05nov 10
D’ abord un mot sur la lutte : elle continue. Ne jouez pas votre petit journaliste. Ne commencez pas à vous faire des mines inspirées sur le reflux de la mobilisation, la victoire du gouvernement et tout ce saint frusquin des muscadins du pouvoir. La mobilisation est intacte ! Dans les cœurs et les esprits elle s’est enracinée et élargie. Le six novembre : la manifestation. Moi je serai à Brive ce jour là, car il y a un salon du livre où parait-il je dois être absolument. Il faut dire que mon bouquin se vend comme un feu dans l’herbe sèche. En voila quarante mille d’édités. Je suis dans toutes les listes des meilleures ventes et pas peu fier de ça ! Bonne occasion aussi pour voir les copains de Corrèze et du Limousin. Je manifesterai avec eux samedi. Et la veille je suis dans le Lot, à Figeac, pour un banquet républicain.
J’ai tellement de retard sur ce que je veux dire sur ce blog ! Je laisse donc la parole à mon ami Eric Coquerel pour dire ce que nous inspire l’incroyable déclaration où Jean Paul Huchon dit qu’il préfère Le Pen à moi ! Je vous demande si vous voulez nous aider à desserrer cet étau spécial de mépris, si dangereux pour la gauche, d’agir aussi, chacun d’entre vous, sur vos socialistes locaux pour que cette mode soit tuée dans l’œuf !
Pendant les jours où vous n’avez rien lu sur ce blog, j’ai vécu la préparation et le tournage de l’émission « Vivement dimanche » chez Drucker. Ma détente a été d’écrire sur deux sujets. L’un à propos de la « stratégie médiatique », l’autre sur l’état de la crise. Cette fois ci je publie ma note sur la crise. C’est le plus urgent selon moi. En fait je recule cette publication depuis mon entretien avec Pedro Paez, l’ancien ministre de l’économie de l’équateur, actuel responsable pour ce pays de la nouvelle banque du sud. En lisant cela je ne vise pas à désespérer madame Laurence Ferrari ni les autres grands esprits qui ont décrété que je n’avais ni idée ni programme. Non. Au contraire, qu’ils restent dans leur ignorance et suffisance méprisante. Ca ne nuit qu’à eux. Par contre, je veux permettre à ceux qui ont bien compris que j’ai l’un et l’autre, d’accord ou en désaccord, de réfléchir. Et de comprendre pourquoi je plaide pour une politique économique de définanciarisation de l’économie française et son dételage d’avec l’économie américaine. Toutes choses qui imposent une révolution citoyenne pour avoir le rapport de force. Je veux aussi prendre date. Le cadre intellectuel de notre analyse n’est pas celui des gros malins du FMI et des autres brutes européennes qui prétendent guérir le malade de la dette publique. Eux vont nous faire mourir guéris ! Leur politique ne vaut rien car elle fait comme si existait un monde économique pur et parfait là où règne une obscure pétaudière dominée par un voyou très violent : les Etats-Unis d’Amérique source de tous nos maux ! Après ça deux mots s’agissant de l’émission de Drucker.
Le simple fait de nous voir par million va leur mettre le bourdon. Il est essentiel qu’ils sachent que nous les attendons au tournant. Evidemment, ca posera aussitôt la question : « et maintenant on continue comment ? ». Ne cherchez pas midi a quatorze heures ! On fera ce que les syndicats nous diront de faire. Je continue de proposer, avec le Parti de Gauche, l’idée d’une manifestation nationale monstre à Paris. Un évènement comme il y en a un tous les vingt ans dans ce genre. Comme notre manifestation contre la loi Falloux. Le temps de préparer ça sur le terrain, de collecter les sous, d’organiser les transports c’est une immense agitation et conscientisation qu’on organiserait de tous côtés. Evidemment ce sont les syndicats qui peuvent organiser ça et donner les consignes. Pas nous. On verra donc ce qu’ils nous disent de faire. Et ce qu’ils nous disent on le fera, parce qu’ils sont unis et qu’ils ont dirigé le mouvement au bon rythme jusque là, d’après ce que je vois.
L’échec des démocrates aux élections intermédiaires des Etats-Unis est un désastre mondial. Non parce que la politique démocrate est mise en panne. C’était une petite bibine à peu près indétectable compte tenu des problèmes à régler. Mais parce que maintenant, il y a trop de monde dans la cabine de pilotage : les militaires les démocrates de gauche et de droite, les républicains. Si bien que c’est comme s’il n’y avait plus de pilote du tout dans l’avion. Au consensus politique avec les républicains voulu par Obama, cette illusion mortelle, suit à présent un consensus subi. Rien ne peut plus se faire sans leur accord. C’est déjà grave. Mais comme eux-mêmes sont sous la pression de l’extrême droite, c’est pire. Ce sera donc la loi du plus petit commun dénominateur libéral. Dans le contexte, le désastre est assuré.
Les USA vont être engloutis par la masse de capitaux fictifs qu’ils ont engendrés et sur laquelle flotte de plus en plus en plus mal le vaisseau amiral du capitalisme mondial. Car la ligne du moins d’état, et moins d’impôts, moins de solidarité, pour relancer la production qui, parait-il, épongera les dettes a déjà prouvé mille fois son inanité. Le déclenchement de guerres régionales type Afghanistan ou Irak, pour faire tourner artificiellement la production à partir de l’économie d’armement a aussi atteint sa limite. Que reste-t-il ? Pour colmater la brèche qui s’est déjà ouverte à plusieurs reprises depuis vingt ans la seule parade utilisée avait consisté à injecter des milliards de dollars de crédit pour empêcher l’activité réelle de s’effondrer. Après la dernière crise c’est ce qui a été fait, encore une fois. Au niveau mondial, on se souvient de ce G20 ou avaient été annoncés mille milliards de dollars fabriqués dans la joie et la bonne humeur sous la houlette du FMI. Aux Etats-Unis, des centaines de milliards de dollars avaient déjà été injectés par l'administration Obama, après celle de Bush, Georges, l’idiot. D'abord pour sauver les banques américaines, ensuite pour relancer la croissance. En vain. L'économie des Etats-Unis tourne à vide. Alimentée depuis des décennies en dettes et capitaux fictifs, elle a franchi le cap où plus aucune dose supplémentaire de drogue ne suffit à la maintenir hors d’état de manque. Il en est ainsi parce que c’est une « loi » de l’économie réelle : vient toujours le moment ou la masse des signes monétaires doit s’accorder avec la réalité qu’elle est sensée représenter. Mais cette « loi » se vérifie dans des conditions d’exceptionnelle gravité.
Pedro Paez, ancien ministre de l’économie de l’Equateur m’avait montré des graphiques économiques très alarmants sur ce thème, au début du mois, a l’occasion d’une rencontre a Bruxelles. Il publie bientôt un article sur ce thème. Que voit-on sur ses graphiques ? D’abord que les USA ont essayé une politique de décroissance lente de la masse monétaire. Ils épongeaient en douceur. Lentement. La masse du crédit disponible accompagnait le mouvement. On peut dire qu’ils jouaient l’assainissement, dans la durée. Mais la courbe de la production suivait aussi le mouvement. Là était le risque : que le moteur s’éteigne. On voit alors, sur ces graphiques, soudainement, s’envoler le crédit. On comprend que le niveau de ralentissement de l’activité a été jugé inquiétant et qu’il s’agissait de le stimuler de nouveau. Trop fort. Le coup d’accélérateur a emmené le véhicule dans une direction aberrante : les logements construit sous « subprime » en sont l’emblème. Des gens insolvables ont pris en charge la relance de l’économie. A première vue c’était tout bénéfice. Un pauvre croit qu’il va devenir riche en achetant à crédit. Puis il tombe à terre. Son bien est revendu avec une belle marge du fait de l’envolée de l’immobilier. Le préteur est remboursé. Le pauvre est mort. Le riche est plus riche encore. Pas belle la vie ? Ajoutez à ça la guerre d’Irak et celle d’Afghanistan. Elles permettent de collecter et dépenser un maximum qui revient a domicile à quatre vingt pour cent comme le montre le rapport dont je vous ai déjà parlé ici. Tout allait comme d’habitude. Mais cette maudite courbe du crédit, comme les arbres, ne pouvait pas monter jusqu’au ciel comme le dit l’adage. L’accident a eu lieu. Celui de subprime. Tout le système s’est bloqué par la contagion de « papier pourri » dans les caisses et les bilans d’entreprise.
On voit alors sur les courbes de Pedro Paez le crédit et la production s’écrouler. Une courbe alors s’élève aussitôt brutalement : celle de la masse monétaire ! Ce sont les milliards d’argent fictifs créés par la réserve fédérale. Et là: stupeur ! Le crédit aurait du repartir aussi violemment et la production suivre. Tout cela aurait du se voir sur les graphique avec juste un effet de décalage dans le temps lié à la circulation de l’eau dans les tuyaux. C’est cela qu’on avait observé dans les précédentes crises. Comme dans un feu qui s’éteint, faute de buches, la banque jetait du papier et cela faisait une belle flambée qui faisait assez illusion pour que tout ronronne à nouveau. Mais cette fois ci le rebond a été timide. Une deuxième injection a suivi. Pschitt ! Effet quasi nul. Le moteur n’est pas reparti. On n’en est pas sorti. On en est toujours là. La production des USA a reculé. Que faire à présent ?
