05nov 10
D’ abord un mot sur la lutte : elle continue. Ne jouez pas votre petit journaliste. Ne commencez pas à vous faire des mines inspirées sur le reflux de la mobilisation, la victoire du gouvernement et tout ce saint frusquin des muscadins du pouvoir. La mobilisation est intacte ! Dans les cœurs et les esprits elle s’est enracinée et élargie. Le six novembre : la manifestation. Moi je serai à Brive ce jour là, car il y a un salon du livre où parait-il je dois être absolument. Il faut dire que mon bouquin se vend comme un feu dans l’herbe sèche. En voila quarante mille d’édités. Je suis dans toutes les listes des meilleures ventes et pas peu fier de ça ! Bonne occasion aussi pour voir les copains de Corrèze et du Limousin. Je manifesterai avec eux samedi. Et la veille je suis dans le Lot, à Figeac, pour un banquet républicain.
J’ai tellement de retard sur ce que je veux dire sur ce blog ! Je laisse donc la parole à mon ami Eric Coquerel pour dire ce que nous inspire l’incroyable déclaration où Jean Paul Huchon dit qu’il préfère Le Pen à moi ! Je vous demande si vous voulez nous aider à desserrer cet étau spécial de mépris, si dangereux pour la gauche, d’agir aussi, chacun d’entre vous, sur vos socialistes locaux pour que cette mode soit tuée dans l’œuf !
Pendant les jours où vous n’avez rien lu sur ce blog, j’ai vécu la préparation et le tournage de l’émission « Vivement dimanche » chez Drucker. Ma détente a été d’écrire sur deux sujets. L’un à propos de la « stratégie médiatique », l’autre sur l’état de la crise. Cette fois ci je publie ma note sur la crise. C’est le plus urgent selon moi. En fait je recule cette publication depuis mon entretien avec Pedro Paez, l’ancien ministre de l’économie de l’équateur, actuel responsable pour ce pays de la nouvelle banque du sud. En lisant cela je ne vise pas à désespérer madame Laurence Ferrari ni les autres grands esprits qui ont décrété que je n’avais ni idée ni programme. Non. Au contraire, qu’ils restent dans leur ignorance et suffisance méprisante. Ca ne nuit qu’à eux. Par contre, je veux permettre à ceux qui ont bien compris que j’ai l’un et l’autre, d’accord ou en désaccord, de réfléchir. Et de comprendre pourquoi je plaide pour une politique économique de définanciarisation de l’économie française et son dételage d’avec l’économie américaine. Toutes choses qui imposent une révolution citoyenne pour avoir le rapport de force. Je veux aussi prendre date. Le cadre intellectuel de notre analyse n’est pas celui des gros malins du FMI et des autres brutes européennes qui prétendent guérir le malade de la dette publique. Eux vont nous faire mourir guéris ! Leur politique ne vaut rien car elle fait comme si existait un monde économique pur et parfait là où règne une obscure pétaudière dominée par un voyou très violent : les Etats-Unis d’Amérique source de tous nos maux ! Après ça deux mots s’agissant de l’émission de Drucker.
Le simple fait de nous voir par million va leur mettre le bourdon. Il est essentiel qu’ils sachent que nous les attendons au tournant. Evidemment, ca posera aussitôt la question : « et maintenant on continue comment ? ». Ne cherchez pas midi a quatorze heures ! On fera ce que les syndicats nous diront de faire. Je continue de proposer, avec le Parti de Gauche, l’idée d’une manifestation nationale monstre à Paris. Un évènement comme il y en a un tous les vingt ans dans ce genre. Comme notre manifestation contre la loi Falloux. Le temps de préparer ça sur le terrain, de collecter les sous, d’organiser les transports c’est une immense agitation et conscientisation qu’on organiserait de tous côtés. Evidemment ce sont les syndicats qui peuvent organiser ça et donner les consignes. Pas nous. On verra donc ce qu’ils nous disent de faire. Et ce qu’ils nous disent on le fera, parce qu’ils sont unis et qu’ils ont dirigé le mouvement au bon rythme jusque là, d’après ce que je vois.
L’échec des démocrates aux élections intermédiaires des Etats-Unis est un désastre mondial. Non parce que la politique démocrate est mise en panne. C’était une petite bibine à peu près indétectable compte tenu des problèmes à régler. Mais parce que maintenant, il y a trop de monde dans la cabine de pilotage : les militaires les démocrates de gauche et de droite, les républicains. Si bien que c’est comme s’il n’y avait plus de pilote du tout dans l’avion. Au consensus politique avec les républicains voulu par Obama, cette illusion mortelle, suit à présent un consensus subi. Rien ne peut plus se faire sans leur accord. C’est déjà grave. Mais comme eux-mêmes sont sous la pression de l’extrême droite, c’est pire. Ce sera donc la loi du plus petit commun dénominateur libéral. Dans le contexte, le désastre est assuré.
Les USA vont être engloutis par la masse de capitaux fictifs qu’ils ont engendrés et sur laquelle flotte de plus en plus en plus mal le vaisseau amiral du capitalisme mondial. Car la ligne du moins d’état, et moins d’impôts, moins de solidarité, pour relancer la production qui, parait-il, épongera les dettes a déjà prouvé mille fois son inanité. Le déclenchement de guerres régionales type Afghanistan ou Irak, pour faire tourner artificiellement la production à partir de l’économie d’armement a aussi atteint sa limite. Que reste-t-il ? Pour colmater la brèche qui s’est déjà ouverte à plusieurs reprises depuis vingt ans la seule parade utilisée avait consisté à injecter des milliards de dollars de crédit pour empêcher l’activité réelle de s’effondrer. Après la dernière crise c’est ce qui a été fait, encore une fois. Au niveau mondial, on se souvient de ce G20 ou avaient été annoncés mille milliards de dollars fabriqués dans la joie et la bonne humeur sous la houlette du FMI. Aux Etats-Unis, des centaines de milliards de dollars avaient déjà été injectés par l'administration Obama, après celle de Bush, Georges, l’idiot. D'abord pour sauver les banques américaines, ensuite pour relancer la croissance. En vain. L'économie des Etats-Unis tourne à vide. Alimentée depuis des décennies en dettes et capitaux fictifs, elle a franchi le cap où plus aucune dose supplémentaire de drogue ne suffit à la maintenir hors d’état de manque. Il en est ainsi parce que c’est une « loi » de l’économie réelle : vient toujours le moment ou la masse des signes monétaires doit s’accorder avec la réalité qu’elle est sensée représenter. Mais cette « loi » se vérifie dans des conditions d’exceptionnelle gravité.
