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D'un commentateur de ce blog: "Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles." Sénèque
J e suis rentré de la manifestation du jeudi 28 octobre plutôt content de ce que j’ai constaté comme niveau de mobilisation. Même la menace de Ben Laden n’a pas marché. Pour la suite, le rendez vous est pour le 6 novembre et il va falloir préparer ça soigneusement. Je le répète : ce n’est pas fini, le bras de fer continue car nos syndicats nous appellent à l’action samedi prochain. Cette note sera brève parce que je dispose de peu de temps pour la rédiger. Je vais faire une pause de trois jours et c’est peu dire que j’y cours ! Il y a un mot sur les flots d’injures dont j’ai été accablé. Puis je donne le texte de notre demande de commission d’enquête sur la gestion des forces de l'ordre et les méthodes utilisées dans le cadre des mobilisations sociales de 2010 contre la réforme des retraites. Puis, pour proposer une synthèse des évènements en cours, je publie une tribune lue dans « l’Humanité » sous la signature de Benoit Schnekenburger dans laquelle je me reconnais assez complètement. Peut-être voudrez-vous la faire circuler si vous la ressentez comme moi.
Mes lecteurs qui découvriraient ce blog aujourd’hui savent qu’ils peuvent jeter un œil sur les notes précédentes pour se faire une idée de mon appréciation du moment que nous vivons. Et tous doivent se souvenir qu’il est possible de recevoir la lettre d’information de ce blog en s’inscrivant dans la cadre prévu à cet effet à droite de l’écran.
Je suis rudement traité. C’est bien normal quand on s’avance dans le combat social et politique de gauche. Mais pourquoi faut-il qu’à gauche aussi d’aucuns se mettent aux infamies ? Pourquoi m’injurier de façon aussi blessante. Car le record d’infamie est facilement attribuable à Jean Paul Huchon s’il est bien exact qu’il ait affirmé selon l’express.fr que je serai « pire que Le Pen ». Rien de moins. Au moins vous saurez que cet honnête homme préfèrera voter Le Pen que Mélenchon au deuxième tour si le cas se présentait car il sait qui est le moins pire à ses yeux. Avant celui-ci madame Ruth Elkrief avait déjà affirmé qu’elle ne voyait aucune différence entre moi et lui. Supposez un quart de seconde que j’ai dit le dixième de cela au sujet d’une quelconque de ces précieuses personnes. Et pourquoi tout cela ? Parce que j’ai dit ce que je ressentais en écoutant monsieur Pujadas maltraiter l’ouvrier Xavier Mathieu ! Le Parti Socialiste, dont j’ai été membre trente ans et dirigeant pendant quinze ans, Martine Aubry acceptent-t-il que l’on parle ainsi d’un autre responsable de la gauche ? Mais qui suis-je pour oser réclamer le respect de l’engagement politique de toute ma vie ? Pour eux, je ne suis pas à leur niveau, au propre et au figuré. Comment le pourrais-je ? Bernard Henri Levy vient de déclarer que j’ai « le niveau de la classe de cours élémentaire première année ». Pourtant pas un ne s’est risqué au début de commencement d’une critique sur la moindre ligne de mon livre « Qu’ils s’en aillent tous ». A moins que ce soit seulement la réponse au titre.
« Le cri du peuple : le retour de la politique ». C’est le titre du papier de Benoît Schneckenburger, Professeur de Philosophie à Paris, chercheur en sciences politiques, paru dans « l’Humanité ». Sa lecture permet de placer de façon sérieuse la signification de l’accusation de populisme brandi par les belles personnes chaque fois que parait quelque chose qui dérange leurs privilèges.
«Le choix du chef de l’État d’accélérer la procédure parlementaire pour faire adopter son projet concernant le recul de l’âge de départ à la retraite ne participe pas seulement d’une crainte de voir le mouvement de grève s’enraciner. Il signe le refus d’écouter la parole du peuple, à l’assemblée comme dans la rue. Il montre par là une crainte ancestrale, celle du peuple. C’est une constante dans l’histoire de la domination politique que d’ignorer les messages issus du peuple, que de vouloir lui dénier toute participation directe. Le projet de la majorité gouvernementale, comme tant d’autres depuis des années, a été présenté comme le seul possible, placé sous la double évidence de la démographie et de l’économie. L’appel à une solution consensuelle lancé au lancement de cette contre-réforme entendait là encore faire croire que cette solution tombait sous le sceau de la nécessité, c’est-à-dire à la faire sortir du débat politique. Que n’a-t-on entendu sur la rationalité de cette réforme face à laquelle les opposants figuraient alors pour des fous, des dangereux rêveurs ou des opportunistes. Ne nous laissons pas tromper par les tenants du discours dominant. La politique change de camp. Ce sont précisément ceux qui méprisent le peuple qui entendent lui dicter sa conduite, lui dire sa vérité, et placer leurs intérêts propres sous la caution d’un discours économique par là indiscutable. Pour cela il leur faut aussi dénier que le cri du peuple ait un sens.
Il ne manque pas d’observateurs sérieux pour dénoncer démagogie, archaïsmes et corporatismes portés par les protestataires. Ils entendent rendre inaudible le discours du peuple. Il s’agit toujours de répéter que le peuple qui crie n’a rien à dire, que les vociférations de la foule n’ont rien de raisonnable. D’ailleurs tous les dérapages seront montés en épingle pour renforcer l’idée que le peuple assemblé dans la rue n’est, selon le mot de Bodin, que «la populace qu’il faut ranger à coups de bâtons». Quelques centaines de casseurs masquent bientôt les millions de manifestants et de grévistes, quelques émeutiers cachent la masse immense des salariés. Dans un entretien récent, Gérard Mordillat soulignait combien les images médiatiques tendaient à transformer les revendications populaires en un simple bruit: tambours, slogans à peine audibles, pétards. Tout l’attirail des manifestants retourné contre eux, il devient l’écran de fumée qui masque son expression.
Et pourtant, comme lors du débat contre le traité constitutionnel européen, ces cris du peuple manifestent son retour en politique. Ce retour passe certes par un moment négatif, celui de la révolte contre. Mais comme le soulignait Camus, ce «non», scandé mille fois, est un oui: «Qu’est-ce qu’un homme révolté ? Un homme qui dit non. Mais s’il refuse, il ne renonce pas: c’est aussi un homme qui dit oui, dès son premier mouvement.» Il faut entendre ce que porte le discours de défense du système de retraite par répartition et de l’âge légal de départ à 60 ans. Exemplaire à ce titre l’autocollant «Je LUTTE des classes» que l’on voit à chaque manifestation. Le cri de chacun devient celui de tous. L’atomisation des solidarités à laquelle veut nous contraindre la logique libérale se heurte au sentiment profond de la nécessité d’une réponse collective. Exemplaire également la lente construction d’un mouvement qui aujourd’hui reçoit l’aval de la majorité de la population. Il a fallu que chacun se déprenne de l’évidence sans cesse ressassée de ce projet de loi. Il a fallu sortir peu à peu de la stupeur provoquée par le discours dominant, pour oser crier son refus. Il a fallu que chacun prenne conscience du caractère politique et du choix de société que suppose la question des retraites. Le profond sentiment d’injustice se transforme peu à peu en revendication politique d’autres rapports que ceux portés par des décennies de discours libéral qui en appelaient à la seule logique marchande. L’injustice appelle la solidarité, et celle-ci appelle à son tour des réponses collectives.
Le cri du peuple porte la renaissance du peuple. Car un peuple n’est rien en dehors des combats politiques qu’il mène. Tout l’enjeu des mobilisations consiste à faire entendre ce cri par lequel le peuple prend conscience de lui-même et réclame le droit de s’intéresser à la politique. Le cri du peuple porte le retour de la politique. »
Voici, à présent, le texte de la proposition de commission d’enquête parlementaire déposée par les parlementaires du PG, du PCF et des Verts. Je le publie parce qu’il propose une forme concrète et républicaine pour répondre aux interrogations qui pèsent sur la question de l’emploi des forces de police dans les mouvements sociaux récents. Je renvoie mes lecteurs à ce que j’en dis dans les deux précédentes notes que je viens de publier cette semaine, à mesure que le problème se précisait. Le contenu extrêmement précis des motifs de saisine de cette commission d’enquête montre que nous n’avons pas l’intention d’être dans le vague et l’insinuation mais sur le terrain très précis des faits vérifiés et pris de la bouche des responsables et témoins. C’est exactement la méthode qui a été appliquée en 1986 pour la commission d’enquête qui avait été constituée dans chacune des deux assemblées à la suite de la mort de Malik Oussékine.
«le projet de loi sur les retraites suscite une forte mobilisation sociale, multiforme et inscrite dans la durée. L'opposition à la dérive sécuritaire du gouvernement et à sa politique envers les résidents étrangers, les revendications de certaines professions telles que les infirmiers-anesthésistes, la défense des mal-logés et bien d'autres causes ont également donné lieu à des actions revendicatives. Ces dernières semaines, face à ces mobilisations, il a été observé une politique répressive en rupture avec les pratiques habituelles. Elle suscite de nombreuses interrogations, quant au respect des libertés individuelles et des droits collectifs, et des principes mêmes qui fondent notre République.
