23sept 10

Manifestations, banques, Pakistan, duo

Le lendemain du succès

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J’ écris en vitesse, retour de la manifestation à Paris. Elle a coulé sur deux parcours sans cesse de quatorze heures à dix huit heures. Les trois prochains jours je ne devrais pas approcher un clavier pour cause de nomadisme intense dans le pays. Je note à la volée donc, après avoir lu les commentaires précédents. Je vous signale notamment que la campagne pour un référendum sur les retraites est dorénavant bien engagée avec l'appel publié cette semaine par Politis. Sur le bord de la manifestation des centaines de gens sont venus me toucher la main et cela m’a beaucoup ému et encouragé. Je voyais bien toutes ces corporations en rangs serrés et les visages mi amusés dans le cortège mi concentrés. La manifestation était ardente. Et sur mon trottoir, au premier rang d’un des six points fixes parisiens du Parti de Gauche, j’analysais en même temps que je bavardais avec les uns et les autres et qu’on m’informait de choses et d’autres. Quoi par exemple ? Le vote des élus de notre Parti au conseil de Paris. On m’informe. Mais c’est chacun qui décide pour la responsabilité qu’il assume.

La bataille du gouvernement pour afficher une baisse de la mobilisation contre sa réforme des retraites nous rend service. C’est un tel mensonge et un tel camouflet pour ceux qui perdent des jours de paye ! Ca rend enragé ! Surtout quand l’Elysée ajoute que cela prouverait  « un progrès de l’adhésion des français à la réforme » ! Une provocation mise au point par un petit malin de communicant, sans doute. Elle nous sert magnifiquement. Les gens qui entendent ça découvrent un cynisme que souvent ils ne soupçonnaient pas. Du côté des directions syndicales tout le monde sait que le mouvement s’est enraciné dans le secteur privé. Et il reste un mois de circuit parlementaire pour la loi ! D’ici là, il s’agit d’agir et de tenir le front uni. Cela non seulement au sommet des organisations mais surtout à la base, là ou les avis divergent entre partisans d’une ligne de lutte dure et ceux qui ne se sentent pas prêts à cela où qui doutent que cela soit possible. De notre côté, notre part des taches consiste à faire du travail d’explication et de mobilisation là où les syndicats ne peuvent pas agir : dans les quartiers populaires, aux portes des petites boites, parmi les retraités et partout où on peut. Encore une fois tout est dans l’action effective et pas dans les poses, postures et spéculations.

Une histoire de Roms. Et plus précisément de roumains. On connait les rengaines sur les roms voleurs de poules. On entend moins parler des mauvais traitements que leur infligent en toute bonne conscience de bons français « de souche » comme disent les ethnicistes qui nous gouvernent. J’ai trouvé le récit de cette histoire dans le journal « Les dernières Nouvelles d’Alsace », un quotidien qui ne me donne jamais aucune place, mais qui est très intéressant et bien documenté tant qu’il n’est pas question de politique de gauche. Quarante quatre roumaines avaient été recrutées en mai 2009 dans leur pays pour cueillir des fraises à Geudertheim en Alsace. On leur promettait cinquante euros par semaine d’argent de poche, transport, nourriture et logement gratuit sur place. Une fois installées l’argent promis se réduit à six euros pour quinze jours. Le logement est un baraquement sans eau chaude ni chauffage et seulement deux WC pour soixante personnes. Les femmes ont interdiction d’en sortir. La nuit, les portes sont fermées à clef. Le plus incroyable est la plaidoirie du patron esclavagiste, un dénommé Rolf Maier. Il affirme que les femmes étaient autant d’entreprises privées allemandes à gérance roumaine. « Un maelstrom de droit européen » note le journal. Et Rolf Maier part dans un examen du résultat des « sociétés » du point de vue de leurs performances à la cueillette des fraises. Tel quel ! Le tribunal a frappé plus lourd que ne le demandait le réquisitoire. Le sieur Maier est condamné à un an de prison ferme et 13200 euros d’amende et sa société écope d’une amende de 56 400 euros. Plus 2000 euros à la CGT. Les mauvais traitements contre les travailleuses, l’exploitation sans limite ni vergogne du travail humain, la tentation de l’esprit esclavagiste connaissent dans ce cas un paroxysme spécialement visible. Mais ce que nous savons tous c’est qu’il s’agit d’une culture de notre temps, très répandue dans tous les milieux du travail même si les formes paraissent mois violentes. Je ne compte plus les cas de copains qui ont choisi le statut « d’auto entrepreneurs », devenant eux-mêmes des « sociétés » et dont le travail à la tache, même très intellectuel, n’est pas mieux protégé ni payé que le sont dans leur domaine ces cueilleuses de fraises roumaines. Mais leurs chaines, leur baraquement fermé à clef par le patron sont dans leur tête.   

Avant la manifestation, la nouvelle de la soirée précédente c’était la taxe sur les banques. Une façon de mettre en scène un gouvernement qui répond au souci des français face à la montée de l’inégalité fiscale. Les sondages venaient en effet de parler. Alors madame Lagarde annonce un prélèvement de cinq cent millions sur les banques collectés pour la caisse de l’Etat. Cette taxe frapperait les placements à risque. On attend avec intérêt la définition sur le sujet. Mais le plus frappant c’est évidemment l’argumentaire. On apprend que ce n’est pas une taxe pour produire du rendement mais pour responsabiliser les banques. On se demande ce que cela peut bien vouloir dire et par quel mécanisme une telle « responsabilisation » se fera. Ce qui est certain c’est que ce ne sera pas le montant de la taxe qui le fera. Jugez plutôt. Elle sera répartie sur vingt banques. Cela signifie une moyenne de vingt cinq millions par banques. Quelle pression représente cette somme dont on attend qu’elle produise une « responsabilisation » ? La seule banque « BNP Paribas » a fait cinq milliards de bénéfice en 2009 ! Le total du prélèvement prévu par madame Lagarde représente donc à peine dix pour cent des bénéfices de cette seule banque ! L’ensemble des cinq plus grandes banques françaises a réalisé onze milliards cette année là ! C’est un poil de taxe dans une tignasse de profits. Si bien que madame Lagarde se sent obligée de mettre bout à bout tout ce que les banques devront financer dans leur propre intérêt pour pouvoir annoncer fièrement un milliard de nouvelles dépenses  à leur charge. Puis elle répond piteusement à la question qui tue : le nouveau prélèvement pourra-t-il être retiré de l’impôt sur les sociétés que payent les banques ? Oui, dit la dame puisque  ce sont des charges ! Vous avez bien lu. Voici donc un impôt dont on retire le montant de la somme imposable. Demandons la même faveur pour les particuliers ! N’est ce pas un cynisme incroyable ?

