03déc 10

Le directeur du FMI se prononce pour une Europe autoritaire en matière de budget des nations.

Strauss-Kahn et l’arnaque socialiste

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D ans cette note il est question de Dominique Strauss-Kahn pour l’essentiel. Et de l’arnaque socialiste d’une façon générale. Car c'est le moment où ses dirigeants et adhérents illustres, du genre Bernard Henri Levy, sur Canal plus, m’agonissent d’injures pour me comparer à Le Pen. Il me parait d'autant plus important de montrer ce qui serait un vrai danger pour la démocratie. Lui, plutôt que moi. Manuel Valls s’alarme à mon propos. Que dit-il des trouvailles de son camarade? A Francfort, Strauss-Kahn a proposé un système autoritaire pour l’adoption des budgets nationaux. Et à l’assemblée nationale, ses camarades locaux approuvent la mise en place du contrôle préalable de la commission européenne sur le budget de notre pays. Cette dérive semble laisser les commentateurs éclairés absolument indifférents. Il est vrai que ça demande de lire et de comprendre de quoi il est question. Ce n’est pas aussi facile à commenter qu’une bonne partie de gifles dans les primaires, hein coco ?

« Hou !-Hou !-Mélenchon-a–encore-mal-parlé-pujadas-petite-cervelle-comme-Georges-Marchais-ne-craintez-vous-pas-de-idiot-utile-deuxième-tour-que-fera-vous-concrètement ?». Je vais vous répondre aussi clairement que possible.

D'abord autre chose. Nous venons de commencer nos réunions sur le programme partagé du front de gauche. Pour cette première soirée, admettons que ce n’était pas ce qui était espéré question fréquentation. Il faisait froid et c’était dissuasif ? C’est sûr. Je connais trois ou quatre co-voiturages de banlieue annulés pour cette raison. C’était un sujet rebattu que celui des retraites sur lequel nos parlementaires nationaux se sont largement exprimés avec leur proposition de loi ? C’est sûr, également. Mais pour moi, le principal problème est plus « grave » : nous sommes d’accord sur à peu près tout. Dès lors se disent des gens qui ont mille autres activités politiques et syndicales : «à quoi bon ?». C’est une erreur ? Certainement. Le débat n’est jamais clos. Mais il faut aussi entendre le message qui nous est adressé. Gagnons du temps en faisant des propositions communes au débat quitte à les amender après confrontation avec les acteurs de terrain. Et sachons bien que cette confrontation a souvent besoin d’une technicité et d’un souci de la précision  qui ne s’accordent pas toujours avec le format « grande réunion, grande salle », deux minutes de temps de parole pour les « questions et interventions ». L’expertise de nos camarades syndicalistes, le regard critique des intellectuels, tout cela s’organise avec beaucoup de soin du détail dans le travail d’élaboration. Bon on va s’y mettre et bien faire le bilan de cette première rencontre.  

Ce jour là, lundi 15 novembre, sur France Inter, Dominique Strauss-Kahn répétait en boucle son appartenance à la gauche. Soit. Il est membre du PS c’est sur. Puis il vantait le caractère social du FMI. J’ai dit par dérision qu’il aurait présenté le FMI comme une succursale de l’internationale socialiste. Il est vrai que l’internationale socialiste a pour président Papandréou le lâche.  DSK avait assuré crânement "les intérêts des banquiers n'ont jamais été mes intérêts, ce ne sont même pas les intérêts de l'institution que je dirige, le FMI". Gauchiste, va ! Quatre jours plus tard, vendredi 19 novembre,  à peine après être intervenu pour vanter les mérites du "nouveau FMI" tel qu’il le dirige, Dominique Strauss-Kahn était à Francfort. Il intervenait  devant le European Banking Congress. Cette institution est animée par deux grandes banques allemandes : Deutsche Bank et CommerzBank. Elle regroupe les plus grandes banques européennes. Ce cénacle leur permet d'échanger avec les dirigeants politiques et économiques et de relayer les intérêts des banquiers lors de grandes réunions. Devant les banquiers, DSK a prononcé, en anglais of course, un discours sur l'Europe : "Europe's growth challenges" c’est à dire  « Les défis de la croissance européenne ».  Le Contenu est consternant. Il y appelle à une réforme libérale du marché du travail et à enterrer la souveraineté des peuples sur le budget des Etats. Mais cette intervention n’a été relatée que par quatre journaux français : Le Figaro samedi 20 novembre et Les Echos, La Tribune et La Croix, lundi 22 novembre. Les autres organes centraux du pavlovisme Strauss-Kaniens ont pieusement détourné les yeux. Et pourtant ça valait le coup d’œil.

Pour DSK, c’est la réduction du temps de travail qui est la cause du chômage. « L'Europe a aujourd'hui un sérieux problème de croissance », déclare-t-il. C’est sûr ! Peut-être les politiques démentes de contraction de la demande imaginée par ce petit génie ?  Non ! Lisez. « Le niveau de vie de l’Europe a cessé de s’améliorer pour une raison clé : les citoyens ne sont pas à leur potentiel. Cela reflète un choix social conscient de travailler moins. Il n’y a rien de problématique là-dedans ; après tout le bonheur ne vient pas seulement du revenu. Mais il y a un côté sombre. Le chômage en Europe est chroniquement élevé et le taux d’activité est bas de manière persistante.» Mis à part le côté ridicule de la tautologie finale, le diagnostic demeure.  « un choix social conscient de travailler moins ». Fainéants ! Le tout dit avec le ton badin qui autorise de fausses bienveillances : « rien de problématique ». Après quoi vient le sérieux. Le remède est dans le style des cruautés dont le FMI est coutumier. La solution, un marché unique du travail harmonisé sur le modèle du marché unique des biens et services. « Pour impulser la réforme du marché du travail, il serait bénéfique de lancer au niveau européen une initiative pour un « marché du travail unique », sur le modèle du « marché unique » qui a harmonisé les marchés des biens. La zone euro ne peut pas atteindre son véritable potentiel avec un patchwork ahurissant de marchés du travail segmentés.» Ah ! Peut-être avec un Smic européen ? Ou bien avec des Smic régionaux, comme l’a voté à de nombreuses reprises  le PS du temps que Strauss Kahn siégeait dans ses instances ? Non. Rien. La main invisible de la concurrence libre et non faussée. Point barre. Alors que le marché unique des biens s’est traduit par un dumping général des conditions de production, DSK propose d’emprunter le même modèle régressif pour le marché du travail.

