03oct 10
J e peux dire que la semaine a été rude, le dimanche inclus puisque j’ai fait encore un déplacement. Mon troisième meeting de la semaine. Cette fois-ci à Tarbes pour la Fête de l’Humanité. Ce département avait donné 11% des voix à la liste du Front de Gauche aux élections européennes. Avant ça, il y avait des moments qui m’ont fait réfléchir. Ecrire ces lignes aura été une gageure. Un temps intercalé entre tous les autres, volé à la tranquillité, matière première rare. A la fin, j'ai ajouté un message venu d'Amérique du sud.
Jeudi soir, visite aux paysans de la confédé qui occupent le siège de l’interprofession laitière à Paris. Avec moi, Clémentine Autain et une grosse délégation du PG dont le responsable national agriculture du parti, Laurent Levard. Sur le blog de Corinne Morel Darleux il y avait des nouvelles déjà. J'y ajoute les miennes. Deux militants de la confédé font la grève de la faim pour arracher au gouvernement le droit de voir leur syndicat participer aux négociations professionnelles qu’orchestre l’interprofession. Techniquement pas simple à expliquer. Mais l’incroyable se résume facilement. Ce qui se décide entre la FNSEA et les distributeurs a force de loi. C'est-à-dire les tarifs, les termes des contrats. Et une cotisation « volontaire obligatoire » perçue et répartie par le syndicat dominant, c'est-à-dire un impôt sur tous les producteurs. Une loi privée qui s’impose à tous ! La tierce partie qu’est, en quelque sorte, la société n’est représentée nulle part. L’Etat est l’enregistreur des décisions. Le Parlement ne met pas les pieds là-dedans. Donc, la représentation de l’intérêt général est absente. Et comme la confédé est exclue, elle aussi, alors qu’elle est pourtant un syndicat représentatif du secteur, on peut parler d’un abus de pouvoir permanent. Quand on pense à tous ce que les gens de droite ont pu dire sur la co-gestion de l’éducation nationale par la FSU et le ministère ! Mais là, la leçon est profonde. On voit pourquoi : lorsque le contrat se substitue à la loi, l’intérêt particulier qui domine ne connait aucune limite. Ensuite, voilà une autre chose. Si l’on veut que le métier de paysan soit payé correctement, il faut que l’ouvrier soit mieux payé pour lui acheter des produits plus chers. Le paysan a donc intérêt à ce que la paye de l’ouvrier soit bonne. Donc à ce que le profit soit moindre. Le paysan et l’ouvrier ont un intérêt commun face au profit capitaliste. Sur ce constat, on peut faire de la politique et domestiquer le gros business de l’agro-alimentaire.
A la manifestation. J’ai lu que l’ambiance de la manifestation était pesante. C’est assez vrai. Il y a beaucoup de ras-le-bol dans l’air. Mais aucune résignation. Ce que fait Sarkozy, en maintenant la réforme, c’est une tentative de dressage du peuple. C’est cela le cœur de son affaire de « mai 68 à l’envers ». Pour l’instant, ça ne marche pas. A l’inverse, le pouvoir se cabre à mesure que le mouvement s’enracine. Du coup nous sommes dans le brouillard puisque personne ne cède. Dans une démocratie, c’est un moment dangereux. Sarkozy joue avec le feu. Il aura le feu. Je ne sais pas quelle forme cela va prendre. Je vois ce que je vois. Les gens me disent « ne lâchez rien ! » comme si je tenais dans mes mains un bout de l’affaire. Je sais qu’on me dit quelque chose de cette façon. Mais quoi ?
En début de matinée, samedi, au siège du parti nous avons eu une réunion pour gérer la journée. Au menu : la mise en place de notre dispositif pour avoir des infos rapides sur la fréquentation des manifestations car la dernière fois c’était l’enjeu numéro un en face de la propagande du gouvernement. Ensuite, on a fait la répartition des taches pour la journée avec les responsables qui avaient une tache à accomplir sur les cortèges et en particulier le coordonnateur des parisiens, Manuel Bompard. Participaient aussi à la réunion Delapierre et Coquerel. En effet, ils étaient la veille sur la manifestation des infirmiers anesthésistes. Et on devait suivre l’affaire toute la journée car des amis étaient encore en garde à vue samedi après avoir passé la nuit au poste comme des malfaiteurs. Une fois fini le point, vers onze heures, on se met en route – Delapierre et moi – vers la manifestation des « Ford de Bordeaux » qui montent un coup de présence sur le salon de l’auto après des mois de lutte et de mépris. Quelle bascule d’époque ! L’automobile c’était Ford, au début ! Ford était l’emblème d’un modèle économique. Il payait correctement ses ouvriers pour qu’ils puissent lui acheter ses voitures. Là, les boites de l’automobile délocalisent pour payer moins cher leur main d’œuvre et vendre aux acheteurs des pays développés des modèles toujours aussi chers. Mais bientôt qui va pouvoir payer ? Alors nous n’aurons plus ni les usines ni les produits. La tiers mondisation des pays développés se nourrit de la surexploitation des pays du tiers monde. Et ainsi de suite, à l’inverse, tant que le fric mènera le monde. Aujourd’hui, la question de la souveraineté nationale, celle de la démocratie et celle du modèle écologique des circuits courts marchent du même pas.
A Tarbes. Pour cette fête de l’Huma, le chapiteau était comble. Cinq à huit cent personnes pour les organisateurs, sept pour la police. J’ai écouté avec soin Marie-George Buffet. D’abord, elle avait une pêche d’enfer. Ensuite je note que son discours, notamment conclu par un vibrant « liberté égalité fraternité » est très marqué du sceau de l’attache républicaine. Et comme Christian Piquet est aussi dans ce registre, je vois que le Front de gauche gagne en homogénéité idéologique. J’ai cité Saint Just, elle a cité Maximilien Robespierre. Bien sûr, il est bon de voir que la République de nos meetings, ce n’est pas celle des Versaillais comme l’a dit Marie-George Buffet. C’est la République sociale Jauréssienne. L’un et l’autre, nous nous sommes référés à l’Amérique Latine non pour imiter mais pour s’inspirer.
Et tout ça, à Tarbes, le jour de la victoire de la gauche au Brésil. Dilma Roussef aura battu le candidat social-démocrate soutenu par l’Internationale Socialiste et celui de la droite. Je sais tout ce qui est reproché à Lula. Je trouve cela tout à fait excessif même quand je rejoins certaines des critiques. Car rien ne me fait perdre de vue l’immensité de l’œuvre accomplie. Ni le recul de la pauvreté qui est le bilan de sa présidence. Je recopie donc avec allégresse la note que Raquel Garrido nous a envoyée du Brésil où elle suit cette élection après avoir observé celle du Venezuela.
« Une semaine au cœur de l’Autre Gauche victorieuse. Quelle semaine ! Que l’Histoire passe vite, ici en Amérique Latine ! Comment prétendre encore que c’est la Gauche d’Europe qui a quelque chose à enseigner aux latino-américains alors que c’est clairement l’inverse ? Dimanche matin le 26 septembre, à 3h30 du matin, j’assiste au feu d’artifice lancé par les militants du PSUV dans le centre de Caracas. Au son de la diane, les Caraqueños commencent cette journée de fête civique. En 11 ans de Révolution Bolivarienne, c’est la 15ème fois que les vénézuéliens retournent aux urnes. 15 ème !! Les choses sont donc bien rôdées. Dès 5h, les citoyens tirés au sort se présentent dans les lieux de vote pour y constituer chaque bureau. Avec Marie-Agnès Labarre, Sénatrice du PG, nous sommes présentes à l’aube dans le cadre du programme d’accompagnement international organisé par le Conseil National Electoral, l’organe chargé des élections. Il s’agit d’un 4ème pouvoir constitutionnel, à côté et indépendant du législatif, de l’exécutif et du judiciaire.
