17sept 10

Je vais chez Ségolene samedi et à SOS dimanche

Ma fin de semaine, bien pleine

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M on samedi dimanche est bien chargé compte tenu de la tenue du Conseil national du Parti de Gauche à Bagnolet. Je vais pourtant aller et venir entre les manifestations politiques. Je commence par ce qui va vous surprendre le plus. J’ai répondu positivement à une invitation de Ségolène Royal pour participer samedi à 15h30 à un débat dans sa « Fête de la Fraternité », organisée à Arcueil. Vous savez que j’ai le temps, puisque je ne suis pas invité chez Benoit Hamon. Non, je plaisante.  Ma participation est justifiée par le thème et un but. Au lieu de faire le énième meeting plus ou moins unitaire alors que les syndicats et les parlementaires font en réalité tout le travail, je suis partisan de ce que les partis politiques assurent leur rôle et proposent, en plus de leur appui au mouvement social une issue politique démocratique. Depuis le début de la mobilisation je pense et dis que le mot d’ordre du retrait de la réforme doit être prolongé par un outil d’action démocratique. Vous avez lu ce que j’ai écrit ici à plusieurs reprises sur la nécessité d’un référendum. Evidemment, pour qu’il y ait un référendum, il faut d’abord que le projet ait été retiré. C’est le même épisode. Mais maintenant que l’Assemblée Nationale a voté c’est encore plus vrai. Ségolène Royal défend la même idée depuis des semaines et elle l’a rappelé à l’émission de France 2.  Nous faisons front ensemble pour que cette idée avance. Je sais qu’à gauche, d’autres y pensent aussi j’en suis sur des initiatives pourraient avoir lieu. Je m’y joindrai aussi, si on me le propose. L’idée est largement développée cette semaine par le journal « Politis ». C’est pourquoi Denis Sieffert le directeur de sa rédaction lui aussi sera chez Ségolène Royal pour cette table ronde intitulée "Respect du peuple : un référendum sur les retraites !" Je suis informé de ce que deux responsables syndicaux de Poitou-Charentes seront également présents à ce débat sous la présidence de Delphine Batho.

 Et le lendemain dimanche,  comme je suis signataire, avec tous mes camarades du Parti de gauche, de l'appel "Touche pas à ma nation" lancé par SOS Racisme et le journal « Libération » qui en a assez curieusement rectifié la liste des signataires, j’interviendrai, à partir de 18 heures, au meeting-concert organisé au Théâtre du Chatelet, en compagnie d'autres « personnalités du monde politique, artistique et associatif ».

Petite panique à bord du yacht présidentiel. En témoigne ce propos de Nicolas Sarkozy rapporté par le « Canard Enchaîné » : "Nous entrons dans une phase décisive. C'est un quitte ou double. Si l'on ne sort pas trop amochés de cette rentrée sociale, on sera en situation de l'emporter en 2012". "Il faut à tout prix éviter une mobilisation des jeunes. Pour un gouvernement, il n'y a pas pire qu'une jonction social-éducation. Je ne parle pas des profs qui font grève dès leur retour de vacances, mais des lycéens et des étudiants. Il faut les surveiller comme le lait sur le feu." Hé ! Hé ! Avec ce que j’ai entendu dire par Jean Baptiste Prévost au meeting de Toulouse, je crois bien que le lait est déjà sur le feu et déjà bien bouillant. En effet les étudiants savent compter et raisonner. Le report de l’âge de départ va bloquer toutes les hiérarchies professionnelles, et geler des centaines de milliers d’emplois. Autant de moins pour l’élite en formation. Et autant de chômage de plus. Et autant d’années de travail supplémentaires pour les étudiants qui doivent ajouter quarante deux ans à leur âge de sortie d’études, pour avoir accès à la retraite. Quand on se souvient de la façon avec laquelle ont été traités les doctorants jusqu'à ce jour, on a idée de la stupidité d’une politique qui dissuade autant d’améliorer le niveau de formation des générations montantes !

La réunion du Conseil européen du jeudi 16 Septembre 2010, a été plus riches que nous ne l’avons appris par les grands médias fascinés par l'échange "musclé et viril" de Messieurs Sarkozy et Barroso à propos des expulsions de Roms. Les conclusions de ce Conseil n'ont pourtant rien à voir avec la question des Roms. Qu'y trouve-t-on? D’abord une émouvante ode à la mondialisation et aux politiques sécuritaires de l'UE "première puissance commerciale du monde" capable de "partager les responsabilités pour une sécurité globale" face à la crise. Mais oui ! A l'heure où les peuples européens souffrent le plus de la crise et se faire seriner avec la «menace terroriste croissante », ça ne manque pas de sel! Ensuite nous trouvons une belle célébration du Traité de Lisbonne "qui va permettre à l'Europe de prendre tout son poids sur la scène internationale". Mais comment? Peut-être grâce au triumvirat qui "représente" l'UE, les ébouriffants Barroso, Van Rompuy et lady Ashton ? Non: "par la sécurisation des étapes nous menant à des accords de libre échange avec nos principaux partenaires" et par la "maximisation des bénéfices potentiels du partenariat transatlantique". Coucou, revoilà le grand marché transatlantique (GMT) dont il est impossible de parler en France. Et pourtant ! Mazette ! Ce partenariat est intronisé "cœur du système international", rien que ça! Enfin le conseil, ami de l’argent et de ceux qui le possède achève sa prose par une grande révérence au système européen de surveillance financière. Crèvent les travailleurs ! Ils ne sont pas le sujet de la pièce en cours. Car les principaux objectifs du magnifique système européen de surveillance financière sont bien loin d’eux. Il s’agit pour lui de protéger les investisseurs, les épargnants et les assurés et d’assurer « l’intégrité, l’efficience et le bon fonctionnement » des marchés financiers. Fermez le ban. Voila pourquoi la madame Viviane Reeding, commissaire à je ne sais quoi qui nuit aux gens, peut se permettre de faire des grosses remarques à Sarkozy alors qu’elle représente un état voyou de la finance et des banques. Le Luxembourg !, Un pays irréel, montré du doigt même par le G 20 pendant quelques heures, avant que les maîtres chanteurs aient sans doute fait taire tout ceux qui ont des comptes offshores au Luxembourg repeint aussi sec en Etat vertueux ! 

Trois déclarations sont annexées aux conclusions du Conseil Européen. Trois merveilles. L'une concerne la politique extérieure de l'Union. Elle  soutient le principe d’une voix unique de l'Union au niveau international. Pas moi. Elle demande la mise en place rapide du Service Européen d'Action Extérieur qui remet tout le pouvoir de nomination et d'application de la représentation diplomatique entre les mains de Mme Ashton. Cet enterrement de notre indépendance internationale et de nos moyens diplomatiques dans les mains d’un pur suppôt des américains me révulse. Une autre déclaration annonce une aide humanitaire pour le Pakistan. Dans ce document le Conseil glisse subrepticement la nécessité pour le Pakistan de mettre en place des politiques commerciales ambitieuses  et conformes aux règles de l'OMC. Ceux qui ne comprennent pas du premier coup apprennent quelques lignes plus loin que le conseil affirme sa volonté de mettre en place des mesures libre-échangistes plus poussées entre l'UE et le Pakistan. Pour une fois pas de prêchi prêcha sur la démocratie et les droits de l’homme. Cet article là est réservé à Cuba et à la Chine et ne saurait être appliqué au modèle démocratique qu’est le Pakistan. La dernière résolution porte sur le processus de paix au Proche Orient. Le Conseil réitère sa volonté de voir à terme deux Etats viables. Ca ne mange pas de pain. Elle demande à ce que la Palestine soit un Etat démocratique. Evidemment. Bien sur on peut se demander ce que cela vient faire dans une déclaration sur la paix. Et pourquoi au passage les abus innombrables des ultras religieux hébreux dans la société et au gouvernement ne méritent pas le moindre mouvement de sourcil de madame Viviane Reeding championne des indignations sélectives. Ce beau document enfin renvoie les deux Etats dos à dos en demandant qu'ils "s'abstiennent d'actions qui pourraient affecter gravement le processus de paix". Sans un mot explicite pour demander la levée du blocus de Gaza et comme si les palestiniens étaient en train de coloniser Jérusalem ouest. En Israël l’opposition des artistes et créateurs à la colonisation illégale est mille fois plus courageuse que le ramassis des eurocrates qui écrivent ces documents. Heureusement personne ne les lit. Pas mêmes ceux qui les signent. Ils ne coutent qu’à ceux qui les payent.  

Bouclier fiscal : on vient d’apprendre le montant des reversements. La honte ! Les chiffres définitifs donnés montrent un tableau qui met en, colère les gens normaux.  En 2009,  679 millions d'euros ont été rendus par l'Etat, pour  563 millions en 2008. 19.000 contribuables pleins aux as ont touché le chèque du père noël Sarkozy. Les réactions n’ont pas tardées. Voici ce qu’en dit l’AFP. « Le NPA et le Parti de gauche ont demandé vendredi la suppression du bouclier fiscal après la publication des montants restitués en 2009, le parti d'Olivier Besancenot le jugeant "scandaleux", celui de Jean-Luc Mélenchon "intolérable". "Ces privilèges fiscaux sont scandaleux alors que dans le même temps, la nécessité des économies budgétaires est déclamée sur tous les tons par le gouvernement Fillon pour justifier les suppressions de postes dans l'éducation, la destruction de la retraite à 60 ans", estime dans un communiqué le NPA pour qui le bouclier fiscal est "le symbole de l'injustice sociale". Dans un autre communiqué, Martine Billard, porte-parole du Parti de gauche, déplore que "les contribuables les plus riches se soient vus attribuer 91% des montants du bouclier fiscal" et que la ministre de l'Economie "Christine Lagarde continue de trouver juste que 1.169 familles se voient restituer 423 millions d'euros quand il s'agit du montant exact de la facture prise aux Français pour leurs dépenses de santé". "La justice ce n'est pas que les pauvres paient pour les rentiers" et "les députés du Parti de gauche déposeront un amendement de suppression du bouclier fiscal", affirme la députée, jugeant ces pratiques "intolérables".

Le site Médiapart m’a fait l’honneur d’un entretien la semaine passée, paru juste avant la Fête de L’Humanité. Je pense que le délai d’exclusivité est clos après une semaine, non ? Car le site et c’est bien normal est payant (zut, je ne me suis toujours pas abonné !). le travail de Stéphane Alliès, le journaliste qui m’a interrogé est assez vaste pour mériter une deuxième vie, certes  plus modeste, sur ce blog. Je publie donc le texte de notre échange.

