05août 10
Voici comme promis ma deuxième émission "Auditorium". J'y présente le basculement de souveraineté qui s'opère à l'occasion de la crise. Qui gouverne ? Le peuple, les banques ou encore leurs relais au sein de l’UE et du FMI ? La crise marque une nouvelle étape pour constitutionnaliser une politique économique et la rendre irréversible. Cette nouvelle confiscation du pouvoir du peuple montre l'urgence d'une révolution citoyenne. Comme il y a quinze jours, je vous invite à donner votre avis sur cet "Auditorium". Pour faire simple, indiquez moi deux choses qui vous ont plu, deux qui vous ont déplu.
Je vous dois une précision que j'ajoute ici en m'excusant auprès de ceux qui sont déjà venus me rendre visite sans en être informés: les deux émissions ont été enregistrées en fin de mois de juin, l'une après l'autre. Par conséquent les observations qui m'ont déjà été faites n'ont pas été prises en compte, évidemment. L'idée de ces deux tournages consécutifs était qu'en doublant l'exercice on pourrait vérifier si la première impression se confirmerait. Mais, bien sur, le plan d'action reste le même. En fin de saison je publierai la synthèse des remarques et l'équipe de la "télé de gauche" en tirera ses conclusions pratiques. D'avance merci pour votre aide.
En ce moment je suis dans un coin du Loiret où je vérifie les conséquences pratiques de la fracture numériqe. Ma clef Usb "3G" me crache bravement 216 K bits et ces quelques lignes rajoutées me coûtent un temps et des crispations que seuls les usagers de la chose peuvent comprendre. A me voir m'énerver sur cette toile, mes voisins pensent que "les parisiens son vraiment fous." Sans doute.
Cette vidéo a été consultée fois
Bonjour M.Mélenchon
L'auditorium est une bonne initiative, je vous demande de continuer: cela représente du travail et des moyens, mais j'ai le sentiment que le peuple français mérite des moyens d'informations politiques indépendants et autonomes.
Points forts:
Vos analyses sont bien présentées (le fond et la forme, 2 en 1).
La qualité de votre élocution est plaisante et abordable (quelques petits sarcasmes qui subsistent mais ils sont distillés dans le discours ça passe)
Points faibles:
Les solutions pas encore assez mises en avant, j'espère que ça viendra.
Un peu lugubre comme décor (c'est moins prestigieux que les jardins de L'Elysée, mais la sobriété est de bon aloi).
Suggestions:
Une émission en deux parties: La première l'interview-discours. La deuxième un dialogue avec des "petites gens qui ont des idées constructives". (Le modèle audiovisuel pseudo-moderne qui attire le challand)
Post Scriptum: Dans mon entourage, votre vision politique convainc, votre attitude séduit. mais le mot "gauche" donne des boutons comme le mot "droite" (pour moi ces notions ne veulent plus rien dire). Par contre un mouvement du genre "Conseil National de la Résistance", dans la dénomination, motiverait chaudement à s'investir dans le mouvement (sans trahir ses motivations et ses ambitions de souveraineté d'un peuple responsable) les citoyens désabusés par les autres partis et leurs propositions.
La Ve République est à bout de souffle, si jamais elle en a eu; La création d'une VIe paraît de plus en plus crédible, L'argument choc peut être celui là pour rassembler sur de bonnes bases.
Voilà pour mon point de vue depuis le bocage normand pour aujourd'hui.
Bonjou,
Presque gêné de faire ici des « critiques » concernant une vidéo telle que celle-ci. Néanmoins, je joue de jeu. 1) Au démarrage, annoncer ’’l'AUDITORIUM J-L Mélenchon’’ non pas avec une voix « timide » mais avec une voix normale, intelligible sans effet particulier. 2) Ici, un questionnement personnel. Comment diffuser ces messages aussi denses, ailleurs que par le-les canaux de l’internaute ? Comment déborder de nos petits écrans ? Comment « bastonner le message » et que cela s’entende ?
Bien cordialement.
Pourquoi au titre "Front de Gauche" ne pas lui accoler le mot Humaniste " ça aurait de la gueule et en plus ça "ratisserait très large car Jean-Luc Mélenchon dans son approche et ses méétings met en évidence cet idéal ; alors allons-y "Front de Gauche Humaniste"
En plus ca me ferai bien plaisir !
Bonjour Monsieur,
Et oui !Habitant aussi dans le Loiret au porte de Montargis (ou je vous croise en allant chercher mon journal)je peux vous dire que c'est plus qu'une fracture numérique!Essayer de prendre le train de Montargis.......vous verrez le resultat aussi...je vous souhaite de bonne vacances
@ Ydaho - 94
La Droite jouer des claquettes ?
Ca dépend, c'est déclaré au fisc ce genre d'activité ?
@ 100 - Annie
Je suis certain que dès que la clameur se lèvera on te verra à nouveau sur la brêche.
Je disais la même chose que toi après le flop de Bové, et puis me re-v'là...
C'est dans les chromosomes :-)
@ le prolo : Finalement, j'aurais pas du dire claquette, mais plutôt "castagnettes" pour la droite... ça leur va comme un gant ! ;-)
Bonsoir JLuc,
Non décidémént, la forme studio+public n'amène rien de positif. Pourquoi ne pas essayer, comme le suggérait plus haut un internaut, filmer un échange en extérieur avec un vrai contradicteur. Effectivement, Jean-Luc ton argument n'est jamais autant entendu que lorsque tu réponds avec les tripes. On voit, alors, que bien des choses te révoltent et c'est dans ces moments là que ton message est reçu 5 sur 5. Attention à ne pas être trop incompréhensible pour Monsieur tout l'monde.
Celui qu'il faut aller chercher et prendre par la main afin qu'il entende le message que le PG et le Front de Gauche veulent faire passer. Nous ne sommes pas tous des "intellectuels" et nombreux sont ceux des classes laborieuses qui subissent les attaques des gouvernants, cela depuis de nombreuses années, et qui ont abandonné l'espoir de voir les choses, un jour, changées. C'est vers ceux là qu'il faut en priorité lancer un message clair et audible sur la citoyenneté et la démocratie. Seule solution pour les faire revenir vers le Politique qui parle en leur nom. Tu as la verve pour cela et je pense que cela peut changer beaucoup les choses. Maintenant, comment convraincre un maximum de nos concitoyens en étant systématiquement ostracisé par les médias nationaux? Réinventons les débats ds la rue. Ce que le PG a fait ds le métro et bus aux dernières élections à marqué beaucoup de nos compatriotes. Ca c'est positif, et que chaque militant du PG trouve le bon moyen de faire entendre les propostions du Parti de Gauche, pour un retour à une vraie démocratie ^populaire et citoyenne. Merci Jean-Luc pour ton investissement dans cette bataille que le peuple français doit gagner afin de relever notre pays et l'arracher des liens tentaculaires des financiers et autres capitalistes sans vergogne.
J'ai lu dans les commentaires que l'auditorium est une bonne chose pour les citoyens qui souhaitent s'informer.
Ca ne suffit pas, il faut travailler en profondeur le "souhaitent" car sans leur imposer il faut leur donner l'envie.
