29oct 10

À bientôt! Je rentre lundi

J’ai fait ma valise et rien ne m’arrêtera!

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D'un commentateur de ce blog: "Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles." Sénèque

J e suis rentré de la manifestation du jeudi 28 octobre plutôt content de ce que j’ai constaté comme niveau de mobilisation. Même la menace de Ben Laden n’a pas marché. Pour la suite, le rendez vous est pour le 6 novembre et il va falloir préparer ça soigneusement. Je le répète : ce n’est pas fini, le bras de fer continue car nos syndicats nous appellent à l’action samedi prochain. Cette note sera brève parce que je dispose de peu de temps pour la rédiger. Je vais faire une pause de trois jours et c’est peu dire que j’y cours ! Il y a un mot sur les flots d’injures dont j’ai été accablé. Puis je donne le texte de notre demande de commission d’enquête sur la gestion des forces de l'ordre et les méthodes utilisées dans le cadre des mobilisations sociales de 2010 contre la réforme des retraites. Puis, pour proposer une synthèse des évènements en cours, je publie une tribune lue dans « l’Humanité » sous la signature de Benoit Schnekenburger dans laquelle je me reconnais assez complètement. Peut-être voudrez-vous la faire circuler si vous la ressentez comme moi.

Mes lecteurs qui découvriraient ce blog aujourd’hui savent qu’ils peuvent jeter un œil sur les notes précédentes pour se faire une idée de mon appréciation du moment que nous vivons. Et tous doivent se souvenir qu’il est possible de recevoir la lettre d’information de ce blog en s’inscrivant dans la cadre prévu à cet effet à droite de l’écran.

Je suis rudement traité. C’est bien normal quand on s’avance dans le combat social et politique de gauche. Mais pourquoi faut-il qu’à gauche aussi d’aucuns se mettent aux infamies ? Pourquoi m’injurier de façon aussi blessante. Car le record d’infamie est facilement attribuable à Jean Paul Huchon s’il est bien exact qu’il ait affirmé selon l’express.fr que je serai « pire que  Le Pen ». Rien de moins. Au moins vous saurez que cet honnête homme préfèrera voter Le Pen que Mélenchon au deuxième tour si le cas se  présentait car il sait qui est le moins pire à ses yeux. Avant celui-ci madame Ruth Elkrief avait déjà affirmé qu’elle ne voyait aucune différence entre moi et lui. Supposez un quart de seconde que j’ai dit le dixième de cela au sujet d’une quelconque de ces précieuses personnes. Et pourquoi tout cela ? Parce que j’ai dit ce que je ressentais en écoutant monsieur Pujadas maltraiter l’ouvrier Xavier Mathieu ! Le Parti Socialiste, dont j’ai été membre trente ans et dirigeant pendant quinze ans, Martine Aubry acceptent-t-il que l’on parle ainsi d’un autre responsable de la gauche ? Mais qui suis-je pour oser réclamer le respect de l’engagement politique de toute ma vie ? Pour eux, je ne suis pas à leur niveau, au propre et au figuré. Comment le pourrais-je ? Bernard Henri Levy vient de déclarer que j’ai « le niveau de la classe de cours élémentaire première année ». Pourtant pas un ne s’est risqué au début de commencement d’une critique sur la moindre ligne de mon livre « Qu’ils s’en aillent tous ». A moins que ce soit seulement la réponse au titre.

« Le cri du peuple : le retour de la politique ». C’est le titre du papier de  Benoît Schneckenburger, Professeur de Philosophie à Paris, chercheur en sciences politiques, paru dans « l’Humanité ». Sa lecture permet de placer de façon sérieuse la signification de l’accusation de populisme brandi par les belles personnes chaque fois que parait quelque chose qui dérange leurs privilèges.

«Le choix du chef de l’État d’accélérer la procédure parlementaire pour faire adopter son projet concernant le recul de l’âge de départ à la retraite ne participe pas seulement d’une crainte de voir le mouvement de grève s’enraciner. Il signe le refus d’écouter la parole du peuple, à l’assemblée comme dans la rue. Il montre par là une crainte ancestrale, celle du peuple. C’est une constante dans l’histoire de la domination politique que d’ignorer les messages issus du peuple, que de vouloir lui dénier toute participation directe. Le projet de la majorité gouvernementale, comme tant d’autres depuis des années, a été présenté comme le seul possible, placé sous la double évidence de la démographie et de l’économie. L’appel à une solution consensuelle lancé au lancement de cette contre-réforme entendait là encore faire croire que cette solution tombait sous le sceau de la nécessité, c’est-à-dire à la faire sortir du débat politique. Que n’a-t-on entendu sur la rationalité de cette réforme face à laquelle les opposants figuraient alors pour des fous, des dangereux rêveurs ou des opportunistes. Ne nous laissons pas tromper par les tenants du discours dominant. La politique change de camp. Ce sont précisément ceux qui méprisent le peuple qui entendent lui dicter sa conduite, lui dire sa vérité, et placer leurs intérêts propres sous la caution d’un discours économique par là indiscutable. Pour cela il leur faut aussi dénier que le cri du peuple ait un sens.

Il ne manque pas d’observateurs sérieux pour dénoncer démagogie, archaïsmes et corporatismes portés par les protestataires. Ils entendent rendre inaudible le discours du peuple. Il s’agit toujours de répéter que le peuple qui crie n’a rien à dire, que les vociférations de la foule n’ont rien de raisonnable. D’ailleurs tous les dérapages seront montés en épingle pour renforcer l’idée que le peuple assemblé dans la rue n’est, selon le mot de Bodin, que «la populace qu’il faut ranger à coups de bâtons». Quelques centaines de casseurs masquent bientôt les millions de manifestants et de grévistes, quelques émeutiers cachent la masse immense des salariés. Dans un entretien récent, Gérard Mordillat soulignait combien les images médiatiques tendaient à transformer les revendications populaires en un simple bruit: tambours, slogans à peine audibles, pétards. Tout l’attirail des manifestants retourné contre eux, il devient l’écran de fumée qui masque son expression.

Et pourtant, comme lors du débat contre le traité constitutionnel européen, ces cris du peuple manifestent son retour en politique. Ce retour passe certes par un moment négatif, celui de la révolte contre. Mais comme le soulignait Camus, ce «non», scandé mille fois, est un oui: «Qu’est-ce qu’un homme révolté ? Un homme qui dit non. Mais s’il refuse, il ne renonce pas: c’est aussi un homme qui dit oui, dès son premier mouvement.» Il faut entendre ce que porte le discours de défense du système de retraite par répartition et de l’âge légal de départ à 60 ans. Exemplaire à ce titre l’autocollant «Je LUTTE des classes» que l’on voit à chaque manifestation. Le cri de chacun devient celui de tous. L’atomisation des solidarités à laquelle veut nous contraindre la logique libérale se heurte au sentiment profond de la nécessité d’une réponse collective. Exemplaire également la lente construction d’un mouvement qui aujourd’hui reçoit l’aval de la majorité de la population. Il a fallu que chacun se déprenne de l’évidence sans cesse ressassée de ce projet de loi. Il a fallu sortir peu à peu de la stupeur provoquée par le discours dominant, pour oser crier son refus. Il a fallu que chacun prenne conscience du caractère politique et du choix de société que suppose la question des retraites. Le profond sentiment d’injustice se transforme peu à peu en revendication politique d’autres rapports que ceux portés par des décennies de discours libéral qui en appelaient à la seule logique marchande. L’injustice appelle la solidarité, et celle-ci appelle à son tour des réponses collectives.

Le cri du peuple porte la renaissance du peuple. Car un peuple n’est rien en dehors des combats politiques qu’il mène. Tout l’enjeu des mobilisations consiste à faire entendre ce cri par lequel le peuple prend conscience de lui-même et réclame le droit de s’intéresser à la politique. Le cri du peuple porte le retour de la politique. » 

Voici, à présent, le texte de la proposition de commission d’enquête parlementaire déposée par les parlementaires du PG, du PCF et des Verts. Je le publie parce qu’il propose une forme concrète et républicaine pour répondre aux interrogations qui pèsent sur la question de l’emploi des forces de police dans les mouvements sociaux récents. Je renvoie mes lecteurs à ce que j’en dis dans les deux précédentes notes que je viens de publier cette semaine, à mesure que le problème se précisait. Le contenu extrêmement précis des motifs de saisine de cette commission d’enquête montre que nous n’avons pas l’intention d’être dans le vague et l’insinuation mais sur le terrain très précis des faits vérifiés et pris de la bouche des responsables et témoins. C’est exactement la méthode qui a été appliquée en 1986 pour la commission d’enquête qui avait été constituée dans chacune des deux assemblées à la suite de la mort de Malik Oussékine.