Parmi ces pratiques répressives, il a été relevé notamment :
1) La technique d'encerclement des manifestants sans possibilité de quitter les lieux de la manifestation, et ce, pendant des heures (lors de manifestations place Bellecour à Lyon, lors de l'évacuation d'un squat place des Vosges à Paris…)
2) la présence de policier en civil sans signes distinctifs permettant de les distinguer lors d'actions violentes
3) des agressions contre des manifestations syndicales suivies de poursuites judiciaires contre des syndicalistes et de condamnations (par exemple à Saint-Nazaire)
4) l'utilisation répétée d'armes dangereuses (lanceur de balle de défense – « flash-ball » – à Montreuil, grenades offensives à Lorient…)
5) D'autre part, le recours à la réquisition contre les travailleurs des raffineries, procédure tombée en désuétude depuis 1963, a été décidé dans la précipitation, sur des bases juridiques contestées à plusieurs reprises, avec des décisions de justice invalidant certains arrêtés préfectoraux.
6) Enfin, des journalistes se sont plaints d'entrave à l'exercice de leur profession, voire de violences à leur encontre, alors qu'ils couvraient les manifestations et que leur qualité de journaliste était connue.
La cohérence de cet ensemble de données questionne sur l'évolution des réponses policières et judiciaires apportées aux mobilisations populaires. La commission d’enquête que l’Assemblée nationale aurait pour mission :
De procéder à un relevé aussi complet que possible des faits et à la vérification des témoignages des différentes parties, de déterminer dans chaque cas d'espèce les modalités de décision et les responsabilités des différents acteurs, d'étudier la validité juridique des choix effectués, d’évaluer les conséquences de ces nouvelles pratiques. Et, le cas échéant, de formuler des recommandations pour remédier aux éventuels dysfonctionnements.
Proposition de résolution.
Article unique. En application des articles 140 et suivants du Règlement, est créée une commission d’enquête de trente membres relative à la gestion des forces de l'ordre et aux méthodes utilisées dans le cadre des mobilisations sociales courant 2010. Elle devra notamment faire le point sur : 1) les techniques, armes et choix tactiques utilisés lors des mobilisations sociales depuis le printemps 2010, envers les manifestants, les passants et la presse, 2) les modalités de décision et les responsabilités des différents acteurs, 3) la validité juridique des choix effectués et les conséquences de ces pratiques, 4) dans ce cadre, un point d'attention particulier sera porté par la commission sur les forces de l'ordre volontairement non identifiées en tant que tel, leurs méthodes, leurs choix tactiques, la chaîne de commandement et les conséquences juridiques et pratiques.
Elle formulera des propositions pour remédier aux éventuels dysfonctionnements qui seraient en contradiction avec le respect des libertés publiques et les valeurs fondamentales de la République. (…) »
Enfin, à l'instant de quitter mon clavier, je découvre une polémique à propos d’un vote négatif au parlement européen du groupe GUE auquel j’appartiens sur une résolution demandant entre autre chose l’instauration d’une taxe type taxe Tobin. Pour une raison que j’ignore des élus prennent le mors aux dents et en font prétexte pour s’en prendre au Front de gauche. Je ne réponds à rien de ce qui se lance d’agressif qui me parait assez mal venu et plutôt politicien. Je peux expliquer pourquoi nous avons voté contre en publiant l’article 77 qu’il fallait avaler avec cette résolution. Et je vous laisse juge de savoir si une promesse de taxe Tobin valait la peine que nous sous dédions de nos engagements et principes sur la question des retraites. Lisez et jugez : « 77. prend acte de ce que le grand krach éclaire d'un jour nouveau le défi démographique et celui du financement des retraites; considère que le financement des pensions ne peut être entièrement laissé au secteur public, mais doit reposer sur des systèmes à trois piliers, comprenant des régimes de retraite publics, professionnels et privés, dûment garantis par une réglementation et une surveillance spécifiques destinées à protéger les investisseurs; considère en outre que les retraites devront être réformées à l'échelle européenne pour contribuer à financer la solidarité intergénérationnelle; considère que l'allongement de la durée de vie soulève des questions transversales en termes d'organisation de la société qui n'ont pas été anticipées; »
425 commentaires à “J’ai fait ma valise et rien ne m’arrêtera!”
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@VERGNES # 198
Mais la question qui demeurera sans réponse, puisqu’elle n’a pas été mise en œuvre, était-il possible pour l’intersyndicale d’aller loin en s’appuyant justement sur le caractère massif et maintenu des manifestations, du soutien majoritaire de la population au mouvement, des piquets de grève reconductibles dans des secteurs pouvant paralyser l’activité du pays, piquets soutenus physiquement par des personnes d’autres secteurs, grévistes soutenus financièrement par des caisses locales de solidarité.
On aura effectivement pas la réponse, en tout cas pas ce coup-ci. Lorsque j'ai écouté la dernière conférence de presse de l'inter syndicale, je m'attendais à voir Thibault monter en première ligne pour faire une analyse des blocages, appeller à leur intensification et à la solidarité financière pour soutenir les pôles de résistance. A la place on a eu un discours terne et capitulard d'un second couteau de la CFDT.
On ne peut pas affirmer que la victoire aurait été certaine, mais à mon sens sa probabilité était significative car le Medef avait commencé à faire les comptes.
On peux lire dans de nombreux blogs que Chérèque aurait voté sarkosy en 2007 et que Thibault aurait voté "oui" au TCE de 2005, je ne sais pas si tout ça est vrai, mais peu importe, ce qui est visible c'est que ces deux leaders n'ont pas mis toutes leurs tripes dans la bataille, et c'est dommage.
C'est dommage car cette bataille ne pouvait se gagner que par une résistance acharnée, et cette résistance, même si elle était minoritaire dans les actes, avait commencé à prendre corps et éfficacité.
Maintenant le combat va prendre une autre forme, en 2012 on a une session de ratrapage dans les urnes.
Une critique des propositions de Jean-Luc Mélenchon est tiré aujourd'hui par un journaliste du monde quant à la révolution citoyenne dans les médias.
La critique ici
Pour ma part, le monde n'a qu'à couler s'il ne peut se séparer de financements qui ne seait pas neutre.
@ tous, vous connaissez : Foreclosuregate ?
Si votre emploi du temps vous le permet, lisez cet article sur la nouvelle bulle financière.
Je donne le lien d'un article sur dont on va beaucoup parler
http://www.objectifeco.com/economie/economie-politique/article/foreclosuregate-synthese-pour-y-voir-plus-clair-dans-un-gigantesque-scandale-financier
Je mets la conclusion :
Le doute n'est plus permis : le foreclosuregate ne sera pas qu'une péripétie technique. Sera-ce l'étincelle qui provoquera la grande rechute récessionniste qu'hélas, je prévois depuis longtemps ? Ou les rafistolages du système financés par les contribuables réussiront ils une fois de plus à donner une illusion de viabilité au système financier américain et mondial actuel ?
Il est trop tôt pour le dire, et il ne faut jamais sous estimer la capacité de nos élites à prolonger la survie du patient. Mais une affaire de l'ampleur du Foreclosuregate montre que le cancer de la mauvaise dette et de la corruption du capitalisme financier par un législateur plus épris d'ingénierie sociale que de justice, a largement métastasé dans toutes les strates de la première économie du monde, et sans doute au delà. Aucun traitement conventionnel à base de déficits publics, de plans de sauvetages et de planche à billets, ne résoudrait à la racine les maux nés de la cogestion de l'économie par les financiers et les politiciens.
A ceux qui croyaent au Père Noël et pensaient réussir une révolution en 15 jours, sans préparation ni moyens, et qui sont aujourd'hui déçus par le comportement des uns ou des autres :
7 manifs monstres, des piquets de grève inter-professionnels, des caisses d'aide aux grévistes, des semaines de mobilisation, des initiatives de luttes multiples et partout, la prise de conscience par la France d'en bas de sa puissance quand elle se mobilise pour de bon, l'espoir qui renait, etc...
Je n'appellerais pas cela une défaite.
Et ce Pouvoir n'a gagné qu'un petit répit. Ce n'est qu'un début !
à Argelès39 (msg201)
D'accord avec ton analyse quant à nos 2 dirigeants "potiches"....
Mais alors, la 1ère étape serait peut être de les virer....d'ailleurs les syndicats devraient toujours être dirigés par une assemblée... je ne pense pas que l'on puisse discuter 2 ans 1/2 avec un chef d'état.....d'autant plus quand il s'agit d'un agité,opportuniste et sans intégrité,.....sans risque de corruption !
Voilà plusieurs mois que la base (enfin ici à la Réunion), réclame une grève reconductible et dure...et pas de gentilles promenades avec pancartes,qui ne font que rigoler ces pantins à la solde de la haute finance,qui nous servent de gouvernement ! (au fait,pourquoi JC Mailly est il toujours écarté par les médias et ignoré par nos ministres ?)