Naturellement aucun dirigeant n’a l’intention de proposer une relance par la consommation populaire aux USA. Cela voudrait dire de la relance salariale ou sociale avec des systèmes de sécurité sociale dont les américains, chauffés à blanc par leur presse éthique et indépendante, considèrent que c’est le début du communisme. Mais ce n’est pas tout. Relancer pour acheter quoi ? Tant de choses sont produites ailleurs. L’économie productive réelle, c’est presque rien aux USA. L’agriculture c’est 1% du PIB. L’industrie ? 10 %. Les USA sont un fantôme dans l’ordre de la production. L’essentiel du chiffre ce sont des « services » comme le disent les ravis de la modernité ! Du papier, des bureaux qui brassent des papiers à propos d’autres papiers : de l’assurance, de la banque et ainsi de suite. Il y a donc deux lignes d’action chez les belles personnes nord américaines. Les unes veulent un dollar faible pour relancer la production en la faisant remorquer par le reste du monde et ralentissant l’import par une élévation de son cout. Le modèle grotesque du libre échange mondial. Celui qui oblige à admirer l’économie allemande qui vend des machines à la terre entière mais laisse dans la pauvreté le quart de sa population. Ou le modèle français des champions internationaux et du déménagement général de tout le reste. Ceux là vont finir par avoir le dernier mot on dirait. Mais pas volontairement. Le dollar baisse parce que le monde sait que c’est une bulle ! Malheur !
C’est ce que veulent à tout prix éviter les amis du dollar fort. Ces gens savent que leur économie repose sur la valeur reconnue à cette monnaie ! Ceux là savent que plus le dollar baisse plus ceux qui en possèdent les vendent car c’est le gros des actifs de leur bilan. A quoi bon stocker un papier qui fond à vue d’œil ? Il n’y a qu’une raison de le faire : c’est qu’il n’y ait rien d’autre à la place. Mais justement il y a. L’euro par exemple. Les USA sont donc dans une tenaille. D’un côté les chinois, avec leur monnaie pas chère, étouffent la production yankee avec leurs produits. De l’autre les européens cocoonent les rentiers avec une monnaie chère et stable que protègent des politiques d’austérité sadiques. Les nord américains jettent donc des millions de dollars supplémentaires dans les tuyaux. En vain. Normalement le moteur va s’éteindre. Si vous avez des dollars, vendez ! Achetez des valeurs matérielles réelles. D’ailleurs, les gros bonnets, qui n’ont pas lu Marx, font pourtant ce qu’il a prévu il y a longtemps. Acheter d’abord quelque chose qui tienne en peu d’espace beaucoup de valeur. De l’or. Le cours a augmenté de 20% depuis le début de l’année. C’est un indice de la course au réel qui va prendre la finance à la gorge.
Quand Pedro Páez m’a montré ses graphiques il a souligné que depuis 2006, les USA ne publient plus d’informations sur leur masse monétaire. Pour autant tous les gens sérieux se réfèrent aux chiffres disponibles par les agences économiques qui continuent à savoir que ce genre d’information est essentiel. Ceux là ont vu ce qui vient de se décider. C’est une nouvelle injection massive de dollars qui a été choisie banalement comme solution. La banque centrale, la FED, a décidé de racheter elle-même la dette du pays. Une opération de passe passe. Les bons du trésor ainsi achetés n’ont pas davantage de valeur que les dollars émis en contre partie. C’est la deuxième fois en très peu de temps. La fin s’approche qui verra le système couler dans l’océan de papier qu’il a engendré. La bête s’asphyxie, étouffée dans son venin. Mais soyons honnêtes : de toute façon les USA ne peuvent rien faire d’autre. Le peuple américain est incapable de se désintoxiquer par une méthode maitrisée et collective. Il y sera contraint par la force des évènements. La forme politique que prendra alors cette contrainte sera horrible, faute de parti de gauche en état de relever le gant du désastre. Tel est mon pronostic. Celui sur lequel se base une bonne partie de mon analyse de la réalité internationale. Les USA ne sont pas la solution mais le problème. Qu’il s’agisse d’économie ou de paix qui sont les deux faces de la pièce mondiale qui se joue.
L'emballement de la planche à billets est un phénomène qui finit toujours mal en économie. La dernière fois que les dirigeants de la FED avaient ouvert les vannes à dollars, ils avaient juré que c'était exceptionnel et qu'ils ne le feraient plus à moins d'un risque extrême de déflation, comme en attestent encore des déclarations de son gouverneur cet été 2010. En 2008 la FED avait injecté 1 750 milliards de liquidités au profit des institutions financières et immobilières et des banques américaines, soit presque l'équivalent de la richesse produite par la France en un an ! Et pour soutenir les plans publics de sauvetage bancaire et de relance, elle avait directement acheté des bons du trésor et autres titres de dette d'agences fédérales. En à peine deux ans, le total des actifs détenus par la FED est ainsi passé de 800 milliards à 2340 milliards de dollars. Soit une hausse de 195 %. Cela donne un aperçu de l'ampleur de la création monétaire à laquelle la FED a recours pour acheter ces actifs. On comprend beaucoup mieux pourquoi dans ce contexte les autorités américaines ne publient plus depuis 2006 les chiffres de la masse monétaire en dollars. La FED détient aujourd'hui pour 968 milliards d'euros de titres de dette publique états-unienne … soit plus de 40 % de ses actifs ! 40 % bidon ! C'est dire quelle est déjà la fragilité de la première banque centrale du monde.
Ils ont pourtant décidé maintenant d'aller encore plus loin. Voila un nouveau plan de 600 milliards de dollars supplémentaires de rachats de titres de dette publique d'ici 2011 ! Cela représente 75 milliards par mois de rachats supplémentaires de dette publique. Attention : ils s'ajoutent aux 35 milliards que la FED rachète déjà chaque mois en vertu du précédent programme qu'elle avait annoncé. Résultat, ce sera pour 900 milliards de dollars supplémentaires de dette publique que la FED va acheter d'ici fin 2011. Cela implique un quasi doublement de son exposition sur la dette publique états-unienne. Si la part des autres actifs de la FED reste constante, cela signifie que fin 2011, les titres de dette publique pourraient représenter jusqu'à 60 % des actifs de la FED ! 60 % d’argent bidon comme garantie de la valeur de la monnaie numéro un du monde ! Imaginez la même chose chez les grecs !
Si la FED se mobilise autant c'est que la masse de dette publique des Etats-Unis s'emballe. Début 2010, elle représentait 10 124 milliards d'euros, soit 92 % du PIB américain. C’était « seulement » à peine 62 % en 2007 ! Cela veut dire que cette dette a fait un bond sans précédent de 30 points de PIB en 3 ans ! En Europe on est livré au FMI pour moins que ça ! D’ailleurs la situation des USA est beaucoup plus préoccupante que celle de l'Union européenne du point de vue habituellement rabâché par les pères la rigueur du vieux continent. Là, la dette publique représentait à la même période 73 % du PIB, ou même de la France qui était à 82 % du PIB. Et pourtant ce sont les dettes publiques européennes qui sont attaquées sur les marchés et pas la dette américaine ! On voit ce que valent les soi disant fondamentaux objectifs de l’économie dont on nous rebat les oreilles. Ca ne va pas s’arranger. En atteste le programme de rachat de la FED. A horizon 2020, les prévisions officielles situent la dette publique états-unienne à 21 500 milliards de dollars ! Sans compter avec les 56 000 milliards de dollars de dette sociale non provisionnée. Il s’agit des engagements de retraites non finançables à ce jour par les différentes caisses de retraites américaines. Ca vous dit quelque chose ces caisses de retraite par capitalisation ? Les vieux américains sont ruinés et ils ne le savent pas encore ! Sauf si les européens ou les chinois rachètent des titres des sociétés de retraites par capitalisation d’une façon ou d’une autre….
Une question se pose. Mais où va tout cet argent ? Qu’il soit fictif on l’a compris. Mais pourquoi, alors qu’il est réellement mis en circulation, on n’en retrouve pas la trace dans la production ? En fait, tout part dans la bulle financière, dans la spéculation. Censée prévenir les difficultés de financement de l'Etat et toute déflation de l'économie, cette politique de création de liquidités fictives aggrave en fait le mal qui explique la crise. En effet ce nouvel afflux de liquidités ne profite pas à l'économie réelle. 1 000 milliards de dollars de liquidités sont déjà en réserve dans les banques états-uniennes. En réserve, oui. Ils ne sont pas prêtés ! Pourquoi ?? Faute de projets d'investissements d’une part. Faute d'intérêt des banques pour l'économie productive. Ces masses de liquidités servent donc à alimenter les marchés financiers. Comme la FED rachète elle-même des obligations de l’Etat elle ne les rémunère guère. Normal : pourquoi le ferait-elle vu que le client c’est elle ? Il y a donc un afflux de capitaux sur les marchés boursiers et les marchés dérivés notamment de matière première. Après l'annonce du nouveau programme de rachat de la FED, les principales bourses étaient ainsi euphoriques (près de 2 % de hausse à New-York, Paris, Londres et Francfort), alors que la même journée tombaient des indicateurs économiques réels très négatifs notamment sur le taux de chômage aux Etats-Unis. Et le comble c'est que Ben Bernanke, le patron de la FED, s'est réjoui de cette remontée des marchés boursiers, censée redonner du pouvoir d'achat aux ménages américains !
