30sept 10
Vendredi 09 heures 30
Ouf, c’est fini ! En Equateur, la tentative de coup d’Etat contre Rafael Correa a échoué. L’Etat major de l’armée, resté loyaliste, a libéré le président et dispersé les policiers et militaires félons. Ceux là depuis des mois menaient une campagne de harcèlement et de désinformation extrêmement violente contre le gouvernement de la révolution citoyenne. Ils pensaient l’heure venue de passer à l’action avec l’appui de leurs protecteurs nord américains. Le président s’est adressé aux équatoriens depuis le balcon du palais présidentiel après que les citoyens équatoriens se sont déplacés en masse pour faire échec à la tentative de putsch. On peut retrouver les images de tous ces évènements sur Télésur, la chaine de télévision vénézuélienne bolivarienne qui fut le seul média à suivre en direct sur le terrain les évènements. Télésur a diffusé en continu des images du terrain, offrant ainsi une protection qui a joué un rôle décisif dans l’organisation de la riposte populaire et de celle des autres chefs d’Etat sud américains.
Ce matin, à la demande des élus du PG, la séance du conseil régional d'Ile de France s'est ouverte par une déclaration du président Huchon de soutien au gouvernement de Rafael Correa et un appel au rassemblement devant l'ambassade d'Equateur aujourd'hui à 18 heures.
I L y avait du brouillard sur Brive la Gaillarde à l’heure où j’ai pris le train pour rentrer sur Paris après le meeting du Parti de Gauche à Tulle. J’avais mis le manteau et même l’écharpe car je me méfie de ces fraicheurs humides. Un à un me reviennent ainsi les réflexes et précautions du nomade politique que je suis toute l’année. Je sais trop qu’on ne voyage longtemps qu’en ménageant sa monture, c'est-à-dire ce corps qui manque tout le temps de sommeil et qu’il faut tenir en laisse à l’heure des agapes qui concluent les réunions. Hélas, glorieux saucissons et saucisses, viandes en sauces, rouges à belle robe, panacotas si moelleux, c’est Dukan qui me tient quand l’emploi du temps lâche prise. Bien sur, il y a des exceptions mais elles sont rudement compensées et sans lendemain. Car la suite du calendrier ne permet guère la fantaisie. L’action politique est comme un sport de haut niveau. Quelle vie !
Samedi on retourne dans la rue. Il faut en mettre un bon coup car l’adversaire a montré la dernière fois quelle est sa tactique. Avant même le départ de la manifestation parisienne il annonçait une participation en baisse aux cortèges. Il en ira de même cette fois ci. L’enjeu est donc clairement de submerger sous le nombre. Car alors, la propagande se retourne contre ses auteurs, chaque manifestant étant témoin, de ses propres yeux, du mensonge gouvernemental et des médias qui le relaient. Chacun, indigné se prend à réfléchir encore plus profondément aux enjeux de la lutte. On apprend ainsi non seulement à mépriser les uns et les autres des ces bourreurs de cranes, mais aussi à comprendre pourquoi ils agissent de cette manière. Et cela vaut mieux que mille discours, comme nous l’avons observé en 2005 dans la campagne du référendum. Sur le terrain ça se prépare en profondeur. C'est aussi un sport de haut niveau de tenir cette cadence pour les milliers de militants qui s'y dévouent depuis des mois. Sans parler des coups pris dans la feuilles de paye!
A Clermont Ferrand, au meeting unitaire, nous étions 1200 selon le journal « la montagne » et 3 selon la police. Je crois qu’on était bien en forme tous autant qu’on était car cette salle n’avait pas été remplie comme ça depuis longtemps. Une fois de plus, la tribune est toujours bien garnie de socialistes ce qui est plaisant. On entend ainsi le représentant officiel, puis Gérard Filoche, en tant qu’inspecteur du travail, toujours passionnant, une camarade de « osez le féminisme », des fois il y a aussi le MJS et il arrive que d’autres aussi soient là sous diverses étiquettes. Ce qui prouve la distance entre les chefs qui parlent à la télé et les cadres intermédiaires qui ne les croient pas et disent tout autre chose. Les salles sont toujours magnifiquement unitaires et il n’y a pas un mot plus haut que l’autre contre qui que ce soit. Les applaudissements vont à chacun avec la même énergie bienveillante. Au cas auvergnat, il y avait un certain mérite car tandis qu’à la tribune on dénonçait la réforme, au conseil régional pendant ce temps, Jean Malo, député socialiste de l’Allier et conseiller régional refusait de reprendre les termes du tract unitaire pour rédiger le texte du vœu des élus de gauche. On lui a fait remarquer que Razzi Hamadi avait signé le texte et qu’il venait parler le soir au meeting sur cette base. « Il signe ce qu’il veut, dit le député, mais ce qui est écrit ce n’est pas la position du PS sur les durées de cotisations ». Vous voici donc prévenus.
Et qu’est ce qu’on s’est dit avec Dédé Chassaigne ? Ah ! Ah ! On a bu un coup (de café) en tête à tête. Je me demande d’ailleurs qui a payé le coup. En tout cas il n’y a pas eu de tournée suivante (de café) parce qu’on n’avait pas vu l’heure passer et il a fallu partir en courant vers la conférence de presse avant le meeting. Là, on nous a bien interrogés sur cette rencontre. C’était un petit évènement local, grignoté avec gourmandise par la presse locale, comme on s’en doute. Et, ce qui est génial, c’est que c’était filmé par le journal « La Montagne » et monté bien comme il faut pour qu’on comprenne tout du premier coup. Admirez, en suivant le lien.
Le lendemain, nous étions trois cent cinquante à Tulle, en Corrèze à la réunion appelée par le PG. C’est très encourageant pour un petit parti comme le notre, hors campagne électorale. Mon discours n’est pas rodé et donc j’ai été un peu long. Mais avant moi, les animateurs de « Limousin terre de gauche » ont été magnifiques de précision et d’enthousiasme intact après leur victoire morale et politique des régionales. Christian Audoin, notre tête de liste, m’a bluffé comme d’habitude. Le doigt du Front de gauche l’a touché et tout en lui respire dorénavant cette certitude tranquille qui se repère de loin dans l’arène politique. J’ai dis que je commençais ma tournée annuelle en Limousin, non à cause de ce pauvre Hollande qui s’y trouve, et que les maitres de Limoges autorisent à jouer du flutiaux mais parce que mon intention est de m’identifier politiquement à la formule politique d’union de toute l’autre gauche qui a permis notre percée sur place. Sur place elle a été confirmée dans les élections partielles où nous sommes passés deux fois de suite devant les socialistes au premier tour. J’y ai fait un appel à assumer une ambition majoritaire. Et non pas comme bagage accompagné des sociaux libéraux. Et un appel à être une force positive qui fait appel à l’enthousiasme et à la créativité de notre peuple. J’agis de cette façon parce que je me lasse de la sinistrose qui est le pain quotidien de l’autre gauche et des nombreux peintres en noirs qui y commentent la réalité déjà bien grise.
Dans quelques jours va commencer la campagne autour de la sortie de mon livre « Qu’il s’en aillent tous ! Vite, la révolution citoyenne » chez Flammarion. Dix euros. Ca va, ce n’est pas trop cher pour un livre. C’était le contrat avec l’éditeur. Il l’a respecté. Déjà la mise en place est considérée comme un succès de commande de la part des libraires. De leur côté les camarades vont bientôt commencer l’affichage. Je sais que des amis, répondant à l’appel que j’ai lancé une fois sur ce blog, ont passé leur commande chez leur libraire. Donc on aura un bon démarrage. Cette campagne se mène évidemment avec le Parti de Gauche. Mais lui-même a son propre calendrier de travail, dominé par la tenue du deuxième congrès au mois de Novembre. Certes ce n’est pas un congrès de gauchistes où l’on tourmente les virgules et torture les nuances du rouge. N’empêche que ça prend du temps, même si tout ce qui est sur la table vient de loin, parce que pendant ce temps tout le monde est aussi dévoré par les mobilisations sociales de la rentrée. Normal. La ligne de Front est là. Pour autant l’action politique à son autonomie et son rythme. Il ne faut jamais l’oublier. Car ce qui est attendu de nous ce n’est pas une paraphrase de l’action syndicale. On nous demande de proposer des chemins positifs.
