19nov 10
J’écris ces lignes juste avant de boucler mon bagage pour partir au Mans où se tiendra le congrès du Parti de Gauche pendant trois jours. A la maison, c’est un peu des grimaces de me voir passer les dernières heures avant le départ devant mon clavier entre l’écriture de mes discours et cette note. L’engagement politique n’est pas un long fleuve tranquille, si fermes que soient les berges. Dans ces lignes il est donc un peu question du congrès. Puis, à l’aide de deux entretiens de presse que je colle ici, j’éclaire mon point de vue sur la question des rapports avec le Parti Socialiste et les euros-verts.
Dans quelques heures commencera le deuxième congrès du Parti de Gauche. Si j’en juge par le nombre des accréditations, je pense que nous aurons une couverture de presse qui permettra à ceux qui le voudront d’en savoir autant qu’ils le souhaitent. Et puis, dimanche, le discours de clôture sera retransmis sur LCI et Public Sénat ce qui signale la constance de ces deux médias audiovisuels. Ils suivent en effet nos travaux depuis le premier meeting de lancement du parti, au gymnase de Saint-Ouen où nous avions rassemblé trois mille personnes, en présence notamment du fondateur de Die Linke, Oskar La Fontaine. Tous les Allemands ne sont pas Cohn Bendit.
Les délégués des comités du parti vont procéder à la mise en place des fondamentaux du parti comme les statuts, et les instances qui y sont prévues : bureau national et commissions nationales. Tout cela est en discussion depuis des mois dans les moments que l’organisation de l’action de terrain a laissé libre. Le congrès est la dernière étape après que toutes les aspérités et difficultés ont été rabotées par ce long cheminement. Les documents plus lourds, qui d’habitude clouent sur place et déchirent des organisations aussi jeune que la notre, ont été inscrits dans une méthode qui permet de traiter la difficulté. Programme gouvernemental, Manifeste, tout suit un renouvellement permanent et chaque moment n’est qu’une étape. Nous n’avons pas le gout des tablettes saintes fulminées dans le feu et les odeurs de souffre puis descendues de la montagne et proclamées devant les tribus rassemblées autour de leurs chefs de tente. De toute façon nous n’avons pas le choix. Souvent, mais pas toujours, beaucoup de choses ne sont pas prêtes à temps. Une partie de l’explication est qu’il faut tenir compte de tout ce que nous avons à faire et parce que notre priorité c’est l’action. Une autre est que nous avons le lot ordinaire de faiblesses humaines et que parfois d’aucuns ont les yeux plus gros que le ventre, comme on dit, s’engagent à beaucoup et font bien moins que prévu ou bien abandonnent leur tache en route sans crier gare. Ce qui se vit dans les drames, les théorisations et les règlements de compte ailleurs se règle par de simples moqueries parmi nous. Ce qui compte ce ne sont pas les kilos de littérature alignés devant l’appétit des souris mais la cohérence des actes avec les propos tenus et le résultat acquis par cette méthode. Dans ce domaine nous nous sentons forts. Très forts !
Deux faits doivent être mis en lumière à propos de ce qui va se passer. Attention ! Je n’ai pas l’intention ici ni de commencer mes interventions devant le congrès, ni d’en annoncer les déroulements, d’ailleurs assez imprévisibles les unes comme les autres. Le premier est l’ouverture du congrès. Quinze ou seize personnalités, qui ne sont pas membres de notre parti, vont prendre la parole devant nous, dans le cours même de nos débats. Elles diront ce qu’elles voudront pour nous interpeller, nous alerter ou prendre part à nos préoccupations. Librement. Je ne crois pas qu’il y ait de précédent à cette façon de faire. Pour nous l’idée est que le Parti n’est pas une fin en soi. Il n’est pas non plus le lieu d’une vérité exclusivement détenue par ses participants. Le parti est un outil, rien de plus. Sa cohérence d’action est la finalité recherchée. Son exigence idéologique est vouée à cette finalité. Il faut être précis et clair pour être efficace. Pas pour atteindre je ne sais quelle vérité. L’action politique de gauche n’est pas une science exacte mais plutôt un art de réalisation. Pour le reste, chacun est ce qu’il est, avec tous les humus d’expérience et d’idée qui le composent et si la vie de parti transforme les personnes, évidemment, c’est chacun à sa main et manière d’être. C’est l’intérêt de tous qu’il en soit ainsi. Le parti ne discipline pas les têtes mais l’action en commun. Le dogmatisme n’a pas sa place parmi nous. Le Parti de Gauche n’a pas la culture « vieux gauchiste » du grimoire, de l’explication définitive sur les virgules et l’exigence d’une improbable doxa globale, verbeuse et compilatoire, dont, en général, le principal résultat est d’instituer une cléricature hargneuse et inquisitoriale.
Le second point remarquable de notre congrès est qu’il n’y a eu qu’un seul texte proposé au vote des adhérents. La résolution politique, comme on l’appelle, dont la rédaction collective aux membres du bureau national sortant a été confiée à François Delapierre, sera amendée à l’intérieur d’une même orientation générale. Ce qui est remarquable c’est que compte tenu des origines, des cultures, de l’expérience et du poids de vie de ceux qui constituent cette équipe fondatrice il y avait de quoi faire cinq ou six textes différents si l’on s’était abandonné aux manies détestables que je pointais il y a un instant. C’est donc par un acte volontaire que l’unité de vue des fondateurs a été confirmée. Il en est ainsi parce que l’expérience nous a soudé et homogénéisé ainsi qu’une pratique qui se soucie davantage d’être « collective », et donc inclusive, que strictement « démocratique » où l’on se compte sur tous les sujets à tous bouts de champ parce que se confrontent des sectarismes et des certitudes imperméables. Pour autant cela n’enlève rien au débat et à la liberté de ton. A présent nous avons une question à trancher qu’il faut régler avec pragmatisme et sens du concret. Comment concilier notre refus absolu d’être instrumentalisés par les dirigeants socialistes et euro-verts avec notre refus non moins absolu d’être instrumentalisés par Nicolas Sarkozy ? Une pression maximale s’exerce sur nous pour nous faire dire que « quoiqu’il arrive, nous nous rallierons ». Les dirigeants socialistes oscillent entre injures, appels du pied et insinuations selon qu’ils souhaitent l’alliance au centre ou à gauche. Il n’en est pourtant pas question. Comment formuler l’ambition de notre révolution citoyenne sans affaiblir notre tradition de fidélité d’opposition à la droite. De nombreux points de vue existent parmi nous sur la façon de répondre à cette question. Ce sera un des fils rouges de nos discussions de Congrès.
J’ai les honneurs du journal « Les Inrockuptibles ». Certes, le titre est, somme toute, ambigu, en dépit de sa brutalité : « Mélenchon l’emmerdeur ». Il est vrai que les photos sinistres qui sont données de moi, dans le grand (tout est relatif) bureau collectif du siège du Parti de Gauche, me font cousin germain de Belphégor après qu’il a enlevé son suaire. Mais rien ne me gâche le plaisir d’être à la une de ce journal. Pas même non plus le titre intérieur : « le méchant bon ». Car tout cela est tellement conforme aux leçons de bonne tenue que m’a donné la caste médiatique ces temps derniers ! Maintenant je sais comment parler respectueusement aux médiacrates. Mais lire quatre pages, fort bien écrites par Anne Sophie Mercier et un entretien avec Thomas Legrand et Marion Mourgue est un plaisir suave. Ne serait-ce qu’en pensant aux rats de la branchouille qui me voulaient proscrits dans la presse de bonne tenue. Et comme je m’attends à lire maintes horreurs ailleurs bientôt je prends ma respiration avec ce moment de presse. Mais trêve d’humour vache. L’entretien m’a donné l’occasion d’avancer sur quelques sujets sensibles et je crois utile de le reproduire ici. Mais, bien sûr je vous invite à vous offrir la promenade dans ces pages. Conservez la une, un collector, qui fera très chic sous verre dans votre salle à manger en guise de portrait officiel frondeur.
Interview publiée dans les Inrockuptibles. « Les Inrocks » : Ces derniers temps on a beaucoup parlé de votre positionnement. Vous avez dit vous même que vous aviez choisi d'occuper un créneau. Pouvez-vous définir votre identité politique sur la scène actuelle française?
JLM : Cette scène va s’écrouler. Je joue en rupture du système. J’ai un objectif et un plan de route. Mon objectif est de permettre à ce pays de faire une révolution citoyenne, d’éradiquer la finance et d'y substituer des normes de fonctionnement socialiste et écologique. C'est ça l'épure générale.
Avec des références quand même?
