03oct 10
J e peux dire que la semaine a été rude, le dimanche inclus puisque j’ai fait encore un déplacement. Mon troisième meeting de la semaine. Cette fois-ci à Tarbes pour la Fête de l’Humanité. Ce département avait donné 11% des voix à la liste du Front de Gauche aux élections européennes. Avant ça, il y avait des moments qui m’ont fait réfléchir. Ecrire ces lignes aura été une gageure. Un temps intercalé entre tous les autres, volé à la tranquillité, matière première rare. A la fin, j'ai ajouté un message venu d'Amérique du sud.
Jeudi soir, visite aux paysans de la confédé qui occupent le siège de l’interprofession laitière à Paris. Avec moi, Clémentine Autain et une grosse délégation du PG dont le responsable national agriculture du parti, Laurent Levard. Sur le blog de Corinne Morel Darleux il y avait des nouvelles déjà. J'y ajoute les miennes. Deux militants de la confédé font la grève de la faim pour arracher au gouvernement le droit de voir leur syndicat participer aux négociations professionnelles qu’orchestre l’interprofession. Techniquement pas simple à expliquer. Mais l’incroyable se résume facilement. Ce qui se décide entre la FNSEA et les distributeurs a force de loi. C'est-à-dire les tarifs, les termes des contrats. Et une cotisation « volontaire obligatoire » perçue et répartie par le syndicat dominant, c'est-à-dire un impôt sur tous les producteurs. Une loi privée qui s’impose à tous ! La tierce partie qu’est, en quelque sorte, la société n’est représentée nulle part. L’Etat est l’enregistreur des décisions. Le Parlement ne met pas les pieds là-dedans. Donc, la représentation de l’intérêt général est absente. Et comme la confédé est exclue, elle aussi, alors qu’elle est pourtant un syndicat représentatif du secteur, on peut parler d’un abus de pouvoir permanent. Quand on pense à tous ce que les gens de droite ont pu dire sur la co-gestion de l’éducation nationale par la FSU et le ministère ! Mais là, la leçon est profonde. On voit pourquoi : lorsque le contrat se substitue à la loi, l’intérêt particulier qui domine ne connait aucune limite. Ensuite, voilà une autre chose. Si l’on veut que le métier de paysan soit payé correctement, il faut que l’ouvrier soit mieux payé pour lui acheter des produits plus chers. Le paysan a donc intérêt à ce que la paye de l’ouvrier soit bonne. Donc à ce que le profit soit moindre. Le paysan et l’ouvrier ont un intérêt commun face au profit capitaliste. Sur ce constat, on peut faire de la politique et domestiquer le gros business de l’agro-alimentaire.
A la manifestation. J’ai lu que l’ambiance de la manifestation était pesante. C’est assez vrai. Il y a beaucoup de ras-le-bol dans l’air. Mais aucune résignation. Ce que fait Sarkozy, en maintenant la réforme, c’est une tentative de dressage du peuple. C’est cela le cœur de son affaire de « mai 68 à l’envers ». Pour l’instant, ça ne marche pas. A l’inverse, le pouvoir se cabre à mesure que le mouvement s’enracine. Du coup nous sommes dans le brouillard puisque personne ne cède. Dans une démocratie, c’est un moment dangereux. Sarkozy joue avec le feu. Il aura le feu. Je ne sais pas quelle forme cela va prendre. Je vois ce que je vois. Les gens me disent « ne lâchez rien ! » comme si je tenais dans mes mains un bout de l’affaire. Je sais qu’on me dit quelque chose de cette façon. Mais quoi ?
En début de matinée, samedi, au siège du parti nous avons eu une réunion pour gérer la journée. Au menu : la mise en place de notre dispositif pour avoir des infos rapides sur la fréquentation des manifestations car la dernière fois c’était l’enjeu numéro un en face de la propagande du gouvernement. Ensuite, on a fait la répartition des taches pour la journée avec les responsables qui avaient une tache à accomplir sur les cortèges et en particulier le coordonnateur des parisiens, Manuel Bompard. Participaient aussi à la réunion Delapierre et Coquerel. En effet, ils étaient la veille sur la manifestation des infirmiers anesthésistes. Et on devait suivre l’affaire toute la journée car des amis étaient encore en garde à vue samedi après avoir passé la nuit au poste comme des malfaiteurs. Une fois fini le point, vers onze heures, on se met en route – Delapierre et moi – vers la manifestation des « Ford de Bordeaux » qui montent un coup de présence sur le salon de l’auto après des mois de lutte et de mépris. Quelle bascule d’époque ! L’automobile c’était Ford, au début ! Ford était l’emblème d’un modèle économique. Il payait correctement ses ouvriers pour qu’ils puissent lui acheter ses voitures. Là, les boites de l’automobile délocalisent pour payer moins cher leur main d’œuvre et vendre aux acheteurs des pays développés des modèles toujours aussi chers. Mais bientôt qui va pouvoir payer ? Alors nous n’aurons plus ni les usines ni les produits. La tiers mondisation des pays développés se nourrit de la surexploitation des pays du tiers monde. Et ainsi de suite, à l’inverse, tant que le fric mènera le monde. Aujourd’hui, la question de la souveraineté nationale, celle de la démocratie et celle du modèle écologique des circuits courts marchent du même pas.
A Tarbes. Pour cette fête de l’Huma, le chapiteau était comble. Cinq à huit cent personnes pour les organisateurs, sept pour la police. J’ai écouté avec soin Marie-George Buffet. D’abord, elle avait une pêche d’enfer. Ensuite je note que son discours, notamment conclu par un vibrant « liberté égalité fraternité » est très marqué du sceau de l’attache républicaine. Et comme Christian Piquet est aussi dans ce registre, je vois que le Front de gauche gagne en homogénéité idéologique. J’ai cité Saint Just, elle a cité Maximilien Robespierre. Bien sûr, il est bon de voir que la République de nos meetings, ce n’est pas celle des Versaillais comme l’a dit Marie-George Buffet. C’est la République sociale Jauréssienne. L’un et l’autre, nous nous sommes référés à l’Amérique Latine non pour imiter mais pour s’inspirer.
Et tout ça, à Tarbes, le jour de la victoire de la gauche au Brésil. Dilma Roussef aura battu le candidat social-démocrate soutenu par l’Internationale Socialiste et celui de la droite. Je sais tout ce qui est reproché à Lula. Je trouve cela tout à fait excessif même quand je rejoins certaines des critiques. Car rien ne me fait perdre de vue l’immensité de l’œuvre accomplie. Ni le recul de la pauvreté qui est le bilan de sa présidence. Je recopie donc avec allégresse la note que Raquel Garrido nous a envoyée du Brésil où elle suit cette élection après avoir observé celle du Venezuela.
« Une semaine au cœur de l’Autre Gauche victorieuse. Quelle semaine ! Que l’Histoire passe vite, ici en Amérique Latine ! Comment prétendre encore que c’est la Gauche d’Europe qui a quelque chose à enseigner aux latino-américains alors que c’est clairement l’inverse ? Dimanche matin le 26 septembre, à 3h30 du matin, j’assiste au feu d’artifice lancé par les militants du PSUV dans le centre de Caracas. Au son de la diane, les Caraqueños commencent cette journée de fête civique. En 11 ans de Révolution Bolivarienne, c’est la 15ème fois que les vénézuéliens retournent aux urnes. 15 ème !! Les choses sont donc bien rôdées. Dès 5h, les citoyens tirés au sort se présentent dans les lieux de vote pour y constituer chaque bureau. Avec Marie-Agnès Labarre, Sénatrice du PG, nous sommes présentes à l’aube dans le cadre du programme d’accompagnement international organisé par le Conseil National Electoral, l’organe chargé des élections. Il s’agit d’un 4ème pouvoir constitutionnel, à côté et indépendant du législatif, de l’exécutif et du judiciaire.
Marie-Agnès Labarre est très rigoureuse, elle aime le travail bien fait. Elle observe, elle prend des notes, elle questionne les assesseurs, les représentants des listes. Toutes ces observations elle les transmettra plus tard pour qu’ils soient intégrés au Rapport de la délégation internationale. Le trait marquant, au-delà du vote électronique qui est désormais parfaitement opérationnel, c’est que les militants de l’opposition ont manifestement tout à fait confiance dans le scrutin. Ils sont présidents de bureau de vote, « témoins » de partis, ils participent donc activement aux opérations de vote. Le président est en outre chargé d’expliquer individuellement à chaque électeur le fonctionnement de la machine électronique, et c’est lui qui déclenche, dès que l’électeur lui en fait signe, la période de 6 minutes pendant laquelle l’électeur peut utiliser la machine. Dans les 7 centres de vote que nous avons visité, qui sont pour certains des bastions des quartiers riches de Caracas, aucun militant oppositionnel n’a jeté d’opprobre sur la sincérité du scrutin, et d’ailleurs ici à Caracas la grande héritière Maria Corina Machado, amie personnelle de Georges Bush, a fait un score digne d’Enver Hodja !
