09juil 10
Communiqué:
Sur France 2, Nicolas Sarkozy parle pour ne rien dire.
"Le président s’égare ! Selon lui l’affaire Bettencourt est le résultat d’un complot des adversaires de la réforme de retraites. Grotesque ! Mais Quand il dit qu’on ne peut financer les retraites il oublie que les français savent dorénavant où il y a beaucoup d’argent disponible. Doux pour les riches, durs pour les autres, monsieur Sarkozy n’a pas compris l’état d’esprit des français. Il répète en boucle des formules et des tirades qui exaspèrent. Bref, cet entretien ne change rien à l’ambiance qui plombe sa fin de règne. Et face au grand nombre qui sera dans la rue en septembre il reculera ou il partira. Ne lui en déplaise."
L a dernière fois que je me suis assis devant ce clavier pour rédiger une note destinée à ce blog, la soirée était déjà bien avancée et deux ministres venaient de démissionner. C’était il y a un siècle ou deux. Depuis, le volcan médiatico-politique est entré en éruption. Et tous les transports d’idées ont été annulés au profit d’un rocambolesque feuilleton où les laquais et les chenapans dansent la sarabande autour d’une veille dame aux pâquerettes et de politiciens qui viennent chercher leur courrier chez elle. Je galèje. Une crise pareille laisse sans voix. Chacun d’entre nous a tourné sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler. C’est tellement énorme !
Le président de la République lui-même allant chercher son enveloppe ! Le ministre du budget truquant les comptes de campagne du président… Je pense et j’espère que ceux qui l’ont affirmé ont bien garanti leur source car ce n’est pas n’importe quelle accusation que celle-là. Car la détestation que nous avons pour monsieur Nicolas Sarkozy et monsieur Woerth du fait de leur épouvantable politique de guerre de classe ne suffit pas à nous faire espérer le pire à leur sujet. Nous qui aimons ce pays nous aurions tellement honte pour nous tous si c’était vrai, quand bien même nous n’y sommes pour rien ! Je suppose que l’énormité de l’accusation, la faiblesse d’une équipe minée par les mauvaises conduites individuelles qui ont déjà occasionné le départ de deux ministres avant d’autres déjà annoncés, provoqueraient dans n’importe quel pays démocratique un retour aux urnes. Cela n’aura pas lieu en France. La Vème république monarchique autorise tous les abus. On se souvient d’un Chirac battu au référendum européen ainsi que tout le système des élites du pays. Non seulement il ne se passa strictement rien ensuite qui respecte la volonté du peuple mais monsieur Sarkozy pris même la liberté de passer outre et, aussitôt élu, de faire adopter, avec l’active participation de son compère socialiste en euroservilité, le texte qui avait été rejeté. La bonne presse de l’époque avait applaudi, hélas ! Dans ces conditions, maintenant, il est vain de se draper dans les postures de l’indignation. Il y a mieux à faire.
Notre responsabilité c’est plutôt d’être lucides sur le moment qui vient. Il faut se savoir en phase finale d’un système. La question n’est pas de savoir « si » il tombera mais « quand », sur quel terrain et au profit de qui. Nous jouons notre propre partition. Notre intérêt est d’avoir un adversaire aussi affaibli que possible à la rentrée pour que nous nous puissions mettre en déroute sur le terrain politique central où tout se joue. Je parle du partage des richesses dans le pays. Et donc des retraites. Notre rendez vous c’est le 7 septembre avec le front uni de nos syndicats. Puis pour nous, le front de gauche a la fête de l’huma le plus grand rassemblement politique populaire de gauche de ce pays. Tout l’été des rassemblements sont appelés par la CGT pour élargir la mobilisation. Dans l’intervalle le grand nombre a déjà reçu la douche froide du plan d’austérité de monsieur Fillon. Tout le monde sait dorénavant que, pour le gouvernement de droite, ce sont les handicapés, les parents d’étudiants, les employeurs à domicile, les instituteurs, les parents isolés qui élevent des enfants, les infirmiers et d’autres de ce style qui ont vidé la caisse du pays. Et cela la même semaine où les gens ont appris que les riches recevaient des chèques de plusieurs millions et ignoraient parfois où est caché leur argent. La nouvelle est terrible. La gifle que reçoivent en plein face ceux qui ont découvert cela en regardant la télé crée des traces profondes. Nous menons un assaut où chaque jour arrivent des renforts. Cette bataille était d’abord donnée perdue d’avance. On se souvient de la campagne d’affolement orchestrée par le Monde qui annonçait 2600 milliards de trou dans les régimes de retraites pour 2050. A présent un très grand nombre de gens ont compris que pour rétablir les comptes on pouvait aussi remplir la caisse en mettant à contribution ceux qui ont vraiment beaucoup trop dans leurs poches. La période du Fouquet’s triomphant est finie. Bien finie. Le Sarkozysme est terminé comme projet pour le pays et comme nouvelle culture politique, j’en suis certain. Je crois que nous pouvons gagner la bataille des retraites. De ça ils ne se relèveront pas, c’est sur.
Parmi tous les dégâts moraux qu’a occasionnés cette incroyable affaire, il ne faut pas manquer de compter les injures adressées au site Médiapart par plusieurs éminentes personnalités de l’UMP. Xavier Bertrand et Nadine Morano ont parlé au sujet de ses publications de « méthodes fascistes ». Christian Estrosi et Eric Raoult ont dressés un parallèle avec l’hystérie des journaux de l’extrême droite des années trente et même de la collaboration. Qu’on me comprenne bien. A mes yeux la polémique avec un organe de presse est tout à fait normale et même souhaitable autant que de besoin. Je n’ai jamais été d’accord avec le régime des vaches sacrées médiatique qui seraient par essence déclarée exemptées du droit d’être critiquées. Pour moi aucun média, aucun journaliste n’incarne la vérité davantage qu’aucune autre personne. Pour autant son métier est précisément de fournir des informations, au risque de l’erreur. Ce travail est indispensable à la respiration d’une société démocratique. On peut exiger, et même rudement, qu’il soit bien fait. Mais désigner ceux qui le font comme des ennemis du pays est un changement de registre qu’on ne peut accepter d’aucune façon. Non, tous les coups ne sont pas permis. La violence d’une polémique n’autorise pas selon moi qui en suis pourtant familier, et en particulier avec les médias, que soit banalisées des caractérisations politique aussi graves que celle d’être des « collabos » (avec quel occupant, monsieur Raoult ?) ou des « fascistes » (quelles bandes armées monsieur Plenel commande-t-il, monsieur Bertrand ?). Je le dis d’autant plus sereinement que j’ai moi-même été diffamé de cette façon et avec ces mots, en compagnie de monsieur Dupont Aignan, par le journalistissime Alain Duhamel qui a déclaré sur RTL que la faillite de l’Europe était pour nous « la divine surprise », expression de l’extrême droite d’avant guerre à propos de l’invasion nazie et de l’instauration du régime du maréchal Pétain. Aucun journaliste n’avait, bien sur, dénoncé cet infâme abus de langage à une heure de très grande écoute. Mais qui suis-je pour mériter d’être respecté ? Personne il est vrai ! Comme l’ont démontré les onze jours de pilonnage répugnant que la corporation des médiacrates a déversé contre moi après que j’ai remis cet inepte étudiant en journalisme à sa place et qu’il en ait volé les images pour les diffuser de tous côtés et pleurer ensuite à chaudes larmes dans le gilet des confrères. En parallèle exact je devrais laisser cette corporation moutonnière pétrie d’esprit de caste se faire égorger à son tour et je pourrai même ricaner. Si je ne le fais pas ce n’est certainement pas parce que j’éprouverai une tendresse nouvelle pour un système médiatique dont je critique radicalement le fonctionnement, les normes sociales, les conditions professionnelles et le noir corporatisme. Je proteste contre les injures adressées à Médiapart parce qu’elles nuisent à l’existence même du débat plus lourdement encore que les abus innombrables auxquels s’est abandonné le système médiatique lui-même. Je ne me sentirai pas libre de ma critique argumentée si je la laissais confondre avec d’aussi viles injures.
Une chose que vous devez savoir c’est que je ne suis pas un aussi bon député européen que mes comptes rendus réguliers et mes notes de séance pourraient vous le faire croire. Un classement indépendant, éthique et moral d’un journal qui a forcément raison, me classe dans les mauvais sujets qui n’ont que 64 % de présence sur place. Bien sur mon nom est publié. Rançon de la gloire. Avec celui de Rachida Dati, de Jean-Marie Le Pen et de Vincent Peillon parce que l’opprobre doit toucher tous les partis afin que l’objectivité du journal soit visible. Ce journal lui-même est bien loin de publier quelque chose de régulier sur les travaux du parlement européen, ni même sur seulement 64 % des sujets traités. La publication sur ce blog dans la rubrique en bas à droite de fiche descriptives par dossier adopté au parlement européen n’a, bien sur, non plus aucun équivalent dans ce journal là. Mais je confesse que oui, j’ai été absent à deux sessions de Strasbourg, en février et en mars. Le premier de chez moi qui tord le nez devra méditer la prochaine fois qu’il m’invitera à venir participer à un meeting de campagne électorale. Faire vivre la démocratie dans son pays comme élu au moment des élections régionales n’est pas compté en Europe comme du temps utile valant mot d’excuse. Et maintenant, vous qui vous cabrez, entendez le plus scandaleux : je me fiche comme d’une guigne de ce classement ! Je n’ai pas le moindre regret d’avoir passé ces journées à battre la campagne avec mes camarades ! Je suis content du boulot que j’ai fait en campagne et au parlement européen. Mais bien sur, si mon état d’esprit vous choque et si mon travail ne vous plait pas vous devez refuser de me réélire la prochaine fois. A supposer que je sois candidat. De mon côté je vais essayer évidemment d’améliorer ma capacité de pointage l’année prochaine ! Mais ca se discute avec ceux qui voudraient me voir consacrer davantage d’énergie à d’autres taches…
Justement je voudrai vous dire un mot du parlement européen. La session de juillet a été dense et ennuyeuse. Avec des pics d’adrénaline cependant. Mercredi on votait sur les "nouveaux aliments". Oui, ca existe. Les nouveaux aliments ce sont les aliments en provenance de pays tiers, les ingrédients alimentaires contenant des nanomatériaux manufacturés et les denrées alimentaires produites à partir de descendants d’animaux clonés… Berk ! Ca ne donne pas envie ! Il y avait déjà eu un vote le sujet en Mars 2009. Le parlement avait alors majoritairement demandé que les aliments issus d'animaux clonés et de leurs descendants soient exclus du champ d'application et qu'un étiquetage précis soit mis en place concernant les nouveaux aliments. Un étiquetage distinctif pour aliment issus d'animaux nourris aux OGM avait notamment été réclamé. Aucun de ces amendements n’a été accepté par le Conseil européen. Nos gouvernements n’ont pas voulu en entendre parler. Merci monsieur Fillon ! Pourtant, il faut savoir qu’on est incapable à l’heure actuelle d’estimer les conséquences réelles du clonage. Plus de la moitié des animaux clonés sont en mauvaise santé et développent des malformations graves. Alors que dire de leurs descendants ? Quelles évolutions sur plusieurs générations ? Quelles conséquences pour le consommateur ? Personne ne sait le dire avec exactitude à ce jour. Ca n’empêche pourtant pas le Conseil d’être favorable à l'ouverture complète des aliments issus d’animaux clonés « en attendant une législation spécifique ». Vous avez bien lu. Tant qu’on a rien décidé on laisse faire ! Le principe de précaution a l’envers ! La Commission a donc pu facilement se donner un air plus raisonnable devant tant d’aveuglement. Mais ca ne casse pas trois pattes à un canard, même cloné ! En effet elle s’oppose à l'autorisation comme aliments de ce qui est issu de la première génération de descendants d'animaux clonés. Mais pas à ceux de la deuxième génération. Finaude la commission ! Comme on n’a pas plus de preuves de l’innocuité des aliments issus des nanotechnologies, non plus, le Parlement européen a donc fort heureusement réitéré son point de vue en deuxième lecture. Jusqu’à la prochaine offensive du Conseil et de la Commission ? bien sur. Mais on peut quand même se réjouir du résultat de nos votes.
