17oct 10

Mobilisation, manifestation, gros sous, "la grande regression", Jacques Généreux

On suit la consigne syndicale : on ne lâche rien

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C e samedi on était nombreux. Encore. Et mardi on recommence. Il ne faut pas lâcher prise. Ca serait bien si on savait à quelle caisse commune envoyer des sous pour soutenir les petites payes amputées par la lutte. Je ne résume pas ma note parce que je me dis que vous allez la lire. Mais je signale que je parle de notre lutte et d’argent.
Si vous êtes intéressés à connaitre quelque chose du harcèlement dont je fais l’objet de la part de quelques manitous médiatiques, je vous propose en fin de note des liens instructifs.

Sarkozy joue l’usure, la démoralisation, le pourrissement, l’exaspération. En fin de cortège de la manifestation, d’inquiétants groupes circulent tranquillement et organisent des saccages sans aucun rapport même lointains avec l’objet de la manifestation. Ca sent la provocation à plein nez. Auparavant pendant des heures, de nouveau, des centaines de milliers de gens ont pacifiquement défilé, avec cette étrange légèreté et même ces sortes de sourires joyeux que montrent nos cortèges depuis la dernière manifestation, alors même que les pertes de salaires s’accumulent. Cette fois ci tout le monde commentait les cortèges de jeunes, nombreux et enthousiasmant pour les générations suivantes car depuis le CPE c’est la première fois qu’on voit autant de jeunes dans la rue me semble-t-il. Le cortège de l’UNEF était brillant et c’est un signal très important comme celui que donne la force de celui des lycéens de l’UNL.

La manifestation n’était pas partie et déjà on apprenait que le ministère de l’intérieur annonçait une participation à la baisse. Cela fit rire dans nos rangs car maintenant plus rien d’officiel n’est cru parmi nous. Une fois de plus les militants du Parti de gauche tenaient leurs points fixes et c’était pour eux une magnifique occasion de rencontres et de petits débats improvisés comme seuls gens de gauche savent en avoir en toutes circonstances. Mais je vois bien que les traits se creusent et que les camarades fatiguent entre cavalcade familiale, travail et militantisme. Moi aussi c’est mon dixième jour, je crois bien, d’affilé sans pause. Après quatre heures à observer le défilé et toucher la main des camarades qui nous la tendent, nous sommes partis en cortège avec les communistes sous la bannière du Front de gauche. Notre slogan était : « tous ensemble, tous ensemble : Front de gauche » L’accueil a été aussi chaleureux que d’habitude.

Pour autant, l’ambiance est totalement irréelle, entre tensions, fatigues et sourires, et cette incroyable morgue d’un pouvoir qui veut mater un peuple. Le blocage est total. Je vois que Sarkozy pense tenir son épreuve de force avec le salariat de notre pays. Il se voit vraiment en Thatcher du 21 ème siècle. Il avait déjà ramené le scalp du « non » au référendum dans la cour des puissants en Europe pour signer dessus le traité de Lisbonne qui en est la copie conforme. Il se voit bien ramenant le peuple frondeur et rebelle que sont les français, enchainé à son char de victoire jusqu'à la commission de Bruxelles qui vient de recommander dans son « livre Vert » la retraite par capitalisation. A ce propos dans la manifestation à Paris circulait un message résumant un article paru sur le site Médiapart. Il concernait monsieur, frère du roi. Je pense que beaucoup de mes lecteurs en connaissent la teneur puisqu’il circule assez largement je crois. Je le reproduis à mon tour pour que nul n’en ignore.

Guillaume Sarkozy, futur bénéficiaire de la réforme des retraites ? Selon Médiapart, le frère du président vise le pactole du marché de la retraite complémentaire privée. Et prépare pour cela une alliance avec des acteurs semi-publics. Guillaume Sarkozy (AFP). Le site d'information Médiapart affirme jeudi 14 octobre que la réforme des retraites pourrait favoriser les intérêts du groupe Malakoff Médéric, dont le délégué général n'est autre que Guillaume Sarkozy, le frère du chef de l'Etat. Selon Médiapart, la réforme "va conduire à l'asphyxie financière des grands régimes par répartition" et sera donc "propice à l'éclosion de ces grands fonds de pension qui n'étaient pas encore parvenus à s'acclimater en France, à quelques rares exceptions près". Parmi les opérateurs privés d'ores et déjà sur les rangs, figure le groupe Malakoff Médéric. "Il ne s'agit pas que d'une coïncidence. Mais bien plutôt d'une stratégie concertée en famille", écrit Médiapart, "l'un assèche les régimes par répartition tandis que l'autre pose les fondements du système par capitalisation". Le site ajoute : "Guillaume Sarkozy a engagé son entreprise dans une politique visant à en faire un acteur majeur de la retraite complémentaire privée. Et il a trouvé des alliés autrement plus puissants que lui, en l'occurrence la Caisse des dépôts et consignations (CDC), le bras armé financier de l'Etat, et sa filiale la Caisse nationale de prévoyance (CNP). Ensemble, tous ces partenaires vont créer, le 1er janvier prochain, une société commune qui rêve de rafler une bonne part du marché qui se profile." "Cette société n'aurait jamais vu le jour sans l'appui de l'Elysée", écrit Médiapart. En effet, la Caisse des dépôts et consignations est une institution publique présidée par un parlementaire. Pour sa part, la Caisse nationale de prévoyance (CNP) est une filiale de la Caisse des dépôts et consignations, de la Banque postale et du groupe Caisses d'Epargne, lui-même présidé par François Pérol, ancien secrétaire général adjoint de l'Elysée. En outre, la Caisse des dépôts gère le Fonds de réserve des retraites. "Pourquoi la CDC se lance-t-elle dans pareille aventure pour faire le jeu du système adverse, celui par capitalisation?", demande Médiapart. "Et pourquoi, de surcroît, le faire avec une entreprise dont le patron est le frère du chef de l'Etat?"

L'enjeu n'est pas mince. Le marché pourrait représenter "40 à 100 milliards d'euros" : en fonction de l'aspect final de la réforme, les Français connaîtront une baisse plus ou moins considérable du taux de remplacement, c'est-à-dire du montant de la pension rapporté au salaire, et donc se précipiteront sur les systèmes de retraite complémentaire. Médiapart publie notamment un "business plan" confidentiel, qui fixe pour objectif une part de marche de "17%" d'ici dix ans.

De cette information je tire deux conclusions. La première est que je vais m’abonner à Médiapart car je constate que ce média fait un boulot d’investigation et de veille qui manquait dans nos outils. La seconde est que cette affaire vaut mieux que mille discours pour démontrer ce que nous répétons et argumentons depuis bientôt six mois à savoir que la réforme n’a pas de raison d’être s’il s’agit vraiment de raisons comptables ou démographiques. Ce n’est qu’un épisode de la lutte pour la répartition de la richesse dans laquelle l’oligarchie qui tient les rênes de notre pays veut capter une nouvelle part. Placer les gens dans l’obligation de se payer une retraite par capitalisation représente une ponction considérable sur les ressources des ménages. Une ponction couteuse sur la paye parce que le prélèvement mensuel pour un régime de capitalisation est une dépense bien supérieure à une cotisation sociale ! Et cela pour toucher, le moment venu, une pension  à la fois inférieure et incertaine. Une dépense sans utilité sociale puisqu’elle remplace un bien déjà existant pour un cout supérieur et une efficacité moindre. Une dépense dangereuse car elle va accroitre la financiarisation de l’économie. En effet cet argent placé en capitalisation ne peut qu’être argent spéculatif, placement provisoire, exigence de profits toujours plus rapides et importants au prix d’une précarisation accrue du salariat.

