24nov 10
C eci est une note spécialement longue. Commencée par petits bouts au fil des jours, elle a grossi au point que j’ai du la découper en plusieurs morceaux pour en régler la diffusion. Je pense et je fixe mes recherches en écrivant, comme vous le savez. Je traite ici du congrès du Parti de Gauche, de nos rapports avec les socialistes, de la situation en Irlande et au Portugal, du rôle des américains dans ce contexte. Puis je viens sur ce qui est arrivé à Audrey Pulvar. J’allais éditer ma note quand m’est arrivé le contenu du discours du premier ministre. Il a annoncé son intention de déposer une proposition de loi organique pour rendre possible le référendum d’initiative populaire. J’avais demandé la chose de toutes les façons et notamment dans mon discours dimanche. J’estime que maintenant il ne faut pas trainer et commencer tout de suite la collecte des signatures pour un référendum sur la réforme des retraites.
Notre décision la plus spectaculaire en la matière est d’avoir, peut-être exagérément, ouvert nos travaux à des personnalités extérieures dans des conditions d’exceptionnelle écoute. Il y a eu dix sept invités prenant la parole en trois jours. C’était peut-être trop dans la mesure où cela nous couta en temps de parole disponible pour les congressistes eux-mêmes, ce qui créa une certaine frustration. Mais la démonstration a été faite de ce que pourrait-être un parti organisé comme un mouvement davantage que comme une phalange, fédérant des domaines d’intervention plus ou moins autonomes mais complémentaires. Ce qui frappait dans les prises de paroles « extérieures » c’est précisément qu’elles n’étaient pas ressenties comme extérieures. Elles faisaient partie du tableau auquel chacun est confronté dans sa vie militante ou sa réflexion. Il y a beaucoup à attendre, selon moi, de cette façon de faire. Il s’agit d’un tournant à prendre où l’on passerait moins de temps à généraliser le débat et davantage à le particulariser et à le contextualiser. Illustrer une idée par le récit d’une pratique en modifie et en éclaire la perception davantage que mille batailles de verbes ou d’adjectifs sur les concepts qui s’y rapportent.
Une autre innovation vint à la fin. Ce fut la décision prise en bureau national de créer une co-présidence du parti, mixte, homme-femme. Notre intention est d’aller, à notre rythme, vers une généralisation de cette pratique. Il s’agit d’intégrer complètement et totalement la seule différence universelle, celle des genres. Cela veut dire assumer cette différence pour la libérer du lien dominateur non dit, et donc caché, que le patriarcat a introduit dans la relation de genres. Nous sommes le premier parti politique à faire ce pas et je suis certain que nous ne serons pas les derniers. Mais nous avons innové davantage que maints bavards sur ce thème. L’heureux concours de circonstances qui ajoute à la portée symbolique de notre décision, c’est que nous illustrons aussi, tels que nous sommes, Martine Billard et moi, deux aspects fondateurs de la personnalité culturelle du parti, le socialisme et l’écologie.
La troisième nouveauté est d’ordre doctrinal. Elle se trouve formulée dans mon discours final. Il s’agit de la prise en compte de la place du « précariat » dans les sociétés libéralisées. Je suis venu à cette question en décrivant ce qu’est « le peuple » dans notre discours. Il me faut dire qu’il s’agit d’une reconstruction de ma propre vision de l’action de gauche pour faire bifurquer le système capitaliste de notre temps. Je veux nommer quel est l’acteur de notre action, son « héros ». il s’agit du « peuple » en tant qu’acteur de l’histoire. J’ai rédigé le passage à ce sujet et je l’avais introduit dans cette note. Celle-ci, alors a explosé en longueur. J’ai donc préprogrammé son installation en ligne pour ce dimanche. J'y traiterais aussi des interventions du dimanche matin et spécialement de celle de Clémentine Autain.
Après tout cela il faut bien reconnaitre une erreur dans ce congrès. C’est celle de notre système de communication à son sujet. Ni nos innovations, ni la co-présidence n’ont retenus l’attention des médias présents. Et pas davantage le travail sur le concept de peuple exprimé dans mon discours. Pourtant le thème avait donné lieu à de belles polémiques finalement très abstraites. La Marseillaise finale, après l’Internationale, ni le passage sur le lien entre souveraineté nationale et souveraineté populaire n’a été retenu non plus… Et pas davantage le débat sur « l’impasse stratégique » à laquelle peut conduire le double refus qui est le notre de l’alliance avec les socialistes d’un coté et de la ligne de « l’extrême gauche plurielle » de l’autre. Le vrai sujet du congrès était tout de même : «que faire avec les socialistes et les verts ? ». Il n’en est rien apparu. Tant pis.
Ce qui a retenu l’attention c’est le supposé conflit avec le PCF à propos du populisme. J’ai même lu que j’avais « mis le concept en sourdine »… Mais quand en ai-je fais un argument de campagne ? Je ne le saurais jamais. Par contre j’ai tout de même consacré un bon quart du discours de clôture à la question du « peuple » comme acteur politique nouveau en relation avec l’émergence du « précariat » et il n’en est rien resté. C’est le moment de dire qu’aucun conflit entre le PCF et nous n’est possible sur la question de l’élection présidentielle. Cela ne tient pas à notre amitié réciproque. Les faits commandent. Et nous le savons tous depuis le premier jour du lendemain de notre percée aux élections européennes. Le Front de Gauche n’existe que par sa diversité. Un seul parti ne peut avoir toutes les candidatures. A partir de là c’est comme ça qu’il faut lire ce que dit avec tant d’insistance le PCF sur la nécessité d’être « collectif ». L’injonction fonctionne autant comme une évidence pour nous tous, à propos de la campagne électorale présidentielle, qu’en particulier pour les adhérents du PCF troublés par les sirènes du repli sur l’identité partidaire du communisme. Mais contre nous agit une propagande incessante. Celle des gens de médias favorables aux socialistes. Ceux là ont besoin des identitaires de tous poils, inclus ceux du NPA, pour jeter de l’huile sur le feu tous les jours.
Le thème a été écrit noir sur blanc dans un argumentaire du PS lors de la création du Parti de Gauche : nous voudrions faire une OPA sur le PCF. Depuis, le disque tourne en boucle. L’autre volet est : « mon impatience » d’être candidat. Il sert à réduire tout ce que nous entreprenons à un plan de carrière personnel. Mais quelle carrière aurais-je en vue ? Comme les mêmes ne peuvent aussi écrire que je vais gagner l’élection présidentielle, alors il leur faut produire un argument complémentaire: je ferai tout cela pour être ministre de leur fichu gouvernement. C’est le maximum d’imagination politique d’un bureaucrate ordinaire du PS qui fait sa carrière. Ainsi Benoit Hamon s’est spécialisé dans les petites confidences, les indiscrets comme ils disent, où l’on apprend que « tout cela finira par l’entrée de Jean Luc au gouvernement ». Air entendu du vieux squale qui en a vu d’autres. J’ai trouvé ça dans trois ou quatre médias sous des formes différentes. Une fois pondu leur œuf les poules caquettent de satisfaction. J’ai eu des poules, je sais de quoi je parle. Donc les indiscrets font les paons. Puis, mille diables, les voila bien embarrassés aussitôt. Si je vais aller faire la gauche du gouvernement à quoi sert la gauche du parti ? Misère ! Voila Hamon sans emploi ! Et comment tendre la main aux centristes en compagnie d’épouvantail de notre acabit ? Seule la stigmatisation peut être efficace. Huchon et Valls ont fait le travail. Mais mille diables, comment concilier ça avec l’appel à se regrouper au deuxième tour ?
Car ils ont vu les sondages. Ca les agace. Quel moyen pour eux de se passer des points que nous représentons ? Et pire encore du total que cela fait avec le NPA ! A nous deux, Front de gauche et NPA cela fait treize points ! Ca craint pour se faire élire contre nous au deuxième tour. Et comment dire en même temps que je vais aller dans leur gouvernement si nous sommes les diables dans leur bénitier? Retour à la case départ ! Donc le bon plan c’est de nous affaiblir en nous divisant. Pour eux, le bon feuilleton ce n’est donc pas eux et nous mais nous et le PCF. Diversion sans effet ? Non, il y a un effet. Ca m’énerve. Ca ne va rien arranger. Car je suis mal disposé à l’égard du PS.
J’ai une sérieuse raison. Avec les Verts, ils ont décidé de présenter des candidats communs contre nos sortants. D’habitude ce genre de coalition est réservé aux cas où il y a le Front National. C’est d’autant plus scandaleux, dans ce cas, que les intéressés siègent dans les mêmes exécutifs. L’idée des socialistes est de nous passer devant de cette façon et de nous obliger à voter au deuxième tour pour eux. Je ne crois pas, si cela se produisait, que nos électeurs seraient convaincus. Au contraire ! Le dégout gagnerait d’autres cantons où nos électeurs seront rendus témoins du procédé. Je m’en chargerai personnellement dans mon ancienne commune, Massy, où l’injure bat un record puisque le candidat commun vert socialiste est celui qui m’avait fait perdre le siège cantonal en 1992 en se maintenant au deuxième tour. J’avais repris le canton en 1998. Et Marie-Pierre Oprandi, qu’ils veulent éliminer, l’a repris à son tour contre le maire de droite ! Je ne pense pas que ce Vert de convenance puisse être élu cette fois-ci davantage qu’aucune autre dans le passé puisqu’il est candidat battu à toutes les élections depuis 1983 dans le cadre du renouvellement de la politique chère aux verts. D’une façon générale je crois que partout ou cette méthode nous est appliquée comme dans la Seine Saint-Denis, le Val de Marne et l’Essonne, il faut rendre les coups. Dans les cantons concernés et autour.
«Send them away.» Ce cri, c’était vers dix heures du matin, dans un reportage sur France Inter. Je ne l’ai pas entendu. C’est un ami qui écoutait la station. Il a été tellement impressionné qu’il a ressenti le besoin de m’en parler tout de suite. Des irlandais étaient interrogés. Un micro trottoir. Il s’agissait de l’arrivée de l’armée d’occupation européenne de « l’Europe qui protège » venue sur place pour tondre les irlandais au profit des banques. Le « hold up des banques » comme le titre sur un mode quasi bolchevik le tranquille journal « Libération ». Donc le journaliste interrogeait les passants. On entendit alors de la bouche d’un indigène la version locale de « que se vayan todos », le « qu’il s’en aillent tous ». « Send them away !» répondait en effet une personne interrogée. « Fichez les dehors ! » Ach ! Encore un populiste ! Cohn-Bendit au secours ! Huchon ! Valls ! Venez vite expliquer à tous ces gens qu’ils sont un danger pour la démocratie, des antis boches, et qu’ils sont pire que leur fascistes locaux ! Enseignez-leur vite comment baisser le nez et les yeux devant les puissants. Ce serait peine perdue. Trêve d’ironie. Le temps qui passe va montrer, hélas mille fois hélas, que le mot d’ordre surgit tout seul. Spontanément. Ici, des millions d’irlandais à qui on a fait obligation de voter une deuxième fois en référendum pour avoir droit à « l’Europe qui protège » découvrent l’ampleur de la farce. C’est l’Europe qui les frappe en pleine face pour les obliger à sauver une deuxième fois des banques parasites. Ces gens voient la servilité de leurs dirigeants, ceux de droite comme les sociaux démocrates. Ils exploseront. Déjà le gouvernement est emporté par une crise politique dont le pays ne va pas sortir simplement.