Autre sujet piquant. Jeudi, arrivait en plénière un texte sur l’intégration du Kosovo à l’Union européenne. Argument avancé par la rapporteur, Madame Lunacek des Verts : on ne peut pas discriminer les kosovars alors qu’on négocie avec les autres pays des Balkans. Mais le problème est précisément que le Kosovo n’a pas été reconnu comme étant un Etat par 5 pays membres de l’UE : l’Espagne, la Grèce, Chypre, la Slovaquie et la Roumanie ! Les Etats-Unis ont été le principal soutien et instigateur de l’indépendance du Kosovo. Il s’agissait de punir la Serbie et de récompenser les larbins au pouvoir en Albanie. Tout ce que le monde compte de zélés atlantistes s’est retrouvé pour reconnaitre cet état croupion. Parmi ces derniers, le Président Sarkozy, qui a été parmi les premiers à reconnaître le Kosovo et le FMI de Dominique Strauss Kahn qui a intégré le Kosovo en Mai 2009. Les Etats-Unis ont installé une de leurs plus grandes bases militaires au Kosovo en 1999. Il s’agit de camp Bondsteel, le « Guantanamo miniature » des Etats-Unis, maintes fois dénoncé pour actes de torture. C’est tout cela qui est en jeu avec l'intégration du Kosovo dans l'UE ! En particulier c'est donc admettre la présence sur le territoire européen d'une des plus grandes bases militaires des Etats-Unis dans le monde! Et pourquoi ces braves amis de la liberté sont-ils là ? Ils assurent la sécurité du projet de pipeline Trans-Balkans AMBO qui doit faire le lien avec les pipelines transportant le gaz et le pétrole de la Mer Noire et du Bassin de la Mer Caspienne. La Serbie, jugée trop proche de la Russie, pouvait mettre en danger la construction de ce pipe-line stratégique. Ce sont des entreprises comme Halliburton, grassement financées par les Etats-Unis, qui construisent ce pipe-line. Et voyez comme le hasard est finaud lui aussi : la base militaire de camp Bondsteel est située à deux pas des chantiers de construction. De tout cela personne ne parle. On entend juste les habituels couplets enchantés sur l’Europe qui protège et les peuples qui gémissent du désir de venir y jouir de ses bienfaits. Pas question pour moi d’accepter l’adhésion de ce qui demeure pour la majeure partie des pays du monde, dont rien de moins que la Chine, la Russie, l’Inde, le Brésil et l’ONU elle-même, une province de Serbie. Ça n’a pas empêché 455 eurodéputés de se prononcer en faveur de ce rapport provocateur contre 155 et 28 abstentions. Les élus du MODEM, du PS et d’Europe Ecologie ont tous voté pour avec les autres atlantistes du parlement ! Irresponsable et affligeant !
Pendant que j’y suis, voici un dernier récit qui ne comptera pas dans ma statistique de travail parlementaire. D’ailleurs de quel parlement s’agit-il ? Le Parlement européen est un parlement croupion. Dire « Parlement » est, à proprement parler, un abus de langage puisqu’il n’a ni pouvoir d’initiative législative ni véritable contrôle sur la Commission européenne. Son seul pouvoir réside en fait dans sa capacité de blocage. Autant dire qu’il ne s’en sert pas souvent ! Mais le 11 Février dernier, à la surprise générale, les eurodéputés en avaient très majoritairement fait usage en bloquant la mise en œuvre de l’accord entre l’union Européenne et les USA sur le transfert de données bancaires à caractère personnel dit « SWIFT ». SWIFT est une société bancaire belge. Après 2001, à la demande de Washington, elle avait accepté de transférer des données bancaires à caractère personnel au Trésor états-unien. C’était bien sûr totalement illégal. En Novembre 2009, le Conseil européen, merci monsieur Fillon, et les Etats-Unis signaient un accord avalisant et élargissant le champ d’application de cette ingérence états-unienne. C’était trop ! Le Parlement européen avait rejeté l’accord. Les gargarismes avaient été bruyants sur le pouvoir de blocage d'accords internationaux concédé par le Traité de Lisbonne ! Un bien maigre pouvoir pourtant pour une assemblée qui en reste largement privée. Les Etats-Unis et nos gouvernants ont très vite réagi à cet affront. Dès le mois de Mai, le Conseil européen chargeait la Commission européenne de négocier un nouvel accord. Et il y a quelques jours, le 28 Juin, l’arrangement était signé. Il permet, entre autres, la conservation de toutes les données pendant 5 ans, y compris celles obtenues illégalement. Un délai absurdement long. Il permet aussi l'élargissement du champ d'application aux comptes de tous les citoyens. Il autorise le partage de ces données avec tous les services répressifs du monde. Il ne donne bien sur aucune garantie de recours aux personnes concernées. Humour noir : ces derniers pourront se faire confirmer que leurs droits « ont été respectés » ! Alors, heureux ? Il charge Europol, l’Office Européen de Police qui récolte arbitrairement des données personnelles en Europe, de donner son aval aux demandes états-uniennes. Comble du comble, il stipule très clairement que si l'accord venait à être dénoncé ou suspendu par une des parties, les données détenues continueraient à être traitées! C’est cet accord que le « Parlement européen » vient d’accepter par 484 voix contre 109 et 12 abstentions ! Les groupes GUE/NGL et les Verts ont votés contre. Les groupes Social démocrate (SD) et Libéral démocrate (ALDE) ont majoritairement voté pour. Parmi les français de ces deux groupes, seuls Estelle Grelier et Jean-Luc Bennhamias se sont abstenus. Tous les autres ont voté pour. Un acte indigne de soumission aux ingérences des Etats-Unis et à leur paranoïa sécuritaire! Ca m’étonnerait que ça permette de pister les comptes de madame Bettencourt. Mais ça permet de savoir que des gens n’en perdent pas une miette sur le sujet. Amusant non ?
Je replace ici, en fin de note, le communiqué qui se trouvait depuis ce matin en tête de cette page. Magie de ces nouveaux lieux d'expression. L'actualité, le "chaud", peut rattrapper le "froid", l'article écrit de longue main.
Communiqué dimanche soir. "A Rambouillet, dans l’élection législative partielle, les électeurs ont saisi l’occasion de donner une baffe magistrale à la droite et à Nicolas Sarkozy, dans un de ses fiefs les mieux assuré. Ce résultat prend une signification nationale incontestable dans le contexte de crise morale qui frappe le pouvoir. Pour moi cette élection anticipée est donc aussi une réponse anticipée à ce que va dire le président demain soir.
Je suis heureux de constater que l’appel des candidats du Front de gauche au rassemblement de la gauche au deuxième tour et ma propre présence au meeting du deuxième tour ont été bien entendu et bien suivi d’effet. Jean-Luc mélenchon"
@ Descartes - 42
Mais comme d'habitude, tu ne peux pas rester sur un sujet sans dériver vers les "arguments de Sarkozy".
Tu délires complètement. Ou tu confonds. J'en reste quant à moi toujours à l'argument de principe.
Et si je parlais pour une fois de Sarkozy c'est simplement parce-que c'est lui qui en ce moment porte et incarne en premier chef l'argument selon lequel ne pas taxer les riches les fera rester en France.
Un des emblèmes de sa présidence.
Au lieu de m'attaquer sur un travers que je n'ai pas, attaque plutôt sur le fond de l'argument pour une fois.
Comme souvent, mine de rien, l'écrit de de Jean-Luc interpelle sur de multiples sujets. Les commentaires aussi. Une phrase se détache de l'article : "La question n’est pas de savoir « si » il tombera mais « quand », sur quel terrain et au profit de qui." Je suis d'accord à 200 %. Quand ? Bonne question ; la crise institutionnelle est évidente, majeure. La montée au créneau concertée des aboyeurs de service et de la presse de révérence est significative ; Muriel Marland-Militello, député UMP, accessoirement adjointe d'Estrosi, s'est répandue au sujet de sa proposition de loi sur la presse. La tentation, toujours, de légiférer. La loi, instrumentalisée comme réponse immédiate à tout problème. Illusoire. Démagogique. Mais si rassurant pour qui est aux abois. Le calendrier fait involontairement bien les choses : la période "estivale" arrive à point nommée (faute d'une équipe de France rentrée d'Afrique du Sud prématurément) pour détourner l'attention, un petit plus avec les alertes canicules… et une intervention "présidentielle" en début de semaine prochaine, la main sur le cœur, et tout le toutim. Alors "quand" ? Pas tout de suite, c'est certain. A la rentrée ? Elle sera chaude, certes, mais chaude, ou chaude bouillante ? La capacité de mobilisation sera déterminante, pour autant, en face, nous aurons vraisemblablement un gouvernement sourd, arcquebouté sur ses positions.
Alors quand ? D'ici à 2012, si l'autre gauche sait se réunir, faire corps et front, rangée (pour une fois !) en rangs serrés derrière celui ou celle qui sera suffisamment connu(e) et crédible avec un langage clair et simple, populaire, n'ayons pas peur des mots, pour cristalliser ce ras-le-bol, cette colère et cette rage froide qui ne demandent qu'à s'incarner dans un homme ou une femme pour jeter dehors cette clique honteuse.
@sylvie boussand - PG 03 Tout a fait d'accord avec toi.
