04sept 10

Retraites, Energie, Benoit Hamon

Manifester pour deux

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Je poste cette note tard de nuit car j’ai travaillé sans relâche ces temps derniers et le temps d'écriture a dû être bien étalé pour tenir dans l'emploi du temps. Neuf jours d'affilée sans pause, c'est rude. Demain, c’est jour de manifestation contre la xénophobie d’Etat, à l’appel de 102 organisations et à l’initiative de la Ligue des Droits de l’Homme. Je suis sûr qu’on va être nombreux. C’est essentiel pour construire un rapport de force dans un domaine où les victimes ne peuvent pas se défendre elles-mêmes. Mais c’est aussi une affaire d’honneur. Je pense qu’il faut montrer à tous ceux qui regardent la France que nous ne sommes pas un peuple Sarkozyste. C'est-à-dire que nous n’avons pas un terrain vague dans la tête. Bref chacun manifeste pour deux. Une fois pour l'autre, le persécuté qui ne peut se défendre, une deuxième fois pour l'idée qu'on se fait de soi et de son pays.  

Dans cette note, je tiens une promesse de brièveté. Je parle des retraites à propos de notre chère Europe qui protège. Et de la précarité énergétique. Enfin, je vous charge d’une commission pour Benoît Hamon que je n’arrive pas à joindre.

Il va être question de retraite et tout est déjà dit entre nous sur le sujet. J’y ajoute  cependant un mot pour vous donner des nouvelles de cette « Europe qui protège » et se soucie donc de vos retraites comme la vraie providence qu’elle est.  Son intérêt prend la forme d’un Livre vert paru au début de l’été, le 7 juillet, à l’initiative de la Commission européenne : Vers des systèmes de retraite adéquats, viables et sûrs en Europe. Vert, le livre ?  On va voir si c’est la bonne couleur.  Mais sur ce thème, qu’est-ce qui peut  bien  motiver notre chère protectrice ? De nobles passions comme toujours. Son intérêt amandin pour la vie des gens ?  Jugez plutôt l’objectif :  « la levée des obstacles qui entravent l’achèvement du marché unique, ce qui peut se faire par exemple en rendant le marché intérieur des produits financiers plus sûrs et mieux intégré et en facilitant la mobilité de tous les travailleurs ». Doux et délicat. Sans oublier le parler faux-cul si typique de la maison: « L’objectif (…) en matière de taux d’emploi (75 %) nécessite d’atteindre des taux d’emploi nettement plus élevés qu’actuellement dans la population âgée de 55 à 65 ans. »  Traduction : tout le monde doit travailler au moins jusqu’à soixante-cinq ans.  C’est écrit mais ce n’est pas dit. Telle est la novlangue des eurocrates.

Il existe une synthèse écrite de ces deux aspects fondamentalement bienveillants que sont l’achèvement du marché unique pour les produits financiers et l’allongement de la durée du travail jusqu'à 65 ans. Elle est même brillamment associée à l’art de se moquer du monde en prétendant que c’est pour leur bien si cette politique inhumaine est promue. Elle  se trouve dans le texte de ce bon monsieur Barroso, ci-devant monte-charge de l’Europe libérale, dans la présentation de ses  « orientations politiques » le 3 septembre 2009. Lisons ce beau morceau : « Des millions d’Européens n’ont pas d’autre revenu que leur pension de retraite. La crise a montré l’importance de l’approche européenne en matière de régimes de retraites. Elle a démontré l’interdépendance des différents piliers des régimes de retraite au sein de chaque Etat membre et l’importance d’approches communes au niveau de l’UE en matière de solvabilité et d’adéquation sociale. Elle a mis en évidence que les fonds de pension étaient un élément important du système financier ». Et voilà le travail ! Un ami à qui je parlais de tout cela pour solliciter de lui une expertise approfondie de ce « livre vert » a commencé par me dire « ça n’ira pas bien loin car les retraites ne sont pas de la compétence européenne ». C’est un naïf, et je le lui ai dit. Tout peu devenir de compétence européenne dès lors qu’il y a un peu d’argent à prendre. Ici, la prose de Barroso illustre la méthode. Puisque les fonds de pensions existent et qu’ils impliquent les retraites et que les retraites doivent pouvoir bénéficier de la concurrence libre et non faussée, abracadabra, le sujet est de compétence européenne. Lisez : « Au niveau de l’UE, les systèmes nationaux de retraite sont soutenus par un cadre d’action allant de la coordination politique à la réglementation. Certains thèmes communs doivent être en effet traités de manière coordonnée ; c’est le cas, par exemple, du fonctionnement du marché intérieur, des exigences résultant du Pacte de stabilité et de croissance, ainsi que des réformes des retraites, qui doivent être cohérentes avec la stratégie «Europe 2020». Vu ? C’est ça l’Europe libérale.  Il ne peut venir que du mal de cette Europe, tenez-vous le pour dit.

Bon, maintenant vous brûlez de connaitre les trouvailles européennes en matière de prescriptions sur les retraites. J’avoue que j’ai été bluffé ! C’est tellement neuf ! Tellement imaginatif ! On voit que quand le monde change les modernes savent se renouveler pendant que les archaïques ne font que répéter les formules du passé qui ne marchent pas.  Faisons donc un résumé de ces propositions. D’abord « l’allongement de l’âge effectif de départ à la retraite » ! Waouh ! Ensuite « la réduction des dépenses publiques » ; enfin du neuf.  Et aussi, je n’en crois pas mes yeux, « le développement et renforcement des capacités des régimes par capitalisation ». Enfin, le développement des régimes complémentaires et d’une offre assurantielle individuelle pour les travailleurs. Emotion. Instauration d’un régime de retraite privé à l’échelle des Vingt-sept  coexistant avec les systèmes nationaux sous la rubrique « consolidation du marché des retraites ». N’oublions pas la pieuse référence au renforcement de l’efficacité de la réglementation des marchés financiers mais seulement «compte tenu du rôle croissant des fonds de pension». Et pour le cas où il y aurait doute sur la volonté de se mêler de ce qui ne le regarde pas, le « livre vert » prône une « amélioration de la gouvernance des retraites » à l’échelle de l’Union Européenne. Qu’est ce à dire ?   D’abord une riche trouvaille : l’établissement d’une comparabilité des statistiques, notamment sur les fonds de pension. Flanqué d’une inquiétante mise en place : celle d’une plateforme commune de suivi des politiques de retraites. Où vont-is chercher tout ça? Je suis sur que le FMI est d’accord.

