés avec l'emphase qui accompagne la révélation d'une vérité divine.
L'air béat avec lequel ils lancent : 27,2 % des français pensent que ceci, ont l'intention de cela, vont voter pour untel, permet de mesurer leur ignorance, leur bêtise et leur cuistrerie. Un journaliste avisé, connaissant les statistiques, et la notion de marge d'erreur, dirait ou écrirait : il semble que plus du quart des français pensent que ceci, ont l'intention de cela, vont voter pour Untel…
Mais c'est que le pourcent est aussi une arme de manipulation massive :
Quelques semaines de "unes" dans les magazines, une rafale de passages radio et télévision, est suivie de plusieurs enquêtes d'opinion. Puis la phrase magique est répétée en boucle : 27,2% des français vont voter pour Untel !
Vingt-sept virgule deux. Qui oserait contredire ce chiffre ? Et le virgule deux, en plus, n'est-il point la garantie du caractère scientifique de la mesure ?
Vous avez séché un tiers des séances. Ca se discute, Ca ouvre un débat.
Vous avez assisté à 64 % des séances du Parlement Européen, vous êtes derrière celui qui a assisté à 65 % des séances. Le jugement est sans appel. Il n'y a rien à ajouter.
Bien cordialement,
Frédéric BOYER
Le ministre grec des finances vient d’annoncer que son pays est en passe de tenir les objectifs qu’ils se sont fixés en accord avec l'UE et le FMI. Une réduction de son déficit de plus de 40% aurait été réalisé au premier semestre ce qui permettrait de le maintenir en année pleine pour 2010, à 8% contre les 14% prévus. Cette information a été confirmée par la Banque nationale grecque. Nous vivons en Disney Land, réjouissons nous qu’un plan de rigueur réussisse quelque part en pleine rilance lagardienne, surtout si c’est le Figaro (6/07/2010) qui nous le dit. Alors, handicapés, parents d’étudiants, employeurs à domicile, instituteurs, parents isolés qui élèvent des enfants, infirmiers et les autres du même acabit, allez vous faire voir chez qui de droit, si vous n’êtes pas heureux, le nôtre marchera aussi.
Concernant le partage des richesses, un article du canard (7/07/2010), nous révèle avec horreur que la gauche sans complexe au pouvoir entre 2000 et 2002, avait allégé fiscalement davantage que la droite dans les sept années qui suivirent. Les socialistes ont fait baisser la pression fiscale – essentiellement sur le revenu – de 0,59 point de PIB en moyenne sur les trois budgets votés entre 2000 et 2002, avec une mention particulière pour 2001, veille des élections « réussies » ou la pression s’est effondrée de 0,8 point de PIB. La droite par la suite, ne fera pas autant avec ses 0,36 point de PIB par an en moyenne.
Quiz : Quel est donc le nom de ce Ministre à forte voix, qui au gré du remaniement du 27 mars 2000, fit sont entrée dans le gouvernent Jospin ? Nous pensons à DSK bien sûr, qui aurait pu participer à cette forfaiture libérale pour appauvrir l’Etat, mais le gaillard avait démissionné en octobre 1999, suite à une mésaventure comme on en voit parfois dans le landernau. A sa décharge, l’individu en question n’a pas été Ministre de l’Economie, ni même été en charge du Budget. Toutefois, ne lui portons pas préjudice pour le futur, taisons son nom.
Ces temps-ci, çà dégoise fort dans le marigot, ils vont finir par nous la mettre en taule la Liliane-qui-n’a-plus-toute-sa-tête. Fais tes valises, car Neuilly n’est plus ce qu’elle a été.
Pendant ce temps là, les Sarkozys pompaient.
@Christophe Je suis entièrement d'accord. D'autre part, je pense que les gens commencent a prendre conscience de la véritable nature du gouvernement. Le problème c'est qu'ils ne voient aucunes alternatives, ils pensent ne pas avoir le choix. Et c'est là et maintenant qu'il faut intervenir en informant par exemple que des solutions alternatives existent. Aucun débat à la télé sur les grandes chaines. Le gouvernement fait croire que sa solution est la seule possible pire encore il fait croire que la gauche n'a pas d'idées. Il faut informer tous au long de l'été les gens sur les alternatives possibles, que la contre-réforme est plus qu'une contre-réforme c'est un choix de société. Ainsi, ils auront le choix.
comment dire ou faire comprendre aux jeunes que ce n'est pas des apéros géants qui leurs donneront la retraite, il faut qu'ils sachent que nous à 76 ans nous n'avons plus rien à perdre ou presque et que c'est pour eux que nous manifestons. A vous les jeunes de bouger ?
Très bon site que celui d'Antenne relais...Et drôle cette analyse du bain de foule ! Le gros must de la bouffonnerie politico-médiatique ! Un bémol cependant : On ne peut guère attendre mieux en matière de servilité de la bande à racailles à média ! Déjà se voir imposer les images du service de presse de Talonette en campagne électorale, c'est pas très déontolololo mais l'histoire remonte à loin n'est-ce pas puisqu'il en fut ainsi déjà au moment de la 1ère guerre du Golfe ! Pour conserver le monopole de leur tronche sur le marché de l'Ego, la bande à médias est capable de toutes les veuleries du monde...D'ailleurs, même avec le truc Woerth, on peut penser que la stratégie de Racaille à média est de saturer l'espace informatif afin que l'informé ordinaire saôulé du blabla monomaniaque qui veut qu'un fait pouvant rapporter gros occupe tout l'espace se détourne de ce rabâchage sans queue ni tête : Ce qui in fine pourrait bien servir les objectifs de Petit Talon
bonjour,
je le réécris, j'adore votre style !
De mon côté, j'ai aussi dénoncé cette irruption Bettencourienne qui mouille la famille gouvernementale, ce gros nuage de cendres étant censé cacher les mesures prises pour soi-disant enrayer la crise. Crise préméditée pour soulager les pauvres des leurs maigres privilèges acquis après des décennies de lutte contre le capitalisme... Mais ne croyez-vous pas que Sarkozy-Woerth sont partie prenante de cette mascarade ? D'autres chefs d'Etat ont accepté de se faire ébrécher publiquement afin de noyer des scandales encore bien plus graves. De fait, je ne parviens pas à croire que les deux super héros du feuilleton Bettencourien fassent les frais d'une cabale ou d'une caméra cachée... Bref. Je vois qu'au niveau du parlement européen, ça défouraille également... Manger de l'animal cloné sans en être avertis ? Oups ! je vais m'adonner à la dégustation du tofu !
9 Trebor
Ben, c'est quoi ces pudeurs de jeune fille, Trébor ? Dis le que c'est Jean Luc... Faut pas avoir peur, mon p'tit gars, y mord pas Jean-Luc Mélenchon ! On peut dire aussi qu'à son poste de ministre de l'enseignement professionnel il a fait du boulot. Tu peux demander à des enseignants, te le diront peut-être.
Cela dit, les deux seuls reproches que j'ai fait à Jean Luc sont d'être resté aussi longtemps au PS et d'avoir été ministre de Jospin... Qui aime bien châtie bien !
Pensez aussi à cette presse militante qui est menacée d'étranglement financier parce que ses journalistes perturbent le ronron d'une assemblée d'actionnaires venus toucher des dividendes qui ont fructifié sur le dos d'employés ou de familles sacrifiés... C'est ici
pourquoi tenir compte des propos et autres états d'âmes de nadine morano, sombre hystérique sarkozienne dont le seul talent quotidien est de savoir agrémenter sa coupe de cheveux avec sa tenue, vraiment je vois pas, mais bon franchement on s'en fiche.