Les naïfs seraient ceux qui continueraient après cela de se torturer la langue à proférer des sottises du type « on doit travailler plus longtemps parce qu’on vit plus longtemps » et les autres blabla de l’argumentaire pour nigauds que débitent les moulins à paroles de la pensée jadis unique. Sur tous les fronts l’oligarchie avance ses pattes cupides. On voit par exemple la  droite reprendre à son compte l'idée perverse avancée depuis plusieurs mois par ces fourbes de centristes du Sénat et leur chef de file Jean Arthuis. Il s'agit d'un côté de donner l'impression d'entendre le peuple en supprimant l'injuste bouclier fiscal. Et dans le même mouvement, il s'agit d'un autre côté de continuer à diminuer l'imposition des très riches, en supprimant l'Impôt sur la Fortune. Ils espèrent que le bruit du nouveau flot d’argent tombant dans les caisses des riches sera couvert par celui des clameurs qui accompagneront la suppression bouclier fiscal.

Car ce serait bien une énorme entourloupe. Elle se solderait par un gros bénéfice pour les très riches et une nouvelle lourde perte de recettes pour l'Etat dont on pourra ensuite dénoncer encore davantage les déficits. Voyons les sommes en jeu. L'Impôt de solidarité sur la Fortune (ISF), créé en 1981, rapporte en effet 3,4 milliards d'euros par an. Il est prélevé sur les 2 % des foyers fiscaux qui possèdent plus de 790 000 euros de patrimoine net. Avec l'impôt sur le revenu, c'est un des rares impôts progressifs en France. C'est à dire que son taux augmente avec la richesse. De son côté le bouclier fiscal coûte 680 millions d'euros par an à l'Etat, qui sont remboursés à 16 000 contribuables. Mais sur ces 16 000, un millier de très riches accaparent 75 % des reversements et touchent un chèque moyen de 370 000 euros par an de l'Etat ! Et 99 % des sommes du bouclier fiscal sont offertes à des personnes assez nanties pour payer l'ISF et qui ont d’ailleurs plus de 1,2 millions d'euros de patrimoine. Bilan final de cette affaire de double suppression ? 2 % des contribuables gagneront 2,7 milliards d'euros !  

Comme vous ne pouvez l’ignorer, compte tenu du barouf,  mon livre « qu’ils s’en aillent tous, vite la révolution citoyenne », est en librairie et grands points de vente depuis le 13 octobre. En même temps est paru le 15 octobre, au Éditions du Seuil, celui de Jacques Généreux, « La grande régression » (277 pages, 18 €). Jacques Généreux a déjà publié plus d’une vingtaine d’ouvrages. Longtemps militant au Parti socialiste, il a participé en novembre 2008 à la fondation du Parti de Gauche., Il était tête de liste du « Front de gauche» aux dernières élections européennes. Il est aujourd’hui Secrétaire national à l’économie de notre parti. Ceux qui veulent mieux comprendre la cohérence de l’orientation de l’équipe nationale des animateurs  du  Parti de gauche doivent savoir que les deux livres se lisent à l’intérieur d’une seule argumentation. En résumé, très sommaire: le capitalisme financier de notre temps déploie une dynamique qui mène le monde à la ruine de l’écosystème et à la catastrophe politique. Il faut en finir avec lui. Nos deux livres expliquent.  L’un (le sien) dit pourquoi, l’autre (le mien) dit comment. Voici comment Jacques Généreux présente son travail. « Durant les vingt premières années de ma vie, j’ai grandi dans un monde où le destin des enfants semblait naturellement devoir être plus heureux que celui de leurs parents; au cours des trente suivantes, j’ai vu mourir la promesse d’un monde meilleur. En une génération, la quasi-certitude d’un progrès s’est peu à peu effacée devant l’évidence d’une régression sociale, écologique, morale et politique, la « Grande Régression « qu’il est temps de nommer et de se représenter pour pouvoir la combattre. »

Sous le nom de «Grande Régression», Jacques Généreux caractérise, un moment charnière de l’histoire moderne, qui s’étend des années 1980 à nos jours. La grande régression c’est « le moment où, à rebours de ce qu’avaient jusqu’alors entrepris toutes les sociétés (primitives, traditionnelles ou modernes), on a commencé d’abolir les limites territoriales, politiques et morales qui limitaient le mobile de l’intérêt personnel et le pouvoir de l’argent. » Cette bifurcation de la civilisation commence avec la victoire des néolibéraux qui livrent le monde à la libre compétition des intérêts et au pouvoir exorbitant des gestionnaires de capitaux. Elle se poursuit par un vaste mouvement réactionnaire qui répond au désordre économique, social et moral engendré par le néolibéralisme. La mondialisation du « modèle » néolibéral était censée diffuser partout les acquis de la modernité occidentale. En réalité elle déconstruit ces acquis dans le monde occidental lui-même. « La promesse du progrès s’évapore dans l’autodestruction du système économique et le saccage des écosystèmes ; la cohésion sociale se dissout dans le culte du chacun pour soi, le communautarisme, l’incivilité, la ghettoïsation ; l’État de droit s’efface devant l’État privatisé au service d’intérêts particuliers ; la démocratie recule au profit d’un soft fascisme mêlant des politiques sécuritaires liberticides, le mépris du suffrage populaire, la manipulation de l’opinion, le gouvernement par la peur, etc.; pour finir, l’obscurantisme, l’addiction aux marchandises ou encore la soumission des travailleurs progressent plus sûrement que l’autonomie des individus. » Jacques Généreux montre comment ces  aspects si divers d’une crise de civilisation « font système ».  « Après la Grande Régression, pourrait donc advenir une « Nouvelle Renaissance ». La seule question est de savoir si, pour cela, il nous faudra d’abord aller au bout de la régression, jusqu’à l’effondrement, ou « si des forces politiques authentiquement progressistes pourront opérer à temps la bifurcation démocratique qui nous sortira de la « dissociété de marché » pour renouer avec le progrès humain ».

J’ai cessé de consulter mes alertes. Les quarante secondes à propos de Pujadas déchainent une hystérie pitoyable des gros bonnets des médias. C’est à peine croyable. En même temps, à la base, techniciens, cadreurs, pigistes, cdd, intermittents du spectacle, maquilleuses, personnel de sécurité, administratifs, en nombre croissant expriment leur sympathie et renseignent nos militants. J’avais dit que nous ferons la révolution citoyenne dans les médias. J’estime que nous avons commencé à en réunir une condition de base : faire craquer la banquise de la résignation des petits, augmenter leur confiance en eux et stimuler leur détestation des chefs arrogants et méprisants qui les dominent et les humilient. Je vois mieux maintenant par quel bout continuer la tâche pour faire avancer l’idée qu’il est possible de réussir la libération des médias. Comme je ne veux ni lasser ni répéter ce qui est dit mieux par d’autres que moi, je vous recommande la lecture de la note de mon ami Alexis Corbière sur le harcèlement dont je fais l’objet. Et je donne un lien pour lire une récapitulation faites sur le site du « Point » des commentaires qui me peignent soit en bête soit en ange qui m’a bien fait grincer des dents et sourire. Le pire c'était cette perruche de Laurence Ferrari pérorant que je n'ai "ni idée, ni programme" et donc que je voulais juste qu'on parle de moi. Mais c'est elle qui en parlait! Et qui aurait osé lui dire, sur ce plateau de fruits de mer, que, précisément, le livre que je viens de publier en est un, à sa façon, et que de toutes façons j'en ai déjà écrit dix autres, des livres, et quelques milliers de pages de blog! On me dira d'accord mais il n'y a avait aucune page à colorier dedans. Je le reconnais. Et ce n'est pas écrit en corps 92 comme sur un prompteur. Tout s'explique! J'ai lu dans Médiapart la réponse que j'aurai aimé faire: "ils creusent….ils vont bientôt trouver du pétrole".


