16sept 10

Retraites, Fête de l'Huma, présidentielles

La bataille continue et nous tenons le bon bout

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J écris cette note dans le train en route vers Toulouse. J’ai été accueilli par les vœux émouvants de bon voyage d’une voix qui se réclame de la SNCF et d’une grotesque « alliance rail team ». Le globisch règne même dans les trains. Le soir à Toulouse 1 500 personnes. Le plus important meeting sur les retraites du pays. France trois, la prétendue télé du service public, passe en coup de vent à sept heures quand la salle est vide, interroge Cécile Duflot et s’en va ! Vive le service public de l’information, éthique et indépendant. Des voyous.

J’écris sur les retraites. J'ai reçu le SMS qui m’annonce le vote en séance à l’Assemblée Nationale de la réforme scélérate des retraites comme un coup de poing dans la poitrine. Martine Billard a fait la belle intervention qu’on attendait d’elle. Ce midi avec Marc Dolez, Roland Muzeau et Marie-George Buffet ils ont été acclamés par les camarades de l’intersyndicale place de la Concorde. Ecoutez, vous tous : la bataille n’est pas finie. Il y a encore un mois et demi de combat parlementaire devant nous. J’écris aussi sur la présidentielle qui « n’est pas le problème actuel » comme chacun le sait. Ça tombe bien pour moi qui ne suis toujours pas candidat mais juste capable de l’être. Mais maintenant plus personne n’a à craindre le vide au Front de Gauche puisque nous y avons trois candidats issus des rangs communistes, sans oublier de nombreuses idées de « personnalités de gauche ou du mouvement social » toutes également plus légitimes les unes que les autres, même si on ne sait pas de qui il s’agit. Ça va me faire de l’air.

Nous sommes toujours connectés entre l’assemblée et les responsables nationaux du Parti de Gauche par les sms de Martine Billard. Elle nous tient informés du rythme et des aléas de la discussion parlementaire qu’elle suit de bout en bout avec Marc Dolez au sein du groupe que préside Roland Muzeau. Ce n’est pas à moi de faire le petit rapporteur, mais j’aimerais beaucoup que nombre de ceux qui font des vocalises sur le « faire de la politique autrement », et ainsi de suite, soient confrontés à ce qu’ils auront fait et dit pendant ce débat parlementaire. En tous cas chacun pourra voir quelles mutilations du droit d’amendement et d’explication a permis le nouveau règlement de l’assemblée lui-même rendu possible par la dernière réforme constitutionnelle Sarkozyste que d’aucuns, à gauche, comme le PRG et Jack Lang avait trouvé assez « progressiste » pour lui donner leur suffrage alors même que sans eux elle n’aurait jamais recueilli le nombre nécessaire de voix pour être adoptée. Cette nuit, le président de l’assemblée a lui-même du s’abaisser au rôle de passe-plat du gouvernement en arrêtant l’audition des explications de vote. Le tout après avoir fait durer la séance toute la nuit jusqu’au matin pour clore à l’heure voulue par le gouvernement. Rien ne les arrête donc, pas même le ridicule qui accable une institution capable de débattre toute une nuit, contre tout bon sens et décence. La mentalité de ces rustres est la suivante : « puisqu’on vous a dit qu’on ne cèderait pas, pourquoi vous obstinez vous ? Votre obstination c’est de l’obstruction ! Donc nous avons raison de vous maltraiter et de vous humilier en vous imposant une nuit blanche ». Cette technique du retournement d’évidence aura été le grand truc de l’ère Sarkozyste qui est décidément un crépuscule de la république. Mais ce qui est remarquable c’est que l’esprit public ne cède pas. Le rejet de cette réforme est massif dans le pays. Il ne peut pas baisser. D’abord en raison de la violence commise contre les salariés. Ensuite du fait que la loi est présentée et défendue par un homme dont le pays entier méprise les honteuses accointances, monsieur Eric Woerth. 

Il reste un mois et demi de débats parlementaires. Ne le perdons pas de vue. Le jeu du pouvoir est de faire croire que « l’affaire est pliée » par le vote de l’assemblée. Ne lui rendons pas le service de faire comme si tel était le cas. La discussion au Sénat ne commence pas avant le 5 octobre. Le sénat n’a pas voté le règlement mutilant absurde de l’assemblée nationale. La résistance y sera longue et argumentée. Le vote final au terme des navettes ne peut pas avoir lieu avant début novembre. Tout ce temps doit être un temps de mobilisation et de conviction pour faire monter une lame de fond. Chaque jour qui passe est un temps de maturation politique. D’innombrables personnes qui n’acceptent pas la réforme parce qu’elle les frappe vont à présent au delà de leur propre ressentiment personnel. Elles cherchent à comprendre le fond du dossier. Il y a une écoute attentive pour nos chiffrages lorsque nous disons qu’on peut faire autrement et il est frappant de voir combien de gens n’ont plus peur d’imaginer que le capital soit taxé et ainsi de suite. De la même manière les ruses grossières  des socialistes partisans à la fois de la retraite à soixante ans et de l’augmentation des années de cotisations sont déjà captées car nombre de gens connaissent maintenant bien les données du dossier. C’est un temps d’incroyable accélérateur des prises de  conscience que celui-ci. Une fantastique école politique qui nous permet de refaire une bonne partie du terrain perdu depuis le temps où Sarkozy avait remporté une victoire idéologique qui lui faisait croire possible un « mai 1968 à l’envers ». Pour les militants de gauche c’est une occasion de convaincre et d’éduquer dont pas une minute ne doit être perdue d’ici à début novembre. Sans oublier qu’une accélération de l’histoire est toujours possible. 

La grève reconductible est annoncée dans plusieurs secteurs clef de la vie économique du pays à partir du 23 septembre prochain. On ne peut exclure que cela fasse tache d’huile davantage encore. Dans ce cas on peut dire qu’une confrontation de haute intensité se profile. Le rôle des militants politique n’est pas de se mêler du choix des formes de l’action « de l’extérieur ». Ce choix doit rester l’apanage exclusif des salariés eux-mêmes et de leurs syndicats. C’est à ce prix que la force sera réunie car tenir le choc d’une action de grève de longue durée est très difficile. Par avance ce qui sera décidé nous conviendra et nous ne marchanderons pas notre énergie même modeste pour y prêter main forte. Maintenant il me parait plus utile de faire des cations de terrain là où les syndicats ne peuvent faire le travail plutôt que de perdre des soirées a des rituels unitaires certes rassurant mais chronophage et sommes toutes assez lassant. Je ne sais pas ce qu’une brochette de 22 orateurs comme à Montreuil apporte au combat, rapporté au prix du matériel et des locations pour parvenir à convaincre des convaincus d’y venir. 

Je veux donner des arguments à ceux qui en manquent pour contrer ce qui a été dit dans la dernière période par les menteurs gouvernementaux a propos des "ouvertures" qu’aurait fait le gouvernement. Je pense d’abord à cette affaire de soi disant prise en compte de la pénibilité. En fait, le gouvernement n'a pas changé d'approche. Il prend en compte l'incapacité de travail et non pas la pénibilité en tant que telle. Cela revient à reconnaitre un état de fait plutôt qu’à réparer une injustice. La retraite à soixante ans serait reconnue à ceux qui sont déjà détruits par le travail. A cette arnaque s’en ajoute une autre non moins honteuse. On fait croire qu’il s’agirait d’un droit automatiquement reconnu. Mensonge ! En réalité, cela n'a rien d'un droit automatique. Et encore moins d’un droit collectif pour un métier ou un poste de travail identique. Chaque salarié concerné devra passer devant une commission pluridisciplinaire. Là il devra prouver qu'ils ont été exposés de manière permanente et pour une longue durée à des facteurs de risque professionnel. Et ce n’est pas tout ! Il faudra qu’il prouve qu'il y a un lien direct entre cette exposition et son incapacité. On imagine l’affaire que cela représente pour chacun d’entre eux. A partir des preuves fournies par le salarié, la commission dira s'ils peuvent ou non continuer à travailler jusqu'à 62 ans … 30 000 salariés seraient concernés chaque année. Cela ne représente encore que 5 % potentiels des départs annuels en retraite ! Pourtant il existe des facteurs objectifs qui traduisent à échelle de masse la pénibilité du travail et pourraient fonder de véritables droits à travailler moins longtemps. Mais il faudrait alors reconnaitre des droits collectifs ? Ils concerneraient les 6 millions de salariés en travail posté et les 3 millions de salariés en travail de nuit. Ou bien les 1,7 millions de salariés exposés à des produits dangereux et les 700 000 accidentés du travail par an ayant du faire un arrêt du boulot. 