JLM : Ma référence générale, elle est constante, je suis un jaurésien, donc un républicain socialiste. Je suis partisan d'une révolution de la société. La révolution, c'est trois choses. Premièrement un changement du régime de la propriété. Contre la dictature de l'actionnariat, je veux ramener des secteurs comme l’éducation, la santé, l’énergie, la banque dans la propriété sociale, celle de l'Etat, des collectivités, et des coopératives. Deuxièmement, la révolution, c'est un changement des institutions. Je veux une Constituante pour tourner la page de la Vème République et de sa monarchie aggravée par dix réformes au cours des dix dernières années. Et troisième élément, c'est le renversement des valeurs qui sont au pouvoir. Aujourd'hui, la valeur centrale, c'est le chacun pour soi, la concurrence libre et non faussée. Avec moi, les valeurs de solidarité, d'égalité, d’écologie et d’émancipation seront au pouvoir ! C'est ça une révolution. Et il y a l'adjectif « citoyenne » qui lui est accolé. Dans le système que j'imagine, on votera beaucoup. Je crois à la démocratie représentative !
Est-ce que cette révolution citoyenne c'est possible de la faire d'ici à 2012 ou est-ce qu'elle se fait sur un temps plus long ?
JLM : Elle a déjà commencé sous une forme chaotique, bringuebalante, depuis 2005 quand la totalité des superstructures et des élites ont appelé à voter oui et que le pays a voté non. C’est une révolution permanente. Elle s'arrête quand les électeurs n'en veulent plus. C'est la méthode appliquée au Venezuela, en Bolivie, en Equateur…
Si on vote constamment, comment pouvez-vous être sûr que la société qui résultera de ces votes sera celle que vous appelez de vos vœux ? JLM : Il faut convaincre. Et s'incliner devant le résultat des votes ! Pour moi le dernier mot revient à la souveraineté populaire. On ne va pas faire le changement si profond auquel j'aspire, de force, contre les gens. La révolution citoyenne, ce n'est pas une dictature. C'est une ligne politique pour révolutionner la société. C'est à la fois le moyen et la méthode.
Vous avez été sénateur, membre du gouvernement de Lionel Jospin. Comment peut-on être sûr que vous allez restez radical et ne pas devenir un notable à la solde du PS au sein du gouvernement ?
JLM : Ou nos idées gouvernent, ou on reste à l'extérieur ! Nous n’irons pas mendier des arrangements pour gouverner. C'est une vue de l'esprit ! 2005 a été une grande rupture, pour moi. A ce moment-là, j'ai ouvert les yeux. Je suis guéri. J’ai rompu avec le PS. Nous n'irons pas attendre, béret à la main, rue de Solférino, que les différentes factions se soient entendues sur le programme du plus petit dénominateur commun entre elles. Et ensuite l'avaler sagement au nom du vote utile ? L'élection n'a pas eu lieu mais il faudrait qu'on s’incline ! Rêve ! Le vote utile qu’exige le parti socialiste c'est un vote futile, sans contenu. Un chèque en blanc. Il n'en est pas question ! Au PS, ils croient qu'ils ont déjà gagné. Ils se font des illusions. Je fais le pari que certaines circonstances historiques, desquelles nous nous rapprochons, peuvent donner leur chance à un autre chemin à gauche, le notre. Et je leur pose cette question : si c'est moi qui suis en tête de la gauche au premier tour de la présidentielle, à supposer que ce soit moi le candidat, est ce qu'ils se désistent pour moi au second tour?
Ça ne sert à rien de vous demander si vous préférer Martine Aubry ou DSK?
JLM : Exact ! Choisir Strauss Kahn est une idée perdante à tout coup ! Appeler la gauche française à appliquer la politique du FMI ? Ce serait un désastre moral et politique total ! Je dis aux chefs socialistes et d’Europe Ecologie : si la gauche revient au pouvoir, elle devra trancher « qui va payer : le capital ou le travail ? ». Programme en main : si pour eux c’est le travail, ce sera sans nous et contre nous !
Au PS, on vous accuse d'être devenu « l'idiot utile » de Nicolas Sarkozy ?
JLM : C’est une injure de stalinien ! C’est le mot à la mode. Allons-y ! « Les idiots utiles » du système de l’Europe libérale ont un nom, les chefs socialistes et une adresse rue de Solférino. Moi je ne les injurie pas je critique leur programme. Eux, c’est l’horreur. Jean-Paul Huchon dit que je suis « pire que Le Pen », Manuel Valls que je suis un « danger pour la démocratie ». Quelle honte de parler comme ça à un homme comme moi. J’ai gagné mes galons dans la bataille contre les dictatures. Et eux ? Pour qui ils se prennent? Ce sont les socialistes qui divisent la gauche aujourd'hui. Les seuls qui se soient prononcés, dans le débat sur les retraites, pour l'allongement de la durée de cotisation c’est eux ! Qui fait perdre la gauche depuis trois élections présidentielles ? Est-ce moi? Non ! C'est le PS ! Sa ligne social libérale est incapable d'entraîner le peuple français derrière l'idée qu'une alternative est possible.
Est-ce qu'au cours de la primaire du PS vous direz aux militants de votre parti de participer ?
JLM : Par facétie ? Mais ce ne serait pas loyal. On s'invitera dans la primaire par nos thèmes.
Pendant que j’y suis, vu l’énergie que cela me demande à faire et à relire, sans parler du travail du journaliste qui doit faire les questions, ici c’est Serge Danilo, et le décryptage de mes flots de paroles, je veux aussi vous donner à lire une autre interview. Vous n’aurez aucune chance de lire ailleurs que dans notre région de congrès puisqu’elle parait dans « le Maine Libre ». Je crois pouvoir dire qu’elle apporte aussi au débat que j’ai évoqué.
Le Maine Libre : « Que retenez-vous de l’intervention du président de la République mardi soir après le remaniement du gouvernement ? »
Jean-Luc Mélenchon : « On a le sentiment d’un grand désarroi de l’équipe au pouvoir. Le chef de l’Etat a souvent paru embarrassé dans ses propos et assez confus. Si l’idée du remaniement c’était de faire diversion, elle a fait flop. Ce que nous avons vu, c’est surtout quelqu’un qui a tourné la page de la mobilisation sur les retraites avec une désinvolture absolument incroyable ! Puis il réaffirme une ligne économique terrible : continuer à contracter les dépenses de l’Etat et à ne pas augmenter les recettes. Au passage, un cadeau fiscal de 3 milliards aux plus riches avec la suppression conjointe de l’impôt sur la fortune et du bouclier fiscal. Austérité pour tous et faveurs aux riches quelle ligne !
Vous désapprouvez également les propos de Dominique Strauss-Kahn lorsqu’il dit que le FMI est de gauche.
JLM : C’est une très mauvaise plaisanterie. D’abord, le FMI est une organisation a-démocratique puisque par définition un seul pays dispose du droit de veto, ce sont les Etats-Unis. Le FMI est également directement responsable de situations sociales tragiques dans une dizaine de pays. Faire passer ça pour une organisation de gauche, c’est faire preuve d’un immense cynisme. Avec cette politique-là, alors nous ne pourrons pas rassembler la gauche.
Le Parti de gauche ne pourrait pas faire alliance si le PS parvenait à faire élire DSK ?
JLM : Je ne vois pas trop comment on pourrait gouverner ensemble. Car au fond, la gauche va devoir répondre à une question : qui va payer la crise : le capital ou le travail ? Si c’est une nouvelle fois le travail, alors ce sera sans nous et contre nous. Supposez que l’on soit en Grèce : en aucun cas, je ne gouvernerai avec M. Papandreou.
Vous ne tournez tout de même pas le dos à une alliance avec le PS ?
JLM : Aujourd’hui, personne ne peut dire quel est le programme du parti socialiste, ni qui est son vrai porte-parole, ni quelle formule gouvernementale il propose. Je ne vois pas pourquoi ce serait à moi de me positionner devant tant d’incertitudes. Il y a une règle républicaine qui veut que l’on se désiste pour celui qui arrive en tête au premier tour. Et si c’est nous qui arrivons en tête à des élections cantonales ou présidentielle, est-ce que le PS se désistera pour notre candidat ? Je voudrais aussi savoir si au sein du PS, je suis comme le dit M. Valls, « un danger pour la démocratie » ou comme le dit M. Huchon, « pire que Le Pen » ?
Il est vrai que les attaques violentes à votre égard proviennent principalement du PS ou des Verts. Cela vous étonne ?