Mais ce n’est encore rien à côté de ses « propositions » à propos des budgets nationaux. Sur ce sujet, DSK enterre sans hésitation la souveraineté budgétaire des peuples. Pour mettre en œuvre le "programme de réforme" qu’il estime nécessaire et qui ferait de tous les peuples des Grecs et des Irlandais, DSK imagine de dessaisir complètement les Etats de leur politique budgétaire. Il imagine de renforcer encore les pouvoirs de la Commission européenne. Il ne dit pas un mot du problème démocratique que cela poserait. Ignore-t-il donc la dimension autoritaire d'un tel modèle politique ? Pour aller dans ce sens, il présente l'expérience du "marché unique" et de l'"Union monétaire" comme des modèles : "Quand l'agenda est conduit par le centre, les choses avancent. Voyez le programme du marché unique ou l'union monétaire. Mais quand l'agenda est laissé aux nations, les choses n'avancent pas. Voyez les réformes du marché du travail et des services, en particulier via l'agenda de Lisbonne." Et il en conclut : "Le centre doit prendre l'initiative dans tous les domaines clés pour assumer l'avenir commun de l'union, en particulier en matière de politique financière, économique et sociale. Les Etats doivent être prêts à céder plus d'autorité au centre. » Le centre ! Quel mot pour décrire le pouvoir de la Commission ! C’est la même réification du pouvoir la même désincarnation que « l’organisation » des pol-potiens ! Une entité sans nom et sans visage qui déciderait ce qui est bien. « Les mécanismes doivent être redéfinis pour leur donner des motivations pour la réforme. Beaucoup d'enjeux tournent autour des budgets. »

Et pour qu’il n’y ait aucun doute sur le caractère autoritaire de la conception Strauss-Kahnienne du pouvoir, voici la phrase exacte de sa proposition : « La solution la plus ambitieuse serait de créer une autorité budgétaire centralisée, dotée d'une indépendance politique comparable à celle de la BCE. Cette autorité établirait le cadre budgétaire de chaque Etat et allouerait les ressources depuis un budget central pour atteindre au mieux la double cible de la stabilité et de la croissance." Je vous invite à lire plusieurs fois la phrase pour bien la comprendre et l’assimiler. Cet homme propose tranquillement qu’un centre « indépendant » comme la BCE, hors de tout contrôle politique décide « centralement » de la répartition des sommes dans les budgets nationaux. C’est cela sa proposition. Et après quoi son ami Huchon dit que je suis « pire que Le Pen » et son ami Valls dit que je suis « un danger pour la démocratie ». Et la meute de charognards qui passe son temps à m’insulter en abusant de leur monopole professionnel sur les médias parce que j’ai mal parlé d’un membre de la classe sainte des vaches sacrées parmi les médiacrates n’a rien à dire d’une trouvaille pareille. Les « grands » journalistes qui « explorent l’actualité », « révèlent », commentent, s’indignent à qui mieux mieux dès qu’un vénézuélien reçoit  une amende pour avoir appelé au meurtre du chef de l’état, ceux là n’ont rien à dire quand le favori des sondages propose de ramener son pays en dessous de ce qu’il vivait sous l’absolutisme monarchique. La même cohorte d’importants qui pérorent sur « l’Europe mal aimée » parce que  « mal expliquée » est également muette sur la construction du « grand marché transatlantique » quand bien même la réunion se tient le même jour et au même endroit que le sommet de l’Otan pourtant couvert par leurs rubricards. Tout ce petit monde est entré dans une nouvelle convulsion et transe de paresse utile : ne rien voir, ne rien dire, montrer un spectacle et le laisser vivre sa vie. 

Rassurons-nous. Strauss-Kahn lui-même ne  croit pas son rêve totalitaire à portée de main. Pour autant ce qu’il propose pour le court terme ne vaut guère mieux. Pour l’instant, faute de mieux, il appelle à renforcer les pouvoirs de la Commission. Dans le but assumé de rester « dans la même direction » autoritaire.  "Un tel bon dans l'intégration politique européenne semble improbable dans un futur proche, mais nous devrions explorer d'autres voies d'aller dans cette direction. Il y a au moins deux voies. » Accrochez vous. « L'une est d'enlever au Conseil la responsabilité principale du maintien de la discipline budgétaire et des réformes structurelles fondamentales. [...] Dans le contexte institutionnel existant, la Commission – en tant que gardienne des traités – pourrait jouer ce rôle. » Ce qui est déjà un déni monstrueux de démocratie puisque les gouvernements sont la seule instance représentative des peuples en Europe et que de toute façon Strauss-Kahn ne propose pas que ce soit le parlement européen (quelle horreur) qui reçoive ce pouvoir.  Et même la commission ce serait encore peut-être trop proche des gouvernements. C’est pourquoi il propose froidement : «Une institution séparée, indépendante, pourrait aussi fonctionner. » C'est-à-dire à peu près la même chose que cette « autorité indépendante » déjà mentionnée.  

