23sept 10
J’ écris en vitesse, retour de la manifestation à Paris. Elle a coulé sur deux parcours sans cesse de quatorze heures à dix huit heures. Les trois prochains jours je ne devrais pas approcher un clavier pour cause de nomadisme intense dans le pays. Je note à la volée donc, après avoir lu les commentaires précédents. Je vous signale notamment que la campagne pour un référendum sur les retraites est dorénavant bien engagée avec l'appel publié cette semaine par Politis. Sur le bord de la manifestation des centaines de gens sont venus me toucher la main et cela m’a beaucoup ému et encouragé. Je voyais bien toutes ces corporations en rangs serrés et les visages mi amusés dans le cortège mi concentrés. La manifestation était ardente. Et sur mon trottoir, au premier rang d’un des six points fixes parisiens du Parti de Gauche, j’analysais en même temps que je bavardais avec les uns et les autres et qu’on m’informait de choses et d’autres. Quoi par exemple ? Le vote des élus de notre Parti au conseil de Paris. On m’informe. Mais c’est chacun qui décide pour la responsabilité qu’il assume.
La bataille du gouvernement pour afficher une baisse de la mobilisation contre sa réforme des retraites nous rend service. C’est un tel mensonge et un tel camouflet pour ceux qui perdent des jours de paye ! Ca rend enragé ! Surtout quand l’Elysée ajoute que cela prouverait « un progrès de l’adhésion des français à la réforme » ! Une provocation mise au point par un petit malin de communicant, sans doute. Elle nous sert magnifiquement. Les gens qui entendent ça découvrent un cynisme que souvent ils ne soupçonnaient pas. Du côté des directions syndicales tout le monde sait que le mouvement s’est enraciné dans le secteur privé. Et il reste un mois de circuit parlementaire pour la loi ! D’ici là, il s’agit d’agir et de tenir le front uni. Cela non seulement au sommet des organisations mais surtout à la base, là ou les avis divergent entre partisans d’une ligne de lutte dure et ceux qui ne se sentent pas prêts à cela où qui doutent que cela soit possible. De notre côté, notre part des taches consiste à faire du travail d’explication et de mobilisation là où les syndicats ne peuvent pas agir : dans les quartiers populaires, aux portes des petites boites, parmi les retraités et partout où on peut. Encore une fois tout est dans l’action effective et pas dans les poses, postures et spéculations.
Une histoire de Roms. Et plus précisément de roumains. On connait les rengaines sur les roms voleurs de poules. On entend moins parler des mauvais traitements que leur infligent en toute bonne conscience de bons français « de souche » comme disent les ethnicistes qui nous gouvernent. J’ai trouvé le récit de cette histoire dans le journal « Les dernières Nouvelles d’Alsace », un quotidien qui ne me donne jamais aucune place, mais qui est très intéressant et bien documenté tant qu’il n’est pas question de politique de gauche. Quarante quatre roumaines avaient été recrutées en mai 2009 dans leur pays pour cueillir des fraises à Geudertheim en Alsace. On leur promettait cinquante euros par semaine d’argent de poche, transport, nourriture et logement gratuit sur place. Une fois installées l’argent promis se réduit à six euros pour quinze jours. Le logement est un baraquement sans eau chaude ni chauffage et seulement deux WC pour soixante personnes. Les femmes ont interdiction d’en sortir. La nuit, les portes sont fermées à clef. Le plus incroyable est la plaidoirie du patron esclavagiste, un dénommé Rolf Maier. Il affirme que les femmes étaient autant d’entreprises privées allemandes à gérance roumaine. « Un maelstrom de droit européen » note le journal. Et Rolf Maier part dans un examen du résultat des « sociétés » du point de vue de leurs performances à la cueillette des fraises. Tel quel ! Le tribunal a frappé plus lourd que ne le demandait le réquisitoire. Le sieur Maier est condamné à un an de prison ferme et 13200 euros d’amende et sa société écope d’une amende de 56 400 euros. Plus 2000 euros à la CGT. Les mauvais traitements contre les travailleuses, l’exploitation sans limite ni vergogne du travail humain, la tentation de l’esprit esclavagiste connaissent dans ce cas un paroxysme spécialement visible. Mais ce que nous savons tous c’est qu’il s’agit d’une culture de notre temps, très répandue dans tous les milieux du travail même si les formes paraissent mois violentes. Je ne compte plus les cas de copains qui ont choisi le statut « d’auto entrepreneurs », devenant eux-mêmes des « sociétés » et dont le travail à la tache, même très intellectuel, n’est pas mieux protégé ni payé que le sont dans leur domaine ces cueilleuses de fraises roumaines. Mais leurs chaines, leur baraquement fermé à clef par le patron sont dans leur tête.
Avant la manifestation, la nouvelle de la soirée précédente c’était la taxe sur les banques. Une façon de mettre en scène un gouvernement qui répond au souci des français face à la montée de l’inégalité fiscale. Les sondages venaient en effet de parler. Alors madame Lagarde annonce un prélèvement de cinq cent millions sur les banques collectés pour la caisse de l’Etat. Cette taxe frapperait les placements à risque. On attend avec intérêt la définition sur le sujet. Mais le plus frappant c’est évidemment l’argumentaire. On apprend que ce n’est pas une taxe pour produire du rendement mais pour responsabiliser les banques. On se demande ce que cela peut bien vouloir dire et par quel mécanisme une telle « responsabilisation » se fera. Ce qui est certain c’est que ce ne sera pas le montant de la taxe qui le fera. Jugez plutôt. Elle sera répartie sur vingt banques. Cela signifie une moyenne de vingt cinq millions par banques. Quelle pression représente cette somme dont on attend qu’elle produise une « responsabilisation » ? La seule banque « BNP Paribas » a fait cinq milliards de bénéfice en 2009 ! Le total du prélèvement prévu par madame Lagarde représente donc à peine dix pour cent des bénéfices de cette seule banque ! L’ensemble des cinq plus grandes banques françaises a réalisé onze milliards cette année là ! C’est un poil de taxe dans une tignasse de profits. Si bien que madame Lagarde se sent obligée de mettre bout à bout tout ce que les banques devront financer dans leur propre intérêt pour pouvoir annoncer fièrement un milliard de nouvelles dépenses à leur charge. Puis elle répond piteusement à la question qui tue : le nouveau prélèvement pourra-t-il être retiré de l’impôt sur les sociétés que payent les banques ? Oui, dit la dame puisque ce sont des charges ! Vous avez bien lu. Voici donc un impôt dont on retire le montant de la somme imposable. Demandons la même faveur pour les particuliers ! N’est ce pas un cynisme incroyable ?
Je m’en veux d’avoir été trop succinct dans ma précédente note à propos du vote au Parlement Européen sur une proposition de la Commission Barroso-Reeding pour expulser les pakistanais comme de vulgaires Roms. Ca s’appelle un « accord de réadmission ». Les accords de réadmission s’inscrivent dans la vaste stratégie de l’Union européenne en matière de lutte contre l’immigration clandestine. C’est la politique que l’on a appelé politique de « l’Europe forteresse », dure avec les gens, douce avec l’argent et les marchandises. Il s'agit ici de conventions entre deux Etats ou groupes d'Etats pour contraindre l'un d'entre eux à recevoir des immigrés clandestins qui sont ses ressortissants ou qui séjournaient sur son sol avant d'entrer clandestinement sur le territoire de l'autre. Avec cette sorte d’accord, l’Allemagne a transformé quelques zones des balkans en dépotoirs à immigrés clandestins. Car ces accords sont systématiquement inclus comme contrepartie au versement de l'aide au développement que verse l'Union Européenne. Qui paye refoule à l’œil ! Madame Reeding aurait pu en parler aux allemands au titre de ses vocalises et rapprochements historiques injurieux. Car, en plus d’être cyniques et brutaux ces accords de « réadmission » sont contraires à la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme qui stipule clairement en son article 13: "Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un Etat. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays."
Certes ces accords sont soumis au respect de la convention de Genève de 1951. Mais le Pakistan n'en est pas signataire. Ils sont soumis au protocole de 1967 sur le statut des réfugiés. Mais le Pakistan n'en est pas signataire. Et aux traités internationaux relatifs à l'extradition, au transit, à la réadmission des ressortissants étrangers. Et le Pakistan n'est précisément pas signataire de ces conventions non plus! Un record d’hypocrisie donc. Car le Pakistan est signataire d'un nombre très réduit de conventions internationales relatives aux droits de l’Homme. Il n'a, par exemple, pas signé la Convention sur les réfugiés de 1951, ni à la Convention relative au droit des apatrides de 1954. Le Parlement européen lui-même a déjà dénoncé à plusieurs reprises, la situation locale. A présent le pays doit faire face à une catastrophe humanitaire sans précédent depuis les inondations d'Août dernier : 1500 morts. 4 millions de déplacés ! Les attentats sont fréquents. Faut-il rappeler que le double attentat d’avril dans un camp de déplacés au Pakistan a fait 40 morts et une soixantaine de blessés ? A cette ambiance s’ajoute les persécutions des minorités religieuses et des homosexuels, les discriminations et violences faits aux femmes, la détention d'enfants possibles dès l’âge de sept ans, alors même que le Pakistan a signé et ratifié la Convention internationale des droits de l’enfant de 1989. Rien de tout cela n’a empêché la Commission où siège madame Reeding de le proposer ni le Parlement Européen « bla ! bla ! Droits de l’Homme en Chine et en Russie » de le voter ! Cerise sur ce gâteau, l'accord prévoit la conservation des données personnelles sur les personnes concernées par la réadmission "pendant une durée n'excédant pas celle nécessaire à la réalisation des finalités pour lesquelles elles sont collectées". Dur de faire plus vaste foutage de gueule! Fin de la rubrique « l’Europe qui nous protège propose un autre modèle au monde ».