Première leçon : La petite musique sur la « dictature chaviste » est directement contredite par la base de l’opposition qui participe activement et dans le calme à la vie citoyenne. Et c’est donc dans le calme que tout le monde a reçu les résultats annoncés par le CNE. Au final, le PSUV obtient à lui tout seul 98 sièges, c’est-à-dire 60 %, et tous les autres partis réunis (10 partis) obtiennent 40%. Quelle claque ! Et dire que certains prétendent que c’est le début de la fin de Chavez ! Je rigole. J’ajoute qu’il ne faut pas prendre les 10 autres partis pour un bloc homogène et oppositionnel, car il y a eu plusieurs partis de gauche qui se sont présentés en dehors du PSUV. Cela représente plus d’un demi-million de voix. On me dit que souvent ces voix ont fait défaut pour obtenir le député de gauche supplémentaire pour le vote par liste. La gauche aurait ainsi perdu 8 députés. En tout cas le PSUV fait 5,4 millions de voix tout seul, ce qui représente 48% des voix ! Je rappelle que ce parti est tout neuf. Je peux cependant confirmer qu’il a fait un effort extraordinaire pour former des cadres, notamment à l’occasion du Congrès qui fut un processus de 6 mois. J’étais présente lors de l’ouverture du Congrès en novembre 2009 et j’ai vu les quelques 800 délégués qui commençaient à recevoir formation militante théorique et pratique très approfondie.
Malgré tout, la droite a voulu faire un gros coup d’intox le lundi 27 septembre en annonçant qu’elle avait réuni 52% des voix ! C’est évidemment un énorme mensonge, puisqu’elle ne peut absolument s’abstraire de la dichotomie droite/gauche et ajouter à ses propres voix celle de la gauche « hors PSUV ». Pourtant, la presse internationale s’est abattue sur cette information pourtant non-confirmée par le CNE. Incroyable. Ce qu’il ne faut pas faire pour amoindrir les succès de la Révolution bolivarienne. Certes, le Président Chavez avait lui-même fixé l’objectif de réunir 110 députés, c’est-à-dire les 2/3, mais nul ne peut considérer que 98 soit un échec, d’autant que les politiques sociales pourront être menées à bon terme dans la mesure où le PSUV détient bien la majorité absolue des sièges. Bilan : Après 11 ans d’exercice du pouvoir, le PSUV est le premier parti du pays et détient la majorité absolue d’une Assemblée Nationale à laquelle participe désormais la droite, ce qui termine de légitimer les institutions de la Constitution de 1999. Il s’agit bel et bien d’un renforcement de la révolution citoyenne et non l’inverse.
Mercredi 29 septembre. Les fils invisibles qui unissent la France à l’Amérique Latine sont innombrables, mais il y en a un dont je suis particulièrement fière, c’est le voyage de Jean Jaurès de 1911. On doit donc fêter le centenaire de ce voyage l’année prochaine. Dans une réunion avec l’Ambassadeur du Venezuela en France et l’Ambassadeur de France au Venezuela, nous convenons que ce centenaire sera mis à l’agenda officiel des célébrations de 1911, à côté du Bicentenaire de l’Indépendance du Venezuela. Pour l’occasion, la France prépare une production lyrique, il s’agit de l’opéra « Bolivar » de Jules Supervielle et Darius Milhaud. L’œuvre sera re-créée ici à Caracas, sous l’impulsion de l’Ambassade de France. Quel bonheur ! En français, en plus ! J’ai transmis une copie des discours de Jaurès (en espagnol) à l’attention du Président Chavez. Tous sont très impressionnés par le livre que nous avons publié chez Bruno Leprince et moi je fais la belle tandis que je raconte le périple par lequel j’ai retrouvé les photos de Jaurès à Buenos Aires et les discours 1911 publiés par La Vanguardia ! Jaurès est bel et bien vivant dans les têtes pensantes des révolutions citoyennes d’Amérique Latine, et le PG y est pour quelque chose.
Leçon n°2 : Le Parti de Gauche doit désormais tenir son rang en tant que force politique qui s’est le plus inspiré des révolutions sud-américaines. Nous sommes en quelque sorte jumelés « à la vie à la mort ». Leur échec sera le nôtre, et notre succès le leur.
Jeudi 30 septembre, la nouvelle tombe de l’agression et séquestration de Rafael Correa à Quito. J’appelle en urgence nos amis dans les ministères. Ils sont apeurés. Les policiers empêchent le Président de sortir de leur hôpital, ils ont déserté leurs postes, les braquages commencent dans les centres commerciaux, dans les banques, contre des particuliers dans la rue. Le Commandement conjoint des Armées annonce sa loyauté, mais les militaires restent en fait dans leurs casernes laissant la population livrée à l’insécurité. Il y a clairement un plan et la revendication salariale avancée n’est visiblement qu’un prétexte. CNN titre sur le soulèvement des policiers pour raisons sociales, ils considèrent que le Président est à l’hôpital de son propre gré pour se faire soigner. Ils gagnent du temps, quoi, pour que personne ne regarde de trop près et que le coup devienne irréversible. Ils interviewent Lucio Gutierrez, l’ancien président de l’Equateur qui annonce l’échec du « régime communiste » de Rafael Correa. Leur sale plan aurait pu marcher. Le peuple réuni devant l’hôpital ne pouvait en réalité pas grand-chose contre ces policiers armés qui n’ont pas hésité à tirer sur la foule après l’avoir asphyxié de bombes lacrymogènes.
Mais c’était sans compter sur la nouvelle réalité politique en Amérique Latine. Correa a en effet le réflexe de joindre ses homologues dont Hugo Chavez, à qui il explique en détail la situation et à qui il transmet la consigne de convoquer en urgence l’Union des Nations Sudaméricaines l’UNASUR. Ce même Chavez a lancé Tele Sur, dont les images et témoignages des journalistes sur place attestent de l’existence d’une tentative de coup d’état. Je me disais : si seulement Tele Sur avait existé lors du coup contre le Président Allende. La pression fut donc continentale, tous les peuples d’Amérique du Sud, branchés sur Tele Sur et à l’écoute de leurs propres présidents : Evo, Cristina, Lula, même Piñera au Chili et Garcia au Pérou ont suivi. Les Etats-Unis n’ont pas pu garder éternellement leur position de négation de la réalité, et ont, fini par condamner. L’Armée équatorienne a alors entamé l’assaut. Jusque là la position du Chef de l’Armée avait été d’affirmer sa loyauté au Président tout en continuant de revendiquer le retrait de la loi de réforme de la fonction publique. Pff. Il faudra que tout ceci se paye et en tout cas – leçon n°3 – nous le notons dans nos petits cahiers pour le moment où nous, en France, aurons la tâche d’accomplir, depuis le Gouvernement, notre propre révolution citoyenne.
Vendredi 1er octobre. Je suis fière de mon parti et de son internationalisme total. Les camarades du Secrétariat National, qui avaient immédiatement réagi au risque du coup d’état, ont largement mobilisé pour un rassemblement de solidarité qui doit se tenir devant l’Ambassade de l’Equateur à Paris. Ni la pluie, ni l’échec du Coup d’Etat n’atteignent leur détermination. C’est si fort que cela se voit depuis Quito où le Gouvernement, touché, par notre réactivité, a tenu à nous saluer. Au moment du rassemblement parisien, la Chancellerie Equatorienne me confirme qu’elle veut saluer Jean-Luc Mélenchon personnellement, et je transmets donc son numéro de portable. Ricardo Patiño, héros de la Révolution citoyenne, homme courageux qui avait marché, avec d’autres Ministres comme notre ami Pedro Paez, vers l’Hôpital de la Police Nationale, est sain et sauf, et la joie que le contact avec lui a procuré aux militants présents a été telle qu’elle s’est entendue jusqu’à Quito à travers le petit combiné de Jean-Luc. Quelle émotion, quelle fierté pour moi et tout le secteur international du parti animé par Christophe Ventura et Céline Meneses.
Dimanche 2 octobre. Je suis à Brasilia. C’est ici que la direction du Parti des Travailleurs attendra les résultats des méga élections d’aujourd’hui. Ils ont invité le PG à les accompagner, ce que nous faisons tout naturellement. Je n’oublie pas que c’est ici que l’Autre Gauche a commencé. Je vois sur Facebook et Twitter que mes amis du PS se font largement l’écho de ce jour de vote, et se font les supporters de Dilma Roussef. Pour eux, Lula et le PT sont devenus acceptables. Le weekend dernier personne ne parlait des élections au Venzuela, et jeudi silence radio sur le putsch raté d’Equateur. Mais alors pour soutenir Dilma, il y a du monde ! Cette dichotomie est absurde et confine, il me semble, à l’ignorance crasse. La force de Lula s’est en effet faite par la décision de ne pas rallier les partis traditionnels de la gauche. Lorsqu’en 1980, le PT se créée, cela ne fait pas la joie du PC Brésilien. Quant aux sociaux-démocrates, ils étaient depuis toujours du mauvais côté et c’est bien contre le social-démocrate Fernando Henrique Cardoso (FHC) que le Partido dos Trabalhadores s’est construit peu à peu jusqu’à prendre le pouvoir en 2002. Le PS français, à l’époque, soutenait FHC ! A l’époque il n’y avait guère que Jean-Luc Mélenchon pour soutenir Lula et tenter de modifier les loyautés du PS français. Celui-ci a commencé à tourner lorsque le PT a accepté d’être l’amphitryon du XXIIème Congrès de l’Internationale Socialiste (IS) qui s’est donc tenu à São Paulo. L’IS jurait que ce serait l’occasion pour le PT de s’affilier à l’organisation. Et patatras… le PT rejette l’offre et confirme son indépendance absolue par rapport à la mouvance sociale-démocrate mondiale.
La création du PT en 1980 marque donc le début d’un cycle qui a été poursuivi, dans les urnes, à partir de 1998, au Venezuela. Une des idées centrales qui a émergé est – rappel d’une ancienne leçon – qu’il faut, pour réaliser la révolution citoyenne, des instruments politiques nouveaux. Ce fut fait au Venezuela, par l’ancien Mouvement Vème République et aujourd’hui le PSUV, en Bolivie par le MAS et en Equateur par PAIS. Un instrument politique qui tire les conséquences concrètes du double échec du communisme d’état et de la social-démocratie, il fallait y penser, merci le PT.
