04sept 10
Je poste cette note tard de nuit car j’ai travaillé sans relâche ces temps derniers et le temps d'écriture a dû être bien étalé pour tenir dans l'emploi du temps. Neuf jours d'affilée sans pause, c'est rude. Demain, c’est jour de manifestation contre la xénophobie d’Etat, à l’appel de 102 organisations et à l’initiative de la Ligue des Droits de l’Homme. Je suis sûr qu’on va être nombreux. C’est essentiel pour construire un rapport de force dans un domaine où les victimes ne peuvent pas se défendre elles-mêmes. Mais c’est aussi une affaire d’honneur. Je pense qu’il faut montrer à tous ceux qui regardent la France que nous ne sommes pas un peuple Sarkozyste. C'est-à-dire que nous n’avons pas un terrain vague dans la tête. Bref chacun manifeste pour deux. Une fois pour l'autre, le persécuté qui ne peut se défendre, une deuxième fois pour l'idée qu'on se fait de soi et de son pays.
Dans cette note, je tiens une promesse de brièveté. Je parle des retraites à propos de notre chère Europe qui protège. Et de la précarité énergétique. Enfin, je vous charge d’une commission pour Benoît Hamon que je n’arrive pas à joindre.
Il va être question de retraite et tout est déjà dit entre nous sur le sujet. J’y ajoute cependant un mot pour vous donner des nouvelles de cette « Europe qui protège » et se soucie donc de vos retraites comme la vraie providence qu’elle est. Son intérêt prend la forme d’un Livre vert paru au début de l’été, le 7 juillet, à l’initiative de la Commission européenne : Vers des systèmes de retraite adéquats, viables et sûrs en Europe. Vert, le livre ? On va voir si c’est la bonne couleur. Mais sur ce thème, qu’est-ce qui peut bien motiver notre chère protectrice ? De nobles passions comme toujours. Son intérêt amandin pour la vie des gens ? Jugez plutôt l’objectif : « la levée des obstacles qui entravent l’achèvement du marché unique, ce qui peut se faire par exemple en rendant le marché intérieur des produits financiers plus sûrs et mieux intégré et en facilitant la mobilité de tous les travailleurs ». Doux et délicat. Sans oublier le parler faux-cul si typique de la maison: « L’objectif (…) en matière de taux d’emploi (75 %) nécessite d’atteindre des taux d’emploi nettement plus élevés qu’actuellement dans la population âgée de 55 à 65 ans. » Traduction : tout le monde doit travailler au moins jusqu’à soixante-cinq ans. C’est écrit mais ce n’est pas dit. Telle est la novlangue des eurocrates.
Il existe une synthèse écrite de ces deux aspects fondamentalement bienveillants que sont l’achèvement du marché unique pour les produits financiers et l’allongement de la durée du travail jusqu'à 65 ans. Elle est même brillamment associée à l’art de se moquer du monde en prétendant que c’est pour leur bien si cette politique inhumaine est promue. Elle se trouve dans le texte de ce bon monsieur Barroso, ci-devant monte-charge de l’Europe libérale, dans la présentation de ses « orientations politiques » le 3 septembre 2009. Lisons ce beau morceau : « Des millions d’Européens n’ont pas d’autre revenu que leur pension de retraite. La crise a montré l’importance de l’approche européenne en matière de régimes de retraites. Elle a démontré l’interdépendance des différents piliers des régimes de retraite au sein de chaque Etat membre et l’importance d’approches communes au niveau de l’UE en matière de solvabilité et d’adéquation sociale. Elle a mis en évidence que les fonds de pension étaient un élément important du système financier ». Et voilà le travail ! Un ami à qui je parlais de tout cela pour solliciter de lui une expertise approfondie de ce « livre vert » a commencé par me dire « ça n’ira pas bien loin car les retraites ne sont pas de la compétence européenne ». C’est un naïf, et je le lui ai dit. Tout peu devenir de compétence européenne dès lors qu’il y a un peu d’argent à prendre. Ici, la prose de Barroso illustre la méthode. Puisque les fonds de pensions existent et qu’ils impliquent les retraites et que les retraites doivent pouvoir bénéficier de la concurrence libre et non faussée, abracadabra, le sujet est de compétence européenne. Lisez : « Au niveau de l’UE, les systèmes nationaux de retraite sont soutenus par un cadre d’action allant de la coordination politique à la réglementation. Certains thèmes communs doivent être en effet traités de manière coordonnée ; c’est le cas, par exemple, du fonctionnement du marché intérieur, des exigences résultant du Pacte de stabilité et de croissance, ainsi que des réformes des retraites, qui doivent être cohérentes avec la stratégie «Europe 2020». Vu ? C’est ça l’Europe libérale. Il ne peut venir que du mal de cette Europe, tenez-vous le pour dit.
Bon, maintenant vous brûlez de connaitre les trouvailles européennes en matière de prescriptions sur les retraites. J’avoue que j’ai été bluffé ! C’est tellement neuf ! Tellement imaginatif ! On voit que quand le monde change les modernes savent se renouveler pendant que les archaïques ne font que répéter les formules du passé qui ne marchent pas. Faisons donc un résumé de ces propositions. D’abord « l’allongement de l’âge effectif de départ à la retraite » ! Waouh ! Ensuite « la réduction des dépenses publiques » ; enfin du neuf. Et aussi, je n’en crois pas mes yeux, « le développement et renforcement des capacités des régimes par capitalisation ». Enfin, le développement des régimes complémentaires et d’une offre assurantielle individuelle pour les travailleurs. Emotion. Instauration d’un régime de retraite privé à l’échelle des Vingt-sept coexistant avec les systèmes nationaux sous la rubrique « consolidation du marché des retraites ». N’oublions pas la pieuse référence au renforcement de l’efficacité de la réglementation des marchés financiers mais seulement «compte tenu du rôle croissant des fonds de pension». Et pour le cas où il y aurait doute sur la volonté de se mêler de ce qui ne le regarde pas, le « livre vert » prône une « amélioration de la gouvernance des retraites » à l’échelle de l’Union Européenne. Qu’est ce à dire ? D’abord une riche trouvaille : l’établissement d’une comparabilité des statistiques, notamment sur les fonds de pension. Flanqué d’une inquiétante mise en place : celle d’une plateforme commune de suivi des politiques de retraites. Où vont-is chercher tout ça? Je suis sur que le FMI est d’accord.
Les factures de la rentrée sont sévères. Et je vois bien que ma note vire au noir à force de mauvaises nouvelles. Si je le fais, ce sera seulement pour certaines ardoises d’autant plus pénibles à payer qu’elles sont le résultat d’un pillage délibéré. Je lis que l’électricité augmente de 3,4 % en moyenne pour les ménages au 15 août 2010 et 5 % pour les entreprises, avec des pics de 10 % d’augmentation selon les types de consommateurs. Pourquoi ? Qu’est-ce qui justifie ces augmentations en dehors de la volonté de prendre de l’argent ? Cette hausse, qui représente près de 2 fois l'inflation. On a eu déjà la même l’an passé, à l'été 2009. Un mystère. Non. Pas vraiment. Et même pas du tout. Il s’agit d’aligner les prix sur ceux du marché. Je ne surprends pas en le disant je suppose mais il me parait essentiel de rappeler sans cesse que tout cela, l’ouverture du capital, la concurrence libre et non faussé, le marché étaient censés nous donner de performances techniques, de la souplesse de gestion et des baisses de prix. Telle était la promesse du rêve libéral et social libéral. Pour nous tous, ceux de gauche il est important de monter avec des faits simples et quotidiens que leur système « ça ne marche pas ». Ce n’est pas seulement la douloureuse en main que nous le faisons mais en regardant tout simplement à quoi en sont réduit les gens qui ne peuvent plus faire face. Tenez : vous savez que le gaz a augmenté de 5 % en juillet. Après les 9,7 % en avril, cela fait près de 15 % de hausse en un an ! Et pourquoi ? Il n’y a pas de cause à part l’appétit de lucre. Le résultat est effroyable. GDF-Suez prévoit de couper le gaz à 300 000 foyers en 2010 pour impayés. Sachez que c’est 30 fois plus qu’il y a 2 ans auparavant car il y a eu 10 000 coupures en 2008. Et sur les seuls 5 premiers mois de l'année, GDF-Suez a coupé le gaz à 110 000 foyers. C’était une société nationalisée. En 2009, GDF-Suez a dégagé 4,5 milliards de profits pour ses actionnaires. Leurs maudites privatisations font que tout coûte plus cher et marche moins bien. Le résultat social de ces gros pillages est le suivant. Notre riche pays ne connaissait aucun problème d’approvisionnement individuel. Maintenant avec les hausses cumulées de l'électricité, du gaz et du fioul, 3,4 millions de personnes sont en situation de précarité énergétique. Elles doivent consacrer plus de 10 % de leurs revenus à régler leurs factures d'énergie domestique. Ce n’est pas moi qui le dit, mais le rapport alarmant du médiateur de l'énergie qui s'inquiète de l'envolée des coupures pour impayés.