JLM : Dans un premier temps, j’ai été profondément blessé de voir que des gens, avec qui j’ai travaillé pendant trente ans, osent dire que je suis « un danger pour la démocratie » ou que je suis pire que Le Pen. Je laisse de côté M. Cohn-Bendit qui invente des mots que je n’ai pas utilisé et qui est profondément méprisable. On est habitué à ses excès et ses provocations. Mais en réalité, ceux qui font ça c’est avec l’idée de rompre avec la gauche du PS au profit d’une alliance centriste dans laquelle se retrouveraient des gens « raisonnables », tous les autres étant des extrémistes. C’est cela leur idée.
Vous avez à plusieurs reprises indiqué votre intention d’être candidat à la présidentielle. André Chassaigne, du PC, aussi.
JLM : J’ai dit que je m’en sentais capable mais si quelqu’un d’autre a une meilleure idée… C’est vrai, André Chassaigne a également indiqué vouloir être candidat. Je pense que c’est à nos directions politiques, le parti communiste, la gauche unitaire et le parti de gauche, de faire une proposition pour un candidat. Il faut assumer nos responsabilités. Mais, j’aimerais bien que nous prenions une décision rapidement. J’espère qu’en janvier, ce sera le cas. Il faut que l’on sache où l’on va. Nous aurons besoin de faire une campagne longue.
On vous voit beaucoup à la télé, chez Drucker, votre livre est en tête des ventes…
JLM : Le livre est tombé à pic, concours de circonstances, avec un large mouvement social. Du coup, les idées du parti de gauche et de la révolution citoyenne ont eu une large résonnance. Disons que l’on a gagné nos galons. Je ne vais pas m’en plaindre.
Vous avez pris en fait la place qu’occupait Olivier Besancenot ?
JLM : Je ne le crois pas. Il y a un sondage récent qui lui donne 4, 5%. C’est le score qu’il a obtenu à la présidentielle. Donc, il n’est pas effacé. La question c’est de savoir ce qu’il compte faire de ces 4, 5%. Les additionner avec les nôtres ou pas ? Nous, on a redynamisé un terrain qui était en jachère avec des gens qui étaient un peu désorientés, qui venaient des socialistes, des syndicalistes. On est plutôt une addition et pas une soustraction. Si on se rassemble, on est certain de passer la barre des 10% et donc de peser sur la situation politique, on ne fera pas de la figuration ».
« Le Grand Soir » est un formidable outil d’information sur internet dont Maxime Vivas est la figure la plus connue de nous en France. C’est un des visages les plus respectés du monde des altermondialistes et militants de l’autre gauche notamment lorsqu’ils sont avides d’informations documentées en provenance de l’Amérique du sud. « Le Grand Soir » a publié il y a deux ans un article paru dans la presse argentine et relatif à la période de la dictature dont on sait qu'elle a fait des dizaines de milliers de victimes et 20 000 disparus, dont beaucoup ont été jetés vivants à la mer du haut d'avions ou d'hélicoptères. Devant l’ambassade de France à Buenos Aires se voit un mémorial où figurent noms et visages de nos compatriotes assassinés dans cette période. Ces évènements sont tout frais dans ma mémoire. Je m’y suis impliqué, modestement mais autant que j’ai pu, aux côtés de la résistance militante de l’époque en assurant depuis la France, avec d’autres, les moyens de la solidarité et l’accueil de ceux que l’on parvenait à exfiltrer. Plus tard j’accompagnais deux témoins au procès de l’un des dictateurs de la junte fasciste, le général Viola. Mon engagement dans ce combat me valut d’être décoré commandeur de l’ordre national du mérite argentin par le premier Président élu après la dictature, Raoul Alfonsin. C’est dire que rien de ce qui se passe à propos d’Argentine ne me laisse indifférent.
L’article paru dans « Le Grand Soir » comportait deux mots (qu’on ne doit pas reproduire) accusateurs contre un protagoniste, Conseiller "spécial" de Nicolas Sarkozy. Ce dernier veut déposer plainte contre tous les médias qui ont reproduit l'article, ou le passage qui le met en cause. La juge de l'Instruction a reçu Le Grand Soir lundi à … Auxerre ! Etrange localisation de l’affaire due à l’engorgement des tribunaux parisiens, nous explique-t-on. Cette juge, selon le récit de nos amis aurait révélé qu'elle aurait conseillé à ce personnage de limiter ses plaintes à quelques organes. Faute de quoi la procédure ne pourrait aboutir avant des années. Il a alors fait une stricte sélection, en tenant à ce que Le Grand Soir y figure. Maxime Vivas déclare : « C'est beaucoup d'honneur et l'expression d'une volonté de nous faire disparaître du paysage médiatique alors que notre audience est croissante et notre visibilité assez grande pour que nos articles soient repris par des dizaines de sites français et étrangers et que nous soyons invités pour des reportages en Asie, Amérique latine, Afrique ». Je vous tiendrai informé des rebondissements de cette affaire car nous serons solidaires.
Je vous propose de devenir les illustrateurs de mes prochains billets ! Chaque mois, je vous proposerai un thème. Il s'agira alors de me faire parvenir par messagerie électronique une petite série de photographies qui, selon vous, apportent un témoignage original, personnel ou tout simplement esthétique. Nous sélectionnerons alors les meilleures photographies. Elles figureront en bonne place tout au long d'un des billets du mois, comme je le fais d'habitude. Bien entendu, votre participation est bénévole, et je m'engage à ne faire aucun usage commercial de vos clichés. Ils ne serviront qu'à illustrer mes billets. En revanche, vous vous engagez à ne nous communiquer que des photographies dont vous êtes l'auteur et qui sont par conséquent libres de droits. Il vous appartiendra de vous assurer que toutes les personnes figurant sur les photographies sont informées que ces photographies seront publiées sur mon blog, et qu'elles y consentent librement, sans rémunération d'aucune sorte. Cette restriction ne s'applique pas à "l’image d’un groupe de personnes sur un lieu public … à la condition que l’image ne centre pas l’attention sur l’une ou l’autre d’entre elles". Dans tous les cas, évidemment, nous éliminerons les photographies qui ne respecteraient pas la dignité et l'intimité des sujets photographiés. Vous serez crédité pour votre témoignage : votre nom, et éventuellement un lien vers votre blog, apparaîtra en tête du billet que vous aurez été choisi pour illustrer. Merci d’avance. Je vous dirai quand on commence. D’ici là préparez vos sélections si vous êtes intéressés. Souvenez vous que j’aime aussi le noir et blanc. Et que mon choix est libre et arbitraire.
Réponse Redline 69,
Vous soulevez une question intéressante. Dans le cas d'un rapport de force en notre faveur, et d'une décomposition du PS, que faire des opportunistes qui voudraient nous rejoindre?
Le choix deviendrait le suivant:
Faudrait-il accepter ces opportunistes pour renforcer notre dynamique et "faire un coup"?
Je pense que ces ambitieux viendraient polluer notre parti et le contaminer avec leur carriérisme d'une part, leurs réseaux liés à l'oligarchie d'autre part. De plus, dans un tel contexte, ces gens devenus discrédités aux yeux de l'opinion ne nous apporteraient pas de réelle plus-value je pense.
Il faudrait alors d'abord faire un premier tri sur les positions qu'ils ont prises lors du débat sur les retraites.
Il serait alors ensuite approprié de regrouper ceux qui passent ce tri dans une structure séparée mais sous contrôle participant au Front de Gauche, après s'être assuré que leurs positions ont changé.
Ceci permettrait d'une part de favoriser ces défections aux PS, d'attirer les électeurs hésitants, tout en circonscrivant le pouvoir de nuisance de ces gens-là.
Merci des retours d'opinion
Bonjour,
Je me suis amusé a faire une bannière internet du Parti de Gauche :
La grande :
Voir ici la bannière
Et la petite :
Voir ici la bannière
Vous pouvez la mettre à la fin de vos mails ou encore sur vos sites internet pour ceux qui en ont, si celles -ci sont homologués...
Amicalement.
Il faudrait quand même que ceux qui mettent constamment un signe d'égalité entre le PS et la droite se rendent compte de deux ou trois choses :
- mettre ce signe d'égalité signifie perpétuer la droite au pouvoir pendant des années.
- le sens d'une bataille de gauche c'est peser pour que les socialistes reviennent à gauche. Sinon, pas de majorité progressiste possible !
- la future majorité progressiste sera plurielle, plurielle parce que le peuple l'a décidé lors des élections et l'aura décidé sans doute aussi aux prochaines et qu'il y aura pendant encore longtemps des réformistes, des sociaux-démocrates, des révolutionnaires, des républicains travaillant ensemble. Donc les compromis seront nécessaires.