«le projet de loi sur les retraites suscite une forte mobilisation sociale, multiforme et inscrite dans la durée. L'opposition à la dérive sécuritaire du gouvernement et à sa politique envers les résidents étrangers, les revendications de certaines professions telles que les infirmiers-anesthésistes, la défense des mal-logés et bien d'autres causes ont également donné lieu à des actions revendicatives. Ces dernières semaines, face à ces mobilisations, il a été observé une politique répressive en rupture avec les pratiques habituelles. Elle suscite de nombreuses interrogations, quant au respect des libertés individuelles et des droits collectifs, et des principes mêmes qui fondent notre République.

Parmi ces pratiques répressives, il a été relevé notamment :

1) La technique d'encerclement des manifestants sans possibilité de quitter les lieux de la manifestation, et ce, pendant des heures (lors de manifestations place Bellecour à Lyon, lors de l'évacuation d'un squat place des Vosges à Paris…)

2) la présence de policier en civil sans signes distinctifs permettant de les distinguer lors d'actions violentes

3) des agressions contre des manifestations syndicales suivies de poursuites judiciaires contre des syndicalistes et de condamnations (par exemple à Saint-Nazaire)

4) l'utilisation répétée d'armes dangereuses (lanceur de balle de défense – « flash-ball » – à Montreuil, grenades offensives à Lorient…)

5) D'autre part, le recours à la réquisition contre les travailleurs des raffineries, procédure tombée en désuétude depuis 1963, a été décidé dans la précipitation, sur des bases juridiques contestées à plusieurs reprises, avec des décisions de justice invalidant certains arrêtés préfectoraux.

6) Enfin, des journalistes se sont plaints d'entrave à l'exercice de leur profession, voire de violences à leur encontre, alors qu'ils couvraient les manifestations et que leur qualité de journaliste était connue.

La cohérence de cet ensemble de données questionne sur l'évolution des réponses policières et judiciaires apportées aux mobilisations populaires. La commission d’enquête que l’Assemblée nationale aurait pour mission :

De procéder à un relevé aussi complet que possible des faits et à la vérification des témoignages des différentes parties, de déterminer dans chaque cas d'espèce les modalités de décision et les responsabilités des différents acteurs, d'étudier la validité juridique des choix effectués, d’évaluer les conséquences de ces nouvelles pratiques. Et, le cas échéant, de formuler des recommandations pour remédier aux éventuels dysfonctionnements.

Proposition de résolution.
Article unique
. En application des articles 140 et suivants du Règlement, est créée une commission d’enquête de trente membres relative à la gestion des forces de l'ordre et aux méthodes utilisées dans le cadre des mobilisations sociales courant 2010. Elle devra notamment faire le point sur : 1) les techniques, armes et choix tactiques utilisés lors des mobilisations sociales depuis le printemps 2010, envers les manifestants, les passants et la presse, 2) les modalités de décision et les responsabilités des différents acteurs, 3) la validité juridique des choix effectués et les conséquences de ces pratiques, 4) dans ce cadre, un point d'attention particulier sera porté par la commission sur les forces de l'ordre volontairement non identifiées en tant que tel, leurs méthodes, leurs choix tactiques, la chaîne de commandement et les conséquences juridiques et pratiques.

Elle formulera des propositions pour remédier aux éventuels dysfonctionnements qui seraient en contradiction avec le respect des libertés publiques et les valeurs fondamentales de la République. (…) »

Enfin, à l'instant de quitter mon clavier, je découvre une polémique à propos d’un vote négatif au parlement européen du groupe GUE auquel j’appartiens sur une résolution  demandant entre autre chose l’instauration d’une taxe type taxe Tobin. Pour une raison que j’ignore des élus prennent le mors aux dents et en font prétexte pour s’en prendre au Front de gauche. Je ne réponds à rien de ce qui se lance d’agressif qui me parait assez mal venu et plutôt politicien. Je peux expliquer pourquoi nous avons voté contre en publiant l’article 77 qu’il fallait avaler avec cette résolution. Et je vous laisse juge de savoir si une promesse de taxe Tobin valait la peine que nous sous dédions de nos engagements et principes sur la question des retraites. Lisez et jugez : «  77. prend acte de ce que le grand krach éclaire d'un jour nouveau le défi démographique et celui du financement des retraites; considère que le financement des pensions ne peut être entièrement laissé au secteur public, mais doit reposer sur des systèmes à trois piliers, comprenant des régimes de retraite publics, professionnels et privés, dûment garantis par une réglementation et une surveillance spécifiques destinées à protéger les investisseurs; considère en outre que les retraites devront être réformées à l'échelle européenne pour contribuer à financer la solidarité intergénérationnelle; considère que l'allongement de la durée de vie soulève des questions transversales en termes d'organisation de la société qui n'ont pas été anticipées; »


425 commentaires à “J’ai fait ma valise et rien ne m’arrêtera!”
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  1. MAXIME dit :

    Ce matin un navire poubelle est entré dans le port de Sète avec une voie d'eau, un chimiquier battant pavillon de St Vincent-et-les Grenadines, le "Rio Tagus" comme fleuve il se porte plutôt mal.
    Cet évènement est l'image de la réforme portuaire, de la fin de la marine marchande Française et de la casse du statut des marins et dockers Français.
    Je vais vous raconter mon histoire, fils de portefaix c'est-à-dire dockers, à la fin de la seconde guerre mondiale, le port de Sète comptait environ 3 à 4000 portuaires (dockers), en 1979 ils étaient encore plus de 500 (professionnels et occasionnels), à ce jour ils sont quelques dizaines entre 20 et 30 professionnels si ce n'est moins.
    J'ai entendu lors d'une émission de CALVI sur la 5, des économistes, des journalistes réunis sur le plateau tirer à boulets rouges sur la CGT du Port de Marseille jusqu'à répondre à la présence de la maffia en rapport avec la CGT pour favoriser le port de Gênes par rapport au port de Marseille avec des conflits sociaux importants.
    Savez-vous quel était le point le plus important du statut des dockers dans les années 70, c'était le travail décent, en effet il existait un Bureau Central de la Main d'Oeuvre où les dockers se retrouvaient tous les matins pour l'embauche c'est-à-dire que tous les dockers étaient réunis tous les matins et les contremaîtres choisissaient les équipes, si vous conveniez au patronat local, vous travailliez sinon vous partiez à la maison avec un maigre pécule, 0,50 ct de franc dans les années cinquante, 5 francs dans les années soixante, 100 francs dans les années soixante dix. Le statut consistait à mettre en place un tour de rôle c'est-à-dire que chacun aurait l'assurance de travailler le même nombre de jours dans le mois et qu'enfin un salaire soit assuré à chaque docker. La CGT a porté dans tous les ports Français cette lutte, elle mérite notre respect et je suis étonné que peu de personnes aient relevé l'accusation de cette émission même sous...

  2. Michel Darribehaude (PG11) dit :

    @250 argeles39
    Au risque de passer pour un affreux réfractaire au dialogue : Ok pour confronter les idées, mais tu ne trouves pas qu'à un certain moment on se trouve devant un choix idéologique (un gros mot pour certains), voire "philosophique", et la nécessité de choisir son "camp" (ceci ne s'adresse pas à toi, évidemment) ?

    C'est-à-dire qu'on peut échanger tous les arguments qu'on veut, l'un ne convaincra pas l'autre. D'ailleurs, dans les débats j'ai remarqué que Jean-Luc Mélenchon dit à ceux qui n'écoutent pas (et veulent imposer leur point de vue) :"Oui, monsieur, vous avez raison !" pour passer à autre chose.

    Ce que je retiens de l'intervention sur laquelle tu reviens (et à laquelle je ne réponds plus) : après tout, si des défenseurs de ce que nous voulons renverser commencent à venir ici, c'est qu'en fait l'écho fait à nos idées commencent peut-être à les effrayer !

    Que se vayan todos, no ?!