Cette embellie boursière montre à quel point les bourses européennes sont d'ailleurs déconnectées de la santé de l'économie européenne elle-même ! Car les achats de la FED sont une mauvaise nouvelle pour les entreprises européennes. Elles vont subir de plein fouet la baisse du dollar et la hausse de l'euro qui vont en résulter. Et comme par hasard, en tête de ces profiteurs et spéculateurs boursiers, on trouve bien sûr les banques ! Au sein du CAC 40, les cours de BNP, Société générale et Crédit Agricole ont ainsi grimpé de près de 5 % en une journée. Et alors que l'économie est atone, BNP Paribas a annoncé un nouveau chiffre de profits mirobolants : un bénéfice net de 1,9 milliards d'euros au 3ème trimestre 2010, en hausse de 46 % !
La chute du dollar provoque une envolée toxique de l'euro. Résultat direct de l'emballement de la planche à billets états-unienne, le dollar a reculé face à la plupart des devises du monde. C’est pas bon signe. L'euro a accéléré sa remontée en dépassant les 1,4 dollars. Cela représente une hausse de 20 % par rapport à son niveau de 1,19 dollars en juin dernier. Cela réjouit le rentier. Mais cela renchérit d'autant et de manière catastrophique les prix des entreprises européennes et françaises exportatrices. A notre tour d’ajouter le refrain habituel …. « et donc à terme pour l'emploi ». Cette situation n'a que des inconvénients. Elle ne protège même pas les Etats européens contre les attaques dont font l'objet les dettes publiques. Depuis la semaine dernière, les marchés poursuivent en effet leurs attaques contre le Portugal et l'Irlande dont les taux d'intérêt de la dette continuent de grimper. On va dans le mur en klaxonnant gaiement !
La complaisance lamentable de la BCE est en passe de devenir un argument de notre côté… Complètement alignée sur les USA, la BCE a déployé par l'intermédiaire de son président Jean-Claude Trichet des trésors d'hypocrisie et de langue de bois pour soutenir une politique monétaire dont elle combat pourtant les principes au niveau européen. Trichet a ainsi déclaré jeudi 4 novembre : "je ne dispose d'aucune indication me faisant douter de ma conviction que ni le président de la Réserve fédérale ni le secrétaire d'Etat au Trésor – sans parler du président des Etats-Unis – n'ont adopté de stratégie ou de tactique d'affaiblissement du dollar." "Je n'ai aucune raison de ne pas leur faire confiance. Une fois de plus, j'ai confiance en leur affirmation et dans le fait qu'il est dans l'intérêt des Etats-Unis d'avoir un dollar fort."
Donc, la BCE pense que le dollar fort est possible avec un surendettement de l’Etat américain représentant des milliers de fois la production réelle du pays. Mais elle pense le contraire à propos de l’Union européenne et de sa monnaie quand un Etat comme la Grèce a une dette représentant le 1% du PIB européen !!! Complaisance invraisemblable vis à vis des Etats-Unis et de leur laxisme budgétaire et monétaire, rigueur en Europe ! Car on pourrait dire a monsieur Trichet pourquoi ne faites vous pas au moins la même politique de rachat des dettes publiques des états que celle des Etats-Unis si vous pensez que cela ne s’oppose pas a une monnaie forte ? Voyons de plus près. On constate alors que le programme de rachat de titres de dette publique de pays européens, commencée en juin, est resté marginal. 63,5 milliards de titres de dette publique détenus fin octobre 2010, soit à peine 3 % des actifs détenus par la BCE. C’est sans effet pour donner de l’air aux Etats européens.
La BCE continue donc au niveau européen de faire de la surenchère dans l'austérité. C’est elle qui pousse pour la mise en place de mécanismes de contrôle et de sanction automatique des politiques budgétaires des Etats. C’est elle qui refuse tout rééchelonnement des dettes publiques permettant de desserrer la contrainte de court terme qui étouffe certains Etats. Au demeurant, le président de la BCE Jean-Claude Trichet a aussi fait jeudi 4 novembre, deux aveux troublants et inquiétants sur la persistance, voire l'aggravation des facteurs qui ont conduit à la crise financière de 2008 : "Que des établissements financiers soient, mettez les guillemets, accros, aux fonds de la BCE ne correspond pas à une situation normale. Nous réfléchissons en permanence aux moyens de régler ce problème de manière progressive." Et d'ajouter qu'"il y a toujours des inquiétudes persistantes au sujet d'un éventuel retour des tensions sur les marchés financiers". Un mélange de prophéties et de menaces, en quelque sorte.
La guerre des monnaies est ainsi relancée par les Etats-Unis. On va voir qu’il y a sur le sujet deux poids, deux mesures. Quelques jours après la polémique sur la fameuse "guerre des monnaies", cet épisode montre la lourde responsabilité des Etats-Unis dans le creusement des déséquilibres monétaires mondiaux. Mais, bizarrement, c’est la Chine qui est systématiquement montrée du doigt pour sa politique de change jugée trop "nationaliste". La politique monétaire américaine jouit au contraire d'une quasi impunité, à l'échelle internationale. Gageons que c’est en raison de la qualité du respect des droits de l’homme aux USA. Personne ne trouve rien à redire quand les USA pratiquent de manière aussi bestiale qu'aujourd'hui la dévaluation compétitive. Mais la Chine est jugée irresponsable quand elle pilote prudemment le taux de change du yuan. Pourtant c’est elle qui éponge déjà l'essentiel de la dette américaine. Sans la Chine les USA s’effondreraient. Rappelons que la Chine détient à elle seule plus de 2 000 milliards de titres de dette publique états-unienne, soit le quart de celle-ci.
L'autre conséquence de l'emballement de la création monétaire américaine est l'envahissement – et le pourrissement – des économies émergentes par des masses de liquidités dont les banques ne veulent rien faire d’autres que des outils de spéculation pour faire vite des profits de court terme. Pour en maîtriser les risques et même la freiner, les économies émergentes remontent donc leurs taux. Elles renforcent les dispositifs de contrôle de l'entrée des capitaux. Le Brésil vient ainsi de relever à 6 % la taxe appliquée à tout achat depuis l'étranger de titre de dette brésilienne. C'est une manière de se prémunir contre la volatilité de ces liquidités et aussi une forme de défiance face au dollar. C'est aussi un bon exemple des armes dont disposent les Etats pour frapper au portefeuille les banques et autres établissements qui spéculent sur les dettes publiques. Pour avoir d’autres idées de répliques sur ce sujet je renvoie au document du Parti de Gauche « gouverner face aux banques »
« Vivement dimanche ». Drôle d’évènement. Quelle prise de tête pour moi et les miens. On racontera les coulisses dès que je pourrai. Ce qui ressort de tout ça c’est qu’il existe un monde médiatique qui ne fonctionne pas sur le registre du ring ou du catch. Je ne vous dis pas que j’y suis spécialement bien préparé. Mais si je risque un mot sur l’émission que nous avons enregistrée mercredi de treize heures à vingt heures quarante, ce ne sera pas pour la déflorer. Mais pour la situer. Les amis qui me haranguent comme si l’enjeu de l’émission était de faire naître un rapport critique à son sujet se trompent d’objet. La cible de l’émission ce n’est pas Drucker mais ceux qui regardent la télévision et cette émission. Ensuite l’objet n’est pas d’y réciter des tracts mais de faire vivre une idée par l’illustration. C’est un mode particulier d’expression et il est inutile de s’y dérober. Il s’agit d’être contagieux davantage que d’être convaincant. Il s’agit de sortir notre culture de gauche de la marge. De rendre sa façon d’être visible. Voila comment j’ai compris ce que j’avais à faire. Et vous verrez que personne ne m’a obligé à dire le nom de mon chat ni la race de mes serins en contrepartie du message politique que j’ai voulu faire passer. Un message non pour mes amis et partisans mais pour les autres, ceux qui hésitent, ne savent plus, ne veulent plus. Et mon idée ce n’est pas seulement de m’aider moi dans mon combat que d’aider des idées de façons de voir à exister, à être vues. Vous me direz si j’y suis arrivé. Je vous le répète je préfère mille fois une émission comme celle là à ces innombrables pugilats où on me coupe la parole toutes les quarante secondes sur des sujets qui sont rarement ceux sur lesquels on a travaillé avant. Une autre idée fausse est qu’Olivier Besancenot serait en difficulté depuis qu’il serait passé à cette émission. C’est donner à l’émission un pouvoir qu’elle n’a pas. Ni dire en quoi consistent les difficultés d’Olivier Besancenot. Je crois moi au contraire que c’est sa ligne et non sa personne qui est en difficulté.