DSK le médecin du capitalisme, a nommé à la tête du département Europe, Antonio Borges. Ce portuguais, ancien gouverneur de la banque portuguaise et ancien responsable de Golman Sachs International.
Pas de doute, la social démocratie veut prendre les commandes et avance en Europe. La pieuvre déploie ses tentacules.
Si DSK se présente en 2012, pas de doute, nous aurons droit au meilleur plan d'austérité, Il voudra mettre en place ce qu'il oblige dans les autres pays et peut mieux faire.
L'erreur serait de cautionner n'importe lequel des candidats sur sa bonne bouille, Ils ont tous des têtes d'honnêtes hommes. Le combat est idéologiques, c'est la bataille des idées qu'il faut gagner.
Tout doit être clair dans le raisonnement et la tête des gens de Gauche.
Pas de DSK ni les autres qui seraient que des icones de t'short.
C'est l'ignorance et la manipulation qui placent ces gens là en tête des hits- parades
Je pense que nos compatriotes, après avoir vécu l'arbitraire de la réforme des retraites, ont commencé à comprendre.
Reste aux leaders de la Gauche radicale de poursuivre l'Education Polique apprise sur le terrain en vraie grandeur.
Et à mon avis J L Mélenchon, est un excellent prof.
Je suis en train de lire le livre "la Grande Régression" de Jacques Généreux. Je le trouve très intéressant et formateur. Cependant les gens ne veulent pas croire ou ne veulent pas voir les régressions. Pire, je crois qu'ils ont oublié les acquis sociaux récemment démantelés. Autour de moi, modestement, je tente d'avancer ces nouvelles idées, mais beaucoup sourient, poliment, sauf ceux rencontrés dans les manifestations.
Sur certaines vidéos on voit bien comment sont tournées en dérision ou mépris les idées de J Généreux. L'utilisation de sobriquets du type mélanchonisation ou les rires condescendants voire méprisants pendant les interviews de pseudo experts, journalistes ou autres en sont la preuve. On ne peut pas débattre sur le fond.
Cette vision de partage, du bien commun est quasi-impossible à promouvoir ou à mettre en œuvre en ce moment. C'est comme ça, on vit une sorte de fatalité ambiante, une sorte de résignation ou d'amnésie collective. On baisse la tête. L'individualisme a fait son chemin. Si tu ne t'en sors pas, c'est de ta faute. Le grand YAKA est de retour. Tu n'as qu'à te prendre une retraite.complémentaire. Tu n'as qu'à faire des heures supplémentaires pour gagner plus. Tu n'as qu'à travailler plus, prendre un deuxième job,etc. Parfois je fais grève, d'autres fois non. Je compte aussi beaucoup sur les autres. Je suis moi aussi, finalement, en quelque sorte complice de cette situation. Pourtant cela semble si facile à réaliser : mettre le bon bulletin dans l'urne le moment venu. Mais arriver à convaincre, à faire voter de nouvelles personnes plus à gauche est une autre histoire bien délicate à mener quand on voit tous les gens "bien-pensants" qui nous disent, tous les jours, qu'il n'y a pas d'autres alternatives que le PS ou reconduire l'UMP.
J'attends de lire de nouveaux messages pour repartir motivé car je suis un peu désabusé. Peut-être est-ce dû à l'automne...
Bonjour à tous
@ poste 197.
Il y a du vrai dans cette explication ! mais que faire?
Nous sommes tous les invités du blog de Jean-Luc Mélenchon que nous respectons tous.
Il n'y a pas d'erreurs de part que Jean-Luc Mélenchon.
Capables le sommes nous ? cet homme qui avait de quoi vivre avec pension de parlementaire.
Je le vénère parce qu'il nous offre à tous des valeurs, et que sans lui nous sommes des orphelins de la politique ! Pas vrai ? Il aurait pu le faire ! Prendre sa retraite et couler des jours heureux....Mais voilà qu'il s'engage pur vous pour moi !
Rendons à César ce qui appartient à César !
Toujours le même plaisir sain de lire ces propos, Jean Luc. Dans le marasme ambiant, c'est une lueur d'espoir, et ça fait un bien immense !
Je crois que pour la manif du 6 novembre, il nous faut exploiter de nouveaux arguments pour contre-carrer les discours des médias qui nous mentent sans vergogne.
Ne serait-il pas bon, dans notre prochain tract, de rappeler l'existence de Perco, d'expliquer en quoi cela consiste, de désigner nommément le Directeur Général de Malakoff-Mederic, d'écrire en toutes lettres le contenu de certains amendements à la "fameuse" loi sur les retraites qui avantagent la retraite par capitalisation... d'expliquer que, contrairement à ce qui nous est asséné quotidiennement, cette loi signe l'arrêt de mort de notre système de retraite par répartition, va plonger de façon irréversible les plus pauvres d'entre-nous dans la misère absolue et laisser aux classes moyennes peu de chances de se tirer d'affaire ?
Ne serait-il pas bon de rappeler que le nombre d'annuités nécessaire pour pouvoir prétendre à la retraite, en France, est le plus élevé d'Europe ? (30 à 35 ans ailleurs, 42 prévus par cette loi) que le taux de remplacement dans notre pays est déjà l'un des plus bas d'Europe ?
Ne serait-il pas intéressant de signaler que cette loi précèdera de très peu celle qui va toucher la sécurité sociale et interdire les soins pour une large partie de notre population ?
N'ayons pas peur de dire les choses simplement : les plus démunis intellectuellement seront capables de comprendre si on continue à parler juste, mais en employant des arguments nouveaux.
Ce qui se trame est un véritable "coup d'Etat" (au même titre que le Congrès de Versailles). Certains d'entre nous en ont conscience. Pas tous, pour l'instant !
Il reste bien des désabusés, des gens qui ont baissé les bras, persuadés que l'on ne peut rien, certains qu'ils sont dans la situation du "Pot de terre".
Ces idées-là, nous devons les combattre par nos arguments, parce que nous pensons vrai. Cette régression sociale qui nous est imposée au nom de principes que nous avions rejetés en connaissance de cause lors du TCE doit être dénoncée et les responsables désignés comme tels. (cf. Le Monde du 24. 02. 2007 et Le Canard enchaîné du 22. 09. 2010).
Cette manifestation du 6 novembre doit dépasser en nombre toutes les autres. Nous avons le devoir d'être à la pointe d'une argumentation nouvelle et celui de démontrer que nos propositions sont viables et respectueuses de l'intérêt général!
Il est vrai que nombre de commentaires plus que laudateurs demeurent quelque chose de surprenant, voire inquiétant, pour des militants révolutionnaires. Et dans un premier temps l’on pouvait mettre cela sur le compte d’un enthousiasme exacerbé, voire l’expression d’un 2éme degré un peu moqueur vis-à-vis de celui qui s’autoproclame le « tribun du peuple ».
Mais apparemment rien de tel. Le flux permanent de commentaires aux superlatifs quasi-religieux ne se dément pas. Et maintenant on parle de vénération. Terme qui fait référence à dieu et à ses saints. Voilà bien une situation dont Jean-Luc Mélenchon aimerait se dispenser, lui le champion de la laïcité.
J’imagine la stupéfaction d’ un lecteur non averti qui tombe sur ce blog. Sur quelle planète ai-je surfé ?
Celle du nouveau « petit père du peuple » ?
Si certains vénèrent Jean-Luc Mélenchon, d’autres, j’en suis sûr, sont vénères que son message politique en soit réduit à l’adoration d’un prêche en chair.
Je ne suis pas sûr que Jean-Luc Mélenchon, lui-même apprécie que l’on juge courageux son engagement juste parce qu’il pourrait se satisfaire de sa retraite d’élu et se la couler douce.
Dans ce cadre que dire de ceux et celle qui lutte depuis des décennies avec des salaires de misère et en plus amputés pour fait de grève ?
Ni dieux, ni César, ni tribun
Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes
Chers camarades,
Avant de tirer un premier bilan du mouvement en cours, attendons de voir quelle suite sera donnée par l'intersyndicale, à la mobilisation du 06 novembre prochain...
Salut et Fraternité.
Mais que vont faire les jeunes à la rentrée? Reprendre les cours bien sagement ou refuser une victoire de Sarkozy. Je pense comme on l'a beaucoup dit, que les jeunes sont suffisamment matures pour décider de la suite qu'ils vont apporter au combat, à notre combat, à leur combat, il s'agit également de leur avenir immédiat (encore plus de chômage) et de leur avenir plus lointain qui repporterait l'age de leur retraite à 70 ans voir plus. Attention le rideau n'est peut-être pas encore tiré.
Deux choses que j'ai envie de dire :
D'abord, que je me méfie de Chérèque et de Thibault. Surtout quand ce dernier dit par deux fois, dans l'émission "mots croisés", que l'espérance de vie en bonne santé d'un ouvrier est de 69 ans. D'où sort-il ces chiffres ? D'autant plus que pour l'INSEE, celle-ci est de 59 ans !
