03déc 10

Le directeur du FMI se prononce pour une Europe autoritaire en matière de budget des nations.

Strauss-Kahn et l’arnaque socialiste

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D ans cette note il est question de Dominique Strauss-Kahn pour l’essentiel. Et de l’arnaque socialiste d’une façon générale. Car c'est le moment où ses dirigeants et adhérents illustres, du genre Bernard Henri Levy, sur Canal plus, m’agonissent d’injures pour me comparer à Le Pen. Il me parait d'autant plus important de montrer ce qui serait un vrai danger pour la démocratie. Lui, plutôt que moi. Manuel Valls s’alarme à mon propos. Que dit-il des trouvailles de son camarade? A Francfort, Strauss-Kahn a proposé un système autoritaire pour l’adoption des budgets nationaux. Et à l’assemblée nationale, ses camarades locaux approuvent la mise en place du contrôle préalable de la commission européenne sur le budget de notre pays. Cette dérive semble laisser les commentateurs éclairés absolument indifférents. Il est vrai que ça demande de lire et de comprendre de quoi il est question. Ce n’est pas aussi facile à commenter qu’une bonne partie de gifles dans les primaires, hein coco ?

« Hou !-Hou !-Mélenchon-a–encore-mal-parlé-pujadas-petite-cervelle-comme-Georges-Marchais-ne-craintez-vous-pas-de-idiot-utile-deuxième-tour-que-fera-vous-concrètement ?». Je vais vous répondre aussi clairement que possible.

D'abord autre chose. Nous venons de commencer nos réunions sur le programme partagé du front de gauche. Pour cette première soirée, admettons que ce n’était pas ce qui était espéré question fréquentation. Il faisait froid et c’était dissuasif ? C’est sûr. Je connais trois ou quatre co-voiturages de banlieue annulés pour cette raison. C’était un sujet rebattu que celui des retraites sur lequel nos parlementaires nationaux se sont largement exprimés avec leur proposition de loi ? C’est sûr, également. Mais pour moi, le principal problème est plus « grave » : nous sommes d’accord sur à peu près tout. Dès lors se disent des gens qui ont mille autres activités politiques et syndicales : «à quoi bon ?». C’est une erreur ? Certainement. Le débat n’est jamais clos. Mais il faut aussi entendre le message qui nous est adressé. Gagnons du temps en faisant des propositions communes au débat quitte à les amender après confrontation avec les acteurs de terrain. Et sachons bien que cette confrontation a souvent besoin d’une technicité et d’un souci de la précision  qui ne s’accordent pas toujours avec le format « grande réunion, grande salle », deux minutes de temps de parole pour les « questions et interventions ». L’expertise de nos camarades syndicalistes, le regard critique des intellectuels, tout cela s’organise avec beaucoup de soin du détail dans le travail d’élaboration. Bon on va s’y mettre et bien faire le bilan de cette première rencontre.  

Ce jour là, lundi 15 novembre, sur France Inter, Dominique Strauss-Kahn répétait en boucle son appartenance à la gauche. Soit. Il est membre du PS c’est sur. Puis il vantait le caractère social du FMI. J’ai dit par dérision qu’il aurait présenté le FMI comme une succursale de l’internationale socialiste. Il est vrai que l’internationale socialiste a pour président Papandréou le lâche.  DSK avait assuré crânement "les intérêts des banquiers n'ont jamais été mes intérêts, ce ne sont même pas les intérêts de l'institution que je dirige, le FMI". Gauchiste, va ! Quatre jours plus tard, vendredi 19 novembre,  à peine après être intervenu pour vanter les mérites du "nouveau FMI" tel qu’il le dirige, Dominique Strauss-Kahn était à Francfort. Il intervenait  devant le European Banking Congress. Cette institution est animée par deux grandes banques allemandes : Deutsche Bank et CommerzBank. Elle regroupe les plus grandes banques européennes. Ce cénacle leur permet d'échanger avec les dirigeants politiques et économiques et de relayer les intérêts des banquiers lors de grandes réunions. Devant les banquiers, DSK a prononcé, en anglais of course, un discours sur l'Europe : "Europe's growth challenges" c’est à dire  « Les défis de la croissance européenne ».  Le Contenu est consternant. Il y appelle à une réforme libérale du marché du travail et à enterrer la souveraineté des peuples sur le budget des Etats. Mais cette intervention n’a été relatée que par quatre journaux français : Le Figaro samedi 20 novembre et Les Echos, La Tribune et La Croix, lundi 22 novembre. Les autres organes centraux du pavlovisme Strauss-Kaniens ont pieusement détourné les yeux. Et pourtant ça valait le coup d’œil.

Pour DSK, c’est la réduction du temps de travail qui est la cause du chômage. « L'Europe a aujourd'hui un sérieux problème de croissance », déclare-t-il. C’est sûr ! Peut-être les politiques démentes de contraction de la demande imaginée par ce petit génie ?  Non ! Lisez. « Le niveau de vie de l’Europe a cessé de s’améliorer pour une raison clé : les citoyens ne sont pas à leur potentiel. Cela reflète un choix social conscient de travailler moins. Il n’y a rien de problématique là-dedans ; après tout le bonheur ne vient pas seulement du revenu. Mais il y a un côté sombre. Le chômage en Europe est chroniquement élevé et le taux d’activité est bas de manière persistante.» Mis à part le côté ridicule de la tautologie finale, le diagnostic demeure.  « un choix social conscient de travailler moins ». Fainéants ! Le tout dit avec le ton badin qui autorise de fausses bienveillances : « rien de problématique ». Après quoi vient le sérieux. Le remède est dans le style des cruautés dont le FMI est coutumier. La solution, un marché unique du travail harmonisé sur le modèle du marché unique des biens et services. « Pour impulser la réforme du marché du travail, il serait bénéfique de lancer au niveau européen une initiative pour un « marché du travail unique », sur le modèle du « marché unique » qui a harmonisé les marchés des biens. La zone euro ne peut pas atteindre son véritable potentiel avec un patchwork ahurissant de marchés du travail segmentés.» Ah ! Peut-être avec un Smic européen ? Ou bien avec des Smic régionaux, comme l’a voté à de nombreuses reprises  le PS du temps que Strauss Kahn siégeait dans ses instances ? Non. Rien. La main invisible de la concurrence libre et non faussée. Point barre. Alors que le marché unique des biens s’est traduit par un dumping général des conditions de production, DSK propose d’emprunter le même modèle régressif pour le marché du travail.

Mais ce n’est encore rien à côté de ses « propositions » à propos des budgets nationaux. Sur ce sujet, DSK enterre sans hésitation la souveraineté budgétaire des peuples. Pour mettre en œuvre le "programme de réforme" qu’il estime nécessaire et qui ferait de tous les peuples des Grecs et des Irlandais, DSK imagine de dessaisir complètement les Etats de leur politique budgétaire. Il imagine de renforcer encore les pouvoirs de la Commission européenne. Il ne dit pas un mot du problème démocratique que cela poserait. Ignore-t-il donc la dimension autoritaire d'un tel modèle politique ? Pour aller dans ce sens, il présente l'expérience du "marché unique" et de l'"Union monétaire" comme des modèles : "Quand l'agenda est conduit par le centre, les choses avancent. Voyez le programme du marché unique ou l'union monétaire. Mais quand l'agenda est laissé aux nations, les choses n'avancent pas. Voyez les réformes du marché du travail et des services, en particulier via l'agenda de Lisbonne." Et il en conclut : "Le centre doit prendre l'initiative dans tous les domaines clés pour assumer l'avenir commun de l'union, en particulier en matière de politique financière, économique et sociale. Les Etats doivent être prêts à céder plus d'autorité au centre. » Le centre ! Quel mot pour décrire le pouvoir de la Commission ! C’est la même réification du pouvoir la même désincarnation que « l’organisation » des pol-potiens ! Une entité sans nom et sans visage qui déciderait ce qui est bien. « Les mécanismes doivent être redéfinis pour leur donner des motivations pour la réforme. Beaucoup d'enjeux tournent autour des budgets. »

Et pour qu’il n’y ait aucun doute sur le caractère autoritaire de la conception Strauss-Kahnienne du pouvoir, voici la phrase exacte de sa proposition : « La solution la plus ambitieuse serait de créer une autorité budgétaire centralisée, dotée d'une indépendance politique comparable à celle de la BCE. Cette autorité établirait le cadre budgétaire de chaque Etat et allouerait les ressources depuis un budget central pour atteindre au mieux la double cible de la stabilité et de la croissance." Je vous invite à lire plusieurs fois la phrase pour bien la comprendre et l’assimiler. Cet homme propose tranquillement qu’un centre « indépendant » comme la BCE, hors de tout contrôle politique décide « centralement » de la répartition des sommes dans les budgets nationaux. C’est cela sa proposition. Et après quoi son ami Huchon dit que je suis « pire que Le Pen » et son ami Valls dit que je suis « un danger pour la démocratie ». Et la meute de charognards qui passe son temps à m’insulter en abusant de leur monopole professionnel sur les médias parce que j’ai mal parlé d’un membre de la classe sainte des vaches sacrées parmi les médiacrates n’a rien à dire d’une trouvaille pareille. Les « grands » journalistes qui « explorent l’actualité », « révèlent », commentent, s’indignent à qui mieux mieux dès qu’un vénézuélien reçoit  une amende pour avoir appelé au meurtre du chef de l’état, ceux là n’ont rien à dire quand le favori des sondages propose de ramener son pays en dessous de ce qu’il vivait sous l’absolutisme monarchique. La même cohorte d’importants qui pérorent sur « l’Europe mal aimée » parce que  « mal expliquée » est également muette sur la construction du « grand marché transatlantique » quand bien même la réunion se tient le même jour et au même endroit que le sommet de l’Otan pourtant couvert par leurs rubricards. Tout ce petit monde est entré dans une nouvelle convulsion et transe de paresse utile : ne rien voir, ne rien dire, montrer un spectacle et le laisser vivre sa vie. 