Ce matin là j’ai lu « La Montagne », le grand quotidien du coin où j’étais en Corrèze. J’y apprends que les faces de pierre du PS Limougeaud ont encore brillé par leur fidélité aux grands principes. Figurez vous qu’il y a dans ce quartier de France des processions religieuses nommées « ostentions », un mot assez voisin d’ostentation pour qu’on comprenne vite de quoi il s’agit. Ces messieurs du PS, pourtant grands faiseurs de postures laïques, arrosent néanmoins de subventions ces mômeries. Les laïques ont donc plaidé devant le tribunal administratif au nom du respect de la loi de 1905. Evidemment, ils ont eu gain de cause. Que font les brutes socialistes qui tiennent la région? Un procès. Et ils plaident contre l’article deux de la loi de 1905 ! Des socialistes contre la loi de 1905 ! Plutôt mourir, disent les caciques de Limoges pétris de sectarisme et d’arrogance, que de voir quelqu’un nous tenir tête ! » Les voila donc en action. Ils invoquent « l’exception préalable d’irrecevabilité constitutionnelle », cette aberration qui permet à n’importe quel juge de se transformer en grand oracle de l’interprétation du respect des droits de l’homme et de déclarer nulle et non avenue une loi du passé.
Cette fois ci, ces "socialistes" là, ont franchi la ligne jaune. Il faut rudement les sanctionner. Aucun candidat socialiste aux cantonales qui soutient cette bassesse répugnante ne doit être élu. Chacun des candidats de ce parti doit clairement et publiquement renoncer à agir contre la loi de 1905. S’ils ne prennent pas leur distance claire et nette avec cette infamie, il faut tous les battre, un par un. Si nous laissons passer sans punir très durement la trahison aux fondamentaux des Lumières, alors, c’est que tout leur est permis. Bien sur je m’engagerai personnellement aux côtés de tous ceux à gauche qui sont disponibles pour châtier aussi rudement que possible tous ceux qui refusent d’obtempérer à l’impératif laïque.
Je me souviens de ce papier publié par le journal « le Monde » la veille de l’élection en Bolivie. On y apprenait que les indiens du pays étaient terriblement « déççççuuuus » d’Evo Moralès qui n’aurait jamais rien fait pour eux en réalité. Et bla ! Bla ! Bla ! Certes, lisait-on, un stade de football avait été construit dans cette zone. Mais était-ce bien la priorité, se demandait le « journaliste » navré. C’était le samedi. Le lendemain dimanche, Evo était élu avec plus de 60 % des suffrages et avec une participation populaire record. Ce samedi, veille des élections au Venezuela, heureux présage : un papier dans « Le Monde » annonçait que l’insécurité (« l’explosion sans précédent des crimes au Venezuela ») doperait l’opposition à Chavez. Caracas serait ainsi l’une des villes les plus dangereuses du monde selon des statistiques qui gagneraient à être identifiées ! Sur cette lancée, le « journaliste » qui recopie la propagande des Sarkozystes locaux qui ont fait toute leur campagne sur ce thème, se réfère à une « ONG indépendante », en réalité liée à l’extrême droite locale pour recopier ses conclusions. Horreur ! Les victimes sont des gens du peuple et l’impunité approche les 90 % ! On mesure la trahison et la démagogie du pouvoir chaviste ! Lisez ce morceau de fiel directement traduit de la presse de droite vénézuélienne : « Plus de 80 % des victimes sont issues des couches populaires, la base électorale fidèle du président qui jusqu’à présent a davantage valorisé les multiples programmes sociaux » Ce qui fait que la phrase est boiteuse c’est la mauvaise traduction, évidemment. Car on se demande ce que le pouvoir aurait du « valoriser » ? L’égalité sociale entre victimes des crimes ? Le reste de l’article est de la même eau : statistiques inventées, reportage si imprécis qu’ils semble avoir été écrit au bar de l’hôtel et ainsi de suite.
C’est le retour attristant à la tradition de l’ancien criminel de droit commun argentin, Paolo Paranagua que l’amicale des anciens de la ligue communiste révolutionnaire au « Monde » avait fait embaucher. Son passé de voyou dans la branche dure de « l’ejercito revolutionario del pueblo » (ERP) attendrissait les révolutionnaires germano- pratins, nonobstant les crimes et provocations de cette soi disant armée du peuple ! Repeint en « journaliste » spécialisé sur l’Amérique latine, ce type n’était plus salué par aucun militant de gauche et dans les cocktails mondains même les droites locales latinos le tenaient en dérision du fait de sa stature de renégat et de l’intensité de son larbinage pro américain. Je ne comprends pas pourquoi un journal de cette envergure se laisse si grossièrement manipuler par une équipe de rédacteurs locaux si clairement sous influence des agences nord américaines. L’une des raisons qui me vient à l’esprit c’est que la direction de cette rédaction, à l‘image de nombre d’états majors politiques, n’éprouve aucun intérêt pour l’Amérique du sud jugée folklorique et « hors zone centrale ». Car un des paradoxes du moment est que de nombreuses élites très bavardes sur la mondialisation et prompte a dénoncer notre « provincialisme franco français », dans la réalité, s’intéressent peu au monde réel et aux situations locales concrètes. Elle s’en remet à une doxa faite de préjugés et de « digest» lu dans « Le Courrier International » et diverses conférences bien pensantes.
Cette là nuit, le petit matin pour eux, les camarades du PG en mission d’observation électorale au Venezuela, dont la sénatrice Marie Agnès Labarre et Raquel Garrido notre secrétaire nationale ont transmis les résultats du vote. La nouveauté c’est que l’opposition cette fois ci n’a pas quitté le processus électoral en cours de route comme la fois dernière pour discréditer l’élection. Elle ne réunit pourtant que le tiers des sièges, alors qu’elle dirige la quasi-totalité des médias locaux et dispose de tous les relais internationaux des agences d’influence de la CIA et de l’effet miroir que provoquent les médias qu’elles « alimentent » ! Ce qui est délicieux dans ce contexte c’est de lire ces lignes du plumitif déjà cité. Il habille ces deux tiers de sièges acquis par les chavistes en une quasi défaite : « victoire au gout amer pour Hugo Chavez aux élections législative au Venezuela » titre le papier. Son récit de la soirée est si mal rédigé qu’on ne peut pas faire la différence entre les rumeurs qu’il rapporte et les faits réels. Ainsi quand on lit que l’opposition « aurait remporté 52 % des suffrages », un mensonge répandu par la chaine Globovision qui avait soutenu le putsch militaire contre Hugo Chavez. Reste l’essentiel: après onze ans de pouvoir, le projet chaviste continue et le peuple vénézuélien lui a confirmé sa confiance par les urnes.
Dimanche prochain on vote au Brésil. Si Dilma Roussef, la candidate du PT de Lula l’emporte, cela prouvera que la vague des révolutions démocratiques peut survivre à ses héros fondateurs. Donc que son ancrage populaire est sa force. Cet ancrage n’est pas fait de « vote utile » ni d’aucune des grosses astuces hypocrites de la social démocratie européenne. Hugo Chavez n’est pas cette loque de Papandréou ! Quand la finance frappe il rend les coups ! Ainsi en est-il sur tout le sous continent géré par les révolutions citoyennes. Leur politique de souveraineté populaire retrouvée et de massive redistribution de la richesse est plébiscitée. Massive ! C’est la principale leçon à retenir pour notre propre combat.
Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé mercredi dans les rues de Bruxelles. Moi j’étais en Corrèze. J’ai donc manqué la journée de mobilisation en Europe contre les politiques d'austérité. Mais la délégation du Parti de gauche français était bien présente sous ses drapeaux avec le comité bruxellois du parti, autour des premiers avec ses premiers dirigeants comme François Delapierre, Eric Coquerel, et les responsables de la commission internationale du Parti, Céline Meneses et Christophe Ventura aux côtés de nos partenaires du Parti de la gauche européenne. Pour les syndicats comme pour nous, c’est clair ces politiques vont bloquer la reprise économique et enfoncer les bas salaires. Les syndicats avaient organisé des rassemblements dans treize capitales européennes. A Dublin, Lisbonne, Rome, Paris, Riga, Varsovie, Nicosie, Bucarest, Prague, Vilnius, Belgrade et Athènes, les syndicats ont démontré la force du mouvement social. Imaginez si les partis progressistes se mettaient à leur suite ! Mais quels partis progressistes ? Le Pasok grec, larbin du FMI ? Le SPD allemand ou le labour anglais qui ont été d’actifs et enthousiastes liquidateurs de l’état social ? Le PSOE espagnol contre lequel se faisait la grève générale ? La première grève générale depuis huit ans rassemblant selon les syndicats espagnols dix millions de salariés, soit un sur deux ! A Bruxelles, la Confédération européenne des syndicats (CES) a compté 100.000 manifestants. En tête du défilé, des personnes en noir mimaient un cortège funèbre : celui de l’Europe. Le rêve est mort. Reste seulement la concurrence libre et non faussée.
J’ai quelques échos défavorables de ma décision de participer à l’émission de Michel Drucker « vivement dimanche ». Je les classe en deux groupes : ceux qui s’interroge sur la cohérence de ma critique des médias qui serait prise en défaut dans cette participation et ceux qui me reprochent de légitimer une "émission de dépolitisation". Il faut imaginer que j’ai pensé à ces objections et à quelques autres avant d’accepter. Mais je dois à l’honnêteté de dire que je n’ai guère hésité. Mon idée a toujours été que l’on devait aller partout d’où l’on peut être écouté et où on peut faire entendre une autre vision du monde du moment qu’on y est respecté. Je ne méprise donc aucun média par a priori. De plus, ma préférence personnelle va plutôt aux médias et aux gens de presse qui n’interviennent pas dans le champ politique. Leur indifférence à nos passions, leur éloignement de nos promiscuités, ont quelque chose qui met au défi de façon infiniment plus saine que ce que je rencontre dans le milieu des journalistes des rubriques politiques. Face aux médias il n’y a pas d’autre doctrine praticable selon moi que pratiquer franc jeu. Eux tracent des lignes jaunes. Il faut en faire autant. L’interviouveur n’aime pas que son vis-à-vis prenne le pouvoir et cogne quand c’est le cas. Il faut faire de même. Il faut s’accorder autant que possible. Chacun a sa place ! Mais il faut être prêt à combattre rudement, sans complexe ni précautions de bonnes manières quand on est menacé de chabotisation, maladie du journaliste pour qui le monde est un écrin pour se valoriser. Ma manière d’agir à l’égard des médias n’est rien d’autre qu’un aspect d’un combat global. Elle y est entièrement soumise.
Par exemple, j’espérais, à vrai dire, bien plus de barouf après mon passage dans « Voici ». Je comptais en tirer argument contre ceux qui me boycotte où m’insultent sans relâche comme « le Nouvel Observateur », cet organe de la « troisième droite » comme disait Jacques Julliard en faisant ses adieux idéologique à la deuxième gauche qui règne depuis quarante ans dans cet hebdomadaire. Mais je n’ai pas assez de mémoire pour la rancune. Le moment venu, après avoir reçu la giclée de fiel de cet organe qui me reprochait dans une brève anonyme mon passage dans « Voici » alors qu’il ne m’a jamais donné la parole au cours des dix dernières années, je n’avais plus le cœur à la bagarre. J’étais passé à autre chose. J’ai laissé filer, à la vive satisfaction de tous ceux autour de moi qui ont toujours peur que je tape trop fort. Eux sont naïfs et moi lucide. Quoique je fasse, je serai lynché, le moment venu, comme tout le monde avant moi, là où j’ai été cajolé. Et alors les rats que j’ai tenu à distance à coups de bâton, genre « nouvel observateur » ou Chabot’connexion sortiront de leurs égouts eux aussi pour me frapper partout où ils pourront. Sic transit gloria mundi. Dans l’intervalle il faut faire avancer le curseur que d’autres reprendront au point où il aura été laissé.
Voici le texte du communiqué que j'avais inséré en tête de ce blog cette nuit a la suite de l'annonce du putsch en Equateur. Dernière minute – Vendredi 0h30
Ca recommence ! Après le Honduras, c’est un coup d’état contre le gouvernement de la révolution citoyenne en Equateur. Le président Raphael Correia, blessé est séquestré à l’hôpital. Le peuple se masse aux alentours. Une seule télé au monde suit en direct les évènements : Télésur que chacun peut regarder sur le net.
Les journalistes vénézuéliens qui la font vivre sont sur place, sur le terrain. Ce sont les seuls. Le reste des puissances médiatiques est aux abonnés absents selon une habitude maintenant rodée : ne rien montrer pour mieux commenter selon le sens du vent. Cette technique avait été mise aux point et affinée dans le putch contre Chavez et c’est à partir de là que furent inventés, de notre côté, les nouveaux outils tels que « télé sur ».
Comme pour le coup au Honduras, les Etats Unis accompagnent la tentative criminelle avec des communiqués alambiqués. L’Union Européenne dont le parlement n’a jamais condamné le coup au Honduras a recopié la déclaration des Etats Unis. Repérez ce vocabulaire pour vous y retrouver entre amis et ennemis dans les heures qui viennent. Comme pour le Honduras, les belles personnes « condamnent les violences » en renvoyant tout le monde dos à dos et dénoncent les « tentatives de mise en cause de l’ordre constitutionnel » euphémisation du terme plus clair de coup d’état qui permet ensuite toutes les interprétations notamment celles que donnent les putschistes quand ils accusent le pouvoir en place de violer lui-même l’ordre Constitutionnel. Les uns et les autres attendent de voir qui va l’emporter du peuple ou des putschistes pour s’engager davantage dans un sens ou dans l’autre. Bref une fois de plus nous sommes seuls et nos « démocraties » du bla bla droits de l’homme aident par leur silence et leur honteuse inaction des militaires et des policiers félons. En Amérique du sud tous les gouvernements condamnent le putch et il est prévu un déplacement a Quito de nos présidents.
Demain vendredi aura milieu un rassemblement en fin d’après midi à 18 heures devant l’ambassade d’Equateur à Paris. Je vous appelle à vous y joindre si vous êtes parisiens et à faire ce que vous pouvez qui se voit là où vous vous trouvez. Passez la consigne en ne comptant que sur vous-même sans jamais accorder de crédit aux informations venant des secteurs médiatiques et politiques liés aux Etats Unis d’Amérique.
Chers lecteurs, à cette heure je ne peux en écrire davantage. Nos amis s’activent de tous côtés pour diffuser la nouvelle, préparer des manifestations et rassemblement, bref tout faire qui est dans nos moyens pour que les nôtres soient aidés de toutes les façons possibles.
L'enthousiasme du peuple équatorien est délirant, comme le démontre une vidéo qui vient d'être lancée sur le Toile :
http://www.youtube.com/watch?v=SK4SHNceT3E&feature=player_embedded#!
Les chefs d'états d'Amérique du Sud soutiennent unanimement Corréa.
