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20oct 10
L'ambiance de la lutte, le meeting Dejazet, "Fin de concession", Eurostar.
De la rue au clavier, la lutte continue !
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Maintenant voici une note arrachée au clavier après des heures de présence en manifestation. J’y parle de la mobilisation pour défendre les retraites, bien sûr. De l’ambiance. Et aussi de la place particulière que nous donnent, dans leur estime, les gens mobilisés. Parce que c’est un fait observé et non démenti d’une manifestation à l’autre. 
Attention! Je donne les rendez vous de la sortie du film de Pierre Carles. Et je cloue le bec à ceux qui m’ont cherché des poux dans la tête à propos de mes affirmations sur les trains achetés par la SNCF qui ne peuvent pas rouler dans le tunnel sous la Manche.
Depuis le premier jour, chaque mobilisation donne lieu au même type de bataille. La presse annonce une décroissance de la mobilisation. Comme les chiffres de départ sont sous estimés et qu’est annoncée une mobilisation moindre la fois d’après, on devrait finir par entendre dire qu’il n’y a personne dans la rue et dans la grève ! On 
comprend la stratégie gouvernementale. C’est de la lutte. Il s’agit de démoraliser les combattants. Quand aux médias concernés qui participent à la manœuvre, pas besoin de trop s’interroger. Le parti pris date du premier jour. Comme il est emblématique cet édito d’Eric Fotorino dans « Le Monde » du samedi 16 octobre : « Une fois de plus, à la contestation massive du projet de réforme des retraites illustre combien la France reste un pays très conservateur, arc bouté au statu quo et aux droits acquis, l’histoire servant de paravent au réel. » Evidemment. Et comment oublier notre sartrien monsieur Pujadas, interrogeant Bernard Thibault au journal de 20 heures, le 12 octobre, avec cette question si professionnelle : « avec cette culture du blocage ne craignez vous pas d’être la risée de toute l’Europe ?»
Ce mardi 19 octobre record de lutte d’intox. Dès les premières heures de la journée commençait le matraquage : il y a moins de grévistes, les dépôts de carburant se débloquent, la mobilisation est en retrait. De notre côté, par sms, les informations 
allaient à l’inverse. Au fil de la journée des manifestations monstres étaient annoncées par les camarades, plus importantes qu’en 1995. Pourtant vers dix sept heures encore les sites internet des grands médias de références annonçaient encore une mobilisation « en repli ». Mais en début de soirée, changement de ton. Les manifestations sont finies et les bouclages audiovisuels de vingt heures achevés. Les titres peuvent tourner à l’inverse. On lit alors que le niveau de mobilisation « est resté stable ». Cela n’a plus d’importance dans l’effet produit. Mais pour nous c’est une indication précieuse. Cela signifie que l’adversaire sait à quoi s’en tenir. On doit analyser ses prochaines décisions en tenant compte du fait qu’il sait à quoi s’en tenir. Et nous devons de notre côté prendre les mesures pour élargir la brèche qui s’ouvre sous ses pas.
Tout ce mépris ne doit pas nous miner. Il nous sert. De jour en jour se creuse de nouveau le fossé de dégout qui éclairait l’opinion en 2005 quand le matraquage pour le « oui » battait son plein à longueur d’antenne. Il est très important pour nous que les gens soient profondément outragés par le comportement des médias. Après tant d’heure de manifestations et tant de sacrifices consentis, l’aile marchante du mouvement social et tous ces gens que l’on voit pour la 
première fois dans la lutte s’éduquent. Il est vital que leur confiance dans les médias de référence soit réduite à néant dès maintenant, car c’est à cette condition que notre parole avance dans les esprits et dans les cœurs. Quand cette barrière saute, tout le reste saute avec. Le roi alors est nu et tout l’appareil de domination avec lui. Il est à peu près certain que la mobilisation ne se démentira pas. Les esprits et les nerfs sont tendus à craquer. Quand la température sociale s’élève, l’information circule à toute vitesse. La vigilance est extrême. L’éducation politique de chacun suit un rythme accéléré. Personnages et porte paroles sont repérés de loin, slogans et refrains s’apprennent à toute vitesse, d’un bout à l’autre du pays. On voit que cela bouillonne à des petits détails. Comme celui-ci par exemple. Je pense au nombre de pancartes individuelles. Des tas de gens préparent un carton, une blague, un dessin chez eux et viennent avec en manifestation. Ce moment de créativité et d’implication décomplexée est un symptôme parmi d’autre, mais je l’ai toujours observé comme une caractéristique d’un moment bien spécial d’élévation du niveau d’un mouvement.
Comme tout le monde je me demande ce qu’il faut faire pour donner de la force à notre action. Dans ma précédente note j’imaginais qu’une montée nationale sur Paris pourrait être un bon point d’appui. Il y a eu des précédents de cette sorte dans le passé. On a vu que cela était une façon dorénavant traditionnelle en France de tracer une limite en face d’un projet gouvernemental. C’est d’ailleurs la droite qui a commencé l’exercice sous le mandat de François Mitterrand avec la 
manifestation de l’école privée pour défendre ses privilèges. Puis il y a eu la notre, pour défendre l’école laïque agressée en 1994 par la loi Bayrou. Chaque fois le résultat a été le retrait du texte incriminé. S’il en a été ainsi c’est parce que la puissance du mouvement montrait au pouvoir qu’il s’engageait dans une escalade dont l’issue était incertaine pour la démocratie elle-même. « Convaincre plutôt que contraindre » avait dit François Mitterrand. Je pense que si nous étions un ou plusieurs millions dans Paris, ce serait un évènement décisif dans le bras de fer actuel. J’évoque cette idée. Peut-être rencontrera-t-elle de l’intérêt. Mais je n’en ferai pas plus. Je sais trop comment une idée peut déclencher des discussions stériles qui n’apportent rien pour finir à l’action. Et notre parti n’est pas en situation d’être celui qui polarise les propositions.