Un dernier mot. Ne me saoulez plus avec ces histoires de « posture de force tranquille », look de présidentiable, mes cravates, mes dents, mes cheveux, et tout ce bla bla mal digéré de l’imagerie d’Epinal des hommes d’état revus et colorisés par la cinquième République et ses mythes monarchiques débiles. Je suis le bruit et la fureur. Comme mon époque. Et on n’aura besoin de nous que parce que nous sommes incorruptibles, que nos mains ne tremblent pas, que notre manière d’être montre que nous n’avons pas peur. Tout ce qui fait de nous des rustres pour la bonne société fait de nous des valeurs sures pour les nôtres. Surtout quand la plupart de nos donneurs de leçons n’ont pas encore prouvé en quoi ils valaient mieux que nous tous, et que moi s’il faut en parler, sur le plan de la culture, du savoir, de la valeur humaine.
Bonjour Monsieur,
Je n'ai rien à dire de plus, que ces plus de 300 commentaires précédents, sur l’espoir que nous portons en vous.
Lors de la lecture de votre livre, que j’avais trouvé excellent, (+++) quand vous dites en parlant de la Chine:
« Que le régime ne nous convienne pas est une chose. Que le capitalisme y fasse des ravages de même. »
Jusque là très bien. Il aurait suffit d’ajouter :
« Que les droits de l’homme ne sont pas toujours respecté, nous serons toujours là, en Chine comme dans le monde, pour le leurs rappeler. »
Et là, toutes les polémiques auraient disparus, parce que je pense que, sur tous les plateaux, à partir d’aujourd’hui ce sera LA question.
Veuillez m’excuser pour cette remarque.
Pour ceux qui ne l’on pas encore lu, lire aussi le livre de Jacques Généreux « La grande Régression » (+++)
Vous nous redonnez de l’espoir.
PS : (je veux dire Post-Scriptum)
Quant à ce « Pôoovre » de Coffe il aurait fallu lui dire :
« Les pauvres ne veulent pas manger des repas à moins de deux euros, ils veulent manger comme les autres ».
Ou bien que
« Vous êtes ici justement pour que les pauvres ne mangent plus des repas à moins de deux euros. »
Dans l’attente de vous lire.
Louis Mourré
@ Jean-Louis Charpal
"Il n'était pas opportun d'insister sur cet aspect des choses qui va sans dire et qui va mieux en ne le disant pas"
Je crois que Jean-Luc Mélenchon aurait tout intérêt, à l'avenir, à ne plus apparaître comme le défenseur de la Chine. De même, il devrait selon moi, se démarquer de G. Marchais, dont les outrances ont contribué à ridiculiser le PC, et de FM à qui nous devons le Grand Soir libéral de 1983 et l'Europe de Maastricht, sans compter les écoutes téléphoniques, la 1ère guerre du Golfe etc. Sa crédibilité dans l'opinion y gagnerait...
Au regard de vos relations conflictuelles avec les médias de masse, des radios privées aux chaînes de télévision publiques "généralistes", prenant trop souvent la teinture de la couleur politique dominante, on peut s'étonner que Jean-Michel Aphatie, si solennel à votre égard concernant le respect dû à la classe journaliste ne dise rien au sujet de la conférence de presse censurée par N.Sarkozy lors de la venue du dirigeant chinois Hu Jintao en visite officielle à Paris. L'humiliation journalistique est ici pire qu'une insulte, rien moins qu'un recadrage politique de la presse pour la bonne continuité des affaires (propres et figurées) à venir.
Personnellement, j'ai trouvé que Jean-Luc perdait de son naturel chez Drucker. Or, c'est justement par ce naturel qu'il est convaincant.
"Il devrait selon moi, se démarquer de G. Marchais, dont les outrances ont contribué à ridiculiser le PC, et de FM"
Il est possible, selon moi, de rester fidèle à l'esprit du programme commun et de se démarquer des hommes politiques qui ont mis la gauche dans l'état dans lequel elle se trouve aujourd'hui, ce dont témoignent aussi bien les scores électoraux du PC que la dérive droitière du PS.
Bravo monsieur Mélanchon et merci pour votre courage,
la Révolution Citoyenne commence à être de plus en plus palpable grâce à vous, à votre sens de la pédagogie "populaire". Ce qui ne paraît pas suffisamment, me semble-t-il, c'est, que pour qu'elle puisse fonctionner il faut que chacun(e) accepte une remise en question de fond de ces propres méthodes de consommation autant que de son sens de la Fraternité (Fraternité, cela veut dire que nous sommes tous sœurs et frères). Le partage de l'argent ne sera pas suffisant. Travailler en coopérative demande une réelle conscience de la communauté aussi.
Le français est-il prêt à un tel chamboulement des consciences ? Pas sur. Il faut bien expliquer et ré-expliquer les conséquences que la Révolution Citoyenne aurait sur l'engagement réel de chaque citoyen(ne)s. Je pense que ce devrait être la prochaine étape de votre travail pédagogique. Où ce situe aussi dans cette nouvelle société la Liberté et l'Égalité ? Aujourd'hui ce ne sont malheureusement plus que des mots, quasiment incompréhensibles par la plupart d'entre nous. Redonnez le goût des ces valeurs révolutionnaires que sont les mots de cette devise républicaine en y ajoutant Laïcité, expliquez-nous en leur profondeur et leur résonance sur le plan tant social qu'individuel. Vous avez su prononcer le mot Amour pendant l'émission, prononcez-le encore souvent, ajoutez y peut-être Bonté, c'est avant tout ce dont nous avons besoin pour réussir notre Révolution Citoyenne, un Civilisation Fraternelle. Quel boulot !
Il peut y avoir de Révolution Citoyenne sans (ou presque) argent mais pas sans Liberté,Égalité, Fraternité ni Laïcité.
Sœurs et frères courage ! heu, je veux dire, Camarades courage ! A bientôt et merci à tous pour votre engagement.
A cœur vaillant...
Merci encore Mr Mélanchon.
Hier j'ai regardé votre passage chez Drucker, vous avez été très bien comme d'hab, pourtant je suis de droite, mais plus du tout depuis 2007, je tiens à vous faire savoir que j'aie manqué la 2me partie de votre passage celle de fin d'aprés midi, mais je n'étais pas inquiéte puisque d'ordinaire cette partie devait etre rediffusé à 1h40 de la nuit donc je me rendais à ce moment précis sur France 2 sans succès hélas! car à la place de cette partie de votre émission l'on avait tout simplement placé, tiens comme par hasard un Monsieur Jean-François Copé dans toute sa splendeur ou il a pu se gargariser pendant tout ce temps qui devait à l'origine vous être consacré, à 3 h 40du matin vous n'étiez toujours pas là...
J'ai trouvé cette manœuvre indigne, déloyale car votre passage était bien annoncé sur n'importe quel programme de télévision.
Qui a le pouvoir de changer les programmes ? .....
En tout cas je pense que votre personne dérange pas mal, et je vous félicite pour votre courage, je reste sur ma faim car je n'ai pas pu voir cette 2me partie qui j'en suis sure a été de la même grande qualité que la première, c'est pourquoi je tenterai de vous trouver sur internet.
Alors bravo ! et un grand merci. MJ
Moi aussi pour une fois, j'ai regardé cette émission de bout en bout.
Rapatrié comme vous d'Afrique du Nord, j'ai apprécié ce petit moment de nostalgie.
Il est vrai qu'enfants nous avons été traités de "sales bougnoules" peut être nous un peu plus que nos compatriotes venus d'Algérie.
Comme on dit nous avons essuyé les plâtres.
Après toujours les mêmes, se sont vengés sur les harkis.
Jamais! alors que j'étais enfant je n'ai été traité de Sale Français.
Pour en revenir à cette émission, j'ai moins apprécié l'intervention de mr Coffe qui à son âge devrait être à la retraite et laisser sa place à des beaucoup plus jeunes.
Nous serions curieux de connaitre ce qu'il gagne entre la publicité qu'il fait pour un certain magasin dont les produits ne sont pas toujours très bons et le repas qu'il prépare pour les invités de cette émission.
Pour le reste rien à dire, vous êtes toujours égal à vous même, c'est à dire bon, très bon défenseur des plus défavorisés.
Je constate avec grand plaisir que je suis loin d'être une exception: quelle immense joie pour un grand nombre d'entre nous d'entendre enfin un politique parler à notre intelligence. Quel espoir, de se sentir enfin représenté...
J'avais écrit hier matin un petit article que je publie aujourd'hui sur mon blog (http://www.chinaski.fr/politique/lump-sen-prend-encore-aux-allocations-logement).
Je vous ai regardé hier, je vous ai trouvé comme d'habitude très bon. Bien sûr, on ne peut pas être d'accord sur tout. Personnellement, je ne partage pas votre point de vue sur la peine de mort...