Franchement, cela ne m'étonnerait pas que ces deux-là jouent un double jeu. Et, de toute façon, si l'on peut reconnaître que ce sont de bons orateurs, ils manquent singulièrement de charisme et que cela est même très fortement dommageable aux contestations qu'ils entendent mener.
Deuxièmement, je pense que si l'occasion se présente, Jean-Luc pourrait rappeler la réaction de Pujadas lors des attentats du 11 septembre, ce "génial" qu'on est pas prêt de revoir à la télé, qui démontre le voyeurisme de sa corporation corrompue.
Qu'ils s'en aillent tous !
@tessero post 182
"je lis, sur mes listes internes de diffusion, qu'un communiqué en défense des grévistes de Grandpuits proposé par le NPA aurait vu le PG donner sa signature puis la retirer le PCF, refusant de signer sans doute parce que le PS lui même ne l'avait pas fait. Certains membres de la direction du NPA utilisent parfois l'arme de la calomnie en se disant qu'il en restera quelque chose."
Mais enfin tessero, évidemment que c'est avéré. Tu n'écoutes même pas Besancenot ? La proposition a été faite a tout le monde et tout le monde la refusé pour des raisons différentes il est vrai. Ce que ça montre simplement Tessero, c'est que d'une part le cynisme s'il peut exister chez les dirigeants du NPA existe aussi chez ceux du FdG et que d'autre part, l'unité est un combat et pas un ralliement. Soit tu es ok avec l'orientation actuelle du FdG (suivisme par rapport aux directions syndicales notamment) et alors rejoins le. Soit tu as quelques critiques et là il ne s'agit plus de chercher à rejoindre le FdG mais de rechercher les conditions d'une alliance avec des concessions des deux côtés pour arriver à un compromis mais en sachant que sans le poids du NPA avec toi tu n'arriveras à rien.
Ceux qui comme Piquet ont rejoint le FdG avec quelques dizaines de militants sont aujourd'hui les faire-valoir des dirigeants du pcf et n'ont aujourd'hui aucune autonomie politique. Et je ne parle même pas des 2 ou 3 militants du NPA qui y sont allés seuls et isolés plutôt au PG eux d'ailleurs. Ils se font digérer par le FdG, ils ne sont absolument pas en mesure de défendre leur spécificité et ils finissent soit par se fondre dans la masse soit par repartir déçus.
Bref le NPA a beaucoup de défauts mais il a aussi un certain nombre de qualités que n'a pas une organisation comme le PG par exemple notamment quand il s'agit de lutter sur le terrain.
Bon aller c'était juste un petit passage pour répondre à un camarade NPA mais je ne m'attarde pas. Je n'ai plus vraiment envie d'échanger sur un forum qui devient chaque jour un peu plus le forum des fans inconditionnels de Mélenchon. Et comme je n'en suis pas un tout même si je lui reconnais quelques qualités indéniables, et comme je refuse le côté "sauveur suprême" et/ou "petit père du peuple" je ne ressents plus vraiment l'envie d'échanger avec vous.
Mais bon, je le fais dans la vraie vie avec des militants du FdG (PG et PCF) et c'est l'essentiel.
Compte-rendu de la manifestation du 28 octobre à Paris :
Un ferment populaire
#202
Cyril 31 octobre 2010 à 16h17
"Une critique des propositions de Jean-Luc Mélenchon est tiré aujourd'hui par un journaliste du monde quant à la révolution citoyenne dans les médias.
La critique ici
Pour ma part, le monde n'a qu'à couler s'il ne peut se séparer de financements qui ne seait pas neutre".
C'est pas un journaliste du Monde, c'est Joffrin, le directeur de Libé, recruté par Rothschild pour faire le ménage dans la rédaction. Non seulement il critique la proposition de Jean-Luc Mélenchon de créer des coopératives de presse, mais en plus il fait croire que Mélenchon a assimilé la construction européenne au nazisme ou au stalinisme. Salaud, va ! Larbin ! Laquais.
Pour en savoir plus sur le barbichu, titulaire bien sûr de la laisse d'or décernée par le Plan B, farfouillez ici.
On aurait perdu ?
Vous plaisantez j'espère !
La colère et le mépris s'accumulent, ce Pouvoir n'a gagné qu'un petit répit artificiel.
Ce n'est qu'un début !
Ils m'écoeurent tous ces politiques de l'ump, ils se retiennent a crier leur joie face a la grande majorite du peuple francais perdant pour l'instant d'une revendication bien plus que légitime. A tous ces gueux pour qui un plein d'essnce est bien plus important qu'une qualite de vie en bonne santé apres de longues années au travail. A tous ceux qui constament critiquent les manifestants soit disant a bloquer le pays, je leur dis que c'est pour l'interet general et s'ils ne sont pas content pourquoi accepent ils les acquis obtenus par de longues luttes. Ces doubles hypocrites feraient mieux de refuser tous les acquis dont ils profitent et ce, grace à des gens qui se sont mobiliser dans la rue, en faisant des greves et les blocaqes que cela necessitaient. Qu'ils refusent les 35 heures, la 5éme semaine, les congés payés, la securite sociale etc...etc...J'ai plus de respect pour un puissant qui ecrase un faible, qu'un faible qui defend les puissants. Les puissants et les riches savent s'unir pour conserver leur pouvoir nous, qui representons les tiers etat avons beaucoup a apprendre. Pauvre France d'avoir un peuple aussi divisé et manipulé.
Tout d'abord, MERCI Jean-Luc Mélenchon pour son dernier livre "Qu'ils s'en aillent tous" C'est la nouvelle bible ! Je l'ai lu d'une traite.
Il faudrait que les pseudos journalistes se rappellent que notre petit dictateur en 2007 n'a été élu qu'avec un tout petit nombre de votant bien inférieur à 50% et avec un nombre de voix encore plus faible ; il a été élu par défaut.
En 2012 il faudra être tous sur le pont. D'ici là Bon courage à tous.
"C'est la ligne réformiste des organisations syndicales qui a prévalu " et "C'est aux organisations syndicales d'appeler a manifester" François Hollande sur France Inter ce soir. Mince, le Front de gauche aurait-il cautionne par son suivisme une ligne syndicale réformiste?
Je ne cherche pas ici a narguer quiconque, conscient de la nécessaire unité entre le NPA et le Front de gauche si nous voulons radicaliser la ligne syndicale afin de la mettre ellle aussi au service d'un projet de transformation sociale. Ce qui implique de renoncer au suivisme de ces organisations.
@ Vergnes
On pourrait te suivre dans tes propos, mais il y a décidément une chose que tu ne veux pas analyser quant tu parles ainsi, c'est ta propre position.
Tu fais " la leçon " du haut de ta propre chaire. Tu prends les bloggeurs pour de doux rêveurs, des gens à éduquer comme s'ils étaient nés de la dernière pluie. De plus, perché au dessus de la masse, tu harangues les foules d'une position que tu est le seule à imaginer encore dominante : une position dite " avant-gardiste" - prétentieuse et fantasmée serait plus juste il me semble au vu, hélas, de la réalité. Tu as de plus au delà de cet aspect une double vision analogique : dès que tu vois un peuple fier qui reprend force applaudir M.Mélenchon, tu calques un vieil imaginaire désuet sur la réalité contemporaine et tu lances l'alarme, largement infondée. Comme si en plus nous avions déjà tout oublié. Est-ce cela vraiment la vision d'un révolutionnaire ? Parler du présent avec le regard du passé ?
Nous avons hâte que le NPA rejoigne le Front de Gauche, cesse de faire sa vierge effarouchée, arrête de prendre ses désirs pour des réalités, et tente enfin de calmer son imaginaire délirant pour embrasser des raisonnements logiques et pointus. Il y a un cycle neuf qui s'ouvre. Il est inédit. Les imageries anciennes ont du plomb dans l'aile et ce n'est pas la peine de les ressusciter à tout bout de champ en pensant qu'en les isolant elles peuvent encore nous servir. A quand une maturité révolutionnaire ? Tu ferais mieux d'appeler à des " COMITÉS UNITÉS " partout sur tout le territoire français plutôt que de t'enliser dans des messages foireux et en retard sur l'actualité.
bien,
l'heure est à l'Union dans le respect des différents courants politiques de gauche.
soyons clair ! pour l'instant je vois le Front de Gauche et le NPA qui reste pour l'instant à nos coté dans sa vision, mais qui n'a pas choisi de rejoindre le front de gauche.laissons lui cette respiration.
plus que tout, il faut tendre la main de l'unité ! chaque fois que nous partons uni ! nous laminons le sarkosysme.
sarkozy, n'a pas réellement vu venir l'unité syndicale. il à tout misé dans une stratégie fouareuse uniquement calqué sur la destruction d'un PS très malade il faut bien le reconnaitre et mal positionné sur les arrières de Sarkozy.
donc Sarkozy se retrouve avec unes surprise de taille, d'une part le FdG qui grandi, le NPA qui reste une force politique non négligeable, et d'autres part une unité syndicale puissante qui nous a permis de faire front et quel Front devant les liquidateurs.
maintenant, alors que les socialistes nous voient voter pour eux (les pauvres), il faut se préparer pour 2011 la prochaine élection.
nous oublierons pas notre vote dévoyé du NON à l'europe libérale, nous nous oublierons pas le rôle des socialistes dans plusieurs dossiers clés (Retraites, hadopi,etc)
2011 doit être le vote de responsabilité républicaines et d'unités de la gauche de la gauche. que chacun vérifie qu'il à bien sa carte d'électeur et qu'il coure dès l'ouverture au bureau de vote. car ici il y aura moyen de dire non à tout ce que Sarkozy nous fait avaler en promesses et en désillusion.
nos "amis" socialistes qui n'ont plus rien dans le moteur en ont même oublier cette élection car hollande vient nous parler de 2012, lui qui revient de ses vacances après la bataille à les yeux fixer sur 2012.