Vous connaissez Hamon ? Benoit. Le gars du PS. Le porte parole du PS. Si vous le voyez, vous pouvez lui dire une commission de ma part et de celle de mes copains ? Voilà : j’ai lu dans le journal que j’étais invité à son université d’été. Et son copain Gérard Filoche a dit à un de mes camarades très officiellement que le Parti de Gauche était invité. Aussitôt, j’ai préparé dans ma tête ce que je mettrai dans la valise pour faire le voyage. Parce que je sais que c’est un coin très sympathique que celui où a lieu cette réunion : au Boucau. C’est dans ma circonscription européenne. Et aussi parce que le sujet de la réunion, il s’agit des retraites, m’occupe déjà bien depuis plusieurs mois. Là-dessus, je lui téléphone au gars Hamon. Pas de réponse. Mon camarade Eric Coquerel en fait autant. Pas de réponse. Trois sms : il est collant mon camarade Eric Coquerel, pas vrai ? Pas de réponse. Ce soir, j’ai reçu le programme de cette université d’été de Hamon avec Emmanuelli. Ploc ! Pas de trace de nous ! Pierre Laurent, Besancenot, Jean Vincent Placé, oui. Mélenchon ou Billard ? Non. Rien. Et même pas un coup de fil de courtoisie ou quelque chose comme ça. Entendons nous bien : nous ne demandons rien. D’ailleurs, nous ne sommes pas surpris. L’an passé c’était déjà comme ça. Mais justement l’an passé nous sert de leçon. Après nous avoir traité avec le même mépris de fer, les grands seigneurs avaient gaussé notre demande de confirmation. Avant de répandre le bruit selon lequel nous aurions refusé d’aller leur rendre visite.
Donc, voici la commission à faire à Benoit Hamon : « Si vous nous invitez, on viendra. Je viendrai. Si vous ne me supportez pas, ce sera un autre parmi nous qui viendra. Mais si vous ne nous invitez pas, ce qui est bien votre droit, ayez au moins l’amabilité de répondre à nos messages pour qu’on organise nos emplois du temps et la répartition des déplacements tranquillement car la même fin de semaine, nous avons plusieurs réunions à assumer ». Après quoi on devra quand même se demander ce que signifie cet ostracisme. Mes lecteurs ont-ils une idée sur le sujet ? Ne manquez pas de me le dire dans vos commentaires. Car cette année nous ne souhaitons pas garder pour nous ces sortes d’affaires, somme toute dérisoires, mais tellement révélatrices des dégâts que peuvent faire à gauche les sectarismes et les blessures d’égo que l’on ne veut pas cicatriser. Le pire étant de se la jouer « unité sans limite à gauche » avec la bouche en faisant le contraire dans les faits. Le reste de ce que je pense je me le garde pour ne rien compromettre.
Je reçois moi aussi des mails concernant cette université d'été du club de Gérard Filoche que j'aime encore bien car c'est un mec brillant malgré sa ranguaine "aile gauche du PS" qui me plait de moins en moins car son chef de file Benoit n'est plus dans cette aile gauche du PS, oui je ne trouve plus de discours de gauche chez Benoit...enfin bref...
Des mails qui annoncaient la présence de toute la gauche (...) notamment celle du parti de gauche avec Jean Luc ou Martine Billard...J'étais surpris mais content car tt ce que l'on peut faire pour l'unité de la gauche, je suis preneur...Donc, je ne suis pas étonné de lire la note de Jean Luc à propors d'UMA... Les méthodes ne changent guère au PS, c'est déplorable...mais c'est pour ça que je l'ai quitté...En tt cas, cette univeristé d'été ne nous rendra pas contournable pour autant...
Monsieur Mélenchon, vous nous demandez de commenter l'attitude de Hamon, donc voici ma modeste interprétation.
D'abord le constat d'une situation assez drôlatique: Hamon invite le N.P.A., alors que le N.P.A. refuse de s'allier au Front de Gauche parce qu'il le soupçonne de cuisine électorale entre les deux tours de la présidentielle, et dans tous les cas de figure de façon générale. Cette invitation est donc un non-sens. Il invite aussi le P.C.F. qui ne refuse pas le dialogue avec le P.S., et au sein duquel il y a débat sur toute opportunité d'alliance avec le P.S. (j'en profite pour préciser que je suis miltant P.C.). Déjà à trois les discussions doivent être savoureuses, puisque aucun n'est d'accord avec l'autre...
Alors pourquoi vous mettre à l'écart de ce débat qui ne mange pas de pain puisqu'il ne mènera à rien, vous, surtout si vous avez été envisagé comme représentant politique à inviter ?
D'abord parce que vous avez eu le courage de quitter le P.S.: vous leur avez claquer la porte au nez, vous n'allez quand même pas imaginer que c'est pour la rouvrir avec le sourire ?
Contrairement au P.C.F. et au N.P.A., vous avez une histoire commune "de l'intérieur" avec les socialistes. vous vous êtes séparé de ce parti à cause de sa tentation libérale, de sa droitisation, etc. Vous les regardez de l'extérieur, en vivant une expérience nouvelle en temps que dirigeant d'un authentique parti de gauche de combat.
Hamon est, lui, resté à l'intérieur, le rose de sa fleur palissant au fil de la sociale-libéralisation.
Imaginez-le en face de vous: il verrait comme un reflet le déformant, lui révélant toute la fadeur, tout le renoncement de son parti, à lui qui en plus en incarne la "Gauche" !
Il verrait devant lui les reproches de sa conscience incarnée, décochant les flèches de ses arguments.
Il ne le supporterait pas venant d'un ancien camarade qui a chois le bon sens, dans tous les "sens" du mot !
Il ne fait aucune doute pour moi que ce genre d'initiative vise à essayer de semer la zizanie parmis les principaux responsables du Front de Gauche, cette force montante qui commence sérieusement à mettre en lumière la faillite du P.S.. Après tout il est normal qu'on se parle à gauche, sauf que là ils organisent les choses et "détournent la conversation" pour l'instrumentaliser comme moyen de division. Car bien sur on ne manquera pas de reprocher au P.C.F., au N.P.A., de participer à ces débats. Et cela ne fera qu'augmenter les arguments de discorde entre nous, alors que nous devons, de la base au sommet (et c'est la base qui doit diriger le sommet), augmenter tout ce qui nous lie si fort, dans notre volonté de créer un monde juste. ce qui nous unit est tellement plus important en qualité et quantité que ce qui nous sépare.
En vous snobant, Hamon s'attaque au FdG qui pourrait bien dépasser le P.S. ! C'est pitoyable: n'accordez pas tant d'intérêt à...
L'argument que j entends chez tous les politiques de droites et certains de la "Gauche" libérale, justifiant l'augmentation de la durée du travail à 62 ans, par l'augmentation de l'espérance de vie, est BIDON !
Depuis que le système des retraites existe, l'espérance de vie a augmentée considérablement et on a...diminué l'age de la retraite à 60 ans ! Si on avait appliqué l'argument Sarkosiste depuis un siècle, on devrait sans doute travailler jusqu à 80 ans ! Non, alors que la durée de vie augmente, on diminue l age de départ à la retraite, çà s appelle le progrès social !
Cà donne du travail aux jeunes en libérant des emplois, donc augmente les cotisations retraites et en diminuant le chomage des jeunes, diminue les couts des aides sociales. Quand au reste du financement des retraites, voyons un peu du coté "bettencourt" and Co et autres comptes en suisse, voleurs en cravattes et autres menteurs mafieux aux pouvoirs !...
Beaucoup de têtes d'affiches socialistes ne pensent qu'en terme d'opinion publique, d'audience, d'électorat (comme beaucoup de média).
Dans leurs discours, on les sent souvent indécis ne voulant choquer personne afin de séduire le plus grand nombre.
Ils sont près à dire 60, 61, 62, etc. en fonction de ce que disent les sondages.
Ils ne pensent qu'à 2012, c'est eux qui l'ont dit.
C'est pour ça qu'ils sont près à prendre DSK pour séduire les anti-sarkozistes de droite et les centristes.
Certains dans le parti pensent que c'est une erreur comme Hamon.
Hamon pense avant tout aux primaires, il essaie de prendre des parts de marché, de séduire les électeurs de l'autre gauche et de leur faire croire au vote utile (pour lui) aux primaires du PS.
