19nov 10
J’écris ces lignes juste avant de boucler mon bagage pour partir au Mans où se tiendra le congrès du Parti de Gauche pendant trois jours. A la maison, c’est un peu des grimaces de me voir passer les dernières heures avant le départ devant mon clavier entre l’écriture de mes discours et cette note. L’engagement politique n’est pas un long fleuve tranquille, si fermes que soient les berges. Dans ces lignes il est donc un peu question du congrès. Puis, à l’aide de deux entretiens de presse que je colle ici, j’éclaire mon point de vue sur la question des rapports avec le Parti Socialiste et les euros-verts.
Dans quelques heures commencera le deuxième congrès du Parti de Gauche. Si j’en juge par le nombre des accréditations, je pense que nous aurons une couverture de presse qui permettra à ceux qui le voudront d’en savoir autant qu’ils le souhaitent. Et puis, dimanche, le discours de clôture sera retransmis sur LCI et Public Sénat ce qui signale la constance de ces deux médias audiovisuels. Ils suivent en effet nos travaux depuis le premier meeting de lancement du parti, au gymnase de Saint-Ouen où nous avions rassemblé trois mille personnes, en présence notamment du fondateur de Die Linke, Oskar La Fontaine. Tous les Allemands ne sont pas Cohn Bendit.
Les délégués des comités du parti vont procéder à la mise en place des fondamentaux du parti comme les statuts, et les instances qui y sont prévues : bureau national et commissions nationales. Tout cela est en discussion depuis des mois dans les moments que l’organisation de l’action de terrain a laissé libre. Le congrès est la dernière étape après que toutes les aspérités et difficultés ont été rabotées par ce long cheminement. Les documents plus lourds, qui d’habitude clouent sur place et déchirent des organisations aussi jeune que la notre, ont été inscrits dans une méthode qui permet de traiter la difficulté. Programme gouvernemental, Manifeste, tout suit un renouvellement permanent et chaque moment n’est qu’une étape. Nous n’avons pas le gout des tablettes saintes fulminées dans le feu et les odeurs de souffre puis descendues de la montagne et proclamées devant les tribus rassemblées autour de leurs chefs de tente. De toute façon nous n’avons pas le choix. Souvent, mais pas toujours, beaucoup de choses ne sont pas prêtes à temps. Une partie de l’explication est qu’il faut tenir compte de tout ce que nous avons à faire et parce que notre priorité c’est l’action. Une autre est que nous avons le lot ordinaire de faiblesses humaines et que parfois d’aucuns ont les yeux plus gros que le ventre, comme on dit, s’engagent à beaucoup et font bien moins que prévu ou bien abandonnent leur tache en route sans crier gare. Ce qui se vit dans les drames, les théorisations et les règlements de compte ailleurs se règle par de simples moqueries parmi nous. Ce qui compte ce ne sont pas les kilos de littérature alignés devant l’appétit des souris mais la cohérence des actes avec les propos tenus et le résultat acquis par cette méthode. Dans ce domaine nous nous sentons forts. Très forts !
Deux faits doivent être mis en lumière à propos de ce qui va se passer. Attention ! Je n’ai pas l’intention ici ni de commencer mes interventions devant le congrès, ni d’en annoncer les déroulements, d’ailleurs assez imprévisibles les unes comme les autres. Le premier est l’ouverture du congrès. Quinze ou seize personnalités, qui ne sont pas membres de notre parti, vont prendre la parole devant nous, dans le cours même de nos débats. Elles diront ce qu’elles voudront pour nous interpeller, nous alerter ou prendre part à nos préoccupations. Librement. Je ne crois pas qu’il y ait de précédent à cette façon de faire. Pour nous l’idée est que le Parti n’est pas une fin en soi. Il n’est pas non plus le lieu d’une vérité exclusivement détenue par ses participants. Le parti est un outil, rien de plus. Sa cohérence d’action est la finalité recherchée. Son exigence idéologique est vouée à cette finalité. Il faut être précis et clair pour être efficace. Pas pour atteindre je ne sais quelle vérité. L’action politique de gauche n’est pas une science exacte mais plutôt un art de réalisation. Pour le reste, chacun est ce qu’il est, avec tous les humus d’expérience et d’idée qui le composent et si la vie de parti transforme les personnes, évidemment, c’est chacun à sa main et manière d’être. C’est l’intérêt de tous qu’il en soit ainsi. Le parti ne discipline pas les têtes mais l’action en commun. Le dogmatisme n’a pas sa place parmi nous. Le Parti de Gauche n’a pas la culture « vieux gauchiste » du grimoire, de l’explication définitive sur les virgules et l’exigence d’une improbable doxa globale, verbeuse et compilatoire, dont, en général, le principal résultat est d’instituer une cléricature hargneuse et inquisitoriale.
Le second point remarquable de notre congrès est qu’il n’y a eu qu’un seul texte proposé au vote des adhérents. La résolution politique, comme on l’appelle, dont la rédaction collective aux membres du bureau national sortant a été confiée à François Delapierre, sera amendée à l’intérieur d’une même orientation générale. Ce qui est remarquable c’est que compte tenu des origines, des cultures, de l’expérience et du poids de vie de ceux qui constituent cette équipe fondatrice il y avait de quoi faire cinq ou six textes différents si l’on s’était abandonné aux manies détestables que je pointais il y a un instant. C’est donc par un acte volontaire que l’unité de vue des fondateurs a été confirmée. Il en est ainsi parce que l’expérience nous a soudé et homogénéisé ainsi qu’une pratique qui se soucie davantage d’être « collective », et donc inclusive, que strictement « démocratique » où l’on se compte sur tous les sujets à tous bouts de champ parce que se confrontent des sectarismes et des certitudes imperméables. Pour autant cela n’enlève rien au débat et à la liberté de ton. A présent nous avons une question à trancher qu’il faut régler avec pragmatisme et sens du concret. Comment concilier notre refus absolu d’être instrumentalisés par les dirigeants socialistes et euro-verts avec notre refus non moins absolu d’être instrumentalisés par Nicolas Sarkozy ? Une pression maximale s’exerce sur nous pour nous faire dire que « quoiqu’il arrive, nous nous rallierons ». Les dirigeants socialistes oscillent entre injures, appels du pied et insinuations selon qu’ils souhaitent l’alliance au centre ou à gauche. Il n’en est pourtant pas question. Comment formuler l’ambition de notre révolution citoyenne sans affaiblir notre tradition de fidélité d’opposition à la droite. De nombreux points de vue existent parmi nous sur la façon de répondre à cette question. Ce sera un des fils rouges de nos discussions de Congrès.
J’ai les honneurs du journal « Les Inrockuptibles ». Certes, le titre est, somme toute, ambigu, en dépit de sa brutalité : « Mélenchon l’emmerdeur ». Il est vrai que les photos sinistres qui sont données de moi, dans le grand (tout est relatif) bureau collectif du siège du Parti de Gauche, me font cousin germain de Belphégor après qu’il a enlevé son suaire. Mais rien ne me gâche le plaisir d’être à la une de ce journal. Pas même non plus le titre intérieur : « le méchant bon ». Car tout cela est tellement conforme aux leçons de bonne tenue que m’a donné la caste médiatique ces temps derniers ! Maintenant je sais comment parler respectueusement aux médiacrates. Mais lire quatre pages, fort bien écrites par Anne Sophie Mercier et un entretien avec Thomas Legrand et Marion Mourgue est un plaisir suave. Ne serait-ce qu’en pensant aux rats de la branchouille qui me voulaient proscrits dans la presse de bonne tenue. Et comme je m’attends à lire maintes horreurs ailleurs bientôt je prends ma respiration avec ce moment de presse. Mais trêve d’humour vache. L’entretien m’a donné l’occasion d’avancer sur quelques sujets sensibles et je crois utile de le reproduire ici. Mais, bien sûr je vous invite à vous offrir la promenade dans ces pages. Conservez la une, un collector, qui fera très chic sous verre dans votre salle à manger en guise de portrait officiel frondeur.
