03déc 10
D ans cette note il est question de Dominique Strauss-Kahn pour l’essentiel. Et de l’arnaque socialiste d’une façon générale. Car c'est le moment où ses dirigeants et adhérents illustres, du genre Bernard Henri Levy, sur Canal plus, m’agonissent d’injures pour me comparer à Le Pen. Il me parait d'autant plus important de montrer ce qui serait un vrai danger pour la démocratie. Lui, plutôt que moi. Manuel Valls s’alarme à mon propos. Que dit-il des trouvailles de son camarade? A Francfort, Strauss-Kahn a proposé un système autoritaire pour l’adoption des budgets nationaux. Et à l’assemblée nationale, ses camarades locaux approuvent la mise en place du contrôle préalable de la commission européenne sur le budget de notre pays. Cette dérive semble laisser les commentateurs éclairés absolument indifférents. Il est vrai que ça demande de lire et de comprendre de quoi il est question. Ce n’est pas aussi facile à commenter qu’une bonne partie de gifles dans les primaires, hein coco ?
« Hou !-Hou !-Mélenchon-a–encore-mal-parlé-pujadas-petite-cervelle-comme-Georges-Marchais-ne-craintez-vous-pas-de-idiot-utile-deuxième-tour-que-fera-vous-concrètement ?». Je vais vous répondre aussi clairement que possible.
D'abord autre chose. Nous venons de commencer nos réunions sur le programme partagé du front de gauche. Pour cette première soirée, admettons que ce n’était pas ce qui était espéré question fréquentation. Il faisait froid et c’était dissuasif ? C’est sûr. Je connais trois ou quatre co-voiturages de banlieue annulés pour cette raison. C’était un sujet rebattu que celui des retraites sur lequel nos parlementaires nationaux se sont largement exprimés avec leur proposition de loi ? C’est sûr, également. Mais pour moi, le principal problème est plus « grave » : nous sommes d’accord sur à peu près tout. Dès lors se disent des gens qui ont mille autres activités politiques et syndicales : «à quoi bon ?». C’est une erreur ? Certainement. Le débat n’est jamais clos. Mais il faut aussi entendre le message qui nous est adressé. Gagnons du temps en faisant des propositions communes au débat quitte à les amender après confrontation avec les acteurs de terrain. Et sachons bien que cette confrontation a souvent besoin d’une technicité et d’un souci de la précision qui ne s’accordent pas toujours avec le format « grande réunion, grande salle », deux minutes de temps de parole pour les « questions et interventions ». L’expertise de nos camarades syndicalistes, le regard critique des intellectuels, tout cela s’organise avec beaucoup de soin du détail dans le travail d’élaboration. Bon on va s’y mettre et bien faire le bilan de cette première rencontre.
Ce jour là, lundi 15 novembre, sur France Inter, Dominique Strauss-Kahn répétait en boucle son appartenance à la gauche. Soit. Il est membre du PS c’est sur. Puis il vantait le caractère social du FMI. J’ai dit par dérision qu’il aurait présenté le FMI comme une succursale de l’internationale socialiste. Il est vrai que l’internationale socialiste a pour président Papandréou le lâche. DSK avait assuré crânement "les intérêts des banquiers n'ont jamais été mes intérêts, ce ne sont même pas les intérêts de l'institution que je dirige, le FMI". Gauchiste, va ! Quatre jours plus tard, vendredi 19 novembre, à peine après être intervenu pour vanter les mérites du "nouveau FMI" tel qu’il le dirige, Dominique Strauss-Kahn était à Francfort. Il intervenait devant le European Banking Congress. Cette institution est animée par deux grandes banques allemandes : Deutsche Bank et CommerzBank. Elle regroupe les plus grandes banques européennes. Ce cénacle leur permet d'échanger avec les dirigeants politiques et économiques et de relayer les intérêts des banquiers lors de grandes réunions. Devant les banquiers, DSK a prononcé, en anglais of course, un discours sur l'Europe : "Europe's growth challenges" c’est à dire « Les défis de la croissance européenne ». Le Contenu est consternant. Il y appelle à une réforme libérale du marché du travail et à enterrer la souveraineté des peuples sur le budget des Etats. Mais cette intervention n’a été relatée que par quatre journaux français : Le Figaro samedi 20 novembre et Les Echos, La Tribune et La Croix, lundi 22 novembre. Les autres organes centraux du pavlovisme Strauss-Kaniens ont pieusement détourné les yeux. Et pourtant ça valait le coup d’œil.
Pour DSK, c’est la réduction du temps de travail qui est la cause du chômage. « L'Europe a aujourd'hui un sérieux problème de croissance », déclare-t-il. C’est sûr ! Peut-être les politiques démentes de contraction de la demande imaginée par ce petit génie ? Non ! Lisez. « Le niveau de vie de l’Europe a cessé de s’améliorer pour une raison clé : les citoyens ne sont pas à leur potentiel. Cela reflète un choix social conscient de travailler moins. Il n’y a rien de problématique là-dedans ; après tout le bonheur ne vient pas seulement du revenu. Mais il y a un côté sombre. Le chômage en Europe est chroniquement élevé et le taux d’activité est bas de manière persistante.» Mis à part le côté ridicule de la tautologie finale, le diagnostic demeure. « un choix social conscient de travailler moins ». Fainéants ! Le tout dit avec le ton badin qui autorise de fausses bienveillances : « rien de problématique ». Après quoi vient le sérieux. Le remède est dans le style des cruautés dont le FMI est coutumier. La solution, un marché unique du travail harmonisé sur le modèle du marché unique des biens et services. « Pour impulser la réforme du marché du travail, il serait bénéfique de lancer au niveau européen une initiative pour un « marché du travail unique », sur le modèle du « marché unique » qui a harmonisé les marchés des biens. La zone euro ne peut pas atteindre son véritable potentiel avec un patchwork ahurissant de marchés du travail segmentés.» Ah ! Peut-être avec un Smic européen ? Ou bien avec des Smic régionaux, comme l’a voté à de nombreuses reprises le PS du temps que Strauss Kahn siégeait dans ses instances ? Non. Rien. La main invisible de la concurrence libre et non faussée. Point barre. Alors que le marché unique des biens s’est traduit par un dumping général des conditions de production, DSK propose d’emprunter le même modèle régressif pour le marché du travail.
