19nov 10
J’écris ces lignes juste avant de boucler mon bagage pour partir au Mans où se tiendra le congrès du Parti de Gauche pendant trois jours. A la maison, c’est un peu des grimaces de me voir passer les dernières heures avant le départ devant mon clavier entre l’écriture de mes discours et cette note. L’engagement politique n’est pas un long fleuve tranquille, si fermes que soient les berges. Dans ces lignes il est donc un peu question du congrès. Puis, à l’aide de deux entretiens de presse que je colle ici, j’éclaire mon point de vue sur la question des rapports avec le Parti Socialiste et les euros-verts.
Dans quelques heures commencera le deuxième congrès du Parti de Gauche. Si j’en juge par le nombre des accréditations, je pense que nous aurons une couverture de presse qui permettra à ceux qui le voudront d’en savoir autant qu’ils le souhaitent. Et puis, dimanche, le discours de clôture sera retransmis sur LCI et Public Sénat ce qui signale la constance de ces deux médias audiovisuels. Ils suivent en effet nos travaux depuis le premier meeting de lancement du parti, au gymnase de Saint-Ouen où nous avions rassemblé trois mille personnes, en présence notamment du fondateur de Die Linke, Oskar La Fontaine. Tous les Allemands ne sont pas Cohn Bendit.
Les délégués des comités du parti vont procéder à la mise en place des fondamentaux du parti comme les statuts, et les instances qui y sont prévues : bureau national et commissions nationales. Tout cela est en discussion depuis des mois dans les moments que l’organisation de l’action de terrain a laissé libre. Le congrès est la dernière étape après que toutes les aspérités et difficultés ont été rabotées par ce long cheminement. Les documents plus lourds, qui d’habitude clouent sur place et déchirent des organisations aussi jeune que la notre, ont été inscrits dans une méthode qui permet de traiter la difficulté. Programme gouvernemental, Manifeste, tout suit un renouvellement permanent et chaque moment n’est qu’une étape. Nous n’avons pas le gout des tablettes saintes fulminées dans le feu et les odeurs de souffre puis descendues de la montagne et proclamées devant les tribus rassemblées autour de leurs chefs de tente. De toute façon nous n’avons pas le choix. Souvent, mais pas toujours, beaucoup de choses ne sont pas prêtes à temps. Une partie de l’explication est qu’il faut tenir compte de tout ce que nous avons à faire et parce que notre priorité c’est l’action. Une autre est que nous avons le lot ordinaire de faiblesses humaines et que parfois d’aucuns ont les yeux plus gros que le ventre, comme on dit, s’engagent à beaucoup et font bien moins que prévu ou bien abandonnent leur tache en route sans crier gare. Ce qui se vit dans les drames, les théorisations et les règlements de compte ailleurs se règle par de simples moqueries parmi nous. Ce qui compte ce ne sont pas les kilos de littérature alignés devant l’appétit des souris mais la cohérence des actes avec les propos tenus et le résultat acquis par cette méthode. Dans ce domaine nous nous sentons forts. Très forts !
Deux faits doivent être mis en lumière à propos de ce qui va se passer. Attention ! Je n’ai pas l’intention ici ni de commencer mes interventions devant le congrès, ni d’en annoncer les déroulements, d’ailleurs assez imprévisibles les unes comme les autres. Le premier est l’ouverture du congrès. Quinze ou seize personnalités, qui ne sont pas membres de notre parti, vont prendre la parole devant nous, dans le cours même de nos débats. Elles diront ce qu’elles voudront pour nous interpeller, nous alerter ou prendre part à nos préoccupations. Librement. Je ne crois pas qu’il y ait de précédent à cette façon de faire. Pour nous l’idée est que le Parti n’est pas une fin en soi. Il n’est pas non plus le lieu d’une vérité exclusivement détenue par ses participants. Le parti est un outil, rien de plus. Sa cohérence d’action est la finalité recherchée. Son exigence idéologique est vouée à cette finalité. Il faut être précis et clair pour être efficace. Pas pour atteindre je ne sais quelle vérité. L’action politique de gauche n’est pas une science exacte mais plutôt un art de réalisation. Pour le reste, chacun est ce qu’il est, avec tous les humus d’expérience et d’idée qui le composent et si la vie de parti transforme les personnes, évidemment, c’est chacun à sa main et manière d’être. C’est l’intérêt de tous qu’il en soit ainsi. Le parti ne discipline pas les têtes mais l’action en commun. Le dogmatisme n’a pas sa place parmi nous. Le Parti de Gauche n’a pas la culture « vieux gauchiste » du grimoire, de l’explication définitive sur les virgules et l’exigence d’une improbable doxa globale, verbeuse et compilatoire, dont, en général, le principal résultat est d’instituer une cléricature hargneuse et inquisitoriale.
Le second point remarquable de notre congrès est qu’il n’y a eu qu’un seul texte proposé au vote des adhérents. La résolution politique, comme on l’appelle, dont la rédaction collective aux membres du bureau national sortant a été confiée à François Delapierre, sera amendée à l’intérieur d’une même orientation générale. Ce qui est remarquable c’est que compte tenu des origines, des cultures, de l’expérience et du poids de vie de ceux qui constituent cette équipe fondatrice il y avait de quoi faire cinq ou six textes différents si l’on s’était abandonné aux manies détestables que je pointais il y a un instant. C’est donc par un acte volontaire que l’unité de vue des fondateurs a été confirmée. Il en est ainsi parce que l’expérience nous a soudé et homogénéisé ainsi qu’une pratique qui se soucie davantage d’être « collective », et donc inclusive, que strictement « démocratique » où l’on se compte sur tous les sujets à tous bouts de champ parce que se confrontent des sectarismes et des certitudes imperméables. Pour autant cela n’enlève rien au débat et à la liberté de ton. A présent nous avons une question à trancher qu’il faut régler avec pragmatisme et sens du concret. Comment concilier notre refus absolu d’être instrumentalisés par les dirigeants socialistes et euro-verts avec notre refus non moins absolu d’être instrumentalisés par Nicolas Sarkozy ? Une pression maximale s’exerce sur nous pour nous faire dire que « quoiqu’il arrive, nous nous rallierons ». Les dirigeants socialistes oscillent entre injures, appels du pied et insinuations selon qu’ils souhaitent l’alliance au centre ou à gauche. Il n’en est pourtant pas question. Comment formuler l’ambition de notre révolution citoyenne sans affaiblir notre tradition de fidélité d’opposition à la droite. De nombreux points de vue existent parmi nous sur la façon de répondre à cette question. Ce sera un des fils rouges de nos discussions de Congrès.
J’ai les honneurs du journal « Les Inrockuptibles ». Certes, le titre est, somme toute, ambigu, en dépit de sa brutalité : « Mélenchon l’emmerdeur ». Il est vrai que les photos sinistres qui sont données de moi, dans le grand (tout est relatif) bureau collectif du siège du Parti de Gauche, me font cousin germain de Belphégor après qu’il a enlevé son suaire. Mais rien ne me gâche le plaisir d’être à la une de ce journal. Pas même non plus le titre intérieur : « le méchant bon ». Car tout cela est tellement conforme aux leçons de bonne tenue que m’a donné la caste médiatique ces temps derniers ! Maintenant je sais comment parler respectueusement aux médiacrates. Mais lire quatre pages, fort bien écrites par Anne Sophie Mercier et un entretien avec Thomas Legrand et Marion Mourgue est un plaisir suave. Ne serait-ce qu’en pensant aux rats de la branchouille qui me voulaient proscrits dans la presse de bonne tenue. Et comme je m’attends à lire maintes horreurs ailleurs bientôt je prends ma respiration avec ce moment de presse. Mais trêve d’humour vache. L’entretien m’a donné l’occasion d’avancer sur quelques sujets sensibles et je crois utile de le reproduire ici. Mais, bien sûr je vous invite à vous offrir la promenade dans ces pages. Conservez la une, un collector, qui fera très chic sous verre dans votre salle à manger en guise de portrait officiel frondeur.
Interview publiée dans les Inrockuptibles. « Les Inrocks » : Ces derniers temps on a beaucoup parlé de votre positionnement. Vous avez dit vous même que vous aviez choisi d'occuper un créneau. Pouvez-vous définir votre identité politique sur la scène actuelle française?
JLM : Cette scène va s’écrouler. Je joue en rupture du système. J’ai un objectif et un plan de route. Mon objectif est de permettre à ce pays de faire une révolution citoyenne, d’éradiquer la finance et d'y substituer des normes de fonctionnement socialiste et écologique. C'est ça l'épure générale.
Avec des références quand même?