J’entends déjà les grands esprits socialistes et notamment ses concurrents au grand prix des primaires, nous expliquer que tout ceci est bien loin d’eux et que pour leur part, ici, occupés à gratter la terre avec leurs ongles comme dit Emmanuelli, les bons socialistes du cru restent de parfait amis de la démocratie en matière de vote des budgets. Pendant que lui, ce cher Dominique, arriverait en voiture de golf, eux défendraient la plèbe comme de bons petits pégistes, sans l’étiquette. Ils mentent une fois de plus. Car que font-ils face à la décision européenne d’installer un système de contrôle « a priori » sur les budgets nationaux ? En parlent-ils seulement ? Non. Motus et bouche cousue. Ils soutiennent ! La preuve ils ont annoncé qu’ils voteraient tous mardi prochain contre la proposition de loi du PG et du PCF qui vise à maintenir la souveraineté complète du parlement français sur le contenu du budget. Pourtant celle-ci n’a rien d’une dénonciation nationaliste de l’Union européenne. Lisez ces extraits du rapport de Martine Billard sur cette proposition de loi présentée mardi 2 décembre dernier. Ils vont vous permettre de comprendre le détail de l’affaire en cause.

« Nous faisons face aujourd'hui à une absence complète de volonté politique des États membres sur les besoins d'une unification et d'une coordination en matière fiscale. Cela serait pourtant possible en renforçant les pouvoirs du Parlement européen, qui n'a aujourd'hui aucune des prérogatives budgétaires nécessaires. Or, ce qui nous est proposé n'a rien à voir et fait fi de toute coordination fiscale. La réforme en cours doit être étudiée avec la plus grande attention car elle nous semble relever d'une procédure en opposition avec les principes de souveraineté du peuple en matière budgétaire. La Commission européenne a formulé des propositions pour élargir la surveillance économique, accroître la discipline budgétaire et mettre en place un cadre renouvelé pour la gestion des crises. Sur sa proposition, le Conseil Ecofin du 7 septembre 2010 a d’ores et déjà modifié les lignes directrices encadrant les règles de préparation et de transmission des programmes de stabilité ou de convergence des États membres, pour instituer une procédure désignée par les termes de « semestre européen de coordination des politiques économiques ». Il s’agit, par le biais d’un calendrier modifié, d’assurer une intervention des institutions communautaires, avant même la transmission par les États de leurs programmes de stabilité ou de convergence. Le Conseil émettrait des recommandations horizontales, que les États devraient prendre en compte pour élaborer leurs programmes de stabilité ou de convergence ; puis le programme transmis ferait l’objet de recommandations à prendre en compte pour l’élaboration du budget national de l’année à venir. »

« Plus encore, le Conseil européen des 28 et 29 octobre 2010 a avalisé le fait que la législation communautaire doit être modifiée rapidement et que le président du Conseil doit engager des consultations sur une modification limitée du traité de Lisbonne afin d’établir un mécanisme permanent de gestion de crise. En la qualifiant de limitée, le Conseil européen veut ainsi éviter l'obligation d'examen et de ratification par chaque pays membre. » Vous avez bien lu. Le traité de Lisbonne, soi-disant intouchable en raison de la complexité des procédures prévues pour sa réforme, va être amendé, vite fait bien fait, pour permettre une nouvelle violation des droits démocratiques des peuples. Il faut que la cause le mérite, non ? C’est pourquoi les importants de « l’Europe qui nous protège » se prennent les pieds dans le tapis de leurs explications, comme le pointe le rapport de Martine Billard. «D'un côté le président du Conseil Herman Von Rompuy affirme qu'il s'agit « de la plus grande innovation » et de l'autre, qualifie le processus de modification de « limité ». Sans attendre cette modification prévue par la directive et qui suppose donc une transposition dans notre législation, ce contrôle a priori du budget s'exercera dès 2011. La crise financière que l'Europe a traversée sert ainsi de prétexte facile pour instaurer de manière subreptice un contrôle a priori sur l’élaboration des budgets nationaux. Aussi, la présente proposition de loi constitutionnelle a pour objet de réaffirmer, dans le titre de la Constitution consacré à l’Union européenne, le fait que les transferts de compétences consentis au profit de l’Union européenne ne doivent pas mettre en cause l’exercice de la souveraineté budgétaire par le Parlement français, principe constitutionnel dont l’origine remonte à la Révolution française. » Les socialistes ont annoncé qu’ils vont voter contre cette proposition de loi.

Dans ce contexte, la partie de bras de fer qui m’oppose aux dirigeants et journalistes socialistes prend une autre tournure. Ces gens ne cessent de m’interroger sur ce que nous ferons « au deuxième tour, si c’est Strauss-Kahn ». Le but est de me faire sortir du débat sur ce que dit, écrit et défend Strauss-Kahn. Exit le débat sur les programmes, vive la tactique. En décembre 2010 dire ce que l’on va faire en mai 2012. Sans savoir qui sera candidat, ni quel sera le programme. La ficelle est grosse ? Etrange pour des journalistes de tuer tout le débat de la présidentielle ? C’est sûr ! Mais elle fonctionne en boucle. Cet angle a de nombreux avantages. Le journaliste n’a pas besoin de lire les textes des uns et des autres, ni de vérifier ce qui est dit. Gain de temps, facilité à briller avec des questions à deux balles qui font de la reprise AFP facile. Ca, c’est le gain pour le taff. Politiquement, c’est du même tonneau. Il s’agit de faire passer le « vote utile ». Pour cela, quelle que soit ma réponse, il s’agit de stigmatiser quiconque refuse de se coucher. M’interroger sans relâche sur le sujet n’a pas d’intérêt pour ma réponse mais pour créer l’ambiance « vote utile, ça va de soi ». Je deviens alors dans leur mise en scène l’affreux diviseur. Et personne ne discute un seul instant le fait qu’avec le programme politique de Strauss-Kahn les socialistes ne peuvent pas gagner l’élection. Ce sont donc eux les principaux facteurs de défaite. C’est exactement ce que l’on voit depuis trois élections.  Raison pour laquelle ils veulent parler d’autre chose.