Pedro Paez, ancien ministre de l’économie de l’Equateur m’avait montré des graphiques économiques très alarmants sur ce thème, au début du mois, a l’occasion d’une rencontre a Bruxelles. Il publie bientôt un article sur ce thème. Que voit-on sur ses graphiques ? D’abord que les USA ont essayé une politique de décroissance lente de la masse monétaire. Ils épongeaient en douceur. Lentement. La masse du crédit disponible accompagnait le mouvement. On peut dire qu’ils jouaient l’assainissement, dans la durée. Mais la courbe de la production suivait aussi le mouvement. Là était le risque : que le moteur s’éteigne. On voit alors, sur ces graphiques, soudainement, s’envoler le crédit. On comprend que le niveau de ralentissement de l’activité a été jugé inquiétant et qu’il s’agissait de le stimuler de nouveau. Trop fort. Le coup d’accélérateur a emmené le véhicule dans une direction aberrante : les logements construit sous « subprime » en sont l’emblème. Des gens insolvables ont pris en charge la relance de l’économie. A première vue c’était tout bénéfice. Un pauvre croit qu’il va devenir riche en achetant à crédit. Puis il tombe à terre. Son bien est revendu avec une belle marge du fait de l’envolée de l’immobilier. Le préteur est remboursé. Le pauvre est mort. Le riche est plus riche encore. Pas belle la vie ? Ajoutez à ça la guerre d’Irak et celle d’Afghanistan. Elles permettent de collecter et dépenser un maximum qui revient a domicile à quatre vingt pour cent comme le montre le rapport dont je vous ai déjà parlé ici. Tout allait comme d’habitude. Mais cette maudite courbe du crédit, comme les arbres, ne pouvait pas monter jusqu’au ciel comme le dit l’adage. L’accident a eu lieu. Celui de subprime. Tout le système s’est bloqué par la contagion de « papier pourri » dans les caisses et les bilans d’entreprise.
On voit alors sur les courbes de Pedro Paez le crédit et la production s’écrouler. Une courbe alors s’élève aussitôt brutalement : celle de la masse monétaire ! Ce sont les milliards d’argent fictifs créés par la réserve fédérale. Et là: stupeur ! Le crédit aurait du repartir aussi violemment et la production suivre. Tout cela aurait du se voir sur les graphique avec juste un effet de décalage dans le temps lié à la circulation de l’eau dans les tuyaux. C’est cela qu’on avait observé dans les précédentes crises. Comme dans un feu qui s’éteint, faute de buches, la banque jetait du papier et cela faisait une belle flambée qui faisait assez illusion pour que tout ronronne à nouveau. Mais cette fois ci le rebond a été timide. Une deuxième injection a suivi. Pschitt ! Effet quasi nul. Le moteur n’est pas reparti. On n’en est pas sorti. On en est toujours là. La production des USA a reculé. Que faire à présent ?
Naturellement aucun dirigeant n’a l’intention de proposer une relance par la consommation populaire aux USA. Cela voudrait dire de la relance salariale ou sociale avec des systèmes de sécurité sociale dont les américains, chauffés à blanc par leur presse éthique et indépendante, considèrent que c’est le début du communisme. Mais ce n’est pas tout. Relancer pour acheter quoi ? Tant de choses sont produites ailleurs. L’économie productive réelle, c’est presque rien aux USA. L’agriculture c’est 1% du PIB. L’industrie ? 10 %. Les USA sont un fantôme dans l’ordre de la production. L’essentiel du chiffre ce sont des « services » comme le disent les ravis de la modernité ! Du papier, des bureaux qui brassent des papiers à propos d’autres papiers : de l’assurance, de la banque et ainsi de suite. Il y a donc deux lignes d’action chez les belles personnes nord américaines. Les unes veulent un dollar faible pour relancer la production en la faisant remorquer par le reste du monde et ralentissant l’import par une élévation de son cout. Le modèle grotesque du libre échange mondial. Celui qui oblige à admirer l’économie allemande qui vend des machines à la terre entière mais laisse dans la pauvreté le quart de sa population. Ou le modèle français des champions internationaux et du déménagement général de tout le reste. Ceux là vont finir par avoir le dernier mot on dirait. Mais pas volontairement. Le dollar baisse parce que le monde sait que c’est une bulle ! Malheur !
C’est ce que veulent à tout prix éviter les amis du dollar fort. Ces gens savent que leur économie repose sur la valeur reconnue à cette monnaie ! Ceux là savent que plus le dollar baisse plus ceux qui en possèdent les vendent car c’est le gros des actifs de leur bilan. A quoi bon stocker un papier qui fond à vue d’œil ? Il n’y a qu’une raison de le faire : c’est qu’il n’y ait rien d’autre à la place. Mais justement il y a. L’euro par exemple. Les USA sont donc dans une tenaille. D’un côté les chinois, avec leur monnaie pas chère, étouffent la production yankee avec leurs produits. De l’autre les européens cocoonent les rentiers avec une monnaie chère et stable que protègent des politiques d’austérité sadiques. Les nord américains jettent donc des millions de dollars supplémentaires dans les tuyaux. En vain. Normalement le moteur va s’éteindre. Si vous avez des dollars, vendez ! Achetez des valeurs matérielles réelles. D’ailleurs, les gros bonnets, qui n’ont pas lu Marx, font pourtant ce qu’il a prévu il y a longtemps. Acheter d’abord quelque chose qui tienne en peu d’espace beaucoup de valeur. De l’or. Le cours a augmenté de 20% depuis le début de l’année. C’est un indice de la course au réel qui va prendre la finance à la gorge.
Quand Pedro Páez m’a montré ses graphiques il a souligné que depuis 2006, les USA ne publient plus d’informations sur leur masse monétaire. Pour autant tous les gens sérieux se réfèrent aux chiffres disponibles par les agences économiques qui continuent à savoir que ce genre d’information est essentiel. Ceux là ont vu ce qui vient de se décider. C’est une nouvelle injection massive de dollars qui a été choisie banalement comme solution. La banque centrale, la FED, a décidé de racheter elle-même la dette du pays. Une opération de passe passe. Les bons du trésor ainsi achetés n’ont pas davantage de valeur que les dollars émis en contre partie. C’est la deuxième fois en très peu de temps. La fin s’approche qui verra le système couler dans l’océan de papier qu’il a engendré. La bête s’asphyxie, étouffée dans son venin. Mais soyons honnêtes : de toute façon les USA ne peuvent rien faire d’autre. Le peuple américain est incapable de se désintoxiquer par une méthode maitrisée et collective. Il y sera contraint par la force des évènements. La forme politique que prendra alors cette contrainte sera horrible, faute de parti de gauche en état de relever le gant du désastre. Tel est mon pronostic. Celui sur lequel se base une bonne partie de mon analyse de la réalité internationale. Les USA ne sont pas la solution mais le problème. Qu’il s’agisse d’économie ou de paix qui sont les deux faces de la pièce mondiale qui se joue.
L'emballement de la planche à billets est un phénomène qui finit toujours mal en économie. La dernière fois que les dirigeants de la FED avaient ouvert les vannes à dollars, ils avaient juré que c'était exceptionnel et qu'ils ne le feraient plus à moins d'un risque extrême de déflation, comme en attestent encore des déclarations de son gouverneur cet été 2010. En 2008 la FED avait injecté 1 750 milliards de liquidités au profit des institutions financières et immobilières et des banques américaines, soit presque l'équivalent de la richesse produite par la France en un an ! Et pour soutenir les plans publics de sauvetage bancaire et de relance, elle avait directement acheté des bons du trésor et autres titres de dette d'agences fédérales. En à peine deux ans, le total des actifs détenus par la FED est ainsi passé de 800 milliards à 2340 milliards de dollars. Soit une hausse de 195 %. Cela donne un aperçu de l'ampleur de la création monétaire à laquelle la FED a recours pour acheter ces actifs. On comprend beaucoup mieux pourquoi dans ce contexte les autorités américaines ne publient plus depuis 2006 les chiffres de la masse monétaire en dollars. La FED détient aujourd'hui pour 968 milliards d'euros de titres de dette publique états-unienne … soit plus de 40 % de ses actifs ! 40 % bidon ! C'est dire quelle est déjà la fragilité de la première banque centrale du monde.
