05nov 10
D’ abord un mot sur la lutte : elle continue. Ne jouez pas votre petit journaliste. Ne commencez pas à vous faire des mines inspirées sur le reflux de la mobilisation, la victoire du gouvernement et tout ce saint frusquin des muscadins du pouvoir. La mobilisation est intacte ! Dans les cœurs et les esprits elle s’est enracinée et élargie. Le six novembre : la manifestation. Moi je serai à Brive ce jour là, car il y a un salon du livre où parait-il je dois être absolument. Il faut dire que mon bouquin se vend comme un feu dans l’herbe sèche. En voila quarante mille d’édités. Je suis dans toutes les listes des meilleures ventes et pas peu fier de ça ! Bonne occasion aussi pour voir les copains de Corrèze et du Limousin. Je manifesterai avec eux samedi. Et la veille je suis dans le Lot, à Figeac, pour un banquet républicain.
J’ai tellement de retard sur ce que je veux dire sur ce blog ! Je laisse donc la parole à mon ami Eric Coquerel pour dire ce que nous inspire l’incroyable déclaration où Jean Paul Huchon dit qu’il préfère Le Pen à moi ! Je vous demande si vous voulez nous aider à desserrer cet étau spécial de mépris, si dangereux pour la gauche, d’agir aussi, chacun d’entre vous, sur vos socialistes locaux pour que cette mode soit tuée dans l’œuf !
Pendant les jours où vous n’avez rien lu sur ce blog, j’ai vécu la préparation et le tournage de l’émission « Vivement dimanche » chez Drucker. Ma détente a été d’écrire sur deux sujets. L’un à propos de la « stratégie médiatique », l’autre sur l’état de la crise. Cette fois ci je publie ma note sur la crise. C’est le plus urgent selon moi. En fait je recule cette publication depuis mon entretien avec Pedro Paez, l’ancien ministre de l’économie de l’équateur, actuel responsable pour ce pays de la nouvelle banque du sud. En lisant cela je ne vise pas à désespérer madame Laurence Ferrari ni les autres grands esprits qui ont décrété que je n’avais ni idée ni programme. Non. Au contraire, qu’ils restent dans leur ignorance et suffisance méprisante. Ca ne nuit qu’à eux. Par contre, je veux permettre à ceux qui ont bien compris que j’ai l’un et l’autre, d’accord ou en désaccord, de réfléchir. Et de comprendre pourquoi je plaide pour une politique économique de définanciarisation de l’économie française et son dételage d’avec l’économie américaine. Toutes choses qui imposent une révolution citoyenne pour avoir le rapport de force. Je veux aussi prendre date. Le cadre intellectuel de notre analyse n’est pas celui des gros malins du FMI et des autres brutes européennes qui prétendent guérir le malade de la dette publique. Eux vont nous faire mourir guéris ! Leur politique ne vaut rien car elle fait comme si existait un monde économique pur et parfait là où règne une obscure pétaudière dominée par un voyou très violent : les Etats-Unis d’Amérique source de tous nos maux ! Après ça deux mots s’agissant de l’émission de Drucker.
Le simple fait de nous voir par million va leur mettre le bourdon. Il est essentiel qu’ils sachent que nous les attendons au tournant. Evidemment, ca posera aussitôt la question : « et maintenant on continue comment ? ». Ne cherchez pas midi a quatorze heures ! On fera ce que les syndicats nous diront de faire. Je continue de proposer, avec le Parti de Gauche, l’idée d’une manifestation nationale monstre à Paris. Un évènement comme il y en a un tous les vingt ans dans ce genre. Comme notre manifestation contre la loi Falloux. Le temps de préparer ça sur le terrain, de collecter les sous, d’organiser les transports c’est une immense agitation et conscientisation qu’on organiserait de tous côtés. Evidemment ce sont les syndicats qui peuvent organiser ça et donner les consignes. Pas nous. On verra donc ce qu’ils nous disent de faire. Et ce qu’ils nous disent on le fera, parce qu’ils sont unis et qu’ils ont dirigé le mouvement au bon rythme jusque là, d’après ce que je vois.
L’échec des démocrates aux élections intermédiaires des Etats-Unis est un désastre mondial. Non parce que la politique démocrate est mise en panne. C’était une petite bibine à peu près indétectable compte tenu des problèmes à régler. Mais parce que maintenant, il y a trop de monde dans la cabine de pilotage : les militaires les démocrates de gauche et de droite, les républicains. Si bien que c’est comme s’il n’y avait plus de pilote du tout dans l’avion. Au consensus politique avec les républicains voulu par Obama, cette illusion mortelle, suit à présent un consensus subi. Rien ne peut plus se faire sans leur accord. C’est déjà grave. Mais comme eux-mêmes sont sous la pression de l’extrême droite, c’est pire. Ce sera donc la loi du plus petit commun dénominateur libéral. Dans le contexte, le désastre est assuré.
Les USA vont être engloutis par la masse de capitaux fictifs qu’ils ont engendrés et sur laquelle flotte de plus en plus en plus mal le vaisseau amiral du capitalisme mondial. Car la ligne du moins d’état, et moins d’impôts, moins de solidarité, pour relancer la production qui, parait-il, épongera les dettes a déjà prouvé mille fois son inanité. Le déclenchement de guerres régionales type Afghanistan ou Irak, pour faire tourner artificiellement la production à partir de l’économie d’armement a aussi atteint sa limite. Que reste-t-il ? Pour colmater la brèche qui s’est déjà ouverte à plusieurs reprises depuis vingt ans la seule parade utilisée avait consisté à injecter des milliards de dollars de crédit pour empêcher l’activité réelle de s’effondrer. Après la dernière crise c’est ce qui a été fait, encore une fois. Au niveau mondial, on se souvient de ce G20 ou avaient été annoncés mille milliards de dollars fabriqués dans la joie et la bonne humeur sous la houlette du FMI. Aux Etats-Unis, des centaines de milliards de dollars avaient déjà été injectés par l'administration Obama, après celle de Bush, Georges, l’idiot. D'abord pour sauver les banques américaines, ensuite pour relancer la croissance. En vain. L'économie des Etats-Unis tourne à vide. Alimentée depuis des décennies en dettes et capitaux fictifs, elle a franchi le cap où plus aucune dose supplémentaire de drogue ne suffit à la maintenir hors d’état de manque. Il en est ainsi parce que c’est une « loi » de l’économie réelle : vient toujours le moment ou la masse des signes monétaires doit s’accorder avec la réalité qu’elle est sensée représenter. Mais cette « loi » se vérifie dans des conditions d’exceptionnelle gravité.
Pedro Paez, ancien ministre de l’économie de l’Equateur m’avait montré des graphiques économiques très alarmants sur ce thème, au début du mois, a l’occasion d’une rencontre a Bruxelles. Il publie bientôt un article sur ce thème. Que voit-on sur ses graphiques ? D’abord que les USA ont essayé une politique de décroissance lente de la masse monétaire. Ils épongeaient en douceur. Lentement. La masse du crédit disponible accompagnait le mouvement. On peut dire qu’ils jouaient l’assainissement, dans la durée. Mais la courbe de la production suivait aussi le mouvement. Là était le risque : que le moteur s’éteigne. On voit alors, sur ces graphiques, soudainement, s’envoler le crédit. On comprend que le niveau de ralentissement de l’activité a été jugé inquiétant et qu’il s’agissait de le stimuler de nouveau. Trop fort. Le coup d’accélérateur a emmené le véhicule dans une direction aberrante : les logements construit sous « subprime » en sont l’emblème. Des gens insolvables ont pris en charge la relance de l’économie. A première vue c’était tout bénéfice. Un pauvre croit qu’il va devenir riche en achetant à crédit. Puis il tombe à terre. Son bien est revendu avec une belle marge du fait de l’envolée de l’immobilier. Le préteur est remboursé. Le pauvre est mort. Le riche est plus riche encore. Pas belle la vie ? Ajoutez à ça la guerre d’Irak et celle d’Afghanistan. Elles permettent de collecter et dépenser un maximum qui revient a domicile à quatre vingt pour cent comme le montre le rapport dont je vous ai déjà parlé ici. Tout allait comme d’habitude. Mais cette maudite courbe du crédit, comme les arbres, ne pouvait pas monter jusqu’au ciel comme le dit l’adage. L’accident a eu lieu. Celui de subprime. Tout le système s’est bloqué par la contagion de « papier pourri » dans les caisses et les bilans d’entreprise.
On voit alors sur les courbes de Pedro Paez le crédit et la production s’écrouler. Une courbe alors s’élève aussitôt brutalement : celle de la masse monétaire ! Ce sont les milliards d’argent fictifs créés par la réserve fédérale. Et là: stupeur ! Le crédit aurait du repartir aussi violemment et la production suivre. Tout cela aurait du se voir sur les graphique avec juste un effet de décalage dans le temps lié à la circulation de l’eau dans les tuyaux. C’est cela qu’on avait observé dans les précédentes crises. Comme dans un feu qui s’éteint, faute de buches, la banque jetait du papier et cela faisait une belle flambée qui faisait assez illusion pour que tout ronronne à nouveau. Mais cette fois ci le rebond a été timide. Une deuxième injection a suivi. Pschitt ! Effet quasi nul. Le moteur n’est pas reparti. On n’en est pas sorti. On en est toujours là. La production des USA a reculé. Que faire à présent ?