Marie-Agnès Labarre est très rigoureuse, elle aime le travail bien fait. Elle observe, elle prend des notes, elle questionne les assesseurs, les représentants des listes. Toutes ces observations elle les transmettra plus tard pour qu’ils soient intégrés au Rapport de la délégation internationale. Le trait marquant, au-delà du vote électronique qui est désormais parfaitement opérationnel, c’est que les militants de l’opposition ont manifestement tout à fait confiance dans le scrutin. Ils sont présidents de bureau de vote, « témoins » de partis, ils participent donc activement aux opérations de vote. Le président est en outre chargé d’expliquer individuellement à chaque électeur le fonctionnement de la machine électronique, et c’est lui qui déclenche, dès que l’électeur lui en fait signe, la période de 6 minutes pendant laquelle l’électeur peut utiliser la machine. Dans les 7 centres de vote que nous avons visité, qui sont pour certains des bastions des quartiers riches de Caracas, aucun militant oppositionnel n’a jeté d’opprobre sur la sincérité du scrutin, et d’ailleurs ici à Caracas la grande héritière Maria Corina Machado, amie personnelle de Georges Bush, a fait un score digne d’Enver Hodja !
Première leçon : La petite musique sur la « dictature chaviste » est directement contredite par la base de l’opposition qui participe activement et dans le calme à la vie citoyenne. Et c’est donc dans le calme que tout le monde a reçu les résultats annoncés par le CNE. Au final, le PSUV obtient à lui tout seul 98 sièges, c’est-à-dire 60 %, et tous les autres partis réunis (10 partis) obtiennent 40%. Quelle claque ! Et dire que certains prétendent que c’est le début de la fin de Chavez ! Je rigole. J’ajoute qu’il ne faut pas prendre les 10 autres partis pour un bloc homogène et oppositionnel, car il y a eu plusieurs partis de gauche qui se sont présentés en dehors du PSUV. Cela représente plus d’un demi-million de voix. On me dit que souvent ces voix ont fait défaut pour obtenir le député de gauche supplémentaire pour le vote par liste. La gauche aurait ainsi perdu 8 députés. En tout cas le PSUV fait 5,4 millions de voix tout seul, ce qui représente 48% des voix ! Je rappelle que ce parti est tout neuf. Je peux cependant confirmer qu’il a fait un effort extraordinaire pour former des cadres, notamment à l’occasion du Congrès qui fut un processus de 6 mois. J’étais présente lors de l’ouverture du Congrès en novembre 2009 et j’ai vu les quelques 800 délégués qui commençaient à recevoir formation militante théorique et pratique très approfondie.
Malgré tout, la droite a voulu faire un gros coup d’intox le lundi 27 septembre en annonçant qu’elle avait réuni 52% des voix ! C’est évidemment un énorme mensonge, puisqu’elle ne peut absolument s’abstraire de la dichotomie droite/gauche et ajouter à ses propres voix celle de la gauche « hors PSUV ». Pourtant, la presse internationale s’est abattue sur cette information pourtant non-confirmée par le CNE. Incroyable. Ce qu’il ne faut pas faire pour amoindrir les succès de la Révolution bolivarienne. Certes, le Président Chavez avait lui-même fixé l’objectif de réunir 110 députés, c’est-à-dire les 2/3, mais nul ne peut considérer que 98 soit un échec, d’autant que les politiques sociales pourront être menées à bon terme dans la mesure où le PSUV détient bien la majorité absolue des sièges. Bilan : Après 11 ans d’exercice du pouvoir, le PSUV est le premier parti du pays et détient la majorité absolue d’une Assemblée Nationale à laquelle participe désormais la droite, ce qui termine de légitimer les institutions de la Constitution de 1999. Il s’agit bel et bien d’un renforcement de la révolution citoyenne et non l’inverse.
Mercredi 29 septembre. Les fils invisibles qui unissent la France à l’Amérique Latine sont innombrables, mais il y en a un dont je suis particulièrement fière, c’est le voyage de Jean Jaurès de 1911. On doit donc fêter le centenaire de ce voyage l’année prochaine. Dans une réunion avec l’Ambassadeur du Venezuela en France et l’Ambassadeur de France au Venezuela, nous convenons que ce centenaire sera mis à l’agenda officiel des célébrations de 1911, à côté du Bicentenaire de l’Indépendance du Venezuela. Pour l’occasion, la France prépare une production lyrique, il s’agit de l’opéra « Bolivar » de Jules Supervielle et Darius Milhaud. L’œuvre sera re-créée ici à Caracas, sous l’impulsion de l’Ambassade de France. Quel bonheur ! En français, en plus ! J’ai transmis une copie des discours de Jaurès (en espagnol) à l’attention du Président Chavez. Tous sont très impressionnés par le livre que nous avons publié chez Bruno Leprince et moi je fais la belle tandis que je raconte le périple par lequel j’ai retrouvé les photos de Jaurès à Buenos Aires et les discours 1911 publiés par La Vanguardia ! Jaurès est bel et bien vivant dans les têtes pensantes des révolutions citoyennes d’Amérique Latine, et le PG y est pour quelque chose.
Leçon n°2 : Le Parti de Gauche doit désormais tenir son rang en tant que force politique qui s’est le plus inspiré des révolutions sud-américaines. Nous sommes en quelque sorte jumelés « à la vie à la mort ». Leur échec sera le nôtre, et notre succès le leur.
Jeudi 30 septembre, la nouvelle tombe de l’agression et séquestration de Rafael Correa à Quito. J’appelle en urgence nos amis dans les ministères. Ils sont apeurés. Les policiers empêchent le Président de sortir de leur hôpital, ils ont déserté leurs postes, les braquages commencent dans les centres commerciaux, dans les banques, contre des particuliers dans la rue. Le Commandement conjoint des Armées annonce sa loyauté, mais les militaires restent en fait dans leurs casernes laissant la population livrée à l’insécurité. Il y a clairement un plan et la revendication salariale avancée n’est visiblement qu’un prétexte. CNN titre sur le soulèvement des policiers pour raisons sociales, ils considèrent que le Président est à l’hôpital de son propre gré pour se faire soigner. Ils gagnent du temps, quoi, pour que personne ne regarde de trop près et que le coup devienne irréversible. Ils interviewent Lucio Gutierrez, l’ancien président de l’Equateur qui annonce l’échec du « régime communiste » de Rafael Correa. Leur sale plan aurait pu marcher. Le peuple réuni devant l’hôpital ne pouvait en réalité pas grand-chose contre ces policiers armés qui n’ont pas hésité à tirer sur la foule après l’avoir asphyxié de bombes lacrymogènes.