- enfin, je finis par m'amuser du "radicalisme" de certains ici, alors que si on gratte un peu, on retrouve toujours la même veine anticommuniste, l'assurance de tout savoir mieux que les travailleurs, les syndiqués, un certain mépris pour tout ce qui ne pense pas comme soi etc...
Cohn-Bendit, Serge July etc étaient aussi comme ça dans les années 1970.
Bonjour Jean Luc Mélenchon et tous les menbres du PG
Merci de tenter de ne pas decevoir ceux qui comme moi cherchent une autre alternative de gauche credible;mais pour cela il faut en eviter les pieges tendus par les medias et politiques de droite et de gauche(parti socialiste)
J'espere beaucoup du PG dans son avenir a porter haut et loin les valeurs d'une République honnête.
Tous ensemble oeuvrons pour un monde meilleur dans une revolution pacifique
A l'election presidentielle 2012,en cas de second tour MELENCHON//Le Pen quel sera la position des autre formations politiques ?
Bon courage
Sinceres Salutations
@ 101 dorant
Tout à fait d'accord ! L'objectif c'est de devenir le moteur de toute la gauche, d'entrainer toute la gauche vers le changement, pas de refaire un enième PSU ou de s'enfermer entre gens très bien purs idéologiquement et durs politiquement dans une opposition éternelle.
J'ai toujours suivi Jean Luc Mélenchon, d'abord au PS puis au PG. Mais je commence à être inquiet de l'image qu'il donne de lui même dans son bras de fer avec les médias. Militant associatif, élu local d'une petite commune de l'ouest, je constate que si nos idées font leur chemin, l'image de celui qui les porte, trop souvent seul, suscite de la méfiance. Acculé par l'oligarchie médiatique,Jean-Luc Mélenchon est devenu cassant, défensif, agressif et a perdu l'humour et la truculence qui faisait de lui le grand tribun populaire. En forçant le trait, ne subsiste de tout ça que l'image d'une brute qui veut bouter hors de France les ennemis du peuple. Je suis encore plus inquiet quand nos amis communistes sont eux aussi gênés par cet allié qu'ils commencent à trouver encombrant. Je constate que nous parlons du Front de Gauche chacun de notre côté mais rarement ensemble. Nous avançons dans notre programme alors que PC travaille sur son projet de programme partagé, sans nous. Le programme partagé ne devrait-il pas être justement celui du Front de Gauche ? Si l'offensive médiatique de Jean-Luc Mélenchon peut servir nos idées, elle peut aussi être un frein dans la construction du Front de Gauche si on en juge par les petites phrases assassines proférées par notre camarade Chassagne et quelques autres. En clair, je souhaite que les autres dirigeants du PG apparaissent plus lisiblement dans les médias afin d'éviter le piège de la personnalisation du parti. Notre but doit être le renforcement du PG, la construction du Front de Gauche et non la mise sur orbite d'une nouvelle étoile. Ces quelques phrases maladroites ne traduisent QUE le trouble d'un modeste vieux militant qui ne voudrait pas voir avorter le regroupement de l'autre gauche plus que jamais vital. Cordialement.
@ 100 Cyril: excellente idée! Merci :-)
Visibilité, visibilité et encore visibilité. Des affiches différentes, des affiches partout :-)
@101 dorant
Un compromis avec le PS semble invraisemblable. Le PS doit se dissoudre il n'a plus rien de social dans ce parti en tout cas actuellement. La droite de ce parti doit rejoindre la droite et la gauche doit venir vers ceux qui représentent le peuple.
Ce que j'ai vu durant les manifestations ce sont des gens qui recherchaient ensemble comment s'en sortir ? Il y a les dirigeants et il y a l'électorat et sur le terrain le Front de gauche, en tout cas dans ma région, était : des drapeaux PCF, PG, NPA (oui ici il y sont, comme d'ailleurs l'alliance qui a été faite avec le NPA FdG pour les régionales sous le nom de "à gauche maintenant") et LO (oui nous avons chanté avec LO est il était bien triste de voir des personnes de 85 voir 90 ans attendre puis marcher pendant des heures).
Trop de partis existent -
Les idées de fond se rejoignent, alors battons-nous ensemble et nous allons gagner -
@ Michel 79 (104)
Tu mélanges deux choses différentes : la personnalisation et la radicalité. Si, sur le premier point, je veux bien te suivre (effectivement, c'est mieux quand d'autres figures apparaissent), sur le second, je ne suis pas d'accord. Si le but est de complaire au PCF, c'est que tu es prêt pour l'Union de la gauche avec le PS. On a déjà connu ça, non ? Avec le résultat qu'on sait. Je comprends que le PCF, une fois de plus, raisonne à court terme pour sauvegarder des élus. Mais si c'est pour refaire le coup de 2007 avec, quoi qu'il en soit, une candidature PCF (tous les signaux montrent que c'est ce qui se prépare), alors ça sera sans moi...
Sur la question de la radicalité, notamment avec le système médiatique. Bien évidemment qu'il faut l'être, radical. C'est une véritable question politique qui est liée aux autres. Il faut changer les médias, les rendre pluralistes, pour changer ce qui s'y dit, notamment sur les questions sociales. Et ça ne se fera pas sans rapport de force.
Tu disais qu'il fallait faire apparaître de nouvelles têtes au PG. Qu'est-ce qui te dit que ce n'est pas la volonté du PG ? Je connais suffisamment le fonctionnement des médias pour savoir que si, par exemple, Calvi veut Mélenchon pour mettre face à Moscovici ou Copé, il ne prendra pas Martine Billard, même si les responsables du PG disent : "c'est elle ou rien". Changer les médias, faire en sorte que les Pujadas et Cie se comportent autrement avec les syndicalistes, implique de dévoiler les mécanismes cachés du fonctionnement des médias.
Ce que les critiques des médias, comme Acrimed, font très bien. Et c'est ce que fait pas mal Mélenchon qui, contrairement à ce qu'affirment ses adversaires (qui ont l'air de pas mal t'influencer, comme ils influencent certains dirigeants du PCF), n'attaque pas LES journalistes, mais des défenseurs d'un système. D'ailleurs, Mélenchon est le premier à défendre les journalistes précaires.
@ 106 AAA dit à @101 dorant
Un compromis avec le PS semble invraisemblable.
Bien sur qu'un compromis avec DSK par exemple n'a pas de sens. Mais il ne s'agit pas de ça. Il s'agit que le Front de Gauche devienne une force politique avec une influence qui ira au delà de ses propres rangs. La dynamique déclenchée entrainera des bouleversements au sein de toute la gauche, au sein de toutes ses composantes. Le PS n'est pas un objet immobile en dehors du temps et du mouvement social. A nous d'avoir l'ambition et les capacités pour que nos idées de transformation réelle deviennent hégémoniques à gauche et dans la société.
@dorant
Il est facile d'affirmer des choses sans fondement, de mettre une étiquette sur celui-ci qui est radical, sur celui-là qui serait anticommuniste ou sur cet autre qui n'aurait pas compris qu'il est important d'avoir une majorité de voix "progressistes".
Quelle est la situation ?
Le capitalisme financier international tente d'affaiblir systématiquement les "ETATS" comme détenteur du pouvoir de réguler. Dans certains pays d'Europe, les partis socialistes n'ont pas été le rempart qu'ils auraient du être pour protéger leur peuple. Ceci nous montre que pour lutter de façon pragmatique contre les marchés c'est une démarche radicale qu'il faut avoir.
Cette radicalité, emprunte de concret, ferme vis a vis du capitalisme financier, doit servir de socle à un compromis. Toute tentative d'accompagnement social de ce capitalisme financier, déjà essayée, ne ferait que décevoir une nouvelle fois ces millions de personnes qui se battent contre la remise en cause des acquis sociaux, notamment la retraite.
Le compromis nécessaire doit se faire sur un programme de transformation radicale s'attaquant aux vraies racines du mal et surement pas sur de vagues espérances progressistes.
A gilbert Duroux.
Attention à la personnalisation!
Notre Ami Chassaigne est candidat à titre personnel!
Cela veut dire qu'il n'est pas le candidat à la candidature du PCF.
La grande question repose avant tout de savoir comment nous allons ENSEMBLE populariser notre programme par une démarche citoyenne une fois que celui-ci sera entre les mains des citoyens.Comme nous l'avons fait pour le Référendum constitutionnel européen.
Pour moi c'est cela qui sera décisif!
Il ne s'agit pas de complaire mais de plaire au peuple!
Arrêtons les procès d'intentions.SVP!
En politique pour ma part j'ai toujours voté pour un programme.
111
Papa dit:
20 novembre 2010 à 14h20
"Notre Ami Chassaigne est candidat à titre personnel !
Cela veut dire qu'il n'est pas le candidat à la candidature du PCF."