Mais avant d’aller plus loin à propos de l’Irlande, observons la situation du point de vue de ceux qui prétendaient la dominer. De quoi part-on ? Du « mécanisme européen de stabilisation » tel qu’adopté le 7 mai dernier. Il est doté de 440 milliards par les Etats de la zone euro. Sa mise en œuvre est assortie d’un arsenal de mesures d’austérité dont on connait le refrain : moins d’état et de dépenses sociales. Cette méthode n’a nullement enrayé la crise dans laquelle est plongée la Grèce. Mais comme les spéculateurs ont été grassement récompensés pour leurs audaces, les banques ont pris le gout de ces spéculations contre les peuples. Un scénario de crise identique s’applique désormais à l’Irlande et au Portugal. A tel point que le plan européen, lui-même assis sur de l’endettement public, pourrait être rapidement dépassé. Rien qu’en aidant la Grèce puis l’Irlande et le Portugal, on serait à près de 300 milliards consommés … Dès lors cela rendrait impossible dans l’enveloppe prévue un éventuel sauvetage de l’Espagne qui est le pays suivant dans la ligne de mire des spéculateurs. Pourquoi en est-il ainsi ? L’arrivée du FMI égale toujours un plan d’austérité. Et celui-ci en contractant l’économie aggrave la difficulté initiale car il réduit les recettes de l’état. De plus le plan du FMI s’applique par tranche comme un étranglement lent. Il laisse toujours une part du déficit à découvert pour que le pays concerné ne puisse se défiler et sente le souffle et la morsure des taux bancaires du marché privé toujours sur sa nuque. La preuve par la Grèce.
La Grèce ne s’en sort pas avec le plan du FMI. 110 milliards d’aide avait été promis en mai dernier. La Grèce n’a touché à ce jour que 29 milliards du FMI et de la Commission européenne. D’abord les taux exigés pour financer la dette grecque sur le marché ont d’abord baissés, tout en restant scandaleux. Après être redescendu autour de 9 % à la fin de l’été, dès l’activation du plan d’aide européen, les taux de la dette grecque à 10 ans ont repris leur envolée depuis mi-octobre, pour atteindre 11,5 % jeudi 11 novembre. Retour à la case départ, c'est-à-dire des niveaux proches du record de 12 % atteint au printemps. La conséquence directe de ce relèvement des taux est qu’elle complique la situation budgétaire de l’Etat grec. En effet le plan de « l’Europe qui protège » ne lui a pas permis de s’affranchir totalement des marchés pour financer sa dette. Rappel : Aubry dans son discours le 29 août 2010 à l’université d’été du PS à la Rochelle, avait salué « le courage de notre camarade Papandréou pour affronter la crise ». Il avait en effet avalé tout rond et sans une protestation le plan de son camarade Dominique Strauss Kahn. Pourtant dimanche 14 novembre Papandréou, l’ectoplasme social démocrate local, a fini par évoquer pour la première fois la possibilité d’ « un rééchelonnement du remboursement ».
Ca n’a pas duré. Evidemment la BCE s’étrangle de rage. La Grèce s’était engagée auprès de la zone euro et de la BCE à ne pas dépasser un déficit de 8,1 % du PIB en 2010 et avait même envisagé un déficit à 7,8 % du PIB. Or elle est aujourd’hui sur une trajectoire de déficit de 9,2 à 9,3 % du PIB, après révision de son déficit 2009 à 15,5 % du PIB et de la dette à 127 % du PIB. Rien de dramatique en réalité si on le rapporte en proportion de la richesse totale de l’Union Européenne. Face à ce qu’ils considèrent comme un non respect des objectifs assignés au gouvernement grec, une mission spéciale du FMI, de la Commission et de la BCE s’est rendue sur place. On ne saurait mieux montrer combien le pays n’a plus de souveraineté réelle. Comme l’état major d’une armée d’occupation la troïka a félicité le zèle des gouvernants indigènes. « Jusqu’ici tout va bien. Le programme a été mené a un rythme impressionnant et reste dans l’ensemble sur la bonne trajectoire » aurait déclaré au journal « Le Monde » le proconsul du FMI un danois qui co-gouverne la Grèce, Poul Thomsen. Fourbe comme un journal de France 2, le monsieur identifie après cette caresse, une urgence spécialement cruelle : « mettre fin aux dépenses abusives dans le secteur de la santé améliorer encore la collecte des impôts et réformer les entreprises publiques qui paient des salaires très élevés » On se pince en lisant cela !
Cette cruelle politique, on doit s’en souvenir à chaque instant, n’est destinée qu’à permettre à la Grèce de payer les taux usuraires qu’exigent les banques ! C’est un choc d’une incroyable brutalité qui a déjà provoqué un recul de quatre pour cent de l’activité économique. Autant en moins de salaires, d’impôts et de taxes. Le nouveau train de mesures devrait créer un choc au moins aussi important. Il y en a encore pour 4 milliards d’euros. Ces économies seraient réalisées par les ministères de la santé et du travail. Conclusion ? La Grèce ne peut pas s’en sortir. Je veux dire que le plan et sa logique sont inapplicables ailleurs que sur un bout de papier. Le bug va arriver comme ce fut le cas dans toute l’Amérique latine face aux mêmes politiques du FMI.
Les nouvelles coupes sont impraticables. Il n’y a plus rien à vendre et la fiscalité est au point mort du fait de la récession de l’économie. Les conditions politiques en sont au même point. Lors des élections locales des 7 et 14 novembre qui ont fait la joie du seul Dominique Strauss Kahn, les deux partis dominants, sociaux-démocrates et droite conservatrice, responsables de la situation budgétaire, ont brutalement reculés dans les urnes. Les sociaux-démocrates ont perdu près de 10 points en un an tandis que la droite a atteint un de ses plus bas niveaux historiques. Ce rejet des partis dominants s’exprime surtout de façon spectaculaire dans l’abstention et le vote blanc et nul. La proportion est sans précédent en Grèce. Il s’agit désormais de plus d’un électeur sur deux. En dépit du vote obligatoire, il a eu 53 % d’abstention au second tour et plus de 11 % de blancs et nuls. Ce sont donc 64 % des électeurs qui ont refusé les candidats en présence. L’autre gauche, seule force politique à avoir combattu le plan d’austérité enregistre une forte progression, totalisant plus de 15 % des voix contre environ 11 % aux précédentes élections. Si elle ne fait pas un score plus élevé c’est sans aucun doute du fait qu’elle ne se présente pas comme une alternative de gouvernement et reste divisée, à mort, entre les communistes « orthodoxes » et le reste de l’autre gauche. C’est une leçon essentielle pour nous. Il ne suffit pas d’être une force protestataire connue et reconnue. Il faut être un outil à disposition du peuple. La radicalité doit être à la fois unitaire concrète et gouvernementale. Cela n’existe pas en Grèce aujourd’hui.
A présent les vampires se sont abattus sur l’Irlande. Depuis début octobre 2010, l'Irlande a vu sa note dégradée en cascade par les agences de notation. Et pourquoi ? A cause du coût du sauvetage public des banques irlandaises. C’est le comble ! Ce sauvetage est payé par les contribuables qui n’ont aucune responsabilité dans le désastre. L’opération a du être réévaluée de 23 milliards à 45 milliards d'euros. Telle est la raison pour laquelle, le déficit public a bondi de 12 % du PIB à 32 % du PIB. Et le total de la dette s’est gonflé comme un ballon passant de 78 % du PIB à 99 % du PIB. Tout cela exclusivement à cause de la gestion hasardeuse des banques. Et pourtant on ne cesse d’entendre parler du « déficit de l’Etat», du gouffre de la dette publique comme s’il s’agissait des conséquences d’une orgie d’avantages sociaux et de dépenses publiques somptuaires. Après la dégradation par les agences de notation, l’Irlande subit exactement le même mécanisme infernal que la Grèce. Jeudi 11 novembre, les taux à 10 ans sur la dette irlandaise ont atteint le niveau record de 9 %. Et à 2 ans l’Irlande emprunte désormais à plus de 7 %. Réaction en cascade, les fonds souverains norvégiens et russes, gros investisseurs en obligations, ont décidé de stopper tout achat de dette irlandaise. Les responsables de la situation n’assument pas ses conséquences. « L’Europe qui protège » non plus, évidemment.
Cette situation dramatique a été précipitée par les déclarations provocantes de l’Allemagne. Il doit surement y avoir une réaction de messieurs Cohn Bendit-frères sur le sujet. Le gouverneur de la Bundesbank, Axel Weber a fustigé les rachats de dette publique – pourtant timides – par la BCE. Il a obtenu de celle-ci qu’elle cesse tout rachat de dette irlandaise. Quant à Angela Merkel, elle continue d’avancer sur l’idée d’une procédure de mise en faillite d’un Etat et donc de mise sous tutelle économique par l’UE en cas d’appel aux aides financières de l’Union Européenne. La situation irlandaise devenant explosive, l’aide de l’UE a été quasiment imposée aux dirigeants irlandais peu pressés de se faire mettre en tutelle. C’est pourtant un véritable abandon de souveraineté nationale qui a été imposé. Dans un pays qui est indépendant depuis moins de cent ans, c’est une gageure qui va se payer cher, je l’espère bien. Dés à présent, le comportement des banques, des libéraux et des proconsuls européens fait notre propagande mieux que des millions de tracts. Là-dessus l’arrogance des entreprises nord américaines qui annoncent qu’elles plieront bagages d’Irlande s’il leur faut payer des impôts terminent le tableau de ce que le peuple doit comprendre pour engager sa libération politique.
On peut ricaner devant ce désastre. Car l’Irlande comme on le sait était présentée depuis une décennie comme un modèle. Un modèle libéral, of course, une merveille de flexibilité et de compétitivité grâce au dumping fiscal. Le taux de 12,5 % d’imposition sur les sociétés contre 33 % en France est présenté comme le cœur de la politique d’attractivité de l’Irlande. Bref le moteur de cette économie est le dumping fiscal. Donc un coup tordu ! Il a été mis en place avec un accord en béton armé entre les libéraux et le parti travailliste irlandais. En même temps ces gens bombaient le torse à propos de leur pseudo rigueur budgétaire. Ils se gardaient bien de dire qui payait le « miracle irlandais » pour ce qui est des infrastructures qui poussaient comme champignons. Car tout cela a été payé par des torrents de subventions européennes ! Nombreux étaient donc ceux qui enrageaient de voir les libéraux au pouvoir à Dublin faire les marioles à la télé sur le thème « no tax », alors que c’étaient les impôts européens qui payaient à la place des fameuses taxes. Chaque irlandais a ainsi reçu neuf mille euros par an et par tête pendant dix ans d’affilé ! Au début de l’année 2010 l’Irlande était citée comme le modèle que devrait suivre la Grèce pour affronter la crise comme le raconte le dossier du numéro d’octobre du Monde Diplomatique.