Stéphane Alliès, Média part. « Après les manifestations du 7 septembre, on a le sentiment diffus que malgré une énorme mobilisation populaire, les lendemains sont ambigus. Les syndicats restent prudents et tous les partis de gauche se plient à leur agenda, quitte à freiner l’enthousiasme de la rue? »

D’abord, il faut se tenir à distance des « bêtes à chagrin ». On doit déjà se féliciter d’avoir réussi notre coup le 7 septembre. On a fait avancer la conscientisation du peuple français, pas seulement sociale, mais aussi politique ! Il est vrai qu’on a été incroyablement servis dans nos démonstrations par le feuilleton Woerth-Bettencourt, qui a duré tout l’été. Il y a quelque chose qui a cristallisé dans les esprits. Prenons déjà ça! Imaginez si on avait subi une défaite dans la rue, on ne serait même pas en train de se demander s’il faudrait en faire davantage. Ensuite, sur le front que nous occupons, tout le monde n’est pas au même niveau d’évaluation du rapport de force. Les syndicats sont dos au mur, ils ne peuvent pas se tromper. S’ils se trompent de date ou sur la capacité à mobiliser, le gouvernement prendra immédiatement l’avantage. Rappelez-vous la manifestation succédant aux européennes en juin 2008… Quand vous vous trompez sur ce front, vous le payez cher. Là, l’intersyndicale a jugé nécessaire de prendre deux semaines pour réussir le coup suivant. Moi, je ne sais pas sur quelles bases elle travaille, mais je pense que ce n’est pas raisonnable pour un parti politique de vouloir se substituer aux syndicats pour faire le cahier des revendications et dire les moyens à mettre en œuvre. C’est aux syndiqués, dans leur syndicat et leurs entreprises de dire ce qui est le mieux. Il y a dans l’air l’idée de grèves reconductibles, soit. Mais on n’a jamais vu dans ce pays de tels mouvements se déclencher autrement que depuis la base. Donc nous verrons. 

« Quant aux partis, quels qu’ils soient à gauche, on a presque le sentiment qu’ils sont davantage tournés vers 2012 que vers une réelle démarche unitaire… »

Quelle est notre conception aujourd’hui de notre participation à ce front social? On appelle tous à participer aux manifs, mais ce sont les syndicats qui sont aux premières lignes. Nos représentants mènent la bataille à l’Assemblée. Bon, c’est un front à tenir. Mais il y a une carence. Les partis de gauche ne font aucune proposition commune. Ni sur le fond du dossier, ni sur l’action à mener. De notre côté on a décidé de faire semblant d’être d’accord avec tout le monde. Ce n’est pas le cas avec le PS. En réalité, les durées de cotisations sont aussi importantes que celles de l’âge légal de départ à la retraite, puisqu’elles déterminent l’âge nécessaire pour partir à la retraite avec des pensions à taux plein. Or, l’inflexion du PS sème le doute, puisqu’il préconise un allongement de ces durées de cotisations. Déjà que Fillon se fait un malin plaisir de gifler l’opposition parlementaire et Jean-Marc Ayrault en rappelant que le PS n’a jamais abrogé les réformes précédentes…

Ce jeudi après-midi, le Nouveau Centre a soumis un amendement proposant un système de retraite par point, que les Verts ont voté et sur lequel les socialistes se sont abstenus, tout en l’approuvant. Donc il faut admettre que les syndicats n’ont pas la partie facile, car on ne peut pas vraiment dire qu’ils bénéficient d’un soutien sans faille de la gauche politique. De mon côté, je suis étonnée que personne n’ai retenu mon idée…

« En effet, alors que vous avez proposé dès mai dernier une mobilisation unitaire pour réclamer un référendum, personne ne vous a suivi (à part Ségolène Royal)? »

Cela permettait de laisser ouvert la forme de l’action politique. Soit on refaisait un référendum citoyen sur le modèle de celui organisé contre la privation de la Poste. Soit on, exigeait un référendum en bonne et due forme. La constitution le permet, mais  le décret d’application du référendum d’initiative populaire n’a toujours pas été publié. Cela permettait en outre de renvoyer Sarkozy à l’absence de légitimité démocratique de cette réforme. Il l’a reconnu lui-même en 2008 pour ne pas la faire, puisqu’elle n’était pas inscrite à son programme présidentiel. Contrairement à l’abaissement de la retraite de 65 à 60 ans en 1981, qui était une proposition phare du programme commun de Mitterrand. A mon sens, les partis politiques doivent proposer des débouchés civiques aux situations de crise. Je suis très déçu d’être resté seul sur cette idée, et je ne comprends pas pourquoi. Que les syndicats ne l’évoque pas, c’est normal, ce n’est pas dans la culture de la démocratie sociale française. Mais les partis?! Que proposent-ils alors, comme débouché unitaire? D’attendre 2012?

« N’est-ce pas le cas? A la réunion unitaire de Montreuil, mercredi soir, le président d’Attac vous a tous interpellé, en estimant que «2012 se gagnait maintenant»… »

Je suis d’accord avec lui. Si nous subissons un revers, il  va y avoir beaucoup de démoralisation, de démotivation. Et je trouve que les socialistes jouent la déprime. Ils sont dans une logique où ils interprètent les bons résultats de Dominique Strauss-Kahn dans les sondages comme une demande politique de centre droit. Alors qu’on nous avait annoncé que le PS tournait à gauche, et que certains reprochaient même à Martine Aubry de se «mélenchoniser», on est en train de les voir tout d’un coup tourner. Et prendre le cours exactement inverse. L’interview de Fabius dans Le Monde juste avant La Rochelle, avec ses «longs efforts financiers» nécessaires. François Hollande est de plus en plus dur dans la modération, si j’ose dire. Et tout le monde a remarqué que malgré l’attente maximale autour du discours d’Aubry à La Rochelle, elle a été assez évanescente sur les thèmes sociaux. Par contre elle a salué l’action du premier ministre grec, qui est le zélé metteur en œuvre des mesures d’austérité imposé par le président du FMI, lui aussi socialiste.

En réalité, les socialistes pensent qu’on ne peut pas affronter le pouvoir de la finance. Ce n’est en fait que la continuité des sornettes sur la «mondialisation heureuse» et «l’Europe qui nous protège». Au final, c’est l’idée que le temps des solidarités sociales est fini. Nous serions dans celui des «responsabilités individuelles» matinées de compassion pour autrui. C’est le « care » de Martine Aubry. Je crois que c’est ça que le PS a dans la tête.

« Cela ouvre-t-il un espace pour «l’autre gauche»? »

La droitisation du PS n’est jamais une bonne chose. Nous, on reste dans une posture difficile, tant que nous ne parviendrons pas à être crédibles aux yeux de la majorité des travailleurs. Mais ce sont les événements qui commandent, et il faut pouvoir apporter à des citoyens en quête de sens l’image de gens qui savons où nous allons, tout en apportant aussi quelque chose de ferme à laquelle les électeurs de gauche peuvent s’accrocher. C’est aussi pour cela que j’assume volonté une fonction tribunicienne, qui a parfois aussi des inconvénients.

Il y a un risque dans la situation actuelle, c’est que le front social et syndical soit miné de l’intérieur par une coupure entre une aile qui se radicaliserait, excédée par ce qu’elle juge être des atermoiements, et une autre aile qui dirait «Attention, il ne faut pas aller trop vite, car c’est trop dangereux, on n’a pas les moyens». Je trouve que la position de Bernard Thibault colle bien au besoin du moment, puisqu’il garde le souci de faire en sorte que tout le monde reste groupé, en tenant compte de la difficulté du syndicalisme de terrain dans les entreprises françaises. 

« Mais cela ouvre-t-il un espace politique, pour «l’autre gauche»? »

Sur le plan politique, c’est l’inverse du front social qui doit se produire. Surtout pas de confusion! Si on n’est pas clair, alors là on dégoûte tout le monde! Ce n’est pas pour rien que je prends le risque de relever le double jeu des socialistes. Je veux que ceux qui m’écoutent sachent que j’ai vu. Je ne me fais pas duper, mais je choisis l’unité pour ne pas leur donner les moyens d’aller au bout de leur logique. Sinon ils pourraient croire que je suis complice, mais ce n’est certainement pas le cas.

« A la Fête de l’Humanité, le Parti de gauche organise un débat de trois heures sur le «modèle limousin», où PCF, PG et NPA s’étaient alliés aux régionales, obtenant 20% des voix au second tour). Vous êtes au courant que le PCF et le NPA vous ont adressé une fin de non-recevoir. Vous vous rêviez trait d’union de l’autre gauche, mais vous ramez dans le désert… »

Pour moi, il n’y a rien d’autre à faire. J’essaie de tenir un cap, qui n’est pas évident, je le reconnais. Après chaque élection, je pense qu’on a fait la démonstration que l’unité permettait de progresser. Mais on recommence à zéro à chaque fois. Mais personne n’est capable de me montrer qu’une autre stratégie ne fonctionne mieux que celle-là. Dans le Limousin, il n’y a pas seulement les 20% aux régionales, on est aussi passé devant le PS dans deux cantonales, dont une gagné à la droite.

« Le contexte géographique est tout de même particulier dans cette région, une terre éminemment de gauche, imperdable à la droite, ce qui diminue l’effet de vote utile… »

Des endroits où l’on ne peut pas perdre dans tous les cas, on en a connu d’autres, qui sont finalement tombés à droite… Mais oui, c’est compliqué, ça peut prendre du temps pour que ça prenne ailleurs. Et il faut bien commencer quelque part! Pour le reste, on ne peut pas dire que l’autre gauche est sans cesse divisée ! Ce n’est pas vrai : il existe le Front de gauche ! C’est un acquis formidable.

« La Fête de l’Huma doit être l’occasion de lancer le «programme partagé» du Front de gauche. Cela signifierait-il qu’il ne serait plus seulement un cartel électoral? »

Je l’espère. A tous ceux qui nous reprochent de n’être qu’un cartel, je leur dit «venez, et faites en sorte que ce ne soit plus seulement que cela!» Prenons l’exemple des dernières régionales, où d’autres mouvements nous ont rejoint. Première exigence: changez de nom. Ça a été un bordel pas possible, et finalement l’appellation «Front de gauche» est resté, parce que sinon c’était inaudible… En même temps, on ne peut pas dire que nous ayons été particulièrement flambards. L’initiative du « front de gauche des économistes », lancé avant les européennes, n’a pas été suivie dans les autres secteurs. Moi, je propose que des Fronts de gauche de professionnels de santé, de l’éducation, et je ne sais quoi encore, se créent ! Que les gens se l’approprient. Mais pour l’instant ce n’est pas le cas. Tout est à faire.

Enfin, il y a le programme. Et là je pense que pour créer une vraie dynamique, il faut montrer que nous sommes capables de gouverner. Il faut donc entrer dans une logique de la radicalité concrète. Au Parti de gauche, on a travaillé tout l’été, pour que l’on puisse ensuite discuter et écrire noir sur blanc ce qu’on va faire, et avec quelle méthode on va le faire. On a déjà rédigé 177 fiches, plus de 1.000 propositions. C’est une première contribution, qui ne touche pas tous les domaines, mais un point de départ. Tout se fera sur le terrain.