Ce soir je serai avec les dirigeants du PT à l’attente des résultats. J’y retrouve certains militants qui étaient avec moi à Caracas. Ici on s’interroge beaucoup sur l’Europe, sur la persistance de la droite et en particulier en France. Inutile de vous dire qu’on voit d’un très bon œil la création de Die Linke en Allemagne, et les succès électoraux du Front de Gauche qui sont pleins d’une promesse très attendue ici : mettre enfin la social-démocratie à sa place au sein de la gauche, afin que l’Autre Gauche puisse prendre le pouvoir à la droite et le rendre au peuple. On y décèle une sorte de triptyque « Oskar Lafontaine – Jean-Luc Mélenchon – Jean Ziegler » qui donne énormément de crédibilité aux aspirations gouvernementales de l’Autre Gauche en Europe. Les militants du Mali, du Burkina Faso ou d’ailleurs me demandent que Jean-Luc Mélenchon vienne chez eux pour y évoquer la présidentielle de 2012 en France et ses enjeux pour l’Afrique. J’ai promis qu’on le ferait !
Leçon n°5 : Il pèse sur le Parti de Gauche et le Front de Gauche une très grande responsabilité. Nous devons coûte que coûte être à la hauteur.
@Descartes # 46
En tant que producteur, le paysan a intérêt à ce que les salaires ouvriers montent, pour qu'ils puissent acheter sa production. Mais en tant que consommateur, il a tout intérêt à ce que les salaires ouvriers baissent (ou que la production soit délocalisée) pour payer ce qu'il consomme moins cher. Et c'est cette double casquette qui fait qu'il n'est pas aussi simple de "faire de la politique".
A mon sens c'est l'intérêt du paysan que ses salariés, mais aussi les autres, aient une bonne paye pour acheter ses produits. C'était le raisonnement de H.FORD, je crois que ce raisonnement est toujours pertinent, modulo la globalisation qu'il convient de juguler.
Le raisonnement "en tant que consommateur" est un raisonnement à courte vue, sur la durée c'est se tirer une balle dans le pied. Ce n'est pas avec la cupidité et l'égoïsme qu'on va améliorer notre société.
@ermler (#48)
Non. Mais j'avais besoin de l'Amérique Latine pour constater que cette autre politique peut s'appliquer concrètement et que de plus, le peuple la soutient massivement !
Ca, on le sait depuis les années 1930 avec le "new deal". Keynes avait montré la consistance de ce genre de politiques de partage de la valeur ajoutée, et les social-démocrates après la guerre ont montré que ces politiques "pouvaient s'appliquer concrètement" et que "le peuple les soutenait massivement". Quoi de neuf ?
Je ne sais pas ce que faisaient les socio-démocates dans les années 40 et 50, mais ce que je sais, c'est que cette politique-là, les socio-démocrates depuis trente ans sont incapables de la faire !
Et pour une raison tout simple: parce que ces politiques se sont épuisées. Lorsqu'on se trouve dans une situation de répartition très inégalitaire, comme c'était le cas dans l'Europe des "années folles", changer l'équilibre au profit du travail, même faiblement, a des effets économiques puissants et bénéfiques pour tous les groupes sociaux. C'est ce qu'avait remarqué H. Ford, comme le signale quelqu'un sur ce forum, et c'est ce qu'on compris les bourgeoisies pendant les "trente glorieuses". Mais au fur et à mesure que ces politiques s'approfondissent, leurs effets économiques deviennent de plus en plus faibles. Augmenter de dix pour cent les salaires dans un pays comme le Brésil ou la moitié de la population est au niveau de la survie génère tout de suite des effets puissants sur la croissance. Le faire dans un pays comme la France n'a que des effets faibles, comme on a pu le constater avec la "relance" de 1981. C'est pourquoi on ne peut pas vraiment tirer beaucoup de leçons de l'Amérique Latine: les politiques qui sont efficaces là-bas sont épuisées chez nous.
Quant à redistribuer au peuple le fruit des richesses naturelles d'un pays, fussent-telle pétrolières, je ne vois pas ce que ça a de "populiste" ! Tu préfères sans doute que ces richesses aterrissent dans les poches des compagnies multinationales.
Non, je préfère que ces richesses atterrissent dans l'investissement d'avenir: infrastructures, santé, éducation. Parce si on donne aux gens du poisson, on satisfait leur faim aujourd'hui, mais si on leur enseigne à pêcher et on leur donne des filets, on satisfait leur faim pour toujours, comme dit le proverbe oriental. Le problème, c'est que les investissements achètent le voix à long terme, alors que la consommation immédiate permet de se faire des clientèles tout de suite. Voilà où se trouve le "populisme".
Je constate que pour "sortir de l'auberge", tes contributions personnelles sont toujours aussi constructives.
Toujours. Moi je pense que pour "construire", il faut réflechir à nos problèmes, et pas aller chercher les solutions exotiques. Toi tu penses que c'est plus "constructif" de chercher à faire du Chavisme en France ? "Chacun ses...
@argeles39 (#51)
A mon sens c'est l'intérêt du paysan que ses salariés, mais aussi les autres, aient une bonne paye pour acheter ses produits. C'était le raisonnement de H.FORD, je crois que ce raisonnement est toujours pertinent, modulo la globalisation qu'il convient de juguler.
Je répète ma question: si "c'est de l'intérêt du paysan que ses salariés aient une bonne paye", pourquoi les paysans n'augmentent-ils pas massivement les salaires des ouvriers agricoles ? Peut-être ignorent-ils leurs propres intérêts ?
Non, sérieusement: on ne peut pas adapter sans précautions les raisonnements économiques d'un contexte à un autre. Le raisonnement de Ford (que Keynes reprendra en lui donnant une armature théorique) était parfaitement adapté à un état de l'économie où la consommation d'une couche sociale largement majoritaire était limitée uniquement par son pouvoir d'achat, et que cette consommation était locale. En d'autres termes, toute injection d'argent dans le système se traduisait par une augmentation de la demande des produits locaux, donc plus de production, donc plus d'emploi, etc.
Nous ne sommes plus dans cette situation. D'une part, parce que les énormes avancées de l'après guerre font qu'aujourd'hui la consommation n'est pas limitée par le pouvoir d'achat, mais par tout un ensemble de facteurs. Si l'on augmente de dix pour cent les salaires, la consommation n'augmente pas de dix pour cent, mais de beaucoup moins. Investissement et épargne occupent une place beaucoup plus importante pour le travailleur moyen aujourd'hui qu'elles ne le faisaient en 1920. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les politiques keynésiennes à la Lula fonctionnent très bien au Brésil, alors qu'elles donneraient des résultats poussifs en France. L'autre problème, comme tu le signales, est le libre-échange: l'augmentation des salaires ne se traduit pas par une plus grande demande de produits français, mais par une plus grande demande de produits chinois.
Le raisonnement "en tant que consommateur" est un raisonnement à courte vue, sur la durée c'est se tirer une balle dans le pied. Ce n'est pas avec la cupidité et l'égoïsme qu'on va améliorer notre société.
Certes. Mais il faut tenir compte que c'est "la cupidité et l'égoïsme" qui guident les choix des gens. On peut toujours déclarer que les gens ont tel ou tel intérêt à long terme... mais qui a le droit de leur imposer cette vision "pour leur propre bien" sans leur accord ?
@Descartes # 54
l'augmentation des salaires ne se traduit pas par une plus grande demande de produits français, mais par une plus grande demande de produits chinois.
Je ne dis pas le contraire, mais faut-il s'y résigner? Les normes sociales en chine ne sont pas les notres, le libéralisme nous entraine vers un recul de civilisation, à mon sens il est temps de dire stop.
On peut toujours déclarer que les gens ont tel ou tel intérêt à long terme... mais qui a le droit de leur imposer cette vision "pour leur propre bien" sans leur accord ?
Personne, nous sommes en démocratie. C'est à chacun de voir ce qu'il convient de faire en 2012, reprendre du sarko ou du DSK, ou bien opter pour le FdG. On aura ce qu'on mérite dans tous les cas de figure.
N’avalez pas votre chique ! Je cite un article de la Croix !
« Dans un livre vert paru mercredi 7 juillet, l’exécutif européen (La Commission) préconise un recul généralisé de l’âge de la retraite pour s’adapter à l’évolution démographique et garantir le financement des pensions futures ».
C’est en faisant une mise au point sur les institutions gouvernant l’UE, et particulièrement sur ce chef d’œuvre de l’esprit démocratique que constitue la Commission européenne, que j’ai découvert ce papier vieux de 3 mois.
Ailleurs, j’ai appris que ces féaux des USA poussaient à la levée d’interdiction, dans les pays de l’Union européenne, de la culture de certains OGM.
Et le Parlement européen prétend acquérir plus d’autorité dans le domaine législatif.
Qu’en penses-tu J-LM ?
Bonjour,
Sur A2 Face aux Français. Notre Marianne –République- ayant été lobotomisée depuis des décennies avec un savoir faire de droite extrême et accélération constante depuis ces dernières années, il ne faut pas compter sur un rachat de partie de cerveau manquante dans un quelconque vide grenier, ou bien, avec des envolées philosophiques fort intéressantes certes mais inefficaces sur le plan rendement de l’approche d’une perspective de changement profond. Il nous faut rester aux niveaux des difficultés des gens qui travaillent, dans des ambiances cruelles, absurdes, dépourvues d’humanisme, téléguidées par la finance, toute la finance, rien que la finance. Il faut appuyer de tous les poids d’argumentaires démonstratifs, de solutions concrètes pour que ça change ! Nous les initiés de base (ainsi que notre planète) n’attendrons pas que la dernière partie du cerveau soit liquéfiée à l’aide de télé banalité journalière. Et pour finir ici. Hier encore une personne ayant une dizaine de « patron emploi services » me disait… Mais c’est qui Mélenchon, j’connais pas !.. Cordialement.