Je m’en veux d’avoir été trop succinct dans ma précédente note à propos du vote au Parlement Européen sur une proposition de la Commission Barroso-Reeding pour expulser les pakistanais comme de vulgaires Roms. Ca s’appelle un « accord de réadmission ». Les accords de réadmission s’inscrivent dans la vaste stratégie de l’Union européenne en matière de lutte contre l’immigration clandestine. C’est la politique que l’on a appelé politique de « l’Europe forteresse », dure avec les gens, douce avec l’argent et les marchandises. Il s'agit ici de conventions entre deux Etats ou groupes d'Etats pour contraindre l'un d'entre eux à recevoir des immigrés clandestins qui sont ses ressortissants ou qui séjournaient sur son sol avant d'entrer clandestinement sur le territoire de l'autre. Avec cette sorte d’accord, l’Allemagne a transformé quelques zones des balkans en dépotoirs à immigrés clandestins. Car ces accords sont systématiquement inclus comme contrepartie au versement de l'aide au développement que verse l'Union Européenne. Qui paye refoule à l’œil ! Madame Reeding aurait pu en parler aux allemands au titre de ses vocalises et rapprochements historiques injurieux. Car, en plus d’être cyniques et brutaux ces accords de « réadmission » sont contraires à la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme qui stipule clairement en son article 13: "Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un Etat. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays."

Certes ces accords sont soumis au respect de la convention de Genève de 1951. Mais le Pakistan n'en est pas signataire. Ils sont soumis au protocole de 1967 sur le statut des réfugiés. Mais le Pakistan n'en est pas signataire. Et aux traités internationaux relatifs à l'extradition, au transit, à la réadmission des ressortissants étrangers. Et le Pakistan n'est précisément pas signataire de ces conventions non plus! Un record d’hypocrisie donc. Car le Pakistan est signataire d'un nombre très réduit de conventions internationales relatives aux droits de l’Homme. Il n'a, par exemple, pas signé la Convention sur les réfugiés de 1951, ni à la Convention relative au droit des apatrides de 1954. Le Parlement européen lui-même a déjà dénoncé à plusieurs reprises, la situation locale. A présent le pays doit faire face à une catastrophe humanitaire sans précédent depuis les inondations d'Août dernier : 1500 morts. 4 millions de déplacés ! Les attentats sont fréquents. Faut-il rappeler que le double attentat d’avril dans un camp de déplacés au Pakistan a fait 40 morts et une soixantaine de blessés ? A cette ambiance s’ajoute les persécutions des minorités religieuses et des homosexuels, les discriminations et violences faits aux femmes, la détention d'enfants possibles dès l’âge de sept ans, alors même que le Pakistan a signé et ratifié la Convention internationale des droits de l’enfant de 1989. Rien de tout cela n’a empêché la Commission où siège madame Reeding de le proposer ni le Parlement Européen « bla ! bla ! Droits de l’Homme en Chine et en Russie » de le voter ! Cerise sur ce gâteau, l'accord prévoit la conservation des données personnelles sur les personnes concernées par la réadmission "pendant une durée n'excédant pas celle nécessaire à la réalisation des finalités pour lesquelles elles sont collectées". Dur de faire plus vaste foutage de gueule! Fin de la rubrique « l’Europe qui nous protège propose un autre modèle au monde ».

J’ai vu sur Canal plus, Benoit Hamon et Olivier Besancenot ensemble une fois de plus et c’était sans doute un signal de quelque chose, mais quoi ? Evidemment, Hamon n‘a pu s’empêcher de faire le politicien à mon sujet. Il me reste à préciser que contrairement à ce qu’il a dit je n’ai jamais été membre du même gouvernement que Strauss Kahn pour la raison que celui-ci avait démissionné bien avant du fait de son inculpation par Eva Joly. Ensuite que si j’ai bel et bien dit que le gouvernement de Lionel Jospin était le plus à gauche du monde c’est parce qu’il faut se souvenir de ce qu’était alors le monde, et ce que signifiait le vote de la CMU, l’APA et les trente cinq heures dans un tel environnement, par un gouvernement qui alliait des communistes et des Verts à des socialistes. Un détail.

En fait la logique de Hamon, est : « tu as profité, alors tais toi et laisse faire ceux dont c’est le tour ! » Un détail lui échappe. J’ai fais un livre de trois cent pages d'entretien avec le journaliste Michel Soudais pour faire le bilan de cette période et en tirer les leçons. C’est « En Quête de gauche ». Et ce bilan m’a conduit à quitter le PS et à militer pour une force politique nouvelle à gauche ! Benoit Hamon veut-il discuter avec moi de ce bilan de la sociale démocratie française et européenne au lieu de jouer les chiens de garde de l’allongement des durées de cotisations de retraites ? Peut-il accepter une seule fois dans sa vie une discussion politique sur le fond de la stratégie et des besoins de la gauche en France et dans le monde au lieu de faire ces petits jeux venimeux de leader étudiant des années quatre vingt ? Bof. En réalité quelle importance pour moi? Le PS est un tout.


276 commentaires à “Le lendemain du succès”
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  1. andré 69 dit :

    Pour gagner, défiler ne suffit pas. Il faut dès maintenant faire fleurir les murs des quartiers, des bureaux, des usines, des lycées, des universités …avec des affiches et des autocollants qui parlent et argumentent. C’est à cette condition qu’une lame de fond commencera à se lever puis à déferler vers ceux qui ont concocté cette réforme irresponsable et inacceptable.

    Des pancartes et affiches qui argumentent, Des badges et autocollants qui parlent, vous en trouverez à foison sur http://www.retraites-enjeux-debats.org/spip.php?rubrique13

  2. Ugo Valfer dit :

    Bonjour

    Comme je ne pense pas que ce soit un choix de votre part, je me permets de vous signaler que les textes d'aide sur vos boutons tweeter et facebook sont en anglais.

  3. Descartes dit :

    @Jean Jolly (#202)

    Personnellement je partage ce sentiment de disproportionnalité de la sentence si on la compare aux arrangements entre l'actuel maire de Paris et l'un des anciens maire inculpé de détournements de fonds publics (...).

    Je suis étonné que tu ne voies pas la différence entre une atteinte aux choses et une atteinte aux personnes. Est-ce que tu penses qu'il faut donner le même type de peines à celui qui soustrait de l'argent sans violence et à celui qui commet un acte qui risque de blesser, mutiler ou tuer un être humain ?

    J'aimerais connaître ta position: si c'était à toi de juger, quelle peine infligerais-tu à une personne qui aurait lancé un pavé sur les CRS.

    Après, dire que nous vivons dans une démocratie est une formulation comme une autre pour éviter le gros mot "dictature".

    Si tu penses que nous vivons aujourd'hui en France "sous une dictature", alors tu ne sais pas ce que "dictature" veut dire. C'est terrible de voir que le raisonnement qui a présidé au développement des "Brigades Rouges", "Action Directe" et autres "RAF" sont toujours aussi vivaces trente ans après. Car la justification de tous ces groupes était la même: l'état de droit n'est qu'une fiction bourgeoise pour dissimuler le fait que nous vivons dans une dictature qui ne dit pas son nom. Et puisque l'état de droit n'existe pas, que seule s'applique la loi du plus fort, l'exercice illimité de la violence par le peuple (en fait, par ses représentants éclairés) est parfaitement légitime. On sait où ce genre de raisonnement à conduit. A constituer des "avant gardes" paranoïaques prétendant détenir un droit de vie et de mort au nom d'un "peuple" qui ne s'est jamais reconnu en eux.

  4. Jean Jolly dit :

    Curieux ce scénario NégaW. Mais il porte bien son nom, il nie les Watts (la puissance) pour se concentrer de façon pour le moins discutable sur les Watts/heure (l'énergie).