Après, moi, j’appelle à la création de Fronts de Gauche thématiques, afin d’éveiller une conscience populaire collective. Car il faut que les gens comprennent que si jamais nous gouvernons, ça va être rude, il y aura une sacrée confrontation avec ceux qui ne se laisseront pas prendre ce qu’ils ont. Moi, je voudrais quand même récupérer en une législature10 points de richesses que le Capital a pris au Travail ces dernières années. Ça représente tout de même 195 milliards d’euros! Il faudra aller les chercher, et il est peu probable qu’ils se laissent faire. En Amérique latine, là où ça s’est passé, ce fut assez chaud.

« On vous voit arriver… Vous allez nous parler de votre «révolution par les urnes» inspirée du modèle sudaméricain. Mais on ne peut pas dire que votre amour de la démocratie référendaire ait gagné beaucoup d’esprit dans le reste de la gauche… »

Désormais, on a décidé de l’appeler «la révolution citoyenne». De cette idée comme des autres, disons qu’il faut que ça infuse lentement, pour que ça diffuse largement ensuite. C’est clair que je voudrais que ça aille plus vite qu’actuellement. Mais regardez « la planification écologique ». Plus personne dans l’autre gauche n’est contre, et ça s’est fait finalement assez vite. La «révolution citoyenne», au début en Equateur, personne ne pensait que Correia allait la faire. Et il l’a fait. Et je pense que ça va prendre en France. Car cette idée que le but et la méthode sont la souveraineté populaire a tout pour être comprise et entrainer les gens. Et contrairement à d’autres révolutions, où les notions d’assemblée constituante et de restitution politique du pouvoir ont été absentes, on parle ici d’une révolution où le mot citoyen prendrait tout son sens. C’est quelque chose d’audible, de crédible. La crédibilité n’est pas un rabais de l’ambition.

« Les communistes ne semblent pas avoir abdiqué de vous laisser la place à la présidentielle. Après avoir évoqué Patrick Le Hyaric, Didier Le Reste, Gérard Aschiéri, voilà qu’ils mettent ce week-end en orbite le député André Chassaigne, comme prétendant à la présidentielle… »

C’est normal. A un moment donné j’ai été exaspéré, car on me reprochait de vouloir être candidat. A la question légitime des journalistes me demandant si je pourrais représenter le front de gauche, j’ai dit que je me sentais capable. Je croyais botter en touche. J’ai d’abord été accusé de m’autoproclamer ! Marie-George a desserré l’étau autour de moi en proposant l’idée d’autres candidatures possibles émanant du PCF. Tout cela est normal. Bien sûr qu’il n’y a pas qu’un candidat qui serait seul capable de nous représenter. Chacun devra faire valoir ce qu’il apporte à l’affaire. D’ailleurs, les propos de Pierre Laurent (dans Libération de jeudi) sont extrêmement réconfortants, car il dit se porter garant qu’il y aura de toute façon un atterrissage unitaire. Ce qui est fondamental. Et il dit qu’il n’exclut pas la mienne, et de manière aimable, pas «faute de mieux». Donc ce n’est pas si mal engagé que ça, même si ça peut encore complètement déraper.

« Vous pensez qu’il doit falloir trouver un candidat par consensus, au risque de se retrouver dans les impasses de la désignation d’un candidat unitaire de la gauche antilibérale en 2007? Pourquoi pas une primaire avec les militants du Front de gauche? »

Sous une forme ou un autre, il faudra évidemment faire voter les militants de nos partis. Il est exclu qu’il n’y ait pas de vote. Mais il ne faut pas non plus revivre la comédie de 2007. Les partis doivent prendre leurs responsabilités. Si on est incapable de proposer un nom, c’est un désastre. Soyons francs du collier, faisons une proposition et soumettons là au vote de nos adhérents. Une primaire, entre nous ce serait destructeur. On n’est pas si fort que ça. Regardez les socialistes dans quel état ça les met. Et puis qu’a-t-on à dire de très différent, Chassaigne, Le Hyaric et moi, par exemple? Sur tous les thèmes, on est d’accord. On va choisir entre celui qui a une moustache et celui qui vient du Midi? Il ne peut pas y avoir de querelles d’égo dans une gauche qui peut à tout moment être rayée de la carte. C’est ce qui s’est passé en Grèce ou en Italie. Il n’y a que Die Linke et le Front de gauche pour entretenir la petite flamme qui peut mettre le feu à la plaine. Encore faut-il la faire vivre.

« Vous êtes tricard à la gauche du PS, le courant de Benoît Hamon ayant décidé d’organiser à ses universités d’été un meeting unitaire avec Olivier Besancenot (NPA), Pierre Laurent (PCF), Jean-Vincent Placé (Verts), mais pas vous… »

C’est du niveau de la cour de récréation. J’ai voulu juste vérifier que nous étions officiellement invité, comme Gérard Filoche nous l’avait dit, pour pas qu’on me refasse le coup de l’année dernière, au même endroit, on avait dit que je n’était pas venu, parce que j’étais sectaire, etc. Ils invitent qui ils veulent, mais qu’ils me disent clairement que je ne  le suis pas. Après plusieurs textos et messages sur le répondeur, j’ai eu Benoît, Hamon qui aurait, dit-il, changé de portable. Il m’a dit qu’il «voulait voir ceux-là». C’est du jargon socialiste, une façon euphémisée de dire «on n’a pas envie de te voir». Je comprends ça. Et ça m’est égal…

« Vous ne craignez pas de devenir un repoussoir à la gauche de la gauche? »

Il n’y a qu’à voir dans les manifestations, je ne suis pas un repoussoir pour tout le monde. Il y a surtout dans cette histoire un paquet de mesquineries et de jalousies, et divisions mal recuites de la vie interne du PS. Je me suis juste débrouillé pour leur remettre cette inélégance sur les genoux.

Ça va bientôt faire deux ans que vous avez créé le Parti de gauche. Où en est-il, à un mois de son troisième congrès de fondation?

Faux c’est le deuxième. Il le faut. Le parti n’est pas terminé, les statuts n’ont pas encore été adoptés, nous n’avions pas encore officiellement voté d’éléments de programme, ni de manifeste. On me reproche de ne pas avoir tout bouclé en deux ans ce que d’autres partis mettent parfois dix ans à finaliser! On n’allait pas ficeler tout de suite un parti avec des gens qui ne se connaissaient même pas. On a rapidement été 4.000, puis 5.000, aujourd’hui 7.000. Je sais qu’on m’attribue des vertus d’organisation que je n’ai pas toujours, mais ce n’est pas l’armée non plus! Sans oublier les incidents de parcours. Car on a vu débarquer des fractions de sous-marins trotskystes, des candidats PS recalés voulant continuer à l’être, des grands blessés. On a eu régulièrement des incidents de parcours, parce que si on ne discutait pas la moindre virgule, ce ne serait  pas démocratique. Mais tout ça se règle de façon très simple. Pas besoin de se traiter de stalinien, quand on s’est juste trompé de parti. Ça te plaît pas, bon ben tant pis, au revoir! Moi je ne suis pas un fétichiste du parti, et je n’ai pas envie que le PG se fossilise avant l’heure, par des rites en acier trempé, des procédures tortueuses. Je ne suis pas un gauchiste, je le reconnais, et je reconnais que je pratique le régime de la bonne franquette, bien préférable à des tas de formalismes excessifs. Je privilégie l’action. Mais en même temps quel autre parti a produit autant d’idées et de documents au cours des deux dernières années. Lequel ?

« A l’heure où toutes les organisations politiques s’interrogent sur le renouvellement de la forme parti, la militance à la carte et Internet, vous privilégiez le parti à l’ancienne des années 1970… »

J’assume totalement. Cependant, le PG est certainement le parti qui fonctionne le plus par Internet, au point que nous sommes parfois bien totalement débordés par la situation, et que les consignes du parti passent plus vite par Facebook que par le canal interne. Qui a une télé internet, une blogosphère comme la notre ? Et je crois à ça, à la liberté, à l’autonomie.

A côté de ça, c’est vrai que chez nous c’est très militant à l’ancienne, les affiches, les tracts, les drapeaux, le porte à porte… Et puis on a réhabilité les commandos culturels. Il y a une chorale du PG, le théâtre militant, les crieurs dans le métro. Ok, je comprends ceux qui sont traumatisés par la forme parti, mais il y en a aussi qui ne le sont pas. Moi, j’ai passé les plus belles années de ma vie au PS des années 70. C’était gai, c’était vivant. On faisait confiance. J’étais devenu secrétaire adjoint de la section à laquelle je venais d’adhérer, qui était la plus grosse du département. Le PG c’est pareil. On avance et on voit. Le parti appartient à ceux qui font.

« Le PG, toute proportion gardée, c’est le PS avant qu’il ne soit un parti d’élus, en somme… »

Si vous voulez. Quand vous voyez les sections d’aujourd’hui. C’est un ramassis de petits bourgeois qui viennent faire carrière, où les jeunes sont tous assistants et collaborateurs d’élus, qui n’aspirent qu’à être candidats. Il n’y a aucune joie là-dedans. Ils ne militent pas, il gère un capital et un seul argument, un seul : le vote utile. Si on arrive à mettre une brèche là-dedans, ce machin s’effondrerait à 24h.

« On a le sentiment qu’il y a surtout un chef, et peu de démocratie interne… »

Mais on n’arrête pas de voter. Sur tous les textes, il y en a pour des jours  de débats. Au dernier congrès, 3.000 amendements… On vote sur tout. Encore une fois, grâce à Internet, tout le monde donne son avis, ses réflexions, et il n’y a plus qu’à piocher. Après, il peut y avoir un décalage entre mon temps médiatique et celui de la vie du parti. J’ai un rythme de dingue, là je reviens de Strasbourg, je sors de chez Europe 1, je vous vois. Et je n’ai consulté personne avant de parler. Pour que cela ne pose pas de problème, il faut qu’il y ait une grande cohérence idéologique en amont, pour que quand je m’exprime, je puisse résumer les réflexions de tous.

« On a quand même du mal à imaginer un Parti de gauche dont le président ne serait pas Jean-Luc Mélenchon… »

Pour l’instant, sans doute. Mais ça se fera. D’abord parce que la relève est prête, et qu’on a des militants qui sont arrivés à maturité. Je  ne suis pas éternel, je construis un outil. Mais je sais comment je veux le construire. Et ce ne sera pas un parti où la faiblesse des dirigeants fait qu’il n’y a plus de décisions possibles, seulement des rites gothiques coulés dans le bronze. On est présent, certes de façon très inégale, dans tous les départements et en Outre-Mer. Maintenant, il faut faire confiance à la vie et a l’autonomie des militants. Je pense qu’on a fini de manger notre pain noir dans notre gauche.