JLM : Ma référence générale, elle est constante, je suis un jaurésien, donc un républicain socialiste. Je suis partisan d'une révolution de la société. La révolution, c'est trois choses. Premièrement un changement du régime de la propriété. Contre la dictature de l'actionnariat, je veux ramener des secteurs comme l’éducation, la santé, l’énergie, la banque dans la propriété sociale, celle de l'Etat, des collectivités, et des coopératives. Deuxièmement, la révolution, c'est un changement des institutions. Je veux une Constituante pour tourner la page de la Vème République et de sa monarchie aggravée par dix réformes au cours des dix dernières années. Et troisième élément, c'est le renversement des valeurs qui sont au pouvoir. Aujourd'hui, la valeur centrale, c'est le chacun pour soi, la concurrence libre et non faussée. Avec moi, les valeurs de solidarité, d'égalité, d’écologie et d’émancipation seront au pouvoir ! C'est ça une révolution. Et il y a l'adjectif « citoyenne » qui lui est accolé. Dans le système que j'imagine, on votera beaucoup. Je crois à la démocratie représentative !
Est-ce que cette révolution citoyenne c'est possible de la faire d'ici à 2012 ou est-ce qu'elle se fait sur un temps plus long ?
JLM : Elle a déjà commencé sous une forme chaotique, bringuebalante, depuis 2005 quand la totalité des superstructures et des élites ont appelé à voter oui et que le pays a voté non. C’est une révolution permanente. Elle s'arrête quand les électeurs n'en veulent plus. C'est la méthode appliquée au Venezuela, en Bolivie, en Equateur…
Si on vote constamment, comment pouvez-vous être sûr que la société qui résultera de ces votes sera celle que vous appelez de vos vœux ? JLM : Il faut convaincre. Et s'incliner devant le résultat des votes ! Pour moi le dernier mot revient à la souveraineté populaire. On ne va pas faire le changement si profond auquel j'aspire, de force, contre les gens. La révolution citoyenne, ce n'est pas une dictature. C'est une ligne politique pour révolutionner la société. C'est à la fois le moyen et la méthode.
Vous avez été sénateur, membre du gouvernement de Lionel Jospin. Comment peut-on être sûr que vous allez restez radical et ne pas devenir un notable à la solde du PS au sein du gouvernement ?
JLM : Ou nos idées gouvernent, ou on reste à l'extérieur ! Nous n’irons pas mendier des arrangements pour gouverner. C'est une vue de l'esprit ! 2005 a été une grande rupture, pour moi. A ce moment-là, j'ai ouvert les yeux. Je suis guéri. J’ai rompu avec le PS. Nous n'irons pas attendre, béret à la main, rue de Solférino, que les différentes factions se soient entendues sur le programme du plus petit dénominateur commun entre elles. Et ensuite l'avaler sagement au nom du vote utile ? L'élection n'a pas eu lieu mais il faudrait qu'on s’incline ! Rêve ! Le vote utile qu’exige le parti socialiste c'est un vote futile, sans contenu. Un chèque en blanc. Il n'en est pas question ! Au PS, ils croient qu'ils ont déjà gagné. Ils se font des illusions. Je fais le pari que certaines circonstances historiques, desquelles nous nous rapprochons, peuvent donner leur chance à un autre chemin à gauche, le notre. Et je leur pose cette question : si c'est moi qui suis en tête de la gauche au premier tour de la présidentielle, à supposer que ce soit moi le candidat, est ce qu'ils se désistent pour moi au second tour?
Ça ne sert à rien de vous demander si vous préférer Martine Aubry ou DSK?
JLM : Exact ! Choisir Strauss Kahn est une idée perdante à tout coup ! Appeler la gauche française à appliquer la politique du FMI ? Ce serait un désastre moral et politique total ! Je dis aux chefs socialistes et d’Europe Ecologie : si la gauche revient au pouvoir, elle devra trancher « qui va payer : le capital ou le travail ? ». Programme en main : si pour eux c’est le travail, ce sera sans nous et contre nous !
Au PS, on vous accuse d'être devenu « l'idiot utile » de Nicolas Sarkozy ?
JLM : C’est une injure de stalinien ! C’est le mot à la mode. Allons-y ! « Les idiots utiles » du système de l’Europe libérale ont un nom, les chefs socialistes et une adresse rue de Solférino. Moi je ne les injurie pas je critique leur programme. Eux, c’est l’horreur. Jean-Paul Huchon dit que je suis « pire que Le Pen », Manuel Valls que je suis un « danger pour la démocratie ». Quelle honte de parler comme ça à un homme comme moi. J’ai gagné mes galons dans la bataille contre les dictatures. Et eux ? Pour qui ils se prennent? Ce sont les socialistes qui divisent la gauche aujourd'hui. Les seuls qui se soient prononcés, dans le débat sur les retraites, pour l'allongement de la durée de cotisation c’est eux ! Qui fait perdre la gauche depuis trois élections présidentielles ? Est-ce moi? Non ! C'est le PS ! Sa ligne social libérale est incapable d'entraîner le peuple français derrière l'idée qu'une alternative est possible.
Est-ce qu'au cours de la primaire du PS vous direz aux militants de votre parti de participer ?
JLM : Par facétie ? Mais ce ne serait pas loyal. On s'invitera dans la primaire par nos thèmes.
Pendant que j’y suis, vu l’énergie que cela me demande à faire et à relire, sans parler du travail du journaliste qui doit faire les questions, ici c’est Serge Danilo, et le décryptage de mes flots de paroles, je veux aussi vous donner à lire une autre interview. Vous n’aurez aucune chance de lire ailleurs que dans notre région de congrès puisqu’elle parait dans « le Maine Libre ». Je crois pouvoir dire qu’elle apporte aussi au débat que j’ai évoqué.
Le Maine Libre : « Que retenez-vous de l’intervention du président de la République mardi soir après le remaniement du gouvernement ? »
Jean-Luc Mélenchon : « On a le sentiment d’un grand désarroi de l’équipe au pouvoir. Le chef de l’Etat a souvent paru embarrassé dans ses propos et assez confus. Si l’idée du remaniement c’était de faire diversion, elle a fait flop. Ce que nous avons vu, c’est surtout quelqu’un qui a tourné la page de la mobilisation sur les retraites avec une désinvolture absolument incroyable ! Puis il réaffirme une ligne économique terrible : continuer à contracter les dépenses de l’Etat et à ne pas augmenter les recettes. Au passage, un cadeau fiscal de 3 milliards aux plus riches avec la suppression conjointe de l’impôt sur la fortune et du bouclier fiscal. Austérité pour tous et faveurs aux riches quelle ligne !
Vous désapprouvez également les propos de Dominique Strauss-Kahn lorsqu’il dit que le FMI est de gauche.
JLM : C’est une très mauvaise plaisanterie. D’abord, le FMI est une organisation a-démocratique puisque par définition un seul pays dispose du droit de veto, ce sont les Etats-Unis. Le FMI est également directement responsable de situations sociales tragiques dans une dizaine de pays. Faire passer ça pour une organisation de gauche, c’est faire preuve d’un immense cynisme. Avec cette politique-là, alors nous ne pourrons pas rassembler la gauche.
Le Parti de gauche ne pourrait pas faire alliance si le PS parvenait à faire élire DSK ?
JLM : Je ne vois pas trop comment on pourrait gouverner ensemble. Car au fond, la gauche va devoir répondre à une question : qui va payer la crise : le capital ou le travail ? Si c’est une nouvelle fois le travail, alors ce sera sans nous et contre nous. Supposez que l’on soit en Grèce : en aucun cas, je ne gouvernerai avec M. Papandreou.
Vous ne tournez tout de même pas le dos à une alliance avec le PS ?
JLM : Aujourd’hui, personne ne peut dire quel est le programme du parti socialiste, ni qui est son vrai porte-parole, ni quelle formule gouvernementale il propose. Je ne vois pas pourquoi ce serait à moi de me positionner devant tant d’incertitudes. Il y a une règle républicaine qui veut que l’on se désiste pour celui qui arrive en tête au premier tour. Et si c’est nous qui arrivons en tête à des élections cantonales ou présidentielle, est-ce que le PS se désistera pour notre candidat ? Je voudrais aussi savoir si au sein du PS, je suis comme le dit M. Valls, « un danger pour la démocratie » ou comme le dit M. Huchon, « pire que Le Pen » ?
Il est vrai que les attaques violentes à votre égard proviennent principalement du PS ou des Verts. Cela vous étonne ?
JLM : Dans un premier temps, j’ai été profondément blessé de voir que des gens, avec qui j’ai travaillé pendant trente ans, osent dire que je suis « un danger pour la démocratie » ou que je suis pire que Le Pen. Je laisse de côté M. Cohn-Bendit qui invente des mots que je n’ai pas utilisé et qui est profondément méprisable. On est habitué à ses excès et ses provocations. Mais en réalité, ceux qui font ça c’est avec l’idée de rompre avec la gauche du PS au profit d’une alliance centriste dans laquelle se retrouveraient des gens « raisonnables », tous les autres étant des extrémistes. C’est cela leur idée.