La tentative fut le fait de la police.
@47 voir 48
Un seul quotidien donne de bonnes informations!Il s'agit de "L'Humanité"que certains semble oublier!
A plusieurs reprises jean-luc s'y est exprimé.
De plus les comptes rendus des meetings apparaissent souvent.
Jean-Luc était présent à la Fête de l'Huma,et j'ai pu participer au meeting commun de lancement de notre stratégie qui est en construction.(voir les vidéos sur le cite)
Demain je serais au rendez-vous avec ma famille de la République!Donc à tous à demain.
La désinformation constante des médias aux ordres concernant l'Amérique du Sud, notamment le Venezuela, la Bolivie et l'Equateur pose quand même un sérieux problème. Il en est de même des problèmes économiques et sociaux traités presque toujours sous l'angle de la pensée unique.
Lorsque la "vraie gauche" sera au pouvoir, le financement de la prese devra être revu, car le peuple a le droit d'étre informé au lieu de subir un lavage de cerveau constant par les mercenaires de milliardaires ultra réactionnaires qui ont acheté les journaux (exemple Dassault journal), les radios et les télés (exemple Bouygues TV).
Bravo pour ton "coup de gueule" contre les atteintes sidérantes à la laîcité dans le Limousin ! Si les problèmes économiques et sociaux sont d'une extrême importance, ce combat là ne doit pas non plus être négligé.
La justice sociale, comme la Laïcité forment un tout porteur d'émencipation !
@ rikki (# 50)
En 2007, Benoît Hervieu, de Reporters sans frontières, exposait dans une interview le combat que mènent inlassablement les médias contre Chavez, jugeant que « le Venezuela est tombé dans une guerre médiatique à un point jamais atteint ».
« Cette guerre médiatique est à attribuer aussi bien à Hugo Chavez qu’aux médias qui l’insultent à longueur de temps. » disait encore le reporter de RSF.
« Les choses se dégradent encore lorsque les premières mesures économiques de Chavez vont à l’encontre des groupes financiers qui détiennent de nombreux médias privés » expliquait Benoît Hervieu.
D’autre part, je rappelle l’article de Al Giordano, d’Acrimed
http://www.acrimed.org/article781.html
où il est dit sans ambages, dans une lettre ouverte à Robert Ménard (Dirlo de RSF):
"Etant donné que Reporters sans frontières reçoit 44 pour cent de ses moyens de la Commission européenne, vous n’êtes pas en position de critiquer le discours de quelque gouvernement que ce soit".
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« Au Venezuela, les chaînes privées de télévision appartiennent à de riches familles ayant un énorme intérêt financier à renverser Chávez. La chaîne la plus vue, Venevisión, appartient à M. Gustavo Cisneros, un magnat surnommé « le roi du joint-venture » par le New York Post. De fait, le groupe financier Cisneros s’est associé à de nombreuses grandes marques étasuniennes (AOL, Coca-Cola, Pizza Hut, Play-Boy) et s’est ainsi érigé en « portier » du marché latino-américain. M. Cisneros est aussi un infatigable prosélytiste du libre-échange continental. »
http://risal.collectifs.net/spip.php?article314
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Et en Europe occidentale, la situation est-elle meilleure ? Lisez le message de Air One (# 47),
qui dépeint succinctement la situation.
bonjour
" Samedi on retourne dans la rue "
on lit ceci sur ton lien Jean Luc. mais je voudrais préciser que dans la manifestation à laquelle je serais il est important que en plus du pouvoir en place, moi personnellement je vise également le PS que je considère partiellement responsable de la résistance à droite contre les Français qui défilent dans nos rues.
en effet de voir Mme Aubry concentrée à déterminer le partage du gâteau entre elle et DSK. çà me dégoute profondément de voir les socialistes de la direction du PS trop timide.
donc demain je défile contre l'entité UMP/Aubry/DSK.
cordialement
Il ne faudrait pas que l'Equateur devienne comme la Colombie. Voir : http://www.michelcollon.info/Trente-bombes-pour-quoi.html
@ 32 DESCARTE
En Allemagne, Die Linke que nous sommes nombreux sur ce blog à apprécier, a toujours eu une direction bicéphale. Ca a lontemps été Oskar Lafontaine et Lothar Bisky. Un de l'Est, un de l'Ouest. Un communiste et un socialiste. Aujourd'hui ça continue.
Pourquoi ne pas s'inspirer de Die Linke pour la présidentielle et faire une campagne à deux têtes Mélenchon-Chassaigne (ou si tu préfères Chassaigne-Mélenchon) ? Et cette campagne présidentielle à deux devrait être directement couplée avec la campagne des législatives. A ma connaissance, ça serait du neuf dans la vie politique française. Ca ne s'est pas encore fait.
Et soyons clair, à part soit un affrontement sévère pour être le seul candidat, soit une capitulation en rase campagne d'un des deux grands partis (PG ou PCF) du Front de Gauche, je ne vois pas bien d'autres solutions aujourd'hui qui permettrait à tous et à chacun de s'en sortir la tête haute.
Il y a quelques mois Chavéz a réintégré dans le domaine public une télévision privatisée qui n'avait pas respecté son cahier des charges!Aussitôt les médias français bien pensants ont poussé des hauts cris et crié à la dictature!Or c'est ce qui aurait du arriver déjà 2 fois à TF1 qui est loin d'avoir respecté son cahier des charges signé au moment de sa privatisation(en particulier à l'évidence pour la partie culturelle vu les émissions débilitantes qu'elle propose!)Dans ces conditions TF1 aurait du depuis longtemps réintégrer le service public!Le moins qu'on puisse dire c'est qu'on n'en prend pas le chemin!Peut être au prochain renouvellement de concession si une vraie gauche arrive au pouvoir?
rikki
Parlons de chavez vous qui ne souhaitez pas la désinformation..
Voila une personne qui a fait la main mise totale sur la télévision, a fait de fermer toutes les TV et radios peut proche de lui, qui a placé tous les membres de sa famille dans les postes de direction, et qui vient se balader en treillis.. Est ce une bonne image ?"
D'où viennent les "informations" dont vous nous faites part ? Pourriez-vous au moins citer quelques sources ? Vous parlez de ce vous ne connaissez pas. Dans quel but ? Pour faire le malin ou pour faire de la propagande pour votre camp ?
En ce qui concerne la soi-disant main mise sur les médias par Chavez, êtes vous tellement sensible à la propagande colportée aimablement par nos gentils médias habituels ? Oui, vous savez bien, ceux qui sont aux mains des banquiers (Rotschild), des marchands d'armes (Lagardère) ou de béton (Bouygues).
Un exemple significatif de crapulerie démontée par Acrimed.
Tapez Chavez ou Venezuela sur le moteur de recherche d'Acrimed, vous trouverez toute une série d'articles de la même eau. Vous pourrez, si ça vous amuse, dire qu'Acrimed fait dans la critique idéologique, mais essayez donc auparavant de vous amuser à contester les faits. Est-ce que que ce qui est dit est vrai ou pas ? Argumenté ou pas ? Documenté ou pas ? Après vous pourrez mettre en balance le contenu des articles avec vos sources frelatées (qui ne vous informent même pas que la majorité des médias, au Vénézuela, est au main du privé).
Bonsoir,
Dimanche nous serons plusieurs à venir écouter MM. J.L Mélenchon et Piquet, Me Buffet à la fête de l'Huma à Soues, banlieue de Tarbes.
Quel dommage que dans l'agenda vous n'ayez pas mentionné cette date!
Tous à Tarbes dimanche.
Et tous à la manif demain !