Naturellement aucun dirigeant n’a l’intention de proposer une relance par la consommation populaire aux USA. Cela voudrait dire de la relance salariale ou sociale avec des systèmes de sécurité sociale dont les américains, chauffés à blanc par leur presse éthique et indépendante, considèrent que c’est le début du communisme. Mais ce n’est pas tout. Relancer pour acheter quoi ? Tant de choses sont produites ailleurs. L’économie productive réelle, c’est presque rien aux USA. L’agriculture c’est 1% du PIB. L’industrie ? 10 %. Les USA sont un fantôme dans l’ordre de la production. L’essentiel du chiffre ce sont des « services » comme le disent les ravis de la modernité ! Du papier, des bureaux qui brassent des papiers à propos d’autres papiers : de l’assurance, de la banque et ainsi de suite. Il y a donc deux lignes d’action chez les belles personnes nord américaines. Les unes veulent un dollar faible pour relancer la production en la faisant remorquer par le reste du monde et ralentissant l’import par une élévation de son cout. Le modèle grotesque du libre échange mondial. Celui qui oblige à admirer l’économie allemande qui vend des machines à la terre entière mais laisse dans la pauvreté le quart de sa population. Ou le modèle français des champions internationaux et du déménagement général de tout le reste. Ceux là vont finir par avoir le dernier mot on dirait. Mais pas volontairement. Le dollar baisse parce que le monde sait que c’est une bulle ! Malheur !
C’est ce que veulent à tout prix éviter les amis du dollar fort. Ces gens savent que leur économie repose sur la valeur reconnue à cette monnaie ! Ceux là savent que plus le dollar baisse plus ceux qui en possèdent les vendent car c’est le gros des actifs de leur bilan. A quoi bon stocker un papier qui fond à vue d’œil ? Il n’y a qu’une raison de le faire : c’est qu’il n’y ait rien d’autre à la place. Mais justement il y a. L’euro par exemple. Les USA sont donc dans une tenaille. D’un côté les chinois, avec leur monnaie pas chère, étouffent la production yankee avec leurs produits. De l’autre les européens cocoonent les rentiers avec une monnaie chère et stable que protègent des politiques d’austérité sadiques. Les nord américains jettent donc des millions de dollars supplémentaires dans les tuyaux. En vain. Normalement le moteur va s’éteindre. Si vous avez des dollars, vendez ! Achetez des valeurs matérielles réelles. D’ailleurs, les gros bonnets, qui n’ont pas lu Marx, font pourtant ce qu’il a prévu il y a longtemps. Acheter d’abord quelque chose qui tienne en peu d’espace beaucoup de valeur. De l’or. Le cours a augmenté de 20% depuis le début de l’année. C’est un indice de la course au réel qui va prendre la finance à la gorge.
Quand Pedro Páez m’a montré ses graphiques il a souligné que depuis 2006, les USA ne publient plus d’informations sur leur masse monétaire. Pour autant tous les gens sérieux se réfèrent aux chiffres disponibles par les agences économiques qui continuent à savoir que ce genre d’information est essentiel. Ceux là ont vu ce qui vient de se décider. C’est une nouvelle injection massive de dollars qui a été choisie banalement comme solution. La banque centrale, la FED, a décidé de racheter elle-même la dette du pays. Une opération de passe passe. Les bons du trésor ainsi achetés n’ont pas davantage de valeur que les dollars émis en contre partie. C’est la deuxième fois en très peu de temps. La fin s’approche qui verra le système couler dans l’océan de papier qu’il a engendré. La bête s’asphyxie, étouffée dans son venin. Mais soyons honnêtes : de toute façon les USA ne peuvent rien faire d’autre. Le peuple américain est incapable de se désintoxiquer par une méthode maitrisée et collective. Il y sera contraint par la force des évènements. La forme politique que prendra alors cette contrainte sera horrible, faute de parti de gauche en état de relever le gant du désastre. Tel est mon pronostic. Celui sur lequel se base une bonne partie de mon analyse de la réalité internationale. Les USA ne sont pas la solution mais le problème. Qu’il s’agisse d’économie ou de paix qui sont les deux faces de la pièce mondiale qui se joue.
L'emballement de la planche à billets est un phénomène qui finit toujours mal en économie. La dernière fois que les dirigeants de la FED avaient ouvert les vannes à dollars, ils avaient juré que c'était exceptionnel et qu'ils ne le feraient plus à moins d'un risque extrême de déflation, comme en attestent encore des déclarations de son gouverneur cet été 2010. En 2008 la FED avait injecté 1 750 milliards de liquidités au profit des institutions financières et immobilières et des banques américaines, soit presque l'équivalent de la richesse produite par la France en un an ! Et pour soutenir les plans publics de sauvetage bancaire et de relance, elle avait directement acheté des bons du trésor et autres titres de dette d'agences fédérales. En à peine deux ans, le total des actifs détenus par la FED est ainsi passé de 800 milliards à 2340 milliards de dollars. Soit une hausse de 195 %. Cela donne un aperçu de l'ampleur de la création monétaire à laquelle la FED a recours pour acheter ces actifs. On comprend beaucoup mieux pourquoi dans ce contexte les autorités américaines ne publient plus depuis 2006 les chiffres de la masse monétaire en dollars. La FED détient aujourd'hui pour 968 milliards d'euros de titres de dette publique états-unienne … soit plus de 40 % de ses actifs ! 40 % bidon ! C'est dire quelle est déjà la fragilité de la première banque centrale du monde.
Ils ont pourtant décidé maintenant d'aller encore plus loin. Voila un nouveau plan de 600 milliards de dollars supplémentaires de rachats de titres de dette publique d'ici 2011 ! Cela représente 75 milliards par mois de rachats supplémentaires de dette publique. Attention : ils s'ajoutent aux 35 milliards que la FED rachète déjà chaque mois en vertu du précédent programme qu'elle avait annoncé. Résultat, ce sera pour 900 milliards de dollars supplémentaires de dette publique que la FED va acheter d'ici fin 2011. Cela implique un quasi doublement de son exposition sur la dette publique états-unienne. Si la part des autres actifs de la FED reste constante, cela signifie que fin 2011, les titres de dette publique pourraient représenter jusqu'à 60 % des actifs de la FED ! 60 % d’argent bidon comme garantie de la valeur de la monnaie numéro un du monde ! Imaginez la même chose chez les grecs !
Si la FED se mobilise autant c'est que la masse de dette publique des Etats-Unis s'emballe. Début 2010, elle représentait 10 124 milliards d'euros, soit 92 % du PIB américain. C’était « seulement » à peine 62 % en 2007 ! Cela veut dire que cette dette a fait un bond sans précédent de 30 points de PIB en 3 ans ! En Europe on est livré au FMI pour moins que ça ! D’ailleurs la situation des USA est beaucoup plus préoccupante que celle de l'Union européenne du point de vue habituellement rabâché par les pères la rigueur du vieux continent. Là, la dette publique représentait à la même période 73 % du PIB, ou même de la France qui était à 82 % du PIB. Et pourtant ce sont les dettes publiques européennes qui sont attaquées sur les marchés et pas la dette américaine ! On voit ce que valent les soi disant fondamentaux objectifs de l’économie dont on nous rebat les oreilles. Ca ne va pas s’arranger. En atteste le programme de rachat de la FED. A horizon 2020, les prévisions officielles situent la dette publique états-unienne à 21 500 milliards de dollars ! Sans compter avec les 56 000 milliards de dollars de dette sociale non provisionnée. Il s’agit des engagements de retraites non finançables à ce jour par les différentes caisses de retraites américaines. Ca vous dit quelque chose ces caisses de retraite par capitalisation ? Les vieux américains sont ruinés et ils ne le savent pas encore ! Sauf si les européens ou les chinois rachètent des titres des sociétés de retraites par capitalisation d’une façon ou d’une autre….
Une question se pose. Mais où va tout cet argent ? Qu’il soit fictif on l’a compris. Mais pourquoi, alors qu’il est réellement mis en circulation, on n’en retrouve pas la trace dans la production ? En fait, tout part dans la bulle financière, dans la spéculation. Censée prévenir les difficultés de financement de l'Etat et toute déflation de l'économie, cette politique de création de liquidités fictives aggrave en fait le mal qui explique la crise. En effet ce nouvel afflux de liquidités ne profite pas à l'économie réelle. 1 000 milliards de dollars de liquidités sont déjà en réserve dans les banques états-uniennes. En réserve, oui. Ils ne sont pas prêtés ! Pourquoi ?? Faute de projets d'investissements d’une part. Faute d'intérêt des banques pour l'économie productive. Ces masses de liquidités servent donc à alimenter les marchés financiers. Comme la FED rachète elle-même des obligations de l’Etat elle ne les rémunère guère. Normal : pourquoi le ferait-elle vu que le client c’est elle ? Il y a donc un afflux de capitaux sur les marchés boursiers et les marchés dérivés notamment de matière première. Après l'annonce du nouveau programme de rachat de la FED, les principales bourses étaient ainsi euphoriques (près de 2 % de hausse à New-York, Paris, Londres et Francfort), alors que la même journée tombaient des indicateurs économiques réels très négatifs notamment sur le taux de chômage aux Etats-Unis. Et le comble c'est que Ben Bernanke, le patron de la FED, s'est réjoui de cette remontée des marchés boursiers, censée redonner du pouvoir d'achat aux ménages américains !