Mais c’était sans compter sur la nouvelle réalité politique en Amérique Latine. Correa a en effet le réflexe de joindre ses homologues dont Hugo Chavez, à qui il explique en détail la situation et à qui il transmet la consigne de convoquer en urgence l’Union des Nations Sudaméricaines l’UNASUR. Ce même Chavez a lancé Tele Sur, dont les images et témoignages des journalistes sur place attestent de l’existence d’une tentative de coup d’état. Je me disais : si seulement Tele Sur avait existé lors du coup contre le Président Allende. La pression fut donc continentale, tous les peuples d’Amérique du Sud, branchés sur Tele Sur et à l’écoute de leurs propres présidents : Evo, Cristina, Lula, même Piñera au Chili et Garcia au Pérou ont suivi. Les Etats-Unis n’ont pas pu garder éternellement leur position de négation de la réalité, et ont, fini par condamner. L’Armée équatorienne a alors entamé l’assaut. Jusque là la position du Chef de l’Armée avait été d’affirmer sa loyauté au Président tout en continuant de revendiquer le retrait de la loi de réforme de la fonction publique. Pff. Il faudra que tout ceci se paye et en tout cas – leçon n°3 – nous le notons dans nos petits cahiers pour le moment où nous, en France, aurons la tâche d’accomplir, depuis le Gouvernement, notre propre révolution citoyenne.
Vendredi 1er octobre. Je suis fière de mon parti et de son internationalisme total. Les camarades du Secrétariat National, qui avaient immédiatement réagi au risque du coup d’état, ont largement mobilisé pour un rassemblement de solidarité qui doit se tenir devant l’Ambassade de l’Equateur à Paris. Ni la pluie, ni l’échec du Coup d’Etat n’atteignent leur détermination. C’est si fort que cela se voit depuis Quito où le Gouvernement, touché, par notre réactivité, a tenu à nous saluer. Au moment du rassemblement parisien, la Chancellerie Equatorienne me confirme qu’elle veut saluer Jean-Luc Mélenchon personnellement, et je transmets donc son numéro de portable. Ricardo Patiño, héros de la Révolution citoyenne, homme courageux qui avait marché, avec d’autres Ministres comme notre ami Pedro Paez, vers l’Hôpital de la Police Nationale, est sain et sauf, et la joie que le contact avec lui a procuré aux militants présents a été telle qu’elle s’est entendue jusqu’à Quito à travers le petit combiné de Jean-Luc. Quelle émotion, quelle fierté pour moi et tout le secteur international du parti animé par Christophe Ventura et Céline Meneses.
Dimanche 2 octobre. Je suis à Brasilia. C’est ici que la direction du Parti des Travailleurs attendra les résultats des méga élections d’aujourd’hui. Ils ont invité le PG à les accompagner, ce que nous faisons tout naturellement. Je n’oublie pas que c’est ici que l’Autre Gauche a commencé. Je vois sur Facebook et Twitter que mes amis du PS se font largement l’écho de ce jour de vote, et se font les supporters de Dilma Roussef. Pour eux, Lula et le PT sont devenus acceptables. Le weekend dernier personne ne parlait des élections au Venzuela, et jeudi silence radio sur le putsch raté d’Equateur. Mais alors pour soutenir Dilma, il y a du monde ! Cette dichotomie est absurde et confine, il me semble, à l’ignorance crasse. La force de Lula s’est en effet faite par la décision de ne pas rallier les partis traditionnels de la gauche. Lorsqu’en 1980, le PT se créée, cela ne fait pas la joie du PC Brésilien. Quant aux sociaux-démocrates, ils étaient depuis toujours du mauvais côté et c’est bien contre le social-démocrate Fernando Henrique Cardoso (FHC) que le Partido dos Trabalhadores s’est construit peu à peu jusqu’à prendre le pouvoir en 2002. Le PS français, à l’époque, soutenait FHC ! A l’époque il n’y avait guère que Jean-Luc Mélenchon pour soutenir Lula et tenter de modifier les loyautés du PS français. Celui-ci a commencé à tourner lorsque le PT a accepté d’être l’amphitryon du XXIIème Congrès de l’Internationale Socialiste (IS) qui s’est donc tenu à São Paulo. L’IS jurait que ce serait l’occasion pour le PT de s’affilier à l’organisation. Et patatras… le PT rejette l’offre et confirme son indépendance absolue par rapport à la mouvance sociale-démocrate mondiale.
La création du PT en 1980 marque donc le début d’un cycle qui a été poursuivi, dans les urnes, à partir de 1998, au Venezuela. Une des idées centrales qui a émergé est – rappel d’une ancienne leçon – qu’il faut, pour réaliser la révolution citoyenne, des instruments politiques nouveaux. Ce fut fait au Venezuela, par l’ancien Mouvement Vème République et aujourd’hui le PSUV, en Bolivie par le MAS et en Equateur par PAIS. Un instrument politique qui tire les conséquences concrètes du double échec du communisme d’état et de la social-démocratie, il fallait y penser, merci le PT.
Ce soir je serai avec les dirigeants du PT à l’attente des résultats. J’y retrouve certains militants qui étaient avec moi à Caracas. Ici on s’interroge beaucoup sur l’Europe, sur la persistance de la droite et en particulier en France. Inutile de vous dire qu’on voit d’un très bon œil la création de Die Linke en Allemagne, et les succès électoraux du Front de Gauche qui sont pleins d’une promesse très attendue ici : mettre enfin la social-démocratie à sa place au sein de la gauche, afin que l’Autre Gauche puisse prendre le pouvoir à la droite et le rendre au peuple. On y décèle une sorte de triptyque « Oskar Lafontaine – Jean-Luc Mélenchon – Jean Ziegler » qui donne énormément de crédibilité aux aspirations gouvernementales de l’Autre Gauche en Europe. Les militants du Mali, du Burkina Faso ou d’ailleurs me demandent que Jean-Luc Mélenchon vienne chez eux pour y évoquer la présidentielle de 2012 en France et ses enjeux pour l’Afrique. J’ai promis qu’on le ferait !
Leçon n°5 : Il pèse sur le Parti de Gauche et le Front de Gauche une très grande responsabilité. Nous devons coûte que coûte être à la hauteur.
Super compte rendu qui s'appuie sur l'histoire et nous informe avec une véritable précision de ce qui se passe en amérique Latine et laisse espérer un grand mouvement sur l'Europe. Si le salut venait de l'Amérique Latine, contagiant l'Europe par la voix du Front de gauche et de redistribuer les cartes de cette nouvelle société tant espérée.
Merci Jean-Luc Mélenchon pour tout cela.
Je suis toujours content de voir le Parti de Gauche s'intéresser de prêt à tous les sujets. Si je ne m'abuse le parti est encore très urbain et pourtant il a une grande attention aux problèmes agricoles, en l'occurence celui de la rémunération des producteurs laitiers et du racket de la grande distribution à leur égard. Oui les intérêts du monde agricole et du monde ouvrier sont liés, ils appartiennent sensiblement à la même classe sociale et ont les mêmes exploiteurs.
Et que dire du suivit de la vie politique en Amérique Latine. Note très intéressante de Raquel Garrido, loin de la propagande médiatique qu'on nous déverse à chaque fois sur ce continent. Du coup il nous est très difficile à nous militants de s'informer sérieusement à ce sujet. C'est très enthousiasmant ce qui se passe là-bas, ça nous donne également bcp d'humilité quant à ce qui nous reste à faire pour être à leur hauteur. En effet nous avons beaucoup plus d'infos à recevoir d'eux qu'à leur dispenser (cf par exemple "que se vayan todos" qu'il reste à pratiquer nous aussi). Vive nos liens avec nos amis latinos!
