19nov 10

Je vais au congrès du Parti de Gauche au Mans

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J’écris ces lignes juste avant de boucler mon bagage pour partir au Mans où se tiendra le congrès du Parti de Gauche pendant trois jours. A la maison, c’est un peu des grimaces de me voir passer les dernières heures avant le départ devant mon clavier entre l’écriture de mes discours et cette note. L’engagement politique n’est pas un long fleuve tranquille, si fermes que soient les berges. Dans ces lignes il est donc un peu question du congrès. Puis, à l’aide de deux entretiens de presse que je colle ici, j’éclaire mon point de vue sur la question des rapports avec le Parti Socialiste et les euros-verts.

Dans quelques heures commencera le deuxième congrès du Parti de Gauche. Si j’en juge par le nombre des accréditations, je pense que nous aurons une couverture de presse qui permettra à ceux qui le voudront d’en savoir autant qu’ils le souhaitent. Et puis, dimanche, le discours de clôture sera retransmis sur LCI et Public Sénat ce qui signale la constance de ces deux médias audiovisuels. Ils suivent en effet nos travaux depuis le premier meeting de lancement du parti, au gymnase de Saint-Ouen où nous avions rassemblé trois mille personnes, en présence notamment du fondateur de Die Linke, Oskar La Fontaine. Tous les Allemands ne sont pas Cohn Bendit.

Les délégués des comités du parti vont procéder à la mise en place des fondamentaux du parti comme les statuts, et les instances qui y sont prévues : bureau national et commissions nationales. Tout cela est en discussion depuis des mois dans les moments que l’organisation de l’action de terrain a laissé libre. Le congrès est la dernière étape après que toutes les aspérités et difficultés ont été rabotées par ce long cheminement. Les documents plus lourds, qui d’habitude clouent sur place et déchirent des organisations aussi jeune que la notre, ont été inscrits dans une méthode qui permet de traiter la difficulté. Programme gouvernemental, Manifeste, tout suit un renouvellement permanent et chaque moment n’est qu’une étape. Nous n’avons pas le gout des tablettes saintes fulminées dans le feu et les odeurs de souffre puis descendues de la montagne et proclamées devant les tribus rassemblées autour de leurs chefs de tente. De toute façon nous n’avons pas le choix. Souvent, mais pas toujours, beaucoup de choses ne sont pas prêtes à temps. Une partie de l’explication est qu’il faut tenir compte de tout ce que nous avons à faire et parce que notre priorité c’est l’action. Une autre est que nous avons le lot ordinaire de faiblesses humaines et que parfois d’aucuns ont les yeux plus gros que le ventre, comme on dit, s’engagent à beaucoup et font bien moins que prévu ou bien abandonnent leur tache en route sans crier gare. Ce qui se vit dans les drames, les théorisations et les règlements de compte ailleurs se règle par de simples moqueries parmi nous. Ce qui compte ce ne sont pas les kilos de littérature alignés devant l’appétit des souris mais la cohérence des actes avec les propos tenus et le résultat acquis par cette méthode. Dans ce domaine nous nous sentons forts. Très forts !

Deux faits doivent être mis en lumière à propos de ce qui va se passer. Attention ! Je n’ai pas l’intention ici ni de commencer mes interventions devant le congrès, ni d’en annoncer les déroulements, d’ailleurs assez imprévisibles les unes comme les autres. Le premier est l’ouverture du congrès. Quinze ou seize personnalités, qui ne sont pas membres de notre parti, vont prendre la parole devant nous, dans le cours même de nos débats. Elles diront ce qu’elles voudront pour nous interpeller, nous alerter ou prendre part à nos préoccupations. Librement. Je ne crois pas qu’il y ait de précédent à cette façon de faire. Pour nous l’idée est que le Parti n’est pas une fin en soi. Il n’est pas non plus  le lieu d’une vérité exclusivement détenue par ses participants. Le parti est un outil, rien de plus. Sa cohérence d’action est la finalité recherchée. Son exigence idéologique est  vouée à cette finalité. Il faut être précis et clair pour être efficace. Pas pour atteindre je ne sais quelle vérité. L’action politique de gauche n’est pas une science exacte mais plutôt un art de réalisation. Pour le reste, chacun est ce qu’il est, avec tous les humus d’expérience et d’idée qui le composent et si la vie de parti transforme les personnes, évidemment, c’est chacun à sa main et manière d’être. C’est l’intérêt de tous qu’il en soit ainsi. Le parti ne discipline pas les têtes mais l’action en commun. Le dogmatisme n’a pas sa place parmi nous. Le Parti de Gauche n’a pas la culture « vieux gauchiste » du grimoire, de l’explication définitive sur les virgules et l’exigence d’une improbable doxa globale, verbeuse et compilatoire, dont, en général, le principal résultat est d’instituer une cléricature hargneuse et inquisitoriale.

Le second point remarquable de notre congrès est qu’il n’y a eu qu’un seul texte proposé au vote des adhérents. La résolution politique, comme on l’appelle, dont la rédaction collective aux membres du bureau national sortant a été confiée à François Delapierre, sera amendée à l’intérieur d’une même orientation générale. Ce qui est remarquable c’est que compte tenu des origines, des cultures, de l’expérience et du poids de vie de ceux qui constituent cette équipe fondatrice il y avait de quoi faire cinq ou six textes différents si l’on s’était abandonné aux manies détestables que je pointais il y a un instant. C’est donc par un acte volontaire que l’unité de vue des fondateurs a été confirmée. Il en est ainsi parce que l’expérience nous a soudé et homogénéisé ainsi qu’une pratique qui se soucie davantage d’être « collective », et donc inclusive, que strictement « démocratique » où l’on se compte sur tous les sujets à tous bouts de champ parce que se confrontent des sectarismes et des certitudes imperméables. Pour autant cela n’enlève rien au débat et à la liberté de ton. A présent nous avons une question à trancher qu’il faut régler avec pragmatisme et sens du concret. Comment concilier notre refus absolu d’être instrumentalisés par les dirigeants socialistes et euro-verts avec notre refus non moins absolu d’être instrumentalisés par Nicolas Sarkozy ? Une pression maximale s’exerce sur nous pour nous faire dire que « quoiqu’il arrive, nous nous rallierons ». Les dirigeants socialistes oscillent entre injures, appels du pied et insinuations selon qu’ils souhaitent l’alliance au centre ou à gauche. Il n’en est pourtant pas question. Comment formuler l’ambition de notre révolution citoyenne sans affaiblir notre tradition de fidélité d’opposition à la droite. De nombreux points de vue existent parmi nous sur la façon de répondre à cette question. Ce sera un des fils rouges de nos discussions de Congrès. 

J’ai les honneurs du journal « Les Inrockuptibles ». Certes, le titre est, somme toute, ambigu, en dépit de sa brutalité : « Mélenchon l’emmerdeur ». Il est vrai que les photos sinistres qui sont données de moi, dans le grand (tout est relatif) bureau collectif du siège du Parti de Gauche, me font cousin germain de Belphégor après qu’il a enlevé son suaire. Mais rien ne me gâche le plaisir d’être à la une de ce journal. Pas même non plus le titre intérieur : « le méchant bon ». Car tout cela est tellement conforme aux leçons de bonne tenue que m’a donné la caste médiatique ces temps derniers ! Maintenant je sais comment parler respectueusement aux médiacrates. Mais lire quatre pages, fort bien écrites par Anne Sophie Mercier et un entretien avec Thomas Legrand et Marion Mourgue est un plaisir suave. Ne serait-ce qu’en pensant aux rats de la branchouille qui me voulaient proscrits dans la presse de bonne tenue. Et comme je m’attends à lire maintes horreurs ailleurs bientôt je prends ma respiration avec ce moment de presse. Mais trêve d’humour vache. L’entretien m’a donné l’occasion d’avancer sur quelques sujets sensibles et je crois utile de le reproduire ici. Mais, bien sûr je vous invite à vous offrir la promenade dans ces pages. Conservez la une, un collector, qui fera très chic sous verre dans votre salle à manger en guise de portrait officiel frondeur. 