Pourtant, au Parti de Gauche, nous savons que notre relation au pays, dans cette période, a changé. En témoignent les réactions de ceux qui par dizaines, par centaines, viennent vers nos points fixes, à 
Paris et en province, écrivent au siège du parti ou sur nos boites personnelles. En témoigne à sa façon la vente de mon livre « Qu’il s’en aillent tous, vite la révolution citoyenne » qui vient d’être dans la liste des meilleures ventes d’essais de « l’Express » dès son cinquième jour de présence en librairie. En témoigne aussi le succès du meeting parisien au théâtre Dejazet lundi soir. Si j’évoque tout cela, ce n’est pas pour faire ici un compte rendu d’activité du parti car ce n’en est pas le lieu. Je le fais parce que cela modifie ma propre perception de ma place dans les évènements qui vont leur chemin. Il en est ainsi car les circonstances et quelques campagnes de dénigrements à contre emploi m’ont catapulté dans l’estime de toute sorte de gens qui viennent me le dire à moi et à mes camarades. La haine dont je suis dorénavant entouré chez les belles personnes est un symptôme de cela. Je suis frappé de voir comment des gens que je ne connais pas, qui ne m’ont pas lu, ni cette fois ci ni aucune autre, qui ne savent rien de mon action passé ni même actuelle, peuvent me traiter dans leur commentaires. Pour n’en citer qu’un, bien dans le ton des perruches indignées l’autre jour sur Canal, je vous livre ces lignes de monsieur Renaud Revel sur l’express.fr : «Que serait Mélanchon (sic) sans la télé ? Rien : un obscur militant venu du PS, représentant un courant politique confidentiel, plombé dans la pénombre » « Un hurluberlu qui ne représente que lui-même », « un homme politique virtuel » au « poujadisme rampant et à la démagogie poisseuse ». « Il est tout ce qui rend la politique détestable ». Imaginez que je dise cela, de sang froid, le crayon à la main, de l’un quelconque des médiacrates et on verrait quel concert s’organiserait ! Quel superlatif ce monsieur trouverait-il encore ? Car si l’on est un « homme politique virtuel » quand on est élu député européen avec autant de voix qu’il a fallu pour élire quatre députés nationaux et qu’on ne « représente que soi même » quand on est animateur d’un Front politique qui recueille six pour cent des votes au élections nationales, on voit comment l’arrogance médiatique peut aveugler de haine et abattre jusqu’au plus élémentaire sentiment de retenue.
Au meeting parisien du théâtre Dejazet, ce fut un très grand succès. Comme il y avait foule plus que le théâtre n’en pouvait contenir, on improvisa une estrade et une sonorisation dehors, pour les trois cent personnes qui s’étaient réparties sur les terrasses de café, le trottoir et les escaliers du parapet qui longent le boulevard. J’y pris la parole, après Alexis Corbière et Pascale Le Néouannic. Tandis que, à l’intérieur, après Danielle Simonnet, Martine Billard commençait son intervention. Je parlais une toute petite demie heure disant l’
essentiel du discours que j’ai détaillé en suite à l’intérieur en présentant une deuxième fois mon propos pendant une heure. Ce qui me frappa c’est l’écoute extraordinairement attentive que chacun accordait à mes paroles. Notamment à mesure que j’énonçais les points qui cadrent le programme dont j’avais résumé les grandes lignes à la fête de l’humanité et qui font aussi le plan de mon livre. Tout ceci se verra bientôt je pense sur le site du PG. Mais moi, j’en retiens déjà un moment militant d’une extraordinaire densité humaine. Tous les partis de l’autre gauche avaient leurs observateurs amicaux dans la salle. Sans que je puisse dire pourquoi exactement, maints furent, comme moi, animés de l’impression très forte d’avoir réalisé un moment exceptionnel. Vous 
devez savoir que sur le plan de notre collectif militant, la préparation de tout cela, la conduite même de la soirée, les films présentés, tout a été fait en bénévole, et tout en dernière minute compte tenu des circonstances qui nous mobilisent ailleurs depuis des semaines.
A présent je veux donner un calendrier utile. Celui de la sortie du film de Pierre Carles, « Fin de concession » qui a déjà fait tant de bruit. C’est de ce film que fut extrait ma réaction à l’interview de David Pujadas. "Fin de concession" est donc attendue. Le film sort en salles de cinéma le mercredi 27 octobre. Quelques avant-premières sont d'ores et déjà prévues. Le 20 octobre à Hérouville St Clair (Café des images), le 21 octobre à Morlaix (cinéma La Salamandre), le 22 à Nantes (cinéma Le Concorde), le 23 à St Ouen l'Aumône (cinéma Utopia)et le dimanche 25 octobre à 10h30 au cinéma Nouveau Latina, 20 rue du Temple à Paris. Je communique aussi l'adresse du site internet où toutes les autres informations sur la sortie du film sont disponibles.
Vous vous souvenez ? L’Affaire de l'Eurostar qui a acheté des trains qui ne peuvent rouler dans le tunnel sous la Manche ? Je l’avais évoquée sur plusieurs médias. Elle m’a valu quelques commentaires d’internautes outragés. Ils me somment de démentir « si 
vous avez un minimum de décence». Bigre ! Non seulement je confirme ce que j’ai dit mais je le détaille. Avant cela je précise, par honnêteté, que j’avais péché l’information dans les pages saumon du Figaro qui sont un puits d’informations. Depuis, mes proches se sont mis à la chasse aux informations et voici le résumé que j’en présente. Eurostar, filiale de la SCNF a commandé 10 nouveaux trains à grande vitesse au constructeur allemand Siemens, jeudi 7 octobre dernier. Il y en a pour 600 millions d'euros ! Ce n’est pas rien. C'est la première fois que la SNCF achète un train à une autre compagnie qu'Alstom. Précisons qu’Alstom est une société française. Elle est implantée sur 9 sites : Valenciennes, Saint-Ouen, Le Creusot, Belfort, Reichshoffen, Ornans, La Rochelle, Villeurbanne, Tarbes. Elle y emploie plus de 8 000 personnes. Cette précision donnée revenons à l’acquisition de la SNCF. Les trains Siemens qu’elle a achetés ne peuvent rouler dans le tunnel sous la Manche.
En effet les règles de sécurité du tunnel sous la Manche ne le permettent pas. Il y a une raison technique. Pour rouler dans le tunnel, la motorisation du train doit être obligatoirement concentrée en tête et en queue d'appareil. Pourquoi ? Le fait d'avoir des moteurs 
uniquement aux deux extrémités du train permet de limiter les risques de départs d'incendie. Car ceux-ci éclatent le plus souvent au niveau des moteurs. Cette disposition permet aussi de garantir l'évacuation des passagers par le centre du train en cas de feu. Or, le train fabriqué par Siemens a une motorisation répartie sur toute la longueur du convoi. Plusieurs moteurs sont ainsi présents au long de l’ensemble du train. Evidemment il y a un avantage financier, comme d’habitude. Cela permet de transporter davantage de voyageurs. Mais cela ne respecte pas les règles de sécurité !