Les factures  de la rentrée sont sévères. Et je vois bien que ma note vire au noir à force de mauvaises nouvelles. Si je le fais, ce sera seulement pour certaines ardoises d’autant plus pénibles à payer qu’elles sont le résultat d’un pillage délibéré. Je lis que l’électricité augmente de 3,4 % en moyenne pour les ménages au 15 août 2010 et 5 % pour les entreprises, avec des pics de 10 % d’augmentation selon les types de consommateurs. Pourquoi ? Qu’est-ce qui justifie ces augmentations en dehors de la volonté de prendre de l’argent ? Cette hausse, qui représente près de 2 fois l'inflation. On a eu déjà la même l’an passé, à l'été 2009. Un mystère. Non. Pas vraiment. Et même pas du tout. Il s’agit d’aligner les prix sur ceux du marché. Je ne surprends pas en le disant je suppose mais il me parait essentiel de rappeler sans cesse que tout cela, l’ouverture du capital, la concurrence libre et non faussé, le marché étaient censés nous donner de performances techniques, de la souplesse de gestion et des baisses de prix. Telle était la promesse du rêve libéral et social libéral. Pour nous tous, ceux de gauche il est important de monter avec des faits simples et quotidiens que leur système « ça ne marche pas ». Ce n’est pas seulement la douloureuse en main que nous le faisons mais en regardant tout simplement à quoi en sont réduit les gens qui ne peuvent plus faire face. Tenez : vous savez que le gaz a augmenté de 5 % en juillet. Après les 9,7 % en avril, cela fait près de 15 % de hausse en un an ! Et pourquoi ? Il n’y a pas de cause à part l’appétit de lucre. Le résultat est effroyable. GDF-Suez prévoit de couper le gaz à 300 000 foyers en 2010 pour impayés. Sachez que c’est 30 fois plus qu’il y a  2 ans auparavant car il y a eu 10 000 coupures en 2008. Et sur les seuls 5 premiers mois de l'année, GDF-Suez a coupé le gaz à 110 000 foyers. C’était une société nationalisée. En 2009, GDF-Suez a dégagé 4,5 milliards de profits pour ses actionnaires. Leurs maudites privatisations font que tout coûte plus cher et marche moins bien. Le résultat social de ces gros pillages est le suivant. Notre riche pays ne connaissait aucun problème d’approvisionnement individuel. Maintenant avec les hausses cumulées de l'électricité, du gaz et du fioul, 3,4 millions de personnes sont en situation de précarité énergétique. Elles doivent consacrer plus de 10 % de leurs revenus à régler leurs factures d'énergie domestique. Ce n’est pas moi qui le dit, mais le rapport alarmant du médiateur de l'énergie qui s'inquiète de l'envolée des coupures pour impayés. 

Vous connaissez Hamon ? Benoit. Le gars du PS. Le porte parole du PS. Si vous le voyez, vous pouvez lui dire une commission de ma part et de celle de mes copains ? Voilà : j’ai lu dans le journal que j’étais invité à son université d’été. Et son copain Gérard Filoche a dit à un de mes camarades très officiellement que le Parti de Gauche était invité. Aussitôt, j’ai préparé dans ma tête ce que je mettrai dans la valise pour faire le voyage. Parce que je sais que c’est un coin très sympathique que celui où a lieu cette réunion : au Boucau. C’est dans ma circonscription européenne. Et aussi parce que le sujet de la réunion, il s’agit des retraites, m’occupe déjà bien depuis plusieurs mois. Là-dessus, je lui téléphone au gars Hamon. Pas de réponse. Mon camarade Eric Coquerel en fait autant. Pas de réponse. Trois sms : il est collant mon camarade Eric Coquerel, pas vrai ? Pas de réponse. Ce soir, j’ai reçu le programme de cette université d’été de Hamon avec Emmanuelli. Ploc ! Pas de trace de nous ! Pierre Laurent, Besancenot, Jean Vincent Placé, oui. Mélenchon ou Billard ? Non. Rien. Et même pas un coup de fil de courtoisie ou quelque chose comme ça. Entendons nous bien : nous ne demandons rien. D’ailleurs, nous ne sommes pas surpris. L’an passé c’était déjà comme ça. Mais justement l’an passé nous sert de leçon. Après nous avoir traité avec le même mépris de fer, les grands seigneurs avaient gaussé notre demande de confirmation. Avant de répandre le bruit selon lequel nous aurions refusé d’aller leur rendre visite.

Donc, voici la commission à faire à Benoit Hamon : « Si vous nous invitez, on viendra. Je viendrai. Si vous ne me supportez pas, ce sera un autre parmi nous qui viendra. Mais si vous ne nous invitez pas, ce qui est bien votre droit, ayez au moins l’amabilité de répondre à nos messages pour qu’on organise nos emplois du temps et la répartition des déplacements  tranquillement car la même fin de semaine, nous avons plusieurs réunions à assumer ». Après quoi on devra quand même se demander ce que signifie cet ostracisme. Mes lecteurs ont-ils une idée sur le sujet ? Ne manquez pas de me le dire dans vos commentaires. Car cette année nous ne souhaitons pas garder pour nous ces sortes d’affaires, somme toute dérisoires, mais tellement révélatrices des dégâts que peuvent faire à gauche les sectarismes et les blessures d’égo que l’on ne veut pas cicatriser. Le pire étant de se la jouer « unité sans limite à gauche » avec la bouche en faisant le contraire dans les faits. Le reste de ce que je pense je me le garde pour ne rien compromettre. 


329 commentaires à “Manifester pour deux”
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  1. jennifer dit :

    Comment faire pour que le message des manifestants soit écouté? Le PS ne veut pas remettre en cause Woerth alors que le discrédit où l'a plongé l'affaire Bettencourt est quand même tout un symbole, c'est symptomatique de ce qu'est ce gouvernement, de ce qu'il représente (les classes aisées) et du pillage incessant que celles-ci font du fric de l'Etat qui ne leur appartient pas. Comment peut-on mettre ministre quelqu'un qui n'est pas clean?
    Il propose 200 amendements?
    On fait quoi pour que le parlement écoute la rue? écoute le peuple?

    Quand même quels que soient les chiffres, ces manifs d'aujourd'hui étaient plus importantes que celles de juin.

    Il y a un autre progrès indéniable dans le rapport de forces. Au début de son mandat, Sarko attaquait tous azimuths et les réponses fusaient tout azimuth, telle catégorie professionnelle après telle autre. On était dans la sectorisation de tout et on ne pouvait pas se coordonner. Or au fur et à mesure c'est non seulement plus possible pour le gouvernement: les attaques doivent être centralisées pour aller plus vite (ce qui n'empêche pas les attaques sectorielles de continuer) car le taux de profit continue de baisser, l'investissement ne remontant pas. Donc il faut y aller à la hache, du gros oeuvre. Et les travailleurs l'ont bien compris. Les profs d'hier se sont réservés pour aujourd'hui. Donc on a des conditions meilleures pour un tout ensemble objectivement et les travailleurs subjectivement l'ont aussi compris.

    Bon mais la droite a la dent coriace et ils ne veulent céder sur rien. Malheureusement, la seule chose qu'il faut c'est continuer à construire le rapport de force contre le gouvernement. Comment? Je ne sais pas vraiment. Mais une chose est certaine est que le tous ensemble c'est l'essentiel. L'unité à tout prix.

  2. mo dit :

    bonsoir
    je vous observe et vous écoute dans ce paysage politico-médiatique... vos interventions sont toujours teintées de courage et de cohérence, sans reniement y compris de vos maladresses ...merci cela donne espoir

  3. Lionel-PG44 dit :

    20.000 manifestants à Saint-Nazaire... continuons le combat !

  4. Lionel-PG44 dit :

    206 Jean Jolly

    Salut camarade, nous avons notre réunion mensuelle du comité de Saint Nazaire le 17 septembre à Agora, 20h30... si tu veux te joindre à nous, ce sera avec plaisir que nous te rencontrerons.

