29oct 10
D'un commentateur de ce blog: "Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles." Sénèque
J e suis rentré de la manifestation du jeudi 28 octobre plutôt content de ce que j’ai constaté comme niveau de mobilisation. Même la menace de Ben Laden n’a pas marché. Pour la suite, le rendez vous est pour le 6 novembre et il va falloir préparer ça soigneusement. Je le répète : ce n’est pas fini, le bras de fer continue car nos syndicats nous appellent à l’action samedi prochain. Cette note sera brève parce que je dispose de peu de temps pour la rédiger. Je vais faire une pause de trois jours et c’est peu dire que j’y cours ! Il y a un mot sur les flots d’injures dont j’ai été accablé. Puis je donne le texte de notre demande de commission d’enquête sur la gestion des forces de l'ordre et les méthodes utilisées dans le cadre des mobilisations sociales de 2010 contre la réforme des retraites. Puis, pour proposer une synthèse des évènements en cours, je publie une tribune lue dans « l’Humanité » sous la signature de Benoit Schnekenburger dans laquelle je me reconnais assez complètement. Peut-être voudrez-vous la faire circuler si vous la ressentez comme moi.
Mes lecteurs qui découvriraient ce blog aujourd’hui savent qu’ils peuvent jeter un œil sur les notes précédentes pour se faire une idée de mon appréciation du moment que nous vivons. Et tous doivent se souvenir qu’il est possible de recevoir la lettre d’information de ce blog en s’inscrivant dans la cadre prévu à cet effet à droite de l’écran.
Je suis rudement traité. C’est bien normal quand on s’avance dans le combat social et politique de gauche. Mais pourquoi faut-il qu’à gauche aussi d’aucuns se mettent aux infamies ? Pourquoi m’injurier de façon aussi blessante. Car le record d’infamie est facilement attribuable à Jean Paul Huchon s’il est bien exact qu’il ait affirmé selon l’express.fr que je serai « pire que Le Pen ». Rien de moins. Au moins vous saurez que cet honnête homme préfèrera voter Le Pen que Mélenchon au deuxième tour si le cas se présentait car il sait qui est le moins pire à ses yeux. Avant celui-ci madame Ruth Elkrief avait déjà affirmé qu’elle ne voyait aucune différence entre moi et lui. Supposez un quart de seconde que j’ai dit le dixième de cela au sujet d’une quelconque de ces précieuses personnes. Et pourquoi tout cela ? Parce que j’ai dit ce que je ressentais en écoutant monsieur Pujadas maltraiter l’ouvrier Xavier Mathieu ! Le Parti Socialiste, dont j’ai été membre trente ans et dirigeant pendant quinze ans, Martine Aubry acceptent-t-il que l’on parle ainsi d’un autre responsable de la gauche ? Mais qui suis-je pour oser réclamer le respect de l’engagement politique de toute ma vie ? Pour eux, je ne suis pas à leur niveau, au propre et au figuré. Comment le pourrais-je ? Bernard Henri Levy vient de déclarer que j’ai « le niveau de la classe de cours élémentaire première année ». Pourtant pas un ne s’est risqué au début de commencement d’une critique sur la moindre ligne de mon livre « Qu’ils s’en aillent tous ». A moins que ce soit seulement la réponse au titre.
« Le cri du peuple : le retour de la politique ». C’est le titre du papier de Benoît Schneckenburger, Professeur de Philosophie à Paris, chercheur en sciences politiques, paru dans « l’Humanité ». Sa lecture permet de placer de façon sérieuse la signification de l’accusation de populisme brandi par les belles personnes chaque fois que parait quelque chose qui dérange leurs privilèges.
«Le choix du chef de l’État d’accélérer la procédure parlementaire pour faire adopter son projet concernant le recul de l’âge de départ à la retraite ne participe pas seulement d’une crainte de voir le mouvement de grève s’enraciner. Il signe le refus d’écouter la parole du peuple, à l’assemblée comme dans la rue. Il montre par là une crainte ancestrale, celle du peuple. C’est une constante dans l’histoire de la domination politique que d’ignorer les messages issus du peuple, que de vouloir lui dénier toute participation directe. Le projet de la majorité gouvernementale, comme tant d’autres depuis des années, a été présenté comme le seul possible, placé sous la double évidence de la démographie et de l’économie. L’appel à une solution consensuelle lancé au lancement de cette contre-réforme entendait là encore faire croire que cette solution tombait sous le sceau de la nécessité, c’est-à-dire à la faire sortir du débat politique. Que n’a-t-on entendu sur la rationalité de cette réforme face à laquelle les opposants figuraient alors pour des fous, des dangereux rêveurs ou des opportunistes. Ne nous laissons pas tromper par les tenants du discours dominant. La politique change de camp. Ce sont précisément ceux qui méprisent le peuple qui entendent lui dicter sa conduite, lui dire sa vérité, et placer leurs intérêts propres sous la caution d’un discours économique par là indiscutable. Pour cela il leur faut aussi dénier que le cri du peuple ait un sens.
Il ne manque pas d’observateurs sérieux pour dénoncer démagogie, archaïsmes et corporatismes portés par les protestataires. Ils entendent rendre inaudible le discours du peuple. Il s’agit toujours de répéter que le peuple qui crie n’a rien à dire, que les vociférations de la foule n’ont rien de raisonnable. D’ailleurs tous les dérapages seront montés en épingle pour renforcer l’idée que le peuple assemblé dans la rue n’est, selon le mot de Bodin, que «la populace qu’il faut ranger à coups de bâtons». Quelques centaines de casseurs masquent bientôt les millions de manifestants et de grévistes, quelques émeutiers cachent la masse immense des salariés. Dans un entretien récent, Gérard Mordillat soulignait combien les images médiatiques tendaient à transformer les revendications populaires en un simple bruit: tambours, slogans à peine audibles, pétards. Tout l’attirail des manifestants retourné contre eux, il devient l’écran de fumée qui masque son expression.
Et pourtant, comme lors du débat contre le traité constitutionnel européen, ces cris du peuple manifestent son retour en politique. Ce retour passe certes par un moment négatif, celui de la révolte contre. Mais comme le soulignait Camus, ce «non», scandé mille fois, est un oui: «Qu’est-ce qu’un homme révolté ? Un homme qui dit non. Mais s’il refuse, il ne renonce pas: c’est aussi un homme qui dit oui, dès son premier mouvement.» Il faut entendre ce que porte le discours de défense du système de retraite par répartition et de l’âge légal de départ à 60 ans. Exemplaire à ce titre l’autocollant «Je LUTTE des classes» que l’on voit à chaque manifestation. Le cri de chacun devient celui de tous. L’atomisation des solidarités à laquelle veut nous contraindre la logique libérale se heurte au sentiment profond de la nécessité d’une réponse collective. Exemplaire également la lente construction d’un mouvement qui aujourd’hui reçoit l’aval de la majorité de la population. Il a fallu que chacun se déprenne de l’évidence sans cesse ressassée de ce projet de loi. Il a fallu sortir peu à peu de la stupeur provoquée par le discours dominant, pour oser crier son refus. Il a fallu que chacun prenne conscience du caractère politique et du choix de société que suppose la question des retraites. Le profond sentiment d’injustice se transforme peu à peu en revendication politique d’autres rapports que ceux portés par des décennies de discours libéral qui en appelaient à la seule logique marchande. L’injustice appelle la solidarité, et celle-ci appelle à son tour des réponses collectives.