Et la retraite des femmes ? C’est simple, le gouvernement nie que sa réforme va aggraver les inégalités. Woerth-le-menteur a affirmé dimanche 12 septembre que le projet de loi sur les retraites représente "une avancée extraordinaire pour les femmes". Tel quel ! En quoi ? C’est ce que l’on ne saura jamais, bien sur. Le tout est de le dire et de le marteler. C’est un procédé typiquement Sarkozyste. Car bien sur le projet ne prévoit absolument rien pour lutter contre les inégalités de retraites subies par les femmes. Il a seulement prévu une sanction financière pour les entreprises qui n'auraient pas engagé de négociation ou produit de rapport sur les inégalités salariales hommes / femmes. Cette approche passe à côté de l'enjeu des durées inégales de cotisation qui est le principal problème des femmes pour la retraite. Le montant moyen de la retraite des femmes représente 62 % de celle des hommes. Et cela alors que leur salaire moyen en représente 80 %. C'est donc le système de retraite lui-même qui aggrave les inégalités hommes-femmes. Même l’UMP a fait des amendements sur cette question ! Pour les refuser, Woerth a asséné les pires mensonges. Le 15 juin lors de la présentation du projet de loi il assène: « aujourd’hui les femmes ont au moins autant de trimestres validés que les hommes ». Pourtant, selon le COR, les femmes parties en retraite en 2004 avait toujours 20 trimestres de moins que les hommes, tout compris ! C’est à dire 5 annuités de moins.  Or 5 annuités manquantes entrainent une décote de 25%, sur une pension déjà plus faible puisqu’elle est en toute hypothèse proratisée. Il suffit de se penche sur n’importe quel annuaire statistique pour connaitre le fin mot sur cette réalité. Seulement 44 % des femmes réussissent à valider une carrière complète contre 86 % des hommes. Dans ces conditions, le relèvement de 65 à 67 ans de l'âge pour avoir une retraite à taux plein va toucher principalement les femmes qui ont le plus de mal à avoir les durées requises de cotisations. On sait qu’aujourd'hui déjà, les 3/4 des actifs qui attendent 65 ans pour toucher leur pension faute d'une durée suffisante de cotisations sont des femmes. Une femme sur trois touche sa retraite à 65 ans contre seulement un homme sur 20 ! Mécaniquement, avec l'allongement de la durée requise à 41,5 annuités, la situation des femmes va encore s'aggraver. Des députés de gauche, Martine Billard, Marie-George Buffet, Anny Poursinoff et Danielle Bousquet, ont saisi avec ATTAC et la Fondation Copernic, la Halde pour dénoncer ces discriminations dont sont victimes les femmes devant la retraite. La bataille doit être menée sur tous les fronts. 

La réforme des retraites augmente le chômage et donc le cout de celui-ci pour les caisses d’assurances sociales. J’avais relayé cette démonstration ici même et sur diverses médias. Maintenant nous disposons des aveux de Fillon et de Parisot. En effet, sur France 2, jeudi 9 septembre, François Fillon a de nouveau affirmé sans le prouver que la réforme des retraites allait inciter les entreprises à garder plus longtemps leurs salariés. Puis il a reconnu le contraire, y compris en envisageant un système pérenne de prise en charge financière des chômeurs âgés ! "Dans l'immédiat, a-t-il dit, il restera des travailleurs âgés qui sont au chômage et doivent être aidés" "Les partenaires sociaux qui gèrent l'assurance chômage vont devoir intégrer la réforme des retraites une fois votée. (…) Je leur dis dès aujourd'hui qu'une fois qu'ils auront à négocier la nouvelle convention, nous mettrons un système pérenne équivalent à l'AER pour les plus âgés". Exactement ce que j’avais écrit ici. Ces déclarations ont déclenché les foudres des syndicats qui y ont vu l'aveu de ce qu'ils dénoncent. François Chérèque pour la CFDT a dit: "C'est un aveu important qu'a fait le Premier ministre. Il reconnaît qu'il y aura plus de chômeurs seniors et qu'il va falloir adapter le système d'assurance chômage. C'est quasiment une provocation. Il demande aux partenaires sociaux soit de baisser les prestations chômage, soit d'augmenter les cotisations". De son côté, Eric Aubin pour la CGT a déclaré : "Il y a un peu de provocation dans cette affaire. Les déclarations de M. Fillon montrent bien que le passage à 62 ans pour la retraite va être un coût supplémentaire pour l'assurance chômage. Comme le Medef ne veut pas augmenter les cotisations et qu'il est même envisagé dans l'exposé des motifs du projet de loi retraites de baisser les cotisations chômage et d'en transférer une partie sur la retraite, on irait vers une baisse des droits des demandeurs d'emploi". C’est au point que même le Medef a pointé le danger de la réforme des retraites pour l'assurance chômage. Madame Parisot, qui devrait lire mon blog s’est alarmée le 14 septembre dernier: "La réforme des retraites va provoquer des bouleversements dans la gestion de l'assurance chômage." Fallait pas être très malin pour le savoir ! Même moi qui suis une brute de gauche je l’ai tout de suite compris. 

Voyons cela de près. Avec le taux d'emploi actuel de 38 % des 55-64 ans, le relèvement à 62 ans augmente mécaniquement de 450 000 le nombre de chômeurs. Pôle emploi a déjà prévu un surcoût immédiat de 265 millions d'euros … et il pourrait aller jusqu'à 6 milliards d'euros si ces 450 000 chômeurs s'ajoutent durablement à la masse de chômeurs indemnisés. Pour 2010, avec la crise, l'assurance chômage s'oriente déjà vers un déficit de 15 milliards d'euros ! Une renégociation de la convention d'assurance chômage est prévue d'ici la fin de l'année 2010. Un round de pagaille chasse l’autre, avec Sarkozy. 

Un mot à propos de la Fête de l’Humanité. En général c’est un succès me semble-t-il compte tenu de l’expérience que j’en ai depuis à présent cinq ans. Les deux années de présence du Parti de Gauche ont été des succès pour ses militants. Mobilisés de longue main ils étaient plus de trois cent plus ou moins par roulement sur toutes les taches à tenir pour qu’une manifestation de cette ampleur soit honorablement assumée entre repas, bar débats, librairie, prestations des commandos culturels et mini-concerts de musique. Pour moi l’épreuve est rude. Quatre discours en trois jours, une présence non stop, nuit et jours. J’en suis récompensé par d’innombrables témoignages de sympathie et d’encouragement venant de tous les milieux communistes et non communistes. Le lancement du programme partagé avec le PCF a été un moment très fort et prometteur je crois. Ma plus vive satisfaction a été de constater l’extrême proximité des propos tenus. Je suis très ému de voir la part de vocabulaire emprunté par la Gauche unitaire à notre programme et je persiste à penser que rien ne devrait s’opposer à ce que nos organisations fusionnent comme nous l’avions prévu à l’origine.

Ce qui me met le « blues », c’est la relance de la pagaille au Front de Gauche à propos des candidatures à l’élection présidentielle. On avait conclu qu’il fallait parler d’autre chose. Est arrivée l’annonce de la candidature d’André Chassaigne. Elle vient après celles de Patrick Le Hyaric annoncée à la tribune du congrès du PC et non confirmée par lui. Et il y a celle d’Alain Bocquet. André a déclaré sa candidature par une lettre à l’AFP en pleine Fête de l’Humanité. Je le connais bien et je l’estime beaucoup. En Auvergne mes camarades ont avec lui une excellente relation de travail et de camaraderie. Je suis allé soutenir sa liste aux régionales et j’ai apprécié son savoir faire et son autorité. Cependant, là, il m’a surpris, car je ne le voyais pas dans cette attitude de « coup par surprise ». J’ai du passer à cause de cela un temps imprévu à répondre à des questions sur un thème que j’étais hors d’état de maîtriser puisque je l’ai découvert en même temps que tout le monde. Tous mes proches ont été cueillis à froid et plusieurs étaient assez choqués qu’il en soit ainsi. Car si chacun des partis fait bien ce qu’il veut, il n’est pas interdit par courtoisie de se prévenir pour tenir une attitude commune. Cette sorte de jeu perso n’est guère goutée chez nous. Si bien que la réunion du bureau du Parti de Gauche, qui s’est tenu le samedi matin de la Fête a du caler en urgence une attitude d’attente commune. A partir de là diverses machines à claques se sont mises en mouvement contre moi aussi spontanément que répétitivement. 

Toutes méconnaissent un point fondamental :je n’ai jamais annoncé ma candidature. Fusse même ma « candidature à la candidature ». Il doit être évident que je ne participerai d’aucune manière à un tel jeu de massacre qui reproduit le ridicule des primaires socialistes, en plus dérisoire. J’ai dit que je me sentais « capable » d’être le candidat du Front de gauche. Je l’ai fait en réponse à une question qui m’était posé. Ni plus ni moins. Je fus séance tenante accusé de m’être « auto proclamé » et d’être « un autocrate ». Puis on m’accusa de ne pas m’entendre beaucoup sur les retraites et sur le programme ! En dépit du caractère insultant de tels procédés je pense avoir répondu très concrètement et le Parti de Gauche plus brillamment encore. D’abord sur le terrain de la lutte, et au parlement. Et ensuite, depuis le travail de cet été et les mille « premières propositions du Parti de Gauche pour le programme du Front de Gauche », je crois que nous sommes peut-être même un peu en avance sur d’autres. Je m’attends à être recopié et plus que de mesure.

