20oct 10
Maintenant voici une note arrachée au clavier après des heures de présence en manifestation. J’y parle de la mobilisation pour défendre les retraites, bien sûr. De l’ambiance. Et aussi de la place particulière que nous donnent, dans leur estime, les gens mobilisés. Parce que c’est un fait observé et non démenti d’une manifestation à l’autre.
Attention! Je donne les rendez vous de la sortie du film de Pierre Carles. Et je cloue le bec à ceux qui m’ont cherché des poux dans la tête à propos de mes affirmations sur les trains achetés par la SNCF qui ne peuvent pas rouler dans le tunnel sous la Manche.
Depuis le premier jour, chaque mobilisation donne lieu au même type de bataille. La presse annonce une décroissance de la mobilisation. Comme les chiffres de départ sont sous estimés et qu’est annoncée une mobilisation moindre la fois d’après, on devrait finir par entendre dire qu’il n’y a personne dans la rue et dans la grève ! On comprend la stratégie gouvernementale. C’est de la lutte. Il s’agit de démoraliser les combattants. Quand aux médias concernés qui participent à la manœuvre, pas besoin de trop s’interroger. Le parti pris date du premier jour. Comme il est emblématique cet édito d’Eric Fotorino dans « Le Monde » du samedi 16 octobre : « Une fois de plus, à la contestation massive du projet de réforme des retraites illustre combien la France reste un pays très conservateur, arc bouté au statu quo et aux droits acquis, l’histoire servant de paravent au réel. » Evidemment. Et comment oublier notre sartrien monsieur Pujadas, interrogeant Bernard Thibault au journal de 20 heures, le 12 octobre, avec cette question si professionnelle : « avec cette culture du blocage ne craignez vous pas d’être la risée de toute l’Europe ?»
Ce mardi 19 octobre record de lutte d’intox. Dès les premières heures de la journée commençait le matraquage : il y a moins de grévistes, les dépôts de carburant se débloquent, la mobilisation est en retrait. De notre côté, par sms, les informations allaient à l’inverse. Au fil de la journée des manifestations monstres étaient annoncées par les camarades, plus importantes qu’en 1995. Pourtant vers dix sept heures encore les sites internet des grands médias de références annonçaient encore une mobilisation « en repli ». Mais en début de soirée, changement de ton. Les manifestations sont finies et les bouclages audiovisuels de vingt heures achevés. Les titres peuvent tourner à l’inverse. On lit alors que le niveau de mobilisation « est resté stable ». Cela n’a plus d’importance dans l’effet produit. Mais pour nous c’est une indication précieuse. Cela signifie que l’adversaire sait à quoi s’en tenir. On doit analyser ses prochaines décisions en tenant compte du fait qu’il sait à quoi s’en tenir. Et nous devons de notre côté prendre les mesures pour élargir la brèche qui s’ouvre sous ses pas.
Tout ce mépris ne doit pas nous miner. Il nous sert. De jour en jour se creuse de nouveau le fossé de dégout qui éclairait l’opinion en 2005 quand le matraquage pour le « oui » battait son plein à longueur d’antenne. Il est très important pour nous que les gens soient profondément outragés par le comportement des médias. Après tant d’heure de manifestations et tant de sacrifices consentis, l’aile marchante du mouvement social et tous ces gens que l’on voit pour la première fois dans la lutte s’éduquent. Il est vital que leur confiance dans les médias de référence soit réduite à néant dès maintenant, car c’est à cette condition que notre parole avance dans les esprits et dans les cœurs. Quand cette barrière saute, tout le reste saute avec. Le roi alors est nu et tout l’appareil de domination avec lui. Il est à peu près certain que la mobilisation ne se démentira pas. Les esprits et les nerfs sont tendus à craquer. Quand la température sociale s’élève, l’information circule à toute vitesse. La vigilance est extrême. L’éducation politique de chacun suit un rythme accéléré. Personnages et porte paroles sont repérés de loin, slogans et refrains s’apprennent à toute vitesse, d’un bout à l’autre du pays. On voit que cela bouillonne à des petits détails. Comme celui-ci par exemple. Je pense au nombre de pancartes individuelles. Des tas de gens préparent un carton, une blague, un dessin chez eux et viennent avec en manifestation. Ce moment de créativité et d’implication décomplexée est un symptôme parmi d’autre, mais je l’ai toujours observé comme une caractéristique d’un moment bien spécial d’élévation du niveau d’un mouvement.
Comme tout le monde je me demande ce qu’il faut faire pour donner de la force à notre action. Dans ma précédente note j’imaginais qu’une montée nationale sur Paris pourrait être un bon point d’appui. Il y a eu des précédents de cette sorte dans le passé. On a vu que cela était une façon dorénavant traditionnelle en France de tracer une limite en face d’un projet gouvernemental. C’est d’ailleurs la droite qui a commencé l’exercice sous le mandat de François Mitterrand avec la manifestation de l’école privée pour défendre ses privilèges. Puis il y a eu la notre, pour défendre l’école laïque agressée en 1994 par la loi Bayrou. Chaque fois le résultat a été le retrait du texte incriminé. S’il en a été ainsi c’est parce que la puissance du mouvement montrait au pouvoir qu’il s’engageait dans une escalade dont l’issue était incertaine pour la démocratie elle-même. « Convaincre plutôt que contraindre » avait dit François Mitterrand. Je pense que si nous étions un ou plusieurs millions dans Paris, ce serait un évènement décisif dans le bras de fer actuel. J’évoque cette idée. Peut-être rencontrera-t-elle de l’intérêt. Mais je n’en ferai pas plus. Je sais trop comment une idée peut déclencher des discussions stériles qui n’apportent rien pour finir à l’action. Et notre parti n’est pas en situation d’être celui qui polarise les propositions.