Interview publiée dans les Inrockuptibles. « Les Inrocks » : Ces derniers temps on a beaucoup parlé de votre positionnement. Vous avez dit vous même que vous aviez choisi d'occuper un créneau. Pouvez-vous définir votre identité politique sur la scène actuelle française?

JLM : Cette scène va s’écrouler. Je joue en rupture du système. J’ai un objectif et un plan de route. Mon objectif est de permettre à ce pays de faire une révolution citoyenne, d’éradiquer la finance et d'y substituer des normes de fonctionnement socialiste et écologique. C'est ça l'épure générale. 

Avec des références quand même?

JLM : Ma référence générale, elle est constante, je suis un jaurésien, donc un républicain socialiste. Je suis partisan d'une révolution de la société. La révolution, c'est trois choses. Premièrement un changement du régime de la propriété. Contre la dictature de l'actionnariat, je veux ramener des secteurs comme l’éducation, la santé, l’énergie, la banque dans la propriété sociale, celle de l'Etat, des collectivités, et des coopératives. Deuxièmement, la révolution, c'est un changement des institutions. Je veux une Constituante pour tourner la page de la Vème République et de sa monarchie aggravée par dix  réformes au cours des dix dernières années. Et troisième élément, c'est le renversement des valeurs qui sont au pouvoir. Aujourd'hui, la valeur centrale, c'est le chacun pour soi, la concurrence libre et non faussée. Avec moi, les valeurs de solidarité, d'égalité, d’écologie et d’émancipation seront au pouvoir ! C'est ça une révolution. Et il y a l'adjectif « citoyenne » qui lui est accolé. Dans le système que j'imagine, on votera beaucoup. Je crois à la démocratie représentative !

Est-ce que cette révolution citoyenne c'est possible de la faire d'ici à 2012 ou est-ce qu'elle se fait sur un temps plus long ?

JLM : Elle a déjà commencé sous une forme chaotique, bringuebalante, depuis 2005 quand la totalité des superstructures et des élites ont appelé à voter oui et que le pays a voté non. C’est une révolution permanente. Elle s'arrête quand les électeurs n'en veulent plus. C'est la méthode appliquée au Venezuela, en Bolivie, en Equateur…
Si on vote constamment, comment pouvez-vous être sûr que la société qui résultera de ces votes sera celle que vous appelez de vos vœux ? JLM : Il faut convaincre. Et s'incliner devant le résultat des votes ! Pour moi le dernier mot revient à la souveraineté populaire. On ne va pas faire le changement si profond  auquel j'aspire, de force, contre les gens. La révolution citoyenne, ce n'est pas une dictature. C'est une ligne politique pour révolutionner la société. C'est à la fois le moyen et la méthode.

Vous avez été sénateur, membre du gouvernement de Lionel Jospin. Comment peut-on être sûr que vous allez restez radical et ne pas devenir un notable à la solde du PS au sein du gouvernement ?

JLM : Ou nos idées gouvernent, ou on reste à l'extérieur ! Nous n’irons pas mendier des arrangements pour gouverner. C'est une vue de l'esprit ! 2005 a été une grande rupture, pour moi. A ce moment-là, j'ai ouvert les yeux. Je suis guéri. J’ai rompu avec le PS. Nous n'irons pas attendre, béret à la main, rue de Solférino, que les différentes factions se soient entendues sur le programme du plus petit dénominateur commun entre elles. Et ensuite l'avaler sagement au nom du vote utile ? L'élection n'a pas eu lieu mais il faudrait qu'on s’incline ! Rêve ! Le vote utile qu’exige le parti socialiste c'est un vote futile, sans contenu. Un chèque en blanc. Il n'en est pas question ! Au PS, ils croient qu'ils ont déjà gagné. Ils se font des illusions. Je fais le pari que certaines circonstances historiques, desquelles nous nous rapprochons, peuvent donner leur chance à un autre chemin à gauche, le notre. Et je leur pose cette question : si c'est moi qui suis en tête de la gauche au premier tour de la présidentielle, à supposer que ce soit moi le candidat, est ce qu'ils se désistent pour moi au second tour?

Ça ne sert à rien de vous demander si vous préférer Martine Aubry ou DSK?

JLM : Exact ! Choisir Strauss Kahn est une idée perdante à tout coup ! Appeler la gauche française à appliquer la politique du FMI ? Ce serait un désastre moral et politique total ! Je dis aux chefs socialistes et d’Europe Ecologie : si la gauche revient au pouvoir, elle devra trancher « qui va payer : le capital ou le travail ? ». Programme en main : si pour eux c’est le travail, ce sera sans nous et contre nous !

Au PS, on vous accuse d'être devenu « l'idiot utile » de Nicolas Sarkozy ?

JLM : C’est une injure de stalinien ! C’est le mot à la mode. Allons-y ! « Les idiots utiles » du système de l’Europe libérale ont un nom, les chefs socialistes et une adresse rue de Solférino. Moi je ne les injurie pas je critique leur programme. Eux, c’est l’horreur. Jean-Paul Huchon dit que je suis « pire que Le Pen », Manuel Valls que je suis un « danger pour la démocratie ».  Quelle honte de parler comme ça à un homme comme moi. J’ai gagné mes galons dans la bataille contre les dictatures. Et eux ? Pour qui ils se prennent? Ce sont les socialistes qui divisent la gauche aujourd'hui. Les seuls qui se soient prononcés, dans le débat sur les retraites, pour l'allongement de la durée de cotisation c’est eux ! Qui fait perdre la gauche depuis trois élections présidentielles ? Est-ce moi? Non ! C'est le PS ! Sa ligne social libérale est incapable d'entraîner le peuple français derrière l'idée qu'une alternative est possible.

Est-ce qu'au cours de la primaire du PS vous direz aux militants de votre parti de participer ?

JLM : Par facétie ? Mais ce ne serait pas loyal. On s'invitera dans la primaire par nos thèmes.

Pendant que j’y suis, vu l’énergie que cela me demande à faire et à relire, sans parler du travail du journaliste qui doit faire les questions, ici c’est Serge Danilo, et le décryptage de mes flots de paroles, je veux aussi vous donner à lire une autre interview. Vous n’aurez aucune chance de lire ailleurs que dans notre région de congrès puisqu’elle parait dans « le Maine Libre ». Je crois pouvoir dire qu’elle apporte aussi au débat que j’ai évoqué.

Le Maine Libre : « Que retenez-vous de l’intervention du président de la République mardi soir après le remaniement du gouvernement ? »

Jean-Luc Mélenchon : « On a le sentiment d’un grand désarroi de l’équipe au pouvoir. Le chef de l’Etat a souvent paru embarrassé dans ses propos et assez confus. Si l’idée du remaniement c’était de faire diversion, elle a fait flop. Ce que nous avons vu, c’est surtout quelqu’un qui a tourné la page de la mobilisation sur les retraites avec une désinvolture absolument incroyable ! Puis il  réaffirme une ligne économique terrible : continuer à contracter les dépenses de l’Etat et à ne pas augmenter les recettes. Au passage, un cadeau fiscal de 3 milliards aux plus riches avec la suppression conjointe de l’impôt sur la fortune et du bouclier fiscal. Austérité pour tous et faveurs aux riches quelle ligne !

Vous désapprouvez également les propos de Dominique Strauss-Kahn lorsqu’il dit que le  FMI est de gauche.

JLM : C’est une très mauvaise plaisanterie. D’abord, le FMI est une organisation a-démocratique puisque par définition un seul pays dispose du droit de veto, ce sont les Etats-Unis. Le FMI est également directement responsable de situations sociales tragiques dans une dizaine de pays. Faire passer ça pour une organisation de gauche, c’est faire preuve d’un immense cynisme. Avec cette politique-là, alors nous ne pourrons pas rassembler la gauche.