D’autre part, les trains qui circulent dans le tunnel doivent faire 400 mètres de long. Car le véhicule fonctionne en cas de besoin comme un couloir d’évacuation et, en toute hypothèse même en descendant sur la voie, il faut pouvoir se trouver au plus près d’une issue de secours. Et il y a une issue de secours tous les 370 mètres dans le tunnel. Les trains construits par Siemens ne mesurent que 200 mètres. En cas d'incendie, les passagers sont donc trop loin des issues de secours. Cette règle d’exploitation n’a pas subi de modification. La Commission intergouvernementale (CIG) n'a pas accepté le concept de motorisation répartie. Cette Commission intergouvernementale est chargée de suivre l'ensemble des questions liées au tunnel sous la Manche. Elle est composée de 16 membres délégués par les autorités françaises et britanniques (8 pour chaque Etat). Un comité de sécurité lui est associé. Reste qu’elle est seule compétente pour décider des règles de sécurité exigées dans le tunnel. Elle est à l'heure actuelle opposée à la circulation de trains à motorisation répartie. C'est pourtant ces trains qu'Eurostar a acheté ! Devinez pourquoi ? Le fric, bien sûr.
Cette aberration est liée à la libéralisation du transport ferroviaire transfrontière dans l'Union Européenne depuis le 1er janvier 2010. C’est en effet grâce aux directives de « l’Europe qui nous protège » qu’est mise en péril la sécurité des voyageurs. Voici comment ce nouvel avantage nous a été procuré par notre chère Union Européenne. Eurostar était une filiale des compagnies nationales françaises, belges et britanniques. Elle avait le monopole du transport de voyageurs sous la Manche. Elle utilisait uniquement des trains construits par Alstom. Ceci pour une raison simple: le constructeur français était le seul à correspondre aux exigences de sécurité.
La société Eurostar a été transformée en société privée classique, en application des règles de libéralisation, depuis le 1er septembre 2010. Elle est détenue par la SNCF à 55 %, l'entreprise britannique London and Continental Railways possède 40 % et les chemins de fer belges 5 %. Pour une telle merveille seul un nom qui sent le fric était possible. Cela s’appelle donc à présent « Eurostar International Limited ». Ca vous classe un train, ça ! N’empêche qu’elle reste à l'heure actuelle la seule compagnie qui possède des trains aux normes de sécurité du tunnel. Horrible monopole aux yeux de « l’Europe qui nous protège ». Crèvent les passagers du train plutôt que la concurrence libre et non faussée par d’obscurs règlements de sécurité !
La loi de libéralisation vise à permettre à d'autres compagnies d'entrer sur le marché, notamment la compagnie allemande Deutsche Bahn. Les compagnies se font donc concurrence et cherchent à être les plus "rentables" possible. Tout le monde suit ? C’est simple. La motorisation répartie sur toute la longueur du train permet une capacité de 900 passagers soit 20 % de plus que dans les trains construits par Alstom. Pour rendre effective la concurrence créée de toute pièce entre les compagnies, les dirigeants britanniques et la société Eurotunnel, qui gère l'infrastructure du tunnel, et perçoit une redevance de la part des compagnies souhaitent réduire les exigences de sécurité. Eurostar force donc la main des autorités en achetant des trains qui n'ont pas l'autorisation de circuler à l'heure actuelle. La conférence intergouvernementale est mise devant les faits accomplis, au détriment de la sécurité des passagers. Pourtant, dès 2008, le gouvernement français avait proposé de créer un "Airbus du rail" c'est-à-dire une compagnie européenne de transport. L'argent aujourd'hui dépensé pour faire concurrence à son voisin pourrait être investi pour améliorer la technologie en commun. Mais ce serait une toute autre Europe qui ferait cela.
239 commentaires à “De la rue au clavier, la lutte continue !”
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La police ferme les yeux sur les vendeurs de dope dans les cités les retourne en indics les utilisent comme leaders d'escalier. Ils sont libres de tous les mauvais coups bruler, terroriser, maintenir un territoire sous contrôle mafieux. En échange au moment ou il le faut les condés les mobilisent a faire monter la colère des jeunes de la cite. Ensuite on va sur les manifs encadrés par un ou deux poulets bien repérés et identifies par ceux en tenue afin de pas les confondre. Vous devinez la suite : casses etc... Les indics eux s'en sortiront ils seront même considérés pour leur roublardise dans la cite des héros quoi.... les autres qui se sont faits arrêter vont être source de revenus pour l'Etat avec leur condamnation. J'ai œuvré en maison d'arrêt auprès de ces jeunes paumés pendant 6 ans afin de préparer leur sortie. On apprend beaucoup de choses. Les ruses policières ne datent pas d hier.
le niglo
Arrétons avec le discours sur "la police"... Y a aussi des flics qui font leur boulot proprement, comme il y a des travailleurs sociaux qui font le leur trés salement...
Un certain nombre de jeunes flics sont utilisés comme provos, ça date pas d'aujourd'hui, mais le drame vient de l'incapacité que nos organisations ont d'aller à l'affrontement avec ces provos et les jeunes imbéciles qu'ils entrainent... on en viendrait à regretter le SO de la CGT des années 70 !
En attendant, les actions ponctuelles de blocage, si elles ne paralysent pas totalement, désorganisent... et évitent de tomber dans l'impopularité que ne manquerait pas d'entrainer une pénurie de fuel domestique...
Là ou nous ne sommes pas "bons", c'est dans notre incapacité à dénoncer l'incurie de ce pouvoir qui n'est pas capable d'assurer le ravitaillement des services indispensables (medecins, infirmiers, ambulanciers, pompiers etc).
Il faut aussi avoir discuté avec les uns et les autres pour réaliser que beaucoup de grévistes sont "à la limite" financiérement... Il y a urgence à mettre en place une solidarité financiére en direction des noyaux durs du mouvement social, et de continuer à être innovants dans les actions ponctuelles...
Re-bonjour et re-belotte, je vais essayer de faire "soft"
je disais donc que si ce système n'est pas combattu, nous arriverons irrémédiablement au point de non retour.
selon moi, nous vivons actuellement dans l'urgence de ce combat contre un adversaire qui prend la forme politique la plus monstrueuse : la non écoute du peuple, l'application de leurs lois à des fins mercantiles.
Une heure à sonnée, celle de la colère du peuple
ne nous soumettons pas à ces représentants qui agissent comme des maîtres vils et cyniques
Effectivement, le meeting au théatre Dejazet était un grand succès. Jean-Luc en grande forme, et tous très déterminés. A ma librairie de banlieue, j'avais commandé "Qu'ils s'en aillent tous !", et hier j'ai appris que le livre était déjà épuisé et en réédition. La bataille des idées tourne en notre faveur.
97
marj dit:
Valls sur France Inter...mais pourquoi n'a t-il pas rejoins Besson, Kouchner et compagnie ?
Mais il l'a déjà fait : aux dernières élections municipales partielles de Corbeil, il avait joué la division. Et au second tour il avait appelé à voter du bout des lèvres pour la liste de gauche conduite par un communiste. D'un côté Dassault achetait des voix, de l'autre Valls refusait d'en donner. Pour Valls, mieux valait le système Dassault qu'une victoire Front de Gauche dans son fief.