Pour ce qui est de ma candidature, nul, pas même mes plus proches amis ne peut décider quoique ce soit en mon nom. Donc, Marie George Buffet, que je considère comme une amie, quand elle dit que j’ai déclaré ma candidature, se trompe. Je réfléchis beaucoup à tout cela. Je n’ai pas quitté le PS et fait tout ce que j’ai fait avec mes camarades qui ont eux aussi brisé leurs routines pour finir dans une pantalonnade ou chaque jour surgissent des donneurs de leçons qui parle de « bataille d’égos », de « ni l’un ni l’autre » et ainsi de suite. La question pour moi n’a rien de personnel. Ou bien une formule de dépassement politique est possible dans l’Autre Gauche en vue de faire naitre un « acteur politique nouveau », pour jargonner comme tout le monde, ou bien cela ne vaut même pas la peine car personne ne suivra une aventure rabougrie de lutte entre appareillons. Depuis le départ nous avons du faire une croix sur notre idée de faire une nouveau parti à partir de la fusion des anciens. Puis sur un front large. Tantôt l’un tantôt l’autre s’y oppose avec des ruses subtiles pour n’en rien paraitre. Tous ceux qui ont écrit des kilomètres de textes pour plaider sur ces deux sujets nous tournent le dos, murés dans des certitudes et des raisonnements byzantins auxquels je ne comprends rien la plupart du temps. Mais dont je connais le refrain final : ce n’est jamais comme ça qu’il faut faire, ce n’est jamais la bonne personne. Je n’étais pas connu ? C’est un handicap auquel va répondre une formule magique dont le principal inconvénient ai qu’il n’y ait aucun nom à mettre derrière. Je suis connu et médiatisé : c’est la preuve que ce n’est pas le bon choix. Quand je ne lis pas sous la plume de petits jaloux que eux, « ne sont pas sous les sun light » mais sur le terrain. Moi, c’est clair, je suis dans les médias comme sur une plage et je fais juste des pauses pour siroter du jus de polémiques mondaines. Ainsi sont  gommées, d’une phrase, vingt huit ans de galère locale en banlieue urbaine et une vie entière passée à courir le pays et l’étranger pour la cause. Tous ces gens croient que la notoriété est un régal et la candidature une apothéose. Je sais ce qu’il en est en réalité. Et c’est pourquoi je répète que je n’ai rien déclaré à propos de ma candidature.

Inutile de me pousser dans un bain où je n’irai que si cela me parait avoir un sens conforme aux raisons pour lesquelles j’ai entrepris tout ce que je fais avec d’autres depuis 2005. Je dirai, quand je le croirais utile, ce que je compte faire. Je ne suis pas un aventurier. Je n’agis pas en mon nom personnel. Je ne suis pas en mal de notoriété. Ni en mal de pouvoir. Je ferai ce que je dois faire, non pas à titre personnel, ni au nom des territoires ou des populations que j’ai représenté, mais au nom des objectifs qui ont conduit à la création du Parti de Gauche et du Front de gauche dont le nom au moins me revient autant que la formule. Celui-ci se prononcera en bonne et due forme. Je le ferai au service du projet et du programme formulés depuis la création du Parti de Gauche, si le contexte lui laisse une chance. Et si nous sommes un peu moins seuls à plaider pour une force nouvelle, non en vaines et creuses paroles, mais dans les faits. Sinon, je suis sur que les délices des candidatures multiples et l’émouvante émulation déjà connue en 2007 suffira à occuper à la fois ceux dont c’est la vocation de gémir sans fin et ceux dont c’est le gout de faire de la figuration. Je ne dis rien de tout cela par amertume, quoique j’en ai, mais par un réalisme où je veux rester maitre de moi et non devenir la marionnette de toutes sortes de tireurs de ficelles rusés et pervers. Pendant la Fête de l’Humanité nous avons tenus un meeting « Limousin terre de gauche » avec les tenants du meilleur score des élections régionales grâce à la large alliance du front de gauche et du NPA. Le NPA avait envoyé son trésorier national pour représenter la direction nationale. Le PCF n’avait envoyé personne pour le national. Je vois ce que je vois. Nous sommes seuls à croire qu’une formule qui fait 20 % des suffrages et qui passe devant les socialistes dans deux cantonales est performante. Comment une telle aberration est-elle possible ?


148 commentaires à “La bataille continue et nous tenons le bon bout”
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  1. Anny Paule dit :

    Si je peux me le permettre, bien que n'étant pas neutre puisque j'appartiens au PG, je ne vois pas qu'il soit possible qu'un candidat communiste (Laurent ou Chassaigne) puisse porter les couleurs du Front de Gauche avec quelque chance d'obtenir un score à deux chiffres.
    Ce que je dis peut être très dur à entendre pour certains camarades du PCF. Je sais. Cependant, il suffit de parler avec les gens de la rue, les "inconnus", pour prendre conscience du hiatus qui existe entre l'électeur populaire et la vision qu'il porte des communistes en général. Ce qui s'est produit en 2007, lorsque MGB s'est portée candidate pour toute la gauche de gauche (ex collectifs unitaires) se reproduira de la même manière... sans qu'il y ait un quelconque rapport avec les qualités (reconnues et véritables) des candidats. MGB est une personne digne de confiance... et elle n'a recueilli que quelques 3% des voix pour autant qu'il me souvienne.
    Tout a été fait durant au moins deux décennies, surtout autour de la chute du Mur de Berlin, pour démolir l'image du PC dans l'imaginaire populaire. C'est fort dommage, mais c'est un fait avec lequel il faut compter.
    Si notre Front de Gauche est capable de construire une véritable unité (au delà des composantes actuelles), s'il peaufine un programme viable et digne de ce nom, la personne la plus apte à porter ses couleurs me paraît être JL Mélenchon. Je ne dis pas cela de façon partisane, je le dis parce que ses qualités de tribun sont exceptionnelles (à condition qu'il ne s'énerve pas !), parce qu'il représente, dans l'imaginaire collectif, autre chose que le PG qu'il dirige. Il est vécu comme l'initiateur d'une reconstruction de la gauche.
    Comme notre idée commune est la construction d'une VI° République dans laquelle la présidentialisation du pouvoir perdra de sa force, l'essentiel est de placer le "pion" le plus apte à nous faire gagner des voix et je crois que Jean-Luc Mélenchon est le mieux placé pour cela.
    L'enjeu est immense et il serait dommage de s'égarer dans de fausses querelles de personnes (même si le PC, en nombre d'adhérents est majoritaire dans le front). L'essentiel est de réussir la percée à gauche qui nous sauvera de la tyranie du capitalisme.
    Aurons-nous, ensemble, assez de sagesse pour le comprendre ?

  2. laforcedupeuple dit :

    Tout à fait d'accord avec #102. Un seul candidat pour porter notre volonté et je précise que je suis senssibilité NPA et Olivier Besancenot, mais JL- Mélenchon à devant lui un boulevard seul capable de nous faire gagner en 2012.
    Tous unis nous allons réussir, mieux, nous en avons non pas le devoir mais l'obligation. Asser de la misère grandissante! Nous voulons VIVRE et ne plus survivre.
    Le 7 septembre 2,7 millions...Le 23 septembre 6 millions et voir beaucoup plus, et sur plusieur journée de mobilisation. Quand faut y aller, faut y aller. Notre avenir à tous se joue à partir du 23 septembre.

  3. Lionel-PG44 dit :

    101 stack

    Il me semblait que Besancenot ne voulait pas être candidat en 2012... On m'aurait trompé ?

  4. Marie dit :

    A ydaho, @91, et d'autres...

    L'Histoire n'est pas linéaire, pas plus que l'histoire de nos vies. Il y a des moments sombres, et des moments où des désirs de grand changement se rejoignent : cela commence toujours par des minorités agissantes. La route n'est pas large et bien tracée.
    Chacun(e), à son petit niveau, doit agir.
    C'est vrai que les grands medias sont un lieu à décérébrer...
    C'est vrai qu'il y a un sentiment d'urgence, car on sent un totalitarisme mondial s'installer, mais les petites réunions deci delà, pour se remettre en réfléxion, les débats organisés un peu partout, les transmissions d'info par le web, ce n'est pas rien : remettre en commun.
    "La machine de guerre",cela part d'en haut; pour qu'il y ait de nouveau un fonctionnement démocratique, il faut que cela, et, parte du bas (les citoyens), et que cela se rejoigne...
    En attendant, à faire circuler encore et encore, si c'est possible ?, la rediffusion d'aujourd'hui de là-bas si j'y suis avec F.Lordon, pour réexpliquer autrement à quel point la propaganda gouvernementale au sujet des restrictions du secteur public, de la dette (c'est not'faute, not'trés grande faute ! - ô pardon, un vieux reste !)...: un bon dopant avant la manifestation...pour ceux qui n'auraient pas encore compris...