Jean-Luc Mélenchon, attend notre validation par le vote pour organiser la grande bataille de 2012.pour moi l'échéance des cantonales 2011 reste la clé de notre percée.
vous camarades aurez les moyens de dire basta, en laissant glisser votre enveloppe dans l'urne.pour moi cette enveloppe aura du poids et ensemble encore une fois nous serons tous ensemble comme dans les cortèges...tous ses visages d'amis, d'anonymes, mais tous nous formons qu'un !
faites chauffer les Urnes !
courage, et on se reverra lors du défilé du 6 novembre prochain.
cordialement
@bysa
Qu'est-ce qui vous permet de croire que vous représenter la majorité ?!
Nous sommes très nombreux comme moi à apprécier cette réforme, en connaissance de cause (analyse Insee, Cor, lecture des propositions des diff partis, analyse des solutions dans d'autres pays...).
Il n'y a pas 36 façons de faire pour sauver un système où dans très peu de temps le nombre de cotisants sera égal au nombre de retraités ! le PS, le NPA, ect... n'ont aucune solution solide à long terme. Le système a été pensé pour un fonctionnement avec un ratio d'au minimum 1 pour 5, nous en sommes très loin !
Taxer le capital, oui bien sûr, c'est facile et cela est le cas depuis de nombreuses années.
En 5 ans, la PME pour laquelle je travail a vu ses taxes augmenter de 33%, sans parler de la journée solidarité. Résultat, notre entreprise n'a pas réalisée de bénéfice suffisant depuis 3 ans et a vu sa trésorerie sensiblement diminuer, résultat 2 : Là où nous embauchions 9 à 12 personnes par an, 0 en 2 ans, là où les augmentations de salaires moyennes étaient d'environ 5% / an, 2% en 2 ans. Nous les salariés sommes actionnaires, nous accédons donc tous aux chiffres et au rapport du commissaire au compte.
Donc, les augmentations de salaires et les embauches sont passés dans les taxes, donc à l'Etat... Et vous voulez encore un peu plus enfoncer le clou ! Notre PDG se bat pour ne pas délocaliser une partie de la production, mais au prochain coup dur, c'est soit on perd notre job soit il faudra sous traiter ou délocaliser (c'est pas lui qui le dit c'est moi)... Donc vos idées, très peu pour nous les salariés !
J'ai la tristesse de constater que 90% des personnes ici présentes ne connaissent pas les PME (85% de l'activité en Europe) et encore moins l'économie.
Vous n'aimez pas le capitalisme ! Mais jusqu'à ce jour, ce système moderne est le seul qui a été capable de garantir la paix et une forme de démocratie.
Paul 221
Ce n'est pas MA position, mai un simple constat de la situation.
Et d'ailleurs toi-même tu en rajoutes: dès que tu vois un peuple fier qui reprend force applaudir M.Mélenchon, tu calques un vieil imaginaire désuet sur la réalité contemporaine
Désolé mais je n'ai vu pas le peuple applaudir Jean-Luc Mélenchon (peuple=des millions de personnes) Ce n'est pas moi qui fantasme.
Aucune prétention à être l'avant-garde, mais pas pour autant être à la remorque des directions syndicales, c'est à dire être à l'arrière garde.
Ce n’est pas moi « le tribun du peuple », terme qui signifie clairement se situer comme étant à l’avant-garde
Et effectivement je me méfie des hommes providentiels comme solution à une situation collective, il y a des enseignements de l'histoire qu'il est bon de ne pas oublier.
J'ai été un des principaux artisans des listes NPA/ FdG, et c'est bien pour cela que j'ai des exigences vis à vis du FdG.
Il ne suffit pas de sauter comme un cabri en criant unité unité, il faut d'abord un contenu clairement anticapitaliste sur le long terme et qui ne soit pas subordonné aux seules échéances électorales. Je ne suis pas un unitaire béat.
Etre taxé de donneurs de leçons, quand on exprime ses positions, voila bien des propos de ceux qui se refusent à entendre une autre voix que la leur et qui dans le même temps demandent au NPA de les rejoindre, sans se poser la question d'ailleurs de savoir si le FdG serait la structure organisationnelle et programmatique indépassable de la gauche radicale.
Tu me reproches de parler du présent avec le regard du passé ? Ce n’est pas moi qui fait constamment référence à la Révolution Française ou à Jean Jaurés, à la patrie à la nation.
@223 JLCV
Je laisse aux camarades le soin de répondre sur d'autres points, mais il faut être sacrément gonflé(e) ou ne rien connaître pour écrire une énormité pareille : "Vous n'aimez pas le capitalisme ! Mais jusqu'à ce jour, ce système moderne est le seul qui a été capable de garantir la paix et une forme de démocratie.
Je vous conseillerais bien la lecture de Les Guerres scélérates - Les interventions de l'armée américaine et de la CIA depuis 1945, de William Blum (oui, un Américain, figurez-vous !) mais à ce stade-là, je crains que ce soit peine perdue...
Votre paix a été maintenue par la domination et ces guerres scélérates, la destruction de l'environnement. Quant à la démocratie, on a voit tous les jours ce qu'elle est devenue.
Sans parler de l'environnement,
"apprécier cette réforme", "sauver un système" : on croit rêver !
Eh oui ! Nous avons la faiblesse, non, la force de croire que nous sommes la majorité - un simple référendum (démocratique, non ?) permettrait de lever toute ambiguïté.
(suite)
Quant à appeler à créer des « comités unités »,saches que la tradition du mouvement auquel j’appartiens a toujours privilégié les comités de luttes, les coordinations et les comités unitaires. C’est ce que l’on l’appelle dans notre jargon « passéiste » le front unique. Comme quoi notre vision passéiste est en adéquation avec ton présent.
Et cela s’est traduit dans ma région et dans d’autres par la création de comités « retrait de la réforme ». De la théorie à la pratique en quelque sorte.
Camarade le débat critique est partie prenante de la construction d’un mouvement de masse anticapitaliste. Ne pas accepter ce débat, c’est se contenter de convaincre les convaincus.
Oui il est nécessaire de regrouper nos forces, mais il est pour cela nécessaire d’écouter ce que propose le NPA, propositions que Jean-Luc Mélenchon trouvait d’ailleurs très acceptables avant qu’il ne se range aux désidératas du PC.
@ JLCV,
Vous venez avec une expérience personnelle alors que le chef du site parle du bien commun…
J’ai moi aussi un ami qui est en déroute depuis 2006 mais il tiens le coup… prétendre engager chaque année 12 personnes est une hérésie quand ont part en tant que seul indépendant. Parler d’une boîte qui a été subventionnée pour engager 12 personnes par an me semble bien plus crédible !
La taxe de 33% est largement dépassée pour les privés… par les augmentations de prix qui elles augmentent chaque année de 8-10% uniquement pour la caisse maladie… 10-15% pour l’invalidité… 18% pour les médicaments… 25% pour oser se permettre une voiture… 29% pour encore oser fumer…
@JLCV 223
Je ne suis ni économiste ni dirigeant de PME, mais j'observe que vous nous faites part de vos difficultés depuis 5 ans. Il faut donc croire que le gouvernement actuel n'a pas encore trouvé de solutions à vos problèmes (en n'oubliant pas de vous rajouter la journée "Solidarité").
Vous dites qu'il n'y a pas "36 solutions" pour sauver un systéme.. il y en a quand même quelques unes, dont Jean-Luc Mélenchon a déjà fait part depuis longtemps déjà, et il ne semble pas que taxer les PME soit une priorité!
Vous parlez du nombre d'actifs, mais notre productivité a doublé en 30 ans. 10 points du PIB sont passés du salariat au patronat en 20 ans.
Vous prétendez:"Taxer le capital, oui bien sûr, c'est facile et cela est le cas depuis de nombreuses années. "
Et non, taxer le capital est de moins en moins facile, et c'est bien là le noeud du problème. Des avocats d'affaire tels Sarkozy, Borloo, ou Copé le savent bien, qui aident les grandes fortunes à l'optimisation fiscale. La niche Copé? 20 milliards en 2 ans.
Bref. Vous pouvez avoir peur de Mélenchon et de ses propositions, mais force est de constater qu'aprés 15 ans de pouvoir à droite vous vous trompez de cible.