Pour les prochaines élections partielles dans quelques semaines, Valls et le PS ont renoncé à leur petit jeu. Il y aura une large liste de gauche toujours dirigée par un communiste et qui ira du PS au NPA, d'Europe Ecologie à LO.
Excellent post de Gigi (n°94)
Créons une caisse de solidatiré financée par l'ensemble des symphatisants au mouvement (ces chiffres là, ils ne pourront pas les contester) : 1 café, 5 cigarettes...
Cet argent servira à compenser les pertes de salaires des grèvistes, dont nous avons l'aboslue nécessité, et pour une fois, nous saurons qu'il sera effectivement utiliser à la défense de nos intérêts.
Une cotisation sociale VOLONTAIRE de solidarité !
Je confirme : le nerf de la guerre, c'est l'argent.
1€ par jour, 20 € par mois...
Organisez nous ça rapidement.
Et merci à tous les gars qui sont en première ligne. Bien sur que la majorité des Français les soutiennent et ils le savent.
Témoignage - chacun en fait ce qu'il en veut, mais c'est peut-être révélateur d'une opinion partagée par d'autres Français et à méditer ?
Des amis et collègues qui ne sont pas hostiles, bien au contraire, à Jean-Luc Mélenchon, à ses idées et à notre combat, regrettent ses écarts de langage. Du genre : ce n'est pas la peine de critiquer le "cass'toi pov'con" pour faire la même chose.
Je ne partage pas ce point de vue, mais ce serait dommage de perdre une bataille rien que pour cela, non ?
le Medef commence à capituler
http://www.legrandsoir.info/Retraites-le-Medef-tourne-casaque.html
Ce n'est pas le moment de lacher la pression, il faut continuer.
Aujourd'hui l'inter-syndicale doit mettre tout son poids dans la bataille et organiser la solidarité financière.
Si le Medef lache sarko on peut gagner.
@ 107 Michel Darribehaude
Des gens comme comme les amis que vous citez il y aura toujours: vous trouverez toujours des personnes qui liront la presse marchande et qui ne retiendront qu'une chose que les médias leur assènent, les "dérapages" de Mélenchon. Des "gros mots" de Mélenchon j'en ai entendu très peu (et pour vous dire la vérité, même aucun, étant donné les contextes).
Mélenchon pourrait s'exprimer qu'en récitant Shakespeare, les médias trouveront toujours un mot pour faire tout une histoire (et des millions de mots pour ne faire même pas une ligne dans un article).
Vous avez une opinion différente de celle de vos amis puisque vous suivez de près ce que dit Mélenchon, vous devez l'entendre aussi souvent que moi. Ceux qui ne le lisent qu'à travers la presse n'auront qu'une image négative de son style.
Proposez à vos amis de venir se faire une idée par eux-mêmes :-) (enfin, je vous dis ça, mais je suis sûr que vous les avez déjà invités).
On peut observer une certaine perception de manque de carburants dans notre pays… On peut observer une certaine perception de personnes qui « s’amusent » à faire des blocages… On peut observer une certaine perception de sauvagerie inimaginable, exercée par des individus rémunérés par nos impôts, qui curieusement sortent leur brassard après avoir accompli quelques « actes répréhensibles », sur des personnes à terre et non armées… On peut observer une certaine perception de violence vis-à-vis de reporters qui tentent de faire un certain travail mais, autre perception, leur travail ne sera pas diffusé au peuple. Mais aujourd’hui, la perception de la manifestation d’une haine envers le peuple, téléguidée par des élus indignes de gouvernances, se trouve gravée sur le @net, tant du coté pile que du coté face...
trahison !
"Manuel Valls député PS a estimé sur France-Inter jeudi «inévitable» l'allongement de la durée de cotisation pour les retraites"
c'est impressionnant de voir le PS en tel état de décomposition !
je suis content que Jean-Luc Mélenchon offre une alternative à cette débandade...
@serge111: et encore Sarko-Valls en matière de néolibéralisme ce n'est rien à côté de Papandréou!
Quand Sarko baissera les salaires de fonctionnaires de 20%, Valls applaudira surement!
Je commence à comprendre pourquoi Valls reste au PS alors qu'1 ministère aux côtés de Besson et Bockel l'attendait.
Que se vayan todos (en VO SVP)!!
Cher Jean-Luc,
Vous allez vous épuiser à jongler entre le besoin de visibilité qu'impose le caricatural jeu médiatique de la politique actuelle et le besoin de crédibiliser les propositions du PG auprès des citoyens lambda.
Comment être constructif,rassembleur et montrer la voie d'une sortie démocratique à ce conflit?
Je reprends une de vos idées que je pousse un peu plus loin :
- mettre en place (selon les modalités de la réforme de la Constitution) le fichier de signatures de demande de référendum d'initiative populaire sur la question "Les décrets d'application de la réforme des retraites doivent-ils être publiés? OUI - NON". Ceci permettrait de rassembler les voix des manifestants et d'une partie des quelques 70% de la population sympathisante. On peut viser les 5-6 millions de signatures.
- Déposer ce fichier auprès de la CNIL pour validation et comptage (pour le coup, les chiffres de la Préfecture de police, des journalistes de LCI sur le nombre de signataires devraient être proches de la réalité!)
- Les conditions de réalisation du referendum initiative populaire étant réunies, le gouvernement objecterait que la loi organique le mettant en place n'est pas publiée. Mais on s'arrêterait pas là : on pourrait lancer cette nouvelle procédure qu'est la "question prioritaire de constitutionnalité" pour indiquer que cette non publication va à l'encontre de nos droits constitutionnels. La cours de cassation ou le conseil d'état pourraient se prononcer à ce sujet.
- Là ça peut devenir intéressant : 1 - on nous donne raison : le référendum est réalisable avec les conséquences qu'on imagine pour le gouvernement. 2- on nous donne tort mais le rapport de force sur la légitimité démocratique du mouvement est à notre avantage car dans une bataille ce qui compte avant tout c'est que les adversaires se comptent : "les opposants à la réforme, combien de divisions?". Là on saura. Ce sera beaucoup!
- Enfin, pour reprendre la main politique et ne pas se placer dans le camp de ceux qui attendent leur normale "alternance" (vous voyez qui je veux dire?), on pourrait être à l'initiative d'une grande table ronde sur l'élaboration d'une nouvelle réforme avec les partis qui voudraient venir y présenter leur projet, les organisations patronales et syndicales. Faire une sorte de "Shadow Grenelle des retraites". Ceci permettrait de mettre à plat les projets, de lancer des négociations parrallèles pour ne pas perdre de temps.
Et sans doute cela mettrait le PG au centre d'un grand mouvement démocratique et citoyen. C'est sa place à mon avis.