Le Portugal, prochaine victime ? En grave difficulté budgétaire, le pays est lui aussi vivement attaqué par les « marchés ». Pourquoi s’en priveraient-ils ? Mercredi 10 novembre, lors d’une émission de 1,2 milliards d’euros, l’Etat portugais a été contraint par les vampires de porter les taux de ses obligations à 6 et 10 ans à des niveaux jamais atteints jusque là. Les taux à 10 ans sont passés de 6,2 % lors de la précédente émission à 6,8 %. Si elle se confirme, cette envolée des taux suffira à mettre par terre le plan de rigueur budgétaire adopté par le Portugal au prix d’une hausse de TVA et de baisses des salaires des fonctionnaires. Samedi 13 novembre, le ministre des affaires étrangères portugais Luis Amado a même envisagé dans l’hebdomadaire «Expresso», la sortie du Portugal de l’Euro si le pays ne parvient pas une union nationale pour de nouvelles mesures d’économie : « la solution de rechange à la situation actuelle serait de quitter finalement l'euro. C'est une situation qui peut nous être imposée par les marchés ». Hum ! C’est une rude menace. Trop rude pour être honnête.
Car les socialistes portugais ne sont pas davantage patriotes que leurs congénères des autres pays. Pour eux les lois du marché et autres dogmes libéraux sont plus important que toute autre réalité. Quand ils renoncent à la souveraineté de leur pays et acceptent d’obéir à des proconsuls en gilet de notaire comme le sont les Strauss-Kahn boys du FMI, ils n’ont pas l’impression de trahir le cœur de l’idéal démocratique. Ce qu’ils constatent quand ils obéissent, ils ne le vivent pas comme un drame car pour eux c’est seulement du réalisme, « la seule politique possible » et ainsi de suite. La nouvelle trahison des peuples a le visage d’une bonne conscience absolue qui fait perdre de vue tout sentiment de responsabilité humaine à l’égard des gens qui subissent les remèdes de Diafoirus de cette équipe d’écorcheurs.
Je dois dire que ces spéculations contre les Etats Nations ne me paraissent pas guidées que par l’appétit de lucre et la cupidité bancaire habituelle. Ces motivations sont là et bien là en effet. Mais je soupçonne autre chose. Je sais que les Etats Unis d’Amérique ont intérêt à la pulvérisation de la zone euro. D’une part elle redonne au dollar une place centrale puisque sans équivalent. C’est un élément décisif pour contrer l’actuelle fuite devant l’argent bidon des américains. Deuxièmement cela prépare utilement la mise ne place du grand marché transatlantique (GMT) sous la domination des billets verts que nous serons ainsi appelés à valider.
Les soupçons s’appuient sur de curieuses coïncidences. Dans le cas grec, la main des Etats-Uniens se voit. Plusieurs grandes banques américaines ont conseillé la Grèce dans la gestion de sa dette : Goldman Sachs, JP Morgan Chase, Merill Lynch, Morgan Stanley. C'est Goldman Sachs qui a joué le rôle principal en faisant mine d'aider la Grèce à s'endetter puis en contribuant à la plomber. A partir de 2001, Goldman Sachs a aidé la Grèce à maquiller une partie de sa dette, en ayant recours à des produits dérivés. Notamment en jouant sur les devises qui ont rapporté 300 millions de dollars de commissions à Goldman Sachs. Goldman Sachs a aussi servi d'intermédiaire à l'Etat grec pour placer ses titres de dette sur les marchés non européens, notamment chinois. Puis à partir de 2010, Goldman Sachs a spéculé contre la dette grecque. Elle utilisait manifestement sa bonne connaissance de la réalité de l'endettement grec. La banque misa donc sur l'envolée de ses assurances-défaut, les CDS, et spécula sans vergogne sur la hausse des taux des obligations grecques. Goldman Sachs jette de l'huile sur le feu des crises irlandaise et portugaises. Le 10 novembre, Goldman Sachs fut un des premiers acteurs à réclamer un plan de sauvetage de l'Irlande et du Portugal, alors qu'à cette date, ni ces pays, ni aucun dirigeant de l'UE ne l'avaient évoqué. Cet appel a amplifié la spéculation contre ces dettes et l'envolée des taux. Toujours dans le rôle d'affoleur, le chef économiste de Goldman Sachs a affirmé dans une note largement reprise par les médias que la Commission européenne avait secrètement rencontré le Portugal pendant le week-end des 13-14 novembre pour préparer un plan de sauvetage. Rien de tel pour casser un pays.
Goldman Sachs est le géant américain de la banque d'investissement avec 30 milliards de dollars de chiffre d'affaires. Goldman Sachs est étroitement liée aux gouvernements états-uniens successifs à travers ses anciens dirigeants. Le ministre des finances de Bush Henry Paulson, qui a renfloué les banques, était auparavant PDG de Goldman Sachs. La banque a d'ailleurs reçu 10 milliards de dollars de fonds publics lors du sauvetage du secteur bancaire états-unien. Elle a aussi été le premier contributeur privé de la campagne de Barack Obama avec prés d'un million de dollars de dons effectués par ses dirigeants. La révélation du rôle de Goldman Sachs dans la crise des subprimes et sa collaboration avec Madoff a momentanément terni son image. Et pourtant la banque recyclait des créances pourries dans des produits dérivés. Elle les plaçait massivement sur le marché. Puis en bonne connaissance ce que contenait ces titres elle a ensuite spéculé contre eux sachant qu'ils étaient pourris. Mais la banque a réussi à obtenir du gouvernement le retrait des poursuites pour fraude, contre le versement d'une indemnité de 550 millions de dollars. Moins les gains, reste une superbe prime au crime économique. La banque continue d'être présente dans l'administration Obama, à travers Mark Patterson, actuel directeur de cabinet du ministre des finances Timothey Geithner. Lui-même était lobbyiste pour Goldman Sachs. Et il y a encore Gary Gensler, qui était directeur financier de la banque. Il dirige désormais une des principales agences de régulation boursière américaine, la US Commodity Futurs Trading Commission, chargée de réguler les marchés dérivés.
Cette influence ne va pas diminuer. Goldman Sachs vient de caser un des siens au FMI pour s'occuper de l'Europe ! En effet DSK vient de nommer à la tête du département Europe du FMI, Antonio Borges, qui était de 2000 à 2008 un des dirigeants de la filiale londonienne de Goldman Sachs, chargée de développer les activités de la banque en Europe. Et Antonio Borges était précisément chargé de représenter la banque américaine dans ses relations avec les gouvernements et institutions en Europe, rôle où il a dû suivre de prés les manipulations de la banque dans la crise grecque. Personne ne peut nous faire croire que ces gens se disposent au hasard et qu’ils ne savent pas ce qu’ils font en agissant de concert. Ce n’est pas tout. Goldman Sachs a aussi un de ses anciens dirigeants au sein du Conseil des gouverneurs de la BCE. Il s’agit de Mario Draghi, gouverneur de la banque d'Italie. Il fut Vice-président Europe de Goldman Sachs de 2002 à 2005. Il a donc trempé lui aussi de très prés dans les montages hasardeux de la banque en Grèce. Cela ne l'a pas empêché d'être choisi par le G20 pour présider le Forum sur la stabilité financière qui supervise les réformes des marchés financiers. C’est comme ça ! Actuellement, Mario Draghi est aussi en concurrence avec l'allemand Axel Weber pour succéder à Jean-Claude Trichet à la tête de la BCE. On sait donc à quoi s’en tenir.
Ce n’est pas le seul point d’entrée direct des étatsuniens dans la crise européenne. Le rôle des agences de notation américaines est central. Deux agences de notations de Wall Street, Standard and Poor's et Moody's contrôlent 80 % du marché mondial des notations. En faisant rapidement descendre leurs notes contre la Grèce, elles ont accru ses difficultés de financement et alimenté la spéculation sur les CDS. A noter que l’opération a directement servi les banques américaines avec lesquelles travaillent ces mêmes agences. Impitoyables avec la Grèce, Standard and Poor's et Moody's l’a été beaucoup moins dans d’autres circonstances. Ainsi avaient-elles couvert jusqu'au bout Lehmann Brothers ou Enron, dont elles avaient maintenu la note triple A jusqu'à l'aube de leurs faillites. Moody's a abaissé successivement la note de l'Irlande en juillet 2009, juillet 2010 et a annoncé un "placement sous surveillance" de la note en octobre 2010, laissant présager un nouvel abaissement de la note. De son côté Standard and Poor's a dégradé à trois reprises la note de l'Irlande de mars 2009 à septembre 2010, et a aussi annoncé fin septembre 2010 une mise sous surveillance préparant un nouvel abaissement de la note qui tue. Ce faisceau de présences intéressées montre que les opérations de notations et prêts n’ont rien à voir avec l’objective appréciation des faits à laquelle on veut nous faire croire. Tous les intervenants ont partie liées avec un système global dont aucun des paramètres ne peut les laisser indifférents dans la mesure où ils en sont directement protagonistes. Le cœur de la partie qui se joue n’est pas l’Europe mais le dollar. Tout y revient et il faut tout penser en considérant que tout est rapport de force et grand danger pour le monde du fait des étatsuniens qui le dominent.
France 2, c’est le sujet de rigolade dans mon équipe, je l’ai déjà dit. On se souvient que j’en étais à cinq invitations à la matinale, annulées coup sur coup. Le pompon fut la sixième. Invité tandis que nous étions en train d’enregistrer « Vivement Dimanche », je fus désinvité moins d’une heure plus tard. La nouvelle fut donnée pendant la pause au public de mes amis. Tout le monde hurla de rire, tellement le mépris pour cette sorte de pratiques est grand parmi le tout venant. Ce dimanche ci nous avons eu le plaisir de voir ce que valent les déclarations recueillies avec componction par les confrères enamourés et béats d’admiration lorsque la rédaction de France 2 déclara qu’elle n’avait pas l’intention de me boycotter ! Cela alors que j’avais « sartrisé » Pujadas un jour où Pierre Carles me montrait comment ce médiacrate avait essayé de dresser en public un ouvrier rebelle. Quelle noblesse ! Quel fair play ! Quelle générosité ! Quel exemple d’ouverture de l’esprit rapportée aux mœurs féroces du populiste anti boche, dangereux pour la démocratie, que je serai pour ces gens là! Dimanche soir chacun qui s’y intéressait, pouvait voir que toutes les chaines de télévision sans exception, inclue TF1 et France 3, traitaient un sujet sur le congrès du Parti de Gauche. D’ailleurs LCI et La Chaine parlementaire avaient retransmis mon discours final. 57 journalistes avaient demandé une accréditation. Mais pas France 2. Ni journaliste, ni caméra, ni reprises de France 3. Rien. Jamais ! Pas une fois en trois jours. Même pour raconter les saloperies habituelles ou poser les questions perfides d’usage ! Rien. Un boycott franc et massif. L’exact contraire des déclarations auto-promotionnelles. Pourtant aucun récitant de la corporation ne pointera l’énormité du procédé, cela va de soi.