Interview publiée dans les Inrockuptibles. « Les Inrocks » : Ces derniers temps on a beaucoup parlé de votre positionnement. Vous avez dit vous même que vous aviez choisi d'occuper un créneau. Pouvez-vous définir votre identité politique sur la scène actuelle française?
JLM : Cette scène va s’écrouler. Je joue en rupture du système. J’ai un objectif et un plan de route. Mon objectif est de permettre à ce pays de faire une révolution citoyenne, d’éradiquer la finance et d'y substituer des normes de fonctionnement socialiste et écologique. C'est ça l'épure générale.
Avec des références quand même?
JLM : Ma référence générale, elle est constante, je suis un jaurésien, donc un républicain socialiste. Je suis partisan d'une révolution de la société. La révolution, c'est trois choses. Premièrement un changement du régime de la propriété. Contre la dictature de l'actionnariat, je veux ramener des secteurs comme l’éducation, la santé, l’énergie, la banque dans la propriété sociale, celle de l'Etat, des collectivités, et des coopératives. Deuxièmement, la révolution, c'est un changement des institutions. Je veux une Constituante pour tourner la page de la Vème République et de sa monarchie aggravée par dix réformes au cours des dix dernières années. Et troisième élément, c'est le renversement des valeurs qui sont au pouvoir. Aujourd'hui, la valeur centrale, c'est le chacun pour soi, la concurrence libre et non faussée. Avec moi, les valeurs de solidarité, d'égalité, d’écologie et d’émancipation seront au pouvoir ! C'est ça une révolution. Et il y a l'adjectif « citoyenne » qui lui est accolé. Dans le système que j'imagine, on votera beaucoup. Je crois à la démocratie représentative !
Est-ce que cette révolution citoyenne c'est possible de la faire d'ici à 2012 ou est-ce qu'elle se fait sur un temps plus long ?
JLM : Elle a déjà commencé sous une forme chaotique, bringuebalante, depuis 2005 quand la totalité des superstructures et des élites ont appelé à voter oui et que le pays a voté non. C’est une révolution permanente. Elle s'arrête quand les électeurs n'en veulent plus. C'est la méthode appliquée au Venezuela, en Bolivie, en Equateur…
Si on vote constamment, comment pouvez-vous être sûr que la société qui résultera de ces votes sera celle que vous appelez de vos vœux ? JLM : Il faut convaincre. Et s'incliner devant le résultat des votes ! Pour moi le dernier mot revient à la souveraineté populaire. On ne va pas faire le changement si profond auquel j'aspire, de force, contre les gens. La révolution citoyenne, ce n'est pas une dictature. C'est une ligne politique pour révolutionner la société. C'est à la fois le moyen et la méthode.
Vous avez été sénateur, membre du gouvernement de Lionel Jospin. Comment peut-on être sûr que vous allez restez radical et ne pas devenir un notable à la solde du PS au sein du gouvernement ?
JLM : Ou nos idées gouvernent, ou on reste à l'extérieur ! Nous n’irons pas mendier des arrangements pour gouverner. C'est une vue de l'esprit ! 2005 a été une grande rupture, pour moi. A ce moment-là, j'ai ouvert les yeux. Je suis guéri. J’ai rompu avec le PS. Nous n'irons pas attendre, béret à la main, rue de Solférino, que les différentes factions se soient entendues sur le programme du plus petit dénominateur commun entre elles. Et ensuite l'avaler sagement au nom du vote utile ? L'élection n'a pas eu lieu mais il faudrait qu'on s’incline ! Rêve ! Le vote utile qu’exige le parti socialiste c'est un vote futile, sans contenu. Un chèque en blanc. Il n'en est pas question ! Au PS, ils croient qu'ils ont déjà gagné. Ils se font des illusions. Je fais le pari que certaines circonstances historiques, desquelles nous nous rapprochons, peuvent donner leur chance à un autre chemin à gauche, le notre. Et je leur pose cette question : si c'est moi qui suis en tête de la gauche au premier tour de la présidentielle, à supposer que ce soit moi le candidat, est ce qu'ils se désistent pour moi au second tour?
Ça ne sert à rien de vous demander si vous préférer Martine Aubry ou DSK?
JLM : Exact ! Choisir Strauss Kahn est une idée perdante à tout coup ! Appeler la gauche française à appliquer la politique du FMI ? Ce serait un désastre moral et politique total ! Je dis aux chefs socialistes et d’Europe Ecologie : si la gauche revient au pouvoir, elle devra trancher « qui va payer : le capital ou le travail ? ». Programme en main : si pour eux c’est le travail, ce sera sans nous et contre nous !
Au PS, on vous accuse d'être devenu « l'idiot utile » de Nicolas Sarkozy ?
JLM : C’est une injure de stalinien ! C’est le mot à la mode. Allons-y ! « Les idiots utiles » du système de l’Europe libérale ont un nom, les chefs socialistes et une adresse rue de Solférino. Moi je ne les injurie pas je critique leur programme. Eux, c’est l’horreur. Jean-Paul Huchon dit que je suis « pire que Le Pen », Manuel Valls que je suis un « danger pour la démocratie ». Quelle honte de parler comme ça à un homme comme moi. J’ai gagné mes galons dans la bataille contre les dictatures. Et eux ? Pour qui ils se prennent? Ce sont les socialistes qui divisent la gauche aujourd'hui. Les seuls qui se soient prononcés, dans le débat sur les retraites, pour l'allongement de la durée de cotisation c’est eux ! Qui fait perdre la gauche depuis trois élections présidentielles ? Est-ce moi? Non ! C'est le PS ! Sa ligne social libérale est incapable d'entraîner le peuple français derrière l'idée qu'une alternative est possible.
Est-ce qu'au cours de la primaire du PS vous direz aux militants de votre parti de participer ?
JLM : Par facétie ? Mais ce ne serait pas loyal. On s'invitera dans la primaire par nos thèmes.
Pendant que j’y suis, vu l’énergie que cela me demande à faire et à relire, sans parler du travail du journaliste qui doit faire les questions, ici c’est Serge Danilo, et le décryptage de mes flots de paroles, je veux aussi vous donner à lire une autre interview. Vous n’aurez aucune chance de lire ailleurs que dans notre région de congrès puisqu’elle parait dans « le Maine Libre ». Je crois pouvoir dire qu’elle apporte aussi au débat que j’ai évoqué.
Le Maine Libre : « Que retenez-vous de l’intervention du président de la République mardi soir après le remaniement du gouvernement ? »
Jean-Luc Mélenchon : « On a le sentiment d’un grand désarroi de l’équipe au pouvoir. Le chef de l’Etat a souvent paru embarrassé dans ses propos et assez confus. Si l’idée du remaniement c’était de faire diversion, elle a fait flop. Ce que nous avons vu, c’est surtout quelqu’un qui a tourné la page de la mobilisation sur les retraites avec une désinvolture absolument incroyable ! Puis il réaffirme une ligne économique terrible : continuer à contracter les dépenses de l’Etat et à ne pas augmenter les recettes. Au passage, un cadeau fiscal de 3 milliards aux plus riches avec la suppression conjointe de l’impôt sur la fortune et du bouclier fiscal. Austérité pour tous et faveurs aux riches quelle ligne !
Vous désapprouvez également les propos de Dominique Strauss-Kahn lorsqu’il dit que le FMI est de gauche.
JLM : C’est une très mauvaise plaisanterie. D’abord, le FMI est une organisation a-démocratique puisque par définition un seul pays dispose du droit de veto, ce sont les Etats-Unis. Le FMI est également directement responsable de situations sociales tragiques dans une dizaine de pays. Faire passer ça pour une organisation de gauche, c’est faire preuve d’un immense cynisme. Avec cette politique-là, alors nous ne pourrons pas rassembler la gauche.
Le Parti de gauche ne pourrait pas faire alliance si le PS parvenait à faire élire DSK ?
JLM : Je ne vois pas trop comment on pourrait gouverner ensemble. Car au fond, la gauche va devoir répondre à une question : qui va payer la crise : le capital ou le travail ? Si c’est une nouvelle fois le travail, alors ce sera sans nous et contre nous. Supposez que l’on soit en Grèce : en aucun cas, je ne gouvernerai avec M. Papandreou.