Personnellement, je me répète mais bon je m'inquiéte les vacances arrivent est peu de manifestations, peu de rencontres sont prévues avec les gens. Je ne dit pas qu'il ne faille pas partir en vacance mas qu'il faille organiser la désintoxication. Sinon une autre idée. Le PG fait parti du collectif. Pourquoi le collectif n'ouvre t il pas un forum dans lequel des membres de l'association ATTAC, de la fondation Copernic, des droits des femmes, mais aussi des syndicalistes et les partis politiques comme le PG puissent échanger avec les gens qui se posent des questions. Car les gens sont convaincus que la politique actuelle ne marche pas quoi que dise le gouvernement. Cependant, ils se posent des questions sur les alternatives. Et il est pour ma part urgent d'y répondre.
Je pense que l'on peut faire beaucoup de chose. J'ai envie de m'engager. La question est comment? Qui contacter?
Ce que je fait est une critique positive. Je suis à 100% avec le PG. La capacité de mobilisation mais surtout l'adhésion des gens du mouvement dépendra de la capacité du collectif à se mobiliser et informer durant l'été. (je le redit mais je fait régulièrement des passage sur le site du collectif et rien ne change. Cela ne bouge pas. Peu d'informations sont accessibles). Il faut que cela bouge. Et il faut une synergie dans les actions.
@langly (#45)
@4 août (#49)
Penses tu que la solution du gouvernement est viable? Et quelles solutions proposes tu?
Oui, la solution du gouvernement est viable. Elle est injuste, elle est inégalitaire, mais elle est "viable" au sens où les hypothèses économiques sur lesquelles elle est bâtie ont un sens et l'analyse du bouclage macroéconomique est convainquant.
Maintenant, tu me demandes quelle solution je proposerait. L'élaboration d'une solution, ce n'est pas le fait d'un individu. C'est le boulot des partis politiques. Seul un groupe d'experts peut faire sérieusement le travail pour évaluer une solution et conclure qu'elle est ou non viable. Tu me demandes donc de jouer au jeu du "pourquoi pas", sans aucune garantie que la solution que je pourrais proposer et plus "viable" que celles qui circulent. Mais je vais essayer de jouer le jeu. Ma proposition irait sur deux voies: une voie macro (ou l'on raisonne sur l'individu moyen) et une micro (ou l'on raisonne en termes de transferts entre les individus)
- Au niveau macro, chaque individu produit une somme de valeur par son travail, et c'est cette valeur qui lui est distribuée tout au long de sa vie. Il y a donc un compromis à faire entre la durée de la période active et le niveau de vie. Si la période active dure 40 ans et la vie 60 ans, alors on a un certain niveau. Si l'on passe la vie à 80 ans et l'on garde une période active à 40 ans, il est clair que le niveau de vie moyen sur l'ensemble de la vie sera inférieur par rapport à la première hypothèse. Et comme je pense que l'être humain privilégie en moyenne le niveau de vie par rapport au loisir, je pense que l'augmentation de la durée de la vie active est inévitable.
-Au niveau micro, se pose un problème d'égalité et d'économie sociale. La question de l'égalité vient du fait que l'espérance de vie n'est pas la même dans les différentes classes sociales. Il faut donc que ceux qui ont une espérance de vie inférieure partent avant, autrement ce serait eux qui financeraient les retraites des autres (la question ici concerne aussi les femmes... qui ont une espérance de vie supérieure aux hommes!). La question économique est celle des compétences: si la société a payé vingt ans d'études pour former un médécin, un ingénieur, un scientifique, c'est dommage de le voir partir après seulement 37 ans d'exercice. Le départ des plus formés a un coût social, et il faudrait peut-être réflechir a les faire partir plus tard (d'autant plus que ce sont eux qui ont la plus longue espérance de vie.
-Et finalement, il vaudrait mieux financer le trou des retraites par la TVA, qui est un impôt qui touche les produits importés comme les nationaux, plutôt que de le faire par taxes et cotisations qui augmentent le prix de nos produits.
Merci monsieur Mélenchon pour vos analyses et vos coups de gueule!
@Descartes je ne suis toujours pas convaincu pourquoi. Ce que tu proposes est quasi identique à ce que propose le gouvernement sauf sur un point la pénibilité que tu prends en compte dans ton analyse.
Ce n'est pas le jeu du pourquoi pas. Comme tu le dis ce n'est pas le fait d'un individu et nous avons tous ledroit d'émettre notre avis et des solutions. Maintenant si tu veux un pure groupe d'expert rapproche toi de l'association ATTAC. Là tu fais?
Si je ne suis toujours pas convaincu. La pennibilité est un faux critère. Tu ne peux pas dire un certain que leur travail et plus pennible que d'autres parce que de l'inconscient collectif ceux qui produisent de l'immatériel on un travail moins pénible qu'une personne qui produit du matériel du concret. Chaque individu est différent.
Prenons l'exemple de ton médecin il faut 8 années d'études me semblent il. S'il a sont BAC à 18 ans sans redoublement l sortira de l'école à 26 ans. 40 ans de cotisation sans années de chomage cela lui fait 66 ans (et 68 ans avec la loi qu'il veule faire passer). Loin de moi de dire qu'un médecin ne sera pas en bonne santé mais je ne connais pas beaucoup de médecin de 66 ans et toi?
Il faut réduire le nombre d'années d'études alors? Je ne suis pas d'accord nous formons les meilleurs ingénieurs et médecins se serait une erreur de baisser le niveau de qualification. Ensuite je pense qu'un médecin ne cotisera pas pendant 40 ans. Il prendra une retraite complémentaire.
D'autre part, si tu prends les chiffres de l'insee (http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=98&ref_id=CMPECF02228) tu verras que l'âge moyen en bonne santé est de 63-64 ans et non de 80 ans. C'est une erreur monumentale de penser que l'augmentation de la durée de vie est une courbe exponentielle ou une courbe proportionnelle. C'est une courbe avec un seuil. L'homme n'est pas une machine mais un être vivant est tôt ou tard il mourra. C'est le cycle de la vie. Augmenter la durée de cotisation est une solution viable dans les théories économiques mais humainement non viable. Mais comme je te le dis et je te le répète c'est un choix de société. Tu préfères te sacrifier pour l'économie? Dans quelle société nos enfants vont vivre?
Je restes sur l'idée que le partage des ressources produites par le travail est la meilleur solution. Et il ne s'agit pas de tout prendre mais de ponctionner le strict nécessaire afin d'assurer une fin de vie humainement acceptable.
Il y a deux points à prendre en considération dans toutes les analyses, le point économique mais aussi le point humain (là dessus on est d'accord vue que tu fais une analyse micro et macro). Mais je ne suis absolument pas convaincu par ton analyse micro.
Mr le Député Europëen,
Le journal en question vous crédite de 64 % de temps de présence !
Dites nous que représente en nombre d'heures le 100 %.
Et en terme de productivité, doit on diviser le salaire tts primes confondues par le nombre d'heures effectuées ?
En fait, vous soulevez le PB de la crédibilité de la fonction par la confiance des électeurs.
@florence (#50)
@langly (#51)
Concernant les 35 heures. Je pense que le concept n'a pas fait ses preuves. Pourquoi? (...) parce que certaines entreprises ont joué le jeu et d'autres pas.
On ne peut pas raisonner comme ça. En économie, les gens suivent leur intérêt. Proposer une mesure qui ne peut marcher que si les acteurs économiques agissent contre leurs intérêts n'est logique qu'au pays des bisounours.
Les 35 heures n'ont pas marché (au sens de créer le plein emploi) parce qu'elles réposent sur un raisonnement faux, à savoir, qu'il existe un stock d'emplois fixe qu'il s'agit de distribuer entre les travailleurs. Et que si l'on fait travailler les gens moitié moins de temps on peut faire travailler le double de gens. Ce raisonnement, présente le danger des fausses évidences: en fait, le stock d'emplois disponibles dépend de beaucoup de paramètres, dont en particulier le coût unitaire du travail et la productivité. Et lorsqu'on touche au temps de travail, on touche aussi ces paramètres d'une manière qui annule l'effet espéré.
Le PG,le Front de Gauche milite plutot pour un partage plus égalitaire des richesses produites. Le collectif militent également pour un partage des ressources produites afin de financer les retraites. C'est un choix de société.
Mais ce qu'il faut comprendre, c'est qu'en imposant "un partage plus égalitaire des richesses produites" on modifie la somme des richesses produites, et l'expérience historique a montré que cette modification est à la baisse. Et alors se pose la question de savoir ce qui est mieux, un gros gâteau partagé inégalement, ou un petit gâteau partagé dans la plus parfaite égalité. Les idéologues ont tendance à oublier que l'objectif est que les gens vivent mieux, et non pas qu'ils soient tous également pauvres.
Pour terminer je dirais simplement ceci, cite moi un pays où l'on partage de manière équitable les richesses?
Cela dépend du sens que tu donnes au mot "équitable". Ne crois pas que ton idée de l'équité est la seule possible.
De plus je pense que l'on s'oriente vers une dictature au vue de la présidence actuelle.
Si t'as envie de te faire peur, c'est ton problème. Mais la "présidence actuelle" n'est en rien plus autoritaire que celles qui lui ont précédé. Mit-terrand était dans beaucoup de domaines bien plus autocratique que Sarkozy. On a oublié maintenant les irlandais de Vincennes, les écoutes de l'Elysée, les affaires Triangle ou Greenpeace...
Et réellement, penses tu que si nous partageons les ressources produites de manières équitable, que les partenaires économiques vont partir. Je ne peux pas le croire.
Les partenaires économiques qui peuvent avoir mieux ailleurs, avec un "partage inéquitable", certainement. Tu crois aux bisonours, toi...
@langly (#58)
@Descartes je ne suis toujours pas convaincu pourquoi. Ce que tu proposes est quasi identique à ce que propose le gouvernement sauf sur un point la pénibilité que tu prends en compte dans ton analyse.
Non. Ce que je propose revient à supprimer l'age de départ à la retraite, et de se fonder exclusivement sur les années de cotisation. L'idée est qu'on peut partir lorsqu'on à N années de cotisation. L'ouvrier qui a commencé à travailler à 17 ans part à 17+N. L'ingénieur qui a commencé à travailler à 25 ans partira à 25+N. Et pour tenir compte des situations problématiques, on aurait le droit à partir à un certain âge (par exemple, 65 ou 67 ans) quelque soit le nombre d'années cotisées. Par ailleurs, je n'ai pas entendu le gouvernement proposer de transférer les cotisations vers la TVA.
Par ailleurs, je n'ai jamais parlé de "pénibilité", et je ne crois pas vraiment à cette idée. Difficile de juger de la pénibilité d'un métier sur une très longue période. Je préfère l'idée d'espérance de vie comme critère de l'âge de la retraite. L'idée au fonds est que tout le monde ait une retraite de durée à peu près égale.
Maintenant si tu veux un pure groupe d'expert rapproche toi de l'association ATTAC. Là tu fais?