Ils ont pourtant décidé maintenant d'aller encore plus loin. Voila un nouveau plan de 600 milliards de dollars supplémentaires de rachats de titres de dette publique d'ici 2011 ! Cela représente 75 milliards par mois de rachats supplémentaires de dette publique. Attention : ils s'ajoutent aux 35 milliards que la FED rachète déjà chaque mois en vertu du précédent programme qu'elle avait annoncé. Résultat, ce sera pour 900 milliards de dollars supplémentaires de dette publique que la FED va acheter d'ici fin 2011. Cela implique un quasi doublement de son exposition sur la dette publique états-unienne. Si la part des autres actifs de la FED reste constante, cela signifie que fin 2011, les titres de dette publique pourraient représenter jusqu'à 60 % des actifs de la FED ! 60 % d’argent bidon comme garantie de la valeur de la monnaie numéro un du monde ! Imaginez la même chose chez les grecs !
Si la FED se mobilise autant c'est que la masse de dette publique des Etats-Unis s'emballe. Début 2010, elle représentait 10 124 milliards d'euros, soit 92 % du PIB américain. C’était « seulement » à peine 62 % en 2007 ! Cela veut dire que cette dette a fait un bond sans précédent de 30 points de PIB en 3 ans ! En Europe on est livré au FMI pour moins que ça ! D’ailleurs la situation des USA est beaucoup plus préoccupante que celle de l'Union européenne du point de vue habituellement rabâché par les pères la rigueur du vieux continent. Là, la dette publique représentait à la même période 73 % du PIB, ou même de la France qui était à 82 % du PIB. Et pourtant ce sont les dettes publiques européennes qui sont attaquées sur les marchés et pas la dette américaine ! On voit ce que valent les soi disant fondamentaux objectifs de l’économie dont on nous rebat les oreilles. Ca ne va pas s’arranger. En atteste le programme de rachat de la FED. A horizon 2020, les prévisions officielles situent la dette publique états-unienne à 21 500 milliards de dollars ! Sans compter avec les 56 000 milliards de dollars de dette sociale non provisionnée. Il s’agit des engagements de retraites non finançables à ce jour par les différentes caisses de retraites américaines. Ca vous dit quelque chose ces caisses de retraite par capitalisation ? Les vieux américains sont ruinés et ils ne le savent pas encore ! Sauf si les européens ou les chinois rachètent des titres des sociétés de retraites par capitalisation d’une façon ou d’une autre….
Une question se pose. Mais où va tout cet argent ? Qu’il soit fictif on l’a compris. Mais pourquoi, alors qu’il est réellement mis en circulation, on n’en retrouve pas la trace dans la production ? En fait, tout part dans la bulle financière, dans la spéculation. Censée prévenir les difficultés de financement de l'Etat et toute déflation de l'économie, cette politique de création de liquidités fictives aggrave en fait le mal qui explique la crise. En effet ce nouvel afflux de liquidités ne profite pas à l'économie réelle. 1 000 milliards de dollars de liquidités sont déjà en réserve dans les banques états-uniennes. En réserve, oui. Ils ne sont pas prêtés ! Pourquoi ?? Faute de projets d'investissements d’une part. Faute d'intérêt des banques pour l'économie productive. Ces masses de liquidités servent donc à alimenter les marchés financiers. Comme la FED rachète elle-même des obligations de l’Etat elle ne les rémunère guère. Normal : pourquoi le ferait-elle vu que le client c’est elle ? Il y a donc un afflux de capitaux sur les marchés boursiers et les marchés dérivés notamment de matière première. Après l'annonce du nouveau programme de rachat de la FED, les principales bourses étaient ainsi euphoriques (près de 2 % de hausse à New-York, Paris, Londres et Francfort), alors que la même journée tombaient des indicateurs économiques réels très négatifs notamment sur le taux de chômage aux Etats-Unis. Et le comble c'est que Ben Bernanke, le patron de la FED, s'est réjoui de cette remontée des marchés boursiers, censée redonner du pouvoir d'achat aux ménages américains !
Cette embellie boursière montre à quel point les bourses européennes sont d'ailleurs déconnectées de la santé de l'économie européenne elle-même ! Car les achats de la FED sont une mauvaise nouvelle pour les entreprises européennes. Elles vont subir de plein fouet la baisse du dollar et la hausse de l'euro qui vont en résulter. Et comme par hasard, en tête de ces profiteurs et spéculateurs boursiers, on trouve bien sûr les banques ! Au sein du CAC 40, les cours de BNP, Société générale et Crédit Agricole ont ainsi grimpé de près de 5 % en une journée. Et alors que l'économie est atone, BNP Paribas a annoncé un nouveau chiffre de profits mirobolants : un bénéfice net de 1,9 milliards d'euros au 3ème trimestre 2010, en hausse de 46 % !
La chute du dollar provoque une envolée toxique de l'euro. Résultat direct de l'emballement de la planche à billets états-unienne, le dollar a reculé face à la plupart des devises du monde. C’est pas bon signe. L'euro a accéléré sa remontée en dépassant les 1,4 dollars. Cela représente une hausse de 20 % par rapport à son niveau de 1,19 dollars en juin dernier. Cela réjouit le rentier. Mais cela renchérit d'autant et de manière catastrophique les prix des entreprises européennes et françaises exportatrices. A notre tour d’ajouter le refrain habituel …. « et donc à terme pour l'emploi ». Cette situation n'a que des inconvénients. Elle ne protège même pas les Etats européens contre les attaques dont font l'objet les dettes publiques. Depuis la semaine dernière, les marchés poursuivent en effet leurs attaques contre le Portugal et l'Irlande dont les taux d'intérêt de la dette continuent de grimper. On va dans le mur en klaxonnant gaiement !
La complaisance lamentable de la BCE est en passe de devenir un argument de notre côté… Complètement alignée sur les USA, la BCE a déployé par l'intermédiaire de son président Jean-Claude Trichet des trésors d'hypocrisie et de langue de bois pour soutenir une politique monétaire dont elle combat pourtant les principes au niveau européen. Trichet a ainsi déclaré jeudi 4 novembre : "je ne dispose d'aucune indication me faisant douter de ma conviction que ni le président de la Réserve fédérale ni le secrétaire d'Etat au Trésor – sans parler du président des Etats-Unis – n'ont adopté de stratégie ou de tactique d'affaiblissement du dollar." "Je n'ai aucune raison de ne pas leur faire confiance. Une fois de plus, j'ai confiance en leur affirmation et dans le fait qu'il est dans l'intérêt des Etats-Unis d'avoir un dollar fort."
Donc, la BCE pense que le dollar fort est possible avec un surendettement de l’Etat américain représentant des milliers de fois la production réelle du pays. Mais elle pense le contraire à propos de l’Union européenne et de sa monnaie quand un Etat comme la Grèce a une dette représentant le 1% du PIB européen !!! Complaisance invraisemblable vis à vis des Etats-Unis et de leur laxisme budgétaire et monétaire, rigueur en Europe ! Car on pourrait dire a monsieur Trichet pourquoi ne faites vous pas au moins la même politique de rachat des dettes publiques des états que celle des Etats-Unis si vous pensez que cela ne s’oppose pas a une monnaie forte ? Voyons de plus près. On constate alors que le programme de rachat de titres de dette publique de pays européens, commencée en juin, est resté marginal. 63,5 milliards de titres de dette publique détenus fin octobre 2010, soit à peine 3 % des actifs détenus par la BCE. C’est sans effet pour donner de l’air aux Etats européens.
