19nov 10
J’écris ces lignes juste avant de boucler mon bagage pour partir au Mans où se tiendra le congrès du Parti de Gauche pendant trois jours. A la maison, c’est un peu des grimaces de me voir passer les dernières heures avant le départ devant mon clavier entre l’écriture de mes discours et cette note. L’engagement politique n’est pas un long fleuve tranquille, si fermes que soient les berges. Dans ces lignes il est donc un peu question du congrès. Puis, à l’aide de deux entretiens de presse que je colle ici, j’éclaire mon point de vue sur la question des rapports avec le Parti Socialiste et les euros-verts.
Dans quelques heures commencera le deuxième congrès du Parti de Gauche. Si j’en juge par le nombre des accréditations, je pense que nous aurons une couverture de presse qui permettra à ceux qui le voudront d’en savoir autant qu’ils le souhaitent. Et puis, dimanche, le discours de clôture sera retransmis sur LCI et Public Sénat ce qui signale la constance de ces deux médias audiovisuels. Ils suivent en effet nos travaux depuis le premier meeting de lancement du parti, au gymnase de Saint-Ouen où nous avions rassemblé trois mille personnes, en présence notamment du fondateur de Die Linke, Oskar La Fontaine. Tous les Allemands ne sont pas Cohn Bendit.
Les délégués des comités du parti vont procéder à la mise en place des fondamentaux du parti comme les statuts, et les instances qui y sont prévues : bureau national et commissions nationales. Tout cela est en discussion depuis des mois dans les moments que l’organisation de l’action de terrain a laissé libre. Le congrès est la dernière étape après que toutes les aspérités et difficultés ont été rabotées par ce long cheminement. Les documents plus lourds, qui d’habitude clouent sur place et déchirent des organisations aussi jeune que la notre, ont été inscrits dans une méthode qui permet de traiter la difficulté. Programme gouvernemental, Manifeste, tout suit un renouvellement permanent et chaque moment n’est qu’une étape. Nous n’avons pas le gout des tablettes saintes fulminées dans le feu et les odeurs de souffre puis descendues de la montagne et proclamées devant les tribus rassemblées autour de leurs chefs de tente. De toute façon nous n’avons pas le choix. Souvent, mais pas toujours, beaucoup de choses ne sont pas prêtes à temps. Une partie de l’explication est qu’il faut tenir compte de tout ce que nous avons à faire et parce que notre priorité c’est l’action. Une autre est que nous avons le lot ordinaire de faiblesses humaines et que parfois d’aucuns ont les yeux plus gros que le ventre, comme on dit, s’engagent à beaucoup et font bien moins que prévu ou bien abandonnent leur tache en route sans crier gare. Ce qui se vit dans les drames, les théorisations et les règlements de compte ailleurs se règle par de simples moqueries parmi nous. Ce qui compte ce ne sont pas les kilos de littérature alignés devant l’appétit des souris mais la cohérence des actes avec les propos tenus et le résultat acquis par cette méthode. Dans ce domaine nous nous sentons forts. Très forts !
Deux faits doivent être mis en lumière à propos de ce qui va se passer. Attention ! Je n’ai pas l’intention ici ni de commencer mes interventions devant le congrès, ni d’en annoncer les déroulements, d’ailleurs assez imprévisibles les unes comme les autres. Le premier est l’ouverture du congrès. Quinze ou seize personnalités, qui ne sont pas membres de notre parti, vont prendre la parole devant nous, dans le cours même de nos débats. Elles diront ce qu’elles voudront pour nous interpeller, nous alerter ou prendre part à nos préoccupations. Librement. Je ne crois pas qu’il y ait de précédent à cette façon de faire. Pour nous l’idée est que le Parti n’est pas une fin en soi. Il n’est pas non plus le lieu d’une vérité exclusivement détenue par ses participants. Le parti est un outil, rien de plus. Sa cohérence d’action est la finalité recherchée. Son exigence idéologique est vouée à cette finalité. Il faut être précis et clair pour être efficace. Pas pour atteindre je ne sais quelle vérité. L’action politique de gauche n’est pas une science exacte mais plutôt un art de réalisation. Pour le reste, chacun est ce qu’il est, avec tous les humus d’expérience et d’idée qui le composent et si la vie de parti transforme les personnes, évidemment, c’est chacun à sa main et manière d’être. C’est l’intérêt de tous qu’il en soit ainsi. Le parti ne discipline pas les têtes mais l’action en commun. Le dogmatisme n’a pas sa place parmi nous. Le Parti de Gauche n’a pas la culture « vieux gauchiste » du grimoire, de l’explication définitive sur les virgules et l’exigence d’une improbable doxa globale, verbeuse et compilatoire, dont, en général, le principal résultat est d’instituer une cléricature hargneuse et inquisitoriale.
Le second point remarquable de notre congrès est qu’il n’y a eu qu’un seul texte proposé au vote des adhérents. La résolution politique, comme on l’appelle, dont la rédaction collective aux membres du bureau national sortant a été confiée à François Delapierre, sera amendée à l’intérieur d’une même orientation générale. Ce qui est remarquable c’est que compte tenu des origines, des cultures, de l’expérience et du poids de vie de ceux qui constituent cette équipe fondatrice il y avait de quoi faire cinq ou six textes différents si l’on s’était abandonné aux manies détestables que je pointais il y a un instant. C’est donc par un acte volontaire que l’unité de vue des fondateurs a été confirmée. Il en est ainsi parce que l’expérience nous a soudé et homogénéisé ainsi qu’une pratique qui se soucie davantage d’être « collective », et donc inclusive, que strictement « démocratique » où l’on se compte sur tous les sujets à tous bouts de champ parce que se confrontent des sectarismes et des certitudes imperméables. Pour autant cela n’enlève rien au débat et à la liberté de ton. A présent nous avons une question à trancher qu’il faut régler avec pragmatisme et sens du concret. Comment concilier notre refus absolu d’être instrumentalisés par les dirigeants socialistes et euro-verts avec notre refus non moins absolu d’être instrumentalisés par Nicolas Sarkozy ? Une pression maximale s’exerce sur nous pour nous faire dire que « quoiqu’il arrive, nous nous rallierons ». Les dirigeants socialistes oscillent entre injures, appels du pied et insinuations selon qu’ils souhaitent l’alliance au centre ou à gauche. Il n’en est pourtant pas question. Comment formuler l’ambition de notre révolution citoyenne sans affaiblir notre tradition de fidélité d’opposition à la droite. De nombreux points de vue existent parmi nous sur la façon de répondre à cette question. Ce sera un des fils rouges de nos discussions de Congrès.