J’ai vu sur Canal plus, Benoit Hamon et Olivier Besancenot ensemble une fois de plus et c’était sans doute un signal de quelque chose, mais quoi ? Evidemment, Hamon n‘a pu s’empêcher de faire le politicien à mon sujet. Il me reste à préciser que contrairement à ce qu’il a dit je n’ai jamais été membre du même gouvernement que Strauss Kahn pour la raison que celui-ci avait démissionné bien avant du fait de son inculpation par Eva Joly. Ensuite que si j’ai bel et bien dit que le gouvernement de Lionel Jospin était le plus à gauche du monde c’est parce qu’il faut se souvenir de ce qu’était alors le monde, et ce que signifiait le vote de la CMU, l’APA et les trente cinq heures dans un tel environnement, par un gouvernement qui alliait des communistes et des Verts à des socialistes. Un détail.
En fait la logique de Hamon, est : « tu as profité, alors tais toi et laisse faire ceux dont c’est le tour ! » Un détail lui échappe. J’ai fais un livre de trois cent pages d'entretien avec le journaliste Michel Soudais pour faire le bilan de cette période et en tirer les leçons. C’est « En Quête de gauche ». Et ce bilan m’a conduit à quitter le PS et à militer pour une force politique nouvelle à gauche ! Benoit Hamon veut-il discuter avec moi de ce bilan de la sociale démocratie française et européenne au lieu de jouer les chiens de garde de l’allongement des durées de cotisations de retraites ? Peut-il accepter une seule fois dans sa vie une discussion politique sur le fond de la stratégie et des besoins de la gauche en France et dans le monde au lieu de faire ces petits jeux venimeux de leader étudiant des années quatre vingt ? Bof. En réalité quelle importance pour moi? Le PS est un tout.
@jean jolly (#99)
D'où le combat de Jean-Luc Mélenchon qui laisse le combat syndicale aux syndicats et qui aide dans sa spécialité en s'attaquant par le combat politique pour faire valoir le principe du référendum souverain pour contre-balancer la monarchie totalitariste actuelle.
Et quelle serait la question posée à ce référendum ? Parce que je te rappelle qu'un référendum ne permet que de répondre à une question par "oui" ou "non". C'est à ce genre de détail que tu vois que cette proposition de référendum n'est pas sérieuse, que c'est un simple coup médiatique. Comment peut-on proposer un référendum sans savoir ce qu'on va demander précisément ?
@guillot (#101)
Le NPA propose donc la revendication d'une gouvernement populaire avec une programme anticapitaliste,(...)
Vraiment ? Et pourrais-tu me dire où est-ce qu'on peut consulter ce "programme" ? Tiens, voyons voir quelques points: quelle est la politique énergétique que propose le "programme anticapitaliste" du NPA ? Quelle politique monétaire ? Quelle politique d'infrastructures ?
Le programme du NPA (comme celui du PG ou du PCF, d'ailleurs) est un programme "virtuel". C'est plus un catalogue de bonnes intentions qu'un véritable projet. Ce n'est pas avec ça qu'on peut être crédible pour exercer le pouvoir. De là à conclure que ces organisations n'ont pas envie de gouverner, il n'y a qu'un pas.
Ce rapport des forces existait pourtant bien à la Libération, puisque les classes dominantes, discréditées par leur colllaboration avec l'occupant, n'ont pu empêcher l'application d'une grande partie du programme du CNR.
Ces tentatives du NPA d'annexer le programme du CNR sont ridicules. Relis le programme du CNR, il est loin d'être "anticapitaliste", du moins suivant les standards du NPA. Le rapport de forces nécessaire pour appliquer en France le "programme anticapitaliste" du NPA n'existe pas et n'a jamais existé. Et c'est fort heureux.
Aujourd'hui encore, le discrédit et la déligitimation du pouvoir de "ceux d'en haut" mais aussi gagner la majorité de la population à la nécessité de changer de système restent des conditions préalables à la mise en place d'un gouvernement ayant comme programme des mesures d'urgence comme l'interdiction des licenciements ou le retour aux 37,5 annuités pour tous.
Tout à fait. Et pour "gagner la majorité de la population" à ces mesures, encore faudrait-il que ces mesures soient crédibles, en d'autres termes, qu'elles peuvent être mises en œuvre en pratique. Ce qui est très loin d'être évident, en particulier pour l'interdiction des licenciements. Il faut bien comprendre qu'on n'est plus au XIXème siècle. Par la lutte, les capitalisme a été obligé à partager une masse de richesses assez considérable. Aujourd'hui, la phrase de Marx "prolétaires, vous n'avez à perdre que vos chaînes" n'est plus une réalité. Les prolétaires ont au contraire beaucoup à perdre. Et ils ne s'embarqueront donc pas dans n'importe quelle aventure ou ils risqueraient de tout perdre au nom de slogans vagues genre "interdiction des licenciements" ou "37,5 annuités pour tous". D'ailleurs, pourquoi 37,5 et pas 35 ? ou 25 ? ou 10 ? D'ou sort ce chiffre magique ?
Je suis content ce matin à la radio une personne a dit exactement la même chose que moi. Les revendications syndicales ne mènent à rien. C'est une réforme de société, il faut donc le retrait de la réforme actuelle et la mise en place d'un débat démocratique, un référendum. D'ailleurs il se demandait, pourquoi les syndicats n'appellent ils pas à un référendum citoyen. Il faut créer un mouvement d'ampleur (certes avec les cortèges de syndicats) derrière lequel chaque citoyen pourra s'unir et s'identifier. J'espère que le 2 octobre ne sera pas une simple journée de défilement et de cortèges syndicaux mais aussi une journée avec de nombreux points fixes dans une ambiance conviviale toute la journée pour continuer à expliquer aux bados, aux passants de se joindre à ce mouvement. Et pourquoi pas des points fixes sous la forme de collectif de retraites. Pour montrer un mouvement uni. D'ailleurs je ne comprend pas pourquoi il y a si peu de syndicat dans les collectifs retraite. La négociation n'appartient pas seulement aux syndicats.
Va-t-on évoluer un jour ?
A travers les retraites, le problème global de notre société se pose.
Est-il humain que des millions de personnes vivent avec 2$/jour ? Que d’autres n’arrivent plus à se loger tout en travaillant. Que la majorité jonglent pour « boucler les fins de mois » ? Tout cela pendant qu’une micro minorité amasse des sommes indécentes sans produire quoi ce ce soit ?
On ose baptiser notre système « l’humanité » !? C’est à mourir de rire ! D’ailleurs, beaucoup en crève !
N’importe quelle espèce animale est plus civilisée que nous, et on se prétend supérieur ?
La retraite de certains représente le smic … depuis la préhistoire ! Quand d’autres, ayant réellement trimé, sont contraints d’aller aux restos du cœur ou de jardiner pour bouffer. Ceci en France, ailleurs c’est pire !
Une chose est sûre, s’il est temps de changer le monde, il faudrait aussi que le mode de contestation évolue ! Quelles grèves ou manifestations ont empêcher l’économie casino, ou prétend arrêter sa reproduction en marche ?
Aussi, j’ai décidé d ‘envoyer deux idées aux représentants syndicaux, et de leur proposer d’y répondre :
1)- Nos mouvements ne sont, que, ponctuels, et ne représentent qu’une infime partie du mécontentement.
2)- Revendiquer, a un coût financier pour les ouvriers, mais très peu de répercutions face au jusque-boutisme politique actuel (ou passé).
Pourquoi ne pas nous battre avec les mêmes armes que ceux qui nous exploitent ? L’argent et la médiatisation.
Visibilité :
Un geste simple et sans contrainte peut permettre à la population de montrer son mécontentement : Accrocher un chiffon à sa fenêtre. Cela parait simpliste, je sais. Mais imaginez des millions de bout de tissus, visibles par toutes les télés, et de façon permanente ? Croyez-vous que l’on pourrait les cacher ?
Crédibilité et moyen de pression :
La crise de 2008 a révélé la fragilité du système bancaire, servons-nous en : Si les millions de gens qui le peuvent, retiraient le liquide de la banque (hors prélèvements), tout s’arrête ! Là, nous aurions du poids de parole !
Alors, Mesdames Groison, Coupé et Messieurs Mailly, Thibault, Chérèque, Labrune, Van Craeynest, Olive, Louis, Voisin. Mes idées peuvent attirer toutes les critiques, hormis qu’elles n’ont rien d’irréalisable.
Et je pense, peut-être en êtes vous conscients, que si vous ne proposer pas très vite à la population des moyens de luttes plus adaptés à notre époque, comme celle-ci est explosive, elle ne saurait qu’accomplir sa destinée.
Petit florilège de petites phrases de grévistes :
- Là tout n'est qu'ordre et cruauté, luxe, cynisme et couperet
- Pour la France d'en haut, des couilles en or, pour la France d'en bas des nouilles encore
- La retraite c'est 60 ans à taux plein, parce que vous le valez bien !
- (Sarko, Woerth) Dehors parce qu'ils ne valent rien !
- I had a dream : 60 ans sous les cocotiers
- Les vieux au boulot, les jeunes au bistrot : NON. Les jeunes au turbin, les vieux au jardin : OUI
- Sarko, prend ta retraite, on te la donne !
- Et pendant qu'ils pomperont, le peuple trimera jusqu'à la mort !
