09juil 10
Communiqué:
Sur France 2, Nicolas Sarkozy parle pour ne rien dire.
"Le président s’égare ! Selon lui l’affaire Bettencourt est le résultat d’un complot des adversaires de la réforme de retraites. Grotesque ! Mais Quand il dit qu’on ne peut financer les retraites il oublie que les français savent dorénavant où il y a beaucoup d’argent disponible. Doux pour les riches, durs pour les autres, monsieur Sarkozy n’a pas compris l’état d’esprit des français. Il répète en boucle des formules et des tirades qui exaspèrent. Bref, cet entretien ne change rien à l’ambiance qui plombe sa fin de règne. Et face au grand nombre qui sera dans la rue en septembre il reculera ou il partira. Ne lui en déplaise."
L a dernière fois que je me suis assis devant ce clavier pour rédiger une note destinée à ce blog, la soirée était déjà bien avancée et deux ministres venaient de démissionner. C’était il y a un siècle ou deux. Depuis, le volcan médiatico-politique est entré en éruption. Et tous les transports d’idées ont été annulés au profit d’un rocambolesque feuilleton où les laquais et les chenapans dansent la sarabande autour d’une veille dame aux pâquerettes et de politiciens qui viennent chercher leur courrier chez elle. Je galèje. Une crise pareille laisse sans voix. Chacun d’entre nous a tourné sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler. C’est tellement énorme !
Le président de la République lui-même allant chercher son enveloppe ! Le ministre du budget truquant les comptes de campagne du président… Je pense et j’espère que ceux qui l’ont affirmé ont bien garanti leur source car ce n’est pas n’importe quelle accusation que celle-là. Car la détestation que nous avons pour monsieur Nicolas Sarkozy et monsieur Woerth du fait de leur épouvantable politique de guerre de classe ne suffit pas à nous faire espérer le pire à leur sujet. Nous qui aimons ce pays nous aurions tellement honte pour nous tous si c’était vrai, quand bien même nous n’y sommes pour rien ! Je suppose que l’énormité de l’accusation, la faiblesse d’une équipe minée par les mauvaises conduites individuelles qui ont déjà occasionné le départ de deux ministres avant d’autres déjà annoncés, provoqueraient dans n’importe quel pays démocratique un retour aux urnes. Cela n’aura pas lieu en France. La Vème république monarchique autorise tous les abus. On se souvient d’un Chirac battu au référendum européen ainsi que tout le système des élites du pays. Non seulement il ne se passa strictement rien ensuite qui respecte la volonté du peuple mais monsieur Sarkozy pris même la liberté de passer outre et, aussitôt élu, de faire adopter, avec l’active participation de son compère socialiste en euroservilité, le texte qui avait été rejeté. La bonne presse de l’époque avait applaudi, hélas ! Dans ces conditions, maintenant, il est vain de se draper dans les postures de l’indignation. Il y a mieux à faire.
Notre responsabilité c’est plutôt d’être lucides sur le moment qui vient. Il faut se savoir en phase finale d’un système. La question n’est pas de savoir « si » il tombera mais « quand », sur quel terrain et au profit de qui. Nous jouons notre propre partition. Notre intérêt est d’avoir un adversaire aussi affaibli que possible à la rentrée pour que nous nous puissions mettre en déroute sur le terrain politique central où tout se joue. Je parle du partage des richesses dans le pays. Et donc des retraites. Notre rendez vous c’est le 7 septembre avec le front uni de nos syndicats. Puis pour nous, le front de gauche a la fête de l’huma le plus grand rassemblement politique populaire de gauche de ce pays. Tout l’été des rassemblements sont appelés par la CGT pour élargir la mobilisation. Dans l’intervalle le grand nombre a déjà reçu la douche froide du plan d’austérité de monsieur Fillon. Tout le monde sait dorénavant que, pour le gouvernement de droite, ce sont les handicapés, les parents d’étudiants, les employeurs à domicile, les instituteurs, les parents isolés qui élevent des enfants, les infirmiers et d’autres de ce style qui ont vidé la caisse du pays. Et cela la même semaine où les gens ont appris que les riches recevaient des chèques de plusieurs millions et ignoraient parfois où est caché leur argent. La nouvelle est terrible. La gifle que reçoivent en plein face ceux qui ont découvert cela en regardant la télé crée des traces profondes. Nous menons un assaut où chaque jour arrivent des renforts. Cette bataille était d’abord donnée perdue d’avance. On se souvient de la campagne d’affolement orchestrée par le Monde qui annonçait 2600 milliards de trou dans les régimes de retraites pour 2050. A présent un très grand nombre de gens ont compris que pour rétablir les comptes on pouvait aussi remplir la caisse en mettant à contribution ceux qui ont vraiment beaucoup trop dans leurs poches. La période du Fouquet’s triomphant est finie. Bien finie. Le Sarkozysme est terminé comme projet pour le pays et comme nouvelle culture politique, j’en suis certain. Je crois que nous pouvons gagner la bataille des retraites. De ça ils ne se relèveront pas, c’est sur.
Parmi tous les dégâts moraux qu’a occasionnés cette incroyable affaire, il ne faut pas manquer de compter les injures adressées au site Médiapart par plusieurs éminentes personnalités de l’UMP. Xavier Bertrand et Nadine Morano ont parlé au sujet de ses publications de « méthodes fascistes ». Christian Estrosi et Eric Raoult ont dressés un parallèle avec l’hystérie des journaux de l’extrême droite des années trente et même de la collaboration. Qu’on me comprenne bien. A mes yeux la polémique avec un organe de presse est tout à fait normale et même souhaitable autant que de besoin. Je n’ai jamais été d’accord avec le régime des vaches sacrées médiatique qui seraient par essence déclarée exemptées du droit d’être critiquées. Pour moi aucun média, aucun journaliste n’incarne la vérité davantage qu’aucune autre personne. Pour autant son métier est précisément de fournir des informations, au risque de l’erreur. Ce travail est indispensable à la respiration d’une société démocratique. On peut exiger, et même rudement, qu’il soit bien fait. Mais désigner ceux qui le font comme des ennemis du pays est un changement de registre qu’on ne peut accepter d’aucune façon. Non, tous les coups ne sont pas permis. La violence d’une polémique n’autorise pas selon moi qui en suis pourtant familier, et en particulier avec les médias, que soit banalisées des caractérisations politique aussi graves que celle d’être des « collabos » (avec quel occupant, monsieur Raoult ?) ou des « fascistes » (quelles bandes armées monsieur Plenel commande-t-il, monsieur Bertrand ?). Je le dis d’autant plus sereinement que j’ai moi-même été diffamé de cette façon et avec ces mots, en compagnie de monsieur Dupont Aignan, par le journalistissime Alain Duhamel qui a déclaré sur RTL que la faillite de l’Europe était pour nous « la divine surprise », expression de l’extrême droite d’avant guerre à propos de l’invasion nazie et de l’instauration du régime du maréchal Pétain. Aucun journaliste n’avait, bien sur, dénoncé cet infâme abus de langage à une heure de très grande écoute. Mais qui suis-je pour mériter d’être respecté ? Personne il est vrai ! Comme l’ont démontré les onze jours de pilonnage répugnant que la corporation des médiacrates a déversé contre moi après que j’ai remis cet inepte étudiant en journalisme à sa place et qu’il en ait volé les images pour les diffuser de tous côtés et pleurer ensuite à chaudes larmes dans le gilet des confrères. En parallèle exact je devrais laisser cette corporation moutonnière pétrie d’esprit de caste se faire égorger à son tour et je pourrai même ricaner. Si je ne le fais pas ce n’est certainement pas parce que j’éprouverai une tendresse nouvelle pour un système médiatique dont je critique radicalement le fonctionnement, les normes sociales, les conditions professionnelles et le noir corporatisme. Je proteste contre les injures adressées à Médiapart parce qu’elles nuisent à l’existence même du débat plus lourdement encore que les abus innombrables auxquels s’est abandonné le système médiatique lui-même. Je ne me sentirai pas libre de ma critique argumentée si je la laissais confondre avec d’aussi viles injures.