? Ah bon ? Vous êtes sûr ? C'est par hasard qu'il a pu profiter de la tribune de la fête de l'Huma pour annoncer sa candidature ?
J'ai beaucoup de sympathie pour Dédé Chassaigne, mais faut être sérieux 5 minutes. Sa candidature est tout sauf une candidature personnelle. À quoi ça sert de le nier ?
Chacun chez soi dans son parti et DSK pour tous ?
Je viens de lire certains posts issus de la mouvance NPA.
Je leur dis, arrêtez de « psychologiser » les prises de positions politiques de Jean-Luc Mélenchon. Son ancienne appartenance au PS a peu de choses à voir avec ses déclarations sur DSK.
Le P.S. est pour le moment, le principal parti de gauche. Que le directeur du FMI, « sarko-compatible », puisse être propulsé à sa tête pour la présidentielle, a une énorme portée symbolique. Et la grande activité que déploient à cet égard les pontes des médias-système sous le regard bienveillant de leurs patrons Sarkozystes devrait faire réfléchir tout le monde.
L’opération DSK s’inscrit bien dans un épisode de lutte des classes. C’est une réaction au mouvement social. Une façon de dire : « Ils sont pour la retraite à 60 ans, on va les faire choisir entre deux libéraux pur sucre.» Une réédition de blanc bonnet et bonnet blanc.
Aux sympathisants socialistes qui croiraient faire un choix gagnant il faut dire : DSK présent au second tour ? Rien n’est moins sûr. Et dans ce cas que croyez-vous que fera, indépendamment des consignes des partis, la fraction la plus conscientisée du peuple de Gauche ?
Dire cela ne consiste en rien donner un brevet d’anti-libéralisme à Martine Aubry. Et encore moins, vouloir gouverner avec elle dans un rapport de force qui lui serait favorable.
Mon salut fraternel aux militants du P.G. réunis en congrès.
Merci à BA -76-
Enfin des journalistes nous informant d'un décryptage du Réel,de la réalité du tout Argent/Totemisé, Argent-Roi,pire que le veau d'OR, nous obligent à réussir en URGENCE le FRONT de Gauche.
Autrement dit 2 sous-marins sont braqués sur le CHATEAU qui brule,le Titanic n'est pas loin===== un champ immense pour NOUS........si nous nous élevons un peu des petites "histoires" électoralistes de personnalisation à la manque en s'appuyant sur un PROGAMME PARTAGE élaboré par le plus grand nombre,le PEUPLE,la force du Monde du Travail. Nous sommes la Majorité!!
Pour ça se débarrasser de multiples aliénations et addictions formatées médiatiques de cirage du capital
Au Boulot,je commence to-day à balayer mon petit studio avant de faire le ménage à l'ELYSEE
Donc "Belphégor après qu’il a enlevé son suaire" ;) navigue entre "démocratie" et "collectif" de travail. Voilà un beau sujet de réflexion, très politique.
Ne pas oublier que la démocratie représentative n'est pas la seule et que la révolution citoyenne peut s'enrichir d'autres formes de démocratie plus directes, plus locales. Avec toujours du collectif dans le sens où je le lis dans ce dernier billet : non pas "il n'y a qu'une tête" mais la controverse, le débat et l'ouverture d'esprit. Sinon, la mort -politique- s'avance à grand pas.
A Gilbert Duroux (107)
Pas d'emballement. Je voulais simplement pointer le fait que JJean-Luc Mélenchon, coincé par le jeu des médias, est en train de donner de lui même une image qui n'est pas la sienne. Je sais que les médias ne veulent pas des seconds rôles mais préfèrent la vedette qu'il pourront ensuite éreinter. Il n'y avait là aucune accusation contre lui. Quant à mon éventuel attrait pour une resucée de l'union de la gauche avec le PS, je te rassure ! A 62 ans, j'ai déjà donné de trop nombreuses fois. N'étant plus tout à fait naïf, je vois bien aussi les courants qui traversent le PC et qui ne vont pas tous dans le sens du Front de Gauche. Aussi, je ne voudrais pas qu'ils se servent de "l'image Mélenchon" pour justifier l'exploration d'autres pistes permettant de sauver leurs sièges.
Le rôle des médias est pour grande partie d'informer les citoyens avec la meilleure objectivité possible. Depuis quelques années, des dérives sont apparues et sont même pointés du doigt par des gens de cette même corporation (si corporation, il y a) :
Le journaliste a l'habitude de synthétiser l'information pour la faire rentrer dans des formats précis. Cela n'est pas répréhensible si l'information est conservée sans trop de déformation. Les critères de rentabilité de la presse écrite et de la télévision d'ailleurs, bousculés par internet, la mondialisation etc... font qu'il y a un nombre d'informations de plus en plus important à traiter dans les mêmes durées et dans les mêmes surfaces papiers.
Les actionnaires de ces grands journaux ne sont plus des journalistes et veulent une rentabilité maximale ! Des raccourcis sont alors pris par nombre de journalistes pour en faire le plus possible dans le moins de temps. Ils remplacent donc la synthèse fidèle par la caricature rapide. Ils sont moins compétents qu'avant car ils n'ont plus le temps de lire ou de se renseigner de manière profonde. Ils sont ainsi entretenus pour certains dans une cretaine insécurité intellectuelle ou ils ne peuvent être en position de contredire ou de détecter des contre vérités. Si on ajoute à cela le fait de répéter dans vérification une information prise chez d'autres journaux on obtient un certain déni de démocratie dans pour autant que ceux ci ne soient conscient de ce qu'ils font.
J'écris cela car les idées du front de gauche ne sont pas connus du grand public. La télé et les journaux entretiennent l'image de populisme et d'archaïsme des idée du FG et procède ainsi à la création d'une caricature de Jean-Luc Mélenchon.
Le mots dans les médias ont un poids (un genre de coefficient). Par exemple si on prend l'expression révolution citoyenne, le journaliste pondère le mot révolution avec un coeff de 500 et le mot de citoyenne avec un coeff de 1. La caricature ainsi obtenue...
Sans vouloir en offenser certains qui sortent souvent du PS mais ne veulent soudain plus de compromis, alors que la politique n'est qu'affaire de compromis (à moins de prôner la dictature), il y a urgence....car je vois mal le pays supporter une casse sociale telle qu'elle se pratique actuellement pendant longtemps encore.
Et le fait est que le PS existe et demeure encore (j'espère plus pour longtemps) le premier parti à gauche.
Or, ce qui a permi au PS de faire n'importe quoi ces dernières années, c'est son hégémonie à gauche et une période de l'histoire ou le libéralisme avait le vent en poupe avec un monde du travail prêt à avaler les couleuvres...mais comme disait l'autre rien n'est figé.
Sympathisante communiste, je ne souhaite pas l'hégémonie d'un parti de gauche sur les autres car l'histoire montre que cela amène à toutes les dérives mais je ne souhaite pas pour autant écarter ceux qui repréentent un courant important du peuple.ça s'appelle la démocratie.Je rejoins Dorant et M Matain sur le sujet.
Quant à la peopolisation et le culte de la personnalité, j'espère que les Français ont dépassé le stade de s'en remettre à un roi élu ! Il n'y ont jamais rien gagné, c'est un vestige de l'ancien régime..
Bonjour à vous, et à votre équipe. le peuple est pure et authentique,il revendique simplement le droit de vivre dignement dans une société humaine.les partisans de la vraie gauche sont des gens intèlligents, instruits qui maitrisent parfaitement l'histoire, et qui ce souci de l'avenir. ils ont très bien compris le combat à mener.ce sont les seuls qui font réellement peur à nos dirigeants qui restent aveugles est sourds.Grace à vous nous retrouvons l'èspoire. Encore un grand bravo à vous monsieur Mélenchon, et à votre équipe.
Bonjour,
je suis espagnol, j'habite à Bruxelles et je suis membre du PSOE de Zapatero, je suis aussi syndicaliste en Belgique.
J'ai été surpris de voir qu'avec cette crise fondamentale du capitalisme les partis socialistes ne parvenaient pas à s'imposer et même souvent reculaient, et pour moi la seule explication est que les partis de gauche traditionnels ne sont peut-être pas si à gauche qu'ils le disent.
Il était nécessaire et il était temps que des gens comme vous apparaissent dans l'eventail des possibilités politiques.
Je vous felicite en tout cas de dire tout haut ce que des millions de gens pensent tout bas car ils n'ont aucun canal d'expression.
Cette semaine, j'ai aussi vu le discours de M. Sarkozy à la, télé, et je me suis senti honteux et vexé de voir la façon dont il a humilié les journalistes. N'importe quiel travailleur a déjà croissé ce genre de "cadre" qui sait tout, qui dirige tout et qui prend les autres pour de la m****. Les travailleurs savent de quoi je parle.