Il se dit que toute ses voix perdues à d'autres partis de gauche lui serait bien utile à lui.
Le problème c'est que les électeurs du PG sont un peu immunisé contre le vote utile.
Il va se la jouer à celui qui compte gouverner concrètement devant Besançenot.
Il va rappeler l'histoire commune du PCF et du PS, gauche plurièle, bla bla, si c'est lui le candidat PS, y aura des communistes au gouvernement, etc. etc.
Bien sur, ça ne marchera pas sur les militants, mais son but est d'avoir une phrase au 20 heures disant que c'est un jeune premier bien à gauche qui s'entend bien avec les partis de l'autre gauche et qui menace les vieux que sont Aubry et DSK.
S'il ne veut pas du PG ou de Mélenchon c'est parce qu'il n'aime pas les empêcheurs de tourner (communiquer) en rond.
Je reviens sur la trahison de B.Hamon: Jean-Luc Mélenchon est bien identifié ici comme le seul obstacle à sa carrière politique laquelle commence par servir la réussite de son parti aux élections en récupérant les voix de gauche. J'ai dit "rivalité fraternelle" ou "combat fratricide" au sens où "on a eu le même papa et la même maison et j'ai peur que tu me prennes ma part. Je sais que tu parles vrai et que tu peux me démasquer et me faire très mal alors je te fais un coup bas poir te diminuer et ça va te faire mal et me soulager..." mais il se peut qu'après vous avoir fait jouissivement mariner, il se manifeste, sinon ce sera la signature de l'énormité de l'obstacle que vous représentez et nous nous en réjouissons (il craint à juste titre que vous lui preniez la vedette et que ça se retourne contre lui) mais là où il fait une 2ème erreur et accomplit sa trahison c'est de ne pas vous le dire car vous l'auriez entendu et rassuré.
Dans l'émission "semaine critique", il est dit que Jean-Luc et Minc ont déjà débattu 2 fois. Quelqu'un a-t-il un lien sur la "deuxième" fois ?
le PS français est très officiellement converti aux vices de l'économie de marché depuis le congrès de Rennes (passage sur l'"économie de marché" pour ne pas dire capitalisme écrit par Cambadélis je crois)
qui a envie de coller des affiches pour le candidat du FMI, qui liquidera les derniers acquis du volontarisme Sarkozyste et de la doctrine sociale chiraquienne?
@Gilles Langoureau (#109)
Depuis que le système des retraites existe, l'espérance de vie a augmentée considérablement et on a...diminué l'age de la retraite à 60 ans ! Si on avait appliqué l'argument Sarkosiste depuis un siècle, on devrait sans doute travailler jusqu à 80 ans !
Eh non... il ne faut pas prendre en compte seulement la durée de la période active, mais aussi la productivité du travail. Pour faire schématique, le système est en équilibre si chaque personne produit tout au long de sa vie active (c'est à dire, lorsqu'elle est au travail) la valeur qu'elle consomme pendant toute sa vie (enfance, jeunesse, période active, retraite). On voit bien qu'il y a un équilibre entre niveau de vie, productivité et durée d'activité: si la productivité augmente plus vite que la durée de vie, je peux me permettre d'augmenter le niveau de vie et de réduire la durée d'activité. Si la productivité augmente lentement, voire plus lentement que l'espérance de vie, alors je suis obligé de choisir: soit je baisse le niveau de vie, soit j'augmente la durée d'activité.
Maintenant les chiffres: le taux de croissance annuel de la productivité par salarié était de 2% dans la période 1982-1992. Il n'était plus que de 0,7% sur la période 1993-2002 et de 0,6% sur 2003-2008. A comparer au chiffre de 4,5% entre 1945 et 1973... ce qui explique que si on pouvait gagner beaucoup en termes de niveau de vie, de congés et de retraite jusqu'aux années 1980, cela devient beaucoup plus difficile après. Appliquer "l'argument Sarkozyste depuis un siècle" n'a donc aucun sens, puisqu'il y a un paramètre nouveau (le ralentissement de la hausse de la productivité) qu'il faut prendre en compte.
On ne put pas se contenter de répéter que les arguments "sarkozystes" sont "bidon". Il faut comprendre quel est le problème et proposer des solutions rationnelles. Autrement, ce sont les arguments "sarkozystes" qui gagnent la partie...
Cà donne du travail aux jeunes en libérant des emplois, donc augmente les cotisations retraites
Beh non. Si des vieux partent à la retraite et libèrent leurs emplois pour les jeunes, les cotisations retraite diminuent, puisque le nombre d'emplois est le même et qu'un jeune est généralement moins payé qu'un "ancien"...
Encore une fois, il faudrait éviter les arguments à l'emporte-pièce. Autrement, on perd toute crédibilité.
Descartes
Beh non. Si des vieux partent à la retraite et libèrent leurs emplois pour les jeunes, les cotisations retraite diminuent, puisque le nombre d'emplois est le même et qu'un jeune est généralement moins payé qu'un "ancien"...
C'est souvent vrai, mais pas toujours.
Ce phénomène est très connu sous le nom d'effet de Noria ou GVT négatif.
Si l'entreprise profite de l'effet de Noria pour rester à effectif constant, en effet, la masse salariale diminue, et par conséquent l'assiette des cotisations aussi.
En revanche, si l'entreprise souhaite rester à masse salariale constante, le départ d'un ancien peut se traduire par l'embauche de plusieurs (2!) débutants au salaire moindre. Évidemment, en période de crise, ce n'est pas le cas le plus courant. D'autant que si aucun effort de formation permanente n'est fait, on trouvera un jeune parfois plus qualifié qu'un ancien en raison de l'évolution des technologies.
@ 4 Aout : voila le site ou tu trouveras la vidéo que tu recherches, tu regarde dans "RETRO/Débat 2009 et ensuite dans le menu déroulant des vidéos tu trouveras le débat, ce doit être la 6ième vidéo.
http://www.forum-lyon-liberation.org/
Le sujet était : Le logiciel social démocrate est il obsolète ?
@ oxy - 103
Excellente cette vidéo.
Et pour respirer ce sera bientôt pareil...
A propos de manifestation ; qu'attendons nous d'une manifestation ? son impact dépend de quoi ? pourquoi on n'interromp jamais un match (ou plusieurs même) de foot par une manif ?
@ Descartes # 114
Tu sembles faire l'impasse sur les gains de productivité liés à l'automatisation et à l'informatique (on est capables de produire de plus en plus avec toujours moins de monde......)
Il est plus facile de consacrer aujourd’hui aux retraites 12% d’un PIB de 2000 milliards d’euros qu’il ne l’était il y a quarante ans d’y consacrer 5% d’un PIB de 750 milliards, et il sera plus facile encore dans quarante ans de dépenser pour les retraites 20% d’un PIB qui sera alors de 4000 milliards. De quarante ans en quarante ans, le doublement du PIB en monnaie constante (croissance de 1.6 % /an en moyenne) permet de consacrer de trois à cinq fois plus aux retraites tout en quasi-doublant la richesse affectée aux actifs ou à l’investissement.
L’espérance de vie à 60 ans croît d’environ un mois et demi par an : à âge de liquidation inchangé (60 ans en moyenne), la durée de la retraite va donc augmenter de 5 à 6 ans d’ici 2040, passant de 20 à 26 ans pour les hommes et de 26 à 31 ans pour les femmes. Cette évolution n’est pas nouvelle, et on y a fait face jusqu’ici en augmentant significativement la part des dépenses de pensions dans le produit national : de 5% en 1960 à 12% aujourd’hui.
Mais tout l'enjeu de la réforme sarkosy c'est d'accentuer d'avantage la part du capital dans le PIB, au détriment de l'immense majorité, il s'agit de favoriser encore plus l'oligarchie financière.
@ 119 Argeles 19 et @ 114 Descartes
Descartes redit toujours pareil, et en oublie les réponses pertinentes que certains lui font.
Il occulte toujours le paramètre essentiel qui est le financement des retraites, or ce paramètre, c'est celui de la lutte des classes.
Mazan le 21 janvier 2010, lui a déjà répondu
Le régime de retraites étant une branche de la Sécurité Sociale, c'est d'elle qu'il faut partir.
Qqs phrases de Mazan : Le « déficit » du régime général devrait atteindre 23,5 milliards d’euros en 2009. Ce « déficit » n’est que la dette due par le patronat à la sécu sous forme d’exonérations de charges sociales.
En 2008, les exonérations patronales sont d’un montant de 30,7 milliards, nettement supérieur au « déficit » de la sécu. En 2009, les exonérations patronales seront encore à la hausse. En d’autres terme, si les patrons remboursaient leur dette, la sécu aurait un bilan positif d’environ 10 milliards.