    Le manque d'imagination adoubée du manque de volonté amène forcément à l'apathie du pays (pas Jean -Michel bien sûr). Il ne reste plus qu'à saupoudrer le tout d'une généreuse poignée de mondialisme pour obtenir le gâteau capitaliste que se partageront les heureux promoteurs de la définition actuelle de l'humanité.

    Cerise sur ce gâteau, la plupart de ceux qui auront contribué à la recette auront le privilège de lécher les miettes restées à terre... il faut bien récompenser les esclaves en même temps.

  5. Descartes dit :

    @argeles39 (#204)

    Ce qui en revanche est curieux et "inadmissible" c'est que dans le document on additionne les TWh comme on additionne les pots de confiture, alors que l'énergie électrique (TWh) ne se stocke pas, et on fait l'impasse sur les appels de puissance (MW ou GW).

    Tu as tout à fait raison. La place me manquait dans mon message pour traiter ce point là, mais c'est une autre faiblesse du "scénario négawatt". Il ne suffit pas de prouver qu'on peut produire suffisamment d'électricité, il faut encore prouver qu'on peut la produire au bon moment car l'électricité ne se stocke pas (du moins pas en grande quantité).

    Ce qui m'étonne toujours, c'est à quel point les militants de la "gauche radicale" sont fâchés avec les chiffres. Il suffit de mettre quelques ordres de grandeur sur le dos d'une enveloppe pour se rendre compte que certaines propositions n'ont ni queue ni tête.

  6. Petit Chouk dit :

    un bon argument pour votre communication M. Mélenchon si je puis me permettre :
    Je viens de lire un article du Libé "Le jour où la droite a découvert qu'il n'existait pas de bouclier fiscal en Allemagne"
    Dans lequel on apprend que Mme Lagarde en gros va retirer le bouclier fiscal pour faire comme les allemands, alors que quelques temps auparavant... on avait la version : comme les allemands on un bouclier fiscal dans leur constitution il faut faire comme eux...

    et donc comme dit Nicolas Sarkozy: «Ce qui est important, c'est de dire la vérité aux Français».

    Peut-être que dans quelques jours on va entendre M. Woerth, ou Fillon déclarer qu'ils faut s'aligner sur les allemands pour les retraites donc 35 annuités et 67 ans en 2030

    sources :
    retraites en allemagne : http://www.dailymotion.com/video/xdqakr_retraites-menteur-m-woerth_news
    bouclier fiscal : http://www.liberation.fr/politiques/01012292696-le-jour-ou-la-droite-a-decouvert-qu-il-n-existait-pas-de-bouclier-fiscal-en-allemagne

    Bon et comme une communication passe par des tableaux clair et précis pourquoi ne pas transmettre à l'émission Capital de Dimanche sur les retraites, un tableau de synthèse sur le nombre d'annuité/age pour la retraite et questionner Fillon qui sera l'invité dessus. Cà éviterait que çà fasse comme sur le plateau avec Chabot

    Si

  7. Nipontchik dit :

    @Descartes 200: oui de nombreux patrons foulent au pied le Code du Travail; les moyens de l'Inspection du Travail sont notoirement insuffisants (et le nombre d'Inspecteurs inspectant a diminué, 2/3 sont occupés à d'autres fonctions que le contrôle); et nombre de PV transmis au juge ne donnent pas lieu à poursuites.

  8. Pierre34 dit :

    @Jake 199

    Les salariés des petites entreprises auront l'occasion de se mobiliser samedi prochain. C'est le but principal de cette manifestation le WE.
    Si le 2 octobre quelques millions de gens se déplacent pour défendre les acquis sociaux qu'on gagné nos ainés, c'est une étape supplémentaire importante dans la lutte.
    Chacun doit tenter d'y amener famille et amis, c'est essentiel ! La conviction que nous y mettrons sera une grande claque à ce gouvernement arrogant, à la solde des plus riches.

  9. Jean Jolly dit :

    J'aimerais connaître ta position: si c'était à toi de juger, quelle peine infligerais-tu à une personne qui aurait lancé un pavé sur les CRS.

    Exactement la même peine que j'infligerais aux CRS qui caillassent les manifestants pacifiques (se rappeler la manifestation de Strasbourg en 2008)... et bien entendu sans avoir recours à une double, triple ou quadruple peine.

    Une peine doit être égale pour tous les français selon le délit.

  10. GdeC dit :

    @jLM : j'ai beau soutenir activement le PG, je repense soudain à ce slogan : la révolution par les urnes... Et beh... on est pas sorti de l'auberge, avec quelqu'un qui ne respecte absolument pas la voie démocratique. D'ici 2012, il a encore le temps de détricoter pas mal de choses : la sécu, les 35 heures, les minimas sociaux, etc etc etc..
    Bon, t'as pas plus sérieux comme programme de changement qu'un billet de vote ?

    Il y a des jours où il y a des pavés qui se perdent...

  11. Descartes dit :

    @Jean Jolly (#213)

    Ma question: "J'aimerais connaître ta position: si c'était à toi de juger, quelle peine infligerais-tu à une personne qui aurait lancé un pavé sur les CRS".

    Ta réponse: "Exactement la même peine que j'infligerais aux CRS qui caillassent les manifestants pacifiques (se rappeler la manifestation de Strasbourg en 2008)".

    Très bien. On avance. Maintenant, pourrais tu m'indiquer quelle peine tu donnerais, en tant que juge, aux CRS qui caillassent des militants pacifistes ? 2 mois fermes, cela te paraîtrait excessif ?

  12. pierre jestin dit :

    En France en particulier, il est malheureusement évident que les médias dominants (nationaux mais aussi locaux qui ne valent guère mieux) vont sans vergogne (cf.le traitement scandaleux dans Libé, Le Monde, Ouest-France etc. de la 14 ème victoire démocratique en 12 ans -sur 15 consultations- du Président Hugo Chavez est à cet égard sinon nouveau du moins très préoccupant) à continuer à se jouer de la compétition entre le PCF, le PG, le NPA et la pseudo-gauche du PS pour enfermer Jean-Luc Mélenchon dans le role mortifère du grand méchant jamais content populiste, démago, néo comm. ringard etc.De ce point de vue, Besancenot comme Hamon, en vrais professionnels de la politique récitent parfaitement leur partition-y a -t-il lieu de s'en étonner?
    Comment sortir de cette difficulté qu'est le demi-succès du FG puisque face à l'absence du NPA, la perspective de renverser le rapport de force à gauche devient bien lointaine?M.Mélenchon fait un travail politique exceptionnel dans les médias et à mon humble avis il n'a pas d'autre choix que de continuer à y etre pour parler directement aux citoyens français en faisant mine d'ignorer les tactiques boutiquières des porte-paroles (surlesquelles il peut en revanche revenir pédagogiquement dans son blog) et d'expliquer inlassablement son point de vue face à la désinformation explicite ou latente, volontaire ou pas, contenue dans les énoncés de tant de journalistes.En tout état de cause, merci à J.L.M. pour garder son sang-froid et faire preuve d'autant de patience face aux provocs quotidiennes qu'il subit.
    Je me permets d'insister sur la dimension écosocialiste du PG et de suggérer si possible une présence massive de Martine BIllard sur le Front Ecologiste afin d'illustrer que le PG est autre chose qu'un simple retour à 1981.Le parcours de Martine ne peut que suciter respect et admiration, au moins d'égale à égale avec celui d'Eva Joly et s'il y a bien une personne qui synthétise l'écologie, le socialisme et la république et tant d'autres choses, c'est bien elle il me semble.Est-il possible d'approfondir un Front écologiste compatible avec le FG?
    Enfin, je trouve pour le moins contestable l'assimilation faite dans qqs posts entre "bobo" et "libertaire".
    Comment peut-on ignorer les politiques et les fonctions de controle social, criminelle,fasciste,raciste liberticide, consumériste et pro-capitaliste que l'Etat jouent trop souvent partout dans le monde y compris dans les démocraties occidentales?Comment peut-on se suffir à critiquer des orientations politiques-le néolibéralisme, la social-démocratie etc.- sans remettre en cause leur support historique, culturel et institutionnel? A titre d'exemple, le délire technologique et la pompe militaire du 14 juillet, ça m'écoeure...

