Bravo et merci : electeur de gauche depuis plus de 25 ans, je commençais par être désabusé tant dans la forme que sur le fond, par les leaders des différents partis de gauche dont aucun ne réussissait à me convaincre vraiment soit par exès de sectarisme et de "violence" verbale, soit par manque d'arguments concrets face aux excès du tout libéral. Je votais donc par défaut pour le candidat de gauche sans être totalement convaincu
Vous êtes le premier avec lequel je suis en phase, d'autant que vos qualités d'orateur et les propositions argumentées que pour faîtes sont toujours empreintes de sincérité et de logique compréhensible par le commun des mortels...
Visitant régulièrement votre blog pour y regarder les vidéos de vos interventions télés ou radios dont je me délecte à chaque fois, j'espère que vous allez franchir un nouveau pallier en participant à des émissions politiques de grande écoute, style "A vous de juger", pour toucher un maximum de gens dont je suis convaincu qu'ils vous découvriront de manière positive. C'est tout bête, mais votre proposition qui consiste à maximiser les revenus dans une entreprise de telle sorte que le plus gros salaire ne soit pas supérieur à 20 fois celui du plus petit me paraît relever de la plus élémentaire des logiques et je m'étonnais que personne à gauche ne donne ce genre d'ordre de grandeur concret, qui ne condamne pas l'économie de marché mais qui tend à gommer des inégalités de traitement exhorbitantes, démentielles et à l'origine de la misère sociale et intellectuelle de masses de gens qui n'ont d'autre issue que de se réfugier dans la délinquence et la violence...
Je me retrouve également dans le côté démocratique et non violent que vous voulez donner au changement radical de système que vous préconisez : des idées fortes et pragmatiques au service d'une "révolution" citoyenne et démocratique.
Continuez, de mon côté je vais faire votre publicité à ma modeste mesure et faire fonctionner le bouche à oreille. De votre côté, tout en gardant votre franc parler et votre verve, tâchez de ne pas vous mettre les journalistes à dos car, malheureusement, ils jouent un rôle énorme dans une élection nationale...

Bruno

Merci, M. Mélenchon. Juste avant que vous ne citiez St.-Just, je pensai en vous écoutant : voilà notre nouveau St.-Just, l'homme qu'il nous faut. J'hésitais à vous rejoindre car je ne vous avais pas entendu dire "Constituante", or vous l'avez dit. Et je ne vous avais pas entendu dire salaire maximum, et je vous l'ai entendu dire. 1 sur 20, encore un peu trop à mon goût, mais ne précipitons rien. Encore merci pour votre énergie et la clarté de vos propos.

ne dérapes tu pas un peu sur les "trafiquants" de drogue ? silence dans la salle, bouc émissaires et (ironique ?) proposition de réconduite à la frontière... de français.
pas sûr que ce soit si simple...
bon courage jean luc

Bravo pour ce discours, encore une fois, clair, précis et teinté de bon sens.

Le seul point ou persiste un doute est sur votre envolée contre le traffic de drogues qui s'il doit être combattu; j'en suis persuadé, ne doit pas l'être de n'importe qu'elle façon.
Je m'explique; les traffiques de drogues ont pris une nouvelle tournure depuis maintenant un certains temps, un peu plus d'un siècle et demi, nottament depuis qu'il sont considérés par l'élite comme un moyen de lutter contre la gauche, particulièrement contre le communisme et toute les formes plus ou moins radicales qu'il à pût prendre depuis sa théorisation. En effet. le trafique de drogues permet de marginaliser toute une frange de la population qui, de par sa situation socio-économique, serait en principe, amenée à voter à gauche. Le fait qu'à l'intèrieur même de ces populations, certains s'en sortent par le marché noir, amène les personnes qu'ils cotoient à se dirent qu'ils peuvent se débrouiller eux même plutôt que part la collèctivité et ainsi gonfle l'individualisme qui amène lui même l'abstention. Les classes dirigeantes, l'ayant bien compris, utilisent cette idée par deux moyens successif; d'abord, ils organisent les trafiques (exemple, Albert Sarraut, gouverneur générale d'indochine a développé le trafic d'opium dans le but de lutter contre le communisme en 1928), deuxièmement, ils mettent une préssion policière constante sur les petits distributeurs et consomateur ce qui favorise leur marginalistion et leur défiance envers l'état. Du coup, le rapport de force entre la droite et la gauche est rendu plus égalitaire ce qui à toujours constitué un mystère. (pourquoi les "pauvres" voteraient pour la droite ? c'est simple, beaucoups de "pauvres" ne votent tout simplement pas...)