Hélas une fois de plus et j'espère une fois de trop, ce gouvernement nous montre jusqu'à quelle profondeur il est noyé dans la fange, comme vous dites Mr Mélenchon effectivement il y a de quoi avoir honte même si nous n'en sommes aucunement responsable, c'est un gouvernement voyou qui essaye de nous rendre responsable de la crise actuelle où si ce n'est responsable nous devons, en tout les cas, en payer les pots cassés et bien sur ce sont encore les plus faibles qui doivent le faire.
Mais voyez-vous dans un précédent message que je laissais, je me posais la question de l'après 24 juin, savoir si ça serait utile et si nous serions entendus et vous le dites vous même, à priori ça n'a rien changé pour les gens qui nous gouvernent, on peut dire sans trop se tromper qu'ils s'en foutent complètement, donc force est de constater que manifester ne sert plus à rien, du moins avec ces gens là, alors attention je ne dis pas qu'il ne faut plus le faire au contraire, je dis juste maintenant on fait quoi, on va ressortir la guillotine planquée dans les musées ? voter ne sert à rien, on a pu le voir pour l'Europe, on a dit non mais ils ont fait comme si on avait dit oui, ou alors on vote Chirac pour barrer le chemin de le pen, même ceux qui ont voté sarko lors des dernières élections en sont pour leur frais tant l'homme a retourné sa veste, bien fait pour eux.
En attendant il faut faire quelque chose, je m'inquiète pour la liberté d'expression, celle de la presse et des médias en général, je trouve que les paroles de fillon à Zagreb sont malheureuses mais surtout inquiétantes, cela dit l'histoire nous a montré mainte et mainte fois que dès qu'un gouvernement commence à s'en prendre à la presse, ça craint, alors finalement peut-être faut-il leur laisser cet os à ronger, qu'ils se déchainent dessus, qu'ils lui crachent leur venin à la face, moi tout ce que je sais c'est que même des chiens réputés costauds se sont très souvent, pour ne pas dire tout le temps, cassé les dents sur bon gros os à moelle de pot au feu.
La furie médiatique autour de l'affaire Woerth me remplit de perplexité. Après tout, qu'est ce qu'on a découvert (à supposer que tout ce qui est dit soi vrai...) ? Que les gens qui ont de l'argent financent les campagnes électorales des candidats qui collent le mieux à leurs intérêts, au besoin en s'affranchissant des règles de financement des campagnes électorales. Et qu'une fois au pouvoir, ces mêmes gens renvoient l'ascenseur.
Franchement, qu'est ce qu'il y a de nouveau là dedans ? Si l'on regarde l'histoire de la vie politique française depuis la Libération (avant, c'était encore pire...), des dizaines et des dizaines d'affaires, impliquant autant la droite que la gauche, ont montré combien ces méthodes sont généralisées. En trente ans de vie militante, au cours de laquelle j'ai été trésorier ou responsable administratif d'une dizaine de campagnes électorales, locales ou nationales, je n'ai jamais vu un candidat refuser de l'argent, même illicite, du moment où il était persuadé qu'il n'aurait pas à rendre des comptes. Quant aux renvois d'ascenseur, eux aussi sont légion. Et sous tous les régimes. Il n'y a qu'à voir ce qui se passe dans les mairies, dans les conseils généraux et régionaux pour s'en apercevoir.
Alors, à quoi bon tout ce bruit médiatique, tous ces cris d'orfraie poussés par des gens qui connaissent tout ça sous le bout des doigts mais qui font semblant de le découvrir ? Car il faut se souvenir que le peuple français est profondément sage, et qu'il a une vision assez cynique du rôle des élus et responsables politiques. Le peuple sait que le financement des campagnes électorales a ses zones d'ombre, et il considère cela un pêché véniel. Le peuple est même prêt à admettre un niveau raisonnable d'enrichissement personnel pourvu que l'élu fasse bien son boulot (rappellez vous du "Médécin est un voleur, mais il a beaucoup fait pour la ville de Nice...", et des nombreux élus locaux qui, après que leurs magouilles aient été exposées et eux mêmes condamnés n'ont eu aucun mal à se faire réélire...). C'est pourquoi il ne faut pas confondre l'indignation médiatique, qui est le fait de quelques centaines de membres des "classes bavardantes", et une véritable indignation populaire. Le peuple, le vrai, n'en a rien à foutre: tout ce qu'on fait mine de découvrir aujourd'hui, il le savait (ou le supputait) déjà.
Si l'on veut reconquérir le vote populaire, il faut prendre de la graine du FN: parler des sujets qui intéressent au premier degré le peuple, et laisser de côté le théâtre hypocrite où ceux qui hier recevaient les valises de billets reprochent leur intolérable malhonnêteté à ceux qui les reçoivent aujourd'hui...
@ J-LM
Merci de rappeler l'existence de Camp Bonsteel, au Kosovo, qui est réputé défendre le Corridor VIII, vecteur d'oléoducs et peut-être de gazoducs, entre la mer Noire et l'Adriatique, court-circuitant ainsi la dangereuse mer de Marmara. Mais Camp Bonsteel constitue une plateforme d'attaque aérienne très rapprochée de la Russie européenne.
@ Annie (8)
Tu écris, à propos de Camp Bonsteel " ce scandale que fut cette immense base militaire".
Pourquoi utilises-tu l'imparfait ? Le scandale, comme certains spectacles, est permanent. Camp Bonsteel, menace permanente pour la Russie est toujours bien en place. Il étale ses 360.000 mètres carrés à proximité d'Urosevac (Kosovo).
Hypocritement, c'est dans le cadre de la KFOR (branche de l'OTAN s'occupant de la province serbe) que les USA ont "accepté" (magnanimement) de maintenir dans ce camp une force de 7000 GI " pour assurer le retour des réfugiés kosovars".
Rien n'est trop bon pour rendre agréable la vie du soldat américain, si vous en croyez les détails fournis par le site
GlobalSecurity.org, :
http://www.globalsecurity.org/military/facility/camp-bondsteel.htm
@ christophe @ langly @ tous
Le lancement d'une pétition nationale à l'initiative du Front de Gauche est sur la rampe : décollage le 13 juillet jour du dépôt de sa" réforme" de casse des retraites, issues du CNR, par le pauvre monsieur Woerth valet du monarque aux escarpins assailli par son personnel de maison.
Le mot d'ordre de cette pétition : retrait de la réforme Woerth-Sarkozy ! ça va faire du monde pour signer !
Le pain vous manque : mangez de la brioche !
Les Gauloises sont chères : fumez le cigare !
Et une initiative nationale pour le 4 août 2010 ? Tous dans la rue, partout, de Saint Trop à Cabourg, à faire du bruit qui vibre aux oreilles de nos puissants !
@langly (#11)
Le gouvernement fait croire que sa solution est la seule possible pire encore il fait croire que la gauche n'a pas d'idées. Il faut informer tous au long de l'été les gens sur les alternatives possibles,
Encore faudrait-il qu'on ait des "alternatives possibles" (et surtout crédibles) à proposer. Pour le moment, on n'en voit pas beaucoup. On se contente de slogans ("les riches payeront"), ou de nier le problème ("le problème démographique est une invention de la droite pour faire peur aux gens"). Si l'on veut se battre efficacement contre le projet du gouvernement, il faut d'abord admettre le problème, et ensuite proposer une solution sérieuse, en particulier en termes de bouclage macroéconomique. Les sommes en jeu sont en effet tellement importantes qu'une distribution différente des prélèvements a nécessairement des effets macroéconomiques qui eux mêmes vont jouer sur l'encaisse de ces prélèvements.