Le cri du peuple porte la renaissance du peuple. Car un peuple n’est rien en dehors des combats politiques qu’il mène. Tout l’enjeu des mobilisations consiste à faire entendre ce cri par lequel le peuple prend conscience de lui-même et réclame le droit de s’intéresser à la politique. Le cri du peuple porte le retour de la politique. »
Voici, à présent, le texte de la proposition de commission d’enquête parlementaire déposée par les parlementaires du PG, du PCF et des Verts. Je le publie parce qu’il propose une forme concrète et républicaine pour répondre aux interrogations qui pèsent sur la question de l’emploi des forces de police dans les mouvements sociaux récents. Je renvoie mes lecteurs à ce que j’en dis dans les deux précédentes notes que je viens de publier cette semaine, à mesure que le problème se précisait. Le contenu extrêmement précis des motifs de saisine de cette commission d’enquête montre que nous n’avons pas l’intention d’être dans le vague et l’insinuation mais sur le terrain très précis des faits vérifiés et pris de la bouche des responsables et témoins. C’est exactement la méthode qui a été appliquée en 1986 pour la commission d’enquête qui avait été constituée dans chacune des deux assemblées à la suite de la mort de Malik Oussékine.
«le projet de loi sur les retraites suscite une forte mobilisation sociale, multiforme et inscrite dans la durée. L'opposition à la dérive sécuritaire du gouvernement et à sa politique envers les résidents étrangers, les revendications de certaines professions telles que les infirmiers-anesthésistes, la défense des mal-logés et bien d'autres causes ont également donné lieu à des actions revendicatives. Ces dernières semaines, face à ces mobilisations, il a été observé une politique répressive en rupture avec les pratiques habituelles. Elle suscite de nombreuses interrogations, quant au respect des libertés individuelles et des droits collectifs, et des principes mêmes qui fondent notre République.
Parmi ces pratiques répressives, il a été relevé notamment :
1) La technique d'encerclement des manifestants sans possibilité de quitter les lieux de la manifestation, et ce, pendant des heures (lors de manifestations place Bellecour à Lyon, lors de l'évacuation d'un squat place des Vosges à Paris…)
2) la présence de policier en civil sans signes distinctifs permettant de les distinguer lors d'actions violentes
3) des agressions contre des manifestations syndicales suivies de poursuites judiciaires contre des syndicalistes et de condamnations (par exemple à Saint-Nazaire)
4) l'utilisation répétée d'armes dangereuses (lanceur de balle de défense – « flash-ball » – à Montreuil, grenades offensives à Lorient…)
5) D'autre part, le recours à la réquisition contre les travailleurs des raffineries, procédure tombée en désuétude depuis 1963, a été décidé dans la précipitation, sur des bases juridiques contestées à plusieurs reprises, avec des décisions de justice invalidant certains arrêtés préfectoraux.
6) Enfin, des journalistes se sont plaints d'entrave à l'exercice de leur profession, voire de violences à leur encontre, alors qu'ils couvraient les manifestations et que leur qualité de journaliste était connue.
La cohérence de cet ensemble de données questionne sur l'évolution des réponses policières et judiciaires apportées aux mobilisations populaires. La commission d’enquête que l’Assemblée nationale aurait pour mission :
De procéder à un relevé aussi complet que possible des faits et à la vérification des témoignages des différentes parties, de déterminer dans chaque cas d'espèce les modalités de décision et les responsabilités des différents acteurs, d'étudier la validité juridique des choix effectués, d’évaluer les conséquences de ces nouvelles pratiques. Et, le cas échéant, de formuler des recommandations pour remédier aux éventuels dysfonctionnements.
Proposition de résolution.
Article unique. En application des articles 140 et suivants du Règlement, est créée une commission d’enquête de trente membres relative à la gestion des forces de l'ordre et aux méthodes utilisées dans le cadre des mobilisations sociales courant 2010. Elle devra notamment faire le point sur : 1) les techniques, armes et choix tactiques utilisés lors des mobilisations sociales depuis le printemps 2010, envers les manifestants, les passants et la presse, 2) les modalités de décision et les responsabilités des différents acteurs, 3) la validité juridique des choix effectués et les conséquences de ces pratiques, 4) dans ce cadre, un point d'attention particulier sera porté par la commission sur les forces de l'ordre volontairement non identifiées en tant que tel, leurs méthodes, leurs choix tactiques, la chaîne de commandement et les conséquences juridiques et pratiques.
Elle formulera des propositions pour remédier aux éventuels dysfonctionnements qui seraient en contradiction avec le respect des libertés publiques et les valeurs fondamentales de la République. (…) »
Enfin, à l'instant de quitter mon clavier, je découvre une polémique à propos d’un vote négatif au parlement européen du groupe GUE auquel j’appartiens sur une résolution demandant entre autre chose l’instauration d’une taxe type taxe Tobin. Pour une raison que j’ignore des élus prennent le mors aux dents et en font prétexte pour s’en prendre au Front de gauche. Je ne réponds à rien de ce qui se lance d’agressif qui me parait assez mal venu et plutôt politicien. Je peux expliquer pourquoi nous avons voté contre en publiant l’article 77 qu’il fallait avaler avec cette résolution. Et je vous laisse juge de savoir si une promesse de taxe Tobin valait la peine que nous sous dédions de nos engagements et principes sur la question des retraites. Lisez et jugez : « 77. prend acte de ce que le grand krach éclaire d'un jour nouveau le défi démographique et celui du financement des retraites; considère que le financement des pensions ne peut être entièrement laissé au secteur public, mais doit reposer sur des systèmes à trois piliers, comprenant des régimes de retraite publics, professionnels et privés, dûment garantis par une réglementation et une surveillance spécifiques destinées à protéger les investisseurs; considère en outre que les retraites devront être réformées à l'échelle européenne pour contribuer à financer la solidarité intergénérationnelle; considère que l'allongement de la durée de vie soulève des questions transversales en termes d'organisation de la société qui n'ont pas été anticipées; »
Mr Mélenchon,
Les attaques sont plutôt bon signe, même si je garde en tête que ce n'est pas de tout repos pour vous.
A chaque attaque, l'occasion vous est donné de définir clairement vos positions, ce que vous faites avec brio.
A chaque fois, il nous est permis de voir et d'entendre de manière de plus en plus claire, la malhonnêteté intellectuelle à laquelle nous sommes tous confrontés.
Ceux qui veulent vous discréditer, chercherons à vous déséquilibrer du coté de ce qu'ils considèrent comme "vos travers". J'aime votre franc parlé, sans détour et clair. Je pense que c'est par la qu'ils viendront vous chercher.
Je pense que vous l'avez bien compris.
Je viens de terminer votre dernier livre, c'est un plaisir de vous lire ! Merci pour cette bouffé d'oxygène :)
@ - 91 - Gbenichou
Pourquoi personne n'a pointé le vrai scandale des retraites en France: le taux de remplacement (% du revenu versé comme pension).
Dans cette affaire, tout le monde a tout faux.
Je ne sais pas qui a tout faux... mais dans le projet du PG il est en tous cas spécifié: retraite au minimum égale au Smic (pour ceux qui seraient en-dessous) et 75 % du dernier salaire pour les autres, retour au calcul sur les 10 meilleurs années, etc...
(Voir les détails en haut à Gauche de la page d'accueil...)