Pas convaincu par le passage au Drucker. On a mieux à faire que de s'avachir sur ses canapés rouges. Ecouter le ton monocorde du présentateur, encourageant la digestion dominicale, ça m'a bien saoulé. Je préfére te voir camarade t'en prendre aux journaflics et autres editocrates et politiques du capital, dans un débat. Ne perdons pas notre temps, ça urge de renverser la table. C'est quand la prochaine manif ?! A wé peut être dans 15 jours... Les bô messieurs des syndicats nous aident pas là. On f'ra sans eux !
Monsieur Mélenchon,
Votre passage chez Drucker... une bouffée d'oxygène, ne plus être seule à penser ce que vous dites, un rêve qui prend soudain la forme d'une personne, vous !
Pas évident le face à face avec des marionnettes de la TV, rompues au blabla BCBG.
Pas compris la venue de ce Mailhot "secrétaire du président" ?
Je viens de rempiler au PS ! Je crois que je vais aller voir ailleurs, chez vous... par exemple..
Attention à vous monsieur Mélenchon, ce qui sont en face de vous, de droite comme de gauche on peur de vous et la peur engendre toujours la.. fuite... ou la violence.
Merci
Aïe - un Jean-Luc aseptisé, jet-set peopelisé, et tenu en laisse par un Drucker qui sait ce qu'il fait. J'étais en phase avec Jean Luc Mélenchon quant à sa participation à l'émission mais le danger était grand, il s'est concrétisé. Le voilà rentré dans le rang des Robespierre du musée Grévin.
Bien sûr, ce grand écart s'avérait difficile, presque injouable, mais on pensait que notre Jean Luc avait anticipé le coup et gardé un chien de sa chienne en réserve.
Dommage !
Va falloir pédaler pour rattraper le coup. Tu t'es fait avoir, camarade !
Je n'ai pas parcouru tout votre blog mais j'ai apprécié votre prestation chez Drucker. Je vous connaissais surtout pour vos coups de gueule et je ne savais pas que vous étiez philosophe.
J'ai 43 ans, je n'arrivais plus à me retrouver dans la gauche française, J'aime beaucoup Marie-Georges Buffet, elle a été la meilleure ministre du sport que je connaisse, elle a œuvré contre la triche au sport et redonné l'envie de sport auprès des jeunes et j'espère qu'elle reviendra jouer un rôle pour notre pays rapidement ! J'aime aussi le discours d'Olivier Besancenot, je ne comprends toujours pas, d'ailleurs pourquoi le NPA ou le front de gauche ne se rejoignent pas...Choc des égos ? En tout cas la France en est où elle a voulu être, voter ce n'est pas aller au marché. En votant Sarkozy les vrai gens on été dupés de la même manière que lorsqu'ils se retrouvent dans une foire et achète le robot dernier cri auprès du "vendeur" de foire avec un micro pour mieux haranguer la ménagère. Avec vous Monsieur Mélenchon je retrouve enfin tout ce que je voulais entendre, j'avais l'impression de devenir fou, ou à la marge de la société à force de cette médiocratie, médiacratie ambiante, ces mots sont si proches ! Il y a heureusement l'émission de Daniel MERMET qui me permettait de croire encore à une gauche pragmatique et pas uniquement opposée à tout sans propositions concrètes, le défaut de la gauche actuelle, c'est comme lorsque je discute avec des amis ou la famille, il ne s'agit pas simplement de critiquer ce monde ultra libéral mais de leur faire comprendre qu'il est la cause de la plupart de leurs problèmes et de leur expliquer qu'un autre monde est possible en leur donnant envie d'autre chose. Votre participation dernièrement chez Daniel MERMET sur France Inter a été un plébiscite auprès des auditeurs par leurs appels et mails, je peux vous le dire car j'ai travaillé dans le passé pour cette émission. J'aime les gens comme vous et je crois dur comme fer que nous allons arriver à quelques chose grâce à votre pragmatisme, votre verve, votre culture, votre courage et votre résistance ! Votre prestation chez Drucker était nécessaire, laissez les...
Les pieds dans le plat.
C’est vrai, le tapioca (manioc amer) acheté à vil prix par « nos » multinationales, pourrait participer à la confection de desserts très économiques dans des pays producteurs très économiquement faible… Tout est simple voyons, Il suffirait qu'ils achètent du tapioca traité en petites perles, d’acheter des œufs, de la crème, du sucre, du lait entier, de la vanille et puis, avoir un bon réchaud, quelques ustensiles et le réfrigérateur pour la touche finale… Le tout acheté à l’aide un micro crédit bien évidemment… Je pense que nombreux sont ceux ici qui comprendront ce grincement de dents en direction du ce Monsieur à grosses lunettes, égaré là par hasard dans une émission TV dominicale...
Bravo Mr Mélenchon. C'est réconfortant d'écouter des gens tels que vous. Continuez; beaucoup de gens vous soutiennent dans vos idées même si les media "bien pensant" vous dénigrent systématiquement
@ - 344 - Ericc
"Le dégueuli outrancier et provocateur de Carlier ce matin donne le ton."
D'accord avec toi sur le terme de "dégueuli", et ceci jusqu'à "Arrêt s/Image" de Daniel Schneiderman, pourtant sensé exercer une critique des médias et de leurs méthodes, qui parle de "brute encagé".
Aucun pour s'attacher aux arguments, et beaucoup trop pour se laisser aller à l'ironie facile et convenue, quitte à inventer ou à faire semblant de ne pas comprendre.
L'expérience du TCE en 2005 ne leur semble-t-il pas servi de leçon...
Ces gens-là se pensent très malins et intouchables, mais ils ne font que se discréditer un peu plus eux-mêmes. Au final leur aveuglement, ce repoussoir, nous servira.
Pour ce qui est de ce pauvre Mr Coffe, trop fort le cuistot avec ses repas à 2 balles...
Genre dame patronnesse jetant 2 sous à ses pauvres en sortant de la messe le Dimanche, et qui nous pousse fièrement la chanson du grand et vertueux bienfaiteur de l'humanité. Ne manquait plus que les roulements de tambours et les trompettes de la renommée...
Mais surtout ne rien remettre en cause de la répartition des richesses et des origines de cette pauvreté.
Ca c'est bon pour ce gauchissse de Mélenchon.
Certains ici n'ont pas aimé le fils Bedos énervé et surtout énervant sur le Tapis rouge.. Qu'on s'efforce (qu'on se force pour certains) d'aller sur Bellaciao voir sa semaine devant un Finfielkraut effondré "Je rêve de pouvoir dégueuler sur Netanyahou et sur la politique menée par l'Etat d'Israêl.." Hors sujet ? Je rêve que ce sujet ne soit plus hors sujet sur ce blog et que Jean luc nous en parle dans la langue claire et précise qui est la sienne André PG 73
Avant de s'inquiéter des droits de l'homme en chine, le petit soldat de la bienpensance télévisuelle Sérillon devrait s'inquiéter des droits de l'homme en France, pays dans lequel désormais un préfet pourra arbitrairement et sans décision de justice expulser des gens de chez eux au prétexte que leur mode d'habitat ne lui conviendra pas
http://inventerre.canalblog.com/archives/logement/index.html
avant de dénoncer les dictatures exotiques, il devrait dénoncer celle qui insidieusement s'instaure chez nous
A ceux qui disent que passer sur une émission de grande audience est une perte de temps, qu'il vaut mieux se friter avec les journalistes vendus au capital et battre le pavé de France, je voudrai rappeler qu'une révolution citoyenne ne peut se réduire à ce qui précède et qu'elle ne saurait se faire par une petite élite de militants conscientisés politiquement. Elle ne peut se faire qu'avec une majorité de la population. Il faut donc aller la voir où elle est et lui parler d'abord un langage qu'elle peut entendre un dimanche après-midi... Il faut un débouché par les urnes à nos actions militantes. Rester dans le seul ton acerbe et revendicatif, c'est automatiquement rester en dessous de 5% aux élections. Mélenchon a très bien compris qu'on ne fait pas une révolution des consciences, condition de la révolution des institutions, en restant drappé dans sa pureté jacobine.
Mon cher Jean-Luc,
N’ayant pas la TV (j’attends d’être gâteuse pour l’acheter) je n’ai pu constater « de visu », comme dirait Pandore, ton succès chez Drucker. Mais je me suis farci les centaines de messages presque tous laudateurs qui te sont parvenus sur ce blog. Aucune critique grave chez les 10 à 15% qui faisaient des remarques.
J’en déduit que le peuple est heureux et donc que ce fut un succès.
Je continue à croire à la montée croissante de ta personnalité dans la population française.
J’espère que tu continueras à avoir la force physique de soutenir le rythme éreintant que tu t’imposes depuis des mois.
J'adresse tous mes remerciements à ton dévouement, comme l’ont fait des centaines de gens avant moi, depuis longtemps.
Avanti J-LM, avanti popolo !