Prenons un exemple: imaginons un impôt sur le capital au taux de X%. En calculant l'impôt sur le stock de capital actuel, on conclut qu'un tel impôt permettrait d'encaisser 100 Md€, et donc tout va bien. Seulement voilà, un tel impôt provoquerait certainement une sortie de capitaux importante, qui irait s'installer dans des pays ayant des impositions plus faibles, en réduisant d'autant l'encaisse. Pire, une telle émigration provoquerait une baisse de l'investissement, donc un outil de production moins performant, donc du chômage. Ces effets sont peut-être marginaux... et peut-être catastrophiques. Si on ne quantifie ces effets, on aura du mal à convaincre les gens qu'un tel impôt est possible.
Si l'on veut être convainquant, il faut travailler sérieusement le sujet avec des experts qui connaissent bien ces questions. On ne peut pas aujourd'hui faire de la politique à l'intuition et espérer exercer le pouvoir.
Bonjour,
Je suis un militant du Parti de Gauche et je prends connaissance régulièrement des articles rédigés par Jean-Luc Mélenchon. Habituellement, je ne vois à vrai dire pas spécialement d'intérêt à ajouter mon commentaire, d'autant que biensûr je partage les analyses exprimées par Jean-Luc. Cette fois, exceptionnellement, je voudrais réagir au commentaire qui a té posté juste avant le mien. Je suis entièrement d'accord avec vous mais je voudrais rajouter ceci. Lorsque vous écrivez que la politique devrait prendre en compte la part essentielle ETRE des humains je suis milles fois d'accord mais selon moi pour la prendre réellement en compte les politiques devraient faire un grand effort d'humilité. Et ça n'est pas si facile de faire cet effort car de militer aujourd'hui contre l'idéologie dominante est un peu vampirisant et laisse bien peu de temps libre pour que les politiques fassent des choses pour eux-mêmes. Bref.. Oui, la clé serait l'humilité. Le politique devrait être capable de dire qu'il ne peut pas tout et que pour parvenir à un objectif déclaré et partagé avec d'autres dont la première et décisive étape serait que les citoyens ne s'abstiennent plus, il a besoin de faire confiance et d'être complété par des penseurs et par des militants d'une autre nature ; je peux en parler car j'en fais parti ; nos autres acteurs et militants d'une certaine forme de création qui créons des espaces d'expression précisément pour que des personnes puissent parler à la première personne, dire enfin "je" et exprimer au groupe ce qui compte le plus pour eux, donc se découvrir peut être d'abord à soi même puis aux autres en tant qu'êtres pensants et sensibles.
Seulement voila, aujoud'hui dans ce pays, je n'ai pas remarqué que les politiques manifestaient un intérêt particulier pour soutenir prioritairement ces démarches indispensables, y compris ceux de mon parti, quand au secteur de la culture, il est composé de bien des gens qui pr bcp ne pensent plus à l'intérêt général, c'est à dire de gens qui ne savent pas lier ce qu'ils font à leur échelle de la question de comment ça pourrait profiter au plus grand nombre.
A partir de là, d'une certaine manière, les différentes instances d'une société (artistes, scientifiques, politiciens) sont tombés d'accord pour manifester une sorte d'indifférence (ce qui est le pire à vivre) à la fois à un certain nombre de penseurs et à des artistes pionniers créant les outils qui permettraient à chacun de naître à lui même et simultanément au monde et de faire grandir sa conscience.
Car en effet, si on assiste à une grande régression aujourd'hui avec toutes les conséquences que l'on voit, c'est parce que de toutes les manières, ce qui compte le plus pour les êtres humains que nous sommes est systématiquement nié...Alors oui moi aussi, ce que j'aimerais de tout coeur c'est que les politiques fassent d'avantage confiance à certains intellectuels et aux artistes qui militent de par leurs choix d'actions artistiques. Ce qui demanderait d'être en mouvement et de se décentrer un peu. En fait, peut être que la difficulté est là : le fait de lutter contre une forme d'oppression, d'idéologie omniprésente oblige les militants de rester trés centré sur une perception du monde, un certain nombre d'idées, un autre corpus idéologique etc... Cela laisse trés peu de liberté à se décentrer un peu, or pour profiter encore de certaines surprises, pour respirer, il est indispensable de se décentrer un peu.
Mais, le fait de se décentrer ne condamne pas forcément à se trahir camarade...! Au contraire car cela apporte un souffle indispensable pour se réinventer.
Si je veux rejoindre l'autre, forcément différent de moi, l'écouter et le comprendre pour ce qu'il est, peut être, éventuellement seulement après, je pourrai lui faire partager et pourquoi pas le convaincre de ce qui compte le plus pour moi.
C'est cela qu'autorise entre autres choses l'étonnement grâce à une pratique artistique engagée et bien spécifique.
Toujours est il qu'aujourd'hui je n'ai reçu aucun encouragement ni des politiques, ni des responsables du secteur de la culture, donc j'en ai tiré le constat que je me vois dans l'obligation de quitter la France pour réaliser ailleurs ce que je considère comme étant le plus important.
Je me dis que si les acteurs qui jusqu'ici oeuvraient par leur pratique pour une transformation profonde des comportements et pour réveiller la curiosité et la conscience ds citoyens, si nous aussi nous partons, les français ont de quoi s'inquiéter.... Mais chacun tous les jours fait des choix, y compris celui qui ne dit rien, qui ne réagit plus, qui se bouche les oreilles et se met des ornières ; par son absence de choix il fait un choix lui aussi.
Moi, je fais un choix, celui d'aller me battre ailleurs et j'en ai expliqué ci dessus les raisons.
Nous en sommes donc là, ce que je dis là n'est pas réjouissant mais en même temps c'est un témoignage du réel qui peut être pourra contribuer à réveiller malgré tout une conscience collective tellement étouffée actuellement...
Sait on jamais...
Hé bien je tire un grand coup de chapeau à ce blog !
Pourquoi ?
Simplement parce que j'y apprend quelque chose : sur de nombreux sujets, (et que je sois ou non d'accord avec ce qui est exposé est une autre affaire bien sur...)
Mais en règle générale je suis plutôt d'accord avec les fond... Egalementavec le frome, car c'est "bien" écrit".... Un des rares sites où l'on fait quelque différence entre un futur et un conditionnel...Si, si !
@ 21 - Descartes dixit:
"... un tel impôt provoquerait certainement une sortie de capitaux importante, qui iraient s'installer dans des pays ayant des impositions plus faibles, en réduisant d'autant l'encaisse.
Malheureusement pas d'impôt produit exactement la même chose...
Le patrimoine de Mamie shampoings : 17 Milliards d'Euros, imposition en 200/8: 0,17 % ! de ce patrimoine (source Médiapart)
Et pourtant Mamie-Capone pratique quand même l'évasion fiscale !...
C'est dans leur tête que ça se passe chez ces gens-là. La peur de manquer, limite névrose...
Apparemment qu'on les ménage ou pas, le résultat est le même.
Donc plus sage de les taxer d'office que de tabler sur une réaction humanoïde de leur part.
Pire, une telle émigration provoquerait une baisse de l'investissement, donc un outil de production moins performant, donc du chômage
Or la France est un des premiers pays à recevoir des investissements étrangers, "malgré ses forts taux d'imposition" comme dirait l'inénarrable Xavier Bertrand....
Simplement parce-que l'intérêt d'une entreprise, pour qu'elle fonctionne bien et se développe, c'est aussi de s'insérer dans un tissu social et économique vivant et performant: Services qui fonctionnent (poste, communications, transports), Salariés éduqués, etc... (Toutes choses financées par l'impôt...)
Et pas seulement une question de taux d'imposition.
En bref, j'avoue que je ne crois pas trop à ton scénario catastrophe...