Depuis 1992, en 16 années, le montant total des exonérations patronales se monte à 256,2 milliards (document Sécurité Sociale 2010 – Projet de loi de financement de la Sécurité Sociale)
Encore une piste. Les cotisations sociales ne portent que sur un salaire dont on limite le montant à 2 885 euros par mois. Si vous avez plus la sécu ne veux pas le savoir. De toute façon elle ne vous remboursera jamais davantage que 50 de ça. Donc jamais plus que 1442 euros. C’est ce mécanisme le « plafond de la sécurité sociale ». Cela signifie par exemple qu’avec ses 133 000 euros par mois à la tête d’EDF, M. Proglio ne cotise au régime de base que sur 2 885 euros, c'est-à-dire à peine 2,1 % de son salaire. Alors que le Smicard (1000 euros), lui, cotise sur 100 % de son salaire.
La Sécurité Sociale est une institution de la classe ouvrière issue de son combat. La part patronal n’est que la part du salaire différée du salarié gagnée par son travail. Elle n’appartient ni au patronat ni au gouvernement. Il n’ont pas à y toucher ni à la manipuler pour la détruire sous le prétexte fabriqué du « déficit »
Quant à l'espérance de vie, il faut s'accorder sur ce terme.Dans les statistiques ont prend en compte les personnes vivantes, même celles qui hospitalisées, ou dans les établissements spécialisés, respirent, s’alimentent, mais sont inactives.
Est ce que vivre c’est pareil pour le valide ou le vieillard alité ou pour les personnes atteintes de grave maladie et que l'on maintient en vie dans des établissements spécialisés?
Le problème n'est ni technique ni comptable, il est politique. Ce n'est pas la réforme ou ne rien faire. c'est faire une réforme du financement mais sur le capital et non sur le travail.
@argeles39 (#119)
Tu sembles faire l'impasse sur les gains de productivité liés à l'automatisation et à l'informatique (on est capables de produire de plus en plus avec toujours moins de monde......)
Absolument pas. Les chiffres que j'ai cité (qui proviennent du site de l'INSEE) sont calculés schématiquement en divisant la valeur ajoutée produite par le nombre d'heures travaillées. L'évolution de ce quotient tient donc compte de toutes les sources de productivité, y compris l'automation et l'informatique.
Il est plus facile de consacrer aujourd’hui aux retraites 12% d’un PIB de 2000 milliards d’euros qu’il ne l’était il y a quarante ans d’y consacrer 5% d’un PIB de 750 milliards,
Ah bon ? Et pourquoi donc ?
De quarante ans en quarante ans, le doublement du PIB en monnaie constante (croissance de 1.6 % /an en moyenne) permet de consacrer de trois à cinq fois plus aux retraites tout en quasi-doublant la richesse affectée aux actifs ou à l’investissement.
Oui... à condition d'accepter que le "doublement du PIB" ne profite pas aux actifs. C'est là, à mon avis, que se trouve le vrai problème. La question de la retraite est au fonds est une question de répartition du revenu tout au long de la vie. Les jeunes sont ils prêts à voir leur niveau de vie stagner pour financer une retraite plus longue ? Ou préfèreront-ils vivre mieux leur jeunesse quitte à avoir de plus faibles retraites ? Ou encore de travailler plus longtemps pour avoir une retraite plus courte mais plus riche ? La question n'est pas simple.
Si on réfléchit sérieusement, on arrive toujours au même problème: chaque individu produit une certaine quantité de valeur pendant sa période d'activité, et il faut repartir cette valeur sur l'ensemble de sa vie pour payer les besoins que l'individu aura à chaque âge (le système par répartition reporte cette couverture sur la génération suivante, mais en termes abstraits cela revient au même). Si l'espérance de vie augmente et la période d'activité reste la même, alors il faut bien que je sacrifie le niveau dans une des étapes de la vie. Il n'y a pas de miracle.
Puisqu'on en est à parler de l'espérance de vie...:
Si on en croit les personnels de santé, le nombre de cancers chez les jeunes adultes augmente d'une façon effarante.
Les cas d'obésité aussi.
Les hôpitaux ont été obligés de se doter de tables d'opération plus larges parce que les patients sont de plus en plus souvent en surpoids.
Une infirmière m'a dit qu'elle a eu dernièrement comme patient un gamin de 8 ans qui pesait 80 kg !
Ce gamin va certainnement mourir plus jeune que ses parents
Croyez-vous alors que l'espérance va continuer à augmenter, dans ces conditions ?
Les statistiques actuelles reflètent ce qui est vérifiable de nos jours.
La malbouffe, la pollution, le stress sont en train de faire baisser la durée de vie.
Dans 15 ou 20 ans, on constatera que la moyenne d'âge des décès a baissé.
Quand on fait des prévisions, cela devrait être pris en compte.
@ Ydaho #116
"Le sujet était : Le logiciel social démocrate est il obsolète ?"
Oui, ça c'était la première. Mais je cherche la deuxième. Vendredi, Minc a dit qu'ils en étaient presque arrivés aux mains.
@jean ai marre (#120)
Il occulte toujours le paramètre essentiel qui est le financement des retraites, or ce paramètre, c'est celui de la lutte des classes.
L'invocation magique à la "lutte des classes" comme baguette magique est un recours rhétorique d'un autre âge. Elle ne convainc plus personne. Il faut réaliser que si l'on veut convaincre les gens que les arguments du gouvernement sont faux, il faut de solides arguments économiques. La dénonciation sur un ton de vierge offensée de scandales réels ou imaginaires ne fera pas l'affaire.
Prenons par exemple la "réponse pertinente" de Mazan. Oui, il est vrai que les exonérations de cotisations patronales représentent sur le papier des dizaines de milliards d'euros. Mais cela ne veut pas dire que leur suppression rapporterait cette somme. Parce que si tu supprimes l'exonération, tu augmentes le coût du travail, et si tu augmentes le cout du travail, le capital s'en va investir en Tunisie, en Malaisie, en Chine, c'est à dire là où le travail est moins cher. Pour pouvoir supprimer les exonérations et récupérer l'argent, il te faudrait empêcher le capital de partir. Ce qui revient à fermer les frontières. Est-ce cela que tu proposes ?
Prenons un autre point de la réponse de Mazan: oui, les cotisations retraite sont plafonnées. Ce qui veut dire que "M Proglio cotise sur 2,1% de son salaire, alors que le smicard cotise sur 100% de son salaire". Ce que Mazan oublie convenablement, c'est que le plafond se retrouve lors du calcul de la retraite. Le smicard cotise sur 100% de son salaire, mais sa retraite est de 50% de son salaire. Proglio cotise sur 2,1%... et sa retraite payée par la CNAV sera elle aussi limitée à 50% du plafond, ce qui lui fera à peine 1% de son salaire... Le plafonnement des cotisations a pour contrepartie le plafonnement de la retraite. Je ne suis pas sur que le déplafonnement de l'une et de l'autre serait à l'avantage du smicard. En fait, ce serait dans l'intérêt de Proglio, puisqu'il a une espérance de vie supérieure à celle du smicard. Si l'on supprimait les plafonds, ce seraient les ouvriers (qui ont la plus faible espérance de vie) qui cotiseraient pour payer les retraites "déplafonnées" des plus aisés...
Quant à l'espérance de vie, il faut s'accorder sur ce terme.Dans les statistiques ont prend en compte les personnes vivantes, même celles qui hospitalisées, ou dans les établissements spécialisés, respirent, s’alimentent, mais sont inactives.
Qu'elles soient inactives ou actives, elles coûtent la même chose aux caisses de retraite.
Voilà, nous y sommes...Demain qu'un vent de colère guide nos pas!
Ouais ! Tous en grève demain et tous sur le bitume !
Le capitalisme, c’est la crise ! Le capitalisme… à la retraite !
@ 123 - Descartes à jean ai marre
Pour pouvoir supprimer les exonérations et récupérer l'argent, il te faudrait empêcher le capital de partir. Ce qui revient à fermer les frontières. Est-ce cela que tu proposes ?
Oui.
Dans la logique économique actuelle et celle dans laquelle tu te places, c'est ça ou bien aligner les salaires européens sur les salaires chinois ou indiens.
Ydaho
Non ! Pas tous en grève. Cela n'a jamais été le sujet.
Tous à la manifestation, d'accord, mais personnellement, je n'ai pas vraiment le droit de grève (déjà expliqué) donc je prends une journée de congé. Et nous sommes assez nombreux dans ce cas.
Ne t'inquiète pas Paco, je ne suis pas si en marge de la société pour ne pas savoir cela, je "généralise" c'est tout, c'est pas la peine de rentrer dans les détails ou l'intendance... Et de toutes façons si prendre une journée de congé te convient pour pouvoir manifester, hé bien c'est déjà ça !