La meute n’aboie que pour mordre les horsins. Une telle prétention, un tel niveau d’appropriation personnelle de la télé publique pour des motifs aussi bas de vendetta montre l’urgence d’une profonde et lessivante révolution citoyenne là dedans. Et souvenez vous, vos autres les gens qui me lisez, que ce sont des menteurs à qui vous ne devez jamais faire confiance qui font ce journal. Regardez autre chose. France 2 n’informe pas, elle saupoudre ses affections. Répandez de tous côtés le mépris pour eux. Car plus le temps passe et plus de gens se méfient. On gagne du temps pour les prochaines occasions où leur sale propagande mensongère viendra nous tirer dans le dos comme en 2005 ou pendant la bataille pour défendre le droit à la retraite. Il est très important de priver de toute autorité ces gens tout au long de l’année et pas seulement dans les moments où leur propagande sournoise ou bien ouverte fonctionne à plein régime. C’est très facile à faire de bouche à oreille, vu le niveau de grossièreté de leurs manipulations. Il faut le faire avec humour pour que ça s’installe mieux dans les esprits. La bonne technique c’est la leur. Associer, sur un mode péremptoire et sans démonstration, une chose à une autre, pour la disqualifier. Par exemple, on dira de quelque chose que c’est « louche comme un journal de France 2 », ou bien « sournois comme un reportage de France 2 ». L’idée est de fixer dans les esprits que quoiqu’il en soit France 2 ment et triche avec la vérité. Ca nous fera gagner du temps. Et ça lance une mode. Avez-vous remarqué comment depuis que je m’y suis mis nombre de responsables de tous bords se décomplexent et ne se laissent plus marcher sur les pieds dans les interviews ? C’est excellent. Il faut mener une lutte contagieuse.
Je ne suis pas d’accord avec la décision prise à propos d’Audrey Pulvar. J’estime qu’une jurisprudence insupportable s’installe : une personne serait inapte à faire son métier correctement du fait de l’activité de son conjoint. Le cas est spécialement lamentable ici. Je lis dans le journal « Le Parisien » que la décision ne signifierait aucune suspicion ni prévention à l’égard de madame Pulvar. Ce serait seulement le risque qu’un invité vienne lui reprocher sa vie privée qui serait la cause de la décision. Le directeur de la rédaction, Albert Ripamonti aurait déclaré selon «Le Parisien » : « « imaginez qu’en direct un élu vienne lui balancer dans les gencives ses relations avec un candidat à la présidentielle… Ce serait destructeur ! » Je pense que ce directeur se trompe. Il attribue aux élus et aux débatteurs d’une façon générale les mœurs désastreuses de sa profession qui a en effet beaucoup de mal à respecter vie privée des personnalités politiques. Ce ne sont pas les élus qui achètent les photos des paparazzis, ni eux qui publient des informations sur les journalistes qui les interrogent. Sauf moi, bien sur, qu’on se le dise, car je suis près à publier en représailles jusqu’au prix du repas de communion du premier journaliste qui se mêlerait de près ou de loin de ma vie privée. En attendant, au cas précis, l’idée qu’une femme soit inapte à faire son métier du fait de l’activité de son compagnon est une affreuse régression intellectuelle et un recul lamentable pour la cause de l’égalité. Que les êtres humains soient influencés par leurs engagements affectifs et même par leur environnement est vrai, cela va de soi. Mais précisément, leur personnalité, et même surtout leur citoyenneté, se construit dans la capacité à se mettre intellectuellement à distance de leurs conditionnements et de leurs préjugés. Affirmer que quelqu’un en serait incapable c’est le traiter comme un enfant. Car les enfants, en effet, se distinguent notamment des adultes sur ce point du fait qu’ils sont des personnes en construction sur les aspects essentiels de leur personnalité.
Je crois que madame Pulvar ne doit pas être traitée comme une enfant mais comme une adulte. Si bien qu’elle seule est qualifiée pour dire si l’exercice de son métier est empêché ou rendu plus difficile dans le contexte matrimonial qui est le sien. Parmi tous les conditionnements qui s’exercent sur elle comme sur tout être humain pourquoi avoir décrété que ses sentiments à l’égard de son compagnon annuleraient la perception que les autres ont de son autonomie de pensée ? Parce qu’elle est une femme. Il n’y a pas d’autres réponses suggérées par cette décision. Cela rappelle cette déclaration de Jean-Marie Le Pen qui avait déclaré, à l’occasion d’une rupture politique avec l’une de ses filles, qu’il était normal qu’entre père et mari une femme choisisse toujours son mari. Alors qu’il s’agissait de choix idéologiques et comme si les femmes étaient incapables de choix personnels autonomes. Si je cite Le Pen, ce n’est pas pour rendre infâme son jugement du seul fait de ses idées dans d’autres domaines. Je veux juste souligner que cette façon de voir est très typique du vieux conservatisme qui s’appuie sur une vision de la vie où les êtres ne peuvent jamais être davantage que ce que leur supposée condition naturelle est censé leur assigner : noir, blanc, homme, femme, fort, faible. Je ne dis pas que ceux qui ont pris la décision à propos d’Audrey Pulvar l’aient fait au nom de considérations consciemment sexistes. Non. Je crois au contraire qu’ils ne s’en sont même pas rendu compte. Dès lors ils ont eux-mêmes prouvé que les conditionnements les plus puissants sont ceux dont on ignore qu’ils sont à l’œuvre en soi.
Connaitre ses déterminismes permet de les maitriser ou de les mettre au service de ses choix de vie. Les ignorer c’est en être esclaves au sens littéral, c'est-à-dire ne pouvoir en être maitre d’aucune façon. Pour ma part, je suis davantage inquiet des raisonnements que suggèrent à un journaliste le niveau de sa paye que ses amours. Je crois que les médiacrates sont incapables de se mettre à distance de leur réflexes d’appartenance de classe comme l’a prouvé le comportement de David Pujadas en face de Xavier Mathieu, parce qu’ils sont persuadé que leur réaction sont libres et non faussées puisque leur origine est cachée à leur yeux. Je crois que la sympathie politique fausse la qualité du travail journalistique quand elle est cachée. Madame Myriam Lévy, quand elle était journaliste à L’AFP, ou au Parisien devait déjà être dans les idées qui lui ont permis ensuite de diriger depuis 2007 toute la communication du premier ministre. On pourrait citer d’autres noms. Cela compte davantage à mes yeux, pour soupçonner ce qu’elle faisait alors, que de savoir avec qui et comment elle vit ses sentiments amoureux. De même je récuse qu’une journaliste, femme de policier, soit inapte à parler de délinquance. Et que, si elle n’a pas d’enfant, elle ne puisse parler de puériculture. Et ainsi de suite, pour l’un et l’autre sexe. Raison pour laquelle je crois, pour finir, que la décision prise à propos d’Audrey Pulvar est une grande régression. D’autant plus grande que la scène est publique et qu’elle est donnée à voir comme l’expression d’un comportement éthique alors qu’il s’agit de l’exaltation d’un préjugé inconscient directement enracinée dans l’idéologie patriarcale. Car cette décision ne voit que la compagne en elle, là ou il ne faudrait voir que la professionnelle. Et ceux qui n’ont vu que cela ne se sont pas rendus compte qu’ils mettaient en œuvre la forme d’aveuglement qu’il craignait de lui voir reprocher à elle. Cela s’appelle un préjugé. Madame Pulvar est victime d’un préjugé…
Je dis ce que je dis sur la tentation permanente des médias à empiéter sur la vie privée des personnes engagées dans la vie publique. Je le dis, instruit que je suis par ce même journal « Le Parisien » à mon sujet. Ce journal en effet fit mon portrait d’une façon spécialement obviée sur deux pages à charge. Se régalant de pouvoir dire que « ma compagne » était « dans les coulisses » de l’émission « vivement dimanche », invention pure et simple, qui n’eut pour effet que d’embarrasser les femmes qui s’y trouvait en effet. Puis, se croyant bien inspiré, après avoir relevé mon refus de répondre à madame Lapix à propos de ma supposée appartenance à la franc maçonnerie, de « révéler » mes soi disant fonctions dans la dite association d’après d’impossible confidences d’un soit disant membre de cette respectable association. Les gens de presse franc maçons ont apprécié, j’en suis certain. C’est évidemment un viol manifeste de ma volonté sur ces sortes de sujets de ne jamais exposer le moindre signe d’appartenance religieuse ou philosophique aussi longtemps que je serai élu. En agissant de cette façon provocatrice, il s’agit de me pousser à démentir ou à confirmer c'est-à-dire dans les deux cas à me déjuger.
Je le répète ici et je mets en garde une fois de plus s’agissant de moi : il est interdit de parler d’une quelconque façon des miens ou de quoi que ce soit à mon sujet qui concerne si peu que ce soit ma vie privée. Non parce que j’aurai quelque chose d’indigne à cacher. Mais pour deux raisons. La première est que selon moi un élu en République est l’élu au nom de tous. Il est élu lui et non sa famille. De plus, il ne doit d’aucune façon marquer une appartenance autre que politique puisque c’est sur elle et elle seule que porte le vote de ses concitoyens. Il doit donc s’interdire scrupuleusement toute ostentation concernant sa vie privée dans tous les aspects de celle-ci. Et notamment pour celles qui pourraient induire qu’une décision est prise au nom d’autres considérations, que celles exposées en public. Seconde raison : les êtres qui m’entourent et me sont chers restent libres et ne doivent pas être assujettis à mes choix et activités. Ils ne m’imposent rien et je ne dois rien leur imposer de plus que ce qu’ils subissent déjà du fait de l’impudence ordinaire de la vie médiatique et publique.
@Emmanuel 29
En quoi aurions nous besoin d'un Montebourg, véritable girouette politique, vrai opportuniste, qui conçoit les idéaux de la gauche comme un slogan publicitaire? Il veut faire gauche, mais il est dans la lignée des cadres du PS, dans l'accompagnement du capitalisme...Aller s'inspirer de la campagne d'Obama, pour l'adapter en France pour les primaires du PS, c'est un comble, non? Que n'est-il allé en Equateur observer ce qu'est un vrai changement? Non, il a choisi son modèle, sa référence, les puissants...Nous avons besoin, à mon avis, de gens de terrain, des syndicalistes honnêtes, des associatifs, des citoyens...la France ne manque pas de "talents", de personnes engagées, au quotidien, dans l'expression des idéaux de gauche. Ce n'est pas la star'ac, c'est la politique telle que nous la concevons, à savoir, celle de l'expression populaire. Marre de voir toujours les mêmes têtes, ces personnes qui s'accaparent la parole politique, nous sommes capables, chacun à notre niveau, de porter cette parole, de la partager...Des besancenot, facteurs ou autres, la France en compte des millions. Cela ne veut pas dire que nous n'ayons pas besoin de vieux loups de mer genre Mélenchon, mais que ces derniers soient au service du peuple, non à leur propre service. J'aurais autant de mal de voir un Fabius (même s'il a dit non au TCE), qu'un Montebourg, rejoindre le FdG...Seraient-ils prêts à (re)devenir des simples sympatisants ou militants? Quitter le doux confort du pouvoir et l'éclat illusoire de la "notoriété"? On ne fait pas de la politique pour être connu, mais pour faire connaitre des idées...
très bon propos ouvert réaliste d information du Public et large de Jean Luc Mélenchon sur notre environnement Européen et de ses événements !