- Sous Napoléon le petit on quittait l'usine dans une boîte, sous Tsarkosy c'est pareil !
- Et là tu nous vois
- La Rolex à 50 ans ! La retraite à 60 ans !
-...
Voilà, à nos pancartes pour les prochaines manifestations les 2 et 12 octobre
@ Descartes.
Et quelle serait la question posée à ce référendum ? Parce que je te rappelle qu'un référendum ne permet que de répondre à une question par "oui" ou "non".
Bien sur que la question doit être primordiale et simplifiée étant donné la réponse basique demandée au peuple. Je ne suis pas un spécialiste en communication mais je pense à des questions faciles à répondre, du style :
- La réforme des retraites proposée par Eric Woerth vous convient-elle ?
- Faut-il envisager une contribution équitable selon les ressources pour permettre à chacun de terminer sa vie dans la décence ?
- Souhaitez vous rester esclave jusqu'à la fin de votre vie ?
- Est-il possible de partager pour offrir à chacun la dignité de mourir ?
etc.
Comme je l'écris plus haut, je ne suis pas expert en communication mais j'imagine qu'il est tout à fait possible de condensé une question compréhensible par tous et pour le bien de tous.
bonjour,
que voit on alors que des dossiers importants sont dans la rue (retraite, etc)
on voit d'un coté des gens de NPA parler de doctrine...pour quoi faire ? les derniers résultats éléctoraux n'étaient ils pas assez limpides pour eux?
quand NPA comprendra que le Front de Gauche est le socle d'un renforcement de la gauche pour palier les déficiences du PS sur le volet social, nous aurons vraiement avancé. Jean-Luc Mélenchon reste toujours très disponible pour que chacun derrière sa bannière puisse participer à cette vague du front de gauche qui va grossir (voir les derniers résultats électoraux)
sur les discussions en coulisse de Aubry, DSK....quel importance ! est-ce notre préoccupation cette alliance pour un morceau du cake ! ces deux là, habituer au aller retour sur la retraite n'ont aucun mandat pour parler sur la retraite et pense qu'a la taille de leur fauteuil.
quand il s'agira d'élection nous verrons bien mais aux socialistes qui auront installé un DSK dans le costume de gauche du PS...la défaite sera cuissante ! mais la force qui existera sera le FdG et le PS sera un modem de gauche en perdition.
celui qui à bien compris çà c'est de Villepin qui commence à ratisser les campagnes et les banlieues pour sa moisson de 2012.
le FdG sera incontournable, malgré les jeux d'appareils de Hamon, OB, et quelques autres.
pour l'instant, poursuivont nos rassemblements comme ceux annoncé pour les 2 week end. quand Fillon l'air serein parle qu'il ne bougera pas, sait déjà finalement qu'il n'a plus la main. le chambardement à l'assemblée Nationale + la rue feront avancer la cause commune du front des gauche. oublions le PS bien trop timide et en retrait.
Je suis surpris par la question posée par Descartes
Et quelle serait la question posée à ce référendum ?
Il s'agirait, à l'évidence, d'un référendum législatif, tel que prévu par l'article 11 de notre constitution.
Il ne consiste pas à poser une question "philosophique" telles que celles suggérées par Jean Jolly, mais de confier l'adoption d'un projet de loi aux citoyens, en lieu et place du Parlement.
Un tel référendum peut être initié par le Président de la République, seul ou appuyé par son premier ministre ou par le Parlement (qu'on verrait mal se dessaisir volontairement de sa prérogative principale), ou par un cinquième des membres du parlement (donc 1/5 des 577 députés et 343 sénateurs, soient 184 parlementaires) à condition d'être appuyés par 10% des électeurs inscrits.
Le Président a obligation de promulguer une loi ainsi adoptée, et interdiction de la présenter à nouveau au référendum avant 2 ans en cas de rejet.
L'inconvénient majeur est qu'un texte ainsi proposé au référendum ne peut faire l'objet d'aucun amendement de l'opposition, et que sa constitutionnalité n'est pas vérifiée (en dehors des traités internationaux), les électeurs étant réputés conférer sa constitutionnalité au texte ainsi adopté (ce qui fait l'objet de discussions).
La question serait donc très exactement la même que celle posée aux députés : "approuvez-vous le projet de loi".
Et la réponse est bel et bien "oui" ou "non", personne n'ayant l'obligation de soumettre une contre-proposition.
On notera quand même qu'une telle procédure n'a jamais été employée.
Le PS étant le plus gros parti d'opposition, il semble difficile d'aller au pouvoir sans eux. Mais si c'est pour mettre en place un président comme DSK, nous n'avons rien à y gagner. DSK est né à Neuilly et appartient depuis longtemps au gotha des nantis. Si le PS veut devenir crédible il lui faudra se débarrasser de tous ces personnages dont un certain nombre sont déjà passés de l'autre côté. Enfin, il lui faudra aussi mettre en place un programme crédible et dire quels moyens il va mettre en oeuvre pour l'appliquer. Il faudra aussi se pencher sur les statuts d'exception de nos élus, des militaires et autres policiers, sur le cumul des mandats et des sièges dans plusieurs conseils d'administration des grosses Boîtes. La droite au gouvernement, la plus dure qu'il m'ait été donné de voir depuis 50 ans, sait très bien servir les intérêts de la classe qu'elle représente et avec une violence d'autant plus ravageuse qu'elle ne trouve aucune résistance en face d'elle. Elle sait très bien, elle, quel est son ennemi de classe ! Et si nous ne faisons pas comme elle, nos enfants vont terriblement souffrir. Si les électeurs ne sentent pas que leur vote va servir à quelque chose, ils resterons chez eux. Si la droite ne se sent pas menacée par une opposition organisée, elle continuera à regarder d'un oeil amusé les défilés sur les grands boulevards. La gauche est en train de se clochardiser jusqu'à tendre la main dans l'espoir d'une aumône. Et une bagarre des chefs dans la cour des miracles ne règlera pas le sort des pauvres.
@ Chaulieu 106
Je trouve que tes idées sont bonnes et vont dans la bonne direction, notament celle d'accrocher un chiffon, un drap ou autre à sa fenetre.
Celà permettrait de réunir sous une même banière tous les citoyens hostiles à cette réforme.
Que l'on soit ou non syndiqué, dans un parti politique, abstentionniste, le mot d'ordre serait simple : si vous êtes contre cette réforme, accrochez un chiffon à votre fenêtre.
Celà permettrait à ceux qui ne se reconnaissent pas dans les appels des différents partis, syndicats, associations, de s'exprimer. Celà ne se substitue en rien aux autres mobilisations et clouerait le bec à ceux qui cherchent à minimiser l'ampleur du mécontentement et à nous diviser.
C'est un geste simple, qui ne coûte rien, realisable par tous et visible par tous.
Je suis nul en réseau sociaux sur internet, mais si quelqu'un s'en sent capable, faites passer l'info.
En ce qui me concerne, je ne vais pas attendre, je vais tout de suite accrocher mon chiffon à la fenêtre et en parler autour de moi..
Voilà concrêtement, pour moi, ce qu'est la révolution citoyenne que l'on appelle de nos voeux.
@Paco Alambron (#110)
Je suis surpris par la question posée par Descartes "Et quelle serait la question posée à ce référendum ?"
Il s'agirait, à l'évidence, d'un référendum législatif, tel que prévu par l'article 11 de notre constitution.
Ca ne répond pas à la question. Car un référendum législatif implique de demander au peuple d'approuver ou de rejeter un projet de loi. Quel est le projet de loi que Jean-Luc Mélenchon propose de soumettre au peuple ? Pour demander sérieusement un référendum législatif, il faut avoir en poche un projet législatif. Pourrait-on le voir ?
L'inconvénient majeur est qu'un texte ainsi proposé au référendum ne peut faire l'objet d'aucun amendement de l'opposition, et que sa constitutionnalité n'est pas vérifiée
Le texte ne peut être amendé, mais tu te trompes sur le contrôle de constitutionnalité. La seule différence par rapport à une loi ordinaire est que pour celles-ci le contrôle s'effectue a posteriori, alors que pour les lois soumises au référendum le contrôle se fait avant le vote: "Les lois organiques, avant leur promulgation, les propositions de loi mentionnées à l'article 11 avant qu'elles ne soient soumises au référendum, et les règlements des assemblées parlementaires, avant leur mise en application, doivent être soumis au Conseil Constitutionnel qui se prononce sur leur conformité à la Constitution" (Constitution, art 61).
La question serait donc très exactement la même que celle posée aux députés : "approuvez-vous le projet de loi".
En d'autres termes, la proposition serait non pas de soumettre un texte alternatif, mais d'organiser un référendum sur le texte du gouvernement ? Et de lui laisser l'argument "c'est nous ou l'immobilisme", "la gauche ne veut rien toucher" ? Il faut réaliser qu'une majorité écrasante de français sont d'accord sur le fait "qu'il faut faire quelque chose" pour sauver nos retraites. Et tu vas les appeler à rejeter le seul projet qui soit sur la table ? C'est du suicide politique. C'est un coup à voir la loi confirmée par les électeurs, ce qui rendrait ensuite impossible de revenir dessus.
La seule chance de gagner un tel référendum ce serait d'en faire non pas un référendum sur les retraites, mais un référendum "pour ou contre Sarkozy". Et même sur ce sujet, on n'est pas surs de gagner.
On notera quand même qu'une telle procédure n'a jamais été employée.
Quelle procédure, celle qui consiste à soumettre le texte du gouvernement au référendum ? Elle a été utilisée plusieurs fois, au contraire. La dernière, pour la ratification du TCE.