167 commentaires à “On suit la consigne syndicale : on ne lâche rien”
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  1. DALLA COSTA Guillaume dit :

    Guillaume, Nicolas, Même com-bat !

    Ah elle est belle celle-là, pas surprenante, mais ça y est, ça se décrypte ! Merci Médiapart donc, ça va encore nous donner un bel argument pour combattre cette réforme !

    Je commence vraiment à avoir du mal avec ceux qui n'arrivent pas à ouvrir les yeux, à comprendre la portée du Problème... enfin.

    Je souhaite le meilleur vent au Front de Gauche, moi qui, du haut de mes 25 petites années, ait l'impression que cela faisait de trop longues années qu'une vraie démarche et qu'un vrai programme politique autre que du clientélisme et de l'idéologisme n'avait vu le jour dans notre paysage (mise à part peut-être la posture de François Bayrou en 2007, dont chacun a bien pu se rendre compte que la figure politique passe avant tout).

  2. Gilbert Duroux dit :

    C'est bien gentil d'encourager Médiapart, mais faut pas oublier que pour la manif du 12 la rédaction a publié un comptage des manifestants (3 articles sur le sujet !), fait par plusieurs journalistes de leur rédaction, qui a abouti à un chiffre inférieur à celui de la police. Au point que les journaux de droite et les membres du gouvernement, pour contrer les chiffres des syndicats, mettent en avant les chiffres de Médiapart, sous-entendant au passage que la police a gonflé le chiffre des manifestants. Faut oser tout de même ! Bref, méfiance avec Edwy Plenel, le directeur de Médiapart. Souvenons-nous qu'avec Minc et Colombani, il a conduit le Monde dans la situation où ce journal se trouve aujourd'hui.
    D'ailleurs cette opération "comptage" de Médiapart ne passe pas auprès des lecteurs, qui submergent les forums de protestations et de menaces de désabonnement.

  3. frfrfr dit :

    Merci à Politis pour le lien vers le "grand journal" de canal+
    C'était un fameux morceau d'anthologie que je me suis empressé d'enregistrer pour ma compilation "la bataille des médias". Grâce à eux, même absent du plateau Jean-Luc Mélenchon y tient la vedette. L'épisode de la dédicace était sublime.

  4. AUNE dit :

    Il faudrait aussi rappeller que, dans le système de capitalisation, l'argent versé par les salariés pour leur future retraite est mis dans les " fonds de pension ", et il me semble qu'en Amérique, au moment de cette dernière crise, certains de ces fonds de pension ont été également touchés par les placements qu'ils avaient fait dans ces banques qui ont fait faillite, et eux avec.
    Il faudrait aussi plus souvent rappeller, qu'en Amérique, justement, les futurs retraités et retraités sont obligés de travailler plus, pas pour gagner plus, mais simplement pour survivre!
    Notre protection sociale ne doit pas être mise dans les mains de ces " financiers " qui, régulièrement, provoquent des " crises "dont ils s'en sortent plutôt bien, à leur seul avantage, alors que ce sont les victimes de ces crises qui sont obligés de payer, toujours et encore, pour le plus grand bénéfice de ces " charognards ".
    Vivement que le peuple reprenne son destin en main, il commence à le faire, mais il faut accélérer. Et ne pas oublier que le pouvoir de l'argent est tellement puissant, qu'il faudra mobiliser toutes nos forces pour y arriver!

  5. Poncet dit :

    Je crois qu'il est utile de préciser, et de bien enfoncer le clou, que les critiques envers les Pujadas, Ferrari, Chabot et Cie, ne visent pas des journalistes, mais des stars du spectacle politico-médiatique.
    Ceci étant dit, le mieux est maintenant de laisser dire. Ils veulent comparer Jean-Luc à Le Pen ? Si cela produit le même effet quant à la diffusion de nos idées, tant mieux !

  6. Poncet dit :

    Pour en revenir au mouvement pour les retraites, suivre les consignes syndicales ne suffit plus. On manque d'espaces de débat, comme il y en avait en 95 ou en 68. Il faut les organiser. Ce n'est pas la défense des retraites qui explique seule ce qui est en train de se passer. Il y a beaucoup d'autres causes de mécontentement et de ras-le-bol, et la question des retraites ne fait que les fédérer. A nous de permettre l'expression politique du mouvement en organisant des débats (et en veillant à ce que les enseignants ne monopolisent pas la parole... soit dit en tout respect pour les enseignants).

  7. jennifer dit :

    Jean Luc dit le "blocage est total" en parlant de l'autisme du gouvernement et de la colère du peuple, je pense qu'il faudrait passer à un blocage économique total. Si tout le monde s'arrête en même temps. C'était raté la semaine dernière mais ce serait bien si on y arrivait. Je dis cela mais à mon boulot la grève n'est envisagée que pour mercredi. Chacun son rythme. Chez nous c'est dur à amorcer. Comment faire pour qu'on y arrive ensemble et pas en s'échelonnant? C'est un coup fort tous ensemble qu'il faudrait mais c'est très dur à atteindre. Par contre, c'est vrai que les manifs c'est ce qui nous unit et qu'elles sont massives et impressionnantes. Mais le blocage économique serait l'idéal mais je sens que le porte monnaie est un argument majeur après tant de journées de grève.

    Je lisais dans la presse de droite qui semble des langues de vipères (les échos, la tribune, le figaro) que la cfdt ne veut pas recommencer le scénario de 2003 (signer seule avec le gouvernement ce qui lui a coûté la perte de beaucoup de militants) et que les 2 syndicats voudraient bien arrêter mais celui qui arrêtera le premier serait le grand perdant. En gros que les syndicats sont débordés par leur base et qu'ils n'osent pas arrêter de peur d'avoir un retournement de la base contre eux mais que c'est ce qu'ils souhaitent. Faut dire que la droite est tellement persuadée que la réforme passera de toute façon que leur seul scénario c'est l'arrêt des grèves et qu'ils prennent leur désir pour la réalité: les syndicats n'auraient qu'une hâte, arrêter la grève mais sans mécontenter leur base.

    Ca correspond à l'analyse de certains ici sur le blog mais qui eux se situent plus à l'extrême gauche.

    Franchement je pense que la tactique syndicale d'avoir tenu grâce à des journées d'action rapprochées a justement prouvé que c'est ça qu'il fallait faire pour continuer à mobiliser en masse la population, pour que les gens s'accrochent au fur et à mesure aux wagons et démarrent. La grève a eu beau être décrétée du haut, la base n'a pas suivi après le 12. Peut être va-t-on arriver à ce tous ensemble à force de manifs? 1995 c'est bien l'arme économique qui a marché. 2006 CPE c'est plutôt les manifs massives qui eurent lieu après le vote de la loi sur le CPE (donc l'échéance parlementaire n'est pas vraiment un argument). Là il faudrait les manifs massives+les grèves stratégiques bloquantes. c'est la combinaison des deux qui devrait faire céder le gouvernement.

  8. Fred., de L. dit :

    Bonjour :)
    Je pense que l'expression parfaite pour ce qu'évoque Jacques Généreux est "Les 30 scélérates". A côté des "30 glorieuses" je trouve que ça sonne pas mal.

  9. sacamuelas dit :

    Je viens de regarder le passage du "grand journal":
    Les pauvres petites victimes! on a presque qu'envie de chialer... de consternation. J'arrête de cautionner ça, je résilie mon abonnement dare dare. Plus de foot, pas grave, je préfère filer ce fric aux restos du cœur, au moins eux ils empêchent les laisser pour compte de crever de faim dans ce si beau pays qui pourrait être si magnifique s'il n'y avait pas ce méchant Mélenchon qui insulte ces si beaux journalistes. Que leur spectacle continue !... sans moi,question de fierté.