Mais ce n’est encore rien à côté de ses « propositions » à propos des budgets nationaux. Sur ce sujet, DSK enterre sans hésitation la souveraineté budgétaire des peuples. Pour mettre en œuvre le "programme de réforme" qu’il estime nécessaire et qui ferait de tous les peuples des Grecs et des Irlandais, DSK imagine de dessaisir complètement les Etats de leur politique budgétaire. Il imagine de renforcer encore les pouvoirs de la Commission européenne. Il ne dit pas un mot du problème démocratique que cela poserait. Ignore-t-il donc la dimension autoritaire d'un tel modèle politique ? Pour aller dans ce sens, il présente l'expérience du "marché unique" et de l'"Union monétaire" comme des modèles : "Quand l'agenda est conduit par le centre, les choses avancent. Voyez le programme du marché unique ou l'union monétaire. Mais quand l'agenda est laissé aux nations, les choses n'avancent pas. Voyez les réformes du marché du travail et des services, en particulier via l'agenda de Lisbonne." Et il en conclut : "Le centre doit prendre l'initiative dans tous les domaines clés pour assumer l'avenir commun de l'union, en particulier en matière de politique financière, économique et sociale. Les Etats doivent être prêts à céder plus d'autorité au centre. » Le centre ! Quel mot pour décrire le pouvoir de la Commission ! C’est la même réification du pouvoir la même désincarnation que « l’organisation » des pol-potiens ! Une entité sans nom et sans visage qui déciderait ce qui est bien. « Les mécanismes doivent être redéfinis pour leur donner des motivations pour la réforme. Beaucoup d'enjeux tournent autour des budgets. »
Et pour qu’il n’y ait aucun doute sur le caractère autoritaire de la conception Strauss-Kahnienne du pouvoir, voici la phrase exacte de sa proposition : « La solution la plus ambitieuse serait de créer une autorité budgétaire centralisée, dotée d'une indépendance politique comparable à celle de la BCE. Cette autorité établirait le cadre budgétaire de chaque Etat et allouerait les ressources depuis un budget central pour atteindre au mieux la double cible de la stabilité et de la croissance." Je vous invite à lire plusieurs fois la phrase pour bien la comprendre et l’assimiler. Cet homme propose tranquillement qu’un centre « indépendant » comme la BCE, hors de tout contrôle politique décide « centralement » de la répartition des sommes dans les budgets nationaux. C’est cela sa proposition. Et après quoi son ami Huchon dit que je suis « pire que Le Pen » et son ami Valls dit que je suis « un danger pour la démocratie ». Et la meute de charognards qui passe son temps à m’insulter en abusant de leur monopole professionnel sur les médias parce que j’ai mal parlé d’un membre de la classe sainte des vaches sacrées parmi les médiacrates n’a rien à dire d’une trouvaille pareille. Les « grands » journalistes qui « explorent l’actualité », « révèlent », commentent, s’indignent à qui mieux mieux dès qu’un vénézuélien reçoit une amende pour avoir appelé au meurtre du chef de l’état, ceux là n’ont rien à dire quand le favori des sondages propose de ramener son pays en dessous de ce qu’il vivait sous l’absolutisme monarchique. La même cohorte d’importants qui pérorent sur « l’Europe mal aimée » parce que « mal expliquée » est également muette sur la construction du « grand marché transatlantique » quand bien même la réunion se tient le même jour et au même endroit que le sommet de l’Otan pourtant couvert par leurs rubricards. Tout ce petit monde est entré dans une nouvelle convulsion et transe de paresse utile : ne rien voir, ne rien dire, montrer un spectacle et le laisser vivre sa vie.
Rassurons-nous. Strauss-Kahn lui-même ne croit pas son rêve totalitaire à portée de main. Pour autant ce qu’il propose pour le court terme ne vaut guère mieux. Pour l’instant, faute de mieux, il appelle à renforcer les pouvoirs de la Commission. Dans le but assumé de rester « dans la même direction » autoritaire. "Un tel bon dans l'intégration politique européenne semble improbable dans un futur proche, mais nous devrions explorer d'autres voies d'aller dans cette direction. Il y a au moins deux voies. » Accrochez vous. « L'une est d'enlever au Conseil la responsabilité principale du maintien de la discipline budgétaire et des réformes structurelles fondamentales. [...] Dans le contexte institutionnel existant, la Commission – en tant que gardienne des traités – pourrait jouer ce rôle. » Ce qui est déjà un déni monstrueux de démocratie puisque les gouvernements sont la seule instance représentative des peuples en Europe et que de toute façon Strauss-Kahn ne propose pas que ce soit le parlement européen (quelle horreur) qui reçoive ce pouvoir. Et même la commission ce serait encore peut-être trop proche des gouvernements. C’est pourquoi il propose froidement : «Une institution séparée, indépendante, pourrait aussi fonctionner. » C'est-à-dire à peu près la même chose que cette « autorité indépendante » déjà mentionnée.
J’entends déjà les grands esprits socialistes et notamment ses concurrents au grand prix des primaires, nous expliquer que tout ceci est bien loin d’eux et que pour leur part, ici, occupés à gratter la terre avec leurs ongles comme dit Emmanuelli, les bons socialistes du cru restent de parfait amis de la démocratie en matière de vote des budgets. Pendant que lui, ce cher Dominique, arriverait en voiture de golf, eux défendraient la plèbe comme de bons petits pégistes, sans l’étiquette. Ils mentent une fois de plus. Car que font-ils face à la décision européenne d’installer un système de contrôle « a priori » sur les budgets nationaux ? En parlent-ils seulement ? Non. Motus et bouche cousue. Ils soutiennent ! La preuve ils ont annoncé qu’ils voteraient tous mardi prochain contre la proposition de loi du PG et du PCF qui vise à maintenir la souveraineté complète du parlement français sur le contenu du budget. Pourtant celle-ci n’a rien d’une dénonciation nationaliste de l’Union européenne. Lisez ces extraits du rapport de Martine Billard sur cette proposition de loi présentée mardi 2 décembre dernier. Ils vont vous permettre de comprendre le détail de l’affaire en cause.