Vous avez à plusieurs reprises indiqué votre intention d’être candidat à la présidentielle. André Chassaigne, du PC, aussi.
JLM : J’ai dit que je m’en sentais capable mais si quelqu’un d’autre a une meilleure idée… C’est vrai, André Chassaigne a également indiqué vouloir être candidat. Je pense que c’est à nos directions politiques, le parti communiste, la gauche unitaire et le parti de gauche, de faire une proposition pour un candidat. Il faut assumer nos responsabilités. Mais, j’aimerais bien que nous prenions une décision rapidement. J’espère qu’en janvier, ce sera le cas. Il faut que l’on sache où l’on va. Nous aurons besoin de faire une campagne longue.
On vous voit beaucoup à la télé, chez Drucker, votre livre est en tête des ventes…
JLM : Le livre est tombé à pic, concours de circonstances, avec un large mouvement social. Du coup, les idées du parti de gauche et de la révolution citoyenne ont eu une large résonnance. Disons que l’on a gagné nos galons. Je ne vais pas m’en plaindre.
Vous avez pris en fait la place qu’occupait Olivier Besancenot ?
JLM : Je ne le crois pas. Il y a un sondage récent qui lui donne 4, 5%. C’est le score qu’il a obtenu à la présidentielle. Donc, il n’est pas effacé. La question c’est de savoir ce qu’il compte faire de ces 4, 5%. Les additionner avec les nôtres ou pas ? Nous, on a redynamisé un terrain qui était en jachère avec des gens qui étaient un peu désorientés, qui venaient des socialistes, des syndicalistes. On est plutôt une addition et pas une soustraction. Si on se rassemble, on est certain de passer la barre des 10% et donc de peser sur la situation politique, on ne fera pas de la figuration ».
« Le Grand Soir » est un formidable outil d’information sur internet dont Maxime Vivas est la figure la plus connue de nous en France. C’est un des visages les plus respectés du monde des altermondialistes et militants de l’autre gauche notamment lorsqu’ils sont avides d’informations documentées en provenance de l’Amérique du sud. « Le Grand Soir » a publié il y a deux ans un article paru dans la presse argentine et relatif à la période de la dictature dont on sait qu'elle a fait des dizaines de milliers de victimes et 20 000 disparus, dont beaucoup ont été jetés vivants à la mer du haut d'avions ou d'hélicoptères. Devant l’ambassade de France à Buenos Aires se voit un mémorial où figurent noms et visages de nos compatriotes assassinés dans cette période. Ces évènements sont tout frais dans ma mémoire. Je m’y suis impliqué, modestement mais autant que j’ai pu, aux côtés de la résistance militante de l’époque en assurant depuis la France, avec d’autres, les moyens de la solidarité et l’accueil de ceux que l’on parvenait à exfiltrer. Plus tard j’accompagnais deux témoins au procès de l’un des dictateurs de la junte fasciste, le général Viola. Mon engagement dans ce combat me valut d’être décoré commandeur de l’ordre national du mérite argentin par le premier Président élu après la dictature, Raoul Alfonsin. C’est dire que rien de ce qui se passe à propos d’Argentine ne me laisse indifférent.
L’article paru dans « Le Grand Soir » comportait deux mots (qu’on ne doit pas reproduire) accusateurs contre un protagoniste, Conseiller "spécial" de Nicolas Sarkozy. Ce dernier veut déposer plainte contre tous les médias qui ont reproduit l'article, ou le passage qui le met en cause. La juge de l'Instruction a reçu Le Grand Soir lundi à … Auxerre ! Etrange localisation de l’affaire due à l’engorgement des tribunaux parisiens, nous explique-t-on. Cette juge, selon le récit de nos amis aurait révélé qu'elle aurait conseillé à ce personnage de limiter ses plaintes à quelques organes. Faute de quoi la procédure ne pourrait aboutir avant des années. Il a alors fait une stricte sélection, en tenant à ce que Le Grand Soir y figure. Maxime Vivas déclare : « C'est beaucoup d'honneur et l'expression d'une volonté de nous faire disparaître du paysage médiatique alors que notre audience est croissante et notre visibilité assez grande pour que nos articles soient repris par des dizaines de sites français et étrangers et que nous soyons invités pour des reportages en Asie, Amérique latine, Afrique ». Je vous tiendrai informé des rebondissements de cette affaire car nous serons solidaires.
Je vous propose de devenir les illustrateurs de mes prochains billets ! Chaque mois, je vous proposerai un thème. Il s'agira alors de me faire parvenir par messagerie électronique une petite série de photographies qui, selon vous, apportent un témoignage original, personnel ou tout simplement esthétique. Nous sélectionnerons alors les meilleures photographies. Elles figureront en bonne place tout au long d'un des billets du mois, comme je le fais d'habitude. Bien entendu, votre participation est bénévole, et je m'engage à ne faire aucun usage commercial de vos clichés. Ils ne serviront qu'à illustrer mes billets. En revanche, vous vous engagez à ne nous communiquer que des photographies dont vous êtes l'auteur et qui sont par conséquent libres de droits. Il vous appartiendra de vous assurer que toutes les personnes figurant sur les photographies sont informées que ces photographies seront publiées sur mon blog, et qu'elles y consentent librement, sans rémunération d'aucune sorte. Cette restriction ne s'applique pas à "l’image d’un groupe de personnes sur un lieu public … à la condition que l’image ne centre pas l’attention sur l’une ou l’autre d’entre elles". Dans tous les cas, évidemment, nous éliminerons les photographies qui ne respecteraient pas la dignité et l'intimité des sujets photographiés. Vous serez crédité pour votre témoignage : votre nom, et éventuellement un lien vers votre blog, apparaîtra en tête du billet que vous aurez été choisi pour illustrer. Merci d’avance. Je vous dirai quand on commence. D’ici là préparez vos sélections si vous êtes intéressés. Souvenez vous que j’aime aussi le noir et blanc. Et que mon choix est libre et arbitraire.
@ Vergnes
"Perso je préfère L’Internationale à la Marseillaise"
Vieilles lunes ! Chantons plutôt les deux puisque des résistants communistes chantaient aussi la Marseillaise le dos collé au mur dans les années 40. Quand à l'Internationale, n'oublions pas que certains tyrans la fredonnait aussi alors pas la peine de fétichiser ce qui aurait du rester vivant. Chantons là avec la première puisqu'elle fut écrite ici par un goguettier, poète et révolutionnaire français, Eugène Pottier en 1871 et qu'elle reste un chant de lutte. Alors quoi ? Allons -nous regarder dans le rétroviseur ou faire un saut paradigmatique ?
Perso, je chanterais plutôt le Temps des Cerises et le Temps des Partisans. Deux chants rassembleurs. A nous d'en écrire aussi d'autres.
Ceci dit, il y a des questions que tu poses qui me semble justifiées. Mais je retiens surtout que tu sembles plutôt avoir apprécié le discours de fin de Congrès. Vivement qu'on puisse l'entendre ici sur le blog de J.L Mélenchon.
@ VERGNES.
Je ne sais pas ce que peut être un discours "parfait", je ne suis même pas sûr qu'un tel discours ait pu exister un jour, il faut se rendre à l'évidence, personne ne peut satisfaire tout le monde d'un coup de baguette magique. On peut, bien entendu, critiquer tel point, dire que tel autre n'aura pas été assez développé ou appuyé selon sa propre vision de l'idéal, c'est tellement facile le langage du "yakafokon".
Aux dernières élections, j'ai voté Front de Gauche parce que le NPA en faisait partie dans ma région (tu en sais quelque chose puisque nous en sommes, tous deux, de la même). J'ai attendu longtemps avant de m'encarter (50 ans) et j'ai bien fait de ne pas me précipiter. J'ai toujours soutenu les idées de la LCR/NPA parce que ce sont celles qui me motivent et qui calquent avec celles du Parti de Gauche en particulier et celles du Front de Gauche en général.
Tu écrivais, il y a peu, que la raison qui empêchait le NPA de fédérer au Front de Gauche était exclusivement dû au fait que le NPA ne voulait pas s'acoquiner avec le PS... Il me semble que Jean-Luc aura été clair à ce sujet, ce n'est pas lui qui aura été invité (plutôt évité) par Benoit Hamon mais bel et bien Olivier.
Alors quoi, que faut-il de plus pour rassembler et nous considérer comme une machine à gagner, dont chaque rouage a la plus grande importance ?
@ - 199 - VERGNES
"Aux Européennes, le FdG s’était déjà réparti les régions et même scenario aux Régionales pour la répartition des têtes de listes…"
Si je me rappelle bien, le NPA "national" n'arrêtait de repousser les dates pour les rencontres et pour envisager un éventuel accord. Il fallait toujours attendre quelque-chose.