Cette embellie boursière montre à quel point les bourses européennes sont d'ailleurs déconnectées de la santé de l'économie européenne elle-même ! Car les achats de la FED sont une mauvaise nouvelle pour les entreprises européennes. Elles vont subir de plein fouet la baisse du dollar et la hausse de l'euro qui vont en résulter. Et comme par hasard, en tête de ces profiteurs et spéculateurs boursiers, on trouve bien sûr les banques ! Au sein du CAC 40, les cours de BNP, Société générale et Crédit Agricole ont ainsi grimpé de près de 5 % en une journée. Et alors que l'économie est atone, BNP Paribas a annoncé un nouveau chiffre de profits mirobolants : un bénéfice net de 1,9 milliards d'euros au 3ème trimestre 2010, en hausse de 46 % !
La chute du dollar provoque une envolée toxique de l'euro. Résultat direct de l'emballement de la planche à billets états-unienne, le dollar a reculé face à la plupart des devises du monde. C’est pas bon signe. L'euro a accéléré sa remontée en dépassant les 1,4 dollars. Cela représente une hausse de 20 % par rapport à son niveau de 1,19 dollars en juin dernier. Cela réjouit le rentier. Mais cela renchérit d'autant et de manière catastrophique les prix des entreprises européennes et françaises exportatrices. A notre tour d’ajouter le refrain habituel …. « et donc à terme pour l'emploi ». Cette situation n'a que des inconvénients. Elle ne protège même pas les Etats européens contre les attaques dont font l'objet les dettes publiques. Depuis la semaine dernière, les marchés poursuivent en effet leurs attaques contre le Portugal et l'Irlande dont les taux d'intérêt de la dette continuent de grimper. On va dans le mur en klaxonnant gaiement !
La complaisance lamentable de la BCE est en passe de devenir un argument de notre côté… Complètement alignée sur les USA, la BCE a déployé par l'intermédiaire de son président Jean-Claude Trichet des trésors d'hypocrisie et de langue de bois pour soutenir une politique monétaire dont elle combat pourtant les principes au niveau européen. Trichet a ainsi déclaré jeudi 4 novembre : "je ne dispose d'aucune indication me faisant douter de ma conviction que ni le président de la Réserve fédérale ni le secrétaire d'Etat au Trésor – sans parler du président des Etats-Unis – n'ont adopté de stratégie ou de tactique d'affaiblissement du dollar." "Je n'ai aucune raison de ne pas leur faire confiance. Une fois de plus, j'ai confiance en leur affirmation et dans le fait qu'il est dans l'intérêt des Etats-Unis d'avoir un dollar fort."
Donc, la BCE pense que le dollar fort est possible avec un surendettement de l’Etat américain représentant des milliers de fois la production réelle du pays. Mais elle pense le contraire à propos de l’Union européenne et de sa monnaie quand un Etat comme la Grèce a une dette représentant le 1% du PIB européen !!! Complaisance invraisemblable vis à vis des Etats-Unis et de leur laxisme budgétaire et monétaire, rigueur en Europe ! Car on pourrait dire a monsieur Trichet pourquoi ne faites vous pas au moins la même politique de rachat des dettes publiques des états que celle des Etats-Unis si vous pensez que cela ne s’oppose pas a une monnaie forte ? Voyons de plus près. On constate alors que le programme de rachat de titres de dette publique de pays européens, commencée en juin, est resté marginal. 63,5 milliards de titres de dette publique détenus fin octobre 2010, soit à peine 3 % des actifs détenus par la BCE. C’est sans effet pour donner de l’air aux Etats européens.
La BCE continue donc au niveau européen de faire de la surenchère dans l'austérité. C’est elle qui pousse pour la mise en place de mécanismes de contrôle et de sanction automatique des politiques budgétaires des Etats. C’est elle qui refuse tout rééchelonnement des dettes publiques permettant de desserrer la contrainte de court terme qui étouffe certains Etats. Au demeurant, le président de la BCE Jean-Claude Trichet a aussi fait jeudi 4 novembre, deux aveux troublants et inquiétants sur la persistance, voire l'aggravation des facteurs qui ont conduit à la crise financière de 2008 : "Que des établissements financiers soient, mettez les guillemets, accros, aux fonds de la BCE ne correspond pas à une situation normale. Nous réfléchissons en permanence aux moyens de régler ce problème de manière progressive." Et d'ajouter qu'"il y a toujours des inquiétudes persistantes au sujet d'un éventuel retour des tensions sur les marchés financiers". Un mélange de prophéties et de menaces, en quelque sorte.
La guerre des monnaies est ainsi relancée par les Etats-Unis. On va voir qu’il y a sur le sujet deux poids, deux mesures. Quelques jours après la polémique sur la fameuse "guerre des monnaies", cet épisode montre la lourde responsabilité des Etats-Unis dans le creusement des déséquilibres monétaires mondiaux. Mais, bizarrement, c’est la Chine qui est systématiquement montrée du doigt pour sa politique de change jugée trop "nationaliste". La politique monétaire américaine jouit au contraire d'une quasi impunité, à l'échelle internationale. Gageons que c’est en raison de la qualité du respect des droits de l’homme aux USA. Personne ne trouve rien à redire quand les USA pratiquent de manière aussi bestiale qu'aujourd'hui la dévaluation compétitive. Mais la Chine est jugée irresponsable quand elle pilote prudemment le taux de change du yuan. Pourtant c’est elle qui éponge déjà l'essentiel de la dette américaine. Sans la Chine les USA s’effondreraient. Rappelons que la Chine détient à elle seule plus de 2 000 milliards de titres de dette publique états-unienne, soit le quart de celle-ci.
L'autre conséquence de l'emballement de la création monétaire américaine est l'envahissement – et le pourrissement – des économies émergentes par des masses de liquidités dont les banques ne veulent rien faire d’autres que des outils de spéculation pour faire vite des profits de court terme. Pour en maîtriser les risques et même la freiner, les économies émergentes remontent donc leurs taux. Elles renforcent les dispositifs de contrôle de l'entrée des capitaux. Le Brésil vient ainsi de relever à 6 % la taxe appliquée à tout achat depuis l'étranger de titre de dette brésilienne. C'est une manière de se prémunir contre la volatilité de ces liquidités et aussi une forme de défiance face au dollar. C'est aussi un bon exemple des armes dont disposent les Etats pour frapper au portefeuille les banques et autres établissements qui spéculent sur les dettes publiques. Pour avoir d’autres idées de répliques sur ce sujet je renvoie au document du Parti de Gauche « gouverner face aux banques »
« Vivement dimanche ». Drôle d’évènement. Quelle prise de tête pour moi et les miens. On racontera les coulisses dès que je pourrai. Ce qui ressort de tout ça c’est qu’il existe un monde médiatique qui ne fonctionne pas sur le registre du ring ou du catch. Je ne vous dis pas que j’y suis spécialement bien préparé. Mais si je risque un mot sur l’émission que nous avons enregistrée mercredi de treize heures à vingt heures quarante, ce ne sera pas pour la déflorer. Mais pour la situer. Les amis qui me haranguent comme si l’enjeu de l’émission était de faire naître un rapport critique à son sujet se trompent d’objet. La cible de l’émission ce n’est pas Drucker mais ceux qui regardent la télévision et cette émission. Ensuite l’objet n’est pas d’y réciter des tracts mais de faire vivre une idée par l’illustration. C’est un mode particulier d’expression et il est inutile de s’y dérober. Il s’agit d’être contagieux davantage que d’être convaincant. Il s’agit de sortir notre culture de gauche de la marge. De rendre sa façon d’être visible. Voila comment j’ai compris ce que j’avais à faire. Et vous verrez que personne ne m’a obligé à dire le nom de mon chat ni la race de mes serins en contrepartie du message politique que j’ai voulu faire passer. Un message non pour mes amis et partisans mais pour les autres, ceux qui hésitent, ne savent plus, ne veulent plus. Et mon idée ce n’est pas seulement de m’aider moi dans mon combat que d’aider des idées de façons de voir à exister, à être vues. Vous me direz si j’y suis arrivé. Je vous le répète je préfère mille fois une émission comme celle là à ces innombrables pugilats où on me coupe la parole toutes les quarante secondes sur des sujets qui sont rarement ceux sur lesquels on a travaillé avant. Une autre idée fausse est qu’Olivier Besancenot serait en difficulté depuis qu’il serait passé à cette émission. C’est donner à l’émission un pouvoir qu’elle n’a pas. Ni dire en quoi consistent les difficultés d’Olivier Besancenot. Je crois moi au contraire que c’est sa ligne et non sa personne qui est en difficulté.
Un dernier mot. Ne me saoulez plus avec ces histoires de « posture de force tranquille », look de présidentiable, mes cravates, mes dents, mes cheveux, et tout ce bla bla mal digéré de l’imagerie d’Epinal des hommes d’état revus et colorisés par la cinquième République et ses mythes monarchiques débiles. Je suis le bruit et la fureur. Comme mon époque. Et on n’aura besoin de nous que parce que nous sommes incorruptibles, que nos mains ne tremblent pas, que notre manière d’être montre que nous n’avons pas peur. Tout ce qui fait de nous des rustres pour la bonne société fait de nous des valeurs sures pour les nôtres. Surtout quand la plupart de nos donneurs de leçons n’ont pas encore prouvé en quoi ils valaient mieux que nous tous, et que moi s’il faut en parler, sur le plan de la culture, du savoir, de la valeur humaine.