« Nous faisons face aujourd'hui à une absence complète de volonté politique des États membres sur les besoins d'une unification et d'une coordination en matière fiscale. Cela serait pourtant possible en renforçant les pouvoirs du Parlement européen, qui n'a aujourd'hui aucune des prérogatives budgétaires nécessaires. Or, ce qui nous est proposé n'a rien à voir et fait fi de toute coordination fiscale. La réforme en cours doit être étudiée avec la plus grande attention car elle nous semble relever d'une procédure en opposition avec les principes de souveraineté du peuple en matière budgétaire. La Commission européenne a formulé des propositions pour élargir la surveillance économique, accroître la discipline budgétaire et mettre en place un cadre renouvelé pour la gestion des crises. Sur sa proposition, le Conseil Ecofin du 7 septembre 2010 a d’ores et déjà modifié les lignes directrices encadrant les règles de préparation et de transmission des programmes de stabilité ou de convergence des États membres, pour instituer une procédure désignée par les termes de « semestre européen de coordination des politiques économiques ». Il s’agit, par le biais d’un calendrier modifié, d’assurer une intervention des institutions communautaires, avant même la transmission par les États de leurs programmes de stabilité ou de convergence. Le Conseil émettrait des recommandations horizontales, que les États devraient prendre en compte pour élaborer leurs programmes de stabilité ou de convergence ; puis le programme transmis ferait l’objet de recommandations à prendre en compte pour l’élaboration du budget national de l’année à venir. »
« Plus encore, le Conseil européen des 28 et 29 octobre 2010 a avalisé le fait que la législation communautaire doit être modifiée rapidement et que le président du Conseil doit engager des consultations sur une modification limitée du traité de Lisbonne afin d’établir un mécanisme permanent de gestion de crise. En la qualifiant de limitée, le Conseil européen veut ainsi éviter l'obligation d'examen et de ratification par chaque pays membre. » Vous avez bien lu. Le traité de Lisbonne, soi-disant intouchable en raison de la complexité des procédures prévues pour sa réforme, va être amendé, vite fait bien fait, pour permettre une nouvelle violation des droits démocratiques des peuples. Il faut que la cause le mérite, non ? C’est pourquoi les importants de « l’Europe qui nous protège » se prennent les pieds dans le tapis de leurs explications, comme le pointe le rapport de Martine Billard. «D'un côté le président du Conseil Herman Von Rompuy affirme qu'il s'agit « de la plus grande innovation » et de l'autre, qualifie le processus de modification de « limité ». Sans attendre cette modification prévue par la directive et qui suppose donc une transposition dans notre législation, ce contrôle a priori du budget s'exercera dès 2011. La crise financière que l'Europe a traversée sert ainsi de prétexte facile pour instaurer de manière subreptice un contrôle a priori sur l’élaboration des budgets nationaux. Aussi, la présente proposition de loi constitutionnelle a pour objet de réaffirmer, dans le titre de la Constitution consacré à l’Union européenne, le fait que les transferts de compétences consentis au profit de l’Union européenne ne doivent pas mettre en cause l’exercice de la souveraineté budgétaire par le Parlement français, principe constitutionnel dont l’origine remonte à la Révolution française. » Les socialistes ont annoncé qu’ils vont voter contre cette proposition de loi.
Dans ce contexte, la partie de bras de fer qui m’oppose aux dirigeants et journalistes socialistes prend une autre tournure. Ces gens ne cessent de m’interroger sur ce que nous ferons « au deuxième tour, si c’est Strauss-Kahn ». Le but est de me faire sortir du débat sur ce que dit, écrit et défend Strauss-Kahn. Exit le débat sur les programmes, vive la tactique. En décembre 2010 dire ce que l’on va faire en mai 2012. Sans savoir qui sera candidat, ni quel sera le programme. La ficelle est grosse ? Etrange pour des journalistes de tuer tout le débat de la présidentielle ? C’est sûr ! Mais elle fonctionne en boucle. Cet angle a de nombreux avantages. Le journaliste n’a pas besoin de lire les textes des uns et des autres, ni de vérifier ce qui est dit. Gain de temps, facilité à briller avec des questions à deux balles qui font de la reprise AFP facile. Ca, c’est le gain pour le taff. Politiquement, c’est du même tonneau. Il s’agit de faire passer le « vote utile ». Pour cela, quelle que soit ma réponse, il s’agit de stigmatiser quiconque refuse de se coucher. M’interroger sans relâche sur le sujet n’a pas d’intérêt pour ma réponse mais pour créer l’ambiance « vote utile, ça va de soi ». Je deviens alors dans leur mise en scène l’affreux diviseur. Et personne ne discute un seul instant le fait qu’avec le programme politique de Strauss-Kahn les socialistes ne peuvent pas gagner l’élection. Ce sont donc eux les principaux facteurs de défaite. C’est exactement ce que l’on voit depuis trois élections. Raison pour laquelle ils veulent parler d’autre chose.
Tout ce pauvre calcul ne recule devant aucun moyen. Y compris une nouvelle grossière instrumentalisation de Le Pen. Par ceux-là même qui font semblant d’en craindre l’impact. Comme si le vote Le Pen n’avait rien à voir avec l’effet repoussoir de la politique social-libérale ! Ainsi m’interroge-t-on souvent sur le fait que je « prends le risque de faire passer le Pen au deuxième tour ». En prenant l’exemple de ce qui est advenu en 2002. Et ainsi est resservie que la défaite viendrait de Chevènement. Pas de Taubira, pas de l’extrême gauche. De Chevènement, et pas un autre. Pour que le parallèle fonctionne bien dans l’imaginaire et que soit accréditée la thèse stupide qui tient lieu d’explication au désastre de 2002. Personne ne demande si en resservant la politique social-libérale aggravée de Strauss-Kahn on ne va pas recréer la même situation. Ce n’est plus de la politique, c’est du pur marketing. Du marketing à deux balles, précisons le. Si Strauss-Kahn est candidat il se fera déchiqueter par la droite et l’extrême droite, dix fois pire que Ségolène en 2007.