  5. Jean Jolly dit :

    @ Lionel-PG44.

    Merci pour l'invitation Lionel, j'aurais aimé participer à cette réunion mais je travaille, depuis sept ans, de 16 à 24 heures. Étant docker, les horaires des bateaux ne sont pas basées sur la même logique que ceux des avions, des trains, des bus, des métros etc.

    Mais ce n'est que partie remise et j'espère qu'un meeting du PG aura lieu dans la région.

    A+

  6. Fred dit :

    Ce gouvernement se moque des journées de manifestation. Ils passeront en force.Les gens, ils s'en moquent. Ils ne s'intéressent qu'aux intérêts de leurs amis ultra-riches. Ce gouvernement n'a aucune morale. Aucun sens de l'intérêt public.
    Alors la journée était réussi. Mais que fait-on après?

  7. Jean Jolly dit :

    @ Fred.

    Alors la journée était réussi. Mais que fait-on après?

    C'est ce dont je discutais cet-après midi avec mes collègues. Le Top serait de décréter la grève générale mais nous savons que nos concitoyens sont pris à la gorge par les "dettes" (je mets entre guillemets car une dette est de nature virtuelle selon les intérêts infligés à un temps donné).

    Une solution serait de créer une sorte de "restaus du cœur" afin de palier à l'alimentation des familles de grévistes et de coupler cette nécessité par un comité de surveillance destiné à empêcher toute tentative de réquisition de la part des huissiers zélés...

    Après, il faudrait voir pour les détails.

  8. ydaho dit :

    Jennifer, la suite elles est simple : il faut être 5 millions sur le bitume ! Il faut militer et mobiliser pour 5 millions ! Et la reforme ne tiendra pas un jour de plus !
    ça "monte" doucement... 700 000, puis 1 millions, puis deux millions... Il faut mobiliser ! Encore plus !

  9. jennifer dit :

    Oui Ydaho, on continue mais il faut absolument aussi faire de l'agitation pour une autre politique, alternative. Que les manifestants la reprennent en masse. Car partout les gens disent c'est inévitable (forcément avec un PS si fmiste), le côté "démoralisation, on ne gagnera pas de toute façon" n'est que le produit d'une absence d'alternative à la politique de Sarko.

    Pourquoi pas: "des investissements et pas des coupures budgétaires." comme disent les anglais

    Ou On a les moyens de financer les retraites: il suffit de créer des emplois, faire remarcher l'économie! Des investissements et pas l'austérité, pas diminuer les dépenses de l'Etat (et les retraites en font partie).

    " Des emplois et pas la casse des services publics". On peut tout financer, si on relance l'économie en investissant au lieu que les riches spéculent juste pour regarnir leurs bourses.

    Il faut trouver un slogan très clair sur ce thème. Les anglais ont trouvé c'est : "investments, not cuts!" mots d'ordre repris par la gauche du labour, et qui s'étend de plus en plus à tous les syndicats. Ainsi le plus grand syndicat britannique, Unite (2 million d'adhérents)

    http://www.unitetheunion.org/pdf/Investment%20not%20Cuts.pdf

    http://www.pcs.org.uk/en/wales/whats-new-in-wales.cfm/id/EB55AD96-1D17-491A-84DE65193353AF11

    http://www.voterespect.org/2010/04/2-investment-not-cuts-defend-public_2590.html

  10. Jean Jolly dit :

    @ jennifer.

    "on ne gagnera pas de toute façon" n'est que le produit d'une absence d'alternative à la politique de Sarko.

    Non, seulement un manque de moyens médiatiques équitables permettant d'informer les français sur la réalité alternative à ce massacre de la France "d'en bas".

  11. Marie dit :

    Merci pour les extraits des différentes manif° !...
    A Paris, beaucoup de monde (quand dédoublement entre Beaumarchais et Voltaire, sans compter les rues adjacentes, les personnes faisant une pause -active - sur les trottoirs...je pense qu'il y avait plus de monde que le chiffre annoncé par les syndicats)...mais ambiance peu festive, et gravité.

    Au finish, FO dispersant la manif° à l'intersection Voltaire- Charonne, car voulant un retrait pur et simple du projet de Loi...Probablement ont-ils raison...car "céder un peu, c'est capituler beaucoup"...et nous avons vu déjà vu que toucher à un fil du Code du travail, c'est détricoter l'ensemble.

    Evidemment, l'allongement des durées de cotisation, la difficulté extrême à entrer sur le marché du travail pour les jeunes, la sortie manu-militari de l'emploi des "quinqua", va entrainer des retraites si basses, que les jeunes non politisés, vont accepter peu à peu la capitalisation...La manoeuvre est en cours depuis longtemps ; elle n'est pas innocente ! Le but étant d'aligner l'UE sur les USA par tous les moyens...business is business ! les financiers et affidés "prennent déjà leur pied"...Et, s'ils se prennaient les pieds dans le tapis ! un tapis de manifestants...

    Il ne faut pas en rester là...la France doit aider le reste de l'Europe à bouger...
    La Santé Publique est en grand danger : déjà des G.I.E. scanner... s'installent...déjà l'Hôpital Public, sous contrainte des cost-killers a tendance à envoyer dans le privé - pas le droit de leur faire de la concurrence...blablabla ...cela ne vient pas des soignants, bien sûr...
    Le Service Public d'éducation,appauvri, donc peu à peu non fonctionnel...

    Les piliers de la République détruits...
    L'anti-réforme Sarkozyste : une régression de deux siècles = dur à digérer !
    un slogan entendu " Metro, Boulot,Caveau!"

  12. ydaho dit :

    C'est clair, si nous avons une chose a marteler ces prochains jours et ce jusqu'à la prochaine manif, c'est : 5 millions sur le bitume !
    Si nous arrivons a les faire "plier" sur cette réforme, il réfléchiront a deux fois avant de nous attaquer avec une autre !.. Il faut leur faire sentir que "c'est la fin pou eux" et qu'ils doivent préparer les valises pour 2012... Après, même le P.S. réfléchira avant de se lancer dans une nouvelle politique FMIste...
    Ils nous ont "proposé" cette bataille ! Hé bien finalement c'est une chance, c'est le moment ou jamais de leur montrer que nous (le peuple) nous sommes encore là, et pas encore mort !

  13. jennifer dit :

    Jean Jolly
    Oui mais il faut un programme économique très clair pour sortir de la crise qui ne consiste pas à comprimer les dépenses publiques mais au contraire à investir partout dans le public (ça le gouvernement peut le faire) et dans le privé (ça il faut "forcer" les boîtes à le faire et c'est pas facile car les patrons sont propriétaires de leurs capitaux et ils en font ce qu'ils veulent, et relancer la production est loin de leur préoccupation). La chine montre la voie de "investments not cuts"

    http://www.china.org.cn/opinion/2010-06/27/content_20360166.htm

    Marie, oui je suis d'accord, on demande de toute façon le retrait du projet de lois mais aussi on propose une politique économique pour sortir de la crise qui ne soit pas casser le public. L'interventionisme de l'Etat par un vrai gouvernement de gauche (pas à la Brown, bien plus radical) c'est la seule façon de sortir de la crise. Comme on va entrer dans une nouvelle phase de la crise car vous avez sûrement remarqué que les USA ont leur économie une nouvelle fois en difficulté, donc on peut s'attendre au pire, on va encore voir des catastrophes économiques et franchement on a en marre que ce soit le peuple qui paie. Vraiment ras le bol. Ils nous rognent nos maigres retraites pour s'en fiche plein les poches! C'est quasiment immoral!