Vous ne tournez tout de même pas le dos à une alliance avec le PS ?
JLM : Aujourd’hui, personne ne peut dire quel est le programme du parti socialiste, ni qui est son vrai porte-parole, ni quelle formule gouvernementale il propose. Je ne vois pas pourquoi ce serait à moi de me positionner devant tant d’incertitudes. Il y a une règle républicaine qui veut que l’on se désiste pour celui qui arrive en tête au premier tour. Et si c’est nous qui arrivons en tête à des élections cantonales ou présidentielle, est-ce que le PS se désistera pour notre candidat ? Je voudrais aussi savoir si au sein du PS, je suis comme le dit M. Valls, « un danger pour la démocratie » ou comme le dit M. Huchon, « pire que Le Pen » ?
Il est vrai que les attaques violentes à votre égard proviennent principalement du PS ou des Verts. Cela vous étonne ?
JLM : Dans un premier temps, j’ai été profondément blessé de voir que des gens, avec qui j’ai travaillé pendant trente ans, osent dire que je suis « un danger pour la démocratie » ou que je suis pire que Le Pen. Je laisse de côté M. Cohn-Bendit qui invente des mots que je n’ai pas utilisé et qui est profondément méprisable. On est habitué à ses excès et ses provocations. Mais en réalité, ceux qui font ça c’est avec l’idée de rompre avec la gauche du PS au profit d’une alliance centriste dans laquelle se retrouveraient des gens « raisonnables », tous les autres étant des extrémistes. C’est cela leur idée.
Vous avez à plusieurs reprises indiqué votre intention d’être candidat à la présidentielle. André Chassaigne, du PC, aussi.
JLM : J’ai dit que je m’en sentais capable mais si quelqu’un d’autre a une meilleure idée… C’est vrai, André Chassaigne a également indiqué vouloir être candidat. Je pense que c’est à nos directions politiques, le parti communiste, la gauche unitaire et le parti de gauche, de faire une proposition pour un candidat. Il faut assumer nos responsabilités. Mais, j’aimerais bien que nous prenions une décision rapidement. J’espère qu’en janvier, ce sera le cas. Il faut que l’on sache où l’on va. Nous aurons besoin de faire une campagne longue.
On vous voit beaucoup à la télé, chez Drucker, votre livre est en tête des ventes…
JLM : Le livre est tombé à pic, concours de circonstances, avec un large mouvement social. Du coup, les idées du parti de gauche et de la révolution citoyenne ont eu une large résonnance. Disons que l’on a gagné nos galons. Je ne vais pas m’en plaindre.
Vous avez pris en fait la place qu’occupait Olivier Besancenot ?
JLM : Je ne le crois pas. Il y a un sondage récent qui lui donne 4, 5%. C’est le score qu’il a obtenu à la présidentielle. Donc, il n’est pas effacé. La question c’est de savoir ce qu’il compte faire de ces 4, 5%. Les additionner avec les nôtres ou pas ? Nous, on a redynamisé un terrain qui était en jachère avec des gens qui étaient un peu désorientés, qui venaient des socialistes, des syndicalistes. On est plutôt une addition et pas une soustraction. Si on se rassemble, on est certain de passer la barre des 10% et donc de peser sur la situation politique, on ne fera pas de la figuration ».
« Le Grand Soir » est un formidable outil d’information sur internet dont Maxime Vivas est la figure la plus connue de nous en France. C’est un des visages les plus respectés du monde des altermondialistes et militants de l’autre gauche notamment lorsqu’ils sont avides d’informations documentées en provenance de l’Amérique du sud. « Le Grand Soir » a publié il y a deux ans un article paru dans la presse argentine et relatif à la période de la dictature dont on sait qu'elle a fait des dizaines de milliers de victimes et 20 000 disparus, dont beaucoup ont été jetés vivants à la mer du haut d'avions ou d'hélicoptères. Devant l’ambassade de France à Buenos Aires se voit un mémorial où figurent noms et visages de nos compatriotes assassinés dans cette période. Ces évènements sont tout frais dans ma mémoire. Je m’y suis impliqué, modestement mais autant que j’ai pu, aux côtés de la résistance militante de l’époque en assurant depuis la France, avec d’autres, les moyens de la solidarité et l’accueil de ceux que l’on parvenait à exfiltrer. Plus tard j’accompagnais deux témoins au procès de l’un des dictateurs de la junte fasciste, le général Viola. Mon engagement dans ce combat me valut d’être décoré commandeur de l’ordre national du mérite argentin par le premier Président élu après la dictature, Raoul Alfonsin. C’est dire que rien de ce qui se passe à propos d’Argentine ne me laisse indifférent.
L’article paru dans « Le Grand Soir » comportait deux mots (qu’on ne doit pas reproduire) accusateurs contre un protagoniste, Conseiller "spécial" de Nicolas Sarkozy. Ce dernier veut déposer plainte contre tous les médias qui ont reproduit l'article, ou le passage qui le met en cause. La juge de l'Instruction a reçu Le Grand Soir lundi à … Auxerre ! Etrange localisation de l’affaire due à l’engorgement des tribunaux parisiens, nous explique-t-on. Cette juge, selon le récit de nos amis aurait révélé qu'elle aurait conseillé à ce personnage de limiter ses plaintes à quelques organes. Faute de quoi la procédure ne pourrait aboutir avant des années. Il a alors fait une stricte sélection, en tenant à ce que Le Grand Soir y figure. Maxime Vivas déclare : « C'est beaucoup d'honneur et l'expression d'une volonté de nous faire disparaître du paysage médiatique alors que notre audience est croissante et notre visibilité assez grande pour que nos articles soient repris par des dizaines de sites français et étrangers et que nous soyons invités pour des reportages en Asie, Amérique latine, Afrique ». Je vous tiendrai informé des rebondissements de cette affaire car nous serons solidaires.
Je vous propose de devenir les illustrateurs de mes prochains billets ! Chaque mois, je vous proposerai un thème. Il s'agira alors de me faire parvenir par messagerie électronique une petite série de photographies qui, selon vous, apportent un témoignage original, personnel ou tout simplement esthétique. Nous sélectionnerons alors les meilleures photographies. Elles figureront en bonne place tout au long d'un des billets du mois, comme je le fais d'habitude. Bien entendu, votre participation est bénévole, et je m'engage à ne faire aucun usage commercial de vos clichés. Ils ne serviront qu'à illustrer mes billets. En revanche, vous vous engagez à ne nous communiquer que des photographies dont vous êtes l'auteur et qui sont par conséquent libres de droits. Il vous appartiendra de vous assurer que toutes les personnes figurant sur les photographies sont informées que ces photographies seront publiées sur mon blog, et qu'elles y consentent librement, sans rémunération d'aucune sorte. Cette restriction ne s'applique pas à "l’image d’un groupe de personnes sur un lieu public … à la condition que l’image ne centre pas l’attention sur l’une ou l’autre d’entre elles". Dans tous les cas, évidemment, nous éliminerons les photographies qui ne respecteraient pas la dignité et l'intimité des sujets photographiés. Vous serez crédité pour votre témoignage : votre nom, et éventuellement un lien vers votre blog, apparaîtra en tête du billet que vous aurez été choisi pour illustrer. Merci d’avance. Je vous dirai quand on commence. D’ici là préparez vos sélections si vous êtes intéressés. Souvenez vous que j’aime aussi le noir et blanc. Et que mon choix est libre et arbitraire.
Extrait de l'interview de Jean-luc Mélenchon par Le Maine Libre :
- Vous avez à plusieurs reprises indiqué votre intention d’être candidat à la présidentielle. André Chassaigne, du PC, aussi :
-J’ai dit que je m’en sentais capable mais si quelqu’un d’autre a une meilleure idée… C’est vrai, André Chassaigne a également indiqué vouloir être candidat. Il faut assumer nos responsabilités. Mais, j’aimerais bien que nous prenions une décision rapidement. J’espère qu’en janvier, ce sera le cas. Il faut que l’on sache où l’on va. Nous aurons besoin de faire une campagne longue.