Juste quelques réflexions (et questions) après avoir lu vos commentaires ainsi que quelques articles dans la presse et sur internet:
Ok pour la lutte contre l'intox médiatique.
Ok pour continuer la lutte sur le terrain, car il s'agit effectivement d'un point de non retour pour le Pouvoir. Cette "réforme" ne doit pas passer
Mais surtout, pourquoi ne pas mettre en avant d'autres choses à faire et urgemment ?
Pourquoi le chômage reste -t-il aussi massif en France, et dans une grande partie de l'Europe ?
Pourquoi, alors que l'on sait que tant qu'un chômage de masse est présent en France, il y a de fait une dégradation des comptes sociaux par réduction des cotisations, Caisses de retraite comprises ?
Sans me mouiller, je crois que les économistes considèrent le chômage actuel comme la principale raison des déficits des comptes sociaux, auxquels il faudra bien ajouter un jour les exonérations de charges (175 Milliards d'€ par an !)
Pourquoi aucune action concertée au niveau Européen ?
Où compte -t-on aller avec des taux de 10% à 20% de chômeurs ? (10% en France, et encore il faudrait être sûr des chiffres, 20% en Espagne)
Au passage, la fameuse crise financière et économique, grande cause de tous nos maux d'après le Pouvoir, n'empêche pas nos banques de réaliser des profits records cette année.
L'article "L'heure du Peuple" hier d'Edwy Plenel sur Médiapart, m'apparaît très intéressant en ce sens.
N'est -on pas en train de nous imposer un agenda politique, permettant de nous détourner des vrais urgences (car la réforme des retraites n'a d'urgence que la satisfaction financière des agences de notations, il nous faut éviter le AAA moins)
N'est-on pas en train de nous imposer ce bras de force pour éluder toute explication sur l'état des comptes de la nation, faire passer dans l'oubli médiatique les affaires en cours qui dans d'autres pays auraient entraîné démissions en cascade et même une procédure de destitution.
N'est on pas en train de nous faire jouer sans le savoir une partie de billard à trois bandes?
Merci à tous
DR
Félicitations à tous ceux qui se sont lancés dans la collecte de la solidarite ouvrière. Cela commence à payer, le Médef commence à lacher prise tenaillé par les PME. Maintenant il faut pousser le bouchon plus loin. Faire comprendre qu'il ne faut pas écraser la classe ouvrière sans qu'elle réagisse! Il faut demander le retour a 37,5 trimestres pour tous. Soyons offensifs, marre d'être toujours dans la défensive.
Le niglo
Si le Medef lache Sarko faudrait tout de même pas croire qu'il va le lacher pour nos beaux yeux et pour faire augmenter les cotisations patronales, mais pour aller encore plus à droite .
et si on gagne sur les retraites ce serait formidable mais la vigilance dans tous les cas de figure et les mobilisations devront être de tous les instants et dans l'union des forces résistantes car l'époque est oh combien dangeureuse, le capital ne lache jamais et il tue pour ça.
Félicitations à ceux qui luttent vraiment, c'est une chose de manifester mais c'est le plus facile, c'en sont de bien plus difficiles et harassantes de maintenir les barrages, de tenir, contre les forces de l'ordre, en y laissant les journées de salaires, partout ceux qui réalisent les actions fortes doivent être soutenus, relayés et quelque soit leur syndicat car ne n'est pas le moment de décrier les unes ou les autres organisations, chacune prend sa part de responsabilités dans les vraies luttes, avec forces et déternmination. En face de nos exploiteurs unions des forces et des actions.Il y a de quoi faire pour tous dans la lutte.
Lu ceci ce matin
C’est un Américain qui vante les grèvistes français. Mark Weisbrot, co-directeur du Centre de recherche économique et politique (CEPR) à Washington, a pris sa plume pour écrire dans le Guardian tout le bien qu’il pense de la mobilisation actuelle contre la réforme des retraites.
Il critique l’argument selon lequel “comme l’espérance de vie augmente, il faut absolument travaille plus longtemps”. “L’âge de départ à la retraite a été déplacé pour la dernière fois en 1983. Depuis, le PIB par habitant a augmenté de 45 %. L’augmentation de la durée de vie est très limitée en comparaison, estime Mark Weisbrot.
Selon lui, le refus d’augmenter l’âge de la retraite relève uniquement “d’un choix social“.
Mark Weisbrot en profite pour vanter un système social qui permet de réduire les inégalités par rapport aux autres pays de l’OCDE et une gauche qui a encore les moyens d’organiser des protestations de masse, alors que “les autorités européennes et internationales accélèrent les régressions sociale dans les économies les plus faibles de la zone euro comme la Grèce”.
De quoi conclure que “les Français se battent pour l’avenir de l’Europe - et ils sont un bon exemple pour les autres”.
Sans surprise, le chercheur avoue toutefois n’avoir jamais compris comment les Français ont pu voter pour un président qui faisait campagne en vantant le modèle économique américain, qui entrait alors dans une crise profonde.
Bravo Monsieur Mélenchon pour votre courage, merci de porter haut la voix du peuple. Il faut aller plus loin: ce n'est plus qu'une crise sociale, c'est aussi une crise politique. Qu'ils s'en aillent tous... maintenant!
Bonjour,
J'apprècie vos passages (rares) à la télévision cependant je trouve dommage pour votre engagement que je soutiens, de vous entendre "répondre" à des journalistes qui ne le méritent pas.Je sais que vous voulez avancer d'une manière
éclairée et intelligente dans ce "bourbier", vous êtes le seul "espoir d'une vraie gauche".
J'aimerais connaître votre programme pour en sortir victorieux, vous sera-t-il possible de faire monter la province à Paris.?
Une sympathisante.
M.Lapaian.
Trouvé sur le site du Nouvel Obs dans la rubrique la conflit "heure par heure" :
12h40 - Paris Le Front de gauche PCF-Parti de gauche-Gauche unitaire va organiser ce week-end une "collecte" pour les grévistes "qui gagnent peu d'argent" en ces temps de mobilisation sur les retraites, annonce Pierre Laurent, le numéro un communiste.
Jeudi 21 octobre 2010 :
Carburants : "Gros problèmes" dans 1 station sur 2.
La moitié des stations-service françaises (hors grandes surfaces) ont de "gros problèmes d'approvisionnement" en carburants, a prévenu jeudi Christian Roux, représentant des exploitants de stations-service.
"Il y a la moitié des stations-service qui ont des gros problèmes d'approvisionnement, qui sont à vide ou en manque d'un produit", a dit à l'AFP M. Roux, qui préside la branche des propriétaires-exploitants de stations-service au Conseil national des professions de l'automobile (CNPA).
Cette branche représente les plus de 7.000 stations françaises (sur 12.300 au total) non détenues par des grandes surfaces, a affirmé M. Roux.