Pourtant, au Parti de Gauche, nous savons que notre relation au pays, dans cette période, a changé. En témoignent les réactions de ceux qui par dizaines, par centaines, viennent vers nos points fixes, à Paris et en province, écrivent au siège du parti ou sur nos boites personnelles. En témoigne à sa façon la vente de mon livre « Qu’il s’en aillent tous, vite la révolution citoyenne » qui vient d’être dans la liste des meilleures ventes d’essais de « l’Express » dès son cinquième jour de présence en librairie. En témoigne aussi le succès du meeting parisien au théâtre Dejazet lundi soir. Si j’évoque tout cela, ce n’est pas pour faire ici un compte rendu d’activité du parti car ce n’en est pas le lieu. Je le fais parce que cela modifie ma propre perception de ma place dans les évènements qui vont leur chemin. Il en est ainsi car les circonstances et quelques campagnes de dénigrements à contre emploi m’ont catapulté dans l’estime de toute sorte de gens qui viennent me le dire à moi et à mes camarades. La haine dont je suis dorénavant entouré chez les belles personnes est un symptôme de cela. Je suis frappé de voir comment des gens que je ne connais pas, qui ne m’ont pas lu, ni cette fois ci ni aucune autre, qui ne savent rien de mon action passé ni même actuelle, peuvent me traiter dans leur commentaires. Pour n’en citer qu’un, bien dans le ton des perruches indignées l’autre jour sur Canal, je vous livre ces lignes de monsieur Renaud Revel sur l’express.fr : «Que serait Mélanchon (sic) sans la télé ? Rien : un obscur militant venu du PS, représentant un courant politique confidentiel, plombé dans la pénombre » « Un hurluberlu qui ne représente que lui-même », « un homme politique virtuel » au « poujadisme rampant et à la démagogie poisseuse ». « Il est tout ce qui rend la politique détestable ». Imaginez que je dise cela, de sang froid, le crayon à la main, de l’un quelconque des médiacrates et on verrait quel concert s’organiserait ! Quel superlatif ce monsieur trouverait-il encore ? Car si l’on est un « homme politique virtuel » quand on est élu député européen avec autant de voix qu’il a fallu pour élire quatre députés nationaux et qu’on ne « représente que soi même » quand on est animateur d’un Front politique qui recueille six pour cent des votes au élections nationales, on voit comment l’arrogance médiatique peut aveugler de haine et abattre jusqu’au plus élémentaire sentiment de retenue.
Au meeting parisien du théâtre Dejazet, ce fut un très grand succès. Comme il y avait foule plus que le théâtre n’en pouvait contenir, on improvisa une estrade et une sonorisation dehors, pour les trois cent personnes qui s’étaient réparties sur les terrasses de café, le trottoir et les escaliers du parapet qui longent le boulevard. J’y pris la parole, après Alexis Corbière et Pascale Le Néouannic. Tandis que, à l’intérieur, après Danielle Simonnet, Martine Billard commençait son intervention. Je parlais une toute petite demie heure disant l’essentiel du discours que j’ai détaillé en suite à l’intérieur en présentant une deuxième fois mon propos pendant une heure. Ce qui me frappa c’est l’écoute extraordinairement attentive que chacun accordait à mes paroles. Notamment à mesure que j’énonçais les points qui cadrent le programme dont j’avais résumé les grandes lignes à la fête de l’humanité et qui font aussi le plan de mon livre. Tout ceci se verra bientôt je pense sur le site du PG. Mais moi, j’en retiens déjà un moment militant d’une extraordinaire densité humaine. Tous les partis de l’autre gauche avaient leurs observateurs amicaux dans la salle. Sans que je puisse dire pourquoi exactement, maints furent, comme moi, animés de l’impression très forte d’avoir réalisé un moment exceptionnel. Vous devez savoir que sur le plan de notre collectif militant, la préparation de tout cela, la conduite même de la soirée, les films présentés, tout a été fait en bénévole, et tout en dernière minute compte tenu des circonstances qui nous mobilisent ailleurs depuis des semaines.
A présent je veux donner un calendrier utile. Celui de la sortie du film de Pierre Carles, « Fin de concession » qui a déjà fait tant de bruit. C’est de ce film que fut extrait ma réaction à l’interview de David Pujadas. "Fin de concession" est donc attendue. Le film sort en salles de cinéma le mercredi 27 octobre. Quelques avant-premières sont d'ores et déjà prévues. Le 20 octobre à Hérouville St Clair (Café des images), le 21 octobre à Morlaix (cinéma La Salamandre), le 22 à Nantes (cinéma Le Concorde), le 23 à St Ouen l'Aumône (cinéma Utopia)et le dimanche 25 octobre à 10h30 au cinéma Nouveau Latina, 20 rue du Temple à Paris. Je communique aussi l'adresse du site internet où toutes les autres informations sur la sortie du film sont disponibles.