Stavisky-Bettencourt
Cherchons les similitudes et les différences
Corruption(oui SR a raison de faire référence à Montesquieu),collusion entre le pouvoir et la finance (aujourd'hui contrairement au parlementarisme de l'époque idéologiquement radicalisé,xénophobe où antimilitarisme,antisémitisme,nationalisme,cosmopolitisme etc... s'est constitué de nos jours par notre faute un quasi système de parti unique représentatif de la pensée universelle de la Finance et de tous les débats médiatiques néo conservateurs,sociaux-libéraux soucieuse de la régulariser à la mode DSK)
l'opposition autrefois pamphlétaire est aujourd'hui dialectique,sereine,investigatrice apaisée dans la tempête Ethico-Socio-Ecologique,sachant garder la tête froide et mobilisante face à la Terreur d'un système autocratique,injuste,partisan,manipulateur,dont l'arme est l'exclusion démographique,identitaire sous la direction des marchés financiers et des grandes familles qui ont dépecé l'outil économique national pour délocaliser,titriser,blanchir,spéculer,atlantiser,mondialiser,néocoloniser,dévaster,affamer,...
OUI merci Jean Luc,Edwy,les journalistes de Marianne,de Libé,de L'Huma.,ne lâchez sur rien,pas de trêve estivale,pas de nuage de fumée footbalistique,tennistique,cycliste (tous récupérés par la marchandisation),le pouvoir se contente d'un epiphénomène favorable d'instruction pénale pour penser que l'affaire est derrière (circulons y'avait rien à voir)
# Lionel-PG44
Perspicace le p’tit gars du 44. Et quoi ! Une pudeur de jeune fille peut avoir de son charme. Elle se dévoile volontiers en certaines circonstances, à contrario d’une pudibonderie qui ne se montre qu’avec honte et réticence.
Notons le concours singulier des dates concernant l’allègement fiscal dénoncé par le Canard. Outre l’opposition Gauche – Droite, l’article fait référence à la période 2000 – 2002 correspondant aux trois ans de présence du Ministre de l’Enseignement Professionnel, et rien sur la période 1997 – 1999, les trois ans de présence de DSK. Par ailleurs s’il fallait comparer des moyennes entre la Droite et la Gauche, pourquoi ne pas comparer des plages similaires : 7 ans pour la droite et les 6 années de l’ère Jospin ?
Souvenons-nous de la saga de la cagnotte fin de l’année 1999 et début 2000. En 1999, une partie de la cagnotte contribua à la réduction du déficit. Mais face au mécontentement, Jospin annoncera en mars 2000, une baisse d’un point de la TVA, des impôts, de la taxe d’habitation, et un plan pluri-annuel pour l’enseignement.
Par ailleurs, personne ne doute que Monsieur le Ministre de l’Enseignement Professionnel ait obtenu des résultats à cette fonction. Il serait intéressant de les raviver à la mémoire collective.
@Le Prolo (#25)
"... un tel impôt [sur le capital] provoquerait certainement une sortie de capitaux importante, qui iraient s'installer dans des pays ayant des impositions plus faibles, en réduisant d'autant l'encaisse". Malheureusement pas d'impôt produit exactement la même chose... Le patrimoine de Mamie shampoings : 17 Milliards d'Euros, imposition en 200/8: 0,17 % ! de ce patrimoine (source Médiapart) Et pourtant Mamie-Capone pratique quand même l'évasion fiscale !...
En d'autres termes, tu soutiendrais que la gauche devrait gouverner avec l'hypothèse que le taux d'imposition sur le capital n'a aucune influence sur la sortie ou l'entrée de capitaux ? Avec des hypothèses de ce genre pas étonnant que les propositions de la gauche soient jugées peu crédibles...
Toi tu te concentres obsessionnellement (comme d'habitude) sur un cas extrême, en oubliant tout le reste. Tout le monde essaye de payer le minimum d'impôts, et je ne suis pas persuadé qu'au fonds Mme Bettencourt ait une réaction très différente que l'épicier du coin qui préfère qu'on lui paye en cash parce que comme ça il évite de payer la TVA. Mais cela n'a rien à voir avec le problème que j'avais posé: lorsqu'on augmente l'imposition du capital, on encourage celui-ci à migrer vers des cieux plus cléments, et cette migration est parfaitement légale. Ce n'est pas une question de fraude fiscale, mais une préférence pour le capital à s'investir là ou l'investissement est le plus rentable.
"Pire, une telle émigration provoquerait une baisse de l'investissement, donc un outil de production moins performant, donc du chômage". Or la France est un des premiers pays à recevoir des investissements étrangers, "malgré ses forts taux d'imposition" comme dirait l'inénarrable Xavier Bertrand....
La France a des "forts taux d'imposition sur le capital" alors ? Plus haut, tu viens de me démontrer que malgré les faibles taux d'imposition, le capital émigrait quand même. Et maintenant tu affirmes que les capitaux viennent chez nous malgré le fort taux d'imposition ? Faudrait te décider... toi tu dirais que les taux d'imposition sur le capital en France sont forts ou faibles ?
En bref, j'avoue que je ne crois pas trop à ton scénario catastrophe...
Ce n'est pas une question de foi. Si tu veux crédibiliser le projet, alors il ne suffit pas d'affirmer que "tu ne crois pas" aux effets secondaires négatifs. Il faudrait apporter des arguments consistants et chiffrés pour montrer que ceux-ci sont contrôlables. Avec des "je ne crois pas" et des "il n'y a pas de problème", on ne convainc pas grand monde, de nos jours...
@ 28 - Descartes
Non, je n'ai pas dit ce que tu me fais dire, même en rajoutant "en d'autres termes".
Mais ça j'ai l'habitude...
Je disais simplement que l'argument de Sarkozy qui consiste à dire que les friqués vont laisser leurs capitaux en France si leur taux d'imposition est bas ne tient pas.
Il leur en faut toujours plus, c'est un toc irrésistible chez eux.
Etc...
Oui effectivement il n'y a rien de bien nouveau dans tout cela !
- Les étasuniens sont toujours prêts à défendre le droit à la liberté, le droit des peuples à disposer d'eux mêmes si et seulement si cela sert leurs intérêts ! Une des premières interventions était au Panama non par amour du Panama libre mais par amour du futur canal qui allait engranger des milliards de dollars ! Et il y a des dizaines d'autres tristes exemples ! Les années passent, les objectifs sont les mêmes PROFITS ! Ils interviennent au Kossovo ! Ils laissent crever le peuple palestinien qui rêve aussi d'un état libre et indépendant !
- Les affaires gangrènent la politique ! Bettencourt, Maillard-Duclos, le casino d'Annemasse... Des millions détournés un peu dans la poche des élus, des partis (comme cela la faute est collective !), un peu dans des paradis fiscaux, un peu par ci un peu par là ! Et le peuple, il entend cela, il voit cela ! On lui demande, à lui, de se serrer la ceinture, de faire des concessions, de payer ses impôts, une dizaine de % de son revenu, parfois plus s'il gagne plus, pense-t-il... Et il paye, même si 10% de son revenu c'est des sous en moins pour la bouffe ! car l'Etat redistribue ! Et il se sert la ceinture, de toute façon il n'a pas le choix, et il va travailler jusqu'à l'usure ! Oui il le fait ! Mais quand ses affaires surgissent, elles ternissent la crédibilité de ceux qui demandent au peuple une certaine RESPONSABILITE dans le comportement citoyen ! Et le peuple doit encore obéir ! Et une petite caste de politiciens casse cette obéissance du peuple, cette foi qui devrait être inébranlable dans les valeurs républicaines françaises : donner, partager mais entre TOUS ! pas dans les mains d'untel ou d'untel !
Ce n'est pas nouveau certes mais ce n'est pas pour cela que ça ne doit pas apparaître comme inacceptable !
Un politicien ce n'est pas un homme comme les autres : il a sur lui le poids des valeurs républicaines : il a été élu pour servir le pays et pas pour se servir ! Il doit traiter tous les citoyens de la même manière !