Près de 50% de la population, dégoûtée par le Sarkozisme mais également par la politique du possible de la sociale démocratie vers laquelle se tourne résolument le PS, doivent espérer à nouveau et reprendre confiance en une société où le bonheur est encore possible. Par exemple une société qui inscrirait dans sa constitution le droit au travail pour tous, une société de construction et non de destruction.
On pense souvent que les français ne sont pas seuls sur terre et qu'une politique comme le propose Jean-Luc Mélenchon est inapplicable en Europe pourtant la plupart des européens aspireraient à une telle politique où la finance ne règnerait plus sur l'économie, contre la souveraineté populaire.
Il faut reconstruire la France, l'Europe à partir d'un programme de gouvernement qui romprait avec le libéralisme et même avec le capitalisme qui fonce droit dans le mur en entraînant, pour le profit, des populations entières vers la misère et en obscursissant même l'avenir de ses enfants.
Jean-Luc Mélenchon travaille d'arrache pied pour cette société. Je l'ai entendu dire plusieurs fois "à gauche, je veux battre le PS et si les français me font confiance, la politique de changement que nous proposons au PG, je l'appliquerai résolument".
Merci à lui de nous rendre espoir en nous expliquant qu'un avenir meilleur est possible et à tous de l'aider à propager ses idées par tous les moyens.
Je n'ai pas lu les autres (nombreux) commentaires alors je ne sais pas trop si mes remarques ont déjà été faites.
Points positifs :
- Les sujets abordés sont très bien. Ils sont assez généraux, il serait bien d'expliquer que si Jean-Luc ne rentre pas dans les détails, c'est parce que ces détails seront déterminés de manière démocratique et qu'il n'a pas la science infuse (comme il le dit si bien, il n'est qu'un citoyen éclairé). J'aimerais toutefois que les prochains auditoriums soient plus focalisés sur certains thèmes plus particuliers. Et ne pas hésiter à lancer quelques propositions !
- Le journaliste joue très bien son rôle. Ses interventions sont très pertinentes, il se fait très bien le porte-parole des remarques qu'on a l'habitude d'entendre et du coup, on a maintenant les arguments pour y répondre.
Points négatifs :
- Le décor est un peu trop sombre. Je pense qu'il faudrait un décor plus neutre (comme le plateau d'@si) qui permettrait de se focaliser sur le discours. Il serait bien également d'agrémenter le discours de graphiques ou de schémas, ou même un simple bandeau en bas qui résume certains arguments ou certaines informations. Certaines personnes sont plus réceptives à un visuel qu'un à discours, il faut essayer de toucher le plus grand nombre et de faire passer les arguments de plusieurs manières différentes.
- Il manque un sous-titre pour rendre la vidéo plus accessible. Alors ça demande du travail mais je pense que c'est nécessaire. Dans le même ordre d'idée, fournir la vidéo dans un format fichier et la placer sous une licence libre (comme la Creative Commons BY-SA par exemple) permettrait de diffuser un maximum cette vidéo (par exemple en projection dans des réunions publiques).
- Je me permets un troisième point négatif, peut-être plus important que les deux premiers. Il faudrait essayer dans le discours de se placer au niveau du citoyen et de voir ce qu'un gouvernement Front de Gauche changerait pour lui. Ma maman, smicarde qui peine à joindre les deux bouts chaque mois comme tant d'autres, ne va plus voter depuis quelques années en me disant : "j'ai lu les programmes, aucun ne parle de moi, aucun ne me dit que ça va aller mieux pour moi". Et elle a raison. Dresser des grandes lignes, c'est très bien, mais se ramener à la réalité quotidienne d'une grande partie des gens, ceux qui vivent actuellement dans la peur du lendemain, dans le stress permanent, ceux pour qui ça va vraiment changer, ça serait un plus indéniable.
Voilà ma contribution, en espérant que ça aidera.
bonjour à tous...
+ la pédagogie qui pourrait avoir encore plus de portée, en mettant en incrustation, les mots clés, les idées du débat.. en fait, exploiter encore plus l'impact du visuel..
+ les jolies femmes dans le public :-))..
- la durée des séquences qui me parait excessive, les scinder, et pourquoi pas, rendre possible le telechargement libre des segments..
- les jolies femmes dans le public qui me deconcentrent :-)).. en fait le public ne me semble pas nécessaire..
remarque
--> cette prise en main de la communication par le PG est une excellente idée.. Vous prenez encore une longueur d'avance..
--> superbe l'exemple du vin rosé, merci monsieur Mélenchon
A trés bientôt..
A propos de clé 3 G et de fracture numérique, la création d'un service public téléphonique et internet à prix modique et assuré par une entreprise publique avec des travailleurs sous statut public s'impose, non ?
Bonjour,
Est-ce parce que je me suis faite à ce format, je trouve ce deuxième auditorium meilleur que le premier, même si je sais qu'il répond aux mêmes critères.
Alors je ne sais pas trop quoi en penser.
Il me paraît moins artificiel, plus naturel que le précédent.
Points positifs:
- la clarté des propos, leur "chant" dialectique plus crédible à mon oreille cette fois-ci, moins artificiel.
- j'ai bien aimé le passage sur la révolution "noire", révolution "contre révolutionnaire", d'autant plus
que cette idée semble faire son chemin parce que ça fait deux fois que j'en entends parler cette semaine dans
des bouches différentes.
Point négatif :
- le préambule un peu trop "écrit" et linéaire et qui à mon avis perd d'emblée l'auditeur qui n'a pas l'oreille pour cette forme d'expression (pardon Michel et merci de participer à cette expérience, c'est toujours plus facile de critiquer que de faire)
Pour me faire comprendre je propose de relire le préambule tel qu'il s'entend:
« Les difficultés de l’euro ont conduit les dirigeants européens même les plus réticents à accepter davantage de coordination entre les politiques économiques des différents pays, la crise est-elle un nouveau tremplin pour l’Europe ? Comme le pense madame Lagarde, au menu des décisions prises dernièrement on a le contrôle communautaire des budgets nationaux, le durcissement des sanctions financières, les menaces de suspension de droit de vote, est-ce que ces mesures ont été prises volontairement, sous la pression, est-ce que le parlement européen est consulté, est partie prenante de ces décisions, vous êtes un parlementaire européen voilà quelques unes des questions qu’on va aborder au cours de cette émission, et pour commencer j’ai envie de vous demander vous qui êtes député européen, est-ce que pour faire face à la crise l’Europe n’est pas en train de reprendre son destin en main ? »
Peut-être serait-il judicieux d'aérer ce préambule? Bon,,j'ai bien conscience qu'il ne s'agit pas de refaire l'émission mais disons pour les prochaines fois dans l'esprit. Quelque chose comme ça:
Commencer tout de suite par une question:
" Alors, face à la crise, l’Europe n’est-elle pas en train de reprendre son destin en main ?" (Y mettre le ton, engager le corps, le regard, une main. Je vais me faire mal voir mais un peu dans le style Yves Calvi. Enfin, la suite de l'émission est déjà plus naturelle).
Profiter de l’attention pour situer brièvement la question au plus près de nos réalités.