  14. jennifer dit :

    Mais ydaho il faut aussi proposer une alternative réaliste pour sortir de la crise car ils nous ont par l'idéologie en nous disant qu'il faut casquer car c'est la crise et blablabla etc... Ils nous plument et en plus les gens croient que c'est la seule solution possible. Non une autre politique peut nous sortir de la crise. Sarkozy lui il sert les intérêts de sa classe du capital, donc of course il fait payer le peuple pour défendre "sa" classe. Mais ça beaucoup ne le comprennent pas.

    A ce propos j'ai adoré l'auto collant "je lutte de classes". Oui c'est une lutte de classes mais il faut en prendre conscience et Sarko il utilise toujours l'idéologie (l'hégémonie idéologique de Gramsci) pour brouiller les lignes de classe, les choses très claires.

    Ydaho, quand les gens verront les choses plus clairement et pour cela il leur faut avoir espoir qu'une autre solution à la crise pourrait être pratiquée qui nous sortirait de la crise, car Sarkozy non seulement fait une politique de classe (pour "sa" classe) mais encore cette politique si elle marchait pour sortir de la crise! Même pas: ça foirera encore, car la seule chose qui les intéresse c'est se remplir les poches et pas de sauver la société.

    En gros c'est injuste car c'est nous qui payons pour eux, mais en plus c'est inefficace. Tirons les leçons d'une économie planifiée: la Chine. Cf le lien que j'ai donné dans mon post précédent mais c'est en anglais.

    Donc quand les gens auront une perspective pour en sortir, les manifs seront encore plus fortes car ils auront confiance. Donc oui le nombre (5 millions tu exagères encore mais ça doit être ton côté du sud) mais en plus un slogan mobilisateur pour une solution à laquelle on croit!

  15. Jean Jolly dit :

    @ jennifer.

    Oui mais il faut un programme économique très clair pour sortir de la crise qui ne consiste pas à comprimer les dépenses publiques mais au contraire à investir partout dans le public (ça le gouvernement peut le faire)

    D'après ce que j'en ai compris, il me semble que c'est le but du PG. Maintenant, il est clair que l'establishment va tout faire pour saborder la volonté des laissés pour compte, qui s'exprime par les partis dit "révolutionnaires", et notamment en s'attaquant au PG qui fait de l'ombre au "oh !" divin PS.

    Il ne faut pas croire que nous vivons dans un pays de bisounours démocrates... nous vivons en réalité dans la jungle où l'ours peut parfaitement se revendiquer de "démocrate"

  16. jennifer dit :

    tu as sûrement raison Jean Jolly et tu tiens la réponse à la question de Jean Luc Mélenchon, à savoir pourquoi le PS invite quasi tout le monde, y compris Besancenot, à son université d'été mais pas Jean luc? Il me semble que c'est parce que Jean Luc propose une alternative gouvernementale et que là il y a de la concurrence. en gros ils ont peur que leurs militants ne soient attirés par notre perspective. En invitant OB, il va pousser ce dernier à radicaliser ses différences avec le PS, de le pousser au retranchement gauchiste pour être sûr que le NPA ne s'aventure pas à proposer une alternative gouvernementale. Il veut aussi jouer de l'effet repoussoir du gauchisme pour leurs militants pour les dissuader à jamais de regarder du côté du Front de Gauche, pour peu que le NPA rejoindrait l'idée (sous un autre nom).

    J'espère que OB aura bien vu le piège et aura su être plus fin que Hamon sur ce coup-là.

  17. Jean Jolly dit :

    @ jennifer.

    En même temps, j'ai une complète admiration pour Olivier et un total respect pour les militants du NPA qui m'auront donné le goût de l'espoir, je ne renierais jamais mes origines mais je déplore le manque de cohésion.

  18. eric dit :

    bonsoir,
    j'étais à la manif de lyon et l'ambiance était relativement bon enfant,mais il était difficile de s'exprimer pleinement sous une pluie battante;
    je lisais les commentaires depuis quelques jours et je suis parfois étonné par les posts de certains;
    je pense que oui bien sur il faut etre pragmatique et apporter des choses concrètes pour etre suivi mais le travail de fond est idéologique,car l'incertitude de l'avenir pèse sur le moral de nos concitoyens;
    j'aimerais juste rappeler certaines choses sur les banques,vu que j'ai vu des posts là-dessus
    1-quand j'ai commencé à bosser mon salaire se payais en liquide,ce n'ai que quelques temps après qu'une exigence du patronat a été l'obligation d'ouvrir un compte bancaire;question:cela empéchais-t-il les banques d'investir?
    2-le tour de force de l'idéologie capitaliste a été de faire basculer la crise des banques sur les états et par cela même de encore plus endetté ceux-ci avec ce que l'on connait maintenant (agence de dotation,coupe franche dans le budget public.....etc....)
    alors mon propos va vers une réponse idéologique car c'est l'idée de vers quels type de société nous voulons nous orientés et pour en poser les bases et trouver les mots qui mobiliserons les gens il faut vraiment y réfléchir

  19. ydaho dit :

    @ Jennifer : je ne sort pas 5 millions du "chapeau".. Et je n'exagère pas non plus.. ni au sud ni au nord, je me souvient seulement qu'en 2003, trois millions cela n'a pas suffit... Donc, je "me dit" que 5 millions peut être ?...

    Tout ces gens qui sont dans les manifs, le "gros des troupes" je veux dire, ils ne rêvent ni du "grand soir", ni d'une "autre société" ni même d'un avenir rayonnant en 6ième république.. Ils pensent juste au 20 prochains jour qui les sépare de la paye !... Pour faire bref, je pense que si un homme politique veut les "convaincre", il va falloir qu'il pare "chiffres concrets" pour être écouté.. c'est a dire la paye et le cout de la vie... Sinon, il feront comme ils font d'habitude : ils resteront a la maison et les urnes ne seront remplies que de voix de "convaincus"... et a terme de militants.. ça fera une belle jambe a l'élu en question..
    Quand au P.S., il faut faire la différence entre les "chefs" et la troupe... Il semble que "la troupe" soit en train de prendre le dessus... Mais pour combien de temps ?
    Il faut être 5 MILLIONS la prochaine fois, ce sera un avertissement pour TOUS !

  20. Fred dit :

    @ Jean Jolly.
    Les grèves c'est aussi de l'argent en moins pour les familles de grévistes. C'est un problème dont on parle peu mais qui est importante à mes yeux. Beaucoup de familles sont pris à la gorge, les salaires de misère n'aidant pas.
    Je suis évidemment pour la grève et renverser ce gouvernement misérable.

    @ webmestre
    J'espère que vous êtes toujours là à gérer ce blog. Vous l'avez très bien fait et, personnellement, je m'excuse si je n'ai peut-être pas toujours respecté toutes les règles.
    Bonne soirée.