@argeles39 (#55)
"L'augmentation des salaires ne se traduit pas par une plus grande demande de produits français, mais par une plus grande demande de produits chinois". Je ne dis pas le contraire, mais faut-il s'y résigner?
Mais est-on d'accord sur le constat factuel ? Analysons les faits d'abord, et ensuite seulement on pourra se demander s'il faut se résigner ou si au contraire on peut faire quelque chose, et quoi. Si l'on est d'accord que l'augmentation des salaires aujourd'hui ne provoque pas une augmentation de la demande sur nos produits, mais plutôt une demande sur les produits étrangers, alors l'idée qu'expose Jean-Luc Mélenchon selon laquelle "le paysan a donc intérêt à ce que la paye de l’ouvrier soit bonne" est fausse. Le seul qui a intérêt à ce que "la paye de l'ouvrier soit bonne", c'est l'industriel chinois. En dehors de l'ouvrier lui même, bien entendu...
L'expérience de 1981 a montré combien une stratégie économique de relance par les salaires était erronée. Et pourtant, la gauche continue à entretenir ce genre de raisonnement primaire contre toute évidence.
Personne, nous sommes en démocratie. C'est à chacun de voir ce qu'il convient de faire en 2012, reprendre du sarko ou du DSK, ou bien opter pour le FdG. On aura ce qu'on mérite dans tous les cas de figure.
Oui. Mais l'expression "opter pour le FdG" n'a pas de sens. Nous savons quelle est la politique que ferait Sarkozy ou DSK, nous n'avons aucune idée de ce que pourrait être la politique (et notamment la politique économique) d'un gouvernement de FdG. Les déclarations d'intention et les "valeurs" ne font pas une politique. Pour reprendre toujours le même exemple: est-ce que le FdG se propose d'essayer la relance par les salaires ? Comme en 1981 ?
Avant de "opter pour le front de gauche", j'ai besoin de savoir ce que le FdG ferait. Par exemple, amorcerait-il la "sortie du nucléaire" ? arrêterait-il les chantiers EPR de Flamanville et Penly ? Et la centrale de Fessenheim ? Je n'ai pas l'impression que le FdG soit en mesure de répondre à ces simples questions.
@ Descartes # 58
Si l'on est d'accord que l'augmentation des salaires aujourd'hui ne provoque pas une augmentation de la demande sur nos produits, mais plutôt une demande sur les produits étrangers, alors l'idée qu'expose Jean-Luc Mélenchon selon laquelle "le paysan a donc intérêt à ce que la paye de l’ouvrier soit bonne" est fausse. Le seul qui a intérêt à ce que "la paye de l'ouvrier soit bonne", c'est l'industriel chinois. En dehors de l'ouvrier lui même, bien entendu...
Je crois que personne ne nie ce que tu exposes, c'est une évidence. Mais l'augmentation des salaires doit à mon sens s'accompagner d'une rupture avec les règles de l'OMC. Je crois qu'il faut réhabiliter la charte de la Havane (1948), il faut un plan global pour sortir du libre échangisme mondialisé. En disant cela je vais apparaître comme populiste, étatiste, protectionniste......Mais peu importe, je dis ce que je pense, au risque de me tromper.
est-ce que le FdG se propose d'essayer la relance par les salaires ? Comme en 1981 ?
De ces années 80, je me souviens de la position du PCF sur "l'augmentation des salaires" et son corolaire "produisons français". Je me souviens que beaucoup se moquaient de Marchais et se pâmaient devant la révolution thatchérienne, mais 30 ans après je crois que le PCF avait vu juste.
Avant de "opter pour le front de gauche", j'ai besoin de savoir ce que le FdG ferait. Par exemple, amorcerait-il la "sortie du nucléaire" ? arrêterait-il les chantiers EPR de Flamanville et Penly ? Et la centrale de Fessenheim ? Je n'ai pas l'impression que le FdG soit en mesure de répondre à ces simples questions.
Tu mets le doigt sur un sujet de discorde, à l'évidence, sur ce thème il n'y a pas consensus au FdG. Mais personnellement ça ne m'inquiète pas, j'ai quelques notions de physique et je sais que la réalité s'imposera d'elle même, en dépit des discours. As-tu remarqué que même les verts sont de moins en moins virulents contre le nucléaire.
"Le seul qui a intérêt à ce que "la paye de l'ouvrier soit bonne", c'est l'industriel chinois."
oui mais dans un systeme avec un euro fort ou faible ? Le probleme est clair mais le systeme monétaire ne l'est pas, pour le résoudre il faudrait enlever la possibilité de spéculation à ce niveau là et avoir une reference commune, un systeme de change fixe négocié.
A Jean-Luc Mélenchon,
Sur le site Le Monde, représentant de la troisième droite, un billet écrit par Joaquin Villalobos, ancien guérillero salvadorien, consultant pour la résolution de conflits internationaux et titré "La guerre qui s'annonce au Vénézuela" mêlant des informations (désinformations?) selon lesqueles "...Depuis l'arrivée au pouvoir du président Hugo Chavez en 1998...plus de 120 000 Vénézuéliens sont morts assassinés, dont une majorité de pauvres. Le Venezuela n'a jamais connu pareille crise.....Le chaos institutionnel a fait du Venezuela la principale plaque tournante du trafic de drogue en direction des Etats-Unis et de l'Europe. Des centaines de milliers d'armes sont passées aux mains de civils et diverses armées cohabitent en un équilibre précaire.....Les institutions policières et les forces armées, qui ne parviennent plus à assurer la sécurité intérieure, sont considérées par Chavez à la fois comme des amies et des ennemies....Le gouvernement de Chavez, occupé à jouer à "la lutte contre l'impérialisme et l'oligarchie", a ouvert la porte au crime organisé." conclue par un effoyable "Il est tristement prévisible que beaucoup de militaires, de policiers et de civils vénézuéliens mourront dans la guerre qui s'annonce.".
Il est temps de mettre fin à ces inepties et que tant de contrevérités dont le but est évidemment d'affaiblir la portée de la révolution citoyenne telle qu'elle se développe en Amérique latine, soient dénoncées.
Ce serait utile que les spécialistes de l'Amérique latine au sein du Parti de Gauche, par un billet envoyé au Monde, rétablisse certains faits et une meilleure compréhension de ce qui s'y passe non seulement au Vénézuela mais aussi dans ses relations avec la Colombie et la problématique du FARC, entre autres.
@ Argelès 39, ou comment prendre ses désirs pour des réalités :
"As-tu remarqué que même les verts sont de moins en moins virulents contre le nucléaire".
Je serais curieux de connaître les sources et de quelle sorte de "Verts" il s'agit-là...
j'ai quelques notions de physique (vraiment ?) et je sais que la réalité (le nucléaire indispensable) s'imposera d'elle même, en dépit des discours
Si le Niger veut bien continuer à assurer 30 à 40 % notre "indépendance nationale" nucléaire ...
Mais c'est un détail assurément.
Cher Jean Luc,
Merci de vos interventions pour défendre le peuple contre les ploutocrates qui nous gouvernent.Mais je crois que seule une révolution peux maintenant "rebattre les cartes".Je ne crois pas à une révolution par les urnes.L'emprise de "l'hyper classe" mondialisée est trop importante, et elle ira jusqu'à la dictature pour conserver ses privilèges.Le marché a déjà gagné dans les faits, Il a tous les leviers du pouvoir et surtout la pensée unique pour lui.Il faut le dire au peuple, c'est la liberté et le sens de l'existence qui sont maintenant en jeu; nous avons déjà perdu la démocratie, évitons l'esclavage.Le marché détruira l'humanité parce qu'il est animé par une cupidité sans limite, qui confine à la folie...
@u Prolo # 63
Je serais curieux de connaître les sources et de quelle sorte de "Verts" il s'agit-là...
http://www.lepost.fr/article/2010/09/01/2202694_presidentielles-eva-joly-veut-maintenir-les-centrales-nucleaires-existantes.html
Ne crois pas que je sois un fanatique du nucléaire, si on trouve une solution pour faire autrement je suis partant.
Mais sincèrement je ne vois pas d'alternative. Le solaire, l'éolien, la géothermie, la biomasse, la pile à combustible...... c'est super, il en faut dans le bouquet énergétique (pour économiser l’uranium), mais ce n'est pas suffisant pour garantir nos besoins et satisfaire sans interruptions l'équation : production = consommation + pertes.
J'ai effectivement quelques notions de physique (formation d'ingénieur), mais je ne veux pas faire le malin, si on me démontre que l'arrêt du nucléaire est possible dans de bonnes conditions technico-économiques, je serais le premier à dire OK.
@ 66 - Argeles39
.
Vu l'attrape-tout qu'est devenu "Europe Ecologie", sûr qu'on va y trouver aussi des pro-nucléaires, on y trouve bien des écolos libéraux.
Mais je me demande si on peut vraiment considérer que Eva Joly est représentative des "Verts"...
Pour le reste, le nucléaire dévore l'essentiel des crédits de recherche et empêche ainsi la mise en place des autres solutions, et du coup devient "indispensable".
Mais il faudra bien qu'un jour on se décide à sortir de ce cercle vicieux.
D'autre part, on pointe toujours les défauts des énergies alternatives pour conclure qu'elles ne sont pas à la hauteur des enjeux et que le nucléaire est donc LA seule solution.