« Vous ne serez plus président du PG après 2012? »

Clairement oui. Il faut savoir passer la main. Vous savez, c’est une épreuve physique, cette vie-là. Et puis, comme j’ai créé une relation délibérément conflictuelle avec les journalistes, c’est le grand oral permanent. On essaie de me sécher à chaque question. C’est le jeu, si j’avais voulu qu’ils soient complaisants, je n’avais qu’à l’être. Et comme j’ai la langue qui pique, ils savent qu’ils peuvent me faire passer la ligne jaune parfois. Ça m’est déjà arrivé.

« N’y-a-t-il pas une contradiction entre cette croisade contre les «médias manipulés» et votre participation à l’émission de Michel Drucker, celui qui fait du vélo avec Sarkozy? Quand Besancenot l’avait fait, tout le monde l’accusait de donner dans le «pipolitique»… »

Le goût de la lumière, c’est quand même mieux que celui de l’ombre… Ce n’est pas le premier paradoxe dans ma vie. Je suis contre le bicamérisme, j’ai été sénateur presque 20 ans. Je suis au Parlement européen, et je ne crois pas au traité de Lisbonne. Cela dit, j’ai toujours été mieux traité par les « amuseurs », comme Ruquier ou Ardisson, qui m’ont toujours donné plus de temps pour exprimer mes idées que les journalistes politiques. Avec Drucker, le contact a été agréable. Il ne m’a pas tout de suite sauté à la gorge, comme d’autres le font continuellement. Eux ne se la pètent pas en politique, comme d’autres, qui sont pourtant ignorants comme des peignes sur le sujet.

Drucker, c’est 9 millions de personnes, pas forcément ceux à qui je parle d’habitude. Et je veux leur montrer qu’on peut aimer son pays et être profondément de gauche, sans avoir le couteau entre les dents ni manger des petits enfants comme me décrivent les laquais du social-libéralisme du genre du Nouvel Observateur. C’est vrai que j’ai eu des alertes de copains et de militants pour cette émission. On me dit : «fais attention». Je crois qu’ils ont peur que je devienne gentil. Mais je leur réponds: «Soyez tranquille, regardez bien mon cou, il n’y a pas de traces de laisse».


216 commentaires à “Ma fin de semaine, bien pleine”
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  1. mario Morisi dit :

    Qu'est-ce que ce doit être difficile, toutes ces décisions sur le fil du rasoir, avec des tas de types qui tirent et qui poussent, qui soufflent et qui sifflent...

    Allez à la Fraternité après avoir enflammé (et bousculé) l'Humanité, faire le pendant de Besançenot chez Hamon, en allant chez Ségo.

    Porter l'argumentaire Pdg (Fdg ?) devant Désir d'Avenir pour contrecarrer les manoeuvres Pc orthodoxe et combinard... et Ps équivoque et combinard...

    Couper la gauche du PS de son centre mollasse et de sa droite libérosociale...

    Décidez de parler au public de Drücker, 10 millions (combien d'absentionnistes, de lepénistes, de catho de droite ou de gauche...- les yeux dans les yeux, un dimanche après-midi...

    Il faut sans doute le faire, briser le carcan, défoncer les rambardes, déchirer les filets...

    Les cramponnés de la tronche, les paranos et les vicelards comprennent-ils seulement parmi nous, dans les manifs... ?

    On vit une sacrée drôle d'époque...

    Comme un moyen âge...

  2. Pablo V dit :

    " Viviane Reeding, commissaire à je ne sais quoi qui nuit aux gens, peut se permettre de faire des grosses remarques à Sarkozy alors qu’elle représente un état voyou de la finance et des banques. Le Luxembourg ! "

    Il me semble qu'elle est dans sa fonction de commissaire et non de politique luxembourgeoise ? Certes, elle est certainement complice de la situation de son pays-paradis fiscal mais cela ne doit pas nous regarder ici, tout comme la politique portugaise ne peut être directement reliée à Barroso.
    En tant que parlementaire européen, vous êtes représentant du peuple français, doit-on pour autant dire que vous n'avez pas le droit de vous exprimer car la politique française de Sarkozy est inacceptable.

    J'ai dû mal à comprendre votre réaction. Ou j'ai mal compris un élément...

  3. Counch dit :

    Toujours pas abonné à médiapart? Vous devriez Jean Luc. En plus des formidables articles de font sur l'économie, la politique, la culture, il se trouve que ce journal est aussi (tout comme votre blog) un formidable espace républicain et démocratique... Les commentaires y sont tout aussi intérressant que chez vous...

    Tiens, au fait, un petit argumentaire arithmétique que j'aime bien... Vous pouvez vous en servir dans vos discours il est trés cinglant...

    Prenez une population de 60 millions de personnes
    dans cette population

    1 personne gagne 60 000 000 €
    et 59 000 000 de personnes gagnent 1 €

    La richesse totale est de 119 000 000 €
    Le revenu moyen de cette population est 1.98€

    Ahhhh les statistiques....

    Conclusion à en tirer : plus la richesse est concentrée dans une petite partie de la société, et moins elle se voit.

    Deuxieme enseignement : Un partage équitable de la richesse globale donnerait 1.98€ par personne ce qui revient à un doublement de la richesse pour 99.99% de la population!

    En 1960 le PIB de la France était de 450 milliards d'euros (environ 3000 milliard de francs)
    En 2010 le PIB de la France est de 2000 milliards d'euros (environ 13 000 milliards de francs)

    En 1960 la France comptait 45 000 000 d'habitants
    En 2010 la France compte 63 000 000 d'Habitants

    Richesse moyenne par habitant en 1960 : 10 000 €/ habitant (soit 66 667 francs)
    Richesse moyenne par habitant en 2010 : 30 000 €/ habitant (soit 206 350 francs)

    IL EST OU L'ARGENT?

    Repère : Pour compter jusqu'à 1 milliard, il faut, pour un humain, à raison de 3 secondes par nombre, 95 années entières sans manger ni dormir...

  4. langly dit :

    On sent que cela bouge. J'ai lu votre interview dans l'Express. J'ai adhéré à toutes vos remarques hormis celle faisant allusion à faire semblant d'être d'accord avec les socialistes. Je ne comprend pas pourquoi vous vous entêtez dans cette idée. Il n'y a point besoin de faire semblant.
    Ségo et vous même demandez le retrait de la réforme et la mise en place d'un référendum. Là dessus vous êtes d'accord pas besoin de faire semblant. C'est sur la solution que vous n'êtes pas d'accord mais là c'est aux français de décider. (Pour moi c'est tout vu je préfère la votre). D'ailleurs c'est le propos du début de cette note.
    Donc il n'est pas nécessaire de faire semblant ou de jouer les hypocrites. Soyez claire et transparent vous y gagnerez.

  5. langly dit :

    @counch dans ton raisonnement, il manque 999 999 personnes. Elles gagnent 0€ pourquoi?

    Je plaisante mais ton raisonnement se tient. En imaginant que c'est 59999999 qui gagnent 1€, le revenu ne change quasiment pas (1.99 €). Soyons précis.

  6. Descartes dit :

    @JLM

    Sous une forme ou un autre, il faudra évidemment faire voter les militants de nos partis. Il est exclu qu’il n’y ait pas de vote.

    Bravo. Tu as tout à fait raison d'accepter le fait que tu n'est pas le seul candidat possible, et qu'en dernière instance le choix appartiendra aux militants. Cela étant dit, il va falloir maintenant convaincre tes propres partisans de ce qui était une évidence depuis le début: représentant à lui seul 95% des forces du Front de Gauche, ce sont les communistes qui en fin de compte choisiront le candidat. Les autres participants du Front ont bien entendu le droit de proposer des alternatives et de se faire entendre, mais in fine ce seront les militants communistes qui choisiront. Autant le savoir dès le départ, pour éviter les mauvaises surprises...

    Et le lendemain dimanche, comme je suis signataire, avec tous mes camarades du Parti de gauche, de l'appel "Touche pas à ma nation" lancé par SOS Racisme et le journal « Libération »

    Là, franchement, tu déconnes. Tu vas te commettre avec cette officine électorale qui pendant des années a joué sans vergogne des réflexes communautaristes pour grappiller des voix pour le compte du Beau François, pour ne rien dire de son fonctionnement comme pompe a fric pour certains ? Allons, ressaisis toi...

  7. bastille dit :

    Après rupture, bien involontaire, je reprends le fil. Rage de n’avoir pu manifester le 7, bouillant d’impatience pour la suite. Idiot, sans doute de dire, que la jeune personne qui me remplace au niveau syndical me ravit, particulièrement, lorsqu’elle me rend visite avec sa merveilleuse fille de deux ans. Mille excuses, il fallait bien que je le dise quelque part.
    Beaucoup de points d’adhésion à vos propos. Par contre, je suis désolé de vous signifier mon désaccord lorsque vous écrivez : « Je trouve que la position de Bernard Thibault colle bien au besoin du moment, puisqu’il garde le souci de faire en sorte que tout le monde reste groupé, en tenant compte de la difficulté du syndicalisme de terrain dans les entreprises françaises. »
    Bernard Thibault, à mon sens, serait mieux inspiré à suivre ce que demande, sans doute, la majorité de ses adhérents (et ce que vous demandez vous-même) : le retrait de la « réforme » Sarkozy-Fillon plus qu’un suivisme derrière Chérèque, lequel possède un long passé en cette matière.

  8. Pierre Fourteau dit :

    Bravo Jean-Luc MELENCHON / tout est dit / tout est juste / tout est très intéressant !
    Mais peut-être un peu long ? n'est-il pas ?...
    Cette remarque peut s'appliquer à d'autres propos antérieurs.
    Amicalement.

  9. gerlub dit :

    Bonjour,

    Bonne fête de la fraternité, M TC Jean-Luc Mélenchon ! mais n'oublie pas que Ségolène voulait faire de Bayrou son 1er ministre ! Tes talents oratoires suffiront-ils à convaincre les "groupies" ?

  10. Humaniste dit :

    Quel plaisir de lire cet interview. Que de l'espoir.

  11. toto dit :

    Je suis surpris que vous croyez qu'on soit surpris cher ami!

    Je commence par ce qui va vous surprendre le plus. J’ai répondu positivement à une invitation de Ségolène Royal pour participer samedi à 15h30 à un débat dans sa « Fête de la Fraternité », organisée à Arcueil.

    On a pu voir à la télé face a l'inénarrable Arlette Chabot une Ségolène Royal droite dans ces bottes maitrisant parfaitement son sujet sur la question des retraites. Elle avait dit pendant la campagne des présidentielles, "je suis une femme forte" et çà se vérifie quant on sait combien elle à pu être trahie par les siens, malmenée dans les médias, moquée, vilipendée, ridiculisée.
    On sait maintenant combien on a perdu au change quant elle a été battue par l'autre agité qui ment comme il respire et déshonore notre pays. Il semble bien qu'elle a évolué comme une bonne partie du P.S qui s'accommodait fort bien du social-libéralisme avant de tirer quelques enseignements de la crise systémique capitaliste.
    Il n'est donc pas inconvenant ni surprenant d'entretenir des relations avec quelqu'un qui semble évoluer dans la bonne direction. Et si elle rejoignait le Front de Gauche? Faut pas trop rêver quand même!