Chers candidats à la primaire socialiste, si vous voulez que j’étudie une réponse pour le deuxième tour, commencez par dire si vous voterez pour le candidat du Front de gauche au second tour s’il arrive en tête de la gauche. Et puisqu’on en est aux hypothèses, commencez par répondre au cas où je serai ce candidat. D’autant que nos chances augmentent. Moi je me réjouis du bazar des primaires qui commencent si tôt au Parti Socialiste. Tous les vaincus abonderont le vote pour le Front de gauche. Les tricheries, les humiliations que vont subir les « petits candidats » vont fabriquer autant de drains vers nous. Ces messieurs dames le savent. Et certains bons connaisseurs du terrain mettent en garde. Ainsi Marylise Lebranchu. Voici ce que publie l’express.fr
Marylise Lebranchu ? « La socialiste estime que son parti a besoin d'une aile gauche forte. » Dit le titre de la brève. Et pourquoi ? A cause des idées ? Parce qu’elle s’y rallie ? Non. Juste pour améliorer l’arnaque socialiste. Lisez : « Avertissement de Marylise Lebranchu: "Jean-Luc Mélenchon fait des dégâts y compris au sein de notre propre parti"». C'est pourquoi cette proche de Martine Aubry estime que le PS a besoin d'une aile gauche forte en son sein pour éviter l'hémorragie. « "Je reproche à certains strauss-kahniens – je ne parle pas de DSK lui-même – de ne pas considérer l'aile gauche représentée par Benoît Hamon comme un élément important de la primaire et de la présidentielle", souligne la députée du Finistère. » De son côté, Benoit Hamon va répétant d’un « indiscret » à l’autre que tout cela finira par le fait que j’irai au gouvernement avec les socialistes en déclarant vouloir le « marquer à gauche ». Mais tout le monde se marre car c’est exactement ce que lui voudrait faire. Comme il le dit de son action: « je rougis le tampon avec lequel je vais marquer Strauss-Kahn ». En tous cas moi je peux dire une chose : si Benoit Hamon est en tête du premier tour de la présidentielle j’appellerai sans mal à voter pour lui au deuxième tour. A condition qu’il dise que la réciproque est vraie. Ca ne devrait pas être trop difficile. Je lui propose comme programme commun minimum le texte qu’on a défendu ensemble pour le congrès de Reims. Alors vous voyez ! C’est ce que je vous disais : c’est une affaire de programme !
Le jeudi 18 novembre 2010, j'ai été contacté par l'IFOP, pour un sondage, les premières questions concernaient Sarkozy et Fillon, sur leur image si elle s'était dégradée depuis un mois, les suivantes portaient sur mon choix de vote aux élections présidentielles, 4 hypothèses pour le premier tour avec comme seule variante le candidat socialiste (Ségolène R, François H, Martine A et Dominique SK) et comme seule constante une liste de candidats allant de Nathalie Heurtaux à Marine lePen en passant par Mélenchon, Bayrou, Sarkozy. Pour le second tour, il n'y avait qu'une hypothèse, j'avais le choix entre Sarkozy ou Strauss Kahn. Je me suis prété au jeu en répondant aux questions, mais je m'interroge de quel droit l'Ifop ou le commanditaire du sondage a déjà choisi son candidat "socialiste" pour le deuxième tour alors qu'il n'est pas encore désigné et que l'on ne connait pas le programme du PS
Je me dis que sans grande surprise les médias, les instituts de sondage et les journalistes sont entrain de confisquer la démocratie en bourrant le crâne des sondés, des lecteurs, des auditeurs, des téléspectateurs pour favoriser le candidat du PS comme ils l'ont fait en 2007 avec Ségolène Royal.
@le Prolo du Biolo (#141)
Tu en as trop dit ou pas assez. Qu'y-a-t-il dans tes sous-entendus et que reproches-tu donc à Clémentine Autain ? On n'est pas forcément tous au courant des derniers potins...
Il n'y a aucun "sous-entendu": je fais référence aux nombreuses occasions dans lesquelles Clémentine Autain a fait preuve de son ambition infantile. Cela a commencé du temps ou le père UbHue régnait sur le PCF, et qu'il cherchait des "personnalités" extérieures pour "ouvrir" le Parti. La belle Clémentine avait hérité d'une chronique permanente dans l'Huma d'où elle donnait des leçons de maintien aux militants communistes, et d'un poste de conseiller de Paris. Et cela lui a aussi donné des idées, en particulier, que le PCF serait prêt à n'importe quel sacrifice pour garder ces "personnalités".
Du coup, la belle Clémentine a cru qu'elle pourrait être candidate à la présidence de la République. Que le PCF (qui représentait après tout 99% des militants des CUAL) allait gentiment lui laisser la place, à elle qui ne représentait qu'elle même. Et lorsque les militants communistes, prévisiblement et à juste titre, ont préféré à 80% Buffet, la belle Clémentine s'est dite "très déçue", et a laissé publier sur son blog une intervention anonyme suggérant un "accident de chasse" pour régler le problème Buffet.
Aux élections municipales suivantes, et sans le père UbHue pour lui trouver un siège, Clémentine a compris qu'elle risquait de perdre son écharpe parisienne, et a alors songé à récupérer une mairie. Elle sait qu'une "fraction" du PCF essaye de pousser le maire sortant, Jean-Pierre Brard, dehors. Et elle joue cyniquement de ce fait pour essayer de prendre la mairie. On connait la suite: la division des forces du PCF et la prise de la mairie par Dominique Voynet.
Tout ça pour dire qu'avant d'accueillir les gens au FdG, il n'est pas inintéressant de savoir d'où ils viennent...