Une chose que vous devez savoir c’est que je ne suis pas un aussi bon député européen que mes comptes rendus réguliers et mes notes de séance pourraient vous le faire croire. Un classement indépendant, éthique et moral d’un journal qui a forcément raison, me classe dans les mauvais sujets qui n’ont que 64 % de présence sur place. Bien sur mon nom est publié. Rançon de la gloire. Avec celui de Rachida Dati, de Jean-Marie Le Pen et de Vincent Peillon parce que l’opprobre doit toucher tous les partis afin que l’objectivité du journal soit visible. Ce journal lui-même est bien loin de publier quelque chose de régulier sur les travaux du parlement européen, ni même sur seulement 64 % des sujets traités. La publication sur ce blog dans la rubrique en bas à droite de fiche descriptives par dossier adopté au parlement européen n’a, bien sur, non plus aucun équivalent dans ce journal là. Mais je confesse que oui, j’ai été absent à deux sessions de Strasbourg, en février et en mars. Le premier de chez moi qui tord le nez devra méditer la prochaine fois qu’il m’invitera à venir participer à un meeting de campagne électorale. Faire vivre la démocratie dans son pays comme élu au moment des élections régionales n’est pas compté en Europe comme du temps utile valant mot d’excuse. Et maintenant, vous qui vous cabrez, entendez le plus scandaleux : je me fiche comme d’une guigne de ce classement ! Je n’ai pas le moindre regret d’avoir passé ces journées à battre la campagne avec mes camarades ! Je suis content du boulot que j’ai fait en campagne et au parlement européen. Mais bien sur, si mon état d’esprit vous choque et si mon travail ne vous plait pas vous devez refuser de me réélire la prochaine fois. A supposer que je sois candidat. De mon côté je vais essayer évidemment d’améliorer ma capacité de pointage l’année prochaine ! Mais ca se discute avec ceux qui voudraient me voir consacrer davantage d’énergie à d’autres taches…
Justement je voudrai vous dire un mot du parlement européen. La session de juillet a été dense et ennuyeuse. Avec des pics d’adrénaline cependant. Mercredi on votait sur les "nouveaux aliments". Oui, ca existe. Les nouveaux aliments ce sont les aliments en provenance de pays tiers, les ingrédients alimentaires contenant des nanomatériaux manufacturés et les denrées alimentaires produites à partir de descendants d’animaux clonés… Berk ! Ca ne donne pas envie ! Il y avait déjà eu un vote le sujet en Mars 2009. Le parlement avait alors majoritairement demandé que les aliments issus d'animaux clonés et de leurs descendants soient exclus du champ d'application et qu'un étiquetage précis soit mis en place concernant les nouveaux aliments. Un étiquetage distinctif pour aliment issus d'animaux nourris aux OGM avait notamment été réclamé. Aucun de ces amendements n’a été accepté par le Conseil européen. Nos gouvernements n’ont pas voulu en entendre parler. Merci monsieur Fillon ! Pourtant, il faut savoir qu’on est incapable à l’heure actuelle d’estimer les conséquences réelles du clonage. Plus de la moitié des animaux clonés sont en mauvaise santé et développent des malformations graves. Alors que dire de leurs descendants ? Quelles évolutions sur plusieurs générations ? Quelles conséquences pour le consommateur ? Personne ne sait le dire avec exactitude à ce jour. Ca n’empêche pourtant pas le Conseil d’être favorable à l'ouverture complète des aliments issus d’animaux clonés « en attendant une législation spécifique ». Vous avez bien lu. Tant qu’on a rien décidé on laisse faire ! Le principe de précaution a l’envers ! La Commission a donc pu facilement se donner un air plus raisonnable devant tant d’aveuglement. Mais ca ne casse pas trois pattes à un canard, même cloné ! En effet elle s’oppose à l'autorisation comme aliments de ce qui est issu de la première génération de descendants d'animaux clonés. Mais pas à ceux de la deuxième génération. Finaude la commission ! Comme on n’a pas plus de preuves de l’innocuité des aliments issus des nanotechnologies, non plus, le Parlement européen a donc fort heureusement réitéré son point de vue en deuxième lecture. Jusqu’à la prochaine offensive du Conseil et de la Commission ? bien sur. Mais on peut quand même se réjouir du résultat de nos votes.
Autre sujet piquant. Jeudi, arrivait en plénière un texte sur l’intégration du Kosovo à l’Union européenne. Argument avancé par la rapporteur, Madame Lunacek des Verts : on ne peut pas discriminer les kosovars alors qu’on négocie avec les autres pays des Balkans. Mais le problème est précisément que le Kosovo n’a pas été reconnu comme étant un Etat par 5 pays membres de l’UE : l’Espagne, la Grèce, Chypre, la Slovaquie et la Roumanie ! Les Etats-Unis ont été le principal soutien et instigateur de l’indépendance du Kosovo. Il s’agissait de punir la Serbie et de récompenser les larbins au pouvoir en Albanie. Tout ce que le monde compte de zélés atlantistes s’est retrouvé pour reconnaitre cet état croupion. Parmi ces derniers, le Président Sarkozy, qui a été parmi les premiers à reconnaître le Kosovo et le FMI de Dominique Strauss Kahn qui a intégré le Kosovo en Mai 2009. Les Etats-Unis ont installé une de leurs plus grandes bases militaires au Kosovo en 1999. Il s’agit de camp Bondsteel, le « Guantanamo miniature » des Etats-Unis, maintes fois dénoncé pour actes de torture. C’est tout cela qui est en jeu avec l'intégration du Kosovo dans l'UE ! En particulier c'est donc admettre la présence sur le territoire européen d'une des plus grandes bases militaires des Etats-Unis dans le monde! Et pourquoi ces braves amis de la liberté sont-ils là ? Ils assurent la sécurité du projet de pipeline Trans-Balkans AMBO qui doit faire le lien avec les pipelines transportant le gaz et le pétrole de la Mer Noire et du Bassin de la Mer Caspienne. La Serbie, jugée trop proche de la Russie, pouvait mettre en danger la construction de ce pipe-line stratégique. Ce sont des entreprises comme Halliburton, grassement financées par les Etats-Unis, qui construisent ce pipe-line. Et voyez comme le hasard est finaud lui aussi : la base militaire de camp Bondsteel est située à deux pas des chantiers de construction. De tout cela personne ne parle. On entend juste les habituels couplets enchantés sur l’Europe qui protège et les peuples qui gémissent du désir de venir y jouir de ses bienfaits. Pas question pour moi d’accepter l’adhésion de ce qui demeure pour la majeure partie des pays du monde, dont rien de moins que la Chine, la Russie, l’Inde, le Brésil et l’ONU elle-même, une province de Serbie. Ça n’a pas empêché 455 eurodéputés de se prononcer en faveur de ce rapport provocateur contre 155 et 28 abstentions. Les élus du MODEM, du PS et d’Europe Ecologie ont tous voté pour avec les autres atlantistes du parlement ! Irresponsable et affligeant !
Pendant que j’y suis, voici un dernier récit qui ne comptera pas dans ma statistique de travail parlementaire. D’ailleurs de quel parlement s’agit-il ? Le Parlement européen est un parlement croupion. Dire « Parlement » est, à proprement parler, un abus de langage puisqu’il n’a ni pouvoir d’initiative législative ni véritable contrôle sur la Commission européenne. Son seul pouvoir réside en fait dans sa capacité de blocage. Autant dire qu’il ne s’en sert pas souvent ! Mais le 11 Février dernier, à la surprise générale, les eurodéputés en avaient très majoritairement fait usage en bloquant la mise en œuvre de l’accord entre l’union Européenne et les USA sur le transfert de données bancaires à caractère personnel dit « SWIFT ». SWIFT est une société bancaire belge. Après 2001, à la demande de Washington, elle avait accepté de transférer des données bancaires à caractère personnel au Trésor états-unien. C’était bien sûr totalement illégal. En Novembre 2009, le Conseil européen, merci monsieur Fillon, et les Etats-Unis signaient un accord avalisant et élargissant le champ d’application de cette ingérence états-unienne. C’était trop ! Le Parlement européen avait rejeté l’accord. Les gargarismes avaient été bruyants sur le pouvoir de blocage d'accords internationaux concédé par le Traité de Lisbonne ! Un bien maigre pouvoir pourtant pour une assemblée qui en reste largement privée. Les Etats-Unis et nos gouvernants ont très vite réagi à cet affront. Dès le mois de Mai, le Conseil européen chargeait la Commission européenne de négocier un nouvel accord. Et il y a quelques jours, le 28 Juin, l’arrangement était signé. Il permet, entre autres, la conservation de toutes les données pendant 5 ans, y compris celles obtenues illégalement. Un délai absurdement long. Il permet aussi l'élargissement du champ d'application aux comptes de tous les citoyens. Il autorise le partage de ces données avec tous les services répressifs du monde. Il ne donne bien sur aucune garantie de recours aux personnes concernées. Humour noir : ces derniers pourront se faire confirmer que leurs droits « ont été respectés » ! Alors, heureux ? Il charge Europol, l’Office Européen de Police qui récolte arbitrairement des données personnelles en Europe, de donner son aval aux demandes états-uniennes. Comble du comble, il stipule très clairement que si l'accord venait à être dénoncé ou suspendu par une des parties, les données détenues continueraient à être traitées! C’est cet accord que le « Parlement européen » vient d’accepter par 484 voix contre 109 et 12 abstentions ! Les groupes GUE/NGL et les Verts ont votés contre. Les groupes Social démocrate (SD) et Libéral démocrate (ALDE) ont majoritairement voté pour. Parmi les français de ces deux groupes, seuls Estelle Grelier et Jean-Luc Bennhamias se sont abstenus. Tous les autres ont voté pour. Un acte indigne de soumission aux ingérences des Etats-Unis et à leur paranoïa sécuritaire! Ca m’étonnerait que ça permette de pister les comptes de madame Bettencourt. Mais ça permet de savoir que des gens n’en perdent pas une miette sur le sujet. Amusant non ?
Je replace ici, en fin de note, le communiqué qui se trouvait depuis ce matin en tête de cette page. Magie de ces nouveaux lieux d'expression. L'actualité, le "chaud", peut rattrapper le "froid", l'article écrit de longue main.
Communiqué dimanche soir. "A Rambouillet, dans l’élection législative partielle, les électeurs ont saisi l’occasion de donner une baffe magistrale à la droite et à Nicolas Sarkozy, dans un de ses fiefs les mieux assuré. Ce résultat prend une signification nationale incontestable dans le contexte de crise morale qui frappe le pouvoir. Pour moi cette élection anticipée est donc aussi une réponse anticipée à ce que va dire le président demain soir.
Je suis heureux de constater que l’appel des candidats du Front de gauche au rassemblement de la gauche au deuxième tour et ma propre présence au meeting du deuxième tour ont été bien entendu et bien suivi d’effet. Jean-Luc mélenchon"
@ jennifer
Entièrement d'accord. Et le pire est que le PS a décidé de ne pas saisir le Conseil Constitutionnel...précisément parce que cette loi ourrait être déclarée inconstitutionnelle. Dans un Etat de droit, on doit pourtant veiller à ce que les normes sont bien respectées. En France, ni le gouvernement ni l'opposition ne s'en soucient. Tout cela me semble très inquiétant et en dit long sur notre culture politique.
jennifer, descartes...