  21. Jean Jolly dit :

    @ Fred.

    D'où ma proposition du post 213.

    Si quelqu'un peut proposer mieux, je suis preneur.

  22. eric dit :

    @ ydaho:oui,oui la paye attendue,oui je suis d'accord mais comment;le mal vivre au travail,la non reconnaissance de l'effort effectuer,la perspective de l'avenir à court terme;
    je reste sur le débat idéologique:la notion de productivisme n'est pas abordée,l'écologie n'est pas abordée;
    comment faire une synthèse de tout cela?et dégager des solutions?jean-luc mélanchon essaie d'y répondre en partie par le retrait de la PAC par exemple car actuellement nous n'avons plus l'initiative de mise en place d'alternative économique au sein même de notre pays;
    pour finir,je pense qu'il y a vraiment pleins de possibilités dans ce pays,il y a beaucoup de gens qui ont des idées pour réinvestir dans l'intérieur;créer selon nos besoins et non une course au productivisme dont une minorité profitera des richesses;je reviendrai pour une précision concernant la concurrence

  23. jennifer dit :

    On a vraiment fait bouger les lignes. Dans certaines villes les manifs faisaient le 1/4 de la population! Woerth ne s'occupe plus du dossier! Et pourtant! les syndicats se font mous.

    Avec toute cette mobilisation ce que souhaitent les syndicats, n'est pas le retrait de la réforme mais juste des aménagements pour pénibilité. Le fric y en a! Que la droite arrête de nous dire qu'on coûte cher, et qu'on est dans le même bateau et devons tous trinquer car les retraitres c'est trop cher! Si l'économie fonctionne n'est-ce pas par le travail des salariés, ceux qui créent de la valeur? Seul le travail est productif et le capital n'est en dernière analyse que du travail mort selon la définition de Marx. Les machines, le capital c'est le travail qui le produit (d'où le terme de travail mort).
    Respectons les travailleurs usés et donnons la place aux jeunes et aux chômeurs.

    Syndicats: respectez le mandat populaire, le mandat de la rue. Retrait du projet!

    Ydaho, quand je dis que tu exagères, je veux dire qu'avoir 5 millions dans la rue, ça me semble utopique. Que ce soit ton désir, oui, je l'entends, mais que ce soit réaliste, j'en doute. Regarde sur le 4 septembre, tu avais pensé un million. Oui on aurait voulu mais si on étudie un peu les manifs on voit que ce n'était pas des chiffres crédibles. C'est seulement en étant au plus près de la réalité qu'on s'arme. Pourquoi mettre des chiffres qui après vont te démoraliser si on ne les atteint pas?

    La grande question maintenant c'est si les gens vont accepter la propagande de la droite et si ils ne se laissent pas tromper, si ils réussiront à forcer les syndicats à changer de leur position timide. Aménager la réforme sur les bords, c'est perdre d'emblée. Nous les partis, et FO demandons d'abord le retrait. La rediscussion viendra après et on a des solutions pour payer les retraites! Soit une autre répartition (cf le bouclier fiscal) mais cela ne suffira pas car il faut sortir de la crise et la question du sortir de la crise sera de nouveau posée.

    Eux, la droite au gouvernement a décidé que ce serait en diminuant toutes les dépenses publiques, donc les services sociaux, le welfare state et retourner au capitalisme sauvage sans plus aucune protection de l'Etat. Donc en gros faire payer la population. C'est leur seule solution pour sortir de la crise. Mais il faudrait faire redémarrer l'outil de production, relancer l'investissement, grands travaux comme Keynes etc...Eux c'est baisser la consommation des travailleurs, nous c'est augmenter la production en gros ce qui en retour relancera la consommation.

  24. Mistral dit :

    Pb de math :

    2 000 000 de manifestants selon les syndicats.

    J'enlève 1 950 000 fonctionnaires parmi ces manifestants.

    Combien reste il de travailleurs ?

    MDR

  25. ydaho dit :

    La réponse du gouvernement ne variera pas, ils vont continuer de nous dire : il n'y a plus de pognon... Et comme la plupart des Français n'en en plus du pognon, il ont tendance a croire que c'est vrai.. Depuis le temps qu'on leur serine ça.. Ils sont conditionnés..
    Ors, de l'argent il y en a.. Dans la précédente note, Jean-Luc Mélenchon rappellait que les entreprises du CAC 40 disposaient d'un "matelas" de 80 milliards.. Perso je ne sais meme pas ce que cela veut dire ? 80 milliards ? c'est quoi en fait ! Et le CAC 40 ce n'est que la partie "visible" de l'iceberg, les cadors, il y a tous "les autres", peut etre faut il commencer d'expliquer (de marteler) ça ?
    @ Jennifer, je respecte les syndicats, ils font ce qu'ils peuvent avec les syndiqués qu'ils ont, et pour le moment leur tactique ne se révèle pas si mauvaise que ça ? Peu a peu la mayonnaise monte, je n'ai qu'une crainte c'est qu'il y en aient un ou plusieurs qui "trahissent".. En effet le gouvernement va proposer des "aménagements" et certains peuvent avoir la tentation de "céder".. Pour le moment nous n'en sommes pas la..
    5 Millions ? perso je pense, (j'espère) que ce serait le meilleur chiffre pour l'emporter, c'est pas aux syndicats de se fixer un tel objectif, ce serait dangereux et pourraient les discréditer en cas d'échec, c'est peut être a "nous" de militer pour un tel chiffre ? Nous, on serait déçu, mais est ce important ? nous ne sommes plus a une déception prés ? non ? Et nombreux seront les déçu si la réforme passe...
    Pour ma part, partout ou "j'irais" j'en parlerais.. Après on verra.. Dés que les dates des prochaines manifs seront connues, je le ferais... ça touchera quelques personnes, qui feront peut être de même.. Il FAUT être plus nombreux, encore plus qu'hier, alors faut "essayer"..

  26. il n'a pas tort Mr Mélenchon concernant les journalistes - j'ai toujours pensé que les médias faisaient beaucoup de mal en politique - ils mettent leur nez de partout et déforment les propos des interviewés pour faire vendre du papier
    et quand ils tiennent un sujet qui fâche ou brûlant, ils ne le lâchent plus pour faire battre des montagnes ou obliger à la polémique - quant à ses opinions, je ne les trouve pas mauvaises du tout - il a une grande gueule et j'aime bien ça
    il a de la répartie, de l'humour, il raisonne bien, il peut sans doute représenter la France de demain à condition que toute la gauche se rallie à lui (ce qui n'est pas encore d'actualité) puisqu'ils n'essaient pas d'être souder ensemble pour former un parti de gauche puissant qui pourrait faire front à la droite - Mélenchon président, on en est pas encore là mais..... qui sait, ce bonhomme a peut-être de l'avenir !

  27. Daniel dit :

    à lire le site de L'Humanité ce mercredi 8 septembre 2010, on a l'impression qu'il y avait des représentants du NPA, du PS, du PCF dans les manifestations d'hier, mais pas de représentants du Parti de Gauche !
    L'unité reste un combat, mais avec ce genre d'attitude trop fréquente depuis plusieurs semaines le journal de J.Jaurés tourne le dos à son fondateur, l'homme de l'unité des socialistes au début du XXème siècle.
    Ce sectarisme renouvellé n'est pas de bonne augure...