La BCE continue donc au niveau européen de faire de la surenchère dans l'austérité. C’est elle qui pousse pour la mise en place de mécanismes de contrôle et de sanction automatique des politiques budgétaires des Etats. C’est elle qui refuse tout rééchelonnement des dettes publiques permettant de desserrer la contrainte de court terme qui étouffe certains Etats. Au demeurant, le président de la BCE Jean-Claude Trichet a aussi fait jeudi 4 novembre, deux aveux troublants et inquiétants sur la persistance, voire l'aggravation des facteurs qui ont conduit à la crise financière de 2008 : "Que des établissements financiers soient, mettez les guillemets, accros, aux fonds de la BCE ne correspond pas à une situation normale. Nous réfléchissons en permanence aux moyens de régler ce problème de manière progressive." Et d'ajouter qu'"il y a toujours des inquiétudes persistantes au sujet d'un éventuel retour des tensions sur les marchés financiers". Un mélange de prophéties et de menaces, en quelque sorte.
La guerre des monnaies est ainsi relancée par les Etats-Unis. On va voir qu’il y a sur le sujet deux poids, deux mesures. Quelques jours après la polémique sur la fameuse "guerre des monnaies", cet épisode montre la lourde responsabilité des Etats-Unis dans le creusement des déséquilibres monétaires mondiaux. Mais, bizarrement, c’est la Chine qui est systématiquement montrée du doigt pour sa politique de change jugée trop "nationaliste". La politique monétaire américaine jouit au contraire d'une quasi impunité, à l'échelle internationale. Gageons que c’est en raison de la qualité du respect des droits de l’homme aux USA. Personne ne trouve rien à redire quand les USA pratiquent de manière aussi bestiale qu'aujourd'hui la dévaluation compétitive. Mais la Chine est jugée irresponsable quand elle pilote prudemment le taux de change du yuan. Pourtant c’est elle qui éponge déjà l'essentiel de la dette américaine. Sans la Chine les USA s’effondreraient. Rappelons que la Chine détient à elle seule plus de 2 000 milliards de titres de dette publique états-unienne, soit le quart de celle-ci.
L'autre conséquence de l'emballement de la création monétaire américaine est l'envahissement – et le pourrissement – des économies émergentes par des masses de liquidités dont les banques ne veulent rien faire d’autres que des outils de spéculation pour faire vite des profits de court terme. Pour en maîtriser les risques et même la freiner, les économies émergentes remontent donc leurs taux. Elles renforcent les dispositifs de contrôle de l'entrée des capitaux. Le Brésil vient ainsi de relever à 6 % la taxe appliquée à tout achat depuis l'étranger de titre de dette brésilienne. C'est une manière de se prémunir contre la volatilité de ces liquidités et aussi une forme de défiance face au dollar. C'est aussi un bon exemple des armes dont disposent les Etats pour frapper au portefeuille les banques et autres établissements qui spéculent sur les dettes publiques. Pour avoir d’autres idées de répliques sur ce sujet je renvoie au document du Parti de Gauche « gouverner face aux banques »
« Vivement dimanche ». Drôle d’évènement. Quelle prise de tête pour moi et les miens. On racontera les coulisses dès que je pourrai. Ce qui ressort de tout ça c’est qu’il existe un monde médiatique qui ne fonctionne pas sur le registre du ring ou du catch. Je ne vous dis pas que j’y suis spécialement bien préparé. Mais si je risque un mot sur l’émission que nous avons enregistrée mercredi de treize heures à vingt heures quarante, ce ne sera pas pour la déflorer. Mais pour la situer. Les amis qui me haranguent comme si l’enjeu de l’émission était de faire naître un rapport critique à son sujet se trompent d’objet. La cible de l’émission ce n’est pas Drucker mais ceux qui regardent la télévision et cette émission. Ensuite l’objet n’est pas d’y réciter des tracts mais de faire vivre une idée par l’illustration. C’est un mode particulier d’expression et il est inutile de s’y dérober. Il s’agit d’être contagieux davantage que d’être convaincant. Il s’agit de sortir notre culture de gauche de la marge. De rendre sa façon d’être visible. Voila comment j’ai compris ce que j’avais à faire. Et vous verrez que personne ne m’a obligé à dire le nom de mon chat ni la race de mes serins en contrepartie du message politique que j’ai voulu faire passer. Un message non pour mes amis et partisans mais pour les autres, ceux qui hésitent, ne savent plus, ne veulent plus. Et mon idée ce n’est pas seulement de m’aider moi dans mon combat que d’aider des idées de façons de voir à exister, à être vues. Vous me direz si j’y suis arrivé. Je vous le répète je préfère mille fois une émission comme celle là à ces innombrables pugilats où on me coupe la parole toutes les quarante secondes sur des sujets qui sont rarement ceux sur lesquels on a travaillé avant. Une autre idée fausse est qu’Olivier Besancenot serait en difficulté depuis qu’il serait passé à cette émission. C’est donner à l’émission un pouvoir qu’elle n’a pas. Ni dire en quoi consistent les difficultés d’Olivier Besancenot. Je crois moi au contraire que c’est sa ligne et non sa personne qui est en difficulté.
Un dernier mot. Ne me saoulez plus avec ces histoires de « posture de force tranquille », look de présidentiable, mes cravates, mes dents, mes cheveux, et tout ce bla bla mal digéré de l’imagerie d’Epinal des hommes d’état revus et colorisés par la cinquième République et ses mythes monarchiques débiles. Je suis le bruit et la fureur. Comme mon époque. Et on n’aura besoin de nous que parce que nous sommes incorruptibles, que nos mains ne tremblent pas, que notre manière d’être montre que nous n’avons pas peur. Tout ce qui fait de nous des rustres pour la bonne société fait de nous des valeurs sures pour les nôtres. Surtout quand la plupart de nos donneurs de leçons n’ont pas encore prouvé en quoi ils valaient mieux que nous tous, et que moi s’il faut en parler, sur le plan de la culture, du savoir, de la valeur humaine.
Bravo Jean Luc,
Je crois aussi bien que je le souhaite que tu seras au deuxième tour de la Présidentielle.
@ Philippe (280)
Au sujet de Jean-Pierre Coffe, le vieux monsieur au tapioca. Il faut expliquer qu'il ne s'est pas contenté de "faire une boule bio" pour Carrefour, comme il a dit à ses contradicteurs. Ni de "faire de la pub" comme Depardieu. Coffe a construit sa réputation et fait son fond de commerce de la dénonciation de la malbouffe et de la grande distribution... Avant de bosser pour Carrefour et faire de la pub pour Leader Price, un magasin qui vend de la junk food (de la nourriture de m****) aux pauvres. Un reniement complet.
Mon avis sur Vivement Dimanche :
Très bonne 1ère partie, gâchée par la présence, de plus finale, de Bedos fils, venu non pas pour témoigner ou pour honorer l'invité, mais pour s'honorer lui-même. Le ton de l'émission a alors changé, et de fraternel est devenu promotionnel pour un amuseur de fin de banquet bobo.
Il fait d'ailleurs beaucoup rire Franz-Olivier Giesbert, c'est dire!