  13. Jean Jolly dit :

    Très bien. On avance. Maintenant, pourrais tu m'indiquer quelle peine tu donnerais, en tant que juge, aux CRS qui caillassent des militants pacifistes ? 2 mois fermes, cela te paraîtrait excessif ?

    Bien sûr que non si cette peine était appliquée... pour cela, il faudra fournir les preuves, ce qui sera le plus compliqué à mon avis.

  14. VERGNES dit :

    La seule façon actuelle de jauger de la mobilisation contre la contre-réforme des retraites est le nombre de manifestants. C’est une bataille de chiffres, l’’aspect quantitatif est certes très important, mais l’aspect qualitatif est un élément à faire entrer en ligne de compte.

    Ainsi de nombreuses manifs dans des petites et moyennes villes peu habituées à ce genre d’exercice sont des indicateurs qui montrent que la mobilisation touche des couches de population plus large que les « habitués.

    De la même façon, la place que les femmes prennent dans cette mobilisation est un autre indicateur, dans la mesure où une fois plus ce sont elles qui vont morfler plus, et ce qui remet avec encore plus d’acuité à l’ordre du jour l’inégalité des salaires, les temps partiels non choisis, les carrières interrompues pour cause enfant, les femmes seules à élever leurs enfants ou seules après divorce et entrant tardivement dans le monde du travail…

    De la même façon, l’apparition de la jeunesse dans la mobilisation est non seulement un élément quantitatif mais également qualitatif, dans la mesure où la soi-disante concurrence entre générations (les vieux égoïstes qui auraient sacrifié leurs enfants) apparait comme un argument bidon et culpabilisant visant une fois encore à diviser.

    Tous les secteurs de la société et géographiques se sentent concernés, car la mobilisation ne se limite pas à une revendication purement syndicale, mais à un choix de société. Et en ce sens c’est une revendication politique.

    Ainsi le 2 Octobre, le nombre sera bien sûr très important, mais la composition des manifestations (femmes, jeunes, privé, petites entreprises…) et leur répartition sur le territoire montrera l’enracinement de la volonté d’en découdre avec un gouvernement autiste et méprisant.

  15. ydaho dit :

    Un caillasseur a une "fonction" de caillasseur, il est pris il paye... Un CRS a une fonction républicaine qui est de faire respecter la loi et aussi de l'appliquer.. Sa peine devrait être plus lourde s'il se met a "caillasser" ?

  16. jennifer dit :

    Tant de choses se passent en ce moment qu'on ne sait plus où donner de la tête. La réélection de Chavez, l'élection d'un "gauche" (modéré certes mais quand même on s'éloigne du new labour) au parti travailliste etc...
    Il me semble que l'alternative à la social démocratie devient une évidence dans de plus en plus d'endroits du monde quand on sait que cette dernière n'a fait qu'accompagner la mondialisation et le néolibéralisme responsable de la crise mondiale actuelle. Oui les choix se font plus clairs, la polarisation aussi.

    Je suis d'accord avec Vergnes. La manif du 23 était différente aussi qualitativement de celle du 7. Je vois autour de moi des gens qui ne faisaient jamais de manif qui y ont été. Déjà le 7 c'était le cas et là encore de nouvelles personnes inattendues. C'est un signe important du sentiment de justesse de la revendication en cause, et que cela touche de plus en plus de couches.

  17. Descartes dit :

    @jean jolly (#217)

    Résumons donc: lorsque je te demande quelle peine tu donnerais à un manifestant qui jette un pavé sur les CRS, tu me réponds que tu donnerais la même que tu donnerais à un CRS qui caillasse des manifestants non violents. Et lorsque je te demande si 2 mois ferme te paraît une peine excessive pour un CRS qui caillasse des manifestant non violents, tu me réponds que non. Tu me suis ?

    Il s'ensuit donc que pour toi une peine de 2 mois ferme n'est pas pour toi excessive pour punir un manifestant qui jette des pavés sur des CRS.

    Et pourtant, dans le message #202, tu juges cette sentence "disproportionnée"...

    Vous avez dit "contradiction" ?

  18. Descartes dit :

    @Ydaho (#219)

    Un caillasseur a une "fonction" de caillasseur, il est pris il paye...

    Tout à fait d'accord. Mais je pense que Lionel-PG44 ne sera pas d'accord avec toi, puisque pour lui il faut être "solidaire" des caillasseurs...

    Un CRS a une fonction républicaine qui est de faire respecter la loi et aussi de l'appliquer.. Sa peine devrait être plus lourde s'il se met a "caillasser" ?

    Totalement d'accord. Les agents publics doivent bénéficier d'une protection supplémentaire par rapport aux autres citoyens puisqu'ils sont là pour appliquer la loi. Mais ils doivent être punis plus sévèrement que les autres citoyens lorsqu'ils la violent.

  19. 4 Août dit :

    @ Descartes

    "Le remplacement du nucléaire (à 35€ du MWh) par du solaire (à 3500 € le MWh et plus) aurait un effet dévastateur sur les factures d'électricité..."

    Source(s) ?

  20. JC dit :

    Là sur ce post, Descartes est déclaré le grand vainqueur puisqu'il comptabilise environ 26 commentaires; ce qui, malgré les efforts de Jean Jolly, le classe sérieusement en tête. Et ce bien entendu sans compter ce qu'a du effacer le vaillant webmestre. Donc vous êtes prévenu dans les manifs, ne caillassez pas, ne vous laissez pas non plus caillasser et ce d'autant plus si vous faites partie de la fonction publique car la vigie éclairée (à l'énergie nucléaire on l'aura compris) du républicanisme vous surveille. A propos il disait quoi sur ce post JLM?

  21. Lionel-PG44 dit :

    Je suis solidaire des caillasseurs quand ils prennent deux mois ferme avec des preuves plus que minces.
    Par contre, pas du tout solidaire des gendarmes qui flinguent de sept projectiles un type menotté qui tente de se faire la belle. Ah oui, j'oubliais, les gendarmes, eux, sont relaxés.

  22. Jérémy dit :

    Bonjour,
    Un petit nota bene pour ceux qui comme moi, n'ont vu que l'intervention maîtrisée en anglais de Viviane Reding, et non son interview en français par la RTBF le jour même.

    Je comprends mieux la réaction de M. Mélenchon de ce fait.