Le Parti de gauche ne pourrait pas faire alliance si le PS parvenait à faire élire DSK ?

JLM : Je ne vois pas trop comment on pourrait gouverner ensemble. Car au fond, la gauche va devoir répondre à une question : qui va payer la crise : le capital ou le travail ? Si c’est une nouvelle fois le travail, alors ce sera sans nous et contre nous. Supposez que l’on soit en Grèce : en aucun cas, je ne gouvernerai  avec M. Papandreou.

Vous ne tournez tout de même pas le dos à une alliance avec le PS ?

JLM : Aujourd’hui, personne ne peut dire quel est le programme du parti socialiste, ni qui est son vrai porte-parole, ni quelle formule gouvernementale il propose. Je ne vois pas pourquoi ce serait à moi de me positionner devant tant d’incertitudes. Il y a une règle républicaine qui veut que l’on se désiste pour celui qui arrive en tête au premier tour. Et si c’est nous qui arrivons en tête à des élections cantonales ou présidentielle, est-ce que le PS se désistera pour notre candidat ? Je voudrais aussi savoir si au sein du PS, je suis comme le dit M. Valls, « un danger pour la démocratie » ou comme le dit M. Huchon, « pire que Le Pen » ?

Il est vrai que les attaques violentes à votre égard proviennent principalement du PS ou des Verts. Cela vous étonne ?

JLM : Dans un premier temps, j’ai été profondément blessé de voir que des gens, avec qui j’ai travaillé pendant trente ans, osent dire que je suis « un danger pour la démocratie » ou que je suis pire que Le Pen. Je laisse de côté M. Cohn-Bendit qui invente des mots que je n’ai pas utilisé et qui est profondément méprisable. On est habitué à ses excès et ses provocations. Mais en réalité, ceux qui font ça c’est avec l’idée de rompre avec la gauche du PS au profit d’une alliance centriste dans laquelle se retrouveraient des gens « raisonnables », tous les autres étant des extrémistes. C’est cela leur idée.

Vous avez à plusieurs reprises indiqué votre intention d’être candidat à la présidentielle. André Chassaigne, du PC, aussi.

JLM : J’ai dit que je m’en sentais capable mais si quelqu’un d’autre a une meilleure idée… C’est vrai, André Chassaigne a également indiqué vouloir être candidat. Je pense que c’est à nos directions politiques, le parti communiste, la gauche unitaire et le parti de gauche, de faire une proposition pour un candidat. Il faut assumer nos responsabilités. Mais, j’aimerais bien que nous prenions une décision rapidement. J’espère qu’en janvier, ce sera le cas. Il faut que l’on sache où l’on va. Nous aurons besoin de faire une campagne longue.

On vous voit beaucoup à la télé, chez Drucker, votre livre est en tête des ventes…

JLM : Le livre est tombé à pic, concours de circonstances, avec un large mouvement social. Du coup, les idées du parti de gauche et de la révolution citoyenne ont eu une large résonnance. Disons que l’on a gagné nos galons. Je ne vais pas m’en plaindre.

Vous avez pris en fait la place qu’occupait Olivier Besancenot ?

JLM : Je ne le crois pas. Il y a un sondage récent qui lui donne 4, 5%. C’est le score qu’il a obtenu à la présidentielle. Donc, il n’est pas effacé. La question c’est de savoir ce qu’il compte faire de ces 4, 5%. Les additionner avec les nôtres ou pas ? Nous, on  a redynamisé un terrain qui était en jachère avec des gens qui étaient un peu désorientés, qui venaient des socialistes, des syndicalistes. On est plutôt une addition et pas une soustraction. Si on se rassemble, on est certain de passer la barre des 10% et donc de peser sur la situation politique, on ne fera pas de la figuration ».

« Le  Grand Soir » est un formidable outil d’information sur internet dont Maxime Vivas est la figure la plus connue de nous en France. C’est un des visages les plus respectés du monde des altermondialistes et militants de l’autre gauche notamment lorsqu’ils sont avides d’informations documentées en provenance de l’Amérique du sud. « Le Grand Soir » a publié il y a deux ans un article paru dans la presse argentine et relatif à la période de la dictature dont on sait qu'elle a fait des dizaines de milliers de victimes et 20 000 disparus, dont beaucoup ont été jetés vivants à la mer du haut d'avions ou d'hélicoptères. Devant l’ambassade de France à Buenos Aires se voit un mémorial où figurent noms et visages de nos compatriotes assassinés dans cette période. Ces évènements sont tout frais dans ma mémoire. Je m’y suis impliqué, modestement mais autant que j’ai pu, aux côtés de la résistance militante de l’époque en assurant depuis la France, avec d’autres, les moyens de la solidarité et l’accueil de ceux que l’on parvenait à exfiltrer. Plus tard j’accompagnais deux témoins au procès de l’un des dictateurs de la junte fasciste, le général Viola. Mon engagement dans ce combat me valut d’être décoré commandeur de l’ordre national du mérite argentin par le premier Président élu après la dictature, Raoul Alfonsin. C’est dire que rien de ce qui se passe à propos d’Argentine ne me laisse indifférent.
 
L’article paru dans « Le Grand Soir » comportait deux mots (qu’on ne doit pas reproduire) accusateurs contre un protagoniste, Conseiller "spécial" de Nicolas Sarkozy. Ce dernier veut déposer plainte contre tous les médias qui ont  reproduit  l'article, ou le passage  qui le met en cause. La juge de l'Instruction a reçu Le Grand Soir lundi à … Auxerre ! Etrange localisation de l’affaire due à l’engorgement des tribunaux parisiens, nous explique-t-on. Cette juge, selon le récit de nos amis aurait révélé qu'elle aurait conseillé à ce personnage de limiter ses plaintes à quelques organes. Faute de quoi la procédure ne pourrait aboutir avant des années. Il a alors fait une stricte sélection, en tenant à ce que Le Grand Soir y figure. Maxime Vivas déclare : « C'est beaucoup d'honneur et l'expression d'une volonté de nous faire disparaître du paysage médiatique alors que notre audience est croissante et notre visibilité assez grande pour que nos articles soient repris par des dizaines de sites français et étrangers et que nous soyons invités pour des reportages en Asie, Amérique latine, Afrique ». Je vous tiendrai informé des rebondissements de cette affaire car nous serons solidaires.

Je vous propose de devenir les illustrateurs de mes prochains billets ! Chaque mois, je vous proposerai un thème. Il s'agira alors de me faire parvenir par messagerie électronique une petite série de photographies qui, selon vous, apportent un témoignage original, personnel ou tout simplement esthétique. Nous sélectionnerons alors les meilleures photographies. Elles figureront en bonne place tout au long d'un des billets du mois, comme je le fais d'habitude. Bien entendu, votre participation est bénévole, et je m'engage à ne faire aucun usage commercial de vos clichés. Ils ne serviront qu'à illustrer mes billets. En revanche, vous vous engagez à ne nous communiquer que des photographies dont vous êtes l'auteur et qui sont par conséquent libres de droits. Il vous appartiendra de vous assurer que toutes les personnes figurant sur les photographies sont informées que ces photographies seront publiées sur mon blog, et qu'elles y consentent librement, sans rémunération d'aucune sorte. Cette restriction ne s'applique pas à "l’image d’un groupe de personnes sur un lieu public … à la condition que l’image ne centre pas l’attention sur l’une ou l’autre d’entre elles". Dans tous les cas, évidemment, nous éliminerons les photographies qui ne respecteraient pas la dignité et l'intimité des sujets photographiés. Vous serez crédité pour votre témoignage : votre nom, et éventuellement un lien vers votre blog, apparaîtra en tête du billet que vous aurez été choisi pour illustrer. Merci d’avance. Je vous dirai quand on commence. D’ici là préparez vos sélections si vous êtes intéressés. Souvenez vous que j’aime aussi le noir et blanc. Et que mon choix est libre et arbitraire.