J’ai les honneurs du journal « Les Inrockuptibles ». Certes, le titre est, somme toute, ambigu, en dépit de sa brutalité : « Mélenchon l’emmerdeur ». Il est vrai que les photos sinistres qui sont données de moi, dans le grand (tout est relatif) bureau collectif du siège du Parti de Gauche, me font cousin germain de Belphégor après qu’il a enlevé son suaire. Mais rien ne me gâche le plaisir d’être à la une de ce journal. Pas même non plus le titre intérieur : « le méchant bon ». Car tout cela est tellement conforme aux leçons de bonne tenue que m’a donné la caste médiatique ces temps derniers ! Maintenant je sais comment parler respectueusement aux médiacrates. Mais lire quatre pages, fort bien écrites par Anne Sophie Mercier et un entretien avec Thomas Legrand et Marion Mourgue est un plaisir suave. Ne serait-ce qu’en pensant aux rats de la branchouille qui me voulaient proscrits dans la presse de bonne tenue. Et comme je m’attends à lire maintes horreurs ailleurs bientôt je prends ma respiration avec ce moment de presse. Mais trêve d’humour vache. L’entretien m’a donné l’occasion d’avancer sur quelques sujets sensibles et je crois utile de le reproduire ici. Mais, bien sûr je vous invite à vous offrir la promenade dans ces pages. Conservez la une, un collector, qui fera très chic sous verre dans votre salle à manger en guise de portrait officiel frondeur.
Interview publiée dans les Inrockuptibles. « Les Inrocks » : Ces derniers temps on a beaucoup parlé de votre positionnement. Vous avez dit vous même que vous aviez choisi d'occuper un créneau. Pouvez-vous définir votre identité politique sur la scène actuelle française?
JLM : Cette scène va s’écrouler. Je joue en rupture du système. J’ai un objectif et un plan de route. Mon objectif est de permettre à ce pays de faire une révolution citoyenne, d’éradiquer la finance et d'y substituer des normes de fonctionnement socialiste et écologique. C'est ça l'épure générale.
Avec des références quand même?
JLM : Ma référence générale, elle est constante, je suis un jaurésien, donc un républicain socialiste. Je suis partisan d'une révolution de la société. La révolution, c'est trois choses. Premièrement un changement du régime de la propriété. Contre la dictature de l'actionnariat, je veux ramener des secteurs comme l’éducation, la santé, l’énergie, la banque dans la propriété sociale, celle de l'Etat, des collectivités, et des coopératives. Deuxièmement, la révolution, c'est un changement des institutions. Je veux une Constituante pour tourner la page de la Vème République et de sa monarchie aggravée par dix réformes au cours des dix dernières années. Et troisième élément, c'est le renversement des valeurs qui sont au pouvoir. Aujourd'hui, la valeur centrale, c'est le chacun pour soi, la concurrence libre et non faussée. Avec moi, les valeurs de solidarité, d'égalité, d’écologie et d’émancipation seront au pouvoir ! C'est ça une révolution. Et il y a l'adjectif « citoyenne » qui lui est accolé. Dans le système que j'imagine, on votera beaucoup. Je crois à la démocratie représentative !
Est-ce que cette révolution citoyenne c'est possible de la faire d'ici à 2012 ou est-ce qu'elle se fait sur un temps plus long ?
JLM : Elle a déjà commencé sous une forme chaotique, bringuebalante, depuis 2005 quand la totalité des superstructures et des élites ont appelé à voter oui et que le pays a voté non. C’est une révolution permanente. Elle s'arrête quand les électeurs n'en veulent plus. C'est la méthode appliquée au Venezuela, en Bolivie, en Equateur…
Si on vote constamment, comment pouvez-vous être sûr que la société qui résultera de ces votes sera celle que vous appelez de vos vœux ? JLM : Il faut convaincre. Et s'incliner devant le résultat des votes ! Pour moi le dernier mot revient à la souveraineté populaire. On ne va pas faire le changement si profond auquel j'aspire, de force, contre les gens. La révolution citoyenne, ce n'est pas une dictature. C'est une ligne politique pour révolutionner la société. C'est à la fois le moyen et la méthode.
Vous avez été sénateur, membre du gouvernement de Lionel Jospin. Comment peut-on être sûr que vous allez restez radical et ne pas devenir un notable à la solde du PS au sein du gouvernement ?
JLM : Ou nos idées gouvernent, ou on reste à l'extérieur ! Nous n’irons pas mendier des arrangements pour gouverner. C'est une vue de l'esprit ! 2005 a été une grande rupture, pour moi. A ce moment-là, j'ai ouvert les yeux. Je suis guéri. J’ai rompu avec le PS. Nous n'irons pas attendre, béret à la main, rue de Solférino, que les différentes factions se soient entendues sur le programme du plus petit dénominateur commun entre elles. Et ensuite l'avaler sagement au nom du vote utile ? L'élection n'a pas eu lieu mais il faudrait qu'on s’incline ! Rêve ! Le vote utile qu’exige le parti socialiste c'est un vote futile, sans contenu. Un chèque en blanc. Il n'en est pas question ! Au PS, ils croient qu'ils ont déjà gagné. Ils se font des illusions. Je fais le pari que certaines circonstances historiques, desquelles nous nous rapprochons, peuvent donner leur chance à un autre chemin à gauche, le notre. Et je leur pose cette question : si c'est moi qui suis en tête de la gauche au premier tour de la présidentielle, à supposer que ce soit moi le candidat, est ce qu'ils se désistent pour moi au second tour?
Ça ne sert à rien de vous demander si vous préférer Martine Aubry ou DSK?
JLM : Exact ! Choisir Strauss Kahn est une idée perdante à tout coup ! Appeler la gauche française à appliquer la politique du FMI ? Ce serait un désastre moral et politique total ! Je dis aux chefs socialistes et d’Europe Ecologie : si la gauche revient au pouvoir, elle devra trancher « qui va payer : le capital ou le travail ? ». Programme en main : si pour eux c’est le travail, ce sera sans nous et contre nous !
Au PS, on vous accuse d'être devenu « l'idiot utile » de Nicolas Sarkozy ?
JLM : C’est une injure de stalinien ! C’est le mot à la mode. Allons-y ! « Les idiots utiles » du système de l’Europe libérale ont un nom, les chefs socialistes et une adresse rue de Solférino. Moi je ne les injurie pas je critique leur programme. Eux, c’est l’horreur. Jean-Paul Huchon dit que je suis « pire que Le Pen », Manuel Valls que je suis un « danger pour la démocratie ». Quelle honte de parler comme ça à un homme comme moi. J’ai gagné mes galons dans la bataille contre les dictatures. Et eux ? Pour qui ils se prennent? Ce sont les socialistes qui divisent la gauche aujourd'hui. Les seuls qui se soient prononcés, dans le débat sur les retraites, pour l'allongement de la durée de cotisation c’est eux ! Qui fait perdre la gauche depuis trois élections présidentielles ? Est-ce moi? Non ! C'est le PS ! Sa ligne social libérale est incapable d'entraîner le peuple français derrière l'idée qu'une alternative est possible.
Est-ce qu'au cours de la primaire du PS vous direz aux militants de votre parti de participer ?
JLM : Par facétie ? Mais ce ne serait pas loyal. On s'invitera dans la primaire par nos thèmes.