Avant les cantonales ça parait difficile. Si c'est en avril, et si c'est lancé dans la foulée d'un succès aux cantonales de mars, il nous restera plus d'une bonne année de campagne. Ca sera long !
@246 Gilbert Duroux
Mais justement c'est parce que je ne prend pas les partisans du "Front de gauche"pour des'neuneux" que je tiens à établir la vérité!
Chassaigne était à la "Fête l'Humanité"?
mais j'y est vu aussi l'ami Jean-Luc et le "Parti de gauche"y tenait un espace!
En attendant,demain 23 Novembre nous serons dans l'action!A chaque jour suffit sa peine!
A Michel Matain (251),
J'ai fait un commentaire (le 245). Et bien justement les cantonales peuvent être le moment de l'élaboration du programme et du projet au plus proche des citoyens donnant ainsi à celles-ci le sens d'une claque à Sarkozy et aussi dire quelle politique et quelle société le peuple veut. Le programme national d'union populaire (de front populaire appelons le comme on veut) peut alors être adopté par les citoyens organisés dans un front de gauche élargi en même temps qu'ils désignent le nom sur le bulletin à la présidentielle et le nom du candidat à la législative.
252
Papa dit:
22 novembre 2010 à 16h49
@246 Gilbert Duroux
Mais justement c'est parce que je ne prend pas les partisans du "Front de gauche"pour des'neuneux" que je tiens à établir la vérité !
LA vérité ! Que voilà un mot que je n'aime pas. Comment ça se disait "LA vérité" il n'y a pas si longtemps ? La Pravda, c'est ça ?
1) je m'en fous de savoir qui va représenter le front de gauche aux présidentielles ! C'est tellement loin et on est tellement peu nombreux que cela n'a aucun sens de se battre là-dessus aujourd'hui!
2) j'aimerais mieux savoir comment faire passer les idées auprès des Français
3) j'aimerais mieux que l'on étoffe la "tête" du FdG avec des personnalités marquantes partageant nos idéaux
Quand le résumé des journaleux se résumera à "gueguerre chez les gauchistes !", on n'est pas prêt de la faire la révolution citoyenne!
Comme personne ne lit les bouquins de Jean-Luc Mélenchon et JG (à part quelques félés dont je fais partie), il va falloir faire entrer les grandes idées du changement dans la tête des gens qui ne voient que Pernaut, Chazal, Ferrari et Pujadas. Et ce n'est pas gagné!
Alors, SVP de grâce, arrêtons les polémiques
Florent @249
Je pensais jusqu'à présent que l'un des objectifs du PG était de servir de trait d'union entre le PCF et le NPA. Or après la tirade de JL Mélenchon exhortant "les gauchistes" a revoir leur conception sur les élections, je constate que ce n'est plus d'actualité. Dans les textes fondateurs du NPA il n'est nullement question d'utiliser les élections uniquement comme une simple tribune pour défendre des idées. Mélenchon le sait bien. Je peux me tromper mais en stygmatisant ainsi sans le nommer le NPA, il chercherait plutôt a "plumer sa volaille". Ce qui me conforte aussi dans cette hypothèse, ce sont les 2 faits suivant:
1) Benoit Hamon et le PS préférent plusieurs candidatures sur leur gauche aux presidenielles, en sus de redevenir fréquentable de ce cote ci en invitant Besancenot début septembre,
2) Mélenchon prend acte du refus du PCF d'acueillir le NPA au front de gauche; ses électeurs, oui mais pas"les gauchistes" qui refusent, eux de "travailler a des majorités de gestion" avec le PS.
Le meilleur moyen de se débarrasser de son chien, c'est encore de l'accuser d'avoir la rage parait-il. Et la rage s'appelle ici le gauchisme
Tel Que n'entendait Georges Mqrchais.
C'est l'interview d'une personne qui veut ramener l'ordre dans les "quartiers" :
Question :
- En faisant appel à l'armée ?
Réponse :
- Eventuellement. Les gendarmes savent très bien mener ces opérations de "pacification", ils l'ont plusieurs fois démontré à l'étranger.
Marine Le Pen, FN ?
et non !
François Rebsamen, PS.
Source:
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/opinion/20101116.OBS3027/interview-francois-rebsamen-ps-nous-retablirons-l-ordre.html
@ 254 et 245 Gerard Blanchet
Totalement d'accord avec l'idée de présenter ensemble le programme, le candidat à la présidentielle et les candidats aux législatives. C'est aussi la manière façon d'aboutir à des équilibres et des compromis entre les différentes composantes du Front de Gauche qui pourront être validés par tous les militants. Seul le planning me parait un peu tendu et je ne vois pas que tout soit bouclé avant les cantonales. Surtout que tout le monde en attend les résultats pour négocier les derniers ajustements...
@RA 238
"Comment peut on faire un procés d'intention au PC à cause de quelques personnes encore désorientées.
A supposer que les discours soient innocents,ils sont nuisibles aux projets du PG."
J'espère sincèrement ne pas être nuisible au PG... J'essaie juste de ramener certains utopistes aux réalités ordinaires. Comme je l'ai dit, j'appelle un chat un chat.
Quant au programme commun de la gauche signé par le PC... Mauvais exemple. Car celui-ci l'a dénoncé en 1977, bien avant que la gauche ne remporte les élections. Ce serait donc de l'eau à mon moulin si vraiment je me montrais anti-PC. (Ce qui n'est pas le cas, bien qu'il m'ait virée en 1962 ;-) mais c'était il y a longtemps et ce n'est plus le même PC - M.G Buffet aurait presque pu réussir à me convaincre de réadhérer, mais elle est partie.
Je suis méfiante c'est vrai mais à l'égard de n'importe quel parti politique dont l'intérêt est de gagner des électeurs et des sièges. Je ne suis pas désorientée, mais réaliste.
@ Chat 242
Capitalisme débridé. Merci pour la leçon de vocabulaire. Mais je maintiens le terme. Il est impossible de passer du capitalisme débridé à l'anti-capitalisme du jour au lendemain. Soyez réaliste vous aussi.
@Michel Matain (#259)
Totalement d'accord avec l'idée de présenter ensemble le programme (...)
Avant de le "présenter", il faudrait dejà l'écrire. C'est drôle combien tout le monde s'écharpe sur la question du candidat, comme si c'était là le point le plus difficile. Alors qu'en fait c'est sur la question du projet que les plus gros problèmes se posent. Le FdG peut faire comme jusqu'à maintenant et jouer le réflexe de rejet, le vote protestataire plutôt que le projet. Mais l'expérience a montré qu'avec ça on ne va pas trop loin: ce genre de stratégie permet de végéter à 6-8%, mais guère plus. Pour aller au delà du vote protestataire, il faut avoir un projet crédible. Or, les désaccords dans ce domaine entre le PCF, le PG et la GU (et je vous raconte pas si on fait entrer le NPA, la Fase ou les autres groupuscules) sont bien plus importants que sur le profil d'un éventuel candidat. J'ai donné comme exemple le domaine du nucléaire ou de la politique d'équipement, mais il y en a bien d'autres domaines où les positions sont irréconciliables. Pour arriver à un "programme partagé" qui soit présentable aux présidentielles, il ne suffira pas de mettre les points de désaccord sous le tapis (comme on l'a fait aux européennes et aux régionales, ce qui a provoqué le clash avec le MRC). On ne peut pas dire "sur le nucléaire on n'est pas arrivé à se mettre d'accord, alors on ne propose rien" et prétendre à être crédible. Il faut donc d'urgence commencer un vrai travail sur le projet. Pas une suite de "débats citoyens", le gadget par excellence.
@Guillot, post 257,
Ton interprétation de l'argument sur les élections qui participeraient à la formation du Peuple dans le discours de Mélenchon ne tient pas.