Vous vous souvenez ? L’Affaire de l'Eurostar qui a acheté des trains qui ne peuvent rouler dans le tunnel sous la Manche ? Je l’avais évoquée sur plusieurs médias. Elle m’a valu quelques commentaires d’internautes outragés. Ils me somment de démentir « si vous avez un minimum de décence». Bigre ! Non seulement je confirme ce que j’ai dit mais je le détaille. Avant cela je précise, par honnêteté, que j’avais péché l’information dans les pages saumon du Figaro qui sont un puits d’informations. Depuis, mes proches se sont mis à la chasse aux informations et voici le résumé que j’en présente. Eurostar, filiale de la SCNF a commandé 10 nouveaux trains à grande vitesse au constructeur allemand Siemens, jeudi 7 octobre dernier. Il y en a pour 600 millions d'euros ! Ce n’est pas rien. C'est la première fois que la SNCF achète un train à une autre compagnie qu'Alstom. Précisons qu’Alstom est une société française. Elle est implantée sur 9 sites : Valenciennes, Saint-Ouen, Le Creusot, Belfort, Reichshoffen, Ornans, La Rochelle, Villeurbanne, Tarbes. Elle y emploie plus de 8 000 personnes. Cette précision donnée revenons à l’acquisition de la SNCF. Les trains Siemens qu’elle a achetés ne peuvent rouler dans le tunnel sous la Manche.
En effet les règles de sécurité du tunnel sous la Manche ne le permettent pas. Il y a une raison technique. Pour rouler dans le tunnel, la motorisation du train doit être obligatoirement concentrée en tête et en queue d'appareil. Pourquoi ? Le fait d'avoir des moteurs uniquement aux deux extrémités du train permet de limiter les risques de départs d'incendie. Car ceux-ci éclatent le plus souvent au niveau des moteurs. Cette disposition permet aussi de garantir l'évacuation des passagers par le centre du train en cas de feu. Or, le train fabriqué par Siemens a une motorisation répartie sur toute la longueur du convoi. Plusieurs moteurs sont ainsi présents au long de l’ensemble du train. Evidemment il y a un avantage financier, comme d’habitude. Cela permet de transporter davantage de voyageurs. Mais cela ne respecte pas les règles de sécurité !
D’autre part, les trains qui circulent dans le tunnel doivent faire 400 mètres de long. Car le véhicule fonctionne en cas de besoin comme un couloir d’évacuation et, en toute hypothèse même en descendant sur la voie, il faut pouvoir se trouver au plus près d’une issue de secours. Et il y a une issue de secours tous les 370 mètres dans le tunnel. Les trains construits par Siemens ne mesurent que 200 mètres. En cas d'incendie, les passagers sont donc trop loin des issues de secours. Cette règle d’exploitation n’a pas subi de modification. La Commission intergouvernementale (CIG) n'a pas accepté le concept de motorisation répartie. Cette Commission intergouvernementale est chargée de suivre l'ensemble des questions liées au tunnel sous la Manche. Elle est composée de 16 membres délégués par les autorités françaises et britanniques (8 pour chaque Etat). Un comité de sécurité lui est associé. Reste qu’elle est seule compétente pour décider des règles de sécurité exigées dans le tunnel. Elle est à l'heure actuelle opposée à la circulation de trains à motorisation répartie. C'est pourtant ces trains qu'Eurostar a acheté ! Devinez pourquoi ? Le fric, bien sûr.
Cette aberration est liée à la libéralisation du transport ferroviaire transfrontière dans l'Union Européenne depuis le 1er janvier 2010. C’est en effet grâce aux directives de « l’Europe qui nous protège » qu’est mise en péril la sécurité des voyageurs. Voici comment ce nouvel avantage nous a été procuré par notre chère Union Européenne. Eurostar était une filiale des compagnies nationales françaises, belges et britanniques. Elle avait le monopole du transport de voyageurs sous la Manche. Elle utilisait uniquement des trains construits par Alstom. Ceci pour une raison simple: le constructeur français était le seul à correspondre aux exigences de sécurité.
La société Eurostar a été transformée en société privée classique, en application des règles de libéralisation, depuis le 1er septembre 2010. Elle est détenue par la SNCF à 55 %, l'entreprise britannique London and Continental Railways possède 40 % et les chemins de fer belges 5 %. Pour une telle merveille seul un nom qui sent le fric était possible. Cela s’appelle donc à présent « Eurostar International Limited ». Ca vous classe un train, ça ! N’empêche qu’elle reste à l'heure actuelle la seule compagnie qui possède des trains aux normes de sécurité du tunnel. Horrible monopole aux yeux de « l’Europe qui nous protège ». Crèvent les passagers du train plutôt que la concurrence libre et non faussée par d’obscurs règlements de sécurité !
La loi de libéralisation vise à permettre à d'autres compagnies d'entrer sur le marché, notamment la compagnie allemande Deutsche Bahn. Les compagnies se font donc concurrence et cherchent à être les plus "rentables" possible. Tout le monde suit ? C’est simple. La motorisation répartie sur toute la longueur du train permet une capacité de 900 passagers soit 20 % de plus que dans les trains construits par Alstom. Pour rendre effective la concurrence créée de toute pièce entre les compagnies, les dirigeants britanniques et la société Eurotunnel, qui gère l'infrastructure du tunnel, et perçoit une redevance de la part des compagnies souhaitent réduire les exigences de sécurité. Eurostar force donc la main des autorités en achetant des trains qui n'ont pas l'autorisation de circuler à l'heure actuelle. La conférence intergouvernementale est mise devant les faits accomplis, au détriment de la sécurité des passagers. Pourtant, dès 2008, le gouvernement français avait proposé de créer un "Airbus du rail" c'est-à-dire une compagnie européenne de transport. L'argent aujourd'hui dépensé pour faire concurrence à son voisin pourrait être investi pour améliorer la technologie en commun. Mais ce serait une toute autre Europe qui ferait cela.