Les sentiments d'inégalité et d'injustice c'est ce qui au cours de l'histoire a permis des avancées, des bouleversements, des Révolutions ! Le peuple n'accepte pas cela ! S'il est endormi un temps, il arrive toujours un moment où il se réveille ! Et plus il a été longtemps endormi plus le réveil peut être brutal !
D'aucuns me penseront tout à fait utopiste ! Oui mais l'utopie c'est ce que l'homme doit tenter d'atteindre pour sortir le meilleur de lui-même !
Quant aux solutions alternatives elles existent :
- faire travailler les jeunes qui n'attendent que ça au lieu de garder maintenir les plus vieux !
- taxer les capitaux boursiers dans un infime mesure !
- augmenter les salaires pour relancer la consommation, donc l'appareil productif...
mais ça se sont des mesures de gauche bien à...
J.L.Mélenchon,ne confondez ps Médiapart avec Alain Duhamel! Bien décevant.A.A.
@ Patrice (9 juillet 2010 à 22h31)
Je ne comprends pas votre argument, car dans une même phrase vous reprochez aux « régionalistes » un crime commis par des « nationalistes », ce qui me semble contradictoire ne serait-ce que du point de vue du vocabulaire politique français.
Je n'ai pas la place ici pour développer, mais pour faire simple et court, en Espagne le régionalisme a déjà triomphé, il y a 17 communauté autonomes, qui, a part battre la monnaie et avoir une armée, ont quasiment toutes les prérogatives d'un état. Mais quand on met le doigt dans l'engrenage c'est le bras qui y passe, le régionalisme ne suffit plus au basques, aux catalans et à d'autres, ils veulent maintenant l'indépendance, c'est à dire un passage du régionalisme au nationalisme. C'est un cancer qui génère de la division, de la corruption et des désordres en tous genres, l'Espagne est train d'en crever.
Par ailleurs, les plus grands massacres du XXe siècle ne sont-ils pas dus aux « nationalistes » des grands Etats-nations, qui se sont mis au service des marchands de canons ?
Tu as raison, mais c'est un autre débat
@ Descartes (9 juillet 2010 à 21h59)
Si c'était le cas, il investirait l'argent des hydrocarbures dans des infrastructures, dans des écoles et des universités, dans des réseaux de transport et de télécommunications, en un mot, dans des investissements pérennes. Parce que l'argent qu'on investit sert aux générations futures. Alors que faire tomber l'âge de la retraite à 58 ans, ça ne bénéficie qu'à la génération qui la touche.
Ce n'est pas incompatible, on peut faire du social et faire des investissements pérennes. D'ailleurs en Bolivie ils investissent beaucoup dans le sens que tu souhaites, en tout cas infiniment plus que du temps où le pouvoir était aux mains de l'oligarchie, sous couvert des USA.
Avec cette mesure, Morales ne fait que ce que font tous les gouvernants des économies de "rente": on achète la paix social avec la rente. En Arabie Saoudite et aux EAU aussi les retraites et la sécurité sociale sont magnifiques et les natifs bossent un minimum. Seul problème, le jour où la "rente" n'est plus là pour payer toutes ces largesses, le pays revient au moyen âge.
Tu ne fais pas dans la dentelle, il me faudrait de l'espace pour te répondre sérieusement. Je le fais sous forme de boutade : - il vaut mieux que ce soit le peuple qui profite de la manne, plutôt qu'une infime minorité de nantis, même si cette manne est provisoire.
Franchement, cette manie d'applaudir tout ce que font Morales-Chavez-Correa. sans jamais se poser des questions devient un peu fatigante. Voire des gens qui se disent républicains se pâmer devant une constitution proclamant les "droits de la terre mère" ou chantant les louanges des économies de rente, cela a de quoi surprendre...
"Les droits de la terre mère" c'est sans doute culturel et/ou religieux pour ces peuples, je ne me permets pas de juger. Comme agnostique je dirais simplement que ça ne me semble pas plus absurde que les droits de l'Opus Dei.
Pourquoi ne pas applaudir ce qu'ils font de bien, même si tout n'est pas parfait et même s'il reste beaucoup à faire.
Avec le triste visage que nous donne actuellement la sarkozie et la déroute libérale, je crois qu'il faut qu'on soit modeste vis à vis de ces peuples d'Amérique Latine et des Caraïbe (tu n'en as pas parlé, mais je confesse aussi une certaine sympathie pour Cuba, je sais que c'est "mal" mais je n'y peux rien).
Kosovo (CIA) dans l'UE Ça n’a pas empêché 455 eurodéputés de se prononcer en faveur de ce rapport provocateur contre 155 et 28 abstentions. Les élus du MODEM, du PS et d’Europe Ecologie ont tous voté pour avec les autres atlantistes du parlement ! Irresponsable et affligeant !
Big Brotherisation des comptes: Les groupes Social démocrate (SD) et Libéral démocrate (ALDE) ont majoritairement voté pour. Parmi les français de ces deux groupes, seuls Estelle Grelier et Jean-Luc Bennhamias se sont abstenus. Tous les autres ont voté pour.
Eh bien Jean-Luc, avec des "amis" comme ça... On sait déjà qui fera capoter la révolution qui vient. Désespérant.
Bonjour JLM
Newsletter du site 01 du 09-juillet-2010
A l'UMP, c'est le branle-bas de combat, il faut sauver le soldat Woerth, le ministre du Travail englué dans l'affaire Liliane Bettencourt, qui prend chaque jour plus d'ampleur. Le site Internet du parti, Mouvementpopulaire.fr, est mis à contribution, et n'y va pas de main morte. Dès la page d'accueil, une grande photo du ministre, en mosaïque sur fond noir, est assortie de slogans vengeurs : « une cabale orchestrée par le PS », « une calomnie qui vise à salir », « mon devoir, c'est de tenir ».
Plusieurs zones de cette image sont cliquables et redirigent l'internaute vers, au choix, des tribunes et des vidéos de soutien, une page Facebook ou encore une page de soutien aux allures de pétition pro-Woerth, où les visiteurs, sympathisants, adhérents ou pas, sont invités à laisser un message, un témoignage.
Objectif : faire barrage aux « allégations répétées, contre-vérités martelées, manipulations orchestrées contre le ministre du Travail… ». Ouvert le 6 juillet, cet espace un peu étonnant, et a priori inédit dans la courte histoire du Web politique, compte pour l'heure un peu plus de 1 000 contributions.
Ce n'est pas tout. L'UMP a aussi acheté des mots-clés sur le service de liens sponsorisés AdWords, de Google. D'après un porte-parole, le parti a acheté les termes « ump », « bettencourt » et la combinaison « bettencourt-woerth », « woerth » tout court a été « blacklisté » par Google, il est impossible de l'acheter pour l'instant.
Une pratique récurrente chez Google quand un terme est d'une actualité si brûlante qu'il risque d'être utilisé à tort et à travers par des sites en mal de référencement. En tout cas, lorsque l'on utilise ces termes pour une recherche dans Google, un lien sponsorisé apparaît renvoyant vers la page de soutien du site de l'UMP décrite ci-dessus (voir ci-contre). Mais cela fonctionne naturellement avec les termes « woerth », « affaire woerth » et même « lefebvre woerth ». Le porte-parole de l'UMP - Frédéric Lefebvre - est l'auteur d'une tribune dans France Soir sur l'affaire.
L'UMP ne s'est pas ruinée dans l'opération, ces achats lui ont coûté (pour l'instant) 200 euros. Lorsque l'on tape « ump », cela remonte aussi en première position dans les liens sponsorisés. Mais il est immédiatement suivi d'un autre renvoyant, lui, au site Mediapart, le site d'informations à l'origine des révélations sur l'affaire Woerth-Bettencourt.