  3. FredeSud dit :

    @ JLCV

    La solution au financement des retraites existe et elle figure d'ailleurs en filigrane de tous les rapports du COR. Elle consiste à mettre un terme à la baisse de la part salariale (10 points en vingt ans) dans la valeur ajoutée et à accompagner l'évolution démographique par un relèvement progressif des cotisations sociales. Est-ce possible ? Le besoin de financement supplémentaire des retraites, par rapport à la loi Fillon de 2003, a été estimé par le rapport du COR de 2007 à un point de PIB en 2020 et à 1,7 point en 2050. Personne ne peut croire que l'évolution de l'économie ne permettra pas de le couvrir. Un point de PIB correspondait en 2007 à 10 % des dividendes versés aux actionnaires des sociétés non financières...

    Salut et Fraternité.

  4. jean ai marre dit :

    @ VVVV et ceux qui ont pu lire l'article :

    http://www.objectifeco.com/economie/economie-politique/article/foreclosuregate-synthese-pour-y-voir-plus-clair-dans-un-gigantesque-scandale-financier

    La bombe va éclater aux USA, mais on est en droit de se la poser aussi en France.
    Les ménages qui demandent aux banques de racheter leurs crédits, pour avoir des traites moins élevées ne vont ils pas subir le même sort ?

  5. JLCV dit :

    @Paul,

    ah, j'oubliais, concernant l'Iraaak et l'Afghaniiiiiiiiiiiistan :: Il s'agit très probablement de la vanité de certains responsables US et GB, attention cependant, les faits sembles plus complexes que cela.

    Cependant, il ne faut pas mélanger le principe fonctionnel théorique d'un système, et les hommes qui peuvent être honnêtes ou non... Vanité, vanité tout n'est que vanité... cela s'applique à tous les partis et à tous les systèmes.

    Ces 2 guerres n'ont rien à voir avec le principe capitaliste, la preuve la France, pays capitaliste a refusé de participé à une...

    Le principe capitaliste est basé sur une répartition honnêtes des richesses, j'entends pas honnête une répartition moyenne acceptable par tous et fixés selon un principe de valeur sur la participation et l'apport de chaque personne à la progression de tous (un riche apporte de la richesse à la collectivité si il investit, il est donc normal qu'il bénéficie d'avantage). Contrairement à un régime communiste marxiste où la répartition se fait sur un principe de moyenne arithmétique vers la partie de la population considérée comme "saine", autrement dit appartenant au parti en place, et ce quelque soit l'investissement de chacun au progrès de la société. Résultat, dans un cas une stabilité et une adhésion quasi-unanime, et dans l'autre une perte de valeurs et la recherche permanente visant à changer de pays...

    Entre autre, le capitalisme a permi en France la mise en place du système de retraite et de sécurité social à un niveau bien plus élevé que dans les autres pays... Vous pouvez au moins lui reconnaitre cela, non ?

    Cordialement,

    JLCV

  6. serge dit :

    @ JLCV
    veuillez faire l'effort d'aller expliquer gens dans les manifs que Sarkozy avait annoncer que rien ne serait entrepris contre la retraite (acquis important du peuple Francais) et que d'un autre coté Sarkozy et sa cour garde leurs privilèges.
    je pense que votre point de vue ne résistera pas longtemps fasse aux réalités que Sarkozy offre au monde du travail et aux passe droit et facilité qu'il offre à ses amis de l'argent.

    c'est bizarre ! il n'y a pas d'argent pour les retraites...mais il en a pour ouvrir une base au quatar, pour acheté un avion style " air force Sarkozy", pour dépensé des milliards dans une guerre inutile en afghanistan, pour augmenté le budget de l'Elysée, pour qu'on achète des 607 de luxe à des ministres qui s'en servent pour leur week end (voir l'aveux de l'ancien ministre de l'éducation nationale)....pour faire des g8, g20, g2 et g++++ aussi couteux qu'inutiles

    sarkozy et l'ump sont inutiles à la france.
    je vous conseille de regarder sur le site de "salut les terriens " la rencontre surnaturel du leader du NPA et du représentant des "jeunes populaires de l'ump" çà vaut le détour tellement nous sommes près des valeurs du npa et loin du Sarkozysme et de son bling bling.

    alors cher JLCV, si vous êtes si sûr de vos point de vue, les français nous départagerons en 2011 et dans les rues le 6 novembre. n'ayez pas peur ! la france de gauche prend des couleurs ! mais certainement pas les votres.
    cordialement

  7. jean ai marre dit :

    @ JLCV

    Je ne résiste pas à honorer votre courage, et à venir sur ce blog chercher des réponses à vos certitudes.
    Tout d'abord, c'est un signe manifeste que JLMelenchon a un certain impact.

    Si vous permettez, je vous donnerais cette citation maxime de Victor Hugo :
    " Les maîtres sont ceux qui nous montrent ce qui est possible dans l'ordre de l'impossible "

    Vous défendez bec et ongle un système qui est sous perfusion, auprès duquel les Libéraux ont dépêché des médecins genre DSK.
    Il est évident et vous le constatez que le débat est idéologique. Très fortement " philosophé "

    Les PME sont les premières entreprises Françaises, il faut les aider, se sont elles qui sont les sources d'emplois.
    Ce sont elles qui prennent en pleine face les décisions arbitraires,de grandes Entreprises multinationales générées par les décisions des actionnaires au nom de leurs profits,.
    Elles subissent et baissent la tête :
    "Lorsque les grandes surfaces veulent garder leur marge, elles diminuent le bénéfice des PME qui les approvisionnent ."
    " Lorsque l'industrie automobile veut accroître son profit, elle pressurise le façonnier qui travaille pour elle."etc...

    Je pense que votre combat est le notre, seulement vous vous trompez d'adversaires; c'est tout...

  8. 4 Août dit :

    Nicolas Sarkozy était à Bruxelles vendredi. Pour que les nouvelles règles budgétaires décidées par la commission puissent être applicables, il faut modifier le traité.

    Question d'un journaliste: y a-t-il le risque d'un référendum, si le Traité de Lisbonne venait à être amendé.
    Sarkozy répondit qu'il comptait sur la créativité juridique de la Commission.

    Et personne ne moufte...

    http://www.marianne2.fr/sarkofrance/A-Bruxelles-Sarkozy-avait-du-mal-a-cacher-sa-deception_a243.html?com#comments

  9. Lionel-PG44 dit :

    223 JLCV

    En 5 ans, la PME pour laquelle je travail a vu ses taxes augmenter de 33%, sans parler de la journée solidarité.

    De quelles taxes parlez-vous ?
    La journée de solidarité est à la charge des salariés, me semble-t-il !
    Ayant été patron de PME pendant près de 20 ans, je peux vous dire que le merveilleux capitalisme auquel vous faites référence ressemblerait plutôt à celui des années 60 qu'à celui d'aujourd'hui.

    Donc, les augmentations de salaires et les embauches sont passés dans les taxes, donc à l'Etat... Et vous voulez encore un peu plus enfoncer le clou !
    Cessez de lire les Echos et le Figaro... Sinon, vous sauriez que la globalisation financiarisée a plombé toutes les entreprises, y compris les TPE qui ne sont pas dans les secteurs marchands internationaux. Le rouleau compresseur des "zinvestisseurs" qui exigent 15 à 20% de rentabilité aux entreprises les poussent à étrangler leurs salariés et leurs fournisseurs. Cette cascade régressive qui n'a pas grand chose à voir avec les taxes scélérates dont vous parlez.
    D'ailleurs, votre ami président des riches a bien travaillé pour cela.

  10. jpduf dit :

    Les interviews se suivent et ne se ressemblent pas chez Elkabach, certains connaissent les questions à l'avance tandis que d'autre sont harcelés...

    Laquais !

  11. Jean Jolly dit :

    Je confirme les dires de Maxime à propos des dockers puisque l’étant depuis 1983, mais il faut préciser que la casse du statut de docker en 1992 s’est effectuée sous un gouvernement socialiste alors qu’ aucun des gouvernements de droite n’avait osé remettre en cause la loi de 1947 qui nous protégeait, d’où une certaine haine que j’entretiens envers le PS.

    Quant à JLCV, j’avoue qu’il faut avoir une certaine dose de courage ou peut être de naïveté pour venir sur ce blog dans le but de promouvoir le système capitaliste qui aura atteint, ces dernières années, les sommets de l’indécence, de la cruauté la plus sauvage, de l’égoïsme le plus total, bref la loi de la jungle dans toute son horreur, l’exact contraire d’une société. S’il fallait trouver une devise à ce système corrompu ce serait sans aucun doute « chacun pour soi et dieu pour tous », encore faut-il être un habitué du Vatican.