Nous ne pouvons plus faire l'impasse de s informer et de nous impliquer dans le débat et l'action politique.
Le 24 novembre dernier à l'Assemblêe National : SUITE au remaniement Ministériel et en perspective des prochains 18 mois :
Déclaration de politique générale du 1ER MINISTRE François Fillon, diponible en intégral (46 mn) sur Daily motion, saisir le titre de la vidéo "L'élan de la Réforme est intacte" ;
Réponse de Gauche au discours de François Fillon, disponible en intégral (20 mn) sur Daily motion, saisir le titre de la vidéo "réponse socialiste du discours de François Fillon".
A nous de saisir les clivages idéologiques et de choix politiques. L intervention du député Mr. F. Brottes est un bilan sur le territoire Français et tout à chacun peut y puiser idêes utiles à tous les Français.
Encore un écrit du camarade Jean luc Mélenchon clair et précis! un peu long mais en regard des embrouillaminis que le système génère,articulés avec des attaques sans précedent mensongères,calomnieuses,- de répétition du brun-rouge matraqué en 2005 lors des distributions de tracts pour le NON, NOUS, une force grandissante,incontournable,politique leur répondons par un nécessaire "FichONS-les dehors" et par la constitution d'un Front de Gauche dans chaque européen...et...ailleurs......
C'est la réponse politique aux mouvements profonds,de masse et classe qui fleurissent pour une Alternative possible et d'URGENCE.
Encore une fois notre Peuple est regardé comme avant-garde----sans oublier les précurseurs DIE LINKE...et..Lafontaine........
Que vive le projet tant attendu du Programme populaire partagé,quant aux "savants"analystes surfant sur les intentions du P.C.F,nous vous renvoyons à ce projet structurant en discussion.
De: "lire les textes du npa" ça ne suffit pas,car les actes sont ......?....réponse à Vergnes 14
et vive la Gauche Unitaire !
Excellentes analyses vraies de Marc 34 et Michel Matain 34
A guillaume (54)
Mouai ! cela dit,j'ai 65 ans et ça fait pas mal d'années que "LCR/NPA " se contente (et à très juste titre) de la contestation en " prenant soins" d'éviter la participation, le moment venu, en trouvant toujours les bons mots pour le faire..........Est- il venu le temps.........................
@ 46 dorant
Anticommunisme récurrent au PG ? (...) Le PG semble rempli d'anticommunistes profonds (...)
Une petite comparaison pour comprendre par l'exemple ce que je veux dire. L'enfant rentre avec son bulletin de l'école et annonce aux parents: "j'ai eu 15 matières avec des notes entre 16/20 et 20/20 et une matière où j'ai obtenu 10/20" - "Comment? 10/20? Mais c'est pas possible, tu ne fous rien, t'es un paresseux, tu n'arriveras à rien dans la vie" (par expérience professionnelle je peux vous dire que j'ai rencontré des gens dans le cas précis que je vous cite). Fixation de l'attention sur le point négatif, occultation de tout le reste.
Je n'ai surement pas eu la même lecture que vous de tous les messages de ce site (et peut-être qu'à des moments différents nous lisons des messages différents), mais je ne trouve pas qu'il ait un Anticommunisme récurrent au PG . Aussi, il faudrait également partir du principe que les commentateurs de ces articles soient du PG ou pour le PG, chose invérifiable: il y a des membres ou sympathisants du PG, il y a aussi des membres et sympathisants d'autres partis de gauche, d'autres qui n'appartiennent à aucun parti ou mouvement, d'autres de passage au détour d'une recherche sur le web, d'autres qui écrivent de l'étranger (comme c'est mon cas), etc, etc.
Je propose qu'on garde raison et qu'on évite de tirer des conclusions hâtives. Saluez les camarades du PCF, les camarades du PG ne sont pas anti-communistes. Le PG est composé de gens et si le PG a rejoint le Front de Gauche (et réaffirmé fermement son appartenance récemment) initié et proposé par le PCF, je pense que le PG n'est pas rempli d'anticommunistes profonds. Ou alors ce sont des sacrés hypocrites affairistes et je doute fort que ce soit ce que vous pensez. Répondons à certains, au cas par cas (comme je le fais parfois avec certaines personnes du PCF qui s'affichent anti-PG et/ou anti-FG), mais ne...
Précarité en Eire (deuxième et dernière partie)
Enfin, en 2005,Philippe Brillet, géographe français, publiait sur la Toile, une étude du problème irlandais : Dublin, nouvelle extrémité occidentale de la « Banane bleue »
http://www.diploweb.com/forum/brillet1.htm
Après avoir reconnu que « l’Eire est en 2005 au deuxième rang de l’Europe pour la richesse par habitant », qu’elle est devenue « le Tigre Celtique ». le géographe conclut : « le Tigre Celtique est sans doute extrêmement menacé dans sa forme actuelle »… « la croissance irlandaise va très probablement se ralentir dans l’absolu, alors même que d’autres pays de l’Union vont probablement entrer à leur tour dans un cycle de développement soutenu ».
Que va devenir dans la conjoncture actuelle cette malheureuse population, dont près de 15 % vivait dans la misère alors que l’économie du pays faisait des bonds extraordinaires ?
Une fois n’est pas coutume, le Nouvel Obs’ publie ce jeudi : « Irlande : du « Tigre celtique » à l’effondrement". Hier, la même feuille avait publié le nouveau plan d’austérité qui a fait dire à Eamon Devoy, syndicaliste irlandais :
« La vie va devenir insupportable ».
Il aurait peut-être du ajouter que la vie deviendrait insupportable à beaucoup plus de 15 % des travailleurs, et qu’il faudrait que les trade unions cessent leur fricotage avec les patrons.
Si 2012 voit la victoire de la droite (j’inclus dans la droite le PS), la vie pourait devenir insupportable pour une bonne partie de la population française.
Il y a peut-être deux gauches, en tous cas, il n'y a qu'un seul PS. Il se confirme que Martine Aubry et DSK ont signé un accord, approuvé par Fabius (qui considère que DSK serait le meilleur candidat de gauche). Il n'y aura pas bataille entre les deux, ils se mettront d'accord sur le nom du candidat. Ainsi, la gauche du PS, les Hamon, Filoche et Cie, qui se vantaient d'avoir gagné le Congrès et fait élire Aubry sur une ligne "de gauche", risquent de se retrouver demain avec comme candidat DSK, qu'ils n'ont cessé de traiter de tous les noms depuis qu'il dirige le FMI.
Je re-repose la question aux camarades du PC : quelle est leur position par rapport à DSK, l'affameur des peuples ? Mélenchon a répondu à peu près clairement, mais il me semble que si on veut savoir vers quoi se dirige le FG, on a besoin de savoir si la position des deux partenaires.
J'ose encore espérer qu'il n'y aura pas encore pléthore de candidats de gauche au premier tour. Vous avez souhaiter vous démarquer du PS et créer votre parti identifié comme véritable parti de gauche c'est bien et courageux ; j'ai voté deux fois pour le PG (ou front de gauche) mais je regrette amèrement que la gauche -divisée, certes avec justifications- ne soit toujours pas capable de s'unir comme par le passé face à la droite ! Vous avez l'air de renoncer à voter pour le PS s'il est présent au second tour : pour ma part je voterai pour eux car il me semble inconcevable et abominable, simplement pour se démarquer idéologiquement et stratégiopolitiquement, de risquer une continuité du pouvoir à droite voire à l'extrème. Mes paroles semblent probablement naives, incompétentes politiquement et simplistes mais je ne suis pas certaine que cela ne soit pas le souhait d'une grande majorité de Français : un retour à une gauche forte et unie dans la lutte anti droite...
Une humble électrice, simplement.
Pensez-vous que nos enfants créeront le Tribunal International Pénal des banques?
Jean-Luc, Camarades du PG,
Auriez-vous un contact internet avec un parti de gauche ou syndicat portugais ami du PG français, afin de leur témoigner de la solidarité dans leur lutte actuelle ?
Fraternellement
La lutte continue et plus les choses avances et plus on en apprend de belles. À la lecture de ces propos il m'apparaît qu'effectivement et plus que jamais nous allons dans une direction qui s'annonce profondément néfaste pour le plus grand nombre. Et encore, ce n'est que le début, le Parti de Gauche, ses adhérents, sympathisants, militants, doivent s'attendre à une rude bataille. M'est avis qu'il va y avoir du sang et des larmes. Néanmoins dans ce tumulte il m'apparaît encore une fois impératif de conserver son intégrité et une saine sérénité. Une sérénité solide contre laquelle viendront se briser toutes les perfidies d'où qu'elle vienne.
C'est la raison pour laquelle je me refuserai à faire mauvaise presse à France Télévision par système, je me contenterai, chaque fois que cela sera nécessaire, de dénoncer, comme vous le faites si bien ici, et de lever le voile sur les failles de l'institution. Elle se détruit d'elle-même et déjà de nombreux citoyens ne sont plus dupes de ce que l'oligarchie médiatique a à proposer. La pédagogie plutôt que la propagande, toujours.
Bonjour,
Un petit mot pour exprimer mon sentiment pour 2012 : De récents sondages donnent des estimations qui font apparaître le Front de Gauche à 6%, le NPA à 6.5% : et ça commence à déranger : Mr. MELENCHON à vous et votre équipe de faire attention aux coups bas, aux stratégies destinés à scinder, à diviser la vraie gauche : Le PC d'un coté, NPA de l'autre et le PG/Front de gauche à part. "Le Facteur" cherche un vote de reconnaissance, peu importe au NPA que SARKO ou la Gauche l'emporte : Ils ne sont bien et n'existent que dans l'opposition : il ne feront rien qui changerait cette situation. Alors soyez prévenus : ils vont la jouer solo sous prétexte divers : écologie,... Allez sur leur site et vous allez comprendre. Quant au PC : comment exister dans un front de gauche ? Ils ont disparu du paysage politique Français mais ils ne s'en sont pas encore aperçu !
Dommage, il me semble que j'écris une chronique annoncée et prévue d'avance !
Puis-je me tromper, car pour finir rêvons un peu, positivons : Un vrai Front de gauche à plus de 13% au premier tour ? Possible ?