Pour ceux qui étaient déçus de n'avoir pas vu la 1° partie de Jean-Luc Mélenchon à vivement dimanche et ne trouvaient pas la vidéo, la voici :
http://www.dailymotion.com/video/xfk5xo_j-l-melenchon-a-vivement-dimanche-1ere-partie-le-7-11-2010_news
Jean-Luc bonjour,
Je ne regarde quasiment jamais "Vivement Dimanche" bien que je considère cette émission comme très respectable (Drucker a le respect de ses invités), très au-dessus de tous ces talk-show aux multiples invités n'ayant rien en commun et dont le but semble être de se flinguer mutuellement. Je l'ai regardée parce que vous en étiez l'invité en espérant que cette émission de grande audience vous permette d'apparaître sous un autre jour que celui de l'imprécateur révolutionnaire si souvent caricaturé. Je n'ai pas été déçu car j'ai retrouvé l'homme intelligent, très cultivé, ayant le sens de l'humour et de la répartie, mais surtout sincère, passionné et sensible, et là, je pense que le but est atteint: l'émotion est passée et donc beaucoup de téléspectateurs désormais, vous écouterons et vous lirons
.Vous avez eu l'intelligence de prendre les medias à leur propre jeu: vous appelez un chat "un chat", vous ne vous laissez pas marcher sur les pieds, vous jouez de la provocation calculée, donc on vous y voit plus souvent car vous faites le spectacle. Mais vous comparer à Le Pen n'a aucun sens, mais prouve que votre discours est craint par certains qui n'ont pas su trouver d'autres arguments pour le combattre
à Bernard :
Les Droits de l'homme représentés en France par ces petits journalistes qui viennent donner des leçons a un pays de plus de 1 milliards 400 millions..; de chinois...toujours cette espèce d'arrogance des journalistes français et qui se croient les donneurs de leçons du monde...
Mais qui ne dénoncent pas l'esclavage moderne en Europe.
Les Droits de l'homme ne dénoncent pas non plus l'esclavage des enfants qui ramassent le coton pour l’Europe en Ouzbékistan, des enfants doivent travailler dans les champs de coton encadré par des militaires. Cette corvée obligatoire profite à certaines entreprises européennes, sans que cela ne semble gêner les autorités de leur pays, Ces enfants doivent en effet servir leur pays et travailler dans les champs. Près de deux millions d’écoliers sont envoyés dans les champs pour récolter “l’or blanc”, Le coton est l’une des principales sources de revenu pour les élites du pays après le gaz et l’or.
Ils ne dénoncent pas l'esclavage dans les usines européennes, les pêcheurs esclaves qui remplissent nos assiettes... Ils ne dénoncent pas l'esclavage sexuel en Europe etc...
Alors messieurs les journalistes des droits de l'homme arrêtez cette arrogance et regardez la misère autour de vous elle est à côté de vous et très près.... Regardez en France seulement...
Je viens de lire nombre de commentaires sur l'émission d'hier, "chez Drucker", "Vivement dimanche".
Pour une fois, et parce que Jean Luc en était l'invité, j'ai regardé attentivement cette émission (en dépit de mon allergie à la TV) et découvert des personnes dont je n'avais jamais entendu parler ou que je connaissais très peu ou mal : Léonie Simaga, Yvan le Bolloch, Agnès Bihl, Marianne Otero... notamment. Beaucoup de fraîcheur, de culture, d'autenticité permettant à ceux qui n'ont de Jean-Luc Mélenchon qu'une idée fausse de bourru, ronchon (l'idée que les médias "autorisés" en donnent d'une manière générale !) de rencontrer l'Homme, de se familiariser avec ses idées et son parcours, ses amitiés, sa philosophie politique.
Pour moi, cette vision, en phase avec la mienne, me convenait très bien... (sauf lors l'arrivée de Bedos fils !)... Rien à redire, bien au contraire !
Par contre, la lecture des commentaires m'a interpellée : il existait une seconde partie... je ne l'ai pas vue... je croyais que l'émission était terminée... en queue de poisson, après Bedos !
Je viens de la visionner en partie. Il me semble que certaines remarques acerbes sont totalement injustifiées, notamment, à propos de "l'interrogatoire" sur le livre, "Qu'ils s'en aillent tous" !
Je n'ai pu voir Coffe... je n'en dirai donc rien.
Si j'avais quelques inquiétudes quant à cette émission (Drucker est loin d'être un "ange" converti aux idées de gauche et dispose de plus d'un tour dans son sac pour démolir son "invité), je trouve que ceux qui ne connaissaient pas Jean-Luc Mélenchon ont pu avoir une idée assez juste de sa personnalité et de ses convictions, de sa force de caractère, de la réalité de son ancrage à gauche.
Pour moi, c'est un bon point pour Jean Luc, pour le PG et pour le Front de gauche. Lueur d'espoir pour l'avenir !
Discours sur la Chine:
Pour rafraichir notre mémoire: tout à été dit il y a 2 ans par Jean-Luc Mélenchon quand il avait pris une position diamétralement opposée à la pensée formatée habituelle à propos du Tibet et la visite du Dalai-Lama (pourquoi les journalistes n'ont-ils pas rappelé ce fait?)
http://www.dailymotion.com/video/x4yjzk_news
@ Serge post 375
"Encore une fois déçu... Des beaux discours, et dès que les paillettes de la notoriété brillent, vous êtes comme tous les politiciens !
Vous m'avez perdu, définitivement."
Et ben franchement, Jean-Luc Mélenchon en vous perdant, ne perd pas grand chose...
Salut et fraternité
on ne lâche rien, on continue,
bravo Jean-Luc, bouge pas!
Cher camarade,
Je vous ai regardé ce dimanche AM chez Drucker. Bravo pour votre prestation ! Je vous ai senti sincère, franc, " droit dans vos bottes", agressif quand il le fallait, mais très souvent dans l'obligation de vous expliquer ou justifier. Après vous avoir écouté, l'on ne peut douter que vous êtes de gauche, celle qui s'occupe des ouvriers, des employés, des précaires, des injustices, des diversités et de ses atouts... J'ai apprécié l'absence d'informations sur votre vie de famille, car c'est du domaine du privé et vous avez bien raison de faire la différence entre la vie publique et engagée et, la vie intime et privée.
Fallait-il venir dans cette émission un peu " bourgeoise", trop lissée, trop consensuelle ? Je pense qu'il ne faut jamais refuser la tribune des idées pour lesquelles on se bat. Comme vous aviez " dégainé " contre Sérillon, vous avez été bien gentil avec Jean Pierre Coffe, qui parle de recettes populaires et bon marché, mais fait de la pub pour les industries agro-alimentaire. Il faut bien manger ! C'est peut être là la différence entre les quelques hommes politiques engagés sincèrement et les gens du show bizz qui dans leurs engagements se donnent bonne conscience et améliorent leur image.
Homme de gauche, car humaniste et engagé pour une économie sociale et solidaire, pour le Développement durable comme outils de reconstruire un monde plus social, plus équilibré, plus égalitaire, plus universel, j'ère depuis des années dans des partis médians. Déçu par trop de socialistes, j'ai adhéré au centre, là où quand vous ne savez plus où aller, vous pouvez encore garder une indépendance d'idée, sans ligne de parti trop dirigiste et pour cause, car il n'y a pas d'idéologie.
Mais peut-on faire avancer les choses sans se battre, quitte à bousculer l'ordre établi
Bien lu la note sur l'économie.
C'est moins facile à commenter que l'émission de Drucker !
Le dernier coup a fait mal, mais le suivant sera terrible. Car les bulles se sont reconstituées encore plus belles qu'avant puisqu'on a vu les Etats se précipiter pour apporter des milliards que nous devons payer par du travail.
Quelqu'un a-t-il une référence pour cet article annoncé de Pedro Paez ?
Merci
J'ai regardé l'émission ce dimanche chez Michel Drucker. Un très bon niveau. Vous vous rendez compte même pas un coup de faucille pour Coffe, pas de coup de marteau pour Sérillon; un homme comme un autre qui à des convictions chevillées au corps, qui écoute et qui répond, toujours en alerte au moindre coup de griffe.
Merci à vous Jean-Luc Mélenchon d'avoir démontré tant d'intelligence, en ne reniant rien de vos engagements.
Allez, maintenant, 2012 ! Ça va pas être facile pour eux !
Bonjour,
Je voudrais témoigner, suite à l'émission de Vivement Dimanche du 8 novembre, dont je n'ai vu que la 1ère partie.
Pour ma part, je ne connaissais pas Jean-Luc Mélenchon, car je ne suis, que très peu au courant de la politique.
Depuis toujours (j'ai 37 ans), je n'arrive pas à m'intéresser réellement à la politique Française car même si parfois je me retrouve dans certaines idées, j'ai toujours eu la sensation que les hommes politiques mentent et ne sont avides que de pouvoir.
Et là, je n'en suis pas revenue, car j'ai été enfin rassurée et en confiance.
Je me suis retrouvée dans les propos de cet homme qui, lorsqu'il dit que tout est à revoir dans notre société et en priorité sa manière de penser.
Voilà des paroles qui me parlent, car je pense sincèrement que si nous ne changeons pas notre regard sur un monde bien trop matérialiste, nous irons droit dans le mur que le gouvernement soit de gauche ou de droite.
J'ai trouvé cet homme clair, simple, loin des discours pompeux et des phrases toutes faîtes des politiques habituels.