En effet ! Pas un seul député de gauche n'a osé voté contre cette loi. Et - pire ! - pas un seul n'osera déposer un recours devant le conseil constitutionnel.
Quand, par lâcheté, par peur d'être taxés de "pro-islamistes", des élus du peuple laissent passer une loi dont ils savent parfaitement qu'elle est inconstitutionnelle, c'est que notre démocratie est vraiment malade.
Heureusement, il existe d'autres recours et la loi sera recalée "malgré" ou "sans" les députés, ce qui accroîtra d'avantage encore leur discrédit.
Pauvre république !
@ermler (#153)
Quand, par lâcheté, par peur d'être taxés de "pro-islamistes", des élus du peuple laissent passer une loi dont ils savent parfaitement qu'elle est inconstitutionnelle, c'est que notre démocratie est vraiment malade.
Restons en aux faits. Il n'est pas évident que la loi en question soit "inconstitutionnelle". Je te rappelle ce qu'à dit le Conseil d'Etat: une interdiction de la burqua n'a pas de base constitutionnelle incontestable. Mais le fait qu'une base constitutionnelle soit contestable n'implique pas nécessairement qu'elle soit nulle et non avenue. C'est donc excessif de dire que les élus "savent parfaitement qu'elle est inconstitutionnelle". Personne ne "sait parfaitement" si la loi est constitutionnelle ou pas. On peut avoir une opinion, mais aucun argument n'est "incontestable", ni pour, ni contre.
Les députés de gauche n'ont pas "osé" voter contre la loi pour une raison très simple: parce qu'ils savent pertinemment que leurs électeurs ne les comprendraient pas, et ne les suivraient pas. Et c'est pour cette même raison qu'ils ne déféreront pas la loi devant le Conseil Constitutionnel: parce que personne ne veut assumer devant le peuple la responsabilité d'une éventuelle censure. Car, et c'est là le point essentiel, cette loi a derrière elle un large consensus populaire. Ce qui est comique, c'est de voir que les mêmes qui parlent d'une VIème république ou le peuple serait souverain demandent aux députés d'aller contre la volonté de leurs mandants... tiens, c'est peut-être le moment de se demander comment on résoudrait ce problème dans cette VIème république que vous appelez de vos voeux...
@carlo (#152)
Dans un Etat de droit, on doit pourtant veiller à ce que les normes sont bien respectées.
Faudrait expliquer ça à RESF... mais peut-être voulez vous dire qu'on doit veiller à ce que soient respectées les normes qui nous arrangent ?
L'histoire des animaux clonés dans notre assiette ! édifiant, mais pas surprenant : les milliards d'investissements dans ce genre de nouveauté rapporteront des centaines de milliard une fois l'industrie en place. Il faut des débouchés aux montagnes de capitaux en mal d'investissement, fusse à faire crever les humains d'en bas, qui vont les acheter à bas prix faute de se payer une meilleure alimentation. Rappelez-vous : SOLEIL VERT (bon, ça date, mais...). Ainsi, le système voulu par ceux qu'il est juste de nommer "nos ennemis de classe : les prédateurs banksters et leurs dévoués gouvernants", conduit à sacrifier le vivant pour imposer une vie artificielle au plus grand nombre, afin de leur assurer à eux une profitabilité maximum. 2 mondes, 2 classes, il faut revenir à la lutte des classes. Comme disait le milliardaire Warren Buffet "« La lutte des classes existe, et c’est la mienne qui est en train de la remporter. »
oui je viens de lire cela, le PS refuse de demander l'avis du conseil constitutionnel parque ce serait "un cadeau inestimable pour les intégristes que nous combattons tous" selon le monde!
Franchement c'etait la seule chance d'avoir un peu la voix de la raison dans cette hysterie ambiante ou tout le monde se decouvre feministe d'un coup mais le PS s'y refuse! J'espere que nos partis PG, PS, NPA, verts demanderont que le conseil constitutionnel y mette son nez.
C'est un minimum, a moins qu'on cede nous aussi a la pression ambiante. Un peu de courage quand meme! Ca fiche les boules tout cela.
@129 Jake
Je ne disais pas "Droite ou Gauche, c'est pareil, et le peuple n'y peut rien...." et je me suis peut-être mal exprimé sur ce sujet, ce que je pense c'est qu'a la base le système financier tel qu'il existe empêche tout autant la droite que la gauche d'appliquer un programme. Et j'espère que tu n'a pas compris que j'étais sur une position visant à décourager lol. Depuis 73 (bretton-woods) les changes flottants et le dollar comme monnaie de référence ont créer une véritable anarchie financière tu peut lire les deux premiers articles c'est un bon résumé : http://cee.e-toile.fr/
Ce que je constate c'est que les interrogations sont nombreuses, et JL le dit aussi dans son interwiew de ce matin sur europe1. On a vu aussi au moment du réferendum sur la constituion européenne que " le peuple " n'était pas si bête que cela et pouvait commencer à dire non. Comme tu dis il faut l'éduquer. Mais ou se situe le vrai clivage politique aujourd'hui ? Pour moi c'est sur le modele financier choisie, et cela ne correspond pas à un clivage droite gauche traditionel
@ ermler
Quand, par lâcheté, par peur d'être taxés de "pro-islamistes", des élus du peuple laissent passer une loi dont ils savent parfaitement qu'elle est inconstitutionnelle
Et même parce qu'ils savent (ou, en tous cas, pensent) "qu'elle est inconstitutionnelle". Dans cette situation, ils auraient évidemment dû, tout au contraire, saisir le Conseil Constitutionnel afin de s'en assurer et vérifier que cette loi ne viole aucune liberté fondamentale.
Lorsque je ne suis pas certain que l'action que je m'apprête à accomplir est légale, je m'en assure. Lorsque les politiques ne sont pas certains qu'une loi est conforme à la constitution, ils évitent de s'en assurer.....de peur, justement, que cette loi ne soit inconstitutionnelle. Quand on méprise à ce point l'Etat de droit, on est ensuite bien mal placé pour combattre la délinquance.
Bonjour Jean-Luc Mélenchon,
Je suis assez choqué que depuis plusieurs années, il n'y ait pas beaucoup de voix à gauche pour critiquer le nouvel opium du peuple qui monte, à savoir l'islam, et en particulier le salafisme. L'abstention de la gauche sur la loi anti-burqa est assez consternante je trouve.
Je comprends que les politiciens ne stigmatisent pas les populations musulmanes. C’est bien normal. Mais de là à être carpette face à une idéologie politico-religieuse en concédant régulièrement et sans contre-partie des reculs sur la laïcité, l’égalité des sexes, l’abattage rituel, etc. Je sais que certains à gauche voient l’islam comme la religion des damnés de la terre à courtiser mais je trouve que c’est un très mauvais calcul de céder à des exigences communautaires et de se couper des classes populaires non-musulmanes inquiètes de l’islamisation du pays
En 2012, je voterai pour le FdG, mais si le second tour est malheureusement ump-ps, j’hésiterais beaucoup avant de voter pour un PS pro-burqa
Bonsoir Monsieur Mélenchon.
Vous écrivez " Il faut se savoir en phase finale d’un système. La question n’est pas de savoir « si » il tombera mais « quand »..."
Je pense que les citoyens se moquent de savoir "si" ou "quand ". les citoyens veulent un projet politique clair, crédible, réaliste et argumenté sur l'ensemble des points suivants :
- Premier point, celui de la finance et de la titrisation.
- Second point, le problème de notre système monétaire dont le pilier (le dollar) est en train de s’effondrer.
- Le troisième point concerne l’adaptation de notre système économique aux nouvelles technologies de l’information qui détruisent les emplois par millions.
- Le quatrième point concerne l’énergie. La fin du pétrole est programmée et nous n’avons encore pas trouvé d’alternatives valables.
- Le cinquième point concerne bien évidemment le capitalisme lui-même qui est basé sur la consommation à partir de dettes.
- Le sixième point concerne la démocratie et notre liberté qui sont en danger.
- Le septième point concerne l’écocide que provoque notre système économique.
- Le huitième point concerne l'échelon pertinent de l'exercice démocratique, parceque nous voyons bien que l'Etat - Nation, c'est terminé. Les 27 pays pygmés ne peuvent rien face au Brésil à l'Inde et à la Chine.
Le politicien qui apportera des réponses précises à chacun de ces points accompagnera les citoyens vers le progrés.
@Descartes bon tu ne m'as toujours pas convaincu pour les retraites et j'ai perdu le fil :(
Sinon,
.Si Sarkozy était le méchant opportuniste qu'on nous décrit, il soumettrait la loi sur le voile à référendum. Pour foutre le bordel à gauche, on a du mal à imaginer mieux...
Si je partage en parti ton analyse sur le vote de la burqua. Je ne suis pas d'accord avec ce qu'il y a au-dessus.
Sarkozy est opportuniste et son action quoiqu'il en dise ne va pas dans le sens du peuple et de la démocratie. Donc oui c'est un méchant opportuniste. Il ne soumettra pas la loi par référendum pour une simple raison c'est que le référundum aurait tourné au pour ou contre Sarko. Et vu sa côte de popularité en se moment je doute qu'il veuille connaître l'avis du peuple sur sa légitimité (enfin plutôt ne plus avoir le choix que de reconnaître sa non légitimité). Saurait peut-être foutu le bordel à gauche (enfin chez les socialistes) mais aussi à droite. Résultat la classe politique aurait été entièrement discréditée.
D'autre part la position du PG me semble claire, elle est contre la burqa. JML l'a réaffirmé. La laïcité prévaut.