Huchon c'est ce gars qui s'assoit sur la laïcité à chaque fois qu'il faut caresser une catégorie de croyants dans le sens du poil pour s'en faire des électeurs ? Celui qui souhaite bon ramadan et joyeuses pâques sur les affichages municipaux ?
Et BHL c'est cet agité de la chevelure qui se prend pour le Voltaire du XXIe siècle ?
Nous n'avons que faire des critiques de ces blaireaux de salon qui ne connaissent du peuple que ce qu'ils en ont lu dans Balzac.
Quand oserons-nous dire que cette crise économique, si elle a eu à un une réalité passagère celle des subprimes, est depuis,très bien instrumentalisée par le libéralisme économique au niveau mondial.C'eut été vraiment trop bête de ne pas profiter de cette aubaine, pour avancer dans la deconstruction de toutes les protections sociales.
Un moment de bonheur, sur le site "Arret sur images" l'emission de Daniel Schneidermann donnait la parole a 3 journalistes etrangers (une allemande, un espagnol, un suedois) en poste a Paris. Quand on en vint a traiter de votre cas Mr Mélenchon avec vos propos sur les medias (la Télévision), aucun des trois ne trouva a redire sur ces propos. Poussée dans ses derniers retranchements, la journaliste allemande (il faut la comprendre elle travaille pour une chaine publique) finie par avouer qu'elle trouvait que vous aviez plutot raison. L'espagnol vous approuva,c'est normal son journal est de la meme mouvance politique que vous, et le suedois alla meme jusqu a dire que la reaction de Mme Ferrari était finalement autant, voir plus violente que la votre.
Et en plus ces trois journalistes, firent de la lutte sociale, des manifetations, une analyse que je n'ai trouver que tres rarement dans la presse (sauf dans la presse trosko-fascite d'internet)
Bonsoir Jean Luc. Les Alternatifs de notre région annoncent à grands fracas le dépôt d'une proposition de loi transcendant les clivages politiques (disent-ils) concernant les langues régionales.
Quelle est la position du Parti sur ce sujet. En forcené Républicain je me méfie. Nous sommes à Nice et le débat existe encore entre annexion et rattachement, quant au PC il est très pour le Nissart.
Bon repos !
HL
Le traitement médiatique des « casseurs » pendant les manifs permet de ne pas parler des banlieues. Avec la frousse que celles-ci s’embrasent au même moment que les mobilisations sociales. Vu le nombre de mobilisations dans le pays, on imagine vite le problème d’effectif de CRS. Quand à l'armée au moment de prendre la présidence du G20, ça ne serait pas très heureux.
Ces situations de trouble public accentuent la menace récente de déchéance de la nationalité pour ceux qui ne sont pas encore tout à fait français. Une sorte de période probatoire de 10 ans. Ca peut dissuader d’aller contester dans une manif un gouvernement au plein pouvoir.
Mr Mélenchon, merci pour votre travail, vous êtes pratiquement le seul, avec Mr Besancenot, à dire aux Français ce qu'est vraiment notre situation d'exploitation sans merci de la part de cette oligarchie arrogante et sans scrupules qui est au sommet de l'État actuellement. Vous avez beaucoup de courage et de compétence pour faire face aux attaques multiples de cette classe capable des pires crimes, le mot n'est pas trop fort, on l'a vu par le passé...
Tenez bon, le peuple qui souffre compte sur vous ! Vive la Révolution Citoyenne.
Jp Vivini
77. prend acte de ce que le grand krach éclaire d'un jour nouveau le défi démographique et celui du financement des retraites; En quoi les errements du secteur financier peuvent-ils éclairer les défis démographique et le financement des retraites qui n'entre pas dans le secteur financier ! considère que le financement des pensions ne peut être entièrement laissé au secteur public En effet, le krach justifie de ne pas laisser les retraites hors du secteur financier ! mais doit reposer sur des systèmes à trois piliers, comprenant des régimes de retraite publics, professionnels et privés, Prose politicienne dûment garantis par une réglementation et une surveillance spécifiques le krach venant de démontrer l'impuissance à le faire destinées à protéger les investisseurs les salariés sont tenus de devenir des investisseurs ! considère en outre que les retraites devront être réformées à l'échelle européenne pour contribuer à financer la solidarité intergénérationnelle; En quoi l’étendu d'un territoire peut-il renforcer les liens intergénérationnels ? considère que l'allongement de la durée de vie soulève des questions transversales en termes d'organisation de la société qui n'ont pas été anticipées; Oui, une réforme systémique est nécessaire et vous n'avez rien anticipé, on se demande à quoi vous êtes payés ! »
Merci d'avoir voté contre. Ils s’écoutent parler. Des incompétents qu'il faut virer !
Cher M. Mélenchon
C'est un vrai plaisir de vous lire depuis maintenant plus de deux ans et demi, pistant régulièrement vos messages - un vrai plaisir républicain où le gaulliste quasi de naissance que je suis sent peu à peu renaître de vrais accents gaulliens!... Et à force de vous lire - et d'approuver silencieusement presque tout ce que vous écrivez, j'ai fini par rejoindre le Parti de Gauche depuis peu...
Au fond - et au risque de la boutade, je crois bien que ce pauvre Huchon a eu raison de dire que vous êtes "pire que Le Pen", parce qu'à la différence de ce dernier, non seulement vous allez gouverner, mais surtout vous allez appliquer votre programme!...
Quant à ceux qui vous veulent du mal - y compris en pensée, puisque vous avez cité Berlioz, j'y ajouterai ces mots d'un presque contemporain - Chateaubriand : "Il faut être économe de son mépris, il y a tant de nécessiteux".
Surtout, prenez soin de vous car vous savez bien mieux que nous combien la bataille sera rude! Mais vous n'êtes pas seul, et le serez de moins en moins...
Honneur et Patrie!
Avec mes meilleurs sentiments républicains - Bernard GRANDCHAMP
J.L. Fais attention de ne pas disparaitre toi-même ! En ce moment, les "choses" ont tendance à se "volatiliser" un peu partout ! surtout chez ceux qui aiment la vérité et qui ne se laissent pas intimider par des manœuvres dignes du Watergate !
Quand le peuple aura repris le pouvoir, nous mettrons dehors tous les collaborateurs de l'oligarchie qui nous ont mené au bord du gouffre. Nous, peuple, n'oublions et n'oublierons pas.
Il n'est pas toujours opportun de demander son avis au Peuple. L'histoire est truffée d'exemples qui tendent à montrer que si l'on avait demandé son avis au peuple, (ne parlons de l'accès d'Hitler au pouvoir), par exemple en Juin 1941, le "peuple français" aurait soutenu massivement Pétain. Ou si Lénine avait attendu qu'il se dégage un consensus pour monter à l'assaut du Palais d'Hiver...
Il n'y a rien de plus démagogique et populiste que de se réclamer de la voie du Peuple (les 4 millions de manifestants dans les rues n'en représentaient qu'une minorité). La politique consiste en toute autre chose: faire des analyses concrètes de situations concrètes pour, au contraire, libérer le peuple du poids des idéologies et des opinions, ouvrir des perspectives auxquelles il n'aurait point songées. Bien évidemment si, ce faisant, le peuple adhère massivement a ces représentations, OK, on s'appuie sur son adhésion. Il faut croire que sur la question des Retraites, la gauche n'a pas été suffisamment convaincante. Doux euphémisme.
Huchon, Levy, Elkrieff...
Des épiphénomènes.