Tout ce pauvre calcul ne recule devant aucun moyen. Y compris une nouvelle grossière instrumentalisation de Le Pen. Par ceux-là même qui font semblant d’en craindre l’impact. Comme si le vote Le Pen n’avait rien à voir avec l’effet repoussoir de la politique social-libérale !  Ainsi m’interroge-t-on souvent sur le fait que je « prends le risque de faire passer le Pen au deuxième tour ». En prenant l’exemple de ce qui est advenu en 2002. Et ainsi est resservie que la défaite viendrait de Chevènement. Pas de Taubira, pas de l’extrême gauche. De Chevènement, et pas un autre. Pour que le parallèle fonctionne bien dans l’imaginaire et que soit accréditée la thèse stupide qui tient lieu d’explication au désastre de 2002. Personne ne demande si en resservant la politique social-libérale aggravée de Strauss-Kahn on ne va pas recréer la même situation. Ce n’est plus de la politique, c’est du pur marketing. Du marketing  à deux balles, précisons le. Si Strauss-Kahn est candidat il se fera déchiqueter par la droite et l’extrême droite, dix fois pire que Ségolène en 2007.

Chers candidats à la primaire socialiste, si vous voulez que j’étudie une réponse pour le deuxième tour, commencez par dire si vous voterez pour le candidat du Front de gauche au second tour s’il arrive en tête de la gauche. Et puisqu’on en est aux hypothèses, commencez par répondre au cas où je serai ce candidat. D’autant que nos chances augmentent. Moi je me réjouis du bazar des primaires qui commencent si tôt au Parti Socialiste. Tous les vaincus abonderont le vote pour le Front de gauche. Les tricheries, les humiliations que vont subir les « petits candidats » vont fabriquer autant de drains vers nous. Ces messieurs dames le savent. Et certains bons connaisseurs du terrain mettent en garde. Ainsi Marylise Lebranchu. Voici ce que publie l’express.fr

Marylise Lebranchu ? « La socialiste estime que son parti a besoin d'une aile gauche forte. » Dit le titre de la brève. Et pourquoi ? A cause des idées ? Parce qu’elle s’y rallie ? Non. Juste pour améliorer l’arnaque socialiste. Lisez : « Avertissement de Marylise Lebranchu: "Jean-Luc Mélenchon fait des dégâts y compris au sein de notre propre parti"». C'est pourquoi cette proche de Martine Aubry estime que le PS a besoin d'une aile gauche forte en son sein pour éviter l'hémorragie. « "Je reproche à certains strauss-kahniens – je ne parle pas de DSK lui-même – de ne pas considérer l'aile gauche représentée par Benoît Hamon comme un élément important de la primaire et de la présidentielle", souligne la députée du Finistère. » De son côté, Benoit Hamon va répétant d’un « indiscret » à l’autre que tout cela finira par le fait que j’irai au gouvernement avec les socialistes en déclarant vouloir le « marquer à gauche ». Mais tout le monde se marre car c’est exactement ce que lui voudrait faire. Comme il le dit de son action: « je rougis le tampon avec lequel je vais marquer Strauss-Kahn ». En tous cas moi je peux dire une chose : si Benoit Hamon est en tête du premier tour de la présidentielle j’appellerai sans mal à voter pour lui au deuxième tour. A condition qu’il dise que la réciproque est vraie. Ca ne devrait pas être trop difficile. Je lui propose comme programme commun minimum le texte qu’on a défendu ensemble pour le congrès de Reims. Alors vous voyez ! C’est ce que je vous disais : c’est une affaire de programme ! 


473 commentaires à “Strauss-Kahn et l’arnaque socialiste”
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  1. redline69 dit :

    salut

    le PS qui n'a de gauche que DSK, envoi des seconds couteaux dans des débats de gauche ! ainsi mr Sapin essaie de toute ses forces d'éviter de répondre clairement à Jean-Luc Mélenchon lors de ce débat. chacun tirera ses propres conclusions.
    la mienne consistera à continuer d'appeler les PS de gauche (les vrais) à ce rendre compte que s'ils veulent avoir un minimun d'écoute dans leur parti, alors ils doivent voter au premier tour pour le FdG. ainsi le PS comprendra et arrivera enfin à ne pas prendre ses électeurs pour des imbéciles lors des débats télévisés.
    je dirais que le débat à gauche n'est même plus FG, PCF, NPA ! il faut embrayer radicalement sur la plateforme unique à l'instar de nos rassemblement syndicaux des manifs.
    "tous ensemble"
    c'est tous ensemble que nous avons fait boire la tasse à la "constitution Européenne des banques et des assurances" et c'est comme cela que dès 2011 nous auront la chance de marquer nos premiers résultats à gauche.
    j'ai souvenir qu'un an avant le vote du non (près de 55%) le OUI était à 60%.en 1 an par le travail de dizaines, voir de centaines d'internautes nous avons brisez le OUI à la barbe de la coalition UMP-PS. souvenons nous de la photo propagandes d'un Hollande et d'un Sarkozy posant en une de l'hebdomadaire pour essayer de nous lobotomisé et de nous culpabilisé !
    c'est là, que moi j'ai compris que le PS devenait un machin incontrôlable !
    alors les amis oubliez le second tour ou le vote soit disant utile ! garder votre dignité par le seul vote digne du moment. celui du front de gauche.
    le PS et l'ump veulent se partager le gâteau !
    mais ils vous ont oublier ! 2011 sera le réveil de la gauche !
    cordialement

  2. Michel S. dit :

    Surprenant le dénommé "Sauvergeat". Soit il fait de la provocation (tous satellites consentants du PS ?) ou bien son compteur est resté coincé en 1945 en ce qui concerne le PS "parti ouvrier" Aie ! Aie ! Aie !

  3. quarellen dit :

    Il va falloir que M.Melenchon, change un peu de tactique, sinon il va prendre le risque d'inciter ses fans à ne pas voter pour le PS au 2e tour. Il doit moins critiquer S.Kahn. De toutes façons ce sera au Aubry ou S.Kahn qui sera en face de Sarko. Donc il doit bien admettre que les électeurs finiront pas voter PS en dernier. Il doit s'apaiser et relier petit à petit le centre de la gauche.