Oui, et j'ai été très déçu...
Prenons l'exemple de ton médecin il faut 8 années d'études me semblent il. S'il a sont BAC à 18 ans sans redoublement l sortira de l'école à 26 ans. 40 ans de cotisation sans années de chomage cela lui fait 66 ans (et 68 ans avec la loi qu'il veule faire passer). Loin de moi de dire qu'un médecin ne sera pas en bonne santé mais je ne connais pas beaucoup de médecin de 66 ans et toi?
Je ne vois pas où tu veux en venir. Sauf à croire que les médecins meurent plus jeunes que les autres, il faut admettre qu'il doit y avoir beaucoup de médecins de plus de 66 ans en vie, non ? Personnellement, je connais quelques médecins qui ont continué à exercer jusqu'à 70 ans.
D'autre part, si tu prends les chiffres de l'insee (http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=98&ref_id=CMPECF02228) tu verras que l'âge moyen en bonne santé est de 63-64 ans et non de 80 ans.
Tout à fait. Mais l'espérance de vie en bonne santé que tu cites est une moyenne. C'est pourquoi il faut raisonner profession par profession. Pour chaque ouvrier "cassé" à 50 ans il y a un professeur en parfaite santé à 78 ans...
@langly (#58 suite)
Augmenter la durée de cotisation est une solution viable dans les théories économiques mais humainement non viable. Mais comme je te le dis et je te le répète c'est un choix de société. Tu préfères te sacrifier pour l'économie?
Je ne "prefère" rien. Je dis simplement que si on travaille moins, on doit s'attendre à un niveau de vie plus faible. Aux gens de choisir s'ils préfèrent la baisse des pensions où l'allongement du travail. On ne peut pas tout avoir. Et pour le moment, les gens ont toujours préferé la hausse du niveau de vie à la réduction du travail.
On ne peut pas ignorer les réalités: la retraite n'est que la distribution de la valeur produite tout au long de la vie. Si je vis plus longtemps et que je travail autant, alors le niveau de vie moyenné sur l'ensemble de mon existence doit diminuer. C'est purement mathématique. L'effet est partiellement compensé par la hausse de la productivité, mais là encore il faut accepter que la hausse de la productivité passe exclusivement là dedans, et pas dans l'augmentation du niveau de vie des actifs.
Comme tu le dis, c'est un choix de société. On ne peut pas tout vouloir. Si l'on fait passer les gains de productivité dans le financement des retraites, alors cela veut dire que le niveau de vie des actifs stagnera. Et comme dans d'autres pays, qui n'ont pas fait ce choix, il continuera d'augmenter, il y a le risque de voir nos meilleurs travailleurs émigrer vers d'autres cieux. Si l'on veut que le niveau de vie des actifs continue a s'améliorer, alors il faut trouver d'autres sources pour financer les retraites.
Il y a aussi un choix plus "social" à faire. Personnellement (et j'insiste, c'est un point de vue très personnel) je continue à croire que le travail est le socialiseur par excellence. Et que ce n'est pas par hasard si la mortalité augmente d'un coup parmi les nouveaux retraités. L'idée qu'on puisse travailler (bien entendu, moins et plus lentement) jusqu'à la fin de sa vie ne m'effraye pas outre mesure. Au contraire, j'appréhende le jour ou je serai mis à la retraite d'office...
@langly
Je pense que tu ne réussira pas à convaincre Monsieur de la "Méthode", il assene ses vérités coyant détenir LA vérité.
Ne perds pas ton énergie pour rien !
Tu t'es aperçu toi même qu'il ne fait que reprendre les idées toutes faites véhiculées par le pouvoir et les médias à la solde des possédants.
Impossible dans ce cas là d'avoir une discussion sur le fond !
Notre monde est à construire sur d'autres bases et discuter de telle ou telle mesure concernant les retraites avec ce provocateur est une perte de temps.
Le fond est simple :
L'allongement de la vie est une aubaine pour les retraités qui peuvent se consacrer à leurs passions, à des associations, à leur famille etc...
Les gains de productivité de l'ensemble des actifs permettent d'offrir aux "anciens" cette fin de vie agréable.
Parler de démographie, de droit au travail, de l'age de départ, du nombre d'annuités à cotiser n'est qu'un écran de fumée.
L'obstacle principal à l'organisation apaisée de la société est la toute puissance du capitalisme financier qui confisque la richesse produite.
C'est pourquoi, si le FdG en a la possibilité c'est une guerre sans merci à la finance qu'il faut mettre en place. Et qu'on ne me parle pas de départ des capitaux et autres balivernes, c'est aujourd'hui que les capitaux se baladent pour mettre à genoux les peuples.
Et si nous considérions que nos présupposés ne rendent pas compte, parce que trop anciens, de notre réalité?
Car, enfin, quoi qu'on en dise, à de rares exceptions près, rien de fondamental, je dis bien fondamental, tant dans les sciences, la philosophie, l'art et toutes ces dimensions qui font et fondent les sociétés modernes, rien de fondamental, dis-je, ne fut apporté, et ce, depuis les années 60, en contribution pour bâtir notre modernité!
Certes, il y a des incontournables.
Ainsi, l'Europe politique ne peut-elle pas être considérée véritablement démocratique, manquant, entre autre, d'une chambre basse (un sénat), d'une chambre haute sans véritable pouvoir législatif et de contrôle, sans même de réel gouvernement....etc....
Par contre, l'économie théorique repose encore sur des découvertes faites, au mieux, par Keynes dans les années 30/40, au pire, s'appuie sur les écrits d'un Adam Smith nous renvoyant au 18° siècle ou Karl Marx au XIX°.
Il est tout de même vrai que des voix nouvelles se font entendre, telle celle d'Emmanuel Todd, mais elles se font murmures au milieu du brouhaha généralisé.
@ Descartes et Langly
Pour alimenter votre débat sur les retraites, cette interview d'Emmanuel Todd (que vous avez peut-être déjà lue) :
http://www.leprogres.fr/fr/france-monde/article/3187674/Emmanuel-Todd-Le-debat-n-a-aucun-sens.html
Comme Descartes, je pense que dans de nombreux métiers, on peut tout à fait envisager de travailler plus longtemps. Mais si un médecin, un avocat ou un journaliste peuvent demeurer compétents et contents jusqu'à 70 voire 80 ans, on ne peut certainement pas en dire autant d'un déménageur, d'un plombier, d'un chauffeur routier, d'un ouvrier du bâtiment ou d'un mineur.
Mais SURTOUT, de grâce, je vous en conjure, cessons là ces vaines arguties concernant l'âge de la retraite (ou plutôt la durée de cotisation, car c'est cela qui compte), et parlons d'abord de plein emploi - et même de droit au travail, puisque nous sommes ici sur le blog d'un homme de gauche de chez de gauche (marque déposée), pétri de socialisme et de références marxistes.
Prétendre augmenter la durée de cotisation quand il y a 5 millions de chômeurs, c'est prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages ; mais défiler pour les retraites quand il y a 5 millions de chômeurs, c'est se prendre soi-même pour un canard sauvage, ce qui est sans doute un peu plus grave…
Bonjour,
Mes certitudes :
- Les 35 heures, sont une des meilleures choses qui soient arrivées dans ce pays, leur échec "relatif" est que cette loi est restée en travers de la gorge des ceusses qui qui nous gouvernent aujourd'hui et de leurs alliés objectifs...
- Il en est de meme de la retraite a 60 ans...
- La cinquième semaine de congé payés : idem !
Pour moi, le reste c'est du vent !... Du vent distillé habilement par les médias aux ordres de tous ces "gens" qui font la "une" de ce billet, et dont la seule "gloire" sociale est de se faire remarquer régulièrement lors de fuite de capitaux et autres joyeusetées de ce type...
Tout cela m'agace.. Je déteste lire ces critiques des rares lois sociales votées par des gouvernements qui (a priori) etaient du coté de ceux qui bossent ! et non pas de ceux qui font de la "représentation", et pour qui se faire maquiller avant de passer dans la lucarne est un boulot !...
Si un jour je retourne voter, ce sera uniquement pour le candidat qui affiche dans son programme un relèvement de tous les salaires et retraites inférieur a 2500 euros de 15 %... Il est temps pour ce pays que certains aient enfin un peu de pouvoir d'achat !... Au lieu de cela, lorsque ce "gouvernement" cherche a faire des "économies" il rogne sur les rares "niches sociales" qui subsistent encore ça et là.. Chercher l'erreur !
Pendant ce temps la, une mangue dans un supermarché vaut 3,95 euros ! c'est a dire 26 balles ! Si avec un exemple comme celui la, vous pensez qu'il faut en finir avec le "social"... c'est irrécupérable !
Et si vous n'avez pas "reconnu" ceux dont je parle ici ? les voila !
http://www.rue89.com/entretien/2010/07/04/affaire-woerth-comment-on-se-rend-service-dans-le-gotha-157378
http://www.youtube.com/watch?v=PSJgUQal9iA
Allez, je suis en "rogne"... Je vais me raffraichir le bonnet..
La politique est, en elle même, chose bien étrange où même sa dénégation affirme son existance, ainsi celui en assurant de son désintérêt prenant position, cette position est, par là même, une position politique.
Il en est de même des évolutions des doctrines.
Comprendre et faire comprendre que nous nous devons à une transformation majeur de notre vision du monde dans nos sociétés occidentales, et que ce changement touche à la représentation que l'on a de soi-même, représentation individuelle et collective, n'est pas ce qui est le plus facile à faire.
Tout au long de l'histoire de la démocratie, le bipartisme de base s'est modifié, ainsi du radicalisme de gauche, extrème au début du XX° siècle n'est plus, aujourd'hui, qu'un centrisme évanescent, et il en est pareil du royalisme du général Boulanger, devenu obscure nébuleuse même plus minoritaire.
Là, nous sommes au milieu d'un gué bien surprenant:: un grand nombre de français et d'européens, dont beaucoup de nos élites, pas seulement journalistique, économique et politique, se phantasme, peut-être par fatigue de la pensée, d'un américanisme que je dirais primaire, niant, en cela, la valeur de ce qu'ils sont dans leur inclination à penser que seul le néolibéralisme fait la réalité économique et sociale.
Les deux partis majoritaires, le P.S. et l'U.M.P., ainsi que, plus discrètement, le F.N., sont de cette philosophie nihiliste, c'est l'une des raisons pricipales, à mon sens, de la reproduction des décisions et des programmes, sous une forme ou sous une autre, plus social pour le P.S., moins pour l'U.M.P., de ceux qui sont au sein de ces partis.