Rassurons-nous. Strauss-Kahn lui-même ne  croit pas son rêve totalitaire à portée de main. Pour autant ce qu’il propose pour le court terme ne vaut guère mieux. Pour l’instant, faute de mieux, il appelle à renforcer les pouvoirs de la Commission. Dans le but assumé de rester « dans la même direction » autoritaire.  "Un tel bon dans l'intégration politique européenne semble improbable dans un futur proche, mais nous devrions explorer d'autres voies d'aller dans cette direction. Il y a au moins deux voies. » Accrochez vous. « L'une est d'enlever au Conseil la responsabilité principale du maintien de la discipline budgétaire et des réformes structurelles fondamentales. [...] Dans le contexte institutionnel existant, la Commission – en tant que gardienne des traités – pourrait jouer ce rôle. » Ce qui est déjà un déni monstrueux de démocratie puisque les gouvernements sont la seule instance représentative des peuples en Europe et que de toute façon Strauss-Kahn ne propose pas que ce soit le parlement européen (quelle horreur) qui reçoive ce pouvoir.  Et même la commission ce serait encore peut-être trop proche des gouvernements. C’est pourquoi il propose froidement : «Une institution séparée, indépendante, pourrait aussi fonctionner. » C'est-à-dire à peu près la même chose que cette « autorité indépendante » déjà mentionnée.  

J’entends déjà les grands esprits socialistes et notamment ses concurrents au grand prix des primaires, nous expliquer que tout ceci est bien loin d’eux et que pour leur part, ici, occupés à gratter la terre avec leurs ongles comme dit Emmanuelli, les bons socialistes du cru restent de parfait amis de la démocratie en matière de vote des budgets. Pendant que lui, ce cher Dominique, arriverait en voiture de golf, eux défendraient la plèbe comme de bons petits pégistes, sans l’étiquette. Ils mentent une fois de plus. Car que font-ils face à la décision européenne d’installer un système de contrôle « a priori » sur les budgets nationaux ? En parlent-ils seulement ? Non. Motus et bouche cousue. Ils soutiennent ! La preuve ils ont annoncé qu’ils voteraient tous mardi prochain contre la proposition de loi du PG et du PCF qui vise à maintenir la souveraineté complète du parlement français sur le contenu du budget. Pourtant celle-ci n’a rien d’une dénonciation nationaliste de l’Union européenne. Lisez ces extraits du rapport de Martine Billard sur cette proposition de loi présentée mardi 2 décembre dernier. Ils vont vous permettre de comprendre le détail de l’affaire en cause.

« Nous faisons face aujourd'hui à une absence complète de volonté politique des États membres sur les besoins d'une unification et d'une coordination en matière fiscale. Cela serait pourtant possible en renforçant les pouvoirs du Parlement européen, qui n'a aujourd'hui aucune des prérogatives budgétaires nécessaires. Or, ce qui nous est proposé n'a rien à voir et fait fi de toute coordination fiscale. La réforme en cours doit être étudiée avec la plus grande attention car elle nous semble relever d'une procédure en opposition avec les principes de souveraineté du peuple en matière budgétaire. La Commission européenne a formulé des propositions pour élargir la surveillance économique, accroître la discipline budgétaire et mettre en place un cadre renouvelé pour la gestion des crises. Sur sa proposition, le Conseil Ecofin du 7 septembre 2010 a d’ores et déjà modifié les lignes directrices encadrant les règles de préparation et de transmission des programmes de stabilité ou de convergence des États membres, pour instituer une procédure désignée par les termes de « semestre européen de coordination des politiques économiques ». Il s’agit, par le biais d’un calendrier modifié, d’assurer une intervention des institutions communautaires, avant même la transmission par les États de leurs programmes de stabilité ou de convergence. Le Conseil émettrait des recommandations horizontales, que les États devraient prendre en compte pour élaborer leurs programmes de stabilité ou de convergence ; puis le programme transmis ferait l’objet de recommandations à prendre en compte pour l’élaboration du budget national de l’année à venir. »

« Plus encore, le Conseil européen des 28 et 29 octobre 2010 a avalisé le fait que la législation communautaire doit être modifiée rapidement et que le président du Conseil doit engager des consultations sur une modification limitée du traité de Lisbonne afin d’établir un mécanisme permanent de gestion de crise. En la qualifiant de limitée, le Conseil européen veut ainsi éviter l'obligation d'examen et de ratification par chaque pays membre. » Vous avez bien lu. Le traité de Lisbonne, soi-disant intouchable en raison de la complexité des procédures prévues pour sa réforme, va être amendé, vite fait bien fait, pour permettre une nouvelle violation des droits démocratiques des peuples. Il faut que la cause le mérite, non ? C’est pourquoi les importants de « l’Europe qui nous protège » se prennent les pieds dans le tapis de leurs explications, comme le pointe le rapport de Martine Billard. «D'un côté le président du Conseil Herman Von Rompuy affirme qu'il s'agit « de la plus grande innovation » et de l'autre, qualifie le processus de modification de « limité ». Sans attendre cette modification prévue par la directive et qui suppose donc une transposition dans notre législation, ce contrôle a priori du budget s'exercera dès 2011. La crise financière que l'Europe a traversée sert ainsi de prétexte facile pour instaurer de manière subreptice un contrôle a priori sur l’élaboration des budgets nationaux. Aussi, la présente proposition de loi constitutionnelle a pour objet de réaffirmer, dans le titre de la Constitution consacré à l’Union européenne, le fait que les transferts de compétences consentis au profit de l’Union européenne ne doivent pas mettre en cause l’exercice de la souveraineté budgétaire par le Parlement français, principe constitutionnel dont l’origine remonte à la Révolution française. » Les socialistes ont annoncé qu’ils vont voter contre cette proposition de loi.

Dans ce contexte, la partie de bras de fer qui m’oppose aux dirigeants et journalistes socialistes prend une autre tournure. Ces gens ne cessent de m’interroger sur ce que nous ferons « au deuxième tour, si c’est Strauss-Kahn ». Le but est de me faire sortir du débat sur ce que dit, écrit et défend Strauss-Kahn. Exit le débat sur les programmes, vive la tactique. En décembre 2010 dire ce que l’on va faire en mai 2012. Sans savoir qui sera candidat, ni quel sera le programme. La ficelle est grosse ? Etrange pour des journalistes de tuer tout le débat de la présidentielle ? C’est sûr ! Mais elle fonctionne en boucle. Cet angle a de nombreux avantages. Le journaliste n’a pas besoin de lire les textes des uns et des autres, ni de vérifier ce qui est dit. Gain de temps, facilité à briller avec des questions à deux balles qui font de la reprise AFP facile. Ca, c’est le gain pour le taff. Politiquement, c’est du même tonneau. Il s’agit de faire passer le « vote utile ». Pour cela, quelle que soit ma réponse, il s’agit de stigmatiser quiconque refuse de se coucher. M’interroger sans relâche sur le sujet n’a pas d’intérêt pour ma réponse mais pour créer l’ambiance « vote utile, ça va de soi ». Je deviens alors dans leur mise en scène l’affreux diviseur. Et personne ne discute un seul instant le fait qu’avec le programme politique de Strauss-Kahn les socialistes ne peuvent pas gagner l’élection. Ce sont donc eux les principaux facteurs de défaite. C’est exactement ce que l’on voit depuis trois élections.  Raison pour laquelle ils veulent parler d’autre chose.