D'une façon générale, on ne peut pas attendre le dernier moment pour faire campagne et s'organiser, au risque de ne pas être prêts en cas de désaccord.
Mais cela n'empêche pas de conclure des accords ensuite, et jusqu'au dernier moment.
202
@ Jean Jolly (202) qui répondait à Vergnes
"Il me semble que Jean-Luc aura été clair à ce sujet, ce n'est pas lui qui aura été invité (plutôt évité) par Benoit Hamon mais bel et bien Olivier."
Alors là, comme argument politicien ! Tu m'excuseras, mais c'est pas la LCR ou le NPA (je rappelle que je n'y suis pas) qu'on peut soupçonner de faire des accords électoraux au rabais avec le PS. Je crois que tu te trompes de cible.
N'oublie pas qu'à la veille de se rallier au PS, le PCF de Georges Marchais insultait Mitterrand et les siens. Il faut avoir un peu de mémoire quand on fait de la politique. Alors les invitations ou les non invitations, ça n'a aucune signification, ce sont des petits jeux politiciens qui ne présagent en rien de ce qui peut se passer par la suite.
Est-ce qu'il faut te rappeler qui a rencontré Cohn-Bendit et s'est fait traiter de Le Pen par lui ensuite ?
@ Gilbert Duroux.
Loin de moi l'envie de polémiquer alors que l'heure sonne le rassemblement tout azimut des laissés pour compte. Georges Marchais était Georges Marchais, Jean-Luc Mélenchon est lui-même, je ne comprends pas pourquoi il faut toujours confondre tel personnage à un autre. Alors bien sûr qu'il est nécessaire, voire même indispensable, de se référer au meilleur de notre passé sinon nous ne serions pas à discuter ici-même par clavier interposé, nous serions encore à craindre le feu et à nous battre pour un pied de mammouth (c'est un peu ça avec les éléphants du PS remastérisées façon années "libérales").
Est-ce qu'il faut te rappeler qui a rencontré Cohn-Bendit et s'est fait traiter de Le Pen par lui ensuite ?
Je ne suis pas particulièrement calotin, même pas du tout pour être franc, mais il me revient à la mémoire une phrase qui en dit long :
Que celui qui n'a pas pêché (au moins une truite) jette la première pierre !
A mon avis, il n'y aura pas foule.
Salut Jean Luc.
J'étais au Mans et ça fait du bien de voir de la ferveur, de l'espoir et des projets. En prenant un peu d'avance sur les illustrateurs futurs, je te soumet cette photo des personnels qui ont fait le service lors du congrès. Ils m'ont donné leur accord pour la diffuser et j'en suis l'auteur. La qualité n'est pas exceptionnelle mais le message me plait.
Merci aussi pour la photo tous les deux et pour ton discours, si émouvant, si juste, si fort. Merci. Profite que je chante tes louanges ce soir, je reviendrai te les briser avec mes critiques quand l'émotion sera retombée, si elle retombe jamais.
Et merci aussi d'avoir fait chanter la Marseillaise, le chant de 1789 que la droite et l'extrème droite n'ont aucune espèce de légitimité à s'accaparer, bien aux contraire, eux qui rétablissent les privilèges et trompent le peuple.
http://yfrog.com/htdscf3180wj
@174
Gilbert Duroux
Excellente analyse de la situation. On va vite voir ça au premier trimestre 2011. Bien sur que J.L. Mélenchon est le seul à pouvoir fédérer à sa gauche le PC et à ne pas être confondu avec un PS DSK and co, tout en proposant un socialisme renouant avec sa belle histoire. Il y avait une brèche et je suis assez content que cela soit cet homme qui l'ait comblé. C'était simple en fait, du socialisme de cœur et pas de cour...
Avanti!
Discours de Jean-Luc Mélenchon au Congrès du Parti de Gauche.
Quelques mots du début du discours :
"Nous sommes des êtres humains, et non pas des robots, et non pas des pions, nous sommes des femmes, des hommes qui donnons du temps, de l’énergie, du cœur à la tâche, et qui, dans cet acte même, non seulement transformons notre patrie républicaine, mais nous transformons nous-mêmes. Car l’altruisme, le souci des autres qui fait un programme politique de gauche, commence dans le cœur de la personne de gauche, et, à mesure qu’il mène sa lutte, lui-même il se transforme de l’intérieur et devient une personne meilleure.
On est meilleur quand on lutte pour les autres, on est moins bon quand on ne lutte que pour soi."
et lien vers la vidéo diffusée en direct par La Chaîne Parlementaire : http://monsieurjo.com/2010/11/21/discours-de-jean-luc-melenchon-au-mans-congres-du-parti-de-gauche/
Je me réjouit de voir tout cet entousiasme, ça fait du bien.
J'ai vu le discours ce midi à la télé, vraiment très bon. Tout y était, la bonne critique bien virulante des puissants, celle du PS, et surtout l'appel du pied au Npa, en parlant directement"d'Olivier".
Je voudrai simplement avant que tout le monde ne tombe à la renverse ou pire ne fasse une crise cardiaque ou quelque chose dans le genre, je voudrai vous rapeler ce qui c'est passé lors des dernières élections régionales. C'est très simple, le front de gauche s'est alié dans un grand nombre de régions avec le PS.
Mélenchon semble clair aujourd'hui sur ce point, pas d'aliance, mais le spectre est toujours là. Je ne peux m'empêcher de trembler lorsque je l'entend dire que le parti socialiste devra faire un choix entre le travail et le capital. Ca veut dire quoi ça? Ca veut dire que malgrés toute son histoire, toutes les crapules qui dirigent cet appareil qui ont déjà fait leurs preuves dans l'adaptation au capitalisme et aulibéralisme, ça veut dire que si ces gens nous promettent d'appliquer certaines mesures en faveur du peuple, on pourra s'alier avec eux?
Ceci sera décisif. Aussi décisif que la décision des militants npa d'intégrer ou non le front de gauche. Pour réaliser quelque chose de grand et d'historique il va falloir la combinaison de ces deux faits: le rejet total de toute aliance avec le ps et le npa favorable à l'union qui soit dit en passant si la première condition est remplit, sera quasi aquise.
Nous marchons sur des oeufs et la chutte peut arriver à tout moment. Esperons que chacun soit conscient du caractère exceptionnel du moment et prendra les bonne décisions.
Fraternelement
Guillaume, militant NPA plein d'espoir.
Je vais me faire l'avocat du diable et dieu sait si je n'aime pas le PS. (ni dieu ni diable m'empêcheront de penser)
Imaginons que dans le pire des cas le Front de Gauche se voit affubler d'un score électoral de 19 % aux présidentielles, score insuffisant toujours dans le pire des cas pour honorer le deuxième tour, qu'elle stratégie faudrait-il donc adopter ?
1) Faire comme si rien ne s'était passé et continuer notre combat sur le clavier, coûte que coûte, en espérant que TF1 (ainsi que toute la clique AFP et Reuters) daigne informer plutôt que déformer l'information comme à son habitude.
Maintenant je vais en faire réagir plus d'un.
2) Peser avec ce poids électoral pour positionner stratégiquement les "pions" afin d'aboutir au Mat , la philosophie du jeu d'échec étant à l'opposé du poker... Avenir objectivement pensé contre pari semi-aléatoire.
J'avoue ne pas avoir de décision tranchée mais ce sont les cas de figures qui vont nous arriver dans la poire, il faut donc s'y préparer.
La Révolution citoyenne est en marche
Très beau discours de Jean-Luc Mélenchon : Fureur, fracas, enthousiasme, énergie, rassemblement de LA Gauche, prospective (peut-être un peu longuet ?!)
Je n'ai pas entendu la Marseillaise de la fin.
Mais Oui, je pense qu'il faut se ré-approprier tous les symboles de la République et de la révolution, spoliés trop longtemps par les bourgeois de droite qui n'en comprennent même pas les paroles !
Chantons la Rap, Rock, façon Tzigane, electro,...
Rappelons nous Gainsbourg l'Insoumis avec sa version Reggae
On va l'apprendre à nos enfants, et ils demanderont grâce, ils l'interdiront ! :
"Tremblez, tyrans et vous perfides
L'opprobre de tous les partis
Tremblez! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix!" Extrait
Et bonne faire bonne figure ajoutons y une Marianne moderne,
Bon le 23, il faut libérer cette énergie en masse.
Tout à fait d'accord avec vous qui apportez un vent vivifiant ds le paysage désespéré de cet automne.
Nous sommes avec vous
Salutations
"Ce n'est pas avec ces comportements de secte gauchiste que le parti va encourager les gens à adhérer."
C'est bien ce qui me gène et qui doit gêner beaucoup de communistes et d'anciens communistes!
Une anedocte et à propos d'un titre "Qu'ils en aillent tous - vite la révolution citoyenne:
A la 1° lecture du titre, je n'avais retenu qu' ils en aillent tous. D'où ma conclusion: Ah! oui et après....