A propos de la retraite par capitalisation, deux choses : 1) il faut avoir les moyens de cotiser à ce type de retraite.2) l'espérance de vie s'applique aussi à la retraite par capitalisation ! Prenons le PERP (Plan d'Epargne de Retraite Populaire (?)) : lorsque vous atteindrez 60 ans et que vous aurez cotisez, disons 35 ans, la sortie de votre plan se fera en rente mensuelle où trimestrielle, mais son taux sera calculé sur l'espérance de vie. Ce qui veut dire qui si vous voulez avoir une rente intéressante, ce n'est pas à 60 ans qu'il faudra liquider votre PERP, mais à 70 ans. Pour info, le taux de rente à 60 ans doit se situer autour de 3%. Et il en est de même pour tous les régimes par capitalisation.
Grand écart: douze mille selon "la police", cinquante mille selon les manifestants! Rues parisiennes de La République (en mutation!) vers La Bastille altière à La place de Grève, rues saturées!
Quand l'incertitude deviendra-t-elle sérieuse, de l'ordre de 10%?
La différence de 38000 têtes, soit 76000 pompes (Adidas à l'Hôtel de Ville se frotte les mains) qu'est-ce?
Sont-ce les expulsés ou "déportés" comme lu sur une pancarte, virtuels? ou des policiers en civil? ou une méconnaissance des méthodes de comptages ou.. ou...
Mépris, mépris de réalités pour encourager l'indifférence, la dangereuse passivité...
@Le Prolo (#127)
J'avais demandé: Pour pouvoir supprimer les exonérations et récupérer l'argent, il te faudrait empêcher le capital de partir. Ce qui revient à fermer les frontières. Est-ce cela que tu proposes ?
Tu réponds: Oui.
Je n'ai rien contre. Mais il faudra expliquer aux citoyens que les T-shirts, les téléphones portables, les fruits, les automobiles et toute une série de produits qu'ils achètent aujourd'hui bon marché seront demain beaucoup plus chers, puisque les gens qui les fabriquent devront être payés au dessus du SMIC. Il faudra être très persuasif pour convaincre les français que le jeu en vaut la chandelle.
C'est là que pour moi se trouve le problème fondamental de la gauche: il ne suffit pas de convaincre les citoyens que le capitalisme est méchant. Il faut pouvoir leur proposer un système qui ferait mieux que lui, non seulement du point de vue social, mais aussi et surtout du point de vue économique. Les utopies monastiques c'était bien au moyen-age, mais tu ne trouveras pas grand monde aujourd'hui pour choisir la pauvreté communautaire plutôt que la richesse individuelle. Et tu ne feras pas ta révolution si personne ne te suit...
Bonjour,
-Tant que les poulaillers seront délabrés- ! Concerne Mr. Alain Minc, présent lors de l’émission "Semaine Critique"... Puis-je exprimer ici que je ne supporte pas la désinvolture arrogante de ce pseudo intellectuel qui se qualifie lui-même d'être qu'un touche à tout. J’y vois plutôt le renard opportuniste qui s’introduit dans les poulaillers délabrés du pouvoir, en y affolant sa population, pour y prélever au passage sa commission cachée sous la plume... On ne peut même pas écrire qu’il agit sournoisement car, il passe souvent le grillage des programmes d’émissions où, on y caquete politiquement correct aux bonnes heures. Il ne faudra pas m’en vouloir « Seigneur », je suis qu’un homme de base.
Toutes les vrais force de gauche doivent maintenant et sans plus attendre s'unir autour d'un seul et même programe.
PC-PG-NPA-LO et autres, mais aussi toutes les associations Agir-Attac-Copernic ect...dans un seul et même front pour dépasser le PS et EE, ces autres parti de droite centristes.
Nous pouvons, nous devons faire mieux et plus juste pour le peuple. Que des millions de voix s'élèvent à l'unissons.
Un seul mot d'ordre et tous derrière la même banderolle : retrait du projet de loi sur la réforme des retraites !
Démission du gouvernement et élection anticipée !
Retrait du projet de loi sur la réforme des retraites.
Et ce n'est pas négociable. Le 7 et les jours suivants jusquà la victoire du Peuple.
Renversons ce "gouvernement" !
1 retraité égal un emploi libre !
60 ans à taux plein et 35 annuités...oui c'est possible !
Concernant les Retraites une augmentation de 2 points de la Cotisation patronale uniquement et le tour sera joué, ensuite la Marche vers une attribution à 35 ans de cotisations.
Un Toit un Emploi c'est un Droit et la retraite à 60 ans c'est notre Droit que nul ne peut reprendre !
Petit rappel de l'Histoire le Jour de la Libération de Lyon il en tombait comme des cordes le Sergent Georges Rothberg 17 ans, il avait fait un gros pâté sur sa carte d'identité(juif et résistant depuis l'âge de 15ans 1/2) debout dans la Jeef du Commandant de Bataillon mitralleuse en mains torse nu pour ne pas être gêné paticipa à l'attaque de la Vitriolerie
Demain même sous la pluie, l'orage la grêle nous serons à la Manif, il en va de notre dignité de Travailleurs actifs ou retraités
RG
Descartes, tu affirmes: L'invocation magique à la "lutte des classes" comme baguette magique est un recours rhétorique d'un autre âge. Elle ne convainc plus personne. Il faut réaliser que si l'on veut convaincre les gens que les arguments du gouvernement sont faux, il faut de solides arguments économiques.. Cela veut dire que tu n'as jamais compris ce qui lutte de classe veut dire, parce que ce concept émerge précisément de rapports économiques, lute de classe ne veut pas dire "riche confronté aux pauvres" parce que c'est dan leur nature, NO; cela veut exprimer de rapports économiques concrètes, il n'existe toujours pas un argument économique plus solide que la lutte de classe, et si cela ne convainque pas c'est parce qu'on a vidé ces mots de tout leur vrai contenu. Penser que c'est un argument d'une autre age, c'est croire qu'il y a quelque chose qui a changé radicalement, or, rien plus loin de la vérité. C'est la vérité celle qui convainque le plus, changer les mots pour ne rien dire de vrai, ne conduise nulle part, plutôt expliquer qu'est ce que lutte de classe veut dire, et pas la nier, comme si elle n'existait pas, parce qu'une bande de libéraux ainsi le veulent faire croire! Je suis étonnée de voir tes analyses économiques où tu crois connaitre si bien de petitesses économiques et que tu ne sois capable de comprendre les grandes trucs.
Sur Hammon peu à dire: Il essaye de cacher le soleil avec un doigt, mais, comme disait Neruda, "le printemps est inexorable"
"Prenons par exemple la "réponse pertinente" de Mazan. Oui, il est vrai que les exonérations de cotisations patronales représentent sur le papier des dizaines de milliards d'euros. Mais cela ne veut pas dire que leur suppression rapporterait cette somme. Parce que si tu supprimes l'exonération, tu augmentes le coût du travail, et si tu augmentes le cout du travail, le capital s'en va investir en Tunisie, en Malaisie, en Chine, c'est à dire là où le travail est moins cher."
Donc ou les bas salaires sont trop cher et les entreprises partent, ou les hauts salaires sont trop bas et les dirigeant partent. La peur, quoi ! Tu vois bien que ce ne sont pas des arguments politiques. La question est de savoir en premier si tu défend le modele social et non pas si tu l'adapte pour d'autres raisons.
Parce si c'est le "modele" que tu défend, ce sont les autres raisons qui doivent être modifier et qui ne doivent plus être prioritaire. Descartes tu devrait t'appeler Moliere. Sinon tu finira par dire comme Copé ce matin à françe-info, "la reforme des retraites c'est une chance de s'adapter à la mondialisation, les autre européens ont deja des durées plus importantes que nous, les chinois etc... aussi".
Oui mais si être européens c'est s'adapter aux autres, c'est que l'europe n'existe pas et qu'il faut justement se presser de la construire, là aussi c'est le meme type de raisonnement, ou l'on part du principe que nous sommes dans une situation qu'il faut changer, alors que c'est celle qu'il faut construire.
Pour info l'enjeu des retraites est aussi un enjeu de la finance mondiale, voir le lien : http://www.monde-diplomatique.fr/2008/12/RIESCO/16613
"La manne que constituent les cotisations prélevées sur les salaires est la véritable raison de l’immense intérêt que les groupes financiers du monde entier portent aux systèmes de retraite, car là se trouve la réelle corne d’abondance. "
Le probleme des retraites dépasse largement l'allongement de la durée de vie, et soutend d'autres interêts, c'est d'ailleurs le même scénario que celui qui aboutie à la privatisation de la dette.