Tu le dis toi même « Dans les textes fondateurs du NPA il n'est nullement question d'utiliser les élections uniquement comme une simple tribune », ainsi lorsque Mélenchon parle des gauchistes qui déclarent que les élections n'ont d'utilités qu'en tant que tribunes, il ne parle pas en soit du NPA (peut être seulement de certains camarades du NPA qui pourraient avoir ce type de conceptions).
Si Mélenchon donne ces arguments théoriques sur le rôle des élections en politique c'est parce que les conclusions pratiques de ce débats sont limpides. Soit les élections ne sont qu'une tribune et l'autre gauche peut se permettre d'être désunie en 2012, soit l'on suit le raisonnement PGiste et l'unité de l'autre gauche est une nécessité politique pour 2012 et pour la suite très globalement (pour la conscience de classes, la conscience politique du grand nombre, pour la lutte sociale, pour la crédibilité pour gouverner des anticapitalistes, etc.).
Dans le même discours Mélenchon parle de l'unité de l'autre gauche (lorsqu'il parle des intentions de vote pour « Olivier » et de l'effet d'une union...). Sur le sujet de l'unité, rien n'a changé au PG, l'objectif est clair : comme en Limousin !
Travailler maintenant au programme partagé de l'autre gauche et à l'enracinement populaire du Front de Gauche, élargir le Front de Gauche dans le respect des différences entre organisations, se mettre rapidement d'accord sur des candidats communs aux différentes élections avec des négociations globales pour passer à autre chose que les compétitions de personnes (et donc les attaques personnelles qui nous affaiblissent tous) et en avant!
D'accord avec Jake (256)
Puisque JL Mélenchon est boycoté au 20 heures ou dans d’autres débats par les laquais du style Pujadas ou Chabot, il faudrait que d’autres jouent des coudes et parlent fort à leur tour, pour se faire entendre des mediacrates afin de porter la parole du PG que Mélenchon n’est pas autorisé à porter dans ces émissions. Peut etre que l’un ou l’une d’entre eux parviendrait à se faire inviter.
@Descartes 260
il y a un précédent c'est la période des collectifs où on avait fait les 125 propositions (et sur le nucléaire on avait dit : on tranche par un référendum) mais comme on avait dit on parlera du candidat après, Patatrac c'est là que ça a foiré.
Et surtout on avait pas parlé du tout des législatives qui suivent restant dans le schéma de la 5e république modifié par Jospin. Ma thèse c'est qu'il faut tout mener de front (c'est le cas de le dire) : programme, présidentielle et législative.
Car si on mène dès la fin des cantonales (et même pendant pour la discussion du programme avec les citoyens) un intense travail d'opinion en vue des législatives, on relativise la présidentielle. Car il est clair que la "gauche fidèle à ses valeurs" ne gagnera pas la présidentielle taillée pour le bipartisme. Mais si on a fait du bon boulot sur le fond pendant un an on peut par contre être en tête de la gauche aux législatives.
Gérard
Piere, @post 261
Autant le suffrage universel fait partie des conquêtes démocratiques, et les communards en 1871 y furent très attachés, autant la constitution avec son système électoral actuel est façonnée pour être au service d'une classe dominante qui n'est pas la nôtre.
Pour résumer, même les système électoraux ont un contenu de classe et le suffrage universel sous la V° republique est détourné a des fins plébiscitaires ou en faveur du renforcement de l'exécutif présidentiel. Sans parler de l'iniquité du système électoral sous la V° République.
Ce qui fait débat avec le PG pour le NPA, c'est justement le rôle des institutions dans les conquêtes sociales et politiques. Jusqu'à présent, aucune des 5 républiques qui ont vu le jour en France ne sont issues des urnes.
Même sans la condition d'une coalition de la gauche radicale,le NPA considère les élections et ses éventuels élus, pour défendre les intérêts des classes populaires,les représente dans ces institutions, mais aussi présenter voire voter les mesures ou les lois qui leur seraient favorables. Et tout succés électoral peut en retour encourager les luttes. Il n'oppose pas les luttes et les élections, ce sont 2 terrains diffèrents pour la lutte des classe. Mais en même temps, il estime que les mobilisations sociales restent la force motrice de tout projet d'émancipation sociale et politique. Le résultat dans les urnes ne fait que refléter un rapport des forces entre les classes qui ne peut qu'être déformé avec les institutions actuelles. C'était la pratique des 2 conseillers régionaux de l'ex LCR en Midi Pyrénées entre 1999 et 2004.
Pour revenir aux accords unitaires pour les cantonales et au delà, il est vrai que, plus que le scrutin de liste; le scrutin uninominal à 2 tours présente de sérieux d'obstacles pour garantir la survie des élus et/ou l'indépendance politique d'une formation politique en situation de faiblesse électorale.
@Pierre
Tu as exprimé ce que nous pensons, très nombreux, encartés ou non. Merci !
Marre de tout ce bla bla bla, sur : lequel est plus malin que l'autre et celui-ci pense celà alors, il va faire ceci.
la question essentielle est :
Voulons-nous mobiliser nos concitoyens sur des objectifs anticapitalistes pour changer la vie ?
Si nous le voulons vraiment alors agissons tous ensemble en intervenant dans l'élaboration du programme partagé de toute l'autre gauche, initié par le Front de Gauche, mais ouvert à tous.
Cette démarche devrait permettre de travailler ensemble et de mieux nous connaitre, sans esprit de clocher, et la confiance reviendra naturellement.
Tous ensemble ! tous ensemble !
@ guillot
à propos lutte: quelque chose au programme demain?
Guillot 25
L'objectif tel que je le vois en tout cas tel que je l'ai compris du parti de gauche n'est de servir de trait d'union entre le npa et le pcf ;mais de positione avec l'ambition de gouverner du pc et la radicalité du npa. Il ne s'agit pas de plumé le poulet comme vous dites mais plutot de proposer une plateforme anticapitaliste unie dans un front commun pour porter enfin ces revendications au niveau ou elle sont dans l'opinion rassemblé pour convaincre au dela c'est sa je pense l'objectif que nous devons atteindre avec tout ceux qui partagent cette vision.
Je ne prétend pas avoir le monopole de la bonne conception de se front de gauche mais c'est je pense le but a atteindre. Je partage les deux objections que vous avez soulever sur un ps qui veut voir la gauche diviser et un pc farouchement de gouvernement. Alors évidemment c'est trés difficile car il y a autant de sensibilitées que de militants mais c'est se qui fait la beauté du rassemblement quand il est réussi.
A tous ceux qui doutent et qui se posent des questions. Je veux leur dire que c'est normal.Mais au lieu de regarder la maison France brûlée chaque jour un peu plus, il faut que nous apportions l'eau pour éteindre l'incendie sans se demander si celui qui m'aide un ancien, NPA, PS, PC, Vert, Modem, abstentionniste etc etc ! Toutes les bonnes volontés sont à prendre pour construire l'alternance que nous voulons tous.
Pour Jake, c'est peine perdu de croire que le système médiatique vous accueillera à bras ouverts. Vous voulez faire bouger les lignes ? Eh bien il faut militer, coller des affiches, créer des blogs sur le net. J'espère prochainement vous faire passer ma contribution. Je diffuse les idées de Mr Mélenchon à mon entourage etc etc Pour le reste, je dirais qu'on a la chance d'avoir avec Jean Luc quelqu'un qui est un vrai haut parleur. Quand il parle on l'écoute. Mais pour le moment les médias c'est vous tous. Et je suis la preuve que malgré tout, le message peut être entendu. Je vous ai rejoint il y a 1 mois en lisant le livre de Jean-Luc.
263
@Gerard Blanchet (#263)
il y a un précédent c'est la période des collectifs où on avait fait les 125 propositions (et sur le nucléaire on avait dit : on tranche par un référendum)
Je n'ai pas l'impression que les "125 propositions" aient été jugées très "crédibles" par l'opinion... et la manie de renvoyer les questions délicates à des "débats nationaux" ou à des "référendums" n'y a pas contribué. Les citoyens sont bien plus adultes que les militants de la "gauche radicale": ils veulent des gouvernement qui gouvernent, des élus capables de trancher. Le renvoi des bâtons m****ux vers le "référendum" peut apparaître aux militants comme le comble de la démocratie, mais pour le citoyen cela apparaît pour ce que c'est: l'incapacité à trancher et à prendre ses responsabilités.
mais comme on avait dit on parlera du candidat après, Patatrac c'est là que ça a foiré.