    En ce qui concerne la réforme régressive des retraites, les différents intervenants ont très bien répondu aussi je ne m’étendrais pas sur se sujet mais s’il fallait encore résumer par un exemple le pourquoi de la révolte qui gronde dans notre pays et au delà, je pense que celui de Mme Bettencour est le cas typique de l’injustice flagrante. Voici une dame, âgée de 82 ans, qui gagne à chaque minute 500 euros… à chaque minute, jour et nuit, c’est complètement dingue et c’est pourtant la vérité. Le plus riche des rois de France n’a jamais été aussi riche, cette dame n’a jamais rien apporté au pays, pas même ses compétences puisque cette fortune n’est qu’un héritage qui enfle grâce à la spéculation. Des milliers de français survivent avec moins de 800 euros mensuel, moins de deux minutes de gains pour Mme Bettencour et nous, contribuables, remboursons ses impôts chaque année. Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.

    Non, ce n’est plus possible, il faut stopper cette machine infernale qui mène notre pays au suicide.

  12. Poncet dit :

    Bigre, que de messages polémiques contre JCLV, manifestement de droite... quel intérêt ? Je ne conteste pas l'intérêt des débats droite-gauche en général, mais ici, sur ce blog, à quoi bon ? Un trublion poste un message, et hop voilà la liste de commentaires qui s'allonge sans faire progresser d'un poli nos propres débats...

    Car enfin, il me semble qu'il y a bien d'autres débats plus utiles qu'une polémique avec un type de droite : que faire après le 6 novembre ? Le Front de gauche doit-il rester un front ou devenir, à terme, un parti ? Jean-Luc Mélenchon peut-il être le candidat du Front de gauche à la prochaine présidentielle (il en a les qualités, c'est incontestable) alors qu'un vote interne donnerait une majorité écrasante au PCF ? Autrement dit, comment convaincre une majorité d'adhérents du PCF que Mélenchon est le meilleur candidat possible ? Je précise que je suis au PCF et que ça ne va pas de soi. Le "patriotisme de parti" est très fort.

    Bref, beaucoup de questions plus urgentes que convaincre un mec de droite que le capitalisme c'est caca...

  13. JM dit :

    #260
    C'est énorme : qu'ils connaissent les questions à l'avance à Europe 1 et ailleurs dans nos chers médias, on s'en doutait un peu, mais que ce monsieur ne prenne même pas la peine d'apprendre les réponses, ça devient insoutenable : quel mépris, quelle assurance que rien ne peut leur arriver... désolé pour la généralisation du propos mais là on dépasse plus que les limites du tolérable avec une certaine caste.

  14. AND91 dit :

    Bonjour
    Tout à fait d'accord avec Poncet 262. L'Urgence est ailleurs ! Cela fait écho aux messages de Paul Volfoni " arriver à convaincre, à faire voter de nouvelles personnes plus à gauche est une autre histoire bien délicate à mener quand on voit tous les gens "bien-pensants" qui nous disent, tous les jours, qu'il n'y a pas d'autres alternatives que le PS ou reconduire l'UMP." et Anny Paule 209 "N'ayons pas peur de dire les choses simplement : les plus démunis intellectuellement seront capables de comprendre si on continue à parler juste, mais en employant des arguments nouveaux.Nous avons le devoir d'être à la pointe d'une argumentation nouvelle et celui de démontrer que nos propositions sont viables et respectueuses de l'intérêt général !" Jean Luc Mélenchon vous me semblez prêt à répondre à cette attente mais comment agir efficacement quand les médias s'évertuent par tous les moyens à "brouiller" vos messages. Internet est un super moyen mais toute une frange de Français n'y a pas accès. Dimanche prochain on vous verra sur France 2 avec MD (dommage que l'émission soit enregistrée car ce serait intéressant un lendemain de manifestation). j'ose espérer que l'on vous y laissera exposer vos idées avec le brio naturel qui vous sied si bien, que ce ne ce sera pas un "affrontement" médiatique,que de nombreux télespectateurs comprendront que vous êtes un humaniste laïc républicain et libre.
    PS Un très bon article signalé par M Gènevois / OWNI "les nouveaux fonds de pensions, la face cachée des retraites". Par ailleurs, j'ai redécouvert que des déductions fiscales s'opéraient sur les versements primes et cotisations retraite non légalement obligatoires (contrats Madelin, retraite supplémentaire, etc.). encore une niche et toujours dans les mêmes poches ! et quand les cotisations retraites seront obligatoires !

  15. Pulchérie D dit :

    @ Poncet (n°262)

    Il me semble en effet que vous ayez raison : il y a trop de réactions sur ce blog, vis-à-vis de messages foireux qui, rédigés n’importe comment, employant de faux arguments, essaient de faire croire que les manifs n’ont rien rapporté, que le capitalisme est le seul système économique valable pour éviter les guerres et autres sornettes de la même farine. Il y aura vraisemblablement d’autres papiers(Q ?) du même acabit, visant à décourager nos militants.

    Il y a même des donneurs de leçons (philosophiques ?) qui, au nom de l’amitié (!), estiment que louer le combat de Jean-Luc Mélenchon comme nous le faisons tous va le desservir et lui masquer la réalité.
    Jean-Luc serait un jeune homme de trente ans, peu expérimenté, que nous pourrions reconsidérer nos propos laudateurs. Mais avec sa carrière, son expérience du pouvoir (il a été ministre) et son manque manifeste de vanité, ces conseils « amicaux » émanant d’un pseudo philosophe sont presque injurieux.

    Jean-Luc Mélenchon a besoin de nous sentir derrière lui, et les félicitations qui lui sont adressées ne peuvent que l’aider à surmonter sa fatigue et qu’entretenir son enthousiasme presque juvénile pour notre cause..

    Avanti, Jean-Luc Mélenchon, laisse pisser ces mérinos de malheur.

    Et nous, cessons de considérer comme courageux les gens qui « osent » venir sur ce blog pour soutenir les diverses formes de capitalisme. Que risquent-ils, ces sbires ? Rien. Ils jouent des rôles de saboteur, en toute impunité.

  16. vaz jean-philippe dit :

    @Poncet 262

    D'accord avec toi pour ne pas perdre de temps et d'énergie avec le troll JLCV...Mais est-ce pour autant le moment d'évoquer la "présidence" de 2012?
    Je pense que l'élargissement du Front de Gauche, et plus généralement l'implication citoyenne, va au delà de la mutation du Front de Gauche en un parti unique.
    Selon moi, le FdG doit rester en l'état, pour pouvoir fédérer toutes les composantes diverses de la gauche. Que ce soit au travers de son engagement au sein de partis différents, au sein d'associations, ou tant que "simple" citoyen, la création d'un programme partagé permet à tous de s'impliquer à son niveau, et d'identifier clairement le positionnement politique général.
    En finir avec la régression sociale, sociétale, environnementale, anti démocratique, qu'a généré la politique capitaliste (ou celle d'accompagnement du PS).
    Chaque personne peut avoir une idée sur les moyens à mettre en oeuvre pour y parvenir, mais ces différences d'opinions, qui sont l'essence même de la composition du Front de Gauche, ne sont pas des obstacles mais des atouts. Car c'est en s'appuyant sur cette diversité d'actions, de compétences, de personalités, et en s'entendant sur les principaux axes, que le Front de Gauche représentera vraiment une alternative à ce bi partisme qui ne représente pas la diversité de la France.
    Toutes les énergies sont bonnes à prendre s'il s'agit d'en finir avec la logique capitaliste!
    Bien sûr que nous avons besoin de leaders, de personnalités à même de porter nos aspirations, mais ce qui importe, à mon sens, c'est le souffle, la respiration démocratique, et donc la fin du culte de la personnalisation du pouvoir...
    Le peuple souverain, doit pouvoir s'exprimer, donc être informé honnêtement, pour pouvoir décider en toute conscience, de son destin collectif.
    Nous sommes tous des porte-paroles, et les Mélenchon, Laurent, Filoche, Besancenot, etc.., sont nos amplificateurs, et c'est nous qui les...