@ à ceux qui pensent que voter pour DSK (ou tout autre) faisant la politique de Sarko ce n'est pas la même chose que voter pour Sarko.
Moi aussi j'ai toujours voté à gauche,comme mon père, comme ma mère et mes grands parents on disait on vote "ouvrier",depuis mon premier vote pour Jacques Duclos en 1969 je crois... sauf quand je me suis abstenue, parce que le deuxième tour ne laissait qu'un candidat de droite et un candidat de droite paré de l'étiquette de gauche, mais avec une analyse, des positions et des projets de droite.
Le nom et l'étiquette importent peu, ce qui importe c'est ce qui est proposé dans la clarté, voter pour une sociale démocratie qui n'a qu'une phraséologie vaguement compassionnelle, mais qui fait la politique du capitalisme financier... jamais. Se dire socialiste et jouer les clones,(sérieux et mesuré en plus!), de Alain Minc très peu pour moi. L'échec de 2002 n'est peut-être pas à chercher dans la multiplicité des candidatures à gauche et dans leur éparpillement, mais dans l'absence d'un projet, d'un élan de gauche.
Ce n'est pas tant un programme qui compte mais une volonté et un souffle, un verbe et un espoir : pour l'instant Mélenchon semble pouvoir nous les proposer.
Ceci pour dire que l'appel au vote utile, les trémolos pour me rassembler avec les brailleurs de leur propre gauchitude très peu pour moi. Une grande partie de la classe ouvrière a d'ailleurs rejoint l'abstention (ou pire),
les appels culpabilisants à un vote utile me sont insupportables, d'abord ils ne sont pas à l'ordre du jour et ensuite ils déplacent la question du jour: comment montrer ce qu'est vraiment une politique de gauche, ce qu'elle doit être dans la situation concrète qui est la nôtre en ce moment. Si on arrive à la déterminer cette politique, les questions partisanes des egos des candidats se résoudront puisque cela sera la seule politique possible.
Mélenchon est en bonne voie de nous la faire éprouver cette politique...
Dominique Strauss-Kahn, Pascal LAMY, talibans de la mondialisation, sa***ds de la pire espèce.
Dignes représentants de la classe des prédateurs.
@ Descartes.
Tout ça pour dire qu'avant d'accueillir les gens au FdG, il n'est pas inintéressant de savoir d'où ils viennent...
Merci pour le conseil, il ne te reste plus qu'à nous dévoiler ta véritable identité... bien sûr, dans l'hypothèse où tu souhaiterais participer sincèrement à notre combat contre l'oppresseur, sinon il est inutile que tu viennes répandre ton venin sur les personnes qui s'investissent.
@145 Alain Michel
Bien d’accord avec vous : écrire qu’on votera Sarkozy au 2ième tour relève soit de la provocation soit de l’imbécillité et rappelle fâcheusement le triste vote « révolutionnaire » du PC Allemand contre la social-démocratie alors que le nazisme pointait ou, plus proche d’aujourd’hui, le vote anti Mitterrand au 2ième tour en 81 des amis de Marchais.
Ce n’est ni la position du PG, ni celle de Jean-Luc Mélenchon. Vous pouvez aisément le vérifier.
Ce blog, vous avez pu le constater, est un espace de libre expression, où, tout un chacun est convié à s’exprimer, le webmestre ne pouvant pas toujours être présent.
Si votre intérêt à « changer la vie » est authentique, un ou deux histrions qui ne représentent qu’eux-mêmes ne sauraient vous arrêter.
Ceci n’implique en rien de renoncer à qualifier la candidature, propulsée, non par le peuple (je n’ai pas entendu dans les manifestations contre la « réforme » des retraites : DSK candidat !) mais par les puissants, du directeur du FMI, au regard de son action concrète dans la crise de défense et perpétuation de l’ordre économique et social existant.
Je lis votre blog et vous réussissez l'exploit de me faire entendre et comprendre les "horreurs économiques".
C'est toujours dur à entendre pour moi la vérité sur le PS, j'ai été tellement, tellement heureuse en 1981!
J'ai adhéré au PG peu de temps après avoir eu affaire au Secrétariat des Droits de l'Homme à Solférino, L'inhumanité et le mépris de ces trentenaires jeunes cadres dynamiques du PS m'ont glacée, je crois qu'avant je ne me rendais pas vraiment compte!
Le projet du Programme Partagé du Front de Gauche du Jeudi 2 Décembre 2010 à 19 heures
Certes Jean Luc Mélenchon, il n'y avait pas la foule pour cette première Rencontre, mais la qualité des interventions était à chaque seconde présente, et les analyses, le compte-rendu des luttes, les interrogations, notre détermination, les interventions sur la santé, sur l'égalité des femmes par Christiane Marty, et de l'économiste "atterré" furent plein d'enseignements. Les questions et propositions de la salle étaient structurantes, joyeuses,enthousiasmantes. ça change de l'isolement du clavier froid !
Nous avons quelques semaines pour finaliser le Programme qui sera débattu dans les entreprises,les quartiers, les villages,les petites grandes et moyennes villes par le peule qui choisira cartes sur table en 2012 son avenir ou son esclavage.
Commentateurs et lecteurs du blog de Jean-Luc Mélenchon retrouvons-nous à Nanterre pour le second Forum, à savoir déja plus de 10000 lecteurs et beaucoup d'autres, ça va faire du monde ! Mais comme à Dejazet dans la rue, et quel que soit le temps, ça ne nous fait pas peur !
Bonjour et bravo à tous, au sujet de BHL il ne faut pas lui donner plus d'importance qu'il n'en mérite.
Pour moi,ce sont Nicolas Domenach et Eric Zemmour qui le décrivent le mieux dans cette petite vidéo.
http://www.dailymotion.com/video/x34yez_zemmour-domenach-sur-dernier-de-bhl_news
@ ducono 114
Parce que si c'est DSK qui passe il reculera ?
Certainement pas ! nous sommes passée à autre chose, un gouvernement autoritaire qui ne tient compte du peuple que 6 mois avant les élections pour passer serrer quelques mains sur les marchés, mains qui appartiennent évidemment aux militants UMP, précautionneusement sélectionnés.