368 commentaires à “Je vais au congrès du Parti de Gauche au Mans”
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  1. Lub3 dit :

    Monsieur Mélenchon, afin de savoir si vous combattez vraiment le "système" j'ai une question toute simple :

    A l'élection présidentielle de 2012, en cas de second tour DSK/Marine Le Pen, c’est à dire du patron du FMI, pilier de la droite mondialiste, face à celle qui la combat le plus frontalement, vous appelez à voter pour qui?

    en espérant une réponse sincère de votre part.

    Cordialement

  2. J. C. dit :

    Monsieur,
    Terme qui sur ce blog peut sembler déplacé mais qui, du moins à mes yeux, ne l'est nullement car, et pour beaucoup je crois, vous vous révélez déjà, être un "Monsieur" qui pourra briguer le moment venu la fonction politique la plus importante.
    Courage ! Il vous en faut... et vous en faudra énormément car le combat s'annonce rude... et le sera sans comparaison avec les élections présidentielles précédentes. Il suffit dès maintenant de lire les propos de certains... et même de "politiques" qui soi-disant se placent à gauche sur l'échiquier politique.
    Bataille d'autant plus éprouvante, sans concession que chacun perçoit effectivement la sincérité et la détermination de vos paroles, de votre projet. Et la volonté commune que vous exprimez clairement de vous opposer radicalement contre le système financier qui étouffe, écrase, et d'agir pour vraiment le changer, fait, fera réagir de plus en plus vigoureusement les privilégiés comme, hélas aussi, trop d'"innocents".
    La forme a, elle aussi, comme le fond, son importance. Surtout, si vous permettez, n'adoptons pas, de près ou de loin, les procédés que nous reprochons à d'autres... La réalité, grâce à des citoyens comme vous, s'éclairera progressivement pour de nombreux électeurs. Ainsi par leur clarté, leur justesse, la sérénité qu'ils traduisent, les deux interviews ci-dessus témoignent d'une grande maturité, d'un grand dessein... Continuez ainsi... tout ce qui est excessif nuit, finalement, au raisonnement, à la démonstration. La description de la triste réalité se suffit à elle-même.
    Vive l'intérêt général bien compris.
    Encouragements... et respect.

  3. Marvin Letourneau dit :

    Bonjour Mr. Mélenchon,
    Je serais présent dimanche, au parc des expos du Mans, je voulais savoir si je pourrais vous rencontrer quelques minutes pour vous poser quelques questions ?
    Merci d'avance,
    Cordialement Marvin

  4. Berdagué dit :

    Le souhait de PAPA -48- d'un bon congrès pour le Parti de Gauche et de l'engagement au Front de Gauche pour une alternative réalisable est partagé par beaucoup de compagnons/camarades du P.C.F.
    L'Humanité de ce jour est particulièrement signifiant, seul quotidien,face à l'incessant matraquage aliénant, à lire.
    La clarification politique, de classe, était absolument nécessaire pour que toutes-s,souvent abstentionnistes ou abstentionistes (cf dico), apportent toutes leurs forces dans les Luttes et dans les Urnes.
    Je pense à l'adhésion possible des ex-LCR, L O, et pourquoi pas des Anarchistes, pour des débats et actions, contre toute bureaucratisation et technocratie, voire des MOI/JE....
    UNION de tous les..............

  5. vaz jean-philippe dit :

    Je lis les commentaires, que de plans sur la comète 2012...C'est naturel, mais il convient, selon moi, de ne pas mettre la charrue avant les boeufs...Tout de suite, il y a une bataille à gagner, celle de la diffusion de notre programme, et celle de la mobilisation pour le 23 novembre.
    Ne nous coupons pas de nos racines, qui sont les citoyens, le peuple. A trop focaliser sur les présidentielles, nous oublions les marches qu'il convient de gravir...
    Certes, depuis 2 ans, la progression du PG et surtout du FdG est importante, mais c'est un travail de chaque jour, en prise avec les réalités quotidiennes, qui nous fait avancer...
    Nos objectifs sont clairs, notre stratégie plus ou moins définie, mais c'est vraiment, à mon avis, au jour le jour, pas à pas, avec l'entousiasme, la détermination, que nous pourrons convaincre, un à un, nos concitoyens, du sérieux et de la cohérence de notre programme.
    Le 23 est pour nous, l'occasion de montrer, une fois de plus, notre détermination à ne pas laisser le découragement envahir les esprits.
    Je propose à chaque militant, un challenge, celui de mobiliser encore plus de monde autour de lui, en insistant sur la souveraineté du peuple, et donc, de son nécessaire engagement dans son expression.
    Beaucoup de personnes sont "clients" de la démocratie, beaucoup ne croient plus en un changement possible, à nous de leur redonner la force de se battre, éventuellement en leur rappelant que RIEN n'a jamais été donné, et que c'est par la lutte qu'on été obtenues, toutes les avancées sociales, et les victoires contre l'injustice.
    Soyons des millions dans la rue le 23, ce sera notre victoire collective.

  6. jp33 dit :

    Aux Etats-Unis, les votes de chaque sénateur sont achetés par les "lobbyistes", de sorte que aucun vote n'est une représentation démocratique du peuple américain. Voyez l'article : http://www.voltairenet.org/article167029.html
    Monsieur Mélenchon, comme vous savez, le parlement européen subit lui aussi les assauts des "lobbyistes" c'est-à-dire des corrupteurs qui ont pignon sur rue. Que font les députés honnêtes comme vous pour dénoncer cet état de fait et pour contrecarrer cette corruption au grand jour ? D'avance merci de votre réponse.

  7. Sylvie Rabatel dit :

    Ami Lub3, personellement je resterai au coin du feu. Ou alors, le vote blanc.

  8. Michel Matain dit :

    A tous les membres du PG je souhaite un bon Congrés.

    Je leur souhaite de maintenir le cap sur leur projet d'origine : être un parti creuset de gauche à vocation à rassembler des sensibilités différentes. Et d'ailleurs pourquoi la Gauche Unitaire et la FASE et République et Socialisme ne se rassembleraient pas au sein du PG ?

    Je souhaite que ce Congrés fasse apparaitre le Parti de Gauche comme un outil collectif avec des personnalités nombreuses et pas seulement comme une machine électorale au service d'un candidat potentiel comme il en donne parfois l'impression vu de l'extérieur.

    Mon souhait est que ce Congrés continue le projet du Front de Gauche, que l'objectif soit bien d'être majoritaire au sein de la gauche, et que cette gauche bien orientée soit majoritaire dans le pays.

    Je souhaite que ce Congrés soit aussi l'occasion d'un plus grand rapprochement encore de toutes les forces du Front de Gauche.

  9. Antoine dit :

    « L’action politique de gauche n’est pas une science exacte mais plutôt un art de réalisation. »

    Hannah Arendt ne disait pas autre chose, quand elle disait que les seuls arts dont l'action (politique) puisse être considérée proche sont les arts d'exécution (théâtre notamment). La démocratie n'est pas le lieu de la vérité ; elle en est même antithétique, puisque la vérité ne souffre pas discussion (d'où la grande mode d'appeler à la pédagogie pour museler le peuple). Merci d'avoir à ce propos rappelé que Platon et Aristote avaient un problème avec la notion même de démocratie : Rancière explique cela très bien dans "Aux bords du politique".