Tout ce pauvre calcul ne recule devant aucun moyen. Y compris une nouvelle grossière instrumentalisation de Le Pen. Par ceux-là même qui font semblant d’en craindre l’impact. Comme si le vote Le Pen n’avait rien à voir avec l’effet repoussoir de la politique social-libérale !  Ainsi m’interroge-t-on souvent sur le fait que je « prends le risque de faire passer le Pen au deuxième tour ». En prenant l’exemple de ce qui est advenu en 2002. Et ainsi est resservie que la défaite viendrait de Chevènement. Pas de Taubira, pas de l’extrême gauche. De Chevènement, et pas un autre. Pour que le parallèle fonctionne bien dans l’imaginaire et que soit accréditée la thèse stupide qui tient lieu d’explication au désastre de 2002. Personne ne demande si en resservant la politique social-libérale aggravée de Strauss-Kahn on ne va pas recréer la même situation. Ce n’est plus de la politique, c’est du pur marketing. Du marketing  à deux balles, précisons le. Si Strauss-Kahn est candidat il se fera déchiqueter par la droite et l’extrême droite, dix fois pire que Ségolène en 2007.

Chers candidats à la primaire socialiste, si vous voulez que j’étudie une réponse pour le deuxième tour, commencez par dire si vous voterez pour le candidat du Front de gauche au second tour s’il arrive en tête de la gauche. Et puisqu’on en est aux hypothèses, commencez par répondre au cas où je serai ce candidat. D’autant que nos chances augmentent. Moi je me réjouis du bazar des primaires qui commencent si tôt au Parti Socialiste. Tous les vaincus abonderont le vote pour le Front de gauche. Les tricheries, les humiliations que vont subir les « petits candidats » vont fabriquer autant de drains vers nous. Ces messieurs dames le savent. Et certains bons connaisseurs du terrain mettent en garde. Ainsi Marylise Lebranchu. Voici ce que publie l’express.fr

Marylise Lebranchu ? « La socialiste estime que son parti a besoin d'une aile gauche forte. » Dit le titre de la brève. Et pourquoi ? A cause des idées ? Parce qu’elle s’y rallie ? Non. Juste pour améliorer l’arnaque socialiste. Lisez : « Avertissement de Marylise Lebranchu: "Jean-Luc Mélenchon fait des dégâts y compris au sein de notre propre parti"». C'est pourquoi cette proche de Martine Aubry estime que le PS a besoin d'une aile gauche forte en son sein pour éviter l'hémorragie. « "Je reproche à certains strauss-kahniens – je ne parle pas de DSK lui-même – de ne pas considérer l'aile gauche représentée par Benoît Hamon comme un élément important de la primaire et de la présidentielle", souligne la députée du Finistère. » De son côté, Benoit Hamon va répétant d’un « indiscret » à l’autre que tout cela finira par le fait que j’irai au gouvernement avec les socialistes en déclarant vouloir le « marquer à gauche ». Mais tout le monde se marre car c’est exactement ce que lui voudrait faire. Comme il le dit de son action: « je rougis le tampon avec lequel je vais marquer Strauss-Kahn ». En tous cas moi je peux dire une chose : si Benoit Hamon est en tête du premier tour de la présidentielle j’appellerai sans mal à voter pour lui au deuxième tour. A condition qu’il dise que la réciproque est vraie. Ca ne devrait pas être trop difficile. Je lui propose comme programme commun minimum le texte qu’on a défendu ensemble pour le congrès de Reims. Alors vous voyez ! C’est ce que je vous disais : c’est une affaire de programme ! 


473 commentaires à “Strauss-Kahn et l’arnaque socialiste”
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  1. spartacus dit :

    La meilleure défense c'est l'attaque, si Aphatie fait son donneur de leçon au grand journal, il faut lui rentrer dedans. Et le Calvi c'est pareil, ces gens la sont discrédités, du fait de leur Sarkozysme avéré. L'humour est parfois ravageur,pense y Jean-Luc, tu n'en manques pas quand tu veux.
    Bonna strada amigu.

  2. gerard py 70 dit :

    Salut fraternel a tous les sympathisants et adhérents du parti de gauche.
    Il faut être très méfiant de la social-démocratie car elle a fait ses preuves a travers le monde.
    Les socialistes de France en sont une très mauvaise image car chacun voit entends les déclarations de ces personnages, (c'est une véritable guerre des chefs au parti socialiste pour 2012 ils utilisent les mêmes recettes que la droite)
    Par contre Jean-Luc Mélenchon aborde et met en avant les vrais problèmes que rencontrent les peuples et il en donne même les solutions. Ce n'est pas un beni ouioui MELENCHON. Oui, le PARTI DE Gauche n'a pas a recevoir de leçons de quelque parti que ce soit.
    Honte a ceux qui traitent Jean-luc de tous les mots. J'ai le sentiment que le PARTI DE Gauche peut apporter une lumière différente pour éclairer l'avenir des peuples. Toutes et tous unis avec beaucoup de courage.

  3. Michel Matain dit :

    @ 94 BENQUET MICHEL
    Ce qui fonde la démarche du PG et du Front de Gauche, c'est précisément le fait d'avoir conscience que " l'homme providentiel " n'existe pas : pas plus J.L Mélenchon qu'un autre

    Ça c'est le discours, mais quand on lit nombre de commentaires de ce blog, on a vraiment l'impression que le besoin d'un sauveur suprême est une nécessité absolue pour beaucoup d'êtres humains. La lecture d'un certain nombre de commentaires tellement élogieux, tellement personnalisé,... me fait mieux comprendre comment, à d'autres époques, un génie comme Paul Eluard a pu écrire des odes à Maurice Thorez. Je ne suis pas sûr que ça serve vraiment la cause de Jean-luc Mélenchon, ni celle du PG qui apparait comme une machine électorale au service d'un candidat, et encore moins celle du Front de Gauche.

    Jean-Luc Mélenchon réclame du PS qu'il annonce son désistement en sa faveur s'il était lui présent au second tour. Jean-Luc Mélenchon pourrait aussi annoncer qu'il soutiendra loyalement et de toutes ses forces le candidat du Front de gauche même si ce n'est pas lui. Ca donnerait plus de force à sa candidature, ça ne ferait pas apparaitre sa démarche comme une aventure personnelle. Sinon,encore un peu et on va sombrer dans le tremolo gaulliste de la rencontre entre un Homme et le Peuple.

  4. Daniel DEBARBIEUX dit :

    Je pense qu'il faut vraiment faire connaitre ce discours de DSK, c'est inimaginable de pouvoir voter pour un tel programme ! L'idée de : « La solution la plus ambitieuse serait de créer une autorité budgétaire centralisée, dotée d'une indépendance politique comparable à celle de la BCE. Cette autorité établirait le cadre budgétaire de chaque Etat et allouerait les ressources depuis un budget central pour atteindre au mieux la double cible de la stabilité et de la croissance."

    nous lierai à jamais à cette politique libérale, il ne resterait aux peuples européens que la solution révolutionnaire ! et tout mettre cul par dessus tête !

  5. Marie-Agnès dit :

    Monsieur Mélenchon, votre force est dans l'analyse et l'argumentation politique, ne l'amoindrissez pas en répondant aux attaques personnelles dont vous êtes l'objet. Elles vont d'autant plus se multiplier qu'il semble que vous y attachiez beaucoup d'importance : "la meute aboie la caravane passe".
    J'aimerais ne plus jamais vous voir dans un rôle d'autodéfense qui vous affaiblit considérablement. Par contre continuez à décrypter toutes les attaques contre le socialisme d'où qu'elles viennent et continuez à oeuvrer pour la construction de la seule alternative de gauche actuellement envisageable, celle du Front de gauche le plus large possible dont vous êtes un des porte-paroles, sans doute actuellement le plus efficace.

  6. Bélatar dit :

    Longuet fait du DSK :
    Gérard Longuet : "Ou on sort de l'euro ou on sort des 35 heures" (lemonde.fr)

  7. LE BRIS RENE dit :

    Il est surtout temps de mettre l'élaboration du programme du Front de Gauche dans les mains et les têtes de tout le potentiel de militants(tes) qui veulent que 2012 ou avant selon la conjoncture soit le renouveau d'une gauche radicale passant devant la gauche caviar prête à en découdre avec les salariés, programme du FMI et autres instances de la dictature de l'actionnariat, oblige ! cela veut dire mettre en place des comités de mobilisation ou pourraient participer la FASE, le NPA et pour le moins le courant convergences unitaires, les communistes unitaires et toux ceux qui ne sont pas encartés. Cela n'empêchera pas des rencontres avec les dîtes organisations éventuellement d'acter les désaccords ! mais cela permettra de trouver un cadre commun.
    Ne pas faire cela, c'est renforcer le sentiment que les réunions actuelles sont une nouvelle habile tactique pour faire croire à la participation du peuple et surtout pour imposer ensuite une candidature du PCF ! Or une candidature de Jean-Luc Mélenchon ne sera crédible que si cette ouverture réelle se fait, et ce dans les plus brefs délais ! Alors allons-y !