Il ne faut à l'heure actuelle ne pas avoir peur. Je pense que la seule chose à faire est d'ouvrir les yeux en informant le peuple autour de nous. Les abstentions seront extrêmement importantes comme en Grêce, si nous ne nous bougeons pas -
Marine, Sarko = non. DSK ou autres candidats de la gauche caviar = non plus
Pour ma part d'ailleurs je pense que tout cela est bien calculé pour nous faire "choisir" entre le pire et une étiquette d'un pseudo socialo - Ne nous laissons pas avoir et informons -
Nous allons gagner car ça bouge !
Invité, DSK s'est excusé de ne pas pouvoir se rendre à la petite fiesta organisée par BHL pour les vingt ans de la Régle du Jeu. A lire, le compte rendu de ce raout où la fine fleur mediatico-politique se retrouvait avec gourmandise :
http://www.marianne2.fr/BHL-fete-la-Regle-du-jeu-et-se-prepare-pour-DSK_a200314.html
BHL soutient à présent DSK. Comme l'écrit un lecteur, c'est fastoche pour un rémora de changer de requin !
Souvenez-vous de la phrase de Le Pen "les électeurs préfèront toujours voter pour l'original que pour la copie". Or à part, où je crois sincère, que DSK ne mènerait pas la politique raciste de Sarko, pour le reste c'est bonnet blanc et blanc bonnet ! Alors pourquoi changer ? Si il était réélu la grogne interne de l'UMP le limiterait dans ses excès car ses défaut sont archi connus, tandis que DSK arriverait en chevalier blanc et aurait une période plus longue pour initier ses conneries !
DSK a du faire un "reset" de son BIOS car si Aubry a mis en oeuvre les 35h, c'est lui qui est à l'origine de cette initiative !
Pour ceux qui sont un peu doués en maths, aller sur le site de l'INSEE, il y a les statistiques de la population française par profession. Si (excluant les professions libérales et agricoles) vous calculez combien ils devraient y avoir de chefs d'entreprise (de l'artisan au caque 40) sur 577 députés ?...2, par excès ! donc 1 homme et une femme !
Sommes-nous en démocratie ou en ploutocratie ?
Descartes dans ses oeuvres (152) nous dit à propos de Clémentine Autain:
"Tout ça pour dire qu'avant d'accueillir les gens au FdG, il n'est pas inintéressant de savoir d'où ils viennent..."
Certes, mais il ne leur est pas interdit d'évoluer.
@ Descartes
Je suis retourné au PS en 95 dans le 17° à Paris.
Quand a commencé la campagne municipale, la tête de liste a échu à Clémentine par application des accords avec le PC. Nous fumes un certain nombre (devenus PG depuis !) à la recevoir à dîner pour faire connaissance. Elle était apparentée PC. Ce fut une belle campagne et, qu’en est venu celle de 2005, c’est dans le local du PC et avec sa logistique que nous tenions nos réunions. Victoire du NON ! Je mets déjà en garde le collectif sur les méfaits de l’élection pestilentielle de 2007. Il nous faut du temps pour consolider et on doit faire l’impasse pour se consacrer aux législatives.
Mon analyse rejoint la tienne.
Les gens qui oublient le passé sont condamnés à le revivre. Et moi j'ai pas envie de voir un certain nombre de petits ambitieux jouer au FdG le même jeu de massacre qu'ils ont joué dans les CUAL.
On connaît la suite.
Depuis son départ pour Montreuil c’est toujours avec la même affection que je la croise dans les manifs en souvenir de ce que je viens d’écrire.
J’ai gardé des dizaines de textes, une palanquée de photos montrant sur la même tribune Clémentine, Marie Georges, notre leader Modesto. Eric et Christian et d’autres.
Des réunions Ramulo, Caveau de la République, fête de l’Huma…
Toutes avec le même objectif : sortir du capitalisme. Avec, pour certains, l’envie d’un Die Linke à la française. Ca avait parfois un petit air Cavalier d’Offenbach ! Et quand arrive le moment… crise de coquetterie, sodomisation des mouches…
Pour conclure.
Que le NPA n’y vienne pas cela se lit clairement dans leurs textes.
Mais que d’autre, avec un argumentaire fumeux et une logorrhée épuisante à lire. Alors non. Comme l’a expliqué mille fois notre leader Modesto: Texte court et précis, proposition mis en forme par les partis et pas de débat sans fin sur la considération de la cueillette des olives en basse...
Bonjour Monsieur Mélenchon,
C'est justement de cela dont j'avais peur, c'est que l'on vous compare à Le Pen. Votre franc parlé fait peur, malheureusement, je vous rassure tout de suite moi j'apprécie. Mais je crois que les citoyens ne sont pas encore tout à fait prêt ou ils ne le savent pas encore..... Ceci dit je vous soutiens et je fais partie de ceux qui pensent qu'une révolution citoyenne est plus que nécessaire. La route sera longue. J'ai la double nationalité et si vous êtes là aux éléctions de 2012, je voterai pour vous. La vérité fait partie d'une démocratie qui se respecte et nous en somme loin. Pour l'instant c'est la manipulation qui remplace la vérité......... Au jour le jour, chacun doit redevenir responsable et reprendre sa vie en main, sans prendre pour argent comptant ce que les médias et les hommes politiques à la mode nous jettent à la figure. Je dis bien à la mode pcqu'il y a une mode, celle qui est sans doute reprise dans les manuel de manipulation des masses. Nous ne sommes pas des victimes mais des citoyens capables de faire changer les choses, nous avons toujours le droit de vote.....
Descartes 135
Je préfère te renvoyer au post 107 de LE BRIS RENE parce qu'il faut être positif, positif, positif, il y en a marre des guéguerres !
Enfin une perspective après le désastre du communisme réel et la fin de toute espérance coté PS.
Parler, discuter, faire connaitre les analyses du PG, défendre JL Mélenchon et ses idées: si la révolution doit être (bien sûr) citoyenne, il faut convaincre a terme le plus grand nombre ; mais ce sera long, même si l'aggravation de la crise amène de plus en plus vite les classes moyennes a la prise de conscience.