  5. Mathieu Legallois dit :

    M. Mélenchon, la guerre de la reconquista de la souveraineté du peuple perdure et qu'il est difficile de porter les batailles hors du bourbier culturel médiatico-politique. Je félicite votre tenacité, sur de multiples sujets, à lutter contre le jusqu'au-boutisme absurde de l'idéologique dominante des possesseurs. J'espère que votre vision pour apporter des solutions valables s'amenuisent et contribuent à une progression du niveau des débats sur la place publique.
    Sinon que d'énergie gaspillée (gachée) à propos de clientélisme et de querelles de chapelles, pfff....

  6. PierM dit :

    Cher Pierre34,

    Je suis d'accord, il y a plus de cohérence de fond entre PG-PC et NPA, disons plutôt, d'homogénéité!
    Mais, encore une fois, le fond sans la forme, ça ne sert à rien!

    Quand un architecte dessine un projet, il ne sait pas, de suite, foncièrement comment la forme qu'il imagine va être habitée. Et s'il ne fait pas d'ébauche, il ne pourra pas discuter avec les futurs occupants, qui ne pourrons pas se projeter dans le lieu. La forme et le fond doivent avancer au même rythme pour que le projet évolue.

    En politique, c'est pareil. Cécile Duflot (je ne la suis pas sur tout loin de là, je tiens à le préciser, mais je l'admire en temps que chef politique!), c'est une vraie architecte, et même si, sur le fond, c'est loin d'être clair à EE, les gens ont envie de venir voir ce qu'il se passe. Je suis sûr que Jean-Luc Mélenchon aussi pourrait être un bon architecte, mais manifestement il cherche à s'associer avec des gens qui n'ont pas envie de construire! Et pendant qu'EE réinvite la Chapelle Sixtine, on est en train de scier les planches pour retaper le cabanon au fond du jardin! Alors certes, la Chapelle Sixtine, c'est une grande boîte pleine de vide, mais dans un cabanon, même si tout est bien conçu, on fait pas rentrer grand monde!
    Je pense qu'à un moment il faut tirer certaines conclusions... Le palais PG/PC/NPA ne sera pas prêt pour 2012! Alors que faire? Je dis qu'il faut aller voir ceux qui sont en train de construire le leur et négocier... "Voilà! Nous, on avait pensé à un palais comme ça et... bon, on arrive pas à le construire, mais on a vu le votre, il est pas aussi bien que celui auquel on avait pensé mais en s'y mettant tous, on pourrait d'une part en faire un plus grand et puis franchement l'améliorer... Bon on est pas doué pour les fondations, mais on a quelques bons artisans qui pourront vous faire une belle structure poteau/poutre, on est pas mauvais pour le second oeuvre et puis, si on avance bien, on aura plus qu'à se mettre d'accord sur les finitions ! "...
    C'est sans doute idéaliste, j'en conviens, mais j'ai pas envie de rester encore 5 ans dans l'usine à gaz actuelle!

    PierM

  7. Gilbert Duroux dit :

    102
    Anny Paule dit:
    17 septembre 2010 à 17h17

    "Si je peux me le permettre, bien que n'étant pas neutre puisque j'appartiens au PG, je ne vois pas qu'il soit possible qu'un candidat communiste (Laurent ou Chassaigne) puisse porter les couleurs du Front de Gauche avec quelque chance d'obtenir un score à deux chiffres.
    (...) Ce qui s'est produit en 2007, lorsque MGB s'est portée candidate pour toute la gauche de gauche (ex collectifs unitaires) se reproduira de la même manière... sans qu'il y ait un quelconque rapport avec les qualités (reconnues et véritables) des candidats"
    .

    Excuse-moi, Any, tu as raison mais je crois que ta remarque est naïve. Le PCF savait très bien en présentant la candidature de Marie-Georges Buffet qu'elle ferait un score bien moins élevé que si la gauche de gauche réunie avait choisi un candidat consensuel, forcément en dehors des partis à ce moment là. Et je ne vois pas pourquoi le PCF ne referait pas le même coup puisque son objectif est de toujours coller au cul du PS pour garder des strapontins réservés lors des législatives.
    Bien sûr, tous les militants du PCF ne sont pas forcément d'accord et nombre d'entre eux aimeraient bien que le PCF ose la rupture avec le PS, mais le fonctionnement du parti est tel que ça ne risque pas de se produire.

    Comme toi, ça me chagrine de constater que le problème posé en 2007 n'est toujours pas réglé et qu'en 2012 on risque de voir de nouveau l'esprit de boutique prendre le pas sur toute autre considération. À ce propos je renvoie tout le monde dos à dos. La LCR a été la première responsable de l'échec, même si elle avait raison en ce qui concerne l'attitude prévisible du PCF, ce n'était pas une raison pour rompre l'alliance unitaire en premier et présenter son candidat. Dans ces circonstances il faut être unitaire pour deux et si la LCR avait joué le jeu malgré l'attitude du PCF, le PCF aurait eu beaucoup moins de marge de manœuvre pour balader tout le monde jusqu'au dernier moment.
    C'est peut-être la leçon à tirer : faire en sorte que le PCF ne puisse pas refaire le coup du "deux fers au feu", une situation qui a paralysé tout le monde et qui est responsable des scores minables de la gauche de gauche. Il faut obliger le PCF à être clair quant à ses rapports avec le PS.

  8. eric dit :

    Bonjour,
    Ce que je vais dire n'est pas pour diviser et je suis d'accord avec l'analyse de anny paule,concernant les personnes ou personnalités;
    C'est dur à dire mais chez le citoyen lambda,s'afficher communiste a un sens péjoratif,je sais bien c'est stupide mais faire décrocher une idée reçu est bien plus difficile;
    De même pour le NPA,le fait que olivier besancenot a fait savoir qu'il ne mettrai pas les mains dans le "cambouis",en gros il irai aux affaire quand l'espace sera dégagé a fortement démobilisé pas mal de gens et suscité l'incompréhension;
    Il faut faire attention car la peuple malgré tout vit son émotivité,il est sensible aux arguments mais regarde surtout un comportement général et je pense qu'il aime bien que le discours corresponde a l'attitude de droiture et de suivi dans la vie de l'intervenant:une parole,un geste peut déstabilisé;
    En ce sens JL MELANCHON a les critères qui font que les personnes peuvent entendre et se projeter avec lui;il a pour lui une certaine cohérence,une simplicité qui séduit;un humanisme qui transperce ses adversaires;
    Alors j'aimerai lui dire,devant vous tous,que lorsque l'on détient la vérité,lorsque l'on ressent l'engagement total,lorsque que l'on voit le travail accompli,on n'a pas le droit de douter et croire au soutient des militants,des sympathisants,du peuple,cette lucidité,cette perception idéale de l'avenir ne peut rester au stade d'appareils,de mesquineries......
    Pour finir,je vois bien que Jean-Luc Mélenchon est court-circuité par les médias,je veux dire ce de la pensée unique,alors je dis publié un tract à imprimer et je vous dis que j'en inonde tout mon secteur:on va y arriver.....
    fraternellement

  9. vaz jean-philippe dit :

    tout le monde a une idée sur tout c'est bien mais celà ne fait pas avancer le chmilblick premièrement il faut gagner la bataille des retraites. le but étant de faire plier le gouvernement puis faire connaitre et adopter les propositions du front de gauche. non pas parce qu'elles émanent du front de gauche mais parce qu'elles sont les meilleures et les plus justes pour tous (à part pour les nantis accrochés à leur magot). en se battant pour ce programme on fera connaitre au plus grand nombre le front de gauche et sa proposition de vraie rupture.la bataille est loin d'être gagnée, nos adversaires sont puissants, organisés et ne lacheront pas l'affaire, tout cela on le sait. rien ne dit que l'on gagnera mais la certitude c'est que nous aussi nous sommes teigneux...on a pour nous, non seulement la condamnation d'une réforme injuste, mais en plus les solutions concrêtes pour faire differement. Ce n'est pas uniquement idéologique, c'est applicable. et même tout de suite sans avoir à changer de gouvernement. donc premièrement gagner cette bataille. deuxièmement les cantonnales qui sont aussi importantes pour faire avancer le front de gauche. troisièmement 2012....ne pas mettre la charrue avant les boeufs. est-ce que le fait que Mélenchon, chassaigne, ou besancenot(pour ne citer qu'eux) se déclarent d'ores et déjà candidats pour 2012 fera gagner ou perdre le combat pour les retraites? il n'y a pas que thibault et chérèque (pour ne citer qu'eux) dans la rue ce n'est pas leur personnalité qui fait que l'on manifeste.quand on défile derriere les banières on n'est pas forcement syndiqué, militant ni même sympatisant..on défile pour dire non! En ce qui concerne les partis politiques c'est pareil. je ne vais pas voter pour tel ou tel parce qu'il a une bonne tête, mais pour les idées qu'il défend. evitons le piège de la politique spectacle, de la personnalisation du pouvoir, on connait déjà ça..je pense comme anny paule(102) que Mélenchon représente le mieux le front de gauche. son honnéteté, son courage ne sont pas à démontrer (bien sûr il n'est pas le seul). il est à l'initiative pour la création du front de gauche, il connait les arcanes du pouvoir, ses dérives possibles et veut en finir avec cette conception de la politique. si il est élu il sera le dernier président de la 5ème république. vous croyez encore que ce ne sont là que des mots?
    vous vous êtes tant de fois fait enfler par le passé que la peur que celà soit encore le cas vous fait douter? mais si Mélenchon était interressé par le pouvoir il serait resté bien tranquille au ps, il ne se serait pas fait chier à créer son parti (en partant de rien).enfin bref je ne suis pas là pour lui faire de la pub mais jusque là il est, à mon avis, celui qui est le plus à même de porter le projet du front de gauche et d'en finir avec un système qui nous dégoute. ce n'est pas une bataille d'égos ou une lutte pour le pouvoir puisque le but est de rendre ce pouvoir aux seuls qui sont légitimes : les citoyens

  10. Michel Matain dit :

    Par rapport au dernier paragraphe de Jean-Luc Mélenchon, je ferai remarquer que le meilleur score du Front de Gauche au premier tour des régionales n'a pas eu lieu en Limousin (ni en Languedoc avec Revol à sa tête) mais en Auvergne avec André Chassaigne et qu'il n'y avait pas d'alliance avec le NPA contrairement aux deux autres régions.