Pendant que j’y suis, vu l’énergie que cela me demande à faire et à relire, sans parler du travail du journaliste qui doit faire les questions, ici c’est Serge Danilo, et le décryptage de mes flots de paroles, je veux aussi vous donner à lire une autre interview. Vous n’aurez aucune chance de lire ailleurs que dans notre région de congrès puisqu’elle parait dans « le Maine Libre ». Je crois pouvoir dire qu’elle apporte aussi au débat que j’ai évoqué.
Le Maine Libre : « Que retenez-vous de l’intervention du président de la République mardi soir après le remaniement du gouvernement ? »
Jean-Luc Mélenchon : « On a le sentiment d’un grand désarroi de l’équipe au pouvoir. Le chef de l’Etat a souvent paru embarrassé dans ses propos et assez confus. Si l’idée du remaniement c’était de faire diversion, elle a fait flop. Ce que nous avons vu, c’est surtout quelqu’un qui a tourné la page de la mobilisation sur les retraites avec une désinvolture absolument incroyable ! Puis il réaffirme une ligne économique terrible : continuer à contracter les dépenses de l’Etat et à ne pas augmenter les recettes. Au passage, un cadeau fiscal de 3 milliards aux plus riches avec la suppression conjointe de l’impôt sur la fortune et du bouclier fiscal. Austérité pour tous et faveurs aux riches quelle ligne !
Vous désapprouvez également les propos de Dominique Strauss-Kahn lorsqu’il dit que le FMI est de gauche.
JLM : C’est une très mauvaise plaisanterie. D’abord, le FMI est une organisation a-démocratique puisque par définition un seul pays dispose du droit de veto, ce sont les Etats-Unis. Le FMI est également directement responsable de situations sociales tragiques dans une dizaine de pays. Faire passer ça pour une organisation de gauche, c’est faire preuve d’un immense cynisme. Avec cette politique-là, alors nous ne pourrons pas rassembler la gauche.
Le Parti de gauche ne pourrait pas faire alliance si le PS parvenait à faire élire DSK ?
JLM : Je ne vois pas trop comment on pourrait gouverner ensemble. Car au fond, la gauche va devoir répondre à une question : qui va payer la crise : le capital ou le travail ? Si c’est une nouvelle fois le travail, alors ce sera sans nous et contre nous. Supposez que l’on soit en Grèce : en aucun cas, je ne gouvernerai avec M. Papandreou.
Vous ne tournez tout de même pas le dos à une alliance avec le PS ?
JLM : Aujourd’hui, personne ne peut dire quel est le programme du parti socialiste, ni qui est son vrai porte-parole, ni quelle formule gouvernementale il propose. Je ne vois pas pourquoi ce serait à moi de me positionner devant tant d’incertitudes. Il y a une règle républicaine qui veut que l’on se désiste pour celui qui arrive en tête au premier tour. Et si c’est nous qui arrivons en tête à des élections cantonales ou présidentielle, est-ce que le PS se désistera pour notre candidat ? Je voudrais aussi savoir si au sein du PS, je suis comme le dit M. Valls, « un danger pour la démocratie » ou comme le dit M. Huchon, « pire que Le Pen » ?
Il est vrai que les attaques violentes à votre égard proviennent principalement du PS ou des Verts. Cela vous étonne ?
JLM : Dans un premier temps, j’ai été profondément blessé de voir que des gens, avec qui j’ai travaillé pendant trente ans, osent dire que je suis « un danger pour la démocratie » ou que je suis pire que Le Pen. Je laisse de côté M. Cohn-Bendit qui invente des mots que je n’ai pas utilisé et qui est profondément méprisable. On est habitué à ses excès et ses provocations. Mais en réalité, ceux qui font ça c’est avec l’idée de rompre avec la gauche du PS au profit d’une alliance centriste dans laquelle se retrouveraient des gens « raisonnables », tous les autres étant des extrémistes. C’est cela leur idée.
Vous avez à plusieurs reprises indiqué votre intention d’être candidat à la présidentielle. André Chassaigne, du PC, aussi.
JLM : J’ai dit que je m’en sentais capable mais si quelqu’un d’autre a une meilleure idée… C’est vrai, André Chassaigne a également indiqué vouloir être candidat. Je pense que c’est à nos directions politiques, le parti communiste, la gauche unitaire et le parti de gauche, de faire une proposition pour un candidat. Il faut assumer nos responsabilités. Mais, j’aimerais bien que nous prenions une décision rapidement. J’espère qu’en janvier, ce sera le cas. Il faut que l’on sache où l’on va. Nous aurons besoin de faire une campagne longue.
On vous voit beaucoup à la télé, chez Drucker, votre livre est en tête des ventes…
JLM : Le livre est tombé à pic, concours de circonstances, avec un large mouvement social. Du coup, les idées du parti de gauche et de la révolution citoyenne ont eu une large résonnance. Disons que l’on a gagné nos galons. Je ne vais pas m’en plaindre.
Vous avez pris en fait la place qu’occupait Olivier Besancenot ?
JLM : Je ne le crois pas. Il y a un sondage récent qui lui donne 4, 5%. C’est le score qu’il a obtenu à la présidentielle. Donc, il n’est pas effacé. La question c’est de savoir ce qu’il compte faire de ces 4, 5%. Les additionner avec les nôtres ou pas ? Nous, on a redynamisé un terrain qui était en jachère avec des gens qui étaient un peu désorientés, qui venaient des socialistes, des syndicalistes. On est plutôt une addition et pas une soustraction. Si on se rassemble, on est certain de passer la barre des 10% et donc de peser sur la situation politique, on ne fera pas de la figuration ».
« Le Grand Soir » est un formidable outil d’information sur internet dont Maxime Vivas est la figure la plus connue de nous en France. C’est un des visages les plus respectés du monde des altermondialistes et militants de l’autre gauche notamment lorsqu’ils sont avides d’informations documentées en provenance de l’Amérique du sud. « Le Grand Soir » a publié il y a deux ans un article paru dans la presse argentine et relatif à la période de la dictature dont on sait qu'elle a fait des dizaines de milliers de victimes et 20 000 disparus, dont beaucoup ont été jetés vivants à la mer du haut d'avions ou d'hélicoptères. Devant l’ambassade de France à Buenos Aires se voit un mémorial où figurent noms et visages de nos compatriotes assassinés dans cette période. Ces évènements sont tout frais dans ma mémoire. Je m’y suis impliqué, modestement mais autant que j’ai pu, aux côtés de la résistance militante de l’époque en assurant depuis la France, avec d’autres, les moyens de la solidarité et l’accueil de ceux que l’on parvenait à exfiltrer. Plus tard j’accompagnais deux témoins au procès de l’un des dictateurs de la junte fasciste, le général Viola. Mon engagement dans ce combat me valut d’être décoré commandeur de l’ordre national du mérite argentin par le premier Président élu après la dictature, Raoul Alfonsin. C’est dire que rien de ce qui se passe à propos d’Argentine ne me laisse indifférent.