  17. Alin dit :

    @ 265 Pulchérie D: je me disais bien que Mélenchon avait tout de même une carence: il lui manque la vanité :-)

    Rhaaaaaaaa... peut-on avoir un chef d'Etat crédible s'il n'est pas vaniteux? A voir l'Equateur et son président Rafael Correa, on peut penser que oui :-)

  18. Cyril dit :

    Puisqu'il faut faire avancer le débat, comme le dit Poncet post 262, j'a'i quelques questions. Je suis en énormément de point en accord avec J.L Mélenchon, il aurait même mon vote en cas d'une candidature.
    Mais certains points ne sont pas tout à fait clairs à mes yeux, et mériteraient de l'être :

    1/ Le rapport de 1 à 20 (même si ce n'est pas fixé, prenons cette base) concernant les salaires est-il compatible avec sa propositions de "prendre tout ce qui est au dessus de 30 000 euros"? En effet, les "petits d'en bas" seraient alors aussi lésés que les gros, puisque ces derniers n'auraient plus aucune raison de tirer la locomotive plus haut vu qu'on leur prendrait tout...Notamment cette proposition (avec laquelle, je le répète, je suis d'accord au fond), ne va-t-elle pas à contre sens de certaines réussites qui le méritent. Une personne qui invente quelque chose de bon pour la société et qui lui réussit financièrement doit-il se voir tout prendre, et au nom de quoi. Tout ceci en admettant qu'il partage sa richesse avec ses collaborateurs-travailleurs (qui peuvent être de petits nombres et donc faire augmenter le revenu très haut alors). Alors je comprend la taxation des spéculations financières, mais par contre l'innovation, peut-être moins...

    2/ Mon second questionnement concerne l'emploi.
    J'ai regardé un peu les propositions dans le programme du parti de gauche (que je trouve excellent par ailleurs), et je ne vois pas de propositions concernant un moyen de s'attaquer au chômage en France. Certes il y a la planification écologique dont j'entrevois la potentialité industrielle et mercantile en France. Mais concrètement, puisqu'il s'agit ici de parler comme cela, qu'en est-il au niveau formations, et proposition de futurs "types ou profil d'emploi"?

    J'en ai d'autres mais ces deux seront déjà pas mal!

  19. jean ai marre dit :

    Pour revenir sur la réforme arbitraire des retraites, et pour pointer encore une inégalité

    Le Conseil Economique et Social et Environnemental (C.E.S.E.)se compose de 40 membres et parmi eux - sophie de Menton,Alain Obedia, Hervé Marseille, Raymond Soubié, choisis en raison de leurs expériences économiques, sociales, sportives,scientifiques, ou en matière d'environnement ; à quoi sert il ? A écrire des rapports qui n'influent en rien les politiques, à planquer les copains et à leur verser une retraite juteuse ?

    Même la cour des comptes appelle''à une reforme de fond" de ce système de retraites.
    Un système qui valide 10 annuités pour 5 ans de présence !
    Ce régime qui n'est financé qu'à 14,5 %par les bénificiaires et il a fallu que l'on prenne 2, 4 millions € dans la poche des contribuables, et 3 millions sur le fond de réserve.de la caisse.
    Le grand réformateur de la retraite, R. Soubié, ne s'est pas oublié !

    A coté de ça, nous observons autour de nous un bénévolat alimenté par les papys et mamies retraités, qui ans privilège donnent leur temps, leur argent et leur savoir !, pendant que les retraités priviliégies empôchent l'argent des contribuables.

    A quand l'abolition des privilèges, une bonne journée et nuit pour mettre tout ça la porte.

    J L Mélenchon, vous reste t il un peu de place sur votre agenda pour y inscrire le suppression de ce CESE ?

    http://www.mediapart.fr/journal/france/291010/conseil-economique-et-social-les-retraites-dorees-damis-du-president.

  20. Cyril dit :

    Malgré le fait que parfois je ne comprenne pas certains effacement de commentaires, félicitation le webmaster.
    Et oui comme le dit Cheval en dessous, y'en a qui bosse le 1er novembre.
    Je cite : " Je vois avec plaisir que bien que militant gaucho, le webmaster bosse (mes nombreux messages effacés) le 1er novembre ! Donc à gauche on sait travailler quand il faut... ;o) sans rancune !"

    Sinon j'espère qu'on répondra à mes questions de programmes politiques que j'ai posé juste en dessous.

  21. Michel S. dit :

    "On continue, ça n'est pas joué" nous rappelle J.J Mélenchon, mais je suis impatient de voir des commentaires sur l'appel à la journée du 6 novembre et ce qui est susceptible de sortir de la rencontre inter-syndicale de la veille. "On ne doit rien lâcher" mais les médias nous abreuvent de "la mobilisation est retombée" ou bien "après les vacances, il est peu proboble que lycéens et étudiants se remobilisent" Que faisons-nous pour battre en brèche ces propos démobilisateurs ?

  22. lagom dit :

    Merci monsieur Mélenchon, ne laissez pas tomber, nous serons de plus en plus nombreux à vous écouter et à vous suivre.

    Voici un lien sur un blog du journal Le Monde, titre racoleur, tout y est, pauvre Monde !
    Hélas le zélé rédacteur du blog a en été pour ses frais et renvoyé dans les cordes dans les commentaires nombreux qui vous soutiennent et vous donnent raison et, accessoirement, apprennent au Monde à faire des titres qui correspondent au contenu de l'article et non à l'idélogie qu'ils voudraient imprimer dans nos cervelles.

    http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2010/11/01/bis-repetita-melenchon-continue-sa-chasse-aux-animateurs-tele-loisirs/

    Allez-y pour lire la dernière opération anti-Mélenchon et faites-vous votre propre idée.

  23. bertgil dit :

    Bonjour Mr Mélenchon,
    Continuez à dire la vérité, elle dérange, c'est bon signe.
    -PS: Il faudrait tacler,chaque fois que celui-ci ment ou essaie de noyers le poisson.J'écoutais hier encore hollande sur une télévision.Pour lui le parti dominant de la gauche c'est le parti socialiste.Ce qu'il dit ou surtout ne dit pas ne peut étre discuté par l'autre gauche, dont vous étes le leader.Bien entendu pas le moindre soupçons de programme.Le ps fera tout pour accréditer l'idée qu'il faut un vote utile à son endroit comme la derniére fois.La réponse du parti de gauche doit étre sur ce sujet d'expliquer qu'il faut un vote utile pour le parti de gauche;Il faudrait argumenter en disant que la vraie gauche ce n'est pas celle qui a privatiser comme aucun parti de droite ne l'a fait.Privatisations effectuées avec la complicité du parti communiste et des vert.Le démantéleemnt des service publics étaient dans les tuyaux.
    Retraites: le parti de gauche doit reprendre la main concernant les retraites. Le pdg doit dire ce qu'il aurait fait et ce qu'il fera puisque les textes sont votés.Par exemple pourquoi les syndicats n'ont ils pas dénoncer avec plus de conviction l'introduction en catimini de prémisses à des retraites par capitalisation.A Bruxelles d'aprés vos explications les socialistes ont accepté les retraites par capitalisation.Il faut dénoncer ces traites dont le double language est leur vrai nature.
    Huchon:Copain de Rocard,ce monsieur a me semble t-il déjà eu affaire à la justice.Son épouse était prestataire de service pour la région;Je ne connais pas les suites judiciaires.Tout çà pour dire que tant que vous serez insulté par des huchon,Bal,Elkrief ect..cela voudra dire que vous n'en faites pas parti et que vous étes sur la bonne voie.
    L'europe:Il faut expliquer que l'europe soit disant qui protége ou l'europe sociale n'est qu'une europe de régression sociale, qui étouffe la France et les français.Il faut expliquer que nous ne pourrons jamais...

  24. Michel Matain dit :

    Au fur et à mesure de l'ancrage du Front de Gauche dans la réalité du pays, le Front de Gauche s'ancre aussi au sein du PCF: vois les pourcentages en augmentation en faveur du Front de Gauche lors des différents votes internes du PCF. vois aussi les déclarations, interviews de Pierre Laurent ou d'André Chassaigne. Vois aussi comment à l'heure qu'il est dans de très nombreux départements, le Front de Gauche a déjà réglé la question des candidatures aux cantonales prochaines de façon unitaire... Alors vouloir tenter maintenant d'enfoncer un coin entre le PG et le PCF, ça va être difficile !

    Après avoir crié "grève générale grève générale" depuis des années à tout propos et hors de propos, maintenant vous allez crier "on n'attend pas 2012 pour mettre Sarko dehors" ? Ah oui et comment ? Vous allez transfromer l'appel à la grève générale en appel à l'insurrection ?