  10. Annick Breton dit :

    Bonjour Monsieur Mélenchon,

    Je suis d'accord avec votre intervention concernant l'état d'esprit des français -et surtout des hommes politiques- vis à vis la soumission passive devant les impératifs de la politique des anglo-saxons et américaine. C'est une aberration de nous laisser "bouffer" de la sorte. Et l'Union Européenne ne sert qu'à ça : mettre à genoux les populations des pays européens pour faire perdurer l'impérialisme américain (leurs fameux "fonds de pension" sont à sec, maintes fois dilapidés dans la spéculation.. et c'est NOUS -après les populations d'Amérique du Sud et d'Afrique, les Européens qui devons trimer pour leur alimenter, le paiement de leur retraite).
    Ils font mains basses sur tout : nos entreprises ("achetées" par les fonds de pension), et en plus, ils veulent nous coloniser en nous obligeant à adopter leur langue, ils achètent nos médias (toutes chansons en anglais, on a droit à une star américaine à chaque info etc),
    Concernant l'agriculture : un enjeu pour demain : les américains convoitent nos terres agricoles, pas étonnant qu'on ait une si mauvaise politique agricole actuellement c'est pour leur laisser le champ libre car les terres agricoles demain, cela vaudra de l'or vu les problèmes climatiques...
    De l'anti-américanisme pur ? Les économistes nous prédisent une nouvelle crise qui mettra en péril l'Euro au profit du Dollar -et du Yen- : on peut légitimement avoir de l'aversion pour cet impérialisme qui saccage tout : ils imposent la guerre, la famine, les destructions de tous ordres,...
    Autre sujet : les retraites !
    Bien sûr : non à l'obligation de travailler jusqu'à 62 ans.
    SVP : des mesures équitables déjà entre salarié(e)s ! Urgent !
    Non au départ des mères de 3 enfants après 15 ans seulement de travail : c'est inacceptable et injuste après elles retravaillent et font concurrence à celles qui n'ont pas une 1ère rentrée d'argent (mieux habillées, moins stressées,
    Inégalité,...)

  11. rachid dit :

    Le vrai populisme est celui de la droite en réalité ! Le sommet de cela a été atteint en 2007 avec le slogan "travailler plus pour gagner plus". La ou le mec a été très fort c'est de s'accaparer la valeur travail alors qu'elle est de gauche !

    Ce qu'il faut c'est simplement dire au genre la chose suivante : "Vivre dignement de son travail"

  12. Guillaume dit :

    Waou, clairement, le ton a changé. Quel bonheur!

    Quel bonheur de te lire Jean Luc, et de retrouver une position enfin claire de rupture avec les "socios traitres" et d'ouverture avec le Npa. Je fut en effet, il y a quelques mois à peine, un de tes plus fervants adversaire. Je m'indignais de voir qu'en pleine campagne des régionales, tu avais opté pour des accords à géométrie variable, avec le ps ou pas selon les cas.

    Je m'indignai encore de t'entendre descendre le npa pour avoir présenté une candidate voilée au lieu d'agir comme tu te définissais: d'agir comme un rassembleur de l'autre gauche. Mais là, depuis quelques temps, et plus particulièrement, je sens que le vent à tourner.

    Je ne peut exprimer ma joie, peut être naive, de voir que les portes avec le npa ne sont pas fermées et même grandes ouvertes et que par contre, celles avec le ps sont belle et bien closes. Je me bat depuis la création du npa pour que nous nous unissions à vous et au parti communiste, et nous sommes nombreux à se battre pour cette cause. J'espère que nous deviendrons majoritaires dès le prochain congrès et que ta position actuelle restera inchangée.

    Je sens que ça peut marchercette fois, du moins ça démare bien. Je vais suivre avec attention votre congrès en espérant de toutes mes forces que vos militants se prononcerons pour une attitude unitaire, telle que tu nous la présente ici.

    A bientôt j'espère et bon congrès

  13. Alin dit :

    Cherchez sur un moteur de recherche Le Parti de gauche : populaire ou populiste ? J'ai déjà lu le premier "avis", je sens que je vais m'énerver durablement.

  14. VERGNES dit :

    DSK or not DSK, là n’est pas la question du jour.

    De la même façon l’élection présidentielle n’est pas à l’ordre du jour, ce sont les médias qui nous imposent ce thème, pendant ce temps là on ne parle plus du reste, à croire que les 18 mois qui nous sépare de cette échéance serait une période d’armistice sociale.

    Le programme de la gauche radicale ne peut être influencé en fonction de l’hypothétique tête de gondole du PS.

    De plus le PS n’a toujours pas de programme depuis 2002 (ils réfléchissent !).

    Et même s’ils arrivent à accoucher d’un programme avant l’élection, leur candidat (e) sera libre de proposer le sien.

    Jean-Luc Mélenchon n’a pu peser de l’intérieur sur le PS mais veut continuer de peser sur le PS de l’extérieur en le mettant en garde sur les conséquences d’une éventuelle candidature DSK.

    Vouloir peser sur le PS c’est faire perdurer l’illusion que ce parti peut encore mener une politique de gauche tout en accompagnant le capitalisme.

    La force et l’utilité de la gauche radicale n’est pas de peser sur le PS, mais sur le mouvement social, ce qui demeure la meilleure façon de peser dans les urnes quand les échéances électorales se présentent.

    Je salue fraternellement la tenue du Congrès PG.
    Il sera enfin possible de débattre en toute connaissance de cause avec le PG sur des bases votées par l’ensemble de ses militants et plus seulement sur les déclarations du camarade Jean-Luc Mélenchon.

    Je précise que je suis militant du NPA (pour ceux qui ne s’en étaient pas encore aperçu)

  15. Nicole dit :

    C'est toujours avec plaisir que je consulte ton blog.Je suis au PG mais ne serai pas au Mans ce week-end. J'espère que ce congrès sera constructif (j'en suis sûr) et que nous aurons de nouveaux outils pour convaincre les Français de nous rejoindre.
    Je voudrai que nous prenions une position sur l'affaire de Karachi et que nous soutenions les familles des victimes.
    Pour moi, c'est une honte qu'1 président en exercice, qui trempe jusqu'au cou dans cette affaire, ne soit pas destitué !
    Il a, avec Chirac et Balladur, 11 morts sur la conscience. Il ne peut-être entendu que comme témoin !
    Il faudra changer cette loi lorsque nous serons à la tête de la France. Mais pour le moment, que fait-on?
    Evidemment les médias sont très timides sur ce sujet. Il faudrait un matraquage médiatique pour que tous les Français se rendent compte quel homme nous avons comme président!
    Cette affaire me scandalise!
    Bon congrès!

  16. Crock dit :

    Je lis dans le blog de JLM:
    "L’article paru dans « Le Grand Soir » comportait deux mots (qu’on ne doit pas reproduire) accusateurs contre un protagoniste, Conseiller "spécial" de Nicolas Sarkozy. Ce dernier veut déposer plainte contre tous les médias qui ont reproduit l'article, ou le passage qui le met en cause."
    A quoi est il fait allusion? Où est cet article?
    Quelqu'un pourrait il m'éclairer?
    Merci

  17. lgs dit :

    @Crock

    "L’article paru dans « Le Grand Soir » comportait deux mots (qu’on ne doit pas reproduire) accusateurs contre un protagoniste, Conseiller "spécial" de Nicolas Sarkozy. Ce dernier veut déposer plainte contre tous les médias qui ont reproduit l'article, ou le passage qui le met en cause."
    A quoi est il fait allusion? Où est cet article?
    Quelqu'un pourrait il m'éclairer?