La seconde partie en revanche était ratée et a plutôt détérioré votre image. Comme Drucker l'avait fort bien présenté et avoué, Sérillon et Coffe, habituellement "gentils", devaient vous contrer et vous déstabiliser, ce qui en soi était déjà dépréciatif - si le gentil attaque le monsieur, c'est que le monsieur est méchant. Ils ont utilisé les techniques et provocations des "journalistes" habituels, notamment ne pas vous laisser le temps de répondre et argumenter. Ils y sont parvenus sur les droits de l'homme en Chine par exemple, épisode dont le spectateur retient, conforté par la sortie tonitruante de Ruquier, que vous n'êtes pas net sur le sujet et que vous n'en parlez bel et bien pas dans votre livre. De plus l'amuseur de service, Régis Mailhot, trop "chansonnier" à mon goût, était déplacé. Un Didier Porte aurait été plus approprié. Enfin, et en conclusion, se faire donner, "le béret à la main", des leçons de bonne conduite par un Coffe ne peut en rien être valorisant.
Bonne intervention.
Ma femme, qui ne vous connaissait pas, à été conquise : pas de blabas inutile, direct, clair, authentique.
Un petit loupé mineur sur le problème chinois, car je pense (sauf erreur, mais j'ai bien relu) que Sérillon a raison. A noter que vous ne parlez pas de l'Inde comme partenaire économique alors qu'elle offre un potentiel équivalent à celui de la Chine, avec une démographie supérieure à terme, encore plus proche de nous culturellement et l'avantage d'être une démocratie.
Personnellement, j'ai été sensible à votre brillante déclaration où vous vous êtes posé en tant que lutteur et non en tant que touriste.
Vivement vos commentaires sur votre druckérisation.
Les Sérillon et Coffe sont d'une banalité affligeante.
Bravo encore continuez.
Je regardais la deuxième partie de l'émission. J'ai trouvé la deuxième partie pas trop mal. Juste le point avec la Chine: un conseil, je ne suis pas encore arrivé à la page 128, mais évitez d'affirmer sans preuve car l'effet pour les personnes qui n'ont pas lu votre livre est que vous mentez. Il faut être sur des éléments que vous portez. Mais bon.
Pour Coffe qui n'écrit pas ses livres lui même, je l'ai trouvé pitoyable. Etre social c'est proposer des recettes à 2 ou trois euros. Si on augmentait déjà les salaires peut-être que les pauvres pourraient se faire des recettes à 10 euros, non? Mais peut être que pour lui expliquer aux "pauvres" comment faire des recettes à 2 euros c"est leur apprendre à vivre avec ce qu'ils ont; c'est normal et social.
Bref j'ai apprécié le moment où Coffe parle de son futur périple en Afrique et que vous lancez l'idée que la misère africaine est du au libéralisme. Drucker n'a pas relevé mais cela a eu son effet.
Pour la manif du 6 novembre, un article sur la manif à Avignon à lire (on y voit d'ailleurs un CRS avec une bombe lacrimogène sur des manifestants par terre; je me demande si c'est normal):
http://juralibertaire.over-blog.com/article-echauffourees-devant-le-palais-des-papes-a-avignon-6-novembre-60453563.html
Dans l'émission de MD, Jean-Luc Mélenchon a de nouveau évoqué son idée de constituante. Qu'il faille changer de régime est évident mais qu'une assemblée constituante soit légitime pour cela ne l'est pas du tout. C'est au peuple lui-même d'approuver une nouvelle constitution. En tout état de cause, on ne peut pas exiger un référendum pour ratifier le traité de Lisbonne mais considérer qu'il n'est pas nécessaire de recourir à cette procédure pour établir une nouvelle constitution. Jean-Luc Mélenchon devrait expliciter davantage sa pensée sur ce point et préciser le rôle de cette assemblée constituante: aurait-elle pour fonction de proposer une nouvelle constitution ou serait-elle chargée de l'adopter?
SI 304
Page 130,il est rappelé que le régime chinois "ne nous convient pas".
C'est d'ailleurs pareil pour la Russie quelques pages avant.
Amicalement vôtre.
J'ai loupé la seconde partie de "Vivement Dimanche".
L'un d'entre vous aurait-il un lien vers une vidéo sur le web ?
Merci d'avance.
@carlo
Il est évident que l"assemblée constituante ne sera élue que pour mettre en forme la constitution. Celle-ci devra être approuvée par le peuple.
Ensuite des élections législatives seront organisées pour mettre en place la nouvelle assemblée.
Mais pour plus de renseignements procurez-vous le livre de Jean-Luc Mélenchon ou consultez les propositions sur le site du Parti de gauche.
J'ai regardé votre émision et évidemment quelle différence avec les habituels invités "bling-bling" de Drucker and C°. J'aime votre façon de parler de la politique (au moins vous donnez l'impression de croire en ce que vous faites), un bémol toutefois, acceptez de reconnaître vos erreurs, l'erreur est humaine (comme vous !) !
Quand à M. Coffe, toujours à côté de la plaque avec son côté pseudo social : si les gens gagnaient correctement leur vie ils n'auraient pas besoin de ses recettes à 2€. Par ailleurs, je lui signale que la France ne s'arrête pas à Paris (du tapioca en province on n'en trouve pas !). Du caviar pour eux et.....du tapioca pour nous !
Bravo le PG est prêt pour gouverner le pays.
Bravo Jean-Luc pour ta prestation chez Druker, clair, concis, droit et juste.
Pour moi c'est clair, tu seras président en 2012 ! Vivement que ce moment arrive, que nous respirions enfin un air plus pur et plein d'espoir ! un avenir enfin se dessine pour nous tous !
Que se vayant todos !
Bravo M. MELENCHON vous vous êtes fort bien sorti du guépier de Drucker le lisse, je me suis beaucoup amusé dans la deuxième partie où vous avez remis en place très correctement Sérillon, mais surtout Coffe.
Beau moment de communication de gauche claire.
@ Pierre 34
"Il est évident que l"assemblée constituante ne sera élue que pour mettre en forme la constitution. Celle-ci devra être approuvée par le peuple."
C'est ce que devrait dire Jean-Luc Mélenchon chaque fois qu'il s'exprime sur cette question dans les médias car il est assez aisément concevable que ceux qui, exceptionnellement, écoutent ou lisent ses interviews dans la presse ne sont peut-être pas tous disposés à acheter ses livres pour s'assurer qu'il est bien prévu que la nouvelle constitution sera adoptée par la voie référendaire.
Je rappelle qu'après l'échec du référendum sur le TCE, Jean-Luc Mélenchon avait également proposé qu'une nouvelle constitution soit élaborée par une assemblée constituante et qu'il n'avait pas été clair non plus sur le rôle de celle-ci.
"Mais pour plus de renseignements procurez-vous le livre de Jean-Luc Mélenchon "
Je vous remercie du conseil. Je n'y avais pas du tout pensé 8).
Oui c'est trés net,il y a du Marchais chez le camarade Mélenchon. D'ou l'importance d'en tirer les enseignements qui s'imposent pour ne pas tomber dans les mêmes pièges qui ont désservi notre défunt premier secrétaire(..)
Se faire respecter ok, mais s'énerver dés lors q'un journaliste "pique"pour tenter de mettre en porte à faux,non!
Parce que mon cher JLuc à la question sur les droits de l'homme en Chine,tu n'as pas apporté de réponse satisfaisante,ce qui donné raison à Sérillon..