"Je rappelle les décisions prises :
- le contrôle communautaire des budgets nationaux, càd que
- le durcissement des sanctions financières. En effet,
- les menaces de suspension de droit de vote. Dernièrement,»
Relancer,
" Alors, vous qui êtes député européen, que pensez-vous de ces orientations européennes pour l’avenir de l’Europe, et en particulier...
et en particulier de cette coordination des dirigeants européens? "
Pour ce qui est de la propagande (question soulevée par certains posts):
Ce qu’on reproche à la propagande en général, c’est de viser moins à convaincre qu’à jouer sur tout ce qui échappe au processus de réflexion critique. Or si convaincre c’est engager ce processus de réflexion il me semble que c’est bien cet enjeu qui est relevé au parti de gauche et plus particulièrement dans ce genre de vidéo. En témoignent à la fois l’exigence de pédagogie, qui donne de la clarté au débat, l’exigence de fond, faire simple pour être clair mais pas pour livrer des analyses simplistes, et à la fois l’exigence d’arguments.
Je ne dis pas que ce n'est pas de la propagande car il faut bien faire passer les idées, mais disons qu'elle se veut plutôt éclairée. Non?
Bonjour à toutes et tous,
de nombreux commentaires - entre autres sujets - semblent aller dans le sens de la nécessité d'une forme d'allègement du propos, d'une simplification.
Je me permets de ne point être en accord avec ces propositions : le parler "clair-court-cohérent" (règle des 3 c de la comunication politique), les "petites phrases", la "sloganisation de la pensée", l'exemplarification de la réalité sociale, l'appel au bon sens correspondent au format des grands médias et ont fait et font toujours (!?) la force de Nicolas Sarkozy.
Mais si j'ai bien compris l'objectif de l'auditorium.
Il correspond plutôt à une volonté de rompre avec ce format. Cela renvoie notamment au regard que portait Pierre Bourdieu sur la télévision ou que porte aujourd'hui Régis Debray, parmi tant d'autres encore. Une des rares vidéos de Pierre Bourdieu correspondait au format choisi par le parti de gauche et par Jean-Luc Mélenchon, la possibilité de développer longuement une argumentation.
C'est pourquoi, je serai plutôt d'accord avec une complexification du discours, parce que "l'on ne peut expliquer la complexité du monde avec des mots simples" et avec un "vocabulaire de 200 mots".
La force de la notre "pensée hérétique" est - à mon humble avis - à rechercher dans cette exercice.
Pour donner des exemples, il faut - me semble-t-il :
- expliquer économiquement (la "tuyauterie" selon l'expression de Jean-Luc Mélenchon : PIB +M = C+I+X - là c'est simple, pardon pour les économistes) - pourquoi les plans de rigueur nous conduisent dans le mur et la nécessité d'une autre Europe qui disposerait d'un budget conséquent pour assurer un plan de relance digne de ce nom ;
- mieux expliquer le fonctionnement des institutions de l'Union Européenne, la victoire du non au TICE a été en partie la victoire de la mobilisation de citoyens qui se sont mis à lire le traité. Pour ma part, j'avais été frappé, lors d'un débat contradictoire - devant les membres du Centre des jeunes dirigeants d'entreprise à Marseille - avec une député européenne marseillaise de sa méconnaissance (apparente, réelle, mépris !?...) des institutions et plus encore par la reprise de tous les poncifs sur le traîté, que je démontais point par point.
J'arrète ici la liste, mais il me semble que sur bien des sujets, il faut mobiliser les apports des chercheurs en sciences sociales (derniers exemples pour la route, les réflexions de Mucchielli sur les questions de sécurité, de libertés individuelles et publiques, j'ai beaucoup aimé également lorsque, dans une émission, Jean-Luc Mélenchon a pu renvoyer aux réflexions d'un économiste de Natixis dont je ne me rappelle plus le nom).
Le format de l'auditorium nous donne cette occasion, sinon, on fait comme les autres, or je crois que le parti de gauche a une grande volonté de fonctionner également comme une sorte d'université populaire.
Mais bon encore une fois, la critique...
Bonjour à tous,
Il est à ce jour difficile pour d'ajoutuer un commentaire sur comment J.L.M.doit ou ne doit-il faire.
Mon propos sera donc très court,.
Certes il nous faut admirer et estimer le courage dont fait preuve J.L.M., mais au delà, si beaucoup de matériels informatiques fonctionnent bien au P.G. il n'en reste pas moins vraie que trop peut d'électeurs ne saississent
pas vraiment un les enjeux politiques actuels, et ne se reconnaissent pas encore dans un vote P.G. ou Front de Gauche..
Nous sommes hors campagne électorale et rien ne semble bouger, dans une logique de PUB, ou toutes la concurrence est pour ainsi dire inexistante, il serait judicieux d'en profiter pour coller partout ou c'est possible et
légal bien sur, pour faire connaitre par voie d'affiche, l'existance de la télé de gauche, le site de J.L.M, enfin tout ce qui touche de près ou de loin aux valeurs politique du P.G.
Le but N° 1 c'est de faire savoir et valoriser l'action du P.G.,devant les socialistes et même pourquoi pas devant le P.C.
Ce nouveau volet me semble mieux
Notre journaliste animateur est surement plus à l'aise et un peu plus pugnace.
J'ai trouvé ce qui me dérangeait dans son expression: c'est son application à bien articuler qui donne une scansion particulière à ses propos.
M Mélenchon si vous cherchez un spécialiste en vins et viticulture faites moi signe, parce que vous propos sur le rosé m'ont fait sourire!
c'est tellement vrai !
Moins de 2% des députés relèvent de la catégorie ouvriers-employés, qui représente pourtant plus de la moitié de la population active française.
Autrement dit, la démocratie fonctionne à l'envers de ce qu'elle prône. Les élections qui devraient assurer un renouvellement des élus, maintiennent, en fait, au pouvoir toute une caste non représentative de la plus grande partie de l'électorat. Passe moi le séné, je te passe la rhubarbe ; on passe de l'assemblée au sénat puis du sénat au gouvernement avec encore les ressouces du parlement européen, des conseils régionaux ou départementaux.
La grande majorité que constituent les victimes du système, délègue ses pouvoirs à des élus qui ne les représentent pas.
Alors, face à cette réalité, les petits exercices de style paraissent bien dérisoires.
Bonjour à toutes et tous,
la question soulevée par Abel est une vieille question en démocratie représentative. Privilégie-t-on une représentation "miroir", des ouvriers pour défendre les ouvriers, des femmes pour défendre les femmes, etc.
Cette question a notamment été abordée par R. Michels dans un ancien ouvrage (Les partis politiques) portant sur le parti social démocrate allemand au début du XXème siècle, où il développait notamment l'existence d'une "loi d'airain des oligarchies", y compris donc dans un parti progressiste à vocation démocratique.
Mais il soulignait également la faiblesse de la perspective "ouvriériste", un ouvrier devenu député, accédant donc à un statut élevé dans la société pouvait finir par ne rechercher qu'à défendre sa place, tandis qu'un bourgeois converti aux bienfaits du socialisme serait bien moins sensible dans l'exercice de ses fonctions aux attraits, bienfaits de ce statut et aux risques de corruption.