Nous serons certainement encore nombreux dans la rue demain et certainement nombreux dimanche à la Fête de l'Huma pour vous écouter avec beaucoup d'entre nous à attendre
Le meeting unitaire de Clermont-Ferrand sur les retraites fut un vrai succès. Encore une fois, le journal La Montagne a tout mélangé, parlant peu des différents intervenants sur ce sujet, par contre, la question était que se sont dit les candidats à la candidature présidentielle. Une salle bondée, qui comme l'a fait remarquer Jean-Luc n'était pas avare d'applaudissements pour tout un chacun. Ce qui se passe en Corrèze est une honte, il faut le clamer haut et fort à tous les élus socialistes et leur mettre le nez dans leur crotte. Quant à l'Amérique du Sud, il est important de soutenir tous ces peuples qui ont trop longtemps été asservis.
Equateur : "Courage et dignité" =) L'UE devrait en prendre de la graine, dans bien des cas...
Formidable réaction en Amérique du Sud...
Quel dommage pour le Honduras !
Du contre-pouvoir s'installe...
Bon, dans nos belles Provinces, loin des appareils, cela fait plaisir de voir un "aller ensemble, avec un but commun",
parmi nos potitiques ayant des convictions bien à Gauche...
Tout comme dans les manifestations, les citoyen(ne)s, en phase de réveil, se sentent uni(e)s sur l'essentiel...
A demain !
JLM:
Ce nést pas Corrèia c'est Correa. S'il vous plaît corrigez. Telesur n'a pas été la seule chaine à tout transmettre, aussi l'a fait la chaine nationale de television ecuatorienne, jusqu'a la nuit, moment oú les policiers aont voulou la prendre, quelques heures après cette chaine a recommencé la transmision, ils ont tout montré et ses images sont celles prises par Telesur qui avait un journaliste sur place. Ce ne veut pas dire que Telesur n'est géniale et hautement recommendable.
Excellente idée 57
Chassaigne Mélenchon candidature commune du Front de gauche, ça aurait de la "gueule" et je vois d'ici la tête des journaleux besogneux pris à leur propre jeu...
Excellent!
En attendant à demain Haut et Fort dans la rue....
Manifester contre la réforme des retraites, c'est bien.
Etre conscient de l'évolution de la révolution ultra libérale visant à supprimer définitivement toute idée de liberté politique et de démocratie en Europe, c'est bien aussi.
La mainmise de la doctrine ultra libérale sur toute idée d'indépendance nationale et de volonté politique indépendante est déjà presque totale.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/economie/20100929.REU0306/bruxelles-propose-sa-reforme-du-pacte-des-obstacles-se-dressent.html
Je trouve qu'on n'évoque pas assez les attaques incessantes de Bruxelles et il est presque déjà trop tard.
Pour que le vote ait encore un sens, à très court terme, il faut réagir maintentant.
Alors qu'ici on se pose la question, finalement très secondaire, "faut-il aller ou pas chez Drucker ?" (ben oui, c'est secondaire. Qu'est-ce qui reste du passage de Besancenot ou tel ou tel homme politique chez le gendre idéal ? Rien. Sur le canapé rouge, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Il n'y a que le canapé qui reste rouge à la fin), un homme politique a brisé un tabou et fait ce que personne avant lui n'avait osé : envoyer sur les roses le patron de TF1, Nonce Paolini.
Arnaud Montebourg, à la surprise générale (à la mienne en premier), a posé un acte politique majeur en demandant, alors que le Président de TF1 lui demandait de s'excuser (à la suite de cet extrait d'un film de Pierre Carle qui sort en ce moment), à ce que ce soit TF1 qui présente ses excuses à la France.
Le seul avant lui qui avait osé s'en prendre à TF1, c'était Julien Dray, qui avait parlé de TF Haine. Juju avait vite fait machine arrière et s'était excusé platement quand les pontes de TF1 lui ont signifié que s'il ne s'excusait pas, il serait tricard à l'antenne.
On ne peut pas faire ce reproche de légèreté à Montebourg. Dans le passé il avait déjà demandé (en 1996) à ce que la reconduction de la concession de TF1 ne soit pas automatique.
J'espère que Jean-Luc Mélenchon osera à son tour poser cette question de la légitimité de TF1, accordée par les socialistes à des "amis", en dehors de tout cadre démocratique. La fréquence de TF1 appartient à l'ensemble des Français. TF1 n'a jamais respecté son cahier des charges (rappelez-vous, le "mieux disant culturel" !), aussi il faudra, le moment venu, oser parler de déprivatisation de TF1.
Réforme des retraites, loi ignoble sur la nationalité, la république est en danger... faut rappeler à tous ces élus qu'ils sont les représentants d'un peuple, pas d'un parti. Il faut les harceler, leur écrire, les interpeler...Quand ils se retrouveront devant le peuple en colère hurlant à la trahison, ils auront du mal à expliquer leur lacheté. Qu'il est facile, dans le nid protecteur de la république, de décider du droit de vie ou de mort, de personnes qui ne peuvent se défendre. Honte à eux, ce sont des comploteurs, des anti France, des vendus...Honte à nous aussi, si nous les laissons faire...La France a déjà connu des periodes sombres, il n'est pas plus facile de resister aujourd'hui qu'hier, mais l'histoire ne retiendra que ceux qui ont résisté, les autres seront désignés comme traitres ou collabos...Il faut d'ores et déjà choisir son camp, demain, il sera trop tard!
Bonsoir à toutes et tous,
"Sic transit gloria mundi" me semble être la meilleure des démarches pour le Front de gauche, peu importe ce qui emporte les "importants", en l'occurence la tête de liste en 2012.
L'idée d'un ticket mais surtout d'un non déchirement doit - nous - nous emporter.
Rappelons nous qu'à long terme comme disait le membre du parti libéral J.M. Keynes, nous sommes tous morts.
L'enjeu réside dans la constitution d'une force conséquente à la gauche du parti socialiste, ce qui en termes idéologique et programmatique n'est guère difficile encore à ce jour.
L'enjeu encore une fois est d'élire le dernier Président de la Vème République, alors la tête de liste.....
Emmanuel Le Masson, membre du parti de gauche qui n'aura aucun souci à soutenir une candidature d'un membre du PCF ; puisque jusqu'à preuve du contraire, nous oeuvrons ensemble.
Juste un gros bémol pour le Brésil de Lula, qui demanderait plus d'analyse et des informations fiables.
Même si on entend que c'est moins pire, les inégalités entre les détenteurs de la richesse nationale semblent toujours très disproportionnées, une petite partie de la population propriétaires terriens, détiendrait toujours les rênes de ce pays de par leur richesse établie non remise en question.
Donc enthousiasme très modéré.
Bav
C'est vrai qu'il y a moins de pauvres au Brésil grâce à Lulla : 27% au lieu de 37%...
Mais ces 27 % vivent toujours dans des conditions épouvantables et intolérables !
Les riches se portent très bien et leur richesse devient indécente à l'instar des autres pays de la planète...
Je salue votre retour à l'écriture qui allie commentaires sur le vif et analyse transversale. J'y puise un renouveau d'énergie en suivant le cheminement de la pensée à même de symboliser l'événement par la parole et le langage délogeant la sidération paralysante, les enlisements alarmistes. La plainte est utile si elle s'assume en "porter plainte", je l'affirme et je signe. C'est une étape de dégagement qui ouvre la voie à La question " que vuoi?" que voulons nous positivement? Passage du "je" au "nous". Quel chemin ! Quel travail ! Sport de haut niveau certainement et la victoire en point de mire. En vous lisant sur votre blog, je m'entraine à apprendre à lire...
Dans Marianne un article a attiré mon attention : page 44 sur la privatisation rampante des hôpitaux, prisons, aéroports et...routes nationales ! C'est un scandale financier et une soumission avilissante au bétonneurs !