Donc pas besoin de l'acheter et de...le lire! Je dois dire que beaucoup, ici et ailleurs, n'utilise que "Qu'ils en aillent tous".
Et ici, je vois une photo du bouquin en question: Qu'il s"en aillent tous mais aussi...vite la révolution citoyenne et...là, ça change tout.
Donc, j'ai acheté le bouquin et...lu!
Vous voyez les mots et leurs positions changent beaucoup le fond d'un texte.
Vite la révolution citoyenne... qu'ils en aillent tous! N'est-ce pas la révolution citoyenne le + important! A vous de JUGER! Celui qui me demande d'adhérer au PG, comprendra peu-être....
@Guillaume
Juste une petite rectification, aux régionales les alliances ont été bien plus compliquées que cela. Dans 17 régions le Front de gauche a présenté des listes, parfois élargies à d'autres organisations, FASE, Mpep, alternatifs etc... Dans deux régions (Limousin et Languedoc Roussillon) l'unité s'est élargie au NPA.
Enfin dans 5 régions le PCF s'est présenté sur des listes à direction socialiste.
Voilà pour le constat, mais je pense que les choses évoluent, pas toujours aussi vite que l'on voudrait, mais la pression populaire (notamment dans la lutte contre la "réforme" des retraites) joue son rôle. L'esprit de conquête est de nouveau celui de la gauche de transformation radicale, ce qui nous unit est bien plus important que ce qui fait discussion.
Chaque militant au NPA, au PG, au PCF sent bien la responsabilité qu'il va être amené à assumer dans la période qui vient. Nous devons aller à l'essentiel, c'est le peuple de gauche qui l'exige.
Je salut les militants de la FASE et de Mpep pour leur demande d'adhésion au Front de Gauche et j'espère que d'autres suivront.
Je ne suis encarté à aucun parti, mais je fais le pari d'une démarche unitaire. c'est dans cet esprit que je participe dans ma région à l'élaboration du programme partagé qui sera notre socle commun pour aller vers la victoire.
En avant le Front de Gauche ! le plus large possible !
Humeur du lundi.
Un lundi de plus avec la Droite qui se déchire! Ils aiment le pouvoir, se détestent, et votent comme un seul homme (avec un petit homme nommé..; Heuuu Sarko...). Ma retraite est un peu plus compromise, Plus que 2 ans... et 8 mois cause reforme, pour toucher 500 et quelques malheureux euros, donc ce sera + 7 ans (moral en berne).
Je viens de retrouver un boulot a mi-temps. Faut pas désespérer...
Mais la lutte continue!
Vive la revolution! Citoyenne bien sur!
Cantonale partielle à Saint-Firmin (Hautes-Alpes, Région PACA);
Le Candidat du Front de Gauche obtient 15,06 % des voix. Le PS est en tête avec 41,61 % et la Droite suit avec 41,33 %. Excellent résultat du Front de Gauche dans ce canton. C'est la surprise et la percée.
En 2004, il n'y avait qu'un candidat de droite opposée à un Front national. La droite avait été élue haut la main dès le premier tour avec 80 % des voix.
Dans son journal de 20h TF1 a cité 2 courts extraits du discours de Mélenchon dont celui concernant les menaces de barrage du PS(et d'EE) à l'encontre des sortants du FdG aux cantonales.
Ce barrage du PS contre l'élection d'élus de gauche indépendants, l'ex LCR l'avait rencontré au moment des municipales sur mon département: 2 listes "gauche rassemblée" dont l'une, celle du maire PS sortant d'Agen (35000 hab) et l'autre sur une petite commune du Fumélois avaient en effet choisi de refuser une fusion démocratique avec la liste "la voix des classes populaires (7,8% sur Agen) ou LCR (12% sur l'autre)
La aussi, c'était une consigne nationale du PS. Résultat dans mon coin, le PS a perdu Agen et la comcom de Fumel.
Cependant, je constate que cette menace du PS est écartée dans mon département contre le seul conseiller général sortant du PCF (ancienne tête de liste FdG aux régionales) Au contraire, le PS qui dirige ici le conseil général a fait connaître dans la presse qu'il ne présentera pas de candidat au 1er tour sur son canton, mieux encore, qu'il le soutient !
Je partage les doutes de Gilbert Duroux sur la solidité de l'attelage du Front de gauche dans les mois qui viennent. le 1er test qui s'annonce sera celui du vote du budget des conseil régionaux au main d'un PS social libéral en décembre.
J'ai regardé le discours de Jean-Luc sur la chaîne parlementaire:super, il redonne du courage, de l'espérance, puis j'ai regardé les infos sur France2 pour voir la réaction des médias: rien. Le soir, pareil rien.
Ce matin sur France Inter, ils recevaient M. Le Pen ! c'est trop. N'importe quel petit parti fait un congrès, on est au courant et là rienN. Faut-il que nous fassions si peur? Pourquoi ce silence? Il faut donc que chacun fasse connaître le PG et le front de gauche en en parlant avec ses voisins, ses amis, nous y arriverons mais celà va être difficile !
Courage, vive la révolution citoyenne !
Votez utile revient à voter contre ses valeurs ! c'est à dire tout l'opposé d'une démocratie. Si on adhère à la vraie gauche, ce n'est justement pas pour être une chèvre.
Admettons que la vraie gauche ne soient pas au 2ème tour, comment pourriez-vous souhaiter le PS actuel ? Si c'est DSK ou même le PS allié au centre, mais où sont les valeurs de la gauche ? que défendez-vous ? Les idées du PS s'accordent parfaitement avec une politique sans ambition, sans changement. on signe et on continue ? Pourquoi ne pas demander à Le Pen non plus s'il ne veut pas s'allier au PS ? Si vous votez pour ca, alors vous vous confortez dans le monde dans lequel nous vivons. Perso, on ne me forcera pas à voter pour quelqu'un qui ne représente pas mes valeurs, celle d'une justice sociale. Je voterais blanc et tout le monde devrait le faire. S'il y a 70 % de vote blanc, il n'y a plus aucune légitimé à un éventuel président. Il faut le dégager par la force si nécessaire.
Vous vous dites que le PS est moins pire que sarko, totu dépend de ce que l'on aura comme programme en 2012. Enfin, sachez qu'en votant utile, vosu assumez pleinement els idées pour lesquelles vous avez voté, pas la peine de pleurnicher après que ceci ou cela. Vous n'aurez plus qu'à assumer votre vote.
Je suis partisant d'une nouvelle voie, celle qui consiste à considérer les votes blancs, au delà de 50% de vote blanc, on change les têtes et les programmes.
Bonjour,
Après votre passage chez Drucker, je dois dire que j'ai été déçue : est-ce que cette émission people fait avancer la cause de la révolution citoyenne ? Par contre dans votre présent billet, je retrouve espoir : vos analyses épatantes, et votre humour, bien meilleur et plus efficace que vos réponses agressives aux insultes....!
Salutations militantes.
C.R Paris
Les lumières du congrès du PG étant éteintes, il n'est pas interdit de regarder la réalité en face : une majorité de membres du PCF n'acceptera jamais qu'un non communiste représente le Parti à l'élection présidentielle. De plus, la plupart des députés PCF étant tributaires du PS pour leur réélection, l'alliance (au moins la neutralité) avec ce dernier parti est préférable à un affrontement FdG-PS pour les prochaines élections législatives. En revanche, le Front de gauche a encore son utilité pour les élections cantonales des 20 et 27 mars prochains. La désignation du candidat à la présidentielle se fera donc après les cantonales, et "au final, c'est celui qui portera le mieux la parole collective qui sera désigné" (André Chassaigne, émission "Salut les terriens" du 20.11.10).
A l'avocat du diable :
Si le Front de Gauche avait 19 % à la présidentielle, ça voudrait dire qu'il aurait environ la même chose aux législatives qui suivraient. Concrètement le Front de Gauche serait en tête dans de très très nombreuses circonscription. Donc à l'Assemblée Nationale, il n'y aurait pas de majorité de gauche sans les députés Front de Gauche. Ca nous donnerait une force fantastique : le PS serait bien obligé de négocier avec nous loi après loi. Personnellement, avec un tel résultat je serai plus qu'heureux.
Post 221
Et je me demande même pour les élections cantonales, si....... : j'ai le même ressentiment qu'avec le PS, je crois bien que j'aurai pas envi de voter pour un candidat communiste tête de liste FdG. (ils ont tout faux).
Ils se fourvoyent encore une fois avec les sois- disants socialistes. Décidement !
tout ça ce n'est pas normal, c'est de la tambouille. Ex-militante communiste, je me refusais à tout vouloir comprendre. Naïve, mais sincère. Jean Luc Mélenchon m'a redonné de l'espoir. Quoi qu'il qu'il en soit je remettai mon adhésion au PG, mais là c'est bon je vais y aller.