A plus !
@Carine
Bien sur qu'il serait plus facile de dire "faisons l'union de la gauche", mais notre expérience fait que ce n'est plus avec des recettes d'adaptation au capitalisme que nous arriverons à restaurer une vie digne pour tous, sans peur des fins de mois, sans peur de perdre son emploi, en ayant une école digne de ce nom, des services publics tissant un lien social indispensable.
Dans de nombreux pays ce que l'on appelle la sociale démocratie, représentée en France par le PS, a échoué, face au capitalisme financier destructeur.
Ce que nous voulons c'est un vrai changement de cap, pour dépasser le tout "fric", pour dépasser l'individualisme ravageur et construire une société où l'Homme est au centre des préoccupations.
Une lutte de classe existe, nous en avons la vision clair au travers de ce clan au pouvoir qui détourne le bien commun au profit des intérêts particuliers d'une caste.
Il ne s'agit pas que d'une lutte anti-droite, il s'agit de combattre ce capitalisme financier international semeur de misère partout.
Nous avons besoin de savoir clairement comment lutter contre ce système économique et le PS ne donne aucune réponse novatrice à ce nouveau contexte, trop empêtré dans ses problèmes de personnes.
Notre seul solution est de mettre en tête de la gauche, au premier tour, le Front de gauche et l'ensemble des organisations qui ne manqueront pas de s'y associer d'ici là dans une dynamique de changement radical et populaire.
Ensuite il sera bien temps de savoir quoi faire au second tour.
@47 Pascal Guimier et 3 Valdo
j'ai les mêmes doutes que vous.... est ce comme celà doit arriver un moment d'inattention (en contradiction avec les positions permanentes prises par JL Mélenchon, mais aussi Martine Billard, le PG, le FdG, La GUE) ou une erreur dans la comptablilisation (comme celà doit arriver) ?
Il est souhaitable que JL Mélenchon s'exprime sur le sujet...
à l'extérieur du parti mais aussi à l'intérieur...
A propos des masses énormes de "fric virtuel" dont dispose les fonds de pension, j'ai trouvé dans la Tribune un article sur les procès en cours à Wall Street. Les sommes indiquées laissent rêveurs, non?
"Si jusqu’à présent le marché des produits dérivés était jugé opaque et pas véritablement régulé malgré sa taille,
583 000 milliards de dollars de contrats dérivés sont négociés de gré à gré (OTC), la CFTC et la SEC ont proposé de nouvelles normes sur le fonctionnement des marchés OTC."
Jean-Luc,
Brillante analyse sur les collusions scandaleuses entre le FMI via DSK, les banques américaines au premier rang desquelles Goldman Sachs et la Commission Européenne sur le dos de l'Europe elle-même, de ses citoyens et des pays membres.
Il est indispensable de populariser cette analyse par des tribunes dans la presse (Le Monde, Libération, et même le Figaro) et même d'en parler ce soir sur BFM !
@ 47 Pascal Guimier, sur l'accord commercial anti-contrefaçon
A priori, Jean-Luc Mélenchon a voté contre cet accord. Voici son explication de vote au parlement européen :
Explication de vote e Jean-Luc Mélenchon : Accord commercial anti-contrefaçon (ACAC)
L'Accord Commercial Anti Contrefaçon (ACAC) a été négocié dans le dos des citoyens et envers et contre l'ONU et son Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle, seule légitime à mettre en place ce type d'accord. Avec l'ACAC, une poignée de pays ont négocié entre eux les règles qui prévaudront en matière de droits de propriété intellectuelle. Cette confiscation du droit international au profit des pays les plus riches et de leurs plus proches alliés est en soit intolérable.
Alors quand en plus le doute plane sur une possible brevetabilité du vivant ou encore sur d'éventuelles entraves à la mise en circulation des médicaments génériques, l'urgence n'est pas de déplorer ceci ou de regretter cela en acceptant d'être mis devant le fait accompli. Je vote contre ce texte.
Merci jean-Luc pour cette analyse économique chiffrée au moment où il est nécessaire d'expliquer autour de nous ce qui se passe en Irlande.
Cependant je ne partage pas totalement ton analyse concernant la main mise des États-Unis sur la situation européenne. Il faut à mon sens analyser tout cela non pas comme des rapports de forces géopolitiques, mais comme une croisade néo-libérale, mené dans le monde entier par des fanatiques du marché au service des riches contre les peuples et leur souveraineté. En effet, le peuple américains a autant à souffrir du néolibéralisme que nous, voire plus dans la mesure où comme tu le soulignes, les imbrications politico-économico-médiatique de l'oligarchie y atteignent un paroxysme inégalé sur la planète. Les militants américains appellent ça la Corporation ; un réseau d'hommes d'affaires, d'industriels, de boursiers, de journalistes et d'intellectuels agissant ensemble pour avoir la main mise sur la politique du pays et affaiblir l'Etat. En bref, je regrette que tu n'analyse pas l'influence de banques américaines comme goldman Sachs sur nos économies européenne sous l'angle de la lutte des classes ; ce qui serait beaucoup plus pertinent à mon sens.
deuxièmement, je ne te suis pas bien sur la question d'Audrey Pulvar. Comme d'autre personnalités marquées à gauche, tu sembles défavorable sa mise à l'écart préventive pour risque de conflit d'intérêt. résumons. Un candidat déclaré à la présidentielle (parce que c'est bien le but de Montebourg : être le candidat du PS en 2012) est le conjoint d'une journaliste présente sur plusieurs médias nationaux... Il est évident que la question du conflit d'intérêt se posera tôt ou tard. Est-ce parce que zèle de fémminisme ? Est-ce parce que la gauche serait hors de tout soupçon ? Ou par opposition systématique, quitte à se contredire ? je ne sais pas, mais je ne comprend pas ta position.
A par ça, tout mes encouragement !
Un...
Une respectable association relève du domaine publique.
Rare sont les associations où l'on prête serment.
Il me semble que le serment engageant les membres d'une respectable association devrait être du domaine publique dans la mesure ou il entre en interférence avec d'autres types de serments les engageant dans toutes formes de service publique ou de service de la nation. Je pense au serment de juge au hasard entre mille autres exemples.
C'est une question que se posait entre autres le Procureur Eric de Mongolfier lors de ses enquêtes Niçoise.
Irlande, histoire de chiffres.
Jean-Luc Mélenchon nous dit que l'Irlande a reçu 9.000 euros par habitant pendant 10 ans.
Ça représente 396 milliards d'euros.
Le "plan d'aide" se monte à 85 milliards d'euros c'est à dire moins du quart de ce qui a été versé sans contrepartie pendant 10 ans. Pas même, et surtout pas sur le dumping social. Au contraire.
Et aujourd'hui il est exigé un plan d'austérité d'une rigueur allucinante.
Un plan de guerre !
A Gilbert Duroux.
Pour moi,il ne peut y avoir d'ambiguitée par rapport à Strauss-Kahn.
N'ayant jamais fait de culte des masses,je vous répondrais tout simplement ceci:C'est bonnet blanc et blanc bonnet(comme le formulait en 1969 Jacques Duclos.
Avec le "Front de gauche"nous formulons une offre.Si les exploités ne saisissent pas la bouée de sauvetage,une fois de plus ils couleront!
Ce qui m'embête c'est que nous coulerons avec!
Un intervenant nous parle de disparition du PCF du paysage politique.Ne t'inquiète pas citoyen!il bande encore!
Ceci en dépit de l'anti-communiste qui perdure!
Pour la période présente c'est de construire ENSEMBLE le projet partagé par le plus nombre victimes de la politique actuelle de Sarko et ses sbires.
@vergnes 48
Tenons nous en aux faits :
La déclaration d’Olivier du 9 novembre 2008 est dévastatrice : http://www.lcr-rouge.org/spip.php?article2652
Il a dit cela de son propre chef, aucune réunion collégiale, ni comité directeur préalable ne l'autorisaient à tenir ces propos péremptoires.
Ou alors qu'on me fournisse la date, les participants et l'odj de la réunion qui l'a mandaté pour tenir ces propos.
Il venait ainsi de résumer avec 5 mois d'avance, le CPN de mars 2009 qui décide à 80 % ! de refuser l'union avec le FdG.
Il faut être sévère avec la gauche d'accompagnement. Mais le plus grand service qu'on lui rend est de nous désunir pour lui garantir sa suprématie a gauche.
Tenir un discours très critique envers le PS pour ensuite agir pour lui ouvrir la voie de la primauté à gauche en refusant l'union avec le FdG, c'est du réformisme. Et du plus mauvais genre : Hypocrite.
Ouah ça c'est de la note... C'est décidé, je me colle au PdG !
http://www.lepartidegauche.fr/paybox/adhesion.html
@ 72 marc @vergnes 48
L'attitude d'Olivier en 2008 est normale : après le score désastreux du PCF en 2007 à la présidentielle, il était convaincu que le futur NPA prendrait automatiquement et sans effort la place du PCF que le PCF disparaitrait corps et ame sans bruit, que la NPA serait le seul représentant de l'autre gauche,... Mais tout ça reposait sur une analyse fausse des résultats de 2007 : le fait que les électeurs communistes aient boudé le candidat du PCF à la présidentielle ne signifiait pas qu'ils avaient disparu pour autant et le PCF avec ! Le NPA et beaucoup d'autres qui ne comprennent pas grand chose à l'enracinement du PCF sont incapables d'expliquer la variation des scores électoraux du PCF en fonction des différentes élections.
L'importance de la création du Front de Gauche est qu'il y a de nouveau une adéquation entre le PCF et ses électeurs. Et on le verra de façon très forte aux prochaines cantonales. Le Front de Gauche va remporter ses plus grands succès dans les anciennes zones de forte influence électorale du PCF. Et on le verra dès dimanche prochain à Noisy-le-Sec et à Corbeil où ont lieu deux élections municipales. Dans un cas il faut arracher la ville à la bande à Dassault, dans l'autre il faut la reprendre au PS !
@ Mélenchon, je cris depuis un certain temps que c de la connerie de cou rire après des années ou pas, premièrement pour trancher pour ne faire de fausse polémique sur cette grève par exemple, le peuple n'ait pas dup! On pourrait se demander si par exemple ce n'est plutôt pas pour justement faire revenir a gauche certain déçu du PS ou les autres! car prendre la retraite avec 800 euros,mais qui ne va pas aller travailler au black pour s'en sortir!qui, la seule solution c l'ermitage, avec 800 euros de retraite !allons ne soyez pas crédule! ou alors augmenter les retraites d'abord au niveau du smic bien sur!les francais ne croit plus au temps, il croient au confort morale,physique et matériel, il veulent mériter salaire!dont tout un état d'esprit,naître libre et égaux en droit etc..ce n(et plus le cas! premièrement comme vous le dite si bien il faut une révolte citoyenne pour faire valoir le partage, la démocratie,par les urnes pour que notre carte d'électeur ne servent plus a employer certain petit pourvoyeur de pouvoir carriériste, non résistons pour reformer un meilleur partage des richesse aux peuple francais qui doit aussi reconaitre,apartenir et recevoir en du sa propre reconaissance en tant que tel tout est dis, il nous manques des femmes et des hommes capable de travailler ensembles pour former un outils a disposition du peuple pour affirmer une unitée concrete et gouvernemental.