Bonjour Jean Luc,
Je lis tous tes posts. Pas toujours le jour même, souvent avec du retard mais toujours avec plaisir et en ayant l'impression de progresser dans ma réflexion politique.
Pourtant je ne t'ai pas suivi quand tu as décidé de partir du Parti Socialiste pour fonder le Parti de Gauche. Mais j'espère que votre parti progressera car je suis persuadée que votre militantisme et votre voix sont utiles à la gauche et peuvent permettre de tirer le parti socialiste dans la bonne direction, loin de la ligne sociale-libérale dans laquelle il s'est fourvoyé.
Mais je trouve que tu ne t'appliques pas toujours les conseils que tu prodigues aux autres !
J'en veux pour preuve tes deux derniers posts.
Celui-ci où tu dénonces le sectarisme du PS et ceux qui ne voudraient pas réellement l'unité à gauche.
Je cite : "Car cette année nous ne souhaitons pas garder pour nous ces sortes d’affaires, somme toute dérisoires, mais tellement révélatrices des dégâts que peuvent faire à gauche les sectarismes et les blessures d’égo que l’on ne veut pas cicatriser. Le pire étant de se la jouer « unité sans limite à gauche » avec la bouche en faisant le contraire dans les faits. Le reste de ce que je pense je me le garde pour ne rien compromettre."
et celui d'hier où le sectarisme s'avère bel et bien de ton côté. Je cite :
"Ce qui m’amuse à ce sujet, c’est que tous ceux qui se sont rués à La Rochelle pour gouter du sang, non seulement n’ont rien eu sous la paille, mais se sont ennuyé à mort si j’en juge par les témoignages dont je dispose. Rien à raconter. Aller voir le PS faire l’unité avec lui-même, en présence du fantôme d’un candidat et de ses trois challengers, c’est un peu genre semoule au lait. Heureusement il y avait le discours de Martine Aubry, dense, original et passionnant, qui a permis à tout le monde de savoir pourquoi il était venu là et de repartir avec une pêche d’acier. "
Aucun de ceux qui sont invités à Vieux Boucau ne se permettent de tels propos et c'est surement pour cela qu'il est plus simple de les inviter eux que toi. Par ailleurs, ta contribution au débat est nettement supérieure quand tu ne tombes pas dans ce genre de commentaire qui n'ont rien de l'analyse politique.
Pour ma part, je souhaite vivement l'unité de toute la gauche et rien que la gauche et je ne doute pas que nous militerons à nouveaux dans le même Parti un jour. Mais ce genre de post favorise la division et peut être dévastatrice pour l'avenir. Il suffit de lire à quel point les commentaires se vautrent dans le sectarisme et la haine. Bref si vous considérez que Hamon se trompe d'attitude et bien soyez plus intelligents que lui !
Amitiés socialistes !
@jean-marc (#140)
Donc ou les bas salaires sont trop cher et les entreprises partent, ou les hauts salaires sont trop bas et les dirigeant partent. La peur, quoi ! Tu vois bien que ce ne sont pas des arguments politiques. La question est de savoir en premier si tu défend le modele social et non pas si tu l'adapte pour d'autres raisons.
Franchement, les bras m'en tombent... oui, si les salaires sont "trop chers" (c'est à dire, plus forts qu'ailleurs, compte tenu de la différence de productivité) le capital part. Qu'est ce que tu ferais, toi, si tu avais du capital a investir et qu'on te proposait une rentabilité de 5% en France et de 10% en Tunisie ? Tu crois que les capitalistes vont rester et perdre de l'argent par patriotisme ? Pour te faire plaisir ? C'est ça pour toi un "argument politique" ?
Faut regarder les choses en face. La question n'est pas de savoir "en premier" si l'on défend un "modèle social" ou non: quelque soit le "modèle social" qu'on puisse rêver, il faut bien à un moment où à un autre "l'adapter" aux contraintes de la réalité, c'est à dire, vérifier que le "modèle social" qu'on propose et finançable dans une économie réelle. A rien ne sert de construire des châteaux dans l'air, c'est un jeu stérile qui exaspère beaucoup de monde, et tout spécialement l'électorat populaire, qui n'a que faire des rêveries des bobos. Les couches populaires sont fatiguées des illusions sans lendemain de la gauche, que ce soit du style "changer la vie" (version social-démocrate), "un autre monde est possible" (version bobo-écolo) ou "nous ne payerons pas leur crise" (version néo-révolutionnaire). Ce qu'elles veulent, c'est une perspective crédible et réalisable.
Franchement, est-ce que tu as l'impression que les arguments de la gauche radicale son jugés convaincants par une majorité de citoyens ? Si oui, comment se fait-il qu'elle ne fait qu'un score a un chiffre dans les urnes ? Et si non, ne faut-il pas se demander si les arguments qu'on utilise sont aussi convaincants qu'on le croit ?
Un peu d'autocritique, camarades... depuis bientôt trente ans, la droite libérale a gagné à chaque fois la confrontation des idées. Et si elle a réussi, c'est qu'elle a investi le temps et l'argent qu'il faut pour monter une réflexion théorique conséquente (voir "Le grand bond en arrière" de Serge Halimi). Ce n'est pas en répétant comme des perroquets "grève générale", ni même "modèle social", qu'on renversera le cours des choses.
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"Donc ou les bas salaires sont trop cher et les entreprises partent, ou les hauts salaires sont trop bas et les dirigeant partent. La peur, quoi ! Tu vois bien que ce ne sont pas des arguments politiques. La question est de savoir en premier si tu défend le modèle social et non pas si tu l'adaptes pour d'autres raisons."
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C'est pire que ça je "trouve", le concept du libéralisme aujourd'hui, c'est ou nous acceptons une totale remise en question de nos salaires et de nos acquis sociaux, afin d'être dit "concurrentiel" vis a vis de pays comme la chine ou nous devenons des assistés "sociaux" et a terme plus rien du tout ! Comme de toutes façons les pays comme la chine (je fais pas de fixette sur la chine, mais c'est plus "facile") n'ont pas l'intention pour le moment ni d'augmenter leurs couts, ni de créer un modèle "social" (encore que..) afin de continuer eux aussi d'être concurrentiel et de pouvoir exporter leurs produits (faut bien qu'ils mangent eux aussi)... Je me pose la question si ce fameux "concurrentiel" est bien une notion vitale ? (je plaisante)
Au final, quel que soit le pays, les habitants se doivent de ne pas avoir de salaires décents ni de couvertures sociales afin de mieux favoriser la "libre circulation" des biens, et ce, au profit de qui ?... Suivez mon regard : :-)
Ce système il nous est imposé, d'une part par des gens qui n'ont que le pouvoir de leur argent, d'autre part par nos dirigeants (élus, eux :-( ) qui souscrivent a ce diktat !
Oui, c'est bien le "modèle" qu'il faut changer ! Les lois de la "concurrence" dont ils font d'ailleurs ce qu'ils veulent et les lois de l'offre et de la demande qui elles fonctionnent dans les deux sens.. Nous sont imposées parce que nous ne sommes pas les plus fort !
Alors demain soyons fort !
Salut Descartes !
tu dis : "Franchement, les bras m'en tombent... oui, si les salaires sont "trop chers" (c'est à dire, plus forts qu'ailleurs, compte tenu de la différence de productivité) le capital part. Qu'est ce que tu ferais, toi, si tu avais du capital a investir et qu'on te proposait une rentabilité de 5% en France et de 10% en Tunisie ? Tu crois que les capitalistes vont rester et perdre de l'argent par patriotisme ? Pour te faire plaisir ? C'est ça pour toi un "argument politique" ?"
Qu'est-ce que je ferais moi ? J'investirai à 5% par patriotisme. Tu ferais pareil non ? ("pro patria semper") Les représentants du peuple souverain n'ont pas à construire une société selon les désirs des "commerçants". On peut avoir un but plus élevé que ça sans pour autant nier les réalités de l'économie. La question est de savoir si les dirigeants ont la volonté d'user du pouvoir que les électeurs leur donnent ou non.
(Content de te voir à nouveau par ici.)
@ Descartes,, c'est toujours le même refrain.
Nous savons tous que la véritable volonté de réformer le système des retraites n'est pas que financière.
Le pb est avant tout idéologique, donc politique.Il est lié à la conception de la société libérale. Et c'est pourquoi on peut lui opposer la lutte des classes.
@ Grabriéla a répondu : la lutte des classes n'est pas un recours d'un autre age. C'est tjs vivant et palpable.
D'ailleurs si la réforme des retraites n'était pas soutendue par la volonté de développer la capitalisation, par la volonté de ne pas toucher au capital, mais par la volonté de toucher au travail, l'approche aurait été différente.