  4. Descartes dit :

    451
    @JM Prigent (#451)

    L’idée de fédérer toute la gauche en une seule organisation,dehors du parti socialiste,n’est pas loufoque,elle est la seule qui vaille, la seule qui pourrait donner vraiment envie de remiliter a des dizaines de milliers de gens

    Faudra que quelqu'un m'explique comment cette "seule organisation" arriverait à "donner vraiment envie de militer" à des gens qui n'ont ni la même vision de ce qui est, ni le même projet d'avenir. Vous vous bercez de douces illusions si vous croyez que les divergences entre les différentes organisations de la "gauche radicale" sont purement des questions d'égos ou de personnes. Il y a des différences fondamentales sur des questions aussi importantes que la fonction et le rôle de l'Etat, la République, la laïcité, le nucléaire, la défense. Pour pouvoir "fédérer" tout ce beau monde, il faudrait que chacun accepte de mettre de l'eau dans son vin... et ce n'est certainement pas l'esprit qui prévaut à gauche aujourd'hui.

    entre ce qu’on trouve sur le site de Démocratie et socialisme de Gérard Filoche et les vaticinations de Manuel Valls, on se demande ce qu’il y a de commun

    Mais... l'envie de pouvoir et des postes, bien entendu. C'est cela qui réunit les socialistes. Faudrait pas oublier que le gentil Filoche, après des années à magouiller à la LCR, entre au PS en 1995... et devient instantanément membre du conseil national de ce parti. Cinq ans plus tard, le voilà au bureau national du PS et nommé à une place douillette de membre du Conseil Economique et Social par Jospin.

  5. Matthias Sauvergeat dit :

    Non pas de provoc j'ai autre chose à foutre ! (Dans 10 min je part à l'usine).
    Juste pour dire que le terme de "démocrate" n'appartient pas à Bayrou.
    Bayrou n'est pas plus démocrate que moi ou Mélenchon : il est de son parti c'est-à dire Modemiste.
    Il veut créer la confusion avec ce terme (Nous ne sommes pas aux Etats-Unis).
    Moi je suis OS.
    Par contre Mélenchon n'est pas plus ouvrier que Strauss Kahn et n'a pas, non plus, de problème de fin de mois difficile, je suppose.
    Le problème quand on s'attaque aux personnes en politique (surtout entre gens de gauche) on passe vite pour des fachos : restons sur le terrain des idées (avoir réponse à tout sur tout n'est pas intéressant cela s'appelle du sophisme) !
    Je suis pour des primaires socialistes qui auront à départager, entre autres, SR et MA. (Je me répète).
    Je préfère 1000000 fois le PS que Sarko en 2012 !
    Bien que sympathisant du Front de Gauche, je garde les pieds sur terre et considère le PS comme le parti de la classe ouvrière maintenant que le PCF n'est presque plus rien.
    Bon courage à vous mais ne nous trompons pas d'adversaire.
    L'avenir nous dira la suite.....
    Salut à vous.

  6. Hold-up dit :

    454 - quarellen dit :
    "Il va falloir que M.Mélenchon, change un peu de tactique, sinon il va prendre le risque d'inciter ses fans à ne pas voter pour le PS au 2e tour"
    1/ Nous ne sommes pas des "Fans", nous sommes des Citoyens et Citoyennes. Tu regardes trop la télé.
    2/ M.Mélenchon " n'incite " pas à ne pas voter pour le PS au second tour. Il y a longtemps qu'en notre for intérieur nous avons déjà décidé. Nous sommes adultes, citoyens et vaccinés. Merci. Arrête d'infantiliser les militants ou les personnes des classes populaires.
    3/ Aux dernières nouvelles " Médiapart " nous apprend comment M. Roland Dumas a permis à M. Balladur de voler aux Français 13 Millions de Francs en magouillant ses comptes de campagne. Le petit arrangements entre les deux" zélites " bourgeoises a permis à M.Balladur qu'il ne soit pas sur la paille et qu'il ne rembourse jamais la somme dûe au peuple Français. No comment.
    4/ Il y aurait tant à dire, je n'ai pas le temps. Même sur Wikileaks, le PS fait la chasse à Julien Assange !
    5/ PS : Parti supplétif des néolibéraux - Il partage avec eux quasiment tous les tenants et les aboutissants.

  7. JM Prigent dit :

    Réponse a Descartes 455:
    "Vous vous bercez de douces illusions si vous croyez que les divergences entre les différentes organisations de la "gauche radicale" sont purement des questions d'égos ou de personnes. Il y a des différences fondamentales sur des questions aussi importantes que la fonction et le rôle de l'Etat, la République, la laïcité, le nucléaire, la défense. Pour pouvoir "fédérer" tout ce beau monde, il faudrait que chacun accepte de mettre de l'eau dans son vin... et ce n'est certainement pas l'esprit qui prévaut à gauche aujourd'hui.

    Je n’ai aucune illusion sur ce que vous décrivez, qui est parfaitement exact : c’est précisément ce qui décourage des milliers de gens, dont je fais partie a remiliter ; ce dont je suis persuadé par contre,c’est que si précisément les partis de gauche (PC, PG, NP etc) ne sont pas capables de dépasser cette situation, la catastrophe continuera
    Le Monde d’aujourd’hui cite le cas d’un syndicaliste arrêté préventivement pendant 5 heures dans l’Allier, pour ne pas risquer de le voir perturber la visite de sa majesté NS
    Je suppose que lorsqu’on rouvrira les bagnes de Nouvelle Calédonie pour y mettre les syndicalistes et les opposants, tout ceux dont nous parlons se diront qu’il est temps de mettre un peu d’eau dans leur vin : ça risque d’être un peu tard

    A propos de Filoche : merci de l’info ; nous sommes d’accord, on peut dire ce qu’on veut, on est ce qu’on fait ;s’il croyait à ce qu’il dit, il aurait quitté le PS,comme JL Mélenchon

  8. Hold-up dit :

    458 -JM Prigent

    "Le Monde d’aujourd’hui cite le cas d’un syndicaliste arrêté préventivement pendant 5 heures dans l’Allier, pour ne pas risquer de le voir perturber la visite de sa majesté NS"
    Complètement d'accord avec l'essentiel de votre message. Quel rapport avec ce syndicaliste arrêté " préventivement " comme la guerre du même nom, Julien Assange que l'on enferme, les banques et autres fonds de pension qui pompent jusqu'au dernier sou les dividendes des populations dites " libres ", une femme qui racle les poubelles de mon quartier pour trouver de quoi manger ou encore ces deux salariées dans un magasin de sacs de luxe 8 heures debout à qui on interdit formellement de s'asseoir même quand la boutique est déserte sous peine de licenciement ?...etc, etc, etc, (des exemples parmi des milliers)

    Quel rapport ? prévention / détection / répression
    Bienvenu à " Minority report ".