  8. Christian B dit :

    @ Michel Matain

    Il n'y a pas de sauveur, ni de midinettes.
    Il n'y a pas de mal à dire simplement qu'on apprécie quelqu'un qui nous rassemble par son discours et son attitude.
    Il n'y pas lieu de chercher des réponses psychanalytiques sans fond et sans fin.
    Toute intervention ou action de X ou Z pour contribuer à améliorer le sort de ses semblables est bonne et appréciable.

    Cdt

  9. trés vieille mamie rebelle dit :

    Cher jean luc, nous avons rejoint le parti de gauche avec confiance, car de nos jours il est rare d'appeler un chat un chat. De gauche (avant ma naissance), le PC a été tué, le PS en prend le chemin, où sont leurs idées de gauche pour lesquelles je me bat, et puis les risques de l'arrivée en dernière minute avant que le rideau tombe est déjà quelque chose de malsain, limite du respect des militants, alors Jean-Luc, dis toujours ce que tu penses, même si certains sont choqués.

  10. redline69 dit :

    salut
    De toute manière le problème n'est même plus le contenu des écuries socialistes. le problème est de savoir si les travailleurs français, les exclus, les précaires, les banlieusards qu'on abandonnent sont près à mettre un coup de balaie comme pour le non à l'europe !
    Voulez vous perdre vos acquis sociaux, travaillez plus pour vivre moins bien et moins longtemps (l'allongement de vie reste un mythe parfaitement bien utiliser par l'ump, voir les socialistes pour nous pousser vers l'esclavagisme de l'ultralibéralisme.
    Pour vaincre il faut voter ! sans vote nous perdrons notre combat !
    C'est plus la question de voter "utile" (encore un mot qui veut rien dire) il faut voter concret et visible ! le premier tour est une chance inouie pour tout nos amis de gauche car enfin il ont l'alternative qui va faire mal !

    l'Alternative front de gauche !

    cordialement

  11. ARAMIS dit :

    Bravo Jean-Luc, çà c'est envoyé. Un copain avait fait remarqué sur le forum de Marianne, qu'il était étonné qu'aucun mélanchonniste n'avait relevé l'attaque de BHL et de Valls, ces hypocrites bourgeois (que je vois plus comme sous-marins sarkoziens que comme socialistes) dans l'émission du larbin Denisot sur canal +. Précisant que pour lui, tu n'avais pas non plus apparemment relevé cette vilénie. Pour ma part je n'étais pas au courant et je suivi donc le lien mis par le copain. Et que bal de faux culs s'étalait devant mes yeux à peine surpris, en voyant le "casting" des journaleux Aphatie et Denisot cirant les pompes de sarko et annonçant l'arrivée des "hommes de gauche" (Denisot l'a répété à deux reprises, comme pour s'en convaincre) que devaient être BHL et Valls pro strauskaniens. A gerber! Du coup je suis venu sur le blog pour vérifier la qualité de la réplique et je dois dire que je ne suis pas déçu. Encore bravo Jean-Luc. Nous serons déjà bien vengés de toutes ces langues de vipère quand le résultat du Front de gauche indiquera la possibilité de deuxième tour aux présidentielles et réconfortés si par bonheur son candidat (toi ?) devenait président de la République. Une gauche réelle, enfin... ARAMIS

  12. vm dit :

    @Michel Matain N°103

    Non, Jean-Luc Mélenchon n'est ni le sauveur suprême ni l'homme providentiel, mais c'est tout simplement le seul qui soit capable et en situation (les deux sont nécessaires) de rassembler sur son nom le plus possible des voix du NON de gauche au TCE, et donc de faire avancer suffisamment la cause de TOUS les anti-capitalistes.

    Heureusement, il n'est ni homme-culte ni tout seul, mais entouré de militant(e)s qui contribuent à égalité au combat, en même temps qu'à la critique continue (au sens constructif du mot) des positions prises.

    D'où la dynamique créée ici...

  13. izarn dit :

    Je ne suis pas un militant. Ni au PS,ni au PC, ni au NPA, ni au FdG, ni à Europe Ecologie.
    Je suis de ces français insupportables qui se décident au dernier moment, pour défigurer les sondages et les stratégies d'appareil des partis politiques. Des lobbies financiers de toutes sortes, du fric de source mafieuse pour manipuler les populations.
    Je sais bien que dans notre monde, ce sont les plus gros partis organisés en structure pyramidales et médiévales, qui font la loi.
    Je sais bien que la militance permet de garder les poules dans le poulailler pour éviter le renard qui rode dehors...
    Mais je prefere garder ma liberté de pensée.
    Je n'entends pas qu'on me refile un candidat de gauche en 2012, dont je n'ai rien à cirer...Et c'est pourtant ce qui va arriver.
    Un gars comme Mélenchon a tout interet à l'existence de gens comme moi, car ce n'est pas avec 7% qu'il va gagner l'éléction.
    S'il gagne ce ne sera pas par les mititants du FdG. Ainsi je ne pense pas du tout qu'il faille discuter avec le PS, qui n'arrive meme pas encore à décider avec qui il va s'allier!
    C'est tout de meme incroyable! En 1981 tout le monde savait que l'allié principal était le PCF, alors puissant.
    Le PS hésite, une louche Cohn-Bendit, une cuillere de Mélenchon? Avec Peut-etre un zeste de NPA?
    Le principal ce n'est pas dans la structure des alliances, mais dans le programme du candidat.
    Or ce qui dit DSK, n'est nullement socialiste. C'est meme pire que le RPR de Chirac jadis. Au moins le RPR gardait une certaine méfiance envers l'Europe comme Jacques Seguin par exemple.
    Le discours de Mélenchon devrait etre plus rude encore envers le PS. Il devrait leur déclarer qu'ils devraient exclure DSK du PS, car cela n'a plus rien à voir.
    DSK est un piege pour la gauche, il tétanise par ses sondages la direction du PS, qui a peur de s'en débarrasser.
    Le PS immobile ne sait quoi faire de ses alliances, de peur déja de son futur dictateur, qui dicte sa loi de New-York, dans...

  14. ducono dit :

    Y a pas que DSK dans la vie !

    Y a surtout Sarko, Parisot et cie ne l'oublions pas !

    Quitte à m'engueuler dans mon comité et mon département, au 2° tour entre Sarko et DSK, mon choix est déjà fait: 3 paires de gants superposés, des pinces nez, des masques anti pollution..., il me faudra bien ça pour mettre le bulletin de DSK dans l'urne sans conséquence grave pour ma santé car pour moi, il n y aura rien de pire que Sarko: regardons ce qu'il a fait en 5 ans, il fera encore pire si il est réélu car il ne se posera même pas la question de la réelection: il pourra frapper où il voudra, la bataille a montré que contrairement au PS, Sarko ne recule pas....

  15. Paul Volfoni dit :

    Mon message n'a pas de rapport proprement dit avec la note de Monsieur Mélenchon.
    Je viens d'écouter le samedi 4 décembre sur l'émission Canal+ sport "les spécimens" vers 13h 45 / 14h00.
    Il parlait du Buzz avec l'annonce de Cantona. Puis on a comparé Cantona à Mélenchon en disant que Cantona est en quelque sorte le Mélenchon du foot.
    Mais c'est surtout après que cela m'a agacé : l'animatrice a martelé que comparer Cantona à Mélenchon n'était pas du tout positif (les mots étaient plus directs de la part de l'animatrice).
    Voilà un message subliminal envoyé à la volée : si vous pensez comme Monsieur Mélenchon alors en "vérité" c'est vous n'êtes pas très.
    J'invite Monsieur Mélenchon ou un des ses amis à enregistrer l'émission qui doit, je pense, repasser ultérieurement pour entendre les commentaires puis interpréter à froid cette manière de voir de ces commentateurs ou commentatrices.
    Votre crédibilité est sévèrement écornée si cette animatrice pense réellement cela de manière spontanée... A moins que je n'ai mal interprété ses propos.
    Pour information.

  16. Françoise dit :

    Navrant :
    Zapatero le social-démocrate espagnol veut mettre en prison les grévistes espagnols contrôleurs du ciel ; il sera intéressant d'avoir les réactions de leurs homologues français; le droit de grève remis en cause par un socialiste, je rêve, Franco les hante ou quoi?