Pour ma part, je suis plutôt sur la position de M. Gauchet, l'important n'est pas l'écart sociologique entre représentation et représentés, mais le projet qui est porté. Souvenons nous de M. Thatcher....
Par ailleurs la représentation "miroir" de la société laisse priorité ou risque de laisser priorité au modèle de l'égalité des chances sur celui de l'égalité des places (Cf.les analyses de F. Dubet "Les places et les chances"). Que m'importe, une meilleure représentation des ouvriers, des employés, des femmes, des "minorités visibles", si la grande majorité de ces "catégories" sont massivement exploitées et discriminées dans la société. Faire rentrer à science po quelques dizaines de "djeunes" des quartiers "sensibles" ne résoud rien à la question sociale, elle contribue le plus souvent à faire accepter des inégalités maximales entre les places.
Emmanuel Le Masson
@ Le Masson
OK avec toi. Je n'aurais pas dit mieux.
Je rajoute juste: et un corse peut être représenté par un alsacien, un parisien par un breton, etc...
L'important étant le projet, pas le lieu de naissance.
Sinon, on retombe dans le communautarisme et l'esprit de chapelle.
Les moins:
Forme:
Je n'avais pas vu depuis longtemps une émission aussi statique et aussi poussiéreuse avec un petit parfum d'ORTF. La présence du public est inutile et donne un aspect "claque qui ne joue pas son rôle", assez désastreux. La réalisation est trop figée. Le recours à un seul journaliste, ami qui plus est, donne cette impression désagréable des émissions du style "expression directe", ou l'on est juge et partie. La scénographie et la mise en image choisies font un carcan ou Jean-Luc Mélenchon n'apparaît pas comme il l'est d'habitude dans les médias télévisés, c'est à dire à l'aise, souriant, ouvert, combatif, pugnace, même s'il reste convaincant...
Enfin un détail (mais tout compte) le chuchotement du titre et du nom de Jean Luc Mélenchon, au début et à la fin de l'émission.
Fond: Pas assez de social, un peu trop flou sur l'écologie. Absence de propos critiques sur la Chine et l'Inde.
Les plus:
Forme: Bonne idée de faire une émission où le PG et son leader puisse exprimer dans la longueur ses idées et surtout les expliquer sans le formatage des émissions classiques. Lorsque la forme sera trouvée, cette émission pourra devenir un excellent outil d'information et d'éducation politique de masse.
Fond: Jean-Luc Mélenchon est précis, concis, clair et éclairant. Les démonstrations sont brillantes et ont le mérite d'être très personnel et de dénoter avec le brouhaha et le robinet d'eau tiède et de poncifs convenus que l'on entend à longueur de temps. De plus cela donne de l'enthousiasme et de l'envie pour se battre et préparer la venue du PG au pouvoir.
@ Le Masson et Le Prolo
Bravo, soyons heureux d'avoir Sarkozy et l'UMP au pouvoir et remettons en question l'utilité des partis de gauche.Quant au "programme", y'en a des qui ont la mémoire courte. On en avait un en 1981. Il atenu 2 ans, puis la cohorte du gotta des riches, des énarques et autre spécimen des grandes écoles l'a vite fait rentrer dans sa coquille.
Bourdieu doit se retourner dans sa tombe !
Bonjour à toutes et tous,
une petite réaction amicale par rapport aux propos de Jean-Marc Surcin, je réagis avec circonspection (et encore une fois en toutes amitiés partisanes, ne nous énervons point, nous avons assez à faire avec nos actuels pouvoirs publics) par rapport aux termes "préparer la venue au pouvoir du PG".
Je le concède, me définissant comme anarcho- républicano régulationniste", proche des orientations du "compromis social-libertaire" défendu par Ph. Corcuff (Cf. "Politiques de l'individualisme"), je reste, dans les premiers termes, sensible à l'idée de la nécessaire "déprise du pouvoir " (J.P. Sartre) ou au slogan de la campagne de F. Mitterrand de 1974, "prendre le pouvoir pour mieux vous le rendre" (Bon, je concède que, dans la pratique....).
Il reste que bien évidemment, je ne cultive point l'opposition pour l'opposition, sans volonté d'exercer le pouvoir (problème que nous rencontrons manifestement avec le NPA).
Mais envisager la rupture avec le système capitaliste ("caput", la tête), c'est envisager la perspective d'une démocratisation de l'ensemble des sphères d'activités sociales (commune, département, région, entreprise, Etat,... Ecole (!?)), la priorité étant avant tout cependant de réinstaurer (adapter !?) les bases de la "société salariale", de réaffirmer en ces temps de crise la nécessité de défendre la "propriété sociale" des travailleurs comme le souligne R. Castel ("Métamorphoses de la question sociale", "L'insécurité sociale", etc.).
Amitiés citoyennes.
Emmanuel Le Masson
@ 120 Le Masson
Je partage une partie de votre raisonnement, il n'en reste pas moins que la représentativité Nationales, devrait être en adéquation avec les catégories sociales des citoyens.
Que dire des familles d'Elus, qui se succèdent de père en fils ? et des politiques qui dès la sortie du bahut, études terminées, entrent en politique sans avoir eu une fiche de paye ?
Cher Jean-Luc, exercice difficile que cette analyse mais je vais essayé de me tenir à la forme demandée. Commençons pas les points négatifs :
1. C'est trop long. J'avais déjà ce sentiment à la vision de la 1ère émission et ça se confirme. Qui va regarder sur internet une "émission" de 40 mn ? Je crains qu'il n'y ai pas de public. Même pour un militant les conditions du web ne sont pas idéales pour un tel visionnage (sans parler des éventuels problèmes de débit de ligne... la fracture numérique existe !). Des modules plus courts sur des thèmes plus ciblés rendraient les choses plus dynamiques. Nous devons nous adresser au plus grand nombre et je ne crois pas que cette formule lui soit aisément accessible.
2. Il y a un problème de "mise en scène". Tout ça est figé. Pour tout dire ça ressemble trop aux formules classiques maintes fois vues à la télé. En même temps je me dis que c'est peut être volontaire pour donner de la "crédibilité" mais le résultat n'est pas probant. Trop c'est trop. Une formule plus courte avec un public restreint qui interviendrait (mais on s'éloigne alors de ce que sous-entend le titre "l'auditorium") ou bien une formule carrément didactique, Jean-Luc Mélenchon face au public... Pourquoi pas travailler par série avec plusieurs épisodes sur un thème ?
3. Sur le fond j'ai trouvé le développement sur la souveraineté culturelle un peu "court". Il y aurait eu matière à un développement sur la place de la culture dans la société et le rapport à la sphère marchande.
Maintenant les points positifs :
1. L'incontestable talent "pédagogique", la capacité à expliquer des fonctionnements complexes (ou le plus souvent présentés comme tels) avec des mots et exemples simples et compréhensibles mais la formule "figée" bride ce talent.
2. Sur le fond la démonstration implacable de la perte de souveraineté liée au développement de l'institution européenne.
Désolé d'avoir été plus expansif sur les aspects négatifs.