  12. pichenette dit :

    Puissent les textes de Jean-Luc Mélenchon être lus dans toutes les classes et servir de base à l'éducation citoyenne!

    Trépidantes machines à fabriquer des synapses, à ouvrir les yeux, à forcer à réagir...

    Aller de l'un à l'autre (de S Royal à P Laurent en passant par M Drücker) en ne voyant pas les personnages mais les sujets évoqués, les transmissions de messages..c'est une corde raide, funambule, élégance et risque.
    Mais plus de panache et de hauteur que les immondices dorés actuels.

    Un peu perturbants les changements d'attitudes concernant les "candidatures" PCF, d'abord mauvaise surprise gâchant la fête, puis le pourquoi-pas...Mais de partager les états d'âme concourt à expliquer les réactions...

    lectures..."les couleurs de l'infâmie" A Cossery jubilatoire dans le sombre intemporel
    "le système des objets" J Baudrillard difficile mais beaucoup à piocher

  13. Gitte59 dit :

    @ Gerlub : tous ensemble ! Puis, pour ta bonne info, les "groupies" de Ségolène, sont militant(e)S, carté(e)s, souvent depuis très longtemps, et seront unis au sein de leurs formations politiques et au sein de toute la gauche et ceux qui veulent faire chemin avec nous, en temps utile, pour battre Sarkozy ! Car l'objectif essentiel est bien là, n'est-ce pas ?
    Puis, une dernière chose... il n'y a pas que des militants cartes qui votent, mais tous les citoyens, même les "groupies" ! :-)

  14. Jean Jolly dit :

    Il faut à tout prix éviter une mobilisation des jeunes. Pour un gouvernement, il n'y a pas pire qu'une jonction social-éducation. Je ne parle pas des profs qui font grève dès leur retour de vacances, mais des lycéens et des étudiants. Il faut les surveiller comme le lait sur le feu.

    Dixit le président de tous les français... adeptes du CAC 40.

    Voilà où se trouve la faille et il le sait notre cher président (trop cher) que le triomphe de 68 et celui du CPE ont débuté par le mouvement étudiant. Quand le pays est bloqué de toutes parts le gouvernement n'a pas d'autre choix que de faire machine arrière.

    Quant au passage de Jean-Luc chez Drucker comme celui d'Olivier je les approuve, Tout doit être bon pour faire passer le message de l'autre gauche.

  15. vaz jean-philippe dit :

    la stratégie des oligarches américains est de plus en plus offensive.après avoir fait admettre le concept du capitalisme à la planète toute entière, ils ont réussit à faire construire l'europe qu'ils souhaitaient, ont placé leurs marionnettes qui mettent tout en oeuvre maintenant pour déposséder les états membres de toute souveraineté. la" politique"unique des états membres étant de se plier aux règles d'un marché qui n'a pour seul objectif l'enrichissement des mini oligarches de chaque pays, la boucle est bouclée...bien sûr tout celà serait impossible si les "institutions" européennes étaient réellement démocratiques. il ne reste plus qu'à décliner cette non démocratie à tous les pays et le tour est joué. c'est comme celà, qu'en france un nicolas Sarkozy peut en toute tranquilité et avec l'appui des médias, décider de passer outre son mandat et d'imposer "sa"réforme des retraites. pourquoi ne souhaite-t-il pas un vrai débat?parce qu'il doute que malgré la puissance de sa propagande, relayée par la plus part des médias, ces diables de français ne rejettent sa politique (rappelons nous le vote sur l'europe, les français disent non malgré le lavage de cerveaux...bien sûr ce vote souverain a été contourné par le traité de lisbonne, ils sont vraiment très forts!).donc il faut casser toute contestation,empêcher toute mobilisation car les pouvoirs savent que si la vérité était révélée aux citoyens ils se révolteraient. "diviser pour mieux régner" cette maxime appliquée à tous les échelons démontre son efficacité pour ceux qui veulent régner. la seule alternative à l'application de cette maxime serait donc l'unité...fort des expériences du passé et de l'observation du présent, jean-luc Mélenchon tente de créer cette unité à gauche, puis de l'étendre à tout le pays par le biais du suffrage universel. il ne s'agit pas, à mon avis, de convertir tout le monde au communisme, socialisme ou anti-capitalisme mais bien plus pragmatiquement permettre aux citoyens de reprendre en mains leur destin. si la population avait réellement conscience de ce qui se trame contre elle, elle ne l'accepterait jamais et c'est pour cela que tout est mis en oeuvre pour éviter toute union qui porterait en elle la menace de la remise en compte de l'oligarchie(car c'est bien de celà dont il est question). pour gagner il faut être unis, lucides et combattifs.demonter les rouages de la machinerie et elle coincera. changer l'huile qui l'alimente (les médias, la pensée unique, les débats uniquement idéologiques) et elle coincera. attention nos ennemis sont forts, ils ne se laisseront pas faire, mais si les citoyens français s'unissent pour faire front, l'édifice commencera à chanceler et la contagion gagnera d'autres pays...c'est en celà que la mobilisation du 23 septembre dépasse largement le cadre francais. cet effet domino,dont on nous rabat les oreilles quand il s'agit de sauver les banques, est craint par les oligarches de tous poils. alors...

  16. AG dit :

    Faire tomber les barrières ou entrer dans les frontières des autres :
    A trouver que tout est bon pour faire passer ses idées,mais alors passent elles ?
    Aller chez Drucker, étrange de mon point de vue : pourquoi s'essayer à la séduction d'auditeurs qui ne lacheront rien sur leur confort druckeraudiovisuelien, qui donc ne connaissent de la rue que le cadre de leur télé servie au 20h, j'y vois là une sorte d'adaptation à un système de starlettisation, donc une présence pas assez en rupture,vu de ma cité, en avez vous besoin pour être reconnu comme composante politique qui compte, sous l'angle d'un cours je peux le concevoir, semer dans quelques pupilles des idées neuves, why not ?
    Quant à aller au Chatelet se faire voir chez SOSRacisme, là j'ai du mal, le PG est il sur d'autres chantiers,sur d'autres chemins, au coté des exploités, de ceux qui sont les piliers de notre société embourgeoisées, ceux qui font le ménage dans nos bureaux, montent les murs, partout toujours vous voyez de qui je parle ; ce soir concert à Bercy Rock Sans Papier, en avez vous entendu parler ? en toute naiveté de sosracisme à la ldh en passant par tout ce qui à trait à la solidarité humaine internationale devrait être sur la même scène, bon j'avais encore révé,
    franchement j'aimerai votre point de vue.

  17. Michel Matain dit :

    Mais oui Jean-Luc Mélenchon a bien raison d'aller partout où c'est possible. Il faut toucher le plus grand nombre.

    Concernant la présidentielle qui obsède tout le monde y compris au Front de Gauche, qu'est-ce qui empêche le Front de Gauche de présenter un binôme Mélenchon-Chassaigne et de faire une campagne à deux même si sur le bulletin il n'y a qu'un seul nom ? (Personnellement je voterai pour le candidat du Front de Gauche quel qu'il soit, Chassaigne ou Mélenchon ou un autre). D'autre part, aujourd'hui les législatives sont couplées à la présidentielle. Si le Front de Gauche arrive à un accord et présente ses candidats aux législatives en même temps que ses deux porte-paroles du Front pour la présidentielle, il sera donné à voir non pas l'éternel sauveur suprème mais une équipe multiple, présente à la présidentielle et aux législatives ensemble.

    C'est aussi une autre façon de faire de la politique. Les élections cantonales de 2011 peuvent servir de répétition générale à ce type de scénario. Cette façon de présenter la campagne et les candidats permettrait d'éviter beaucoup de querelle d'ego, très présents même à gauche.

    Si existe la volonté d'avancer, il ya de multiples méthodes pour trouver des solutions qui respectent tous les partenaires du Front de Gauche.

  18. Jean Jolly dit :

    @ vaz jean-philippe.

    ils sont vraiment très forts !).donc il faut casser toute contestation,empêcher toute mobilisation car les pouvoirs savent que si la vérité était révélée aux citoyens ils se révolteraient

    Tout à fait et il faut garder en mémoire la citation d'Henry Ford (1863-1947):

    "Il est une chance que les gens de la nation ne comprennent pas notre système bancaire et monétaire, parce que si tel était le cas, je crois qu'il y aurait une révolution avant demain matin."

    Et en ce qui concerne le pouvoir des média et pourquoi ils sont détenus majoritairement par les magnats du CAC 40 il faut citer Richard Salant, ex-président de CBS News.

    "Notre travail est de donner aux gens non pas ce qu'ils veulent, mais ce que nous décidons qu'ils doivent avoir."

    @ AG

    Aller chez Drucker, étrange de mon point de vue : pourquoi s'essayer à la séduction d'auditeurs qui ne lacheront rien sur leur confort druckeraudiovisuelien

    Je n'imagine pas un seul instant que la totalité des "druckeraudiovisuelien" soient privés de tous sens critique et si Jean-Luc peut convaincre ne serait-ce qu'un seul de ceux-ci, pourquoi s'en priver ?

  19. vaz jean-philippe dit :

    @ ag 16
    qu'est-ce-qui est le plus important le fond ou la forme? l'important n'est pas l'endroit où l'on dit les choses, mais ce que l'on dit.
    c'est justement en privilégiant la forme sur le fond que l'on en arrive à la politique spectacle...je fais totalement confiance à jean-luc Mélenchon pour tenter, quelque soit l'endroit où il se trouve, d'éclairer ses concitoyens(c'est au-delà des clivages gauche/droite) sur les enjeux des différentes luttes. les espaces d'expression sont réduits pour des personnes comme jean-luc qui ne se laissent pas faire. comment alors s'adresser à ses concitoyens si on se cantonne à ses seuls militants ou sympatisants? il ne faut présager de rien, j'attends de voir ce que celà donnera chez drucker pour avoir confirmation de ce que je dis. c'est, en effet, un difficile numéro d'équilibriste mais dont je sens jean-luc capable de s'en sortir....on véra bien...en ce qui concerne sos racisme il s'agit là bien sûr d'un éclairage médiatique qui permet,là aussi, de pouvoir exprimer quelques
    idées et convictions. l'important c'est la lutte sur tous les fronts, c'est pour celà que le front de gauche se range derrière les syndicats et n'est pas à l'initiative des luttes, ce n'est pas sont rôle. soutenir, relayer, expliquer, proposer voilà le rôle qui est délégué aux porte-paroles que sont les partis. si tu en as la possibilité fais connaitre ce qui ce passe à bercy rock sans papiers, celà s'inscrit dans le même combat. les luttes ne sont pas en concurence, elles se complètent, s'aditionnent. dès que l'on prend un peu de recul, elles poursuivent le même objectif, défendre l'individu au sein d'un collectif. alors luttons ensemble, chacun de notre côté, à notre façon, et unissons nous quand celà est possible. on ne peut pas être à la fois à bercy, au chatelet, et ailleurs...ce n'est pas parce qu'on est à tel ou tel endroit que l'on méprise les autres mouvements..le 23 septembre tout le monde sera mobilisé, partout en france, pour le retrait de cette réforme. et tous les jours dans différents endroits de france, des citoyens, membres ou non d'associations, de partis ou de syndicats se battent pour defendre des droits.