Messieurs Dupont-Aignan, Mélanchon et Chevènement venant d'horizon différents, il n'est pas simple pour l'électeur de comprendre qu'en, à peine, quelques décénnies, l'ensemble de leurs références ne sont plus représentatives des réalités et que la bipolarisation d'aujourd'hui ne se fait plus qu'autour de la considération que l'on peut avoir au-devant de l'anarcho-monétarisme, qu'il soit craint ou vénéré pour les uns, combattu par les autres.
Quand je vis, à la télévision, monsieur Montebourg téléphoner avec son portable pavoisé des couleurs du drapeau américain, cela me confirma que ce que je viens d'écrire n'était pas rêverie et imaginaire.
C'est la raison, également, pour laquelle les médias audiovisuels et papiers n'offrent pas de larges tribunes à tous ceux exprimant des opinions divergeantes.
Non pas que cela soit suite d'un véritable complot ourdit par quelques instigateurs, mais c'est que les journalistes, surtout les plus en vue, cooptés et reconnus les uns par les autres, ne comprennent pas de quoi il s'agit.
Il n'est pas question, à leur endroit, à de rares exeptions près, de malignité, mais bien, plutôt, de faiblesse, de paresse intellectuelle liée à la confuse impression que, peut-être, leur groupe est,...
Mr Descartes (concernant les 35h),
Mais pourquoi les intérêts de certains devraient fatalement se faire au détriment des autres ? et je dirais même les intérêts d'une minorité au détriment de la grande majorité restante, je ne pense pas que c'est avoir une logique de Bisounours de prétendre à plus d'équité et à une meilleure répartition des richesses et par le fait une meilleure répartition du temps de travail entre les hommes et qui sont ces fameux acteurs économique qui agiraient contre leurs intérêts dont vous parlez, qui sont -ils ? et plus important en vertu de quoi décideraient-ils de la valeur de leurs intérêts et leur montant. Alors je ne prétends pas voir une culture politique ou économique comme vous semblez en avoir, mais pour moi c'est juste une question de bon sens, même si je peux comprendre vos arguments et froidement je les conçois très bien, je ne peux me résoudre à penser que la solution qui consiste à favoriser certains au détriments des autres, soit juste et équitable, il n'y a rien qui justifie une chose pareille, alors bien sur je comprends que vous puissiez pensez à une grande naïveté de ma part de voir les choses ainsi et je vais même vous dire, vous avez effectivement sans doute raison de le penser en l'état actuel de notre système, mais ce n'est pas parce que les choses sont ce qu'elles sont qu'on ne doit pas tendre à des actions pour les changer ou alors je deviendrais complice de ce système injuste ou du moins qui me semble injuste, je ne prétends pas non plus détenir la vérité universelle, mais tout ce que je sais c'est quand on se complait dans un système comme celui ci et que la seule issue que l'on entrevois pour changer les choses c'est de faire avec et de penser que les personnes qui imaginent d'autres solutions sont issus de la planète des bisounours c'est quand même raisonner avec une certaine forme de fatalisme, loin de moi l'idée de vous juger et comme je le disais plus haut vous avez surement des connaissances que je ne possède pas sur le sujet, mais en tout état de cause je crois quand même que quand on fait rien, qu'on ne propose rien et bien il n'y a rien qui ait la moindre chance de changer, alors bon va pour les bisounours si vous pensez que nous sommes trop naïfs pour comprendre autre chose, mais vous savez mon grand-père disait toujours qu'on ne juge les gens qu'en fonction de sa propre intelligence ou de sa propre culture, ce qui fait qu'on est toujours le sot de quelqu'un mais il y a une chose rassurante c'est qu'il y a aussi toujours plus sot que soi.
Bonjour M Mélanchon,
Je pense que vous n'avez pas à vous justifier sur votre présence relative au parlement européen car à nos yeux c'est l'état du pays qui prime
j'ai un pide ave le PS qui file de plus en plus et les 2 vers votre parti
je suis presque décidé à vous suivre mais que me reste t'il à voir pour choisir cette voie: vos décision pour 2012
Avancez dans ce sens les gens attendent cela pour bouger.
@Joe Liqueur (#65)
Pour alimenter votre débat sur les retraites, cette interview d'Emmanuel Todd (que vous avez peut-être déjà lue) :
Excellent document, en effet. L'emploi est effectivement l'élément fondamental dans le "bouclage macroéconomique" dont je parlais. Todd a aussi raison à mon avis de pointer à quel point la focalisation sur la retraite comme "refuge" est malsaine. On retrouve ici dans le discours de la gauche le même problème qu'on avait déjà sur les 35 heures: la gauche parle du travail comme d'un enfer et du loisir comme du paradis. Or, c'est le travail qui est la seule source de valeur. La gauche devrait retourner à Marx, de temps en temps... Sarkozy a d'ailleurs très bien compris à quel point la réhabilitation de la "valeur travail" était importante pour les couches populaires. C'est dommage que la gauche (pire, la gauche qui se prétend radicale) soit en retard par rapport à lui dans ce domaine de la réflexion.
@florence (#67)
Mais pourquoi les intérêts de certains devraient fatalement se faire au détriment des autres ?
Parce que nous vivons dans un monde où la plupart des biens sont rares. Qu'il faut du travail pour les produire. Si tous nos désirs étaient magiquement satisfaits, le problème ne se poserait pas. Mais dès lors qu'il s'agit de distribuer des biens en quantité limitée, on ne peut donner plus aux uns sans en donner moins aux autres.
...collectivement dans l'erreur.
De ne pas inviter celui n'offrant pas le discourt préétabli leur permet de mettre en veilleuse ces doutes culpabilisants.
Le citoyen, n'entendant qu'un seul son de cloche, a, donc, le sentiment que ce seul son existe, surtout que l'homme politique sachant ces obstacles ne peut qu'attendre l'évolution sociologique pour pouvoir, enfin, agir.
Ce ne sera que quand le P.S. et l'U.M.P. s'allierons, ou que la catastrophe sera majeur, que messieurs Dupont-Aignan, Mélanchon et Chevènement pourrons, officiellement, se rapprocher, pas avant, la politique à ses règles auxquelles mieux vaut ne pas déroger, surtout à la vue de leur délicate position et faiblesse relative.
Je sais que ce qui est écrit là est, pour le moins, iconoclaste, j'ai laissé presque le même texte dans le blogue de monsieur Dupont-Aignan.
J'ai fait les choses ainsi parce que je crains que notre avenir proche soit face à bien des calamités et des remises en question.
Je pense que les trois personnes citées ainsi que les partis politiques qu'ils représentent sont les seuls véritables démocrates, quelques soient leurs désaccords idéologiques.
Je pense, également, que nous devrions songer à ce que au-devant de ce qui semble et ressemble à cinq à six décénnies d'un moyen-age moderne, nous nous devrions d'allumer la flamme d'une nouvelle renaissance, ce serait la troisième.
Nous ne pouvons pas répondre aux immenses défis du temps si nous ne remettons pas à interroger ce qui nous est vérité, c'est là la réelle leçon que nous ont léguée nos aïeux.
bonjour,
mais où sont nos dépurés ?
face à des pilleurs de caisse, ils semblent bien absent
face à la connivence de certains procureurs bien placés ils semblent inutile
face aux magouilles au plus haut niveau de l'état il semble éteint !
face aux électeurs, ils seront complice s'ils ne font rien pour mettre à terre cette Monarchie sarkozienne.
pour l'instant je ne vois que Mr Mélenchon, Mr Bayrou, mme Joly qui" hurlent" au scandale de cet état en décomposition putride.
mais il y aura une Justice pour les Racailles du sommet !
bye
Je viens de lire quelques commentaires sur l'absentéïsme de Jean-Luc Mélenchon à l'Assemblée Européenne ; si je me mets 2 minutes à sa place rien que pour comprendre les motivations qui m'interdiraient de mettre le Feu à cette Assemblée d'Elus de bon aloi dont la grande majorité est pour le moins Néolibérale, moi de la Gauche Révolutionnaire Citoyenne je lorgnerai plutôt 2012, et pour le moins les Législatives toujours pour le moins, Rêvons un peu, Président d'un groupe PG à l'Assemblée Nationale toujours de 2012, groupe lié à une Majorité de Gauche me serait une éventualité plus acceptablement agréable que celle de Député Européen. Mais voilà la je cesse de me mettre à la place de notre Président, il a encore beaucoup de grain à moudre pour en arriver à 2012.
Comme vous tous mes amis partisans ou camarades quand je disicute avec le gens très vite j'annonce ma couleur politique et très vite on me dit Jean Luc Mélenchon à Gauche il n'y a que lui de valable. Recruter est mon soucis permanent même si c'est très dur chez ceux qui ont été vaccinés depuis longtemps, je continue " Le temps des Cerises" est encore loin.mais j'aimerai toujours le temps ds cerises ;
Amitiés partisanes
RG
@ Descartes,
Pour moi, ce n'est pas le travail réel le problème, mais les frontières mais si, certes, la fermeture de celles-ci, dans les années trente, eurent tendance à renforcer la crise de l'époque, leur immense ouverture d'aujourd'hui ne semble guère amoindrir les effets de celle que nous vivons.
Plus, même, que le travail, ce qui fait la richesse des nations ce sont les classes moyennes, les appauvrir et c'est la ruine.
Au-delà des 35 heures, c'est la confluence entre énergie, travail, production et vente de biens et richesse, matières premières, aussi, cela va sans dire, qui devrait faire l'objet de votre réflexion, au vu du nombre des chômeurs, le reste n'est que pis aller.
La rareté n'est pas de la quantité des biens, cela peut s'usiner, notre souci ce sont, encore et toujours, les différences de tempo sociétal et la béance des frontières, les matières premières et l'énergie.
J'y rajoute un manque d'envie de découvrir et d'inventer, et la tendance aux discourts anciens.
Dans toutes réflexion, la temporalité est essentielle, voir comment toutes choses évoluent est d'une grande importance pour comprendre les différences entre l'hier, l'aujourd'hui, voire le demain et ce fut de faire entrer la pensée dans le temps qui fut l'une des avancées majeures de la renaissance.
Pour finir, faire du travail une valeur m'a toujours laissé perplexe, non pas que le travail, en soi, ne soit pas d'importance, mais que le discourt, par lui même, me laisse sur ma faim, est-ce le tripalium latin en instrument de torture, le simple et fonctionnel acte social qui permet, à chacun, de se sentir utile à tous, le développement de soi au travers d'un apprentissage, un métier de grande richesse, une passion, une ascèse, est-ce une philosophie, ou, même, une considération vertueuse ou morale.
J'eus attendu bien plus d'une personne qui, quelque soit ses qualités, se voulait, à l'époque, devenir président des français, que cette expression ressemblant fort à de la publicité consistant à inverser les mots en une tournure franglaise.