Quand on pense à touT ce que les gens de droite ont pu dire
sinon bravo et merci
Bravo Raquel pour cette information à la fois vivante et circonstanciée mettant en évidence la force et le poids de la solidarité internationale ainsi que les lectures différentes des événements. Le film que j'ai vu hier vient illustrer ce qui émane de vos écrits, ce jour, Raquel et Jean-Luc : une affiche intitulée "carte pour un monde solidaire" et la réponse d'une villageoise algérienne "Vous êtes la branche et Nous sommes les oiseaux".
Bravo pour ces nouvelles d'Amérique du sud ! Quant à nous, il est plus que temps d'opérer la jonction ouvriers/paysans/étudiants et de faire reculer ce gouvernement indigne !
Jean-Luc Mélenchon : Pour l’instant, ça ne marche pas. A l’inverse, le pouvoir se cabre à mesure que le mouvement s’enracine. Du coup nous sommes dans le brouillard puisque personne ne cède. Dans une démocratie, c’est un moment dangereux. Sarkozy joue avec le feu. Il aura le feu. Je ne sais pas quelle forme cela va prendre. Je vois ce que je vois. Les gens me disent « ne lâchez rien ! » comme si je tenais dans mes mains un bout de l’affaire. Je sais qu’on me dit quelque chose de cette façon. Mais quoi ?
Sarko est mandaté par l'oligarchie et le Medef, ils ne lacherons que lorsque leur intérrêts seront durablement menacés, lorsque le mouvement leur fera perdre durablement de l'argent....
Les grèves et manifestations, y compris celles du samedi, doivent donc s'attaquer à l'activité économique. C'est possible, mais il faut que les syndicats changent de braquet, les manifestations en centre ville servent à se compter mais c'est insuffisant pour les faire reculer, il faut déplacer ces manifestations vers l'activité économique (blocage des gares, des autoroutes, des ports, des zones commerciales........).
je continue à trouver (et acheter) du vin argentin (mais pareil pour le sud-africain etc...) moins cher (et souvent aussi bon, logique des vignerons français se sont installés du côté de Mendoza) que des vins français
évidemment avec 1 euro à 1.4 dollars...
donc le paysan et l'ouvrier (et quelques autres) ont intérêt à la fin de l'UE, de l'euro, de l'OMC du FMI et de quelques autres machins
Ah ces pauvres policiers en Equateur ! Ils n'hésitent pas (tenter) à liquider un Président démocratiquement élu pour faire aboutir leurs revendications ! Tandis qu'en France les policiers eux anesthésient à coup de matraque des infirmiers qui revendiquent. Le journal "Le Monde" référence ultime de l'information nous enjoint de plaindre ces pauvres humains qui vont perdre de leur pouvoir d'achat et fait silence sur le mode opératoire des policiers français et des revendications des élèves infirmiers anesthésistes. Cher Jean-Luc Mélenchon, le fait que Dilma Roussef soit en tête de l'élection à la Présidence de la République Brésilienne est en soi une bonne nouvelle. Avant tout, le vote est obligatoire, et les Brésiliens décident de ce qui leur semble le mieux pour eux. Et beaucoup n'ont pas oublié les 23 ans de dictature. Toutefois, le fait que le PT n'est pas adhéré à l'IS reste qu'une indication, peut-être forte, mais pas suffisante pour ne pas se montrer interrogatif sur la politique de Lula. Bien sur, tout au long de ses mandats, il a eu a composer, bien sur le pays n'est pas une nation homogène et des caciques et seigneurs règnent dans les états, entre le sud et le nord du pays il n'y a pas que le décalage horaire qui les différencient. J'aime ce pays d'autant que j'y ai des attaches très fortes, donc je m'interroge sur les limites de cette politique qui voit un pillage généralisé de ses richesses, l'utilisation d'un main-d'œuvre bon marché, un prosélytisme des évangélistes très prégnant, une pauvreté qui si elle a reculé est toujours bien présente. Un exemple, les transports en commun peu polluants sont inexistants; Pourtant, les capacités du Brésil, sont immenses (aussi intellectuellement), et si ce pays a une position pacifiste, la violence reste très présente à l'intérieur de celui-ci. Je pense très profondément d'ailleurs que si il y a quelques similitudes entre pays d'Amérique Latine, le Brésil de par son histoire, sa géographie et sa langue s'en différencie considérablement.
Du réel reportage sans images, mais en paroles pesées, merci.
Quant à la douce France, là des images: que sur des infirmiers anesthésistes des bombes lacrymogénes brutalement projetées soient la réponse à une demande de discussion, et c'est toute la France consciente qui pleure! Ministre de la Santé et du sport (il me semble) et ainsi la santé des Français devient un sport de combat qui anesthésie toute réflexion sensée. Délire.
Bravo à la sécu qui pénalise le médecin de Vitry qui ose considérer qu'il soigne des malades, donc des personnes et non des organes! Médecin à soutenir!
Tout fragmenter, couper en morceaux, stratégies des malfaisants qui tiennent, pour le moment les rênes.
Bonne idée,argelès39 ! Sans oublier qu'il faut commencer à matraquer partout que les prochaines cantonales (là où il y aura vote) est la première occasion électorale où il faudra virer tout ce qui ressemble à de l'UMP ou du "centriste apolitique".
Les évènements de ce we en Grèce sont le symptome d'une crise européenne profonde, et peut-être marquent-ils le début de la fin ?
Le cadeau empoisonné de l'Europe, le sauvetage en contre-partie de coupes budgétaires insupportables, conduit les grecs à se jeter dans le bras de la Chine !
C'est la Chine qui va sauver la Grèce, en en faisant dès lors son cheval de Troie !
La presse n'en parle pas, ou peu : JL, ne pensez-vous pas qu'il faudrait vous saisir du sujet ?
Bien amicalement
J'ai une demande à formuler : on pourrait avoir, sur ce blog ou sur le site du PG, quelques fiches "histoire récente de l'amérique latine" ?
Perso, je n'ai pas honte de le dire, je suis nulle en géopolitique de ce continent dont on a pourtant beaucoup à apprendre.
Je sais que Lula = Brésil, et Kirchner = Argentine. Mais il me faut lire la note de Raquel (un grand merci !) pour savoir quel pays dirige Chavez, ou bien qui dirigeait l'équateur. Et ne me demandez pas non plus quel pays dirige Michèle Bachelet, ni où ça se trouve!
Quant à savoir quel parti a pris le pouvoir où, quand et à la suite de qui ?
Problème: je crains de ne pas être un cas unique en France, loin de là...
Un petit cours de rattrapage ne serait pas du luxe, si c'est possible bien sûr.
Tiens, sans rien dire le pain a augmenté de 5% ou plus ce 1er octobre. Ma baguette à 0,85€ est à 0,90€. Augmentation de 5,88%. Les salaire, les retraites bah...