M. Mélenchon, continuez.
117
rachid dit:
20 novembre 2010 à 17h14
"Le rôle des médias est pour grande partie d'informer les citoyens avec la meilleure objectivité possible".
Non.
Bonjour à tous,
J.L.Mélanchon, nous le connaissons, pour beaucoup d’entre nous, depuis pas mal d’années.
Beaucoup d’entre nous néanmoins sont des déçus, voire des ulcérés du PS depuis bientôt 30 ans. C’est lourd à porter et ça laisse des traces. Et voilà, il y a deux ans, un pavé dans la mare ! Il quitte le PS avec fracas et se positionne ‘’ politiquement’’ à la place qu’aurait du occuper ce même PS depuis 1983.
Nous l’avons depuis, observé avec intérêt. Cependant, à subir le spectacle affligeant du microcosme médiatico-politique, nous en sommes arrivés à douter profondément d’ une issue possible. (Près de 1 électeur sur 2 ne vote pas et ils ne sont pas tous à la pêche). Il en pâti probablement dans l’accueil des citoyens qui s’expriment à l’occasion des sondages.
Personnellement, et il ne s’agit là que d’un témoignage porteur d’une espérence trop longtemps déçue, je suis
fortement enclin à le soutenir pour deux raisons :
- sa clarté dans les objectifs qu’il présente (bien que je ne sois pas forcément d’accord avec toutes ses positions)
- son courage (tant que ça ne se révèlera pas être une habile stratégie électoraliste) en n’hésitant pas à se mettre à dos une partie de son électorat amateur de sport business.
J’attends de lui et du Parti de Gauche un engagement public donc officiel présenté concrètement, avec des chiffres et des mesures précises qui ne relèvent pas du bon sentiment (ou du mauvais selon la position dans laquelle on se trouve). Sur les sujets tels que la répartition des richesses produites, la réelle égalisation des chances, la fiscalité, la multitude des rentes de situation y compris dans l’appareil d’Etat dont la fonction publique, l’union européenne,……….d’autres développements seront pour plus tard.
p.s. : retraité de 67 ans, ancien cadre dirigeant,(pour moi tout va bien, merçi), je constate que le besoin d’un grand balayage se fait sentir. Or il me semble impératif, urgent et salutaire de déculpabiliser les innombrables...
Peu de temps pour commenter ces temps-ci
Je viens là pour protester. Pas contre vous. Contre une certaine organisation faite par des rigides.
J'ai, hier posté sur le site du PG.fr pour en parler au contact, puis je me dis après tout.
Voilà j'habite à 1km d'un département où je suis tout le temps, jamais dans le mien où je vote certes.
C'est dans ce département où je ne vote pas ni j'habite que j'ai manifester donc. Plus près de chez moi pour les "centres". Là j'ai pris des contacts avec le PG. J'ai demandé mon adhésion. Pas de retour à ce jour.
Ce qui m'a mise en colère c'est que j'apprends ici qu'un congrès… je reste polie difficilement.
Aucune info ne m'a été communiqué, ils connaissent mon mail depuis plusieurs mois.
Alors le PG est-il géré par des psychorigides ? ou l'est-il lui même ? ou, pas mieux, lenteur administrative (- de 10 membres dans le département visé)
Que faire ?
@marj
Il ne s'agit en aucune manière de nier l'évidence, le PS représente un courant non-négligeable à gauche, mais sur quoi son influence repose-t-elle ?
A la gauche du PS les divers courants jouaient à la guéguerre pour chacun obtenir quelques 2, 3, 4 % au élections, leur crédibilité étant remise en cause, les électeurs se prononçaient en désespoir de cause pour le PS qui semblait être le recours pour le changement, ou pour l'abstention, ou même parfois pour le FN.
La crise du capitalisme financier a montré avec clarté qui est l'ennemi du progres ? qui s'en prend aux acquis sociaux. L'idée d'une remise en cause du système capitalisme a fait son chemin.
La création du Parti de Gauche, puis du Front de gauche a créé une réponse aux attentes de ce peuple de gauche en dés errance. La dynamique d'unité impulsée par ce Front de Gauche, sur des options anticapitalistes recueille de plus en plus d'écho. Le NPA est depuis toujours cette ligne.
A ce moment historique la question n'est pas d'écarter ou de ne pas écarter le PS.
Mais nous voulons une réponse celles-ci :
De quel PS parle-t-on ? celui de DSK, celui d'Hamon ou celui de Montebourg ?
Quel programme de transformation le PS nous propose-t-il ?
Le PS apporte-il une caution morales aux gouvernement grecs, espagnols, portugais, dirigés par des membres de l'internationale socialiste, qui acceptent la puissance des marchés plutôt que de défendre leur peuple.
Ce sont des question importantes, qui nous permettent de dire que l'unité n'est pas une fin en soi, elle doit se concrétiser par une analyse et des solutions communes, ce qui est très loin d'être le cas, on l'a vu, notamment, dans la lutte contre la contre réforme des retraites.
Les commentaires de la presse commencent à "sortir" sur le congrés du PG
En voici un :
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20101120.OBS3250/melenchon-met-en-garde-contre-le-piege-mortel-du-vote-utile-du-ps.html
Dans le blog précedent, la fin du texte à été coupé, mille excuses, je n'ai qu'une toute petite expérience de bloggeur, donc reprise......................Or il me semble impératif, urgent et salutaire de déculpabiliser les innombrables citoyens réticents à s’exprimer, et appartenant aux catégories dites ou réellement privilégiées, et qui ne supportent plus la liquéfaction des valeurs éthiques dans notre société.
D'accord avec marj.
A Gauche il faudra s'allier pour gouverner (c'est le but non?). Y compris avec le ps; mais personnellement je ne voterai ni pour DSK ni pour Valls (et pour ségo, on verra. Sa main tendue aux centristes est une honte. C'est aussi d'une grande maladresse....c'est une machine à perdre).
pour annie pensée libre, bonjour, je viens de m'inscrire directement au pg via le site, car comme vous, personne dans mon département ne me contactais, ensuite, lors de manifs, je suis allee me présenter auprès des militants PG qui tenaient un drapeau, tres contents de mon adhésion, ils m'ont expliqués que les relais ne sont pastrop encore au point, voila, carole
Message au webmestre :
Ces 4 derniers jours j'ai posté 3 sujets pour défendre et encourager la pétition sur les retraites. A mon grand étonnement, j'ai lu toutes les commentaires de ces 4 derniers jours et je n'ai trouvé aucune réaction bonne ou mauvaise à mes interventions. Je reconnais que ce sujet n'est pas directement lié aux derniers propos de Jean luc Mélenchon. Pourtant ils me semblent aller dans le sens de(plus de concret) réclamé par Jean Luc. Ma question est de savoir s'il est possible de reposter un même sujet lorsqu'il s'agit d'un appel à plus de participation, étant donné qu'il me parait évident que ce sont les derniers postés qui ont le plus de chance d'être lus. A ce propos il me vient une suggestion qui vaut ce qu'elle vaut. Serait il pas possible de créer une sélection des commentaires les plus pertinents qui pourraient ainsi rester plus longtemps et facilement accessibles ?
@Marcel François
Depuis le 11 novembre, le lien vers le site dont vous parlez à déjà été posté 7 fois (dont 3 fois par vous), dans 4 billets différents.
C'est sans fin. Il arrive un moment où ce n'est plus que du remplissage, ceux qui devaient voir ce lien l'ayant déjà vu et utilisé si c'était leur intention.
Et s'il n'y a pas de réactions, c'est qu'il n'y a peut-être pas lieu qu'il y en ait.
Par ailleurs, quelles que soient vos bonne intentions, un intervenant (ou plusieurs) ont déjà expliqué que cela ne servait à rien, le référendum d'initiative populaire étant en effet inscrit dans la constitution mais la loi organique permettant de le mettre en oeuvre n'ayant jamais été votée.
S'il existait une section pour les commentaires "les plus pertinents", comme vous dites, je doute fort que nous y inscririons celui-ci.
@ 123
Annie pensée libre dit:
20 novembre 2010 à 18h37
Comme l'a écrit Carole, l'idéal est de s'inscrire en ligne (essayer avec plusieurs navigateurs si ça bug). Pour la rapidité, la souplesse et la limitation de paperasse, il faut privilégier le prélèvement mensuel.
PS: à cause (ou grâce ?) des manifs, on est surbookés au niveau des adhésions. Les syndicats aussi apparemment. Tant mieux...
Allez, courage, un jour tu seras des nôtres !