Cher Mr Mélenchon, vous m'avez donné de l'espoir hier et je vous en remercie, aussi j'espère que vous irez loin dans votre chemin politique.
Je me fous au fond que vous soyez de gauche, ce que je sens c'est que vous êtes honnête et que vous aimez le peuple.
C'est d'homme "Humain" dont nous avons besoin avant tout dans notre politique.
Alors foncez et j'espère que vous vous présenterez aux présidentielles. Et qu'à défaut comme le disais vote ami interviewé dans l'émission, que vous serez 1er ministre.
En tout cas je vais vous suivre de près.
Ne nous lâchez pas!
Virginie Falcucci
Bonjour.
J'ai regardé avec beaucoup d'intérêt l'émission dans laquelle vous étiez l'invité de Michel Drucker.
Je suis conseillère CGT au tribunal des Prud'hommes de Paris, section activités diverses. Je relève de la fédération CGT du spectacle.
J'ai à sa juste valeur apprécié votre soutien en faveur des personnels intermittents du spectacle. Vous avez parfaitement cerné les galères inacceptables que vivent ces salariés.
C'est pour ce motif, et à cause de la présence de Laurent Ruquier que j'ai voulu porter à votre connaissance les faits suivants.
Une jeune femme, embauchée sur une des émissions de ce présentateur (laquelle, je ne saurais vous le dire, il se vante lui-même d'être partout à la fois), a été récemment licenciée pour motif économique à son retour de congé maternité, parce que l'émission en question devait être supprimée. Celle-ci ayant saisi le conseil de prud'hommes pour faire valoir ses droits et sa dignité, son compagnon, salarié de la même production, a été licencié quelques jours plus tard par mesure de rétorsion. Il a également saisi le conseil de prud'hommes pour les mêmes raisons que sa compagne.
J'étais assesseur salariée à l'audience de jugement de la jeune femme. L'audience étant publique, j'ai le droit de communiquer ces informations. Il n'en est pas de même pour ce qui concerne le délibéré qui s'en est suivi, hormis ceci : les employeurs ne nous ayant pas suivis, l'affaire sera de nouveau entendue à une date ultérieure au conseil dans sa formation de départage.
Il faut savoir que la productrice des émissions de Laurent Ruquier et autres de même acabit touche un salaire mensuel d'une million d'euros, somme revendiquée par son avocat en audience, et que la jemme femme occupait les fonctions (non reconnues) de chargée de production pour un salaire de 1800 euros par mois.
Quid de la protection de la maternité ? Des dispositions sur le licenciement économique ? De la justice ?
Recevez mon soutien et mes sincères...
Cher camarade,
Je n'ai pu finir mon intervention, à cause d'une erreur de manip. Je m'interrogeais sur l'engagement idéologique, plutôt que le " ventre mou" des centristes. A vous écouter ce dimanche, je suis rassuré sur l'utilité de l'engagement idéologique. Conitnuez votre démarche quitte parfois à déranger et presque franchir les limites, car il faut bien exagérer quand on veut convaincre et faire parler de sa cause.
J'ai apprécié l'homme, par ses choix d'invités, presque inconnus et à qui vous avez offert un bel instant de publicité et de reconnaissance. Je vais désormais vous suivre et voir si dans ce parti que vous avez créé avec les autres, je peux retrouver l'envie d'un engagement partisan et politique.
Sincèrement.
Serge
Bonjour à tous,
Avez-vous remarquez le nombre de personne à avoir lu les deux derniers billets de JL Mélenchon sur son blog (entre 21 et 23 000 personnes)? Et regardez ensuite le nombre de personne à lire les billets habituellement (entre 5 et 13 000 personnes)...
Tiens tiens... il ne se passerait pas quelque chose?
La révolution citoyenne est en marche, sachez la voir.
bonne soirée à tous!
je voudrais bien que Monsieur Mélenchon lise mon message N° 357 et qu'il me dise ce qu'il en pense... bien entendu je ne veux pas abuser de son espace temps..... il doit avoir beaucoup de travail pour lire tous ces messages , mais c'est tres bien d'en recevoir beaucoup, cela fait du bien qqs part , je signale que je suis une dame agée de 76 ans et je vous dis encore une fois bravo Jean Luc.....MJ
A l'issue de ce Vivement Dimanche, je suis assez partagé.
D'un côté, j'aime ce Jean-Luc Mélenchon sans concession, qui avoue avec humilité ne pas savoir s'y prendre sur ce genre de plateau ; en effet, on lui donne la parole, sans la reprendre à chaque instant ! De quoi perturber Mr Mélenchon, dont les propos s'appuient habituellement sur cette impossibilité de pouvoir parler sereinement.
Jean-Luc Mélenchon a pèle-mêle parlé de quelques-uns de ses objectifs, sans pour autant avoir le temps d'être suffisamment explicite.
Ce qui m'a perturbé, c'est ce moment où Sérillon en appelle aux sacro-saints Droits de l'Homme en Chine ; il est de bon ton de brandir la pancarte des Droits de l'Homme, c'est consensuel, ça fait bien. Jean-Luc Mélenchon ne sera pas parvenu à retrouver l'extrait qui est censé contredire Serillon, et n'étant pas détenteur du bouquin, je ne puis vérifier par moi-même si Jean-Luc Mélenchon a au final menti ou pas.
Ainsi, j'ai donc aimé ce Jean-Luc Mélenchon, authentique, mais j'aimerais savoir s'il parle vraiment des Droits de l'Homme en Chine dans son bouquin.
Ne changez pas !
L'histoire avec les droits de l'homme en Chine commence à me les casser menu. Mélenchon n'a pas à aborder le sujet dans le livre (même s'il le fait quelque part vers la page 130). Il ne s'agit pas d'un livre qui traite de l'Asie ou de la Chine particulièrement.
Il s'agit d'un livre qui fait 140 pages, donc ce n'est pas un livre qui détaille tout. Il s'agit d'un livre qui évoque ce qui doit être en France et l'un des points est celui de l'industrie et des relations économiques et industriels avec la Chine. Inutile de vouloir chercher midi à quatorze heures.
Le reste, quant à ceux qui s'émeuvent des droits de l'homme en Chine en consommant les produits fabriqués en Chine, tout a été dit dans les messages précédents.
J'ai regardé la seconde partie de votre prestation chez Drucker. J'éprouve un peu de gêne sur votre position non clarifiée par rapport à la Chine, exit le Tibet et leurs moines bouddhistes et autres territoires, aucune importance, chaque état à ses conquêtes plus ou moins anciennes, plus ou moins tolérées, plus ou moins acceptées ! (nous avec la Nouvelle Calédonie et autres territoires conquis et maintenus tant bien que mal sous le giron français, on serait mal venu de donner des leçons !). J'attendais une position claire sur les Droits de l'Homme : la pratique de la peine de mort, de la torture et les mauvais traitements, l'arrestation d'utilisateurs d'internet, la détention administrative, les prisonniers politiques défenseurs de droits humains, l'inexistence de syndicats libres et indépendants, la défense des travailleurs,...
Que votre livre ne traite pas de ce sujet, ce n"est pas une tare car ce n'en était pas le thème mais vous auriez pu le dire, l'expliquer et donner votre position, dénoncer ce qui est dénonçable, surtout sur la pratique de la peine de mort, un fervent défenseur comme vous l'êtes ! La finalité n'est pas de donner des leçons mais de dire ce qui dérange ! La Chine n'est pas le grand Satan mais en ne prenant pas de position sclaires nettes et précises elle peut se penser acceptée comme elle est et ne rien vouloir changer.
La Chine est une puissance économique incontournable car son n'économie n'est pas (encore !) fictive ! Mais se taire sur les Droits de l'Homme s'est mettre l'humain derrière l'économie ! Ca ne vous correspond pas !
Et je voudrais finir en disant que ce n'est pas parce que la France, comme d'autres pays, ne respecte pas tous les aspects de la défense des Droits de l'Homme (les prisons, le logement...) qu'il ne faut pas dénoncer les situations ! Il faut dénoncer ce qui est dénonçable en France, en Chine, aux USA... Partout où cela doit être !
Cordialement
Rosa
Je m'aperçois d'une rédaction malheureuse dans mon commentaire: ICI
Quand j'écris : "Le dernier coup a fait mal, mais le suivant sera terrible" c'est d'économie qu'il s'agit bien sûr.
Car les bulles se sont reconstituées encore plus belles qu'avant puisqu'on a vu les Etats se précipiter pour apporter des milliards qui nous devons payer par du travail.
Cher Monsieur Ménenchon,
J'ai regardé avec attention le dernier "Vivement Dimanche" comme je suis un fidèle de toutes vos interventions télévisées dès lors que celles-ci me sont accessibles: en effet, je travaille et vit en Afrique depuis 2005 et n'ai donc dans ce cadre, qu'un accès limité aux média audiovisuels français.
Je tenais à réagir à l'une de vos remarques pendant cette dernière émission, remarque comprise comme valant en fait pour l'Afrique sub-saharienne et concernant une des causes ou la cause du sous-développement de l'Afrique, et notamment quelque uns de ses effets les plus significatifs à savoir disettes et famines.
Vous avez avancé le rôle du capitalisme mondialisé et particulièrement certaines règles du commerce international mise en oeuvre par l'OMC, l'UE ainsi que les mécanismes de subventions et de protectionnisme comme étant les facteurs incriminés.