Si j'en crois JL Mélenchon:"La coalition du Front de Gauche ne prend son sens que parce que ce petit quelque chose [le PG]donne une forme concrète au rassemblement. "Faute de quoi le Parti communiste qui a aussi souhaité ce rassemblement ne pourrait rien faire d’autres qu’agiter un slogan face à un NPA volontairement isolé qui fait de sa solitude un argument identitaire."
Est-ce un avertissement sybillin donné aux camarades du PCF, si la "forme concrète au rassemblement" ne passe pas par sa canditature ? En tout cas, cela y ressemble.
L'argument du "cavalier seul" du NPA, je commence à l'entendre un peu trop souvent, y compris dans le quotidien "Sud Ouest" il y a déjà 1 mois à propos des cantonales. Les camarades du NPA ont en effet découvert dans ce quotidien que leur parti faisait "cavalier seul" en présentant 3 candidatures locales dans le Lot-et-Garonne et en citant les cantons. "à la diffèrence des partenaires du FdG, qui eux, se rencontraient pour des candidatures communes" (article son signée)
Mettre en parallèle ce "cavalier seul" qui ne se fondait sur rien avec le "rassemblement" du FdG, c'était "signé" quand même. Paraît-il que certains appellent ce genre de coup tordu "faire de la politique autrement".
Par contre, ce qui est exact cette fois, c'est qu'aussi bien le PG que la GU ont demandé à rencontrer le NPA sur les cantonales, et le NPA est d'accord pour les rencontrer.
Dans sa réunion natonale du 13/14 novembre (CPN), le NPA a approuvé une résolution sur les cantonales avec
"Une condition à d’éventuels accords avec d’autres forces politiques (PCF, PG, FASE, Alternatifs, etc.) est l’engagement à ne pas participer à des majorités de gestion des exécutifs départementaux avec le Parti socialiste".
Face aux reformes des retraites les Français se sont mobilisés depuis avril-mai 2010 jusqu'à ce mois-ci.
Durant ces dur mois de luttes nos détracteurs capitaliste et libéraux français et européens ce sont amusés a dires que nos efforts étaient vains ainsi que ceux du peuple grecs.
Aujourd'hui alors que certains voudrait faire passer notre mouvement momentanément essouflé en un mouvement ridiculement anéanti, nos camarades et amis Portugais,Anglais et Irlandais entre dans la danse dans une motivation qui monte crescendo et pour des motifs similaires au nôtres: reformes des retraites injustes, plans d'austérité, corruption a haut niveaux, chômage etc..
Rien n'est fini, tout commence!
Je ne vais pas faire long...
Je pense qu'il faut que toute la gauche, la vraie, s'unisse.
J'entends pars là un front de gauche encore plus crédible et fort !
Ne parlons nous pas d'union, de rassemblement, de force commune !?
Donc, malgré et toujours quelques differences entre les partis, nous sommes dans l'ensemble d'accord sur une chose, nous ne voulons plus de cette politique et nos valeurs sont autres que l'argent et le profit (etc... voir programme et grandes lignes du front de gauche)
Je suis donc pour un grand "Front de gauche" qui regrouperait PG, PCF, NPA, LO, GU pour ne citer qu'eux...
Et bien entendu, car le point de divergence est là, n'accepter aucunes alliance avec le PS pour les raisons que nous connaissons tous...
Fraternellement
Continuons comme çà les querelles PCF/PG/NPA.. et on va avancer ! Vers quoi ? Vers le ridicule!
Songez plutôt à rallier les 90% de la population qui vote bêtement UMP ou PS que de vous battre sur les 10% restants.
Faut que j'arrête de lire vos commentaires et que je me contente de la note de Jean-Luc Mélenchon sinon je broie du noir et me dis que jamais on y arrivera.
Billet et commentaires riches de la situation de misère actuelle. Le PG, un élan, bel animal de poids, gravité. Important que ce parti nouveau, chargé de denses analyses et d'orientations lucides sur les points essentiels, exposent son identité, ses prises de position pour accepter ses alliances.
Le noeud étant que, c'est en étant élu dans les instances politiques qu'il est possible de faire appliquer ses idées.
Etre dans l'opposition est inefficace, et s'allier pour y perdre son "âme", c'est le dégoût.
Continuer à dénoncer ce qui est dénonçable, à être contagieux, quitte à perdre des élections; mieux vaut ne pas renier ses positions. Si une partie du peuple n'est pas prête à ouvrir les yeux sur les causes réelles de ses malheurs, la responsabilité incombe aux fourbes de tous poils et à la lâcheté.
Peut-être plus intéressant que le cas d'Audrey Pulvar, celui de Gilles Eric Séralini, co-directeur du Pôle pluridisciplinaire "Risques", spécialisé dans l'étude des effets des pesticides etOGM sur la santé..victime d'attaques nombreuses concernant ses travaux et conclusions, a décidé d'intenter un procés en diffamation à Marc Fellous, procés ayant eu lieu ce 23 novembre au TGI de Paris....où l'on apprend qu'il ne faut plus parler "d'indépendance" mais de "transparence"... très intéressant à suivre par sa portée scientifique et politique.
Instructif le commentaire de la dame commerçante en Aveyron à propos de la taxe remplaçant la taxe professionnelle, oui "illustrer une idée par le récit d'une pratique", ce serait p'têt ben de la pédagogie! en tout cas, ça parle et ça s'entend bien.
Les échanges style partie de ping pong entre NPA, PCF, la balle étant peut-être le PG sur un fond de front de gauche, c'est un peu bouffeur d'énergie avec piétinement et régal de ceux qui n'ont qu'à compter les points.
Quand on a envie d'être élu, c'est pour le pays, pour les autres, les coqs sont en haut des clochers.
Construire des programmes,...
Blog toujours aussi intéressant sur le fond. Mais il n’est pas assez régulier.
La cuisine FG, PG, NPA PC, PS : qui a raison ? qui est anti qui ? ou quoi ? cela n’a pas grand intérêt
Les idées portées par Jean Luc doivent être le cœur des débats.
Mélenchon a quitté le PS pour rejoindre le PC, le NPA ? non ! nous portons quelque chose de nouveau, avec un socle d’idées précis.
Un espoir majeur s’est levé, notre seul effort doit être dans le débat avec le peuple, obtenir son adhésion.
Si l’on veux parler cuisine, c’est d’être devant le PS au 1er tour qu’il faut être.
Si Montebourg reprends nos idées, tant mieux ! c’est qu’elles passent.
Le PS est perméable, il aurai dû exploser, il le fera si DSK est choisi comme candidat.
Le front de Gauche est un nouveau cartel de gauche, un front populaire, les partis de l’autre Gauche peuvent y adhérer, mais garder leur particularité.
Une coalition est nécessaire sauf si un parti fait 50 % a lui tout seul.
Combien a fait le PC et LCR en 2007 personne ne peux gagner seul même le PS.
Ils seront 2 au deuxième tour c’est le jeu actuel, l’important est d’y être ou de peser sur les choix du moins pire.
Le reste c’est de la littérature pour journal de 20 heures.
@ 79 Jake @ 76 guillot
Une nouvelle qui vous réjouira : dans les Alpes de Haute-Provence, il y a accord entre le Front de Gauche et le NPA pour partir unis à la bataille des cantonales. J'espère que de nombreux autres départements suivront.
@ Jake
Parfaitement d'accord avec toi, les deux doivent etre fait en meme temps...
Mais je pense qu'il faut avant tout que les gens qui partage au plus pres les memes valeurs s'entendent une bonne fois pour toute et que nous passions, de maniere uninanime, à une demarche d'explications argumentées auprès des gens qui vote pour les "gros partis" car il voit en eux une certaines "credibilité", certes fausses mais rassurante (je ne partage pas, evidemment, cette vision de la politique...)
Pour cela on se doit d'etre uni et credible auprès de ces gens, deja que les medias ne sont pas aidant, alors montrons leur que nous sommes differents, que nous pensons "politique sociale" et non à l'interet de tel ou tel "personnage"... C'est un point crucial pour arriver à interesser les gens, qui dans l'enssemble ne croit plus et ne vote plus pour une politique qui les depasse et les exclus...
Quels exemples ont ils si nous ne nous demarquons pas de ces "gros partis" sclerosés par leur lutte de personnes !
Soyons unis et n'en parlons plus !
Passons à autre chose, le fond, les propositions, le programme qui est là et qui n'attend plus qu'à etre exposé aux plus grand nombres, donnons envie d'y croire !
Et là, je suis sur que nous avancerons !
@ - 46 - Dorant
"Anticommunisme récurrent au PG ?
C'est vraiment lassant et désespérant de lire les contre-vérités sur l'attitude du PCF" (dans les commentaires)
Juste un rappel utile:
Les commentaires ici ne sont pas "la voix du PG", et sont au contraire librement ouverts à tout le monde.
"Afin "que de la discussion jaillisse la lumière".
Que parmi ce "tout le monde" se trouvent des anti-communistes", des anti-NPA, des pro-nucléaires, etc... ne signifie pas que leurs propos soient repris et cautionnés par le PG en tant que tel.
Enfin ce blog est celui de J.L. Mélenchon, et non celui du PG.
@ 83 Zoltaire
@ 84 le Prolo du Biolo (PG 69)
C'est vrai que ce blog, de Jean-Luc Mélenchon et non du PG, est ouvert à tous et que chacun peut s'exprimer comme il l'entend. Mais, les propos négatifs ou querelleurs ne donnent pas une bonne image à ceux qui pourraient y accéder afin de se faire une idée sur nos idées. On doit débattre pour faire avancer des points de vue, ou pour apporter un éclairage différent ou focalisant sur les commentaires de Jean-Luc Mélenchon. La bouffé d'oxygène que constitue ce blog ne doit pas être viciée plus bas par des commentaires de combats d'arrière-garde. Personnellement, je ne suis affilié à aucun parti (pour le moment) et n'ai aucun a priori. Les idées du PG, les écrits de Jean-Luc Mélenchon et de J. Généreux deviennent mes livres de chevet car ils représentent le filet de lumière dans ce monde de noirceur. Je pense que ces idéaux sont également partagés par beaucoup de gens du PCF ou du NPA. Après les questions de personnes m'importent peu.
Au delà du discours politicien, les Français attendent des actes concrets, des engagements clairs, des démonstrations. Les UMP-PS ont l'inertie des Français pour eux, confortée par la presse. Comment prôner une révolution citoyenne en commençant par des querelles de partis ? On attend plus de nous!
@ Jake
Alors nous sommes d'accord...
Cela commence à devenir fatiguant.