Et donc que faire à la prochaine échéance présidentielle ?
1ére hypothèse : le candidat PG est au second tour ; pas de problème, sauf que c'est peu probable.
2ème hypothèse: même scénario que 2002 : duel Sarko- FN (merci Jospin " mon programme n'est pas socialiste")
Je ne sait pas vous, mais moi je vais a la pêche : aujourd'hui on sait que c'est les mêmes (1/3 de militants et sympathisants UMP se déclarent prêts a l'alliance avec Le Pen, et la réalité est surement pire; j'ai souvent l'occasion de lire des messages internet avec blagues, vidéos et "infos" que s'échangent des militants et sympathisants UMP, je peux vous garantir que les délires de haine raciste, anti syndicale, anti fonction et service public, anti pauvres qu'on y trouve font frémir: un véritable vocabulaire de guerre civile)
3ème hypothèse : Sarko contre un PS, vraisemblablement DSK, mais même si c'est un autre, la lecture de l'article de Jean-Luc Mélenchon ne donne pas envie de grimper au rideau.
Alors? Je vote " gauche " pour un Blair français qui fera le sale boulot, avec le retour en force et en pire de la droite a terme, et la désespérance totale du peuple ?
Petit rappel : la cohérence d'une analyse politique se mesure sur la durée ; en 1981, après la rupture du programme commun, Marchais parlait jusqu'au 1er tour de la "bande des 3" ; le lundi après ses 15%, des "105 propositions de Mitterrand avec lesquelles il était d'accord "... a quel moment le mensonge? si le PG refait le coup, c'est fini.
La vie est grise, la politique est l’art du possible, ok...
Il y a du boulot...
Avant hier, je déjeune avec une dizaine de personnes et quelqu'un commence à plaisanter au sujet de Jean Luc Mélenchon. J'explique qu'il faudrait l'écouter et ainsi réaliser la profondeur et l'importance de son discours. J'ai évidemment eu droit, immédiatement aux Le Pen et Staline de rigueur, proférés dès lors que l'on à faire à des personnes dépolitisées et canalplussisées. La discussion devenant sérieuse, beaucoup se sont désintéressés (sur le registre - boarf, y'en a marre de la politique -) mais je crois avoir réussi à persuader au moins une personne de lire "qu'ils s'en aillent tous". Je précise que mes interlocuteurs d'alors étaient pratiquement tous, à mon avis, typiques d'un futur vote "moyen" - abstention ou DSK, ultra majoritaire dans ce pays.
Il faut se battre contre une immense machine à mouliner les cerveaux. Aucun ne connaissait Mélenchon, il y a quelques mois et en deux "grand journal", il était devenu une sorte de monstre assoiffé de sang.
Le pire est l'utra défaitisme, le "mais nous n'avons aucune marge de manoeuvre!", ce qui fait passer immédiatement le débat d'idées comme une lubie de fou furieux.
En quelques années, les français sont devenus réellement persuadés qu'il ne servait presque à rien de manifester la moindre opinion et qu'il valait mieux se résigner à ne lire que "l'Equipe".
Il faut se battre.
Bonjour,
et merci aux amis internautes qui ont mis des vidéos, commentaires sur le jeu de dupe de BHL.
BHL qui défend visiblement d'autres intérêt que ceux de la gauche, n'est pas aussi réactif sur l'affaire israélo-palestinienne.
A partir de là, il espère nous culpabiliser en identifiant un vote de Jean-Luc Mélenchon à Le Pen. C'est très grave dans le sens où le PS laisse dire et finalement poursuit le même objectif.
Quoi qu'on en pense, visiblement BHL qui dispose du soutien d'un grand réseau d'espionnage sait pertinemment que le FdG risque de réaliser une belle percée électorale. Celle qui nous permettra de montrer aux français qu'une autre politique de gauche est possible.
Comme il peut rien en s'attaquant aux militants du front de gauche, il attaque Jean-Luc Mélenchon sans aucun fondement réaliste.
Mes amis ! sommes nous si dangereux en demandant une vraie gauche, que BHL en arrive à vite organiser une soirée avec à l'étage Mme DSK et bizarrement l'absence de Ségolène.
je veux lancer un appel aux militants du PS !
Pouvez vous supporter plus longtemps qu'on se serve de votre parti pour des débats petits fours et champagne, alors que les Restos du cœur travaillent à tour de bras, que des SDF meurent à peine plus loin que le café qui accueille cette "élite" du PS et finalement de l'état major de DSK?
Vous avez une occasion, lors des cantonales de montrer à votre parti qu'il faut porter la barre à gauche ! Profitez en car sinon, ils vous faudra assumer de couler avec le navire PS, dont on ne connait plus le nombre de capitaines et qui lui sauvera son état major en l'offrant à l'UMP.
Même s'il y avait une catastrophe lors de 2012, vous en porterez seuls la responsabilité ! Nous, nous aurons toujours le Front de gauche !
Les irresponsables sont ceux qui désignent bêtement Jean-Luc Mélenchon comme mouton noir ! Finalement demandez vous si BHL n'a pas pris les commandes du PS pour mieux le vendre à l'UMP clé en main.
cordialement
Didier (125)
qui s’étonne de la bonne image que la population française se fait encore de DSK
Cette bonne image va-t-elle persidter longtemps ?
Voici que François Rufin (Fakir, le Diplo, Là-bas si j’y suis) es toccupé à la déconstruire systématiquement avec son article paru le 2 décembre sur Fakir : « Les sept péchés capitaux de DSK. »
Petit résumé :
1. Dominique Strauss-Kahn convainc Lionel Jospin de jouer à fond la carte de l’euro, mais sous condition : il établit un carcan monétaire.
2. C’est grâce à DSK que le monde pourra écrire : « Lionel Jospin privatise plus que Alain Juppé ».
3. Vous savez que DSK est un des fondateur du Cercle de l’Industrie. D’après Rufin, c’est lui qui a confié à Lagardère, qui fréquentait le Cercle, la direction de l’entreprise privatisée d’Airbus.