@Jean Jolly (#108)
Bien sur que la question doit être primordiale et simplifiée étant donné la réponse basique demandée au peuple. Je ne suis pas un spécialiste en communication mais je pense à des questions faciles à répondre, du style : "La réforme des retraites proposée par Eric Woerth vous convient-elle ?"; "Faut-il envisager une contribution équitable selon les ressources pour permettre à chacun de terminer sa vie dans la décence ?", "Souhaitez vous rester esclave jusqu'à la fin de votre vie ?"; "Est-il possible de partager pour offrir à chacun la dignité de mourir ?"
Un référendum, ce n'est pas l'épreuve de philosophie du Bac. Il n'est prévu par la Constitution que pour produire des lois, c'est à dire des actes normatifs. Pas pour répondre à des questions de société. Si l'on veut un référendum, il faut soit proposer une loi nouvelle, soit l'abrogation d'une loi existante. Et je ne vois pas, dans le "référendum" de Jean-Luc Mélenchon, qu'est ce qu'il propose exactement de soumettre aux électeurs. S'il s'agit de faire rejeter le texte du gouvernement, cela pose un certain nombre de problèmes (que j'ai détaillé dans ma réponse à Paco Alambron).
@Laurent Chaulieu (#106)
On ose baptiser notre système « l’humanité » !? C’est à mourir de rire ! D’ailleurs, beaucoup en crève !
N’importe quelle espèce animale est plus civilisée que nous, et on se prétend supérieur ?
Vraiment ? Creusons un peu: toutes les espèces animales fonctionnent en suivant une loi bien décrite par Darwin: celle de "la survie du plus fort" (ou pour être plus précis, du plus "adapté" à son environnement). L'évolution naturelle est commandée par cette loi impitoyable qui voit les plus forts, les plus "adaptés" tuer et manger les autres. Dans le monde animal, les handicapés, les malades, les vieux sont priés de se défende tous seuls. Parmi toutes les espèces, il n'y a que l'homme qui soit sorti (même si tout n'est pas parfait) de cette loi. C'est le seul qui a mis des limites au pouvoir du plus fort.
Ta remarque est révélatrice de l'anti-humanisme qui sévit dans les camp de ceux qui se disent "progressistes". En poussant l'anti-humanisme jusqu'au ridicule: penses-tu vraiment que les étoiles de mer ou les cafards soient plus "civilisés" que nous ? Tu dois alors avoir une drôle d'idée de ce que "civilisation" veut dire.
La crise de 2008 a révélé la fragilité du système bancaire, servons-nous en : Si les millions de gens qui le peuvent, retiraient le liquide de la banque (hors prélèvements), tout s’arrête ! Là, nous aurions du poids de parole !
Peut-être, mais à quel prix ? Parce que si "tout s'arrête", qui seraient les premiers affectés ?
A mes camarades Jean Joly et Vergnes... Belle manif à Saint Nazaire. Vergnes m'a bien exprimé son désaccord sur la visite de Jean Luc à Ségolène et sur le referendum. Bon ! Jean-Luc Mélenchon est allé claquer la bise à Ségolène, Olivier a claqué la bise à Hamon. Pas de quoi en faire un fromage. Restons en là.
Nous avons deux combats majeurs devant nous : le retrait de la contre réforme des retraites et les présidentielles de 2012. 2012, pas pour avoir un président style Vème république, mais pour passer à une VIème république avec les pouvoirs au parlement et au gouvernement... Un président façon confédération helvétique pour le décor suffira.
Pour gagner, voire peser sur PS et EE gagnants, il faut que toute l'autre gauche ait un candidat commun avec un programme commun. Nous avons bien réussi en PdL, mais aussi en Limousin, à avoir un accord pour les régionales, non sans mal et malgré le coup de poignard dans le dos de trois fédés communistes des PdL.
Est ce que ça ne vaut pas le coup, pour 2012, de tenter le truc en mettant nos drapeaux, nos égos, nos désaccords pour pointer sur quoi nous pouvons être d'accord ? Est ce que nous, militants PCF, PG, NPA et autres sommes trop cons pour faire avancer ce schmilblick et l'imposer à nos "chefs" ?
Si non, que se passera-t-il ? 2007, avec un petit coup d'Olivier, de Bové, de Buffet et de etc... Si c'est pour ça, ce sera sans moi. J'ai quitté le PS il y presque 30 ans en attendant autre chose. Cet autre chose est arrivée avec la création du Parti de Gauche, du Front de Gauche et celle du NPA. Il ne me reste plus 30 pour attendre que ça se fasse réellement cette fois ci.
Descartes
Je veux bien admettre que tu trouves un malin plaisir à contester tout ce qui peut s'écrire dans les commentaires de ce blog. Toutefois, il serait convenable que tu mettes un peu de rigueur dans tes analyses.
Tu confonds manifestement un projet de loi, et une proposition de loi.
Un projet de loi émane du Gouvernement alors qu'une proposition de loi émane d'un ou plusieurs parlementaires.
Jean-Luc Mélenchon sait probablement, comme tous ceux qui se sont un peu penché sur la question, que le recours à un référendum d'initiative populaire sur une proposition de loi, alors même que le Gouvernement a soumis au Parlement un projet de loi sur le même sujet n'a aucune chance d'aboutir. Les conditions d'application du référendum d'initiative populaire définies par la loi constitutionnelle de 2008 ont veillé à ce que le parlement garde la main en toutes circonstances, et il lui suffit d'accepter l'examen de cette proposition de loi pour faire obstacle au référendum.
En revanche, la demande qui est faite de manière très explicite est que le Président de la République, qui a lui même reconnu qu'il n'avait pas de légitimité (selon sa propre approche de sa légitimité) à entreprendre cette réforme dans les termes de ce projet de loi, de le soumettre lui même à référendum, comme l'y autorise l'article 11 modifié de la Constitution. Relis ou ré-écoute bien les interventions de Jean-Luc Mélenchon à ce sujet, et tu verras que ce sont à peu près ses termes.
Quant à l'issue d'un tel référendum et à l'exploitation que pourrait en faire la droite, c'est un autre sujet, qui n'était pas abordé dans mon commentaire. Pas plus que je donnais mon avis sur la pertinence de cette demande. Je ne faisais que répondre à ta question : "Quelle serait la question de ce référendum".
Tu te vantes souvent de faire une lecture objective de nos commentaires, mais là, je te surprends en flagrant délit de lecture entre les lignes.
Quelle procédure, celle qui consiste à soumettre le texte du gouvernement au référendum ? Elle a été utilisée plusieurs fois, au contraire. La dernière, pour la ratification du TCE.
Allons-y, jouons sur les mots.
J'aurais du préciser "à l'exception de la ratification des traités européens de 1972, 1992 et 2005, de l'autodétermination de la Nouvelle Calédonie ou du Quinquenat", qui sont des projets de loi d'une nature sensiblement différente. La procédure référendaire a, bien enendu, déjà été employée, dont acte.
Juste une remarque sur la forme du blog, je trouve que les paragraphes sont trop larges, et qu'il n'y a pas assez de retours à la ligne. Peut-être qu'il faudrait augmenter l'interligne aussi. Aérer un peu quoi.
Bonne continuation.
@ Vergnes, Guillot, langue-Rouge et tous les camarades du NPA,
Je suis encore plus convaincu que Vergnes (si c'est possible) que le N P A fera tout pour battre la droite.
Seulement il ne faut pas confondre adversaire et ennemi.
La droite est l'ennemi, le PS est l'adversaire.
Bien sûr que pour battre l'ennemi, il n'est pas question que le N P A pour qui j'ai voté, passe sous les fourches du P S. Mais ce n'est pas de cela qu'il est question.
Il est question de battre l'adversaire, pour l'amener sur le même socle idéologique du front de classe.
Homme de Gauche, étant à la fois : sympathisant du N P A et sympathisant du P G, je gère ce conflit par le choix d'aller vers le parti qui veut gouverner, le parti qui ne se contente pas de regarder dans le rétroviseur, mais propose du futur palpable, intuitivement compréhensible.
C'est à partir de ce choix que la construction d'un Front de Gauche prend tout son sens.
Nous ne sommes alors plus dans d'expression sociale, mais nous rentrons dans la Gauche de gouvernement
Le Front de Gauche est le contre poids indispensable au P S.
S'il n'y a pas de Front de Gauche, alors tous les partis de la Gauche radicale ne sont des réservoirs de voix pour le P S
Rester dans le dogme, pourquoi pas,. Le choix est respectable s'il est souhaité, et démocratiquement accepté.
Mais il est probable, chers camarades du N P A que devant le choix au premier tour de battre l'adversaire, les sympathisants et mêmes les militants du NPA donnent leurs voix au Front de Gauche.
Le Front de Gauche est la seule arme que nous disposons pour aller vers la radicalisation.
Nous, les sans grades, les pousseurs de la charrette, nous voulons nous allier.
C'est cette vérité que nos leaders politiques doivent entendre.
Comme moi et beaucoup d'autres nous en avons marre d'attendre, de subir.
J'ai envie de gouverner, de faire voir à ces pleins de suffisances qu'autres choses sont possibles, là tout de suite.
Ensuite la transformation se fera.
Amitiés sincères.
@Serge post 109
"quand NPA comprendra que le Front de Gauche est le socle d'un renforcement de la gauche pour palier les déficiences du PS sur le volet social, nous aurons vraiement avancé"
Serge résume bien ici la diffèrence de "doctrine" entre le NPA et le FdG.