@ à tous ceux qui ont de la mémoire
On nous bassine avec ceux qui veulent partir en vacances mais qui privés de carburant ne peuvent pas,
Mais qui sont ceux qui vont dès les vacances scolaires en transhumance ? Qui part, Qui reste ?
A ceux qui revendiquent ce " droit " est il leur droit ?
Il est urgent de rappeler à ces ingrats que les semaines de congé payé ont été arrachées par les luttes, alors qu'ils commencent d'abord à remercier ceux qui à l'époque ont fait grève pour qu'il puissent aujourd'hui partir en vacances !
Tour de France en photos de manifs par un photographe américain sur Boston.com:
http://boston.com/bigpicture/2010/10/france_on_strike.html
Monsieur Mélenchon,
c'est assez rare pour être signalé: il y avait un petit sujet sur vous sur ITélé lors de l'emission "Ca se dispute !" au sujet de votre soi-disant populisme, et bien les trois journalistes, dont le perfide Zemmour, sont allés dans votre sens !
Remarques en passant
On voit les solidaires...ceux qui s'inquiètent pour leurs petites vacances avec les pbs d'essence.
J'étais infirmière -plus en activité...- On ne les entend pas bcp les soignants, comment continuer après la soixantaine dans ce boulot qui vous use à tous les niveaux, sans parler des aide-soignants qui "se bougent" les malades pour les toilettes, j'en ai bougé aussi et les pbs de dos je n'en parle pas...Infirmière: lever 5h, quand on est du matin, retour chez soi après 21h l'AM, un week end -sam/dim- sur 5 de repos, sans compter les chefaillons qu'il faut supporter...J'ai la cinquantaine et je me reconvertis grâce à la formation continue -que je paie de ma poche!
Pauvres gens qui se suicident à cause du travail car autant le travail les a construits, autant le travail les a détruits. C'est bien pour cela d'ailleurs qu'ils passent à l'acte. Mais ensuite tout le monde s'en fout, ces morts n'ont servi à rien, le Système continue tel un gigantesque bulldozer.
Arrêtons d'éduquer nos enfants pour le travail et rien que pour le travail!
Mr Mélenchon je vous soutiens, soit dit en passant le qualificatif de "bonimenteur" à votre encontre chez Chabot par M. Aubry ne m'a pas plu du tout! Décidément quand on fait de l'ombre....Continuez!
@ le prolo 202
Bah dis donc, nous qui entendons que nous sommes la risée du monde dans les médias avec nos manifs, ici beaucoup de témoignages semblent plutôt aimer l'esprit de révolte français, qui ne se laisse pas bousculer sans réagir !
Salut Jean Luc; alors directeur de l'IUT de Provence à Digne, j'avais eu le plaisir de t'accueillir; tu étais ministre et, de l'aveu de tous (même tes adversaires) un bon ministre! Je ne suis pas flagorneur! J'apprécie beaucoup ton action politique et je participe aux actions, en tant que retraité, toujours syndicalisé; sur ALBI. Bon, je n'ai pas adhéré au PG..Personne n'est parfait. Je dis ici mon inquiétude, non pas vis à vis des actions que je soutiens, mais des "suites".
68 a vu la marée réactionnaire de la chambre blanche de 69....Il ne faudrait pas que cela recommence. Je pense que "prendre l'adversaire à contre-pied" selon les règles du foot serait de bonne guerre. Comment? C'est délicat. Peut être une campagne de communication du style...nous les laissons faire leur frichti dans leurs chambres couchées, mais rendez-vous au tournant de 2012. En fait, je ne sais pas si ce serait compris par tous ceux (et celles) qui se sont battus et se battent encore...?
Par ailleurs, j'ai avancé dans la rédaction d'une biographie satyrique concernant le petit empereur quatrième du genre; en espérant contribuer à son "dévissage". Peut être quelqu'un des tiens parmi tes agneaux -selon la fable- pourrait être intéressé de le lire, comment te le faire suivre (de près)?
Bon, je ne te dis pas bon courage, c'est pas la peine, mais en ce qui me concerne je te souhaite plein de bonnes avancées sociales avec et pour le peuple de gauche (et les autres).
Salut et fraternité;
Lucien Barbaroux
Retraité syndicaliste
Parce que nous le valons bien !
Les manifs sont une réponse du 19ème siècle aux menaces du 21ème.
elles font chaud au coeur car on est toujours mieux à partager, mais elles ne sont quasiment plus prises au sérieux par le pouvoir qui tire même avantage, dans sa presse, d'en avoir méprisé l'usage.
Le banditisme économique a fait des progrès depuis les maîtres de forges, nos dirigeants syndicaux donnent souvent l'impression de suivre le mouvement et de tenter de l'amortir sous couvert de "responsabilité".
Les militants sont souvent frustrés par leurs "élites" il suffit d'en parler.
Le pouvoir du peuple n'est plus dans la rue, par contre, on se demande bien pourquoi le pouvoir économique
du peuple, seul capable de frapper là ou il faut, n'est jamais employé.
Imaginez un boycott par les victimes du système de tous les soutiens économiques avoués ou connus
de ce pouvoir abusif (en principe la liste des soutiens financiers est publique et quelques affaires nous indiquent
une forte probabilité de connaître soutiens complémentaires).
Une semaine de boycott de quelques cibles spectaculaires serait plus efficace que toutes les manifs du monde
et le salaire de ceux qui veulent se faire entendre n'en souffrirait pas.
Le soutien des financiers aux gouvernements qui tondent le peuple sans vergogne en lui affirmant que c'est pour son bien "car nous les élites nous savons ce qui est bon " n'aurait probablement plus aucune consistance
si ces gens sont frappés au portefeuille, leur seul point sensible.