Michel Matain # 120
Le Front de gauche PCF-Parti de gauche-Gauche unitaire va organiser ce week-end une "collecte" pour les grévistes "qui gagnent peu d'argent" en ces temps de mobilisation sur les retraites, annonce Pierre Laurent, le numéro un communiste.
C'est super, la solidarité financière permettra d'aider ceux qui luttent et agira sur l'oligarchie comme "force de dissuasion". L'idéal serait de mettre un système sur tous les sites du FdG (y compris le blog de Jean-Luc Mélenchon) avec un compteur qui comptabilise les dons. Ce serait rapide et efficace, mais il ne faut plus perdre de temps.
Je crois que l'inter syndicale va se réunir dans un moment, j'espère qu'elle va appeler à "durcir" le mouvement et qu'elle va aussi organiser de son côté la solidarité financière.
On va gagner !
La conférence des Présidents a choisi d'attribuer le prix Sakharov au dissident cubain, M. Guillermo Farinas.
La plupart des élus du Front de Gauche, Marie-Christine Vergiat, Jean-Luc Mélenchon, etc., ont dénoncé cette attribution comme une mascarade.
Une fois de plus, le prix en question a été instrumentalisé à des fins anti-communistes primaires, ce qui n'est guère étonnant compte tenu du nom qu'il porte. De façon générale, c'est à des fins anti-progressistes qu'il semble employé, et il ne serait pas étonnant qu'avec les lascars qui ont vidé ce prix de tout sens, des dirigeants d'Amérique Latine démocratiquement élus soient attaqués avec l'attribution de ce prix à leurs détracteurs ! Pourquoi pas, tant qu'on y est dans l'immonde bêtise, un prix pour des opposants à Chavez ou Correa !
Il me semble que l'attribution de ce prix est un bon moyen de détection de la pensée consensuelle et réactionnaire du Parlement. Si une zone politique effrait bien l'U.E., c'est bien l'A.L.B.A. !
Cette U.E. si prompte à defaire nos services publics, nos retraites...
Je suis en colère car elle continue à se comporter comme bon vassal, chien fidèle, des U.S.A., qui persiste en dépit de tout bon sens à lever le blocus contre Cuba.
L'Europe ultralibérale, jusque dans sa constitution (donc autoritaire et antidémocratique) n'a aucune leçon à donner à Cuba. Sans doute cette Europe-là a-t-elle peur qu'un jour un socialisme authentique, démocratique, voulu par les peuples, s'installe en lieu et place de son système corrompu dévoué à sa clique d'affairistes, de banquiers, de riches spéculateurs.
Je suis d'autant plus en colère quand je lis les autres candidats au prix, l'ONG israélienne "Breaking the Silence" tout comme l'Ethiopienne Mme Birtukan Mideksa : il ne faut pas faire capoter les partenariats spécifiques entre U.E. et Israël assassin, et quant à l'Afrique Noire elle n'a d'importance que si on peut y exporter des guerres permettant de mettre la main sur ses richesses naturelles.
Je pense qu'en plus de la protestation le boycott de la remise du prix est nécessaire.
J'espère que cette Europe-là a raison d'avoir peur.
Tous avenue Denfert-Rochereau à Paris!
La police empêche le peuple d'aller voir leurs représentants au Sénat!
Les journalistes, selon Le Monde, feraient tampon entre les manifestants et les policiers...
http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/10/21/suivez-en-direct-les-manifestations-du-21-octobre_1429056_3224.html
La réaction des manifestants est certainement due à la décision du Sénat d'utiliser la procédure du vote bloqué sur le projet de loi Retraites, à la demande du gouvernement.
Une provocation de plus...il faut garder son sang-froid, le succès de notre lutte est à ce prix.
La nuit du 4 aoùt, avec l'abolition de tous les privilèges est en ce moment au coeur même de nos problèmes, il aliment nos discussions dans les manifs. Il va falloir que nous le rappelons à nos parlementaires.
J F Copé, lui,en a souvenance. Déjà en mars 2009, lorsque les salariés grenoblois séquestrent leurs patrons, il déclare : " Ambiance digne de la nuit du 4 aoùt "et plus tard il déclare : " Il y a en France une tentation de la nuit du 4 aoùt, dont il faut s'en débarrasser "
Juin 2010, la femme la plus riche du monde planque son argent en Uruguay et à Singapour et F Copé, réunit les députés UMP à huis clos pour dénoncer " une ambiance malsaine de la nuit du 4 aoùt "
Et bien après la nuit du 4 aoùt, il arriva qq chose d'extraordinaire : la République
Nous sommes en République et nous demandons la fin de tous les privilègess, y compris le système de retraite des parlementaires.
Ce système de "cotisation double "qui permet à un député de toucher au bout d'un mandat de 5 ans 10 annuités, et de s'assurer une pension moyenne de 2700 € net par mois.et pour le député qui reste 22, 5 ans de mandat il touche 40 annuités ce qui lui donne un salaire de 6.000 € net par mois. Vous avez dit : privilèges ?
Savez vous que la caisse des retraites des députés serait chaque année déficitaire si l"Etat ne pas dans la poche des contribuables ? C'est plusieurs dizaines de millions d'€uros que'ils nous prennent pour leur retraite !
Le 27 octobre le groupe UMP avec le concours des représentants de tous les groupes politique, va délivré sa copie.
Soyons vigilant et demandons à tous les défenseurs de la république que ce 27 octobre 2010 soit l'équivalent du 4 aoùt
Cher JL Memenchon, voila un excellent papier à faire et aidez nous pour donner un grand coup de pied dans la fourmilière, le peuple vous en sera reconnaissant
Salutations républicaines.
Le roi "soleil" !
http://www.bu2z.com/video/reportage-sarkozy-censure.html
Deux nouvelles journées de grève décidée par l'intersyndicale Bravo !
On continue ! Sarko K.O
Par la même occasion et pour renvoyer à la radicalité concrète et à l'esprit qui nous meut :
- Un temps d'avance -
Ne serait-il pas bon, dans ces prochains jours, de distribuer des tracts qui rappelle que les élections prochaines, celles des cantonales concernent l'élection des conseillers généraux / grands électeurs, ceux qui voteront après pour élire les sénateurs... ces mêmes sénateurs qui votent contre le peuple en ce moment.
Ce mouvement citoyen actuel est l'anticipation de la VI ° république. Celle-ci commence maintenant !
Lors des prochaines élections, il faut écraser l'UMP - ce gouvernement honni par 71 % des Français doit sortir de ces futures élections complètement lessivé, exsangue, vomit.