Quelques liens utiles:
http://eco.rue89.com/2010/10/31/les-francais-ont-raison-inutile-de-repousser-lage-de-depart-a-la-retraite-173685
http://owni.fr/2010/10/31/les-nouveaux-fonds-de-pension-la-face-cachee-de-la-reforme-des-retraites-capitalisation-woerth-lobbies-senat-epargne/
A chaque fois que je viens ici : le premier mot que j'ai envie de dire : c'est Merci !
Merci de m'avoir redonné espoir merci d'avoir arraché ce masque de fatalité que j'avais revêtu !
Je suis entrain de finir votre livre ou plus exactement nous l'avons lu à deux et à haute voie et à chaque proposition nouvelle : nous les ponctuions par des OUI massifs !
J'espère juste que ces bonnes paroles vont se transmettre le plus possible.
Alors encore une fois merci JL pour ça !
Et voir le nombre des coms augmentant de plus en plus est un signe.
Continuez, persévérez et signez !
Bon repos.
@Michel,
Oui je maintiens et signe, des systèmes politiques modernes, seul le système capitaliste est stable. inutile de mettre sur le tapis le prétendu Ordre Mondial ou les dérives Americaines... Ce système n'est pas parfait, aucun n'est parfait... Mais il st le seul a avoir réalisé la paix en Europe depuis presque 3 générations, qui dit mieux ?
Le communisme ? L'histoire parle d'elle même... Une dictature autre (Allemagne 39 / Corée /...), là aussi, inutile d'y penser.
Maintenant, dans toute démocratie, il y a des extrêmes. Vous représentez, Front de Gauche, environ 5% de la population Européenne, et ce, depuis de très nombreuses années. Idem pour l'extrême droite. Donc en gros, il reste 90% de la population, plus modérée, dont les conditions de vie sont satisfaisantes. C'est un fait. Mes conditions de vie sont satisfaisante, ainsi que celles de mes parents, enfants, amis
Maintenant, sur le pb en cour, nos retraites sont garanties, la mise en oeuvre d'un complément par capitalisation est le résultat de la modification du monde, notre système par répartition est une chose très importante, primordiale, et aujourd'hui la réforme proposée, elle aussi imparfaite permet de garantir ce maintient.
Un referendum ? : inutile, en France, si on pose la question, la réponse sera une réponse idéologique ou politique, et absolument pas sur la réforme en cours. D'ailleurs, combien de Français ont lu le texte de la réforme, le rapport du Cor, les rapports Insee... 1%, 5%, 10%, pas plus...
Réveillez-vous, le monde change ! Travaillez 2 ans ou 5 ans de plus ne doit pas être un pb aujourd'hui, nos parents et gp ont durement travaillés pour faire de la France un pays de premier plan, ne gâchons pas tout !
Cordialement,
JLCV
c est triste de lire,dans certains commentaires,que nous sommes que des gens qui sont entrain de vénérer un homme ;qui aujourd hui veut se battre,contre ce gouvernemet qui nous le savons bien,ne sert qu a enrichir les riches et nous faire mourir a petit feux,nous ! ceux qui travaillons,mais aussi ceux qui malheureusement ne travaillent pas.Ne continuons pas le jeu de la disperssion pour mieux reigner ! oui nous croyons en jean luc Mélenchon..et alors ! bien sure que certains comme j ai entendu autour de moi pensent que ceux qui font gréve ne pensent qu à emm****r leur monde,mais comment redresser un pays sans se revolter,allons nous faire encore longtemps les vaches à lait,et comme il est dit "pas d ommelette sans casser d oeufs ! " vous les voyez bien quand même foutre le camps tous nos acquis ! alors si vous etes d accord...moi à tous ces gens je leur souhaite d être encore plus imposés, de continuer à tout perdre les avantages! que nous avons acquis grace à nos anciens qui eux se sont battus pour ! bon courage ! il nous en faut
Brésil : 72% des suffrages sont dépouillés et la candidate du Parti des Travailleurs recueille pour le moment 53 % des votes.
@JLCV post 223
Je crois que vous manquez d'information et que les difficultés, certainement réelles, que vous rencontrez, réduisent dramatiquement votre discernement: afin de vous aider à mieux apprécier les solutions possibles et sortir de la logique du TINA (There Is No Alternative), voici quelques liens qui, si vous vous donnez la peine de les consulter, pourraient vous ouvrir à d'autres horizons et modifier l'étroitesse de votre vision tout en vous redonnant l'espoir d'issues possibles à vos problèmes comme à ceux que rencontrent beaucoup de vos homologues.
J'ai plaisir à vous souhaiter une bonne et saine lecture, sans oublier de vous conseiller la lecture du livre de J-L Mélenchon "Qu'ils s'en aillent tous" :
http://blog.mondediplo.net/2010-10-23-Le-point-de-fusion-des-retraites
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=3405
http://www.liberation.fr/politiques/06012123-retraites-les-deficits-sont-fabriques-politiquement
http://www.dailymotion.com/video/xdrvt0_lenjeu-des-retraites-bernard-friot_news
Bonne soirée.
@Yan
Peur de Jean-Luc Mélenchon ? ;o)
On ne peut avoir peur que de ce que l'on craint, que de ce que l'on ne connait pas ?
Jean-Luc Mélenchon représente 1 à 2% de la population, pour le moment il y a de la fumée....
Jean-Luc Mélenchon a été ministre, on le connait donc tous, il suffit de reprendre les événements de l'époque, instructif d'ailleurs....
Par contre je vous trouve globalement naïf, mais je vous reconnais en tout cas une grande sincérité dans votre révolte. mais pourquoi êtes-vous révoltez ? Qu'est-ce qui dans votre vie de tous les jours ne vous satisfait pas ?
Il est très facile de faire descendre des gens dans la rue ! Etudiant, j'ai manifesté à 2 reprises, je ne sais plus pourquoi, je me souviens juste d'une journée sympa entre potes, rien à foutre du thème de la manif !
Aujourd'hui j'ai des responsabilités pro et familiales, grèves et manifestations sont pour moi des actions inutiles et n'ayant jamais rien amélioré. J'agis autrement, en assurant la position de la France au niveau Européen, en inventant de nouvelles technologies qui permettent d'avoir un coup d'avance sur la Chine et l'Inde, en apprenant à mes enfants l'intérêt de la protection des plus faibles, à utiliser les biens faits du capitalismes et à en comprendre les dérives, à connaître l'histoire de notre pays avec ses hauts et ses bas, et à ne jamais, jamais s'opposer aux autres par la violence (la grève est une forme de violence) ou le blocage mais par l'intelligence...
Cordialement,
JLCV
223- JLCV
Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre :
"Vous n'aimez pas le capitalisme ! Mais jusqu'à ce jour, ce système moderne est le seul qui a été capable de garantir la paix et une forme de démocratie "
1 / La paix ? Relisez l'histoire visiblement vous avez de grosses lacunes. N'oubliez pas la première et la seconde guerre mondiale non plus. Allumez aussi votre télé et répétez après mois les noms des pays suivants :
Iraaaaaaaak, Afghaniiiiiiiiiiiistan...
2 / la démocratie ? Mais ce sont les peuples sans droits qui l'on arraché au capitalisme, la démocratie ! on ne leur a pas donné ! Ils ont arraché au capitalisme chacune de leurs libertés, durement et chèrement. Il y a eu une lutte acharné pour conquérir les libertés au système capitaliste. La bonne blague ! Vous croyez que tout fut donné un jour sur un plateau d'argent ?
En 1940 on a bien vu qu'en majorité le patronat avait pris le parti d'Hitler et de Pétain : Plus de syndicats, plus de partis d'opposition, plus de presse indépendante, on courbe l'échine et on bosse : le genre de rêve que doivent tâter encore quelques néolibéraux bon teint actuels.
Rien ne fut donné. C'est le rapport de force qui permet que telle ou telle liberté humaine ou sociale puisse tenir encore. Il est clair qu'aujourd'hui la minorité qui tient les rennes de la finance a largement décidé de rompre ce rapport de force et de détruire les conquêtes antérieures héritées en partie du CNR, de 1968 et 1981. C'est à ces lueurs là qu'il faut lire l'actualité. Le capitalisme profondément malade structurellement depuis 2007 veut faire la peau des libertés contemporaines et revenir à un âge bénit où la majorité de la population courbait l'échine. Il n'est vraiment pas sûr qu'elle se laisse faire.
Informez-vous sur la crise de 2007, ça vous fera dire moins d'inepties. Quand on sait que les banques n'investissent pas dans les PME du fait de leur banqueroute, on rit beaucoup à vous lire.
@Paul,
Cher Paul,
content de vous faire sourie, c'est déjà ça !
Cela dit, votre interprétation de l'histoire est pas mal, rassurez-moi vous n'êtes pas agrégé d'histoire !