Bonne après midi sur France 2, je ne sais pas si vous me lirez cher Jean-luc si c'est le cas et compte tenu que je suis votre ainé (lol) je vous fais part de mes remarques. Tout le début de l'émission vous avez reçu des amis et là nous avons vu un Jean-Luc détendu, satisfait et surtout les bras posés sur le canapé rouge. Si au début vous avez envoyé du Michel par ci et du Michel par là la suite c'était Drucker et je me suis trouvé plus en phase vous avez su profiter de cette tribune pour exprimer nos idées. La deuxième partie, je me suis demandé si vous aviez bien fait de venir dans ce monde "hostile" nous avons retrouvé le "hérisson" seul au milieu des "loups" et là les bras étaient souvent croisés, signe de défensive et je pense que, compte tenu de l'auditoire, vous n'avez peut-être pas eu la bonne attitude. Sérillon n'était pas très virulent et vous auriez évité l'attaque de Coffe. Quand à Ruquier vous lui avez fourni le bâton pour vous battre. Ces gens me débectent avec leur air suffisant, c'est dommage qu'ils aient pris le dessus (à 4 contre 1).
Ceci mis à part j'ai été heureux de vous voir "autrement"
La force est en nous.
Bonjour à tous,
Vrai important, " jamais les bras croisés ".
Laisser les bras ouvert, comme ouvert à tous. C'est du carnegie via les ricains du commerce.
à + Rosay.
Cher Jean-Luc
Merci et encore félicitation pour votre courage (pas de votre faute vous êtes comme-ça ?... encore faut-il le vouloir) et votre investisment (les événements vous y poussent....évidemment... vous aimez celà?).
Pour le reste je suis très en phase avec Christophe 364.
De très bons moments chez Drucker, n'en déplaisent à ceux pour qui y fallait pas....
Quant à la recette au tapioca,un pur moment de bonheur dans un monde d'abrutis, yes!
Et bien moi je ne suis pas d'accord !
On ne peut pas à la fois critiquer le système, et s'adonner aux principes les plus bas de ce dernier. Passer chez Drucker et uniquement bon pour se faire "mousser" ! Qu'alliez-vous faire là ?
Encore une fois déçu... Des beaux discours, et dès que les paillettes de la notoriété brillent, vous êtes comme tous les politiciens !
Vous m'avez perdu, définitivement.
Serge.
Tous les syndicats à Pôle emploi appellent à la grève demain, s'ajoutent aux revendications, l'annonce par la direction générale au comité central d'entreprise de la suppression de 1800 emplois courant 2011 !
Je ne supporte pas Ruquier qui ne me fait pas rire, sauf cette fois ci quand il est arrivé disant à Drucker qu'il avait coupé au montage la séquence où Mélenchon trouve le passage sur les droits de l'homme en Chine.
Jean-Luc Mélenchon a donc repris le livre puis la reposé.
Cette question sur la Chine a déjà été soulevé par les commentaires de ce blog.
La réponse se trouve dans les différents écrits, vidéo... en bref par déduction mais, à ma connaissance pas dit clairement.
Alors, puis je la reposer où me faire engueuler à mon tour ? C'est pour tout ceux qui n'ont pas lu tout Mélenchon, ou qui ne comprennent pas tout du premier coup comme moi.
Sinon, j'ai vu que la 2e partie de l'émission, j'ai trouvé excellente l'intervention de Jean-Luc Mélenchon sur le tapioca, et dingue le silence qui a suivi, le sans commentaire, puis la reprise de la discussion comme si de rien n'était ! J'ai bondi de mon canapé. Quelle horreur cette indifférence !
@Serge
Chacun son avis, je respecte le vôtre, mais je pense que vous avez tort. Je ne m'intéresse pas à des tabous d'arrière garde, je pense sincèrement et je ne suis pas le seul, visiblement, que la voix du peuple, celui qui était dans les manifs, dans les grèves contre la réforme des retraites doit être porté par tous les moyens de communication à notre disposition. Jean-Luc Mélenchon l'a fait avec talent dans cette émission et nous sommes nombreux à en être fier.
La Peuple n'est pas seulement fait de militants courageux qui luttent chaque jours contre le système, je me réjouis qu'un public non averti aie pu entendre un autre discours que la rengaine médiatique habituelle, à la gloire de l'UMP et du PS.
Camarade,
Le jeu médiatique est dépassé
Qu'importe ton image finalement. L'important est que notre discours passe au plus grand nombre. S'il te plait, ne lâche jamais cette ligne de diffusion de notre programme. Tant que tu restes dans ce combat, que tu mets le peuple au centre de toutes tes interventions, tes "erreurs" médiatiques seront rapidement oubliées et ne lèseront pas le mouvement (peut-être même qu'elles attireront les médias).
La plus belle illustration chez Drucker est ce passage où tu assènes que tu es là pour combattre, toujours, en le faisant bien ou mal, mais pour combattre toute injustice. La public t'a applaudi, te sentant intègre.
Là, le jeu médiatique est dépassé. Lui qui fonctionne tant sur l'illusion et la mise en scène, est confronté à une vérité, la tienne, la notre. Et là c'est gagné.
Fraternellement
Emmanuel l'Echassier
Salut Jean Luc, Salut les lecteurs.
Si j'en juge par la masse d'articles qui te concernent et le ton haineux de certains (apathie, Jean-Michel Helvig) Tu est passe, dans leur vision du monde, du clown de service, au dangereux clown de service. A noter que les attaques viennent aussi de la gauche sur les sites anars / autonaumes / radicaux (rien de pejoratif).
Ca sent le changement de calibre des deux cotes. Ou ais-je lu que l'annee 2012 a commence a l'automne 2010 ?
Le prochain qui te parles des droits de l'homme en chine, demandes-lui s'il a un iPhone, un Androide ou un Blackberry. Dans les trois cas, il a ete fabrique par un esclave. Demandes-lui s'il a ecrit au fabriquant ou a l'operateur GSM pour s'en plaindre. Et l'excuse "on ne savait pas" est fausse, les donneurs d'ordre savent tres tres bien comment sont fabriques leurs produits. Ca fait partie de l'assurance qualite.
80% de ce que vends "Wallmart", la grande distribution americaine, vient de chine, et est potentiellement produit par des esclaves.
Il faut pas diaboliser toute la production chinoise. Mais dans les telecoms, c'est Foxcom. un (petit) million de salaries, et les pires usines au monde. tout mon materiel informatique degouline des larmes et du sans de jeunes filles chinoises prisonieres de leur enployeur.
La terre entiere a dans la main un produit de l'esclavage moderne, et parle dedans. La legende raconte que dans les usines du goulag, les prisoniers se coupaient un doigt pour pieger les boites de conserve avec un message d'au secours. Dans les camps de travail capitalistes chinois, on se suicide, le monde entier le voit, et regarde ailleurs.
Je sais pas s'il y a mention des droits de l'homme en chine dans ton livre, mais c'est une sequence sur laquelle les mediacrates vont se precipiter.
Comme d'habitude, reponds par l'offensive; "Et vous ? Vous faites quoi? Pourquoi moi ? La terre entiere profite de cet esclavage. Fautil soutenir le Dalai-Lama pour...
Que dire de plus ! Bravo Jean-Luc Mélenchon pour votre prestation hier chez Drucker-
A entendre tous ces (médias) c'est à se demander si nous sortons du même trou? et non ! me disais mon frêre!
Nous sommes des petites miettes pour ces nantis (et qui le font savoir!) -c'est à vous dégouter de regarder simplement les (INFOS) on y parle de l'OUVRIER avec dédain, du menu fretin!......J'ai toujours travaillé, me suis fait une situation, je suis retraitée et j'ai honte pour certains que je ne nommerais pas (bien entendu--
Vous avez bien répondu à tous! Bravo-Nous, on n'a pas l'occasion de le faire! Quand on voit tous ces cols blancs en discussion pour nous expliquer les retraites ! pour qui se prennent-ils ! avec quelquefois plusieurs salaires qu'ils prennent sans honte---A+
Ton livre en Ebook ou enPDF, bref telechargement gratuit?
Jean-Luc, ca serait super, on pourrait le diffuser a nos amis, et y faire des recherches instantanees.
Tu devrais l'avoir sur iPad pour la prochaine fois que tu rencontres Seguillon.
Dans bien des cas ca a booste les ventes en librairies, par le gain de notoriete.
Je suppose que ton contrat d'edition ne le permet pas, mais pour les prochains, penses-y.
@ Carlo (321)
oui, je fais un raccourci pour aller vite, disons que Coffe entérine la pauvreté, alors que la gauche (la vraie) est pour le partage des richesses, si le PG passe le moins qu'on puisse lui demander est que chacun en France puisse manger normalement, à part ça je suis aussi partisan de la sobriété, nécessité économique et écologique...
la lutte contre le Système capitaliste ne mérite pas de répondre aux provocations qu'il suscite ou provoque.
L'importance des enjeux, les moyens comparés rendent cette lutte disproportionnée.
Il est donc stupide de s'attacher à répondre au coup par coup. C'est s'auto limiter à la réaction au lieu de dénoncer et expliquer les faits et en extraire des synthèses.
Que PS soit fâché des dénonciations de Jean-Luc Mélenchon et qu'il réagisse avec humeur et non en raison est du même ordre. Un aboiement démontre le désarroi, il se suffit à lui-même pour étaler aux yeux de tous l'incapacité du PS à construire une politique, à défendre un bilan et surtout une incohésion interne paralysante.