@99
Je suis assez d'accord mais l'objectif de 10 % est déjà un bon premier pas pour le FdG. car d'office, çà le place en position de créer une pression sur le PS.
---
pour le cas DSK, qui semble être l'élément de rupture à gauche. il est important de rappeler que lorsque les primaires PS on eu lieu, il était loin derrière ségolène ! ce qui veut dire qu'il n'a plus qu'une solution pour passer devant ! arriver à convaincre Ségolène de laisser tomber ! ils en sont capable par des pressions.
l'avantage pour nous de faire sortir le lapin du chapeau, c'est qu'indirectement, on crée sur les électeurs de ses primaires des forces induites les appelant à une grande réflexion sur leur choix ! par exemple sans se mouiller le FdG peut dire tels candidats convient, et d'autres ne conviennent pas du tout ! ainsi lors de la primaire les personnes qui choisiraient DSK seraient que leur candidat coure le risque de faire perdre leur camp.
après tout les amis, il faut savoir ce que l'on veut ! tirer la charrette à gauche ou à droite.
un vote DSK = un vote à droite.Jean-Luc Mélenchon lors de ses prises de position me semble assez réaliste et le PS doit bien comprendre où il va mettre les pieds.
@ 125 Pierre34 à @marj
Le problème ne se pose pas en PS-DSK ou en PS-Montebourg ou en PS-Hamon...
Le problème est que nous Front de gauche ayons l'ambition de devenir majoritaire au sein de la gauche, et pour reprendre des thèmes chères à Gramsci, d'imposer notre hémégonie. A ce moment là, le PS ne sera plus dans le même fonctionnement, dans la même dynamique : ce ne sera plus lui qui mènera la dance. Ce sera nous.
L'urgence n'est pas qui est à la tête du PS aujourd'hui : l'urgence c'est de renforcer le Front de Gauche dès les prochaines cantonales, de le renforcer suffisamment pour éviter en 2012 le chantage au vote utile. Ces élections cantonales vont être déterminantes pour préparer l'élection présidentielle. Si à ces élections le Front de gauche ne fait pas un score supérieur à 10 %, ne fait pas un score nettement supérieur à celui du Front National, alors notre électorat va fondre en 2012 parce que le chantage au vote utile trouvera prise. La seule façon d'y échapper c'est de prouver dès ces cantonales que nous représentons nettement plus que le Front National.
Il faut à la présidentielle et aux législatives arriver à sortir du carcan du bipartisme. Et on n'y arrivera que si, avant, c'est à dire aux cantonales de 2011, nous avons prouvé que nous étions une force incontournable. Sinon ça sera le retour aux 2%, à la marginalité, à l'opposition pure et dure et surtout éternelle...
La lutte pour les retraites continue : la barre des 200.000 signataires pour un référendum vient d'être franchie.
Après Cohn-Bendit et Éva Joly, c'est Noël Mamère qui s'en prend à Mélenchon en faisant semblant de croire qu'il s'en prend à tous les journalistes, des vedettes aux précaires. Salaud, va ! Larbin ! Laquais !
Ce faussaire (on se souvient encore d'une émission au cours de laquelle il disait être arrivé en vélo alors que des images le montraient sortant d'une grosse bagnole) critique Mélenchon tout le long de son vilain papier... avant de conclure que le PG et son leader sont des partenaires. Faux derche, va !
J'espère que Mélenchon va le renvoyer dans les cordes.
http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/11/19/une-hargne-antimedias-caricaturale_1442308_3232.html
Mais l'article de Mamère est somme toute assez mesuré et navigue sur le plan des idées.
Le billet de Mamère mesuré ? Qu'est-ce qu'il vous faut ? Il n'est que fiel, calomnies et défense corporatiste des journalistes carpettes du pouvoir.
Ce billet fait partie d'une série consacrée au PG, qui pose la question de sa nature : populaire ou populiste ? Parmi ces contributions, on trouve celle de deux membres de la direction du NPA, qui me semble bien plus intéressante. Elle pose la question du réformisme et de la révolution par les urnes prônée par Mélenchon.
Bien que n'étant pas au NPA, je suis plutôt convaincu par l'idée que la plupart des conquêtes sociales passe par le soulèvement insurrectionnel plutôt que par les élections. L'idéal pour moi, c'est tout de même quand les deux se conjuguent (Les conquêtes du Front populaire ont été permises par les grèves).
http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/11/19/la-reactualisation-de-l-illusion-reformiste_1442471_3232.html#ens_id=1442485
ô surprise!
Publié sur le site intenet du journal suisse "le temps"
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/144ebaa0-f426-11df-bd7d-e113eb7d2749/Dette_publique_il_ny_a_pas_de_honte_%C3%A0_faire_d%C3%A9faut_de_paiement
(Dette publique: il n’y a pas de honte à faire défaut de paiement)
@ Michel Matain - 134
"l'urgence c'est de renforcer le Front de Gauche dès les prochaines cantonales, de le renforcer suffisamment pour éviter en 2012 le chantage au vote utile. Ces élections cantonales vont être déterminantes pour préparer l'élection présidentielle".
Entièrement d'accord avec toi, il est très important de ne pas rater ce rendez-vous de 2011.
D'autant que dans une élection cantonale et dite "secondaire", le réflexe "vote utile" joue beaucoup moins.Et donc que la percée du FdG peut être réelle et ainsi crédibiliser nos positions contre le "vote utile" en 2012.
SI on ne réussit pas cette démonstration en 2011, on aura beaucoup de mal à la porter en 2012, et même au-delà.
Et je m'étonne notamment qu'on n'ait pas déjà lancé un appel pour l'inscription sur les listes électorales à l'intention des abstentionnistes, chez qui se trouvent tous les déçus de la politique à qui nous voulons tendre la main.
Pourtant urgent. Dernière limite pour les inscriptions: le 31 Décembre 2010, dans 5 semaines...
Ah ! Renforcer le FdG... comme (petis) porteurs de valises (ex FASE) ou comme partenaires reconnus dans notre diversité ? Pour dessiner ensemble les plans de la Maison collective ou s'installer dans la toute petite chambre prévue pour les invités de passage ? ;-).
Le FdG est multiforme et tout le monde n'a pas la chance d'habiter en Limousin ou en Languedoc Roussillon...
Il y a des régions ou des départements où à côté d'un PG naturellement ouvert, les relations avec le PC productiviste, aux arrière-pensées de notables et toujours partenaires obligés du PS (CR, CG, mairies, agglomération) voire en cohabitation avec la Droite comme à Grenoble (ex Carignon) sont difficiles et orageuses étant hostiles envers les ex-Cuals et bovétistes...
L'arc de toute la gauche anti-capitaliste est un horizon que nous partageons... certains plus que d'autres...
Nous allons pouvoir vérifier sur la méthode et le fond comment va se dérouler le processus de construction du projet politique des cantonales. Le document d'introduction en Isère n'est ni décoiffant sur le fond ni démocratiquement novateur sur la forme... La réalité locale fait que sur le fond et la forme, la plateforme en construction collaborative des VEErts isérois est plus radicale que celle du FdG (mis à part leur dévotion pour leur groupe d'élus au Conseil régional de RA)
Et comme le PG local ne veut pas se fâcher avec ses autres partenaires, il n'ose pas prendre l'initiative de discussions autonomes avec les autres orgas (Fase, Alternatifs, Décroissants par ex).
Misère et peau de banane ! Patience et persévérance !
Me serai-je fourvoyé ?
Si je ne m'abuse le PG a été fondé pour tenter de sauver le Socialisme, non le Parti Socialiste.
Le PG et le FdG n'ont pas vocation à servir de thérapeutes aux "schizophrènes" du PS (cap à droite, cap au centre, cap à gauche, courants, motions, aile droite, aile gauche, ministres d'ouverture sarkosiens, FMI, OMC... et je vous épargne Valls et Huchon. Qui tient la barre ? J'en ai le tournis !)
Le but du FdG doit être, non de convaincre le PS (petits arrangements entre "amis"), mais les citoyens propriétaires de leurs votes que l'orientation et le programme proposés sont la solution à leurs problèmes. Si l'idéal socialiste a survécu rue Solférino, alors le réveil citoyen seul contraindrait le PS à clarifier ses fondamentaux. Il virera à gauche si son ambition réelle est de servir le Peuple qu'il prétend représenter, dont il a sollicité les suffrages et qu'il a grandement trahi à maintes reprises (TCE...)
On ne peut construire qu'avec des personnes sincères capables d'un minimum d'auto-critique. L'aveuglement est pardonnable sauf lorsqu'il s'apparente à un déni de réalité persistant et mène à l'incompétence.