L'initiative de l'UMP est donc d'envergure. Il y a un petit hic. Le site n'a pas changé le gabarit de ses pages et n'a pas modifié les contenus des autres espaces. Du coup, en bas de la page dédiée aux témoignages de soutien, figurent deux liens qui tombent plutôt mal dans une affaire où il est question d'un ancien ministre du Budget, d'évasion fiscale et de mélange des genres entre intérêts privés...
Franchement, cette manie d'applaudir tout ce que font Morales-Chavez-Correa. sans jamais se poser des questions devient un peu fatigante. Voire des gens qui se disent républicains se pâmer devant une constitution proclamant les "droits de la terre mère" ou...
C'est vrai, quoi, ces sauvages qui n'ont pas connu Descartes (le philosophe pas le blogueur), la Raison, les Lumières... On voit ce que ça donne !
Rien à voir sûrement entre "la madre Tierra" et ce que le philosophe Michel Serres, pétri de culture occidentale, laïque, scientifique et cartésienne appelle après des décennies de gratte-méninges philosophique la "biogée" cette entité vivante, active et actrice dont nous les humains serions une partie!
Les "Lumières" c'est pas pour nous auto-éblouir, mais peut-être pour éclairer des chemins vers d'autres horizons intellectuels et culturels, qui à travers leurs mythes, croyances et luttes sont aussi vitales pour l'émancipation humaine...
L'UMP claque du fric pour placer (aux enchères) ses sites de propagande en première place google. Tout mot-clé faisant référence à l'affaire Woerth ramène un lien commercial du style "soutenons le zentil ministre":
http://www.marianne2.fr/SlovarMarianne/Le-plan-Web-de-l-UMP-pour-sauver-le-martyr-Eric-Woerth_a25.html
Ouf ! j'étais mal à l'aise devant une partie de ma famille et des amis, j'ai eu tant de mal à les faire venir sur des positions de Révolution Citoyenne pour en arriver à une VIe République, la ficelle était trop grosse, du défilé allant chercher les enveloppes de fric chez cette bonne dame de Neuilly, je crois savoir que les choses se font d'une autre façon. De même que la témouine en mal de confession qu'on a pas enregistrée parce que les choses ne se pratiquent plus comme ça, là c'est carrément prendre les abonnés du Média en Question pour des niais . Nous le PG que nous aimons et qui ne souscrit jamais à ce genre d'arguments, nous avons les notres d'arguments : le Bouclier fiscal, la disparition de 30 000 postes de fonctionnaires par ans, les dépenses somptuaires des ministres et j'en passe, quand autour d'un barbecue on finit complétement aphone à force d'exposer le catalogue des nuisances sarkoziennes en appuyant sur les textes et livres de Jean-Luc Mélenchon, je pense inutile de rajouter une histoire à dormir debout ; d'autant que nos interlocuteurs eux-même rajoutent des anecdotes et finissent par avouer, à Sarko nous y avions cru. Derniérement un PS sur le marché défendant ses positions" Royalistes" m'a dit " et pourtant Ségolène tu l'as soutenue," jusqu'aux résultats du premier tour oui, à partir de sa sérénade sous les fenêtres de Bayrou" , terminé pour moi, au second tour je n'allais pas voter Sarko, j'ai revoté Royal pensant qu'il serait plus facile après de se battre intérieurement, j'étais PRS
. Dès sa création je n'ai pas pris d'abonnement à Médiapart comme certains le conseillaient.
RG.
@ argeles39, 32
Bon on est déjà hors sujet, donc je ne vais pas en rajouter... Sinon pour dire que s'il y a des revendications qui s'expriment en Espagne ou ailleurs, c'est qu'il y a une raison. Toutes les revendications ne sont pas forcément légitimes mais si elles sont exprimées avec insistance par une certaine part de la population c'est qu'elles ont une base et que la forme de l'Etat n'est peut-être pas ou plus adaptée (surtout dans un royaume dont les structures sont en partie héritées du franquisme). A mon sens la priorité est surtout que les Basques sortent du terrorisme, ce qui ne se fera pas en rejetant tout le monde dans le même sac (en Corse non plus, d'ailleurs).
Quand à craindre un enchainement « régionalisme -> indépendantisme » en-dehors des situations réelles et d'une analyse des courants politiques concernés, attention, c'est presque avoir une conception policière de l'histoire.
Par exemple, aux dernières régionales en Bretagne, la liste Europe Ecologie - Verts - UDB a fait 17,37 % au 2e tour avec une profession de foi demandant (entre autres) l'« autonomie régionale », il n'y a pourtant là aucune tentation indépendantiste.
A part ça, oui, virons Sarko and co !
Enfin Jean Luc utilise l'expression "guerre de classe" ! C'est pas trop tôt ! Disparue de tous les discours de gauche, il était temps de la remettre au goût du jour parce que cette guerre des classes c'est vraiment ce qu'on vit actuellement ! Il y a juste les protagonistes qui ont changé de nom, les bourgeois sont devenus financiers et politiciens et les prolos c'est nous, le peuple !
@Descartes je ne suis pas d'accord avec toi.
En clair, tu reprends l'argument du gouvernement pour dire que plus on taxe moins il y aura d'investissement voir plus aucun.
Voyons l'état de la politique actuelle. Malgré sont "fort" taux de taxation actuel la France est tous de même le deuxième pays au monde en terme d'investissement étranger.
Deuxièmement, malgré les "fleurs" qui sont faites aux grandes fortunes et l'allègement des cotisations sociales faites aux entreprises. La vapeur ne s'inverse pas. Johnny Hallyday ne rentre pas en France, je ne parle pas de madame Bettencourt et les évasions fiscales continuent de plus belle puisqu'elles sont en augmentation.
C'est un faux argument à moins de faire de la France un paradis fiscal. Encore une fois c'est une vision de la société et comme dis JML qu'ils partent et ne reviennent pas.
Prenons un exemple simple en deux ans les dividendes augmentent de 5%. Ils sont passés de 3% du PIB à 8% du PIB. En prélevant, 3% on règle le problème des retraites. (C'est l'association ATTAC qui le dit). Ce qui fait tous de même une augmentation dans ce cas de 2 point du PIB pour les dividendes. Une belle part tout de même. Et ce n'est pas la seule source de financement possible !
Encore une fois c'est une vision de la société. Si on suit ton raisonnement autant faire de la France un paradis fiscal et l'ouvrir à l'ultralibéralisme. Au moins tous les riches reviendront faire du fric en France...
Les solutions existent cependant il faut un gouvernement capable de les mettre en place. Enfin la solution que le gouvernement propose est injuste et les futurs retraités vivront dans la misère. Les conséquences de cette contre-réforme seront négatives forcément.
@elgaucho ne croit pas que je suis pessimiste au contraire je pense que c'est une bonne initiative cependant, le site (http://exigences-citoyennes-retraites.net/) dont le PG est membre du collectif a mis en ligne une pétition. Le 24 juin j'ai vu la CGT faire signer une pétition et aussi les communistes. Est ce que cette nouvelle pétition vient compléter celles existentes. Toutes ces pétitions et signatures vont elles être mises en commun? Si tu me réponds non alors à quoi sert ce collectif? Il faut de la synergie. Et faire la campagne sur le terrain et regrouper les pétitions dont le but est le même!
Parce que @Descartes est un bon exemple. Des personnes comme lui j'en rencontre beaucoup avec le même argumentaire. Je pense @Descartes que tu es tout de même convaincu que la solution proposée par le gouvernement est complètement inégalitaire mais aussi va augmenter le chômage (puisque le nombre d'actif va augmenter) mais aussi que les retraites vont baisser... Je penses que ton problème c'est que tu ne connais pas les solutions que le collectif propose et que tu te poses des questions sur leur viabilité. Cela étant dis quand je vois la difficulté que j'ai pour rencontrer...