Si on avait parlé tout de suite du candidat, ça aurait foiré tout de suite. Si les "collectifs" ont foiré, c'est parce qu'il y avait parmi les "antilibéraux" un ramassis d'ambitieux carriéristes et d'anticommunistes notoires (je ne donne pas de noms pour ne pas faire de jaloux... et pour ne pas mettre le webmestre en difficulté, mais je pense que tu vois très bien à qui je fais référence) qui ont voulu faire du chantage pour être candidats avec les militants communistes pour faire leur campagne et la trésorerie du PCF pour la financer. Et qui ont cru qu'ils allaient faire peur à la direction du PCF en le menaçant d'une candidature alternative. Le PCF, qui en a vu d'autres, n'a pas accepté de mettre ses militants et son appareil au service des ambitions de gens qui ne représentent qu'eux mêmes et leur groupuscule. Ce fut regrettable, mais absolument nécessaire.
Cela devrait d'ailleurs servir de leçon à ceux qui auraient aujourd'hui la tentation de faire le même coup pour imposer au PCF un candidat dont il ne voudrait pas...
Comme elle est belle notre République...
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/karachi-le-scandale-dans-le-84780
@ 260 - Descartes
"Avant de le "présenter"(le programme partagé), il faudrait dejà l'écrire."
On attend plus que toi...
Cela dit, sur le terrain nous nous retrouvons tous et toujours dans les mêmes luttes, un programme partagé ne devrait pas être si compliqué à écrire que tu le dis.
Ton optimisme systématique fait plaisir à voir...
Pour ce qui est de tes réticences à accueillir les "groupuscules" de la Fase et du M'PEP comme tu les appelles, de mon côté je trouve que c'est un bon point dans le bon sens, à savoir l'élargissement du Front de Gauche.
Infiniment plus mobilisateur et stimulant en tous cas que le pinaillage sur les virgules du programme parfait et préalable à tout accord, et qui en général termine encadré sur le mur et que personne ne regarde plus...
Chacun sait très bien pourquoi il s'engage, et en dehors des lignes de force n'a pas besoin d'une bible qui le lui ré-explique en détails.
Je lis trés réguliérement ce blog. Pour les articles de Jean-Luc Mélenchon évidemment, le coup de fouet qui permet d'aller siffler sous la pluie les jours de manif'en y croyant dur comme fer. S'il grêlait je me ferais un parapluie en tôle ondulé, et j'irai quand même. Je viens aussi ici pour les messages, pour en lire, de plus en plus, et ressentir qu'en dehors des 197 geeks que je côtoie il y a des gens qui s'indignent, qui se bougent, qui y croient. A chaque fois ça réchauffe. Ces derniers temps je constate que la "folie" des présidentielles que dénonçait Jean-Luc Mélenchon s'est bel et bien emparé de tous et je rejoins ici ceux qui disent que même si des désaccords peuvent exister au sein du FdG la lutte est bien loin d'être terminée et que nous devons tous aller dans un seul sens: contrer cette machine à broyer les hommes qu'est le capitalisme, ou disons, pour faire plus djeunzz, l'ultra-libéralisme. Je respecte toutes les tendances ici présentes, et les inquiétudes-pour-le-second-tour, mais demain je marcherai et sifflerai avec un panel d'empêcheur de niquer en rond assez hétéroclite.
Alors je dis, trés naïvement, Tous ensemble !
Et aussi, car il n'y a qu'ici qu'on peut le dire sans être taxé de "populisme": Que se vayan todos!
Y
Ce soir Bernard Lavilliers dans "C à vous "répond: "Quelle gauche? celle de droite ou celle de gauche?...moi je préfère celle de Mélenchon!" après avoir expliqué son goût pour les autres cultures tout en restant un français qui paie ses impôts en France mais n'appréciant pas les étiquetages...
L'anar se positionne, et allez savoir l'effet de bon augure que ces mots ont eu à mes yeux encore embrumés et enchantés du Mans.
@ Pierre 34 (265) et @ Didier (268)
Je vous rejoins totalement dans vos commentaires complémentaires. Il n'y a qu'une seule chose urgente c'est le Programme partagé auquel nous pouvons et devons participer...le reste c'est du bla bla, on verra bien en mai 2012!
A mon avis seul Mélenchon sera capable de le défendre, de le promouvoir, de l'imposer mais encore faut il que ce programme existe et vite!...ce qui n'est pas le cas encore, juste un embryon très intéressant. Petit bémol sur le sujet: j'ai envoyé une petite contribution sur une fiche seulement...pas de réponse, pas le moindre accusé de réception; je ne sais peut être pas me servir du "wiki" ?!
2012 c'est dans 17 mois...si si vous avez bien lu 17 et non 18. A vos plumes!
Pour répondre à Didier 225.
Je te remercie pour ta réponse.
J.L.M se donne beaucoup de mal, mais il ne doit pas lâcher prise.
Il faut qu'il occupe le terrain constamment pendant ces quelques mois.
Les Français sont frileux, certains prétendent que N.S aurait toutes ses chances en 2012.
Je ne vois pas comment.....mais il ne faut pas oublier que nous sommes une population vieillissante et N.S va essayer de mettre cet électorat dans sa poche.
Enfin! nous verrons bien.....
Bon courage au F.G
Discours de Jean Luc Mélenchon au Congrès du Mans
http://www.lateledegauche.fr/index.php?pge=emission&id_departement=12&id_video=314&tag=Congr%C3%A8s
Intervention de Clémentine Autain de la Fase
http://www.lateledegauche.fr/index.php?pge=emission&id_departement=12&id_video=313&tag=cl%C3%A9mentine%20autain
Bravo M. Mélenchon pour votre discours de clôture du congrés du PG! Vos citations de Jaurès ou Saint Just sont toujours impécables... par contre on sent que vous maitrisez un peu moins l'oeuvre de Brel! Dans sa chanson "Orly", il écrit "ils sont plus de deux milles et je ne vois qu'eux deux" et non "ils sont deux et on dirait qu'ils sont millle".
Le Grand Jacques a d'ailleurs admirablement depeint et critiqué la bourgeoisie. Non pas la catégorie sociale mais le processus d'embourgeoisement par lequel des gens vivent debout à 20 ans et décident un jour de poser leurs fesses sur une chaise et de ne plus bouger. Cette perte d'ouverture aux autres, de regard critique, de mouvement, d'espoir, de rêve... voilà quelques valeurs importantes pour initier une repolitisation de la société!
271
@le Prolo du Biolo (271)
"Avant de le "présenter"(le programme partagé), il faudrait dejà l'écrire." On attend plus que toi...
Si tu me garantis que je pourrai écrire le chapitre "nucléaire" du "programme partagé", je prends ma carte demain...
Cela dit, sur le terrain nous nous retrouvons tous et toujours dans les mêmes luttes, un programme partagé ne devrait pas être si compliqué à écrire que tu le dis.
Beh non, on se retrouve pas "tous et toujours dans les mêmes luttes". Quand le PG est allé soutenir la manif de "sortir du nucléaire" pour l'arrêt de Fessenheim, le PCF n'y était pas. Idem lors de la manifestation contre l'aéroport de Notre Dame des Landes. Idem dans les manifs contre la LGV en PACA. Il n'y a rien de dramatique à avoir des différences. Mais il faut que ces différences soient assumées. Si on commence à faire semblant qu'elles n'existent pas, on ira dans le mur.
Infiniment plus mobilisateur et stimulant en tous cas que le pinaillage sur les virgules du programme parfait et préalable à tout accord, et qui en général termine encadré sur le mur et que personne ne regarde plus...