  20. curtillat andré dit :

    Jean-Luc Mélenchon chez Drucker et ailleurs...Bien sûr ! En meeting c'est un tribun hors pair. A la télévision ou à la radio c'est un débatteur redoutable. Et je répète que son discours sur Jaurès en Amérique Latine (Dimanche,Fête de l'Huma,stand PG) gagnerait à être porté partout par le Pg et susciterait de l'attention dans nos banlieues.
    .Les cantonales...Il me semble que le dernier congrès intermédiaire du PC a refusé l'idée que les candidats du PC soient partout estampillés " Front de Gauche " . Remake des Régionales ?
    L'ouverture du FdG...Qui n'a pas rencontré des gens fortement intéressés par le FdG mais qui n'entendent en aucune manière rallier le PC, le PG ,la GU (Ils ont déjà donné !) ? Quelle place leur donnera t'on ? Quels droits ? Motus et bouche cousue ! On voudrait réduire le FdG aux acquêts qu'on ne s'y prendrait pas autrement.

  21. Ben cette réunion et cet accord qui a l'air de se faire sur un référendum ça m'a mise en joie, j'en ai fait un -modeste- article sur mon blog.
    http://www.penseelibre.fr/appel-a-un-referendum-sur-les-retraites-par-melenchon-royal-politis/

    En apparté :

    j'avoue que vous êtes tellement nombreux à causer de choses et d'autres ici, sans doute passionnantes, mais trop étant trop, c'en devient indigeste : je ne peux plus vous lire.

    aux cas zou : nous avions émis l'idée de construire un forum où chacun pourrait s'exprimer par ordre des topics classés par sujet, ainsi nous pourrions un peu plus échanger sans avoir à lire forcément toutes les interventions.

    nous avons eu peu de candidats pour ce faire. Nous avons, à ce jour, mais c'était encore avant la rentrée eu que 3 ou 4 candidats, car nous avons besoin :

    - de modérateurs (méchants forcément)
    - de participants qui lui ferait de la pub

    et nous sommes (optimistes) convaincus que vous viendriez y débattre à vos aises, toutes tendances confondues.

    soyons clairs : il ne s'agit en aucun manière de déserter ce blog de Jean-Luc Mélenchon. qui a mon estime entière, et fidèle (à moins que ce soit lui qui me déserte !)

    que les volontaires se fassent connaitre par là

    http://www.penseelibre.fr/a-propos/besoin-daides-pour-un-forum-de-la-vraie-gauche-unitaire-et-ouvert/

    à vous voir,

  22. curtillat andré dit :

    L'accord Mélenchon - Royal sur un référendum sur les retraites vous met en joie Annie pensée libre ? Avez -vous oublié la forfaiture du PS s'asseyant sur le vote des Français concernant le Traité Constitutionnel ? Quel crédit accordé à un futur référendum organisé ou soutenu par des socialistes ? Alors quand S Royal se réjouit de la présence de Jean-Luc Mélenchon à sa petite Fête en ces termes " J Luc a défendu la même idée que moi d'un référendum sur les retraites et il doit intervenir dans un débat sur le RESPECT DU PEUPLE " je suis partagé entre colère et consternation... Mais pour reprendre le fil du blog Jean-Luc Mélenchon a bien fait de se rendre chez SR ne serait-ce que pour lui rappeler que la souveraineté du Peuple n'est pas à géométrie variable.

  23. jean ai marre dit :

    @ JLMelenchon,

    Vous maintenez qu'il faut un outil d'action démocratique .
    Mais lequel, celui du référendum ? N'existe t il que celui là ?

    L'action pour retirer la réforme sur les retraites n'est pas close.

    Je suis un retraité et il ne m'appartiens pas de dire ce que les actifs doivent faire, mais il est de ma réflexion de proposer des actions politiques, Politique dans le bon sens du terme, pas politicardes,

    Les syndicats doutent de la capacité à mobiliser les salariés, un mouvement de grande ampleur se prépare,une grève générale ne se décrète pas sur un coin de table. Le faible taux de syndicalisation leur donne raison,
    Dans ce cas il appartient à la souveraineté populaire d'agir.

    Lors de la rencontre des partis de gauche, Razzy Hammandi a eu ce lapsus :" le principal adversaire n'est pas N Sarkozy, mais la résignation qu'il provoque".

    Et bien c'est cette résignation qu'il faut combattre.
    Nous n'avons qu'a nous donner pour objectif, que chaque manifestant du 7 septembre, amène un collègue à la manif du 23,

    Par ailleurs rien n'empêche que les jeunes, viennent rejoindre le mouvement et tant pis si le mouvement syndical se trouve débordé.
    Encore une fois, je le déplore, mon petit fils va dire à son père ce qu'il faut faire !
    Jeunesse, ne laissez pas les grands agir, dites vos convictions.

  24. argeles39 dit :

    Jean-Luc Mélenchon : Moi, je voudrais quand même récupérer en une législature10 points de richesses que le Capital a pris au Travail ces dernières années. Ça représente tout de même 195 milliards d’euros! Il faudra aller les chercher, et il est peu probable qu’ils se laissent faire

    Il est même probable que ce soit le contraire, car ils ne se sont jamais laissé faire. Que ce soit au Chili, en Espagne ou ailleurs, ils ne se sont jamais laissés faire et bien souvent ils ont fait des contre révolutions préventives pour conserver et accroitre tous leurs privilèges.
    Mais on n’a pas le choix car ils sont insatiables, comme le démontre l'offensive actuelle contre notre système de retraite, si on ne reprend pas 10 points de richesses c'est eux qui en reprendrons 10 ou 20.

  25. Descartes dit :

    @vaz jean philippe (#19)

    si tu en as la possibilité fais connaitre ce qui ce passe à bercy rock sans papiers, celà s'inscrit dans le même combat. les luttes ne sont pas en concurence, elles se complètent, s'aditionnent.

    "Luttes" ? Quelles "luttes" ? Aller écouter un concert rock à Bercy c'est maintenant une "lutte" ?
    Faut pas dévaluer les mots. La "lutte", c'est autre chose: c'est la grève, c'est la manifestation dans la rue, c'est quand on sacrifie son temps, son travail et son argent et qu'on prend un risque. A la rigueur, on pourrait parler de "lutte" pour ce qui concerne les artistes qui se produiront à Bercy. Eux, au moins, jouent gratis pour une cause. Mais les spectateurs, des "lutteurs" ? C'est à hurler de rire...

  26. jean ai marre dit :

    @ JL Mélenchon, ,
    C'est fort dommage que vous ne fassiez pas partie comme moi des abonnés de Médiapart.
    Effectivement, il y a deux presses,: les journaux à emballer le poisson et les journaux d'information, où les journalistes font leur boulot d'investigation et d'enquêtes.

    Vous allez à la " fête frat ", organisée par celle qui a maintenant les deux pieds dans le PS.
    Pourquoi ?
    Parce qu'elle emprunte les thèses de la gauche de son parti ?
    Parce que c'est la seule dont le discours est entendu dans les quartiers populaires ?
    Parce que c'est la seule qui a reprise la phrase de F. Mittérand lors de l'émission" à vous de juger " ?

    En prenant le micro, vous avez dit : "il y a toujours un risque quand on me demande de venir parler. La vraie leçon c'est que le pays va si mal que même des gens qui ne s'entendent pas se retrouvent"

    "Vivement dimanche ", pour peut être lire un nouveau papier sur votre blog.

  27. olivier dit :

    Referundum certe, mais quelle quéstion ?
    La réponse devant être oui ou non.
    Attention à la sainte Ségo avec sa robe en blanc qui voulait s'alier avec Bayrou au 2eme tour des presidentielles, fait gaf ou tu mets les pieds Jean LUC.

  28. @ ceux qui sont contre et ceux qui sont pour rappel de quelques points importants que certains semblent oublier ou ne pas savoir :

    1- Filoche qui fait parti du BN du PS, a fait toute la campagne du Non en compagnie de Généreux et Dolez qui sont eux passez au PDG
    2- il a appelé à voter Ségolène
    2- Filoche continue dans sa ligne, fidèle à lui-même, sans doute bien seul, en faisant des meetings depuis des mois pour expliquer qu'il faut sauver la retraite à 60 ans

    en ce qui me concerne (si jamais ça vous interesse) je n'ai jamais eu de sympathie pour Ségolène Royal, et j'ai eu beaucoup de mal à voter pour elle au second tour, car dégoutée par le PS je n'avais pas renouvelé mon adhésion au PS après le congrés du Mans.

    c'est donc dans un esprit de conciliation, de vigilance, et de vouloir essayer de trouver de Bonnes alliances, que je pense qu'il faut y aller, tout en se gardant, mais franco quand même

    Je pense que si Jean-Luc Mélenchon y va c'est qu'il a de bonnes raisons (il a forcément des contacts dont il ne nous parle pas forcément)

    dans l'émission à vous de juger elle s'est montré ferme

    essayons, restons vigilants, mais francs du bonnet, on va pas à l'abattoir, on va juste essayer de renforcer les forces pour combattre ce gouvernement qui est notre vrai ennemi.

    ne pas se tromper de combat par le sectarisme n'est pas non plus une ligne qui mène quelque part, sinon rester éternellement seuls dans son coin droit dans ses bottes et après ?

  29. Jean Vallessin dit :

    A propos de la candidature Chassaigne, je signale à tout le monde la dernière "bougnaterie" du Dédé du Livradois dans le quotidien "La Montagne". Cela vaut son pesant de saint Nectaire. Par exemple :

    "C'est plus simple pour un gars comme Mélenchon. Le Matin, il étudie les fiches que lui prépare le Parti de Gauche, uniquement dévoué à sa cause, et le soir, il est sur les plateaux télé. C'est un super-professionnel."