Ceux qui se sont étonnés du ton et du contenu d'un article sur Jean-Luc Mélenchon dans le Canard enchaîné de cette semaine auront noté qu'il est signé Jean-Michel Thénard. Ils ont peut-être fait comme moi et ont tapé ce nom sur un moteur de recherche. Ils ont alors été édifiés et ont tout compris. Exemple : http://charlieenchaine.free.fr/?Jean-Michel-Thenard-et-Le-Canard,90
3000 stations service fermées, 3 selon la Police.
Le gouvernement décèle une très nette amélioration.
Il a décidé de débloquer.
(Mais ça on sait, ça fait un moment qu'il débloque...)
De toutes façons il ne peut pas envoyer une escouade de CRS partout où il se passe quelque-chose, pas assez d'effectifs.
Le mouvement peut réussir s'il se manifeste partout en même temps.
Dernier exemple en date des c... et mensonges que colportent les "grands" (?) médias : les retraites des députés sont réformées.
C'est ce qu'ils annonçaient hier, radio et télé confondues, comme si c'était déjà fait.
Pas du tout : je lis aujourd'hui (grâce à Internet) que des mesures seront "étudiées" la semaine prochaine (mercredi), qu'Accoyer les a annoncées dans la plus totale improvisation, et qu'il a menti en affirmant qu'il avait transmis ses propositions de réformes aux présidents de groupes !
Marre de tous ces gens qui insultent notre intelligence et nous humilient tous les jours.
Et personne (médias, syndicats, blogs...) ne nous a encore parlé de la casse de la médecine du travail, passée en catimini - à quand un billet là-dessus, Jean-Luc ?
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@ - Michel Darribehaude (PG11) - 11h14
"Du genre : ce n'est pas la peine de critiquer le "cass'toi pov'con" pour faire la même chose."
Je me demande si on peut vraiment comparer et assimiler le "cass'toi pov'con" du souverain mépris et le "salaud" de la saine indignation.
Voleurs de feu
Sans se salir les mains comme de vulgaires casseurs qui eux ne brisent que du matériel, ceux qui cassent les salariés, pourchassent les étrangers et brisent des millions de vie se déchargent du poids de leur iniquité à l'abri dans leurs palais, quand les pauvres supportent le fardeau d’une culpabilité imaginaire sans cesse placée en point de mire, constituant la meilleure entrave à la révolte et à la subversion pratique. En l'espace d'une semaine et à ce jour, 21 octobre 2010, plus de 1900 jeunes ont déjà été arrêtés et embastillés par les forces de l'ordre. A Lyon, une jeune fille, sans antécédents judiciaires, a été condamnée aujourd'hui à cinq mois de prison ferme pour avoir mis le feu à un container. On se souvient du sursis accordé à Charles Pasqua.
Tout d'abord, félicitations pour l'engagement de jean luc mélanchon pour ce que l'on peut appeler, sans exagérer, un engament de vérité. Je suis en train de suivre l'information sur lcp, itélé, BFM et autre et je suis outré par la tournure qu'on pris les événements par l'utilisation du vote unique par les sénateurs !
En parallèle des nombreux commentaires de soit disants experts qui dénoncent les ravages du mouvement social sur l'économie, passent en boucle à chaque publicité des propositions de retraites complémentaires ! Le corps n'est même pas froid que les vautours s'agitent déjà.
C'est vrai qu'à part mediapart personne n'évoque le nouveau conflit d'intérêt à propos de malakoff mederic. Je trouve que les journalistes sont pour la plupart des gens qui ne se contentent pas de mettre à disposition des citoyens les informations nécessaire à les éclairer mais bien des gens qui suivent le mouvement sans se poser de questions.
Il n'est pas rare de les voir prendre des positions de principe sur tel ou tel sujet sans aucun respect pour la démocratie et les institutions. C'est devenu une caste !
Dans le débat chez Taddei hier soir, un participant dont j'ai oublié le nom insistait, en substance, sur le fait qu'un gouvernement digne de ce nom perdrait tout crédibilité et se déjugerait s'il acceptait que les usines et les transports soient bloquées.
Une question d'honneur, en somme.
Par contre que des gens soient jetés sur le carreau par les spéculations boursières et que la corruption règne tout en haut du parti au pouvoir ne semblent pas le tracasser outre mesure ni lui donner l'impression de "ne pas être digne de son nom"...
Sont trop...
C'est bien qu'ils parlent des retraites des députés car on va se demander pourquoi on en parle et découvrir que la réforme des retraites s'appliquerait à tous sauf aux députés, ceux mêmes qui la votent pour que les personnes âgées et usées soient plongées dans la misère mais que eux députés coulent une vieillesse sympa. Merci pour cette contre pub!
C'est ça une réforme juste selon eux!
@ 135 Jennifer et autres sur le sujet de la retraite des députés
Les députés de droite sont essentiellement issus des professions libérales, patrons,... Alors s'autovoter une réduction de retraite, ça ne les touchera même pas. Ils toucheront par ailleurs leurs vraies retraites. Par contre ça touchera plus les députés issus du secteur salarié privé, ouvrier ou employé. Cette réforme pipeau, c'est l'Avocat qui dit à l'Ouvrier "JE décide de diminuer TA retraite".
Sur l'affiche annonçant le meeting parisien du théâtre Dejazet, le nom de Martine Billard n'a pas eu le droit à la même taille de police de caractère que le nom de Jean-Luc Mélenchon.
A quand la parité ?
Si on regarde de prés ce qui se passe, ils considèrent la france comme une entitée abstraite. Par conséquent et en utilisant exclusivement ce type de discours on se fiche des citoyens. Il devient trés simple alors à coup de moyennes ci et là de donner des chiffres qui ont l'air admissibles. C'est comme cela que l'on fabrique 8 millions de personnes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté. En gros en moyenne ça va.
Comme l'a dit voltaire, "le souverain tire de ses sujets même l'autorité qu'il a sur eux" ! C'est aux citoyens de réagir et de corriger le tir le cas échéant. La démocratie sociale est l'un des moyen d'y arriver.
Ce que je trouve curieux ce sont tous ces gens qui profitent des cinq semaines de congé, des rtt etc.. et qui passent leur temps à dire du mal des grévistes !
à Rachid 133
Trouvé sur le site du nouvel obs:
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20101021.OBS1615/retraites-guillaume-sarkozy-nouvel-epouvantail-de-la-gauche.html
La grande question qui est maintenant posée,repose d'avoir à connaître quelles perspectives peut sortir de cette mobilisation.
La jeunesse au delà de la question des retraites est inquiète!
Se former,se perfectionner dans un domaine relève du parcours du combattant.
Classes et amphis surchargé, inégalité scolaires et universitaires, sorties du système éducatif sans qualification, recherche publique en cours de démantèlement etc ! Voila l'état de lieux qui conduit les jeunes dans le mouvement actuel.
Mais tant il vrai que l'on pense autrement dans un palais que dans une chaumière.