Qui plus est, je ne voudrai pas retrouver chez Mélenchon avec la Chine, ce qui m'a fait souffrir dans mon parti avec les pays de l'est et leur fameux "bilan globalement positif "(..)
A part ces quelques critiques qui, je l'espére seront considérées comme positives,le reste de l'émission a démontré que notre camarade possédé une grande culture,et qu'il avait de l'humour,c'est important.
Bon,aujourd'hui je vais acheter le livre! Et j'espère qu'il va me passionner tout autant que: En quete de gauche
Attention à ce que la Chine ne devienne pas le talon d'Achille de Jean Luc et l'angle d'attaque facile offert sur un plateau aux griots du social libéralisme. Il n'y a qu'à voir la réaction de Libé après celles de Valls et de Huchon pour comprendre que c'est de ce côté là que viendront les coups les plus bas, d'autant plus bas que sur le fond il n'ont pas grand chose comme angle d'attaque et que tout les renvoie à leur dérive idéologique droitiière et quand le bon docteur FMI sera là, ce sera encore pire. Alors qu'une bonne fois pour toute, on n'ait pas à renvoyer à la petite nuance ou au petit adjectif de nuance de la page x du nième livre de Jean Luc, et que le régime chinois et la question des droits de l'Homme en Chine aient clairement droit à la levée de bois vert que tout amoureux de la démocratie est en droit d'attendre. Sans quoi tout le projet du PG sera en permanence parasité par ce qui se révèlera comme une trop funeste complaisance.
bonjour
Mr Hamon (PS) s'intéresse beaucoup au PG et à Jean-Luc Mélenchon.
extrait grand jury:
Interrogé sur le style du président du Parti de Gauche, le porte-parole du PS a répondu que ce dernier était "dans une entreprise de séduction de l'encadrement et des militants communistes évidente, que sa tâche aujourd'hui est de rassembler cette famille, ce qui justifie quelques références comme Georges Marchais".
Si çà c'est pas de la manoeuvre pour briser le front de gauche ! c'est que j'y connais rien. Soyons très clair les communistes sont nos alliés aux manifs comme au front de gauche.le front de gauche est une structure intelligente qui commence à chatouiller l'ami Hamon, à irriter certains au PS. alors la bonne méthode pour nous contrer c'est de nous opposer au PCF. Quelle erreur, et merci aux communistes de composer avec nous le Front de gauche.
Diviser pour mieux régner est la la devise du PS ! nous c'est rassembler pour peser ! les électeurs seront voir qui sont leurs vrais leaders.
cordialement
Guy Carlier - on s'en doutait bien - s'en prend à nouveau à notre "sénateur" (quand je vois le nombre de journalistes qui l'ont encore appelé sénateur ces jours-ci, je me dis qu'ils ne suivent pas beaucoup l'actualité).
Aboyez, aboyez, vous verrez comment les gens finiront par traiter les chiens enragés: par le mépris et l'indifférence.
@ 309 d3gl1ng0: vous trouverez la deuxième partie ici: http://vivementdimanche.france2.fr/
Ce que je cherche, de mon coté, c'est la première partie....
@ 221 Gatinais
@ 304 Kergréach
Moi aussi un des rares points sur lesquels je suis circonspect dans le discours de Jean-Luc Mélanchon, c'est la Chine...
Comme Gatinais je pense que le système Chinois nous tue (pas les Chinois eux-mêmes qui sont les victimes comme peuvent l'être les salariés français, le système...). De l'ingérence ils en font jusque dans mon armoire et mes placards. Quand je pense qu'on leur a délocalisé notre pollution je ne suis ni fier ni satisfait non plus.
La Chine n'est-elle pas aujourd'hui l'accomplissement du rêve de tous les néoconservateurs dont on avait vu l'ébauche dans le Chili de Pinochet : l'alliance de la dictature et du capitalisme économique le plus débridé?
Comme Kergréach j'aimerais que la France se tourne en priorité vers l'Inde qui est une démocratie (même imparfaite) et qui a une culture qui me semble plus intéressante pour les européens.
Mais j'imagine que tout cela mérite d'être fouillé dans le discours de Jean-Luc Mélenchon.
J'en ai plus qu'assez que la France soit prostituée à cette dictature par des politiques qui n'agissent qu'en représentants de chambre de commerce. Les Droits de l'Homme sont un sujet majeur qu'il faut porter au plus haut, surtout quand on est Républicain et de gauche.
@ moonboots (#283)
"Coffe propose des repas à 2 euros, la gauche propose de relever les salaires, c'est ça toute la différence."
Pas tous. Je vous rappelle que Jean-Luc Mélenchon est favorable à l'instauration d'un salaire maximum.
Il faut comprendre que l'urgence écologique nous impose de vivre plus sobrement. Cet impératif de sobriété concernant tout particulièrement les riches, n'entretenons pas l'idée folle que nous devrions tous pouvoir vivre comme eux.
Merci à Martine Billard pour sa contribution au corpus idéologique du PG.
Voir le neuf-quinze de Daniel Schneidermann sur asi, ce matin, tout d'un coup je me pose des questions...
Je suis étonné d'entendre des journalistes (ce qui était le cas hier chez Drucker) dire que le métier de sportif est court quand on sait que l'on dit jouer au foot,au tennis comme dans une grande majorité des sports. Mais on dit je vais aller travailler, gratter, bosser à l'usine ou dans une entreprise. C'est une différence énorme.
Quand j'ai entendu dire que certains des footeux gagnaient peu mais est ce qu'une femme de ménage, un terrassier au smig gagne énormément en bossant. De plus ils ont la chance d'aimer ce qu'ils font ce qui n'est pas le cas d'une majorité de salariés. Bravo pour hier mais Coffre donner des leçons c'est la meilleure de l'année.
J'ai voulu enregistrer l'émission de France 2 rediffusée à 1h40 dans la nuit de dimanche à lundi.
C'est sur la grille de programme.
On passe directement du court métrage "Dans le sang" au "13h15, le samedi". Pas de Mélenchon.
J'ai voulu me rattraper sur pluzz.fr qui rediffuse les émissions de France 2 et là on ne propose plus que la séquence du soir.
Je ne suis pas un habitué des émissions de Drucker mais ça me paraît bizarre.
Peut-on me confirmer ?
Merci
Bonjour, impossible de voir l'émission vivement dimanche. j'en suis très déçu. comment faire pour se la procurer
J'ai bien aimé le commentaire de N. Domenach et vous?
Je n'ai qu'une crainte, si Jean-Luc Mélenchon se fait trop dangereux en étant présidentiable avec de sérieuse chance d'être élu, c'est d'attirer des balles perdues.
Quoi qu'on en dise il est le phare de cette gauche constructive... sans lui je ne donne pas cher de l'élection de 2012...
Les personnes qui ont le plus à perdre de son élection sont aussi celles qui ont le plus de moyens de le faire taire...definitivement.
Coffe fait la promotion de ses repas à 2 €. Dans le même esprit que le salaire maximum proposé par Jean-Luc Mélenchon, pourrait-il nous indiquer à quel tarif il estime le prix du repas maximum ?
Chaque être humain étant unique, pourquoi toujours vouloir comparer celui-ci à celui-là, si ce n'est pour appuyer sur un trait positif ou négatif, selon l'option choisie en niant l'intégrité de la personne vivant dans une époque donnée, dans des conditions définies?
Singer ! Peut-être remontons nous aux singes! Belle nénette...