Mais curieusement et inversement on ne pointe jamais les défauts pourtant rédhibitoires du nucléaire pour en conclure que là non plus n'est pas la solution à nos problèmes d'énergie.
Bizarre.
Pourquoi ce traitement de faveur ?
Le poids et l'ancienneté de son lobby économique et politique n'y sont sans doute pas pour rien.
P.S.
Je crois qu'on frise le hors sujet et qu'on va se faire virer par le wm si l'on continue.
Dommage, le sujet devrait effectivement avoir une part importante dans la définition du programme énergétique du PG et celui du Front de Gauche.
Pour celles et ceux qui n'auraient pas vu l'émission d'hier soir avec Jean-Luc Mélenchon et Luc Ferry
http://programmes.france2.fr/face-aux-francais/index.php?page=article&numsite=5861&id_article=18731&id_rubrique=5864
bonjour a tous.il nous faut reactiver le secours rouge afin d apporter aide et soutien financier et alimentaire a ceux qui ne vont pas manquer de s engager dans une longue bataille.ciblons les endroits qui font mal au capital.en 68 nous avions ainsi soutenus des luttes victorieuses organisons la solidarite ouvriere.
Cher Jean luc,je suis a d'accord avec l'ensemble des internautes qui ont contribué par leurs notes a la critique de l'émission d'hier soir,il est certain que malgré le spectacle de ce genre d'émissions,vous nous devez d'être présent un maximum de fois même si cela ne vous élève pas toujours l'essentiel est de parler du projet commun de la vraie gauche.Si je peux me permettre un petit bémol,il y avais là un patron de PME qui vous demandais ce que vous pourriez prendre a ceux qui ont trop,moi personnellement il me manquais juste cette information que vous auriez dû lui apporter et en rassurer bcp d'autres "comment souhaitez vous vivre demain en France,etes vous prêt a partager en contribuant a votre niveau aux recettes de l'état et de ce fait avoir de bonnes école,hopitaux,services publics pour tous que l'on soit riches ou pauvres ou bien preferez vous que notre pays,au dessus des mairies nous ecrivions...chacun pour soi " ce message peut être entendu et compris même par les patrons des TPE/PME.
Moi j'ai fais un voeux,ayant autour de moi au moins 3 ou 4 personnes qui ne votent plus,je leurs propose simplement par amitié pour moi de voter pour vous au premier tour et d'essayer de convaincre au moins deux personnes de leurs entourage de faire la même chose,j'ai confiance en vous et j'entend votre message.Allez zou!
J'ai cru comprendre dans la vidéo "talk orange" que Jean-Luc Mélenchon était favorable à une fusion avec le PC. Je suis "jeune" en politique et j'aimerais savoir ce qui nous (PG) distingue fondamentalement du PC. Merci d'éclairer ma lanterne...
bonsoir,
de Tarbes au FMI....il n'y a qu'un pas !
extrait :
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WASHINGTON — Le Fonds monétaire international s'est inquiété mercredi que la reprise de l'économie mondiale ne soit médiocre, surtout dans les pays les plus riches, et reste bancale, au moment où les conflits sur les taux de change prennent de plus en plus d'ampleur.
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un tel niveau de bêtises ne peut que conforter le FdG qui nous alarme depuis plusieurs mois sur l'inaction, voir la nature néfaste du FMI sur l'Europe (exemple grecque, Islande, etc)
cordialement
En France les grandes grèves, en 36 ou en 68, n'ont jamais été lancé par les directions syndicales. C'est à la base, dans les entreprises, que les mouvements ont commencé et ont fait tache d'huile. C'est pourquoi les incantations répétées de certains depuis des années "grève générale grève générale" sur tous les tons et dans toutes les situations n'ont aucun sens. Thibault qui connait bien son histoire du mouvement ouvrier et syndical se garde bien de lancer le mot d'ordre de grève générale. Il sait bien que ce n'est pas lui qui décidera d'une telle action mais la base et seulement la base. Par contre aujourd'hui il appelle à discuter de cette option partout. Ce qui se passe à Marseille en ce moment est significatif. Grève des dockers, des raffineries, de certains fonctionnaires de la territoriale, un Monoprix est en grève aussi,... Le mouvement s'enracine et commence à faire tache d'huile. A suivre sérieusement de très près. Si la grève générale doit être lancée, c'est peut être à Marseille maintenant que ça se décide. Le 12 octobre peut permettre une hausse et une généralisation de la mobilisation.
Pour relancer le débat sur le cout de la main d'oeuvre française, savez-vous qu'un ouvrier coute au minimun 38000 €/ an pour un salaire brut de 18000€/an. Je ne parle pas du ratio Heures travaillés/Heures vendues!
Pour ce qui est de la prestation de Jean-Luc chez Durand :
Je dirais que le bilan est mitigé. Je l'ai trouvé moins bon que chez Ruquier par exemple.
Tout d'abord le format: Difficile de s'extraire de pareil dispositif télévisé mené par une animation de ce calibre.
Alors, certes, on n'a pas atteint le niveau de dépolitisation que l'on trouvera sans doute chez Drucker mais le format particulièrement haché ne permettait en aucun cas de développer sa pensée, pour le plus grand bonheur de Durand, qui semble être en réalité l'invité principal de l'émission.
On remarquera que Mélenchon aura bénéficié d'un traitement de faveur puisqu'il fut coupé de façon récurrente par le luxueux fonctionnaire à boucles blondes, privilège auquel n'eut pas droit l'ancien ministre de l'éducation. Même chose pour les plans larges visant à diluer l'attention du téléspectateur pendant que Jean-Luc Mélenchon s'exprimait, là encore, Ferry était systématiquement filmé en plan serré, indiquant implicitement au valeureux spectateur insomniaque qu'il était face à un moment fort de la soirée.
Pour ce qui est du "panel" représentatif des français :
Une psychanalyste dévorant du regard Ferry et buvant chacun de ses mots (dont le père avait été le proviseur de Jean-Luc, ce qui permit providentiellement de tenter en vain de le piéger), un responsable de com à qui Mélenchon "faisait peur", un chef d'entreprise ayant du mal à masquer son inimité pour Jean-Luc Mélenchon, un "artiste" déroulant un numéro d'acteur passablement joué fustigeant, en feignant de chercher ses mots, la théâtralité du débat, puis ciblant sa charge contre Mélenchon qui eut l'incroyable mauvais goût d'oublier son patronyme breton, signe évident, selon la démonstration implacable de ce brillant intervenant, qu'il ne se souciait guère du sort des français... Complétant ce tableau, une dame semblait acquise à Jean-Luc quand elle lui rappela que la bride des hauts salaires était parfaitement impossible à cause... de la mondialisation. Une représentativité à son firmament, très "service public" façon TF1.
Cinq petites erreurs de Jean-Luc à mon sens.
Tout d'abord, bien-sûr, celle concernant le salaire médian. Même si ce dernier ce contente d'intégrer les salaires à temps plein dans le privé, on reste tout de même en dessous du compte.
L'autre erreur, c'est celle de s'être engouffré dans la révolution de 1917, sans doute trop historiquement chargée pour ce type de public, qui permit à Ferry de dérouler son ode au capitalisme. Il aurait sans doute fallu en rester à des choses plus proches de nous et se contenter de pilonner le néolibéralisme.
La troisième fut l'absence de réponse à Ferry concernant l'épouvantail de la mondialisation, il suffisait de lui répliquer que l'immense majorité des entreprises ne sont pas soumises à la concurrence de l'Inde et de la Chine.
Stéphane blakowski, de l'école Fogiel, ne méritait pas pareille charge, c'était bien trop d'honneur.
Attention, un présidentiable n'a pas le droit d'avouer ses vagues à l'âme, il détient la force de frappe nucléaire.
j'ai suivi l'émission "face aux Français";avec tenacité J.L.Mélenchon a de bout en bout élevé le débat afin de mettre en évidence le fond des problèmes actuels.Les questions du public étaient plutot décevantes.Quant à M.Ferry,c'est un homme cultivé,je n'en doute pas,mais on se demande sur quelle planète il vit.
Monsieur Mélenchon,
J'ai vu que vous avez publié la session pleinière du 20-22 septembre 2010. Je vois que vous faites état de votre vote concernant le rapport Arias Echeverria. Je me réjouis que vous ayez voté contre. Par contre vous ne faites pas mention (sauf erreur de ma part) du rapport Gallo adopté par le Parlement européen le 22 septembre (http://linuxfr.org/2010/09/23/27409.html) et plus connu sous le nom de ACTA. Quel a été votre vote et surtout quelle est votre analyse de ce rapport?
Une dictature est en train de se mettre en place sur le web et bientôt viendra l'ère du web "made in China".
Je me demandé également pourquoi Internet n'est pas plus pris en compte par les partis politiques hormis pour restreindre les libertés d'expression et la neutralité du net.
Le PG parle d'économie, d'écologie. Mais ne pourrait il pas également faire un programme et émettre des propositions au niveau de l'informatique (brevet logiciel) et du web afin de garantir sa neutralité et la liberté d'expression sur le Web. Ces domaines font parties intégrantes de nos vie et de nos habitudes. Ils serait peut être intéressant de rencontrer des professionnels (non soumis à des lobbies)...
Monsieur,
Je me permets de vous recommander cet entretien avec Frédéric Lordon lors d'une émission d'arrêt sur image :
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=3405
L'échange y est passionnant et la lecture du livre dont il est question alimentera à coup sûr votre réflexion....
@G2F #72
Mon sentiment rejoint ton analyse.
Personnellement j'ajouterais que Jean-Luc Mélenchon était un peu à côté de ses pompes et parfois des questions. Peut-être la fatigue.