Encore une fois, tu confonds ce qui mobilise les militants (qui sont déjà des convaincus) avec ce qui mobilise les citoyens. Tu as le droit de mépriser le travail de réflexion sur le projet (ce méprisable "pinaillage sur des virgules"). Seulement voilà: sans programme crédible, il sera difficile de convaincre l'électorat populaire de te suivre. Et sans un travail sérieux sur le projet, pas de programme crédible.
Chacun sait très bien pourquoi il s'engage, et en dehors des lignes de force n'a pas besoin d'une bible qui le lui ré-explique en détails.
Chacun sait très bien pourquoi il s'engage. Le problème, c'est que sans "bible qui ré-explique en détail", on risque de s'engager chacun pour quelque chose de différent. Avec le risque, en fin de compte, de faire beaucoup de cocus.
Je viens de voir l'intervention de Clémentine à votre congrès, mais quel bonheur!
Oui camarades, que ça fait du bien d'entendre cette femme si sincère, pas toujours à l'aise à la tribune mais si vraie, si spontanée. Je suis totalement en'phase" avec ce qu'elle dit, et je ne peux m'empécher de jubiler en vous voyants, camarades du PG, l'aclamer et l'aclamer encore quand elle dit que le NPA a toute sa place dans ce front de gauche.
Alors maintenant, vous nous avez prouver votre sincérité et votre désir sans faille de rassembler la vraie gauche. A notre parti d'en faire autant, j'espère du fond du coeur que nous serons capables de dépasser le vieux clivage'gauchistes, staliniens" et vous rejoindre dans cette aventure.
Espérons également que cet extraordinaire aliance ne sera pas pervertie et gacher dans une nouvelle "union de la gauche", bon c'est finit je n'y pense plus, après ces 14 minutes de vidéo, j'ai confiance.
A bientôt camarades.
@PATRICK F 32
En complément, il est possible de contacter, le PG par exemple, dans son département, pour participer aux réunions mises en place pour mettre en forme ce programme partagé. C'est ce que j'ai fais chez moi en n'étant membre d'aucun parti.
Mais je suis conscient que les choses ne vont peut-être pas aussi vite dans toutes les régions, alors c'est à nous, par notre intervention, d'aiguillonner les partis composant le Front de Gauche pour que les choses avancent.
J'appelle également à ce que le Front de Gauche se structure en comités locaux, comme l'a proposé Clémentine Autain au congrès du PG.
Bonjour,
23 Novembre, journée Historique de l'année 2010 si riche.
Nous allons ceinturer la bourse du coeur du système qui casse tous les Etres humains qui travaillent.
Signifiant et symbolique nous les désignons comme responsables et coupables des maux régréssifs organisés par une poignée d'individus mal famés.
Vive le Front de Gauche.
Ils nous ont malmenés.
Que la Révolution Citoyenne gagne !
"A gauche, Jean-Luc Mélenchon règne en maître." Le Monde
Ah ça fait un bien de lire ça, on part travailler avec l'espoir au coeur en ce jour du 23 novembre, jour de rassemblement pour dire stop à la casse de retraites.
Régnons en maitre sur le destin de la société que nous voulons.
Merci pour ce congrès extraordinaire d'énergies positives, d'ouverture du champ des possibles avec tous les autres à gauche.Par contre il va falloir aller les chercher partout les voix,chez "les gens de peu" comme dirait Pierre Sansot car les gens de peu comme nous sont la richesse essentielle de ce pays de ce monde dont nous voulons contre celui des prédateurs et obsédés de l'accumulation.Nous sommes entrés dans le moment du dépassement du capitalisme.
Encore un grand merci Jean-Luc pour ta venue dans mon petit village du fin fond de la Sarthe.
J'avoue qu'en un weekend, j'ai vécu-avec le congrès- quelque chose d'exaltant qu'en 17 ans passé au PS.
Hier, l'émission "Mots croisés" de Calvi (encore lui) sur le thème de la sécurité (police, justice...)
Toutes les sensibilités étaient représentées (Le Pen, Copé, Rebsamen, Duflot, un centriste) sauf la gauche de la gauche.
J'ai consulté le détail des invités depuis plusieurs mois et il se trouve qu'il n'y a jamais, parmi les invités, d'hommes politiques de la gauche de la gauche.
C'est tout à fait inadmissible.
@ - 278 - Descartes
Beh non, on se retrouve pas "tous et toujours dans les mêmes luttes"
Beh si !.
Tous ensemble, c'est la situation que l'on constate de plus en plus souvent, et la volonté de fond que l'on sent monter dans toutes les manifs et toutes les actions sociales (ex. piquets de grève inter-professionnels et inter-syndicales) et politiques.
Et s'il y a encore quelques différences (que tu aimes bien monter en épingle, semble-t-il...) entre les composantes elles sont normales (s'il n'y en avait pas il n'y aurait pas plusieurs organisations dans l'autre Gauche) et sont surtout loin d'être irrémédiables.
"Il n'y a rien de dramatique à avoir des différences".
J'allais le dire...
"Mais il faut que ces différences soient assumées".
Ce n'est pas refuser d'assumer les différences, ni "préparer des futurs cocus" comme tu dis, que de rechercher avant tout ce qui nous unis.
Quand "qu'ils s'en aillent tous" ne s'arrête pas aux portes de la VRAIE gauche...
Appel citoyen aux têtes pensantes de la gauche.
Un peuple lobotomisé, des meneurs timorés, des êtres humains gèlent dans la nuit, les restos du coeur tournent à plein régime... Et on discutaille, on "détaillise", on prospecte, on peaufine, on s'observe...au chaud.
Vous dites intérêt général, peuple, solidarité, révolution... mais je ne lis qu'élection, alliance, tête de liste, siège à sauver, déjà partage des places...Je ne vois que méfiance, défiance, calculs politiciens... comme ceux d'en face.
Neuf mois pour donner la Vie, combien d'années à ce rythme pour que naisse l'héritier du Front Populaire. Vu d'en bas, vos divisions sont pathétiques et dérisoires.
Vous êtes tous du sérail et donc capables de juger de la valeur et de la sincérité des uns et des autres. Pourquoi tant d'hésitations ? Pourquoi cette politique des petits pas alors que le Peuple crève ? Que ne dîtes-vous tout aux citoyens ?
Aux Camarades PC : dans le coeur de beaucoup, vous restez le "Parti des Travailleurs" (et la CGT, notre Syndicat), alors pas de "collaboration de classes" avec ceux qui les ont vendus au Capital. A l'heure où l'avenir se joue, "débureaucratisez-vous", "dénotabilisez-vous" et que renaissent les Partisans !
Aux Camarades NPA, LO et tous les "David" : j'ai voté Arlette, j'ai voté Olivier... Rien ne change et va de mal en pis.
Arrêtez de parler DU Peuple et parlez AU Peuple et le Peuple dit "l'Union fait la force". Attendre le Grand Soir. Commençons par un lendemain qui chante car le temps compte pour les ventres vides.
Mr Mélenchon a des défauts, des faiblesses (compensables par une solide équipe) mais surtout les qualités pour mener un combat de titan. On sent que sa révolte contre l'injustice vient de loin. Il est le seul à ce jour qui parle au Peuple avec ses tripes et quand il se dit du Peuple, quand il se dit du peuple, il est crédible.
Vous êtes les porte-voix des sans-voix, soyez dignes de nous !
Fraternellement.
@AG91
""A gauche, Jean-Luc Mélenchon règne en maître." Le Monde
Ah ça fait un bien de lire ça, on part travailler avec l'espoir au coeur en ce jour du 23 novembre, jour de rassemblement"
Pardon? Comment?
Je crois que je dois changer de lunettes là, ou alors tu fait de l'humour? Tu dis qu'aujourd'hui est un jour de rassemblement est tu te réjouit de lire que Jean Luc Mélenchon reigne en maître! Tu sais en général, nous les gens de gauche, on ne s'attache pas vraiment aux personnes et encore moins à ce qu'on écrit dans des journeaux réactionnaires.
Je me permet de relever ça en fesant un peu d'humour mais je le relève car c'est extrêmement grave comme propos. On voudrait diviser la gauche de gauche, on ne s'y prendrait pas mieux. Ceux qui ont écrit ça d'ailleurs n'ont pas d'autre but que de casser le rassemblement qui s'opère.