  17. gabriela dit :

    (103) Michel Matain:
    Personnalisation VS. Idées (Concret VS. Abstrait)

    Tu a raison philosophiquement, mais dans la vie réelle, l’être humain a besoin d’un leader charismatique, c’est dommage, mais c’est comme ça, et cela a été toujours comme ça. L’être humain a besoin de quelqu’un qui puisse incarner (faire chair) les choses, peut être parce que les idées, sont des entités très abstraites et notre stade d’évolution n’est pas tell qu’on puisse adhérer avec autant de force à une entité abstraite. On ne doit pas personnaliser par goût, mais par obligation. Ce n’est pas seulement notre système qui nous oblige, mais aussi notre culture (occidental). C’est pour quoi je crois qu’avoir de notre coté quelqu’un comme Mélenchon est une chance qu’on doit profiter : il a un charisme fou, on doit se servir de ça pour faire avances nos idées. Si on ne le fait pas, c’est parce qu’on préfère toujours dénoncer ce qu’on n’aime pas, mais on n’est pas vraiment préoccupé pour arriver à gagner jamais, et ceux, sont toujours des riches ou des couches moyennes, dont les pensées sont plus philosophiques que pratiques, ils n’ont pas faim, donc, ils ont le temps d’attendre un changement de civilisation pour que ses bonnes idées (que je partage dans le fond) puissent être appliqués. Mais ce n’est pas le cas de la plupart d’entre nous, du « peuple ». On voudrait avancer dans ce sens, certes, mais aussi on a le besoin de changements politiques aujourd'hui, et dans notre société, c'est seulement possible avec un leader charismatique, ce n'est pas une choix, c'est une donné de la réalité. Pense-toi à cela. Merci de me lire.

  18. alain verce dit :

    Moi, si on me pose la question du second tour, c'est clair:
    - abstention si c'est pas le candidat du Front de gauche.
    - vote à droite si c'est DSK.
    Le vote utile, (c'est à dire qu'après on râle mais on n'a plus aucune force ni motivation pour faire grève...) c'est terminé.
    Quitte à continuer à me faire empapaouter, je préfère continuer à garder la même marque de vaseline.
    Au moins, je continuerai à me battre et je n'aurai pas d'état d'âme avec des ministres PC ou PG qui seraient englués dans un gouvernement DSKaendréou.

  19. Ana Sailland dit :

    Ainsi donc la fonction sociale et de fraternité mondiale du FMI m'avait échappé. Merci à DSK de nous la signaler. Cette information est importante, pour ma pomme, car lorsque je tenais en mes bras un enfant au fémur pas plus gras que mon auriculaire, ceci suite au régime FMI offert à l'Argentine, je maudissai cet organisme que je croyais simplement usurier, au sens le plus abject du terme. Merci donc M. DSK de rectifier mon opinion, à moins que vous ne soyez populiste, ou menteur, ou idiot (ça reste possible après tout). C'est marrant mais moi quand je croise quelqu'un qui crève de faim, je lui offre une pizza, je ne la lui prête pas à 17%. Mais bon, c'est vrai, restée scotchée à 1789, à la fraternité (ce troisième terme de notre devise inventé en Haïti..., si si...), ayant zappé jusqu'au 18 brumaire, je suis ringarde.
    ~
    L'humanité a besoin d'un saut quantique (vous savez, un saut quantique, c'est cette possibilité qu'ont les particules de franchir un mur de potentiel infini), un saut de conscience, pour se libérer de ses archaïsmes, de ce qui est vraiment ringard et mortel, à savoir le calcul, la peur de donner, qui conduit au capitalisme, non pas cause mais conséquence de nos contradictions intérieures, personnelles ou globales, schizophrénie avérée d'une espèce animale qui prône la bonté et pratique l'avarice. Toute personne réclamant au contraire, ou proposant le partage comme axe central du futur, participe à la préparation de ce saut imprévu mais possible. Même s'il y a d'autres voies. Merci donc Jean-Luc Mélenchon, (et d'autres) qui devra être un jour reconnu plus populaire que populiste.

  20. Estival dit :

    Bonjour à tous, mon commentaire est un peu hors sujet mais je ne résiste pas au plaisir de demander à Jean Luc de nous parler de son ami Huchon qui va être démis de ses fonctions! Belle revanche pour cet apparatchik bon teint qui veut donner des leçons!
    Sinon ce matin Michel Aglietta professeur d'économie à Nanterre avait la même analyse, sur la question de la redistribution des richesses, que Jean Luc....On ne sortira pas de la crise sans réévaluer la part de création de richesse qui doit revenir au travail au lieu du capital!
    Enfin, le comportement de Zapaterro en Espagne montre bien comment les sociaux traites réagissent face aux travailleurs, même si ceux qui sont concernés sont des privilégiés!

  21. jc de Seraing dit :

    Tous les pays de l'union européenne, qu'ils soient dirigés par partis de droite comme en France et en Angleterre ou par des sociaux démocrates comme en Grèce et en Espagne, tous appliquent la politique dictée par la commission européenne et s'écrasent devant cette bande de non-élus qui n'ont de compte à rendre à personne même pas au parlement européen, si ce n'est peut-être, au groupe Bildenberg ou à la Trilatérale, ces associations de milliardaires qui veulent diriger le monde à leur profit avec l'aide de DSK et du FMI en poussant la France, l'Europe, le monde dans la dictature du nouvel ordre mondial. Pour résister, pour faire entendre la voix du peuple avec un programme parfaitement viable, expliqué à chacun avec des mots compréhensibles par tous : "ce qu'on a, ce qu'on veut avoir et comment on fait pour y arriver", on a besoin d'un homme fort comme JL Mélenchon, connaissant ses dossiers sur le bout des doigts et sachant apporter une réponse directe et cinglante à une agression de n'importe quel oligarche. On a besoin de quelqu'un qui puisse défendre notre programme et imposer un rapport de force suffisamment important devant des gens comme DSK ou Barroso et leur dire NON pour le peuple français.

  22. Jean Jolly dit :

    @ Paul Volfoni.

    Votre crédibilité est sévèrement écornée si cette animatrice pense réellement cela de manière spontanée....A moins que je n'ai mal interprété ses propos.

    A mon avis ce n'est pas une réaction spontanée mais une stratégie de l'oligarchie visant à diaboliser le Front de Gauche en général et Jean-Luc en particulier. Le Front de Gauche gonfle ses rangs aux dépends de la fausse gauche, si bien que toutes les occasions seront bonnes, dans les 14/15 mois qui viennent, pour salir notre mouvement salvateur.

    Tu dis avec justesse " Voilà un message subliminal envoyé à la volée ". Placer une attaque de ce style sur une chaîne réservée au sport relève bel et bien du subliminal afin de faire entrer dans l'inconscient des français que le Front de Gauche est égal au Front National. Dans la même tactique mais dans le but inverse, les médiacrates envahissent les ondes et la presse en soutenant que les français plébisciteraient DSK et réclameraient sa candidature, ce qui est totalement faux mais ce phénomène fonctionne à coup sûr. L'inconscience politique du plus grand nombre, essentiellement due aux difficultés et soucis journaliers, amènera le réflexe de simplification basé sur le rabâché. Tous les sociologues connaissent ce phénomène.

    Il est donc impératif de dénoncer ces véritables magouilles de contrôle des esprits aussi souvent que nous le pourrons.

  23. JULES IMPRÉCATEUR dit :

    @ Pierre34
    @ marco polo

    Il faudrait nous faire connaître les arguments du NPA pour savoir si le respect de sa différence politique exclut, de son point de vue, son intégration au Front de Gauche.
    De plus il existe des milliers de citoyens échaudés par leurs expériences partisanes qui, sans se retrouver dans telle ou telle organisation se retrouveraient dans une alliance unitaire de Gauche anti Libérale,
    - pour le débat citoyen,
    - pour l’action unitaire,
    - pour la participation non-électoraliste aux élections.
    Comment proposer de construire la VIème République dans une perspective unitaire de la Gauche Anti-Libérale sans avoir cette structure de réflexion, de proposition et d’action : Front de Réflexion Unitaire de la Gauche anti-Libérale (FRUGAL).

  24. Ana Sailland dit :

    « La solution la plus ambitieuse serait de créer une autorité budgétaire centralisée, dotée d'une indépendance politique comparable à celle de la BCE. Cette autorité établirait le cadre budgétaire de chaque Etat et allouerait les ressources depuis un budget central pour atteindre au mieux la double cible de la stabilité et de la croissance."

    Avec l'article 104 de Maastricht, qui déjà ficèle l'Histoire et les Etats, ce sera complet. La dictature économique sera gravée dans le marbre du temple pour les siècles des siècles.Ce n'est plus une question d'être nationaliste ou européen ou mondialiste, non, c'est le devenir du libre arbitre de l'espèce qui est engagé.
    En plus il y a une contradiction mathématique : dans un univers clos, la croissance ne permet pas la stabilité. Elle conduit forcément à un arrêt. Espérons qu'il ne sera pas la mort. Mais ça, ce n'est pas un débat mais une réalité dont beaucoup évitent de débattre, y compris chez nos amis de gauche.