Comment aucun dirigeant syndical n'a-t-il voulu utiliser ce moyen de réponse ?
S'agit-il d'une castration financière des élites syndicales ? "l'argent noir" explique-t-il tout.
On se perd en conjectures.....
N'empêche si un "petit" syndicat essayait, bien des choses pourraient changer.
Mais avons nous la moindre chance ?
Quand Jean-Luc disait que toute l'Europe populaire retenait son souffle devant la révolte pour les retraites en France, je me disais qu'il exagérait un brin, pris dans l'enthousiasme de son discours.
Mais quand on fait le tour d'Europe des médias et des blogs, on s'aperçoit qu'effectivement tout le monde parle de ce conflit et se montre très attentif, et souvent plein d'espoir, pour ce qu'il va en sortir.
Et jusqu'aux Etats-Unis, où certains très admiratifs s'épatent que de jeunes citoyens puissent se mobiliser à ce point pour des questions de sociétés aussi sérieuses, alors que là-bas seule une coupure de leur accès à twitter semblerait pouvoir les réveiller...
Comme quoi quand ce gouvernement nous dit qu'il faut faire sa réforme parce-que les autres pays ont déjà adopté la même (genre: "il n'y a pas d'autre solution"), il oublie de nous dire que là-bas aussi elle a été imposée, et par les mêmes intérêts en place.
En réalité ces gouvernements sont aussi illégitimes qu'ici, et même si pour l'instant ils sont les plus nombreux nous n'avons aucun intérêt à nous aligner sur leurs positions.
C'est la convergences des peuples, plus que celle des gouvernements, que nous devons rechercher.
Moi j'dis...
@ 205 - Yannick
P.S.
J'ai bien aimé la photo des 3 robocops gardant une entrée, matraque à la main à côté de la pancarte "bienvenue" :-)
@ 200 VERGNES
La mise en place de cette caisse nationale, serait la meilleure démonstration du soutien de la population, de ceux et celles qui faute de pouvoir faire grève pour risque de répression professionnelle, pour salaires déjà insuffisants …
Hier dans l'Huma, la CGT annonçait la mise en place d'un compte national de solidarité avec les grévistes.
Et le Front de Gauche appelle à collecter partout ce week-end en France.
Ce matin sur la marché de Manosque, c'est 510 euros qui ont été récoltés par les militants communistes.
Retraite : faux prétexte pour une vraie colère.
Sur fond de réel mécontentement populaire la gauche saisit le prétexte de la réforme des retraites pour manipuler l’opinion à son profit. On plonge la France dans un désordre grave pour une mesure qui ne verra jamais le jour, pour peu que le peuple en décide ainsi par les voies légales du système Républicain.
1) Cette réforme recule son plein effet en 2018.
2) Les nouvelles élections auront lieu en 2012.
3) Si les électeurs sont contre cette réforme (ce qui parait évident) il leur suffira de voter pour la gauche qui abrogera aussitôt la Loi avant même son application et ce en conformité avec le sentiment d’horreur que leur inspire ce texte (Promesse de Mme Aubry)
La plus élémentaire logique permet de faire remarquer que si la majorité ne basculait pas à gauche, c’est que le suffrage en aurait décidé ainsi, rendant ipso-facto cette Loi légitime de par la volonté du peuple.
Cependant un tel agiotage n’aurait pu se faire sans un réel et profond malaise populaire.
a) L’action conjuguée de financiers axés sur le profit et de syndicats maladroits conduit au détricotage du tissus industriel Français, propice au chômage des couches les plus populaires.
b) Peut-être aussi le sentiment confus que la manne des emprunts qui nous font vivre pourrait se réduire, sinon se tarir, aggravant ainsi considérablement notre train de vie
c) Une Europe qui, dans la guerre des monnaies, réussit l’exploit de maintenir un Euro fort avec des résultats de croissance faibles.
d) Des Pays émergents ou renaissants, tels que la Chine qui grâce à une exploitation de main-d’œuvre à bas coûts, au pillage des brevets, à la contrefaçon, le tout conjugué avec un système monétaire sous-évalué relèvent de la concurrence déloyale.
e) Enfin un sentiment d’injustice tel qu’il est proche de celui du temps de Louis XVI.
"je me demande ce qu’il faut faire pour donner de la force à notre action" : il faut murer toutes les permanences de l'ump, encercler le sénat, l'assemblée nationale, voir faire des opérations escargot autour.
"convaincre plutôt que contraindre " : Posez clairement la question aux gens : Etes vous d'accord de travailler 2 ans de plus pour la même retraite ? C'est évidemment NON puisqu'il n'y a aucune contrepartie.
Le temps n'est plus à la discussion mais à l'action sur le terrain.
Quand on voit comment ont été traités les syndicalistes à Grandpuits, on ne peut que se demander si on est encore en démocratie.
Et le pire du pire, vu en direct sur i-télé, un individu habillé apparemment comme les syndicalistes avec un gilet fluo, qui ouvre son blouson devant la caméra, pendant que la journaliste parle, et montre en direct le logo de la gendarmerie, en rigolant, et en sautant sur place comme si il s'échauffait pour l'action. Je ne raconte pas de salades, je l'ai vu.