Retraites et autres vols : comment agir ?
peut-être qu'un referendum à la manière de celui sur la poste serait un mode de prolonger de la lutte.
Les syndicats ne peuvent pas faire de politique ouvertement sans se départir de leur rôle. Il serait intéressant que quelques partis et pourquoi pas avec le PS, proposent une consultation populaire englobant, chômage de masse, salaires, retraite, services publics...
un texte dénonçant clairement la main mise du grand capital sur les richesses du monde, un texte demandant un changement de politique dénonçant la dictature des rentiers, une simple application de quelques principes démocratiques, l'équité dans le partage des richesses, la liberté du choix de la forme de société etc...
On peut, et même on doit s'inquiéter des droits de l'homme en France, sans fermer les yeux sur la situation en Chine pour autant. Aux pages 130-131 de "Qu'ils s'en aillent tous !", il restait au moins l'espace de six lignes qui auraient permis de dire sur quels sujets le régime chinois ne "nous" convient pas. Je suppose que "nous" désigne le PG, dont je ne suis pas membre, mais dont je considère les analyses avec intérêt. Or je remarque qu'aucun intervenant sur ce blog ne fait référence au droit à l'organisation de syndicats indépendants. C'est pourtant une revendication démocratique élémentaire, en Chine comme dans tous les autres pays du monde. Cette solidarité avec les travailleurs chinois apparaîtra-t-elle dans un texte du PG ? Une discussion y aura-t-elle lieu ? Tous les militants y sont-ils d'accord pour réppondre : "la question ne sera pas posée" ?
Une vieille chanson française dit : "Il n'est pas de sauveur suprême. Ni dieu, ni César, ni tribun !". Mélenchon est un tribun de qualité et de conviction, et ne se voit nullement, j'en suis sûr, en "sauveur suprême". Le tribun de la plèbe, puisqu'il a utilisé cette expression, ne perdrait rien à être un jour minoritaire dans le parti qu'il dirige : Lénine l'a bien été. Pas Staline, il est vrai. Mais, contrairement à d'autres, Mélenchon n'a jamais été stalinien.
salut
Les syndicats vont avoir leur réunion ce soir. bien entendu laissons leur choisir la meilleur manière de continuer le mouvement contestataire sur la retraite.
si je résume bien il y a au moins deux périodes encore stratégiques.
1/ le conseil constitutionnel
2/ la promulgation de la loi (peut être juillet 2011)
Il me semble pas idiot de travailler de concert avec les organisations syndicales pour élaboré une stratégie jusqu'en 2012 de contestation "rythmé". en effet Sarko à joué l'usure dans cette affaire. mais rien n'empêche les syndicats ou parti politique de revenir régulièrement dans l'usure pour lui montrer que les manifs (même moindre) ne sont pas "éteintes", que les braises peuvent rallumer un foyer plus rapidement qu'il ne le croit.
Sarkozy aime à montrer son joli profil à l'étranger, dans les salons style G.20 où il peut jouer avec la poudre de perlin pin pin ! mais si en arrière fond, il y a les manifs et la rue ! là il sera cramé.
Comme disait certains "il a la montre, nous avons le temps"
Camarades, quoi qu'il arrive la retraite reviendra à 60ans, car la justice est de notre coté!
Et oui ! nous sommes encore là !
Un grand merci à la CGT, CFDT, etc, à tout le mouvement jusqu'aux cadres qui luttent pour nos valeurs !
Comme disait Yvan Le Bolloc'h ! "Tous ensemble! Tous ensemble ! Yéééé!
Comme nous sommes des convaincus de la première heure, que l'on tente au quotidien d'expliquer la nécessité d'une vraie gauche au pouvoir, parfois on rame un peu. Aussi il nous a paru important d'émettre une critique concernant la prestation de Jean-Luc chez Drucker, le manque où presque d'objectivité sue ce blog, nous semble contre-productif.
En effet parmi les adultes que nous rencontrons si certains adhérent sur le fond, la forme compte néanmoins.
La tension palpable à la question de Sérillon sur les droits de l'homme en Chine (et même si aux USA le patriote acte, la peine de mort, guatanamo, les guerres préventives, l'abominable dictature financière sont tout sauf des droits pour l'homme) Jean-Luc n'a pas assuré sur ce coup, d'ailleurs Ruquier en a rajouté une couche et l'a décridibilisé.
Pour ce qui est des jeunes la grande gueule de Jean-Luc ne les dérange pas au contraire, mais ses choix musicaux. Au secours ! passe encore La Callas comme ils disent " c'est classe" et Le Bollock qui motive les spectateurs c'est plutôt sympath, mais enfin ! les jeunes écoutent du bon Rap avec de vrais textes et du bon son, de la Soul, du Jazz, du Rock bien vénère, même du Brassens. Mais Pomme de terre et Rêve Général façon Henry Dès... Il va aussi falloir compter avec les jeunes, c'est pas le moment de les faire fuir.
Qui aime bien châtie bien, Non ! Nous sommes dans la lutte encore et encore. Non à la Grande Régression, Qu'ils S'en aillent Tous !
@ Serge (375)
Si Mélenchon vous a perdu, vous, par contre, avez perdu la tête.
Heureusement, ce n’est pas définitif, car ça se soigne, la confusion mentale.
Bonne guérison.
Au sujet de cette fameuse émission :
- Points positifs
> Les partisans de Mélechon et du Front de gauche le resteront. Les opposants farouches le resteront aussi. Mais je pense que Jean-Luc Mélenchon a pu se faire connaître de personnes moins politisées et en convaincre un certain nombre.
> Contrairement aux émissions habituelles où l'on sent une complicité "people" entre les politiques, les animateurs et le show bizz, Jean-Luc Mélenchon est apparu plus proche de la vérité du peuple et très sincère. La grande majorité des intervenants respiraient la sincérité. (Sauf le fils Bedos très insupportable, aussi prétentieux que son père et avec lequel on retrouvait la complicité habituelle des importants. Il ne me faisait rire personne sauf FOG, c'est dire.. Etait-il un invité de Jean-Luc Mélenchon ?)
> Les invités politiques amis ont été très bien (surtout Clémentine Autain). Mais ce passage fut trop court. (On aurait aimé voir Généreux sur la canapé...). L'unité du Front de Gauche apparaît réelle et définitive.
- Points négatifs :
> Le fameux moment sur la Chine. Personne ne peut croire un instant que Jean-Luc Mélenchon accepterait la violation des droits de l'homme. Le seul hic a été un problème de communication médiatique dont les opposants se sont emparés tout de suite. Il aurait suffit à Jean-Luc Mélenchon de dire qu'il avait évoqué rapidement la chose mais que ce n'était pas le sujet de ce livre court. Ce n'est pas un point négatif sur le fond (D'ailleurs peut-être Jean-Luc Mélenchon en fera tantôt un papier sur son blog) mais c'est négatif par l'exploitation que les opposants vont en faire.
Finalement, il fallait le faire pour augmenter la visibilité (J'attends avec impatience le prochain sondage) mais il ne faut pas multiplier ce genre d'apparitions. Vous êtes beaucoup plus convaincants et à votre place dans une émission politique (pour développer vos/nos idées) ou en meeting (pour faire grandir l'espoir).
Et restez donc le bruit (nous sommes là) et la fureur (nous sommes déterminés) !
Simplement mon avis sur la deuxième partie de l'émission que je viens de regarder sur le site de france 2:
en vous exprimant dans le petit écran au nom des petites mains qui font tourner la France, vous ne faites pas de la télé réalité, vous amenez la télé à la réalité.
J'ai trouvé vos interlocuteurs plutôt dans leurs petits souliers avec la peur d'une ruade. Cela se lit dans leurs yeux. Au fond, ils savent très bien ce qui se passe pour les petites gens. Alors l'un parle de manioc, l'autre offre des bouquins plaisants pour l'invité, le troisième essaie d'utiliser le ton de l'humour qui ne convient pas ici et enfin le michou national souffle en fin d'émission, car tout ne s'est pas trop mal passé. Une fois l'émission terminée chacun reprendra ses petites habitudes et la télé redeviendra ce miroir aux alouettes. Cependant pendant un instant vous aurez interrogé leur fort intérieur et ils auront reconnu que vous n'avez pas tord. Quand à avoir raison pour que leur coeur change leur raison, faut pas rêver.
Bonjour,
Bonne émission, même si le fond n'a pas été suffisamment creusé.
Mr Mélenchon, il y avait également un manque de "fluidité" (vous étiez trop sur la défensive). Sinon continuez, mais prenez en compte ces éléments de quelqu'un qui souhaite que vous réussissiez au maximum.
La jovialité et la bonne humeur peuvent être compatible avec le message que vous voulez faire passer.
Tout simplement merci pour cette bouffée d'espoir que vous faites naitre !
Nous en avons tellement besoin !
@Serge
Vous écrivez ... vous m'avez perdu, Définitivement,
parce que Jean-Luc Mélenchon est passé chez Drucker...
Dites-moi ils ne vous en faut pas bcp pour vous décourager, ça fait peur la force de vos convictions... ou alors c'est contrecarré par la sur-force de ce que j'appelle des "principes à la con" du genre " moi, quelqu'un qui passe chez Drucker, j'le connais plus"...