Dans le programme que le PG propose au FdG, il faut absolument un article pour renationaliser complètement ces errements de nos capitaloministres
Analyse du phénomène "Correa" sur Marianne2:
"Ce qui se déroule à Quito devrait donner à nos augustes commentateurs l’occasion de faire preuve d’un peu d’empathie pour les peuples latino-américains et de faire preuve d’un minimum de sens critique par rapport à leurs propres analyses passées."
Au risque de paraître un peu lourd, mais je renouvelle ma question "quant est-ce que Jean-Luc Mélenchon passe chez Drucker ?" car à vous lire on a l'impression que c'est ce dimanche, hors ce n'est pas tout à fait le cas http://vivementdimanche.france2.fr/
@Michel Matain (#57)
Pourquoi ne pas s'inspirer de Die Linke pour la présidentielle et faire une campagne à deux têtes Mélenchon-Chassaigne (ou si tu préfères Chassaigne-Mélenchon) ?
Parce qu'il faut savoir adapter la stratégie politique aux spécificités et aux traditions de chaque peuple. L'Allemagne est un pays avec une longue tradition fédérale, où les pratiques politiques ont toujours été multipolaires. Ce n'est pas le cas en France. Il ne faut pas d'ailleurs se voiler la face: en Allemagne, Die Linke a été conçu dès le départ pour avoir une direction multipolaire, ce qui dans la tradition politique locale est vu comme un "plus". En France, si l'on choisissait "une campagne à deux têtes", ce serait faute de mieux, parce qu'on n'arrive pas a dégager un candidat unique. D'ailleurs, tu le reconnais toi même lorsque tu écris: "à part soit un affrontement sévère pour être le seul candidat, soit une capitulation en rase campagne d'un des deux grands partis (PG ou PCF) du Front de Gauche, je ne vois pas bien d'autres solutions aujourd'hui qui permettrait à tous et à chacun de s'en sortir la tête haute".
Si l'on veut donner aux électeurs confiance dans le FdG comme alternative au gouvernement, il faut commencer par répondre à la question posée. Pour ce qui concerne l'élection présidentielle, le but est de proposer un homme (pas deux, trois, dix...) pour exercer la magistrature suprême. On ne peut pas décemment aller devant les français en leur disant "finalement, comme on n'arrive pas à se mettre d'accord, on vous en propose deux en même temps". C'est ridicule. En faisant cela, le FdG positionnerait lui même sa candidature comme une candidature de témoignage.
Et cette campagne présidentielle à deux devrait être directement couplée avec la campagne des législatives. A ma connaissance, ça serait du neuf dans la vie politique française. Ca ne s'est pas encore fait.
Que cela nous plaise ou pas, les français restent fortement attachés à un président fort élu au suffrage universel direct. Croire qu'on pourra imposer une "VIème république" qui ne serait qu'une IVème révisée contre la volonté des électeurs est une chimère. Il faut donc prendre les choses comme elles sont: le candidat à l'élection présidentielle joue et jouera pendant très longtemps encore un rôle pivot, et l'heure du "dernier président" n'est pas arrivée. Un "Front" qui n'est pas en mesure de répondre à la demande et se doter d'un candidat crédible n'a pas, à mon avis, d'avenir.
Quel peut être à l'avenir le rôle d'un Président d'un état dont le budget est contrôlé par une commission non élue qui peut imposer des sanctions aux conséquences drastiques pour le peuple du dit état ?
Quel intérêt à terme pour la poursuite du débat dans un monde non démocratique dont le souverain est le dogme ultra libéral ?
Une certitude, celui qui se présentera aux prochaines élections devra aborder ces questions de base ou alors, cela ne sert à rien.
2000 à Manosque ce matin !
Autant que dans les mobilisations précédentes mais avec un public très très différent. Les fonctionnaires qui étaient majoritaires ne l'étaient plus aujourd'hui. Les lycéens et collégiens de Volx et Manosque n'étaient pas là. Ceux qui sont venus cette fois sont tous les salariés (et aussi des artisans) qui n'avaient pu faire grève un jour de semaine !
A titre de comparaison, nous étions 200 au 1er mai.
Et la population de Manosque c'est un peu moins de 20.000 habitants.
@ 75 Descartes
L'élection présidentielle est un piège.
Il faut tenter de trouver une sortie par le haut à ce piège qui pourrait faire éclater le Front de Gauche.
Celui-ci est jeune et fragile et composé de courants bien différents.
Ou on reste dans la logique actuelle, LE candidat à la présidentielle et découplage des élections présidentielles et législatives, et ça risque d'être l'éclatement du Front de Gauche. Ou on essaie de trouver une autre solution.
Cher Descartes, tu es égal à ton personnage : pas de propositions qui tiennent compte du réel. Et le réel c'est que Mélenchon ne se retirera pas ou s'il le fait, il le fera dans de telles conditions que ce sera una cata pour tous. Le PCF peut très difficilement être absent. C'est son éclatement et sa crédibilité qui est en jeu : il représente aujourd'hui 90 % des militants et des électeurs Front de Gauche. Nous ne sommes pas dans un monde idéal où tout est merveilleux. Il faut faire avec la gauche que nous avons, avec le PG et Mélenchon tels qu'ils sont, avec le PCF tel qu'il est.
Le ticket à deux Mélenchon-Chassaigne et le couplage campagne présidentielle / campagne législative sont des propositions pour sortir positivement de ce piège que représente l'élection présidentielle à la française.
Clairement nous ne sommes pas en Allemagne et le Front de Gauche n'est pas Die Linke (pas encore...). Mais rien n'empêche de s'inspirer des expériences positives qui se font jour ailleurs. S'inspirer ça n'est pas du copier-coller.
@ lepierrot
Je crois qu'il passe au mois de novembre chez Drucker... ça nous laisse du tps! En attendant il intervient mardi avec Luc Ferry chez Durand ds "face aux français". J'espère que l'émission sera moins scandaleusement organisée que la dernière fois ds "l'objet du scandale" même si Mélenchon s'était sortie du piège en maître.
@Michel Matain (#78)
Cher Descartes, tu es égal à ton personnage : pas de propositions qui tiennent compte du réel.
Bien sur que si. Voici ma proposition: les candidats à la candidature se déclarent, et ensuite on fait voter les adhérents de tous les partis qui composent le FdG dans un collège unique. Et le candidat qui aura le plus de voix sera le candidat unique du Front. Voici une procédure simple, transparente, et en plus démocratique. Et qui tient compte du "réel", c'est à dire des rapports de force internes au FdG.
Et le réel c'est que Mélenchon ne se retirera pas ou s'il le fait, il le fera dans de telles conditions que ce sera una cata pour tous.
Admettons. Il suffit donc qu'un candidat déclaré refuse de se retirer et menace d'user de son pouvoir de nuisance pour qu'on se sente obliger de l'intégrer au "ticket" ? Ca va faire des émules...
Faudrait savoir: si le FdG est une alliance d'organisations qui poursuivent un but commun, le fait de s'incliner devant le choix des militants (ce qui revient de fait à reconnaître la prééminence du principal parti de la coalition, le PCF dans le cas présent) ne devrait pas poser des problèmes à aucun des candidats à la candidature. Et si le FdG est une construction dans laquelle chaque personnalité n'est engagée dans la cause commune que dans la mesure ou cela fait avancer sa carrière, alors autant qu'il éclate tout de suite.
Nous ne sommes pas dans un monde idéal où tout est merveilleux. Il faut faire avec la gauche que nous avons, avec le PG et Mélenchon tels qu'ils sont, avec le PCF tel qu'il est.
Tout à fait. Et dans le monde "tel qu'il est", il n'y a aucune raison pour qu'une organisation de 120.000 militants se voie dicter son candidat par une organisation de 7.000. Au nom de quoi demanderait-on aux militants communistes un tel sacrifice ? Je l'ai dit depuis le début: la seule chance de Jean-Luc Mélenchon d'être le candidat du FdG est de se faire adouber par les militants du PCF.