Rappel toi que personne, non vraiment personne ne reignera en maître chez nou. Nous avancerons tous ensemble, derrière un programme partagé et voté démocratiquement, et seul le peuple sera souverain. Le jour oû un seul homme sera notre maître, il sera vraiment tant de s'inquiéter et surtout de trembler.
Bon peut être que tu ne pense pas vraiment comme ça mais en tout cas s'il te plait, vraiment, fait attention à ce que tu dis car notre union est en marche et elle est plus fragile que jamais. Ce genre de réaction, même d'un simple militant, peut en refroidir plus d'un.
@ Guillaume
Le plus grand nombre sera d'accord avec toi, nul n'est ici en recherche d'allégeance à la régence d'un maître, quel qu'il soit. Attention toutefois à ne pas passer à côté de la double exigence de notre régime présidentiel et du barrage médiatique. Le premier impose la personnification, le second méprisant les idées au point de ne dépeindre les élections en seule lutte d'ambitions personnelles.
Il nous faudra quoiqu'il en soit un premier de cordée. Il nous faudra un porte-voix capable d'aller porter notre volonté d'en découdre. Avant de changer les règles d'un jeu, il faut se donner les moyens de le gagner. Avant de passer à une constituante, il faut jouer le jeu de la Ve. Ils veulent un grand leader, on leur offrira.
Si Mélenchon est élu, alors sa première décision sera, comme il l'a répété, de prendre les clés et de les jeter à la Seine. Gardons ceci à l'esprit.
Avec l'arrivée de la Fase et du M’pep au Front de Gauche, la grande dynamique de gauche s'amplifie.
La poudre va parler aux cantonales.
AG91 dit:
23 novembre 2010 à 7h38
"A gauche, Jean-Luc Mélenchon règne en maître." Le Monde
Ah ça fait un bien de lire ça, on part travailler avec l'espoir au coeur en ce jour du 23 novembre, jour de rassemblement pour dire stop à la casse de retraites.
Vous devriez changer de pseudonyme.
"Oncle Tom" vous irait à ravir.
Beau discourt Zora, ça fait chaud au cœur!
Allez debout, nous n'avons pas grand chose à perdre et tout à y gagner, surtout de montrer à nos enfants que certains combats sont justes et nécessaires!
19 ans et déjà exclu! aucune aide, les parents et arrière grand-parents sont dans la m**** aussi!
Melenchon c'est levé, levons nous, nous aussi, et cessons d'accepter l'inacceptable, d'admettre l'inadmissible!
Si nous pensons que cette société ne nous correspond pas, alors faisons de la politique, soutenons celui en qui nous croyons, soyons fort à ses côtés pour qu'il soit fort pour nous!
Et sachons que ceux qui permettent à la haute finance de détruire l'économie mondiale sont des bandits!
lefigaro.fr fait un sondage "Dominique Strauss-Kahn est-il de gauche ?". A cette heure, plus de 62% des lecteurs-internautes ont répondu "non"
@ G2F/Guillaume
Exactement que l'Elysée devienne notre bastille.
L'espoir des révolutions démocratiques en Amérique du sud:
un excellent article de Frédéric André qui fait un parallèle avec l'autre gauche!
http://www.legrandsoir.info/La-Bolivie-socialiste-approfondit-et-enterine-sa-reforme-des-retraites-Reflexion-sur-la-France-et-la-gauche-de-transformation.html
Porte parole du peuple, ton appel à la réflexion, à l'ouverture d'esprit et celle du coeur "indissociables" stimule le rassemblement et l'union des êtres responsables de leur destin.
Le peuple doit régner en Maître, puisse-t-il t'en donner les moyens.
Francia ! Vamos ! En Marcha !
@ 287 Guillaume
Tu sais en général, nous les gens de gauche, on ne s'attache pas vraiment aux personnes
Non, juste à Marx, Lénine, Chavez, Correa, Allende, Luxembourg, Jaurès, Marchais, Fidel et j'en passe. Arrêtons un peu ces indignations de vieille fille "anar" qui se trémousse horrifiée en scandant "ni dieu, ni maitre!" dès que le mot "maître" apparaît à ses yeux trop délicats :-)
Je trouve que vous y allez un peu fort dans votre réponse à AG91. C'est bien son droit (et encore plus le matin les yeux collés et un café à la main :-)) de se réjouir de ne pas lire dans les pages du Monde - pour une fois - que Mélenchon est le diable. Le reste, ce que vous lui faites, est un procès d'intention; j'aurais préféré que vous lui posiez la question pour essayer de comprendre ce qu'il voulait dire, au lieu de lui couper l'envie de finir son café :-)
Pour ce qui me concerne, je suis de ceux qui s'attachent fortement aux idées (si on peut parler ainsi, je ne suis pas attaché aux idées, mais constitué de ces idées) et aux personnes. Et pourtant, je suis de gauche aussi...
@ Alin
Ce que tu dis n'a rien à voir avec le sujet. Tu me cite des figures historiques de l'histoire du monde.
Aujourd'hui, nous tetentons l'union de l'autre gauche et oui je maintient, parler de maître est maladroit et insultant pour tous les militants que composent notre union.
@ 291 s joliet
C'est pourquoi le Nouvel Obs le donne vainqueur à 62% contre Sarkozy! La prochaine élection, c'est 100% de vote à droite
62% de DSK + 38% de NS = 100% libéral!
Arrêtez tout, rangez votre révolution citoyenne, les Français ont déjà décidé !
Avant de reprendre la Bastille (l'Elysée...), faudra reprendre la main sur l'information
@287 Guillaume (désolé d'écrire deux messages, j'ai cliqué trop vite sur "valider et je ne pouvais pas en rajouter un deuxième de suite):
Pour le reste, je partage entièrement votre analyse de l'article en question et du pourquoi. Ce que vous dites est indiscutable et vous voyez juste.
En relisant votre commentaire (et mieux!), j'ai compris ce que vous vouliez dire et le pourquoi de votre réaction :-) A la fin de la lecture de l'article dont parle AG91, j'ai réagit moi-même d'une façon qui ferait passer "larbin" et "laquais" au rang de gentillesses.
Lu de mon point de vue, je suis content de comprendre que "Mélenchon perce". Lu du point de vue d'un ensemble de la gauche, pour ceux qui ne réfléchiraient pas plus d'une seconde c'est le piège garanti: l'article sera suivi (en réalité il a été précédé) par un autre qui affirmera que Mélenchon fait une OPA sur la gauche et verra Mélenchon et/ou le PG et/ou le FdG d'un mauvais oeil.
286 Zora
Voilà ce que j'aurais aimé écrire. Je suis tout à fait d'accord avec vous. Depuis quelques jours j'arrête de lire tous ces textes qui se ressemblent et qui n'intéressent quelques-uns que pour critiquer la virgule mal placée de l'autre. Non j'exagère un peu car j'apprends aussi beaucoup de choses ici.
Mais dirigeons nous vers des choses concrètes, du quotidien, cherchons des idées, évoquons les soucis que nous rencontrons autour de nous. Que pourrait-on faire pour changer telle ou telle chose -
Bravo Zora
Vive le Front de Gauche et qu'il s'élargisse encore et encore !
DSK, le candidat naturel du P.S., nous fait la leçon :
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/11/19/04016-20101119ARTFIG00569-jean-claude-trichet-et-dsk-font-la-lecon-aux-politiques.php
Il a mis en cause «le choix social délibéré de travailler moins" (les 35 heures, et sans doute les retraites...), notre "potentiel travail" serait sous-employé...
Faudra qu'il explique ça aux fonds de pension (ses copains de la retraite par capitalisation) qui pratiquent le licenciement boursier... ou aux patrons qui virent leurs salariés à 57 ans.
En fait ce n'est pas le chômage qui l'inquiète, mais le fait qu'on ne fasse pas assez suer la couenne à ceux qui travaillent.
Progrès social, connait pas. Ah le brave homme... C'est quoi comme tendance ce socialisme là ?