    Concernant les élections cantonales partielles où le PS est devancé par plus à gauche que lui, il faudrait aussi citer le Pas-de-Calais où le communiste est arrivé en tête au premier tour et l'a emporté au second. Le hic c'est que ce communiste et sa Fédération sont anti-Front de Gauche et que le Parti de Gauche avait été laissé sur la touche. Succès local d'un identitaire communiste anti-unitaire. Doit-on en tirer une leçon nationale comme essaient de le faire cette Fédération, Gérin et quelques autres ? Je ne l'espère pas, j'attends trop du Front de Gauche.

    André Chassaigne se situe résolument dans l'optique du Front de Gauche et a déclaré "dans tous les cas, je serai derrière celui qui sera choisi". J'aimerai bien que Jean-Luc Mélenchon prenne aussi cet engagement : être dans tous les cas derrière celui qui sera choisi même si ce n'est pas lui.

  11. Achel dit :

    effectivement il y a un gros risque de foirade de la possible candidature commune comme en 2007, et si le PC (je sais que cela fait débat parmi les communistes, mais il semble qu'on sache quelle approche y est dominante) en est actuellement là où Jean-Luc Mélenchon dit qu'il en est, il est probable que les choses n'aient pas assez bougé d'ici à 2012.
    comment en sortir, sachant qu'il faudrait s'éviter le ridicule d'une primaire qui de toute façon ne garantirait rien ?
    Peut-être en cédant aux candidats du PC : que Jean-Luc Mélenchon annonce qu'il ne se présente pas (bien qu'il soit le meilleur candidat parmi les plus ou moins déclaré, en tout cas le meilleur pour agréger des votes, mais peut-être pas pour obtenir l'unité du front de gauche), quitte à ce qu'il tente sa chance 5 ans plus tard, en disant que ce qui compte c'est le programme et l'unité, et qu'au point où on en est, pour s'assurer cette dernière il faut un candidat communiste du front de gauche.
    en s'effaçant de la course à la candidature pour la cause de la gauche de gauche (pour cette fois au moins), mais en restant présent dans les médias et en continuant son travail politique de qualité, on aurait peut-être une solution (déchirante, pour certains, dont peut-être Jean-Luc Mélenchon) pour pousser à l'unité, ou prouver que ceux qui en tiennent les rênes n'en veulent pas. C'est mettre les candidats à la candidature du PC au pied du mur : on leur dit ok c'est vous qui avez le flingue, mais regardons maintenant si vous allez vous tirer une balle dans le pied...

  12. pmg dit :

    Je pensais lire tous les posts avant mais je m'arrête vers le 43ème
    Ne m'appelez pas camarade,appelez moi citoyen.
    La note de Mr Mélenchon est à désespérer surtout vers la fin.
    Il va falloir que je m'informe sur ce qu'est réellement le Parti de Gauche,quel est son programme,ses idées
    parce qu'entre nous sa crédibilité dépend de son indépendance vis à vis des autres partis et en particulier du PCF,
    En tout cas certains posts dovient être classés en paléontologie politique (vous savez juste avant la chute du mur).

  13. dorant dit :

    Beaucoup d'entre vous n'ont pas l'air de se rendre compte que la candidature Mélenchon comporte pas mal d'éléments négatifs et qui peuvent écarter des électeurs de gauche, à savoir entre autres :
    - une vision quelque peu datée de la laïcité (je ne m'y reconnais pas)
    - un certain ton cocardier, centraliste etc - qui peut agacer.
    - des méthodes de promotion politique qui font très "Mitterrand" et assez perso
    - un parti, le PG, dont on voit mal la cohérence programmatique
    En tous cas, il est nécessaire qu'il y ait débat au sein du FdG.Rien ne serait plus horripilant que l'autoproclamation d'un sauveur de la Gauche - on a donné !. Qu'il y ait débat entre Chassaigne et Mélenchon pour choisir celui qui défendra le mieux le courant front de gauche. Et puis après, on soutiendra celui qui est le plus en position...

  14. Stef91 dit :

    Autant à vous lire j'étais optimiste sur le futur possible dans notre pays, mais là avec les candidatures du PC, je pense que le front de gauche a perdu toute crédibilité (vous esquiviez à chaque fois cette question dans les medias pour ne pas froisser le PC). Vous seul avez l'étoffe, le charisme et la stature pour une réelle candidature présidentielle, dans le cas contraire je verrai bien un duel Strauss kahn - Le Pen au second tour. Dans les medias, vous verrez toujours communisme = Mao, Staline, donc aucune chance de passer dans la population (on vous compare meme à Georges Marchais !). Il faut que la gauche n'esquive pas le dossier sécuritaire sinon vous passerez pour des laxistes qui ne prennent pas en charge le problème des personnes qui subissent l'insécurité qu'on leur matraque en plus dans les medias. Pour le 23, j'ai bien peur que ça fasse un gros bide, dans l'esprit d'un grand nombre, c'est déjà voté (on l'a vu au parlement avec d'ailleurs un nombre peu élevé de député - comment est-ce possible ?). Je deviens tres pessimiste sur l'avenir de la politique en France.

  15. VERGNES dit :

    A deux ans de la présidentielle, alors que la classe ouvrière risque de subir un des plus grands recul social de son histoire, il y a quelque chose d’indécent à pinailler sur la tête la plus vendeuse pour représenter « l’autre gauche » dans 2 ans.

    Jusque là le FdG a pu exister en tant que coalition électorale dans le cadre d’élections de liste, son activité étant mise en veilleuse entre ces échéances électorales (l’actualité de son site en est l’illustration). Mais voilà la présidentielle est uninominale et c’est là que va se juger la pertinence et la volonté affichée de construire un mouvement clairement anticapitaliste qui dépasse les frontières de chaque parti…Oui mais voilà, comme dans les partis réformistes c’est l’éternelle petite musique qui recommence et de savoir qui a la meilleure tronche, la meilleure cote (construite par les sondages). Tout cela n’est pas très révolutionnaire.

    Avant de se décider sur le candidat (e) deux ans à l’avance, il serait plus efficient de parler d’un programme de rupture s’appuyant sur la réalité des luttes sans s’en remettre aux réformistes syndicaux et politiques.

    L’unité de « l’autre gauche » se fera sur cette base et pas sur le choix de la tête de gondole.

  16. Gilbert Duroux dit :

    @ dorant

    "- des méthodes de promotion politique qui font très "Mitterrand" et assez perso"

    J'en connais qui ont giclé du forum pour moins que ça...

  17. 4 Août dit :

    @ Stef91

    Pour le 23, j'ai bien peur que ça fasse un gros bide, dans l'esprit d'un grand nombre, c'est déjà voté (on l'a vu au parlement avec d'ailleurs un nombre peu élevé de député - comment est-ce possible ?). Je deviens tres pessimiste sur l'avenir de la politique en France.

    560 députés sur 577, je ne sais pas si on peu qualifier ça de "peu élevé". Le vote à l'assemblée était le plus facile pour la majorité. Reste maintenant le plus dur...

  18. curtillat andré dit :

    Si le FdG (ah la petite réunion sympa Laurent - Aubry le lendemain même de la fête de l'Huma !) persiste à ne pas contester sérieusement l'hégémonie mortifère qu'exerce le PS sur la Gauche gageons que ce dernier nous en sera reconnaissant .DSK - le frère siamois de Sarkozy a dit le Figaro qui s'y connait en hommes de Droite -nous offrira bien dans son gouvernement un Secrétariat d'Etat à la liquidation de la Gauche Archaîque Et si c'est M Aubry,par charité bien comprise elle nous déclarera espèce menacée à protéger.Alors pour contester clairement cette hégémonie désastreuse pour la Gauche,à part Mélenchon qui d'autre ? Je l'écrivais déjà ici il y a un an avec beaucoup d'autres. Si on ne veut pas finir à 1,93.....

  19. Anne PG50 dit :

    On ne va pas commencer à se battre pour 2012 comme au PS attention les gars : terrain glissant !