Contrairement au FdG, Le NPA n'a pas été créé pour "palier les déficiences du PS sur le volet social", mais pour offrir une alternative anticapitaliste à gauche. Et que fait le FdG dans les exécutifs des conseils régionaux pour palier les déficiences du PS sur le volet social ? Le NPA refuse, lui, de servir de caution sociale au PS et soutiendra une candidature anticapitaliste en 2012, issue ou non de ses rangs, indépendante du PS et des institutions de la V° république. Voilà pour la "doctrine".
@Descartes
La revendication du NPA d'un "gouvernement portant un programme de rupture" est inscrite dans ses principes fondateurs. Extraits:
"Bien évidemment, les mesures que prendrait un gouvernement portant un programme de rupture s’inscrivent dans les mobilisations pour une autre Europe, une Europe en rupture complète avec les institutions de l’Union européenne, une Europe qui aurait pour objectif de satisfaire les besoins sociaux de la population et pour ambition de changer radicalement les rapports nord/sud."
". C’est le rapport de forces issu de la mobilisation qui peut permettre la mise en place d’un gouvernement qui imposera des mesures radicales en rupture avec le système et engage une transformation révolutionnaire de la société."
"De la municipalité au parlement, nous soutiendrons toutes les mesures qui amélioreraient la situation des travailleurs, les droits démocratiques et le respect de l’environnement. Nous contribuerons à leur mise en œuvre si les électeurs nous en donnent la responsabilité. Mais nous resterons fidèles à ce pourquoi nous luttons et ne participerons à aucune coalition contradictoire avec ce combat".
@Paco Alambron (#117)
Je veux bien admettre que tu trouves un malin plaisir à contester tout ce qui peut s'écrire dans les commentaires de ce blog. Toutefois, il serait convenable que tu mettes un peu de rigueur dans tes analyses.Tu confonds manifestement un projet de loi, et une proposition de loi. Un projet de loi émane du Gouvernement alors qu'une proposition de loi émane d'un ou plusieurs parlementaires.
Je ne "confonds" rien du tout. Au jour d'aujourd'hui, seuls des "projets de loi" peuvent être soumis à référendum, en attendant la loi organique nécessaire à l'entrée en vigueur des dispositions prévues par la loi constitutionnelle du 23 juillet 2008 relatives au référendum dit "d'initiative populaire". Relis l'article 12 de la constitution.
En revanche, la demande qui est faite de manière très explicite est que le Président de la République, (...) de le soumettre lui même à référendum, comme l'y autorise l'article 11 modifié de la Constitution. Relis ou ré-écoute bien les interventions de Jean-Luc Mélenchon à ce sujet, et tu verras que ce sont à peu près ses termes.
Ce n'est pas aussi évident, lorsqu'on lit les textes du PG ou lorsqu'on écoute les interventions de Jean-Luc Mélenchon, que sa proposition consiste tout simplement à soumettre le texte du gouvernement (donc sans amendement parlementaire) au référendum. Et je ne suis pas convaincu que les militants du PG l'entendent ainsi.
Tu te vantes souvent de faire une lecture objective de nos commentaires, mais là, je te surprends en flagrant délit de lecture entre les lignes.
Pas du tout. A partir de ta réponse à ma question, je n'ai fait que tirer une conclusion et de te demander si tu la partageais. C'est tout.
Allons-y, jouons sur les mots. J'aurais du préciser "à l'exception de la ratification des traités européens de 1972, 1992 et 2005, de l'autodétermination de la Nouvelle Calédonie ou du Quinquenat", qui sont des projets de loi d'une nature sensiblement différente. La procédure référendaire a, bien enendu, déjà été employée, dont acte.
Je ne comprends pas très bien ton point. Si tu affirmes qu'une procédure "n'a jamais été utilisée" alors qu'elle l'a été au moins cinq ou six fois dans les dernières trente années, ce n'est pas "jouer sur les mots" que de le signaler. Maintenant, si ce que tu veux dire c'est que sauf dans les cas où elle est utilisée, elle n'est jamais utilisée, je t'en donne acte...
@ Descartes.
Un référendum, ce n'est pas l'épreuve de philosophie du Bac.
Tu pourras alors te référer au commentaire (110, si ça ne change pas) de Paco alambron, qui est plus dans la configuration légilative alors que ma vision est simplement humaine... après, il faut déterminer ce qu'est un être humain.
@ Lionel-PG44.
Tout à fait, je suis l'un des premiers à vouloir un rassemblement de gauche, non pas par idéologie mais parce que c'est la seule solution pour nous sortir de la spirale, du trou noir, du tourbillon, qui nous le savons nous entraîne fatalement dans le trou.
PS: belle manif à sainnaz, je suis resté jusqu'au bout pour me faire enfumer par les CRS, ça me permet d'entretenir ma haine envers la dictature ambiante.
Le négationnisme de la sarkozie est sidérant ! Le peuple est "gênant" ? On le raye du paysage ! Que la vie serait belle sans le peuple ! Et la démocratie aussi, sauf qu'une démocratie sans peuple, c'est un peu curieux non ?
Un référendum sur les retraites pourquoi pas ? Sauf qu'il ne faudrait pas que ça finisse comme le référendum sur
l'Europe !
L'affaire des roms "esclaves" en Alsace ne doit pas étonner. Le rêve ultime des sauvages du capitalisme fou est de rétablir l'esclavage ! De plus en plus de travailleurs dans le monde sont de quasi esclaves avant de devenir des esclaves tout court ! Si la démocratie et les citoyens n'existent plus, tout est permis !
Descartes
Ce n'est pas aussi évident, lorsqu'on lit les textes du PG ou lorsqu'on écoute les interventions de Jean-Luc Mélenchon, que sa proposition consiste tout simplement à soumettre le texte du gouvernement (donc sans amendement parlementaire) au référendum. Et je ne suis pas convaincu que les militants du PG l'entendent ainsi.
C'est pourtant, ne t'en déplaise, aussi évident que ça.
D'abord, le groupe des députés du Front de Gauche (PG PC) a déposé le 24 juin 2010 auprès de la présidence de l'Assemblée Nationale sous le n°2679 une proposition de loi garantissant le financement du droit à la retraite à 60 ans. Jean-Luc Mélenchon l'a évoqué dans pratiquement toutes ses interventions sur le sujet. On trouve ce texte sans aucune difficulté.
Seulement ce texte ne sera pas examiné par la commission des affaires sociales tant que le projet de loi du Gouvernement sera en cours d'adoption. Ni après.
Ce que Jean-Luc Mélenchon demande explicitement, c'est que le Président de la République retire son projet de loi ou le soumette à une adoption référendaire. Puis, qu'en cas de rejet, la proposition de loi déposée par nos députés soit examinée et soumise au vote du Parlement.
Il l'a expliqué à maintes reprises de façon tout à fait claire, notamment chez Elkkabach.
Je ne sais pas comment tu veux comprendre les choses autrement ni ce qui fait défaut dans cette proposition?
@Paco Alambron (#124)
Ce que Jean-Luc Mélenchon demande explicitement, c'est que le Président de la République retire son projet de loi ou le soumette à une adoption référendaire. Puis, qu'en cas de rejet, la proposition de loi déposée par nos députés soit examinée et soumise au vote du Parlement. Il l'a expliqué à maintes reprises de façon tout à fait claire, notamment chez Elkkabach. Je ne sais pas comment tu veux comprendre les choses autrement ni ce qui fait défaut dans cette proposition?
Franchement, je ne l'avais pas trouvé aussi clair que toi. Mais peut-être c'est moi qui est bouché ;-)
S'il ne s'agit que de soumettre le projet du gouvernement et non pas une proposition alternative, je trouve cette idée encore plus dangereuse, pour la raison que je t'ai expliquée: on se met en position d'être "le parti de l'immobilisme" et on laisse à l'UMP le rôle de "parti de la réforme". Or, il y a un large consensus sur le fait qu'une réforme est nécessaire...
@guillot (#120)
La revendication du NPA d'un "gouvernement portant un programme de rupture" est inscrite dans ses principes fondateurs.
Dire ça et ne rien dire, c'est pareil. Le Pen aussi est "pour un programme de rupture". Sarkozy a fait toute sa campagne sur le thème de la "rupture". C'est la tarte à la crème dans une société fascinée par le mouvement perpétuel. Qui aujourd'hui dira "moi, mon objectif, c'est la continuité" ?
Tant que le NPA n'aura pas dit en quoi consiste la rupture, on sera toujours dans la même logique du "je ne sais pas ce que je veux, mais je suis contre". Croire que les électeurs - et notamment les électeurs des couches populaires - vont confier les manettes sur la seule foi d'une "rupture" dont on ne sait pas où elle amène c'est se fourrer le doigt dans l'oeil. La force de la droite, c'est qu'elle est crédible pour gouverner (bien ou mal, c'est un autre problème). Le problème de la gauche radicale, c'est qu'elle n'a aucune crédibilité dans ce domaine. On peut sympathiser avec ses principes, on doute de sa capacité à les traduire en actes.
Jean-Louis Charpal,@ 123
Si le peuple finit en esclavage - même "soft"- ici, là-bas et ailleurs, la démarche des oligarchies mondiales et de la ploutacratie qui sévit dans l'hexagone, sera une démarche absolument nihiliste : un massacre de caimans...et, quand il n'en restera qu'un, il aura l'air fin!
Ceci dit, juste pour détendre un peu l'atmosphère !...
(Il n'y a qu'à voir ce qui se passe dans les COMEX des multinationales !) =) pas de quoi être fier ! c'est pas beau à voir !...d'après ce qui nous parvient aux oreilles...