    Tout l'article est de ce tonneau. Comme auvergnat je suis la carrière de Chassaigne depuis un moment. C'est un démagogue roublard qui roule bien son monde. Aux Régionales, il a refusé l'alliance avec le NPA (80% des militants NPA avaient voté pour) tout en se présentant unitaire. Il se dit écologiste et n'a jamais pris position clairement contre l'incinérateur à Clermont. Il a certes eu un bon résultat au Régionales mais sur un profil de campagne que n'aurait pas renié Bayrou. Slogan principal : "l'humain avant tout". Avec les autres élus PCF ils votent tout ce que demande le PS. Au Conseil Général du Puy-de-Dôme il soutient le dissident socialiste de droite Gouttebel. Les élus PCF ont voté le budget de ce dernier avec des coupes sombres pour le milieu associatif (moins 30% pour la culture). Par contre ils soutiennent des projets couteux et inutiles (petit train du Puy-de-Dôme, Halle aux Blés...). Bref si c'est ce genre de personnage qui doit représenter la gauche de gauche aux présidentielles, je ressortirai ma canne à pêche à cette occasion. Bien à vous.

    Jean Vallessin. Clermont-Ferrand

  30. Gilbert Duroux dit :

    Ça intéressera sans doute les lecteurs de Jean-Luc Mélenchon (si le webmestre n'y voit pas d'objections), voici la tribune libre de Pierre Marcelle dans Libération à propos de la pétition "Touche pas à ma nation" initiée par Libération et SOS Racisme :

    Il faut laisser la nation à sa place (à droite)

    Quand est-ce qu’il dégage, le ministre Hortefeux, raciste avéré et rafleur sans vergogne, à coups de bulldozers et de circulaires ?

    Et le ministre Besson son comparse, menteur patenté et systémique, quand est-ce qu’il dégage ?

    Ces deux-là font partie d’un exécutif censé incarner, de quelque façon qu’on le nomme, l’Etat, la République, la Nation, l’Etat-Nation… Ceux qui nous gouvernent, en tout cas… Ces deux-là, pour ne prendre que ces deux-là, qui font la paire, établissent que notre capacité à supporter l’insupportable est incommensurable.

    Mardi, pour nous réveiller, sans doute, la une de Libération s’ornait de la petite main jaune de SOS Racisme (emblème si galvaudé depuis sa discutable naissance, en 1984, qu’on vit même le Front national y poser sa grosse pogne tricolore pour en détourner le «Touche pas à mon pote» en «Touche pas à ma France».) Elle sonnait en manchette, comme un coup de clairon, un incongru «Touche pas à ma nation», intitulé d’un appel promu avec SOS Racisme, donc, et la revue La Règle du jeu, de l’actionnaire de Libé Bernard-Henri Lévy. A propos de ces choix partenaires et partisans, on s’abstiendra ici d’un commentaire qui, polémique, serait dans ces pages forcément parasite. Aussi s’attachera-t-on plus sereinement à tenter de décrypter le sens, hic et nunc, de cette revendication de «nation», terme si puissamment signifiant, si lourdement connoté, qu’on s’étonna de ne pas le lire adorné de sa majuscule de rigueur : pour les démocrates, la Nation, c’est «la Grande Nation» en ce qu’elle porta au monde, à Valmy, en 1792 et au nom du «Peuple français» (entendre : le tiers-état), les idéaux de la Révolution - ou rien.


    La suite ici
    .

  31. Jean Jolly dit :

    @ Jean Vallessin.

    Merci pour cet éclaircissement, moi qui ne connaissais pas le bonhomme ça m'aide à me situer, je l'ai vu dernièrement sur la chaîne LCP, sur un sujet qui traitait des OGM, lui était dans le camp des "anti", enfin pas tout à fait "anti", disons plutôt conciliant "à condition que"...

    J'avoue qu'il m'était difficile de juger car il me paraissait pragmatique, calme et donc digne d'écoute... sans doute le secret du parfait démagogue qui ne connait pas la passion du convaincu.

  32. Marie dit :

    Jean-Philippe Vaz, @15
    Décidément oui, il faut faire comprendre à la population qui n'a pas encore vue la manoeuvre d'encerclement des neo-lib et neo-con US, que cette UE, mise en place après la guerre, a trés mal tourné...Sarkozy n'est qu'un instrument chargé de dissoudre la République, de semer le trouble dans le Peuple, en agitant tel et tel groupe, en montrant du doigt tel autre, en s'attaquant à toute cohésion sociale, en travaillant pour son clan...Déjà les pions sont en place aux postes clef de l'UE, aux ordres d'une politique US, qui, sur le plan financier, nous mène à la misère, et à des guerres que nous ne souhaitons pas...De quel droit le président s'est-il permis de "sauter dans les bras de l'OTAN" ? alors même qu'elle n'avait plus lieu d'être...c'est un acte d'une grande violence : cette politique ne correspond en rien à celle de non-alignement de la France : positionner un amoureux des USA aux affaires étrangères est pour le moins troublant! Il détruit par aveugle obéissance toutes les alliances précédentes.
    L'UE, sous couvert d'éviter toute guerre ultérieure : il y a eu certainement des gens sincères à l'époque, a été prise en main par des ultra-libéraux, ne pensant qu'à la puissance des USA, et du GMT : celui-ci, que l'on a caché aux peuples européens, ce qui est un acte inique, ne vient pas de sortir du chapeau...Il est donc programmé depuis longtemps...avec la complicité, au moins tacite, de personnes formées ou admiratrices aveugles des USA : dans l'équipe Sarkozy : cherchez les avocats d'affaire ayant fait une partie de leur carrière là-bas...il parait qu'il y aurait quelques affaires en cours !...Mais, il faudrait que la social-démocratie, qui n'est pas totalement innocente dans cette histoire, et qui nous a bien manipulés, alors que la Crise Financière est à son comble, nous explique clairement son point de vue =) on continue jusqu'au clash final, ou, on tient compte des faits...L'Europe, aux mains des lobbies financiers US n'existe plus. Il s'agit que des actes clairs soient posés : (je parle de la social-démocratie)
    Les personnes d'influences adeptes de cette politique d'asservissement doivent être clairement évincées des partis politiques. Ils poursuivent des buts douteux, qui ne sont pas en faveur des Peuples.
    Il s'agit de reconstruire après cette destruction en cours.
    Et, de reconstruire Pays par Pays : le gigantisme étant l'ennemi de la Démocratie.
    Le Peuple des USA, ainsi que ses intellectuels dissidents ne sont pas nos ennemis.

  33. A.D. dit :

    Bonjour,

    Un passage de cet entretien avec S. Alliès m'intrigue, de "Pas besoin de se traiter de stalinien, quand on s’est juste trompé de parti." jusqu'à "je reconnais que je pratique le régime de la bonne franquette, bien préférable à des tas de formalismes excessifs."

    Il est vrai que "parti creuset" ne peut pas rimer avec "fourre-tout infléchi par des sous-marins ". Mais si cette pratique "de la bonne franquette" peut assurément se défendre en petit comité, elle devient plus contestable si l'on a vocation à devenir un parti de masse (pas à la façon des "promotions Lénine", mais tout de même, nous avons des campagnes d'adhésions, bien normales pour que le PG et avec lui le FdG se développent !), car lorsqu'il y a de points à traiter et un bon nombre de participants lorsqu'on se voit (exemple : les AG départementales), comment entretenir la démocratie interne sans un certain respect du formalisme ? Bref, "se fossilise avant l'heure", ça veut dire quoi ? Cette heure-là est-elle à appréhender sous la forme d'un certain nombre de membres ?

    A l'heure des mobilisation sociales et républicaines, nous n'avons pas forcément beaucoup de temps à consacrer à cette réflexion sur nos propres pratiques, mais elle semble nécessaire pour précisément éviter ultérieurement les pièges fossilisant des institutions de la Vème République.

    Amitiés militantes :-)

  34. Nipontchik dit :

    Le Spectacle continue... (the show must go on comme disait Freddie Mercury)! Vous marchez dans les pas de Chevènement (mais avec 3 ans de retard) en allant chez Ségolène; quant à la gauche morale et paillettes de SOS...certes c'est un peu mieux qu'aller à Notre Dame 1 dimanche.
    Mais ce sont des jours de fête; il faut espérer que dès lundi matin vous ayez 1 comportement plus "rationnel" voire rationaliste.
    Je vois mal le programme commun entre PG, désirs d'avenir et 1 quotidien récemment racheté par le groupe Rothschild.

  35. orero ramon82 dit :

    Bonsoir,
    Je ne connaissais pas le camarade Chassaigne. C'est fait et j'en remercie l'auteur du post 29.
    Toutes et tous, même si cette évidence semble écorcher la peau de certains, derrière J-L Mélenchon ! Qui mieux que lui, malgré quelques aspérités connues et amendables, est en capacité de porter ce programme partagé que nous attendons avec impatience ?
    Ah oui, cet inconnu, à découvrir, paré des milles vertus républicaines, d'une force de persuasion à nulle autre pareille et représentatif de tous les arlequins de pacotille qui s'acharnent à détricoter par avance les mailles de tout ce qui est entrain d'être mis en chantier ? Pour quel résultat ?
    Sérieusement, un seul, Mélénchon !

  36. le Prolo (PG 01) dit :

    Pas bien compris cette excursion chez Ségolène royal.

    Illisible pour le grand public je crois bien notre position.
    En tous cas au travers des compte-rendus des médias qui comme d'hab ne se sont pas embarrassés de subtilités.

    Sauf erreur on proclame haut et fort que dans un premier temps on rassemble sur "l'autre Gauche".
    Et ceci à l'exclusion du P.S. et de ses positions ramolies, afin de ne pas les cautionner.

    Comment aller se mêler aux vieilles barbes du P.S. qui se pavanaient autour de Ségolène sans risquer de faire croire à un ralliement plus ou moins clair à leurs positions et semer la confusion sur nos positions ?

    Sur coup là, pas trop réussie la stratégie, à mon humble avis.
    Même pour "faire semblant" et tenter de crée un appel d'air vers l'autre Gauche...

    Et difficile après ça de critiquer la position du PCF ou de Besancenot allant pour la même raison à l'université du PS.

  37. Vlasta dit :

    Et bien moi j'étais présente à cette très belle fête de la fraternité, et je suis ravie d'avoir assister à la brève mais efficace intervention du meilleur tribun de sa génération JL Mélenchon.
    Après m'être enthousiasmée de sa présence je suis un peu déçue par les interventions ici de certains, continuez d'organiser la division parmi les rares responsables politiques intègres et honnêtes de ce pays (à mon avis Royal et Mélenchon se distinguent tous deux très nettement de l'ensemble de la classe politique), mais avant de cracher sur Royal pour la pose, je conseille à certains de sortir un peu des poncifs éculés de la propagande ump, et de s'intéresser d'un peu plus près à ses discours et à la politique qu'elle mène dans sa région. Pour finir, beaucoup semblent ici ignorer que la plupart des soutiens de Royal sont aussi de potentiels soutiens voire électeurs de Mélenchon, beaucoup sont en première ligne pour le soutenir et bien davantage que n'importe quel autre mouvement au PS, demandez vous pourquoi ?