Bon, blague à part, j'ai bien parlé de 2 générations, soit après la 2nd Guerre. Regardez notre histoire, depuis 2000 ans, vous ne trouverez pas une telle stabilité. Ce système permet à 80% d'une population de trouver son équilibre et de progresser technologiquement et intellectuellement pour ceux qui le souhaite...
vous faite parti des autres 20%, j'en suis désolé. Le mouvement des ces dernières semaines à mis à jour le vrai visage de l'extrême gauche, et c'est très bien. Autour de moi, les sympathisants gauches sont vite revenus au PS.
Il faut être uni pour que la France garde sa position au niveau international, et non pas l'inverse...
Cordialement,
JLCV
Les syndicats européens appellent a manifester le 15 decembre contre les mesures d'austérité.
merci aux salaries des rafineries, aux routiers et a tous les autres qui nous ont prouve encore une fois que la force d'une société reposait sur des êtres humains. Vous etes notre avant-garde. Vous l'avez rappele au gouvernement.
@ Vergnes
Le Front de gauche c'est une plateforme démocratique pour travailler ensemble, c'est pas une prison de Vorkouta.
C'est là où il faut se calmer dans les allusions douteuses. Le passé à un moment donné ça se dépasse même s'il reste en travers de la gorge. On a pas le choix. Je n'oublie rien et je ne reproche à personne de faire allusion au passé quand d'une même main on tient ensemble les références et l'actualité. Oui, là ça peut être opérationnel à condition qu'on ne réifie pas le passé ni qu'on duplique le présent. Je parle de puissance de transformation politique et sociale pas d'imaginaire kitsch. Si je me suis permis un bref message c'est parce qu'à te lire, Jean-Luc s'appelait Joseph. C'est là que ça devient délirant tes allusions. Pénible aussi. J'ajouterais de plus que parler d'" homme providentiel " est insultant pour les milliers de militants et les dirigeants du PG - C'est ce ton qui me déplaît. Je n'oublie rien par contre des grandes qualités de ton mouvement, historiquement et présentement. A bientôt alors !
PS : Parler de lancer des " Comité Unité " sur tout le territoire français pour décoincer l'affaire, ça ne ressemble pas à des cris de cabris, ça se veut constructeur. Mais il est vrai que c'est pas facile à faire tant le sectarisme est bien souvent, je te l'accorde, largement partagé. Ou la peur. La peur de perdre son "identité". Oui ça, par exemple, ça a le don aussi de m'énerver. L'idéologie du moi fait des ravages jusque chez les révolutionnaires. Au moins le NPA a été plus courageux sur ce coup là. Bon mais ça avance, on est sur la bonne voie. Grâce à des militants comme toi.
@ JLCV
"jamais s'opposer aux autres par la violence (la grève est une forme de violence) ou le blocage mais par l'intelligence... "
Ca, faut le dire à Sarkozy, pas aux grévistes !
-238@JLCV
"Il faut être uni pour que la France garde sa position au niveau international, et non pas l'inverse."
Que comptez vous faire de ces niaiseries ? " Il faut être uni pour que la France garde sa position au niveau international "...
La France ? Vous voulez parler de cet énième province d'Europe diluée dans l'Empire américain via Bruxelles,
l'Otan et le futur "Grand Marché Transatlantique" qu'on va nous infliger ? La France ? Quand je lis que l'Euro est armé contre la démocratie aujourd'hui je m'interroge.
Mais je situe la niaiserie fondamentale de vos propos dans cette idée d'" Union ".
Liliane Bétencourt / Rmiste = même combat.
Vous en avez combien encore comme ça ?
@JCLV
Je vous trouve assez péremptoire et assez condescendant à mon égard. Vous me trouvez "naïf", ce que je conteste, et sincérement révolté, ce qui est vrai.
"mais pourquoi êtes-vous révoltez ? Qu'est-ce qui dans votre vie de tous les jours ne vous satisfait pas ?" Je suis révolté par la misére mondiale, par la misére française, par les mensonges incessants, par l'impunité, et je peux en faire une trés longue liste, malheureusement. Alors voilà, c'est tout ceci qui ne me satisfait pas tous les jours. Et pourtant je ne suis pas le premier à plaindre, loin de là, je pourrai trés bien m'offrir des voyages low-cost et n'en avoir rien à battre. Un peu comme vous quand vous faisiez des grèves étant jeune.
Quant à ma naïveté, voilà bien longtemps que je l'ai perdu, mais ça ne m'incite pas au fatalisme. Au contraire ça ne me donne que plus de colére et l'envie de comprendre.
Enfin, l'essentiel, c'est que tout comme vous j'essaie d'enseigner à mes enfants "l'intérêt de la protection des plus faibles, à utiliser les "biens faits" du capitalismes et à en comprendre les dérives, àconnaître l'histoire de notre pays avec ses hauts et ses bas", ça nous fait un point commun. Je crois que ce sera le seul, pour le reste ça me parait trés difficile.
ps: avez-vous lus les liens que j'avais attachés?
Il y a quelque chose que je ne comprends pas...Normalement ceux qui sont contre le capitalisme se retrouvent dans le Front de Gauche, NPA ou autre. Ce qui compte c'est cette base. Après, qu'il existe des différences d'appréciations, des orientations ou tactiques différentes, personne ne peut le nier, mais est-ce bien cela le plus important. Je suis militant au PG, cela ne m'empêche pas de me sentir plus proche du NPA quant à sa position plus en avant garde sur le front des luttes sociales. Pour autant, je ne rejoins pas le NPA, je reste au PG, et le but, pour moi est d'élargir le Front de Gauche. Les militants PG, Communistes, Gauche Unitaire, NPA, sont des frères de luttes, nous avons bien tous le même but, en finir avec le capitalisme...On le voit bien sur le terrain, à des endroits il est difficile de mettre en place des actions communes, à d'autres pas...Cela tient quelque fois à des "simples" problèmes d'égo, d'autre fois le poids des appareils, mais en gros cela se passe bien. En fait c'est une question de confiance et de respect. On est différents mais on veut tous la même chose...On n'a pas à se tirer la bourre entre nous, on en sortirait tous perdant. Libre à nous d'être militant, sympatisant de tel ou tel parti, et d'être unis sous la même banière de l'anti capitalisme. Personne n'est soluble dans l'union, on ne s'y perd pas, on se retrouve. Ayons confiance, soyons attentifs, mais avançons...
Je trouve particulièrement stupide de parler, comme JLCV, ultra réac bon tein et dinosaure de l'économie sauvage,"du" capitalisme, comme si il n'y avait qu'une façon de concevoir les problématiques de production et d'échange.
Ne pas voir l'énorme différence entre une certaine économie de marché maîtrisée et la dictature des marchés relève de l'analphabétisme crasse.
Depuis 35 ans maintenant, c'est une conception totalitaire et profondément injuste du capitalisme fou et de casino qui écrase l'Humanité et il faut avoir une dose de mauvaise foi énorme pour dire que "ça" fait le bonheur de 80 % des gens et assure la paix, alors que l'Histoire démontre, mais encore faut-il la connaître, que le capitalisme sauvage à l'évidence, c'est la guerre !
Qui gouverne la planète ? Les multinationales, les spéculateurs voyous, l'OMC, Le FMI. Aucun n'est élu !
Pour quel résultat ? Chômage massif, misère galopante, riches toujours plus riches, pauvres toujours plus nombreux et préssurés, démocraties en danger, environnement saccagé etc...
Ce qu'il faut faire : nationaliser les banques comme en 44, ainsi que tout ce qui a été privatisé, revenus contingentés dans les entreprises (de 1 à 20), combattre la fraude et l'évasion fiscale, taxer lourdement les spéculateurs, augmenter les salaires vigoureusement, interdire les délocalisations spéculatives et les licenciements bousiers.
Certains ultra réac quitteront le pays ? Eh bien, qu'ils se barrent et JLCV avec ! En 89, les aristos sont partis et la France s'en est mieux portée. Les privilégiés peuvent faire leurs valises : on confisquera leurs biens et on se passera d'eux!
@ JLVC - 232
"Vous représentez, Front de Gauche, environ 5% de la population Européenne, et ce, depuis de très nombreuses années".
Encore un qui s'imagine que les rapports de force sont établis une fois pour toutes et pour l'éternité (sans doute écrits dans le traité de Lisbonne ou dans la bible, on ne sait pas bien ?...).
"Donc en gros, il reste 90% de la population, plus modérée, dont les conditions de vie sont satisfaisantes".
Alors là il faudra nous indiquer d'où sortent ces 90 % de satisfaits.
Dans votre immeuble ?
cher JLVC, cher acronyme,
Ce que je crains le plus, se sont les vérités toutes faites et celles, modernes, générées par le néo-libéralismes sont de belles dimensions.
Ainsi en est-il de cette paix supposée que ce même néolibéralisme serait sensé avoir amené.
A y regarder de plus près, se serait plutôt la guerre froide qui en serait la cause et, si, aujourd'hui, cette paix perdure, cela n'est que par un effet naturel d'inercie que vit toute société subissant un changement.
Cette froide confrontation des deux bloques est paradoxal à plus d'un titre.