Ce n'est pas la conscience des hommes qui détermine leurs conditions matérielles, c'est l'inverse.
La partie est donc difficile pour nous progressistes. Et il ne faudrait pas semer de nouvelles illusions.
Il faut rendre clair les choses,les nommer et bien voir les obstacles et les résistances.
Quand l'union n'est qu'un accord politique au sommet, elle a échouée et échouera à nouveau.
Nous avons besoin d'un grand mouvement d'idées, de luttes politique de masse allant bien au delà par sa clairvoyance que mai et juin 1968.
Et pour ce faire,une véritable démarche citoyenne est l'outil indispensable.
Je souhaite que la construction de notre "Front de gauche" connaisse un développement durable.
C'est la seule perspective qui peut remettre sur ses pieds une société qui marche sur la tête.
En aurons-nous le courage et la détermination au delà de nos "chapelles"?
Y aurait- il eu entre Eurostar et Siemens un précontrat (inconnu d'Alstom) Non...pas possible!
Il semble que vous n'avancez plus, ou moins, votre idée d'un référendum sur la question de la réforme des retraites ? Je me trompe ? Pourtant, cette exigence me semble de plus en plus légitime et qu'elle serait tout à fait appréciée par ceux (nous) qui luttent contre ce projet.
Les minorités ont de tout temps été montrées du doigt par les pouvoirs de droite, rendues responsables de chaque situation de crise rencontrée: autrefois juifs, communistes, grévistes, aujourd'hui Roms, étrangers, grévistes (encore), fonctionnaires, irresponsables de tout bord, chômeurs... La liste est infinie et j'en oublie... Cependant, on n'y trouve curieusement jamais aucune mention de la minorité qui nous plonge depuis si longtemps dans la crise et la misère: celle des ultra possédants à la cupidité sans borne et sans scrupules. Une toute petite minorité qu'il faut d'urgence évincer et avec laquelle il est hors de question de négocier!
Les syndicats ont décidé de deux nouvelles journées de mobilisation : le 28 octobre et le 6 novembre. Là, j'avoue ne pas comprendre puisque le gouvernement a décidé d'accélérer la procédure au Sénat (vote bloqué) pour que Sarkozy puisse annoncer que le Parlement a voté la "réforme" le 27 octobre. En toute logique, il me semble qu'il aurait été plus intéressant que le Parlement vote sous la pression de la rue le 27. Pourquoi une manif le lendemain ?
La suggestion de Jean-Luc Mélenchon de faire une montée nationale massive à Paris me semblait plus pertinente pour montrer que la "réforme" se fait contre le peuple.
Pour la solidarité, une possibilité parmi d'autres : http://www.raffineriegrandpuits.fr/
Suite au commentaire #128 laissé par Jacques G au sujet de J.-M. Thénard, voici un lien qui fonctionne :
http://charlieenchaine.free.fr/?article90
Pas besoin de réforme des retraites si le niveau de chômage n'était pas si élevé, c'est incontestable... A celà il faut ajouter le travail au noir (= moins de cotisations dans les caisses des organismes sociaux et zéro point de retraite pour les travailleurs). Pour l'anecdote, en Languedoc-Roussillon, il y a environ 5 ans, le préfet de région lui-même avait estimé que pas moins de 20% du PIB régional provenait de l'économie dite "souterraine". Il faut donc aussi parler de reconstruire le corps des inspecteurs du travail, leur donner les moyens de leurs missions et une véritable indépendance d'action, sur ce sujet, comme sur bien d'autres...
Petit rappel, histoire de "relancer la machine" : début novembre doit venir en discussion au Parlement le budget de l'Education Nationale qui prévoit à la rentrée 2011 la suppression de 16 000 postes. Aucune mesure de ce genre ne concerne le privé. La privatisation complète de la République est en marche !
Les lycéens auront du grain à moudre et les donneurs de leçon de Dassault Journal ou Bouygues TV ne pourront pas dire que ce problème ne les regarde pas !
Que faire maintenant?
Show must go on!
Au point où sont arrivées les choses, la mobilisation pourrait s'essouffler car, soyons réaliste, on ne va pas manifester ad vitam aeternam. La grève générale une vraie, si jamais on arrivait à la voir, face à un Président de la République réformateur compulsif et têtu plus sa clique, elle ne serait jamais assez longue pour le faire plier au point de le faire retirer le projet de reforme des retraites. Plutôt affamer le peuple que descendre de son piédestal.
Du moment qu'il n'y aura plus de pénurie de carburant le mouvement pourrait s'émousser assez rapidement. Si par exemple les camionneurs s'en mêlaient à fond ça pourrait rallonger la sauce, mais jadis ils ont déjà payé de leur personne pour le résultat que l'on sait.
Au Sénat l'opposition au projet se déroule d'une façon intéressante, compte tenu des forces en présence, même si, là encore, cela ne pourra pas aller beaucoup plus loin.
En définitif il est plutôt illusoire de prévoir la sortie des évènements. Ils ont duré plus longtemps que beaucoup l'auraient espéré. Nos syndicats semblent plutôt débordés car depuis longtemps qu'ils ne se trouvaient plus si dépassées par la base. il sont aussi inquiets car en ce moment ils jouent gros quand à leur devenir après tout ce qui est en ce moment.
Désormais il faut se rappeler du grand Danton. De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace ! Aujourd’hui les héros existent encore. Laissons les monter sur la scène car c'est maintenant qu'il faudra agir, même si l'incontournable question des retraites n'a pas fini d'être remuée pour encore bien des fois.
Avec cette réforme c'est autre chose qui gène le peuple de France pour ne parler que de lui, et la mobilisation de jeunes gens de ce pays, bien plus attentifs à la politique qu'ils ne le laissent paraître, l'illustre sans équivoque. La crise financière de 2007-2008, face à la faillite des banques et les scandales qui leur sont associés, nous mène à un poker. On ne paye plus sans voir le jeu.
Les réformes dont nous avons besoin demandent l'intervention d'authentiques hommes d'état contrairement à ce que nous avons pris l'habitude de voir défiler devant nos yeux depuis bien des années. Si actuellement nous avons un monsieur qui traite les affaires du pays à coups da Karcher, dans le trottoir en face c'est la bande d'éléphants pseudo socio-démocrates que depuis Mitterrand semble plus que jamais portés à la lutte des places qu'à la lutte des classes. Si on attend que les socialistes pour gouverner la France, au mieux on se trouvera avec un Jospin-bis. Non merci, on a déjà donné.
Des internautes de différents pays tiennent à exprimer leur soutien et aussi leur admiration pour les manifestants et grévistes français (dans les commentaires à des articles de presse publiés sur le net), c'est assez frappant (et en tous cas encourageant).
http://antennerelais.canalblog.com/archives/2010/10/21/19388703.html