  25. Didier dit :

    L'image de Strauss Khan est très bonne dans la population. On se demande bien pourquoi ! Mais elle ne sera pas difficile de l'associer comme celle de Sarkozy à la crise. Comme le président du FMI peut il promouvoir une politique sociale ? Il a mis en place tout le contraire et fait le jeu du capital. Le FMI qui était là pour étrangler financièrement les pays du Sud est maintenant là pour étrangler les populations des pays industrialisés.

    Aujourd'hui je pense à tous les hommes et à toutes les femmes de progrès. Il faut nous regrouper autour du Parti de Gauche toute la gauche du NPA, du PC, etc et pour les présidentiels autour d'un leader près à parler fort !

    Imaginez que j'ai un collègue UMP qui serait très satisfait d'un Strauss Khan président ! On croit rêver ! Aucune voix ne devra aller à Strauss Khan. Cet homme ne mérite aucun soutien !

    Unissons nos forces camarades autour d'un vrai candidat de gauche !

  26. poncet dit :

    C'est reparti comme en 2006, à une variante près... une exposition médiatique judicieuse du (de la) candidat(e) socialiste "idéal", suivi de quelques sondages (évidemment, les sondés qui n'y connaissent rien en politique répondent comme ils peuvent à une question dont la réponse leur a été fournie la veille à la télévision...) pour convaincre les militants socialistes que le candidat machin(e) est celui qui a le plus de chances d'être au second tour ;

    la zizanie qui en résulte chez les chefs du PS ; l'obligation d'un vote des militants pour en sortir (cette fois, le vote a déjà été programmé grâce à la campagne préalable en faveur des primaires) ;

    et bien entendu, les militants sanctionneront le choix des instituts de sondage.

    Dans cet affaire, le plus subtil est le choix du candidat : de préférence à droite évidemment, ce qui avantage naturellement le "vrai" candidat de droite, son opposant étant en permanence sur la défensive. Si en plus il (elle) est mauvais(e) à l'oral devant les caméras, c'est parfait; mais on ne peut pas griller deux fois la même cartouche : les militants PS sont échaudés...

    Bref, on nous refait le coup de 2006 avec DSK à la place de Royal. Si ça marche, c'est excellent : car DSK ne rassemblera pas les voix de gauche. Royal avait encore l'avantage d'être peu connue en 2006; DSK est quant à lui déjà "grillé".

    Donc, nous aurons une mauvaise resucée de 2007, avec un candidat PS qui aura bien du mal à dépasser le(la) candidat(e) écologiste... dans ces conditions, Jean-Luc Mélenchon (ou le candidat du Front de gauche ?) aurait toutes les chances d'être présent au second tour... ne rêvons pas qu'il soit élu : ceux qui se ligueraient contre lui parviendraient sans doute à faire gagner son adversaire.

    Mais la situation serait intéressante. Une sorte de 2002 inversé, en quelque sorte.

  27. jc de Seraing dit :

    Un article sur Médiapart qui démontre combien Jean-Luc Mélenchon et le FdG ont raison dans leur détermination pour construire une autre politique.
    http://www.mediapart.fr/club/blog/jean-rex/031210/le-president-islandais-laisse-les-banques-tomber-et-ne-s-en-porte-que-mieu

  28. Bélatar dit :

    Me Lagarde ment : elle assure que la France n'aurait donné "que" 21 milliards aux banques qui auraient remboursées avec intérêt. Or les document de la commission européenne montrent que, sous diverses formes, c'est un total de 210 milliards d'euros qui a été dépensé par la France pour les banques. Opacité totale donc de notre gouvernement et propos lénifiant visant à endormir le bon peuple (voir les sources sur Médiapart)

    Tous ces dirigeant de la droite et de la gauche collaboratrice avec l'empire en train de s'effondrer sont du même tonneau : aller à confesse à l'ambassade des Etats-unis et bichonner les marchés financiers. Aucun sens de l'indépendance nationale, de l'Etat, du droit de réserve qu'ils imposent pourtant aux fonctionnaires.

    Ecoeurement de tout ce monde, sentiment d'être coincé entre la guerre que la droite et les financiers nous mènent et une gauche imbécile sans projet alternatif ou qui se bouffe le nez pour 3 m carré de gazon jauni.

  29. Michel Matain dit :

    @ 126 poncet
    Une sorte de 2002 inversé, en quelque sorte.

    Soyons fou, puisqu'on est dans les hypothèses : un 2002 à l'envers ce serait DSK contre Jean-Luc !
    En 2002 le meilleur des candidats du premier tour, Jacques Chirac, avait eu à peine 20 %...
    Le premier tour de la présidentielle ce sera les cantonales : si nous démontrons que le Front de gauche est fort, bien plus fort que le Front National surtout, alors nous pourrons éliminer le carcan du vote utile, le carcan de la peur de voir Le Pen fille présente au second tour. Ensuite tous les espoirs sont permis. Mais d'abord réussissons les cantonales et servons nous de ses résultats pour créer une dynamique.

  30. lionel mutzenberg dit :

    Denisot, Denisot...dites ce ne serait pas ce "journaliste" qui est resté comme un gland devant Nicolas Sarkozy lors de sa dernière prestation ou il n'a convaincu que les convaincus ?
    En tout cas, un rude comédien ce Denisot, le gland il le fait très bien ! faut dire que sur canal plus...

  31. ClaudeG. dit :

    Un grand merci à toi, Jean-Luc, de nous donner ces explications limpides sur ce que d'aucuns, mal intentionnés, nous préparent ! Nous sommes avec toi. Ne te laisse pas impressionner par de basses insultes. Il faut souhaiter que toutes les composantes de la Gauche s'unissent réellement et le plus tôt possible. Alors, l'horizon s'éclaircira. Que se vayan todos !

  32. Mayie-feueMarie dit :

    le Prolo du Biolo (PG 69) dit:
    3 décembre 2010 à 18h07

    Classement des banques par "les Amis de la Terre"
    Selon leurs responsabilités et types d'engagements financiers:

    J'ai comme un doute : n'est-ce pas du green-washing ?...les banques "au top" m'ont l'air anglo-saxonne...ABN-AMRO (hollandaise), vue en passant, est une banque, qui avait racheté une autre banque, provoquant en interne des catastrophes humaines "de toute beauté", si je puis me permettre...de vrais pirates...piratés à leur tour, je crois...je n'ai pas suivi la suite.
    Nous cherchons tous, hélas, des banques, vraiment coopératives, ne jouant pas dans la cour des spéculateurs, non destructrices ni d'humains, ne de planète... pour moi, l'écologie, c'est remettre en question le système capitaliste poussé au maximum de sa perversion...sinon, c'est EE, et donc peanuts....
    Bref, des banques où les banquiers s'ennuient,comme autrefois, selon Lordon.
    Si vous avez d'avantage de précisions sur l'une d'elle, merci ! (l'empreinte carbone ne saurait suffire)

  33. Descartes dit :

    @marco polo (#74)

    D'autant que l'histoire nous a toujours montré qu'à écarter les contradicteurs, les idées se figent, se sclérosent et font mourir les grands mouvements sociaux.

    Admettons, même s'il est un peu étrange d'affirmer d'un côté que la FASE ou le M'PEP doivent pouvoir réjoindre le FdG parce qu'ils partagent ses positionnements, et d'un autre côté dire qu'il faut les admettre parce que le contraire priverait le FdG de "contradicteurs". Il ne reste pas moins que la FASE ou le M'PEP sont de bien piètres "contradicteurs" pour le FdG. Quand on lit leurs textes, on retrouve exactement le même type de rhétorique que dans les documents du PG ou du PCF.

    Si l'on veut des "contradicteurs", alors il faut aller les chercher dans le PS ou bien à droite. Et pourtant, je n'ai jamais entendu qu'on propose de les intégrer dans le FdG. Même les chévènementistes ont été jugés indignes de concourir. Alors qu'on ne me raconte pas que l'élargissement du FdG est une recherche de "contradicteurs": si l'on veut intégrer la FASE ou le M'PEP, ce n'est certainement pas de peur de manquer de "contradiction"...

    Mais parfois bien pire.