L’article paru dans « Le Grand Soir » comportait deux mots (qu’on ne doit pas reproduire) accusateurs contre un protagoniste, Conseiller "spécial" de Nicolas Sarkozy. Ce dernier veut déposer plainte contre tous les médias qui ont reproduit l'article, ou le passage qui le met en cause. La juge de l'Instruction a reçu Le Grand Soir lundi à … Auxerre ! Etrange localisation de l’affaire due à l’engorgement des tribunaux parisiens, nous explique-t-on. Cette juge, selon le récit de nos amis aurait révélé qu'elle aurait conseillé à ce personnage de limiter ses plaintes à quelques organes. Faute de quoi la procédure ne pourrait aboutir avant des années. Il a alors fait une stricte sélection, en tenant à ce que Le Grand Soir y figure. Maxime Vivas déclare : « C'est beaucoup d'honneur et l'expression d'une volonté de nous faire disparaître du paysage médiatique alors que notre audience est croissante et notre visibilité assez grande pour que nos articles soient repris par des dizaines de sites français et étrangers et que nous soyons invités pour des reportages en Asie, Amérique latine, Afrique ». Je vous tiendrai informé des rebondissements de cette affaire car nous serons solidaires.
Je vous propose de devenir les illustrateurs de mes prochains billets ! Chaque mois, je vous proposerai un thème. Il s'agira alors de me faire parvenir par messagerie électronique une petite série de photographies qui, selon vous, apportent un témoignage original, personnel ou tout simplement esthétique. Nous sélectionnerons alors les meilleures photographies. Elles figureront en bonne place tout au long d'un des billets du mois, comme je le fais d'habitude. Bien entendu, votre participation est bénévole, et je m'engage à ne faire aucun usage commercial de vos clichés. Ils ne serviront qu'à illustrer mes billets. En revanche, vous vous engagez à ne nous communiquer que des photographies dont vous êtes l'auteur et qui sont par conséquent libres de droits. Il vous appartiendra de vous assurer que toutes les personnes figurant sur les photographies sont informées que ces photographies seront publiées sur mon blog, et qu'elles y consentent librement, sans rémunération d'aucune sorte. Cette restriction ne s'applique pas à "l’image d’un groupe de personnes sur un lieu public … à la condition que l’image ne centre pas l’attention sur l’une ou l’autre d’entre elles". Dans tous les cas, évidemment, nous éliminerons les photographies qui ne respecteraient pas la dignité et l'intimité des sujets photographiés. Vous serez crédité pour votre témoignage : votre nom, et éventuellement un lien vers votre blog, apparaîtra en tête du billet que vous aurez été choisi pour illustrer. Merci d’avance. Je vous dirai quand on commence. D’ici là préparez vos sélections si vous êtes intéressés. Souvenez vous que j’aime aussi le noir et blanc. Et que mon choix est libre et arbitraire.
Pour info, LEAP édite un journal gratuit en pdf très intéressant.
Au menu de l'édition "Automne 2010":
- Impacts sociaux de la crise en Europe
- Transferts Europe-Afrique: quand la manne se tarit
- La crise écologique globale a commencé (avec différents scénarios)
- Amérique latine/USA : la décennie qui confirmera l’émancipation...
http://www.leap2020.eu/downloads/MAP_t11027.html
@ - 149 - Descartes
Ca te paraît étonnant que les choix du PG dans le cadre de son Congrès soit réservé à ses adhérents ?
Et que sa ligne politique soit déterminée par eux ?
Ah bon !...
Et tu souhaites si j'ai bien compris que le PG demande leur avis aux gens qui passent dans la rue avant de faire ses choix ?
Tu dois confondre avec le fonctionnement du P.S. et notamment ses prochaines "Primaires"...
Mais rassure-toi, une fois que le Congrès aura fait ses choix le résultat en sera publié et tu pourras alors en tant que personne extérieure faire ton propre choix, et éventuellement adhérer (je comprends ton impatience...) en toute connaissance de cause...
Je suis d'accord avec JCM n°142 (et je ne comprends pas bien le pourquoi des interventions du webmestre sur le sujet...) concernant l'appel à référendum-retraites.
Il est essentiel que cette pétition continue à prospérer, car elle fait voir aux yeux de tous à quel point la "légalité" législative, dans l'état actuel des choses, est devenue illégitime !
Elle fait prendre conscience de la nocivité du spectacle médiatique quotidien ! Brusquement 200000 signatures en quelques jours, cela ne montre-t-il pas avec évidence qu'elle répond à un besoin ?
Quelles seraient les raisons d'étouffer ou de "torpiller" cet appel ? Politis ne sait plus quoi en faire ? Qui est-ce qui a freiné ?
Craint-on aussi que les mous ou les droites de tout poil s'avisent de recueillir des millions de signatures pour de mauvaises causes ?
Roger Martelli explique très bien, sur le site de l'appel, les précaution à prendre en général dans le maniement d'un référendum.
Mais dans la circonstance présente, l'appel constitue un moyen parmi les autres (et qui vient en renfort des autres) de maintenir et de poursuivre la mobilisation !
Ce matin, le compte des signatures a (heureusement) repris : on en est à 201976.
Moi aussi je continue à appeler pour la multiplication de son succès, ainsi qu'à celui du congrès du PG... !
@Le prolo du biolo (#152)
Ca te paraît étonnant que les choix du PG dans le cadre de son Congrès soit réservé à ses adhérents ?
Et que sa ligne politique soit déterminée par eux ?
Pas du tout. Que les choix du PG soient réservés aux adhérents me paraît tout à fait normal. Ce qui me paraît "étonnant", c'est que les textes proposés au débat et au vote entre les adhérents ne soient pas publics. Le PG aurait-il quelque chose à cacher ? Craint-il de débattre à la lumière du jour ? J'avoue avoir du mal à comprendre la logique de cette attitude. D'autant plus que l'adhésion au PG étant libre, les "services" ont sans difficulté accès à toute cette information. Alors, à moins qu'il s'agisse de valoriser les militants en leur donnant l'impression qu'ils ont accès à de l'information "réservée"... je ne vois vraiment pas l'intérêt de cette manie du secret.
Et tu souhaites si j'ai bien compris que le PG demande leur avis aux gens qui passent dans la rue avant de faire ses choix ?
T'as très mal compris: Je n'ai aucun "souhait" dans ce domaine. C'est aux militants du PG de décider à qui ils demandent leurs avis avant de faire leurs choix. Mon seul "souhait" serait que le débat et la prise de décision soient publics, de manière à ce que les citoyens puissent en connaître les termes.
Mais rassure-toi, une fois que le Congrès aura fait ses choix le résultat en sera publié et tu pourras alors en tant que personne extérieure faire ton propre choix, et éventuellement adhérer
Ah... mais pour adhérer, j'ai envie non seulement de savoir quels sont les choix. J'ai aussi envie de savoir comment les choix ont été faits, quelles ont été les alternatives considérées, et pourquoi elles n'ont pas été retenues. Publier le résultat ne suffit pas... Imagine toi si l'Assemblée Nationale ne publiait que les lois votées, et que seuls les députés avaient accès aux projets de loi et aux comptes rendus de débat ?