  20. marco polo dit :

    Le marronnier des candidatures remonte à la surface !
    Je m'exprime individuellement, n'étant membre d'aucun parti. Je souhaite vivement que Mélenchon soit le porteur du message du Front de Gauche et donc soit le candidat à la présidentielle en 2012. Que cela ne plaise pas à certains communistes ne m'étonne pas trop, je crois sincèrement que ceux-ci ne sont pas encore remis de leur déconvenue et de leur chute de représentation depuis avant même 1981. Je n'ai pas le sentiment qu'ils aient tiré les conclusions de leur glissade au fond du trou : 1,93 % pour MG Buffet en 2007 (contre 21 ou 22% en 1969 avec Duclos)...La méfiance des communistes n'est pas de façade, elle repose sur des raisons profondes, non expurgées, de leur histoire. Je ne développe pas ce serait trop long, mais il suffit de faire des retours en arrière pour le constater. Donc, si les communistes ne comprennent pas les raisons qui poussent bon nombre d'entre nous à soutenir Mélenchon, c'est dommage, parce que ce n'est pas contre eux. Ils ont toute leur place au sein du front de gauche, mais seulement leur place. Je ne crois pas Besancenot capable de traverser le pont pour représenter une gauche dont il se démarque assez, trop empétré dans les empreintes laissées par feu la LCR... C'est toute l'histoire des communistes qui résonne là, leurs désirs sont submergés encore trop souvent par des barrières d'idées figées, souvent loin de ce que Marx à inscrit dans l'histoire, une histoire en mouvement perpétuel qui réclame sans cesse de s'adapter. La crise du capitalisme telle qu'il l'a démontrée dans ses développements, elle est devant nous aujourd'hui.
    Il importe d'y répondre et d'y répondre bien. Nous ne serons pas trop de tous pour vaincre et créer une société juste !

  21. eric dit :

    J'aimerai juste préciser quelque chose;j'ai lu quelque part sur les innombrable commentaires que on se demandait pourquoi confier la contre réforme des retraites aux syndicats et comment se fait-il que les partis politique n'y soient pas en première ligne;
    Alors pour avoir défilé sur lyon je peux vous dire que le PS y était bien présent,donc ensuite la contradiction est là et évidemment que ce type de réforme ne peut être qu'assumer que par une part idéologique,il ne s'agit pas ici de négociation de partenaire sociaux mais bel et bien d'une hégémonie capitaliste;bon sang j'aimerai bien que à ce niveau le PG assume complètement.......
    IL s'agit à présent de se montrer,de voir qui détient la forme la plus radicale et concrète de combat contre cette sorte de pratique gouvernementable,où aucune négociations n'a été engagées,alors où est la légitimité des syndicats?
    J'avoue que là je ne comprend pas la startégie de JL
    Bon j'aimerai que tous les militans du PG soient présents lors de la manif du 23 parce que j'ai besoin de contact au niveau local.
    fraternellement

  22. pugnas dit :

    Les contradictions à prendre en compte.

    Arrivé au niveau politique qui permet d'envisager une possibilité de se présenter à la candidature de 2012 ne doit pas, à mon sens, occulter le problème des contradictions. Comment par exemple:
    -s'allier avec le PC et dans le même temps, peut-être, l'affaiblir?
    -porter un projet commun et conserver la représentation d'un parti?
    -défendre une ligne politique et devoir se rassembler avec toute la gauche sans perdre l'essentiel?
    Telles sont les questions de contradictions qui devraient être traitées, à mon avis, pour aller vers un rassemblement rapide et efficace.

  23. Fabio dit :

    Le PCF est mort et enterré et tout le monde à maintenant compris ce qu'est et ce que restera toujours le NPA...Le PCF n'est plus qu'un parti sans partisans et il n'a donc aucun avenir, le NPA ne représente pas grand chose car il n'a qu'un électorat extrêmement volatile que le front de gauche doit convaincre et il le fait déjà très bien.
    Seul le Front de Gauche possède un véritable avenir politique. S'il n'y a pas d'alliance ni avec le PCF ni avec le NPA c'est tant mieux car les prochaines élections présidentielles (ce sont les seules qui comptent vraiment) seront les élections couperet. On verra que ces 2 partis ne représentent plus grand chose, l'un car il est mort-vivant, maintenu sous perf par le PS et l'autre car enfermé dans la contestation pure sans compromis donc sans véritable intérêt....là si je me fais pas lyncher c'est que je m'y suis mal pris...j'ai hâte.

    Mais ce n'est pas parce que les organisations et les militants ne peuvent cohabiter, qu'il n'existe pas a une forte connivence ou proximité entre tous les électeurs de la gauche de la gauche. Ceux-ci (et j'en fait parti) étant désespérément perdus et mal représentés depuis de nombreuses années, le Front de gauche est une véritable délivrance...

    Surtout sans alliance, le PG pourra dépasser les 10% car il recueillera en plus des déçus du NPA, de nombreux ex-socialistes qui ne croient plus (il était temps) à la social-démocratie. La candidature de DSK serait du pain bénit pour nous car il accentuerait le phénomène mais il ne faut pas trop y croire.

    Jean-Luc Mélenchon est le seul en position médiatique d'y arriver, c'est une évidence, et cela est fondamental car il est populaire dans tous les sens du terme...ce serait insuffisant si c'était son unique qualité, or il connait parfaitement le terrain (depuis de nombreuses années) et sait mouiller sa chemise, il maîtrise ses dossiers et à l'air d'être entouré de gens de confiance et compétents (c'est l'avantage des partis récents).
    Il réserve sa candidature et il a bien raison car c'est le PG qui devra le désigner. Mais s'il veut éviter les guerres internes cela devra être fait plus tôt que prévu...est-ce un mal ?

  24. Nicolas dit :

    Comme Anny (message 102), je pense que celui à même de porter les couleurs du PG est Mélenchon. Suffisament connu pour se présenter, un discours qui tient la route et pose véritablement en difficultés ceux d'en face, un esprit combatif pavé d'une sincérité digne d'un homme politique représentatif du peuple, il pare à l'essentiel sans se perdre dans les débats stériles de personnalisation et a l'expérience du terrain. Besancenot quand à lui rejoint à bien des égards Jean-Luc, mais manque un peu de poigne à mon goût. Les membres du PC auraient les qualités requises, malheureusement le travail de sape idéologique mené contre eux ces deux dernières décennies les a discrédité. Les adversaires sont tenaces et menaçants, il faut quelqu'un qui puisse leur tenir tête coûte que coûte en portant haut nos couleurs. Le peuple a besoin d'un leader comme lui.
    Personnelement, je n'ai pas encore rejoint le PG, mais envisage sérieusement de le faire d'ici quelques jours, après avoir rencontré son représentant dans ma ville et assisté à une première réunion. Longtemps hésitant entre le NPA et le PG, mon choix est à présent fait. Fasse que ce choix ne soit cependant pas déçu par des questions intestines comme on l'a vu trop souvent dans d'autres formations de gauche. Cette fois, il faut faire bloc. C'est une question vitale car au vu de la tournure des événements, ce sera ou ça passe ou ça casse. Nous n'avons qu'une chance, la dernière. Pas deux.

  25. Marie dit :

    oui, je ne suis pas du parti, ni de culture communiste.Mais, comme beaucoup de personnes, je détesterais qu'il disparaisse du paysage totalement : le communisme français n'a pas à rougir de son histoire...même s'il n'a pas su se démarquer à temps de ce qui se passait ailleurs;il y a une exception française. Ici, il fut vaillant, et y prit des risques et ses responsabilités.Il fait parti de notre histoire. Le journal l'humanité(web) est, je trouve, un journal qui a permis de nombreux articles trés ouverts, notamment depuis l'arrivée du chânoine au pouvoir; articles laissant la place à des personnes compétentes dans leur domaine professionnel(donc du trés concret,des sujets quotidiens) analysant finement la Société, et les risques majeurs dans lesquels nous étions.
    Idées créatives pour remettre les têtes en marche : conférences organisées à La maison de la Poésie,à partir de la phrase de Jaurès : "l'Humanité n'existe point... ou à peine", les déclinaisons, et donc ouvertures multiples que pouvaient en faire artistes, philosophes, poètes, et le merveilleux Armand Gatti, entre autre. Que cela ne plaise pas à tout le monde, je le conçois, mais la vie, c'est apprendre, et essayer de comprendre...Chacun a sa place !
    chacun est important ! nul n'est à dédaigner...quelqu'un parlait de "grains de sable" : oui, le rouage le plus" totalitaire" est souvent bloqué par un grain de sable.
    Mais, sans création réelle d'un front de Gauche, chacun pouvant garder sa dénomination, tout groupe fermé risque l'entropie à plus ou moins long terme.
    Grand respect pour les communistes français ; mais besoin d'avancer ensemble...