D'accord avec toi jjezfm. J'aurai sû répondre à tes questions mais j'ai encore beaucoup à apprendre sur ce continent. J'en connais maintenant un peu plus après la note de Raquel. Si comme elle le dit notre sort est intimement lié à celui de l'Amérique Latine, nous avons besoin de très bien le connaître pr savoir répondre à la propagande qui désinforme tout citoyen ne s'informant que par les médias traditionnels, ainsi que pour pouvoir diffuser à un plus grand nombre nos infos, nos argumentaires. J'espère qu'un camarade du PG aura le tps, ds son emploi du tps déjà sûrement très chargé, de s'en occuper!
Je lis qu'on utilise des urnes électroniques au Vénézuelas. J'ose espérer qu'elles n'arriveront jamais en France (même si dans certains coins, ça existe déjà). Utiliser des urnes électroniques, c'est confier la démocratie à des machines, c'est dangereux, surtout qu'une machine, ça peut se tromper, ça peut tomber en panne, ça peut être manipulé, etc. Je me demande pourquoi le Vénézuela n'organise pas un vote avec urne transparente comme ici, puisqu'il y a apparemment assez de monde pour vérifier que le processus se déroule bien, du début à la fin.
Pour prolonger cette "page" très intéressante sur l'Amérique Latine, j'aimerais savoir s'il est possible de se procurer, par le biais du BN du PG, une vidéo très bien faite : "L'Amérique Latine à la reconquête d'elle-même" (Arte Dissidents Production).
C'est un film inspiré par Eduardo Galenao (Auteur de : "Les veines ouvertes de l'Amérique latine") et qui passe en revue tous ces Pays qui ont su recréer un socialisme véritable. On peut mesurer les progrès humains et la manière dont ils se mettent en place, progressivement, avec des essais et parfois des erreurs qu'il convient de corriger, on y voit aussi bien Morales que Chavez ou Correa, même Lula (plus critiqué pour certaines pratiques qui ne correspondaient pas à son programme initial) ; on reçoit une leçon d'écologie véritable ancrée dans les croyances ancestrales des Indiens... On reçoit également une véritable "leçon" de solidarité (tant à l'intérieur des pays qu'entre les différents partenaires).
Nous avons eu le bonheur de voir ce documentaire à Biarritz cette semaine, à l'occasion du Festival du Cinéma d'Amérique latine.
Je pense que disposer de ce documentaire et le diffuser en organisant des débats constituerait une excellente formation citoyenne et donnerait à notre parti une audience et une lisibilité plus large. Tout ce que nous pensons et créons à l'intérieur du PG s'y retrouve... et cela démontre, qui plus est, que ce n'est pas de l'utopie mais que cela peut se réaliser.
Je vais tenter de le commander sur Arte, mais je ne sais si je pourrai l'obtenir en tant que simple citoyenne.
Merci au National de chercher une solution... car je ne crois pas qu'un tel documentaire ait des chances de passer sur nos chaînes françaises ! Or, il me paraît d'une limpidité remarquable !
Ne rien lacher, c'est maintenant ou jamais.
Après avoir mondialisé le capitalisme sauvage et la dictature des marchés, il est temps de mondialiser les valeurs humanistes et la justice sociale. Les relations privilégiées qui s'instaurent entre la "vraie gauche" de France et d'Amérique Latine constituent l'ébauche de cette mondialisation progressiste. Bravo !
@ - 15 - Julien - 4 octobre 2010 à 15h37
Je lis qu'on utilise des urnes électroniques au Vénézuela
D'accord pour partager ton inquiétude, en tous cas pour la France :
-une machine à voter ça coûte cher et ça se manipule :
http://www.onnouscachetout.com/les-machines-a-voter
-ça supprime le dépouillement et le contrôle publics des bulletins,
et donc un des rares moments citoyens de notre République
Comme si on avait besoin de connaître les résultats dans le quart-d'heure qui suit la clôture du vote (seul avantage des automates) ...
Après la manif du 2 octobre (Bourg en Bresse)
Les slogans des syndicats entendus ce matin du 2 octobre n’étaient pas vraiment percutants et ne donnaient pas le sentiment d’une absolue détermination à l'emporter. La mise en garde de Pascal Maillard, professeur à l’Université de Strasbourg, dans Médiapart du 1/10 est pourtant claire : «...les politiques sociales et économiques du gouvernement actuel, à l'image de sa politique sécuritaire, xénophobe et anti-démocratique, se caractérisent par une violence inouïe et une logique systématique du passage en force qui lui permettent d'imposer depuis trois ans les réformes les plus destructrices qui soient, et des services publics, et des acquis sociaux les plus importants, retraites comprises.»
« …certainement pour la première fois dans l'histoire de notre Vème République finissante, un gouvernement de droite extrême a fait le choix - payant jusque là -, de minorer et d'ignorer les manifestations de masse, de se moquer éperdument des appels et pétitions en tous genres, de refuser ou de contourner les négociations et de bafouer quotidiennement le droit, la démocratie et nos institutions.»
« Face à cette violence d'Etat, les organisations syndicales, quelles qu'elles soient, ont aujourd'hui une responsabilité historique : ou prendre la mesure de cet Etat de non-droit et engager un choc frontal avec ce gouvernement pour autoriser enfin un premier coup d'arrêt de ses politiques délétères, ou prolonger le jeu - perdu d'avance - des aménagements et compromis, en pariant sur une alternance politique en 2012, ou en songeant un peu trop aux élections professionnelles de 2011. Cette seconde option serait aujourd'hui irresponsable et suicidaire.»
Ce pouvoir a lancé un défi aux syndicats. S’ils cèdent, ou se prêtent aux aménagements et compromis, leur fiabilité apparaitra encore plus incertaine, la confiance des Français sera encore une fois ébranlée et ils en sortiront encore une fois affaiblis. Le Président de la République a lancé toutes ses forces dans ce bras de fer, il l’a voulu, les syndicats doivent le lui faire perdre. De nouvelles formes de lutte doivent se développer. L’épreuve sera dure, car il sait que s’il la perd il aura définitivement perdu la partie et la face. Les slogans des syndicats doivent donc être beaucoup plus offensifs. Il doivent exiger le retrait définitif de la loi et annoncer qu’ils ne cèderont pas. Un nouveau revers est inenvisageable. Le moment est aussi venu pour les partis politiques, sous peine de se discréditer, de s’engager davantage et de soutenir le mouvement. S’ils sont décidés, nous l’emporterons. Ce sera le premier acte, enfin, d’une véritable renaissance française.
Un petit manifestant de base.
Ou je ne me trompe, ou nous assistons bel et bien à un événement historique. Pas un événement soudain, mais qui à force de détermination petit à petit prend de l'ampleur et redonne espoir. Un espoir à échelle mondiale. Un espoir qui force la certitude qu'un monde nouveau naît.
J'ai tenté un commentaire sur le Nouvel Obs, à la suite de leur article sur la position strauss-kahnienne de Lolo Fabi résumant en gros que Mr Fabieus considère Strauss-Kahn comme le meilleur représentant du PS (sous-entendu de la gauche). Chose qui me ferait rire en tant normal. Bref, un nième papier virtuel sur les alléas du PS... pour pas changer.
Quand à mLe commentaire n'est pas passé.
Juste pour la curiosité, une video de la campagne électorale de 1981 d'une étonnante actualité.
Remise au jour par le blog Malakine/ Mariane
http://www.ina.fr/politique/partis-politiques/video/CAA01036565/georges-marchais.fr.html
C'est bon, même très bon personne n'en parle (pour Chavez et Morales notamment, Lula ç'est devenu plus politiquement correct) et pourtant ils existent...faudrait pas oublier qu'ça descend dans la rue...