    Jérémy

  23. Pulchérie D dit :

    @ tous

    Deux pensées uniques, dans nos pays capitalistes ?
    Ces clowns aux concepts infantiles (BHL, Elisabeth Lévy et, surtout, l’inénarrable Zemmour) qui osent se comparer aux hussards bleus des années cinquante (Roger Nimier, Antoine Blondin, folâtre singe en hiver, et le moins drôle, Jacques Laurent, des gens de droite certes, mais drôles, à la plume alerte), déclarent que la gauche pratique la pensée unique !

    Comment ? En niant le danger de l’islam, en refusant la théorie de la IIIème Guerre Mondiale qui devrait opposer Occident contre Musulmans, et aussi en réclamant des toits pour les sans-abris et une justice sociale vraiment équitable.

    Dans ce cas, une deuxième pensée unique sévit dans le monde capitaliste, elle est très simple : faire du fric le plus possible, quitte à rêver au gigantesque, et pour cela, commencer par prendre le plus de galette possible dans la poche de ceux qui en ont de moins en moins, mais qui sont tellement nombreux, chez les pauvres, et faire disparaître toute trace de l’Etat-Providence.

    Après le pillage, pourrait venir l’euthanasie de ces bouches inutiles, de ces vieux prolos qui coûtent si cher, par le maintien au boulot à des âges fragiles ou par des indemnités de chômage de plus en plus restreintes qui amèneront les carences alimentaires, un accès aux soins de plus en plus coûteux, et une impossibilité progressive d’acheter des médicaments trop chers.

    Avez-vous lu, de Suzanne George, l’écrivaine américano -française, le rapport Lugano, roman-fiction datant de 1999 ? Une grande conspiration des nantis pour réduire le nombre de Terriens à 700 millions.
    Elle ne me paraît, plus tellement illuminée, cette écrivaine, qui me paraissait exagérer, il y a dix ans. Des gens qui font bâtir des tours de plus de 600 mètres me paraissent tout à fait capables de songer à un grand nettoyage des humains qui leur paraissent inutiles.

    Savez-vous qu’aux Indes, la mendicité est devenue un crime ? C’est cela l’émergence, dans les pays conquis par le néocapitalisme.

  24. serge dit :

    bonjour

    de la fissure à la fracture

    Malek Boutih nous parle autrement de mme Aubry, montrant bien sa vision sur le sujet de la retraite.

    alors je pose une question, cher Malek Boutih ne seriez vous pas plus utile, concret, écouté au Front de Gauche.
    quand on voit sa compétence sur le domaine de la lutte anti-raciste et des problèmes d'intégration. on ce dit qu'il y a étouffement de sa parole au PS. Si Malek écoute bien Jean Luc Mélenchon il y retrouvera le sens des responsabilités républicaines qu'il m'est toujours en avant dans les dossiers importants comme par exemple le respect de la Laicité comme ancrage républicain majeur.

    Malek Boutih, j'aimerai vous entendre plus souvent ! et j'ai l'impression que le PS vous a offert un placard doré...

    bonne journée à tous

  25. vaz jean-philippe dit :

    @ Tous

    En plus d'accrocher un torchon, un drap, ou autre à sa fenêtre, pour dire non à la réforme, il pourrait être bon d'harceler les sénateurs qui s'apprêtent à voter. En envoyant une lettre, aux sénateurs de nos circonscription, leur rappelant qu'ils sont les élus du peuple, et qu'à ce titre, ils se doivent de défendre l'intérêt général des citoyens qu'ils représentent (y compris ceux qui n'ont pas voté pour eux), plutôt que participer à une discipline politicienne de parti. Cette réforme injuste, étant rejetée par la majorité des Français, leur futur vote au sénat doit être guidé par l'intérêt général. Bien leur rappeler que ces mêmes Français sont des électeurs, et qu'aux prochaines élections (les cantonales), le vote que les sénateurs auront fait sur la réforme (qui peut être connu de tous) conditionnera le vote des électeurs.
    Voila une action, qui, aditionnée à d'autres, accentue la pression.
    Continuons le combat!
    Amicalement

    Ps (ou plutôt FdG) : j'essaierais de retrouver les liens pour modèle de lettre type et pour savoir comment connaitre le nom de nos sénateurs et savoir ce qu'ils votent.

    http://www.mediapart.fr/club/blog/victorayoli/270910/manifs-retraites-et-maintenant-qu-est-ce-qu-fait-mettons-la-pression-su

  26. Pulchérie D dit :

    En complément au message de Jérémy (# 226)

    Voici le lien de la vidéo belge permettant d’entendre les propos de la commissaire Reding.
    L’allusion aux camps de concentration est claire.

    http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2010/09/roms-le-dérapage-de-viviane-reding-et-la-colère-de-nicolas-sarkozy.html

  27. Gilbert Duroux dit :

    229
    Pulchérie D dit:
    28 septembre 2010 à 11h54

    "Voici le lien de la vidéo belge permettant d’entendre les propos de la commissaire Reding.
    L’allusion aux camps de concentration est claire.

    http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2010/09/roms-le-dérapage-de-viviane-reding-et-la-colère-de-nicolas-sarkozy.html"

    Oui, et alors ? Puisque vous renvoyez à une vidéo, il faut voir la vidéo dans son ensemble. Viviane Reding s'appuie clairement sur la circulaire qui soumet les Roms à un traitement particulier. Et même si la circulaire a été réécrite, elle n'en a pas moins existé. On ne saurait parler d'erreur. Ou alors ce sont des enfants de 5 ans qui rédigent des circulaires à tonalité hautement politique. Ou des drogués ou des alcooliques au dixième degré.
    Je comprends que l'image de la déportation soit venu à l'idée de Viviane Reding. Parce que les déportations n'ont pas commencé le jour où l'on a déporté les juifs. Il y a eu tout un processus qui a commencé le jour où l'on a réservé un traitement particulier à une communauté particulière.
    Pour ma part, je préfère m'indigner à l'encontre d'un pays de tordus capables de pondre de telles circulaires qu'à l'encontre de celle qui s'en indigne. Si on s'était indigné plus tôt dans les années sombres...
    Au passage, je rappelle qu'au lendemain de la guerre, la question du génocide des juifs n'était pas le problème n° 1. Ceux qui ont été jugés jusqu'en 1949 l'ont été pour trahison ou intelligence avec l'ennemi. C'est ainsi que les Papon, Bousquet et Cie sont passés à travers. Même Pétain a été jugé pour trahison.

  28. laforcedupeuple dit :

    Revenons au sujet le plus brulant du moment : Leur réforme des retraite qui rendra chacun des citoyens que nous sommes un peu plus pauvres.
    Samedi 2 octobre, presque personne ne pourra dire qu’il ne pouvait pas participer à la manif la plus forte. L’injustice doit être combattue partout en France y compris dans les toutes petites communes. Vent debout tous ensemble nous resterons les plus fort.
    L’état qui se fissure de tout bord doit maintenant céder.

  29. jean ai marre dit :

    @ 218 VERGNES dit:

    "Ainsi le 2 Octobre, le nombre sera bien sûr très important, mais la composition des manifestations (femmes, jeunes, privé, petites entreprises…) et leur répartition sur le territoire montrera l’enracinement de la volonté d’en découdre avec un gouvernement autiste et méprisant."

    Ton audit est juste. Les indicateurs du qualitatif sont à mettre en exergue.