Il fallait face aux négociateurs, ouvrir en premier lieu le chantier sur la réforme structurelle des retraites.
- Travailler sur les inégalités ( améliorer les salaires de parité homme -femme, améliorer le sort des bas salaires, le sort de ceux qui ont travailler à temps partiel, des handicapés, etc..)
- Harmoniser et uniformiser les régimes.
et ensuite ouvrir le chantier de la réforme financière :
- Taux de cotisation
- Temps de cotisation.
Mais est ce trop compliqué pour les énarques.ou conseillers bien pensants.
Le Prolo, il n'y a pas de doutes, Descartes sait bien que le capital n'a plus de frontières depuis longtemps, mais qu'il existe des moyens pour ancrer solidement le capital dans le pays.
Le capital a besoin de la force de travail pour se développer.
Pour commencer il faut savoir que c’est toujours le travail de l’année qui produit la richesse correspondant à la monnaie qui finance les pensions de l’année (ce n’est pas notre épargne qui s’occupera de nous en 2040 mais bien le travail et le temps des infirmières, des kinés, des restaurateurs et autres….. en 2040 !).
En d’autres termes tout est financé par le P.I.B. de l’année en cours !
Alors on peut aller chercher les chiffres du C.O.R. ou d’autres d’ailleurs qui font des projections sur 10,20 voire 40 ans ? Je ne pense pas que ça soit très sérieux, même si du point de vue démographique il assez facile de prévoir le nombre qui composera chaque catégorie de population, dont les retraités bien sûr. Il est par contre moins aisé de savoir ce que sera exactement ce PIB à la même date et ce même si l’histoire nous indique qu’il double tous les 40 à 50 ans.
Alors comment faire pour ne léser personne ? Et bien il faut simplement se mettre d’accord sur le partage des richesses, au moins de l’année en cours, et ce chaque année. Cela peut–être une simple question de mathématique. Le tout étant d’affecter à chacun ce que socialement et surtout démocratiquement on aura décidé.
Pour prendre un exemple, le PIB annuel de la France est d’ environ 2000 milliards d’€ et nous sommes 63 millions d’habitants (nouveaux nés et vieillards compris)
On pourrait décréter, démocratiquement s’entend, qu’on partage ce PIB dans la plus stricte égalité. Ce qui reviendrait à attribuer, annuellement, à chaque français (bébés compris) 30 000€. J’entends déjà les sarcasmes devant un tel raisonnement, c’est pourquoi je laisse libre au choix et au débat démocratiques, de moduler cette répartition. Mais il est bon de savoir très précisément de quoi on parle, et c’est pourquoi j’ai pris, à dessein, cet exemple égalitaire !
Tout revient donc à un choix de société et à savoir comment on partage la richesse de l’année. Richesse qui n’est pas la seule car elle ne prend pas en compte les patrimoines acquis par les uns et par les autres, ni même certains revenus qui n'entrent pas dans le calcul du PIB.
Selon G. Carcassonne, le projet gouvernemental de déchéance de la nationalité serait inconstitutionnel. C'était aussi vraisemblablement le cas de la loi sur la burqua. L'Etat de droit, l'un des acquis majeurs de la modernité, est en danger.
Bonjour. Tout ce qui est dit sur Hamon je partage, en particulier sa crainte de paraître moins à gauche que ne l'est Mélenchon. Pour son statut au sein du parti socialiste cela ferait un peu désordre..Mais franchement, entre nous, à quoi ça sert d'aller dans une telle réunion? Je pose d'abord la question à mes camarades communistes..Travaillons plutôt à élargir le FdG, bien que mes espoirs incarnés par ce formidable rassemblement du Limousin, ne sont malheureusement pas d'actualités. D'abord,chez quelques communistes, et chez nos amis du NPA qui, si j'en crois la lecture de l'huma,à leur université d'été ils n'ont pas abandonné l'idée de présenter une candidature à la Présidentielle. Comme je sais qu'au PCF certains vont défendre cette même stratégie, nous avons du pain sur la planche, laissons le mignon Hamon à ses ambitions opportunistes, ce n'est pas de ce coté que l'on élargira!
La réforme des retraites
Cette réforme est bien un point idéologique de la société libérale.
Pourquoi n'est ce pas une commission parlementaire qui travaille sur ce dossier ?
Pourquoi est ce Raymond Soubie conseiller de l'élysée qui écrit parole et musique ?
Peut on parler de la souveraineté du peuple et de la démocratie ?
On nous enfume sur le futur remaniement ministériel alors que les trois Guéant, Guaino, Soubie) dirigent ?
Demain nous irons tous dans la rue, pour dire combien notre colère est grande, nous volonté de passer à la
VI république.
A prendre connaissance de l'excellent article parue sur Médiapart :
Raymond Soubie, enquête sur le vrai ministre des retraites.
Par Mathieu Magnaudeix
http://www.mediapart.fr/
@ Margaux
"Mais j'espère que votre parti progressera car je suis persuadée que votre militantisme et votre voix sont utiles à la gauche et peuvent permettre de tirer le parti socialiste dans la bonne direction, loin de la ligne sociale-libérale dans laquelle il s'est fourvoyé."
La bonne direction...c'est un peu le désert des Tartares votre affaire.
Vous n'avez aucun poids politique, sans quoi le PS ne nous ferait pas son numéro centriste depuis des années, sans quoi Jean-Luc n'aurait pas lâché l'affaire! Vos divergences au sein du PS sont tellement contradictoires qu'elle rendent le message extérieur incompréhensible, cacophonique, et jusque dans la bouche des porte-parole.
C'est comme si vous faisiez comme Sarkozy au fond, communiquer dans une seule et même phrase deux messages opposés, espérant gratter à tous les rateliers, chaque électeur étant invité à prendre le bout de la phrase qui l'intéresse. C'est illisible et incompréhensible pour l'électeur un peu sain d'esprit et c'est irresponsable vis-à-vis de l'électeur qui a besoin, de nous qui avons besoin que les débats aient lieu, que les conflits idéologiques aient lieu. C'est pas un programme que vous avez, c'est un oxymore! Vous vous comprenez, c'est l'essentiel! Et puis le PS fonctionne à mes yeux comme une confiscation de la vie politique. Ne vous occupez de rien, on fait notre tambouille et en toute condescendance on viendra vous causer à vous petits Français qui n'avez pas compris comment il faut penser. En rond.
Voilà, quant à Benoît Hamon, peut-être un jour sortira-t-il de son oeuf.
Vive la Gauche, celle qui s'assume!
Bonjour,
Je déteste faire des remarques de spécialiste à des gens qui comme vous travaillent comme des fous sur toutes les questions importantes pour la chose publique, et sont donc condamnés à commettre des erreurs de détail. Néanmoins, ayant écouté avec attention le podcast de votre débat avec Minc sur les intellectuels, j'avais juste envie d'apporter une petite précision pour que votre point de vue, que je défend sur le fond, soit irréprochable sur la forme. Quand vous reprochez à Minc de faire débuter l'histoire des intellectuels avec l'affaire Dreyfus, c'est tout à fait sein car vous voulez par là rappeler qu'être un intellectuel c'est d'abord exercer son droit de penser et de critique à l'encontre des pouvoirs établis, et que cette pratique ne datent pas de l'Affaire.
Le problème c'est qu'il y a comme toujours le mot et la chose: et si les pratiques que vous mettez sous le terme d'intellectuel remontent bien plus loin que l'Affaire Dreyfus, l'usage public et massif du terme lui-même'd'intellectuel", au sens de celui qui s'engage au nom de sa connaissance dans le débat public, et non plus simplement au sens antérieur de celui qui exerce une profession intellectuelle (ingénieur etc.), date bien lui de l'Affaire Dreyfus, avec le fameux "Manifeste des intellectuels", et c'est bien à partir de là que l'intellectuel va être vu d'abord sous l'angle de sa fonction de critique de l'idéologie dominante. Avant on disait "philosophe", au 18e etc.
Les réactionnaires ne s'y sont pas trompés qui au départ ont récusés ce label d'intellectuel, avant de se le réaproprier, ce qui fait qu'aujourd'hui on peut être intellectuel et de droite..., ce qui oblige en général à ne supporter que des causes consensuelles, donc sans risques pour votre position.
Voilà juste ce que je voulais vous préciser sur cette question, je tire ces remarques de deux livres clés sur la question : C Charle, Naissance des intellectuels, 1880-1900, et J Le Goff, Les intellectuels au Moyen-Age. Les titres des deux livres, en apparence contradictoires, ne le sont pas, et Le Goff offre justement une belle préface dans laquelle il s'explique sur l'usage anachronique du terme d'intellectuel.