C'est sans compter avec la plaie numéro un de cette partie du monde : la corruption sous ses formes les plus variées et à tous les étages des structures sociétales, étatiques et économiques, et ce, quel que soit le pays considéré.
Savez-vous que dans ces pays, les politiques et fonctionnaires ont érigé en valeur absolu la corruption comme sport national? Savez-vous que quelle que soit la démarche administrative que vous devez engager, il y aura toujours les frais officiels et les frais officieux? Savez-vous que l'aide internationale est largement détournée, ainsi d'ailleurs que les richesses et ressources naturelles, et ce au profit des castes mentionnées ci-dessus?
Croyez-moi, car après plus de 15 ans de terrain je ne peux que me résoudre à constater que si on a encore faim en Afrique sub-saharienne, c'est principalement parce que la redistribution ne s'effectue pas ou très peu, ceci valant également pour les secteurs de l'éducation, de la santé et de la sécurité.
Les cas Bongo / Nguesso / Obiang ne sont malheureusement qu'une goutte d'eau dans l'océan.
Vingt-quatre heures après sa publication sur Rue89, l'article de Pierre Haski sur Jean-Luc Mélenchon chez Drucker en est déjà à 56 000 lecteurs. Preuve que dans le désert tristement monochrome du monde politique la voix de Jean-Luc Mélenchon porte. Cet article (fort médiocre) m'aura au moins permis de voir le fameux épisode où Jean-Luc Mélenchon traite de "petite cervelle" un journaliste qui n'en a guère en effet. Un moment trop rare dans la vie politique d'aujourd'hui que cette magnifique leçon de journalisme, d'humanité et de morale administrée par Jean-Luc Mélenchon.
Ah bon, Jean-Luc Mélenchon ne parle pas assez des droits de l'homme ? Je pensais au contraire que c'était ce qu'on lui reprochait avec véhémence quand il a pris la défense de M. Mathieu et des vies massacrées de Continental. Pour les beaux messieurs il faut en parler à propos de "la Chine" mais surtout pas au sujet des ouvriers d'une usine de France...
@195 rachid 7 novembre 2010 à 17h23
Entièrement d'accord... N'ayant pas vécu cette époque(années 30), mais on m'en avait parlé...je comprends beaucoup mieux comment de propagande en démissions...on a pu en arriver là...ça se fait trés insidieusement...
Glissements sémantiques...tout se vaut...
Voilà pourquoi il faut des personnes qui aient le courage d'aller à contre-courant...et, de démonter les mécanismes se mettant en place...
N'ayant plus la TV par choix, je n'ai pas vu cette émission...
Mais je ressens comme un malaise...n'était-ce pas un piège ?
Affaire à suivre.D'après ce que je lis ici ou là :
Autant je suis trés critique, en tant que citoyenne,et depuis longtemps, sur la politique étrangère de l'UE, nous menant, sauf effondrement général du système entre temps, vers le GMT, et donc une UESA coincée dans l'OTAN, autant je suis critique sur la politique chinoise...qui pratique un capitalisme sauvage également, et qui semble peu se soucier de ses MinGong : protection sociale inexistante...Les ouvriers, là-bas comme partout devront mener des luttes pour obtenir des droits...ça, c'est le réel...
Ici, là-bas et ailleurs, ce sytème capitaliste sans frein, a provoqué et provoquera des désastres : nous sommes dans l'oeil du cyclone.
Raison de plus pour avoir du courage :seul espoir pour faire bouger tout cela : le Front de Gauche...
quoiqu'on nous dise, les peuples européens nous regardent...et ont de l'estime pour notre résistance...
Il y a eu une émission arrêt sur images : débat sur notre "cas", avec un journaliste espagnol, une allemande, et un danois : cela faisait du bien...
Je viens de regarder Jean Luc chez Durand pour l'objet du scandale (Emission du 5 mai 2010)...
Le professeur Tounesol alias Thierry Afschrift qui interpelle JL concernant les droits de douanes sur les marchandises venant de chine. Ce fiscaliste belge (11'14") nous explique que si nous empechons les produits chinois de rentrer librement sans taxes et bien ils decideront de ne faire de meme sur les produits français et nous donne l'exemple de l'Airbus. Pas d'Airbus aux chinois plus d'emploi en France.
http://www.dailymotion.com/video/xd83h5_jl-melenchon-l-objet-du-scandale-1_news
Comme l'actualité nous rattrape apres le passage du president chinois la semaine passé, nous allons vendre des Airbus aux chinois, montés chez eux mais nous faisons avec cela un transfert de technologie, resultat Plus d'emploi mais dans 10 ans c'est nous qui allons acheter leur avion...
http://www.lepost.fr/article/2010/11/05/2293853_business-avec-la-chine-et-si-la-france-s-etait-faite-avoir.html
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/pourquoi-tricher-sur-les-contrats-84026
Alors Professeur Tournesol ne dit on pas que les conseilleurs ne sont pas les payeurs.
Qu'ils s'en aille tous....
Faut arrêter avec la Chine !
C'est de chez nous qu'il faut d'abord se préoccuper, y a tant à faire.
A part leur montrer le bon exemple, ils sont certainement assez nombreux pour se débrouiller sans nous.
La liberté se gagne de l'intérieur. Notre égalité et notre fraternité également.
Bonsoir,
Il me paraît très sympathique ce blog de Jean-Luc Mélanchon.
@Serge qui revendique le commentaire n°8 (oxygène huit!) votre commentaire sur le scalp à la Tino Rossi de l'ex. de Ségolène Royal mouha ha ha
"Mélanchon plus une chance qu'un problème" je partage!
Jean-Claude Convenant "Tous ensemble" super la classe Yvan. Bravo.
M. Mélanchon il a un empan de vocabulaire tellement plus enthousiasmant que les psittacidés du gouvernement qu'il "dégourdit" les oreilles et c'est terriblement plaisant. sic.
Merci.
Kenavo.
Je trouve que vous avez manqué de réparti chez Druker au propos des footballeurs. Les footeux gagnent beaucoup d'argent parce que leur carrière est courte. Cet argument est discriminatoire. Pourquoi nous, 42 ans demain et eux 10 ans (!) ? Ensuite c'est faux. Tous les grands champions, c'est à dire les plus fortunés aussi, trouvent à se recaser sans problème. Chacun les connaît. Autre sujet où je vous trouve mal à l'aise, c'est la Chine. Et singulièrement le Tibet. Je connais votre argument : société réactionnaire etc... Mais mon cher, c'est adopter, la formule fausse - de Brecht, je crois -, chaque chose appartient à qui la rend meilleure, qui a un fondement colonialiste (et je remarque en passant qu’Israël sait faire fleurir un désert). Je ne dirais rien de Ouïghours. Que pense de cette position les leaders amérindiens? Très amicalement.
Quelques... ambigüités dans cette émission. Des sourires parfois un peu contraints (Drucker, Sérillon), des rires forcés (Ruquier), des radotages culinaires....
Jean-Luc toujours lui-même avec son sens de la répartie !
Soyez très prudent; Monsieur Mélenchon. Vous êtes une cible sur laquelle toutes les armes vont s'exercer. Prenez garde à ne pas vous laisser détruire.
Avec vous.
N'en déplaise à l'intéréssé, il y a du De Gaulle dans ce Mélenchon...! J'aime bien ça...
Nous étions avec quelques amis à Figeac ce vendredi 5 novembre. Avec gentillesse et simplicité vous nous avez dédicacé votre livre avant de partager avec nous un banquet républicain. Nous étions trop peu nombreux à mon goût à cette soirée mais vous avez néanmoins prononcé un de ses discours plein de toutes ces vérités que nous aimons entendre et vous vous êtes adressé à nous avec autant d'application, de chaleur et de force de conviction que devant une salle de 5000 personnes qu'il aurait fallu convaincre. Nous étions tous déjà des convaincus...et c'est avec surprise et je l'avoue une certaine curiosité que nous vous avons revu le jour suivant chez Drucker. Qu'alliez-vous donc faire dans cette galère? Après une première partie que nous avons beaucoup appréciée grâce à des invités de qualité, nous avons regretté votre agressivité face à un Sérillon plutôt roquet certes mais auquel vous auriez gagné à répondre froidement et calmement. Par contre Coffe et ses repas à 2 balles fallait pas le rater !
Complètement d'accord avec Louis St O vous étiez là pour dire :« Je suis ici justement pour que les pauvres ne mangent plus des repas à moins de deux euros. »
Mais de grâce ne tombez pas dans leur piège ! Vous désarçonnerez d'autant plus ces "médiacrates" qui essaient de vous énerver en réagissant avec calme et un certain humour. En agissant ainsi,vous rallierez toujours plus de sympathisants à votre si juste cause et ce même dans les milieux populaires qui vivent souvent dans la peur et que ne rassurent pas toujours le bruit et la fureur !
Nous sommes avec vous et "qu'ils s'en aillent tous"!....
Que les choses soient claires.
Moi qui ai écrit le commentaire N°8 n'ai rien à voir avec le Serge qui se dit déçu de Mélenchon sous prétexte qu'il est passé chez Drucker. Peut-être devrais-je utiliser un pseudo un peu original afin d'éviter toute confusion.
Vas-y Jean-Luc, tu tiens le bon bout !
Yves,
Lorsque l'on est un parti qui vise la gouvernance, on ne peut pas fermer les yeux sur l'extérieur et se renfermer sur notre pays !