C'est l'histoire du scorpion et de la grenouille...le scorpion, ayant usé de ruse, et de son charme- vénéneux- pour pouvoir traverser un ruisseau sur le dos de la grenouille, la pique au milieu du ruisseau : la grenouille mourante, lui dit dans un dernier souffle :" mais pourquoi as-tu fait cela, ce n'était pas dans ton intérêt ?" - "oui, je sais, mais je n'y peux rien, c'est ma nature "...
Toute ressemblance avec le capitalisme mondialisé et sans freins...est troublante !
J'en est marre à raison assez de palabres sophistiqués mais de l'action.Un seul bloc Front de gauche avec J L Mélenchon Il faut gouverner, dans l'immédiat protester c'est un signe d'impuissance
Suggestion: Que chaque militant ou sympathisant achète plusieurs exemplaires de sa poche 10 si possible de
l'autre gauche à distribuer gratuitement à des indécis je le ferait personnellement si vous si vous adoptez ma
proposition
Cordialement
Descartes
S'il ne s'agit que de soumettre le projet du gouvernement et non pas une proposition alternative, je trouve cette idée encore plus dangereuse, pour la raison que je t'ai expliquée: on se met en position d'être "le parti de l'immobilisme" et on laisse à l'UMP le rôle de "parti de la réforme". Or, il y a un large consensus sur le fait qu'une réforme est nécessaire...
Tu le fais exprès?
Il ne s'agit pas que...
Nos députés ont déposé une proposition de loi. Jean-Luc l'a évoqué, Martine Billard l'a expliqué sur son blog et donne l'intégralité du texte (lien sur mon commentaire précédent), et le document sur les retraites que tu trouves encore à la une du blog de Jean-Luc Mélenchon détaille et explique parfaitement cette proposition de loi (pages 11 et suivantes).
Bien entendu, Claire Chazal ou David Pujadas ne l'ont pas clamé, contrairement au "contre-projet" socialiste qu'ils ont expliqué avec force détails quand bien même il n'a pas fait l'objet d'une proposition de loi. Mais est-ce notre faute? En tous cas, même si on ne communique qu'avec les moyens qui sont les nôtres, nous ne sommes pas en peine de proposer une réforme efficace et de le faire savoir.
Seulement il est nécessaire dans un premier temps de faire obstacle à l'adoption définitive du projet de loi du Gouvernement. La procédure référendaire est une solution pour y parvenir, l'opinion publique s'étant déclarée, au travers de sa mobilisation, hostile à ce projet. De plus, la campagne précédent le référendum serait justement l'occasion de faire connaitre nos propositions et le fait qu'elles ont déjà été déposées par nos parlementaires.
Ton insistance à promouvoir l'idée que le PG (et ses partenaires au sein du Front de Gauche) n'a rien étudié, n'a rien compris et n'a rien à proposer commence à devenir pénible, dès lors qu'elle ne s'appuie sur rien. Dans le cas de la réforme des retraites, c'est particulièrement inexact.
Avis aux commentateurs zélés :
je viens de me désabonner du flux des commentaires de Mélenchon car vraiment vous m'ennuyez profondément.
On se demande à quoi sert vos parlotes de bas étages, le plus souvent vides de sens, répétitifs (et vous ne vous en lassez jamais de dire toujours la même chose, ou de couper les cheveux en 12 ? moi je suis lasse de vous)
Cependant Jean-Luc Mélenchon n'y est lui pour rien.
Et tant que j'y suis j'informe là le webmaster de mon admiration pour sa patience infinie de devoir vous lire pour trier le passable du mauvais, car vous empêchez que la démocratie s'exprime.
Vous ne vous rendez pas compte que vous rendez un très mauvais service à la démocratie en agissant ainsi. En effet des lecteurs qui auraient besoin d'éclaircissement se taisent.
Certains ont le courage de venir dire combien Jean-Luc Mélenchon leur remonte le moral. Je pense qu'il y en aurait beaucoup plus si vous n'occupiez pas le terrain.
@ 127 Jeannin dit:
J'en est marre à raison assez de palabres sophistiqués mais de l'action.Un seul bloc Front de gauche avec J L Mélenchon Il faut gouverner, dans l'immédiat protester c'est un signe d'impuissance
Je te remercie pas de me donner raison, mais de partager le sentiment de frustration que nous avons.
Je proteste,
tu protestes
il gouverne.
Si nous arrivons à engager le débat avec tous nos camarades de base, nous y arriverons.
Encore faut il qu'ils le veuillent..
Jean-Luc Mélenchon, Ségolène, et les tapeurs de clous
Avec Jean-Luc Mélenchon chez Ségolène et Besancenot chez Hamon, nous avons assisté ces derniers temps à des rencontres improbables.
Sans l’avoir exprimé sur ce blog, j’étais de ceux que le oui de Jean-Luc Mélenchon à l’invitation de Royal troublait un peu (Mais qu’est-ce qu’il va foutre là-bas ? Ostracisé par Hamon, il court chez Royal ?). L’argument du thème référendaire commun me semblait plutôt faible.
Finalement je me suis ravisé. Pas sur ce dernier point. Mais plus fondamentalement sur l’opportunité qui s’offrait. Sans rien céder sur le fond, une occasion d’adresser une sorte de message aux supporters de SR qui ne sont pas tous des bobos friqués loin s’en faut. Au contraire, souvent des gens modestes dont l’attachement irrationnel à la personne de SR vient entrechoquer une mauvaise conscience, un « surmoi » de gauche. Au delà du discours sans concessions, la simple présence de Jean-Luc Mélenchon, était une manière de leur dire que la gauche authentique ne les méprisait pas et qu’elle comptait encore sur eux.
..
Hamon réunit toute le monde à gauche sauf Jean-Luc Mélenchon ou le P.G.. Sans être parano, il y a un truc…
Jean-Luc Mélenchon et ses amis ont tranché le nœud Gordien en fondant le P.G.. Ils suscitent beaucoup d’espoir et sont encombrants pour beaucoup de gens. Par exemple, pour Hamon et son courant, condamnés à gérer les contradictions récurrentes (et insolubles) de l’aile gauche du P.S.. Contradictions qui vont se faire toujours plus prégnantes au fur et à mesure que la ligne social-libérale du P.S. émergera davantage du brouillard. Hamon et les siens ne peuvent l’ignorer.
Pour eux, la stratégie du Front de Gauche scelle leur pusillanimité Ils essaient d’y enfoncer un coin. Ils chouchoutent le P.C.F et jouent la carte N.P.A.. Besancenot acquiesce parce qu’il y trouve son compte, en termes d’image notamment. Sur Canal+, auprès d’un Hamon un peu emprunté, j’ai vu OB ressuscité, décontracté, équipé d’un sourire à 64 dents. Lui sectaire ? Mais regardez comme il est ouvert… D’ailleurs il « tape sur le même clou » qu’Hamon …
Une façon aussi peut-être – ce n’est qu’une hypothèse, j’espère me tromper – de poser des jalons pour une éventuelle candidature NPA en 2012 (Entendez, non concertée avec le FG). Il faudra bien alors, réunir ces sacrées signatures…
@Paco Alambron (#128)
Tu le fais exprès? Il ne s'agit pas que...Nos députés ont déposé une proposition de loi.
Faut savoir.Tu me dis que Jean-Luc Mélenchon n'a jamais envisagé que le référendum puisse porter sur cette proposition de loi, et qu'il s'agissait uniquement de demander au Président de soumettre son projet au référendum. Et maintenant tu me dis que pour ce qui concerne le référendum (car c'est de cela qu'on parle, n'est ce pas ?) il "ne s'agit pas que..." ?
Faut arrêter de tout mélanger. Si l'on propose un référendum sur le texte du gouvernement, on va tomber fatalement dans une campagne qui tournera autour de la loi proposée par le gouvernement, ou la gauche sera dans la position de celui qui bloque et le gouvernement dans celle de celui qui veut changer. La proposition de loi à laquelle tu fais référence ne jouera aucun rôle dans ce débat.
Seulement il est nécessaire dans un premier temps de faire obstacle à l'adoption définitive du projet de loi du Gouvernement. La procédure référendaire est une solution pour y parvenir, l'opinion publique s'étant déclarée, au travers de sa mobilisation, hostile à ce projet.
Je crains que ce ne soit le contraire. L'opinion publique peut être critique envers le projet, il est difficile de savoir ce qu'elle voterait si le choix était entre le projet du gouvernement et pas de projet du tout. C'est l'effet le plus pervers de la procédure référendaire - et la raison pour laquelle les référendums devraient être confinés aux questions constitutionnelles et aux décisions particulièrement symboliques: on peut par cette procédure accepter ou rejeter un texte, mais on ne peut ni l'amender, ni proposer un texte alternatif. Or, dans le cas présent, proposer le rejet du texte sera fatalement identifié à l'immobilisme. Ce n'est pas par hasard si les confédérations syndicales représentatives se gardent bien de demander le retrait du projet...
Ton insistance à promouvoir l'idée que le PG (et ses partenaires au sein du Front de Gauche) n'a rien étudié, n'a rien compris et n'a rien à proposer commence à devenir pénible, dès lors qu'elle ne s'appuie sur rien.
Elle s'appuie au contraire sur les documents du PG lui même. Est-ce que tu as pris la peine de lire la proposition de loi et son exposé des motifs ? Moi je l'ai fait: en dehors de longs paragraphes critiquant le projet du gouvernement (dont on se demande qu'est-ce qu'ils foutent là... ils montrent en tout cas que le but de ce projet est plus "déclaratif" qu'autre chose) on ne trouve ni une estimation des besoins en financement à satisfaire, ni une évaluation des ressources que les mesures proposées pourraient fournir (pour certaines, on a des estimations "à la louche"). Ce n'est pas ça que j'appelle une proposition travaillée.