Il faut combattre ce gouvernement qui ne représente que lui-même et les marchés financiers et non les citoyens
Les syndicats du monde entier expriment leur solidarité avec les salariés français en lutte : le LKP, la DGB allemande, la FGTB belge, la Confédération Européenne des Syndicats... A voir sur le site de la CGT :
http://www.cgt.fr/spip.php?article37856
J'avoue être un complet néophyte en politique mais je prends des cours accélérés :-) Le mot populiste revenant fréquemment, j'ai pris le temps d'en chercher une définition. Voici celle de Wikipédia : Discours critiquant les élites et prônant le recours au peuple. Donc ne pas être populiste, c'est ne pas avoir recours au peuple pour apporter une réponse à la critique. Mais si la critique est justement de ne pas prendre en compte l'avis du peuple ?
On ne peut alors qu'être populiste. Merci alors à tous ceux qui sont sincèrement populistes dans cette situation.
Et comment appelle t-on un discours critiquant le peuple et prônant le recours à une élite ne prenant pas l'avis du peuple ?
A propos d’ anarchaste (#211), qui nous envoie des extraits de son blog, nous assénant des vérités premières telles que
« L’affaire des retraites révèle, une fois de plus, les clivages idéologiques profonds entre la Droite et la Gauche » (jeudi 14 octobre).
Le bonhomme tient maintenant des propos qui ferait la joie des speakers de Radio-Courtoisie :
« Ô démocrates bigotistes vous vous obligez à flatter le peuple au nom de l’illusion que le nombre fait la force.. » (13 octobre)
Et aussi en citant Voltaire « Quand le peuple se mêle de raisonner, tout est perdu ».
Mais Radio-Courtoisie n’apprécierait pas la verdeur du titre « Bordel, qui commande ici ? » (11 octobre)
Jusqu’au mois d’avril, le philosophe qui signe anarchaste présentait sur son blog des idées vagues qui en valaient bien d’autres et ne faisaient de mal à personne.
Ne béhachelisant même pas. Mais depuis le début d’octobre, le renard se dévoile : de sa lecture on peut déduire qu’il pense qu’ il y a les penseurs et les élites et que contre eux, se dresse la rue.
Ne me demandez pas le lien de son blog ni son nom, car s’il n’a jamais été amusant ou profond, il devient simplement inquiétant.
Bas les masques !
Pour clarifier la situation et les positions des uns et des autres, je crois qu'il est important de souligner le lien posté par Marj - 183
Le Parlement européen préconise la fin de la retraite par répartition avec le soutien des verts et des socialistes !
http://www.humanite.fr/21_10_2010-le-parlement-europ%C3%A9en-pr%C3%A9conise-la-fin-de-la-retraite-par-r%C3%A9partition-456204
Dont acte...
Et à chacun-e d'en tirer les conséquences.
Lordon is back!
et c'est assez déprimant :
(...) Voilà donc le simplissime secret de ce qu’on pourrait appeler l’économie politique de la financiarisation : à quoi la finance carbure-t-elle en effet sinon… à l’épargne ? Et d’où viendra majoritairement l’épargne une fois les masses énormes des pensions jetées dans la bataille sinon… des salariés eux-mêmes ? Collectivement opprimés à leur frais comme salariés alors qu’ils essayent tous de défendre individuellement leurs intérêts comme pensionnés ! N’est-ce pas là manœuvre d’une suprême rouerie ? (...)
http://blog.mondediplo.net/2010-10-23-Le-point-de-fusion-des-retraites
Bravo Mr Mélenchon continuez comme ça.
Il y a même un alsacien qui vous soutien
@ Michel Matain # 210
A la lecture de ton post je suis allé voir le site de la CGT, j'y ai vu une case "signer, agir en ligne", mais j'espérais vraiment trouver une case "Soyez financièrement solidaires en ligne".
J’espérais aussi entendre l’inter-syndicale (conférence de presse du 21/10) faire une analyse sur les blocages, appeler à leur intensification et à la solidarité financière, réaffirmer que la victoire est possible et à notre portée....
A la place on a eu un message un peu terne d’un "segond couteau" de la CFDT…..
Je ne dis pas ça dans un esprit négatif, l'heure est à l'unité et pas à la critique stérile, mais je ne comprend pas pourquoi les syndicats, et notamment la CGT, ne mettent pas en place un grand mouvement de solidarité financière, condition sine qua non pour la poursuite, l'amplification du mouvement et in fine le replis de sarko sur ordre du Medef.
Il n'est pas trop tard, j'espère que tout ça va se mettre en place.
@ 219 argeles39
A la lecture de ton post je suis allé voir le site de la CGT, j'y ai vu une case "signer, agir en ligne", mais j'espérais vraiment trouver une case "Soyez financièrement solidaires en ligne".
Voici ce que j'ai trouvé sur le site de la CGT :
http://www.cgt.fr/spip.php?article37850
D’ores et déjà la Cgt met à disposition pour tous ceux qui veulent exprimer leur solidarité financière, un compte intitulé : « Cgt Solidarité Luttes Retraite »
Vos dons sont à mettre à l’ordre de
"Cgt solidarité luttes retraite"
et à retourner à l’adresse :
"Cgt solidarité luttes retraite"
263 rue de Paris
93100 Montreuil
C'est vrai qu'un paiement sécurisé sur Internet (paypal ou autre) aurait été plus simple et plus immédiat. Il est possible qu'à la CGT il n'est encore jamais mis au point ce genre de paiement en ligne et que tout simplement ils ne savant pas faire...
@ Michel MATAIN # 220
Merci pour le lien (l'info n'est pas évidente sur le site de la CGT, il faut chercher dans inforama).
En retournant sur le site "pour comprendre mon échec initial", j'ai trouvé ce lien récent :
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jrobXZcvRlU_ddwW86jJjtUIAzAw?docId=CNG.9e6debd8bee8b3c17c125419df4ce628.551
Pour ma part je fais immédiatement un don de 50 € et je sors poster l'enveloppe.