Transition pour le 12, un petit espoir: deux trois lycéens, quatre cinq étudiants, une reconductible cheminote, une raffinerie ou deux bloquées et un petit je lutte des classes pour arroser le tout.Ca pourrait devenir grandiose : tout ça pour de foutues idées!
@ Bernard Sauvat 20
Je ne connais pas Pascal Maillard, mais son analyse recouvre exactement ce que j'avançais dans mes posts du dernier billet de Jean-Luc Mélenchon, sur la responsabilité des directions syndicales et partis de gauche et les conséquences à venir s'ils refusent de s'engager plus avant.
Quelques premiers échos de gréve générale reconductible commencent à se faire entendre, c'est aux directions syndicales non seulement de les soutenir ouvertement mais surtout de les faire converger, sans se cantonner à le faire secteur par secteur ou branche par branche comme cela à été le cas durant ces derniers mois, où les salariés de nombreuses entreprises ont mené des mouvements radicaux avec l'appui des syndicats locaux sans que les directions de ces mêmes syndicats aient la volonté de centraliser toutes ces luttes.
Le tous ensemble n'est pas qu'un mot d'ordre de manif, c'est le seul moyen de gagner. Et le tous ensemble c'est aussi tous ensemble...au même moment pour la même cause. Et quand 71% de la population soutient la mobilisation contre cette contre réforme et que Sarko a 26% d'opinions favorables, on ne peut plus prétexter que l'opinion n'est pas prête et que le mouvement perdrait de sa popularité si le durcissement du mouvement gênait trop le quotidien de la population.
Il est de plus en plus certain, que si les dirigeants des grandes centrales syndicales calent, alors que les lois, passant en force, sans négociation, sont donc hors la Loi...nous ne serions définitivement plus dans une République...
Or, si la population n'arrive pas toujours aux mêmes conclusions, j'entends partout (je veux dire dans la population la plus calme) qu'il est inadmissible de passer en force, qu'il faut donc tout annuler, et entamer ensuite de vraies négociations...
Le point premier est donc l'annulation pure et simple du projet en lui-même.
Merci Mr. Jean-Luc Mélenchon pour partager avec nous votre point de vue.
A tous ceux qui voudraient voir une vidéo sur la révolution bolivarienne au Venezuela et lire leur constitution,
C'est par ici : http://venezuela.toile-libre.org/
Oui si certains secteurs RATP et SNCF osent la grève illimitée alors on les suivra. Dans mon secteur (santé) c'est très difficile de faire une grève qui marque le coup et on ne peut faire subir aux gens qui ont besoin de soins, mais je suis 100% derrière la RATP
@Jennifer post 27
"Dans mon secteur (santé) c'est très difficile de faire une grève qui marque le coup et on ne peut faire subir aux gens qui ont besoin de soins, mais je suis 100% derrière la RATP"
Justement Jennifer être 100% derrière la RATP ça ne suffit pas. Que les choses soient claires, si les cheminots et la ratp partent seuls même avec une majorité des salariés 100% derrière eux, non seulement ça ne marchera pas mais en plus il est probable que la plupart ne partent tout simplement pas en reconductible le lendemain du 12.
Et puis Jennifer, je ne t'apprend rien mais dans la santé aussi on peut se mettre en grève sauf que on est bien plus contraint qu'ailleurs par les impératifs de service minimum.
Si le 13, une grosse partie des salariés de la santé sont en grève, même si pour la plupart ils sont contraints d'assurer un service minimum, ça va être un plus.
Vive le Front de Gauche.
Je suis communiste, encarté comme l'on dit, et j'aime ce que nous faisons ensemble depuis quelques temps. Et je suis de ceux qui ne craignent pas de se faire bouffer par Mélenchon, car je ne crois pas que cela arrivera. Nos partis ont des identités fortes, des points de divergences qui ne sont heureusement pas des points d'exclusions ou d'empêchement.
Je dois dire que je suis Jean-Luc Mélenchon à travers les médias, de "Parlons-net" aux radios ; tout comme je suis les interventions des dirigeants de mon parti (et je note des évolutions intéressantes dans les propos et les projets de celui-ci).
Complétement d'accord avec vos analyses de la situation en Amérique latine. Chavez a certainement des travers, mais il a su respecter la démocratie. Et je trouve "l'autocrate" vénézuélien beaucoup plus fréquentable que certains des partenaires privilégiés de nos dirigeants actuels (cf : Poutine, les chinois, l'Arabie saoudite - qui comme chacun sait est une démocratie exemplaire, sans parler des Biya et autres présidents africains).
LR, sur les grèves dans la santé, s'adresser à Nadine Prigent, dirigeante confédérale CGT issue de la fédé de la Santé (CGT majoritaire dans ce secteur).
Je suis moi-même syndiqué CGT et absolument pas partisan de syndicats autonomes non confédérés (ou si peu, solidaires ce pastiche d'1 confédération...).
Il y a des secteurs de la FP qui s'ils sont en grève, peuvent vraiment gêner l'Etat bourgeois, comme les finances (cf grève en 1989 et blocage des hypothèques), les musées (mais ils ont perdu une lutte importante l'an dernier, les éboueurs (quand ils ne sont pas privatisés) et pour le dessert les keufs (qui n'ont pas droit de grève) et les matons...Evidemment 1 grève générale ne se décrète pas mais il peut y avoir des déclarations + ou - favorables.
Les bureaucrates on les déborde ou on s'en débarasse?
Je reviens sur la partie du billet de Jean-Luc traitant de l'occupation de "La maison du lait" par la confédération paysanne et la grève lde la faim de deux militants. Aucun média n'en parle, sans doute pour ne pas faire de peine au ministère de l'agriculture, filiale de la FNSEA. Nous devons intervenir par des commentaires sur tous les points de discussion/intervention des sites des médias. Au moins, ceux qui liront les commentaires (s'ils passent...) seront informés de ce qui s'y passe. Des militants de la Conf'sont avec nous dans les manifs, c'est un minimum qu'on leur donne un coup de main par tous les moyens. Profitez-en pour vous abonner à "Campagnes Solidaires", c'est le meilleur moyen de s'informer sur ce qui se passe dans l'agriculture. Vous vous souvenez de ce couplet : "Ouvriers - paysans nous sommes, le grand Parti des travailleurs..."
Nadine Prigent, représentant hier la confédération CGT à l'intersyndicale sur les retraites a déclaré que "la question[de la grève reconductible] n'était pas à l'ordre du jour". Ni, pour cette confédération le retrait de la contre réforme d'ailleurs.
Tous le monde sait que cette confédération, par les mobilisations d'ampleur nationale qu'elle permet ou ne permet pas, joue un rôle toujours déterminant dans le rapport des forces. Bien sûr, nombreuses sont aujourd'hui ses structures syndicales qui ne suivent pas ou plus leur confédération sur les moyens d'action qu'elle propose (l'UD CGT des Bouches du Rhône est dans ce cas)
Sa (non)décision sur la question de la grève reconductible ma rappelle ce que j'avais vécu à la Poste lors du mouvement social sur les retraites en 2003. "Puisque le sommet hésite[à appeler fermement à une grève reconductible], je ne vois pas pourquoi je continuerai à faire grève un jour par semaine et perdre de l'argent". C'était la réaction que m'avait confiée une responsable départementale de mon syndicat CGT lors d'une énième journée d'action hebdomadaire(pouvant aller jusqu'à la grève)
Dans toute mobilisation, Il arrive un moment où la décison ou la non décision d'un "sommet" peut(ou ne peut) donner un nouvel élan, faire franchir un nouveau pallier. Qui n'avance pas recule, pourrait-on dire.En 2003, le mouvement social contre la réforme "Fillon-Chérèque" des retraites(et aussi dans l'Education Nationale, en grève reconductible sur leurs propres revendications qui en avait été la locomotive) a été une défaite sociale: l'alignement du public sur le privé et 41 ans d'annuités en 2012 sont passés.