  26. serge dit :

    bonsoir à tous

    content que Mme Royal vous invites sa fête en plus de celle de l'huma. Sarkozy qui pour moi ne représente plus la France aura fini de nous découper le lien social au chalumeau sans aucune vision stratégique sur la France de demain.

    ceci dit " le Rassemblement" avec les gens de bonnes volonté sera payant. le parti socialiste ne doit plus être le point de ralliement des gauche. d'ailleurs personnellement c'est le sans que je trouve dans le départ de Jean-Luc Mélenchon du PS.

    les Hamon, Aubry ne sont que des ombres d'eux même. à la limite j'ai plus de considèration pour Villepin qui garde une vision sur la France.
    notre République, notre Nation, Sarko l'aura bradé misérablement et ses résultats parlent pour lui...son débat sur la sécurité ne cache rien des pans entier du pays qui partent à la casse...industries, paysannerie,etc.

    comme quoi même avec un jouet aérien (Sarkozy Air Force One) on reste un petit président. pour la retraite ! les caisses sont vides...! pour l'airbus Sarkozy Air force One là il à de l'argent...idem pour madame Lagarde. quel distance finalement avec le peuple...c'est triste à dire ! mais je suis sûr que de Gaulle n'aurait pas voulu connaitre le président actuel.

    cordialement

  27. CLECH dit :

    Non je ne voterai pas PC !
    Je croyais que le Front de gauche était un parti nouveau...
    Faudrait clarifier...ce mélange...

  28. Madiran dit :

    Je voterai gauche c'est certain ! Et plus surement Front de gauche.

    Voter PS ? Je ne voterai Plus PS car le PS de DSK est le jumeau politique de Sarkozy.
    Quand le PS sera à gauche on verra !
    Mais pour l'instant je me cramponne à gauche et pas PC !

    Continuez !

  29. sylvie dit :

    Fuerza au P. de Gauche !

    Nous devons y croire, nous devons nous mobiliser. Quelque chose de nouveau est en train de se passer avec le P.G, il redonne espoir à beaucoup d'entre nous qui étions complètement découragés. Aujourd'hui, nous entendons enfin un discours que nous attendions depuis des années, enfin j'entends parler de politique de gauche, de politique sociale!
    Alors ne laissons pas passer cette chance pour 2012.
    Rassemblons nous et enfonçons le clou!
    El pueblo unido tiene FUERZA!

  30. touzaint dit :

    Il faut organiser une grande grève, un week-end et à Paris>.On aura énormément plus de participants(tous ceux qui nous soutiennent et qui pour des raisons financières ne peuvent pas manifester)

  31. toto dit :

    Marie (127)

    Je souscris pleinement à ta réflexion sur le PCF

  32. Pierre dit :

    on s'en f... aujourdhui de qui aux présidentielles et Jean-Luc Mélenchon a bien raison de surtout ne pas s'aventurer sur ce sujet, contrairement aux pauvres madarins accros du PS (comment peut encore voter pour ceux là, je me le demande).
    hormis les points d actualité,L'objectif doit rester de rallier le npa au front de gauche afin de représenter complètement la france en colère.
    (et pas la peine de s'exprimer en espagnol : on n est plus en espagne ni à cuba)

  33. Sophie-PG 24 dit :

    Quel bonheur ce samedi matin d'aller poser des tracts...La voix du PG est la celle qui peut nous affranchir des mensonges ambiants... Vivement jeudi,...Ne laissons pas les escrocs au pouvoir continuer à saccager nos acquis. Mes enfants, lycéens, rameutent leurs camarades... Ils savent que si ils veulent suivre de longues formations, ils devront travailler jusqu'à 70 ans...Ne laissez pas vos enfants dormir le 23, emmenez les avec vous, C'est pour nous et pour eux que nous luttons...

  34. Jacques ETIENNE dit :

    Pour que l'élection présidentielle puisse remplir toutes ses fonctions, dont l'expression et le décompte des minorités qui en est une importante, il faudrait trois tours, sinon 2002 nous a montré et fait vivre le danger d'un large éventail de candidatures à gauche au premier tour.
    Sauf imprévu, il est très probable qu'au deuxième tour nous n'aurons que le choix entre le candidat "pas terrible" (ou "moins mauvais" ou "moins pire", selon le résultat des "primaires" décidées par le PS) et le candidat très dangereux !
    Le terrible serait d'avoir à trier, au deuxième tour, entre deux très dangereux, suite à un éparpillement des candidatures de gauche, quel coup sur la tête de la gauche.
    Donc ou bien les "primaires" inclueront toute la gauche, comme un tour supplémentaire, ou bien il ne faut pas présenter de candidat à la présidentielle ;
    Et pour moi, ceux qui annoncent leur candidature maintenant, avant qu'une réflexion ait été faite là dessus, se placent au niveau, au mieux de Taubira ou Chevènement, au pire de Tapie.
    Je reste optimiste,ayant adhéré à l'UGS juste à sa création et dans une période décourageante au possible, mais je pense que la recherche de militants a plus d'importance que la préciptation dans un jeu pipé.
    J. Etienne.

  35. tchoo dit :

    L'être humain est ainsi fait que lorsque l'un de nous se trouve mis en avant, par les circonstances, son gout perso, les situations où les responsabilités assumées, ils se trouvent toujours des jaloux qui rêvent d'être à la place, s'imaginant que chacun est là pour sa gloire personnelle et satisfaire sa propre ambition.
    Le désintéressement et l'altruisme est rarement compris.

  36. turmel jm dit :

    Bonjour..Comment une telle abèrration est elle possible? Cette phrase de Mélenchon traduit une grande déception.Communiste,je ne comprend pas,ou malheureusement,j'ai peur de trop comprendre les raisons de cet engorgement de candidatures nouvelles venant de nos rangs. Cela ne fait pas partie de notre tradition,mais la peur,associée à l'ambition personnelle a pris le dessus. Peur pour certains que le pcf perde son identité, alors ils n'envisagent pas cette élection sans une candidature communiste.. et comme nous ne vivons pas dans une bulle stérile, le festival des égo est ouvert...J'ose espérer qu'il ne s'agit que de cela..
    Dans tous les cas, nous militants nous avons notre mot à dire. Personnellement je me prononcerai contre! Si le fdg est là nous y sommes aussi pour quelque chose....Alors quand je lis sur ce blog le pcf est mort etc.. ce n'est pas de la sorte que l'on va avancer. Plus de 130.000 adherents, un parti capable d'organiser une fête de cette envergure soyez sèrieux..Cela fait 70 ans que l'on annonce notre mort, cela dit, le cadavre bouge encore, et il a permis que le fdg èxiste.
    Nous allons nous battre afin d'élargir le fdg,et avant de présenter Besancenot comme le souhaite un blogueur,il serait bien qu'il s'élargisse au npa..entre autre.Nous sommes nombreux à vouloir une candidature unique au pcf et pas forcément communiste. OUI,sans mettre mal à l'aise le camarade Mélenchon, pour ce style d'élection,je pense qu'il est le mieux plaçé pour rassembler. MAIS EN ATTENDANT,il y a autre chose d'urgent à faire non,?

  37. triaire dit :

    Mélenchon a raison, ce garçon est intelligent.On ne commence pas une campagne en se disputant sur : qui sera candidat, on laisse ça aux " socialistes " !
    On veut entendre des choses intelligentes et des débats de fond, tels que :on veut la retraite à 60 ans et à taux plein naturellement...On veut la fin des cadeaux aux patrons-voyous et à leurs banques dont on veut aussi la nationalisation, on veut la fin du bouclier fiscal, cette honte en République et les services publics restaurés entièrement, ça marcherait mieux dans ce pays oû tout va mal pour le peuple.On veut aussi sortir fu FMI et de l'OTAN oû l'autre nouille nous a remis.ça, c'est un programme qui interesse les gens alors que les états d'âme du PCF et des autres, on s'en fiche.

  38. prevost dit :

    faites ce que vous voulez,mais debarassez nous de cette malediction de l'elysée! J'aimerai voir nos jeunes plus combatifs, veulent t'ils finir esclaves du capital international? Comme le chantait si bien notre regretté Jean Ferrat,j'aimerai bien voir le temps des cerises avant de claquer!

  39. Jean talabard dit :

    Bonjour Jean-Luc,
    C'est avec grande joie que j'ai écouté votre discours à la fête de l'humanité.
    N'étant pas au fait des us et coutumes du lieu, j'ai été quelque peu surpris para la "sonorisation sauvage" à votre discours, encore plus par les acclamation "Marie-Georges, Marie-Georges" qui l'ont suivi...
    Heureusement une urgence privée m'a miraculeusement permis de réchapper à l'épisode "Chassagne" car j'aurais sans doute été obligé de hurler "Chassagne enclumé" avec une telle vigueur que j'aurais sans doute terminer cette fête aux urgence de l'hôpital du Bourget...
    De toute urgence je vous apporte mon soutien sous toutes les formes qui me viennent à l'esprit dans votre projet que je trouve en tout point admirable.
    A bientôt.
    Amitié

  40. Philippe Arth dit :

    Nous n'en sommes qu'au début d'un Front Populaire qui malheureusement, ironie de l'histoire va capoter comme en 1936, nous avons tous la même ambition, mettre à genoux la machine capitaliste et cependant les orientations politiques, les divergences d'idées sur un programme de gouvernance, les egos surdimensionnés de certains, vont à nouveau, mettre en péril le bel édifice.
    Le probléme est bien là, nous n'évoluons pas, nous bégayons, l'histoire va,malheureusent, à nouveau nous le prouver.