Pour ma part ma seule inquiétude est sur comment interdire la burqa afin de garantir la sécurité des femmes qui la portent et est ce que le texte répond parfaitement à cela. En effet il ne faudrait pas que cela finisse par les maris qui enferment leur femme... Comment la loi va t elle être appliquée? Va t il y avoir une "traque"? Beaucoup d'interrogations pour ma part sur le texte et ses résultats.
Jean Luc, je viens de t'écouter sur le net sur europe 1, et aussi de lire ton billet fourni du 9 juillet. Tes interventions nous parlent, donne un espoir, un envie de se battre. ton billet nous rend compte, nous informe et donc nous éclaire, on comprend ce qui se joue. mais....parce qu'il ya un mais à la radio à la télé, tu glisses parfois dans ce qu'ils appellent le populisme. du style "...comment je vais leur faire les poches" (aux banques), là tu sous estime la capacité de chacun d'entre nous à comprendre la complexité de ce monde. Dis nous plutôt quels interêts tu défendrais au pouvoir et comment tu t'y prendrais en politique intérieure et éxtérieure car la France est un pays qui compte et peut enclencher en Europe le choix d'une autre société.
"Le huitième point concerne l'échelon pertinent de l'exercice démocratique, parceque nous voyons bien que l'Etat - Nation, c'est terminé. Les 27 pays pygmés ne peuvent rien face au Brésil à l'Inde et à la Chine."
Ils peuvent très bien si ils veulent, je pense que c'est différent.
L'interdiction du port du niqab (la loi n'est ps formulée ainsi !) dans l'espace public est une loi ni bonne ni mauvaise car elle ne résout qu'un "problème" de surface et pas de fond !
Le port du niqab n'est pas une prescription religieuse du texte originel qu'est le Coran : c'est une pratique salafiste, un mouvement sectaire ! Et à ce titre l'Etat français se doit d'intervenir au nom de sa lutte contre les dérives sectaires ! Il est dangereux d'assimiler le mouvement salafiste à la religion musulmane ! La position du Recteur de la Mosquée de Paris est parfaitement claire à ce sujet : interdiction au nom de la défense de la religion musulmane ! C'est amalgame est dangereux car il renforce ce rejet de la religion islamique en France ! C'est navrant que nos politiciens, nos journalistes... n'informent pas plus que cela le peuple français ! car de l'incompréhension et de la globalisation nait le rejet de l'autre ! Je suis professeur et dans mon cours d'ECJS, au moment du début de débat sur la "Burqa", nous avons organisé. Au début, la quasi-totalité des élèves était pour cette interdiction car elle était "contre les valeurs françaises, pour une islamisation de la société..." A la fin, les élèves étaient contre le port du niqab mais pas parce que c'était une religion contraire aux "valeurs françaises" mais parce que c'était une pratique sectaire qui anihilait la place de la femme... et qu'en cela c'était une pratique contraire aux valeurs françaises ! Et là est la différence ! Tous ont compris que le salafisme était un mouvement sectaire qui n'avait rien à voir avec la religion musulmane pratiquée par la quasi totalité des musulmans de France ! Le salafisme ne concerne qu'une toute petite minorité !
Que faut-il faire ?
INTERDIRE car le salafisme n'est pas la religion musulmane, le salafisme n'est qu'un mouvement sectaire qui prône la soumission de la femme, la polygamie, le repli communautaire,...
EDUQUER le peuple pour qu'il sache que les deux choses sont fondamentalement différentes : la quasi-totalité des musulmans de France accepte et approuve les valeurs françaises telles que la liberté, l'égalité, la laïcité..., aucun salafiste n'est en accord avec ses valeurs !
LUTTER contre le racisme au nom des valeurs républicaines et non au non de valeurs pseudo-religieuses !
LUTTER contre le communautarisme en défendant les valeurs républicaines !
Que faut-il ne pas faire ?
ENTRER dans le jeu des salafistes en les appelants musulmans !
FAIRE CROIRE que l'on stigmatise les musulmans de France car le salafisme ce n'est pas l'Islam ! Arrêtons de confondre !
CONFONDRE les mots : burqa, niqab, Islam/islamisme,... c'est le meilleur moyen de rejeter tout le monde dans un même sac : l'AUTRE ! et le pousser vers des pratiques extrémistes !
Maintenant que la loi est votée, que va-t-il advenir de ces femmes-fantômes ? des recluses ? Et c'est ce qui...
Fête nationale?
Notre président et sa clique (parti majoritaire, gouvernement fantoche, patchworké) vont s'offrir en spectacle comme si rien ne s'était passé,pas de scandale tout va bien,encore heureux que l'équipe de France ne soit pas championne du monde de Foot,nous aurions eu Anelka à la droite de NS (leur sémantique les lie).Pourquoi ne pas faire défiler les travailleurs atteints par l'abestose,les gentils membres du Premier Cercle?
No comment...ECOEURANT, DEHORS dans la rue pas pour danser...
@ rosa
A la fin, les élèves étaient contre le port du niqab mais pas parce que c'était une religion contraire aux "valeurs françaises" mais parce que c'était une pratique sectaire qui anihilait la place de la femme... et qu'en cela c'était une pratique contraire aux valeurs françaises !
Il y a de nombreuses autres pratiques qui "annihilent la place de la femme'en les transformant en objets sexuels. Proposez-vous de les interdire également? J'imagine que non car vous devez être attachée aux libertés individuelles et notamment à celle de se vêtir comme on veut que la loi interdisant le port de la burqua remet précisément en cause.
mon dernier billet je crois résume bien les choses, extraits :
http://www.penseelibre.fr/de-la-loi-du-fusil-de-liberty-valance-a-la-loi-du-fric-de-nos-elites/
Au fil du film, voyant la violence physique des coups de crosse, des blessures, la peur de tous et le courage des femmes et des hommes face à ceux-ci je me disais : la violence actuelle est pire mais elle apparait plus douce car elle n’est pas de coups ou blessures physiquement portés mais psychologiquement portés, et les dégâts en sont bien plus grands.
Maintenant la loi du fric, le manque de règlement démocratique pour réguler les banques, les opérations financières, la non taxation mondiale sur ces opérations, engendre des profits maximum, et quand ils ont des « difficultés » pour mauvaise gestion ou prise de risques trop importants ils nous demandent de l’argent pour les renflouer. Et après ils demandent qu’on diminue toutes nos protections sociales, tout ce qu’ils appellent des « charges » qui sont le moyen de la redistribution des richesses et des profits, et ils instituent des boucliers fiscaux pour ne point participer à cette redistribution, le fric ils se l’ont fait grâce aux profits tirés du travail de leurs employés non payés au juste prix.
Et nos gouvernants en France nous donnent des leçons de moral pour nous expliquer qu’il faut que nous soyons plus raisonnables, que nous demandons trop, que nous avons trop, qu’il nous faut réduire tout, il nous injecte la peur quotidiennement : vous allez voir ce qui va vous arriver si je ne prends pas les bonnes mesures pour vous… mais ce n’est pas pour nous, c’est pour une élite de fric qui veut tout pour elle seule en nous dépouillant.
Un seul slogan qui vaille contre l'obscurantisme.
Ni dieu niqab ni cornettes.
la burqa ou le niqab ne sont pas des vêtements comme le disent certains, je ne crois pas qu'il soit question d'interdire un vêtement mais bien évidemment le symbole qu'il représente, pour beaucoup de femmes musulmanes, si ce n'est la majorité d'entre elle, ces "vêtements" représentent le signe de leur asservissement, alors bien sur chacun doit pouvoir faire ce qu'il veut à partir du moment que c'est librement consentis et en ce qui concerne la burqa et le niqab c'est loin d'être le cas pour une grande majorité, il y aura bien toujours une minorité qui les porteront avec conviction, un peu comme les nonnes portent leur voile, mais c'est tout.
A mon sens le plus incroyable dans cette histoire c'est qu'en 2010, les religions aient encore leur mot à dire en politique et toutes religions confondues bien sur.
La religion c'est à mon sens une affaire privée et qui doit rester du domaine de l'intime, alors bien sur chaque religions doit être représentées par le biais de ses églises, ses mosquées, ses synagogues ou autres temples mais bon de là à ce que les religions influent sur quoique ce soit dans pays laïque, je trouve qu'à notre époque c'est quand même n'importe quoi, le pape qui dit qu'il faut pas mettre de préservatif c'est autant intolérable que qui que ce soit qui oblige une femme à porter une burqa.
Alors à quand une loi qui obligerait un pape à fermer son clapet avant de débiter des bêtises qui mettent la vie de millions de personnes en jeu ? ce qui est quand même vachement plus grave qu'un voile porté sur une tête.
Mais bon le problème est que chacun devrait faire ce qu'il veut bien évidemment, mais tant que la burqa sera synonyme d'asservissement pour une grande majorité de femmes musulmanes, alors ce sera pour moi un signe d'obscurantisme, au même titre que ces fous de dieu chrétien qui campent devant les cliniques d'avortement en stigmatisant celles qui ont choisis cette voie, et autres folies de ce genre toutes religions confondues
@ 154 Descartes, @ 153 Ermier
" Ce qui est comique, c'est de voir que les mêmes qui parlent d'une VIème république ou le peuple serait souverain demandent aux députés d'aller contre la volonté de leurs mandants... "
Et c'est bien qu'il est question en partie dans la VI République. Le peuple demandant des explications à ses députés, il n'y a rien de comique.
Ce qui est rigolo, c'est l'attitude du PS. Il sait qu'une majorité de Français est pour la loi. Il sait aussi qu'il y a un risque de rejet par la Conseil Constitutionnel et par la Cour des Droits de l'Homme Européenne. Il joue gagnant,
du style,:' nous vous l'avions dit, on n'a pas voulu vous empêcher, vous faites des lois pour rien etc...