C'est toute la diffèrence avec le LKP guadeloupéen en 2009: regroupant une cinquantaine d'associations diverses: syndicats, partis, associations culturelles etc... il avait déclenché une grève reconductible paralysant toute l'Ile. Il est vrai que ses 3 syndicats sont toutes animés par des équipes plus radicales que celles de métropole.
Aujourd'hui, le mouvement social est bien reparti, il tient encore à un haut niveau malgré la longue durée et la direction de la CGT joue encore un rôle déterminant sur son devenir: rechercher l'affrontement avec le pouvoir ou non.
Nous craignons déjà sa réponse: ce n'est pas à la CGT de jouer un rôle politique en se substituant aux partis (c'était déjà la réponse de Bernard Thibaut dans une interview donnée à Libération en 2004 ou 2005)
Eh oui, proposer une grève générale reconductible contre le démantèlement de notre régime des retraites, c'est proposer une grève politique !
La lucidité voudrait que les manif du douze soient des funérailles nationales, tous en noir, derrière tout ce que ce gouvernement et ses complices ont assassiné, des hôpitaux aux retraites en passant par l'Ecole et tout ce qui a fait "les jours heureux", car les retraites sont bel et bien moribondes.
Les syndicats ne peuvent que "négocier" des miettes, seuls des débordements des bases peuvent avoir de l'effet car comme cela ne fait pas "propre" pour certains d'aller quémander dans la rue des revendications, ni oser faire grève (pas dans la mentalité de nombreuses gens, il faut être servile, obéïssant, faire confiance aux chefs, ils sont plus forts), trop de catégories pourtant à des postes clés, ne bougent pas.
Du noir, des fleurs sauvages, des requiem, des chevaux tirant des carrioles portant des grandes urnes où l'on mettrait des cahiers de doléances....
Mare des manifs de moutons où les slogans sont des rengaines, ce que l'on vit est grave, tous azimts, mais tant que les voitures roulent, que les télés brillent de platitude.... SAVA
Le Sénat va gratouiller la bête, alors qu'il devrait laisser au peuple le choix du traitement.
Donc zéro espoir, mais actions quand même et tous les retraités devraient au moins être présents et actifs!
"Nous sommes faits pour être libres, nous sommes faits pour être heureux"(Aragon)
Cela passe par la défense et l'amélioration de notre système de protection sociale et notamment des retraites; Même invité par l'UMP pour présenter sa réforme, Eric Woerth se déballonne :
http://www.lepartidegauche.fr/vie-du-pg/dans-les-departements/3093-woerth-se-deballonne-a-claye-souilly-77
Je suis un peu déçu car Jean-Luc Mélenchon se contente d'une chronique sur l'évolution du PT brésilien. J'aimerais savoir ce qu'il pense du bilan de Lula, décrit en général comme un social-libéral à la brésilienne.
Jennifer,@ 27 et langue-rouge,@28...et aux autres
Rappel historique, pour les jeunes...
En 1988, grève massive des infirmières : la moitié étant d'astreinte, l'autre moitié défilait (soit, de mémoire, 150 000
personnes sur 300 000 = à vérifier)
La totalité de cette population était favorable à la grève : du jamais vu ...
Une trés grosse colère s'était levée : les syndicats étaient hors du coup ! coordination nationale...
Cela voulait dire, si travail de nuit : manif° de jour, et travail de nuit, sans coup férir...les médecins, certains étaient d'accord, ont" joué le jeu"...
Toute cette population de femmes avait un peu stressé les CRS, qui étaient habillés comme pour une émeute !
Le ministère, un peu débordé, avait pris la décision d'envoyer les grenades lacrymogènes sur les premiers rangs, et tiré au canon à eau ! sur des soignantes ! c'était élégant ! On voyait bien l'idée : "uniquement des femmes, en masse =) fantasmes =) sait-on jamais avec ces hystériques !"
Bref, au moment où toutes les valeurs de l'hôpital Public sont mises à sac : s'occuper de toute la population, et même des pauvres, figurez-vous !, et avec le même respect, et de la même façon, où le travail va être "dirigé" - non plus par des experts du soin travaillant en équipe (aide- soignantes,infirmièr(e)s,kinesi,médecins, psychologues, diététiciennes,assistante sociale...)sachant le prix et le temps nécessaire du TRAVAIL REEL auprès des patients, et le sens de tout cela - mais par des normes comptables,et une prise en compte du travail prescrit...ce qui veut dire plus rien d'humain...(voir ce qui s'est passé dans des secteurs soumis aux normes comptables, et qui étaient pourtant moins sensibles que ceux du soin, où il y a un profond engagement de soi-même...
Je suis étonnée que les hôpitaux bougent si peu : toutes les professions sont concernées, et toute la Population du Pays aussi !
Post-Scriptum :
revue de presse de l'époque : toute la presse en parlait, d'un bout à l'autre de l'échiquier politique, sauf....le nouvel-obs =) pensez ! la valetaille !
Pour le poste n°16 d'Anny Paule
L'Amérique Latine à la reconquête d'elle-même
http://www.npa79.org/article-l-amerique-latine-a-la-reconquete-d-elle-meme-40202750.html
Selon des députes UMP que François Fillon a rencontre aujourd'hui, ce dernier leur aurait dit que " la direction des organisations syndicales est responsable " Si lui même sur le conflit sur les retraites le confirme...espérons que la base bousculera leurs plans
@ 12 jjezfm dit:
4 octobre 2010 à 11h34
J'ai une demande à formuler : on pourrait avoir, sur ce blog ou sur le site du PG, quelques fiches "histoire récente de l'amérique latine" ?
Marianne2 exauce les voeux:
http://www.marianne2.fr/Caroline-Fourest-Castro,-Chavez,-les-FARC,-c-est-tout-pareil-!_a198210.html
Un grand merci pour nous permettre de lire cette note de Raquel Garrrido, bien loin des commentaires de notre presse nationale sur ces évènements.
Bonjour à tous,
J'ai entendu aujourd'hui un élu centriste comparer la réforme des retraites à un médicament qu'un enfant ne voudrait pas prendre en raison de son mauvais goût, et conclure qu'il faut bien l'y contraindre pour le soigner. Donc nous serions des enfants malades et capricieux. Ce que ces apprentis médecins oublient c'est que leur remède imbuvable on en voeux pas, car nous avons compris qu'il existe un sirop bien plus doux et efficace que leur huile de foie de morue.Un conseil à ces toubibs de malheur: préventif plutôt que curatif!