Le ticket à deux Mélenchon-Chassaigne et le couplage campagne présidentielle / campagne législative sont des propositions pour sortir positivement de ce piège que représente l'élection présidentielle à la française.
On ne résout pas les problèmes en les contournant. Le prix à payer pour une telle "sortie" est de montrer clairement à l'électorat que le FdG n'est qu'une alliance de circonstance. Si tu penses vraiment que Jean-Luc Mélenchon saboterait l'élection s'il n'est pas retenu comme candidat, comment peux-tu concevoir qu'on pourrait gouverner avec lui ? Comment pourrait-on persuader les français qu'on serait capable d'arbitrer au gouvernement si l'on n'est même pas capable d'arbitrer une candidature ?
@ 80 Descartes
Si le Front de Gauche était un parti, ta proposition serait valide. Mais le Front de Gauche n'est pas encore Die Linke à la française, il est essentiellement l'alliance du PG et du PCF. Faire voter ensemble les adhérents des deux partis revient au PG à laisser au PCF le soin de choisir LE candidat. A partir du moment où les deux partis PG et PCF n'ont pas fusionné, il faut tenir compte de chacun en dehors de son poids électoral et de son poids militant. Le choix du candidat, vu le rapport des forces entre le PG et le PCF, ne peut venir que d'une négociation entre les directions que les militants seront appelés à ratifier ou ne pas ratifier. Dans une négociation chacun devra faire des compromis. D'où l'idée de coupler avec les législatives : ça permet une négociation plus large et des compromis plus faciles (il vaudrait mieux écrire : moins difficiles) à obtenir.
Je réagi aux échanges (de qualité) entre Descartes et Michel MATIN.
J’entends bien les arguments de Michel, un "combat" avec 2 figures de prou pourrait être une solution, par analogie avec les élections américaines où il y a un tandem qui accède au pouvoir, avec un N°1 et un N°2 identifiés en amont.
En France le poste de vice président n'existe pas, mais le N° 2 pourrait être un futur premier ministre.
Dans notre cas, le N°2 serait Mélenchon, eu égard au poids militant du PG face au PCF.
Mais pour des raisons sensiblement différentes de celles exposées par Descartes, je ne suis pas sur qu'un tel tandem soit voué à un grand succès électoral. Le N°1 du tandem aurait le label communiste, et c'est là que le bât blesse. Le bât blesse car le label communiste a été galvaudé et a mauvaise presse (trop associé au stalinisme et à l'échec de l'URSS), les 2 % de MGB à la dernière présidentielle en sont l'illustration. Je m'empresse d'ajouter que je ne suis pas anti-communiste, bien au contraire, j'ai été un militant du PCF et à mon sens le communisme est une idée neuve, un idéal de civilisation supérieure. Mais Marx lui-même pensait que la première étape est le socialisme, le communisme étant l'étape d'après, longtemps après...... sur la base d'un socialisme déjà bien rodé.
Alors que faire? Pour moi, je crois l'avoir déjà exprimé ici, il faudrait que le PG et le PCF fusionnent en un seul parti, le FdG, avec à la tête un leader de la trempe de Mélenchon. Mais je ne suis pas naïf, c'est probablement impossible compte tenu du niveau d'abnégation que cela requière de la part des militants du PCF.
En attendant que les choses mûrissent, il faut que le PCF accepte d'aller à la bataille avec Mélenchon comme leader, sous la bannière FdG. C'est la seule option pour dépasser 10 % et peser au second tour sur la social-démocratie. Si le PCF va à la bataille tout seul, avec Chassaigne ou un autre, peu importe, c'est l'échec assuré, avec ou sans l'effacement de Mélenchon.
J'attends de chacun les remontées d'infos sur les manifs (et je centralise sur mon blog avec d'autres venues d'ailleurs, comme j'ai fait pour les précédentes) et si vous voulez causer politique dans tous les sens je vous rappelle qu'il existe un forum dédié pour ça et qui vous attend…… http://revolution-citoyenne.fr/index.php
Châteauroux (toujours une ambiance assez terne dans cette ville, quand on a connu d'autres manifs c'est tristounet) ce matin plutôt moins de monde que le 23. Toujours des vieux (dont moi), peu de jeunes parait qu'ils dorment si "tôt" le samedi matin, mes des employé/e/s et toujours tous les autres de retours : le 23 les optimistes disaient 12/13 000, ce jour 10 000 plutôt, mais ailleurs ce serait plutôt mieux, alors ça remonte… ils espèrent (moi aussi finalement) mieux pour le 12 car 1er jour de grève du mois.…
Retour de manif à Saint Nazaire, 18000 personne environ, selon Ouest France... Beaucoup de flics aussi, pas d'incidents.
@argeles39 (#82)
En France le poste de vice président n'existe pas, mais le N° 2 pourrait être un futur premier ministre.
Dans notre cas, le N°2 serait Mélenchon, eu égard au poids militant du PG face au PCF.
Tu sais que ce genre d'opérations se sont soldés par le passé par des résultats désastreux (voir le tandem Deferre-Mendès-France en 1969...). La logique de l'élection présidentielle est celle de la sélection d'un homme, pas de deux, de trois ou de dix. Pourquoi pas proposer directement la composition du gouvernement, puisqu'on y est ? Comme ça on pourrait donner des places à tous les autres candidats prospectifs de la "gauche radicale"...
Le N°1 du tandem aurait le label communiste, et c'est là que le bât blesse. Le bât blesse car le label communiste a été galvaudé et a mauvaise presse (trop associé au stalinisme et à l'échec de l'URSS), les 2 % de MGB à la dernière présidentielle en sont l'illustration.
Je ne suis pas d'accord. D'abord, c'est avec le label "communiste" que R Hue fait plus de 8% en 1995, alors que le "mur" était tombé depuis des années. Ce n'est donc pas dans le "label" qu'il faut chercher l'échec de MGB, mais dans l'inanité de sa campagne et du projet qu'elle portait. Ensuite, tu as le droit de penser que le "label communiste" est rédhibitoire. L'ennui, c'est que les militants communistes ne partagent pas cette vision. La meilleure preuve en est qu'ils ont choisi, congrès après congrès et malgré les manœuvres de leur direction, de conserver le nom de leur Parti. Crois-tu qu'il soit possible de les convaincre d'ici 2012 ?
Alors que faire? Pour moi, je crois l'avoir déjà exprimé ici, il faudrait que le PG et le PCF fusionnent en un seul parti, le FdG, avec à la tête un leader de la trempe de Mélenchon.
Je vois... "soyez réaliste, demandez l'impossible"... Je te le répète: les militants communistes sont attachés à l'individualité de leur parti et ne donneront pas leur accord pour une opération de fusion. Et je vois mal comment on pourrait leur imposer une telle décision sans provoquer une scission et le départ d'une grande partie des forces vives du PCF. Non, comme disait le général, on fait de la politique avec des réalités. Les militants communistes sont attachés à leur Parti, et ils représentent l'essentiel des forces vives du FdG. Les propositions qui nécessitent de lobotomiser les 120.000 militants du PCF pour être mises en œuvre n'ont à mon avis la moindre chance de voir le jour.
Cher Rikki
Vous etes tres mal informe, victime precisement de cette desinformation. Voulez vous me dire faits a l'appui, quelles tele privees a fait fermer Chavez? Je ne discute que sur des faits reels. Merci
Les chiffres (syndicaux) pour le rhones alpes
Lyon : 40 000 (en très grosse hausse)
Grenoble : 70 000 (en hausse)
Clermont-Ferrand : 30 000 (en baisse)
St Étienne : 30 000 (stable : allez les verts !)
Roanne : 10 000 (nette baisse)
J'ai eu l'occasion de lire l'article de Segolene Royal sur le referendum sur les retraites et cela m'a fait revise ma vision sur son opportunite.