    Interpol, la Farc et Chavez : L’ordinateur de Gauche et l’ordinateur de Droite
    http://www.legrandsoir.info/Interpol-la-Farc-et-Chavez-L-ordinateur-de-Gauche-et-l.html

  18. Laurent PIOLET dit :

    Cher Jean-Luc,
    Souhaitons ce Congrès constructif. En revanche, contrairement à une idée bien répandue au sein du PG et que tu sembles partager, notre unité n'exclut pas nécessairement la présence de courants et de sensibilités. L'objectif de ceux ci n'est pas "de se compter" mais bien de s'additionner en s'ouvrant aux sensibilités et en attirant ainsi de nouveaux camarades. Est-ce mes années passées à la Ligue qui m'ont laissé cette culture ? Sans-doute. Et c'est bien là un des points positifs du trotkysme. Chaque fois que des combats essentiels ont eu lieu au sein de la Ligue, les sensibilités se sont retrouvées pour combattre ensemble et cela fonctionnait car contrairement au PS, il ne s'agissaient pas d'écuries choyant leur poulain, car il n'y avait rien à gagner pour soi, mais pour tous.
    Nous avons comme d'autres, mais avec peut-être plus de fraicheur, une volonté de faire vivre de nouveau des idées de gauche malmenées mais toujours d'actualité. Pourquoi diable en appeler aux mannes de Georges Marchais ou se laisser entraîner sur ce terrain ? Pour ma génération et donc un peu la tienne, tu le sais, Marchais fut l'homme du "bilan globalement positif", de l'approbation de l'invasion de l'Afghanistan dont les conséquences sont toujours présentes, du STO volontaire et caché, des vacances à Sotchi et j'en passe. Plus encore, c'était l'âge d'un parti, heureusement révolu, dont le service d'ordre n'hésitait pas à faire taire notre présence par des arguments frappants ! Ironie heureuse de l'histoire, nous travaillons aujourd'hui avec eux et ce n'est pas la meilleure référence à nos passés. Nous rèvons de Jaurès, pas de Georges. Et s'il faut se mêler à leur passé, gardons Tillon à l'esprit même s'ils ne sont guère à l'aise. Rappel de ces propos de Charles de Gaulle à la Libération " J'ai eu une chance inouie d'avoir à faire à Thorez qui trainait au cul les casseroles de la désertion, avec Tillon ça n'aurait pas été gagné". (de...

  19. Cathar dit :

    Nicole (post 66) dit: "Je voudrai que nous prenions une position sur l'affaire de Karachi et que nous soutenions les familles des victimes."
    Karachigate, "la mère de tous les scandales" suscite l'indignation et l'écoeurement. Non on ne peut pas banaliser ce nouveau scandale multiforme en le noyant dans la multitude de tant d'autres qui ont émaillé la vie de cette maudite 5e; car outre le lien probable avec les morts d'hommes, un autre aspect de ce scandale relèverait d'atteinte à l'intérêt supérieur du pays: la vente à perte (perte supportée par le budget de l'Etat, donc du contribuable) d'armes et de technologies sensibles à un client suscitant la méfiance, avec commissions et probables rétro-commissions au seul bénéfice d'un clan politique.
    Ce qui reste encore dans ce pays d'hommes politiques, de députés, de journalistes et de juges intègres doit avoir mandat d'aller jusqu'au bout de l'assainissement et de la restauration des valeurs républicaines.

  20. izarn dit :

    Plus con que la droite tu meurs: Porter plainte est excellent comme pub, je suis allé voir sur le "Grand soir" le fameux article comme des milliers d'internautes. Quelle pub!
    Sinon cela serait passé inaperçu!
    Y en a qui aiment ce faire traiter de tous les noms, sont-ils masos?
    Faut etre maso pour etre sarkosique...

  21. Armel dit :

    à Lub3

    à cette question, pour moi la réponse et claire, j'irai à la pêche

    en 2002, j'ai voté Chirac,
    en 2007 j'ai voté royal, nous avons eu Sarkosi, ma future retraite vient d'être volée, et à l'insécurité tout court il additionne l'insécurité sociale

    en 2012, je voterai front de gauche, le seul parti politique qui veut mettre la finance au service de l'économie et de la vies des salariées et citoyen français.

    Que Strauss kan reste au FMI la potion imposée au grec et tout à fait imbuvable, et si la situation de deuxième tour l'opposé à Mme Le Pen, il bénéficierai largement du vote de la droite modérée qui n'en peu plus de Sarkosi et des électeurs libéral social du PS, et de la gauche bobo.

    Je souhaite à tout les congressiste du front de gauche un bon congrès qui permette de rassembler et de mettre en débats des idées justices et de progrès social, et que les portes soient grandes ouvertes à toute la véritable gauche, NPA, PC,POI et la gauche du PS.

  22. Z dit :

    A Jean Jolly #29,

    Merci pour votre explication. J'avais pensé à ça mais le terme "désistement" me paraissait tellement impropre dans ce cas que je pensais qu'il y avait une subtilité qui m'échappait. Pour pouvoir se désister il faut être encore dans la course. Ici il s'agirait donc juste d'un "appel à voter pour untel", d'une consigne de vote de la part de ceux qui sont sortis...

  23. Corto14 dit :

    «Là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve.»
    Allez, au boulot !

  24. Vincent Laupies dit :

    En marge du congrès, voici quelques info à propos de l’affaire du Mediator.
    Cette affaire peut illustrer la façon dont l’argent est orienté vers les intérêts privés au détriment du bien commun.
    Le Mediator n’est que la partie émergée d’un gigantesque iceberg.
    Sous la pression du lobbying pharmaceutique, les dysfonctionnements de la délivrance des Autorisations de Mise sur le Marché (AMM) et des retraits d’AMM sont très nombreux.
    Quelques exemples parmi tant d’autres. Je pourrai développer si besoin.
    Celebrex : un anti-inflammatoire qui a une balance bénéfices/risques défavorables avec des effets secondaires fréquents et graves, notamment des infarctus du myocarde. Son « service médical rendu » est modeste (en pratique, il n’a aucune utilité). Il a, malgré tout, obtenu l’AMM et un prix de vente élevé. Sous la pression du marketing, il a été largement prescrit par les médecins. Il a coûté à la Cnamts, en 2001, la bagatelle de 125,1 millions d’euros. Ses ventes ont reculé depuis, mais il a encore coûté près de 70 millions d’euros en 2004 et 23 millions d’euros en 2009. La santé du laboratoire Pfizer, numéro 1 mondial de la pharmacie, qui fabrique ce produit est resplendissante, à l’inverse de celle d’un certain nombre de patients sous Celebrex
    Vastarel : un médicament à visée cardio-vasculaire, utilisé également en ophtalmologie et pour traiter les acouphènes. Commercialisé depuis 1963, aucune étude n’a pu montrer qu’il était plus efficace qu’un placebo. En revanche, il expose à de nombreux effets secondaires, dont des syndromes parkinsoniens. Coût en 2009 : 41,2 millions d’euros (plutôt moins que les années précédentes ; multiplié par 47 ans, en gardant ce chiffre de 2009, on arrive à 1 milliard 936 millions dépensés depuis 1963…)
    Bon congrès !

  25. BA dit :

    Attention, chef d'oeuvre.

    Le plus grand scandale de l'histoire de la République implique deux présidents de la République (Chirac, Sarkozy) et deux anciens premiers ministres (Balladur, Villepin).

    Pour comprendre le scandale de l'attentat de Karachi, une vidéo de 18 minutes est à voir absolument :

    http://www.dailymotion.com/video/xfot27_sarkozy-poursuivi-par-l-affaire-de-karachi_news#from=embed

  26. gillou dit :

    hooo ! Lub3:
    On s'en fout de savoir pour qui Truc ou Machin va voter au deuxième tour, c'est navrant ce genre de question idiote.
    en plus ça prouve que tu écoutes mal ce que dit le Citoyen Jean Luc.
    allez va réviser un peu et soi constructif, pas défaitiste.
    Bon congrés Camarade et reviens nous puissant et digne.
    ;-)

  27. PAT01 dit :

    Monsieur MELENCHON, vous étiez en 2001/2002 secrétaire d'Etat à l'enseignement professionnel. Vous êtes intervenu à Poitiers au cours d'une formation nationale des chefs d'établissement stagiares. Vous avez reçu une standing-ovation de centaines de stagiares, plus connus et se reconnaissant dans les valeurs réformistes que dans de véritables valeurs de gauche. Je suis resté assis, car je hais les confusions des genres, et pourtant je vibrais de votre pertinence, mais surtout de votre charisme.
    Je suis heureux de vous retrouver aujourd'hui hors le ventre mou réformiste...
    J'attendrai encore avant de rejoindre le parti de gauche, pour voir....
    Je suis un orphelin de la gauche, ex membre du PC que je continue à respecter fondamentalement comme étant aux côtés des exploités de tous genres...mais dont je ne puis plus être membre, sans doute parce que les années m'ont rendu moins manichéen.
    Merci de tenter de ne pas décevoir ceux qui comme moi cherchent une alternative crédible de gauche...en évitant pour celà les pièges du médiatique et du politique minuscule.Bon congrès à tous vos militants

  28. yan dit :

    @ rachid: Merci pour ce lien magnifique. L'envers du miroir c'est "Denis Kessler Challenges 04/10/2007".
    Que se vayan todos!