Peut-être pensez-vous : ces politiciens, tous des pourris...
Bon, comme ce sont eux qui gèrent l'état, nous somme donc dans un état de pourri, nous ne sommes donc plus vraiment dans une démocratie, donc on fait quoi ? on arrête de voter, on prend les kalash, et on zigouille plein pot ?
Moi je ne connais pour l'instant que le vote comme moyen non violent de changer l'état,
Maintenant si j'étais persuadé que le vote ne sert à rien, je tenterais d'intégrer ou montrais un groupe armé pour les virer à coup de pompes (fusil, pas les godasses!)...
Je viens de regarder quelques extraits de Vivement Dimanche (les passages avec Sérillon et Coffe).
Monsieur Mélenchon, c'est très clair, ces gens (Drucker, Coffe, Sérillon) vous veulent pour président !
Ils en rêvent et veulent vous aider à y arriver.
Et moi j'aimerais bien voir ça aussi.
Bonne continuation.
J'avais prévu de regarder Vivement Dimanche à 1h40 et quelle ne fut pas ma déception : l'émission avait été supprimée et remplacée par un documentaire sur la guerre de 14/18.....
Pouvez-vous demander à F2 de reprogrammer votre émission et surtout de l'annoncer ?
Très cordialement.
De constat, concernant les derniers commentaires, un nombre important nous proviennent de gens qui ne voteront jamais pour le Front de Gauche et encore moins pour le PG et Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle.
Au nom des libertés battons nous pour qu'ils puissent s'exprimer et continuons notre combat !
Il est à remarquer que plusieurs souverainistes se sont exprimés, certains semblent être porteurs de messages de leurs mouvements ou partis, à mon sens c'est très bien et encourageant de se retrouver sur les bases des " Jours Heureux " c'est à dire du programme du CNR qui face à l'occupant et au régime de Vichy, nous avions réalisé l'unité historique. Il est bon de rappeler que le livre "Qu'ils s'en aillent tous" traite de toutes les avancées dont nous avons besoin, cela concerne tous les partis de notre gauche et d'une façon générale le peuple de notre nation.
Avec le libéralisme de droite et de gauche la patrie est en danger, elle l'est sur le terrain en Afghanistan, il faudra retirer nos troupes, mais sur le sol national avec toujours plus de misère pour les travailleurs actifs, chômeurs ou retraités. En retrouvant le plein emploi en plus en faisant payer le capital, plus de problème pour la retraite à 60 avec 37ans1/2 de versements en 2014 soyons ambitieux. La retraite à taux plein à 58 ans serait possible. Nos manifs ont été exceptionnelles, la détermination d'en finir est là, ce n'est pas la fin du commencement, nous ne sommes pas battus, c'est le commencement de la fin pour eux, les puissants !
Je n'étonnerai personne en disant qu'hier chez Drucker, Jean-Luc Mélenchon a été particulièrement performant, car transformer une émission de variétés en émission politique n'était pas chose facile. Il l'a fait.
Concernant les DDH et la Chine, en haussant le ton dire à JC Sérillon dans ce domaine je suis sur la même longueur d'onde que vous, sans sortir le drapeau...
Jean-Luc Mélenchon, un homme politique qui ne manie pas la langue de bois... et on en redemande !
Beaucoup de sincérité et une prise de risque qui lui vaut de recevoir souvent des coups de bâtons, mais ses prises de positions sont justifiées.
J'ai toujours été de gauche, mais j'avoue que depuis quelques années, j'étais dégoûté de la politique et de ses compromissions, aussi bien à droite qu'à gauche.
Mr Mélenchon, vos idées m'intéressent et je vous soutiendrai tout au long de votre combat.
Post Scritum: en tant qu'enseignant, je serais heureux si vous étiez nommé Ministre de l'Education Nationale !
On en revient toujours au même problème! Comment faire pour s'exprimer clairement et calmement avec les media actuels! A part chez Mermet (et pour combien de temps encore), où on respecte l'invité, il est impossible de parler ailleurs. On vous coupe la parole, on pose les questions sans attendre les réponses, et au final on retient les 3 mots qui vont faire le gros titre. Alors dites moi à quoi çà sert, à part prendre le risque de se ramasser une gamelle.
Pour l'immense majorité des téléspectateurs (je pèse mes mots) qui pense qu'il n'y a pas d'autre choix hors le système actuel (retraites, déficits, banques, chomâge, etc...), il n'y avait pas grand chose à retenir.
Jamais, nos media actuels ne prendront le risque d'aborder le fond des sujets importants et de déplaire aux classes dominantes. Mieux vaut dire que Mélenchon est populiste, extrémiste, et grossier que de se poser des questions sur le système actuel. Pourquoi? parce que c'est plus simple dans le monde actuel et superficiel du buzz, du tweet et du sms, et surtout parce que cela évite de remuer la m**** et d'exciter les masses populaires.
Tant qu'il y aura des Aphatie, Fogiel, Carlier, Coffe et autres Ruquier pour occuper les ondes et propager la bonne pensée, on arrivera à rien.
Il faudrait (mais c'est une utopie) que de grands noms (économistes, philosophes, sociologues) soutiennent ouvertement les idées du PG pour le programme et les idées prennent enfin le pas sur les commérages.
Monsieur Mélanchon,
Merci pour vos mots et votre franc parlé, votre intelligente pédagogie à clarifier les rouages machiavéliques de ce qui se trame dans et sur notre dos. N'ayant pas la télé, j'ai pu cependant grâce au net suivre et enregistrer votre prestation sur le plateau de M. Drucker (ça fait plus de 3 ans que je n'avais pas "ouvert" le petit écran, la preuve que Mermet fait du bon boulot). Celle-ci ne pouvait plaire à tout le monde, certes, mais la cible est touchée : faire parler de vos (nos) idées en grand titre et chapô, tout en y mettant/montrant son cœur.
S'il y avait bien 2 ou 3 petites choses qui m'ont froissées (manque de clarification de votre/notre position sur la Chine, mais on peut aussi ne pas acheter chinois... -je provoque là les plus critiques-, la présence de Bedos fils, la cuisine à 2 balles de M. ED, les bras croisés,...), je pense que votre prestation est une grande réussite, pour preuve :
- Déprogrammation de la rediffusion de la seconde partie par Fr2.
- Le buzz journalistique (et populaire, grâce aux réponses postées) que vous créez sur le net auprès des "grands titres" (pour le coup, Mme ou Melle Kerviel du monde.fr, c'est du grand art...) où nombre de ceux qui tentent de vous taper dessus prennent de drôles de coups de retours de bâtons qui devraient les faire réfléchir à deux fois avant d'écrire n'importe quoi).
Je ne suis pas encarté (la situation du PG/FG dans le 18 est assez trouble à ce jour, je verrai le 3/12, même si j'ai déjà pris quelques coups par le passé), mais suis prêt à le faire (chiche !) à une condition : montons sur Paris, avec ou sans l'aval des syndicats !
S'il n'y pas ce grand rassemblement populaire, alors je crois que nous nous serons, une fois de plus, tous faits enfumer, et que ça se finira au" Siècle"...
Amicalement,
Nicolas
Pour Jean-Luc Mélenchon,
Bravo et merci à Nicolas Domenach, que je ne connaissais pas, et qui en quelques mots vous concernant à montré assez de finesse et de discernement pour compter, selon moi, au nombre des hommes intègres. Il vous a mis en garde contre la dimension du simulacre qui ferait de vous, via médias interposés, le Max Havelaar du débat politique (éthiquable) alors qu’en fait vous en êtes, à mon sens, le Jean-Pierre Vernant.
Là où sans cesse vous faites preuve de maturité dans l’impact de votre pensée, à travers ce que vous appelez être implacable et non patelin, c’est en distinguant à chaque instant entre raisonnement et argumentation (entre la Carte et le Territoire, entre cynisme et scepticisme). Je vous avouerais que je n’ai pas toujours eu ce sentiment en lisant Jacques Généreux (La Dissociété). C’est sans doute, au-delà d’un rapport expert au savoir, parce que l’esprit de l’épistémologie anglo-saxonne domine toute entreprise sociologique et même, peut-on dire, anthropologique. Au contraire, au cours de l’émission de M. Drucker, vous avez su frapper d’estoc (du plat de l’épée) face au questionnement « corporatiste » du journaliste C. Sérillon, mais surtout de taille (du tranchant) à savoir par votre intervention sur le rire selon F. Rabelais. En somme, par une anticipation pertinente désignant ce qui noie trop souvent les discours dans l’océan trouble des paradoxes (de l’opinion).
Troisième observation, j’ai trouvé extraordinaire non seulement la présence d’un grand nombre de femmes actives ou engagées mais aussi les propos inouïs de la part d’un politique que vous avez tenu à-propos de « l’autre moitié du ciel ». Sur ce point, j’aimerais en savoir davantage concernant le documentaire de Marina Otero, témoignant du combat coopérativiste des ouvrières de la lingerie. Comment et où voir ce travail exemplaire ?
Merci par avance de votre réponse.