A bientôt au Remue-Méninges !
Amitiés.
@ Le Maçon a dit :
"Que m'importe, une meilleure représentation des ouvriers, des employés, des femmes, des "minorités visibles", si la grande majorité de ces "catégories" sont massivement exploitées et discriminées dans la société. Faire rentrer à science po quelques dizaines de "djeunes" des quartiers "sensibles" ne résoud rien à la question sociale, elle contribue le plus souvent à faire accepter des inégalités maximales entre les places."
Heu.....tout de même. On peut imaginer que s'il y avait - au lieu du 1% actuel - 20 ou 50 % de députés issus du monde ouvrier et de l'univers de travail des employés, ces personnes auraient une autre conscience de la réalité que nos " chers représentants " souvent professionnellement mieux lotis et présentement en charge de l'intérêt général(!). Les nouveaux députés issus du monde du travail - Ouvriers et Employés - voteraient les lois qui leur sembleraient aptes à mieux aider ces catégories là et rejetteraient plus certainement les autres. Enfin ils seraient aussi porteurs de nouvelles lois qui changeraient la donne pour pas mal de monde. Au delà de ces simples catégories professionnelles bien sûr. Comment pourrions-nous imaginer le contraire à moins de perpétuer un profond mépris pour celles-ci ?. Je suis étonné de la réponse de certains ici. Les femmes n'ont -elles pas fait évoluer pas mal de choses depuis leur entrée en politique ? Leur représentativité politique à
l'Assemblée, au Sénat et dans les ministères n'a donc rien changé ? Étrange vision qu'ont encore certains...(no comment) - On ne peut pas crier au danger du " communautarisme " a tout bout de champ non plus pour tout et n'importe quoi, il ne faut pas exagérer. Même s'il est préférable de privilégier en premier lieu le projet politique d'ensemble bien évidemment, il ne faut pas cracher sur les différences de perception qui enrichissent bien souvent certains aspects politiques que d'autres n'avaient pas vu car ils ne pouvaient pas les voir pour la bonne raison qu'ils ne les vivaient pas et ne les avaient jamais vécu. Penser que tout va bien aujourd'hui dans la représentativité politique nationale c'est ne pas vouloir comprendre le taux d'abstention record à chaque élection. C'est bien simple, il y a plutôt une non-représentativité de ceux qui s'estiment représenter le dit "peuple de France" qu'autre chose. Je dirais même plus, nous vivons une défiguration politique de l'électorat global. En pratique et en théorie. On a beau jeu après de crier au danger d'un quelconque "effet miroir " ou critiquer un trop grand risque de parallélisme analogique entre représentants et catégories sociales. Que certains se rassurent ici, avec 1% d'ouvriers et d'employés " représentés " à l'Assemblée nationale et au Sénat, ce danger est bien lointain et cela devraient en rassurer plus d'un...
@ 123 - Abel
"Bravo, soyons heureux d'avoir Sarkozy et l'UMP au pouvoir et remettons en question l'utilité des partis de gauche"
Tu es certain qu'on a dit ça ?
Un petit coup d'essuie-glace, peut-être ?
Bonjour Jean-Luc Mélenchon,
C'est beau le Loiret ! Quels paysages superbes ! Quelle verdure merveilleuse ! Et ces chants des oiseaux, quel ravissement !
Bref.
J'ai peur que ma critique soit la même que la dernière fois. Alors pourquoi la faire ? Pour le plaisir de se répéter, pardi !
Le fond : parfait, clair, bien servi avec brio et humour. Rien à rajouter.
La forme : sombre, triste. Donc je vous fais toujours les mêmes propositions :
- public plus éloigné et intervenant par le biais de questions ... Avec plusieurs caméras (ce qui permettrait de faire au montage des gros plans sur les personnes qui seraient le plus en écho avec votre pensée).
- interviewers : 2 se seraient mieux. Pourquoi pas un homme et une femme ? Bazar, je suis une femme, et qui donc me représente là ? Nous sommes plus de 50 % des français à être dans ce cas, quand même ! Mais non, je ne vous tire pas les oreilles !
- Décor : plus lumineux et coloré .
Je trouve tout de même cette seconde émission plus réussie que la première. Par contre il n'y a personne au montage ? Pourquoi toujours en début d'émission, nous montre-t-on, cet interviewer au bord du sommeil ? On peut pas la couper cette image ?
Quelle lumière dans le Loiret, et comble de bonheur pas la moindre cigale pour vous empêcher de vous reposer ....
Bonne vacances Jean-Luc Mélenchon.
Bonsoir Monsieur Mélenchon et aux animateurs de ce blog oh combien intéressant.
Je sais que nous sommes en période estivale et que les cocotiers sont plus agréables que la grêle de contre-réforme qui attaque les travailleurs. Mais j'ai une question, et une seule à vous poser au Parti de Gauche.
J'ai une sympathie sincère envers vous, ce qui me pousse quand même à vous poser une question sur une actualité récente qui a retenu mon attention.
Que pensez-vous de "l'affaire Klaus Ernst" qui sévit en Allemagne dans bon nombre de journaux et que j'ai pu lire, possédant des connaissances approfondies de la langue de ce pays?
"Il encaisse 13.000 euros par mois, roule en Porsche et peste quand même contre les riches", "
Que dire de cette nouvelle? Sachant vos liens politiques avec Die Linke, comment peut-on interpréter ce genre d'annonce?
Ne pas répondre à cette information peut-être une option, mais en tant que militant de la classe ouvrière, je me pose des questions sur ce type de nouvelle, car étant échaudé par certaines personnes se réclamant des travailleurs et qui les ont trahi pour la gamelle.
Merci de me lire et vous adressant un authentique salut fraternel.
Sacha (militant syndical et ouvrier CGT)
@ Sacha
"Klaus Ernst, co-président de die Linke, encaisse 13.000 euros par mois, roule en Porsche et peste quand même contre les riches"
Une brebis galeuse je suppose, qu'il faut condamner et "démissionner" si les faits sont avérés.
Grave, mais qu'un individu ait perdu la tête n'engage en rien Die Linke dans la mesure où elle ne le cautionne pas et n'a pas voulu cette situation.
Et par ailleurs ce dérapage individuel ne remet pas en cause la justesse des idées défendues par ce parti.
Dailleurs la co-présidente, Gesine Lötzsch, a elle une toute autre attitude (ne reçoit pas de salaire du parti, etc...), comme sans doute tous les militants "normaux" de Die Linke.
@ Falba - 22h49
Au sujet de la présentation de l'Auditorium et du présentateur "homme" :
"Je suis une femme, et qui donc me représente là ?"
Ben m'enfin...
Et J.L.Mélenchon, qui sauf erreur est un homme, ne représente donc que les adhérents hommes du P.G. ?
@ Falba (129)
Et les transexuels, les pôvres, les mal aimés (!), qui les représentent ?
J'en reste baba !
Première réponse à "Hold up" et "J'en ai marre".