A+
Oui, je trouve que l'idée d'une grande manifestation de plus d'un million de personnes uniquement sur Paris serait une bonne façon de démontrer une fois pour toute la force de la protestation. Un grand mouvement populaire vers la capitale, pacifique mais déterminé, regroupant toutes les revendications ayant traits à l'affaiblissement de notre démocratie (injustices diverses, mépris des règles démocratiques constitutionnelles, non respect du vote populaire (vote sur l'Europe en 2005) corruption et entraves à la justice indépendante, xénophobie, développement d'une oligarchie, privilèges d'une petite caste dirigeante et aux commandes des grandes entreprises etc...) aurait surement comme effet d'affaiblir encore plus ce gouvernement, de diviser la majorité et pourquoi pas d'avoir des élections anticipées.
Bravo Monsieur Mélanchon avec un grand M. En retraite depuis prés de 4ans, j´ai beaucoup manifesté, a paris en 74, un mois et demi en grève novembre jusqu'à fin decembre1974. Déjà a l'époque on se payait alors qu'il était ministre des ptt le célèbre Longuet, il voulait déjà a l'époque privatiser les ptt, mais on s'est battu, en perdant des mois de salaires, mais cela est bien car j'ai réussi a sortir de fte privatise avec toutes les conséquences que l on connait. Enfin venons au fond, depuis toutes ces années, on sentait une démobilisation du peuple avec des mots très dur du petit roi, on ne voit même plus quand il y a une grève en France avec un large sourire de vainqueur et il a vu ce que c'est quand le peuple gronde et c'est pas fini. Et c'est grâce a vous M Mélenchon qui savez relancer la bataille comme avant on se sent rajeunir et c'est bien, bravo et vivement mai 2012 et les urnes. Peut être aussi mai 2011.
Vive Tanger et bon courage on est derrière vous. Mais aussi liberté de la presse en France 44ème rang une honte.
Un peu de lumière pour se tenir au courant.
On n'en parle pas mais les salariés d'EDF et ceux de GDF sont en grève.
Ils ne veulent pas que leur mouvement déclenche une réaction dans la population privée d'électricité.
Mais devant le mutisme des médias, ils vont intesifier leur mouvement. Des coupures sont à prévoir cette semaine.
Faites suivre l'info.
Par ailleurs les jeunes vont profiter des vacances pour faire du sitting devant les sites touristiques.
" la raison c'est l'intelligence en exercice; l'imagination c'est l'intelligence en érection" V. HUGO
Je pense qu'il faudrait envisager des actions de "visibilité" des injustices.
Mettre des banderoles géantes :
> A des points stratégiques (devant les assemblées, l'Elysée, Matignon, les ministères, les préfectures, sur les ponts des autoroutes, devant les permanences des députés UMP,...)
> Ces banderoles resteraient jusqu'en 2012 et seraient remplacées ad eternum si enlevées.
> On y inscrirait les chiffres qui fâchent sur les cadeaux fiscaux, les retraites des parlementaires, les baisses d'impôts sur les riches, les salaires des "importants', etc...)
Que toute l'injustice de ce monde leur soit renvoyée en miroir partout dans le pays
@ Delbrayelle Gilbert " je pense qu'il faudrait envisager des actions de "visibilité" des injustices."
Pourquoi le municipalités de gauche ne baptiseraient pas une place de leur cité : Réforme des retraites ?
Où un sitting ponctuel serait organisé par les Associations, les syndicats, les partis de gauche
Salutations républicaines.
Après la CGT (cf post 220), le syndicat Solidaires organise aussi une caisse de solidarité avec les grévistes :
http://www.solidaires.org/article33397.html
Pour répondre aux nombreuses demandes de solidarité financière en direction des grévistes, le soutien peut être adressé à l’ordre de Solidaires qui s’engage à rendre publiques les sommes récoltées et leur affectation.
Envoyez vos chèques à l’ordre de l’Union syndicale Solidaires (en précisant "Solidarité grévistes retraites" au dos) à l’adresse suivante :
UNION SYNDICALE SOLIDAIRES
144 BOULEVARD DE LA VILLETTE - 75 019 Paris
Idem que pour la CGT, pas de versement en ligne possible.
Les travailleurs belges observent avec intérêt la résistance des travailleurs français contre la politique néfaste de Sarkozi et sont solidaires de leur lutte et de leur détermination dans le combat.
•La confédération des services publics (FGTB) de Belgique. A propos du transport de carburants vers la France via les voies navigables flamandes, envisagé par le gouvernement Français pour contourner les effets de la grève dans les raffineries en France, Hilaire Berckmans, Secrétaire général de la CGSP déclare dans un message adressé à la CGT : “(...)Si la CGSP devait constater que l’Agence des voies navigables coopérait avec les autorités françaises, nous procéderions immédiatement à des arrêts de travail le long de l’Escaut et de la Lys. »
Pour en savoir un peu plus sur ce qui s'est passé à Lyon, je trouve de retour d'un déplacement, ce récit d'un journaliste de Libération. Récit "soft" mais qui en dit déjà long sur les pratiques attentatoires aux libertés :
http://www.libelyon.fr/info/2010/10/les-lyc%C3%A9ens-en-retenue-quatre-heures-place-bellecour.html
La police déguisée en membres du service d'ordre de la CGT. Les preuves par le vidéo. De plus en plus de vidéos.