  34. fischer dit :

    cher camarade,
    N'ecoutez pas les propos des "nantis" leurs analyses de la situation est bien a la petitesse de leur cervelle!......
    Enfin,sous le pretexte de revenir,avec des contrats "juteux" des Indes,tout ce beaux monde, vont profiter de vacances royales.Il faut ammortir "One Sarkoair",alors allons-y,enchainons la valse des euros des contribuables.
    En cette fin d'année,combien de SDF vont perdre la vie? pendant que cette "ROYAUTE" se "goinffre" a nos depend.
    Au fait,ce voyage an Bresil qui devait nous faire "travailler" sur quelques avions RAFALES" ?
    Je pense qu'a BOMBAY nous essuyerons le meme echec.
    En attendant :7 ministres 70 chef d'entreprises (il faut bien remplir l'avion) voila de bien belle vacance.
    J'ose esperer que les citoyens,en 2012 ne se tromperons pas,et que la leçon est bien apprise!....
    Vive la gauche et vive le citoyen MELANCHON.

  35. Descartes dit :

    @Je dis tout (#100)

    Ceux qui refusent l'entrée de la FASE dans le FdG veulent en réalité régler les comptes à Clémentine autain (vieux comptes qui durent depuis fin 2006) !

    Supposons. Et alors ?
    On parle beaucoup ici de réformer les institutions pour que élus et dirigeants soient appelés à répondre de leurs actes. Et bien, commençons par faire le ménage chez nous: il n'y a aucune raison pour que la belle Clémentine (ou qui que ce soit d'autre d'ailleurs) en soit exonérée. Je ne vois aucune raison de pardonner les saloperies - et je pèse mes mots - de telle ou telle personnalité. C'est trop facile d'écrire son souhait que le dirigeant d'un parti politique concurrent soit victime d'un accident de chasse ou de monter une opération commando pour faire battre un maire de ce même parti, et ensuite demander à rentrer dans un front avec ce même parti quelques années plus tard comme si de rien n'était.

    Les gens qui oublient le passé sont condamnés à le revivre. Et moi j'ai pas envie de voir un certain nombre de petits ambitieux jouer au FdG le même jeu de massacre qu'ils ont joué dans les CUAL. Si tu as envie de jouer à "embrassons nous Folleville", c'est ton affaire. Ceux qui ont vu la belle Clémentine à l'œuvre ont bien raison de se méfier d'elle.

    Oui, les "vieux comptes" doivent être soldés, tôt ou tard.

  36. redline69 dit :

    salut

    Je viens de regarder une émission auquel fait référence Jean-Luc Mélenchon, et qui le critique sans lui donner le droit de se défendre. je pense à BHL sur canal.
    Alors vient la question !
    pourquoi BHL à t il si peur de Mr Jean-Luc Mélenchon ?
    Pourquoi, alors que rien dans les paroles de Jean-Luc Mélenchon ne touchent visiblement aux intérêts "internationaux" de BHL faut il s'attaquer si durement au PG, au Front de gauche.
    Si BHL à peur du populisme, c'est que justement contrairement à ce qu'il faut entendre comme bêtise chez canal, c'est que BHL est tout sauf de gauche.
    Avez vous vu BHL sur les manifs ?
    Qui est le personnage qu'il à au bout du téléphone si ce n'est son ami Nicolas Sarkozy.
    On se moque du monde et le PS (Valls notamment et sans courage aucun) confie à BHL le travail de sape concernant le Front de gauche.
    Alors BHL si tu as peur, c'est que tu n'as pas bonne conscience et que ta méthodologie de comparer dans une même phrase Mme Le Pen et Jean-Luc Mélenchon est une manœuvre de voyous, dans une équipe socialiste qui se moque de ses militants et qui veut réserver le pouvoir à une clique du genre'club du Siècle'et dont nous connaissons la classe dirigeante, celle des banquiers et des assureurs.
    Peuple de gauche, Français, ne vous laissez pas détourner des choix qu'ils vous faudra faire courageusement ! ils ne reculeront devant aucune bassesse.
    Mr BHL veut faire peur pour placer ses amis, les français, il s'en moque.
    Mr Valls sous le bras de BHL donnait une belle image du PS soumis à la finance.
    Alors quand un philosophe ce fait le porte valise d'un candidat DSK - Sarkozy en faisant semblant de vouloir voter pour Ségolène Royal, on voit enfin le vrai visage du PS et de l'UMP ! Un clan qui veut se partager les bénéfices et vous faire porter les déficits !
    Au repas du siècle ! il n'y avait aucun SDF ! et le champagne coulait à flot ! honte aux journalistes et politiques qui ont participé à ce jeu de dupe.
    Courage ! BHL à peur !

  37. Jean-Marc Auriac dit :

    Salut Jean-luc,
    Toujours content de de te lire...
    Juste une question : DSK critique la diminution du temps de travail....
    Mais il me semble q'en 97 ou 98 il était ministre d'état et que si on associe aujourd'hui les 35h à M.Aubry, c'est bien lui qui était à la maneouvre derrièrre....
    Faudrait le lui rappeler...
    Amitié toujours
    A toi
    Jean-Marc

  38. Jean Jolly dit :

    La FASE, le MPEP, LO ainsi que tous les petits courants sont les multiples ruisseaux susceptibles de venir grossir le fleuve français de la colère anticapitaliste qui se déverse dans l'océan prolétarien du ras-le-bol mondial, lui-même s'engorgeant des fleuves venant des différents pays sinistrés par les coulées de lave s'échappant des banques volcaniques. Quelques barrages égotiques empêchent des rivières, telles que le NPA en France, de venir gonfler ce fleuve de la dernière chance... Digues construites sur l'irresponsabilité à l'heure où la gouvernance mondiale du capitalisme s'approche de la conclusion.

  39. Grillon Jean dit :

    DSK, sous un air débonnaire n'en n'est pas moins dangereux. Il propose la vision d'un technicien, une vision antidémocratique que nous pourrions même qualifier de totalitaire. Ce n'est pas au peuple de se saisir des questions qui se posent et de les régler, c'est à l'idéologie neo libérale qui s'érige en science, comme si seule elle détenait la vérité et d'appuyer sa présentation sur l'histoire récente, cette idéologie ayant permis de grands progrès dans nos sociétés. C'est une farce ! Dans cette présentation on occulte la misère, la souffrance de beaucoup, ceux qui sont exclus de cette dynamique. C'est vrai que DSK ne connait pas la misère à trop fréquenter les grands de ce monde. Les SDF, les travailleurs pauvres, les chômeurs n'existent que dans ses tableaux Excel, comme des variables. Il n'a pas la proximité d'un Abbé Pierre qui lui s'est coltiné la misère au quotidien pour nourrir sa révolte et décider d'agir sur les choses immédiatement. Il y a une situation d'urgence qui n'a pas vraiment l'air de de stresser nos dirigeants... L'urgence c'est de sauver le secteur financier !

  40. Zora dit :

    @Descartes - 135 (soutien à opération "mains propres")

    "Toujours l'homme en sa nuit trahit par ses veilleurs !" (Victor Hugo)

    Nous vivons des heures sombres : morts de froid, coupures edf, saisies, restos du coeur, glaneurs en fin de marché, condamnés à un repas par jour, futurs sdf du printemps, temps partiel subi...

    Alors si des "petites cervelles", des "refoulés de la petite bourgeoisie", n'ayant d'autres horizons que leur nombril, tuent l'espoir naissant d'un peuple, ils récolteront "le bruit et la fureur, le tumulte et le fracas". "Dehors" les diviseurs, les carriéristes, les ambitieux aux petits pieds, les ego boursouflés ! On a déjà donné.

    Comme dit @ Alain Verce (118) "Quitte à continuer à me faire empapaouter, je préfère garder la même vaseline".
    Le programme de Sarko a le mérite de la clarté : marche ou crève !

  41. le Prolo du Biolo (PG 69) dit :

    @ - 136 - redline69
    BHL et J.L.Mélenchon
    Je ne pense pas que BHL ait peur de Jean-Luc Mélenchon. C'est juste qu'il a pris l'habitude d'aligner tous ceux qui soutiennent le peuple palestinien et qui remettent en question l'attitude et les actes du gouvernement israëlien dans la région. Et Jean-Luc fait partie de ceux-là.

    @ - Descartes
    Tu en as trop dit ou pas assez. Qu'y-a-t-il dans tes sous-entendus et que reproches-tu donc à Clémentine Autain ? On n'est pas forcément tous au courant des derniers potins...

  42. Gilbert Duroux dit :

    Je suis surpris que Jean-Luc Mélenchon soit surpris par le comportement de BHL. Je me souviens d'un débat fort courtois entre Mélenchon et BHL, à l'invitation de Technikart et Marianne, en janvier 2008 (une vidéo circulait sur le net) au cours duquel BHL disait, à propos de Bourdieu, Derrida, Bensaïd, Balibar et je ne sais plus quelle autre figure de gauche, qu'ils étaient "les émules du penseur nazi Carl Schmitt". Rien que ça ! J'ai été, à ce moment là, affligé de constater que non seulement Jean-Luc Mélenchon ne relevait pas ces propos ignoles,mais continuait à deviser très aimablement avec le cuistre.
    Alors il ne faut pas s'étonner si aujourd'hui c'est Mélenchon qui est la cible de cet histrion.