  41. carole dit :

    bonjour, jean Luc, avant je votais socialiste pour contrer la droite, puis j'ai voté europe-écologie car je croyais qu'ils étaient les seuls présents pour défendre l'écologie, le parti de gauche me tentait mais je ne connaissais pas leur propositions écologiques,(eh oui, mauvaise communication la-dessus pour les gens qui sont en dehors du militantisme), bon, de plus l'alliance avec les communistes, qui ne remettent pas en cause le nucléaire me navrait, puis j'ai découvert la proposition de loi de planification écologique, enfin du concret.
    Ils bossent au parti de gauche, ils ne sont pas seulement en tenue d'opposition, alors, jusqu'à présent, je ne m'étais encore ralliée à aucun parti, n'ayant pas confiance, mais là, je vais me décider d'un jour à l'autre pour prendre ma carte et aller au charbon avec le parti de gauche, juste je prends encore quelques infos supplémentaires sur vos propositions pour une autre société. amicalement, carole

  42. MS dit :

    MELENCHON LE MEILLEUR LEADER DU Front de Gauche.

    N'étant memebre d'aucun parti mais etant sympathisant du front de gauche,il est a rappelé que les elections,presidentielles de surcroit,font la part belle au charisme,a la rhetorique impeccable,a une communication intelligente et efficace,voir meme a de l'humour pour valoriser un contenu sensé convaincre le citoyen et la citoyenne francais.La personnification en 5e republique est une realité indepassable dans son cadre et son systeme d'eduction citoyenne...desolé pour messieurs Le Hyaric et Chassaigne,ou le premier propose des interventions sopporifiques au parlement europeen et face aux medias francais...et Mr Chassaigne,inconnu de l'opinion publique,aura vite un costard caricaturale taillé comme maire coco risible a la don camillo...
    Avec tout le respect que je dois aux egos de mes camarades de convictions politiques...le meilleur dans l'arene pour porter les couleurs en 2012 c'est bel et bien Mr Mélenchon dont les discours et la posture mediatique porterai au dela des limites sympatiques mais encore modeste du front de gauche,et ainsi espere gagner ces presidentielles pour une 6eme constituante...lLA CHANCE SET HISTORIQUE!ne la laissons pas passer.
    Pourquoi ces messieurs veulent ils etre les leaders qu'ils ne sont meme pas dans leur organisation donc encore moins au niveau nationale? cette idée que le programme prevaut sur tout met au second plan les conditions de son adhesion par la majorité du peuple...ne sommes nous pas en plein dans LA SOCIETE DE L'INFORMATION?
    historiquement le citoyen n'a jamais eut autant de possibilité de s'informer,de se former en autodidacte a toutes connaissances,neanmoins L'ALIENATION PERDURE...aussi LA VICTOIRE EST ELLE D'AUTANT PLUS IMPORTANTE.

  43. princesse2cleves dit :

    Je vous ai regardé sur Canal+ Dimanche et je suis toujours frappée par la limpidité de vos discours.
    mais il y a autre chose qui me frappe encore plus, c'est votre sensibilité.
    c'était juste l'espace de quelques secondes après le reportage de l'homme qui traverse la manche.
    vous avez dit "magnifique", avec juste ce qu'il fallait de silence de retenue et d'éclat dans les yeux qui marquait votre profonde admiration et votre émotion.
    c'est avec ça aussi que vous gagnerez.Je crois beaucoup à la thèse de la fraternité (une autre l'a bien senti) que nos sans culottes, après la plus sanglante des conquêtes ont fait graver dans la pierre de nos bâtiments publics.
    je reste très attentive à votre parcours.

  44. Humaniste dit :

    Bonsoir,

    Je ne lis pas tout mais je suis tombé sur le post de "4 Août" qui site Pierre :

    "Moi je défendrais une candidature communiste, avec un programme communiste, malheureusement la direction du PC est au abois et continue de s'en lisser dans le front de gauche"
    Voilà le type même d'attitude qui mène tout droit à la "CATA"; Comme 4 Août, je n'ai jamais été encarté sauf à la CGT.
    J'ai gardé ma liberté et ne suis pas tombé dans une sorte "d'intégrisme" qui encadre comme des oeillères certains qui ne peuvent concevoir la victoire que de leur seul parti.

    J'ai vécu dans les années 80 les attaques d'encartés du PS critiquer nos actions car ils nous disaient :
    " Vous n'allez pas faire grève contre un gouvernement que nous venons de mettre en place"

    Notre réponse fût toujours claire :
    "Nous avons voté pour un programme commun mais pas pour une politique qui est en train de s'orienter vers une "sociale démocratie" à l'époque 1984-85 on ne pensait pas encore ajouter le mot "libéralisme".

    Résultat de ne pas admettre lorsque des orientations ne sont pas en accord avec nous même de maintenir (du fait de son encartement) une confiance aveugle à son parti.

    Jean-Luc Mélenchon, par son charisme et son honnêteté au service d'un collectif à justement compris qu’un parti ne pourra plus être élu seul. Donc sans ce grand parti du "Front de Gauche" aucun espoir de gouverner avec d'autres le pays.

    J'en ai marre d'être une victime parmi tant d'autres en bas de l'échelle sociale pendant que des "égos" sacrifient par leur comportement aveugle la réalité de se regrouper sur des fondamentaux.

    On voit ou cela nous a mené depuis 3 législatures, une droite de plus en plus à l'extrême. La faute à qui ?

    Alors oui, j'espère que le FRONT de Gauche fera un score à deux chiffres qui empêchera le PS de "pavaner" en nous imposant sa vision de "sa gauche" que je baptiserai "centre droit" (et je suis modeste).

    Avant Jean-Luc Mélenchon j'ai soutenu le PC et le soutiendrai encore mais pas dans un aveuglement du sauvetage du parti, car dans le contexte actuel c'est fini, la pluralité populaire est telle, que toutes les sensibilités de gauche "les vraies" doivent IMPERATIVEMENT S'UNIR pour le bien collectif.
    Surtout que sur les fondamentaux ils sont quasiment tous d'accord.
    Alors entre Jean-Luc Mélenchon, Laurent, Dufflo, et les autres, être président, 1er ministre, etc. ils seront aux commandes ; après tout, ce n'est pas pour cela que l'on se bat ?

  45. granthomme dit :

    Ceci n'est qu'un témoignage de cgtiste non encarté politique : j'étais moi aussi à la fête de l'huma et le seul discours novateur que j'y ai entendu est bien le vôtre, M. MELENCHON. J'ai des amis communistes que j'essaie de convaincre qu'avoir raison sur le fond ne suffit pas aujourd'hui : même si c'est navrant, il faut surtout faire de la com et battre la droite sur son propre terrain. Déjà pour cette seule raison, vous pourriez être le meilleur candidat de la Gauche mais vous avez surtout cette volonté et cette intelligence de ne pas vouloir gagner pour un parti mais pour un collectif. Vous savez qu'il faut être rassembleur et, que ce soit par conviction ou par tactique, je pense que vous pouvez gagner la bataille. Je ne suis pas défaitiste comme ceux qui pensent que " le Front de Gauche échouera, comme le Front Populaire de 1936" : d'abord, les succès du Front Populaire, nous en profitons encore aujourd'hui (plus pour longtemps si on les laisse faire) et ensuite, l'histoire ne se répète jamais, camarade!
    donc bravo, courage, continuez car on compte sur vous pour nous mener à la victoire!

  46. AG dit :

    à PrincessedeClève,
    je n'osais pas, Princesse exprimer comme vous comment je ressens la sensibilité de Jean Luc, peur de paraitre midinette alors qu'il ne s'agit pas de ça du tout. Ce qui impressionne de suite même ceux qui ne sont pas d'accord avec ses thèses, c'est que le Monsieur est authentique, ses phrases sont en vibration exacte avec sa pensée ; il y a toujours dans son propos une acuité, une précision, une richesse du vocabulaire qui apporte toutes les nuances utiles.et cela n'est pas l'apanage d'un beau parleur mais celui d'un libre penseur, d'une pensée élaborée prenant ses racines très loin. C'est cela qui impressionne ses adversaires politiques, c'est pour cela qu'il n'a pas fini de les faire trembler et qu'il nous donne l'énergie intellectuelle nécessaire pour faire avancer le FdG, de la jubilation intellectuelle vous disais je ?

  47. valérie dit :

    J'ai comme une envie soudaine de relire La princesse de Clève, si j'avais eu les mots et le talent j'aurai dit tout pareil. Quel bonheur (et je pèse mes mots) de lire et d'entendre une voie intelligente et intelligible.
    Tous ensemble fraternellement et intelligemment !

  48. Nicolas dit :

    Vivement la VIème république, que finisse toutes ces histoires de présidentiable, candidat à la présidence, candidat à la candidature, futur candidat à l'ex-présidentialbilité, etc...


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