@Descartes (149)
Oui, je l'ai ressenti comme ça, d'autant plus que nous avons essayé sans succès de contribuer en ligne sur le site du PG sur des thèmes qui par ailleurs sont complètement absents du texte fondateur de 2009: la politique culturelle extérieure, les français établis hors de France, la réforme du Ministère des affaires étrangères etc.(voir post 145), questions qui pourtant devraient intéresser au plus haut point un parti voulant construire un nouvel internationalisme et promouvoir une diffusion culturelle émancipatrice. Questions à propos desquelles, les réponses du PCF et du PS nous semblent datées, inadéquates ou insuffisantes. Je ne sais que penser.Pourquoi n'a-t-il pas été possible de contribuer en ligne? Le PG est-il déjà blindé? Dans quel but? Quoi qu'il en soit, Il est évident que si notre groupe d'Italie du nord analysera les textes votés lors du Congrès actuel, il sera difficile de convaincre que le PG est actuellement un creuset démocratique ouvert aux citoyens actifs. Certains m'ont déjà dit que n'étant pas de culture PCF, ils allaient voir ce qui se passe du coté d'Eva Joly, d'autres pensent que le NPA est plus clair meme s'ils déplorent son manque de gout à lier la rue et les urnes et donc à traduire en droit de justes aspirations. C'est dommage. Tout est possible pour 2012, présidentielles et législatives mais M.Mélenchon et le petit groupe de PRS n'y arriveront pas tout seul.
J'aime bien la photo de Jean-Luc Mélenchon en couverture des Inrock... Ca détonnerait en portrait officiel du futur Président de notre pays ! Regard sévère, voire impitoyable, pour les margoulins qui s'aviserait de vouloir dépecer notre pays et nos vies.
Je remarque aussi que les mêmes qui prônent l'austérité pour nous dans leur politique, ne se refusent rien en matière de "clinquant" (une autre traduction de l'anglicisme "bling-bling"), hein Mr NS ? N'est-ce pas, Mr DSK ? Faites ce que je dis, pas ce que je fais ! Bandes de faux-derches... (et encore, si ce n'était que ça...)
Jean-Luc Mélenchon en Belphégor... ça m'a fait sourire mais franchement, si ça peut faire peur à tous ces médiacrates, oligarques et autres rentiers qui sucent le sang de la vie de notre pays. Il faut que ces mecs aient peur de nous, le peuple. Remarquons que le petit Mickey en talonnettes (NS) a déjà peur de nous. Alors pourquoi aurions-nous peur d'un type qui a déjà peur de nous ? Qu'ils s'en aillent tous !
Continez à les "emm****r", Mr Mélenchon ! On est pas mal de gens en France à se réjouir "d'emm****r" ceux de la France d'en-haut qui au mieux sont indifférents à nos souffrances, ou au pire s'en délectent pour mieux encore confiser dans l'or !
La retransmission du discours de fin de congrès du PG sur Public Sénat commence maintenant, à 12h : http://www.publicsenat.fr/emissions/evenements/discours-de-jean-luc-melenchon-dans-le-cadre-du-congres-du-parti-de-gauche/jean-luc-melenchon/67512 !
Bonjour,
puisque voici un appel a illustrations, en voici qui ne sont pas des photos:
ici: http://www.olivox.com/bd/red_1.html
sur la concurrence "libre et non faussee"
sur le capitalisme predateur
sur les journalistes rampants
sur votre programme?
plein d'autres dispo bien sur, libre a vous d'en faire usage...
Olivier.
Le PS méprise le suffrage universel, Le PS méprise les électeurs.
En 2005 les français rejettent le TCE.
En 2008 le PS s'allie à l'UMP pour entériner le Traité de Lisbonne qui n'est qu'un TCE camouflé.
Ce traité est le programme commun des droites et des sociaux-démocrates européens, le programme commun de l'UMP et du PS.
Celles et ceux qui considèrent encore le PS comme un parti de gauche doivent souffrir d'un problème de latéralisation !
Une interview de J-LM pour l'Huma
http://www.humanite.fr/19_11_2010-jean-luc-Mélenchon-pg%E2%80%89-«%E2%80%89un-collectif-d’action%E2%80%89»-458166
Formidable et mémorable discourt de clôture au Mans.Un discourt fédérateur,qui va resté dans toutes les mémoires et qu'il faut faire connaitre à tous ceux qui ont loupé cet instant unique et tellement enthousiasment.Plus que jamais avec et derrière toi ainsi qu'avec tous les partisans qui forment le front de gauche.Vive le Parti de Gauche! JCM
Tout à fait d'accord avec JCM, j'allais dire la même chose!
Clotûre du Congrès
1 H 30 de bonheur, d'espoir, des moments très intenses. Il me tarde que les vidéos des autres participants soient disponibles sur le blog.
Merci Mr Mélenchon pour votre dynamique et votre engagement.
Sympathisante Front de Gauche.
Olivier - 160
"Le capitalisme pour les nuls" : chapeau l'Artiste !
N'ayant pu participer physiquement au congrès pour des raisons de santé, je viens de regarder et d'écouter le discours de clôture de Jean Luc. Un véritable moment de bonheur ! De quoi ragaillardir les mous et les tièdes et réveiller les consciences que les politiques de tous bords ont si bien su étouffer depuis de longues années !
Dommage que cette diffusion n'ait pu avoir lieu sur toutes les chaînes ! Seuls les initiés ou déjà intéressés ont pu se délecter alors que le Peuple, invité essentiel de ce disours, n'a pu entendre et suivre cet orateur exemplaire tant par son verbe que par la profondeur et le justesse de ses arguments.
J'espère que nous pourrons utiliser une copie de ce discours pour animer des réunions publiques, pour faire entendre cette parole, pour convaincre nos pairs que l'avenir leur appartiendra s'ils sont capables de se prendre en main et de ne plus "gober" toute la bouillie télévisée dont on les abreuve au quotidien.
L'essentiel aujourd'hui, c'est d'élargir notre base, de donner les clefs pour construire une VI° République conforme aux exigences citoyennes.
Un bémol à la clef, la journaliste, après ce discours, n'a pu s'empêcher de faire état des tensions qui existent entre Pierre Laurent et Jean Luc Mélenchon quant à la désignation du représentant du front et quant au moment opportun pour cette désignation. Très mal venu après ce moment exceptionnel !
Je viens d'écouter votre Discours sur Public Sénat : chapeau Monsieur !
Voilà un vrai exercice d'orateur convaincu et convainquant.
L'avenir dira si les idées que vous et votre équipe portez, et que je partage, seront amenées les Français à y adhérer. Il est tant de passer à l'action dans ce pays !
@ Carole et 4 août merci à vous deux pour vos réponses d'aide
j'avoue que c'était ce que j'avais fait à plusieurs reprises : aller sur le site sans jamais voir où on adhère. Je voyais toujours le truc du bas pour appeler à adhérer sur son propre blog.
j'y retourne ce matin, sans aucun espoir… mais bon vous l'aviez fait alors… ben vi c'est tout en haut.