Pour le reste, gardez cette rigueur intellectuelle qui éclabousse les sophistes que vous croisez en permanence sur les plateaux.
Cordialement,
A Le Gall, PG
@ j'en ai marre (144), on ne peut pas lire ton lien vers Médiapart, sauf a être déjà abonné, ou a s'abonner a 1euros les 15 jours..
Ou bien a le copier coller dans ce forum... Ou bien encore a en faire un bref résumé.. ;-)
@Inquiet (#141)
Qu'est-ce que je ferais moi ? J'investirai à 5% par patriotisme. Tu ferais pareil non ? ("pro patria semper")
Bien entendu... mais toi et moi, nous sommes des êtres exceptionnels. Malheureusement, on ne peut pas construire un projet de société sur la supposition que tout le monde ferait comme nous. L'expérience montre que l'immense majorité des individus préférerait investir ailleurs à 10%. Tu n'as qu'à regarder dans un magasin: a égalité de performance, qu'est-ce que les gens achètent ? Une télé "made in France" à 3000€ ou une "made in Taiwan" à 1500 ? Pourquoi crois-tu qu'il n'y a plus d'industrie de l'électroménager en France ?
(Content de te voir à nouveau par ici.)
Moi aussi, content d'y être. Les débats me manquaient.
@gerlub (#143)
Pour prendre un exemple, le PIB annuel de la France est d’ environ 2000 milliards d’€ et nous sommes 63 millions d’habitants (nouveaux nés et vieillards compris) (...) On pourrait décréter, démocratiquement s’entend, qu’on partage ce PIB dans la plus stricte égalité. Ce qui reviendrait à attribuer, annuellement, à chaque français (bébés compris) 30 000€.
Je trouve très intéressant ton calcul. Au delà de la possibilité de distribuer égalitairement le PIB, ton calcul montre que même une distribution parfaitement égalitaire aboutirait à un revenu relativement modeste. 2500 € par mois cela peut paraître beaucoup, mais cela l'est moins si l'on tient compte du fait que cette somme doit couvrir absolument tout ce qu'un individu reçoit, y compris les services qui nous apparaissent aujourd'hui "gratuits" et l'investissement pour l'avenir. Ce qui conduit à une conclusion qui peut apparaître paradoxale: même si l'on abolissait le capitalisme et on le remplaçait par une société juste tout en conservant le haut niveau de productivité que le capitalisme a atteint, le gain serait relativement modeste...
PIB divisé par nombre d'habitants.. je vous rappelle que les vieux et les bébés sont comptés.. (dans le texte plus bas) et donc que le "calcul" ne tient pas trop la route.. quoique si nous vivions en "famille" tous dans la même maison.. y'en a qui feraient de sacré paye !
Pitin les couillonneries qu'on peut faire dire aux chiffres !
Dans une famille de cinq clampins, qui compteraient encore les grands parents, ça donnerait quand même 9 revenus a 2500 euros par mois.. ce qui change tout non ? avec 22500 / mois on peut bien s'occuper de neuf personnes et faire les écureuils ? ;-)
Loin de moi de vouloir décourager les amis de gauche, mais les faits sont là. Le gouvernement ne lachera rien et comme le PS, s'il vient au pouvoir, fera la même réforme avec peut-être un peu de vaseline !...Parcequ'il ne faut pas se faire d'illusions. Pensez-vous sérieusement que Jean-Luc Mélenchon puisse être président de la république en 2012 ? Et même si un grand mouvement populaire parvenait à renverser le pouvoir, il faudrait refaire des élections et là on jouerait un coup pour rien avec de nouveau le PS et son inévitable trahison. Que se disent pas mal de gens ? " N'importe qui mais faire partir Sarkozy ". Si le succès d'une manif se réduit à son taux de participation nous continuerons à nager dans l'autosatisfaction, sans grand danger pour le pouvoir, avec en prime une amertume démobilisatrice et des réformes cuisantes pour les salariés. Comme Jean Ferrat, nombre d'entre nous ne verront pas le temps des cerises. C'est la perspective du grand soir qui a représenté pendant longtemps l'espoir porteur d'une gauche de combat. Et cet immense espoir on l'a volé aux masses et les masses n'ont plus de coeur à lutter. Responsables de gauche comment avez vous pu nous faire une chose pareille ? Il faut reprendre le flambeau et rendre son âme au combat des exploités et pour celà rendre crédible et vivante la lutte des classes. Avec bien présent à l'esprit que cette lutte est une lutte à mort contre un capitalisme qu'il faut terrasser et qu'à chaque combat c'est notre peau que nous jouons. Alors seulement les luttes reprendront toute leur signification.
@ Yadaho
Désolé, mais l'article est excellent. Un vrai travail d'investigation.Celui ci n'est pas une petite cervelle.
Nous revenons tjrs au même débat où l'information se paie
Soit on lit les canards qui vous racontent l'élection des miss, ou si l'on veut être informé ça a un prix.
Je ne peux mettre un copie coller sans l'autorisation du WM.
@ 152 Abel
Il serait pertinent que les intervenants de ce blog, recherchent les interventions de JL Mélenchon sur les retraites au lieu de croire et de répondre à celui qui est revenu.
par exemple : http://www.fondation-copernic.org/
où JL Mélenchon expose son point de vue.
Il dit notamment que le pb des retraites est idéologique et donc politique :
" ouvrir une brèche et se souvenir qu'en toute circonstance qu'entre le travail et la capital il y a un arbitrage plus puissant que tous : la souveraineté populaire."
La manifestation de demain est l'ouverture de cette brèche.
Alors par pitié, ne me parlez pas de distribution du PIB à diviser par tête de pipes. C'est grotesque.
Jean-Luc Mélenchon a dit un jour un "truc" extrêmement important, il parlait des états qui semblaient ou étaient "relativement" impuissants faces aux cartels des grosses boites de par le monde, et pourtant disait-il, les états ont quelque chose dont ne disposent pas les multinationales (pas encore) c'est LA force publique et la légitimité pour l'actionner... Des fois je me dis qu'un état comme celui là, serait digne du peuple qui l'a élu ? Vois tu, Jean ai marre, pour ouvrir des brèches béantes demain ce serait fort utile de disposer de la force publique..
Bon courage pour demain !
Contre la contre-réforme de l'UMP. Quelques arguments parmi tant d'autres...
Parti de Gauche : http://www.lepartidegauche.fr/images/stories/docs-pg/brochure-retraite-pg.pdf
1 : " Une réforme inefficace car le vrai problème, c'est le chômage. Demander aux gens de travailler plus longtemps alors qu'ils manquent déjà de travail ne sert à rien."
" Les deux tiers des partants n'étant pas en emploi au moment où ils liquident leur retraite, le passage à 62 ans va permettre une économie par la réduction de leurs droits, mais ils ne cotiseront pas plus longtemps."
2 " Une réforme injuste, car elle ne pèse pas sur les plus privilégiés. C'est pour ceux qui ont commencé à travailler jeune que la réforme est rude : la durée d'activité et de cotisation (avant l'âge légal) est déjà longue et leur espérance de vie est généralement plus courte."
" Ils vont devoir travailler deux années de plus et cotiser « gratuitement » deux années de plus… Pour les cadres, entrés plus tardivement sur le marché du travail, le changement sera moins brutal : ils terminent déjà leur carrière au delà de l'âge de 60 ans."
3 : " Une réforme hypocrite, parce que l'ajustement se fera par la baisse des pensions. Officiellement, le gouvernement ne touche pas au niveau des pensions. Mais le recul de l'âge de la retraite aura des conséquences sur celles-ci. Le gain financier sera tiré de l'augmentation des retraites incomplètes ".
4 : " La réforme ne tient pas assez compte de la pénibilité des emplois, se bornant à juger de « l'usure au cas par cas ». A 60 ans, un cadre a vingt et un ans d'espérance de vie quand un ouvrier en a quatorze…"
* La réforme organise un « hold up » sur le fond de réserve des retraites (FRR), qui était conçu pour combler le trou béant des années 2020-2030. On déshabille Pierre pour habiller Paul (son père). Le plus gros problème du système sera posé après 2020, et on est en train de détricoter une mesure qui devait permettre de passer cette décennie difficile
Article : Retraites : une réforme injuste et inefficace
http://www.alternatives-economiques.fr/retraites---une-reforme-injuste-et-inefficace_fr_art_633_49834.html
http://www.filoche.net/2010/01/19/vive-la-retraite-a-60-ans-a-taux-plein-et-les-35-h-hebdomadaires/
@ Hold up
Enfin une réflexion politique.
Je t'en remercie.
BIP par tête de pipe, j'hallucine, n'importe quoi.
Salut camarade.