Mais ce n'est pas à cause de cela que nous bouderons une VI république,
@ florence
il y aura bien toujours une minorité qui les porteront avec conviction, un peu comme les nonnes portent leur voile, mais c'est tout.
Et la liberté de cette minorité ne mérite pas d'être protégée?
@ Carlo,
Je suis d'accord avec toi, il y a des tas de choses qui annihilent la position de la femme, je m'insurge contre chacune d'elle : la femme que l'on fout à poil pour vendre un aspirateur !...
Je m'insurge contre toutes les pratiques obscurantistes ! tous les discours qui placent l'homme en dessous de dieu ! Je m'insurge contre les crimes que l'on commet en son nom, de l'acte terroriste (les bombes dans les cliniques anti-avortement...), aux discours absurdes d'un pape qui, à l'heure ou le SIDA fait des millions de victimes dans le monde, continue à dire qu'il ne faut pas utiliser les préservatifs !...
Le niqab n'est pas un vêtement c'est un voile qui couvre le visage parfois les yeux ! (Le vêtement est le hijab, il ne cache pas la totalité du corps puisqu'il découvre le visage) Le niqab ou la burqa c'est une concentration des deux problèmes : le rejet de la femme en tant que femme par une pratique obscurantiste !
Cette loi est imparfaite car elle ne résout en rien le problème de fond : la place de ses femmes dans la société, leur avenir, la liberté qu'on leur laisse, l'éducation....
L'erreur est de croire que ce niqab ou cette burqa ne sont que de simples vêtements ! c'est un symbole d'oppression même si parfois il est librement consenti pour se rapprocher d'un dieu qui ne l'exige pas ! pas amour d'un mari salafiste ! pour se protéger de son environnement ! par héritage culturel ou "religieux !
La liberté oui bien sûr mais pas contre les valeurs républicaines d'égalité, de laïcité,...
Je n'entends convaincre personne ; avec mes élèves je voulais juste leurs faire comprendre, que, contrairement à ce que l'on pouvait nous montrer à la TV, ou entendre à la radio, la religion musulmane n'exigeait pas que la femme soit couverte des pieds à la tête en passant par les yeux ! J'avais une élève très brillante, enfant de musulmans pas très pratiquante, elle s'est mariée à 17 ans avec un salafiste, elle a adoptée le hijab et le niqab, elle ne portait même pas le voile avant ! Elle l'a fait librement pour se rapprocher de dieu et de son mari, elle a arrêté ses études ! Parce qu'elle avait trouvé sa voie ! être une bonne croyante, une bonne épouse, une bonne maman !
Le problème, enfin je pense c'est que nombre de personnes se sentent rejetées pour ce qu'elles sont alors elles se jettent dans des pratiques extrêmes par défiance, par besoin de reconnaissance, par peur...
C'est un problème complexe car il touche en effet au principe de liberté ! Il faut juste que l'on accepte que la liberté puisse avoir des limites et savoir lesquelles !
Moi je suis convaincue que le niqab ou la burqa ne sont pas des vêtements et qu'ils portent atteinte à la dignité de la femme par un rejet total de sa personne. Il y a des vêtements qui sont culturels ou religieux et qui respectent la personne pour ce qu'elle est ! Je n'ai rien contre au nom de...
(j'ai été coupé, encore)
Je n'ai rien contre au nom de la liberté ! Vous me prêtez de mauvaises intentions !
Cordialement
Langly
Jean-Luc Mélenchon est contre la burqa, c'est sur. Il s'est assez fait remarque comme seul leader de gauche a demander une loi. Mais c'est sa position, non celle du PG. Qui a discute au PG de cette position? S'il y avait un debat et un vote, je me prononcerais contre, comme jusqu'a present, un certain nombre de camarades.
Mais je dis "jusqu'a present" car les phenomenes de masse, comme on voit en ce moment contre les musulmans partout en Europe et aux USA, se repandent a une vitesse grand V.
Faut dire que ce qui pose grand probleme a Israel et donc aux USA ce sont les defaites de ces dernieres annees: celle du Liban, celles de Gaza ou a chaque fois on voit des mouvements islamistes democratiquement elus qui menent la resistance avec succes contre les forces pro imperialistes. Je parle du Hezbollah et du Hamas. Je ne dis pas que je soutiens leur ideologie religieuse mais il est incontestable qu'ils gagnent contre l'imperialisme, et que c'est une serieuse epine dans le pied des forces imperialistes. C'etait pas prevu au programme! Ils allaient arriver en Iraq et ecraser tout. Conclusion ils ont perdu. Israel gagnait toujours, avec son armee hypermoderne. Elle a echoue au Liban, Plomb durci a fait que l'opinion s'est retournee contre lui, et la flottille encore plus. Les talibans c'est la defaite annoncee aussi. Reste l'Iran qui ne serait tarder.
Le haro sur les musulmans et la loi sur la burqa ne sont qu'un produit de cette situation internationale, un produit decline sur le mode francais. C'est dommage que nos dirigeants ne voient pas cela. On dirait qu'ils sont affectes de schizophrenie et qu'ils clivent tout. Ils n'arrivent plus a faire des liens, a faire une synthese. Ils critiquent Israel, ils sont contre la guerre en Aghanistan mais permettent des attaques aprincipielles sur les femmes musulmanes sous pretexte de feminisme. Aprincipielles car comme dit Carlo, ils n'ont meme pas le courage de demander au conseil constitutionnel si c'est conforme a la constitution et a la defense des droits de l'homme (de la femme).
L'autre clivage c'est avec le FN. On se bat contre le FN mais on n'a pas l'air de voir que l'islamophobie et le racisme c'est le terreau sur lequel il prospere. La loi sur la burqa leur donnera des ailes. Et nous on continuera de dire que cela n'a rien a voir, que ce sont deux phenomenes separes. Non on n'est absolument pas a la hauteur de la situation.
carlo
bien sur que la liberté des minorités doit être respecté, à partir du moment ou elle ne va pas à l"encontre de la" liberté" justement, à partir du moment ou elle ne plébiscite pas un asservissement, des humiliations et même des mutilations pour certaines, que des femmes soient heureuses de porter une burqa, très bien, c'est le problème de tous les extrêmes, minoritaires en général, si on va jusqu'au bout de votre raisonnement on doit respecter la liberté de certaines cultures d'exciser leurs petites filles sous prétexte qu'une minorité trouverait ça très bien et aimerait qu'on respecte leur droit à le faire (je suis volontairement provocatrice et je m'en excuse).
Ce que je voulais dire c'est que chacun fait ce qui veut "chez soi" au nom de sa foi, mais à partir du moment ou ça pose un souci pour les autres qui se battent pour leur droit d'expression dans ces pays où elles n'ont le droit à rien et où elles trouvent même la mort si elles n'obéissent pas à ces coutumes, alors je pense qu'il ne faut pas encourager ce genre de chose.
Il faut respecter le fait que pour beaucoup de femmes musulmanes ces "vêtements" leur rappelle de mauvais souvenirs, pour beaucoup de femmes la burqa est synonyme d'asservissement et de douleurs.
Rosa
C'est tres beau ce que tu racontes mais cela ne marche que dans un cours. Vas-tu expliquer a un fasciste ou a un francais moyen qui devient de plus en plus islamophobe - parce que la crise l'y aide et qu'il faut bien detourner l'attention des vrais problemes economiques -, qu'il y a une difference entre les salafistes et les musulmans? Lui le raciste moyen, il ne raisonne pas ainsi. Il fonctionne par l'affect et on lui a designe un bouc emissaire tout trouve: le musulman, a savoir le noir ou l'arabe et cela lui suffit.
Par ailleurs dans la schizophrenie dont je parlais ci dessus il y a non seulement les clivages divers : separer la montee du FN de l'islamophobie montante, cliver l'islamophobie montante de la loi sur la burqa, la cliver de la situation internationale qui ostracise les musulmans, ennemis jures qui ont le tort de resister jusqu'au bout aux diverses colonisations, mais il y a aussi le deni. Sous pretexte que cette loi est venue pour faire diversion par rapport a la crise, sur quoi je suis entierement d'accord, on decide sur ce blog de ne plus en parler car on ferait le jeu de la bourgeoisie. Argument mis en avant il y a quelques mois sur ce blog meme. Donc, on n'en parle pas, on laisse la loi etre votee, le PS n'appelle pas au conseil constitutionnel etc... En gros on fait l'autruche et on ne se bat surtout pas sur cette loi et on la laisse passer les doigts dans le nez!
Oser parler de cette loi a divise le blog, a mis la zizanie sur le blog entre les pour et les contre et ceux au milieu et, ca c'est terrible! Mieux vaut l'union sacree autour de la loi, tout le monde est uni du FN a la gauche consentante qui ferme pudiquement les yeux et regarde ailleurs en faisant nppv, belle caution pour Sarko.
Un seul vote contre! Dur a avaler!
@langly (#162)
Sarkozy est opportuniste et son action quoiqu'il en dise ne va pas dans le sens du peuple et de la démocratie. Donc oui c'est un méchant opportuniste.
Faudrait savoir: si tu admets que la majorité du peuple français est pour l'interdiction de la burqua, alors la loi proposée par Sarkzoy va bien "dans le sens du peuple et de la démocratie". Et si tu penses que la majorité du peuple est contre cette loi, alors on voit mal où est "l'opportunisme" de Sarkozy.
Il ne soumettra pas la loi par référendum pour une simple raison c'est que le référundum aurait tourné au pour ou contre Sarko.