  25. gigi dit :

    Quel enseignement tirer de six mois de conflit sur la réforme des retraites?

    Coté Gouvernement:
    Le mouvement de protestation a été accepté par le gouvernement comme l'expression de la démocratie. Chaque action a donné lieu a des explications "biaisées" avec le relai des médias dominants, toujours prêts à minimiser le principal pour développer l'accessoire.
    L'arrêt des transports, de l'enseignement, des hôpitaux, de la poste bref, des services publics touche en priorité madame et monsieur toutlemonde, c'est du pain bénit pour le gouvernement.
    La "Grande Frousse" du gouvernement c'est le blocage du pays par la pénurie de carburant.
    Premier enseignement, les raffineurs d'aujourd'hui sont les métalos des années 60.

    Concernant le mouvement contre la réforme des retraites:
    Après six mois de lutte, les arguments et les idées développés par le mouvement protestataire ont irrigué toutes les classes sociales de la nation. Il a été capable de mobiliser sur la durée plusieurs millions de personnes. Ces manifestations répétitives ont fait prendre conscience aux participants qu'ils représentent une force sur laquelle il faut compter, face à ce gouvernement autiste.

    Que faire?
    Il faut définir une stratégie réaliste qui permette de renverser le rapport de force.

    Par quels moyens?
    Il me semble que le lancement d'une souscription pour la création d'un fond de solidarité destiné à venir en aide aux grévistes, est la condition indispensable à toute action frontale, qui sera de très longue durée, contre la réforme.
    Si dans les jours prochains 1, 2, 3,...millions de citoyens s'engagent à verser chaque mois, 1, 2, 5, 10, 20 euros pour soutenir les camarades en grève, la bataille pour l'abolition de la réforme pourra être engagée avec sérénité.
    Et parce que nos retraites valent bien un café
    Pour amorcer la pompe, demain j'offre un café par jour au fond de solidarité, réparti entre le PG et PC:

  26. VERGNES dit :

    "Le PS votera-il pour Mélenchon s'il le PG et ce dernier venait à être au second tour".

    Tout d'abord, la phrase n'est pas exacte, Jean-Luc Mélenchon ne cite pas le PG, mais lui-même. Une telle phrase exclurait de fait une candidature FdG,même si elle sous-entend que ce serait lui le candidat FdG.

    C'est exactement la même réponse que faisait Besancenot, lors de la dernière Présidentielle lorsque les journalistes lui posaient la seule question qui les intéressaient, à savoir "Pour qui allez-vous appeler au second tour?"

    Le sens de cette réponse (de Besancenot) est clair: C'est une adresse au PS consistant à dire "Est-ce que le PS est prêt à soutenir le programme de la gauche radicale?"
    Si oui, alors pourquoi ne pas radicaliser immédiatement le programme du PS?
    Si non, alors pourquoi soutiendrions-nous le programme du PS?

    C'est une mise au pied du mur du PS pour illustrer que son programme d'accompagnement du capitalisme n'est pas soluble avec celui de la gauche radicale

    Mais pour que cette question puisse se poser concrètement dans les faits, il faut dés maintenant construire un rapport de force en faveur de la gauche radicale qui ne peut se développer et s'enraciner durablement qu'en période de lutte.

    La radicalisation n'a jamais lieu à froid. Il faut battre le fer quand il chaud.

    C'est bien pour cela qu'il est grand temps que les organisations se revendiquant de la gauche radicale parlent d'une même voix en ne se limitant pas à offrir comme seule perspective lointaine et incertaine un référendum ou 2012 ou une quelconque élection intermédiaire.

    Le PS (avec l'appui maintenant d'EE) restera toujours hégémonique, si la gauche radicale ne rompt pas clairement le cordon ombilical et ne pourra le faire que si une plate-forme commune anti-capitaliste en soi la traduction. Au risque sinon de végéter comme l'aile gauche remuante d'appoint, mais alibi du PS. La question n'est plus de vouloir peser sur le PS, mais de peser...

  27. Jean Jolly dit :

    Je ne sais pas si beaucoup auront remarqué que depuis un certain temps les journalistes n’osent plus cataloguer le PG dans « l’extrême gauche », contrairement au NPA, et d’ailleurs ils ne savent plus où cataloguer le Front de Gauche, c’est ce qui les irrite profondément d’où la prolifération des invitations de Jean-Luc sur les différents média… C’est clairement la chasse à l’homme et à celui qui sera capable de l’épingler à son tableau de chasse en le poussant à la faute.

    Ça me tarabustait depuis un bon moment et je me suis souvenu qu’à l’occasion du changement de la LCR vers le NPA, un forum était ouvert pour laisser libre cours à tout un chacun pour proposer un nom ou acronyme à ce nouveau parti (que je soutenais depuis de nombreuses années). Je ne me souviens pas exactement de mes diverses propositions mais j’incluais systématiquement « République, Républicain/e », ce qui me paraissait la moindre des choses en souvenir de nos ancêtres et à chaque fois c’était un tollé de commentaires (très sympathiques il est vrai) qui m’expliquaient que oui mais non l’allusion à la République n’était pas souhaitée, ce qui m’avait étonné mais comme c’était le seul parti anticapitaliste à l’époque, ou du moins anti faux-libéralisme, je me faisais une raison à défaut de mieux.

    Et puis voilà que les journalistes m’ont éclairé (pour une fois), ils sont gênés par le Front de Gauche parce qu’il prône le républicanisme ouvertement quitte à changer de République, ce qui les empêche de classer ce mouvement dans la connotation « extrême » de la gauche contrairement au classement du NPA dont ils aiment se gargariser à tout bout de champs.

    Amis du NPA, sortez de ce piège, un ennemi ne peut se combattre qu’avec ses « propres » armes surtout quand c’est lui qui les choisit… Quitte à utiliser la bonne vieille méthode d’ Homère, à savoir le grand cheval pour entrer dans cette fourmilière sans scrupule.

  28. jean ai marre dit :

    @ 277 Vergnes dit :

    " Le sens de cette réponse (de Besancenot) est clair: C'est une adresse au PS consistant à dire "Est-ce que le PS est prêt à soutenir le programme de la gauche radicale?"
    Si oui, alors pourquoi ne pas radicaliser immédiatement le programme du PS?
    Si non, alors pourquoi soutiendrions-nous le programme du PS?"

    On a beau tourner le chapeau sur la tête c'est sans fin.
    La question: le NPA veut il faire partie du Front de Gauche?
    Oui ou Non.
    Pourquoi faire : Bâtir le pg de la Gauche radicale
    Proposer une candidature unique de la Gauche radicale

    5 % NPA + 8 % Front de gauche = 13 %

    Ensuite on se tourne vers le PS et on discute. On lui rappelle l'élection capotée de Jospin....

  29. VERGNES dit :

    @ Jean Jolly

    J'avais également observé ces changements de qualificatifs.
    Mais je pense que c'est plus la volonté de vouloir dissocier dans la tête des gens, le NPA et le FdG avec comme résultat escompté d'amoindrir la portée du message anti-capitaliste de la gauche radicale et sa traduction en pourcentage électorale, seul critère pertinent pour les commentateurs politiques pour jauger du niveau de radicalisation de la population.

    L'appellation "extrême-gauche" permet de faire un parallèle simpliste avec extrême droite, ce qui bien sûr a pour but de disqualifier et discréditer le NPA et LO entre autre et par contre-coup de conférer au FdG une image plus "présentable" plus "institutionnelle", plus "rassurante", et ce malgré les déclarations tonitruantes et justifiées de Jean-Luc Mélenchon sur les médias et la police.

    Les médias ont pour fonction de forger l'opinion, de coller des images, de désigner insidieusement les candidats à la place des partis, de prévoir par avance le résultats des élections, de nous informer sur ce que nous pensons au travers des sondages. A nous de les détromper.

  30. Fred Barbosa dit :

    Tout à fait d'accord avec Pulchérie D (post 265).
    Rien à retirer (j'ai pas été trop laudateur là?).