En France on peut agir, et lorsque nous serons au pouvoir, il y aura du changement mais pas à la Sarko, changer pour quelque chose de mieux où l'humain reprendra la place qui lui est due !
Mais en Chine, ce n'est pas à nous d'agir, le peuple est souverain ! vous m'aurez mal comprise ! mais on se doit de dire ce qui est incompatible avec nos valeurs. Un peuple qui se sent soutenu est un peuple qui peut agir et ce soutien doit être interne au pays mais aussi venir de l'extérieur !
Je suis effarée que ce sujet ne fasse pas une certaine unanimité, si on ne prend que la cause des travailleurs : un travailleur chinois qui ne peut pas se défendre parce qu'il n'y a pas de syndicats libres et indépendants en Chine, ça ne vous interpelle pas ?!
Cordialement
Rosa
Il faut arrêter avec la Chine, comme le disait très judicieusement @Bernard les journalistes indignés sont friand des gadgets techno d'apple et autres marques, produits dans des conditions inhumaines, avec comme seul souci "in fine" le moindre coût salarial. Le noeud du problème est bien le libre échange, globalisé, sans contrôle, ou le retour sur investissement exigée par les actionnaires des multinationales occidentales est mortifère, les anglo-saxons états-unis en tête, étant les premiers responsable car "leaders" de la finance internationale, cette ordre socio-économique profondément injuste est garanti aussi par la puissance militaire américaine.
D'autre part certaines postures morales aussi m'agace, on voit les médias s'indigner pour le moindre propo homophobe, par contre la casse sociale, le drame des délocalisations, les salariés à la rue, c'est l'ordre normal, il s'agit du bon déroulement de l'économie qui permet la flexibilité de l'emploi.
Ne lache rien Jean-Luc Mélenchon d'un point de vue géopolitique la France doit prendre en comptes ses intérêts et l'on ne peut attendre l'Europe pour le faire, Bruxelles croit encore que la seul vertu des mécanismes du marché suffiront à régler tout les problèmes, pendant ce temps les autres nations utilise toutes les armes (monétaires entre autres) pour faire prévaloir leurs intérêts.
427 Jojo de Madrid
C'est pas faux. Je m'étais fait la même remarque en visionnant son discours au Dejazet
Pour Jojo de Madrid : Les Gaulistes de gauche existent et sont même regroupés dans un mouvement qui dont le nom est tout simplement : les Gaulistes de Gauche.
Personnelement en tant que militant communiste (et fiere de l'être) c'est bien Jean Luc qu'il faudra présenter à la présidentielle, il a ce qu'il faut là où il faut !
Pour les législatives on pourra plus discuter. La monté du Parti de Gauche va aussi favoriser le PCF (même si au départ c'est lui le moteur), nous serons donc tous gagnants.
1er rendez-vous le 20 et 27 Mars prochain lors des cantonnales où chez nous le NPA sera aussi partie prenante du Front de Gauche (j'éspere qu'ils vont faire du "copier-coller" pour les présidentielles!)
Etre un orateur brillant n’est pas à portée de tout le monde, sauf peut-être quand on s’appelle Jean-Luc Mélanchon, nous venons d’en avoir une énième démo, sur France 2 dans le Vivement Dimanche, du 7 novembre. Une vague, alimentée par des vents soufflant bon la gauche comme on l’aime et d’une houle montant d’un peuple, souvent souffrant, désespéré du politique, grossit chaque jour. Jean-Luc Mélenchon y surfe avec brio, évitant les écueils, médiatiques entre autres, comme il peut. L’équilibre reste fragile pour qui navigue dans de telles eaux, et derrière nos écrans télé, à le voir, on est souvent en suspens. Va-t-il tenir dessus longtemps ? De plus en plus de gens le souhaitent, on dirait à la fréquentation de son blog.
Ce dernier show Drukerien, plutôt atypique pourrait-on dire, nous montre un Mélanchon presque apaisé, et cela manquait pour un homme vu plutôt comme un écorché vif. Marqué à la culotte par une meute dont Mitterrand nous parlait de son temps, Jean-Luc Mélenchon au fil des intervews reste le même dans ce qu’il a de bon et moins bon. Là il vient d’épater, plus que d’accoutumé, mais l’occasion s’y prêtait aussi. Hélas il a toujours autant de mal à négocier quelques virages. Si face à un JP Coffe, d’une roublardise à la petite semaine, l’obstacle a paru bien contourné, égale fortune le fut moins avec JL Sérillon, un habitué, pas venu de la dernière pluie quoi qu’on en pense, lequel n’a pas manqué bien sûr, de gratter là ou ça allait faire mal, on aurait dû s’y attendre. Si Les droits de l’homme en Chine, ce soir-là n’ont pas été davantage débattus par le champion du PG, ce fut moins par manque de temps -et de volonté- que d’arguments soyons en certains.
Contrairement il en sera quant à « Qu’ils s’en aient tous » son dernier livre publié. Concernant la Chine face aux droits de l’homme on pourrait s’y attendre à un travail plus fourni. Ne disposant que de 140 pages pour écrire son livre, mieux vaudrait trier les questions que de vouloir tout aborder, sous peine de se faire...
J'ai regardé entièrement l'émission (pour la première fois de ma vie) et pour une fois, j'en ai eu pour le pognon de ma redevance télé. Bravo Jean-luc : rien à ajouter ni à retrancher, c'est tout bon et les titilleurs patentés des salons feutrés, en ont été pour leurs frais. Bravo camarade, tu as dis ce que j'espérais entendre et ce qui j'aurai voulu pouvoir dire. Un sans faute. ARAMIS
Militant d'association citoyenne, adhérent de la FASE, j'ai suivi avec attention vos dernières interventions.
Je suis souvent en "fase" avec vos analyses, toutefois je persiste à penser que le "front de gauche", sans la Fase, les assoc citoyennes, les divers composantes des déçus du politiquement "constitué" et le NPA, ne pourra que "participer" lors d'un premier tour des premières échéances à venir.
La "défection, tentation" des verts après les résultats d'EE peut se comprendre même si on ne peut que regretter, si nous devons marquer la gauche (à gauche des courants libéraux européens du PS) et "pousser" les écologistes à revoir l'écologie avec sa dimension sociale et économique (anti libérale économiquement) nous sommes contraints à un travail de fond en commun.
Nous semblons avoir une base commune: la mise en place d'une constituante et ça me semble la meilleure réponse à porter contre le vote "utile" (inutile).
Sentiments citoyens jc
Comment ça faut arrêter avec la Chine ?
C'est tabou ? c'est donner des leçons que d'en parler ? Faut s'intéresser qu'à la France ?
Et "la révolution citoyenne", c'est pas ça aussi : se renseigner, questionner, débattre, donner son avis sur tous les sujets d'actualité ?
Et le lien de Julie (vidéo) sur la question est très bien venu et montre (entre autre) que le sujet est loin d'être clos, et qu'il est d'une grande importance.
Jean-Luc Mélenchon dans cette vidéo a un discours que j'avais rarement entendu avant (dans les média) ; et il donne vraiment envie de se renseigner, de lire, d'avoir un autre regard, etc.
Y'en a qui essayent de ressembler à Mélenchon : c'est avec ça qu'il faut arrêter ! Ils le font très mal.
Arrêter avec la chine ! Jean-Luc parle de coopération et il a raison ! parce que la chine est un pays producteur, il produit de la richesse et pas du papier qui enfume le reste du monde ! vous voyez de qui je parle..... Les conditions de travail des chinois sont déplorables. On ne peut que le dénoncer. Mais que voulez-vous faire ? aller manifester en chine alors que l'on a même pas fait le ménage chez nous !
La chine est un peuple souverain, c'est à lui de mener la révolution dans son propre pays !
Alors contre qui devez-vous vous battre, hein ? le chinois ? ou les PDG de chez nous qui décident de délocaliser là-bas ou ailleurs pour faire plus de profits ? pour augmenter leur capital non réinvesti dans la production ou la recherche, mais dans la bulle spéculative ! Ne vous méprenez pas sur le combat à mener, il faut bien identifier la cible ! et une fois le problème traiter à la racine, il y aura un effet avalanche qui en résoudra bien d'autres.
Si du jour au lendemain, on surtaxe les produits chinois sans réfléchir (ce qui semble être une alternative à première vue), les chinois n'achèteront plus rien de chez nous, alors, il faut connaître le sujet et ne pas lancer des idées à la con sans réfléchir. Il faut être intelligent et la plupart d'entre nous sont incapables de comprendre les ficelles qui maintiennent ce système. Sicertains sont si complaisant avec le schinois, c'est aussi parce qu'ils achètent de nos produits (airbus ou autres). C'est plus fin que ca le cas des chinois.
Qui propose des solutions, qui est intègre en politique ? personne ! sauf quelques-un, dont Jean-Luc Mélenchon
Enfin un vent d'espoir souffle sur le peuple. Je pense que nous avons trouvé en toi un véritable leader politique. Indique nous la route nous en avons vraiment besoin.
Très sincèrement touché par ton audace et ta culture politique.
Sincèrement citoyen. J louis 61 ans
Je vois que Jean-Luc Mélenchon sera au congrès du PG le 19 novembre au Mans.
Curieusement, il n'y a rien sur ce congrès sur la page d'accueil du PG.
Quel en sont les enjeux ? Que va t-il s'y décider ? Quels sont les invités des autres partis ?