Passons.
Il paraît que Nicolas Sarkozy a "entendu les inquiétudes" et "prendra des initiatives pour y répondre le temps venu". Bref, il a bien compris qu'il n'a plus l'initiative et qu'il ne pourra pas la reprendre sans répondre au mécontentement qui s'exprime.
Les commentateurs les plus avisés (?) juraient pourtant, au tout début du conflit qu'il disposait de "l'avantage de ne pas pouvoir reculer" (!)
Finalement, ce n'est jamais une situation très confortable qu'être "dans les cordes" et recevoir des coups...
@ le prolo
Merci de ce rappel.
Je voulais juste dire que la focalisation sur l'âge est un bon moyen d'évacuer les vrais problèmes.
slt,
j'ai deja ecris mais repete a nouveau mon indignation face a l'attitude des dirigeants de l'ump donneurs de leçons quand a la democratie.
lors de debats a l'assemblée nationale sur les retraites,ils n'ont eu de cesse de repeter a l'opposition dans sa globalité qu'elle ne respectait pas la democratie, ne peux t'on pas leur rappelé que d'une part ils n'ont pas le monopole du savoir et de la raison et que d'autre part il semblerait qu'ils ne paraissent pas non plus tout blanc question democratie. il me semble bien que la majorité des français a voté non au traité Européen et que la france d'en haut "nous traitant a moitié d'abrutis finis qui ne comprennent rien a rien " a fait passé tranquillement par les parlementaires. non pas que je sois contre l'europe mais plutot contre l'europe que l'on me propose et donc a mon sens une europe qui n'aura de cesse de tiré les avantages sociaux des français en ce qui nous concerne vers le bas. une autre europe n'est elle pas possible? tirant plutot les droits sociaux de l'ensemble vers le haut?
aujourd'hui des francais manifestent leurs inquietudes face au projet de loi sur les retraites 70% selon les sondages,
des millions de manifestants dans la rue réclament de vrais negociations (pas le genre voila messieurs ce sera 62 ans 42 ans de cotise pas plus d'avantage pour les metiers penible ni pour les femmes qui ont élevé leurs gosses sauf si elle ont la chance d'etre né avant 51 etc. discutons du reste...) et on balaye tout ça d'un revers de la main on explique que cela n'y fera rien que c'est la democratie que la loi sera voté de toute maniere... je crois révé personne ne releve,qui sont ils pour craché a la gueule des francais en nous expliquant que c'est de la democratie, ils ne respectent ni nos votes ni nos cris comment osent ils seulemnt nous parler de democratie une republique "bananiere"ne ferait pas pire que ça.
enfin voila c'est mon coup de gueule du matin.
a plus tout le monde bonne journée =))
seb
Courage M. Mélanchon.
2012 arrive à grand pas. Des prophéties font état de la fin du monde en 2012. Je veux bien les croire, la fin de ce monde d'injustice.
J'ai lu le livre de Jean-Luc Mélenchon. Belle profession de foi; globalement, j'adhère.
Quelques critiques sur mon site, notamment à propos d'une injustice faite à Adam Smith...
Il m'en coûte de perdre du temps avec ça... mais il faut bien rétablir la réalité des faits face au donneur de leçon partisan, engagé et énervant, le très antipathique Aphatie :
"Laurence Ferrari ne gagne pas 1,1 million d'euros par an". À vrai dire, ce chiffre serait plus proche du salaire annuel fixe de 700.000 euros de Nonce Paolini, le P-DG, auquel il convient d'ajouter 1.545.421 euros de part variable (options, et reliquat Bouygues). Jusqu'ici - mais attendons -, Jean-Luc Mélenchon n'y a pas encore trouvé à redire. Quant à la rémunération de la journaliste, elle se situe plutôt autour de 30.000 euros par mois. Donc, sur 13 mois, le salaire de Laurence Ferrari s'élèverait à 400.000 euros annuels (sans compter l'intéressement, etc.). -Le Point-
Soit, si "l'intéressement" de Miss Ferrari est dans les mêmes proportions que celui de son chef, ce sont bien 1,1/1,2 million € comme le dit Jean-Luc Mélenchon qu'elle encaisse pour faire le "perroquet" (cf. Boris Cyrulnik) à 20 h...
Bonjour,
Certains, à "gauche", ont évoqué, simplement évoqué, l'idée du référendum. Je le suggère depuis plus d'un an (voir blog)... Pourquoi, vous-même, ne pas tenter de réunir ces 184 députés/sénateurs indispensables (1/5 de la représentation nationale) pour contraindre le SEUL (Système Economique Ultra Libéral) à organiser ce référendum (sur les retraites, sur le Service Public, sur...) ? Recueillir le 1/10 des électeurs du SEUL français, soit environ 4,5 millions de signatures, ne devrait être qu'un jeu d'enfant pour ces 184 élus.... A moins que ces derniers n'aient vraiment pas envie d'entendre parler de référendum, sinon qu'avec des mots.... dommage !
Droite-Gauche... ça fait un peu ring de boxe et c'est devenu ringard, quant au Centre c'est toujours quelque chose en équilibre instable. Ne vaudrait-il pas mieux parler de Progrès Social, par opposition à la Régression sociale. Donc d'un Parti pour le Progrès Social (PPS) par opposition aux partis du SEUL pour la Réression Sociale (PRS) ?
Vous seul je pense avez les moyens de développer de tels concepts... Je compte sur vous pour ne pas devoir me résoudre à rester à la maison lors des prochaines consultations électorales qui n'auraient d'autre sens que de valider la stratégie du SEUL, cad la Régression sociale !
Bien à vous.
Bonjour,
J’envoie une bouteille à la mer, en qualité de membre de l’association « La République nous appelle ! »
En espérant que, par la grâce de la volonté et du hasard, quelqu’un pourra en tirer quelque chose.
Voici.
Pour une personne physique : l'article 1109 du Code civil définit la notion de vice du consentement. Il s'agit de faits de nature à entraîner l'altération du consentement donné lors de la formation d'un acte juridique (par exemple un contrat) et qui, par voie de conséquence, entraînent sa nullité. Dans le cas particulier des libéralités, l'art. 901 C. civ. prévoit que le défaut de consentement est une cause d'annulation d'une donation. Un consentement peut être vicié par l’l'erreur, le dol ou la violence. La violence est un vice du consentement qui empêche la formation du contrat. Ici, il ne faut pas entendre exclusivement l'usage de la force… Ce n'est à proprement parler pas la violence, mais la crainte qu'elle inspire qui vicie le consentement. Selon l'article 1111 du Code civil, il s'agit plus d'une menace, d'une pression faite sur la volonté (source : http://fr.jurispedia.org/index.php/Violence_%28fr%29).
Pour une commune : le Conseil d’Etat annule la délibération d’un conseil municipal lorsque celui-ci, en délibérant, s’est cru lié par les instructions d’un sous-préfet, parce qu’il a ainsi « méconnu sa compétence » (n°255987 du 8 juin 2005).
Pour le Parlement : l’article 24 de la Constitution lui réserve le droit de voter la loi. Il contrôle l’action du Gouvernement. Il évalue les politiques publiques. C’est pour cela que l’on désigne la France comme une « démocratie » fondée sur les principes élaborés par les penseurs des Lumières, dont quelques-uns ont leurs statues en pied sur les façades du Louvre.