à charge : http://www.dailymotion.com/video/xfa7p6_manifestation-lyon-19-10-10-la-cgt_webcam
Ce gouvernement et son emblématique Président est bien secondé par ses zélés sectateurs présents dans les deux assemblées: cette contre-reforme indigne sera donc peut-être votée dans quelques jours....A nous tous de ne pas oublier, à nous tous de leur faire savoir que nous n'oublierons pas ! Une montée sur Paris serait représentative d'une volonté affichée de ne pas abandonner un combat qui les défera aux prochains RDV électoraux. Le port d'un badge indiquant "je n'oublie pas, vous payerez cette infamie en 2012" pourrait peut-être manifester et maintenir cet état d'esprit pendant toutes ces journées qui nous séparent de ces multiples votes à venir.
Et si nous utilisions des modes d'action non violents ?
500 personnes en grève de la faim aux quatre coins de la france, ne feraient t'elles pas plier le pouvoir ?
Pour ma part j'y serais prêt.
J'ai vu l'interview LCI; c'était bien; j'en suis sorti un peu frustré car vous n'avez pas pu dire tout ce que vous vouliez et ce n'est pas de votre fait.
Bravo pour la résistance aux montées de colère ! si je peux me permettre une suggestion : refusez les questions interro-négatives (ne pensez vous pas que...); elles sont là pour mettre votre votre réponse supposée et anticipée en contradiction avec la question qui porte la réponse "bien pensante", et donc vous prendre en défaut. Vous pouvez désamorcer en dénonçant le piège et reformuler la question par "Quel est votre avis sur...".
Ça permet aussi de ne pas "monter dans les tours" inutilement ;-)
Bon courage; on est avec vous
Michel
Continuez à proposer des solutions. C'est toujours celui qui propose qui fait avancer les choses. Surtout quand ces argumentations sont étayées et avancées avec conviction.
Je ne vote plus PS depuis déjà un certain temps car leurs atermoiements et finalement leurs renonciations à être réellement de gauche m'ont éloigné de la vie politique. Bien qu'ayant toujours été voté, je votais blanc au deuxième tour.
En effet : pourquoi voter pour des gens qui se disent de gauche mais qui, au quotidien, font une politique de droite en privatisant france télecom (pardon : pour le ps c'était au départ seulement l'ouverture du capital), les PTT, la SNCF et bientôt l'Éducation Nationale. ? Entre un(e) pas bon(ne) et un(e) mauvais(e) je préférais voter blanc.
Vous me redonnez de l'espoir et j'espère que cette fois on aura un réel front de gauche qui partira uni lors de prochaines élections. Sinon beaucoup de gens ne croiront plus en rien.
Monsieur Mélenchon je pense qu'il serait bon de commencer a parler des boulimiques financiers comme on parle des drogués. Ils sont addicts à l'argent. Plutôt que de les blâmer nous devrions faire en sorte qu'ils soient soignés.
M. Mélenchon, je vous salue. J'ai suivi un certain nombre des vos interventions sur les chaînes françaises. J'avoue que je vous considère comme quelqu'un de sincère et honnête. Qualités rares voire inexistantes aujourd'hui en politique. Etant un étranger, je me garderai bien de critiquer la politique intérieure française mais je ne peux rester insensible à vos idées et à vos convictions. Continuez, perseverez même si la majorité n'est pas avec vous. Ne décevez pas la minorité qui vous soutient en abandonnant vos idées.Pour avoir la majorité il faut d'abord convaincre la minorité.
Il faut se réveiller, la loi sur la réforme des retraites vient d'être adoptée, que devient l'amendement 730 sur la médecine du travail, rappelons nous la loi du 3 janvier 1973 (art 25) interdisant a la banque de France d'émettre du crédit a faible tau d'intérêt pour développer par le travail à travers de grand projet, de même que pour l'éducation nationale qui n'éduque que pour apprendre a apprendre pour diviser alors qu'il faudrait apprendre a comprendre pour être compétent et se rassembler tous ensemble et a travers le savoir vivre pour évoluer.
En vérité, nous sommes manipulés à travers toute la société, canalisés a travers nos pensées aussitôt que nous nous exprimons, divisés à travers l'autonomie financière de notre liberté égoïste, personnellement je pense que nous ne bougerons que quant les ventres aurons faim et malheureusement dans la douleur alors qu'il faudrait réagir instantanément pour éviter bien des malheurs a venir...
Il est grand temps de se mobiliser contre cette bande de valets au service des grands financiers.Ils sont en train de nous dépecer de tous nos acquis petit à petit.D'abord les retraites ensuite ça sera la secu puis les congés payés, la 5éme semaine puis les jours férié, les 35heures etc.....etc...Ils veulent instaurer un nouvel esclavage celui du 21éme siècle.Le général disait de nous des veaux, il ne comprenait pas que nous sommes devenus un peuple incapable de se rebeller contre l'injustice.Montrons a notre cher général que le peuple français est redevenu celui qu'il a toujours été depuis 1789.Ne laissons pas le pays entre les mains des charognard de la finance.Mobilisons nous et soyons tous unis afin de nous réapproprier l'état afin d'instaurer une vraie démocratie et une justice au service du peuple et non au service d'une bande de profiteur qui se servent des denier public pour mieux nous écraser.Honorons la mémoire de nos aieux en allant tous aux manifs
Au sujet du peuple Francais, cette analyse de Juillet 1938 par Winston Churchill:
Nul explosif n'est aussi puissant que l’ame d'un peuple libéré.
Journal politique 1936-1938 Winston Churchill.chez Texto - page:249.
Tellement juste. Ne lâchons rien, les européens nous regardent n'en déplaise a tous ces laquais.
Bonne journee. Sylvie