Encore une fois Merci Monsieur Mélenchon de prendre ce temps pour nous écrire, nous remonter le moral et nous expliquer encore et encore votre action.
Cynisme est le mot qui convient et il résume toutes les dérives de ce gouvernement injuste et hors la loi.
Savez-vous que vous avez été cité dans le "Grand Journal" hier soir?
Certains journalistes ont pris leur claque à votre contact et décidément la force de vos propositions concrètes fait son chemin...
Bravo, continuez, on est avec vous et de plus en plus de gens, je l'ai vérifié à la dernière manif de Périgueux, entendent votre voix et ressentent la vérité de votre discours et l'urgence à agir.
Faites bien attention à vous.
Mélenchon dit :
De notre côté, notre part des taches consiste à faire du travail d’explication et de mobilisation là où les syndicats ne peuvent pas agir : dans les quartiers populaires, aux portes des petites boites, parmi les retraités et partout où on peut. Encore une fois tout est dans l’action effective et pas dans les poses, postures et spéculations.
OUI IL A RAISON. J’étais dans la manif'du 23 de ma toute petite ville de ‘province’, 400 manifestants, manif’ qui, comme des centaines d’autres dans le pays, ne passent pas à la télé, n’ont droit qu’à une petite photo de m**** dans les pages locales du canard régional. Et pourtant, c’est là que l’on sent la lame de fond qui est en train de se soulever : les ‘p’tites gens’ (un parisien dirait ‘péquenots’) qui se dressent, s’unissent, s’organisent, se mettent en mouvement, à chaque manif’ plus nombreux, et cela dans les moindres recoins du pays. L’un écrit un tract et le propose aux autres, un autre fait les affiches, tous les talents sont utilisés, et il y en a, quand ils peuvent s’exprimer, dans le peuple, des talents ! Le local CGT sert de base, parce que c’est le seul local et il a le matériel, mais on se fout de quel syndicat ou de quel parti vous êtes. C’est sur l’initiative, l’idée, l’explication donnée, qu’on reconnaît celui qui va servir à la victoire, et non dans les jeux de manche, les « poses et les postures ». Parce que ce que l’on veut tous c’est gagner, contre ce gouvernement. Et exister !
Alors, arrêtez les discussions de salon, et retroussez vos manches !
Franchement, au delà de tous les désaccords qu'on peut avoir, vous devriez tous un peu redescendre sur terre. Le FdG a fait moins de 7% aux élections, le PG a à peine 5000 militants, Mélenchon stagne dans les sondages à - de 10% et il y en a qui croient réellement que le PS a peur de Mélenchon et que les classes dominantes tremblent de peur à l'évocation de son nom ?
On arrête les délires là. Le PCF faisait peur à une époque. Oui il faisait réellement peur quand il contrôlait la CGT qui avait 3 fois plus d'adhérents qu'aujourd'hui, quand il avait des centaines de milliers d'adhérents, quand il faisait plus de 15% aux élections. Là oui, il y avait de quoi avoir peur. Mes parents m'en parlent encore avec les yeux qui brillent.
Mais un peu de sérieux, ni Mélenchon, ni Besancenot, ni le FdG, ni le NPA ne font aujourd'hui peur aux classes dominantes. Redescendez sur terre et arrêtez de vous convaincre vous-même (pour vous rassurer ?)qu'un vaste complot serait en marche pour stopper net le danger ultime que constituerait Mélenchon pour le systéme.
Que Hamon ait quelques rancoeurs à l'encontre de Mélenchon, rien d'étonnant à cela. Mais le PS a d'autres chats à fouetter et s'il devait faire gaffe aujourd'hui à un concurrent à gauche c'est à EE qu'il doit faire gaffe pas au FdG ni encore moins au NPA.
Et désolé de vous contredire mais la direction du PS inclut toujours le FdG quand il s'agit de parler d'une union de gouvernement (preuve qu'il le considère comme une petite force d'appoint et pas plus) et jamais le NPA qui ne veut pas gouverner selon eux et qui souffle sur les braises en période de lutte contrairement au FdG qu'ils considèrent comme bien plus raisonnable. Faire comme axe principal de sa stratégie aujourd'hui la demande d'un référendum ce n'est pas ça qui va faire trembler Neuilly.
Ce qui fait peur aux classes dominantes, ce sont les 3 millions de gens dans la rue, c'est la possibilité d'une bataille longue, de grève reconductibles, d'une jeunesse qui déboucherait en masse dans la rue. Là oui ils tremblent. Alors au lieu de parler de 2012, de candidature du leader maximo, le sauveur ultime de la classe ouvrière (je ne le nomme pas, vous l'aurez reconnu), parlons de ce qu'on peut faire ensemble aujourd'hui pour amplifier le mouvement ce que fait d'ailleurs très bien Besancenot mais aussi Mélenchon. Sauf bien sûr quand il parle de référendum ou qu'il appelle à suivre sans rien,dire les directions syndicales.
J'apprécie le com de langue rouge, en effet le P.S. n'a peur de rien sauf de lui même, ils sont pas trop cons et ils savent bien ce qui pourrait les faire perdre.. En ce moment ils "font les compte" et voient bien que "ça roule" pour eux.. L'essentiel étant d'être présent au second tour ! Parce qu'ils voient mal, une partie des électeurs de l'autre gauche même fort déçu aujourd'hui vouloir en reprendre pour 5 ans de Sarkozysme.. Essayer d'imaginer Mélenchon ou Besancenot tentant de vous envoyer a la pêche pour le second tour.. ? ça sentirait la sacré fin de "carrière" !
Pour peser sur les décisions du P.S. en cas de victoire, il faudra être a plus de 15 % ! (un FdG unis, bien sur) avec un énorme risque a courir : vu que 15 % des voix de gauche en moins pour le P.S.... ça pourrait ne pas conduire au second tour ? N'oubliez pas qu'il y a pléthore de candidats potentiels a droite aussi ! Aujourd'hui, un seul candidat est sur d'être au second tour ! c'est le candidat sortant ! Et lui aussi, il sait tout ça !
@Laurent Chaulieu
Pas mal l'idée du bout de chiffon et cela ne coûte rien. J'en ai accroché un rouge (je vous laisse réfléchir pourquoi). Mais pourquoi le demander aux syndicaux? Le bouche-à-oreille, Facebook, allez hop tous accrochons un bout de chiffon.
Le "ton" monte.. Partout, beaucoup se sentent méprisés ! ce qui est le cas d'ailleurs, tout ce que ce gouvernement fait ou dit est marqué par le sceau du mépris... Rappelez vous le fameux "qu'ils aillent a vélo" de christine lagarde lors des augmentations de carburant ! Et bien maintenant nous allons "aller" a pied !
http://www.7septembre2010.fr/
Il y a un calendrier et le recensement de multiples actions !
J'ai déjà expliqué sur ce site pourquoi le référendum était une revendication en décalage avec la mobilisation grandissante, donc je n'y reviens pas.
Ceci dit un petit détail a retenu mon attention: Sur le tract PG réclamant ce référendum apparait le logo Front de Gauche mais avec une particularité. Le logo est intitulé comme suit: "Parti de Gauche membre du Front de Gauche".
Ma question est simple. Le FdG est-il pour le référendum ?...rien sur son site, rien sur le site du PC.
Deuxiéme question: au FdG qui prend les décisions ?
Troisiéme question : Pourquoi le PG se positionne comme membre du FdG et n'apparait-il pas sous son propre sigle, de façon autonome?
@ VERGNES - 140
Troisiéme question : Pourquoi le PG se positionne comme membre du FdG et n'apparait-il pas sous son propre sigle, de façon autonome?
Parce-que le plus urgent n'est pas d'afficher la chapelle mais l'unité.
Personnellement à la prochaine manif, je défile avec un drapeau du Front de Gauche, bien que membre du PG.
@ Le Prolo PG11
Mes 3 question sont liées à la seule revendication du référendum..
Il est bien évident que les militants PG et PC puissent se retrouver sous le drapeau FdG, le contraire serait inquiétant.
Et moi même je défile sous les banderoles unitaires NPA/ FdG et consorts...
Mon interrogation se limite à ce fameux référendum qui surgit en pleine mobilisation, alors qu'en plus les FdG fait signer une pétition pour soutenir le projet de loi retraite porté par les élus FdG.
Lisant ce qu'écrit LangueRouge, qui remt un peu les chose en proportion des forces de gauche,nous savons tous ou presque que il n'est plus question d'homme providentiel ; d'alliance évidement Mais, en précisant d'abord que le frnont national ne représentait pas non plus une force en nombre est bien arrivé au second tour non?
Mais aussi que bon nombre d'entre nous tellement décu du Ps ne voteront jamais PS, fut ce t il allié à d'autres plus à gauche et est ce que ça ne change pas la donne ?
bon pour ma part aujourd'hui je me fiche de 2012, je veux le retrait de cette p...de loi et un référendum.
syndiquée à la CGT je suis très décue, surtout depuis jeudi, il y avait matière à parler du retrait de la loi devant le medef en debordant les orga, Chereque doit être bien content car si ça bouge très legerement, c'est lui qui ramasse la mise.