Mais depuis 2007 plus que jamais, et avec ce vote de la réforme des retraites, jusqu’à la caricature, combien de fois les médias ont-ils montré au peuple que M. Sarkozy, l’homme aux références hitlériennes, l’homme aux crocs de boucher, convoque les députés et sénateurs en son palais pour leur dicter la loi sous une pression ?
S’il n’y a pas, cette fois, sur ce motif, saisine du Conseil Constitutionnel puis censure pour vice de consentement, parce que le Parlement a évidemment voté en ayant méconnu sa compétence, il faudra se demander si nos parlementaires, si le Conseil Constitutionnel, sont complices de ce coup d’Etat, ou s’ils en sont terrorisés.
Qui se lèvera pour en finir avec cette dérive, et en finir sur cette loi si symbolique, dont le peuple crie désespérément qu’il n’en veut pas, qu’il a compris qu’il ne s’agit que d’une monstrueuse escroquerie au profit du cartel de la Finance ?
En echo au message 117...tout à fait d'accord.
J'ai aussi voté non au traité de Lisbonne,alors que je suis une Européenne convaincue (la mort dans l'âme d'être dans las medias,"amalgamée "aux LPen et autres..) A présent je suis fière de ce NON......Sarko et toute l'oligarchie Française et Européenne ont justifié nos craintes......tirer notre avance sociale vers le bas! et reduire en cendres le combat de ces irréductibles Gaulois que nous avons été et que, je l'espère, nous saurons rester.
J'ai l'impression de faire le cauchemar suivant: nous sommes, la France d'en bas (et du milieu) dans un avion,dont le pilote,agité caractériel, modèle du pervers narcissique, serait en train de jeter les moteurs et toute l'électronique destinée à nous protéger par dessus bord... avant de sauter,en ricanant vers des cieux luxueux (propriétés, of course, de ses copains)... avec son parachute doré !... sachant que les passagers n'en ont plus!
Mais cette semaine,je vous offre, pour Hallowe'en, une autre méchante sorcière à mettre au bûcher ! Y aurait il pire que ce que nous avons ?...si, si... je vous assure, c'est possible : Christine O'Donnell !...criminaliser l'adultère, la masturbation etc... même Chritine Boutin passerait pour une gauchiste athée !
J'ose croire que dans nos villages Gaulois, elle ne serait pas au Sénat,mais en asile psychiatrique !
Quoique, vue la régression en marche ! ?
J'ajoute à mon "coup de gueule" que j'aimerais que les médias cessent de nous faire passer pour des enfants gâtés, un peu imbéciles,mauvais élèves de l'Europe vertueuse qui se soumet au sacrifice, elle !
Non, les Français ne sont pas contre les réformes... ils sont contre les régressions et les injustices sociales... et les autres... comme on dirait en kréol... "demm**** aou!"... on a chacun les lois qu'on mérite !
Et là il est temps de replacer les choses, pour monter à quel point,l'agité et sa clique ont dégradé notre avance sociale !
- sécurité sociale...un modèle qu'on nous enviait !.....et regardez bien, ils n'ont pas fini la mise à mort
- l'éducation nationale,gratuite et laïque.....une chance,une main tendue...quand ils l'auront achevée...ils diront que "ça marchait pas, alors j'réforme,c'est pour ça que vous m'avez élu,non? "
- les hopitaux publics,même combat
- les petites postes de village,les facteurs.....une main tendue aux isolés et aux plus faibles....en voie de disparition.....à la place des fonctionnaires stréssés qui se jettent par les fenêtres !
- la fiscalité : alourdir les impôts et surtout les taxations directes des plus fragiles et de la classe moyenne et alléger celle des très très riches? au risque de provoquer un fossé...voire une guerre civile.....si..;si !
- la retraite, venons-y. Personne ne parle du taux de remplacement..devenu l'un des plus faibles d'europe !
Et même si 62 ans ça pouvait se discuter,sous certaines conditions (on pouvait exiger 70 pour les politiques par ex)...le cumul, recul de l'âge limite et augmentation de la durée de cotisations,en fait l'une des réformes les + dures de l'UE!
Je vous ai entendu à plusieurs reprises lors de réunions publiques en Languedoc Roussillon et je pense que vous êtes le dernier tribun de notre scène politique. Sur le fond vos idées sont claires et compréhensibles par tous en sachant que vous abordez des sujets complexes d'économie politique et de vie sociale.
Pour autant, il est vrai que vous bousculez le microcosme politique aussi bien de droite, de gauche, du centre, de l'extrême gauche, de l'extrême droite.
Je pense que votre sincérité n'est pas feinte et que votre discours est celui qui serait mis en application en cas de victoire lors des futures élections, du moins par ceux de votre parti de gauche, nul ne sait le positionnement réel des socialistes, des communistes et autres alliés.
Ayant été assez longtemps membre du Parti Communiste avec des responsabilités confiées par mes camarades, je pense que le Parti Communiste Français n'a pas tourné définitivement la page du programme commun, de votre côté l'avez-vous définitivement oublié comme stratégie politique?
Aujourd'hui comme de nombreux salariés je suis amer mais aussi en colère, pourtant j'appartiens à ce qui est appelé par certains une personne à fort potentiel économique, ce qui n'empêche que mon enfant de son côté touche le RSA et sans mon aide ses difficultés seraient insurmontables.
Alors Jean-Luc Mélenchon quand vous êtes l'invité des journalistes à la solde comme vous le dites, vous êtes pour moi un porte voix de nos difficultés et une victoire pour tous ces jours de grève et de manifestations, je ne sais pas quel sera notre avenir mais continuez à ouvrir votre gueule qui n'a rien à voir avec la droite et son extrême.
A bientôt et Hasta la victoria - Siempre !
Il ne fait pas bon de critiquer le pouvoir dans notre belle France...!
La série de licenciements continue sur France Inter Gérald Dahan vient d'être viré,comme l'indique une vidéo sur "arrêt sur images":
Mr Mélenchon,
L'échec du mouvement social de la réforme des retraites est imputable au manque d'implication de deux acteurs majeurs de la société et ceci depuis le début du conflit.
Ces deux acteurs majeurs sont le parti socialiste et les grandes confédérations syndicales cgt et cfdt qu'ils ne faut pas confondre avec les militants de terrain car je vois déjà les poils de ceux-ci se dresser pour défendre leurs chapelles.
Le parti socialiste n'a jamais été très clair sur sa position des 60 ans avec 62 ans de cotisations, comprenne que pourra de cette différence avec le projet gouvernemental?. De plus comme la cfdt, le parti socialiste est sur le principe de points individualisant encore plus les salariés et pour finir emboitent le pas sur une capitalisation à la française dans le but d'amorcer la pompe.
Je pense que le parti socialiste est satisfait de voir le gouvernement faire le sale boulot en espérant par le mécontentement suscité gagner des électeurs. Les confédérations syndicales sont elles lâchement soulagées dans le sens que par cette fin provisoire, il ne leur soit pas demandé plus de compte sur un engagement européen qui les a conduit dans cette situation désastreuse pour leurs mandants et les salariés dans leur ensemble. Ed. Maire fut le premier à nous mettre dans cette m.... avec la deuxième gauche.
Je pense que le livre de Jacques Généreux est excellent pour comprendre dans quelle situation nous sommes et que nous avons à faire face à un système avec une volonté politique. Il y a un gros travail de déconditionnement des esprits à faire pour une vraie révolution citoyenne souhaitée.