Pas vraiment. Pour que ce soit le cas, il eut fallu que les partis d'opposition appellent à voter non. Or, l'opposition n'a même pas osé voter contre la loi au Parlement... tu t'imagines le PS, le PCF, le PG et les Verts appeller à voter avec les islamistes le rejet de la loi par référendum ? Tu rêves...
D'autre part la position du PG me semble claire, elle est contre la burqa. JML l'a réaffirmé. La laïcité prévaut.
La position de Jean-Luc Mélenchon est très claire, il l'a bien dit, il aurait voté pour la loi. Celle du PG, par contre, n'est pas très claire.
Pour ma part ma seule inquiétude est sur comment interdire la burqa afin de garantir la sécurité des femmes qui la portent et est ce que le texte répond parfaitement à cela.
L'interdiction de la burqua n'a pas pour but de "garantir la sécurité des femmes". Il faut faire très attention lorsqu'on prétend protéger les gens contre eux mêmes. La loi a pour but de protéger l'ordre public. Ce n'est pas la même chose.
Comment la loi va t elle être appliquée? Va t il y avoir une "traque"?
Il n'y a qu'à prendre exemple sur une loi similaire, celle qui interdit la nudité publique. Est-ce qu'on fait la "traque" aux nudistes sur les champs élysées ? Ce n'est pas nécessaire: les gens normaux en général obéissent à la loi spontanément, et les provocateurs obéiront une fois qu'ils auront eu quelques amendes. Et puis c'est tout.
J'hallucine lorsque je vois autant de commentateurs disserter sur l'opportunité d'une loi sur la burqa sur le site d'un parti prétendument progressiste. Personne ne voit donc que cette burqa c'est de la poudre aux yeux ? un écran de fumée destiné à éloigner les citoyens des problèmes qui les concerne directement ? A savoir la transition entre l'ancien monde et le nouveau qui se construit sans vous par des "élites" qui prétendent vous représenter ? Vous êtes tous à vous préoccuper de l'asservissement à une religion. Qui se préoccupe de l'asservissement de millions de citoyens à la religion capitaliste ? Interdire la burqa dans les lieux publics ? Et aprés ? ces femmes resteront cloitrées chez elles pour le resant de leur vie ? C'est progressiste comme position ?
@rosa (#165)
Le port du niqab n'est pas une prescription religieuse du texte originel qu'est le Coran : c'est une pratique salafiste, un mouvement sectaire ! Et à ce titre l'Etat français se doit d'intervenir au nom de sa lutte contre les dérives sectaires !
Ce n'est pas à la république d'interpréter le Coran (pas plus que la Torah, les Vedas ou les Evangiles, d'ailleurs). Et le salafisme n'est pas un "mouvement sectaire" au sens que la loi donne à ce terme. Il faut arrêter avec cette dérive de vouloir protéger les gens contre eux mêmes. Si une femme prefère vivre dans une prison de toile plutôt que quitter son mari, c'est son problème. On ne va pas faire des lois contre le sado-masochisme entre adultes consentants.
La burqua doit être interdite non pas parce qu'elle porterait atteinte on ne sait à quelle "dignité de la femme" ou parce qu'elle ne serait pas conforme au Coran, mais parce que le port de la burqua dans les lieux publics est un défi à l'ordre public. Une société ne peut tolérer qu'une communauté impose au reste ses manières de vivre, surtout quand ces manières impliquent un rejet total du "vivre ensemble". C'est tout. D'ailleurs, le Conseil d'Etat l'a bien dit dans son avis: la seule base légale qui aurait une chance de passer la censure du Conseil Constitutionnel est celle de l'ordre public.
Je suis professeur et dans mon cours d'ECJS, au moment du début de débat sur la "Burqa", nous avons organisé. Au début, la quasi-totalité des élèves était pour cette interdiction car elle était "contre les valeurs françaises, pour une islamisation de la société..." A la fin, les élèves étaient contre le port du niqab mais pas parce que c'était une religion contraire aux "valeurs françaises" mais parce que c'était une pratique sectaire qui anihilait la place de la femme...
Et bien, je ne vous félicite pas. Je ne savais pas que les cours de ECJS servaient à endoctriner les élèves dans la vulgate du "politiquement correct". Bonjour le respect des convictions politiques des élèves...
Jennifer
"...on decide sur ce blog de ne plus en parler car on ferait le jeu de la bourgeoisie. Argument mis en avant il y a quelques mois sur ce blog meme."
Je tiens à corriger cette double inexactitude.
"On" n'a rien décidé du tout. Lorsque Jean-Luc Mélenchon a exprimé sur cette question son point de vue de manière extrêmement claire, des débats se sont engagés de façon tout à fait légitime et à ma connaissance n'ont fait l'objet d'aucune modération, que ce soit de notre part ou de la part des intervenants qui ont exprimé les points de vue les plus divers.
En revanche, lorsque des interventions fusaient ça et là sur ce sujet sans aucun rapport avec le billet et la teneur générale des commentaires, elles ont été effacées et continueront à l'être. Il en va de même pour tous les autres sujets d'actualité ou pas.
D'autre part, si il s'agissait d'une décision, cela ne pouvait pas être fondé sur un "argument", et en particulier pas l'argument fantaisiste de ménager je ne sais quelle bourgeoisie sensée venir puiser ici son inspiration. Je n'ai pas le souvenir que cet "argument" ait été "mis en avant" par qui que ce soit.
Si la discussion en cours devait perdurer sur ces bases accusatrices, nous y mettrons à nouveau un terme.
Aurelien
Entierement d'accord avec toi, mais il faut avoir aussi une reponse anti raciste sur ce sujet, et non pas l'ignorer sous pretexte qu'il est une diversion. Or on est loin du compte en cette matiere. On prefere se lier a l'ennemi de classe plutot que d'etre assimile aux musulmans qui deviennent le diable en personne. La crise ce sont eux qui la paieront le plus, le racisme et l'islamophobie aidant.
Descarte - mais parce que le port de la burqua dans les lieux publics est un défi à l'ordre public. Une société ne peut tolérer qu'une communauté impose au reste ses manières de vivre, surtout quand ces manières impliquent un rejet total du "vivre ensemble".
En quoi la burqua provoque le désordre ?
En quoi elle impose au reste ses manières de vivre ? On vous oblige à en porter une ?
Le rejet total du "vivre ensemble", il est imposé par ce gouvernement qui parc les pauvres dans des ZUP et qui monte les anciennes et les nouvelles générations les unes contre les autres (Cf Sarkozy avec son intervention télévisuelle sur les retraites)
Webmestre
Je ne parlais pas du tout de la moderation en l'occurrence mais des arguments mis en avant par certains blogueurs.
Quand je dis qu'on fait alliance avec la bourgeoisie sur ce sujet, c'est une analyse, mon analyse. En effet ne pas prendre part au vote, c'est laisser le champ libre a cette loi de passer et donc la cautionner. Je suis desolee que cette analyse des faits vous choque mais c'est la realite. Je suis sure que Jean-Luc Mélenchon saurait entendre de quoi je parle, meme si son analyse n'est pas la meme. Ce sont des faits.
Jean-Luc Mélenchon a dit qu'il savait qu'il votait avec la droite car ce sujet n'est pas un sujet de la lutte de classes (il l'a dit autrement). Je pense qu'il se trompe largement car tout ce qui s'approche du racisme - et l'islamophobie est une forme de racisme - divise les masses populaires et cette division sert la classe dominante. La on a 70% de la population qui est pour la loi donc en gros qui est contre les musulmans. Je parle de dynamique de masse et de psychologie des foules et non des differences savantes sur le salafisme etc... La diffusion du racisme c'est toujours par les tripes, par l'affect et le fait de refuser que cela passe au conseil constitutionnel, d'avoir un avis raisonnable la-dessus montre cela: les tripes, pas la pensee, ni le raisonnement.
Je n'espere pas vous convaincre, webmestre, mais je ne pense pas faire un crime de lese majeste en exposant ces idees d'une grande simplicite quand on se penche sur le phenomene du racisme comme divisant les classes populaires. Le poison qui a aussi servi a la montee d'Hitler.
Jennifer, pour être clair : le patronat français a organisé l'immigration (main-d'œuvre moins chère, malléable, apolitique parce que mal placée pour revendiquer), créé les cités devenues ghettos avec tous les problèmes qui vont avec, sachant que les "Français" s'agaceraient contre ce changement de leur environnement. Bref, ils ont joué sur la xénophobie latente pour diviser et casser la solidarité de classe et les mouvements politiques populaires qui les empêchaient d'appliquer leur programme (destruction des acquis du CNR). C'est vrai. Et ça marche. On parle d'Islam mais d'où vient-il sinon de l'immigration ? Les débats sur l'Islam sont là pour ne pas parler d'immigration. Et l'Islamophobie organisée mondialement tient aussi de ce genre de manipulation.
Mais maintenant, les problèmes sont là. On ne peut pas continuer à dire indéfiniment que c'est un paravent. Ça a effectivement été créé pour faire paravent, mais les problèmes sont réels. Il faut cesser de raisonner de manière complètement binaire, ça ne résout rien.
@jean ai marre (#171)
Ce qui est rigolo, c'est l'attitude du PS. Il sait qu'une majorité de Français est pour la loi. Il sait aussi qu'il y a un risque de rejet par la Conseil Constitutionnel et par la Cour des Droits de l'Homme Européenne. Il joue gagnant,
du style,:'nous vous l'avions dit, on n'a pas voulu vous empêcher, vous faites des lois pour rien etc...