Le point positif que je retiens et son intervention contre Durand qui ridiculise toujours les propos de Jean-Luc Mélenchon. Je retiens aussi que Grichka et Igor sont venus comme par hasard soutenir Luc Ferry laissant seul Jean Luc et me donnant l'impression d'un homme sans ami. Il est clair que Luc Ferry et Jean-Luc Mélenchon n'était pas sur le même pied d'égalité. On pourra d'ailleurs voir qu'encore une fois il n'y a pas d'ouvrier dans le public. Il est clair que le format Télé n'est pas bon. Les invités étaient là pour parler d'eux mais Jean-Luc Mélenchon rapporte tous à la politique. Ce n'est pas une critique négative. Cependant Jean-Luc Mélenchon n'a pas le temps de développer ses idées et cela en tout cas pour ma part se mêle à la confusion. Je regrette aussi l'absence d'un débat avec le public, juste des conversations entre Jean-Luc Mélenchon et Luc Ferry.
Voila la liste des manifestations du mardi 12 octobre 2010: s'il manque des rendez vous n'hésitez pas à nous l'indiquer ici :
http://blog-zero-un.over-blog.fr/article-liste-des-manifestations-du-mardi-12-octobre-2010-58344907.html
Face à Ferry Jean-Luc Mélenchon défend à juste titre 1917 et 1968, mais oublie bien vite qu'en 17, ce ne sont ni les syndicats ni les urnes qui ont changé le cours de l'histoire et qu'en 68 c'est la grève générale qui a permis les acquis sociaux.
Alors un peu de cohérence dans le rôle des partis et syndicats, 2 outils du mouvement ouvrier qui concourent au même objectif, améliorer la condition humaine. Sinon à quoi serventils ?
Aujourd'hui, la classe ne se bat plus pour obtenir des avancées sociales, mais pour les préserver. Nous sommes dans une phase de résistance. Chaque "victoire" (1995, CPE), n'était que la non mise en applications des régressions sociales que voulait nous imposer la droite. Nous sommes malheureusement encore dans cette situation, et nous sommes donc dans l'obligation absolue de frapper le plus fort possible et toute hésitation ou tergiversation se paiera cash pour des millions de personnes dont le capitalisme s'accaparera 2 ans de vie supplémentaire.
Aussi, se contenter de suivre les directions syndicales qui elles mêmes se retranchent derrière les syndiqués pour décider ou non de radicaliser le mouvement pose aussi la question: mais à quoi servent donc partis et directions syndicales ?
Réaffirmer l'exigence d'un référendum, tout en précisant qu'au préalable il faut qu'il y ait retrait de la loi, pose la seule question centrale: Comment obtenir le retrait ? Surement pas en attendant que l'un bouge pour que l'autre le suive...On peut attendre longtemps comme çà...C'est pas moi c'est l'autre. Le parti ne bouge que si le syndicat bouge, et le syndicat ne bouge que si de très nombreux syndiqués vont à l'encontre de leurs directions.
Et à tous les adeptes convaincus de la révolution par les urnes, je ne leur ferai pas l'injure de croire qu'ils pensent que seule la période électorale (définie par la loi à date fixe) fera pencher la balance du bon côté, mais que l'implication déterminée des partis dans les périodes de luttes majeures demeure le meilleur argument pour entre autre préparer 2012.
Il pas question ici d'être l'avant garde "éclairée", mais de ne pas être à l'arrière-garde suiviste
PS Jean-Luc Mélenchon, si vous pouviez éviter de tutoyer l'ennemi de classe, çà donne une image de connivence de la classe politique et qui explique en partie le rejet des partis et l'abstention.
Vu et podcasté l'émission de G Durand pour pouvoir réentendre avant d'avoir un avis.
La question se repose de participer ou non à ce genre d'émission vraiment pas intéressante; des invités acteurs, le présentateur qui provoque à dessein, Mr Ferry louant lui même son ode à la fraternité,(probable qu'il est prêt à herberger des roms en vacances en France, histoire de fraterniser, ou bien d'accompagner des sans-pap en préfecture!).
Ce qui devient formidable avec ces gens de droite (ou du centre) c'est que écrivant des livres sur l'amour et/ou la fraternité ils ont le sentiment d'en avoir répandu sur la terre, conception assez mode de la culture du bon sentiment sans en appliquer un iota. Dans ce contexte comment convaincre puisque le jeu est que étant sur un plateau télé, tout est théâtre,d'ailleurs les décors, la rigité du mobilier, les jolies femmes, le public qui applaudit à tout et son contraire, Mr Ferry qui se montre et se vante, imitant assez bien BHL ; alors notre cher Mr Mélenchon qui est là avec sa foncière bienveillance, son écoute, ses analyses, qui réfléchit avant de répondre, est obligé d'être sur ses gardes pour ne pas faire de bourde, ce n'est pas humain d'envoyer là des gens sincères et humains, c'est propice à leur faire du mal, et moi je trouve que tout est fait là pour que Mr Mélenchon se trouve en situation délicate et L. Ferry à la parade ; pourtant Mr Mélenchon vous avez été très intéressant. Cette émission perpétue cet empoisonnement de la pensée qui tend à démontrer que nous sommes obligatoirement dans une société duale, la droite la gauche,les bons à l'école, les "en échec scolaire", les riches les pauvres (mais riches de tout le reste que les riches n'ont pas), les entrepreneurs, les salariés, permettant ainsi au populisme et à la simplification de réduire tout approfondissement à de la prise de tête.et pour couronner le tout il nous sert les jumeaux infernaux adeptes du créationisme. Moi ça m'a fait souffrir.Nous nous retrouvonsle 12 de Montparnasse à Bastille et dans l'attente je conseille Mr B. Friot et son analyse sur les retraites, d'où mon prochain slogan : augmentation des cotisations et des salaires et calinothérapie remboursée par la sécurité sociale.
je ne supporte plus que mr Mélenchon soit considere comme un imbecile ou comme un fou sanguinaire par la tele publique ces emissions font beaucoup de mal au mouvement de gauche je me demande si le pg a raison de segolariser mr melenchon
.."face aux Français", émission prise en cours de route ayant lu que l'émission commençait à 22h50, aussi je ne sais pas pourquoi le tutoiement, qui empêche la distance, mais "peut" conduire à rendre "approchable" Jean-Luc Mélenchon (PG), celui "qui fait peur" (ou à qui on donne si peu la parole)....
L F, autre monde, mais il ose quand même parler de "révolution", quelle audace! et "amour", plutôt dénaturé, enfin passons.
Jean-Luc Mélenchon peut faire peur, car il réfléchit, tente de redonner au temps sa valeur, réplique, renvoie le questionneur à la source de sa question... et je pense que ses réponses doivent ensuite titiller quelques esprits habituellement déformés par la pensée unique galopante, enfin je le souhaite.
Mais quelle tâche! Etre à la hauteur de ceux qui savent, de ceux qui ne veulent pas savoir et sont dans le déni et de ceux qui ignorent mais écoutent. Etre détendu pour que les messages passent, mais tendu pour ne pas faire de trop grosses erreurs, de toute façon il y aura des critiques qui ne peuvent que faire avancer. Grâce aux frottements, on marche.
Avoir laissé tous les pouvoirs entre les mains d'une seule caste cimentée au déni (belle paroles de L Chatel ce jeudi matin sur france cult, comment ne pas avoir mal à l'estomac après..?), grâce à des candidats peu rasembleurs et en premier à cause de programmes mal ficelés, gèle l'opposition politique dont la seule action lisible serait la chaise vide aux assemblées. Massacres des temps de débats sur des sujets fondamentaux (nationalité, immigration..), pourquoi rester là si ce n'est pour faire semblant et toucher les indemnités?
Quant aux réformes actuelles, de nombreuses actions existent mais ne sont pas relayées, Marseille est une ville très active, quel dommage que ce soit les cheminots qui encore doivent être leaders, peut-être que les traders mal menés vont prendre la tête des mouvements!
Juste in info: EUROSTAR est en phase finale de négociation pour l'achat à SIEMENS de train grande vitesse.
EUROSTAR et détenu à 55% par la SNCF!
L'émission "Face aux Français" s'est terminée sur l'affirmation par L. Ferry (évidente pour lui) que si on vit mieux aujourd'hui qu'au 19ème siècle c'est grâce au capitalisme.
Il y a d'autres explications. Le progrès technique peut être. Par exemple le lave linge.
Cette affirmation insidieuse est dangereuse si elle n'est pas contredite dans la tête des gens.
Quelques réflexions :
Compte tenu de l'évolution de la bataille sur les retraites
une des clés réside dans l'organisation de la solidarité, politique et aussi financière.
Cela me parait etre le rôle des partis politiques que d'être en première ligne là dedans (au lieu de se regarder le nombril ou se demander s'ils sont plus ou moins préparés à la présidentielle que les autres...).
Une grosse campagne avec beaucoup de visibilité pourrait renforcer largement le rapport de force.
Mettre le paquet et pouvoir annoncer des chiffres de collecte significatifs c'est :
- donner une jauge concrête de la solidarité massive des couches populaires et faire la démonsatration de leur pouvoir y compris économique
- gonfler le moral des secteurs en grève
- permettre la durée à certains grevistes en diminuant leurs problèmes de budget familial
- saper le moral de nos adversaires qui comptent tout autant sur la division et l'isolement que sur les problèmes financiers des grevistes pour les décourager
- et bien sûr améliorer les dynamiques unitaires
Appel à une campagne et une caisse commune de tous les partis qui disent qu'ils soutiennent le mouvement en leur proposant de le démontrer concrêtement, sans exclusives et sans que personne ne tire la couverture à lui ?
Ne serait ce pas le moment ?