  10. Michel Darribehaude (PG11) dit :

    Toujours à propos des médias - je pense donc ne pas être hors sujet.

    Hier soir sur Canal+,'Salut les Terriens': Alain Minc face à Xavier Mathieu.

    L'idée était bonne, sauf que lorsque X. Mathieu a commencé à parler dans sa langue à lui, on lui a vite fait comprendre qu'il devait se taire, que certains propos n'étaient pas "acceptables".

    Bien entendu, dans tous ces échanges, on a dans les 30 à 45 secondes pour réagir.

    Résultat : Minc a pu caricaturer Jean-Luc Mélenchon - qui a bien sûr été largement évoqué - l'insulter, et mettre en doute sa sincérité, tout en le traitant d'"intellectuel, philosophe*" et j'en passe, sans que jamais il lui soit répondu, et il a pratiquement toujours eu le dernier mot.

    Et lorsqu'en début d'échange, X. Mathieu a salué la réaction de Jean-Luc Mélenchon visionnant son interview avec Pujadas, Minc lui a répondu, en clair, qu'il était très c... de ne pas s'apercevoir qu'il était manipulé par Jean-Luc Mélenchon et sa démagogie.

    En tout cas, c'est comme cela que j'ai vu cette émission - et vous ?

    *A croire que, selon Minc, lorsqu'on est intellectuel ou philosophe, on n'a pas le droit de mettre ses qualités au service du Peuple, non : on n'a que le droit de chanter les louanges du monarque - en toute sincérité.

  11. Alin dit :

    Mais dites-donc, nous sommes gâtés pour cette "rentrée": deux livres qui sortent, un de Mélenchon, l'autre de Généreux, franchement, c'est un grand plaisir!

    Pour celles et ceux qui avaient loupé la lecture d'un autre livre de Généreux - La Dissociété - n'hésitez pas à le lire. Je suis content que le Parti de Gauche compte dans ses rangs une personne comme Jacques Généreux, pour lequel j'ai une très grande estime.

    Qualitativement, le Parti de Gauche est ce qui s'est fait de mieux dans le paysage politique et intellectuel en France ces dernières décennies.

    Ca donne une vision optimiste pour l'avenir.

  12. AG91 dit :

    Où passent sur le net et autres médias tous les interviews de Jean Luc réalisés dans les manifs, sur les chaine de télé ?
    Rien non plus sur Rue89, par contre les autres y sont Benoit Hamon entre autre, Cécile Duflot, bon normal ils représentent des formations politiques qui comptent en nombre, mais rien sur le Front de Gauche, rien d'interview de Mr Jean Luc. Pourquoi c'est la censure ou bien ça fait peur ?
    Mais en tout cas si tous viennent parader en manif, ils ne sont plus là en fin de manif.
    Arrivés à Nation où sont ils ? Le Front de Gauche, le PCF, le Parti de Gauche font la manif jusqu'au bout. Les têtes du Ps n'arrivent jamais jusque là, quelle symbolique. Mais ensuite ce sont eux qu'on voit dans les médias officiels. Rendons lisible et incontournable le Front de Gauche. Qu'il se voie et s'entende partout au même endroit que les autres, c'est ça l'égalité des chances non?

  13. Guillot dit :

    "On suit la consigne syndicale : on ne lâche rien" nous dit JL Mélechon Laquelle ? Celle de l'intersyndicale des Ardennes pour les ardennais qui appelle à une grève reconductible dans tous les secteurs à partir de lundi ?
    Celle des syndicats FSU dans un certain nombre de département pour le même motif ? Celle de la section CGT de l'usine Backock dans mon département, des syndicats de cheminaux, de postiers...de FO ou Solidaire au plan nationale.ou celle de couple CGT-CFDT qui pilote l'intersyndicale au plan national et qui n'appelle pas à généraliser les grèves reconcductibles.

    "Le Monde" de ce week end s'est fait l'écho des premières dissensions apparue dans le front syndical. Le représentant national de l'UNSA y aurait déclaré que "Nous sommes en démocratie. A un moment donné, le politique prend le pas sur le social".

    Et ceux qui on écouté jeudi soir sur "Canal+" Thibaut et Chérèque (après leur intersyndicale) peuvent en retenir la fâcheuse impression que chez Chérèque, malgré cette formidable mobilisation sous cette forme la messe était dite (depuis le vote du projet de loi au Senat, selon "Le Monde")

    Heureusement qu'il y a aujourd'hui des secteurs qui ne suivent pas la consigne syndicale nationale et qui prennent leurs responsabilités.
    Heureusement qu'il y a des lycéens qui ont appelé à manifester samedi avec les syndicats, alors qu'en lisant "Sud Ouest" ce matin, je découvre que ce n'était pas un oubli de l'intersyndicale de mon département si elle ne les appelait pas à manifester: UD CFDT et CGT'y étaient opposées;

    Micheldarribhaude @9

    Moi aussi j'ai regardé hier soir sur "Canal+" Salut les terriens avec Alain Minc et Xavier Mathieu. Xavier Mathieu s'est effectivement reconnu dans la réaction de Mélenchon face au larbinisme honteux de Pujadas mais je retiendrai aussi qu'il a tenu à préciser que "Montebourg et Mélenchon ne sont pas mes amis" face aux critiques acerbes et féroces d'Alain Minc contre eux avant de défendre avec toute sa force de conviction et de façon convaincante la présence des lycéens dans les manifestations (" il y a même des parents qui ne peuvent pas manifester et qui sont fiers de voir leurs enfants pouvoir le faire" a-t-il conclu) Auparavant, il avait profité de cette tribune pour défendre les Contis contre les attaques de la droite voyant derrière toute révolte une manipulation de l'extrême gauche.

  14. Michel dit :

    L'info concernant Médéric/Sarkozy était déjà parue dans "Le Canard enchaîné" du 22 septembre, qui cite aussi les 4 amendements incitant les salariés à utiliser ce type de produit, et ce chiffre : 12 milliards versés l'année dernière pour la retraite par capitalisation.

    Pour la caisse commune, la seule initiative que j'ai trouvé est :
    http://www.retraites-enjeux-debats.org/spip.php?article412
    mais il n'y a apparemment pas eu de suite, et je ne sais pas si c'est sérieux ou non.
    Je rappelle que le Medef a ce genre de caisse ; j'ai lu ou entendu (je ne sais plus où, mais ai considéré l'info comme fiable) que c'était notamment dans les attributions de l'UIMM. A vérifier.
    Les caisses de grève était très répandues et gérées par les sections syndicales il y a quelques décennies.
    On remarquera quand même que bon nombre de citoyens ne peuvent plus utiliser ce moyen démocratique (il faut le rappeler) d'expression qu'est la grève à cause de rétorsions potentielles ou par impossibilité financière.

    Molex s'assoit sur ses obligations légales ; Ryanair (largement subventionné par des fonds publics en France ; 438.000 euros par an rien que pour Tours) veut qu'on modifie la Loi dans son intérêt. Ca n'a pas suscité plus de réaction que ça : Mme Lagarde "va voir".
    Dans le film "Le Président" (1963), le Président du Conseil joué par Gabin parlait d'une Europe qui deviendrait un gigantesque Conseil d'administration... mais c'était une fiction, bien sûr...

    Vous fustigez facilement, et généralement à juste titre, les puissants et leurs valets volontaires.
    Mais vis à vis de B.Tapie qui a exprimé sa sympathie à votre égard, des réponses ambigües, alors que ce type est un archétype de ce que vous dites combattre.
    Il y avait déjà eu de la complaisance vis à vis du Président Mitterand (qui me laisse une impression de trahison) et de J.Lang (le pire ministre de la Culture, à mon avis, car il a entériné l'équation culture = art).
    Ca me laisse perplexe...