ADHÉRENÉE et où je veux, na
Très beau discours de clôture au congrès du Mans de M. Mélenchon, j'en ai eu la gorge serrée. Néanmoins, j'aurais aimé qu'il développe plus son désir de sortir du traité de Lisbonne. Si la France renie ce traité, elle sort automatiquement de l'U.E et donc de l'Euro. Nous revenons de facto aux Francs. Mais cela n'est pas encore suffisant car si l'état veut retrouver ce droit régalien qui est de contrôler sa masse monétaire, il faudra abroger la loi Pompidou/Giscard votée en janvier 1973. De plus, ces institutions européennes tels que L'UFCE (Union Fédéraliste des Communautés Ethniques Européennes) ou l'ARFE (Association des Régions Frontalières d'Europe) qui ne cherchent qu'a affaiblir les états-nation, devront être écartés de toute urgence de l'hexagone.
Bonjour
Formidable discours de clôture,lyrique, émouvant, vibrant avec des moments intenses,excellent plaidoyer pour la classe laborieuse.Nous avons retrouvé des expressions oubliées : plèbe, prolétariat,peuple, souveraineté du peuple...
Prenez garde FMI,FED,BCE,BRUXELLES,néo-libéraux de tout poil,lepeuple est en ordre de marche JAURES est de retour.
Félicitation à notre tribun.
@olivier - 158
celui-la est pas mal aussi sur les choux gras de Bruxelles
bonne continuation
Bonjour, je viens d'écouter le discours de clôture de Jean-Luc Mélenchon au congrès : pas une feuille de papier à cigarette entre le PG et le peuple ! oui, la braise est là. NB désolée pour la métaphore fumeuse ! et avanti le Front de Gauche !
CEVENNES 30 dit:
21 novembre 2010 à 14h57
"JAURES est de retour."
Malheureux ! Dites pas ça !
Not'Jean-Luc n'osera plus tremper de croissants dans son café !
@ Jabin françois, ce que tu décris dans ton post 140, le cas de l'Isère, n'est malheurement pas un cas isolé... c'est plutot le Limousin qui fait figure d'exception. Mais bon, M.Mélenchon a fait un super discours, tout le monde est content d'avoir entendu ce qu'il voulait entendre et la révolution citoyenne a accompli une prodigieuse accélération! Comme pouvoir constituant, ce congrès n'augure rien de bon.En est-on au retour récurrent des thermidors?Avant le Congrès, rien n'a été fait pour suciter le débat hors des cercles autorisés, le site internet du PG n'a mentionné ce joyeux évènement de démocratie qu'en catimini et très tardivement. Je suis très déçu. Je ne voterai pas Marchais et le centralisme démocratique en 2012 meme si j'apprécie M.Mélenchon et ses discours.
Je vais mettre les pieds dans le plat, au risque d'être censuré. Je n'aime pas particulièrement Jean-Luc Mélenchon.
Je ne l'aime pas particulièrement... et je ne crois pas une seconde à la Révolution par les urnes.
Ça ne m'empêche pas d'observer les manœuvres des uns et des autres à l'approche de la Présidentielle.
Ce qui m'amène à la conclusion, qui fera peut-être que cette fois-ci le webmestre ne me censurera pas : Pour le moment, Jean-Luc Mélenchon est le seul candidat possible pour le Front de gauche si le candidat du PS est DSK ou un social-libéral.
Avec tout le respect que je dois aux communistes, je ne pense pas une seconde que le PCF puisse renoncer à appeler à voter au 2ème tour pour le candidat PS, même si c'est DSK, et même si ce dernier s'allie avec le MODEM. Qui me démentira ?
Il faut être clair. Contrairement à la dernière fois, le PS va devoir trancher clairement et se tourner soit vers sa gauche, soit vers les centristes. Impossible de jouer l'ambiguïté dans l'espoir de maintenir deux fers au feu.
Mélenchon est, pour l'instant, le seul qui annonce clairement qu'il ne se désistera pas de manière automatique pour le candidat du PS. C'est le seul qui montre le vrai visage de DSK à la tête du FMI.
Le jour où Chassaigne, Laurent et Buffet auront la même attitude vis à vis du PS et de DSK que Jean-Luc Mélenchon, je pourrais éventuellement changer mon appréciation de la situation.
Mais j'ai bien peu que ce ne soit pas demain la veille. On risque alors d'avoir, soit un reniement de Jean-Luc Mélenchon et un ralliement au PS, aux conditions du PS, soit un éclatement du Front de gauche.
Vous comprendrez qu'il n'y a nul procès d'intention dans ce que je dis, mais que j'examine simplement les différentes hypothèses.
Normalement, le jour du congrès d'un parti, le Président est invité au journal de 20 heures, non ?
Excellent discours de Jean-Luc Mélenchon, Républicain de la Révolution Citoyenne.
Historique, ce discours signifiant fera date par des analyses de la réalité pour notre Peuple,pour la France,et une autre Europe, surtout pour notre indépendance stratégique économique/financière et militaire, que tous les autres petits et grands pays devront entendre._____grand pays style USA avec ses 700 bases militaires hors-sol adoubées par la dite relance en injectant 600 milliards de planche à billets en dollars/ROI.
Enfin, un Programme de limites structurantes et d'actions réalistes pour qu'enfin NOTRE PEUPLE puisse choisir.
Suite à ma nouvelle adhésion je viens d'écrire un billet sur mon blog pour un petit historique de mon parcours depuis juin 2005 depuis le PS, le quittant décembre 2005 au congrès du Mans… vers… je ne savais où…durant les présidentielles 2007… maintenant PG
Tant que j'y suis une photo d'où on adhère
Longue marche avant d'adhérer au Parti de Gauche (PG)
Je lis ce qu'a dit JL Mélenchon tout à l'heure à propos de la pétition pour un référendum sur les retraites : "nous appelons à signer et faire signer la pétition initiée par Politis" dans la perspective du dépôt d'une proposition de loi.
Bonjour monsieur Mélenchon. remettre la retraite à 60 ans, sans années de cotisations supplémentaire c'est bien.Mais nous ne gagnons rien de plus depuis 1981, nous préservons simplement cette acquis social gagné dans les années Mitterrant. Faudrait il diminuer les heures de travail, en augmentant le taux horaire, cela permettrait de faire basculer la valeur du capitale à celui du travail, ainsi des millions de gens auraient axés aux travail.Il faudrait passer de 35h à 25h de travail par semaine en augmentant le taux horaire de base, et diminuer le taux de la vie. cela s'appelle la justice social. Le temps est venu d'imposer et non de négocier.Il n'y a pas que les politiciens de gauches qui sont responsables de toutes ses années perdus, je met l'ouvrier personnellement responsables de sa condition de vie actuelle.Pendant trop d'année il a permis à la droites de nous exploiter,alors que nous sommes majoritaires. il ne devrais donc jamais y avoir la droite au pouvoir, et pourtant ! ont ils oubliés d'où viennent les acquis sociaux.Les politiciens capables d'appliquer un tel programmes sont la, et je pense à vous monsieur mèlenchon et au partis communiste aussi.Nous verrons bien si les ouvriers seront au rendez vous en 2012 personnellement je l'espère. merci encore et bravo.
Très bon discours de clôture du congrès du Parti de gauche par JL Mélenchon !