  28. Descartes dit :

    @Jennifer (#229)

    La grande question maintenant c'est si les gens vont accepter la propagande de la droite et si ils ne se laissent pas tromper, si ils réussiront à forcer les syndicats à changer de leur position timide. Nous les partis, et FO demandons d'abord le retrait.

    Je vois que la fascination gauchiste pour le "basisme" n'a rien perdu de sa vigueur...
    Ouvrez les yeux, camarades, ce ne sont pas "les gens" qui sont sortis spontanément dans la rue hier et "forcé" les syndicats à les suivre. Ce sont les syndicats et leurs militants qui ont bossé dur et depuis des semaines pour faire de cette journée un succès. Ce sont les syndicats, et non pas les partis politiques (il n'y a qu'à voir le piteux résultat de la manif du 4 septembre) qui ont une certaine capacité de mobilisation. Alors, le fantasme des "gens" qui "forceraient" les syndicats à faire ce que les partis politiques veulent, vaut mieux le laisser tomber.

    Le succès de la journée du 7 ne fait que souligner la difficulté dans laquelle on se trouve. Alors que s'ouvre un débat éminemment politique sur notre système de retraite, ce n'est pas avec les partis politiques mais avec les syndicats que le gouvernement aura à négocier. Car les partis politiques opposés à la réforme sont quasiment inaudibles en termes d'alternative crédible au projet gouvernemental, et surtout bénéficient d'une côte de confiance proche de zéro (les réformes Juppé-Jospin sont passées par là). Pour ceux qui se souviennent des promesses de "défaire ce que la droit a fait" des socialistes avant chaque élection, la promesse de "revenir à 60 ans" en cas de victoire sonne creux. Qui se souvient aujourd'hui de la promesse de "rénationaliser TF1" des candidats socialistes en 1988 ?

    Ce sera donc avec Thibault et Chérèque, et non pas avec Mélenchon, Laurent, Aubry ou Besancenot, que le gouvernement négociera. Le discrédit des partis politiques a créé ce curieux paradoxe: une loi éminemment politique sera négociée non pas avec les élus politiques, mandatés pour cela, mais avec des dirigeants syndicaux, élus pour représenter les intérêts corporatifs de leurs mandants. Or, la nature du mandat syndical n'est pas la même que celle du mandat politique. Car le but du syndicat "apolitique" n'est pas de défendre une vision politique, mais de trouver le compromis qui préserve le mieux les intérêts de leurs mandants. On ne peut pas demander à Thibault et Chérèque d'agir autrement...

  29. Marie dit :

    Que Mistral meure de rire : c'est une option comme une autre...
    Mais, pour pouvoir en parler, il faut y avoir été...dans les manif° !
    Une belle mixité public- privé, jeunes-moins jeunes et vieux !

    Une affiche plaisante " Dis, grand-mère, raconte moi une histoire ! - je ne peux pas, il faut que j'aille travailler."

    Le Service de Santé français : un des meilleurs au Monde, dixit les organisations internationales...par le biais de la voix inénarrable d'ex-docteur-sauve-le-monde, actuelle "potiche" aux affaires étrangères ! dans le même temps où les acteurs de ce fameux service tentaient d'alerter la population sur les destructions amorcées...voilà pourquoi," nous" : pas nous, les zélites, nous alignent gentiment sur le système anglais, qui, ayant ses pôles d'excellence - comme dit la novlangue - était trés critiqué par ailleurs : liste d'attente de plus d'un an sur la chirurgie cardiaque, par exemple : alors là, même pas besoin de "mourir de rire", n'est-ce pas ! la mort vient d'elle-même : sélection naturelle, diront certains ! les "re-born", qui n'est pas un foisonnement Renaissance, mais bien un retour vers la Loi de la Jungle !...[évidemment, progrès de la médecine...de là à parfois pousser à la pose de stents préventifs ! - si, si : cela arrive ! dans le privé, il va de soi ! - vous savez comme les guerres préventives : c'est fou, quand-même toute cette prévention (tiens cela rappelle le coup, et même le coût de la grippe-virtuelle, qui rapporta beaucoup de flouze aux labos...décidement, il est toujours question d'argent...et, toujours pour les mêmes ! bizarre, non !
    une société injuste, et sans classe intermédiaire, est une société en voie de développement, pour rester polie !
    C'est ce vers quoi, sans sursaut, nous allons...
    Or, les pays déjà en voie de développement, sont frappés, les premiers, par la crise mondiale déclanchée par les financiers...et personne ne pourra empêcher les migrations, car il est profondément naturel et humain, de vouloir que ses enfants soient éduqués et, déjà survivent...nous avons TOUS eu des ancêtres migrateurs, fuyant guerre et misère...
    Les peuples de tous les Pays doivent lutter pour plus de justice...l'oligarchie mondialisée se moque bien des populations...chaque pays doit se regarder en face : aucun, actuellement, n'est un exemple..et, les Pays émergents non plus...sinon, une mise en place de protection sociale pour leur propre peuple, leur serait prioritaire...
    Ce n'est pas le cas, à ce jour...
    Ne pas oublier que sans des luttes régulières des populations tout au long de l'histoire de notre Pays, rien ne se serait fait !
    Question de limites ! Il faut dire Stop ! Les limites ne sont pas naturelles...la toute-puissance l'est.

  30. Yann dit :

    Jean Luc,

    Je trouve tout à fait normal que toi et tes camarades ne soient pas invités à Boucau. Tu causes courtoisie? Parlons en tiens! Après nous avoir laché en pleine bataille pendant le congrès, pas au début, ni à la fin non non en plein milieux du congrès, vous n'avez eu de cesse de nous taper dessus, de vous gausser des maneuvres d'appareils dont tu n'étais certainement pas le dernier avoir usé et dont tu en as certainement inventé quelques unes.

    Alors non vous n'êtes pas invité et non vous ne le serez pas. Quand on quitte le navire, qu'on tente de le saborder il ne faut pas s'attendre à être acceuilli comme de vieux camarades...

  31. gudule dit :

    Bonjour
    Je suis régulièrement vos interventions, dommage que le ps soit aussi timoré. J'ai remarqué aussi que dans certains débats, les intervenants proches du gouvernement en profitaient pour lancer des ballons d'essais sur la retraite par capitalisation, j'ai toujours dit que cette pseudo réforme n'était qu'une préparation pour amener les fonds de pension à l'américaine. Je ne veux pas de enron ou de worldcom dans notre système de répartition.

  32. laforcedupeuple dit :

    La messe est dite. Une fois de plus, sarkosy n'en a rien à foutre du peuple qui s'est exprimer dans la rue.

  33. le Prolo (PG 01) dit :

    Grève générale et reconductible, ça sonne bien et il faudra peut-être y venir un jour.

    oui MAIS...

    La plupart des Français ont des problème de fins de mois, comme s'imaginer qu'ils soient prêts à s'engager dans une grève durable et donc très coûteuse s'ils n'ont pas au moins l'espoir que cela puisse déboucher sur quelque-chose ?