  43. Jean Jolly dit :

    @ Zora.

    Désormais on préfère le terme "Se faire empapandréouter"... disons que c'est plus significatif à notre condition actuelle, sinon l'image est complètement similaire.

  44. le Prolo du Biolo (PG 69) dit :

    @ - 132 - Mayie-Feue Marie

    Classement des banques par "les Amis de la Terre"
    Selon leurs responsabilités et types d'engagements financiers:

    "J'ai comme un doute : n'est-ce pas du green-washing ?"

    C’est bien, c’est sain de douter, mais à douter systématiquement on finit par passer à côté de choses intéressantes.
    Ce que je peux dire en complèment de mon post 60 sur la Nef et pour ne pas me répéter x fois, c’est que Attac-France est en discussion avec la Nef pour établir à terme une collaboration avec elle.

    Et Attac n’étant pas particulièrement vendu aux banques …

  45. Alain MICHEL dit :

    Bonjour,

    Je suis militant PS et je dénie à quiconque ici le droit de ne pas me reconnaitre comme appartenant à la gauche, je vote pour elle depuis que suis en age de voter, c'est à dire depuis 1978.
    J'étais convaincu et prêt à adhérer au PG et à quitter le PS mais quand je vois ici qu'entre Sarko et le candidat du PS, certains appellent à voter Sarko !
    Cela me scandalise et non M. MELENCHON, je ne vous donnerai pas ma voix car je ne veux pas cautionner une telle attitude.
    Sarko réélu c'est une catastrophe et appeler à le choisir, à un "vote révolutionnaire" absolument ridicule et dérisoire, cela me donne envie d'hurler.

    Amitiés socialistes

  46. jean-jacques dit :

    Salut et Fraternité !
    Dans l'ensemble je suis d'accord avec la pensée de Jean-Luc Mélenchon.
    Sur l'Europe je pense qu'il faut poursuivre la réflexion, au vu du constat que je partage, il faut bien convenir que seule la structure de l'Etat-Nation est viable et protectrice pour les citoyens.
    C'est pourquoi il faut associer à la souveraineté populaire, la souveraineté nationale et retrouver tous les attributs de l'indépendance nationale, il ne faut pas se leurrer, il n'y a que dans ce cadre qu'une vraie politique progressiste pourra être mise en oeuvre.
    Camarades du PG et du FdG, il vous faudra bien admettre une forte dose de souverainisme !
    Concernant DSK, rappelons que l'institut de sondage qui lui accorde 62% est Opinion Way, proche de l'Elysée et succursale de l'UMP, c'est de la manipulation ! avec la complicité du microcosme parisien médiatique.
    DSK n'a aucune chance de gagner et encore moins d'être au second tour ! tout simplement parce qu'il n'est pas perçu comme un candidat de gauche. Même Bayrou est plus à gauche que lui ! n'en déplaise à certains, ce dernier est un véritable opposant à la politique de Sarkozy.
    En 2012 l'horizon peut se dégager à gauche pour Jean-Luc Mélenchon à la condition d'imposer une vraie candidature républicaine sans se laisser enfermer par l'écologie et le gauchisme, car il ne faut pas sous estimer la candidature de Ségolène. Certes elle a échoué en 2007, mais elle a réalisé dans les bureaux de vote des quartiers populaires le meilleur score d'un candidat de gauche depuis François Mitterrand.
    La bataille est commencée, je ne sais pas pour qui je voterais Jean-Luc Mélenchon ? NDA ? Chevènement ? Ségolène ? Bayrou ?
    Je veux battre Sarkozy, mais si c'est DSK je serais abstentionniste ! jamais il n'aura ma voix !

  47. redline69 dit :

    Personnellement ce qui me donne l'envie d'hurler c'est le traitement que fait subir le PS à mr Jean-Luc Mélenchon.
    Prenons par exemple le cas de mr Huchon que l'on sait le principal promoteur de l'arrivée du messie de gauche que je nomme DSK !
    Franchement sans me sentir contre n'importe quel militant socialiste, je comprends pas qu'un militant annonce qu'il ne soutiendra pas Jean-Luc Mélenchon ! c'est ce qu'il fallait lire cher Michel ! non ?
    Dans ce cas comment nous autres Front de gauche jusqu'au bout des ongles pourront nous soutenir un candidat de gauche qui nous a critiqué sur la retraite en parlant comme l'UMP, où d'autres du PS qui partaient en vacances pendant que le monde de gauche (le vrai) était dans la rue.
    On peut penser que que l'UMP tentera de casser les alliances à gauche ! mais il ne cassera pas notre vote de 1er tour (celui qui pour moi aura le plus de signification)
    Le concours de beauté de la gauche socialiste (puisqu'il parait qu'elle existe) ne m'intéresse plus. on ce moque de la gauche du FG, du front de gauche au PS (voir Vals chez canal) et on voudrait nous donner des leçons.
    on va attendre que les français nous départage aux cantonales et là on verra ce qui a laisser des traces dans la lutte des retraites et qui était au coté des manifestants.

    cordialement

  48. Bruno dit :

    B'jour à tutti,

    Dans la "flamme et la cendre" (l'un de ses livres), DSK avait déjà balisé ce qui pour lui constituait sa vision de la société française. A savoir qu'en dehors des classes moyennes, plus rien ne valait la peine de s'en préoccuper (trop pauvre -et le qualificatif dans son raisonnement était et est encore terrible). Il n'a pas changé, pire il applique les modalités de sa pensée personnelle (et celles des ses réseaux) à l'échelle mondiale, persuadé qu'il est des responsabilités (bonjour l'ego) que lui confère la direction du fonds monétaire international (FMI) -comme le dit Jean-Luc Mélenchon la marque de fabrique des "importants". Sans aucun doute une leçon à retenir pour tout(e) prétendant(e) à une magistrature suprême dans la mesure où elle révèle les questions qui nous agitent, tous (affiliés ou non à un parti, à un syndicat, une association ou et surtout en qualité de "simple" citoyen) : le pouvoir. Pour quoi et pour qui ?

    Bien à vous tutti
    Bruno

    Militant syndical (CGT dans le secteur de l'énergie) et associatif (attac)

  49. Jean Jolly dit :

    @ Alain MICHEL.

    Content de t'avoir lu... toi au moins tu sais convaincre, ce n'est pas comme les zôtres pseudo-sociaistes qui nous font croire qu'ils sont de gôche.

  50. jorie dit :

    Effarant le silence médiatique envers les insultes qu'on inflige à Mélenchon. Eux qui jouaient les "vierges effarouchées" devant l'arrogance de ce dernier...comme par hasard, plus un mot, de même, aucun écho lorsque Pierre Lellouch avait sur un plateau souhaité avec jubilation revenir au 18 e pour avoir le plaisir de "flinguer" Mélenchon.
    Cela étant, peu importe, le temps accélère. Jean-luc, fais comme tu l'as fait un jour sur un plateau: coupe court aux commérages et balance un max de tes idées avant qu'un "jaune" ne te les confisque pour mieux te faire disparaître. Les médias analysent plus les boutades de Cantonna que tes propres idées, notamment sur le gouvernement des banques.
    Incroyable incurie et incompétence de nos journalistes, lesquels ont souvent hélas la profondeur intellectuelle d'une moule en gelée. Comment faire pour pousser les portes médiatiques aux heures de grande écoute, on peut pas t'aider? comment faire, peut être pousser davantage tes amis, comme M.Généreux qui donne une crédibilité économique et paraît plus soft....Sur notre écran, on est souvent "entre nous", mais c'est pas suffisant. Il est clair que tu les inquiètes tous sérieusement, mais qu'aucun...n'accepte de débattre en face de toi.
    Amis du npa, ne nous laissez pas tomber. Si la droite passe une seconde fois, on est réellement "morts". Leurs réformes vont trop vite et surtout, en 10 ans, ils ont complètement reformaté les esprits. Si on les laisse encore passer, c'en est fini de la France qu'on aime. Avec Bruxelles en tête, on ne pourra jamais plus résister, sinon dans la rue et c'est pas l'idéal, ça va mal se terminer.
    Il est essentiel que la gauche passe. Même s'il faut se pincer le nez avec l'émissaire de l'omc, du fmi et autres "ogres" du monde, il faut penser aux législatives qui suivent. En attendant, tous autour du PG qui plafonne à 7%, dans l'espoir fou que le FdG arrivera au second tour...mais faut rester les pieds sur terre.


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