Oui effectivement LR tu ne m'apprends rien, je connais bien mon secteur et ce qu'on peut faire. Je dis simplement que cela n'a pas le même poids. Mais j'ai entendu que la chimie, Total etc... appellent aussi à la grève. Les mots d'ordre de grève générale sont prononcés. Il faut voir si c'est du flanc ou si les choses avancent vraiment dans cette perspective. Tu sais aussi très bien, que les choses peuvent changer assez rapidement. Un jour on n'est pas pour la grève et le lendemain on est le premier sur le piquet de grève. Voir ce qu'il en est réellement et sur le terrain.
Merci de nous donner encore des info comme sur l'ancien billet sur vos réunions de travailleurs et de ce qu'ils disent vraiment.
bonsoir,
fillon est à la ramasse quoi qu'il arrive.
j'aimerai que le mouvement prenne deux directions.
la première serait que nos syndicats restent unis dans leur choix d'actions et de stratégie. ils gèrent bien la barque dans laquelle nous sommes tous embarqué
mais j'aimerai que le FdG, le parti socialiste, etc organisent une grande journée d'action patriote permettant à toute les nuances (étudiant, retraité,travailleurs, famille, travailleurs imigrés, jeunes des banlieues, les opposants à hadopi,etc de venir montrer que le Sarkozysme à vécu et que l'on n'en veut plus.
je pense que dans l'action on peut distinguer les choses.cela montrera aux syndicats qu'il y a un pilier derrière eux.
Quelles que soient les réserves qu'ont peut avoir, et les diférences de "contexte", les expériences d'Amérique latine nous enseignent au moins une chose :
Entre une social-démocratie capitularde et discréditée et le fantôme du "marxisme-léninisme", une gauche est à réinventer !
Le PS, le PC, le NPA... s'accrochent à des modèles qui ont perdu tout contact avec le monde réel ! Que ça nous fasse plaisir ou non, c'est comme ça ! Les dogmatiques libéraux, post-staliniens, post-trotskystes seront balayés par "le vent de l'histoire", comme on disait du temps où on savait encore faire bouger l'Histoire. Sinon, on en prendra pour des lustres encore !
En Amérique du sud, ils ont commencé à faire le boulot. A nous d'inventer notre propre chemin...
@ermler (#44)
Quelles que soient les réserves qu'ont peut avoir, et les diférences de "contexte", les expériences d'Amérique latine nous enseignent au moins une chose : Entre une social-démocratie capitularde et discréditée et le fantôme du "marxisme-léninisme", une gauche est à réinventer !
Et t'avais besoin de l'Amérique Latine pour arriver à cette conclusion ? Franchement, il suffit de lire ce que la gauche française produit pour arriver au même résultat.
En Amérique du sud, ils ont commencé à faire le boulot.
Ah bon ? Et où ça ?
En Amérique Latine, il n'y a pas grande chose de nouveau. Lula ? Sa politique ressemble comme deux gouttes d'eau aux politiques de partage de la richesse de cette "social-démocratie capitularde" que tu méprises tant a fait au cours des années 40 et 50 en Europe. Chavez ? Morales ? Ce sont les vieux populismes fondés sur la redistribution d'une "rente" conçus par Peron ou par Vargas là encore dans les années 40 et 50. Si c'est cela que la gauche française veut "réinventer", on n'est pas sortis de l'auberge.
@JLM
Le paysan a donc intérêt à ce que la paye de l’ouvrier soit bonne. Donc à ce que le profit soit moindre. Le paysan et l’ouvrier ont un intérêt commun face au profit capitaliste. Sur ce constat, on peut faire de la politique
Si le paysan a "intérêt à ce que la paye de l'ouvrier soit bonne", pourquoi n'augmente-t-il pas les salaires de ses propres ouvriers agricoles ? Le paysan a-t-il vraiment intérêt que les salaires des ouvriers qui fabriquent les produits que lui même achète aient "une bonne paye" (et donc de payer ces produits plus cher ?).
On ne peut pas "faire de la politique" avec ce genre d'idées simplistes. Le grand problème pour la gauche est que chaque individu est en même temps producteur et consommateur. En tant que producteur, le paysan a intérêt à ce que les salaires ouvriers montent, pour qu'ils puissent acheter sa production. Mais en tant que consommateur, il a tout intérêt à ce que les salaires ouvriers baissent (ou que la production soit délocalisée) pour payer ce qu'il consomme moins cher. Et c'est cette double casquette qui fait qu'il n'est pas aussi simple de "faire de la politique".
Quant au papier de Raquel Garrido... il rappelle furieusement les papiers de "La cause du peuple" sur le glorieux président Mao. Je ne commenterai que la phrase la plus comique du texte: "Comment prétendre encore que c’est la Gauche d’Europe qui a quelque chose à enseigner aux latino-américains alors que c’est clairement l’inverse ?". Est-ce que tu penses vraiment cela ? Sérieusement, la main sur le cœur, est ce que tu penses que la "gauche européenne" doit réintroduire la religion dans son discours (comme le fait Chavez en permanence) ? Qu'il faut introduire dans la constitution de la VIème république que tu appelles de tes voeux "les droits de la nature et de la Pachamama" comme le fait Correa ? Qu'est ce qu'on a à "apprendre" des latino-américains ?
Une certaine gauche française a toujours été fascinée par l'exotisme du "socialisme tropical". Mais il faut revenir sur terre. Je doute fort qu'on arrive à rendre un projet crédible aux français en leur donnant Chavez pour exemple.
bonjour, j'aimerai avoir la position du parti de gauche sur les nationalisations, je viens de voir jean-luc Mélenchon, jamais il ne parle de nationalisation ? sans nationalisation pas de révolution et pas de moyens non plus pour mener une...politique en rupture avec capitalisme
financier.... le ps de 1981 ont nationalisé des coquilles vide, le refus de leur part de réactualiser le programme commun de 1972 a fait que deux ans plus tard, Mitterrand a été contraint ou voulu, de faire une politique qui correspond aux aspirations des capitalistes... d'où le retour de la droite plus tard..... alors le parti de gauche ? Sa position sur les nationalisations et lesquelles...
je suis communiste unitaire, je pense que jean luc Mélenchon peut être notre meilleur porte drapeau en 2012.. je le pense plus communiste que robert HUE (rire)
@descartes (45)
Et t'avais besoin de l'Amérique Latine pour arriver à cette conclusion ?
Non. Mais j'avais besoin de l'Amérique Latine pour constater que cette autre politique peut s'appliquer concrètement et que de plus, le peuple la soutient massivement !
Je ne sais pas ce que faisaient les socio-démocates dans les années 40 et 50, mais ce que je sais, c'est que cette politique-là, les socio-démocrates depuis trente ans sont incapables de la faire !
Quant à redistribuer au peuple le fruit des richesses naturelles d'un pays, fussent-telle pétrolières, je ne vois pas ce que ça a de "populiste" ! Tu préfères sans doute que ces richesses aterrissent dans les poches des compagnies multinationales.
Chacun ses préférences.
Je constate que pour "sortir de l'auberge", tes contributions personnelles sont toujours aussi constructives.
"Mais en tant que consommateur, il a tout intérêt à ce que les salaires ouvriers baissent (ou que la production soit délocalisée) pour payer ce qu'il consomme moins cher. "
Il ne vous vient pas à l'idée qu'on peut augmenter les salaires en baissant la marge des profits ?
Oui le PG est pour les nationalisations et l'intervention de l'Etat dans l'économie cf site du PG