    Comment s'imaginer que les salariés en situation précaire, en contrat CCD, surendettés, avec charge de famille, ou en relation difficile avec leur patron, vont prendre le risque de perdre leur emploi s'ils n'ont pas la certitude que le rapport de force leur devient favorable ?

    Grève générale peut-être, mais il semble inévitable auparavant d'en créer les conditions favorables et nécessaires.
    Sinon c'est suicidaire.

    Faute de pouvoir assumer les conséquences financières à répétition les salariés qui se mobilisent se démobiliseront peu à peu, et les autres ne nous rejoindront jamais.
    Et l'affaire tournera en eau de boudin et en échec retentissant.

    En face ils ont des réserves, et peuvent plus que nous se payer le luxe de tenir et d'attendre que l'orage passe.

    Puisqu'il s'agit dans un premier temps de créer un rapport de force, et donc de se compter, pourquoi toujours et systématiquement associer la grève, très coûteuse pour les salariés, à la manifestation ?

    Une manif "gratuite" le samedi permettrait que nous rejoignent la plupart de ceux qui ne peuvent se permettre de perdre ne serait-ce qu'un seul jour de salaire, ni de se fâcher avec leur patron, ni de risquer la non-reconduction de leur contrat, et qui pourtant voudraient s'associer au combat.

    Une manif "gratuite" le samedi, ce serait se donner le moyen de la reconduire autant de fois que nécessaire, et de faire peu à peu monter la pression en rassemblant à chaque fois de plus en plus large.

    On se rappelle de ces rassemblements de plus en plus imposants en Allemagne de l'Est juste avant la chute du mur.

    Une fois arrivé à la mobilisation la plus forte, il sera alors toujours temps, si encore nécessaire et si les conditions en sont réunies, de déclencher une vraie grève générale.

    Juste donc la question du choix de la meilleure stratégie en fonction des réalités sociales du moment, plutôt que de s'enivrer de grands mots et d'impatiences théâtrales mais sans issue.

    Mais j'peux m'tromper... ;-)

  34. ydaho dit :

    Hier, dans la rue, (ici) il y avait environ une 20 taines de personnes a réclamer la grève illimitée, c'est pas le souhait a mon avis des "19 000" autres.. Et je comprend ça... Faut continuer de payer, faut continuer de bouffer..
    Pour le moment les syndicats mènent la danse, et font un énorme boulot dans les entreprises pour mobiliser leurs troupes, en cela le "constat" de D. est exact.. C'est vraiment un énorme boulot ! A tel point que j'ai lu ça et là qu'ils (les syndicats) envisagent de mobiliser un week end avant de passer a un autre jour de grève, ce qui me semble "raisonnable", faut pas désespérer les grévistes en puissance...
    Il y a une forte mobilisation, mais c'est fragile... Et le plus "gros" parti d'opposition n'est pas vraiment en osmose avec les manifestants, Sarkozy s'en fout, et joue la dessus..
    Ce sera dur ! très dur !

  35. le Prolo (PG 01) dit :

    @ 236 - Yann

    "Alors non vous n'êtes pas invité et non vous ne le serez pas. Quand on quitte le navire, qu'on tente de le saborder il ne faut pas s'attendre à être acceuilli comme de vieux camarades..."

    Personnellement je n'ai pas quitté le navire, je n'ai jamais fait partie du P.S. Donc j'ai droit ?
    Les "vieux camarades" du NPA aussi, si j'ai bien compris ?

    Non seulement ramollis, mais en plus rancuniers...Ne supportent pas la contradiction ces grands esprits.

  36. le Prolo (PG 01) dit :

    La S.E.C., le "gendarme" de la Bourse américaine, dénonce à son tour les mensonges et compromissions des agences de notation:

    http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2010/09/la-sec-%C3%A9pingle-les-mensonges-des-agences-de-notation.html

    Je n'ai malheureusement pas leurs No de portables, mais il serait peut-être bon que quelqu'un puisse transmettre l'info à Mr Fillon et à Mme Lagarde qui jusqu'ici semblaient faire grand cas de l'avis de ces "agences" pour définir la politique économique du pays ?

  37. L dit :

    @ Yann 238
    nananère

    dis-donc ça vole haut par chez toi.

    Il t'a peut-être échappé que derrière le parti de gauche il y a des citoyens qui ont voté pour lui et le Front de Gauche, que comme en témoigne le prolo tous ces citoyens ne sont pas nécessairement d'anciens du PS et combien même, que ces citoyens ne se satisfont pas du système capitaliste, et que par conséquent, ils ne se satisfont pas de la ligne idéologique du PS.
    Ces citoyens là n'ont pas du tout envie que leur parole soit muselée par des gens qui refusent d'affronter leurs propres contradictions. Ces citoyens sont bien décidés à lutter pour promouvoir et porter tout ce qui permettra de dénoncer et de dépasser un système injuste, dangereux et mortifère.

  38. frederico75 dit :

    Jean Luc, si Benoit ne veut pas t'inviter, tu es cordialement attendu à Arcueil le samedi 18 septembre pour la troisième fête de la fraternité. Tu y es le bienvenu! Tu y seras bien reçu.

  39. Descartes dit :

    @Le Prolo (#239)

    Une manif "gratuite" le samedi permettrait que nous rejoignent la plupart de ceux qui ne peuvent se permettre de perdre ne serait-ce qu'un seul jour de salaire, ni de se fâcher avec leur patron, ni de risquer la non-reconduction de leur contrat, et qui pourtant voudraient s'associer au combat.

    Je pense que ton idée est très bonne. De plus, ces "rassemblements du samedi" permettraient aussi des échanges et des discussions politiques, ce qui du point de vue de la pédagogie politique serait certainement un plus.

    Cela étant dit, si la grève signifie sacrifier une journée de salaire, la présence à ces rassemblements implique un sacrifice de son temps libre. Est-ce que nos concitoyens sont prêts à le faire ? Je n'en suis pas sûr.

  40. à tous ces arguments du genre :
    oui mais la gréve générale, les gens peuvent pas s'offrir le luxe de perdre plusieurs journées de salaire épatatiépatata

    euh... comment il a fait, mon grand pêre, ouvrier plombier, pour faire gréve plus d'un mois en 36, avec 4 gosses et une grand mêre à charge ?
    euh... comment ils ont fait mes parents, pour faire gréve plus d'un mois en mai 68... ?

    ah oui, je sais, ils vivaient dans un monde ou l'on apprenait que tout est affaire de rapports de force...

    et accessoirement, il avaient pas un besoin vital du dernier truc technologique kivabien pour eux et leurs moutards...
    et accessoirement, ils avaient affaire à des partis qui, même dans leur composante socialiste, leur disaient qu'un autre monde est possible...
    et ils avaient pas encore intégré que la violence des rapports sociaux, saymal si c'est pas la loi naturelle du plus fort...

    Dimanche dernier, à la fête d'une section du PC ou j'intervenais pour le PG, y avait des vieux militants ouvriers du PC (un peu bourrés, mais ça faisait juste sauter les inhibitions) qui appelaient à en découdre ...
    Hier, à Brive, les directions syndicales se sont laissé déborder par les salariés de Deshors qui ont emmené la manif devant la mairie...
    il suffit juste d'une étincelle... et je crains le pire parceque nous n'avons plus cette culture syndicale et politique qui permettait d'amortir ppartiellement la casse...