    Pour la quantitatif le comptage sera plus difficile. Compter le nombre de jambes et diviser par deux ?
    Plus sérieusement, le comptage se fait déjà la veille, lorsque les gendarmes téléphonent aux usines et sites industriels, pour connaître le degré de mobilisation (nbre de grévistes prévus) et le lendemain matin pour confirmation. Les chiffres sont ensuite remontés à Paris.
    Comme la manif est un samedi, le compte est bon....

    En fait la mobilisation, comme tu dis, dépasse le cadre de la revendication syndicale.

    Si tu permets, peux tu me répondre, ainsi que les autres lecteurs de ce blog à deux questions ?

    1 ° La présence du NPA sera t elle non seulement pour délivrer son expression sociale mais aussi pour manifester une expression gouvernementale ? Mais gouverner avec qui et comment ?

    2) Les manifestants du 2 octobre donneront du sens à leur action puisqu'ils aspirent à des changements, dans l'objectif de construire un monde imaginaire (différent de celui d'aujourd'hui)
    Les changements sont sous tendus par la volonté politique, les leaders ne risquent ils pas de les tromper ?
    Quelles sont les garanties ?

  30. julie dit :

    @Pulchérie 230
    comme je connais ton sérieux, une pièce de plus pour la réflexion:

    “1942-2006, réflexions sur un parallèle contesté”, par Emmanuel Terray

    par ailleurs, tous ceux/celles qui sont proches de RESF ou autres organisations d'aide aux sans-papiers connaissent ce comparatif à tous les niveaux, que Mme Reding (et non Reeding comme s'obstine à écrire Jean-Luc Mélenchon) se l'approprie d'une façon parfaitement hypocrite n'enlève rien au sens qu'elle voulait donné à ses propos. Comme je n'ai pas entendu l'original dont parle Quatremer sur son blog, je me tiens à sa version écrite. Pour quoi Jean-Luc Mélenchon rentre dans cette discussion?

  31. serge dit :

    bonjour,

    de la fissure à la crevasse.

    http://www.marianne2.fr/Malek-Boutih,-l-anti-Debbouze_a197941.html

    Malek, finalement ne serait il pas plus utile au Front de Gauche plutôt que dans le placard doré que lui à offert le PS ?

    beaucoup d"'estime pour cette personne à la parole juste et grave. mais j'ai l'impression de pas suffisamment l'entendre.
    en ce qui concerne le volet Retraites sont inquiétude envers Martine Aubry, et de faite encore plus envers DSK peux représenter une faille profonde et durable avec les gens de gauche.

    écoutons bien son avertissement
    merci Malek

    bonne soirée.

  32. 4 Août dit :

    Réforme des retraites : UNEDIC pour les uns et capitalisation pour les autres !

    Le gouvernement et sa majorité l'on déclaré : Ils ne reculeront pas devant le report de l'âge de la retraite. Problème : Que faire des plus de 55 ans dont la majorité sont sortis de l'emploi ? Solution : Plomber les comptes de l'UNEDIC et imposer à tous une part... de capitalisation !

    "En effet, comme le faisait remarquer L'Express : " Ce n'est pas le cœur de la réforme des retraites 2010. Pourtant, des amendements aménageant les produits d'épargne retraite par capitalisation ont été adoptés en commission dès le premier jour des débats à l'Assemblée nationale... /... " Et L'Express d'ajouter : "Reste à voir si ces amendements passeront l'ensemble des étapes d'adoption de la loi ""

    Slovar sur Marianne2.fr

  33. Pulchérie D dit :

    @ julie (# 234)

    Chère Julie, je connaissais Emmanuel Terray par l’interview qu’il avait accordé en avril 2009 à un journaliste de l’Humanité et dont l’objectivité m’avait beaucoup plu.

    Je vais lire ce soir ce long article avant de donner mon avis sur l’attittude de J-LM. Merci pour ce lien, et à demain.

    Pulchérie.

  34. Gilbert Duroux dit :

    @ Serge (235)

    Je ne placerait pas Malek Boutih comme un exemple. Il aurait très bien pu prendre la place de Fadela Amara parmi les sarkocompatibles.

    À propos de sa mise en cause d'Aubry, c'est de la querelle personnelle, parce qu'on pourrait dire ça de tout le PS. Ils sont pour la retraite à 60 ans... avec 41,5 années de cotisation. Cherchez l'erreur ! Mais bon, il parait qu'il faut faire semblant d'être d'accord avec le PS pour ne pas donner prise aux accusations d'être des diviseurs (ce n'est pas ma conception de la politique. Quand on ne dit pas la vérité, on finit par le payer).

  35. petit chouk dit :

    @ 4 août

    oui, c'est ce qu'à décider de faire le gouvernement pour engraisser les compagnies d'assurances et les banques.
    A plus long terme çà fait peu encore faire plus mal... Genre "il faut réformer notre système UNEDIC" il est déficitaire cela ne peut plus perdurer, patiti patata, il faut regarder ce que font nos voisins en Europe et plus précisément allemands... mais surtout comme dit Sarkozy il faut dire la vérité aux français

  36. VERGNES dit :

    @ j’en ai marre 233

    Je ne pense pas que l’heure soit à débattre sur qui veut gouverner, comment et avec qui.
    L’élection présidentielle et législative c’est dans 2 ans !

    Les enjeux de la mobilisation contre la conte-réforme des retraites sont autrement plus urgent que de savoir si DSK fait un accord avec Aubry, ce que fera EE ou qui emménera le FdG, si le Centre s’est plutôt Bayrou que Borloo, si Fillon ou Juppé sont dans les starting-blocks etc…..En clair c’est le débat écran de fumée que nous servent en permanence les médias. Pendant que les temps d’antenne et colonnes des journaux sont occupés par les fins politologues patentés qui nous expliquent et décortiquent savamment les petites phrases d’untel ou d’une telle, leurs sourires ou leurs moues dubitatives, si il s’est assis à coté de l’autre plutôt que de l’un pour nous pronostiquer ce qu’il va se passer dans deux ans, et bien pendant cela on ne parle pas des retraites, c’est toujours çà de gagner pour noyer le poisson et faire passer le message que ce qu’il se passe aujourd’hui n’ a que peu d’importance et que seule compte l’élection présidentielle.

    Ce n’est pas en avançant le mot d’ordre « Gouvernement PS/Verts/FdG/NPA » que l’on mobilisera les foules, ne serait que parce que l’élection c’est dans 2 ans et que la bataille contre ce projet c’est aujourd’hui.

    Cela reviendrait à dire, inutile de vous mobiliser, un peu de patience, votez pour nous, on s’occupe du reste.

    C’est tout le contraire qu’il faut faire. Mobiliser massivement et unitairement, pour gagner sur les retraites. Et le poids d’une telle victoire sera un immense point d’appui pour poser la question du pouvoir. En ce sens la bataille sur les retraites est sur le fond un choix de société, donc un combat politique.

    Si le concept de révolution citoyenne mis en avant par le PG, se limite à mettre un bulletin dans l’urne, je comprends mieux le mot d’ordre du référendum.
    Certes le concept de révolution citoyenne permet d’utiliser un mot fort tel que le mot révolution, mais une révolution s’appuie d’abord sur une mobilisation de masse et peut éventuellement trouver un prolongement dans les urnes (les élections de 68 montrent bien qu’il n’y a pas d’automatisme).