  31. Guillot dit :

    Jean Jolly @278

    C'est plutôt l'inverse que j'entends dans les médias: Jl Mélenchon et le Front de gauche rejetés depuis quelque temps a l'extrême gauche! Et pas seulement a cause de leur demande du retrait du projet de reforme des retraites, il y a aussi le titre du livre de JL Mélenchon!
    La méfiance vis a vis de la République en tant qu'institution dans l'ex LCR et au NPA n'a va pas jusqu'à celui du suffrage universel, Besancenot n'hésite pas a rappeler a l'occasion son utilisation dans la Commune de Paris, écrasée elle par une IIIeme République. La IIeme avait provoque aussi un bain de sang ouvrier en juin 1848. La IVeme a sombre dans le discrédit des guerres coloniales, tortures et guillotines. Et quelle république a sombre après avoir vote les pleins pouvoirs a Pétain?
    La révolution citoyenne que défend le PG serait-il un oxymore ? En effet aucune des 5 républiques qu'à connu jusqu'ici la France n'est issue des urnes.
    Et je rappelle que le NPA partage le même objectif que le PG, puisque ses textes fondateurs reconnaissent " la nécessite de mettre un terme a la Veme République par un processus constituant pour une république sociale anticapitaliste",processus qui sera nécessairement soutenu par d'immenses luttes sociales coordonnées et par des assemblées partout"
    Par conséquent, évitons les procès d'intention entre nous.

  32. Jean Jolly dit :

    @ Vergnès.

    Il est vrai que les méthodes employées par nos média « libérés » dépassent les pires scénari que l’on pourrait s’imaginer puisque nous militons tous pour une répartition des richesses, les coups bas faisant partie de la panoplie, voire même indispensables dans la besace du parfait esclave du quatrième pouvoir à la solde des trois premiers.

    La connotation « extrême » étant bien sûr de nature à dégoûter ceux, qui par malheur, s’aventureraient vers la voie du véritable libéralisme, c’est à dire vers cette devise qui devrait nous unir « Liberté, Egalité, Fraternité », alors qu’il est flagrant que ni l’UMP, ni le PS et encore moins le FN sont capables de réunir ces trois conditions sans en amputer au moins une. Le NPA remplit le cahier des charges haut la main et pourtant il refuse de se servir de la République pour y parvenir.

    D’où mon inquiétude.

  33. VERGNES dit :

    Petite boutade en direction de mes camarades du FdG qui posent toujours la question « Alors quand est-ce que le NPA rejoint-il le FdG ? ».
    Je leur retourne la question : « Quand est-ce-que le FdG rejoint-il le NPA ? »

    Au delà de cette boutade, il serait bon de se poser la question de savoir si le FdG est la structure indépassable pour regrouper la gauche radicale.
    A l’étape actuelle le FdG est avant tout une coalition électorale qui se réactive avant chaque élection.
    Entre les élections chacune des deux composantes se présente comme membre du FdG et fait donc à assumer à cette structure et donc à ses composantes des positions propres à chacune de ses composantes.

    A l’étape actuelle, ma position est que, le NPA ne peut se satisfaire de ce type de fonctionnement qui interfère dans les décisions et positions de chaque organisation. Question de lisibilité.

    Par contre que sur le terrain, sur des thèmes précis que nous puissions parler d’une même voix et agir ensemble, me semble la méthode la plus concrète de construire une gauche radicale qui ne met pas en préalable un éventuel accord électoral qui ne pourrait se réaliser que dans le seul cadre du FdG.
    Un FdG imaginé de toutes pièces (avec la perspective des élections européennes) par la volonté du PC et de Jean-Luc Mélenchon avant même son départ du PS, alors que dans le même temps le NPA publiquement et depuis plusieurs mois annonçait la nécessité et sa volonté de construire un parti regroupant toutes les sensibilités anticapitalistes. Coïncidence fortuite ?

    Du coup, à l’étape actuelle, ni le NPA, ni le PC et le PG (même partenaires dans le FdG) sont à même de regrouper à eux-seuls le sentiment anti-capitaliste grandissant.

    Aujourd’hui, la seule solution possible pour y parvenir est de remettre l’ouvrage sur le métier sans l’enfermer dans une structure préétablie et claire par rapport au degré de co-gestion avec le PS.

  34. Jean Jolly dit :

    @ Guillot.

    J'ai en partie répondu à ton commentaire sans l'avoir lu (question de timing des posts) en m'adressant à Vergnès. Mon seul souhait étant que nous puissions former une vraie gauche alors que nos différents se résument seulement à une virgule mal placée dans un texte commun.

  35. pedro dit :

    Pour ceux qui ont raté l'émission avec Daniel Mermet, une des meilleures interventions de Jean-Luc Mélenchon de ces derniers temps.

    http://www.dailymotion.com/video/xff2oe_la-bas-si-j-y-suis-jean-luc-melenchon-part1_news

    Enfin une émission où Jean-Luc Mélenchon peut parler du fond, et ne doit pas seulement reformuler les questions biaisées des journalistes et parer les coups tordus et les pièges à buzz...
    Merci à Daniel Mermet pour cette magnifique émission.

  36. Rok Feller dit :

    **5 % NPA + 8 % Front de gauche = 13 %**

    Non, le débat n'est pas la. Il n'y a que la Vérité qui compte et qui la connait saura pour qui voter.

    Le choix est clair et sa sera a chacun de de faire son idée.

  37. Jean Jolly dit :

    @ Rok Feller.

    Je vise plutôt 25 % les doigts dans le nez si les démunis rassemblent leurs dernières forces... après, ce sera l'extermination pure et simple des "improductitibles" selon l'échelle décidée par l'élite cooptée.

  38. Fdelaf dit :

    je viens de lire votre pamphlet "Qu'ils s'en aillent tous" que j'ai beaucoup aimé car on se retrouve bien au coeur d'une dénonciation nécessaire du système existant que vous appelez capitalisme et que j'appelle détournement du capitalisme.

    Par rapport à vous qui êtes à l'extrème gauche je me situe plutôt à droite de l'échiquier politique et pourtant je ressens exactement cette mème colère et cette mème impatience vis à vis des puissants, "excédés de les voir saccager notre pays et condamner la population...au recul de tous ses acquis sociaux"

    Et pourtant aussi je trouve des accents similaires dans le mouvement du Tea Party aux USA, qui est pourtant jugé d'extrème droite par les bien pensants de la pensée politique et que je juge comme un parti de citoyens. Vous pronez la révolution citoyenne et permettez moi de vous paraphraser une nouvelle fois: " C'est l'action du peuple qui procède à la récupération totale de sa souveraineté dans tous les secteurs de la vie en société"
    C'est exactement ce que prone le mouvement du Tea Party et qui s'appuie sur la constitution héritage de la Révolution Américaine.
    Quand la révolte gronde et que la révolution partout en Occident est à nos portes, pourquoi exclure ceux qui pensent que l'état a été récupéré par les puissant et les oligarques et que son action a été détourné au profit de grandes organisations maffieuses ou au profit du complexe militaro industriel? Ils se méfient de tout ce qui vient du pouvoir. N'ont ils pas raison?
    Leur solution c'est moins d'état et ils font confiance à la démocratie. Votre solution à vous est de refonder la république en abandonnant le présidentialisme. Beaucoup de point communs en somme.
    Vous me répondrez que vous croyez à l'état qui défend les faibles vis à vis des puissants et vous citez en effet les acquis sociaux que le peuple a arraché aux puissants.
    Mais comment empècher que cet état soit finalement détourné par ces puissances-la?

  39. Jean Jolly dit :

    @ Fdelaf

    Tu peux résumer histoire que l'on puisse comprendre ta philosophie pro-capitaliste ?

  40. Poupou dit :

    Que pensez-vous de l'idée de faire une manifestation nationale sur Paris le 13 novembre? Ca me paraitrait un bon moyen de marquer les esprits et faire pression sur le gouvernement. Les syndicats sauront-ils reprendre cette idée et l'organiser? En tout cas, il nous faut rechercher des moyens de diversifier nos luttes pour tenir sur la durée.

  41. zab dit :

    @ poupou :
    ce serait une bonne idée, mais...

    Mais pour qu'elle soit une grande réussite, il faut que l'organisation soit très organisée : des trains, des bus pour "monter" à Paris, tout faire pour que le plus de gens puissent venir, et que Paris soit bloqué. Sinon, autant rester dans sa province.