  15. Yannick dit :

    Bonjour à tous !
    J'ai acheté le livre de Mr Mélenchon, il est excellent. Très simple à comprendre, très clair.
    Hier à la manif nous avons eu une discussion entre sympathisant du front de gauche, nous sommes tous déterminés à ne rien lâcher, et à faire connaitre les autres réformes possibles.
    Bon week end et courage à tous, rechargeons les batteries pour mardi, et faisons jouer la solidarité à tous les niveaux, entre camarades jouons collectif, aidons ceux qui sont dans le plus grande difficulté financière dès que nous le pouvons.

  16. jean-jacques dit :

    Je vais m'empresser d'aller acheter les 2 livres, une saine lecture par les temps qui courrent !
    Pour ma part, je crois qu'il ne faut pas trop s'attarder sur la polémique avec les présentateurs vedettes des journaux télévisés et tout ce que le microcosme médiatique produit de grands éditorialistes,penseurs...il y a longtemps que le peuple ne boit plus les paroles de tous ces gens !
    Et bravo Jean-Luc Mélenchon d'affronter et de braver ces courroies de transmission de l'ordre établi !
    Tout cela n'est qu'un écran de fumèe pour faire diversion et présenter Jean-Luc Mélenchon en grand méchant loup ! laissons les à leurs turpitudes nous aurons constaté à quel point dans ce microcosme ils sont tous solidaires, c'est connivence et compagnie !
    Vivement 2012 et le grand coup de balai salvateur !
    Concentrons-nous sur le combat contre la réforme des retraites, élargissons le mouvement.
    L'idéal serait que la grève atteigne les banques, car dans notre système économique la paralysie des transactions bancaires couplée avec des coupures d'électricité provoque le blocage de l'économie.
    Et de la banque à la grande distribution tout s'arrête !
    Les vacances scolaires vont bientôt arriver, le gouvernement parie sur la lassitude, profitons de ce répit pour recharger les batteries et envisager de repartir au front en novembre dans un mouvement de plus grande ampleur car nous aurons une période de 6 à 7 semaines jusqu'aux fêtes de fin d'année.
    Enfin mettons à profit ce temps pour organiser un référendum ou une pétition citoyenne, occupons l'espace médiatique. Certes un référendum n'aura aucune valeur juridique. Mais des millions de signatures pèseront, car de nombreux salariés ne peuvent pas faire grève dans le privé. Là nous serons dans l'action politique.
    Si le mouvement doit s'amplifier, ce ne sera plus seulement syndical, il faut commencer à proposer une alternative politique, et méfiance car Sarkozy n'est pas encore battu en 2012 !
    Merci Jean-Luc Mélenchon pour ton combat ! bon courage !

  17. pichenette dit :

    Il y a les petits chiens qui dans un jeu de quilles sèment le désordre, jusqu'à ce que toutes soient tombées et puis s'en vont, plus rien à casser, à faire tomber, spectacle du champ après la bataille...
    Et d'autres qui par réflexion, adresse, entraînement, lancent la boule pour que les quilles tombent jusqu'à ce qu'elles soient toutes à terre, marquent des points, remettent d'autres quilles debout pour qu'une autre partie se joue.

    Quelles masses vibrantes, de jeunesses, d'anciens... à la Bastille résistant à la violence faite aux Français!
    L'arrogance, l'aplomb, le déni, le mépris, les grandes manoeuvres mensongères ne sont-ils pas pas la plus grande Violence qui existe, elle engage l'avenir d'individus de tous poils, le pays et oui, la planète, elle rend tout stérile à la gloire d'actions bancaires...

  18. Antoine dit :

    « Ca serait bien si on savait à quelle caisse commune envoyer des sous pour soutenir les petites payes amputées par la lutte. » Oui, donc, quelqu'un a-t-il une réponse ? Si l'on a un peu d'argent et qu'on veut soutenir financièrement les grévistes, comment fait-on ?

  19. Comme l'écrit le journaliste de la Montagne hier :
    A Brive : Un début de week-end, une petite pluie fine et un froid mordant, tout était réuni pour que la cinquième manifestation contre la réforme des retraites en un peu plus d'un mois ne mobilise que les opposants « purs et durs ».
    Les esprits chagrins en ont été pour leurs frais. Pas de lassitude, ni de démobilisation, puisqu'hier matin, ils étaient encore entre 8 et 10.000 à défiler dans les rues de la cité gaillarde.

    et pourtant, il fallait en vouloir, sous une pluie battante... et on en veut...

    Signe des temps, hier matin, des inconnus cherchaient la banderole "limousin terre de gauche"... Comme si la sortie de crise, elle était politique et que nous en étions porteurs, unis !

  20. argeles39 dit :

    Sarko est dans son rôle, il défend la bourgeoisie et l'oligarchie financière, c'est sa raison d'être. Avec la réforme sarko-woerth sur les retraites, ils espèrent obtenir une belle victoire à la Thatcher.
    Le frère, transfuge du medef, doit effectivement exulter du côté de chez malakoff-médéric, quand ces gens disent "qu'il convient de liquider d'urgence l'héritage du CNR", ils ne plaisantent pas.
    Ce qui fait leur force c'est l'argent bien sur (l'argent qui permet de corrompre tous les rouages de la démocratie) mais aussi le fait qu'ils sont unis par leurs intérêts de classe, car, contrairement à la majorité de nos concitoyens, ils ont une conscience de classe très affutée et décomplexée.
    L'argent c'est le nerf de la guerre, je pense que les syndicats doivent organiser rapidement une solidarité financière avec ceux qui luttent. Personnellement je suis retraité, mais je suis prêt à contribuer financièrement et je ne suis sans doute pas le seul.
    J’ai le sentiment que le rapport de force pourrait être à notre avantage si on poursuit le combat avec la logistique ad hoc. Nous n'avons pas le choix car ils sont insatiables, si on ne reprend pas les 10 points de richesses perdus, c'est eux qui en reprendrons 10 ou 20 (après la retraite ce sera la santé.......).

  21. AG91 dit :

    Si on attend 2012 on tombera tous en dépression avant, battre le fer quand il est chaud,
    car si la logique est juste d'attendre les élections,on sera rattrapés par la réalité des %ages et par la réalité de ce qu'ils auront détruits et il faudra combien de temps pour rééquilibrer les comptes sociaux, revenir au plein emploi, remonter une Sécurité Sociale amochée par les Agences Régionales de Santé, combien de temps pour réorganiser la démocratie participative dans les entreprises, combien de temps et de lois pour refaire une école publique et une Education Nationale abritée du libéralisme, combien de temps pour refaire la santé des hopitaux publics etc...on n'a plus le temps d'attendre des élections, il y a à bosser maintenant, vite et bien, pour expliquer, que oui la caisse nationale de retraites de travailleurs salariés (CNAVTS) peut équilibrer ses comptes, que la productivité doit alimenter les comptes sociaux, etc...se faire élire dans les comités d'entreprise, les chsct, les instances paritaires pour participer aux décisions, ne plus subir le libéralisme à outrance, la sous traitance, inspirer l'autogestion, le partage des compétences,la formation solide des jeunes, le souci de travail bien fait, en collaboration, ne pas subir le management par l'"amélioration continue" qui détruit les individus, les déprime au point que le nombre de suicides augmente.Nous les travailleurs,sommes soumis de plus en plus aux risques psychosociaux, ce qui créé un marché juteux de cabinet conseils sur le sujet, comme quoi ils font beurre de tout ce qui nous fait souffrir et ne résolvent rien, non justes ils pompent encore la bête, à la tuer avant la retraite car d'autres travailleurs seront là encore plus précaires à chaque fois et alors on va attendre 2012 tranquilles ? NON sinon on n'aura plus de force,car pour bouffer et payer le loyer faut y aller au taf,quand on n'en a encore 1. Maintenant le pouvoir est à la rue, aux salariés, à tous les citoyens,pas dans des élections qu'ils vont ficeler pour nous pièger. 2012 ne peut être que l'accomplissement de ce qui se construit tout de suite par la rue, par les idées, par la lutte syndicale par la fraternité et la solidarité alors les forces politiques ne doivent plus être attentistes mais faire front avec les syndicats.