Que chacun trace son sillon et le Peuple reconnaîtra les siens.
Je comprends mieux suite à cette explication de la part du webmestre @ Marcel François-131- Pour quelle raison mes deux commentaires sur ce sujet ont été publiés et retirés dans la foulée. Si j’ai bien compris, il est inutile de poursuivre puisque la loi n’a jamais été voté, donc aucune chance qu’elle soit appliquée. C’est bien regrettable, mais si cette initiative n’avait pas été torpillée en plein vol et rêvons un peu, imaginons qu’elle atteigne son objectif et même au delà au niveau des signatures, ne croyez vous pas que nous aurions pu utiliser l’argument en notre faveur, pour démontrer et prouver beaucoup de choses et enfin mettre fin à toute la propagande mensongère organisé par les préfectures&Médias ainsi qu’a tous ces imposteurs, qui ont soutenus et fait voter dans les conditions que tout le monde connais, cette loi injuste. Parce que ce qu’il s’est passé et qui va se poursuivre une nouvelle fois le 23 prochain, nous n’avons pas fini d’en entendre parler et surtout exploité par le camp d’en face pour continuer à discréditer notre mouvement qui à nos yeux reste sans précédent de longue date. Quel gâchis, c’est bien dommage. Quant à moi je vais continuer à encourager les gens à signer cette pétition et j’espère que cette fois-ci mon commentaire restera sur ce blog. Une dernière chose, vivement demain 11h45mn pour suivre la clôture du congrès sur LCI&Public Sénat. J’ai besoins de retrouver le même enthousiasme, si non plus, qu’au moment de la création du front de gauche, il y a presque deux ans. Cordialement.JCM
Jabin François - 140
Tant qu'il y a de l'humour, il y a de l'espoir ("misère et peau de banane")
A "patience et persévérance", ajoutez Fraternité. Sinon pourquoi tant d'énergie dépensée !
A retenir "Quand mes amis sont borgnes, je les regarde de profil" (Joseph Joubert, Pensées)
@dudu87 : il suffit d'être adhérent du PG pour recevoir toutes les communications du PG... entre autres d'être convoqué en AG pour désigner les délégués au Congrès... voire être soi-même délégué.
Vous n'avez plus qu'à prendre votre carte... ;-)
Bonjour et bon congrès à celles/ceux qui ont pu s'y rendre. Je me retrouve dans les posts de Marcailloux (123) et Annie pensée libre (124).Nous sommes un groupe de militants de gauche et écologistes actifs en Italie du Nord sur les questions politiques et syndicales afférants aux français de l'étranger et donc notamment sur leurs droits sociaux et les orientations du Ministère des affaires étrangères et européennes. En 2012, pour la 1ère fois,11 députés seront élus par les 2, 5 millions de français établis hors de France. Dans notre circonscription (Italie, Grèce, Israel, Turquie etc), l'ADFE (la liste de gauche, essentiellement PS) a obtenu 40% lors des dernières élections de l'AFE en 2006 et 2 élus -sur 4 contre 0 auparavant- et près de 45% en Italie où j'étais candidat. Au nom de ce groupe, j'ai contacté à plusieurs reprises le PG afin de lui proposer de fonder un comité PG en Italie du Nord et de contribuer à la réflexion sur la politique étrangère, la politique culturelle extérieure,les français de l'étranger etc. Aucune réponse. Je dois dire qu'il y a des risques professionnels à militer PG ici, ce qui n'est pas indifférent par les temps qui courent, surtout quand on a une famille et qu'on a déjà été viré pour l'avoir trop ouverte. Que dois-je en conclure: le PG n'est pas intéressé?
@Michel Matain
Je répondait simplement à @marj
Nous sommes de plus en plus nombreux à ne plus accepter ce chantage au vote utile, cette référence à l'élection de 2002.
Les arguments avancés par les dirigeants socialiste pour expliquer la défaite ont été multiples, mais j'ai peu entendu de remise en cause de la politique économique libérale mise en place à l'époque sous l'influence de DSK (privatisations a marche forcée etc....).
Pour moi il n'y a aucun doute le seul vote utile pour changer réellement les choses est le vote pour le Front de Gauche, élargi si possible à toutes les forces anticapitalistes sur un programme radical de transformation.
Je ne vois pas en quoi je m'oppose à ce qui a été dit : oui il faut renforcer le front de gauche et les prochaines élections sont importantes à ce sujet, oui il faut créer une force à gauche capable de passer devant le PS, oui le PS est ce qu'il est, par nature d'ailleurs, un parti qui n'est pas révolutionnaire et navigue au grès des rapports de force mais qui a contenté et représente encore une certaine classe moyenne, non le PS ne se résume pas à ses dirigeants et il faut s'adresser à cette partie de la classe moyenne qui est aujourd'hui durement attaquée par le système, non le PS n'est pas homogène mais traversé par des courants et, à ce sujet, le nom qui sortira du chapeau pour la présidentielle dira quel courant a gagné (le rapport de force dans les luttes est important).
En résumé, je sais ce qu'est le PS et d'ou il vient, l'histoire est remplie de trahisons, d'alliances au centre puis de revirements (rien de bien nouveau),mais ce que je dis c'est qu'il faut faire au mieux avec la réalité des forces en présence à l'instant t, en s'appuyant donc sur le peuple de gauche, tout en essayant de faire évoluer tout ça dans le sens d'un autre rapport de force non hégémonique à gauche...N'oublions pas que c'est aussi à chaque fois l'union de la gauche alliée au mouvement populaire qui a permis des avancées sociales.
Salut
Jean-Luc Mélenchon met en garde les électeurs sur le "vote utile du PS".
Il a raison sachant que le premier tour peut justement permettre aux électeurs de Gauche de faire entendre leur "NON à l'europe des banques, leur NON au FMI des financiers, Leur NON au traité ubuesque de Lisbonne, leur NON au tout OTAN pro-américain.
Sur un site média je lisais sur Mr Vals le qualificatif " d'aile droite du PS"...de qui se moque-t-on au PS ?
Si les gars du PS maintenant sont à droite, il est important de le dire, de le crier !
Il y a en France une fausse gauche ! elle porte un nom ! le PS.
Jean-Luc Mélenchon nous attends tous pour les cantonales ! Allez vite vous inscrire sur les listes électorales ! Et ainsi nous saurons dès 2011 que le FdG existe réellement dans ce pays ! Finissons en avec ces partis mous du consensus comme le Modem, le centre machin et surtout "l'aile droite du PS"
cordialement
@gerard bavant (#144)
il suffit d'être adhérent du PG pour recevoir toutes les communications du PG... entre autres d'être convoqué en AG pour désigner les délégués au Congrès... voire être soi-même délégué. Vous n'avez plus qu'à prendre votre carte...
C'est tout de même étrange... en général, les partis politiques donnent aux citoyens la possibilité de suivre leurs débats et d'accéder à leurs documents avant d'adhérer. Après tout, on a envie de savoir un peu plus sur le fonctionnement interne d'une organisation et sur les débats qui la traversent que ce qui apparait dans sa communication publique avant de prendre sa carte. Même le PCF "stalinien" publiait les textes soumis au débat du congrès ainsi que des tribunes de discussion dans l'Huma et dans d'autres publications.
On ne peut que constater que, pour la préparation du congrès du PG, tout à été fait presque clandestinement. Aucun des textes soumis à débat n'a été publié. Même l'ordre du jour du congrès est resté confidentiel. Et l'argument "t'as qu'à prendre ta carte et tu sauras tout" est un peu court: moi j'ai envie de "savoir" avant d'adhérer. Autrement, l'acte d'adhésion est dépourvu de toute signification. Ce n'est pas avec ces comportements de secte gauchiste que le parti va encourager les gens à adhérer.
@ marj 119
J'apprécie ta sympathie pour le PCF dont je suis membre depuis des années,mais je ne partage pas ton analyse.
Nous sommes engagés dans une dynamique fdg qui de mon point de vue est contradictoire de celle de l'union des forces de gauche,(ou gôche)
Cette stratégie à géométrie variable(qu'avec d'autres cdes je combat) trouble les gens au lieu de clarifier.
Il n'est pas question d'écarter des gens;il est question d'éclairer les consciences. Le PS que se soit les uns ou les autres,accepte le capitalisme,au plus il souhaite le civiliser. Des citoyens peuvent être ok avec cette vision,mais d'autres qui votent encore pour lui,pensent sincèrement qu'il veut changer la société,ils sont des millions c'est vers eux qu'il faut être clair! Pour l'instant,j'estime que nous ne le sommes pas!
J'attends le discourt de P Laurent (je crois) au congrés du PG