Ils risquent d'être déçus. Le risque de rejet par le conseil constitutionnel est limité (est-ce que tu crois vraiment que la loi a été faite sans que les membres du Conseil ne soient approchés informellement pour connaître leur sentiment ?). Et par ailleurs, le Conseil Constitutionnel est toujours très conscient des problématiques politiques. Je ne crois pas un instant que le Conseil va prendre une position qui crée une sorte de droit constitutionnel à cacher son visage... Un recours devant le CC se terminerait à mon avis tout au plus avec une réserve d'interprétation.
Mais ce n'est pas à cause de cela que nous bouderons une VI république,
Ah bon ? Et c'est à cause de quoi ? ;-)
Moi je n'ai a priori rien contre une VIème république. Ce qui me pose problème, c'est que personne n'a l'air de très bien savoir en quoi elle consisterait, et surtout en quoi elle serait fondamentalement différente de la IVème. Et s'il s'agit de retourner aux errements et à l'impuissance de la IVème... je te recommande la lecture de "La nostalgie de l'impuissance" de Maurice Duverger. Un bouquin un peu ancien maintenant, mais qui pose bien les problèmes.
@rosa (#173)
Je n'entends convaincre personne ; avec mes élèves je voulais juste leurs faire comprendre, que, contrairement à ce que l'on pouvait nous montrer à la TV, ou entendre à la radio, la religion musulmane n'exigeait pas que la femme soit couverte des pieds à la tête en passant par les yeux !
Dis donc, tu as une drôle d'idée de la laïcité à l'école. Depuis quand c'est le rôle de l'école d'enseigner ce que les religions "exigent" ou pas de leurs fidèles ? L'école n'a pas à prendre parti entre les différentes interprétations de la loi religieuse (quelque soit la religion d'ailleurs). "La République chez elle, et le curé chez lui".
Le recteur de la grande mosquée de Paris estime que la burqua n'est pas une prescription religieuse. D'autres imams pensent le contraire. Pour la République, toutes ces opinions sont également respectables, et en même temps elles ne la concernent pas, la religion étant une question strictement privée. Je ne vois pas de quel droit les professeurs, fonctionnaires de l'état, se mêleraient de ce genre de questions. Si tu tiens ce genre de discours à tes élèves, je regrette de te le dire, tu violes de façon flagrante le principe de laïcité!
Le problème, enfin je pense c'est que nombre de personnes se sentent rejetées pour ce qu'elles sont alors elles se jettent dans des pratiques extrêmes par défiance, par besoin de reconnaissance, par peur...
Ca s'appelle "responsabilité". Si une personne crache à la gueule de ses concitoyens, elle ne peut pas s'étonner après d'être rejetée. C'est d'ailleurs le seul mécanisme qui existe pour dissuader les gens de cracher à la gueule de leurs voisins. Il faut arrêter de transformer la société en un hôpital ou en une garderie. Les gens sont libres, ils ont le choix de leurs comportements, et ils supportent les conséquences. Arrêtons de transformer les gens en victimes.
@ Jennifer et les autres qui depuis… trop longtemps parle de la burqa : hors sujet.
Et pour vos informations :
1- dans le Coran il est question des femmes du prophète et de personne d'autre, élargi à toutes les femmes alors qui s'agissait d'un contexte particulier que vivaient ces femmes-là et pas d'autres
2 - elles étaient mariées et non célibataires : autre détournement
3- les femmes Marocaines attendaient avec impatiente une telle loi pour appuyer leur besoin et demande de circuler librement vêtues dans leur pays : ça leur donne un argument de poids (et oui la France a encore quelqu'influence démocratique)
@aurelien (#183)
En quoi la burqua provoque le désordre ?
En quoi le fait de porter des insignes naz-ies provoque le désordre ? En ce qu'une telle expression implique le rejet des principes mêmes sur lesquelles les rapports sociaux dans notre société sont fondés. Et c'est pour cela que le port d'insignes naz-ies est interdit, n'en déplaise aux partisans d'une hypothétique "liberté de s'habiller comme on l'entend". Et la même chose court pour la burqua: Quand je vois une femme dans la rue porter la burqua, je me sens insulté. Ce que cette personne est en train de me signifier est 1) que je suis un porc libidineux dont le regard l'offense et 2) qu'elle n'a rien à foutre des conventions de courtoisie du pays ou elle habite, c'est au contraire à moi de vous soumettre aux règles qu'il me plaît de fixer. Et ces deux messages sont clairement inacceptables.
Une société où chaque individu fixerait lui même ses règles de politesse et de courtoisie est une société schizophrène. Les règles du "vivre ensemble" constituent un langage, et la société ne peut fonctionner que si nous parlons tous le même. Si le geste qui pour toi signifie "bonjour" signifie pour moi "va te faire foutre", on aura du mal à vivre côté à côté en bonne intelligence. C'est pourquoi il est à mon avis vital de défendre ces règles qui font partie du "vivre ensemble". Et si pour cela il faut mettre des limites aux intégristes qui prétendent imposer leurs règles au reste de la communauté... soit.
Le rejet total du "vivre ensemble", il est imposé par ce gouvernement (...)
Ca devient fatigant, cette manie de dériver tout débat vers l'inévitable conclusion que Sarkozy est trrrrrès méchant. Dailleurs ton argument est auto-destructeur: si tu soutiens le droit des femmes à burqua à rejeter le "vivre ensemble", pourquoi exiger du gouvernement qu'il le respecte ? Faudrait savoir ce que tu veux: ou bien le "vivre ensemble" est important (et alors l'interdiction de la burqua est légitime), ou alors le "vivre ensemble" n'a aucune importance, mais alors pourquoi reprocher au gouvernement de le "rejeter" ?
à Descartes (cela faisait longtemps)
je ne m'exprime pas pour être ou non félicitée par untel et surtout pas par vous ! Où est l'endoctrinement lorsqu'il y a débat ? Chacun a pu s'exprimer : l'imam, la femme qui portait volontairement le niqab et le hijab depuis son mariage, les élèves ! laissez-leur le bénéfice de leur propre intelligence !
Vous dites que ce n'est pas à l'école de la République d'interpréter le Coran ! Bien évidemment ! Qu'ai-je interprété ! Rien du tout ! j'ai simplement dit que dans le Coran, aucune des sourates ne dit que la femme doit être recouverte des pieds à la tête ! Ce n'est pas un interprétation c'est un fait !
J'ai utilisé le mot sectaire sur ce blog pour caractériser le mouvement salafiste, par contre, je n'ai pas utilisé ce terme avec mes élèves car le mouvement n'est pas reconnu comme secte ! même si ce mouvement à des pratiques sectaires car il coupe une partie de sa population du reste du monde !
à Jennifer
non ce que je raconte n'est pas beau, c'est au contraire horrible ! c'est horrible de constater que l'on confonde encore les musulmans de France avec ces extrémistes salafistes ! c'est horrible de constater que sous prétexte de progressisme on puisse approuver des pratiques obscures ! Et ce qui se passe dans une classe peut avoir un impact à l'extérieur : c'est le principe de base de l'éducation ! Mon but était de faire la distinction entre l'Islam et le salafisme pour ne pas faire ces mauvais amalgames et pour ne pas rejeter l'autre en bloc ! Il y a beaucoup trop de racisme dans mon établissement et il ne sert à rien de faire l'autruche ! Une des bases du racisme c'est la méconnaissance de l'autre, apprendre à se connaître, c'est apprendre à se comprendre et à s'accepter ! La religion musulmane n'est pas incompatible avec la République, les pratiques salafistes,oui, puisque c'est un mouvement islamiste (qui prône donc un islam politique !). Les élèves ont admis la différence, c'est déjà un pas vers l'autre, celui qui a une culture différente, une religion différente,... mais qui partage les mêmes valeurs républicaines !
Tout n'est pas acceptable dans ce bas monde et cela n'a rien à voir avec le politiquement correct dont me taxe Descartes !
Y a t'il quelque chose de prévu pour la nuit du 4 août ? Un rassemblement de toute la gauche Place de la Bastille ?
Il est temps de commémorer cet événement et le message qui fut émis lors de cette nuit de 1789.
Rosa
Ce que vous faites est noble mais ce que je veux dire c'est que ca ne peut toucher les masses. Ce qu'il faut c'est une education de masse antiraciste, une acceptation de la culture de l'autre, le droit de pratiquer sa religion comme on veut (sauf abus physiques, mutilations etc...). Si nos partis de gauche etaient clairs la dessus, faisaient des fetes antiracistes ou on apprenait a connaitre la culture de l'autre, par exemple autour des traditions culinaires, des musiques, danses, l'art etc... pour montrer que l'autre concretement a des choses a nous apporter, qu'il n'est pas juste un barbu ou un terroriste etc... Ca on peut le faire massivement, toucher un maximum de gens, du style de ce faisait SOS racisme avec ses immenses concerts, meme si j'ai apres de gros dessacords envers eux dans la facon dont je les ai vus instrumentaliser les beurs etc... culture du PS oblige. Je pense a montrer dans de grandes manifestations de ce genre, fetes et autres, le respect de l'autre, respect qui s'apprend dans le cotoiement des autres differents.
C'est cela qui apprendrait le vivre ensemble et qui montrerait qu'on n'est pas assimiliassoniste, qu'etre republicain et laique ce n'est pas ecraser l'autre et l'empecher de se referer a saes differentes cultures car nous sommes tous divers. On a tous une part de nous qui correspond a une autre culture, une petite partie espagnole (ce qui me rapproche de Jean-Luc Mélenchon), on appartient a differents cercles et milieux en meme temps. La Republique ce n'est pas etre uniforme a la maniere mao, c'est avoir un projet commun tout en continuant a etre tout ce qu'on est a la fois (femme, syndicaliste, de tel milieu professionnel, de telle religion, de telle philosophie etc...)