Pour en revenir au point de départ, je crois que dans votre allocution, le discour que vous ténez n'est pas assez nuancé car il faut ce concentrer sur les têtes de trafic et en aucuns cas sur les petits car ils seront toujours la, tant qu'il y aura de l'offre, pour ce trouver de faux moyens de supporter leur vie.(je le dit en connaissance de cause ayant moi-même, longtemps, consomé du cannabis)

Cependant, sur tout le reste de vos propositions je suis en total accord ce qui est assez rare pour être souligné.

Aîe...voilà la "changement climatique" et la "chasse aux dealers" qui pointent le bout de leur nez dans le discours de Mélenchon:

"La nouvelle de l'été, c'est que le changement climatique a franchi un seuil qui met l'humanité entière au défi de répondre à la question de sa propre survie et de la sauvegarde de son écosystême qui rend la vie possible aux être humains."

Le problème, c'est qu'il n'y a pas plus de "changement climatique" aujourd'hui que de beurre sur la main.

"Il est clair que les aléas de la nature sont transformés en catastrophes du fait du modèle d'activité qui est celui des êtres humains, le capitalisme productiviste."

Non, Jean-Luc, ce n'est pas si clair: les aléas de la nature se fichent bien de la politique. La gauche radicale, si elle veut survivre et prospérer, doit hiérarchiser ses priorités.Or les principales catastrophes générées par le capitalisme productiviste sont essentiellement humaines et sociales. Ne lâchez pas là-dessus, de grâce!

"Si nous condamnons ce systême, ce n'est pas seulement pour les raisons morales que nous avions hier de le faire: parce qu'il est injuste, parce qu'il accumule, parce qu'il méprise l'humanité, parce qu'il met tout le monde en concurrence."

Ah bon? Parce que ces raisons qui étaient hier dignes à elles seules de justifier de changer de systême, ne le sont plus aujourd'hui? Pourquoi diluer un discours socialiste cohérent dans un bouillon d'eau tiède écologique?
Je sais bien qu'il faut plaire à tout le monde, et en particulier aux écologistes, mais Mélenchon nous a habitué à ne pas s'en laisser conter, et à ne pas céder aux sirènes médiatico-consensuelles.

Quand à la "guerre à la drogue" et aux "grosses voitures" des quartiers, Mélenchon sait très bien que le "bizness" assure à lui seul l'économie de familles et de quartiers entiers. Qu'y a-t-il à gagner à utiliser le langage de Sarkozy?
La drogue, les trafics, l'immigration, la nationalité...ras-le-bol de ces thèmes foireux: "désenvouter" les gens, ça commence peut-être à leur rappeler que leur existence a - pour la majorité d'entre eux - peu à voir avec ces sujets rebattus et instrumentalisés jusqu'à la moëlle par la droite qui pue et par une gauche militaro-ségoléniste en mal d'inspiration.

Le devoir d'une "vraie" gauche qui se respecte est d'imposer son projet politique et social, et rien d'autre: nationalisations autoritaires, règlementation, revenu maximum, mise au pas des banques et des marchés, protectionnisme, redistribution verticale massive etc...c'est déjà pas mal!
Le reste (l'écologie, les questions liées à la bagnole et au nucléaire, la traque aux délinquants, la police de proximité, les postes de profs et d'éduc spé...) viendra après: ce n'est pas le boulot du PG et de toutes façons la gauche molle alias PS-Europe-Ecologie occupe déjà ce terrain-là.