On nous bassine avec la Chine, les droits de l'homme, le Tibet, les journaleux et leurs offusquations etc... enfin que des trucs qui servent à ne pas parler de ce qui ravage la France. Courage Jean-Luc, ta lutte est la nôtre face l'oligarchie ambiante. Un exemple, il n'y qu'a voir le défilé de tous ces sois disant intelligents économistes qui occupent le terrain médiatique, les Michel Godet, Jacques Marseille, Elie Cohen, et j'en passe... tous chargés des basses oeuvres ultralibérales et antisociales à qui les journaleux tendent le micro. Ouvre ta gueule, dis-leur encore et encore ce que tu penses et ce que nous pensons nous le peuple éloigné des sphères médiatiques. Hasta la victoria hombre ! l
Il y a longtemps que je ne regarde plus Drucker mais par curiosité sachant que vous aviez accepté m'a insité a zaper dessus. J'ai 65 balais,cgtiste depuis mes 14 ans a l'usine et toujours carté actif dans le mouvement encore actuellement ! Enfin et depuis que j'attendais un homme de la trempe de Georges Séguy,franc carré qui n'a pas l'air de penser a lui mais a l'humanité et son bien être,vous seriez bien dans l'ordre des choses aussi carré que De Gaulle qui payait son loyer et les timbres de sa correspondance perso a l'Élysée... Loin du monde de voyoux actuel de la bande d'Amicis du Fouquets tout pour leur famille,amis banquiers, medef!. Avec notre soutien pour remettre la France a l'endroit vous paressez capable de foutre un coup de pied dans cette saloperie de petaudiere remplie de foutriquets. Si vous passez par St Brieuc je ne manquerais pas de me déplacer,je pense que vous en valez la peine en attendant (vigilance,et prudence) car les malfaisants de haut niveaux vous ont dans leurs collimateurs et si vous devenez dangereux pour leur pouvoir Hum ! Gaffe, de tout coeur avec vous jct
@ Rosa #430
Évidemment qu'il ne faut pas fermer les yeux ! Au contraire.
Mais je pense comme Alin @417, il n'est pas question de cet aspect dans le livre, hors Jean-Luc Mélenchon à répondu par rapport à son livre. Je n'imagine pas une seule seconde qu'il ignore la situation là bas.
Il répondra à cette question j'en suis convaincu, alors un peu de patience.
En attendant faisons le ménage chez nous, c'est urgent !
Amicalement.
@ 439 - Bruce
"Si du jour au lendemain, on surtaxe les produits chinois sans réfléchir /...../ les chinois n'achèteront plus rien de chez nous"
Je n'ai pas l'impression qu'ils nous achètent grand-chose déjà maintenant...
Ce sont plutôt eux je crois bien, et leurs complices parmi les importateurs et politiciens Français, qui nous inondent de produits, par ailleurs frelatés (et dangereux) et contre-faits.
Et qui poussent ainsi à la désindustrialisation de la France.
Et le peu qu'ils nous achètent, par exemple les airbus dont tu parles, belle affaire... C'est à prix bradés et en plus en exigeant les plans !
Comme a dit quelqu'un, ils viendront ensuite nous faire concurrence à bas prix sur nos propres plans...
Dans un premier temps et tant que les échanges avec la Chine ne sont pas revus et corrigés, nous n'avons rien à perdre du protectionnisme, que ce soit envers la Chine ou envers d'autres, et ce qui reste de notre industrie a tout à y gagner.
Tout autant que nos salaires...
Ce qui n'empêche pas de discuter avec la Chine...
C'est même pour cela qu'il faut discuter avec elle, et ne pas laisser les USA s'entendre seuls avec elle sur notre dos.
Mais discuter à propos d'une autre règle du jeu.
Pas discuter pour continuer les échanges dans les termes actuels, évidemment.
Jean Luc Mélenchon, votre passage à Vivement Dimanche était parfait! Ceux qui le craignaient en sont pour leurs frais. Vous avez certainement conquis des gens qui avaient une mauvaise opinion de vous ("grâce" si je peux dire, aux médias). Juste une petite chose, si je peux me permettre, la comparaison récurrente avec Georges Marchais est pénible voire gênante...Georges faisait rire mais il était aussi stal': cela n'a pas débouché sur grand chose de positif que je sache
2012 arrive à grands pas...non le 1er janvier mais le mois de mai, c'est dans 18 mois! Il ne faut pas manquer ce RDV, comme vous je crois au second tour...faut se motiver, y croire, s'y préparer localement. Pour autant je ne crois pas que les Cantonales soient la meilleure base de lancement dans cette optique car trop "cloche merle" et trop souvent sans idées, sans débats...
Arrivez Jean Luc et qu'ils s'en aillent tous!
Claude S. quoi qu'on en dise a fait son job de journaliste, il s'est insinué dans la brèche et notre porte-parole a chuté, il faut se rendre à l'évidence. Si Mélenchon est notre porte-parole, notre seul porte-parole, nous n'avons pas le droit de tomber dans l'idolâtrie béate. Pour ma part, je le préfère cent fois à la tribune ou quand il débat avec Alain Minc ou Attali plutôt qu'à guerroyer avec la médiacratie.
Maintenant que la méthode a payé...puisque tout le monde parle de notre camarade, il est temps de passer à la phase 2, c'est à dire de la conquête plus large de l'opinion! Quand je vois de quelle façon vous êtes capable de démontrer, d'expliquer, d'argumenter, de contre-argumenter....il n'y a aucune raison que vous ne parveniez à convaincre les travailleurs du pays autrement qu'en revêtissant un costume à la Georges Marché.
Amicalement.
Mille fois bravo pour cette intervention à l'émission de Drucker: pour une fois, et tu l'as relevé, on t'a laissé parler. Je pense que l'impact ira au delà de tes espérances et correspond au but recherché. Profites-en pour le refaire dans le même contexte si l'ambiance te paraît saine (pas de questions perso, pas de coupures, de sujets à la noix, etc...); car je pense que tu auras d'autres invitations après (attention aux pièges du style, on mets un soi-disant contradicteur qui te fais passer tout ton temps sur un sujet à la noisette (j'ai déjà utilisé noix)).
Quelle force et vivacité tu as !
Encore une fois, merci et bravo: il y a longtemps que quelqu'un n'avait été aussi audible pour les gens comme moi, les gens simples. Très instructif ton blog que je viens de découvrir.
Bonsoir Jean Luc,
Membre du PCF depuis de nombreuses années, j'étais malheureux de le voir s'étioler au fil des élections.
Je suis ravi aujourd'hui de la démarche initiée par nos deux partis PG et PCF rejoints par les différentes sensibilités qui constituent maintenant le Front de Gauche. Votre prestation à l'émission de ce "bon Monsieur Drucker" m'a ravi le coeur et l'esprit. Et je vous ai découvert plus apaisé et encore plus convaincant même que dans les différents meetings aquitains auquels je me suis rendu.
Il reste maintenant à ne pas décevoir et faire monter encore plus fort cet espoir qui renaît après les nombreuses manifs et ce Front que je pourrais autant appeler de Gauche, populaire et pourquoi pas révolutionnaire.
Mais il faut pour cela qu'il demeure et grandisse, comme vous l'avez décrit, dans le respect des identités, des idées qui le composent aujourd'hui.
Enfin un nouvel espoir et pensons que la présidentielle 2012 sera celle du renouveau et le tremplin pour une majorité parlementaire où enfin nos voix compterons.
La bataille est engagées et nous la gagnerons dans la fraternité, l'unité et le respect de chacune et chacun.
Fraternellement,
Jean
Bon : prochaine manifestation prévue le 23 novembre.
J'y serai comme lors de toutes les manifestations précédentes, même celle du 24 juin que les médias oublient si souvent.
"« et maintenant on continue comment ? ». Ne cherchez pas midi a quatorze heures ! On fera ce que les syndicats nous diront de faire. "
Et eux, les syndicats, on peut leur dire ce qu'on voudrait qu'ils fassent ?
Une action de résistance pour lutter contre la régression sociale, il en existe une à la portée de tous.
Une grève qui ne donne pas lieu à un perte de salaire, au contraire.
Une grève à laquelle il n'est pas obligatoire de donner un préavis.
Une grève où on ne risque pas de se prendre un coup de matraque.
Une grève qui ne prend pas "en otage les français".
La grève de la consommation !
C'est par là qu'il faut commencer, recommencer.
Une grève qui a deux effets :
1- montrer que nous avons le pouvoir dans cette démocratie de façade, avec le seul droit qu'on ne nous conteste pas (encore ?), le droit de vote qui est devenu un alibi dont se servent certains élus pour dire, en gros, "je suis élu, je fais ce que je veux ; fermez-la".
2- permettre de se constituer un pécule permettant ensuite de faire une grève du travail sans trop de difficultés financières.
23 novembre : le moment idéal pour faire prendre la sauce, si les syndicats le veulent (mais le voudront-ils ?), juste avant la période de Noël, cette grand'messe de la consommation. (les bons de "non-cadeau", vous connaissez ?)
Voir ce site :
http://www.toupie.org/Textes/Greve_generale_consommation_modalites.htm
et cet article :
http://www.lepost.fr/article/2010/11/08/2297211_reforme-des-retraites-mais-pas-que-une-autre-forme-d-action-greve-de-la-consommation_1_0_1.html
"Résister se conjugue au présent" Lucie Aubrac.