  22. TCHOO dit :

    Salut les terriens

    On peut voir l'émission comme vous Michel, mais Xavier Mathieu a fait sortir des ces gonds A Minc.
    Et le fiston à Bedos, l'a quand même bien mouché en lui disant que c'était bien les journalistes eux-mêmes qui faisaient de la pub à l'attitude de Mélenchon en développant le buzz, tout en déclarant vouloir le dénoncer.
    Je crois que le petit bonhomme est partit colère de l'émission, mécontent de s'être fait moucher par un "bouseux" et un saltimbanque, lui la crème de l'élite.
    Jubilatoire pour moi, les propos de Xavier Mathieu (sa colère) et le renvoi suave dans les talanquères de la part de Bedos.

  23. Michel dit :

    Pour les caisses de grève, je ne trouve pas de site opérationnel où on pourrait choisir de participer pour aider tel ou tel autre (par Paypal, ce serait idéal). Trouvé néanmoins ces deux adresses pour y poster vos chèques:
    Pour les travailleurs de FOS :
    Faire le chèque à l'ordre de l'ul cgt martigues et l'adresser à
    ul cgt martigues, maison des syndicats, allée Benoit Frachon, 11500 MARTIGUES

    Pour ceux de DONGES :
    à l'ordre de CGT raffinerie de Donges action-retraite
    qu'on peut envoyer à CGT, 4 rue Marceau 44600 Saint-Nazaire

  24. marj dit :

    Tout à fait d'accord avec l'analyse d'Argeles39, Sarko et sa clique avaient prévus les manifs et mécontentements qu'engendreraient leurs réformes depuis le début du quinquennat mais ce qui leur importe c'est de faire passer le plus de mesures rétrogrades avant 2012 et de s'assoir sur la démocratie. Si cette réforme passe, parions qu'il continuera et il ne faudra pas trop compter sur le PS pour revenir en arrière

  25. briouzga dit :

    Bonjour;
    L'hypothèse de Jacques Généreux selon laquelle les forces progressistes pourraient opérer à temps la bifurcation souhaitée (plutôt que l'effondrement) est, à mon entendement, invraissemblable.
    Ce qui ne veut pas dire qu'il faut tout faire pour qu'elle se produise.
    Seulement, qui nous dit qu'en cherchant à bien faire, nous oeuvrons à la réussite du projet?
    L'histoire ne nous enseigne-t'elle pas qu'en politique les meilleures intentions sont la source des pires maux?
    La lutte menée contre les projets de la Sainte famille Sarkozi, tout le monde en a l'intuition, ne peut qu'en favoriser la réalisation. Rien ne pourra endiguer, dès lors qu'il n'y a plus à l'Est l'Empire du mal (c'est l'existence de l'Urss qui a permis la sociale démocratie, une sorte de compromis entre le capitalisme et le socialisme) l'explosion du néo ou de l'ultra-libéralisme conquérant dans de nombreux pays, comme la Russie.
    A mon sens seule une situation comme celle de l'année 1917 en Russie est en mesure de déclencher l'acte par lequel le prolétariat et les laissés-pour-compte imposeront et opposeront une nouvelle loi, la loi du Communisme, face à celle du capitalisme.
    Quant à savoir si Jean Luc Mélanchon à l'étoffe d'un Vladimir Illitch Oulianov, allez savoir?

  26. jjezfm dit :

    A propos de SLT, j'en retiens le soutien apporté par le public à X. Matthieu, et que les medias auront beau dire, il faut pas prendre les gens pour des cons, ils sont capables de se forger leur propre opinion (merci J. Ferry et tant d'autres!), quel que soit le contexte. L'opprobre unanime des medias peut même s'avérer contreproductive (cf référendum européen)

    A propos des critiques, Jean-Luc Mélenchon connaît sans doute Socrate mieux que moi. Ce bon vieux sage (Socrate) ne m'en voudra pas de le paraphraser: "Mes accusateurs peuvent me huer, je ne ferai qu'en rire !"
    ("mes accusateurs peuvent me tuer, ils ne peuvent pas me nuire" est sa véritable phrase, mais j'espère que Mélenchon n'en est pas à boire la cigue ;-)

  27. lepierrot dit :

    J'ai entendu aux infos qu'au cours de cette semaine, tous les ministres allaient se mobiliser à tour de rôle sur tous les médias TV pour venir expliquer leur propagande sur le bienfondé de cette réforme. Le bourrage de crâne va commencer. Lâchons rien face à ces vautours !

  28. jean ai marre dit :

    Mr JLMelenchon, vous nous rafraîchissez la mémoire sur les fonds de pension, sur le placement hasardeux de l'argent versé par les salariés par capitalisation.
    Modestement, je contribue à votre énoncé par :

    Les Retraites
    Les syndicats des salariés et le gouvernement vont s'affronter sévèrement, car les enjeux sont de taille.
    Les Syndicats, même catégoriels jouent gros sur cette affaire, ils savent qu'ils risquent d'hypothéquer leur avenir, Ils ont donc intérêt à jouer serré.
    Pour le gouvernement et le patronat c'est l'idéologie de la société libérale qu'il faut défendre, y compris les intérêts économiques et les enjeux financiers de certains.
    En filigrane, on voit poindre donc deux aspects de la réforme : le système de répartition et le système de capitalisation.
    La droite en sourdine a avancé ses pions, préparant la réforme.
    Le Fonds de Réserve des Retraites mis en place en 1999 par L. Jospin pour pallier au financement des retraites en 2020 a été boudé pendant 5 ans, : De mai 2002 à mai 2007, aucun versement n'a été effectues par les gouvernements Raffarin et Villepin.
    En 2008 N. Sarkozy confie à la Caisse de dépôt et de Consignation, (qui gère l'épargne placée sur les livrets A, Bleus et de développement durable, les retraites des fonctionnaires et joue le rôle de banque de la Sécurité Sociale) la gestion du Fonds de Réserve des Retraites !
    La stratégie se poursuit en avançant le pion Mederic, qui est l'un des organismes de Retraites Complémentaires transformé en un gigantesque ovni financier, et nous y trouvons à sa tête Guillaume Sarkozy, le frère de Nicolas.
    Méderic est alliée avec la Caisse de Dépôt et de Consignation (CDC)et sa filiale la CNP pour créer un joint-venture (co-entreprise) pour jouer un rôle majeur dans le marché des retraites complémentaires.
    L'enjeu est de taille, il faut s'approprier le taux de remplacement, c'est à dire le rapport entre le niveau de la rente de la retraite versée et le niveau du dernier revenu d'activité brute.
    Selon le C,O,R, «  à l'horizon 2020, une baisse du taux de remplacement de l'ordre de 8 % est attendue pour une carrière complète, Un complément d'épargne annuel de 40 milliards à 110 milliards d'euros en 2020 serait nécessaire pour maintenir le niveau de vie des futurs retraités.
    Mederic a le sourire, voila l'enjeu, une affaire juteuse
    Va suivre l'attaque sur la Sécurité Sociale.
    Le but du jeu : il faut étrangler les régimes de retraites par répartition et mettre en place la capitalisation, simple.

  29. le Prolo (PG 01) dit :

    @ - 2 - Gilbert Duroux

    Se désabonner de Mediapart ?