    Donc avant de parler élection ou tactique électorale, concentrons nos énergies sur la mobilisation…après on verra. Chaque chose en son temps. C’est le temps de la rue pas celui des urnes.

    Et puisqu’une fois encore il est affirmé que le NPA ne veut pas gouverner (ce serait quasi-programmatique), je répète pour la millième fois que le NPA ne refuse par principe de gouverner, mais pas avec n’importe qui et en fonction du rapport de force entre les différentes composantes de cet hypothétiques gouvernement….En clair pas avec un PS hégémonique, et sur la base d’un programme clair de rupture avec le capitalisme, et je le répète encore le PG dit à peu prés la même chose.

  37. Pierre34 dit :

    @VERGNES dit

    "je répète pour la millième fois que le NPA ne refuse par principe de gouverner, mais pas avec n’importe qui et en fonction du rapport de force entre les différentes composantes de cet hypothétiques gouvernement….En clair pas avec un PS hégémonique, et sur la base d’un programme clair de rupture avec le capitalisme, et je le répète encore le PG dit à peu prés la même chose".

    Très bien ! alors pourquoi ne pas prendre toute sa part à la mise en forme du programme partagé proposé par le FdG ? Ce serait un ACTE capital pour inverser le rapport de force avec le PS, sur des bases anticapitalistes !

    Je suis certain que de nombreux militants du NPA se posent aussi cette question.

  38. jean ai marre dit :

    Merci pour vos réponses.

    Bien sûr que le moment est sur cette réforme, et qu'il faut se mobiliser.
    Mais en même temps,il est indéniable que la majorité des citoyens et mêmes ceux qui ont voté Sarko, en ont marre.,
    ils seront avec nous le 2 octobre.

    Mais ne confondons pas la tactique électorale et la stratégie.

    C'est la rue qui commandera, alors pourquoi le NPA ne rejoint il pas le Front de Gauche ?.

    Je suis convaincu, que les gens de Gauche doivent être le levier pour ce rassemblement.
    C'est notre seule chance de revenir aux fondamentaux.

  39. VERGNES dit :

    @ jean ai marre

    "C'est la rue qui commandera, alors pourquoi le NPA ne rejoint il pas le Front de Gauche ?."

    J'avoues ne plus rien comprendre à tous ces propos contradictoires.

    D'un coté on ne cesse de reprocher au NPA de privilégier les luttes et la rue et d'être un super syndicat au détriment des élections, et voilà que maintenant que tu affirmes que c'est la rue qui commandera (ce qu'à toujours dit le NPA), et du coup cela impliquerait que le NPA rejoigne le FdG....Tout cela n'est pas trés cohérent....

    Mais une chose est sure NPA et FdG se rejoignent dans la rue, c'est d'abord les luttes que concrétise les bases d'un programme partagé (avec quels partenaires? le PS, les Verts....?).

    Parler aujourd'hui de programme partagé, me laisse quand même perplexe. Le PG et le PC se sont déjà présentés a 2 reprises sous le sigle commun FdG...pour autant partagent ils le même programme ? Et pour ce qui est du PG son congrès programmatique n'a pas encore eu lieu. Donc wait and see.

    Quoiqu'il en soit la priorité aujourd'hui demeure la mobilisation unitaire des partis de gauche et syndicats pour continuer à développer la mobilisation pour mettre à bas la contre-réforme des retraites.

  40. le Prolo (PG 01) dit :

    Des initiatives se développent un peu partout.
    Notamment des "Ascensions Républicaines"...

    Une initiative dont on n'a pas entendu parler à la télé: celle des alpinistes et guides de haute montagne savoyards membres de "Résistants d'Hier et d'Aujourd'hui.
    Ascension du pic de la République dans les Alpes et déploiement de la devise "Liberté, Egalité, Fraternité", reconstitution sur la Mer de Glace du fameux tableau de Delacroix représentant la République sur les barricades, etc...

    Ils appellent à défendre le programme du C.N.R., et notamment la retraite par répartition, en participant aux manifs des 2 et 12 Octobre prochains.

    Des actions symboliques donc, mais multiples et témoignant que la résistance se développe et s'organise même parmi des citoyens peu coutumiers de l'engagement politique.

    Plus de détails: http://www.citoyens-resistants.fr/spip.php?rubrique28

  41. Descartes dit :

    @4 aout (#223)

    "Le remplacement du nucléaire (à 35€ du MWh) par du solaire (à 3500 € le MWh et plus) aurait un effet dévastateur sur les factures d'électricité..." Source(s) ?

    Le chiffre de 35 € est celui qui figure dans les travaux de la CRE préparatoires à la loi NOME. EDF soutient pour sa part que le vrai "coût économique" est de 42 €.

    Pour ce qui concerne l'énergie solaire, il faut lire 350€ (et non pas "3500 €", ce clavier a une facheuse habitude de rrrrépéter certaines touches). Le chiffre provient des études réalisés par le MEEDDM pour la fixation des incitations fiscales à l'installation des panneaux solaires.

  42. ludovic772 dit :

    Quel élément de nouveauté, quel changement, quelle clarté nouvelle y a t-il dans le fait de répondre à l'attitude dominatrice, conflictuelle et agressive de ce gouvernement par la même attitude ? Je crains bien qu'au delà de telle ou telle volonté de réforme, battaille ou victoire particulière nous ne percevions pas la profondeur des problèmes et des défis auxquels nous avons à faire face et l'ampleur du changement d'attitude individuel et collectif requis pour y répondre...

  43. bastille dit :

    Franchement qu’es-ce qui est plus urgent aujourd’hui : obliger le pouvoir à retirer son texte sur les retraites ou discuter à perte de vue la stratégie électorale pour 2012 ?
    Sachant d’autant plus que derrière, la fin de la sécurité sociale telle que nous l’entendons est programmée : contribution sur les plus de 50 ans pour la dépendance, ce qui signifie que chaque catégorie devrait assument ses « risques », le tout avec les assurances privées et les mutuelles. Demain, les cancéreux devront se débrouiller seuls, les nourrissons n’ayant pas l’âge, avec les parents etc.…
    Désolé, les tactiques électorales…je préfère concentrer toutes mes forces pour le retrait, seule perspective capable d’ouvrir une issue positive à ce qui est la crise du système qui a toujours besoin de prélever plus sur le salariat.
    Une victoire (enfin !) permettrait un réel appel d’air pour un autre mode de fonctionnement social pour lequel j’avoue ne pas avoir de projet « tout fait ».

  44. Pierre34 dit :

    @VERGNES

    Il est bien évident qu'il faut continuer à se battre ensemble contre la réforme des retraites et d'autres à venir, que cela cimente les relations entre les différents partenaires politiques, syndicaux, associatifs......

    Cependant il faut une perspective politique crédible, ayant pour objectif le dépassement du capitalisme, et pour le moment il n'y en a pas !
    C'est la seule manière de créer une dynamique populaire et c'est le but de la discussion de ce programme partagé du FdG.

    Dans chacune des Régions où le FdG s'est présenté, un programme local avait été discuté par les partenaires, avec la population,.parfois avec l'apport du NPA,*

    Dans les semaines et mois qui viennent de nombreuses assemblées sont prévues avec la population pour mettre en forme ce programme partagé, je pense que chacun doit y prendre toute sa place. Je suis certain que les militants du NPA seront intéressés par la démarche.