  42. gerlub dit :

    @ Jean-Luc Mélenchon,

    Bon bientôt la consécration, puisque, paraît-il, tu vas faire mon cher Jean-Luc ta rentrée dans le très fermé et très sélect club des guignols de l'info de canal+.
    Cela peut servir pour la suite. En tous cas je l'espère

  43. Makalu dit :

    Très déçu ! Manifester, ok, marcher et puis on rentre ? mais c'est tout ? ça arrange tt le monde (syndicats, politiques, et bien sûr ces vautours de médias) !
    Pourquoi ne pas créer un site qui recueillerait 1 centime symbolique par manifestant par ex, pour venir en aide aux retraités les plus pauvres... ça ferait qq sous bien utilisés, non ? Et on concrétise la mouvance, que diable !... Y a pleins de bonnes idées de vie sociales, même dans les autres religions, 1% de son salaire (par ex) pour les pauvres, c'est pas de nous, ça, et pourtant ça doit marcher !
    Après l'identité, la burka, la lettre de Guy, les roms, et toutes ces autres fadaises, il serait temps de passer à autre chose, non ?
    Bon courage !
    Un ancien marocain qui vit maintenant en Franche Comté...

  44. Cyril dit :

    @Fdelaf

    Attention à tout tes raccourcis et tes formes d'assimilation. Pour te donner un exemple un peu caricatural, tous les Nicolas ne sont pas des Sarkozy! En effet, tu dis que puisque tu es en colère, et que certains le sont aussi ici, cela devrait induire alors que nos idéologies politiques doivent être comparables. Or ce n'est pas le cas. Par exemple l'idéologie sous sous-jacente des "fermetures" de frontières pour l'extrême droite n'est pas du tout la même que celle que l'on pourrait évoquer ici. Pourtant, on pourrait retrouver dans la forme des similarité, mais elles ne sont que lexicales et non pas sémantiques. Ces jeux linguistiques pour assimiler certaines formes politiques à d'autres est un jeu politique connu, et un jeu linguistique reconnu. Il existe plusieurs mécanismes linguistique, comme la parataxe notamment (une définition ici). Cela donne des effets que l'on retrouve ici par ex. : des femmes, des fous, et des fainéants. Dans ce contexte phrastique, le syntagme "des femmes" se voit assimilé des traits des autres syntagmes (folie, fainéantise etc) par des effets sémantiques de proximité.On peut aussi jouer avec des effets de similarité lexicale et cie. Certains tombent dans le piège naïf qui fait que parce qu'il y a extrême dans extrême droite et extrême gauche, les deux aurait des concomitances sémantiques. Or il ne s'agit que d'attribut adverbiaux sur une nomenclature politique. Que je sache sur un thermomètre il y a l'extrême chaud et l'extrême froid, et pourtant ca n'a rien avoir, si ce n'est que ce sont des températures! Bref, je finirais par donner une règle sémantique d'un linguiste français qui nous apprend que :
    Chaque fois que le texte ne satisfait pas aux exigences idéologiques du lecteur, il doit opérer une dissimilation de thème. Si la distinction entre thème paraît inadmissible au lecteur,il opère leur...

  45. tueursnet dit :

    Une vidéo sur mesure… à faire tourner !
    « Je lutte des classes… Tu luttes des classes… Elle lutte des classes. »
    Avec une opinion à la masse
    Un pouvoir à la ramasse
    Et la sourde menace
    De se retrouver dans l’impasse.
    Je lutte des classes…Tu luttes des classes…elle lutte des classes
    Tous et toute de guerre lasse…Une fois… hélas !

    http://www.tueursnet.com/index.php?journal=Balle%20de%20classe

  46. petit chouk dit :

    Je viens d'entendre Manuel Valls sur BFM radio ce matin avec Bourdin.
    Les choses sont maintenant on ne peut plus claires : il a déclaré que passé à 62 ans, voire 61,5 est une obligation compte tenu de l'allongement de la durée de vie, c'est la ligne du PS, Hamont, Aubry, disent la même chose.
    On peut donc déduire que les actes du PS et manifestations contre la réforme sont purement menées pour récupérer l'électorat qui pourrait croire que le PS rétablirait la retraite à 60 ans comme l'avait déclaré Aubry.
    Il a également déclaré que vous étiez un menteur lorsque vous prétendez pouvoir financer la retraite à 60 ans.

  47. Rosa dit :

    A fdelaf,

    je ne vois aucun point commun entre le mouvement Tea Party et le front de gauche ! Ils se réclament du peuple et c'est normal car c'est le principe de base de la démocratie ! et après, le rapprochement, heureusement, s'arrête là !
    Le front de gauche veut une démocratie participative où le peuple, pour des questions importantes pourra être consulté par référendum, il renforce l'état-providence pour le peuple, il taxe les profits des grands groupes capitalistes pour le peuple, il veut plus de solidarité, de partage, d'Humanité...
    Le Tea Party, c'est la remise au goût du jour des USA des pionniers : arme dans une main, bible dans l'autre et que le plus fort gagne ! La notion de peuple disparaît au profit de celle de l'individu !
    La démocratie c'est un système, un moyen d'exercer le pouvoir, le plus équitable qui soit mais ce qui compte c'est ce que l'on fait de cette démocratie : un Etat fort ! Un Etat libéral !
    Le front de gauche est pour un Etat fort, ou le peuple sera consultable et pas seulement au moment des élections ! Un Etat fort qui portent les intérêts de son peuple. Et moi je suis pour cette forme d'Etat démocratique.

    Cordialement

    Rosa

  48. AJS dit :

    Je suis encore abasourdis de ce que j'ai entendu vendredi dernier sur France Inter vers 7h40 dans la bouche de Patrick Cohen ; il a traité JL Mélenchon "d'Imbécile involontaire" en commentaire à des palabres sur l'état des manif. et des argumentaires développé par les opposants, a propos d'autres moyens de financement et de répartissions des richesses produitent... Décidément ils tombent de plus en plus bas. J'avais du mal avec ce qui restait d'audible après les départs successif jusqu'a ceux de Didier Porte et S.Guillon, maintenant c'est fini j'écouterais Daniel Mermet sur le net, fini FI.
    Quand ils sont a bout d'arguments ou le nez dedant, ils insultent... Qu'ils s'en ailles tous, oui, je suis d'accord.

  49. hohenheim dit :

    Bonjour à tous.

    En écoutant l'émission de Daniel Mermet, avec Monsieur le Député Mélenchon, je peux vous avouer que j'ai eut un élan du coeur. Un choc, pour un lecteur du Diplo, d'entendre des thèses d'obscure universitaire qu'on croit fondées et applicables, être prononcées par un homme politique, avec, ma foi, une bonne dose de culture. Cependant, j'ai quelques questions que j'adresse aux militants du Front de Gauche (je doute que notre hôte me répondra.)

    Dans le fond, avant d'être de gauche, j'ai l'âme d'un républicain, c'est pourquoi j'ai beaucoup de sympathie pour le sénateur Chevènement. Cependant, de haut de mes 20 ans, et soucieux de travailler à changer la société civile, il est l'heure de choisir un partie. Or, je n'arrive pas à distinguer les questions de fond, qui permettent d'expliquer la scissure qui existe entre le FdG et le MRC. De ci, de là, j'ai cru comprendre que le MRC avait du mal à accepter cette reconversion du Député Mélenchon à un nationalisme, contre le fédéralisme de Maastricht.
    Est ce l'explication véritable ? Pour un homme de la carrure de Chevènement, cela parait léger comme explication...
    Deuxième point: La question de l'Europe. Je n'ai guère vue d'argumentaire sur le sujet de nos relations avec l'Allemagne. Qui me semble être un point central, bien avant la Chine. Comment se situe le FdG vis à vis de l'Allemagne ?
    Troisième point: Je suis carabin (la **** à la main !) et idem, rien vu sur les questions de santé, qui me semble être encore une fois important pour un Etat providence. Que ce soit dans le domaine de la santé stricto sensu, mais aussi de la formation des soignants (qui est loin d'être l'idéal. D'après l'insee 70 pourcent de mes camarades d'études proviennent des classes aisés, et moyenne haute).

    Je suis tout ouïe à vos réponses, en espérant ne pas vous avoir emmerdé.(surtout que des questions j'en ai un paquet, mais suis limité par le nombre de caractère...)
    Cordialement.

  50. 4 Août dit :

    @ 296
    petit chouk dit:
    2 novembre 2010 à 9h09

    Je viens d'entendre Manuel Valls sur BFM radio ce matin avec Bourdin.
    Les choses sont maintenant on ne peut plus claires

    Tu crois qu'il va obtenir un ministère prochainement ?


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