Concernant la "Drogue", je crois qu'il vaut mieux laisser à la droite les discours guerriers contre les trafiquants de drogue. On peut toujours déclarer la guerre aux trafiquants, ça ne sert à rien, (et d'ailleurs Sarko le fait tous les jours). Le trafic continuera tant qu'il y aura des toxicomanes. Il faut d'abord lutter contre la toxicomanie;(évidemment pas lutter contre les toxicomanes, mais lutter contre la toxicomanie en aidant les toxicos.) La guerre contre les trafics de drogue, ça fait trente ans que la police la mène sans résultat.

Et je pense qu'il y a un vrai dérapage de Jean Luc, quand il propose de raccompagner les trafiquants à la frontière, ce qui laisse supposer qu'il s'agit essentiellement d'étrangers. D'ailleurs, même si c'était le cas, je ne vois pas pourquoi ils auraient droit à une double peine, parce qu'étrangers.

BONJOUR Jean-Luc, bonjour à tous,

A quand des remue-méninges mensuels sur ta circonscription de député européen, pour l'analyse et le traitement de problème locaux ?
Les problèmes nationaux, c'est bon de les traiter à la télé, à la radio, mais personne ne parle de la réalité de terrain de tous les jours.
Quand prends-tus le temps de répondre aux problèmes individuels qui sont légion dans ta circonscription ? Pour les provenciaux que nous sommes la réalité de la ruralité est tout aussi difficile que les problèmes de drogue dans les quartiers. Les quartiers représentent la partie visible de l'iceberg !
J'ai voté des "deux" mains pour toi aux élections européennes, sans hésitation, pour une fois, après avoir été ébranlée, émue,enthousiasmée par ton discours fondateur du parti de gauche. J'ai retrouvé les valeurs de gauche de mon enfance, celles dans lesquelles j'ai été élevée, mais maintenant j'attends et j'espère des réponses concrètes sur les problèmes concrets et notamment celui que j'ai soumis au début de l'été : les fonctionnaires territoriaux des petites communes rurales sont seuls face à un pouvoir socialiste sectaire et arbitraire. J'ai soumis un cas précis, mais la résolution de ce cas permettrait une reprise d'espoir de "cantonniers" et "femmes de service" qui souffrent seuls face à une administration locale autoritaire et partisane. Tu es de leur côté ou bien tu n'as aucune chance de vivre. De vivre ou d'exister corectement passe par l'assurance pour eux de ta capacité à être un de leur bon petit soldat modèle et un électeur assuré.
J'ai déjà laissé mes coordonnées, que je vais relaisser par ailleurs. Le monde rural souffre ! La souffrance n'est pas qu'aux portes des usines ! Tu es l'élu d'un monde rural en cris et en désespérance ! Merci par avance de ne pas le trahir ! Ce monde là a besoin d'espérance mais aussi d'actes concrets !
Bien cordialement Yolande

A propos de Carignon, sachez que l'apprenti'incendiaire qui concentrait hier, par le biais des commission d'attribution de logements, les difficultés sociales à la Villeneuve,alors qu'il était maire de Grenoble est aujourd'hui conseiller de notre cher ministre de l'intérieur présent sur tous ses déplacements.
Monsieur l'ex-maire-condamné, pyromane d'hier est aujourd'hui payé par les pompiers.
Au risque du procès d'intention a posteriori, je m'interroge(doux euphémisme) sur le cynisme potentiel des dirigeants du RPR d'hier.
Ceux-la même qui ont mis en place une véritable politique clientéliste de ségrégation sociale dans les quartiers et par corolaire obligé ont vidé le centre ville de quasi toute sa classe populaire (processus que l'on retrouve dans toute les grandes villes et surtout à Paris) se retrouvent à bénéficier deux fois de cette politique.
Une première fois en concentrant sur leur circonscription les électeurs(anagramme: les sélecteurs) dont ils défendent les intérêts matériels, quitte à être pyromanes du futur et une seconde fois, aujourd'hui en paraissant alors comme les incorruptibles-hommes-providentiels-garant-de-la-sécurité qu'ils ont eux-mêmes contribué à ébranler.