Nous sommes deux militants communiste, (en roue libre..retraités cheminots.) qui avons bien apprécié la prestation du cde Mélenchon. Je trouve que certains témoignages sur ce blog sont bien sévères. Il a eu raison de s'indigner face à Durant, nous attendions sa réaction. Les gens ont évolué, ils aiment la sincérrité à la télé, et surtout pouvoir comprendre.
Sur ces deux points Mélenchon fut ok. Sincèrre, même sur la question du salaire de député,nous avons bien senti qu'il ne se penchait pas tous les mois sur sa fiche de paye,il dit qu'il gagne correctement sa vie point! Pédagogue, nous les" prolos"qui n'avons pas fait de grandes études, nous comprenons par ses expliquations comment se fera le partage des richesses sous un gouvernement FdG, et nous sommes (aux anges..) lorsqu'il déclare qu'au dessus de vingt fois du salaire moyen: "il prend tout!"Dns nos propositions je crois que nous allons dans le même sens, cela nous rappel également quelqu'un que nous avons bien aimé en son temps...
Voyez vous,la candidature de notre ami Chasseigne qui lui aussi a du talent bien que différent, ce n'est pas une mauvaise chose. A tout les deux c'est le ticket gagnant! Au PCF nombreux comme moi sont séduit par la candidature unique Mélenchon pour 2012. Mais pour d'autres, tout aussi nombreux,il y avait comme une sorte de frustation, voir, un sentiment que le parti abandonné son identité.Donc, cette candidature permet le maintient de la cohésion dans nos rangs c'est trés important,et le moment du choix venu, l'intelligence politique l'emportera j'ai absolument confiance.
Cher(s) Amis,
Dans le cadre de la lutte contre le projet de loi sur les retraites, nos sénateurs du Parti de Gauche ont mis en place un dispositif permettant à tous de suivre les débats au Sénat. En effet, les sénateurs sont appelés à se prononcer sur ce texte qui remet en cause le droit à une retraite à 60 ans à taux plein à partir du mardi 5 Octobre.
Au Parti de Gauche, comme au Front de Gauche, le cœur de notre projet politique est la « Révolution citoyenne ». Ainsi, nous pensons qu’il est important que tous les citoyens qui le souhaitent puissent s’impliquer activement dans ce débat sur les retraites, symbole de notre contrat social.
Pour ce faire, nos sénateurs Marie-Agnès Labarre et François Autain vous invitent à vous rendre sur le site du Parti de Gauche, http://www.lepartidegauche.fr, pour suivre tous les deux jours des comptes-rendus de la bataille parlementaire au Sénat (en haut à droite sur le site). En effet, chaque soir, sur les coups de 20h, sera mise en ligne une petite vidéo revenant sur l’évolution de la discussion au Sénat. Cette petite série s’intitule « Chronique de la bataille parlementaire contre le projet de loi sur les retraites ». La première vidéo est d'ores et déjà en ligne.
Vous pouvez aussi la retrouver sur dailymotion : http://www.dailymotion.com/video/xf3jma_chronique-de-la-bataille-contre-la_news.
Sacha Tognolli
J'ai passé 1 excellente soirée hier en visionnant l'émission Face aux Francais. Jean-Luc Mélenchon était parfait- son enfance au Maroc, son intervention sur les HLM des annees 60.- etc -.. bravo....(j'ai trouvé également Ferry très humain) ils ont contribué à faire une émision sincère, intelligeante et reposante.
Dimanche sur lci, et bientôt chez Drucker, je suis comblée
Monsieur Mélénchon, tenez bon et ne changez rien.
@Turmel jm post 85 et à Christine post 87
Continuez, je suis fan. Mais doucement quand même vous allez finir par vous faire démasquer ;-)
Sinon, chaque intervention de Mélenchon achève de me convaincre un peu plus qu'il ne peut pas être la candidat de toute la gauche radicale. Qu'il plaise à une partie, la plus républicaine disons et la moins anticapitaliste et révolutionnaire, admettons mais ce conflit social est vraiment l'épreuve du feu et il est en train de la perdre.
En interne au NPA on sera bientôt obligé de rajouter après nos discours défendant la perspective de converger avec le FdG qu'on est évidemment contre que ce soit Mélenchon le candidat unitaire et qu'il faudrait trouver quelqu'un d'autre qui ferait le trait d'union entre la gauche anticapitaliste polarisée par le NPA et la gauche antilibérale polarisée par le FdG.
Je préfère largement entendre les discours des dirigeants pcf aujourd'hui même si je suis presqu'autant critique par rapport à eux. J'espère que les militants du PG se rendent compte du truc. Cela ne durera pas pour Besancenot mais clairement le temps de la lutte, il est beaucoup plus crédible pour les travailleurs radicalisés que Mélenchon et on ressent de nouveau dans les manifs une énorme attente autour du NPA.
Bien sûr cela retombera peut-être en partie après cette bagarre mais ce conflit laissera des traces. Et pour l'instant, le moins que l'on puisse dire c'est que ce conflit ne nous aura pas rapproché alors qu'il devrait le faire. Il n'est pas trop tard mais le temps presse.
Je crie bravo à M. Mélenchon pour sa prestation dans cette émission piège organisée par l'illustre G. Durand, champion des chausses-trappes. S'il y eut du "voili" ou du "voiça", il y eut aussi "match" et le résultat ne fût pas nul tant M. Ferry ne montra incapable d'avancer une seule critique sur cette société adoratrice du capitalisme, seul système ayant réussi, à ses yeux, à nous sortir de la misère hugolienne L'exercice fût difficile et se heurta aux limites(imposées ou provoquées par qui vous savez) du genre, ce qui ne vous permit pas de développer quelques aspects de vos argumentations. Ceux qui écoutent M. Mélenchon depuis quelques temps auront suivi ces explications, les autres auront étés suffisamment "titillés" pour aller voir plus loin...son livre, annoncé pour l'occasion, et c'est tant mieux, y pourvoira !
Certains déploreront sa réponse approximative concernant ses émoluments européens: qu'ils aillent voir sur les nombreux moteurs de recherche s'ils le peuvent(ou qu'ils le demandent à ceux de leurs amis qui le peuvent: tous n'ont peut-être pas d'ordinateur chez eux car il n'y a pas d'obligation à cela), et ils verront que, hors indemnités ou primes, le chiffre annoncé n'était pas trop éloigné de la réalité. Et puis, ce détachement vis à vis de l'argent devrait nous apparaitre exemplaire lorsque, comme cela a été dit par lui-même, il sait gagner suffisamment pour ne pas être obsédé par cet aspect. L'échelle qu'il propose, de 1 à 20, pour les salaires, en assurant un meilleur partage des richesses produites, devrait permettre au plus grand nombre d'entre nous de se placer dans cette même perspective: vivre convenablement de son travail dans des conditions décentes sans pour autant désespérer d'obtenir mieux.
Alors pourquoi craindre son futur passage(fort attendu) sur la 2ème chaîne publique, ce prochain premier dimanche de novembre? Il sera présent avec ses qualités et ses défauts, sa passion et ses critiques argumentées,
son savoir-faire(ne lui faites pas cette injure de la croire à ce point démuni) et son savoir-dire, en un mot, pourquoi ne pas lui faire confiance?
@ 88 Langue Rouge
Soit tranquille, il y a longtemps déjà que nous savons que Besancenot sera candidat, en continuité totale avec les cavaliers seuls successifs des Européennes puis des Régionales. Il y aura toujours un bon prétexte pour justifier la candidature en solo : tu prépares le terrain en mettant à l'avance un veto sur la candidature Mélenchon. Dont acte.
@ 85 turmel
Tout à fait d'accord. Mélenchon et Chassaigne :A tout les deux c'est le ticket gagnant !
Je crois qu'il ne fallait pas y aller.
C'est du pur spectacle, censé mettre en scène la vie un peu privée des invités.
Luc Ferry prenait la parole pour ne rien dire.
Jean-Luc Mélenchon tenait des propos réfléchi et de fort à propos, aussitôt le Ferry coupait la parole pour pérorer, montrer son opposition (je ne sais combien de fois il a répéter, c'est ce qui m'oppose à Jean-Luc Mélenchon).
Bref cela a tourné à l'auto satisfaction de Ferry qui doit se prendre pour un grand intello
Strictement aucun intér^t
(88) @langue-rouge
bien qu'étant plus proche des idées développées par le NPA, je glisserai un bulletin de vote FdG car il me semble que la majorité de nos concitoyens n'ont pas l'envie de sortir du système républicain (qui les rassure).
voter NPA aujourd'hui c'est pour moi peu en phase avec la certitude évoquée précédemment, et préférer continuer de rêver alors que la réalité sociale demande une union de tous, bien sûr je pense aux partis dits de vraie gauche.
il est, de mon point de vue, absolument urgent que nous déposions une candidature commune, quelle que soit la personnalité qui nous représentera, pour qu'enfin renaisse l'espoir chez les plus mal lotis et créer un grand mouvement citoyen.
mon vote utile n'ira jamais plus aux socialistes, mais à ceux qui souhaitent cesser les querelles de clocher.
à 60
thierryjay93
il serait, peut-être, intéressant de demander aussi ce qu'il en pense à Miguel Benasayag...ça m'étonnerait qu'il ne soit pas de la vraie gauche...et, il a vécu, dans le réel, ce genre de situation, y compris prison ...
Il connait fort bien l'Amérique du Sud....et, en même temps, il a le recul...
Peut-être lors d'un débat...
Enfin, ce que j'en dis...
Turmel jm @85
"Au Parti de Gauche, comme au Front de Gauche, le cœur de notre projet politique est la « Révolution citoyenne ».