Notre conception de la souveraineté (idéale) reste encore ancrée sur celle décrite par Georges Burdeau
:
Document n°1
“ (...) ce peuple qui s’affirmait souverain ne s’identifiait nullement avec la réalité sociologique que constitue l’addition des individus vivant sur le territoire de l’Etat. (...) Le peuple dont la Révolution consacre l’avènement est un peuple de citoyens. Or le citoyen, ce n’est pas l’individu tout entier avec son égoïsme, ses appétits, son aveuglement intellectuel en face des intérêts permanents de la collectivité.
C’est l’homme éclairé par la raison, débarrassé des préjugés de classe et des soucis inhérents à sa condition économique, capable d’opiner sur la chose publique en faisant abstraction de ses préférences personnelles, bref une sorte de saint laïc auquel on accorde la qualité de membre du souverain, précisément parce que son désintéressement est un gage de l’usage prudent qu’il fera de sa souveraineté”.
G. Burdeau, « La Démocratie », éd Seuil, 1956, p.24-25.
Document n°2
“Une fois dessinée la figure du citoyen, les traits sous lesquels va se dégager la notion de peuple s’assemblent aisément. Ce sont ceux que retient la théorie classique de la démocratie pour définir le peuple comme titulaire de la souveraineté. Dans sa version française, cette construction s’explique par le concept de nation. Le caractère essentiel de ce concept est sa totale indifférence à l’égard de la réalité sociologique.
En effet, le peuple ainsi compris est une entité globale, indifférenciée et majestueusement unitaire. Ce concept néglige tout ce qui dans la collectivité vraie divise, distingue ou oppose les individus: la naissance, la condition sociale, les ressources, les goûts, les possibilités. Peuple de citoyens, il s’agit d’un peuple composé d’êtres identiques, c’est à dire d’un peuple sans classe.
“Que tous, déclarait Target à la Constituante, militaires, gens d’Eglise, gens de lois, commerçants, cultivateurs, déposant leurs préjugés, ne soient plus que des citoyens”.
G. Burdeau, « La Démocratie », éd Seuil, 1956, p.26.
Amitiés citoyennes
Deuxième réponse enregistrant bien évidemment la critique,
les critiques formulées sur la question de notre actuelle représentation sont cependant fondées.
Nous avons effectivement un problème (Houston -it's a joke) :
- une assemblée grisonnante, masculine (le "pouvoir gris") ;
- une endogamie réelle ;
- une République qui se pourrît par le haut dans l'entre-soi, plus proche de la monarchie de juillet aujourd'hui que du bonapartisme.
Mais je voulais simplement relever qu'il ne faudrait pas tomber pour autant dans le piège de la représentation "miroir", ce n'est point ce qui fonde l'idéal républicain.
Par ailleurs, par rapport aux deux textes de G Burdeau précédemment évoqué, il convient de relever, la critique marxiste que relève cet auteur : celle consistant à relever que les droits de 1789 ne sont que des droits abstraits, formels masquant dans la pratique la défense de l'intérêt particulier de la classe dominante. Critique marxiste qui consiste à demander aux prolétaires d'être des individus "situés", défendant dans leur expression politique les intérets de leur classe.
Comme quoi, nos positions ne sont pas si éloignées, mais le principe d'un blog est que l'on est limité en termes de pages (d'où deux réponses au passage).
Amitiés citoyennes
OK avec Falba
je suis un garçon donc ce n'est pas qu'un pbème de représentation. C'est une question de place.
Là on a un dialogue de garçons.
D'accord aussi sur le fond toujours intéressant et merci pour tout ce travail
mais la forme un peu ronron, couleurs du soir, Peut-on imaginer faire plus dynamique ? En extérieur avec plus de lumière (même si techniquement plus difficile, quoique!). Ce serait plus vivant et surtout différent
Je sais que NS a gagné son élection avec les personnes âgées mais faut-il faire la même chose ? ;-)
Si l'on vise les convaincus et les sensibilisés c'est OK le fond importe peu (et j'en fais partie)
mais si l'on veut s'adresser à d'autres personnes dans un autre rapport à l'information, il faut peut-être aussi imaginer en plus des formats plus courts, moins pédagogie verticale (même si la pédagogie où excelle Jean-Luc Mélenchon doit aussi être utilisée).
Déjà, porter la parole en plein jour et pas seulement en soirée (ce qui est fatigant avec les émissions télé de politique c'est qu'elles se font toujours avec de la lumière artificielle, la nuit quoi et dans des atmosphères confinées, protégées (de qui?)
Donc en résumé: une parole en plein jour avec de véritables interlocuteurs et non un public passif; émanciper le spectateur!
Et puis aussi repenser la rhétorique visuelle qui là aussi est très orthodoxe.
Bonjour à toutes et tous,
pour ce qui concerne G. Burdeau, pour ma défense je ne connais que l'ouvrage que j'ai cité, je suis preneur de l'idée selon laquelle, il aurait eu des positions "maltapropos" pour le moins.
Cela dit (pour m'enfoncer), je cite Marcel Gauchet, et dans le genre par trop "républicano-républicaniste", il me fait un peu peur aussi, participant (si mes souvenirs sont bons) lors de la campagne présidentielle à un cercle d'intellectuels qui a fini par soutenir notre actuel chef de l'Etat (à l'image d'un Max Gallo, inquiétant également dans son parcours ; finalement, si je puis me permettre, je préfère l'itinéraire de F. Mitterrand - de la droite extrême à la gauche - qui n'a jamais renié le fait d'être socialiste, alors même que c'était "invendable").
J'aime parfois également utiliser les thèses de D. Schnapper ("La communauté des citoyens", "La démocratie providentiellle" ou de J. P. Le Goff ("La démocratie post-totalitaire"), pour rappeler les fondements "idéaux" de la République, mais là aussi, même si un des socles de mes orientations actuelles repose sur une orientation communautarienne (rien à voir avec le communautarisme) républicaine et socialiste (Cf les analyses en partie de M. Wallzer sur les questions de justice sociale), je n'ignore point :
- les aspects mythiques de la représentation de la IIIème République sur le registre "c'était mieux avant" ;
- toutes les critiques négatives qui méritent d'être prises en compte (colonisation, assimilation, relative négation du "droit à la différence", etc....).
Mais comme le formule F. Dubet - ouvrage déjà cité - s'il faut choisir - alors pourtant, ce socle doit (!?) être le notre, garantie pardoxalement (faussement paradoxalement) de la plus grande autonomie des individus : la République sociale.
Amitiés citoyennes
Emmanuel Le Masson
Je souscris à tout ce que dit Jean-Luc Mélenchon dans l'auditorium, toutefois j'émets un bémol sur les institutions.
Je n'ai rien contre la VIème République, mais le régime d'assemblèe proposé dans l'intervention de l'auditorium (si j'ai bien compris) me laisse sceptique.
Compte tenu du programme économique, social...envisagé, il faudra un pouvoir executif fort et j'imagine mal un Jean-Luc Mélenchon élu Président de la République dans le cadre des institutions de la Vème, scier la branche sur laquelle il sera assis et se livrer lui et son gouvernement pieds et poings liés à une majorité qui certes lui serait favorable, mais tellement hétéroclite qu'elle conduirait à la paralysie de l'action.
Imaginons une assemblée où nous aurions un groupe (15 à 20) de députés verts incontrolables !