Mr Mélenchon bon repos, nous comptons sur vous
@ J-LM, qui s’inquiète de la situation en Afghanistan.
Selon BBC News du 27 octobre, Michael Gorbatchev a adressé un solennel avertissement à l’OTAN :
« Une victoire de l’OTAN en Afghanistan est impossible. »
« Il n’y a pas d’autre alternative que le retrait des troupes de l’alliance, pour éviter un nouveau Vietnam. »
http://www.bbc.co.uk/news/world-south-asia-11633646?print=true
PS Bon repos, bonnes vacances.
Après les credos du "fléchissement" et du "conservatisme et de l'immobilisme des français" répétés en boucle par le Propaganda Staff (soit l'ensemble des chaînes de télé, y compris hélas désormais publiques, soit l'ensemble des grandes stations de radio et une très large partie de la presse écrite), il faut crainde désormais la répétition en boucle d'un nouvel "élément de langage", celui de la "victoire présidentielle" entendu ce matin sur Europe 1 je crois du fait d'un propagandiste outrancier (franchement à ce niveau là, on ne peut plus parler du tout de journalisme - dans un premier temps, j'ai cru que le type était vraiment un porte parole du MEDEF)
Donc je crains que l'on ait droit en boucle et sans retenue dans les prochains jours à l'idée de "l'homme qui n'a pas reculé face à la rue, vive notre super président de droite super courageux...."
L'idée d'entendre fanfaroner au sujet de la mise en place d'une politique de liquidation de notre système de protection sociale, d'une politique globale de liquidation de la république, m'est assez insupportable et j'espère vivement que le 6 Novembre et dans les jours qui suivent nous aurons l'occasion de montrer ce que les Français pensent des "victoires" Sarkozyennes.
Merci beaucoup à Jean Luc Mélenchon de nous transmettre sa force de conviction.
Je vous soutiens, votre livre est arrivé hier et je le lis avec attention.
Vous êtes le seul à remettre en cause le système démocratique et les insistutions françaises actuellement.
Effectivemment plus personne ne vote, et en abordant le sujet vous raménerez surement à la vie tout ces électeurs fantômes qui ne semblent pas compter.
A contrario de tout ces "mannequins à roulettes" qui n'écoutent pas les français.
Ne lachez rien nous serons la pour vous soutenir !
Avant de parler de 2012, et si on parlait de 2011 ?...
Avec les Cantonnales qui arrivent sauf erreur en Mars prochain.
Je vois là deux avantages:
-Donner un premier débouché (parmi d'autres évidemment) à la grande colère qui s'exprime contre ce Pouvoir corrompu et méprisant, saine colère qu'il ne faut pas laisser retomber en désespoir ou désillusion.
Une occasion concrète et plus proche de commencer la "révolution par les urnes" et de virer une bonne partie de ces gens-là.
-Réaliser une percée du Front de Gauche (à une élection "secondaire" les électeurs votent comme ils pensent et sont moins résignés au vote prétendument "utile" en faveur de la Gauche molle).
Si cette percée est réussie, nous serons plus crédibles en 2012 pour dire que le vrai vote utile c'est l'autre Gauche, et que l'on peut réussir à rejeter le club du Fouquet's sans pour cela être obligé de voter DSK-FMI.
Le premier objectif dans cette perspective-là étant de déclencher une campagne pour l'inscription sur les listes électorales de tous ceux qui veulent reprendre la parole, car beaucoup d'entre eux, qui jusqu'ici ne croyaient plus en la politique, ne sont bien entendu plus inscrits.
@ Thierry. 80% de la population pensera : Larbins, Salauds..... Cela ne fera que renforcer l'éveil...
je viens de lire votre billet Mr Mélenchon et une fois de plus je ne peux que me rallier à vos constatations et vos avis mais je me pose une question en lisant votre chapitre sur les pratiques excessives.
que faisons nous, nous, pour se battre contre ça, que faisons nous pour défendre nos droits, nous avons défiler ça n'a servi à rien, ne vous sentez-vous pas ignoré, alors peut-être pas vous directement mais vous en tant qu'être humain, nous sommes tous égaux n'est-ce pas quelque soit notre notoriété, je me sens impuissante et je le redis je me sens méprisée, comme si je ne représentait rien et même le fait de nous unir ne change rien à ce fait, on le voit bien, j'entends dans toutes les émissions, dites politiques, que le gouvernement entends la rue mais ne peut rien faire de plus, moi je dis qu'il entends la rue mais qu'il n'en à rien à foutre et puis c'est tout, comment peut-on encore se bercer d'illusions et croire que tout ce qu'on fait servira à quelque chose, moi je n'y crois plus en tout les cas pas en défilant gentiment, j'en suis arrivé à me dire que pour défendre nos droits il faut le faire jusqu'au bout quelque soit les conséquences, que penserait nos grands parents de nos pauvres défilés parisiens alors qu'eux y ont laissés des plumes pour que nous puissions bénéficier des droits qu'ils ont chèrement acquis et que nous nous contentons de défendre aujourd'hui en marchant et je vous parle pas de 1789, alors je sais certains vont trouver mes propos simplistes mais je m'en fiche, bien sur que le dialogue est bien mieux, bien sur qu'il est surement plus constructif mais quand il y en a un, là c'est n'importe quoi, on nous écoute pas, à part pour mieux nous mépriser ensuite, parfois il faut avoir le courage de faire table rase pour mieux reconstruire, il y aura toujours des nantis et d'autres moins, mais moins seulement, là il y a le gouvernement d'une certaine partie de la population, la plus aisée mais aussi la plus minoritaire et nous et bien ce qu'on attends de nous, c'est qu'on bosse pour un salaire qui nous permet à peine de vivre correctement et souvent moins que ça et qu'on la boucle et ces gens s'offusque qu'on la ramène en plus, qu'on ait des revendications, non mais je rêve et nous on fait quoi ? RIEN, alors finalement pourquoi nous plaindre ? il faut nous donner les moyens de nos prétentions et y aller jusqu'au bout et là on sera entendu et pourquoi pas respectés.
Vous etes attaqué Mr Mélenchon, vous vous sentez insulté, méprisé, rabaissé, et bien on ressent la même chose que vous, vous dites que si vous vous agissiez comme ça et même moins, vous seriez cloué au pilori, sans doute mais est-ce qu'à un moment il ne faut pas se dire, STOP ça suffit et leur renter tous dedans ? moi je pense que si parce que si on ne met pas un terme à tout ça alors ça sera de pire en pire.
Je suis de tout coeur avec vous, même si je suis découragée.
D'abord merci, cher Jean Luc de me permettre de croire encore aux valeurs de la gauche.
Sur la forme d'abord: Ex militant PS, où j'ai encore des amitiés, j'y ai rencontré des militants socialiste sincères en quête d'un monde plus solidaire et plus juste. Hélas je pense que ces militants sont mal relayés par leurs cadres, plus souvent préoccupés par des préoccupations de carrière personnelles que du bien public. Mais ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain, et souvenons qu'au sein du PS et d'Europe écologie il y a une multitude de personnes qui ont avec nous des valeurs communes.
Il me semble que l'opprobre du pouvoir du pouvoir actuel politique, et des médias qui le relaient fidèlement devrait plutôt sonner pour vous comme un compliment: Vous gênez, on n'arrive pas à vous faire taire, donc on vous conspue. C'est vieux comme le monde. Mais vous progressez et nous progressons avec vous. Encore merci.