Ainsi a-t-elle vu, progressivement, s'éteindre ces capacités d'inventivité qui faisait la marque de l'Occident, du-moins dans tout ce qui concerne les découvertes fondamentales, nous vivons toujours sur des acquis datant, au mieux, des années soixante, et même l'engin du plus grand des modernismes, comme l'ordinateur dernier cri, ne se bâti que sur des mises au point de ces années là, le reste n'étant que miniaturisation et agencement.
Mais, depuis peu, dans toutes sortes de domaines, frissonnent des nouveautés décoiffantes et, en économie et en sociologie, notamment, des Pierre Grou ou des Emmanuel Todd nous font oeuvres de créations véritablement novateur.
Nous en sommes là, et, de vous déplaire, j'affirme que monsieur Mélenchon est, en politique, de cette même veine.
Ce qui est puissance à ce jour le sera-t-il demain?
Ce qui fait vérité le sera-t-il demain?
Notre monde, en effet, change, et n'est pas sûr que les réponses que nous en apportent l'U.M.P. soit plus à même de répondre à ces boulleversements, ça, tout le monde, ici, en est conscient, mais n'est pas sûr, non plus, que la frange la plus à droite du parti socialiste ait, en lui-même, les capacités d'en trouver, aussi, des solutions adaptées.
Notre problème est que si les présupposés sont faux,quiconque aurait beau avoir la plus belle intelligence qu'il soit, il ne saurait qu'avoir que des réactions inadaptées
@JLCV
« Qu'est-ce qui vous permet de croire que vous représentez la majorité ? ! »
Les sondages donnent au pire 65 % des Français favorables au mouvement de grève.
« En 5 ans, la PME pour laquelle je travaille a vu ses taxes augmenter de 33%, sans parler de la journée solidarité. »
Donc depuis 2005, ce n’est donc pas imputable à ceux que vous voulez incriminer. Curieux que de votre point de vue qui semble être celui d’un salarié vous ne parlez pas de la journée travaillée sans contrepartie de salaire qui est celui de l’OIT.
Par ailleurs pour la crédibilité de votre argumentation, pourriez vous nous indiquer l’origine précise de cette augmentation ? Merci.
« là où les augmentations de salaires moyennes étaient d'environ 5% / an, 2% en 2 ans. ».
Dans mon entreprise, c’est et c’était largement moins. Ce qui est, bien entendu anormal au regard des bénéfices réalisés…
« c'est soit on perd notre job soit il faudra sous traiter ou délocaliser (c'est pas lui qui le dit c'est moi)... ».
Qui a déréglementé donc ouvert à tous vents notre économie ? Situer les vraies responsabilités, c’est le début de la sagesse…
« Vous n’aimez pas le capitalisme ! Mais jusqu’à ce jour, ce système moderne est le seul qui a été capable de garantir la paix et une forme de démocratie ».
Pas si simple au regard de l’histoire le capitalisme n’est « paisible » en Europe que depuis 1945 après d’effroyables boucheries qui ont marqué les mémoires. Quand à la démocratie, il fut tout à fait compatible avec l’hitlérisme, le franquisme, Salazar, les colonels grecs, sans compter d’autres dictatures dont celles de Pinochet, d’Amérique latine et d’autres gouvernements plus actuels dont la Chine qui fonctionne sur le même principe de marché avec un gouvernement peu épris des droits du travail.
Si l’on s’intéresse aux dépenses d’armement sur le plan mondial, l’on est obligé de constater que jamais elles n’ont atteint le niveau actuel.
Merci M. Mélenchon de nous informer sur ce qui se trame au parlement européen.
Les médias français sont capables de dépêcher des journalistes de l'autre côté de la planète, mais ils ont du mal à aller à Strasbourg ou Bruxelles pour nous rendre compte des manœuvres de nos instances européennes, si ce n’est pour suivre notre monarque qui veut nous donner l’illusion qu’il se fritte avec.
Ne trouvez-vous pas étonnant que notre télévision publique n'y consacre pas au moins une émission hebdomadaire ?
Quel est l'organisme qui contrôle la gabegie financière de ces institutions européennes ? Ne sont-elles pas financées pour partie par les contribuables français ?
A ce sujet, pas beaucoup de réactions de nos politiques français sur l'intention de créer un impôt direct européen !
Comme le mentionne Médiapart, l’eurodéputé britannique Nigel Farage semble bien seul à bousculer ce totalitarisme bureaucratique. Même s’il défend le rabais accordé aux britanniques – c’est compréhensif – on aimerait entendre davantage d’eurodéputés français y défendre nos intérêts.
Citoyens, préparez vos bataillons pour le 6 novembre ! Le combat continu !
Retraites et initiative populaire en UE : on voit bien d'une part que les pays membres veulent éviter à tout prix toute consultation massive de leur peuple sur tout sujet social, d'autre part que l'UE retardera jusqu'à l'extrême de réglementer l'application de l'art 24 du Traité, on voit enfin que les syndicats des pays membres soutiennent massivement le mouvement français. On peut imaginer possible de contrer l'absolu manque de démocratie européenne, à savoir la scélératesse de l'"union", qui devait prendre au plus vite le texte d'application de l'art 24, à l'issue de la "consultation" close le 31/01/10, et se garde bien de le faire tant que la dernière goutte d'Etat social n'a pas été extraite de chaque pays. Pourquoi donc ne pas organiser une votation d'initiative populaire à l'échelle européenne, en la "réglementant" prudentiellement nous-mêmes par avance, sur les points que devait règler l'UE, afin de la rendre inattaquable = si nous répondons par anticipation à toutes les questions qu'est supposé régler le cadrage à venir (quand les carottes de ces messieurs seront cuites...), en les prenant nous-mêmes au plus rigoureux, à savoir notamment : a minima une majorité de populations UE/une majorité de pays membres (tous ce serait encore mieux, évidemment..), prise des votes de majeurs uniquement, avec vérification, numérotation des bulletins, et croisement des listes (huissiers) pour couper court à leurs attaques en "bourrage des urnes" ? Le processus serait beaucoup plus lourd, on en convient, - mais cela ne vaut-il pas l'examen ? : ceux qui battent le pavé dans toutes les villes d'Europe sont ce me semble prêts à se plier à quelques règles pour que l'on entende enfin leur cri, et ce sont plusieurs millions de ces voix qui seraient sans aucun doute collectées. L'UE pourrait-elle faire un feu de joie (...!) de ces votes, en prétendant que, dans sa réglementation à venir, seuls les cul-de-jatte aux yeux vairons...
@Jeanaimarre 203
Je suis allé lire le texte auquel renvoit le lien posté en commentaire 203. C'est effectivement incroyable et j'incite les participants de ce blog à aller le lire.
Le lien. C'est ici:
http://www.objectifeco.com/economie/economie-politique/article/foreclosuregate-synthese-pour-y-voir-plus-clair-dans-un-gigantesque-scandale-financier
En résumé, le nouveau scandale qui en ressort est que les banques qui ont accordé des prêts hypothécaires ont falsifié par un systéme de fraude à très grande échelle, les actes de garanties hypothécaires. Elles l'ont fait pour deux raisons: économiser des frais de gestion (des frais de notaire par exemple), un milliard de dollars de gain tout de même; et pour s'affranchir des contrôles financiers car les prêts accordés étaient bien souvent sans commune mesure avec les revenus des emprunteurs et donc irréguliers.
Il s'en suit que désormais les banques non seulement procédent à des expulsions bien souvent illégales à défaut de titre mais en plus sont assises sur un paquet de dette définitivement irremboursable pas même par la garantie hypothécaire..Aux USA ont peut penser que le scandale va être énorme vu leur attachement sacro saint au droit de propriété.
Le texte original est bien plus clair..
@ JLCV
Mon premier réflexe après vous avoir lu a été : Il s'est trompé de blog, ici ce n'est pas le blog du Figaro ou valeurs actuelles.....
Mais je me suis vite ressaisi, il est très utile de pouvoir confronter nos idées avec ceux qui ne les partagent pas, à condition que cela se fasse, comme vous le faite, dans le respect et la courtoisie. Votre contribution au débat nous est utile, votre "vérité" n'est pas absolue, comme la notre elle est relative, mais nous devons la prendre en compte.
Visiblement sur les retraites vous n'avez retenu que les arguments du Medef, "vieillissement de la population" et ratio "cotisants/retraités", mais vous n'intégrez pas l'évolution du ratio PIB/retraités, la productivité s'est fortement accrue depuis 1945, la taille du gâteau est suffisante mais c'est sa répartition qui est à revoir.
Votre PME paye beaucoup d'impôts, mais quand on observe l'impôt sur les sociétés en France (20 milliards € net de restitutions en 2009) on est en droit de se demander si le taux de 33% est bien appliqué à toutes les sociétés (rien que le CAC40 c'est environ 100 milliards € de bénef par an).
Si votre PME veut être compétitive avec les PME chinoises, l'avance technologique a ses limites, vous devrez tôt ou tard vous aligner sur les normes sociales et environnementales des chinois, c'est ça que vous voulez? Pour notre part c'est la logique libérale que nous combattons, car in fine elle ne profite qu'à une petite oligarchie.