    Chacun comprend que cette démarche est indispensable pour ne pas reproduire les frustrations de 2007.

    De toute manière tous dans la rue le 2 octobre !

  45. le Prolo (PG 01) dit :

    Après les Retraites, prochaine cible: l'Assurance-Maladie.

    Sur les chaînes de télé hier on commençait à préparer le terrain en affolant l'opinion en parlant du "déficit gigantesque" de l'Assurance-Maladie.
    Comme d'hab...

    Sans un mot évidemment sur les raisons de ce déficit:
    -non-négociations des prix des médicaments avec les labos
    -exonérations abusives et sans effet de charges sociales
    -non reversement par l'Etat à la Sécu de certaines taxes (sur les alcools, notamment)
    -cotisations patronales bloquées depuis trop longtemps
    etc, etc...

    Pour eux, pas d'autres solutions que de réduire les services et les remboursements.

    On n'a pas fini de défiler, moi j'dis ...

  46. Redon dit :

    "Après les Retraites, prochaine cible: l'Assurance-Maladie"

    Je voudrai bien savoir s'il y a eu UNE seule manifestation pour défendre le Sécu.
    C'est pourtant le salaire différé mais aucun syndicat n'a jusqu'à présent mobiliser pour une action de défense de la Sécu seule. Hélas!

  47. toto dit :

    Un argumentaire sur les retraites diffusé par le SNES sous forme d'animation Powerpoint. A télécharger.

    http://dk0.ti1ca.com/get/89.3.119.244/vgnedjy9/retraites.pps

  48. 4 Août dit :

    @ Descartes

    "Le chiffre de 35 € est celui qui figure dans les travaux de la CRE préparatoires à la loi NOME. EDF soutient pour sa part que le vrai "coût économique" est de 42 €.

    Pour ce qui concerne l'énergie solaire, il faut lire 350€ (et non pas "3500 €", ce clavier a une facheuse habitude de rrrrépéter certaines touches). Le chiffre provient des études réalisés par le MEEDDM pour la fixation des incitations fiscales à l'installation des panneaux solaires.

    Donc on compare le coût d'utilisation du nucléaire avec le coût d'installation+utilisation du photovoltaïque... c'est pas très réglo, hein !

  49. Pulchérie D dit :

    @ Julie

    Jean-Luc a-t-il eu raison de critiquer la vice-présidente de la toute-puissante Commission européenne ?

    Mme Reding a violemment attaqué la France, faisant allusion au comportement de celle-ci qui se débarrassait de ses ressortissants juifs en 40-44, en les remettant aux nazis, tout en se lavant les mains de ce forfait. Est-ce comparable ?

    Ce n’est pas la première fois qu’on effectue ce rapprochement. Dans un article datant de 2007,l’ethnologue Emmanuel Terray écrit « quelques réflexions sur un parallèle contesté ».
    Il trouve une similitude entre les comportements français de 40-44 et ceux de 2006 : ce qui compte pour les gouvernements de Vichy ou de Paris du troisième millénaire, « c’est de se débarrasser des hommes, des femmes et des enfants concernés ; sitôt la frontière franchie, il ne s’estime plus responsable de rien et les abandonne à leur destin en toute indifférence ».
    Le même universitaire accorde une interview en 2009 à un représentant de l’Humanité ; il déclare notamment que :
    « Du côté de l’État français cependant, et plus précisément du côté des procédures administratives et policières qu’il avait mises en place pour traquer les juifs, on constate des similitudes remarquables avec ce que l’on peut voir aujourd’hui, à l’encontre des immigrés irréguliers : arrestations au petit jour, rafles, contrôles d’identité, convocations pièges, interpellations des enfants dans les écoles. »
    http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article3303

    Emmanuel Todd, face à un Attali prenant un air bénin pour essayer de le calmer, exprimait tout récemment son indignation devant l’expulsion des Roms et sa honte d’être français.

    D’un autre côté, J-LM a souvent l’occasion de voir madame Reding à l’œuvre. Il ne doit pas oublier qu’elle est la vice-présidente de l’organisme qui tient sous sa coupe le Parlement européen ; à sa place, je ne serais pas encline à la mansuétude vis-à-vis des emportements de cette dame.
    Mais Madame Reding s’est par après excusée. Ne faudrait-il pas clore ce débat sur ce blog ?
    Pour ma part, il me semble que oui. Mais il faut continuer à s’inquiéter du sort des Roms.

  50. langue-rouge dit :

    @Pierre 34 post 248

    "Cependant il faut une perspective politique crédible, ayant pour objectif le dépassement du capitalisme, et pour le moment il n'y en a pas !
    C'est la seule manière de créer une dynamique populaire et c'est le but de la discussion de ce programme partagé du FdG."

    Oui il faut une perspective politique crédible. Sauf que la discussion sur le programme partagée telle qu'elle est posée ne me parait pas incarner cette perspective crédible. Cela ne m'empêche pas d'argumenter en interne pour qu'on y participe mais pas parce que j'y crois à ce "truc" de programme partagé mais parce que c'est une occasion de renouer contact avec le FdG.

    "Dans chacune des Régions où le FdG s'est présenté, un programme local avait été discuté par les partenaires, avec la population,.parfois avec l'apport du NPA,*"

    Si c'est ça le modèle alors je pars en courant. A qui va tu faire croire que le programme a été réellement discuté avec la population ? Il y avait une proposition, des discussions au sommet et des réunions publiques où on bavardait mais où il s'agissait surtout de convaincre les gens de voter pour la liste. A d'autres !

    "Dans les semaines et mois qui viennent de nombreuses assemblées sont prévues avec la population pour mettre en forme ce programme partagé, je pense que chacun doit y prendre toute sa place. Je suis certain que les militants du NPA seront intéressés par la démarche."

    Ce n'est pas comme ça que ça marche. Et à ta place je ne serais pas si sûr que cela que les militants NPA seront intéressés par la démarche telle qu'elle est présentée aujourd'hui. Un certain nombre d'entre eux ont été refroidis par la décision de Mélenchon d'axer son discours autour de la question du référendum. Le NPA a beaucoup de défauts (celui entre autre de sous-estimer les questions électorales) mais c'est avant tout un parti militant, les deux pieds ancrés dans les luttes. Ce n'est pas suffisant pour incarner une alternative mais c'est ce qui fait son originalité par rapport au FdG un peu trop tourné vers les élections et les institutions d'une manière générale.

    Et puis discuter du programme avec la population, ce n'est pas ça qui crééra une dynamique. C'est ce qu'essaye le PCF depuis une éternité, c'est qu'ont tenté les collectifs du Non de gauche après le référendum et qui a échoué. Ce qui crééra une dynamique c'est la capacité à lier perspectives dans les luttes et perspectives électorales. Et là alors que la bataille bat son plein, la seule perspective du FdG qui est de suivre les directions syndicales ne va pas soulever l'enthousiasme.
    Pour être tout à fait juste, si je préfère 1000 fois le discours du NPA dans la période actuelle, je trouve que mon parti devrait prendre des initiatives communes avec le FdG pour aider le mouvement à s'amplifier notemment entre le 2 et le 12 octobre.


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