Sur le fond: Cela fait deux décennie, depuis la chute du mur de Berlin, symbole de l'échouage du modèle soviétique, que les libéraux se croient tous permis. Au nom de la mondialisation, qu'ils ont soigneusement préparée grâce à l'OMC, au FMI, à la forme actuelle de l'union Européenne, ils ont réussis de fait à mettre en concurrence des peuples dont le niveau de vie et la protection sociale sont très différents. (En nous faisant croire au passage que cela tirerait les plus pauvres vers le haut). Mais la seule chose qui est tirée vers le haut, c'est bien leurs bénéfices, sur le dos de tous les peuples, pauvres ou moins pauvres. Et puisque les pouvoirs politiques ont renoncés face aux pouvoirs économiques, en sabotant les outils dont ils disposait - sociétés stratégiques nationalisées, monnaie nationale, législation aux frontières - tout en développant un "droit du sang" destiné à faire croire que l'ennemi ce n'était pas les pouvoirs économiques et financiers mais bien les autres peuples, il ne reste plus que nos luttes et notre force de conviction pour vaincre.
Ne soyons pas pessimiste, la crise sociale récente, mais aussi toutes les initiatives syndicales et associatives, dans les régions, dans les quartiers, témoignent de la vivacité de cette conviction de l'urgence d'un nouveau monde, et face à cela, l'autisme d'un gouvernement laquais des intérêts privés ne fera pas long feu. Ils seront balayés comme l'intelligence a toujours balayé la bêtise, ce que nous confirme l'histoire humaine, notamment la révolution française mais aussi ce qui se trame actuellement en Amérique du sud.
Vous avez choisi, cher Jean Luc, de porter ces valeurs au niveau politique, ce que vous appelez la révolution citoyenne. J'imagine que le jour où vous avez pris cette décision, lors d'une crise d'optimisme aiguë, peut être n'avez vous pas mesuré à quelle point le sentier serait pentu.
Mais je vous remercie encore de montrer la voix.
A tout le peuple de gauche. Bien cordialement.
Olivier P.
ALain 44 @ 127
"Je pense que le parti socialiste est satisfait de voir le gouvernement faire le sale boulot en espérant par le mécontentement suscité gagner des électeurs."
Je partage ton avis et je me rappelle encore un article du Monde de juillet 2003 après le conflit social (6 mois) contre la réforme "Fillon-Chérèque" des retraites: " la direction du PS n'est pas mécontant" de l'échec du mouvement social". Ce sera autant de mesures douloureuses en moins à prendre lorsqu'il reviendra au pouvoir !
Les statégies syndicales déployées par les principales directions confédérales sont claires comme de l'eau de roche: on ne demande pas le retrait du projet de loi mais une réforme plus juste. Ce qui veut dire l'accompagner pour la rendre moins douloureuse, mieux répartir le fardeau.
Chercher un rapport des forces frontal avec le pouvoit en popularisant les grèves reconductibles, les blocages, il n'en a été nullement question dans l'intersyndicale nationale, Nadine Prigent pour la CGT avait été claire la dessus.
Alors, quand le vois le Front de gauche suivre les consignes de l'intersyndicales de façon acritique, cela ne revient-il pas à laisser la direction et l'issue du mouvement social entre de mauvaises mains ? Le LKP Guadeloupéen avait pris lui même l'initiative d'un grève générale de 44 jours en 2009. Il est vrai qu'il regroupait 50 organisations de toute nature (syndicales, politiques, associatives) et son initiative était une décision collective.
Alain 44 dit (127):
30 octobre 2010 à 11h41
"L'échec du mouvement social de la réforme des retraites est imputable au manque d'implication de deux acteurs majeurs de la société et ceci depuis le début du conflit.
Ces deux acteurs majeurs sont le parti socialiste et les grandes confédérations syndicales cgt et cfdt qu'ils ne faut pas confondre avec les militants de terrain car je vois déjà les poils de ceux-ci se dresser pour défendre leurs chapelles"
Je suis assez d'accord avec toi. Il ne faut pas confondre les militants à la base et leurs dirigeants. Pour la CFDT, il est clair que Chérèque, en proposant au MEDEF de discuter d'autre chose, sonne la fin de la récréation. Du côté de la CGT, il y a également de drôles de zèbres.
bonjour,
J'ai découvert, en écoutant Mermet une grande gueule comme je les aime.
Enfin une voix qui remet les pendules à l'heure ; qu'elle soit de gauche me fait plaisir.
Besancenot pose de bonne questions, mais ses réponses sont limites.
Jean Luc Mélenchon a gagné une voix qui avait toujours voté à droite (légitime défense contre une fausse gauche ---> caviar)
Le chemin sera long, mais intéressant.
Que se vayan todos!
Je tiens à vous féliciter de pouvoir dire autant de choses et aussi importantes de manière accessible à des élèves de cours élémentaire ! Que demande le peuple si ce n'est cette qualité-là. Ce ne sont pas vos détracteurs qui pourraient s'en enorgueillir. Continuez ainsi... sans colère mais avec détermination.
"A tout moment la rue peut aussi dire non
Non comme un oui aux arbres chevelus
A tout ce qui nous lie
Quand la nuit remue
Aux astres et aux déesses
Qui peuplent nos rêves
Et quand le peuple rêve il aime
Disposer de lui-même !" (Eiffeil)
Courage !
Ca fait grandement plaisir: http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Succes-en-librairie-pour-le-dernier-livre-de-Melenchon-230284/
Il faudrait arrêter avec les journalistes !
Je n'en suis pas un, mais je pense que ça commence à brouiller le discours de Jean-Luc Mélenchon et à desservir sa cause.
La moitié des interviews tournent autour de ça, toutes les photos de JL Mélenchon le représentent avec une mine patibulaire (pas un sourire), une grande partie de ses billets parlent maintenant de ses démêlées avec eux. Ils guettent maintenant le moindre morceau de phrase "non politiquement correct" pour le discréditer. Ils appellent à la rescousse "l'épouvantail" Georges Marchais...
Il faut retrouver un visage plus sympathique auprès des gens, tout en restant aussi combatif.
L'infâme BHL s'est approché de J.L.Mélenchon, a tiré de ses pans de chemise un poignard...Et il a frappé ! (Dans le vide, tant sa main tremblait!)
Tant mieux !
Quand BHL tente d'assassiner quelqu'un, c'est que toute la droite a peur.
Il y a à peine un an, il aurait dédaigneusement osé: "Jean-Luc QUI?"
I have a dream (comme le disait Barack Obama).
Je rêve que le PS fasse scission pour que la lutte des classes apparaisse claire aux français alors que ce parti n'a plus de socialiste que le nom. Ce grand parti (par le nombre) doit son succès grâce à son positionnement de progrès social clair qu'il affichait il y a plusieurs décennies, même s'il a toujours été constitué de plusieurs courants. Hier, allant du centre gauche à la gauche plus soutenue alors qu'aujourd'hui l'ensemble a basculé franchement vers la droite et ne s'en cache même plus.
Aussi je demande solennellement à tous les responsables du PS auxquels il reste encore une conscience et une intégrité de gauche de venir rejoindre le Front de Gauche, ce qui aurait un effet catalyseur sur la base qu'elle soit militante ou sympathisante. Suite logique de la création du Parti de Gauche dont les membres fondateurs ont eu cet extraordinaire éveil salvateur en prenant conscience de l'état catastrophique de notre pays et de sa destinée non moins catastrophique si rien ne vient contrecarrer les plans immondes de l'ultra-libéralisme.