Mr Descartes
(on ne peut donner plus aux uns sans en donner moins aux autres) c'est ce que vous écrivez
Il ne s'agit pas de donner plus aux uns et moins aux autres, il s'agit de donner la chance à chacun d'obtenir autant que les autres ou du moins d'obtenir au moins une sorte de minimum pour pouvoir vivre dignement, je ne demande pas les millions, voire les milliards des uns, qu'en ferais-je ? mais il n'y a aucune raison pour que certains triment plus pour que les autres aient toujours plus, trop.
Et la sélection se fait comment selon vous ? ça commence à ressembler bigrement à de la ségrégation sociale, à un système de copinage élitiste parfaitement abject, mais les gens ne sont plus d'accord, comment pensez-vous que tout cela va finir ? tout au long de l'histoire ce genre de choses s'est toujours finit mal en tout les cas jamais ou très rarement grâce à des discussions, des remises en questions, ça a toujours été violent et définitif mais force est de constater que ça a toujours recommencé, hélas.
La nature humaine est comme la plus belle des filles elle ne peut donner que ce qu'elle a, mais vous connaissez surement le processus continu d'amélioration, c'est à cela qu'il faut tendre à mon sens et non à la fatalité d'un système vampirisant et inéluctable et qui ne peut lui aussi donner plus que ce qu'il a et quand bien même il ne peut pas ou plus et bien en ce qui me concerne je ne suis pas prête à sacrifier ma vie pour le bien être éternel des nantis de ce monde, et je ne suis pas certaine d'être la seule à penser cela.
En gros vous dites bah voilà c'est comme ça et c'est vrai c'est comme ça et c'est bien pour ça qu'il faut que ça change
Je suis ravi de constater que mes soit disantes idées révolutionnaires de trotkyste apparaissent de plus en plus évidente, concevable et convenable pour toujours plus de gens.
@ Ydaho, peupledegauche et bien d'autres encore, sachez que j'apprécie de lire vos commentaires que je trouve proche de mes convictions.
Je suis aussi ravi de voir Mr Mélenchon se rapprocher un peu plus des convictions du NPA.
@ Descartes : Sur ton blog tu mets le lien vers la page de Jean-Luc Mélenchon avec la mention : "bon papiers, même si j'y suis persona non grata" !
Il me semble que bien que tes démonstrations ne fassent pas l'unanimité, bien que beaucoup te reprochent une condescendance compulsive et malgré tes déboires avec la médiation du blog, ton opinion est toujours bienvenu dans un souci de partage des idées et de débat !
Moi même après ta tentative de me discréditer suite à une discussion sur les énergies nouvelles, avec une allusion ufologique (je n'ai pas d'avis sur les ovni soyons clair, ça m'a bien fait marrer), j'avais exprimé (suite aux commentaires qui me mettaient en garde contre tes interventions) mon attachement au fait que tu t'exprimes librement ! D'ailleurs tu fait parti des plus prolixes en matière d'échange ! Pour une persona non grata tu t'en sort pas trop mal ! Qu'en penses tu ?
Mais ce sentiment que tu exprimes par cette petite phrase vient peut être du fait que tu représentes à travers ton discours (et tes methodes ?) un manque de sensibilité envers une volonté partagée par beaucoup d'un nouveau paradigme. Tes positions reflètent plus un désir de continuité d'un système qui en exaspère plus d'un.
Sur ton blog tu dis par exemple que tu n'as rien contre les think tanks. Moi je vomi ces organes de pouvoir de l'ombre non démocratiques. Je ne comprends pas pourquoi nos élues doivent "forcement" être issus de grandes écoles d'administration ou encore d'organes de la CIA tel que les young leaders-FAF (qui recrute maintenant dans les cités)
Au club Le siècle à deux pas de l'ambassade étasunien on ne doit pas seulement parler bagnole (réunions à l'Automobile club de France). Mais pourquoi ces élites consanguines en affairisme ?
D'autre part, quand sur ton blog tu critiques la proposition équatorienne (Yanusi-ITT) tu ne considères pas un seul instant la portée du message sur la responsabilité écologique de l'humanité. Au delà de l'équilibre de l'écosystème planétaire, la réserve en découvertes allopathiques lié à l'étude biologique de ces milieux n'est pas rien comme contrepartie à sa sauvegarde. L'aurais tu oublié ? L'as tu jamais su ?
Enfin, sans Trolls, l'oeuvre de Tolkien serai moins riche !
@ydaho (#65)
Si un jour je retourne voter, ce sera uniquement pour le candidat qui affiche dans son programme un relèvement de tous les salaires et retraites inférieur a 2500 euros de 15 %... Il est temps pour ce pays que certains aient enfin un peu de pouvoir d'achat !
Et avec 15% t'est satisfait ? Moi je demanderais au minimum 30%. Ou 40%. Ou 100%. Puisqu'on en est à rêver, autant rêver en grand...
Pendant ce temps la, une mangue dans un supermarché vaut 3,95 euros ! c'est a dire 26 balles ! Si avec un exemple comme celui la, vous pensez qu'il faut en finir avec le "social"... c'est irrécupérable !
La mangue serait-elle devenue un produit de première nécessité ?
@theuric (#73)
Plus, même, que le travail, ce qui fait la richesse des nations ce sont les classes moyennes, les appauvrir et c'est la ruine.
Cette affirmation mériterait une démonstration... en tout cas, c'est bien ce que les classes moyennes essayent de nous faire croire.
@ 78 Descartes dit:
11 juillet 2010 à 20h30
@theuric (#73)
Plus, même, que le travail, ce qui fait la richesse des nations ce sont les classes moyennes, les appauvrir et c'est la ruine.
Cette affirmation mériterait une démonstration... en tout cas, c'est bien ce que les classes moyennes essayent de nous faire croire.
Bein tient, fait nous la démonstration inverse histoire de rire...
@vincent (#76)
@ Descartes : Sur ton blog tu mets le lien vers la page de Jean-Luc Mélenchon avec la mention : "bon papiers, même si j'y suis persona non grata" !
Je m'en excuse. J'avais mis cette formule du temps ou le webmestre de ce blog m'avait indiqué que ma participation n'était pas la bienvenue. Depuis, il s'est excusé et tout est rentré dans l'ordre, mais j'avais oublié d'enlever la mention. J'ai maintenant réparé l'erreur, toutes mes excuses à Jean-Luc Mélenchon et au webmestre.
Tes positions reflètent plus un désir de continuité d'un système qui en exaspère plus d'un.
Pas du tout. Ma position reflète un refus de l'idée qu'un changement est par définition un bien. Avant de changer le système, je veux savoir ce qu'on mettra à la place. L'expérience a montré que les gens qui sautent sans parachute avec l'espoir de se fabriquer un en route finissent en général par s'écraser.
Sur ton blog tu dis par exemple que tu n'as rien contre les think tanks. Moi je vomi ces organes de pouvoir de l'ombre non démocratiques.
Les thinks tanks ne sont pas des "organes de pouvoir", mais des organes d'expertise. Et dans une société complexe comme la notre, il est impossible de gouverner sans expertise. C'est l'essence même de la division du travail. Alors, au lieu de critiquer les "think tanks", mieux vaut essayer de construire des "think tanks" à nous.
Je ne comprends pas pourquoi nos élues doivent "forcement" être issus de grandes écoles d'administration
Moi non plus. A ma connaissance, seule une infime portion de nos élus sortent des "grandes écoles d'administration".
D'autre part, quand sur ton blog tu critiques la proposition équatorienne (Yanusi-ITT) tu ne considères pas un seul instant la portée du message sur la responsabilité écologique de l'humanité.
Quel "message" ? Le seul "message" de la proposition Yasuni-ITT c'est "donnez nous du fric ou on détruit la forêt amazonienne". Pas vraiment un message de "responsabilité écologique de l'humanité".
Mr Descartes, vraiment, je comprends pourquoi vous vous attirez bien des inimitiés.(rire)
bien évidement la mangue n'est pas un produit de 1ère nécessité et en relisant ce que disait Ydaho il précisait bien que c'était un exemple, la mangue est un exemple et son prix prohibitif est là pour démontrer l'énormité de la hausse des prix en tout genre surtout quand on le reconverti en franc et cette énormité touche la viande, le lait, le pain qui sont à mon avis des produits de 1ère nécessité, mais je vais vous citer un autre exemple de prix prohibitif qui concerne un produit qui ne fait pas parti des produits de 1ère nécessité mais qui est quand même un produit courant, en ce moment aux caisses d'une grande surface on vend un pomme, je dis bien UNE pomme sous cellophane 0.75€, alors de nos jours on se dit 0.75€ c'est pas grand chose il n'empêche que ramené en franc ça fait aux environs de 4F90 la pomme soit plus du prix du kilo il y a encore peu de temps (enfin du temps de francs qui n'est pas si loin)) et tout est comme ça, vous ne pouvez pas faire ce genre de commentaire un peu moqueur et méprisant et je pense sincèrement que vous êtes assez intelligent pour avoir parfaitement compris ce qu'Ydaho voulait dire, je trouve juste votre commentaire pour le moins déplacé en regard des personnes pour qui même acheter une pomme, ne serait-ce qu'à 0.75€ demande un effort, peut-être avez-vous la chance d'avoir un emploi qui vous procure des revenus suffisants, je veux pas vous la jouer cosette, mais voyez-vous en ce qui me concerne je suis au chômage, seule avec 2 enfants, je touche un peu moins de 1100e/mois une fois mon loyer payé il me reste la moitié de cette somme (et en comptant les différentes aides), ensuite on ôte les charges courantes et il doit me rester, aller un peu plus de 100€ pour faire les courses, alors attention je me plains pas, il y a pire que moi, mais voyez vous j'aimerais bien parfois croquer dans une mangue, alors bien sur ça ne manque pas à ma vie et je suis d'une nature optimiste et joyeuse, alors je me dis bon je vais prendre des pommes, mais voyez-vous vu le prix des pommes ça craint aussi (rire) toutes ces choses sont des exemples pour vous démontrer que cette société est injuste et qu'il faut en changer, mais bon sans doute que je parle dans le vide et c'est votre droit de voir les choses différement mais c'est le mien de faire en sorte que cela change, et de m'attrister de lire ce commentaire, qui n'était peut-être que provocateur, mais Ydaho vous parlait d'une chose sérieuse et qui affecte le quotidien de beaucoup et dans tout et pas que pour les mangues
@ Descartes : le modérateur a eu raison de s'excuser mais tort de ne pas te dégager car franchement tu commences à me les briser menu avec tes commentaires de troll et ton blog à la mords moi le n... !
D'ailleurs il serait bon que le nombre de commentaires par article et par tête de pipe soit limité : à 3 ? Ou 20 lignes ?
Ca éviterait les invasions de gens sans intérêt et au modo de s'énerver !
D'autre part, quand sur ton blog tu critiques la proposition équatorienne (Yanusi-ITT) tu ne considères pas un seul instant la portée du message sur la responsabilité écologique de l'humanité.