  29. Jean Jolly dit :

    @ VERGNES.

    Jean-Luc Mélenchon n’a pu peser de l’intérieur sur le PS mais veut continuer de peser sur le PS de l’extérieur en le mettant en garde sur les conséquences d’une éventuelle candidature DSK.

    Vouloir peser sur le PS c’est faire perdurer l’illusion que ce parti peut encore mener une politique de gauche tout en accompagnant le capitalisme.

    Quelque part c'est cruel de penser ça, on ne peut pas reprocher la prise de conscience d'une personne, même tardivement, de s'être fait rouler dans la farine. Jean-Luc a eu le courage d'admettre que trop c'est trop, alors que la plupart des gens préfèrent persister dans leur erreur, dans la honte d'avouer qu'ils se sont trompés. D'autres vont même jusqu'à accentuer au maximum leur erreur pour faire croire qu'ils sont dans le bon chemin... Je pense, entre autres, à Julien Dray et à Éric Besson mais les exemples sont légion.

    Non franchement, je tire mon chapeau à tous les fondateurs et trices du Parti de Gauche, qu'ils viennent du PS, des Verts ou d'ailleurs, puis ensemble qu'ils cherchent à unifier les divers mouvements anticapitalistes au sein d'un Front de gauche... car c'est bien le capitalisme qui nous pose problème, non ?

    @ Z.

    Pour pouvoir se désister il faut être encore dans la course

    Non, il suffit de pactiser selon une ligne idéologique... ce qui ne sera pas possible avec le PS comme nous pouvons le constater aujourd'hui.

  30. Luz dit :

    Contrairement à ton avis Jean-Luc, j'ai trouvé les photos des Inrocks excellentes. Et l'article, au plus près de la réalité de ce que nous connaissons de toi. Et puis la couv', mazette ! Que du bon. Bravo aux Inrocks et à toi (interview nickel)

  31. beck dit :

    Réponse à Lub3 (post 51) du 19 novembre 15h 57

    Cher Camarade citoyen,

    Je ne suis pas Mélenchon,pour répondre à sa place, mais, moi j'ai le souvenir d'un certain Le Pen (jean-marie) arrivant en seconde position au deuxième tour d'une certaine élection Présidentielle et derrière un certain Chirac(jacques) et qui ce, grâce à ce même Le Pen-repoussoir, à été reélu à plus de 85% des voix! alors qu'au premier tour il n'atteignait pas la barre des 30%! car complétement discrédité pour sa gouvernance et par un certain nombres d'affaires.Ceci sont les faits.

    Et il faut observer cependant que le reflexe de survie Républicaine n'a pas joué ni à droite encore moins à gauche;Personne n'a prôné une abstention de masse et rendre ainsi l'élection extrèmement difficile et au pire, en cas d'élection, renverser le gouvernement Le Pen au Parlement et provoquer des élections générales qui auraient définitivement paralysé "le Président" et purgé le Pays de ses tendances facho.

    Cette déroute républicaine à eu des conséquences jusque dans le Parti de Chevènement qui à fait voter Chirac contre Le Pen malgré l'aberration que représentait ces deux candidats et passant outre à ses grands discours et convictions Républicaines devenus alors, sans débouchés et sans avenir pour sa personne;les germes de la décadence de son Parti étaient réunies! et aujourd'hui vérifiée.

    Et pour parler maintenant de Mélenchon et de son avenir de Président....

    Les élections de 2012? TRANGULAIRE: D S K / Marine le Pen/ Martine Aubry ? Oui l'Histoire peut encore bégayer.
    Alors nous demandons à Mélenchon d'approfondir sa reflextion et de ne pas sacrifier la République avec des alliances a 10%, mais de créer les conditions du rassemblement des Gauches Républicaines, en vu d'une authentique République démocratique.

  32. Photon2012 dit :

    20-11-10
    Très bien pour les photos et pour les clauses, je suis partant, mais juste deux questions concernant la technique et le webmaster :
    1) Quelle résolution ?
    2) Tous les systèmes de reproduction piratée par "clic droit", "copie d'écran" ou autres sélections seront -ils verrouillés ?
    Simplement pour la protection des auteurs et des oeuvres.

    Merci de votre réponse

    On va avoir un super site illustré artistiquement ; super pour la culture et la photographie.

  33. sha1966 dit :

    je ne sais pas si RMC se met aussi a "taper" sur JL MELENCHON
    mais ils ont fait une petite consultation :Quelle est la personnalité qui a le plus dérapé en cette rentrée ? »
    Et devinez quoi?
    Et bien Jean-Luc Mélenchon a termine premier (pour sa phrase sur l. Ferrari) devant Guerlain (et ses negres), le secretaire des jeunes populaire (et sa france de Laval) et florent Pagny (et soin parler rebeuh)
    Voila ca continue!

  34. yan dit :

    @ sha 86: comme c'est idiot, comme s'il pouvait y avoir une quelconque comparaison...comment faire face à ce rouleau-compresseur? Paradoxalement j'ai tendance à penser (incorrigible optimiste) que ce procédé va se retourner contre ceux qui en use...

  35. Michel Erichsen dit :

    Personne ne s'interroge plus sur la débauche de fric public occasionnée par la grippe H1N1, la nouvelle la dernière la plus chouette des grippes, en remerciement de tel laboratoire qui avait vanté les mérites de son Tamiflu, médicament dont l'emballage serait toujours réputé efficace.

    Mais personne ne s'interroge sur l'inertie qui prévaut face à l'épidémie de choléra en Haïti où le nombre de morts dépassent le millier, alors qu'on en connaît le vaccin et les remèdes depuis la fin du 18ème siècle.

    Madame Bachelot-Narquin devrait bientôt se pavaner sur les marches du palais en clocks... Le lobby pharmaceutique reconnaissant.

  36. Gilbert Duroux dit :

    Bon ! Je vous ai trouvé une recrue pour le PG. Avec les pieds, il était pas maladroit. Avec son pull rouge et ses idées révolutionnaires, il est bien à gauche. C'est pas par hasard qu'il a tourné pour Ken Loach.
    Son idée a l'air un peu foutraque, mais ça vaut la peine d'essayer. Après tout, c'est comme le référendum, à défaut d'autre chose...

  37. perrot dit :

    D'abord,votre action est courageuse,on en a marre des Montebourg, Hamon,Segoléne,Hollande de droite non assumée, enfin ça bouge.

    Mais pourquoi faire un congrès ?

    1-ce qui nous intéresse ce sont les propositions!
    donc pourquoi ne pas consulter les ouvriers , employés , syndicats dans les entreprises directement ,localement afin de faire bouger les gens, et pas l'inverse c'est à dire d'aller au Mans pour passer à la TV,derrière une pub,ou nourrir les bavardages de mr. jean michel Aphatie, en ésperant que les gens suivront?

    Avec les moyens de communication actuels, pourquoi ne pas innover et éviter cette nouvelle maladie : la "réunionite": le symptome est de faire une réunion pour savoir ce qu'on dira à la prochaine réunion.

    2- le mot lutte implique un" ennemi " politique: l avez vous vraiment identifié? Cracher sur les médias et aller chez Drucker, ou RMC, ça pose quand même un problème de crédibilité, non?