Qu'espèrent les Emanuelli, Dray, Hamon et tant d'autres au sein de ce parti dont on n'arrive plus à le différencier du MoDem (à peine exagéré) ?
Si j'exprime ce vœu c'est que je vois la gêne parmi mes proches (beaucoup trop) et notamment dans ma famille qui sont restés fidèles au PS sans aucune raison fondamentale mais juste par souci de fidélité, de peur d'avoir le sentiment de trahir. Ça peut paraître fou mais c'est l'exacte vérité, ils me font l'effet des "bons catholiques" qui vont chaque dimanche à la messe et donnent quelques pièces pour garder une bonne conscience alors qu'ils ont les mêmes défauts et travers que tout un chacun.
C'est pourquoi l'exemple des "têtes d'affiches" est incontournable, du moins d'un point de vue de rapidité qui est indispensable à la vitesse actuelle du démantèlement des acquis sociaux... Il n'y a aucune honte à changer de camp lorsque le sien ne prend plus la bonne direction.
Un message à faire passer à tous les conseillers generaux,députés,sénateurs ump,centriste et divers droite qui ont voté la loi sur les retraites.
La peur doit changer de camp!
http://www.dailymotion.com/video/xffxc1_la-prise-du-chateau_news
BHL est apparu quand j'étais en terminale; les médias en parlaient comme d'un nouveau philosophe et moi, je ne voyais rien de nouveau sinon le show télévisuel. Peut-être que j'avais en fait moi aussi un niveau CP; n'empêche, j'ai quand même eu mon bac et avec une bonne note en philo.
Sur l'assimilation avec Le Pen, je crois qu'il faut surtout faire très attention à la façon dont le FN comme l'UMP réutilisent notre voabulaire pour le détourner.
Jean-Claude
La une de Marianne cette semaine
http://www.marianne2.fr/A-lire-cette-semaine-dans-Marianne-Les-casseurs-qui-sapent-la-Republique_a199034.html?com
143
jmlac dit:
30 octobre 2010 à 14h40
"Il faudrait arrêter avec les journalistes !
Je n'en suis pas un, mais je pense que ça commence à brouiller le discours de Jean-Luc Mélenchon et à desservir sa cause".
Je ne sais pas comment il faut le dire. JL Mélenchon s'en est pourtant expliqué en long, en large et en travers. Il ne s'en prend pas AUX journalistes, d'une manière générique, ce qui serait idiot. Il fait de la question du pluralisme des médias, une question politique. Et c'est tout à fait logique qu'en face, les éditocrates se rebellent et font preuve de corporatisme pour défendre leurs prébendes. C'est la raison pour laquelle ils dressent le portrait d'un Mélenchon patibulaire.
Franchement, est-ce que vous trouvez naturel qu'un Pujadas interviewe un syndicaliste comme si c'était un malfaiteur ? Ce n'est qu'un exemple parmi des milliers d'autres. Mélenchon n'a-t-il pas eu raison de dire son fait à ce laquais, quel que soit le prix à payer. Au passage, le prix a payer est toujours relatif. Quand un parti ou un homme politique devient incontournable, les médias finissent toujours par se battre pour l'inviter. On le sait bien, les capitalistes vendraient la corde qui servira à les pendre.
Si vous ne comprenez-pas pourquoi la question des médias est une question politique aussi importantes que les autres, renseignez-vous, allez, par exemple, visiter le site d'Acrimed (ou d'autres sites de critique des médias, s'il en existe). Posez-vous la question de savoir pourquoi les mouvements sociaux sont maltraités par la plupart des grands médias. Interrogez-vous de savoir s'il n'y a pas quelque chose de choquant de posséder à la fois les organes d'information dominants et vivre de commandes publiques. Comment les journalistes pourraient faire leur métier en toute indépendance avec de tels liens incestueux ?
Dites vous bien que ce combat pour un autre ordre médiatique n'est pas séparable du reste. Pour gagner la bataille des idées, encore faut-il que ces idées puissent être diffusées comme elles le méritent. Et pour cela, il faut faire des réformes afin de "sanctuariser" l'information, faire qu'elle ne soit pas un produit marchand comme un autre. Est-ce que vous savez qu'en 1966, Hubert Beuve-Méry, le fondateur du Monde, a déposé une « proposition de loi pour la constitution de sociétés de presse à but non lucratif » ? Voir ici.
Voilà une idée que pourrait creuser le PG.
Mes respects, Monsieur,
Bonjour à tous.
Je suis venu aux nouvelles sur le blog. J'y vois des compliments, de saines lectures, mais le bilan de ce jour?
Car enfin, on a bel et bien perdu.
Avec la population qui nous soutenait, des soutiens financiers mis en place, des lettres des différents partis d'Europe et du Monde espérant en le peuple français, tout ça...
Le mot d'ordre des gens en place: "Ne pas pavoiser".
A leur place, je ne m'en priverais pas.
Car enfin, on l'a dans le....
Moi, j'y croyais.
Vous l'aurai compris j'ai le moral dans les chaussettes.
Qu'est-ce qui a foiré?
Je sais, il y a encore samedi, nous y serons!
Si quelqu'un peut ici développer une analyse pour m'aider à comprendre, nous aider à monter le scénario d'une grève qui ne tourne pas en eau de boudin, nous définir les tenants et aboutissants syndicaux, qu'il en soit remercié.
Cordialement.
Bien sûr qué sé vaian todos.
Bonjour, je passe par là car le cherche des spécialistes pour réagir à cette hypothèse...
http://davidabiker.fr/wordpress/fabius-melenchon-un-plan-b-sur-la-comete/
Qui n'est qu'une hypothèse mais votre avis m'intéresse. Celui du Sénateur, bien sûr, mais aussi celui de ses lecteurs, évidemment.
David
A voir, la derniére de "Arrêt Sur Images" (pour les abonnés en attendant que l'accès devienne gratuit) proposant le témoignage de 3 journalistes étrangers (suédois, espagnol,allemande) sur la révolte française. Où l'on apprend que le mouvement français est observé avec intêrét, sinon bienveillance, des autres peuples européens. A propos de Jean-Luc Mélenchon et de la dénonciation de la médiacratie, "il y va un peu fort" mais ce qu'il dit est totalement légitime. Et la cerise sur le gâteau: l'affaire Woerth/Bettencourt et les ordinateurs volés. Les 3 journalistes sont juste choqués et approuvent Schneidermann qui évoque une tentative d'intimidation des sources. Voilà un résumé rapide d'une émission intéressante qui redonne du courage pour continuer le combat!
David Abiker fait partie de ces médiacrates qui vendraient père et mère contre une interview exclusive d'un people auprès de qui il se sentirait gonflé d'importance du seul fait d'avoir eu le privilège de lui tendre son micro. C'est un représentant de commerce multicartes qui participe à toutes sortes d'émissions à la con sur toutes les chaines. Qui sait tout sur tout. Et qui, comme Finkielkraut, BHL, Daniel Leconte, Taguieff, Lanzmann, Goupil, Adler, Rioufol et autres néocons, voit des antisémites partout dès lors qu'on n'est pas d'accord avec la politique d'Israël.
Démonstration ici :
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=9090
À la place de Jean-Luc, je perdrais pas une seconde avec un type qui va s'efforcer de le piéger.