  9. Rok Feller dit :

    Une autre stratégie concernant Wikileaks est la suivante :
    Problème - Réaction - Solution

    Problème créé volontairement ou résultant du laissez-faire, on attend les resultalts néfastes et on impose la solution prevu depuis le début, par exemple contrôle plus répressif d'internet par le traité ACTA, je vous laisse découvrir, un HADOPI international bien plus goutu.

    Ou comme l'a dit Mr Mélenchon dans "Mots Croisés", ceci peut permettre de dépenser de l'argent pour sécuriser les sites sensibles.
    Bien sur ce n'est que spéculations, et il faut garder du discernement dans tous cela.

  10. breteau dit :

    Je reviens sur la non reponse du sapin qui ne sera pas de noel pour le peuple de FRANCE. C'est un signal parmi d autres envoye a la bourgeoisie. Le ps doit habilement mais avecassurance rappeler a lalbande du fouquet s qu il sont d utile remplacant en cas d accident...! et'en consequence qu elle doit continuer de privilegier le role du ps comme honorable opposant.cette gauche virtuelle dont les vert se rapprche ont besoin des 3 armes a la disposition exclusive de ceux qui pilote reellement l avion.1 les finances 2 les sondages les medias.malgre cela la FRANCE rebelle s est deja liberee du carcan en 2005 2010.queJean-Luc Mélenchon se rassure les electeurs n ecouterons "egoistement" que leurs interets.jlm a raison c est le ps qui perd les elections. la gtauche reelle elle rassemble beaucoup mieux au second tour.voir la reelection des maires cons gener et deputes coco quand ils ne sont pas victimes de manoeuvres conjointes ump ps comme dans le 93.comment faire confiance au ps qui a dit oui a la constitution et soutien le projet du gouvernement de soumettre les finances des pays au "visa" liberal.ce qui decredibilise un peu plus le programme du ps deja fade et ne sera pas celui du c andidat issu de la farce des primaires ouvertes a la droite...?
    En avant.

  11. Elisa dit :

    L'autre jour à la manif à Paris (debut novembre), il y avait un espèce de hapening au stand socialiste, des cameras partout des micros, surement quelques stars en train de se la jouer peuple au milieu du cortège,ça ma un peu énervé et j'ai traversé le bidule en gueulant que jamais le peuple ne voterai pour le patron du FMI et là y a un mec en pull lacoste qui c'est retourné et a crié "ah oui et tu préfères les bolchévics, et si c'est pas nous ça sera Sarko".
    Bon faut mieux en rire...
    Merci à Mélenchon pour son courage.

  12. VALES Maurice dit :

    Mr Strauss-Khann, je suis désolé, est un homme compétent ! mais au service des riches. Il a la place pour cela au FMI, avec l'aide de Sarkozy pour retrouver son ancien poste ! C'est un capitaliste-Libéral, on peut le classer dans les sociaux-démocrates au PS, qui est le socialisme d'accompagnement ou de gestion de la politique de droite, (comme une bonne partie du PS d'ailleurs), sauf son aile gauche qui le rend plus crédible, (mais ces gens de gauche n'ont pas les moyens d'agir, alors je me demande qu'est-ce qu'ils font dans ce PS). Il faut rejoindre et renforcer le front de vraie gauche pour faire une politique de gauche vraie. Surtout, rester en harmonie entre les paroles et les actes, et non contourner les vrais sujets ou botter en touche pour ne pas avoir à répondre dans l'embarras. Pour cela il faut être cohérent avec sois-même, sur ce qu'on dit, et ce qu'on fait, dans un pur intérêt général.

  13. Lecourt dit :

    Bonjour Monsieur Mélenchon,

    Hier soir sur l'A2 Le pen à posé certaines bonnes questions sur l'imigration et autres.....
    Ses réponses ne sont pas bonnes mais attention elle peut faire un bon score en 2012.

    Bien à vous Etienne Lecourt

  14. marc malesherbes dit :

    @ Michel Matain 440 8 décembre 2010 à 21h07

    vous écrivez:
    Sur ce, en tant que lecteur régulier de l'Huma Dimanche (et membre de la Société des Lecteurs), je peux constater que les 20 % de Lagardère et compagnie n'empeche nullement ce journal de mener campagne dans le bon sens, dans le bon camp. Les 20 % n'influent pas sur la ligne éditoriale. Là je suis en désaccord total avec Malesherbes qui surestime totalement le poids de ces 20 %. Je l'invite évidemment à rejoindre la Société des Lecteurs pour aider à l'indépendance totale du journal vis à vis des capitaux privés.

    En fait vous ne voyez pas le fond du problème; Je suis persuadé qu'effectivement vous avez raison de dire que Lagardère et compagnie n'influent pas sur la ligne éditoriale de l'Humanité, et pour une bonne raison: cette ligne éditoriale leur convient parfaitement. Ils n'ont aucune envie de la voir changer !

    Comment est-ce possible me direz-vous, alors que nous ne cessons de dénoncer les méfaits du capitalisme ?