@Le Prolo (#29)
Je disais simplement que l'argument de Sarkozy qui consiste à dire que les friqués vont laisser leurs capitaux en France si leur taux d'imposition est bas ne tient pas.
La question, je te le rappelle gentiment, ce n'était pas de savoir si l'argument de Sarkozy était vrai ou pas, mais de savoir si un impôt sur le capital a des chances de provoquer un départ des capitaux, parce que de la réponse à cette question dépend la crédibilité de la proposition de financer le déficit des retraites avec un impôt sur le capital. Mais comme d'habitude, tu ne peux pas rester sur un sujet sans dériver vers les "arguments de Sarkozy". La plus grande victoire de Sarkozy est là: la gauche est incapable de débattre d'un sujet de fonds sans mentionner son nom. Si vous voulez un jour le sortir du pouvoir, il faudrait commencer par le sortir de vos têtes.
zut je me suis trompé dans mes chiffres c'est 3% en 1982 et 8% du PIB en 2008. Je ne sais pas pourquoi je suis parti sur une augmentation de 5% sur deux. Désolé.
@rosa (#30)
Quant aux solutions alternatives elles existent : (...)- augmenter les salaires pour relancer la consommation, donc l'appareil productif...
Voilà un bon exemple de ce que j'ai dit mille fois: on continue que parce qu'on a des "solutions alternatives" alors qu'on continue à proposer n'importe quoi. Prenons ton exemple. Imaginons qu'on augmente demain les salaires pour relancer la consommation. Mais où ira ce supplément de demande ? On achètera plus de textiles (made in China ou en Tunisie), de l'électroménager (made in Italy ou Malaisie), des téléviseurs (made in Taiwan), des voitures (made in Japan), de l'essence et du gasoil (fait avec du pétrole importé). On relancera donc l'appareil productif... de ces pays là. Avec une augmentation massive de notre déficit commercial... et donc à terme une baisse des salaires réels.
Comment je le sais ? Mais... parce qu'on l'a déjà essayé. En 1981, pour être précis, et dans un contexte ou les marchés étaient encore moins ouverts que maintenant. Et trente ans plus tard, tu proposes qu'on recommence ? Et tu t'étonnes après que le peuple, lorsqu'il entend ce genre de "solution alternative", les juge peu crédibles ?
Il faut arrêter de croire que parce qu'on propose un truc qui fait plaisir aux gens on a une "solution alternative". Tout le monde aimerait voir son salaire augmenter. Mais les gens réalisent parfaitement que tout ce qui est souhaitable n'est pas nécessairement possible...
@Descartes prenons le problème par l'autre bout. Ok tu dis que les solutions proposées ne sont pas viables.
Penses tu que la solution du gouvernement est viable? Et quelles solutions proposes tu?
@argeles39 (#33)
Ce n'est pas incompatible, on peut faire du social et faire des investissements pérennes.
Oui, quand on est un pays développé et riche. Mais quand on ne l'est pas, il faut consacrer l'essentiel des ressources aux investissements si l'on veut sortir de la pauvrété. Dis toi bien qu'à la Libération on a fixé la retraite à 65 ans. Penses-tu qu'on aurait le fixer à 60 voir 58 ans, au lieu de consacrer l'essentiel du revenu disponible à la reconstruction du pays ?
D'ailleurs en Bolivie ils investissent beaucoup dans le sens que tu souhaites,
Pourrais-tu développer avec quelques exemples précis ? Quels sont les investissement supplémentaires dans les universités ou dans les télécommunications décidés par Morales, et comment cela se compare avec le coût de la mesure sur les retraites ?
Tu ne fais pas dans la dentelle, il me faudrait de l'espace pour te répondre sérieusement. Je le fais sous forme de boutade : - il vaut mieux que ce soit le peuple qui profite de la manne, plutôt qu'une infime minorité de nantis, même si cette manne est provisoire.
En d'autres termes, il vaut mieux le choléra que la peste ? Si le but est de démontrer que Morales vaut mieux que Banzer, je te concède le point. Mais il n'y a pas de quoi se pâmer devant lui, ou d'en faire un "exemple" à suivre en Europe.
"Les droits de la terre mère" c'est sans doute culturel et/ou religieux pour ces peuples, je ne me permets pas de juger. Comme agnostique je dirais simplement que ça ne me semble pas plus absurde que les droits de l'Opus Dei.
Et pas moins absurde non plus. C'est bien mon point. Comment réagirais-tu devant un gouvernant qui vanterait les mérites de l'Opus Dei ? Pourquoi devrait-on réagir différemment devant l'obscurantisme de Morales sous prétexte que ce serait "culturel/religieux" ?
Pourquoi ne pas applaudir ce qu'ils font de bien, même si tout n'est pas parfait et même s'il reste beaucoup à faire.
Parce qu'une politique est un tout. Et que lorsque pour faire un truc bien on hypothèque par ailleurs le futur, on ne peut pas séparer l'un de l'autre. Après tout, le nazisme a bien réussi à rétablir la situation économique de l'Allemagne....
Avec le triste visage que nous donne actuellement la sarkozie et la déroute libérale, je crois qu'il faut qu'on soit modeste vis à vis de ces peuples d'Amérique Latine et des Caraïbe
Et pourquoi ça ? Tu crois vraiment que les boliviens vivent mieux sous Morales que les français sous Sarkozy ? Faut quand même pas exagérer...
@Cathar (#36)
C'est vrai, quoi, ces sauvages qui n'ont pas connu Descartes (le philosophe pas le blogueur), la Raison, les Lumières... On voit ce que ça donne !
Tout à fait. Rien qu'à comparer l'espérance de vie ou le taux d'alphabétisation, on voit toute la différence...
Rien à voir sûrement entre "la madre Tierra" et ce que le philosophe Michel Serres, pétri de culture occidentale, laïque, scientifique et cartésienne appelle après des décennies de gratte-méninges philosophique la "biogée" cette entité vivante, active et actrice dont nous les humains serions une partie!
Beaucoup à voir, assurément. On trouve chez nous aussi des obscurantistes et des réactionnaires séduits par la déification de la nature. La différence, c'est que personne ne songe un instant à mettre les droits de la "biogée" dans la Constitution.
Les "Lumières" c'est pas pour nous auto-éblouir, mais peut-être pour éclairer des chemins vers d'autres horizons intellectuels et culturels, qui à travers leurs mythes, croyances et luttes sont aussi vitales pour l'émancipation humaine...
Ah bon ? Quels "horizons intellectuels", par exemple ? Crois tu vraiment que brûler de l'encens en l'honneur de la Pachamama soit véritablement "vital pour l'émancipation humaine" ? De toute évidence, nous n'avons pas la même idée de ce qu'émancipation veut dire.
@langly (#41)
En clair, tu reprends l'argument du gouvernement pour dire que plus on taxe moins il y aura d'investissement voir plus aucun.
Je ne reprend nullement l'argument du gouvernement. Il faut arrêter de diaboliser les arguments des autres. Je reprend un argument rationnel, qui vient de la théorie économique, et qu'une bonne partie des français tiennent pour vrai. Que le gouvernement s'en serve ne change rien au fonds du problème: si tu veux convaincre les gens que les propositions de taxer le capital sont réalistes, alors il faut montrer avec des arguments rationnels que le niveau de taxation ne joue pas sur les investissements.
Voyons l'état de la politique actuelle. Malgré sont "fort" taux de taxation actuel la France est tous de même le deuxième pays au monde en terme d'investissement étranger.