Je suis un inconditionnel du journal télévisé de France 2.
Hier à 20h pas un seul mot sur le congrès du F.G au Mans.
Qu'en pensez vous...
Pour répondre à Transparence. Pour ma part, je ne trouve pas cela très étonnant; D'autres partis avaient droits entre 30s et 10s. quelles idées peut on faire passer d'un discours de plus d'une heure et quart en 30s. Rien. Sinon la petite phrase "polémique" qui va alimenter la presse. C'est triste d'en être réduit à ça, mais c'est ainsi le jeu médiatique. Pour ma part je ne trouve à cela "rien d'étonnant". Et c'est bien pour cela que les hommes politiques suivent l'actualité alors qu'ils devraient la faire. Mais quand ils font l'actualité, les journalistes ne font pas leur travail. En gros un système médiatique désespérant et qui veut désespérer le peuple et ne lui proposer qu'un vote le vote UMP et qu'une alternative le vote PS. Bien triste tout ça. C'est pour cela que nous citoyens devons nous mobiliser via le web. Jean-Luc devrait faire un appel sur son blog en ce sens.
Sinon pour répondre à ton précédent message sur le Modem. J'ai compris pour ma part que le Modem n'était au centre de rien, et que les élus centristes faisaient le jeu de la droite. Tout cela m'a déçu et je ne crois pas que les demi mesures puissent résoudre nos problèmes actuels face à une telle crise (financière, morale et écologique) du capitalisme.
Le libraire de mon village m'a dit n'avoir pas reçu cette fois ci "les Inrock", est ce que cela s'est produit ailleurs ?
Sinon magnifique discours de Jean Luc Mélenchon.
Ce qui me plait le plus dans le Front de gauche, c'est l'ouverture aux autres forces de gauche, pour que chacun soit reconnus et respectés comme une force vive complémentaire et spécifique. L'ouverture avec les intervenants extérieurs, notamment étrangers est aussi un chantier formidable. J'attends les autres vidéos avec impatience, pour avoir l'impression d'y avoir été présent.
Merci de rendre cela possible, le Front de gauche est un formidable espoir pour notre pays, l'Europe et le reste du monde.
Que se Vayan Todos !
Voilà un exemple de ce que je fais parvenir entre autres à tout mon carnet d’adresse, en précisant qu’ils peuvent à tous moments, me faire savoir que tout cela ne les intéresse pas. Pour l’instant pas de retour dans ce sens.
Oui! Un évènement passé sous silence par trop de médias. En attendant que cette vidéo soit sur le site du Parti de Gauche. Je vous la propose tout de suite.
Salut,
Hier, dimanche 21, a eu lieu la clôture du congrès du Parti de Gauche au Mans. Jean Luc Mélenchon a clos les débats par un discourt que je qualifierai de magnifique, fédérateur et gorgé d'enthousiasme. Après avoir entendu tant de choses abjectes à son sujet, ce discourt retransmit en direct par "LCI&Public Sénat est tombé à point nommé, car il a permis à Jean-Luc Mélenchon de recadrer les attaques qui lui sont adressées et qui touchent en même temps tous les gens qui le soutiennent. Au cour de ce discourt beaucoup d'autres choses aussi importantes&essentielles ont été abordées(83mn), si bien que lorsque vous verrez une nouvelle-fois couler le fiel de la bouche de ces détracteurs, vous serrez faire par vous même et j'en suis persuadé, la part des choses et surtout de vérité. Eh, oui! Il a ce talent d'orateur, comme nous n'en trouvons plus, depuis trop longtemps dans la sphère politique,il a cette force, ce courage ainsi que cette rage saine&salutaire, de dire tout haut, ce que tout le monde pense tout bas. Dans ce style que nous lui connaissons et voulons qu'il garde, lorsque les évènements l’exigent, car dans ce monde politique envahis par les faux culs, traitres et autres imposteurs a dictes au pognon qui n'existent que pour leurs intérêts personnels et qui méprisent le peuple. Hier soir, donc, j'allume mon poste de télé pour prendre connaissance des dernières nouvelles, qu'il faut analyser&disséquer et voir comment ce congrès a été ressenti.A ma grande déception, je n'ai trouvé qu'une info très sommaire sur I. télé. Sur toutes les autres chaines que j'ai l'habitude de autres chaines que j'ai l'habitude de consulter: Que dalle, Nada, Rien, pas un mot. Même sur France-Inter ce matin (ma radio de prédilection) où Marine Le Pen S'exprimait "normal " ! Pas un mot sur ce congrès. Quant je pense que certains ont le culot de comparer JLM&les idées qu'il défend, de pire que le Front National et de danger pour la démocratie. Après ce que je venais d’entendre ce matin.
A se demander, si ils se rendent bien compte de la portée de leurs propos irresponsables. Et ils prétendent être à Gauche ?
Je termine et je laisse aux connaisseurs ainsi qu'à ceux qui découvrent et qui veulent en savoir d'avantage de suivre ce lien qui permet maintenant&tout de suite de suivre ce formidable discourt.@+Jeannot
Je ne sais pas si vous avez vu les commentaires sur LCI à propos du discours de JL Mélenchon. Que du dénigrement malsain de base. Je suis sûr que ce sont quelques médiacrates revenachards qui ont créé de faux profils pour insérer des commentaires injurieux. Ce sont vraiment des moins que rien !
A une époque, passionné par Django Reinhardt, je demandais à tout le monde que je connaissais : "vous connaissez Django?" (son swing ne passait pas aussi souvent qu'aujourd'hui à la radio).
Aujourd'hui, vu le comportement des médias, je demande à tous autour de moi: "vous connaissez Mélenchon?"; "vous connaissez le Parti de Gauche?" ;"et Jacques Généreux vous connaissez? Ses livres? La dissociété? La grande Régression?"; "Martine Billard, ça vous dit quelque chose? Non? Mais D. C-B oui? ".
Je n'attends rien de la part des médias, je n'attends rien de la part des "intellectuels". Je mène ma lutte d'information, chaque jour, chaque jour. Le PG et Mélenchon, de même que Jacques Généreux et Martine Billard, pour ne cite qu'eux, méritent d'être connus, notre lutte ne connaitra pas d'appui de la part de ceux qui contrôlent l'information.
Bataillons, informons, parlons autour de nous, parlons aussi sur internet (forums, articles de presse, blogs!), faisons-nous entendre chaque jour, chaque instant! Personne ne parlera pour nous. Soyons notre propre voix, elle est encore plus forte que celle des médias et des "bien-pensants"!
Il y a dans les intervenants de ce blog des gens que je ne sais comment nommer,qui distillent à petites doses, la division et le doute vis à vis du PC. On pense,on sous entend... les candidats communistes au dernier moment... moi je pense que ces discours ne sont pas innocents.
Faisons confiance au FdG.
Ne faites pas une fixation sur les médias, LCI a permis d'entendre l'intervention de Jean-Luc MELENCHON au congrés du Parti de Gauche, nous avons des oreilles pour écouter et une intelligence pour comprendre. Les paroles étaient fortes et les idées claires, des problèmes nationaux aux internationaux, les explications étaient nombreuses et l'ardeur de l'orateur a apporté ce qu'on attend d'un homme convaincu.
Mes convictions profondes restent fondamentalement communistes, dans le cas présent si la ligne directrice est celle d'une révolution citoyenne, d'un élan populaire pour la construction à travers les luttes d'un front populaire, si les femmes et les hommes sont au service d'une cause et non d'un parti, alors, oui je pense qu'il faut que celui qui l'incarne soit le plus talentueux et le plus persuasif. Pour l'instant, je souhaite que Jean-Luc MELENCHON avec André Chassaigne et le porte-parole de la Gauche Unitaire mènent ensemble cette campagne de popularisation des idées du Front de Gauche. Notre combat est juste et ne doit pas se détourner de l'objectif de créer une vie sur cette terre qui soit la meilleure pour le plus grand nombre.
@ 230 A.R
Il y a dans les intervenants de ce blog des gens que je ne sais comment nommer,qui distillent à petites doses, la division et le doute vis à vis du PC. On pense,on sous entend... les candidats communistes au dernier moment... moi je pense que ces discours ne sont pas innocents.
Faisons confiance au FdG.
Tout à fait d'accord. Il faut faire confiance à l'espoir et à la dynamique unitaire créés par l'existence même du Front de Gauche et par les premiers résultats qu'il a obtenus pour balayer ces distillateurs de rumeurs.
#
230
A.R dit:
22 novembre 2010 à 13h21
"Il y a dans les intervenants de ce blog des gens que je ne sais comment nommer,qui distillent à petites doses, la division et le doute vis à vis du PC. On pense,on sous entend... les candidats communistes au dernier moment... moi je pense que ces discours ne sont pas innocents.