Et n'oubliez pas que l'opposition de droite même battue trouverait encore des moyens de lutter pied à pied ! souvenons-nous de la période 1981-1982 !
Les institutions sont surtout ce qu'en font les hommes, je n'ai connu que la Vème mais j'ai étudié les précédentes et je pense que la Vème s'impose aux autres à condition de réequilibrer le pouvoir législatif par rapport au pouvoir executif et j'affirme que c'est la seule qui permettrait à Jean-Luc Mélenchon Présidons de la République d'appliquer son programme.
Il n'y a pas de changement possible sans pouvoir executif fort : cf Hugo Chavez, de Gaulle, Mitterrand...
Le césarisme démocratique avec la pratique du référendum via l'article 11 de la Constitution est, de mon point de vue, ce qui se fait de mieux pour faire avancer les réformes validées par les citoyens, on évite ainsi de se couper du peuple.
A l'inverse songez au gouvernement de Front Populaire de Léon Blum qui a duré 10 mois (juin 36-avril 37) dans le cadre d'un régime d'assemblée, est-ce le même destin que souhaite Jean-Luc Mélenchon ?
Bonjour Monsieur Mélenchon, bonjour à Tous.
Voici ma coopération:
1 +Même perfectible l’auditorium est une excellente idée. Ce fut une agréable surprise.
2 +Vous êtes comme d'habitude: clair, net et précis. J'ai plutôt apprécié, dans le numéro 2, les cinq dernières minutes qui parlent de ce qui se passerait si...
1 -Il manque un peu d'écologie et le public est en trop, surtout si vous mettez trois très belles jeunes femmes derrière vous la concentration devient impossible!
2 - « espèce » est féminin. Des millions de français font l'erreur, mais comme vous êtes en mesure d'être aux affaires un jour...on dit invariablement « une espèce » Que je n'ai pas à le redire!...je plaisante, c'est de l'humour! Vous en faites ce que vous voulez.
A bientôt Monsieur Mélenchon, et comme toujours, bonjour à tous ceux qui travaillent avec et pour Vous donc pour Nous. Merci.
Concurrence libre et non faussée
Vous stigmatisez beaucoup la concurrence libre et non faussée.
le contraire serait il une concurrence entravée et faussée?
Attention, je suis d'accord avec vous sur le fait que la globalisation économique actuelle au service de la finance est une super saloperie.
Je précise aussi ma pensée: pour que la liberté soit autre chose que celle du renard dans le poulailler, le deuxième mot et le troisième mot du triptyque reviennent en force: l'égalité (pas seulement des chances mais aussi des vécus de chacun) et la fraternité (pas seulement à l'église ou MSF).
De plus, vous préconisez un certain nombre de mesure pour préserver les Français contre les attaques de l'Europe, mais les Espagnols, les Allemands, les Anglais et finalement tous les Européens ne méritent ils pas les mêmes protections ? les Lituaniens devraient ils être livrés sans défenses aux vautours de la finance?
Continuez, ça fait du bien de vous entendre par les temps qui courent
@ Simplifi - 140 - 22h28
"Vous stigmatisez beaucoup la concurrence libre et non faussée.
le contraire serait il une concurrence entravée et faussée?"
Imposer la prépondérance d'un service public sur les services privés c'est fausser la concurrence.
Pourtant cela veut dire aussi mieux servir l'intérêt commun, et notamment garantir le même service aux plus faibles qu'aux plus riches.
La concurrence non-faussée, c'est la loi de la jungle.
Aucune limite, aucune protection. Le plus fort et le plus malin gagnent à tous les coups.
Dans ce sens-là, il vaut mieux en effet une concurrence faussée...
Sur le concept d'"humanisme" développé par l'un des commentaires (je ne sais plus lequel), j'aurais quelques précisions à donner.
Personnellement, j'ai du mal à me dire "humaniste" aujourd'hui, quand la majorité des hommes ou des femmes se conduisent comme des irresponsables, je préconiserais plutôt le terme d'"êtrisme", afin de laisser sa chance à la plante, à l'animal, de vivre en relative paix.
Car même si nous mangeons de la viande, rien ne sert par exemple de la saigner vivante, quel sens cela a-t-il aujourd'hui, comme on le trouve dans la tradition religieuse qui demande de manger la viande "halal", c'est à dire tuée selon un rituel qui nous rappelle les pires supplices...? Est-ce humaniste en tout cas de l'accepter?
Rabelais, l'humaniste, que j'apprécie particulièrement, raconte l'enfance de Pantagruel en disant qu'il se conduit comme une bête, dans son enfance, et qu'il faut l'éduquer, justement, pour en faire un Homme qui se respecte... comme si l'animal ne se lavait pas, ne se disciplinait pas, ne faisait pas d'effort pour se maintenir en vie, etc;
Vision fausse aujourd'hui, même si l'oeuvre est géniale en son temps et encore aujourd'hui, parce que Rabelais plaidait à l'époque pour l'homme, et contre l'église... qui estimait l'homme, et surtout la femme au même rang que la bête, soumise à dieu, et incapable de progrès.
Aujourd'hui, nous n'en sommes plus à prouver que l'homme peut progresser, nous pouvons aussi démontrer qu'il peut s'auto-détruire, ainsi que liquider tout son environnement... s'il ne respecte pas la plante, l'animal, sans oublier la matière : le minéral, l'eau, l'air, etc.
Je préconise donc l'"êtrisme"comme nouveau concept, et je ne pense pas innover vraiment, c'est dans l'air du temps...
Bon courage à tous à l'approche de cette rentrée pleine de bonnes surprises politiques et sociales...
bonsoir
j'ai quand même du mal à penser une Europe sans capitalisme.
Réussir tout au plus règlementer et encadrer pour une redistribution plus juste des revenus.
Faciliter au maximum l'accès à la Connaissance gratuitement pour TOUS.
Surtout ne jamais oublier que la Pègre est par essence capitaliste...
Nos élites feront toujours un maximum d'effort pour s'auto-reproduire et protèger l'accès au Pouvoir.
Si on est en bas de l'échelle, les degrés sont tellement inaccessibles...dur de ne pas rêver à 1789 !
Travailler plus....longtemps pour finir en maison de retraite "médicalisée" que nos revenus ne suffiront pas à financer.
Qui disait: plutôt pendre un financier avec les tripes d'un politicar !
Et être descendu par les forces de l'Ordre l'ame en paix satisfait de partir en ayant fait une chose utile à tous.
Cruelle alternative du citoyen au chômage "longue durée".
je sens que l'automne va être chaud !
Pour s'amuser un peu !
Cherchez la définition du mot Riche.
A partir de combien (d'argent, de culture, de relations...) est-on riche ?
Vraiment extraordinaire. Les 2 émissions d'auditorium sont fabuleuses d'un point de vue contenu.
Sur la forme, je pense qu'il faudrait rendre ces émissions téléchargeables, pour les transmettre à ceux qui n'ont pas d'accès internet, qui sont rares certes, mais qui ne sont pas à négliger.
Une idée comme ça en reconnaissant René Révol dans le public (enfin je crois):
Des enregistrements en plein air.