Et puisque c'est question de nombre eh bien n'étant plus encartée depuis fort longtemps, il n'y a plus à hésiter, au front de gauche de suite ;
et au 2 octobre avec toute la famille
bonsoir,
je suis "content " de voir que martine préfère s'occuper des primaires (voir les nouvelles du jour) que de s'occuper des retraites. çà doit peut être çà le nouveau PS de hamon and Co...
ce qui est sûr c'est que ce sera sans moi. je préfère encore perdre sur mes convictions que de soutenir un parti socialiste en perdition.
comme Mr Onfray, je soutiens le rassemblement de la gauche anti-capitaliste. je dis bien le rassemblement.
et le rassemblement intelligent c'est justement le FdG.
j'irai au deux prochaine manif du week end pour conforter le projet de retrait du plan retraite de Sarkozy
cordailement
Sauf Serge que si le 2 octobre est un samedi, le 12 est un mardi donc pas un week end comme tu le dis.
Vergnes
Je ne vois pas pourquoi la propagande sur la nécessité d'un referendum sur les retraites tu vois cela comme cassant la mobilisation. Ou alors on peut dire aussi que ceux qui partent en grève reconductible le font seuls et que ce n'est pas la décision de la majorité donc ils cassent le mouvement d'ensemble. Je caricature mais pour te forcer à developper un peu plus ton idée pour qu'elle soit compréhensible.
Je caricature car apparemment il y aurait plusieurs boites qui vont partir en grève reconductible. Peut être ça peut entrainer l'ensemble. Tout cela ce sont des idées qui sont en fait plutôt minoritaires mais le collectif national peut se permettre d'avoir en son sein diverses idées, diverses propositions.
Pour les partis, et en particulier la gauche de gauche (FdG et NPA et autres) il me semble que pour l'instant il faut enfoncer le clou surtout sur l'idée du retrait du projet de lois. Je dis en tant qu'organisation politique car je sais que les syndicats sont divisés là-dessus et c'est leur problème mais nous sur cela on est assez d'accord quels que soient le vocabulaire employé. On a une vision très proche.
C'est le rôle des partis de montrer que c'est possible et que ce projet de réforme est complètement mauvais. Y a des moyens de payer la retraite à la population qui vit de plus en plus vieille: donner du travail aux jeunes (qui paieront les retraites des vieux) et donc taxer le capital. C'est cela qu'il faut vraiment expliquer. Des idées simples mais qui ne passent pas assez mais si on les sent latentes dans toutes les manifs. Ce sont les partis qui peuvent les faire passer car ils ont une vision de la société, de la distribution des richesses, de comment sortir de la crise.
Il faut plus amener au plus grand nombre la question du choix politique, du choix de société qui est par derrière. C'est pas assez diffusé. On n'entend que les syndicats et les partis disent comme les syndicats alors qu'il y a vraiment des choses politiques à dire.
Autant je vous rejoins sur l'idée d'un référendum autant pour le coup je ne suis toujours pas convaincu par vos arguments concernant Madame Reding.
Pour une fois qu'elle fait son travail on ne va pas s'en plaindre. Certes elle est hypocrite à cause de son accord de réadmission mais pour autant doit on lui taper dessus pour avoir comparer la politique du gouvernement français à celui de la Seconde Guerre mondiale? Certes vous avez tout à fait raison de dénoncer le double discours mais de là vous offusquer des propos tenus vis à vis de notre président, j'ai du mal à le comprendre.
Car si c'est le cas pourquoi ne pas engueuler également HÉLÈNE FRANCO (http://www.lepartidegauche.fr/editos/actualites/2987-sarkozy-la-nostalgie-de-vichy). Ou encore car deux poids deux mesures des propos de Mariani (sénateur UMP) vis à vis du Luxembourg (qui pour le coup englober tous les luxembourgeois) (http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/09/20/francois-fillon-s-excuse-pour-les-propos-de-philippe-mariani-sur-le-luxembourg_1413721_823448.html)
Vous pourriez tout autant critiquer l'adjoint UMP, Maurad Goual, qui a dénoncé un parti facisant dirigé par un despote (http://www.leparisien.fr/marseille-13000/marseille-un-adjoint-ump-demissionne-denoncant-un-parti-fascisant-17-09-2010-1072441.php)
Bref, j'aurai préféré que vous restiez en dehors du différent qui oppose Madame Reding et Monsieur Sarkozy tout en dénonçant les DEUX politiques en juste équilibre.
A moins que vous aillez peur de finir comme les cinq internautes (http://desirsdavenir31100.over-blog.com/categorie-10932368.html). Faut dire que notre président ne lésine pas sur les procédures judiciaires dès que quelqu'un touche à son image.
@jennifer #145
Tout a fait d'accord avec toi. Le référendum est le seul moyen même s'il n'est pas parfait de recueillir de manière démocratique l'avis des citoyens sur une réforme de société. Car même si on est contre la réforme on ne s'identifie pas forcément aux mouvements syndicaux (mais attention je ne dis pas qu'ils ne sont pas nécessaire bien au contraire, ils ont leur utilité).
@ Jennifer 145
Je republie et actualise mon post déjà envoyé avant le 23 septembre.
A l’étape actuelle de la mobilisation grandissante pour le retrait de la contre-réforme des retraites, la bataille pour un référendum serait un substitut à cette mobilisation, serait contre productif et démobilisateur.
Dans toute lutte d’envergure il faut un mot d’ordre fédérateur. Or aujourd’hui le mot d’ordre c’est « Retrait de la réforme, retraite à 60 ans ». C’est l’objectif commun à atteindre.
Le mot d’ordre « Référendum » déplace de fait l’objectif, en se situant sur un autre terrain. Un terrain pétitionnaire dont l’issue est connue d’avance, quand on sait le peu de cas qu’il a été fait du dernier référendum sur l’Europe et que les socialistes se sont empressés d’enterrer. De plus les décrets d’application issus des derniers changements de la Constitution évoquant la possibilité d’organiser des référendums à la demande des citoyens n’ont pas encore vu le jour.
Au jour d’aujourd’hui c’est dans la rue que se joue la possible victoire contre la droite et ses contre-réforme et demain peut-être dans les entreprises en cas de grève générale.
Sarkozy a engagé un bras de fer avec la classe ouvrière, ce n’est pas avec un stylo pétitionnaire qu’on le fera reculer.
L’utilité de réclamer un référendum serait justifié pour faire démarrer un mouvement de mobilisation…Oui mais la mobilisation est déjà là, donc la bataille pour un référendum n’a plus aucun sens et ne ferait que brouiller les esprits, repoussant à plus tard les échéances de mobilisation au même titre que les déclarations du PS qui affirme la main sur le cœur qu’une fois au pouvoir il reviendrait à la retraite à 60 ans.
Dans les 2 cas cela revient à remettre à plus tard ce que l’on doit et ce que l’on peut faire dés maintenant.
Cela envoie un message du style: C'est pas grave si la mobilisation actuelle n'aboutit pas, il existe un plan B et même C, le référendum ou l'élection des socialistes en 2012
L’heure n’est pas à l’isoloir, et la meilleure façon de préparer 2012 c’est de gagner ce bras de fer que le capitalisme et son représentant en France ont engagé avec la classe ouvrière, et c’est aujourd’hui que cela passe.
Actuellement le FdG fait signer une pétition pour soutenir le projet de loi retraite soutenu par ses parlementaires, cela permet de populariser leurs propositions, y rajouter une campagne pour obtenir un hypothétique référendum dans plusieurs mois ne peut que brouiller les enjeux de la mobilisation massive du moment.
La démocratie cela ne résume pas un bulletin de vote et se compose de bien d'autres éléments,et les plus grandes avancées sociales n'ont pas attendu la prochaine élection à venir qui a quelque fois d'ailleurs canaliser des mobilisations de masse.
@ ROSA :
tu peux rajouter :
La retraite OUI, le SARKOphage NON !
Jeannin
Suggestion: Que chaque militant ou sympathisant achète plusieurs exemplaires de sa poche 10 si possible de l'autre gauche à distribuer gratuitement à des indécis je le ferait personnellement si vous adoptez ma proposition."
Je trouve comme très bonne idée et initiative de distribuer personnellement des écrits,je pense perso plutôt à des photocopies, 2/3 pages, une centaine d'exemplaire chacun (financièrement jouable). Après savoir quoi partager, ça peut-être la brochure ou http://www.jean-luc-melenchon.fr/2010/05/un-partage-ruineux-entre-capital-et-travail/ ou des extraits de réponses de jean-luc Mélenchon des questions pertinantes de journalistes dans des passages radios ou télés par exemple ? ou un condensé de plusieurs choses? "glop-glop"? ou "pas glop"?
ps:oui je personnalise et j'assume.je ne crois pas possible autrement dans l'immédiat pour capter l'intérêt du plus grand monde vu l'inculture politique générale de la société dont se régale sans aucun doute actuellement la classe dirigeante.
Jean-Luc,
je vous conseille l'analyse d'Emmanuel Todd sur le président actuel de la République.
Extrait visible ici :
Ou là en complet :
L'analyse économique de Todd n'est pas aussi iconoclaste que ça.
"Cela signifie une moyenne de vingt cinq millions par banque. Quelle pression représente cette somme dont on attend qu’elle produise une « responsabilisation » ? La seule banque « BNP Paribas » a fait cinq milliards de bénéfice en 2009 ! Le total du prélèvement prévu par madame Lagarde représente donc à peine dix pour cent des bénéfices de cette seule banque !"
Bonjour, M. Mélenchon est généreux avec la BNP. Ce n'est pas "à peine 10%" des bénéfices que représente ce prélèvement mais à peine 0,5 % ! (25 millions/5000 millions x 100) et même si l'on prend les 250 millions cela ne fait que 5%!
De tout coeur avec ce combat Mélenchon Présidont !