Faisons confiance au FdG."
Je crois que le PC peut facilement faire taire ces vilains suspicieux qui font pas confiance au grand parti des travailleurs. Suffirait qu'un des chefs de Fabien ou Chassaigne nous dise comment on va s'entendre avec DSK s'il est choisi par le PS. Il me semble que sur la question Mélenchon est un peu plus clair que la moyenne, non ?
Puisqu'il faut mettre les pieds dans le plat, pourquoi serait-il interdit de dire que le PCF n'a pas les mêmes intérêts que le PG en matière de conservation de plaçous de députés et que du coup, son attitude vis a vis du PS pouvait être différente ? L'histoire récente nous a montré, me semble-t-il, que le PC est plutôt conciliant avec la social-démocratie dès lors qu'il s'agit de gérer les institutions.
S'il y en a qui on quelques raisons d'être suspicieux, j'en connais à l'inverse du genre béni oui-oui, qui refusent de se poser la moindre question.
Faudra pourtant y répondre à ces questions qu'on se pose. Vous pourrez pas faire l'anguille pendant 107 ans.
Je ne distille pas la division, je ne fait que malheureusement la constater.
Je sors de l'écoute du discours de Jean-Luc Mélenchon.
Je ne sais pas s'il est "populiste" comme le disent les médias, mais en tout cas je l'ai ressenti avec nous, avec moi - le Peuple -
Que dire ! J'ai ri, j'ai pleuré, oui, je l'avoue. Je suis bon public.;-) Et alors ?
A vous lire tous, je note que l'entente va être difficile sur les décisions à venir... Entre ceux qui ne veulent aucun compromis avec le PS et notamment DSK, qui sont prêts à tirer à boulets rouges sur tout ce qui pourrait ressembler à pareille "forfaiture", je rappellerais que Jean-Luc Mélenchon entend d'abord convaincre et qu'il ne suffit pas de brandir un anathème pour l'emporter. J'ai la faiblesse de penser et d'autres avec moi j'en suis convaincue que DSK aurait fait moins mal que NS. Alors, non, DSK et NS ce n'est pas bonnet blanc et blanc bonnet. Et c'est ce que pensera une majorité pressée d'en finir avec NS.
Cela dit il est certain que je préfèrerais quelqu'un de + à gauche et (en attendant que la force de conviction de Jean-Luc Mélenchon ait opéré) surtout contre la financiarisation de l'économie et le capitalisme débridé, la source de tous nos maux (et mots ;-). Et oui, je souhaiterais que ce soit Jean-Luc Mélenchon mais je ne me fais pas d'illusions (lui non plus j'imagine). Ce ne sera pas encore le moment. On va certes me refaire le reproche de décourager les copains - mais rappelez vous Jean Paul Sartre qui ne voulait pas décourager Billancourt... J'étais déjà contre cette attitude de ne pas appeler un chat un chat...
D'ailleurs le PC ne s'y trompe pas qui garde une certaine réserve (à deux sens du terme) - André Chassaigne, qui n'est pas le candidat officiel du PC mais une candidature personnelle -
Je ne peux m'empêcher d'y voir une certaine hypocrisie. Pas vous ? J'ai comme l'impression que Jean-Luc Mélenchon est en train de tirer les marrons du feu (alliance PS -Gauche du PS)... j'espère me tromper. Mais mon propre parcours politique m'incline à la prudence (Du PC à EE en passant par le PS - Tout cela pour préciser que je ne suis qu'une simple péquine lambda et ne représente personne d'autre que moi.
Juste donc un avis extérieur à tout parti, pas forcément meilleur mais libre.
Je souhaite très fort le succès de la révolution citoyenne. Je veux y croire ! Mais c'est ce que j'attends depuis trop longtemps pour croire au miracle et espérer d'emblée que les forces d'inertie des partis d'abord, des électeurs ensuite vont disparaître.
Il y a du boulot ! Je vous le dis sans ambage.
@Gilbert Duroux (#233)
Suffirait qu'un des chefs de Fabien ou Chassaigne nous dise comment on va s'entendre avec DSK s'il est choisi par le PS. Il me semble que sur la question Mélenchon est un peu plus clair que la moyenne, non ?
Pas vraiment. La position du PCF a toujours été parfaitement limpide: au second tour, on se désiste pour le candidat de gauche arrivé le mieux placé. Un point c'est tout. C'est ce que le PCF fait avec une grande constance depuis plus de trente ans. Tu peux ne pas être d'accord avec cette position, mais elle est parfaitement claire et limpide. Bien plus, en fait, que celle de Jean-Luc, qui a beaucoup insisté sur le fait qu'il se place "dans la gauche de gouvernement", tout en laissant planer l'incertitude sur ses rapports avec le PS, pourtant incontournable pour former un gouvernement de gauche.
Puisqu'il faut mettre les pieds dans le plat, pourquoi serait-il interdit de dire que le PCF n'a pas les mêmes intérêts que le PG en matière de conservation de plaçous de députés
Mais rien ne l'interdit. Par contre, tu te fais des illusions si tu crois que le PG a une position très différente quant il s'agit de la "conservation des plaçous". Le feuilleton qui a empêché la formation d'un groupe FdG au Conseil régional IdF en est une bonne illustration. N'oublie pas que le PG a quelques sénateurs à sauver lors des prochaines sénatoriales...
La bataille n'a pas encore eu lieu. Pourquoi partir battu ?
Aujourd'hui DSK n'est pas déjà présent au second tour de la présidentielle. Il n'est même pas encore désigné par le PS comme son candidat. La désignation du candidat PS aura lieu après les cantonales. Comme pour le candidat du Front de Gauche (à ce jour d'ailleurs il n'y en a qu'un seul André Chassaigne, Jean-Luc Mélebnchon répétant qu'il ne s'est pas encore porté candidat).
Tout le monde attend les résultats de ces cantonales. Si le Front de Gauche fait un bon score, les militants socialistes feront certainement très attention au candidat qu'ils désigneront. Sinon ils enverront le premier libéral venu...
Pareil pour le PCF : un mauvais score du Front de Gauche amènerait un repliement identitaire. Un bon score favorisera le chemin unitaire.
Pour le moment, avant de faire des plans sur la comète et le deuxième tour de la présidentielle, battons nous pour les cantonales et pour qu'il y ait un maximum de signatures pour un référendum sur les retraites. C'est de ça que dépendra la présidentielle. Et les législatives qui suivront.
Le programme commun de la gauche a été une avancée réelle, peut être certaines personnes en sont resté là,et n'ont pas intégré les changements depuis... JL M lui même, a longtemps cru pouvoir infléchir le PS de l'intérieur et a tardé à le quitter. Comment peut on faire un procés d'intention au PC à cause de quelques personnes encore désorientées.
A supposer que les discours soient innocents,ils sont nuisibles aux projets du PG.
Jean-Luc Mélenchon ne veut pas d’une « extrême-gauche plurielle ».
Il veut se démarquer de ce qu’il appelle le « fouillis gauchiste » mais dans le même temps fait un appel du pied au 4,5% du NPA mais pas à son programme.
Vouloir construire une gauche radicale, en dénigrant les « gauchistes » (terme utilisé par les staliniens et la droite), c’est contradictoire et montre bien l’orientation que prend la coalition électorale FdG.
A savoir être critique, voire violent de la part du Jean-Luc Mélenchon, vis-à-vis du PS pour mieux marquer sa différence, justifier l’existence du PG et du FdG en souhaitant devenir incontournable électoralement pour négocier au mieux un accord de gestion avec le PS.
Et pour ce faire, le FdG, sous la pression du PC, ne peut se permettre d’avoir les « gauchistes » dans ses bagages. Trop radicaux les « gauchistes », et refusant de gérer avec un PS majoritaire.(et non pas de gouverner)
La coalition électorale FdG atteint là ses limites. Tant qu’il s’agit de scrutins de listes, çà peut fonctionner même avec quelques frictions. Mais dés qu’il s’agit d’élections uninominales, les choses se compliquent.
Le PC avec la stratégie FdG a déjà perdu beaucoup d’élus, et il a besoin du PS pour pouvoir constituer un groupe au Sénat et à l’Assemblée.
Il est peu probable que le PS accepte de supporter les attaques permanentes (et justifiées) de Jean-Luc Mélenchon. Et c’est bien pour cela que le PC souhaite que Jean-Luc Mélenchon modère ses propos.
Première conséquence, Jean-Luc Mélenchon continue de dénoncer le PS mais dans le même temps commence à l’ interpeller pour qu’il précise son programme et choisisse le bon candidat pour créer les conditions d’un accord de gestion et d’un autre côté fait savoir au PS qu’il n’est plus question de s’accoquiner avec les « gauchistes ».