Redonner du sens aux mots, aux actions, aux réflexions, tâche ardue, indispensable, foisonnante et cruelle car pas de cadeaux, c'est la règle, mais quel cadre délicieux choisi, révélateur des mondes infinis de l'imagination, envolées sublimes du cirque plume, muscles assurés de l'humanoïde quadripède, guitare vibrante d'une marée du tous ensemble.. et cette jeune femme souriante convaincue des beaux textes approchables par chacun et...
Donc dense tourbillon joyeux où la couleur jaune a jeté son trouble..je ne sais pas ce que le maître des couleurs historien Pastoureaux dit de cette couleur...
Faire court, simple, précis lorsque tout est complexe, mission impossible, donc à suivre,
ce-n'est-qu'un début-continuons-le-co..
vivre c'est lutter, soyons hardis!
Bonjour!
Bravo M Mélenchon!
Ce fut une émission splendide et une totale réussite!
Vous avez su rassembler beaucoup de monde autour de vous et de la télé.
Je pense que votre message d'espérance et de lutte est très bien passé.
Vous avez su trouver les mots justes pour dépasser le clivage idéologique habituel.
Vous êtes un très grand pédagogue.
J'espère que le PS aura compris le message vis-à-vis de DSK.
Tous mes voeux de succès pour la suite.
Extrait de la chronique du jour de Guy Carlier, titrée : "La fauvette zinzinule, Mélenchon éructe".
... il y a toujours un moment où passent dans ses yeux des lueurs inquiétantes... vous m'avez fait successivement penser à un khmer rouge, à Le Pen, à Dieudonné... votre discours à l'égard des journalistes empeste le goulag... grande gueule mais au bout du compte le mensonge.
Sans commentaires.
Si, tout de même, un peu de sagesse enfantine : "C'est celui qui le dit qui l'est".
Merci Jean-Luc
Après le discours au Dejazet (pas assez diffusé à mon goût), ta prestation chez Drucker fut un régal même si de tristes clowns uniquement soucieux de leur propre image (Bedos, Serillon, Coffe et Ruquier) te sont rentrés dans le lard avec de bien pauvres arguments.
Oublie ces pauvres gens.
Qu'ils s'en aillent tous ces valets du pouvoir.
Bravo pour ton humanisme, ton humour et ta force de conviction.
Continue et à bientôt dans les rues et dans les urnes.
Monsieur Mélenchon,
Je vous ai découvert, sincère,droit, et sans langue de bois.
Prenez en considération ce que Mr Domenach vous a dit!
Daniel Scheidermann a pondu sa chronique ce matin sur votre passage à "Vivement Dimanche".
Comme l'ensemble de la classe journalistique bien propre sur elle, le discours est en gros "On préférait la brute grande gueule à la mise en cage"...
Comme quoi, finalement, c'est seulement le buzz qui intéresse les journalistes, et pas un vrai programme politique qui dérangerait leurs petites habitudes confortables s'il était appliqué.
Et si ces gens là renaudent, c'est qu'ils ont peur...
Bref, ne lâchez rien ! Et vivement 2012.
Dans la république des Pyrénées du 8 novembre 2010, Jean-Michel Helvig, ex-chef du service politique et ex-directeur adjoint de la rédaction de Libération, signe un éditorial au vitriol contre le président du Parti de Gauche qui « incarne jusqu'à la caricature un passéisme programmatique, un sectarisme politique et un populisme verbal.. » et qui servirait finalement Sarkozy en se démarquant du PS, d’où les « capacités de nuisance du sénateur Jean-Luc Mélenchon ».
Quant aux capacités d’observation politique d’un Jean-Michel Helvig écrivant sur le député européen Jean-Luc Mélenchon, elles n’ont d’égales que sa clairvoyance politique, son objectivité et sa manie de garder dans son classeur en fer ses vieilles fiches cartonnées qui trahissent jusqu’à la caricature un passéisme journalistique quasi-pujadien.
Bon, salaud ça déjà été dit, larbin aussi, laquais, aussi, heu, je cherche.
MV.
Monsieur,
J'ai pu voir quelques extraits de votre intervention chez Drucker, ce dimanche. J'aime votre franc-parler, votre discours simple et direct, compris par le peuple, dont vous parlez souvent et vous avez raison de chaque fois le mentionner ce peuple qui est l'outil de toutes ces richesses non redistribuées. je souhaite la victoire de la gauche en 2012. Une gauche proche du peuple, une gauche juste et qui nous offre une autre vision et une autre idée du Monde, que libéral et égoïste. Continuez de nous parler, simplement, directement. Montrez, démontrez, démontez, exemples et chiffres à l'appui, tout ce qui se dit sur les retraites, la crise et autres maux que seul le peuple supporte sans rien dire, parce que fatigué, épuisé, désabusé. Ouvrez-nous les yeux que nous puissions voir que la route est belle, plus loin.
Merci à vous
...
@Jacques.G 303
Ton avis sur Vivement Dimanche est aussi le mien.
La première partie fut bonne pour ne pas dire excellente mais dévalorisée voire annulée par une deuxième partie grinçante, rugueuse.
Une rugosité plus imputable à J.L.M qu'aux journalistes et autres amuseurs publics. C'était, de mon point de vue, flagrant au moment de l'échange avec Claude Sérillon et ses questions certes biaisées mais faisant partie de la règle du jeu entre journalistes et politiques.
Les questions sur le droit de l'homme en Chine quoique pernicieuses sont posées sur un ton poli et n'ont reçu que des réponses bourrues du genre "rentre dedans". Bourrue aussi la façon d'appeler l'animateur de manière abrupte "Drucker" qui répondait sourire en coin et de manière non moins abrupte à "Mélenchon" dans des échanges dépourvus de civilités.
Certes la critique est facile mais j'éprouve comme un malaise. Peut-être attendons-nous de trop de la part d'un seul homme dont on ne voudrait voir que la lumière? L'espace d'un bref instant nous avons en effet cru le voir " béret à la main"!
Quel bon dimanche! pour une fois que quelqu'un parle vrai, des vrais problèmes avec autant de ferveur -à peine retenue- ça fait du bien ! ce matin en ouvrant mon ordi je tombe sur le news du neuf-quinze! "la brute encagée"! ce genre de caricature est proportionnelle à la crainte de son impact! là aussi on nous prend pour des cons? je vais me désabonner de ce papier qui en sous-terrain ne fait qu'alimenter la haine qu'on veut développer, non pas contre Jean-Luc qui ne fait que dire ce que tout le monde (hélas, non!) pense mais contre cette vague qui est entrain d'enfler et qui va balayer tout ça!
Mon cher Jean-Luc.
On se connait depuis déjà quelques années. Ton passage sur le canapé rouge de M. Drucker a, pour moi, été un régal. Non seulement, j'y ai découvert quelques éléments de ta vie que je n'imaginais pas (La Callas) mais tu as également permis de faire passer quelques artistes que l'on ne voit quasiment jamais à la télé. Pour cela, merci à toi. Pour ce qui est de ta prestation, elle a été excellente. J'ai apprécié ta réaction vis-à-vis de MM Serillon, Coffe. Quant à DSK, il est habillé pour les mois à venir...
Nice = Lhassa, même liberté..........
http://www.rue89.com/2010/11/06/arrestation-musclee-pour-avoir-dit-tibet-libre-174758
Venir sur ce blog c'est se conforter sur les possibilités d'une alternative politique autre que celle du PS, alliés aux Verts ils nous préparent une alternative qui ne boutera rien du libéralisme outrancier qui nous lamine.