@jennifer, @Descartes il me semblait que les articles:
http://www.lepartidegauche.fr/editos/actualites/1782-le-voile-integral-cest-intolerable
http://www.lepartidegauche.fr/feminisme/manifestation-du-17-octobre/923-la-feminisme-demeure-notre-combat-aujourdhui-la-laicite
indiquaient les positions du PG sur le voile intégral. Etant extérieur au PG (j'expère un jour pouvoir rencontrer un militant, c'est peut-être pour bientôt!) je ne sais pas s'il y a eu un vote donc moi je me base sur les articles publiés sur le site du PG. Maintenant je n'ai pas dit que le PG ni JML était pour le contenu de la loi qui a été voté. Et bien sur je m'interroge sur les conséquences de cette loi qui a mon avis risque de peser plus sur les femmes oppressées.
@Descartes
Faudrait savoir: si tu admets que la majorité du peuple français est pour l'interdiction de la burqua, alors la loi proposée par Sarkzoy va bien "dans le sens du peuple et de la démocratie". Et si tu penses que la majorité du peuple est contre cette loi, alors on voit mal où est "l'opportunisme" de Sarkozy.
La loi sur le voile intégral n'est qu'un écran de fumée. Quand je dis qu'il ne va pas dans le sens du peuple et de la démocratie je parle de sa politique qu'elle que soit le sujet. Pour ma part nous ne sommes plus dans un régime de république démocratique mais dans une dictature. Et plusieurs indicateurs peuvent le confirmer. Ce n'est pas parce qu'il prend un argument partagé par une majorité de français que forcément sa politique va dans le sens du peuple. On dira que c'est l'exception qui confirme la règle (voir même une pratique dictatoriale, on fait une loi que la majorité accepte pour leur faire croire que toute sa politique va dans son sens). Ne déformes pas ce que je dit et soit un peu plus carthésien!
Tu rêves... Peut-être mais rien ne peut infirmer le contraire. Le contexte actuel est beaucoup trop instable pour savoir comment aurait tourné le débat. Surtout qu'il était possible de ne pas être d'accord avec le contenu de la loi...
Il n'y a qu'à prendre exemple sur une loi similaire, celle qui interdit la nudité publique. Est-ce qu'on fait la "traque" aux nudistes sur les champs élysées ? Ce n'est pas nécessaire: les gens normaux en général obéissent à la loi spontanément, et les provocateurs obéiront une fois qu'ils auront eu quelques amendes. Et puis c'est tout.
Je voudrais bien te croire. Mais rien n'affirme cela. Le débat a dérivé sur l'identité nationale, le terrorisme et avec la montée du FN cela pourrait dériver... A ce que je sache il est difficile de faire l'amalgame avec l'identité nationale ou le terrorisme pour la nudité. Ce n'est pas du même ordre.
@Descrates
L'interdiction de la burqua n'a pas pour but de "garantir la sécurité des femmes". Il faut faire très attention lorsqu'on prétend protéger les gens contre eux mêmes. La loi a pour but de protéger l'ordre public. Ce n'est pas la même chose.
Euh là je suis pas d'accord. La loi doit également protéger les citoyens et non les mettre dans des situations dangereuses. Dans ce cas en reprenant ta manière de raisonner, si je tue ma femme chez moi j'ai le droit mais dehors j'ai pas le droit !
@Le Webmaster
Je trouve que tu fais un travail difficile (je suis informaticien je sais ce que c'est ;)). Maintenant, il est difficile de ne pas parler d'actualité et de dériver sur d'autres sujet. Le blog de JML étant la seule tribune sur laquelle l'internaute peut échanger avec des personnalités du PG et autres. Il serait intéressant d'étudier la question d'un forum sur le site du PG... Je vais essayé d'envoyer un mail à la commission Internet dans ce sens. Good Luck !
Ceux qui ont voté pour la loi interdisant la burqua, n'ont pas voté contre les musulmans.La majorité de ceux ci s'intégre dans la société française.Il est tout simplement rappelé aux islamistes que la burqua se porte en algérie, au maroc, en tunisie mais pas en France.L'origine de la civilisation française est pagano chrétienne.A terme les musulmans devront s'intégrer.
@Rosa (#191)
Où est l'endoctrinement lorsqu'il y a débat ? Chacun a pu s'exprimer : l'imam, la femme qui portait volontairement le niqab et le hijab depuis son mariage, les élèves ! laissez-leur le bénéfice de leur propre intelligence !
L'école n'a pas à organiser des "débats" dans une matière qui relève de l'opinion personnelle. L'école est une institution de la République, dont la légitimité vient précisément du fait qu'elle transmet des connaissances scientifiques, et non pas des opinions. Le seul débat admissible à l'école est le débat scientifique. Lorsqu'on commence avec le débat d'opinion, c'est la fin de l'école.
Quand vous dites "chacun a pu s'exprimer", il faudrait dire "chacune des personnes que j'ai invitées a pu s'exprimer". Mais quid des personnes que vous n'avez pas invité ? Vous avez apparamment invité au débat un Imam, mais avez vous invité un militant athée (de la Libre Pensée, ou de Riposte Laïque) par exemple ? Quel Imam avez vous invité ? Pourquoi un "libéral" plutôt qu'un salafiste ? Vous avez invité "une femme qui portait volontairement le niquab", mais avez vous songé à inviter une femme forcée à porter le niquab contre sa volonté ? Il semblerait que votre panel comportait quelques petites lacunes... et quelques choix idéologiques. Qui vous a donné le droit de faire ces choix ?
Avec ce genre de débat, on ne "laisse pas aux élèves le bénéfice de leur propre intelligence". Au contraire, on les soumet à un discours calibré par le choix des intervenants. Un choix tellement idéologique qu'on voit mal comment il serait compatible avec la nécessaire neutralité du service public. Et quand l'école devient un lieu de propagande, comment s'étonner que les élèves la mettent en cause comme source de connaissance ?
Je suis effaré de voir un fonctionnaire de l'éducation nationale défendre publiquement une telle monstruosité. Cela me confirme dans l'idée que notre éducation est bien malade. L'école est là pour transmettre des connaissances. Elle n'a pas à s'occuper des convictions philosophiques, politiques ou religieuses des élèves. Lorsqu'elle le fait, elle se met en porte-à-faux, avec des conséquences potentiellement désastreuses.
Qu'ai-je interprété ! Rien du tout ! j'ai simplement dit que dans le Coran, aucune des sourates ne dit que la femme doit être recouverte des pieds à la tête ! Ce n'est pas un interprétation c'est un fait !
Malheureusement, ce n'est pas "un fait". C'est un fait que le Coran ne dit pas explicitement que la femme doive être recouverte des pieds à la tête. Mais un texte (et surtout un texte aussi esotérique que le Coran) n'a pas qu'un sens explicite. Et la détermination des sens implicites est une question d'interprétation.
@ # 191
Crier la vie dit:
14 juillet 2010 à 14h23
Y a t'il quelque chose de prévu pour la nuit du 4 août ? Un rassemblement de toute la gauche Place de la Bastille ?
Il est temps de commémorer cet événement et le message qui fut émis lors de cette nuit de 1789.
Apéro Géant Front de Gauche ?
Dans sa dernière allocution familiale sous forme d'interterview le Président de la République comme il l'aurait pour ses enfants à voulu nous donner une leçon d'histoire, en fait quelques mots sortis de leur contexte d'une citation prononcée par Louis Antoine Léon de Saint Just : Sarkozy nous a dit "En République il faut savoir choisir entre la Vertu et le Prison" comme l'a dit Saint Just..
Comme il est facile de le vérifier, il s'agit d'un fragment de Discours de Saint Just sur les institutions républicaines : le texte de la phrase historique est :
" Les institutions sont la garantie du gouvernement d'un Peuple libre contre la corruption des moeurs, et la garantie du Peuple et du Citoyen contre la corruption du Gouvernement, "en Republique il faut savoir choisir entre la Vertu et la Prison".
Sarkozy nous a donné que la dernère partie de la phrase, passionné d'Histoire mon devoir était tde remettre le bout de phrase dans son contexte
Autre temps autre moeurs pour la délinquance contre le¨Peuple pendant la Révolution Française la Prison c'était la Conciergerie, les justiciables pouvaient en sortir de deux façons, la plus appréciée était la relaxe comme ce fut le cas du Marquis de Sade la seconde fut abolie par François Mtterrand en 1981,
Finalement aujourd'hui il ne reste que la Justice et la Prison mais c'est toujours en politique la relaxe ou le non-lieu, enfin en Veme République.
RG
@4 Août Je suis partant aussi.
@jennifer (#192)
(...) le droit de pratiquer sa religion comme on veut (sauf abus physiques, mutilations etc...).
Si je comprends bien, tu proposes d'interdire la circoncision (qui est, ne l'oublions pas, une mutilation) ? Faudrait être cohérent, non ?
C'est cela qui apprendrait le vivre ensemble et qui montrerait qu'on n'est pas assimilassioniste, qu'etre republicain et laique ce n'est pas ecraser l'autre et l'empêcher de se référer a ses différentes cultures car nous sommes tous divers.
Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions. Tu veux laisser les gens se "référer a leurs diverses cultures" ? Fort bien. Prenons le domaine du droit, par exemple. Faut-il faire droit à la polygamie ? A la répudiation ? Si être républicain et laïque ce n'est pas "écraser l'autre", de quel droit prétendrions nous "écraser" avec notre droit la Chariah ou l'Halakah ?
Bonjour Jean-Luc, bonjour à tous,
ce gouvernement est un gouvernement de PLOUTOCRATES. En la matière, et pour paraphraser Michel Audiard dans les Tontons Flingueurs, la droite,ça ose tout, c'est même à cela qu'on la reconnait! Nuiducatrou.