Notre ami de la méthode est un bobo parisien. Il n'a jamais mis les pieds en Amazonie pour voir comment on y vie et survie. (a-t-il déjà sauté le périph ?)
Alors son avis sur Yanusi, franchement...
Info ce soir sur BFM TV
M.Woerth "blanchi" par l'IGF (inspection générale des finances) dans l'affaire Bettencourt...
Ben, bien sûr, il n'a certainement pas été se renseigner ou je ne sais quoi sur les comptes de Bettencourt, trop content qu'elle ne soit pas contrôler par le fisc la guêpe.
Manquerait plus que nos ministres soient honnêtes et qu'ils "redressent" les contribuables qui trichent!
On ne serait plus dans la société capitaliste "bling-bling", mais dans une horrible société communiste.
Trêve de plaisanteries... j'espère bien que nos politiques vont réagir à cette info prétendument rassurante, alors qu'elle prouve que nos dirigeants et ministres ne font justement pas leur boulot: sinon, il y aurait eu redressement fiscal de mme Bettencourt, qui a fraudé le fisc!
On l'a eu le candidat UMP...
Rambouillet : la Verte bat l'UMP
AFP
11/07/2010 | Mise à jour : 22:40 Réagir La candidate de gauche Anny Poursinoff (Verts) a remporté au second tour, la législative partielle de Rambouillet (Yvelines) avec 51,72% des suffrages face au sortant Jean-Frédéric Poisson (UMP), 48,28%, a annoncé la préfecture.
@ cf. 77 - Descartes - (Ironisant...)
"Et avec 15% (d'augmentation de salaire) t'est satisfait ?
Moi je demanderais au minimum 30%. Ou 40%. Ou 100%. Puisqu'on en est à rêver, autant rêver en grand.."
Le patron de Natexis doit être un rêveur lui aussi.
Cité par "Marianne", il a déclaré que la rigueur serait contre-productive et s'est dit partisan lui d'une hausse immédiate des salaire de 20 %...
@ laforcedupeuple :
Je suis ravi de constater que mes soit disantes idées révolutionnaires de trotkyste apparaissent de plus en plus évidente, concevable et convenable pour toujours plus de gens.
@ Ydaho, peupledegauche et bien d'autres encore, sachez que j'apprécie de lire vos commentaires que je trouve proche de mes convictions.
Il n'y a rien de révolutionnaire dans ce que j'ai écrit... Que ce soit a propos des 35 heures, de la retraite a 60 ans ou de la 5 iàme semaine de congés payés.. C'est juste du bon sens.. Si le bon sens est devenu "révolutionnaire"... Alors je dois avoir raison d'être en "rogne"... (merci quand même)..
@ Florence : Ne te fatigue pas, Descartes fait une fixette sur les poils de cul coupés en 8... Je n'attend rien de lui, ni personne d'autre de sensé.. D"ailleurs un de ses "amis" indispensable a la vie de notre pays a lui, eu une augmentation de son "patrimoine" de 56 % pendant l'année en cours.. Je me pose la question, si un ou plusieurs de ses employés ont "connu" la même fortune !
http://www.challenges.fr/classements/fortune.php?cible=13
Descartes me les brise "menus", mais j'essaye de me tenir... Dur -- Dur ! (merci qd même)
@ ceux qui sont "vraiment de gauche" : cessez vos rêves avec les tenants de dupont aignan, la gauche n'a pas besoin d'un mentor de droite pour gouverner ou s'exprimer ! Pas plus un villepin, qu'un Dupont et idem pour chevènement ! ! L'arc en ciel républicain avec des types de droite, allez le réver chez les gogos !... On s'est déjà fait avoir, ça marchera plus ! (m**** !)
@ Bric a brac baroque : Et que croyais tu donc ;-) que diraient les subalternes a ce ministre ?... La queue du rat leur sortiraient de la bouche qu'ils diraient encore qu'ils ne l'ont pas bouffés !... On est habitués, les coquins savent se drapper de dignité !
"mais voyez-vous en ce qui me concerne je suis au chômage, seule avec 2 enfants, je touche un peu moins de 1100e/mois une fois mon loyer payé il me reste la moitié de cette somme"
Voyez vous je dirige une entreprise et je gagne 1800e/mois, cela fait une différence de 700e sauf que je fait environ 65h semaine, je dois payer un peu plus d'impôt que vous et vu les charge que j'ai il me reste 200e/ mois c'est deja le double. Moi non plus je ne me plaint pas (enfin si, mais pas par rapport à votre cas) Mais au sujet des 35 h vous devriez comprendre que si les entreprises on du embaucher et bien cela a eu une incidence sur les prix (au début seul les grandes entreprises qui pouvaient respecter les accords ont reçu des aides) alors si les prix augmentent en général le ventes finissent par baisser, soit on achete moins cher à l'étranger, mais au final dans l'un ou l'autre cas on licencie, et si on licencie et créer à nouveau un cercle vicieux. De plus pour éviter ce phénomene l'état à diminuer les charges pour les bas salaires, résultat plus assez dans les caisses sécu et retraites. Maintenant est-ce qu'il faut revenir sur les 35h ? Mais il faut se demander si le travail c'est partager pour autant, moi je constate que non. Tout simplement parce que c'est le produit du travail qui se partage. C'est différent. Si quelqu'un prend les heures que vous faisiez avant, il ne les prend pas gratuitement (cela se saurai) Le raisonnement qui à été tenu était macro-économique, on a considerer que la françe était une grande entreprise, mais ce n'est pas la réalité. Les grosses boites étaient sur une logique de délocalisation, et les petites étaient incapable de passer le cap sans à coup (au niveau des prix), et comme pour la plupart le passage au 35 c'est fait en meme temps que le passage à l'euro, les gens ont indentifié que la cause était l'euro, mais les 35 etaient en cause aussi. Je pense tout simplement que cette mesure était inadequate et contre productive, mais il y en a qui y sont attaché je respecte.
A mon avis le probleme est de confondre ce qui se passe dans certain secteur et de generaliser à l'ensemble de l'économie.
Bonjour Mr Mélenchon,
Avec environ 5% au premier tour on peu dire que ce n'est pas mal surtout dans une circonscription de droite.Vous vous félécitez d'avoir participé à un bon report des voix vers la candidate écolo.J'espére que le parti de gauche ou le front de gauche on ne sait plus trés bien,ne sont pas là pour servir de rabatteur aux écolos ou au ps.J'en suis toujours à la stratégie du pdg qui est de changer l'équilibre des forces au sein de la gauche.Le message que vous devez répéter vers les cibles que sont : ceux qui ont voté non au référendum de 2005,aux abstentionnistes,à ceux qui ont déserté la gauche pour le FN,,c'est que la politique que vous envisagez n'est pas celle du ps et de l'ump.J'attends toujours des propositions précises du pdg.Pas besoin de grands développemnts,de phrases inutiles, mais des propositions simples et précises.Ceux qui ne votent plus depuis plusieurs élections veules des propositions claires nettes et précises.
Intéressante cette vidéo du 9 juillet de Paul Jorion : http://www.pauljorion.com/blog/, dans laquelle il décrit les mécanismes des crédits qui opéraient aux US, lorsqu’il travaillait pour la Wells Fargo – la banque de la diligence – (sic) entre 2000 et 2003. Il ne travaillait pas directement aux crédits hypothécaires mais aux crédits à la consommation. A cette fonction il a été un acteur mais aussi un observateur privilégié des conséquences néfastes que ces pratiques allaient engendrées.
Le prêt à la consommation consiste à accorder des prêts à ceux qui achètent une maison avec un prêt hypothécaire, et de leur accorder un prêt à la consommation ou une ligne de crédit garanti sur l’apport personnel de l’acheteur sur le bien - 20% d’apport permet à l’acheteur d’être propriétaire du bien à hauteur de son apport, les 80% restant appartenant à la banque. Pendant la bulle, le jeu consista à acheter une maison avec très peu d’apport, le client attendait que le prix du bien monte, et lorsque celui-ci avait augmenté, il revenait à sa banque pour obtenir une ligne de crédit ou un prêt gagé à partir de l’augmentation hypothétique de son bien.
Ce mécanisme dégagea un volume important de liquidités qui permit aux bénéficiaires de payer à crédit d’autres achats que ceux immobiliers. Aux US, les intérêts des prêts immobiliers ne sont pas soumis à l’impôt, aussi il était plus intéressant de bénéficier de ce type de prêt, que ceux liés aux cartes de crédit ou aux crédits « revolving ». C’est ainsi que des prêts dévolus à des achats immobiliers permirent de financer des biens courants de consommation.
Le problème de ces prêts, c’est qu’ils arrivaient en deuxième ligne. En d’autres termes, si l’acheteur ne pouvait pas rembourser ses crédits, ce n’est qu’après que le crédit hypothécaire était remboursé, à partir de la vente de la maison, et s’il restait suffisamment de liquidité, l’argent restant était utilisé au remboursement du crédit à la consommation. Tant qu’il n’y eut pas beaucoup de défaillances des débiteurs, ce mécanisme généra énormément de profits, et ce n’est que quand la machine s’enraya que les banquiers comprirent les effets néfastes de leurs pratiques.
Il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir. Les risques avaient été décris dans plusieurs rapports internes à la Wells Fargo, mais ces affaires étant lucratives, il n’y eut, à l’époque, aucune réponse des dirigeants. Aujourd’hui, les banquiers ont décidé de se retirer de ce type d’affaires. Ouf ! Mais un plan de licenciement d’environ 3800 personnes a été annoncé.
On dit merci à qui ?
Bonjour,
La réforme des 35 heures est une mesure de politique économique française mise en place par le gouvernement Jospin à partir de l’année 2000 par deux lois votées en 1998 et 2000 fixant la durée légale du temps de travail salarié à temps plein à 35 heures par semaine, en moyenne annuelle, au lieu de 39 heures précédemment, en contrepartie d'une plus grande flexibilité des horaires. :mrgreen:
La France au-dessus du temps moyen de travail en Europe :
La durée du travail moyenne effective pendant la semaine de référence au cours du second semestre 2006, tous types d’emplois et toutes branches confondus, est de 38 heures en France, pour une moyenne de l'Union européenne des vingt-sept de 37,9 heures, une moyenne de la zone euro de 37,4 heures. L'Allemagne est à 35,6 heures, le Danemark à 30,8 heures. Certains pays travaillent plus que la France avec 38,6 heures en Italie, 40,1 heures en Croatie et 42,7 heures en Grèce.