Dans le journal "Aujourd'hui en France" de dimanche qui titrait " Enquête sur l'étonnant Mr Mélenchon", belle synthèse de l'homme Jean-Luc Mélenchon et de sa trajectoire même si c'est tendancieux. Tout cela, les chroniques des uns et des autres laissent à croire que Jean-Luc Mélenchon inquiète ou du moins compte de plus en plus dans le paysage de la future alternative politique. Je gage que les discussions et plan sur la comète des alliances en tout genre va bon train, déja aux proches cantonales histoire de tester des solutions....
Valls dans ce même canard déclarait que le mot "socialisme" est ringard et qu'il va falloir en trouver un autre et déclare que Jean-Luc Mélenchon est dangereux pour la démocratie et le tout à l'avenant.
Mais ici à part encenser Jean-Luc Mélenchon pourrait on inciter à un peu de débat, car il va falloir savoir contrer non les insultes mais construire des arguments et de vrais projets ?
Je lance ceci : je crains que le PG ne soit un parti d'intellectuels coupés de la base populaire, même si il s'en réclame.
A vous lire
ton passage chez Drucker a été un régal. Je te souhaite une agréable journée
JP
Bonjour Jean-Luc,
Serillon et Ruquier ont réusssi leur manoeuvre de déstabilisation (épisode Ton livre/chine/droits de l'homme) :
http://www.arretsurimages.net/vite-dit.php#9570
Une mise au point serait bienvenue. Non ?
Amicalement. Djé.
Le dégueuli outrancier et provocateur de Carlier ce matin donne le ton. Peut être est il temps pour Jen Luc de tourner la page car tout a été dit sur le corporatisme médiatique et ce petit jeu vire au caniveau et occulte l'essentiel : les propositions, le fond, le programme et s'il doit y avoir buzz, qu'il se fasse sur ces sujets- là.
Pour la 1ère fois de ma vie, j'ai regardé l'émission de Drucker. Tout a été dit ici, et bien dit, sur le sujet. Je dirais simplement pour ce qui me concerne, que le bilan est, si j'ose dire, "globalement positif".
Je voudrais pourtant revenir sur un sujet qui risque de compliquer un peu la tâche du PG et de son leader : le "syndrome chinois". Les journaleux qui pour une fois, voudront parler de questions de fond, (les imbéciles pour se faire valoir et les "salauds" pour leur nuire), ne manqueront pas de se polariser là-dessus.
Le peuple chinois, c'est manifeste, est esclavagisé par deux dictatures : celle du parti unique et celle du capitalisme sauvage mondialisé. Il souffre plutôt deux fois qu'une et ne trouvera jamais le moindre bonheur dans ces conditions.
Il ne travaille pas pour lui, ni pour son pays, mais pour les multinationales, les spéculateurs, les milliardaires chinois mafieux et des politiciens corrompus.
Il participe de plus, à son corps défendant, de façon très importante à la guerre économique odieuse et stérile que l'Humanité se fait à elle même et dont l'ignoble Lamy (socialiste !) à la tête de l'OMC est le général en chef.
Jean-Luc Mélenchon le sait et le dit dans son livre, quoiqu'un peu rapidement. Il a simplement voulu préciser que la France en tant qu'Etat devait avoir des relations avec ce pays.Je considère personnellement que dans ce contexte de "mondialisation hyper négative", il n'était pas opportun d'insister sur cet aspect des choses qui va sans dire et qui va mieux en en le disant pas...
En tant que sympathisant et électeur du PG, je suggèrerais donc que cette "brèche" par ajustements successifs et pédagogiques soit colmatée avec tact (même si ça demande un petit effort à Jean-Luc), afin que la droite dure et la gauche molle ne l'élargissent pas à l'extrême avec toute la mauvaise foi dont ils sont capables !
Une première partie pleine de bons sentiments.
Une seconde partie rugueuse, avec :
- Un Bedos "fils de papa" (quoiqu'il s'en défende), et amuseur de bobos trop satisfait de lui-même.
- Un Coffe bouffi de "malbouffe" et de fausses bonnes intentions.
- Un Sérillon très bien calé dans le confort de l'establishment médiatique.
- Un Ruquier égal à ce qu'il est et ce qu'il vaut.
- Un Drucker habile et faussement complaisant.
Et finalement un Mélanchon humain dans la première partie, parfois inutilement hargneux dans la seconde, mais de loin préférable à tous ceux qui ont tenté de pratiquer autour de lui une danse du scalp bien médiocre.
J'ai regardé avec attention votre prestation de dimanche, car il me tardait de voir si vous y corrigeriez les impressions parfois désatreuses qu'on donnés certains extraits médiatiques de "dérapages" verbaux. Globalement, le temps qui vous a été donné et l'absence d'agressivité de Drucker vous ont permis d'être plus agréable et surtout de parler davantage du fond de votre analyse.
Reste que quelque chose me gêne encore chez vous: c'est l'extraordinaire personnalisation de votre discours. Il me semble que l'un des principaux objectifs du Front de Gauche, c'est faire de la politique autrement, de façon collective. Or, vous employez uniquement ou presque le "je" et c'est cela qui vous fragilise par rapport aux attaques personnelles. Vous y montrez une sensibilité excessive parce que vous vous sentez attaqué en tant que personne et non en tant que porte parole. En quelque sorte, vous subissez vous aussi la "présidentialisation" de ce régime que par ailleurs vous combattez.
Autre problème à mes yeux: à la question sur votre probable candidature aux prochaines élections présidentielles, vous avez considéré que c'était acquis. Là encore, je croyais avoir compris qu'il y aurait des primaires au sein du Front de Gauche. Si je ne conteste pas que vous êtes la personnalité la plus en vue, il n'en reste pas moins que les autres formations ou une autre personnalité peut être envisagée pour porter le projet. Cet épisode démocratique semble avoir déjà été passé par vous par pertes et profits! Dommage pour la démocratie et la crédibilité.
@ 335 maxime Vivas : "Bon, salaud ça déjà été dit, larbin aussi, laquais, aussi, heu, je cherche."
RSF-iste? Notez que ce mot engloberait tout: salaud, larbin, laquais, traitre, manipulateur, vendu,etc.
Oui à une manif monstre à Paris !
Décidément, je n'arrive pas à me faire à ce type d'émission Il faut dire que je n'en attends pas monts et merveilles.. Cela n'a rien à voir avec l'invité en l'occurrence Jean Luc Mélenchon. Je suis persuadé que même si c'est une télévision "populaire" elle ne modifie qu'à la marge l'approche de la connaissance réelle de la personnalité invité. Alors pour ce qui est du contenu politique, bof. De toute façon elle s'inscrit dans une programmation globale lénifiante, mièvre, médiocre, loin de l'intelligence du peuple vivant. C'est donc difficile de faire le lien entre l'engagement public et la partie qui concerne la personnalité vraie de l'invité, en particulier quand celle-ci est remplie de sens, d'émotion et d'humanité. Mais bon, cela ne mange de pain comme disait mon grand père. C'est au moins la reconnaissance d'une parole qui "dérange" dans un paysage politique tellement insipide, sans inspiration, tellement ils sont formatés à la pensée unique. Faisons en sorte qu'ensemble et montrons qu'il existe d'autres alternatives transformatrices de cette société dont le processus arrive sa fin comme le prédit ce dernier blog.