Est tu en train de soutenir que dans la France d'aujourd'hui, après douze ans de Chirac et trois de Sarkozy, on taxe lourdement le capital ? En fait, ce n'est pas le cas. La France taxe lourdement les revenus et le travail, mais pas le capital. Il n'y a chez nous que deux taxes sur le capital: l'impôt sur la fortune et la taxe professionnelle (aujourd'hui supprimée). Et aucune des deux n'est ruineuse.
Deuxièmement, malgré les "fleurs" qui sont faites aux grandes fortunes et l'allègement des cotisations sociales faites aux entreprises. La vapeur ne s'inverse pas. Johnny Hallyday ne rentre pas en France
Faudrait savoir: plus haut tu m'affirmes que malgré le haut niveau de taxation le capital étranger se précipite pour s'investir en France, et là tu m'affirmes que malgré la baisse de ce même niveau, l'argent ne rentre pas ? Faudrait savoir... on ne peut pas soutenir une chose et son contraire.
Prenons un exemple simple en deux ans les dividendes augmentent de 5%. Ils sont passés de 3% du PIB à 8% du PIB. En prélevant, 3% on règle le problème des retraites.
Oui, si l'on suppose que les dividendes restent au même niveau malgré le prélèvement. C'est peut-être vrai, mais il faut le démontrer. Et c'est loin d'être évident. Parce que lorsqu'on prélève de tels montants, on modifie profondément d'autres mécanismes économiques. Crois-tu que si tu diminues les dividendes touchés par les actionnaires de 3% du PIB ceux-ci continueront à investir les mêmes montants, par exemple ? De toute évidence non, puisqu'ils auront moins d'argent à investir...
Si on suit ton raisonnement autant faire de la France un paradis fiscal et l'ouvrir à l'ultralibéralisme. Au moins tous les riches reviendront faire du fric en France...
Quel "raisonnement" ? Mon seul raisonnement, c'est que si on propose de financer les retraites par prélèvement sur le capital, il faut démontrer qu'un tel prélèvement est possible sans dégâts collatéraux. Si tu peux faire cette démonstration, alors ta proposition sera crédible. Sinon, elle ne le sera pas. Je n'ai pas pris parti sur ce qu'il faudrait faire. Je ne sais pas si un tel prélèvement est possible ou pas.
Les solutions existent cependant il faut un gouvernement capable de les mettre en place.
La méthode Coué a encore ses adeptes, je vois...
Ce n'est pas parce qu'on répètera mille fois que "les solutions existent" que cela deviendra vrai. Mieux vaudrait s'atteler sérieusement à analyser ces "solutions" et à démontrer qu'elles sont réalisables, et à quel prix.
Je pense @Descartes que tu es tout de même convaincu que la solution proposée par le gouvernement est complètement inégalitaire mais aussi va augmenter le chômage (puisque le nombre d'actif va augmenter) mais aussi que les retraites vont baisser...
Bien entendu, je pense que la solution proposée par le gouvernement est inégalitaire et injuste. Je ne pense par contre pas qu'elle va augmenter le chômage. L'idée qu'il existerait un stock de travail limité, qu'il s'agirait de distribuer entre jeunes et vieux est une idée malthusienne dont on a montré depuis longtemps qu'elle est absurde. On l'a bien vu avec les 35 heures: on a réduit le temps de travail de 13%. Si les malthusiens avaient raison, cela aurait du créer plus de 3 millions d'emplois... et donc résorber totalement le chômage.
Je penses que ton problème c'est que tu ne connais pas les solutions que le collectif propose et que tu te poses des questions sur leur viabilité.
Comment puis-je me poser des questions sur la viabilité de solutions que je ne connais pas ? ;-)
Je connais les solutions que le collectif propose. Ce que je ne connais pas, ce sont les analyses approfondies que le collectif a certainement faites pour s'assurer de leur viabilité. Peut-être peux-tu m'aider à me les procurer...
@ Descartes
"Ce n'est pas parce qu'on répètera mille fois que "les solutions existent" que cela deviendra vrai. Mieux vaudrait s'atteler sérieusement à analyser ces "solutions" et à démontrer qu'elles sont réalisables, et à quel prix."
Bein justement, ça fait des mois qu'on attend tes "solutions". Tu les donnes, ou tu continues à tergiverser sur la virgule ?
Pourquoi, selon vous, le chômage n'a pas été résorbé malgré les 35H Mr Descartes ?
moi je pense, bien naïvement peut-être, qu'une partie à joué le jeu mais pas l'autre, il y a ceux qui ont misé, assez logiquement d'ailleurs, sur le fait que si on réduisait le temps de travail ça apporterai plus d'embauche mais l'autre partie, qui de toute façon était contre cette solution, à plutôt préféré faire travailler deux fois plus ceux qui était en activité pour compenser plutôt que d'embaucher.
sans doute allez vous pensez que ma vision est très simpliste et sans doute avez-vous raison, je ne prétends pas détenir la vérité, ni même la connaissance de tout, mais il suffit juste d'être factuelle et de regarder autour de soi pour voir comment les choses se passent.
Tout ceci, comme pour tout d'ailleurs, est affaire de répartition juste et équitable et finalement je ne suis pas certaine que l'homme en général soit prêt à ça, tout domaine confondu
@Descartes
Concernant les 35 heures. Je pense que le concept n'a pas fait ses preuves. Pourquoi? Là je rejoins complètement @florence parce que certaines entreprises ont joué le jeu et d'autres pas. En effet quand je vois des cadres travailler plus de 40 à 50 heures par semaine, qu'ils travaillent pendant leur vacance (voir qui viennent au boulot) ou encore travaillent soir et week end sans compensation de salaire, je suis au regret de te dire que les 35 heures ne sont pas appliqués partout. NI les heures supplémentaires de très loin. Par conséquent il est difficile dévaluer l'impact sur le chômage.
Les 35heures cela ne marchent pas? Oui dans l'état actuel des choses ça ne marche pas car de nombreuses entreprises ne s'y sont toujours pas mis. Il faut une nouvelle législation sur les 35 heures? Oui j'en suis sûre. Diminuer le temps de travail crée de l'emploi. Cela j'en suis plus que certains. Mais les entreprises préfèrent les stagiaires...
Concernant les analyses que tu demandes de manière tous a fait légitime je pense avoir répondu dans mon précédant commentaire. Le mieux et de te rapprocher de l'association ATTAC et de la fondation Copernic. Comme je te l'ai dit je ne suis pas un expert. Ils m'ont convaincu. Encore une fois c'est un choix de société (d'ailleurs le gouvernement ne nous a pas demandé notre avis, il a pris la décision à notre place): soit on partage les ressources produites soit c'est le chacun pour soi comme aujourd'hui.
On voit bien que la politique du chacun pour soi ne marche pas sauf pour quelques uns. Le PG,le Front de Gauche milite plutot pour un partage plus égalitaire des richesses produites. Le collectif militent également pour un partage des ressources produites afin de financer les retraites. C'est un choix de société.
Pour terminer je dirais simplement ceci, cite moi un pays où l'on partage de manière équitable les richesses? Personnellement, je n'en connais pas un seul. Personnellement, la politique actuel ne marche pas au contraire elle agrave les inégalités. De plus je pense que l'on s'oriente vers une dictature au vue de la présidence actuelle. Donc conclusion pour moi qu'est ce qu'on a perdre? Et bien pas grand chose parce que ma maison appartient à la banque, mon salaire est gelé et on me demande de travailler plus et plus longtemps. Sans compter que manger coûte de plus en plus chère. Donc pour moi il faut changer la vision de la société et partir sur le partage des ressources produites. Personne n'a sérieusement essayé, alors essayons. On peut réussir. On est le pays des droits de l'homme. On peut être la première société au monde à partager équitablement les ressources. Et réellement, penses tu que si nous partageons les ressources produites de manières équitable, que les partenaires économiques vont partir. Je ne peux pas le croire.