    "C'est bien gentil d'encourager Médiapart, mais ... Souvenons-nous qu'avec Minc et Colombani, il a conduit le Monde dans la situation où ce journal se trouve aujourd'hui".

    Peut-être pas exagérer.

    Mediapart a plus que sa part dans la critique du système Woerth et ses petits arrangement entre amis.
    Et donc dans la prise de conscience par Grand Public du pourrissement politique de ce gouvernement.
    Prise de conscience sans doute pas étrangère au succès de la mobilisation et à la détermination des manifestants.

    Non ?

  30. Monique Roques PG 30 dit :

    Jean-Luc, quelles nouvelles de ta proposition de montée nationale à Paris à l'appel des partis de gauche et des syndicats ?

  31. Michel Matain dit :

    Nicolas, son frère et Malakoff Médéric

    Avant Mediapart aujourd'hui et le Canard Enchainé en septembre, il y avait eu les Echos avec de nombreux articles depuis bien avant l'été. Pour connaitre les projets de la classe capitaliste et financière, aller à la source est le plus simple. Ce journal devrait être épluché par les militants de gauche : il est très riche (d'informations).

  32. Got dit :

    Bonjour Jean Luc Mélenchon, bien sûr que les médias ne reprendrons pas le fond mais uniquement la forme de vos interventions, c'est plus facile et ça fait "buzz" comme il disent. Cependant il faut tout de même faire attention que ces médias là ne vous fassent pas perdre votre propre personnage au profit de celui qu'ils veulent vous faire jouer.
    N'y a-t-il pas d'autres porte parole à mettre en avant, je crois que cela ne ferait que soutenir votre argumentaire.

  33. diafoirus dit :

    Bonjour à tous

    Pour suivre les luttes en cours partout
    http://solidarites.soutiens.org/
    Et le portail des luttes, éventuellement pour les dons (à évaluer)
    Ne rien lâcher !

  34. roland011 dit :

    35 - Michel Matain dit: 17 octobre 2010 à 13h56
    et le Canard Enchainé : il est très riche (d'informations).

    Je confirme, voir cette semaine l'article page 3 : Woerth voulait sauver sa petite retraite
    et au passage le sujet tabou : La grande Muette, l'Afganistan, et le silence de Assemblée

  35. micmousse dit :

    Moi j'aime pas les canards de laquais

  36. jorie dit :

    Je voulais rajouter à vos commentaires, que non seulement on tente de nous imposer la retraite par capitalisation, voire de nous la supprimer, mais en plus, cette réforme s'accompagne du démantèlement de la médecine du travail. telle que fixée en 1946. On supprime l'allégeance de la médecine du travail à la sécu (avec expertise d'organismes indépendants), qui garantissait malgré tout leur indépendance par rapport aux employeurs pour la remplacer par un comité de santé au travail dirigé par les employeurs (avec médecins, infirmiers, psys...). Ce groupe dont la mission serait définie par l'employeur serait chargé d'accompagner les salariés pendant leur carrière professionnelle;bien sûr, dans l'intérêt de leur santé..et de l'entreprise.... !
    Observez comme ce sera facile, ainsi, de faire crever les salariés au boulot, de définir ce qui est incapacité ou inaptitude ou paresse, pour leur filer ou non un arrêt de travail, un autre poste aménagé, ou la retraite à 60 ans...."si vous le méritez bien "! !allez savoir. C'est en ce moment que ça se passe cette réforme abominable et je trouve regrettable de ne pas en parler davantage,^parce que ces 2 réformes marchent ensemble.

  37. Carlos dit :

    D'accord avec #2#. Il faut oser pour dire que le nombre réel de manifestants calculé par médiapart est plus petit que celui de la police ! Ca voudrait donc dire que quand le stade de France qui contient 81000 personnes se remplit, il draine à lui tout seul l'équivalent d'une manif avec deux trajets longs de plus de 8 km pendant plus de 5 heures ! En Espagne pays où je vais tous les deux mois le journal El Pais (qui est de droite) calcule le nombre de manifestants en prenant en compte la surface des trajets occupée par les manifestant (Lxl) et multipliée par le nombre de personnes au m2. J'ai déjà fait le compte pour la manifestation du mardi dernier (je vais à toutes les manifs) et j'ai calculé environ 500000 personnes. La justesse tient dans l'estimation des personnes au m2, tous les autres paramètres comme L et l sont strictement exacts (voir mappy). Je tiens aussi à dire qu'une manif qui dure plus de 5 heures comme c'est le cas actuellement à Paris parcours plus d'une fois le même trajet. Je l'ai encore vérifié ce samedi car dès mon arrivée à la fin de la manif je suis retourné au début de celle-ci et des gens étaient en train de partir. Tout ceci pour dire que le chiffre de 330000 de manifestants pour les manifs actuelles de Paris est parfaitement justifié.

  38. lorenzo dit :

    Les bonus pour les traders n'ont jamais été aussi élevés aux Etats Unis (entendu aujourd'hui). Comme le bras de fer n'est pas prêt de s'arrêter, comme les dominants ne sont pas prêts de lâcher leurs avantages, il convient de trouver, me semble-t-il en plus, des moyens de manifester notre opposition au système économico-politique et de dénoncer ses relais serviles. Par des actions symboliques et non violentes. Eteindre son téléviseur serait l'une de ces possibilités. La non-consommation une autre. Enfin rien n'empêche de réfléchir.

  39. Gilbert Duroux dit :

    le Prolo (PG 01)

    "Se désabonner de Mediapart ?
    "C'est bien gentil d'encourager Médiapart, mais... Souvenons-nous qu'avec Minc et Colombani, il a conduit le Monde dans la situation où ce journal se trouve aujourd'hui".

    Ecoute, c'est bien gentil de me citer mais j'apprécierais davantage qu'on ne déforme pas mes propos. Où ai-je suggéré de se désabonner de Médiapart ?
    Je faisais simplement quelques rappels parce que, quels que soient les sujet et les personnes, je ne suis pas idolâtre et j'exerce mon droit de critique, ce qui ne m'empêche pas de reconnaître que Médiapart est pour moi ce qui se fait de mieux en matière de presse en ligne.
    Médiapart, avant tout, c'est du journalisme de révélation plutôt que d'enquête. Dans l'affaire Woerth, ils ont profité de fuites (l'avocat avait d'abord proposé les enregistrements au Monde). Plenel n'agissait pas autrement lorsqu'il dirigeait le Monde. Ses principales sources étaient judiciaires et policières (Deleplace, responsable d'un syndicat de policiers), ce qui a parfois l'inconvénient d'être l'objet de manipulations. Ce n'est pas ma conception du journalisme.
    Je rappelais aussi que Plenel a participé au naufrage du Monde avec Minc et Colombani (lire le bouquin de Péan et Cohen "la face cachée du Monde", et surtout "ma part du Monde", d'Alain Rollat, un ancien proche de Plenel, qui a monté le Syndicat national des journalistes CGT du Monde pour aider Plenel dans son objectif d'installer Colombani à la tête du journal).
    Voir ici, ici, ou , les récits de Rollat, qui est sans doute le témoin privilégié de cette période.
    Lorsque Plenel était à la tête de la rédaction du Monde, il faut se souvenir comment les mouvements sociaux étaient (mal)traités. C'est pourquoi j'accorde une confiance relative à cet homme et j'avoue que ça me chagrine qu'il soit aujourd'hui "blanchi" aussi facilement et aussi rapidement.
    Peut-être que l'homme a changé et que les cartes sont redistribuées. Mais un petit temps de latence aurait été pour moi souhaitable au lieu d'inviter Plenel à animer les débats sur les retraites organisés par ATTAC ou Copernic. Comme s'il n'y avait pas d'autres personnes aussi capables et bien plus légitimes que lui.