    Si vous raisonnez du coté des "maîtres", ils savent fort bien que leur politique est anti-sociale, et suscite du mécontentement que leur propagande incessante dans les grands médias ne suffit pas totalement à juguler. Alors ils ont deux fers aux feux: la droite, mais aussi le PS comme soupape de sureté, parfois meilleure que la droite classique pour conduire leurs intérêts (ce n'est pas un hasard que Strauss Khan soit au FMI, et Lamy à l'OMC).

    Maintenant, pour eux, le PCF est considéré comme un bon canalisateur du mécontentement de ceux qui ne sont pas séduits par le PS, et permet le report de ces voix électorales vers le PS, leur allié direct. Leur seul problème est l'affaiblissement du PCF, autrement dit sa moindre capacité à jouer le rôle de rabatteur. D'où leur "petit" placement dans l'Huma, pour lui éviter de sombrer.

    A moins que vous n'imaginiez que Bouygues et Lagardère soient des "amis" du peuple, ou des imbéciles.

    Peut-être,...

  15. Catherine dit :

    Bonjour

    J'aimerais poser une question qui n'a rien à voir avec les débats du forum ni même avec le sujet de l'article présent de J-L Mélenchon mais qui me touche au plus haut point en plus du reste.
    Il s'agit de la loi LOPPSI II qui est (ou doit être) débattue en ce moment. Et j'aimerais bien avoir la position du Front de Gauche en général et celle du PG en particulier à propos de cette loi. En effet, hormis son aspect sécuritaire renforcé avec, entre autre, une augmentation de la vidéosurveillance (au secours Big Brother) il y a l'article 32 ter A (voir la page du DAL à ce propos) qui est proprement scandaleux. J'entends bien J-L Mélenchon parler, à juste titre, des conditions déplorables actuelles de bon nombre de ménages qui se retrouvent face à des situations intolérables (coupure d'électricité, d'eau, de chauffage...) en plein hiver. Mais j'aimerais bien aussi évoquer parallèlement celui de ceux qui, eux, n'ont pas de logement. Quelle est la position face à la politique actuelle menée également contre les Roms ? A l'heure où j'écris, on note bon nombre d'hommes, de femmes, de familles qui sont à la rue avec le froid qui sévit. Les associations sont débordées. J'en parle en connaissance de cause puisque je suis bénévole dans l'une d'entre elles. D'autre part, les subventions allouées vont en diminuant, si ce n'est dans les faits (quoi que) au moins ne serait-ce que parce qu'elles ne sont pas augmentées alors que la fréquentation de ces mêmes associations explose. Rien que dans celle où je suis, nous avions constaté pour l'année 2009 une augmentation de 28 % par rapport à l'année 2008 et pour le premier semestre 2010 une augmentation de 30 à 40% par rapport à 2009. Je vous laisse faire le décompte. Commet travailler sereinement ? Comment sortir les gens de la rue si rien n'est fait pour les loger ? Et comment ne pas se rebeller et dénoncer cet article 32...

  16. Valès Maurice dit :

    Monsieur Mélenchon, sii vous êtes honnête avec vous même, et je le pense, vous avez raison de vous comporter parfois avec virulence quand la situation l'exige. Par contre faites attention aux pièges que pourraient vous tendrent certains médias, dans le but de nuire au Front de Gauche. Mais je me pose beaucoup de questions sur ce Parti socialiste dont je pense que vous avez eu raison de le quitter pour créer votre propre mouvement "le parti de gauche, au sein du Front de Gauche". Il y en a qui dises que vous jouer petit bras en formant un petit "Front de Gauche" mais je suis sûr que la vérité est dans cette formation? plus honnête (quand elle parle et qu'elle agit). C'est pourquoi, moi l'ancien 68ar nostalgique de ce passé (à Paris à ce moment là où j'ai fait toutes les grèves et manifs de la Bastille à la Nation, j'avais 21 ans à l'époque et travaillais à la SNCF à Villeneuve-St-Georges-94) j'aimerais que l'on fasse tout ce que l'on peut pour unir toute la gauche réelle qui se situe de l'Aile gauche du PS (seulement) jusqu'à la gauche de Besancenot en passant pat LO de Nathalie Artaud et tous les écologistes comme la fase de Clémentine Autain le m'pep, et autres partis écologistes non capitalistes-libéraux. Il n'est pas interdit de rêver à cela, à souhait,mais il faut y penser et essayer. Après on ne pourra pas dire que l'on n'aura pas essayé sans ce PS (ou les socialistes modérés et droitiers occupent une trop grande place dans ce parti) qui n'est pas honnête avec ses électeurs et la majorité des Français dont surtout ceux qui souffrent. Je n'ai plus envie de faire un vote de sanction contre Sarkozy et préfère faire un vote blanc plutôt que de voter PS au deuxième tour dont l'expérience l'a déjà prouvé à l'époque de Mitterrand (qui a su manoeuvrer politiquement parlant). A 63 ans j'en ai marre de cette comédie joué par ce PS et je ne pourrai pas changer les choses tout seul.

  17. SCHNEIDER Georges dit :

    A propos des propos de JL Mélenchon, j'aime le fond et la forme
    Pour imager la nature de la distinction entre la droite et la gauche, pour éclairer la nature des forces qui freinent le vote à gauche, je lui propose d'utiliser l'image du troupeau de mouton, ou la fable de La Fontaine (Les grenouilles qui demandent un roi)....Les électeurs ne s'imaginent pas au Pouvoir, ne s'imaginent pas capables de diriger..Si ils étaient au Pouvoir, eux ou des gens comme eux, ce serait vite le chaos....
    En réalité, quand les moutons acceptent l'autorité du berger, quand les grenouilles récupèrent comme chef une grue, c'est à ce moment qu'il a danger.....
    Voter à Gauche, c'est voter pour nous et s'il y a un risque à voter pour nous, on est certain, en votant à droite, de voter contre nous