Je crains fort et je regrette que la montée de l’anticapitalisme et l’enthousiasme qu’à peu impulser le FdG pour nombre d’entre vous ne soit sacrifié sur l’autel du « réalisme » électoral.
Suivi Congrés (au plus près)
je me permets de penser que le fond du fond est la position de notre camarade député sur sa posture de l'élection d,une Constituante Républicaine (Révolutionaire !);à mon très individuel avis de citoyen (mais très politiquement attentif à l'intéret de la survie du Peuple-Populiste) il faut rassembler notre classe sur cette position...
Je vote pour notre (futur) camarade Secrétaire Général de la Nation
Faut-il rappeler ici que si le "Front de gauche"a vu le jour, c'est suite à des propositions du PCF!
Il ne faut pas avoir la mémoire courte les ami(es)
Le grand mérité de JeanLuc, s'est d'avoir rompu avec le PS. Avec l'idée de créer une sorte de "Lienke"à la française!
On ne se baigne jamais dans la même eau! La France et ses traditions ne peut être comparée à l'Allemagne.
Comme le souligne certains, en se portant candidat à la candidature, André Chassaigne a exprimé une position personnelle, qui n'est pas celle de la direction du PCF!
Il peut que d'autres en fassent de même.
Au lieu de tracer des plans sur la comète, commençons déjà à prendre toutes les dispositions pour faire partager nos objectifs communs.
Nous sommes tellement influencé par l'élection présidentielle, que nous risquons de passer à coté de l'essentiel!
Il faut lutter pour la fraternité entre militants du "Front de Gauche" et notre peuple.
Chacun à sa propre identité! respectons la!
Pour ma part je suis sur cette ligne de respect. Ce qui n'empêche aucunement le débat démocratique.
À Tonya,
Juste un "détail" : évitez l'expression "capitalisme débridé" s'il vous plaît, car cela suppose qu'il existe un capitalisme non capitaliste. Cela ressemble aux expressions des Verts et d'EÉ qui veulent un capitalisme "moins méchant", "plus moral", "bridé"... et autres contradictions dans les termes...
C'est parti on commence a parler cuisine !
Il faut nous attacher a présenter le FG et son programme, je pense que le FG a déjà de l'avance sur beaucoup de partis pour présenter une plate forme de gouvernement.
Depuis deux jours on ne parle plus que de stratégie de second tour.
Il y a une manif demain, qui en parle ?
Un brillant discourt ouvre l'esprit, oui, mais recentrons nous sur les proposition du PG.
DSK sera-t-il candidat ?
Cela nous concerne ?
il y aura un candidat du FG, qui que ce soit, contribuons a son élection.
Au second tour, on vote contre le candidat le plus a droite.
243
@Christian (#243)
Il faut nous attacher a présenter le FG et son programme,
Quel programme ? Pour le moment, le FdG n'a pas de programme. En matière d'élaboration d'un projet, rien ne s'est vraiment passé au FdG depuis les élections européennes, pour lesquelles le FdG avait publié - qui s'en souvient ? - une "déclaration de principes". Et c'est tout...
Quant aux partis qui le composent, le PCF n'a encore produit que des "débats" dont on attend de voir le produit, le PG une proposition de "programme partagé" qui est - je suis poli - une lettre au père Noël sans le moindre chiffrage et sans aucune hiérarchie entre les propositions, et la GU est aux abonnés absents.
Il est d'ailleurs amusant de constater qu'au FdG on est passé d'une culture écrite à une culture orale: tout est affaire de discours et de débats, mais de textes, point. On peut sans difficulté se procurer l'enregistrement vidéo des discours du congrès du PG, mais impossible d'avoir les textes votés...
Dans l'interview à Le Maine Libre Jean-Luc Mélenchon indique qu'il veut que le choix du candidat du front de gauche à la Présidentielle se fasse tôt et il parle de janvier. A mon avis, et dorénavant je vais le marteler partout, dans tous les commentaires il faut lier intimement 3 choses :
1) le programme et le projet partagé élaboré au plus proche des citoyens
2) désigner le nom de celui (ou celle) qui sera mis sur le bulletin à la présidentielle
3) désigner les candidat(e)s du front de gauche + les autres forces de la gauche de transformation sociale et écologique aux législatives.
Pas l'un avant l'autre mais ensemble. C'est, outre qu'on se comporte comme si on était déjà en 6e république (les législatives plus importante que la présidentielle), la seule façon d'être prêt pour toute situation. Les affaires Bettencourt comme Karachi peuvent faire que la crise politique de ce régime soit telle qu'ils ne puissent pas faire autrement que de "redonner la parole au peuple" et plus vite qu'en 2012.
Cela veut dire que dès la fin de la séquence élaboration du programme et projet partagé on désigne EN MEME TEMPS le candidat à la présidentielle ET le (la) candidat(e) dans la circonscription à la législative. Celui(celle)-ci étant alors le porte parole du projet et du candidat présidentielle.
Et la circonscription étant suffisamment petite on peut faire en sorte que cela se fasse par les citoyens qui se sont impliqués dans l'élaboration du projet dans des comités front de gauche élargi.
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Papa dit:
22 novembre 2010 à 15h23
"Comme le souligne certains, en se portant candidat à la candidature, André Chassaigne a exprimé une position personnelle, qui n'est pas celle de la direction du PCF !"
Faudrait tout de même pas prendre les lecteurs de ce blog pour des neuneus. Ceux qui connaissent André Chassaigne (et j'en suis) savent très bien que c'est un militant discipliné et que s'il s'est porté candidat, c'est à la demande de la direction. On lui a d'ailleurs fait bonne place à la Fête de l'Huma pour qu'il puisse annoncer sa candidature.
Marre de la politique politicienne. Il va bien falloir qu'un jour aussi bien le PG que le PCF précisent à quelles conditions le Front "anticapitaliste" de Gauche va s'allier avec le PS.
PS : au passage, Descartes a raison sur un point, le PCF s'est toujours désisté pour le candidat de gauche le mieux placé. Sauf que là, si c'est DSK, c'est un cas de figure inédit. Il s'agirait d'appeler à voter pour le boss du FMI. Il me semble que le PCF considère (comme le PG) le FMI comme un organisme qui affame les peuples en difficultés en les contraignant à se serrer la ceinture et à adopter les règles de bonne gestion capitaliste.
@Descartes
Pour moi c'est clair, si on est devant on discute avec le PS, s'ils sont devant c'est sans nous.
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Hervé (PG29) dit:
22 novembre 2010 à 16h15
"@Descartes
Pour moi c'est clair, si on est devant on discute avec le PS, s'ils sont devant c'est sans nous."
Si tu penses sérieusement que le FG peut être devant le PS, c'est grave. Et pourtant je suis de nature optimiste.
A Guillaume 209
Bonjour;
tout d'abord je me réjoui de voir que les militants du npa s'intéressent de prés au front de gauche et aux multiples appels de Jean-Luc Mélenchon.
Ensuite je voudrais revenir sur se que vous dites a propos des régionales et les alliance avec le ps dans certaines régions; oui il y en a eut de la part du front de gauche faut il rappeler que le PCF a depuis toujours cette logique de se tourner vers le ps qui veut gouverner et que les situations sont différentes selon les régions.
Cela étant dit vous affirmez que si le front de gauche se démarque clairement du ps et refuse une alliance avec le ps le npa rejoindra le front de gauche,d'accord mais je ne comprend pas cette hostilité envers le ps que je partage en parti alors que mr Besancenot est dans les petits papier de hamon,alors que Mélenchon n'était pas invité.
Pour ma part je ne pense pas qu'il faille exclure entièrement le ps mais plutot le forcer par un gros score qui pourait être le notre si nous étions unis, a choisir notre orientation plutot que celle des centristes et autres écolos. Cette hypotèse est la moins intéressante mais la plus réaliste et enfin une vrai gauche de rupture avec le capitalisme se ferait clairement entendre. Fini les petits partis et autres groupuscules un vrai poids et une réelle capacité d'influer sur les affaires du pays.
A vrai dire j'ai été longtemps attirer par le npa puis je me suis tourner vers se qui me semble ètre une évidence le fait que lorsque l'on se présente a une élection c'est pour exercer le pouvoir en vue d'améliorer concrètement la vie des gens. Je n'ai jamais vraiment compris cette logique qui consiste a rejeter un système tout en en prenant par.
Tout sa n'est que secondaire; l'important est de se rassembler sur l'essentiel en s'accordant sur tout les sujet possibles et de réussir une bonne foi pour toute a s'unir pour porter une vrai modernité un nouveau projet de société.Désoler pour ces quelques piques.
salut...
Extrait du billet de JLM: Ce qui compte ce ne sont pas les kilos de littérature alignés devant l’appétit des souris mais la cohérence des actes avec les propos tenus et le résultat acquis par cette méthode. Dans ce domaine nous nous sentons forts. Très forts !
Avis aux bricoleurs de politicouilles!