  40. petit chouk dit :

    @ frfrfr

    Quel est le lien de la vidéo du grand journal de canal+ avec Chabot et Ferrari.

  41. durandal dit :

    Le pire est toujours à venir, et c'est peu de dire que ceux qui l'instrumentalise s'enivrent de leur abjection en déroulant des ficelles de plus en plus grosses de vulgarité et de mépris (du métier décrit ci-après)
    Journal de treize heures, ce 17 octobre, vous êtes comparé à B Tapie ! Tout deux classifiés en jumeaux du populisme dont l'essentiel de l'engagement se caractériserait dans le combat violent face aux journalistes.
    Plein phares sur un homme, vous-même, chosifié et dont le visage est placardé, inséré dans l'image de la barbaque.
    La métaphore, toute visuelle, est campée dans un abattoir, ou le caméraman se met en scène en interrompant un boucher en action, qui lui dit, vertement de sortir, celui-ci insiste, et l'autre se fâche physiquement... un second dit que les journalistes ne sont pas la bienvenue et peu apprèciés de la corporation.
    Ceux et celles qui installent de telles procédés, justifiables dans des œuvres d'arts, peintures, romans, théâtres, ont par ce procédé mal dégrossi, la seule intention de submerger le spectateur d'un instantané rejet de communication immédiate, assimilé le flot du sang, (disparu ici) au déroulement du verbe.
    Pour mémoire, je ressent dans cette façon de faire, de la résurgence obsessionnelle d'un acte caché, suspecté, ayant été ou à venir, alimentant les fantasmes de meurtre rituel, programmé, toute l'iconographie utilisée par la droite extrême et l'extrême droite du siècle précédent.

  42. Poulou dit :

    Bonjour Monsieur Mélenchon,

    Hier à la manif, je vous ai observé pendant 1 heure et les nombreux militants qui vous ont serré la main.
    Je crois que vous êtes déjà au centre du pouvoir à Gauche et vous allez entrainer les communistes et les deçus du PS.
    Nous, en Allemagne, avec "Die Linken" nous n'avons même pas obtenu 1/10 ême de votre dynamique en France.
    Donc, tout l'Europe vous regarde, vote victoire enverra un signe très important à toute l'Europe, à la Russie et aussi aux vrais communistes de la Chine.
    Tenez bon et un grand bravo !

  43. jean ai marre dit :

    @ Le Prolo, @ 39 Gilbert Duroux,

    Désolé, je ne partage pas ton opinion sur les articles de Médiapart.
    " c'est du journalisme de révélation plutôt que d'enquête."

    Je dirais que les journalistes enquêtent et révèlent. Leurs articles sont bien structurés, et si la mobilisation est constante, faut avouer qu'ils y sont pour quelque chose.
    L'affaire Karachi, Retraite : la joint-venture des frères Sarkozy contre les régimes par répartition, les tables rondes avec des sociologues sur la politique de N Sarkozy, ect...
    Et la dernière approche : Raffaele Simone: «Etre de gauche est plus fatigant qu'être de droite!»

    On peut toujours reprocher, mais il ne faut pas vivre dans le passé.

  44. le Prolo (PG 01) dit :

    @ Gilbert Duroux - 39

    Plenel suspect ?

    "ce qui ne m'empêche pas de reconnaître que Médiapart est pour moi ce qui se fait de mieux en matière de presse en ligne"

    Alors où est le problème ?

    De mon côté je crois que pour nous la priorité est plus à la recherche de relais d'opinion (même s'ils s'appellent Plenel) qu'à la chasse aux sorcières.
    Mais ce que j'en dis...

  45. Alain COLLET (PG75) dit :

    La tête de notre Leader Modesto quand est parti, de la sono de la camionnette CGT de la voirie, le cri « Mélenchon avec nous » et puis « Mélenchon Présidons » !
    Cher président, tu vas bientôt les guérir les écrouelles !
    Plus sérieusement qu'en est-il dans vos cortèges du PCF ?
    A Paris, depuis trois semaines, le ballon du PCF, les affiches du PCF, l’autocollant du PCF portent la mention : Avec le Front de Gauche mettons nos forces en commun à coté du logo Front de Gauche.
    Nos points fixes sont cotes à cotes et, souvent, un tract commun est distribué.
    C'est un signe, non?
    On a fini Bastille Nation dans la même charge (ça marchait vite !)

  46. hebert catherine dit :

    Bon, je vois que vous avez encore des liens sur cette fameuse "affaire Pujadas", et j'en suis très étonnée puisque vous n'avez pas insulté Pujadas il me semble, vous avez commenté une interview qu'il avait faite ce qui n'est pas du tout la même chose. Il faudrait ne surtout pas confondre commentaires et insultes en face à face.

  47. ermler dit :

    Après visionnement de l'émission de Taddei.

    Il est des éloges qu'il faut savoir refuser. Ceux que des personages comme Tapie adressent à Mélenchon, par exemple.
    Refuser toute association des"caractères", toute connivence des "grandes gueules" face aux amalgames fabriqués par les médias !
    Quand Tapie maltraite un journaliste, il le fait pour défendre ses intérêts privés ! Pour masquer ses pillages ehontés et ses complicités élyséennes.
    Rien à voir avec Mélenchon qui défend le bien public et des valeurs sociales..
    Alors, de grâce, pas de "proximités" avec de tels individus !

    J'ai été consterné par la complaisance affichée par Jean-Luc Mélenchon vis à vis de Tapie, dans l'émission. Tapie aurait affirmer qu'il souhaiterait un deuxième tour : Sarkozy- Mélenchon. Que pour lui, "ce serait plus clair". Ce serait d'autant plus "clair" pour lui qu'il pourra voter "clairement" pour son ami et complice Sarkozy !
    Alors, monsieur Mélenchon, que signifiat ce sourire de satisfaction et de reconnaissance face au "souhait" de Tapie ? Seriez-vous naïf ? Oubliez-vous que des affairistes comme Tapie représentent très précisément tout ce que vous et moi exécrons et combattons ?! Il ne faudrait pas que les batailles polémiques autour de vos "buzz", créent de faux clivages qui nous fassent perdre de vue l'essentiel du combat que vous incarnez.

    Bien fraternellement.

  48. Philippe dit :

    Monsieur Mélenchon, je vous écrit de Belgique et si je n'étais pas "tombé" sur une émission lors de mon zapping de fin de soirée ou vous étiez présent, je ne serais probablement jamais venu sur votre blog. (émission présentée par Guillaume Durant et auquel participait également un autre écrivain/politicien, je crois qu'il s'appelait Féry)
    J'ai apprécié votre discours et je trouve regrettable qu'il n'y ai pas plus de politiciens comme vous, y compris dans mon petit pays au bord de l'explosion. La seule chose que j'ai trouvé légère est votre vision des échelles maximales et minimales des salaires. En effet je pense qu'une fourchette de 1 à 20 est beaucoup trop large. Personnellement, je pense que cela devrait être 1 à 10 au maximum. Je trouve qu'un patron qui paye 20 000 euros un employé serait particulièrement à l'aise avec 200 000 euros. Quand je vois des discours comme le votre, je me dis : dommage que je ne puisse pas voter en France.

  49. Transparence dit :

    Nous ne comprenons pas cet entêtement de notre gouvernement à vouloir chercher la confrontation au dialogue démocratique. Nous savons très bien que la majorité actuelle n'a plus sa légitimité. Certains de nos compatriotes en 2007 se sont laissés berner par la campagne de Présidentielle de Nicolas Sarkozy. Ils doivent maintenant le regretter et nous sommes persuadés que tous ces mécontents défilent en ce moment dans les rues de notre pays.


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