  41. ydaho dit :

    Ces sont les gens qui font grève... Pas les idées.. Et donc ça coute.. c'est comme ça et pas autrement ! Autour de nous, il n'y a grève générale que si l'entreprise est définitivement fermée ou qu'un gros plan de licenciement est prévu.. C'est la "solution" du désespoir, malheureusement !
    http://www.lamontagne.fr/editions_locales/brive/manifestation_pour_les_retraites_les_deshors_jettent_leur_blues_a_la_figure@CARGNjFdJSsGEBIGBBg-.html

    Tout le mode entend ce désespoir c'est clair, mais personne n'a envie de se "retrouver" a ce point là (non-retour), et les "menaces" a peines voilées a ce sujet sont légions dans les boites...

    D'autre part, je pense sincèrement que tu n'as pas a "critiquer" de cette manière la façon de vivre ou de dépenser leur "argent" a eux qu'ont les gens... Pitin ! Ils le gagnent ou ils l'ont gagnés et ils en font ce qu'il veulent ! Et de plus c'est assez injuste pour la plupart... Ils n'ont pas tant que ça a "jeter" !
    Il n'en reste pas moins que pour le moment peu ont envie d'une grève générale, que les syndicats dans leurs ensemble n'aborde pas le sujet, et que faire une grève générale a 10 000 ça changera pas la face du monde..

  42. Marie dit :

    Oui, les manip° décrites si bien pour les pays en développement, dans "la faisabilité politique de l'ajustement" en 1996,
    centre de développement de l'OCDE, sont à l'oeuvre ici même...possibles car culture politique et historique perdue, et abrutissement par media interposés.
    Nos ancêtres risquaient beaucoup plus que nous, mais étaient solidaires, dans l'espérance, et soutenus par des intellectuels de haute volée, qui eux-même risquaient leur peau.Au hasard, je pense à Jaurès.

  43. Gilbert Duroux dit :

    Qui peut sérieusement faire confiance au PS et croire qu'il s'oppose vraiment au pouvoir sur la question des retraites ?
    De quel projet alternatif parlent les socialistes ?
    J'ai vu avant hier à la télé un débat entre Copé et Moscovici. Moscovici sous-entendait que lorsque le PS reviendrait au pouvoir, il reviendrait sur le recul de l'âge de départ à la retraite. Copé, pour le mettre au défi, a alors essayé de lui faire dire EX-PLI-CI-TE-MENT que le PS reviendrait à 60 ans, sachant très bien qu'il ne le ferait pas.. Moscovici n'a pas réussi à le dire.
    Copé, rigolard, a alors pu conclure : "vous voyez, vous n'arrivez pas à le dire".

    Quand on voit ce genre de scène, c'est clair comme de l'eau de roche que le PS fait semblant de s'opposer.

    PS : quelqu'un a proposé que la prochaine manif soit un samedi. Ça me parait l'évidence. Si on veut que la mobilisation aille crescendo, en toute logique les syndicats devraient proposer une montée à Paris un samedi. S'il ne le font pas, c'est que la messe est dite. Déjà, le fait d'avoir scindé le cortège en deux, hier, outre le fait que la manif avait l'air moins massive, me laisse penser que c'était pour arriver plus tôt afin d'éviter les débordements de ceux qui n'auraient pas voulu se disperser si vite.

  44. le Prolo (PG 01) dit :

    @ 246 - Lou Passejaire

    "à tous ces arguments du genre :
    oui mais la gréve générale, les gens peuvent pas s'offrir le luxe de perdre plusieurs journées de salaire épatatiépatata"

    Moi ce que j'en dis... C'était juste pour mettre toutes les chances de notre côté.
    Mais si tu préfère les courses à handicaps, je ne t'empêche pas...

    P.S.:
    248 - Descartes

    "Je pense que ton idée est très bonne"

    Ben dis donc, pour une fois qu'on est d'accord, ça s'arrose...

  45. laforcedupeuple dit :

    Au lendemain de la journée de manifestations et de grèves contre la réforme des retraites, les portes-flingues du gouvernements alternent entre un discours qui se veut ferme et des promesses de rouvrir des négociations sur des aspects mineurs de la réforme.

    Le gouvernement peut dire ce qu’il veut, c’est visible qu’il craint la mobilisation de millions de salariés.

    Comme en 1995 ou au moment du CPE, une mobilisation massive peut imposer sa volonté.
    Hier dans la rue, demain ons continues !

  46. gisselle dit :

    JLM: JE vous ai vu hier sur Canal+, vous n'avez été aussi bien que d'autres fois. J'ai été surprise de voir que votre réponse n'a pas été très convaincante quand vous avez été demandé par rapport a le fait de que si vous prenez tout l'argent (impôts aux riches) pour les retraites, il n'aura que pour celles ci. J'espère que l'argumentation puisse être plus clairement définie, parce que dans la rue j'ai reçu la même question et je n'ai pas su répondre. Merci de nous éclairer le point.

  47. Pulchérie D dit :

    Une vidéo qui fait chaud au coeur.
    http://www.youtube.com/watch?v=tcgpiXYWTqE&feature=player_embedded

    C'est une incontestable victoire de la gauche, ces manifs qui ont agité la France du nord au sud.
    Confiance dans l'avenir !

  48. bon, c'est plié, nouvelle manif le 25 septembre....

    Nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 23 septembre
    Six syndicats ont annoncé, mercredi, une nouvelle journée de grève pour le jeudi 23 septembre afin de protester contre une réforme qui reste "injuste" et "inacceptable".

  49. le Prolo (PG 01) dit :

    NB:
    Jean Luc Mélenchon sur Radio Classique face à Guillaume Durant.

    Avec une belle conclusion pour le petit père Guillaume...

    http://www.youtube.com/watch?v=euc-HPlJXs8

  50. rikki dit :

    Malheureusement je ne sais si il faut crier victoire.. La victoire sera, quand nous seronsSUR de savoir comment vont etre financés les retraites.. Car une chose est vraiment sure, on veillit de plus en plus longtemps..On est loin des années 60..
    Bon on peut toujours être contre la reforme des retraites, mais comment financer ce vieillissement ?On peut toujours la jouer démago et ne rien faire, laissant repousser un peu plus loin le problème..
    Simple question d'arithmétique.. Aujourd'hui les enfants qui naissent ont une estimation de vie a 100 ans.. Comment payer 40 ans de cotisations a 10 % du salaire et toucher 40 ans de retraite.. On voit le problème tout entier
    Alors on peut choisir la démagogie immédiate ou bien entamer un vrai débat qui assure réellement nos retraites et non pas un débat électoraliste, lieu ou les français sont menés en bateau une fois de plus.. en faisant fi du probleme on tombe dans le deuxième cas, en mettant en avant les politiques électoralistes de nos politiques plutôt que nos intérêts. 40 milliards bientôt a payer.. Je dis ca moi, je dis rien.. Ce ne seront pas les hommes politiques qui seront touchés grâce par exemple a (l'autoproclamation - indemnités anpe) de 5 ans pour les députés..


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