Le NPA a beaucoup de défauts et en tant que militant unitaire du NPA je ne suis pas le dernier à le reconnaitre mais c'est un peu fort d'être accusé des pires maux par les uns et les autres du FdG.
Je ne parle pas des anciens camarades qui déversent leur rancoeur sur leur ancien parti comme marc qui va jusqu'à accuser le NPA d'être réformiste de manière hypocrite.
Mais bien sûr ! Tu ne devrais d'ailleurs pas t'arrêter en si bon chemin. En suivant ta logique absurde et malhonète, on pourrait même dire que le NPA est un parti fasciste vu que son refus de s'allier avec le FdG aux régionales aurait selon certains indirectement majorer le nombre d'élus du FN.
Et si vous voulez réellement discuter avec les militants du NPA, la pire des façons c'est de vous dépeindre comme des militants désintéressés ne jouant que l'intérêt général face à ces petits gauchistes du NPA qui ne rouleraient que pour leur chapelle. Désolé mais ce genre de critique, je ne l'admets pas y compris à l'encontre de mes camarades les plus sectaires. Tous qui que nous soyons sommes convaincus d'oeuvrer pour l'intérêt général du mouvement ouvrier.
Certains sont convaincus que c'est en participant au FdG qu'ils le font, d'autres simplement dans leur syndicat ou leur association, d'autres pour le NPA ou même LO. Et c'est une injure innaceptable de traiter des camarades qui ont fait grèves pour la plupart quand c'était possible dans leur secteur plusieurs jours voir plusieurs semaines de ne penser qu'à leur chappelle. Cet argent qu'ils ont perdu ce n'est pas à leur parti qu'ils l'ont donné.
L'unité commence par le respect des points de vue des uns et des autres.
Ce qu'il faut dire surtout (Je'avais écrit dans un message précédent), les banques que vous avez cité sont toutes membre du cartel privé qui prête de l'argent aux états unis.
regardez tous la structure de la FED sur google et vous serez souffé !
Deux co-présidents du parti de gauche, quelle excellente idée. J'approuve à cent pour cent. Les divers médias devront en tenir compte y compris ceux qui ne l'on pas mentionné.
Le fond de l'air est fatigué (à défaut d'être rouge)
@ 46 dorant...Anticommunisme récurrent au PG ? C'est vraiment lassant...
@ 87 langue-rouge...Cela commence à devenir fatiguant. Le NPA a...
D'accord également avec Jake.
Ces querelles d'assemblée générale estudiantine sont pénibles.
Nous sommes nombreux, non encartés, à suivre ce blog parce que nous avons retrouvé un espoir perdu depuis 30 ans.
Je suis agacé à l'idée qu'on ne pourrait pas être uni et retrouver l'émiettement habituel...
Ne désespérez pas le peuple !
@Langue Rouge
Merci pour cette intervention qui remet correctement les choses au point.
Je suis un sympathisant du Front de Gauche et ce que je désire le plus c'est qu'enfin se constitue une force, à la gauche du PS qui puisse mobiliser l'ensemble du peuple de gauche, dans sa diversité, sur une base solide anticapitaliste.
Une entente de ce type ne pourra fonctionner que si nous acceptons nos différences de point de vue, si nous nous respectons mutuellement, si nous acceptons que le temps de réflexion de chaque organisation soit respecté, si nous dialoguons sur les quelques questions qui font divergence, si enfin nous nous faisons confiance sans voir en permanence l'ennemi chez les autres.
Chacun doit apporter une richesse à cette union, mais sachons dire en premier lieu que nous sommes d'accord sur l'essentiel : la remise en cause du capitalisme financier responsable de tant de misère.
Le peuple de gauche est prêt à s'enflammer, nous en avons eu un aperçu lors de la mobilisation pour défendre nos retraites. Sachons montrer, toutes organisations confondues que nous sommes à la hauteur de ses aspirations.
Merci d'avance à tous !
Oh la la ! ne nous égarons pas dans des querelles de clochers, nous sommes tous libres citoyens et dans l'isolloire libre de vote en toute discrétion. ne perdons pas le fil et l'éthique de ce blog, allons à l'essentiel : s instruire, cultiver le partage et la vérité dans le constat d'état de notre pays et de ses liens dans l'UE et avec les pays tiers, ex et c est d actualité les Etats unis, la Chine : un exemple comment vous vous y prenez pour partager autour de vous doucement depuis dimanche par ex ou depuis que vous ayez visionné l'intervention de Jean luc Mélenchon ? quels livres, quels articles avez vous partagé avec vos proches ou amis ? autre chose, continuons à nous répondre, par ex à Carine 58 qui a posé une très bonne question sur son indécision pour le premier tour si justement il y avait pléthore de concurrents, alors ne nous fâchons pas et construisons ensemble de la méthode et des convictions sur ce que nous partageons.
Pour ne pas tomber dans le panneau du défouloir et de la bataille de comptoir je vous propose de vous rendre sur le site solidarité et progrès et de lire l'article qui traite d'internet et des sites de socialisation : "un camp de concentration sans larmes" de Jacques Cheminade, çà fait du bien et redonne le peps à l'action dans le réel.
Salutations à tous et portez-vous bien !
AMCB_81 @62
"Le Facteur" cherche un vote de reconnaissance, peu importe au NPA que SARKO ou la Gauche l'emporte : Ils ne sont bien et n'existent que dans l'opposition : il ne feront rien qui changerait cette situation. Alors soyez prévenus : ils vont la jouer solo sous prétexte divers"
Arrêtons les procés d'intention. D'ailleurs, chaque fois que Besancenot est invité à s'exprimé dans les médias, il tient à répéter que "la droite et la gauche, ce n'est pas la même chose, les socialistes sont dans la rue avec nous les autres non" etc... Et qu'au moment des élections, comme son électorat d'ailleurs, le NPA sait faire la diffèrence et appelle à battre la droite.
Si tu penses que le "facteur" cherche un vote de reconnaissance, alors qu'au moment des régionales, même Mélenchon a dit des propos sur lui laissant entendre plutôt l'inverse !
Je t'invite à lire les textes fondateurs du NPA pour découvrir une autre discours que celui complaisament répandu dans les médias (et les autres composantes de la gauche, y compris Clementine Autain dans une émission 3C politique3 sur la 5). Le NPA ne "candidaterait" pas pour aller au pouvoir ! Sans blaque ! Ce qui est certain, c'est qu'il n'ira jamais dans un exécutif départemental, régionale ou national, dans une majorité de gestion dans laquelle son programme serait minoritaire. Mais quelle idée de porter sa caution un programme social libéral lorsqu'on se dit antilibéral/anticapitaliste ! Et que vont faire les conseillers régionaux du FdG par rapport aux budgets des régiona qui doivent être votés en décembre ? Mettre en concordance leurs actes avec leurs idées ?
Bonsoir,
Le prolixe Jean-Luc a encore le temps de faire toute cette analyse après son congrès, moi je dit chapeau. Déjà pour l'analyse de l'Irlande. Honte aux dirigeants de ce pays, qui ne résistent à rien. Le oui obtenu par des magouilles sans nom.
Enfin le front de gauche sera la pour contrer tous ses hurluberlus sans idées ou plutôt oui, avec une idée encore plus de libéralisme.
PS (post scriptum) je précise au cas ou hahahaha
Je viens de finir ton livre, bravo pour ce livre, tu mets des mots dans nos idées, nous qui à la base pensant ce que tu exprimes avec autant d'aisance.
Bon sang ! je viens de voir l'interview sur BFMTV !
C'est limite combat de boxe !
Merci Jean Luc pour ton combat, merci pour ton franc-parler, je suis épuisé, je vais me coucher.
A propos : certains commencent à préparer la prochaine campagne présidentielle, en remettant au goût du jour les faits divers et la sécurité.
Il est vrai que dans une société repue, il s'agit du besoin le plus immédiat et le plus facile à exploiter, électoralement parlant. Et les élections de 2002 et 2007 ont donné raison aux malins qui pariaient sur la rentabilité de ce thème.
Pourtant, il n'est pas dit que ça marchera à nouveau la prochaine fois. Le thème le plus porteur pourrait bien être la crise financière et les régimes d'austérité que l'on prétend infliger aux peuples d'Europe, en son nom.
Ce d'autant plus que la prochaine vague aura sans doute frappé. Regardez ce qui se passe en ce moment : les spéculateurs les plus prudents se ruent sur l'immobilier à Paris. "La pierre, valeur refuge". A condition de trouver des locataires suffisamment solvables pour que l'investissement soit rentable... la bulle va éclater très vite, et l'illusion d'avoir franchi le plus dur de la crise, va s'envoler avec.
Regardez aussi les dirigeants irlandais, qui en remettent une couche de la politique qui a conduit leur pays à la faillite. Maintenir une fiscalité dérisoire pour les entreprises, afin d'attirer les multinationales; faire payer les pauvres.
Ne parlons pas des banques qui, à peine renflouées, ont continué comme avant.
La fuite en avant...
Bref : aborder les élections en 2012 en parlant des faits divers plutôt que de l'économie, risque d'être un fort mauvais calcul.
Le Front de gauche a de belles cartes en mains.
A propos de clarté et d'information
Y aurait il des gens compétents pour réaliser un tableau comparatif des effets des lois sur les retraites. Histoire de faire percevoir à chacun les régressions concrètes et permettre à un vrai parti de gauche de se positionner pour leur abrogation.
On pourrait partir de 2 individus (un fonctionnaire et un salarié du public, agés de 55 ans et touchant un salaire de 100 (pour faire simple et parlant). En 1990, leur "avenir retraite" était (age légal, durée cotisation, taux de remplacement, autres données centrales) puis vint la loi balladur (1993) pour le privé et la loi fillon (2003) pour la fonction publique). Avec les régressions précédentes, les mêmes, face à la loi sarko. Même imparfait, incomplet et trop générique, j'imagine que le résultat pourrait inciter encore plus de monde à signer pour un référendum.
Et ce serait tout à fait dans la ligne du PG : parler clair et pour tous !
d'avance merci
Bonsoir,
Tu préviens : "ceci est une note spécialement longue".
Incroyable ! Cette franchise t'honore camarade !
Soit t'es un surhomme de la caste de ceux qui sont des surhommes ou pensent être des surhommes, soit tu as des nègres ou des superviseurs !
Je suis un tout petit, mais je sais comment il est difficile d'avoir des idées clairement exprimées.
Surtout dans des notes d'humeur. Tellement traitresses.
Mais les tiennes sont toujours nickelles, justes !
Le secret ne serait-il pas l'âge, 59-60 ? Cet âge de la sagesse allié à un esprit clair. La preuve perverse que l'égalité n'existe pas (entre jeunes et vieux, entre philosophe et conscience étriquée) et que la retraite est une aberration tendant à priver notre société des idées éclairantes.
@98 ch74
Une partie de la réponse dans un article du'Grand Soir':
Réforme des retraites : combien les fonctionnaires vont-ils toucher ?
avec des exemples pour des enseignants.