Des enregistrements en présence d'auditeurs libres.
Pourquoi pas dans un tour de France, jour de marché par exemple?
Pour sortir du seul cadre internet en donnant la possibilité d'assister à l'auditorium, en donnant une visibilité immédiate à celui qui passe là. Peut être suivi d'un échange avec/entre les personnes présentes dans l'auditoire. Permet d'en faire un événement citoyen.
Permet d'impliquer des journalistes régionaux.
Permet d'en faire un événement local.
Problème: ça représente une sacrée logistique, plein de difficultés techniques, et une sacrée contrainte pour se rendre dans chaque lieu.
Bon, c'était une idée en passant.
M. Mélenchon,
Merci de votre engagement sur des concepts d'économie qui valent bien ce que d'autres économistes pensent, vous êtes dans le vrai et grâce a vous enfin des logiques sont enfin envisageables.
Je suis de près toute votre politque et vos propositions. 2012 parlera comme il faut.
Je désire avoir un gouvernement qui me ressemble, qui porte ma voix mais surtout celle des autres également car depuis trop longtemps, on ne ménage que les amis des echos et du cac 40, qui somme toute ne font qu'appel aux consultants externes afin de mieux réguler un compte de résultat et un bilan: cette vision de profits s'est avérée que bonne a court terme et catastrophique pour le moyen (crise actuelle) et pire pour le long terme (on a pas finit d'en voir).
Je rêve de voir mon pays représenté par un Monsieur comme vous, qui sait vérifier ses mots, dire la vérité sans détours tout en appliquant une certaine contenance et une attitude polie. Ceci est invraisemblable a dire, mais c'est rafraichissant et très motivant a se réengager en politique. En attandant je vis en allemagne et meme si je n'aime pas du tout la politique de Mme Merkel, elle a au moins le mérite de rester crédible, sans divorces et étalages de vie privée, sans enfants a charge ministérielles, sans affaires de financement crasseux autour d'elle et aimerais rappeler qu'elle va encore au supermarché...je vois mal notre actuel président passer au Leclerc ou Franprix ;)
Le PG a a mes yeux un crédibilité certaine, il aura mon vote, une certaine fierté et mon soutien. Je vous souhaite une bonne continuation, vous êtes un train lancé sur les rails, ne daignez vous arrêter en route a cause des sabotages, ceux qui veulent monter sur ce TGV sont les bienvenus et surs d'arriver a destination!
Choses qui m'ont plu :
-Le propos clair, explicatif, détaillé, et pédagogue, et cela sans être prétentieux.
-La durée. Elle me semble bonne, une grosse demi heure, c'est à peu près le temps qui convient pour qu'on écoute, sans que l'attention ne lâche trop.
Choses qui m'ont déplu :
-Le ton du journaliste est un poil trop complaisant : on voit trop que c'est un journaliste "du parti". C'est bien qu'il amène les sujets et posent les questions stupides qui peuvent venir à l'esprit, mais ça fait trop télécommandé à mon goût, là. (Enfin, je dis cela, mais quand on voit un ministre face à un journaliste qui lui est acquis, c'est dix fois pire...)
-La forme... je ne sais pas trop, mais ça me fait penser aux face à face "Jacques Duclos/René Andrieu", de la campagne présidentielle de 1969... ça fait un peu réchauffé, surtout avec le Michel Soudais qui a à peu de chose près le même comportement que René Andrieu, que je trouve justement un peu trop complaisant. (je rejoins là ma critique précédente)
Enfin, voyez vous même ici
Il me semble que le journaliste, quel qu'il soit, ne perdrait rien à être un peu plus incisif, et un peu moins ravi des réponses qui lui sont faites (on voit sur le visage de Michel Soudais à quel point il est content) de manière à ce que les réponses soient davantage percutantes, surtout quand, pour une fois, l'homme politique répond vraiment à la question qui lui est posée par le journaliste ou à l'objection qui lui est faite.
Voilà...
Jean Luc,
Chers camarades
Les points positifs :
- une réalisation audiovisuelle générale soignée (plans, coupes, lumières…)
- des idées, des arguments, du temps pour placer les idées
- un leader politique posé qui s'inscrit dans un message construit et argumenté mais n’en demeure pas moins offensif et déterminé. La combattivité de JL demeure palpable : on voit bien ce qu'il veut défendre et quelle est sa vision républicaine de la société
Les points « négatifs » :
o Le choix de se présenter répondant à une interview peut paraître suspect. Si les sujets sont convenus alors annonçons le d’emblée… « Nous évoquerons d’abord ceci, puis cela et enfin cela » : permettrait d’annoncer le déroulement logique de l’interview.
Evitons de porter le flanc à des critiques faciles concernant la fausse spontanéité de l’interview.
o le public à l'arrière : trop passif, gentil, sage, muet
- ce n'est pas une image fidèle de ce qui se passe dans le parti
- chez nous ça bouillonne, ça réfléchit, ça discute et nous sommes offensifs
- les militants viennent de tous les milieux sociaux au PG avec leurs expériences et expertises respectives dans le souci de défendre l’intérêt général : cette image doit être propagée largement dans l’opinion publique.
o JL c'est bien mais l'équipe c'est important ; elle doit apparaître quelque part (image, présence…) Il faudrait peut être aérer la vidéo : plans coupe, les faire parler, faire entendre les voix. Bref, montrer que le PG est "différent" ; un parti de réflexions, d'idées, creuset
• Suggestions
Nous devons mieux identifier comment utiliser ce message vidéo :
- s'adresse t-il d’abord aux militants ? --> l'auditorium doit alors permettre de développer les idées et les arguments. Il faudrait insérer des points d’ancrage (visuels, points de synthèse) pour fixer dans les esprits les points forts que nous pourrons relayer dans nos actions militantes
- s'adresse t-il aux sympathisants ? alors il faut donner une image des membres du parti plus flatteuse qu’une assemblée austère et silencieuse derrière son « leader »
- s'adresse t-il aux citoyens "béta ?" alors le format est bien long qui demande de la patience et de l’attention. Il est probable que beaucoup auront décroché avant la fin
Jean Luc pourrait être dans un cadre au cœur de l'espace public et entouré de militants vivants et en effervescence. Nous ne voulons pas céder à la sinistrose, nous sommes résolus, actifs, positifs, prêts à porter le fer avec nos idées et notre intelligence.
Finalement il est important que nos messages donnent la parole à des militants chevronnés qui connaissent leurs dossiers et renvoient une image très flatteuse du parti :cf. jeune demoiselle qui répond aux questions de Raquel Garido dans « le PG vu par… »…...
Bonjour à toutes et tous,
Question hors sujet, mais quelqu'un pourrait-il me dire depuis quand Jean-Luc Mélenchon n'a pas été invité sur France Inter.
Je leur ai posé la question mais je n'ai aucune réponse de leur part et j'en ai marre d'entendre toujours les même invités. L’aurais-je manqué un jour de non écoute ? C'est possible mais comme France-inter ne me répond pas, c'est qu’il n'ont pas du l'inviter depuis très très longtemps ! Pourtant "y avait de la matière" ces temps-ci !
Merci