    On sait ce qui va se passer au congrès :un débat.
    Mais les débats de personnalités à la Arlette Chabot tout le monde s'en fout :chacun ressort avec ses convictions à la sortie, c'est du bavardage de gens initiés.

    Vos references à la Chine, dans l'émission de Daniel Mermet notamment,méritent développement.

  38. Patrice DELOUPY dit :

    Bonjour Jean Luc
    J'espère beaucoup du PG !
    J'ai toujours voté a gauche PS en général, Ségolène a la présidentielle, et jamais a droite, même pour Chirac-Le Pen ou je me suis abstenu (difficile de voter entre un facho et un malhonnête).
    Le PS me désole.
    A quand la République des honnêtes gens? Œuvrons donc pour un monde meilleur!
    Les 10% ;et j'espère bien sur plus, de la VRAIE gauche seront de toute façon utile a la démocratie....

  39. Pierre34 dit :

    @beck

    ET nous, nous avons constaté la dérive libérale du PS. Nous n'avons vu, aucun programme cohérent de lutte contre le capitalisme financier international. Nous n'avons vu que des carriéristes qui se battent pour le pouvoir et son capables de toutes les bassesses pour atteindre leur but.

    Les temps changent, le peuple de gauche ouvre les yeux, le vote dit "utile" est maintenant celui pour la gauche radicale, seule alternative pour lutter pied à pied, contre ce pouvoir libéral à la solde d'une oligarchie malfaisante.

    Ce n'est pas à nous de culpabiliser à propos de notre vote, c'est à vous, car l'histoire a révélé que dans de nombreux pays la sociale démocratie a été plus prompte à appliquer les recettes libérales qu'à défendre le peuple.

    Trop c'est trop ! assez de morale ! ne nous demandez pas de choisir entre la peste ou le choléra, nous ne voulons que l'intérêt général et le PS est trop empêtré dans ses querelles internes pour s'en préoccuper.

    Nous avons retrouvé la joie de voter "POUR", ne nous demandez plus de voter "CONTRE", nous n'en n'avons plus la motivation.

    En avant le Front de Gauche

  40. marj dit :

    @Lub3

    Marine Le Pen, je vous cite "celle qui combat le plus frontalement le système,"...je vais m'étouffer, vous parlez de la fille du père millardaire suite aux magouilles sur un héritage ? ? De celle qui représente un parti de droite extrême (une petit entreprise familiale propère), droite extrême qui fût une fois au pouvoir en France sous Pétain et pour notre malheur...droite extrême qui n'a jamais défendu les petits mais qui surfe sur les divisions du monde du travail, droite extrême qui, par exemple, prônait dans son programme le recul de l'âge de départ en retraite ,avant de changer récemment son discours par crainte de perdre l'électorat populaire...
    En résumé, si il y avait DSK et Le Pen au second tour, ce que je n'ose même pas imaginer, je voterais DSK sans sourciller comme la majorité des gens du front de gauche !

  41. AAA dit :

    @beck82
    Mon vote utile ne se fera pas vers le PS, j'y ai cru naïvement pendant des années, l'âge aidant je ne ferai plus jamais confiance à des discours de façade - Le PS prône depuis....... trop de temps qu'il fallait faire un programme. Où est-il ? Ce parti fait des titres sur l'insécurité, il a 8 ans de retard - Où sont les questions du moment ? du moins où sont les réponses ?
    Ce sera le Front de Gauche ou ça ne sera pas ! (quel que soit le candidat que le Fde G aura choisi) -
    J'espère que tous les partis de gauche vont faire bloc commun, nous voyons se dessiner une approche du NPA, nous l'espérons, nous l'attendons - Nous voyons ici des commentaires de citoyens appartenant au PS et qui vont voter PG.
    Allons - y ! autour de nous expliquons, argumentons et nous gagnerons !

  42. dudu87 dit :

    Bonjour à vous,

    AH! bon... Le congrès du PG, c'est ce week-end! J'ai relu 2 fois le titre de l'article pour être sûr d'avoir bien lu.
    J'espère et souhait que les adhérents, militants du PG n'ont pas eu ma surprise...
    Alors... Bon congrès à vous toutes et tous, bon travail!

    Mais une question: Le PS et 2012 ne sera t-il que le FIL ROUGE de ce congrès?
    Posez la question n'est pas une simple réponse...

  43. Merci Monsieur MELENCHON.
    J'aime les valeurs que vous véhiculez. Donc en tant que citoyenne je me fais un devoir d'être partie prenante pour la personne qui représente au mieux l'attente de beaucoup de gens, la politique que vous faites est à mes yeux celle qui se rapproche plus de toutes nos convictions. Bonne Route à vous et à votre équipe.
    Mme Muriel DAVIS PAPAVOINE
    86100 ANTRAN

  44. redline69 dit :

    bonjour,

    Jean-Luc Mélenchon à dit lors de son interview citée plus haut :
    "Ou nos idées gouvernent, ou on reste à l'extérieur ! Nous n’irons pas mendier des arrangements pour gouverner. C'est une vue de l'esprit !"
    et bien personnellement çà me va très bien !
    ceci dit, je viens d'apprendre que dans le "feuilleton PS" un candidat mr Montebourg c'était mis sur la liste des partants.
    Donc, j'ai envi de demander à Jean-Luc Mélenchon s'il peut être possible de le rencontrer pour savoir quel sera sa feuille de route en ce qui concerne le Front de Gauche ?il faut être clair ! autant nous avons un rejet total de DSK, autant rien n'interdit un ligne de rapprochement avec un candidat de gauche du PS. sur cette base et en collaboration avec le FdG il faut qu'on analyse la candidature de Montebourg.
    mendier NON ! discuter avec des gens OUI !
    cordialement

  45. Cyril dit :

    @76
    BA

    MerciBA, ce documentaire est saisissant et il montre bien l'affaire Karachi de façon claire. Je conseille aussi de le regarder. Plus il est dans nos têtes et moins on l'oublie, pour ne pas que l'affaire s'évapore à nouveau. Bravo à Médiapart aussi.

    Et "vivement dimanche" pour la retransmission du congrée du Mans!

  46. Louis st O dit :

    @Armel, Lub3, Sylvie Rabatel
    Il faut arrêter de fantasmer avec les deuxièmes tours DSK –LePen –
    Restons concentré sur ce qui nous préoccupe aujourd’hui, c'est-à-dire promouvoir le PG et le FdG et son éventuel président. Ne nous éparpillons pas en projetons de mauvaises hypothèses sur de mauvais sujets.

    En tout cas, rester au coin du feu n’est pas la solution. C’est renier ce qui se sont battu pour que le vote existe.
    Quand on est pas d’accord, On vote BLANC, mais on vote.
    Louis

  47. 4 Août dit :

    @ #51
    Lub3 dit:
    19 novembre 2010 à 15h37

    Monsieur Mélenchon, afin de savoir si vous combattez vraiment le "système" j'ai une question toute simple :

    A l'élection présidentielle de 2012, en cas de second tour DSK/Marine Le Pen, c’est à dire du patron du FMI, pilier de la droite mondialiste, face à celle qui la combat le plus frontalement, vous appelez à voter pour qui?

    en espérant une réponse sincère de votre part.

    Cordialement

    Et en cas de second tour JLM/MLP, il voterait pour qui DSK ?

  48. SUARD dit :

    Une politique de Gauche ! Si nous avons un gouvernement en 2012 au service des plus riches, en délaissant la classe ouvrière, car si c'est DSK qui représente le parti socialiste, je vois cela d'un mauvais oeil. Pour moi ce Monsieur n'est pas de gauche, et il a été mis en place avec l'aide du petit napoléon. Personnellement je voterai pour un programme et non pour un homme. Mais il ne faut pas que cet homme une fois élu refasse un programme de droite en oubliant ses promesses, qu'il a fait au moment des élections, nous en avons l'exemple avec le gouvernement actuel. Moins de promesses et plus de vèrité !


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