  18. Valès Maurice dit :

    J'ai lu (je ne peux tout lire car j'en aurait plein la tête et me prendrait trop de temps!) qu'entre partis de vrais gauche il y aurait des litiges sur beaucoup de sujets, et ça m'a fait sursauter ! car je pense qu'un parti qui parle et se dit de gauche et qui agit, quand il est au pouvoir comme un parti dedroite, comme le fait le PS, là on ne peut pas dire qu'il y a litige mais tromperie malhonnête pour les gens (non politisés), il y en a beaucoup, surtout jeunes et quelques moins jeunes qui votent PS en espérant faire changer les choses, mais font partie du fond de commerce du PS. Le mieux, sans se tromper (si l'on veut faire changer les choses dans le vrai) c'est voter "Front de Gauche" surtout que le "Frint de Gauche" est contre Sarkozy, là au moins on est sûr d'un vrai changement (sans violences) mais d'une Révolution Citoyenne qui nécessite du désordre pour réellement mettre l'égalité réelle en ordre logique (dans les paroles mais aussi dans les actes). Ceci nécessite que les gens aient de la mémoire et sachent transformer leur mécontentement dans les urnes par une vraie gauche, et non une gauche droitière d'accompagnement ou de gestion du gouvernement de droite précédent comme aurait tendance à le faire (les modérés+les droitiers du PS) (Aile Gauche exceptée). Les gens non politisés ne comprennent rien à la oilitique à cause de cette stratégie de fausse gauche du PS et c'est pour cela aussi qu'ils s'abstiennent aux élections et se font leur propre tort, car ils sont mécontent et souvent ne l'expriment pas comme il faut.

  19. georges komorowski dit :

    Triste spectacle ce matin avec Robert Hue, il est vrai qu'il doit à DSK son siège de sénateur dans le val d'Oise. Pitoyable dans le fond pire que Valls. Bon appétitt Robert! Il n'y a pas qu'au PS que certains ont faim.
    Sur le fond Cohen Seat a tout dit sur son blog je suis tout à fait d'accord avec lui !
    Au moment où marine Le Pen fait émerger un vrai parti social national ou national socialiste au choix il est plus que temps de penser qu'après la déglingue de la pensée dite unique l'abime est peut être devant nous. Comme le disait en son temps, Jean Luc la lutte de vitesse est désormais entre eux et nous, malheureusement ils ont une belle longueur d'avance. La question de savoir si le PS Doit être à gauche avec la gauche ne se pose pas car la réponse devrait être oui Mais comme le dit un dicton populaire on ne peut pas faire boire un âne qui ne veut pas boire ! Espérons qu'il se réveillera avant le désastre qui risque de tous nous entrainer vers le néant.

  20. lilou dit :

    Je viens de voir aux actus des images des manifs en Grèce. J'ai été choqué par la violence de ces citoyens qui se battent pour leur survie. Faut il qu'ils aient une colère terrible après leurs dirigeant pour en arrivée à de tels actes.
    Je souhaite qu'il arrivent à se débarasser de ces pantins qui obéissent aux ficelles que tirent le FMI et la finance internationale, comme l'ont fait les Islandais. Ils ont molesté un ancien ministre du gouvernement de droite pour se vanger du mal que ces gens ont fait à tout un peuple. Que nos dirigeants actuels se méfient, le vent peut tourner, ils auront peut être des comptes à rendre devant le peuple, il faudrat être impitoyable avec eux et leur faire payer très cher tout le mal qu'ils nous font.
    La loi sur la réforme des retraites ne m'a pas laisser que de l'amertume, mais aussi de la haine, une haine farouche qui n'est pas prète de s'éteindre.

  21. Nicolas dit :

    Et si les grecs avaient raison ? Quand un gouvernement va contre la volonté de ses concitoyens, après des grèves générales qui n'ont données aucun résultat, quelle est la seule réponse possible ? Quand un gouvernement agis non pas pour le peuple mais pour une minorité qui n'a aucun problème de fin de mois, quelle est la solution ? En 1789, nous avons fait une révolution parce que le pouvoir en place ne voulais rien voir de la misère de son peuple...
    A un moment donné les grèves ne servent plus à rien dans la mesure ou, de toutes façons, le pouvoir prend ses ordres du FMI. Notre président vénéré, Nicolas 1er, n'est en aucune manière au service des français mais d'une minorité dont les revenus mensuels dépassent facilement ce que vous arrivez à gagner péniblement en une année !
    Sur les frontons de nos mairies, il y a une devise : Liberté, Egalité, Fraternité... la liberté se réduit de jour en jour (le nombre de garde à vue sans motifs sérieux explose, les fichiers déclarés ou non se multiplient), l'égalité est de plus en plus inexistante (égalité entre les peuples, entre les classes sociales ?) et la fraternité est volontairement bafouée (rappelez vous les discours sur l'identité nationale !).
    Cela fait peur non ?
    Au derniers chiffres, 43 % des jeunes de banlieues dites difficiles sont au chômage, cela ferait une belle armée non ?

    Nicolas

  22. gigli dit :

    Fédérer la gauche autour des socialistes?
    Mais depuis quand les socialistes sont de gauche et bien chaque fois qu'ils ont besoin de nous pour une élection et pas plus!
    Ils ont privatisé à tours de bras et l'économie à toujours été leur objectif.
    Il y a des militants de gauche au parti socialiste mais le parti ne l'est pas ou l'a si peux était je pense 2 ans de 1981 à 1983 date ou Georges Marchais a claqué la porte du pouvoir avec pertes et fracas !
    je n'ai jamais étais en accord avec Georges Marchais à cause de ses accointances avec l'URSS. C'est difficile de s'y retrouver quand on est de gauche en France trouver des idées dignes, ambitieuses autre que la contestation pour contester et refuser le pouvoir, monsieur Mélenchon a mis des mots sur mes idées enfin.

  23. Nahn dit :

    Bonjour à tous,

    je sais bien que les gens passant sur ce blog sont souvent convaincus de l'arnaque socialiste du PS.
    Mais bon, ce document concernant DSK peut être bon à diffuser :

    http://www.fakirpresse.info/articles/361/les-sept-peches-capitaux-de-dominique-strauss-kahn.html

    Force à Jean-Luc Mélenchon !


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