Quand on a eu le referendum sur la poste (faux referendum) cela a permis de mobiliser les gens sur la question de la poste en leur permettant de reflechir si ils etaient oui ou non pour sa privatisation. C'etait tres utile car cela faisait des mois que les gens tiraient la sonnette sur la privatisation et il n'y avait pas de reponse. Dans un contexte d'absence de mobilisation, cela a ete un bon outil pour faire prendre conscience les gens et les alerter.
La, nous avons deja une mobilisation enorme sur les retraites. Que faire de plus que les greves que nous faisons, a part la greve reconductible, pour laquelle la majorite n'est pas encore prete (mais l'idee est en train de progresser comme le suggere le resume de l'article reserve aux abonnes de libe, que je n'ai donc pas pu lire, intitule "l'evolution d'octobre"). Oui on aimerait avoir une traduction politique, et proposer une reponse politique mais le referendum me semble en fait tres improbable vu l'organisation que cela impliquerait (cette fois ce serait un vrai referendum). Et surtout pourquoi demander un referendum? On sait ce que les gens pensent: 70% sont contre la reforme, Sarkozy n'a que 26% dans les sondages (figaro d'hier).
Il me semble que la question qui va vite se poser si la mobilisation continue, question qui traduirait au niveau politique l'ampleur de la mobilisation, serait des elections anticipees. Il faut voir si la mobilisation se poursuit mais moi je sauterai directement par dessus le referendum pour aller au coeur du probleme.
Enfin pour l'instant on est dans le 12 octobre et on attend les chiffres d'aujourd'hui
@jennifer
pour aller dans ton sens:
à la manif de Toulouse (superbe!) au point fixe commun du PG/ PCF sur le pont Catalans, je n'ai vu aucun appel à référendum, banderole, tract etc. Par contre, il y a avait auto-collants "casse toi, pov'con" en quantité.
Et aucune autre organisation n'a repris l'idée de cette sortie de crise. Pour moi c'est une idée mort-née qu'il vaut mieux enterrer vite fait bien fait.
Manif° de Paris, du monde, mais en famille, des enfants aussi...=) un peu plus de monde, d'après mon ressenti, que le 23...
~ 3 millions en France, d'après de que j'ai entendu des syndicats...
Bref, une belle manif°.
S'agissant du financement public des ostensions Limousine, il semblerait que le conseil régional finalement, devant l'absurdité de la situation sans doute, décide de faire volte-face.
http://www.lepopulaire.fr/editions_locales/limoges/ostensions_le_conseil_regional_renoncerait_a_faire_appel@CARGNjFdJSsGHhoEChU-.html
57 députés ont voté non à l'amendement Besson sur la déchéance de nationalité. Dont trois de droite. Où étaient tous les autres députés de "gauche"? C'est honteux. Je suis en colère. Même s'ils auraient de toutes façons été mis en minorité, c'était très important que les députés qui nous représentent manifestent leur opposition à cette loi scélérate.
Ils n'ont pas intérêt à venir me chercher avec leur "vote utile". Utile à quoi ?
Manifestation à Nice.
Beau temps. Au pif, parce que je n'ai pas de technique de comptage pour ça, autant de monde que la dernière fois, mais.... les mêmes. Pas de manifestants du privé nouveaux.
Manifestation de Lille:
> Moins de monde... On dit 20000...C'est peu pour une si grande métropole
> Sous la pluie... Peu d'ambiance...
> Quelques animations festives éparses alors qu'il faudrait une animation générale revendicative
Une promenade de plus...
La gauche de la gauche incapable de s'unir et les manifs qui stagnent... Je désespère...
Je ne lis même plus tous les commentaires de ce blog. Toutes ces discussions abstraites sont vaines s'il n'y a pas d'unité.
Thierry dit:
2 octobre 2010 à 11h38
Quel peut être à l'avenir le rôle d'un Président d'un état dont le budget est contrôlé par une commission non élue qui peut imposer des sanctions aux conséquences drastiques pour le peuple du dit état ?
Quel intérêt à terme pour la poursuite du débat dans un monde non démocratique dont le souverain est le dogme ultra libéral ?
Une certitude, celui qui se présentera aux prochaines élections devra aborder ces questions de base ou alors, cela ne sert à rien.
Thierry, les contributions du PG pour un programme partagé du Front de Gauche sont maintenant en ligne. Va voir si tu es intéressé par le Chapitre 4 : sortir du traité de Lisbonne. Chacun a la possibilité de proposer des modifications.
post 92
J'ai eu la même réaction de rage que toi. Je ne sais plus quel socialiste, ai-je lu dans le journal, qui n'est venu que pour discuter mais pas pour le vote! C'est incroyable, toute la gauche est contre et ils savent que c'est en train d'être discuté et ils sont absents? A d'autres! Leur opposition ce n'est que des belles paroles pour gagner l'électorat. Ils s'en fichent royalement. En plus puisque même l'ump était absente, si la gauche avait été là en force, on aurait alors gagné.
Cher Ydaho
Merci de ces chiffres mais quand tu dis en baisse ou en hausse, peux-tu nous donner les chiffres précédents pour qu'on puisse juger de combien ça monte ou ça baisse. Dans l'ensemble tu as donné plus de chiffres en hausse il me semble.
Je salue toute l'équipe de militants et d'engagés du Parti de Gauche: Quel boulot, quel mérite!
On est tous très fatigués du combat et vous aussi n'arrêtez pas une minute, respect, mais prenez soin de vous, ménagez-vous.
Je n'ai pas vu vos apparitions tv, mais je me souviens de mon immense joie quand j'ai entendu un Homme déclarer rompre avec le PS et formuler que celui-ci était néolibéral (ça faisait 10 ans que j'espérais ça) et recommencer un parti de Gauche. Tous les Français, je pense aux marginaux, aux abstentionnistes ne vous connaissent pas encore, je comprends donc vos passages tv...
Les aristocrates des médias privés de l'oligarchie proche du pouvoir et les éditocrates de droite, d'extrême-droite ou néo cons de l'audiovisuel semblent commencer à vous attaquer franco? Ils sont pourtant discrédités, disqualifiés...
Et surtout ils censurent ou minorent les immenses mouvements de refus de l'austérité et de casse des acquis sociaux, manifs et grèves dans toute l'Europe... Bonne nuit.
@ Lionel-PG44.
Bonjour.
Retour de manif à Saint Nazaire, 18000 personne environ, selon Ouest France
Je ne sais pas si ces chiffres sont exacts même approximatifs, il m'a semblé que l'on était plus nombreux que la dernière fois mais je peux me tromper. Quoi qu'il en soit voici un article dans lequel un policier explique les manières différentes de comptage selon les sources et surtout le rognage systématique effectué par son ministère, il serait intéressant de connaître celle de Ouest France en l'occurrence.
En tous cas c'était une belle manif, il est vrai, sans heurts et sans pluie.
92
Dies Irae dit:
2 octobre 2010 à 21h00
57 députés ont voté non
Je suis Normand sur la présence de la gauche. Depuis la violation du réglement de l'assemblée par son propre président Acoyer, je serai partisan de la chaise vide, hors questions d'actualité. Aucun de leurs amendements n'est pris en compte, pire au sénat on les classe verticalement demandant leur réecriture car "mal rédigés", ce qui est impossible dans un si court délai.
Mais dans le moindre assoce il y a un quotat pour une assemblée ordinaire (50% en général) si la présence est inférieure il faut décréter une assemblée extraordinaire, je pense qu'il devrait en être de même pour les votes de lois.
Mais dans le cas actuel d'un mépris total de l'opposition, seule la chaise vide est une réaction saine. Cela libèrerait les élus pour un travail profond du terrain en prévision des prochains scrutins.