  38. Vlasta dit :

    J'ajoute pour l'anecdote: Il y avait beaucoup plus de monde aujourd'hui à assister à l'allocution (accueillie très chaleureusement) de JL Mélenchon qu'à l'occasion de l'intervention de Valls par exemple.
    (Et nous étions au moment fort de cette journée + de 4000)

  39. ydaho dit :

    Je partage l'avis de Vlasta, Royal et Mélenchon sont extrêmement différent des autres personnalité, je ne regrette en aucun cas de m'être "attaché" autant a l'un qu'a l'autre.. Le pays serait différent avec ces deux la !

  40. jennifer dit :

    Franchement ils n'auraient pas pu appeler leur meeting "touche pas à ma république" puisque c'est de cela qu'il s'agit plutôt que "nation". Ca a des relents nationalistes tout à fait paradoxaux quand il s'agit justement de lutter contre la xénophobie, le rejet de l'étranger. Mais SOS racisme a l'art du paradoxe.

  41. jennifer dit :

    J'ai lu dans le journal que le dirigeant secret de LO, "Hardy" était mort depuis un an et qu'on avait caché sa mort! C'est dingue la clandestinité! Faudrait quand même qu'ils évoluent les militants de LO. La clandestinité n'est pas un principe intangible, c'est une adaptation à certaines réalités dans certaines situations. Mais là franchement depuis 40 ans être clando en france c'est ridicule et sectaire. De temps en temps il faut être dans la réalité ou comme disait le bon vieux Marx faire l'analyse concrète d'une situation concrète. Ils ont dû oublier ce précepte!

  42. Gilbert Duroux dit :

    @ Vlasta (et aux idolâtres de Ségolène Royal)

    Croyez pas qu'il serait temps qu'elle nous dise si, en dehors de la retraite à 60 ans, elle est pour ou contre les 41,5 annuités de cotisation défendues par son parti ? L'ambiguïté, ça commence à bien faire ! Les gens sans conviction qui racontent tout et le contraire de tout, qui chantent à leur public, quel que soit le public, ce qu'ils ont envie d'entendre, ça commence à bien faire aussi.
    Au fait, comment va François Bayrou ? Il répond toujours pas aux coups de sonnette de la télévangéliste du Poitou ?

  43. Jean Jolly dit :

    @ Nipontchik.

    Le Spectacle continue... (the show must go on comme disait Freddie Mercury) ! Vous marchez dans les pas de Chevènement (mais avec 3 ans de retard) en allant chez Ségolène; quant à la gauche morale et paillettes de SOS...certes c'est un peu mieux qu'aller à Notre Dame 1 dimanche.

    Quel est ce problème qui empêche chez les gens de gauche de discuter avec la gauche, plutôt maladroite (;-), sur un sujet qui nous est commun et à savoir le "référendum" sans passer pour des traîtres ? Je n'arrive pas à saisir cette nuance.

    Je pense sincèrement qu'il est du devoir des leaders envers la base de prendre la "température" ailleurs pour rendre compte justement de la situation réelle. Hamon s'est quelque peu discréditer en simulant tout un scénario digne d'une "série B" pour éviter que Jean-Luc lui dérobe l'honneur de représenter ce qu'il devrait être au sein du PS. Ségolène invite Jean-Luc, excusez moi la grossièreté mais elle a des "couilles au cul" elle au moins, ça se fait rare dans le monde politicard.

    Alors non je ne suis pas prêt d'être sectaire et oui il faut discuter de ce qui est discutable.

  44. ab1818 dit :

    Bonjour,
    Entre autres : Concernant le « désenvoûtement » que vous pourrez faire passer ’’chez’’ M. M.Drucker … Les amateurs de télé dominicale ont bien droit eux aussi à mieux connaître M. J-L Mélenchon … Une grande majorité d’entre eux, jeunes ou moins jeunes, à l’énoncé de votre propre nom, n’ont même une image de vous en tête et, connaissent encore moins la dynamique humaniste du Parti de Gauche… Maintenant, concernant les propos que vous pourrez tenir avec la « Dame de verre »… Là, la clarté et transparence de votre part est acquise ici, du coté de ce petit bout de rue … Quant à l’inverse … Chats échaudés craignent la suite........

  45. Descartes dit :

    @Jean Vallessin (#29)

    A propos de la candidature Chassaigne, je signale à tout le monde la dernière "bougnaterie" du Dédé du Livradois dans le quotidien "La Montagne". Cela vaut son pesant de saint Nectaire. Par exemple : (...)

    Ca y est... la campagne de dénigrement commence...
    Si vous croyez qu'avec ce genre de dérapage vous augmentez les chances de Jean-Luc Mélenchon d'être le candidat unique du FdG, vous vous fourrez le doigt dans l'œil. Plus vous taperez sur les candidats communistes prospectifs, plus vous justifierez le réflexe de forteresse assiégée des militants du PCF, et moins vous avez de chance que ces mêmes militants acceptent une candidature de Jean-Luc Mélenchon. Or, il faut bien comprendre qu'une telle candidature n'est possible que si les militants communistes, qui représentent 95% des forces du FdG l'acceptent.

  46. Vlasta dit :

    42
    Gilbert Duroux

    A propos de Bayrou, parlons-en oui, il se trouve que Royal sait aussi compter, et au vu de l'écart au premier tour que n'aurait-elle pas entendu si elle n'avait pas tenté le tout pour le tout pour éviter la catastrophe qui nous gouverne depuis 3 ans. La plupart au PS (Aubry, DSK, Kouchner et d'autres) poussaient pour un rapprochement (voire une alliance) avec Bayrou avant le premier tour, elle a refusé ! Ensuite de quel choix disposait-elle ?
    Pour le reste de votre intervention "idolâtres" c'est ainsi qu'on désigne chez vous les militants ? Ou est-ce un régime réservé aux seuls soutiens de Royal ? Votre morgue ici est comparable à celle de nos bons camarades strausskahniens je vois. Evidemment Royal n'est pas du sérail (Siècle, cercle d'A Minc etc) elle attire la gauche prolo, les supporters sans culture politique etc Et avec de tels anathèmes vous vous pensez plus crédible que moi ? Idolâtre ou pas n'oubliez pas, ma voix pèse autant que la votre. Sur ce salutations camarade.

  47. ermler dit :

    Ségolène Royal, fréquentable ?!
    Mais vous voulez rire ?!
    Celle qui trouvait qu'augmenter le smic, généraliser les 35 heures était une "erreur "! Celle qui voulait Bayrou comme premier ministre ?! Celle qui organisait des shows dignes d'un prédicateur américain illuminé ?!
    C'est quoi cette mauvaise farce ?!

  48. Jean Jolly dit :

    C'est incroyable, personne ne demande à quiconque d'adhérer à Ségolène ni à son "désir d'avenir", il s'agit seulement de discuter sur le principe du référendum, ce droit constitutionnel qui nous échappe... c'est un crime ?

  49. Nom dit :

    Je suis d’accord avec lui. Si nous subissons un revers, il va y avoir beaucoup de démoralisation, de démotivation.

    Vous n'imaginez meme pas.
    Si il n'y a pas un blocage du pays imposant le retrait de cette saloperie sur les retraites et je ne sais quoi d'autre tant qu'on y serait, ca sera mort sur tous les plans, car cela voudrait dire que les syndicats on refait le coup d'avant, étouffer toute mobilisation qui leur échapperait, toute actions radical et du coup efficace.

    Vous n'imaginez pas donc, pas a quel points certains en ont marre de cette classe là au pouvoir et de ceux qui leur lèchent les bottes.
    On joue avec la vie des gens bordel et cela j'ai peur que tant qu'on est pas dans la situation en question on en a pas conscience, on fait mine de comprendre mais…

    Bon sang quoi, nous avons tout ou presque pour enfin démolir ce systeme et les personnes qui en vive et le défendent.
    Alors quoi?
    Faudrait se contenter d'une promenade un jour comme ca et se dire que c'est mieux que rien?

    Y'en a marre des désillusions!

    Je veux bien accepter que pour certains syndicats c'est pas forcement facile, mais si on ne fait pas tout pour que les conditions d'un rapport de force en notre faveur soit réalisé on perd tout, on aura meme pas essayer, on aura encore ete trahis par certains et on vivra toujours plus dans un monde de m**** avec la vie qui va avec…

    Écrasé, toujours subir, courber l'échine.
    Esclaves a temps partiel.

    J'espere, Monsieur Mélenchon que vous comprendrez que certaines choses ne sont pas que les souhaits de certains parti ou personne politique mais de simple citoyens qui on conscience des choses et qui ne veulent plus de tout ca.
    Comme je disais, on joue avec la vie des gens.

    Inacceptable donc de ne pas tout faire, tout tenter.

    Et au passage, autant dire, c'est évident, que ce n'est pas avec le parti "socialiste" qu'on aura ce que l'ont veut.
    Depuis 83 cela est fini.

    Les gens a présent constatent par la force des faits ce qu'est ce systeme, pas besoin de longs discours mais d'espoir et d'idée que l'ont peut faire autre chose a la place pour le bien de tous et non d'une minorité de possédants (pouvoir et argent).

    Les Frederic Lordon, les Bernard Friot, les Franck Lepage etc, aujourd'hui en dehors des parti politique, nous prouvent, nous démontre que cela est possible.

    Il faut que ca se sache!

  50. Nom dit :

    -Suite et fin-

    Il y a un risque dans la situation actuelle, c’est que le front social et syndical soit miné de l’intérieur par une coupure entre une aile qui se radicaliserait, excédée par ce qu’elle juge être des atermoiements, et une autre aile qui dirait «Attention, il ne faut pas aller trop vite, car c’est trop dangereux, on n’a pas les moyens». Je trouve que la position de Bernard Thibault colle bien au besoin du moment, puisqu’il garde le souci de faire en sorte que tout le monde reste groupé, en tenant compte de la difficulté du syndicalisme de terrain dans les entreprises françaises.

    Très bien, mais dans ce cas, si une partie se radicalise et décide d'avancer d'elle même il faut la soutenir!
    L'unité ca ne peut pas etre a sens unique!
    Les réalistes d'un coté et les irresponsables de l'autre.

    ça va être rude, il y aura une sacrée confrontation avec ceux qui ne se laisseront pas prendre ce qu’ils ont. Moi, je voudrais quand même récupérer en une législature10 points de richesses que le Capital a pris au Travail ces dernières années. Ça représente tout de même 195 milliards d’euros! Il faudra aller les chercher, et il est peu probable qu’ils se laissent faire. En Amérique latine, là où ça s’est passé, ce fut assez chaud.

    Et alors!
    C'est ca ou rien, nous n'avons pas le chois et c'est d'ailleurs un minimum a faire.

    Pour Drucker on s'en fou, vous avez bien raison d'y aller ca ne coute rien et pour le coup contrairement a certaines interventions avec des journaliste vous aurez au moins du temps pour vous exprimer et gerer le truc comme vous l'entendez.
    Besencenot n'en est pas mort et le NPA non plus :)

    Voila, c'est tout pour moi.


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