Depuis combien d'années (de décennies ?) n'avions nous pas entendu de telles paroles si pleines de sens et
d'espoir ?
La République, le Peuple, la Laïcité, les travailleurs, la justice sociale, la dignité de l'Etre Humain ne sont plus des gros mots !
Le PG et le Front de Gauche doivent être les vecteurs du nouveau Front Populaire !
@ 174 Gilbert Duroux
Les jeux ne sont pas encore faits. Il reste deux ans. Deux ans d'une crise qui se développe plus rapidement que prévu. Théoriquement le cas irlandais était tranquille jusqu'en mai 2011, et pourtant finalement c'est maintenant que le problème irlandais se pose. Avec un an d'avance. Il y a une aggravation de la situation. De la drôle de crise, on va bientôt entrer dans le sérieux de la guerre. Nous n'avons encore vu que le début de la crise. Alors avant de penser à voter socialiste au second tour de la présidentielle 2012, il peut se passer beaucoup de choses..
Et en ce qui concerne le PCF, c'est Jacques Duclos qui pourrait te répondre : au second tour de la présidentielle 69, le PCF avait appelé à l'abstention et Duclos avait lancé la formule "Pompidou-Poher bonnet blanc blanc bonnet".
Et pour éviter ça, commençons par réussir les cantonales 2011.
A R. VILLAIN
21 novembre 2010 à 15h43
Vous avez raison,évitons ce vilain Raoul et le café aux croissants. l'Histoire ne doit pas bégayer, faisons corps avec notre nouveau tribun.
Salut fraternel.
Normal que la crise irlandaise s'accélère puisque la FED injecte des milliards pour racheter les titres de la dette US. Cela a mécaniquement pour effet de faire monter l'euro et les dettes des états par voie de conséquence. Les pays les plus mal en point sont alors attaqués par les spéculateurs qui font monter les taux encore plus fort !
Gilbert Duroux @174
Parce que Martine Aubry ne serait pas elle aussi une candidate sociale libérale ?
Son ouverture au Modem, elle l'a déjà faite dans son conseil municipal en 2008. Et qu'est-ce qui nous prouve que son programme de candidate:
1) sera diffèrente de celle de son parti, car de ce côté là les candidats aux présidentielles du PS se sont jusqu'à présent toujours coulé dans le moule des institutions gaulliennes de la V° République (Mitterrand et Jospin et Royal)
2) EST diffèrente de celui DSK ?
Le non tabou des 60 ans ne doit pas masquer un projet de réforme des retraites à la carte, déjà porté par la CFDT.
En Suède, les 61 ans sont un "âge plancher" et plusieurs déclarations d'Aubry laisseraient penser qu'elle voudrait aussi faire des 60 ans, un "âge plancher" pour partir en retraite.
[Doublon]
Bonjour Mr Mélenchon,
Vous êtes arrivés à me faire verser des larmes avec votre discours de ce midi et le passage sur les retraites et pourtant je n'ai que 36 ans ! Il n'y en a plus des hommes politiques comme vous. Il y avait beaucoup d'émotions dans la salle et je pense aussi chez les téléspectateurs.
J'en appelle aussi à tous les internautes qui laissent des commentaires sur votre blog. If faut que chacun construise un blog pour soutenir M. MELENCHON ! En tant qu'ancien sympathisant modem (désolé on fait tous des erreurs), je sais qu'internet peut vous amener bien au delà de vos 7% mais il faut que chacun d'entre nous ici se mobilise pour vous et surtout pour la cause ! Pour ma part, je vais construire un blog politique où je parlerais de vous mais aussi de peinture, cinéma, actualités etc L'alternative à l'oligarchie médiatique c'est nous ! 2012 c'est loin mais tellement proche. Nous devons tous nous mobiliser.
Camarade ! Nous devons avoir pour responsabilité de mettre le web au couleur du front de gauche. Cela doit être notre mission à tous ici. Vous nous avez donné la voix, nous devons maintenant la suivre, la diffuser, l'amplifier partout et à commencer par le Web. Le combat politique est partout. Il commence aujourd'hui ici.
Pour Cyril : Je pense faire aussi une bannière.
Dans son discours de ce matin, Jean-Luc a incité à signer la pétition sur le site "Politis" pour exiger un référendum sur la réforme régressive des retraites. A cette intention il serait peut être utile d'installer un lien permanent sur la page d'accueil de ce blog pour ceux qui ne le connaissent pas et surtout pour les nouveaux venus, ce qui éviterait les répétitions de ce lien dans les commentaires.
Tant que je suis sur ce sujet, j'ai envoyé ce matin un courriel au site "Politis" pour demander la manière de procéder quand plusieurs personnes d"un même foyer souhaitent signer cette pétition, en sachant qu'une seule adresse IP ne peut permettre de valider plusieurs signatures. Dans mon cas nous sommes cinq adultes alors qu'une seule validation est acceptée. De plus, cela pourrait permettre aux parents hors foyer ou aux amis ne disposant pas de l'Internet d'avoir la possibilité de signer cette pétition, ainsi le nombre de signatures pourrait être multiplié par 3 ou 4 fois, sinon plus. Il est indispensable, bien sûr, que ces personnes soient pleinement en accord avec cette procuration.
J'attends donc la réponse et je ne manquerais pas de le faire savoir ici-même.
Bravo Didier 190 pour votre initiative.Vous avez eu raison de quitter le Modem.Cela devient complètement ridicule tous ces partis, quel gâchis et perte de temps.Un jour nous aurons le parti des slips rouges ou des chaussettes vertes.Il faut croire que se lancer dans la politique, c'est mieux que de travailler chez Renault ou dans le bâtiment.
Il faut aider Jean Luc par tous les moyens.Il a toutes ses chances.
Ah ! Quel plaisir mes camarades que nous nous soyons enfin ré-approprié la Marseillaise que la droite avait confisqué, en oubliant que c'est contre elle que tous leurs ancêtres réactionnaires et restaurateurs des royautés avaient lutté depuis sa création. Les paroles de ce "Chant de guerre de l'armée du Rhin" ne font certainement pas dans la dentelle, mais n'oublions pas que c'est ce chant, plus souvent encore que l'Internationale, qui a été chanté par toutes les révoltes populaires dans le monde depuis plus d'un siècle.
Aux armes citoyens ! Du passé faisons table rase ! Quel beau mariage.....
Je peux comprendre qu'il soit nécessaire de discutter fortement avec le PS... Mais laissez entendre (et c'est vraiment édulcoré) que vous préférez encore voir Sarko faire un deuxième mandat, alors là, je me demande si vous n'êtes pas en train de sombrer... même à politique economique equivalente (chose que je crois pas) le sarkoysme corrompt tant les esprits qu'il doit être éliminer à tout prix... une gauche qui joue la menace de re election une autre gauche le paiera plus cher que le ps
Le vote utile tue la démocratie !
7000 au parti de gauche.Je me lance je suis le 7001 ème.
Faites comme moi.Notre nombre fera notre force invincible.