Autant alller jusqu'au bout et réconnaître aussi que les citoyens seraient les véritables acteurs de votre Révolution. Ce qui me gène cependant, c'est que votre "révolution citoyenne", s'appuie sur des citoyens qui ne sont pas égaux entre eux, notamment dans les entreprises ou les sociétés: il y les citoyens salariés exécutants liés par un lien de subordination à leurs citoyens actionnaires ou patrons propiétaires. Et leurs intérêts sont irréductiblement antagoniques.C'est pour cette raison que le NPA est anti capitaliste car le capital ne se contente pas de dominer nos vies, de provoquer des fléaux destructeurs la planète, ni de la souffrance et des suicides au travail,mais aussi il aliène et exploite le citoyen salarié au profit d'une minorité de citoyens. Un entreprise citoyenne, montrez moi en une.
Bien sûr, dans son texte fondateur, le PG veut "entrer la citoyenneté dans les entreprises" par la méthode dite de la "démocratie sociale". Mais cette "méthode" permet-elle remettre en cause la propriété privée, véritable source du pouvoir dans l'entreprise? Votre projet de République Citoyenne aurait-elle oublié la lutte des classes ?
En tout cas, je constate en ce moment que le FdG reproche au NPA de vouloir se substituer aux organisations syndicales parce que ses citoyens militants font connaître dans les entreprises et les syndicats ses propres propositions (retrait du projet de loi sur la réforme des retraites, retour aux 37,5 annuités, grève générale reconductible et ce ne sont pas celles de l'intersyndicale jusqu'à présent) Cette position revient finalement au suivisme vis-à-vis de l'intersyndicale et à se désintéresser du rôle déterminant des mobilisations sociales dans la conquête ou la préservation des acquis sociaux. A l'inverse des partis pour imposer leurs programmes, Les luttes n'ont pas besoin d'eux.
@ Michel Matain
Le NPA soutiendra en 2012 une candidature anticapitaliste, issue ou non de ses rangs. Quand au FdG, il présentera une candidature (ou 2 ?) issue de ses rangs. Au moins pour le FdG c'est clair, reconnaissons le.
bonjour à tous
j'espère que nous trouverons dans l'Union du FdG le respect des différentes familles (pour l'instant il me semble qu'il y en a 3) peut être que le NPA sans se dissoudre le moins du monde pourra venir rejoindre ceux qui souhaite un fort pôle de gauche anti capitaliste pouvant faire pression à la fois sur l'UMP, les socialistes qui s'étaient éloignés des valeurs de gauche, de l'Europe qui n'a qu'une vision économique de l'europe.
sur cette base, force est de reconnaitre que le FdG crée le mouvement, le questionnement et qu'il soutient loyalement les syndicalistes ! tout les syndicalistes dans leurs actions. çà c'est plutôt à son crédit.
si le FdG arrive à créer une dynamique, je crois que son avenir aura de l'intérêt pour chaque Français.la vision républicaine est un élément fort du discours du FdG.
cordialement
langue-rouge le 7 octobre 2010 à 11h56
"il faudrait trouver quelqu'un d'autre qui ferait le trait d'union entre la gauche anticapitaliste polarisée par le NPA et la gauche antilibérale polarisée par le FdG."
Nous sommes en plein de la définition argumentée pour la recherche d'un candidat unitaire de toute l'autre gauche. Au passage, je trouve que la distinction entre antilibérale et anticapitaliste largement artificielle (le PG se réclame anticapitaliste) et surtout complètement incompréhensible pour le plus grand nombre. Ce qui compte est le contenu du programme (en discussion dès à présent) et pas l'adjectif apposé par des militants très très avertis.
La méthode que tu proposes est de trouver un candidat qui fait le plus petit dénominateur commun entre les organisations de l'autre gauche. C'est ainsi que raisonnaient une partie des militants engagés dans les collectifs unitaires antilibéraux de 2006-2007. Cela aboutit à l'émergence d'Yves Salesse et de Clémentine Autin... pour finir sur une candidature de José Bové, futur Hérault d'Europe Ecologie.
Il s'agit donc de se faire plaisir entre militants avertis, conscientisés et très au fait des programmes, histoires des diverses organisations, etc...
Je propose un autre critère : ce qui fait l'unité du peuple tout entier et à commencer par l'unité des électeurs de l'autre gauche.
Qui sont-ils ? Bien difficile de définir clairement. Je propose de dire qu'il s'agit potentiellement, dans les grandes lignes, des électeurs du non de gauche en 2007.
Qui est alors le plus en capacité à rassembler ses électeurs là ?
N'oublions que ses électeurs forment la majorité des électeurs de gauche en 2007. L'objectif du Parti de Gauche est de faire passer l'autre gauche en tête de la gauche et ensuite de remporter la présidentielle. Ce serait une partie de la déclinaison de la révolution citoyenne.
La crise du capitalisme n'a fait que renforcer nos idées, celles de l'autre gauche. Je doute fort que les électeurs du non de gauche basculent vers des idées néolibérales, donc vers celles du PS... A moins que nous apparaissions renfermés sur nous-mêmes, dans des querelles sur les virgules et les interprétations des événements du passé. Et là, le vote pourri dit "utile" pourrait remporter la mise... à moins que la réticence à voter PS ne termine dans Europe Ecologie qui se donne aussi l'objectif de passer devant le PS. Ce serait tragique.
Notre responsabilité est de trouver un débouché politique majoritaire à la contestation sociale forte et légitime. Je doute que nous puissions y parvenir en se regardant le nombril.
JL Mélenchon dans l’émission de France 2 toujours égal à lui-même : excellent dans la dénonciation des privilèges et des injustices.
Il ne s’en laisse pas conter et il remet à sa place G Durand, le petit apprenti communicant (il ne s’est pas encore remis de la magistrale réponse de JL Mélenchon) et les autres du panel, car il sait que le choix de ce panel est rigoureusement idéologique.
Il n’y a qu’à voir leurs professions pour s’en rendre compte. Ce sont les métiers du modèle capitaliste libéral, ceux qui ont pour fonction de nous rendre tous consommateurs et suivistes.
A la manière des grands peintres muralistes mexicains comme Diego Rivera et David Siqueiros qui dans leurs fresques ont substitué les prélats, les cardinaux et les archevêques par des paysans et des ouvriers, JL Mélenchon s’indigne des propos condescendants et des mises en scène truquées où les simples gens qui font marcher la France sont évacués intentionnellement.
Ne nous voilons plus la face, seule une grève générale fera reculer sarko et le medef.
Nous ne sommes pas un troupeau que sarko et les siens veulent conduire à l’abatage.
Le 12 octobre et les jours suivants jusqu’à la victoire du peuple de France et la fin de cette 5ème république qui n’a que trop durée.
TOUS ensemble nous le pouvons, nous le devons.
Cédric post 93
Comme tu le dis bien, la réalité sociale demande une union de tous et le NPA tape sur le même clou tout en marchant séparément. Mais l'unité pour échouer ensemble, cela peut aussi exister. Sinon comment expliques tu que cette même unité syndicale déjà présente tout au long du 1er semestre 2009 a abouti à un fiasco mémorable ? 2 millions de personnes dans les rues au début 2009 pour terminer à quelques dizaines de milliers en juin 2009 ?
Et avec la reconnaissance de Sarkozy et Fillon qui se sont permis publiquement de louer le sens des responsabilité des confédérations syndicales depuis le début de la crise ?
Encore aujourd'hui la CGT refuse nationalement d'appeler à la grève reconductible, sans doute aussi par crainte de rompre l'unité syndicale avec la CFDT. Cette unité syndicale a été réalisée au prix du renoncement à demander le retrait de cette réforme, des 60 ans au taux plein sans parler du retour au 37,5 annnuites. C'est une unité fondée sur le "moins disant social" pourrait-on dire.
Tu affirmes vouloir voter FdG "car il me semble que la majorité de nos concitoyens n'ont pas l'envie de sortir du système républicain (qui les rassure) S'agit-il de rester dans la V° République ? Dans ces textes fondateurs, le NPA "met en débat la nécessité de mettre un terme à la V° République par un processus constituant pour une république sociale anticapitaliste". Le NPA possède donc au moins ce point commun avec le FdG, mais nous n'oublions pas qu'aucune des 5 républiques qu'a connue la France n'ait sortie des urnes.Est ce vraiment "rassurant" pour sortir de la V° ?
Quant au ralbol des querelles de clocher, ce fut déjà le cas en 2006-2007 et malgré la présence de 12 candidat(e)s le taux de participation de nos concitoyens aux présidentielles fut très élevé pour ce type d'élection.
Bernard Thibault:" La gréve générale c'est abstrait, abscons..."
Fillon au Sénat en profite pour donner un satisfecit à la CFDT
Ceux qui luttent apprécieront.
Et pourtant dés l'annonce de gréve générale reconductible, le gouvernement s'auto-amende sur son projet (des miettes prévues d'avance au cas où ça commencerait à tourner vinaigre), pour ce gouvernement la gréve générale ce n'est pas abstrait.
Jean-Luc Mélenchon comptez-vous continuer à suivre les directions syndicales?
On ne peut se contenter de ces miettes ou de quelques autres miettes à venir en fonction du niveau de radicalité dont se satisferont les directions syndicales en les présentant comme une grande victoire de la mobilisation unitaire des syndicats responsables.
Sarko a choisi l'affrontement, il ne faut pas le décevoir...Et son comportement fait bien des retraites un enjeu politique majeur qui dépasse largement le seul cadre syndical.
Jean-Luc Mélenchon comptez-vous continuer à suivre les directions syndicales?
Mais au fait, il n'y pas que Jean-Luc Mélenchon au PG, qu'en pensent les militants ?