INFOS a mettre en parrallele avec cette courbe du chomage en France... :mrgreen:
http://www.casimages.com/img.php?i=100712095521701734.png
Je laisse le soin de conclure a ceux qui chipotent les 35 heures... :mrgreen:
Et pour finir ces quelques chiffres bien connus, mais assez souvent "ignorés"... (2000/2008)
baguette 3.10 Frs 0.83 € +85 % (5.50 Frs)
salade 4.50 Frs 1.5 € +118 % (10 Frs)
café 6.00 Frs 1.5 € +64 % (10 Frs)
lait 1.30 Frs 0.56 € +183 % (3.70 Frs)
pommes de terre 1.50 Frs 1.5 € +650 % (10 Frs)
confiture 10 Frs 3.2 € +112 % (20.00 Frs)
chou 5.00 Frs 1.5 € +97 % (10 Frs)
beurre 0.57 € 0.95 € +66 % (6.20 Frs)
On pourrait aussi parler des loyers, du carburant, des péages, Mais bon, est ce bien utile ? A mon sens, les prix affichés en francs en 2000 ont simplement été changés en remplaçant franc par euro.. Le chiffre lui est resté en place.. Sauf qu'un euro c'est 6,55 Francs ! Et j'irais même plus loin en affirmant qu'aujourd'hui, la moindre des choses ne se vend qu'a un euros et qu'on se dirige rapidement vers 1,50 euros !
Évidemment, les salaires sont très loin d'avoir suivi ce rythme endiablé !
Jean Marc, je continue à croire que les 35h sont une bonne chose et comme je le disais dans un message précédent au sujet des 35h tout le monde n'a pas joué le jeu à commencer par les grandes entreprises et bien évidemment les petites boites ne peuvent que difficilement faire le poids, je sais tout ça, vous en tant que dirigeant d'entreprise et moi en tant que chômeuse nous avons le même souci, subir les dommages collatéraux d'un comportement irresponsable et animal;
Toto
Je ne savais pas que Pujadas avait reçu à titre honorifique : un collier de métal, une lanière en cuir etc..bref le prix de la laisse d'or, manque plus que les menottes et l'attirail de bondage et il va pouvoir se faire des soirées très chaudes dans la capitale (rire)
Ydaho
je vais pas me fatiguer pour Descartes, mais bon il faut toujours essayer de discuter cela dit je reconnais qu'il est curieux
@florence (#81)
bien évidement la mangue n'est pas un produit de 1ère nécessité et en relisant ce que disait Ydaho il précisait bien que c'était un exemple, la mangue est un exemple et son prix prohibitif est là pour démontrer l'énormité de la hausse des prix en tout genre
Oui, mais le choix de "l'exemple" n'est jamais innocent. Il aurait pu choisir le pain, la viande, le fromage, les pommes, c'est à dire les produits de première nécessité que tout un chacun achète. Il peut aussi choisir les mangues, le caviar ou les truffes, des produits de luxe que seule une minorité achète. A ton avis, pourquoi choisir les mangues plutôt que les pommes ? Que nous dit ce choix sur les préoccupations de Ydaho ?
Les classes moyennes ont envahi l'espace politique à gauche. Il suffit de voir quelles sont les priorités affichées par les partis de gauche pour le voir: les questions "sociétales" sont à la une, alors que les problématiques qui intéressent les couches populaires sont mises délicatement sous le tapis. L'exemple choisi par Ydaho n'est qu'une illustration de plus, assez comique, de ce phénomène.
je trouve juste votre commentaire pour le moins déplacé en regard des personnes pour qui même acheter une pomme, ne serait-ce qu'à 0.75€ demande un effort,
Encore le "coup du mépris" ? Franchement, je me demande qui est le plus "méprisant", celui qui se plaint du prix des mangues alors qu'il y a des gens qui n'arrivent plus à acheter une pomme, ou celui qui le lui fait remarquer...
mais voyez vous j'aimerais bien parfois croquer dans une mangue,
Je vous le déconseille. Les mangues ont la peau dure, ce serait comme croquer dans un melon...
@Le Prolo (#86)
Le patron de Natexis doit être un rêveur lui aussi. Cité par "Marianne", il a déclaré que la rigueur serait contre-productive et s'est dit partisan lui d'une hausse immédiate des salaire de 20 %...
Faut lire les articles jusqu'au bout: Patrick Arthus (qui n'est pas "le patron de Natexis" mais le chef du service des études économiques de la banque) propose une hausse des salaires de 20% et dans le même mouvement une dévaluation de 20% de l'Euro (ce qui entrainerait mécaniquement une hausse des prix du même ordre). L'effet de cette double mesure serait de réduire les prix des biens fabriqués en Europe de 20% vis-à-vis des autres pays, tout en maintenant le pouvoir d'achat interne. C'est donc une mesure pour augmenter la compétitivité des exportations, pas pour augmenter le niveau de vie des européens...
Rien à voir donc avec la proposition d'augmenter les salaires pour donner du pouvoir d'achat...
La mangue, signe des temps, est devenu le symbole de la classe moyenne... N'aurait t'il pu imaginer que ce choix résultait simplement du fait que je venais de passer devant le cageot de mangue.. D'autant que je ne mange même pas de fruit..
Toujours égal a lui même, il prend la mangue, la triture, la décortique, la fractionne en mille et mille mots pour nous en faire un fromage ! C'est l'industrialisation du mot.. a l'infini.. Enfin..
Mr Descartes
peut-être, mais et bien sur ça n'engage que moi, voyez vous des nœuds là où il n'y en a pas, qu'on parle de mangue ou de n'importe quoi d'autre le problème est le même le souci ce n'est pas la forme mais le fond et vous le savez très bien, je me fiche de savoir quelle couche sociale mange des mangues, des pommes, des poires et des scoubidous, tout ceci n'a aucune importance, peu m'importe qui fait remarquer quoi ou qu'est-ce, je ne souhaite pas tergiverser la dessus pour moi les choses sont simples et factuelles.
Ce dont il faut se méfier dans la mangue, c'est le noyau...
Que dirait-on de quelqu'un qui, invité parmi une dizaine d'autres à la table ouverte d'un hôte généreux, sifflerait à lui tout seul la moitié des bouteilles, fumerait tous les cigares et monopoliserait sans cesse la conversation, donnant son avis sur tout et distribuerait avec arrogance des leçons de morale et de rigueur intellectuelle à tout le monde ?
Eh bien on dirait de cet "invité" indélicat que c'est un goujat et on le prierait fermement de se faire plus discret.
@ webmestre
Vous aviez jadis demandé au sieur descartes de modérer le nombre de ses messages.
Or, sur les soixante derniers posts de ce blog, quinze sont signés descartes ! 25% à lui tout seul (bien plus encore au nombre de lignes) !
A ce niveau-là, ce n'est même plus une question de contenu politique. Ca devient affaire de savoir-vivre. De décence élémentaire. Ca commence à devenir insupportable.
Depuis que vous avez mis en place la surmodération des commentaires, les pique-assiette se régalent.
BJr La pèriode du Fouquet,s serait finie selon Jean-Luc Mélenchon..Peut etre ? Mais le peuple que souhaite t il mettre en place comme politique et formations qui puissent la défendre? Pour l, instant j ai tjrs le sentiment que la sociale démocratie a de nombreuses longueurs d avance aux yeux des citoyens pour représenter l espérence d une alternative.
.Le résultat du 1 tour à Rambouillet ou le FdG fait un peu plus de 4 points justifie mon intérrogation,même si nous augmentons. La différence avec les sociaux libéraux est importante.
Alors que dame Martine se Mélenchonise,je me répète, c est une fois encore une métamorphose du PS passé maitre dans l art du camouflage,c est un lourd handicap,et les gens se laissent berner par ses paroles révolutionnaires de circonstances..
Pour crédibiliser notre projet va falloir apporter des arguments sur ce qui inquiette la ménagère quelque soit son âge..:Si vous taxé trop les fortunes elles vont partir! Voilà ce que bcp de monde pense. Sur cette question nous sommes battus. Derriere cette peur il y a des années de guerre idéologique qui consiste à faire croire que se sont les riches qui nous procurent du travail, et de la croissance..
. Si nous n arrivons pas à affaiblir cette théorie qui est présente dans la conscience collective,le moins pire,le moindre mal,sortira gagnant des urnes le social libéralisme a de beaux jours devant lui!
Pour bien enfoncer le clou,outre ces explications fondamentales que nous devront fournir,si nous n arrivons pas à nous unir avec le NPA et d autres, sur la base d un programme partagé selon la formule,l ambition d être la 1 force de gauche sera également impossible à réaliser. Que les adhérents de ce parti écoutent la supplique du peuple qui, lorsqu il a cette possiblité, le Limousin,l a prouvé,n hésite pas à donner son accord. Dans les manifs ou les discussions, que de monde pour rêver à cette unité politique!
[Edit : S'il vous plait, faites un effort pour mettre les apostrophes, les espaces après les virgules et les points, etc... Soigner sa présentation est une question de correction vis à vis de vos lecteurs et de Jean-Luc Mélenchon. L'orthographe n'est pas en cause. Dernier avertissement.]
N°85@VCLR - PG 06 Nice
Élection de Rambouillet : 70 % d'abstention.
Si avec ce chiffre on a pas encore compris que la 5° République est morte....
Les Français ne se sentent plus représentés. Pourquoi dans ces conditions se déplaceraient-ils ?
Le mal est plus profond qu'on ne croit et met en cause les fondements de la 5° République devenue obsolète.
Aucun député issu du monde ouvrier à l'assemblée, 1% venant du monde des employés. Tandis que les ouvriers et les employés sont les classes majoritaires en France et ont vu leur contrat de travail / Outil de travail / Conditions de travail - se dégrader au fil du temps.
D'où viennent les autres ? Les députés dits " représentatifs " ? De quel monde minoritaire professionnel ? Qui a prétention à gouverner la majorité des Français en ne venant que des classes privilégiées minoritaires et en fin de compte très peu représentatives de la majorité de la population en activité ou laissée pour compte ?
Rambouillet : 70 % d'abstention. Et ailleurs ? Et demain ?
Premier parti de France : les abstentionnistes.
Il y a de quoi réfléchir. Il y a de quoi prévoir. Il y a de quoi agir en conséquence. Il faut mettre en avant au PG le projet de 6° République. Qui est au courant ? Qui en parle ?
@ Hold-up et aux autres...
Le P.G. et Jean-Luc MÉLENCHON ont des idées très claires sur ce qu'il convient de faire en matière institutionnelle pour répondre à vos remarques. Nous avons le même diagnostic et des propositions très ambitieuses de 6ème République parlementaire. Consultez déjà librement les documents disponibles sur le site du P.G., interrogez directement la commission duparti sur ce sujet (leurs coordonnées sont accessibles sur le site du P.G.) et si vous le souhaitez, je vous donnerai quelques éléments car je m'intéresse moi-même (comme juriste et comme passionné de politique) à la question des institutions.
Ami, entends-tu le silence assoudissant des média (s) à propos de l’élection d’Anny Poursinoff à Rambouillet ?