Plus on sera nombreux tout de suite la question au 2 ème tour ne se posera pas pour nous mais pour le pS.
Non à l'alternance ! Oui à l'alternative révolutionnaire avec et pour le peuple !
Mr Mélenchon.
Dimanche midi j'ai entendu votre très bon discours chez des amis(à qui j'avais demandé de mettre leur tv sur la chaîne parlementaire). Passant devant la tv, la maîtresse de maison jette un coup d'oeil sur la tv et se tourne vers moi en disant:"c'est qui?".
Voilà.... il y a encore beaucoup de chemin à faire afin de vous faire connaître du peuple. Il faudra aller les "chercher" parce beaucoup ne viendront pas d'eux même vers vous...
J'ai pris ma carte il y a un mois, mais attention pas de compromis avec le PS
je surveille mon Parti.....
Je découvre, consternée, de pauvres (comment les appeler autrement ?) PS toujours influencés par la propagande interne et externe faite par et pour le PS.
1- souhaiteriez-vous du fond de votre esprit (avec raisonnement donc) allez vers le système plus simple des Etats-Unis où 2 partis et basta des autres
2- Je suppose que vous ne connaissez pas l'Histoire du mouvement des Socialistes de France depuis le milieu du XIXe lisez les grands classiques
3- par manque donc de culture politique, totalement sous l'influence des médias (ou des autres adhérents de votre parti) vous êtes persuadés que l'Histoire est finie. Tiens comme les libéraux. Plus aucun espoir à avoir d'une justice sociale quelconque
4- c'est pas ce que nous dit DSK à longueur de FMI ? de prise de possession de tous les acquis en Grèce… mais si que la Grèce… certes non… tous les pays pauvres sont dans ce cas. Bientôt l'Irlande et d'autres…
5- m'enfin pourquoi espérer en une justice sociale, après tout non, que les impôts ne soient qu'inégalitaires à part quelques miettes, pourquoi espérer que : l'école, les collèges, les lycées, les policiers, les gendarmes, les services sociaux, les hôpitaux ne seraient pas tous privatiser… ah non je me trompe… qu'ils ne s'occupent que des miséreux… sans moyens en personnels… comme ça les pauvres (vous connaissez "classes laborieuses, classes dangereuses") seront entre eux… toute façon ces gens-là qui peuvent pas payer de mutuelle, ils ont qu'à mourir plus tôt c'est la nature qui veut ça
6 - vous seriez pour l'abolition du remboursement de l'IVG en cours je suppose : ça coûte trop cher ces trucs là… z'ont qu'à pas… ou se payer, comme dans les années 60 des voyages bientôt en Suisse ou ailleurs…
Allez j'ai pitié de vous je m'arrête… des volumes à écrire
J'en viens du PS, des traitres j'en ai eu ma dose. (voir mon dernier billet). Jamais eu envie d'adhérer à la LCR, ni PC, ni Verts, faire avec eux OUI.
Ce qui m'empêche pas de...
@ Bruce.
Le vote utile tue la démocratie !
Tout dépend vers qui va le vote, le seul vote utile est celui qui sert l'intérêt du peuple dans sa globalité et en l'occurrence il n'existe que le Front de Gauche pour répondre à ce critère incontournable afin de parvenir à une véritable démocratie.
Tout le reste n'est que servitude à l'oligarchie.
Quel discours !
Quelle fierté d'appartenir et de soutenir au Parti de Gauche !
Martine Billard co-présidente du PG, outre le fait historique pour un parti politique d'avoir cette direction d'une femme et d'un homme à la tête de sa formation, est une reconnaissance du talent et des qualités cette grande militante.
Bravo !
L'article des Inrocks en texte intégral
A lire sur le site des Inrocks
Beau discours lyrique de fin de Congrès. Références d’usage à 1789, la Commune, Jaurés, le Front pop, au CNR, au programme commun …Mais exit mai 68.
Mais au-delà des nécessaires envolées pour donner la pêche aux congressistes.
Satisfecit aux directions syndicales, Solidaires, FSU et mention très bien à la CGT, pour les non-citées on ne sait pas.
Toujours cette répartition,(inscrite dans quel marbre ?), aux syndicats le mouvement social et aux partis le prolongement politique. Et si les syndicats ne mobilisent pas ou pas suffisamment, on fait quoi ?
La fonction des syndicats est de négocier avec le patronat. Or de fait, l’interlocuteur des syndicats c’est Sarkozy. A ce que je sache Sarko est un politique. En ce sens toute « négociation » (concertation) est politique et donc les partis ne peuvent se contenter d’attendre et de suivre les consignes des directions syndicales.Les partis de gauche, eux, n’ont pas à négocier avec le gouvernement, ils doivent le combattre.
Sur le plan électoral, Jean-Luc Mélenchon enjoint le PS de choisir un « bon » candidat et le menace (de quoi précisément ?) au cas où il ferait alliance avec EE aux cantonales pour faire barrage au FdG. Toujours cette volonté de peser sur le PS, de l’interpeller… Pour un éventuel accord ?
Jean-Luc Mélenchon fustige le fouillis gauchiste (les anticapitalistes n’ayant pas rejoint le FdG) mais conclu en l’appelant par son prénom (çà fait plus sympa) « Olivier fait 4.5% » avec la FdG cela fait un score à 2 chiffres. Alors que dans l’Huma il se félicite de la bonne répartition des candidatures entre le PG et le PC pour les cantonales. Aux Européennes, le FdG s’était déjà réparti les régions et même scenario aux Régionales pour la répartition des têtes de listes…pour ensuite fustiger le NPA de ne pas participer au FdG.
Tous ces points méritent clarification. Sans parler de l’éloge permanent à la patrie, à la France et à sa grandeur. Perso je préfère L’Internationale à la Marseillaise.
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guillot dit:
21 novembre 2010 à 17h57
"Gilbert Duroux @174
Parce que Martine Aubry ne serait pas elle aussi une candidate sociale libérale ?
Son ouverture au Modem, elle l'a déjà faite dans son conseil municipal en 2008".
Cher Guillot
Je suis heureux de te voir ici, ainsi que Vergnes (je crois que, par moments, nous ne sommes pas toujours les bienvenus, va savoir pourquoi ?)
Loin de moi l'idée de compter les points au sein du PS et de peser au trébuchet pour savoir qui est un peu plus à gauche que l'autre (ou plutôt moins à droite). Mon propos était de comparer l’attitude du PG et celle du PCF vis à vis du PS. À vrai dire, mais je n'ose pas le dire ici - tellement il y a d'idolâtres - je ne fais pas une confiance absolue au candidat du PG (ou du FG si le PCF renonce à présenter un candidat, ce qui serait une nouveauté remarquable) et je crains bien qu'au bout du compte on aura droit au retour de cette bonne vieille Union de la gauche qui a fait tant de mal à la gauche, à cause du déséquilibre des forces.
J'aimerais bien avoir la réaction des militants du PCF qui fréquentent ce blog. Qu'est-ce qu'ils pensent de DSK ? Est-ce qu'il faut se contenter de dire "le PS choisit qui il veut comme candidat" ?