4. Diminution de la fiscalité sur les stock-options, passant de 40% (taux fixé par Juppé) à 26%.
5. Alléger les banques de la présence d’un pôle public : l’Ecureuil deviendra une vraie banque « lancée à fond dans la spéculation ».
6. Essayer, dès 1997, de lancer des « fonds de pension à la française ».
7. La strauss-kahnisation de Jospin en 2002.
A lire, en html ou en pdf, sur le blog de Michel Collon :
http://www.michelcollon.info/Les-sept-peches-capitaux-de.html
Servez-vous du pdf pour l’envoyer à vos connaissances.
Avec de telles informations, rappelées périodiquement pendant 15 mois, je doute que les Français se laissent encore séduire.
Sur Clémentine Autain (et au delà, sur la FASE et le MPEP)
Alain collet (#164) écrit: "Toutes avec le même objectif : sortir du capitalisme. (...) Et quand arrive le moment… crise de coquetterie, sodomisation des mouches…". Bien entendu: aussi longtemps qu'il s'agit de parler des petits oiseaux et des lendemains qui chantent, tout le monde est beau tout le monde il est gentil. Parce que cela ne porte pas à conséquence. Mais lorsqu'on descend dans le réel et qu'il s'agit de distribuer les postes, c'est là que ça se gâte. Alors, si on veut éviter les désillusions, mieux vaut prévoir le moment ou ça va se gâter...
Toto (#163) écrit: "(...) Certes, mais il ne leur est pas interdit d'évoluer". Non, bien sûr. Mais je n'ai pas entendu une seule fois Clémentine regretter ce qu'elle avait fait. Au contraire, elle continue à en parler (voir son intervention au congrès du PG) comme si tout était toujours la faute des autres. Ce qui me fait douter de son regard critique sur le passé ou ses envies "d'évoluer".
Je dis tout (#166) écrit: "Je préfère te renvoyer au post 107 de LE BRIS RENE parce qu'il faut être positif, positif, positif, il y en a marre des guéguerres !". Eh oui, la méthode Coué a encore des adeptes. Tu ne vas pas éviter "les guéguérres" en étant "positif positif positif". Clémentine se fait tout gentille aujourd'hui, mais dès qu'elle aura rejoint le FdG je te joue mon chapeau qu'elle commencera a grenouiller pour avoir une place éligible aux cantonales, aux législatives... et pourquoi pas aux présidentielles ? Au lieu d'être "positif positif positif", vaudrait mieux de temps en temps apprendre de nos erreurs...
Je ne crois pas aux sondages concernant Strauss Kahn ! Tous les gens autour de moi pensent que voter PS avec lui c'est n'importe quoi, le statut quo en plus soft...
Si on a le malheur de se rapprocher de "Mélanchon", alors nous sommes des inconscients, des rêveurs....
Le même procès est fait pour Cantona et son idée de retirer l'argent des banques! A cela il faut pas toucher et pourtant c'est le point sensible du capitalisme. Depuis longtemps je pense à cette idée. Manifester devant les banques ou encore bloquer le samedi l’accès aux zones industrielles où se concentrent toutes les grandes surfaces.
Là où l'on commencent à faire trembler les endroits où le fric "pullule" cela gène...
Continuons et charter pour les vrais méprisants qui se succèdent sur les plateaux télé.
@Suticos (#178)
Le pire est l'utra défaitisme, le "mais nous n'avons aucune marge de manoeuvre !", ce qui fait passer immédiatement le débat d'idées comme une lubie de fou furieux.
Et c'est normal. Au discours de l'impuissance, la gauche (la "radicale" comme l'autre) ne propose depuis des années que des châteaux dans l'air. Des programmes mirifiques qui feront le bonheur de l'humanité... mais sans jamais se préoccuper de savoir comment ils pourraient être réalisés. Et on recommence: il n'y a qu'à voir comment on est en train de fabriquer le "programme partagé". Berdagué (#158) a bien décrit l'atmosphère des "rencontres du projet": on se réunit à quelques centaines dans une salle, et chacun prend à son tour le micro. Mais qui fera le travail de chiffrage ? Qui ira vérifier que les propositions sont cohérentes ? Qui va les hiérarchiser ? Qui dira "telle et telle proposition est impossible de financer" ? Personne.
Et du coup, on alimente le défaitisme. Ce n'est pas parce que nos propositions sont rejetées, c'est parce que le peuple ne les juge pas crédibles. Et il a d'ailleurs parfaitement raison: cela fait si longtemps que la "gauche radicale" a perdu contact avec le réel, que ses programmes ressemblent de plus en plus à des lettres au père Noël.
Le libéraux ont pu jouer du principe TINA ("there is no alternative") parce que la gauche a été incapable de proposer des alternatives crédibles. Et c'est à ce problème qu'il faut s'attaquer d'urgence. Si l'on croit qu'on combattra le défaitisme en proclamant Jean-Luc Mélenchon - où quelqu'un d'autre - sauveur de l'univers, on fait fausse route. Là ou tout se joue, ce n'est pas dans la démonstration qu'on doit changer les choses, mais dans la démonstration qu'on peut le faire. Et pour cela, il faut faire un travail sérieux sur ce qui est possible.
Incroyable !
Le socialiste Zapatero a imposé l'état d'urgence en Espagne contre le mouvement de grève des contrôleurs aériens et confié à l'armée le respect de l'obligation de reprise du travail et personne n'en parle ! Aucun média à part un entrefilet peu commenté sur Bellaciao et un mini article sur le Post. Même à l'Humanité, je n'ai rien trouvé. Une attaque insensée contre des travailleurs en lutte contre la privatisation des grands aéroports. Qu'est-ce qui se passe ? Vite, qu'on me réveille
Après cette lumineuse analyse de la libéralisation du marché du travail voulue par DSK, comment justifier la position du PG au récent congrès, de dépénaliser le séjour irrégulier sur le territoire et de régulariser tous les sans-papiers. Ce qui, de fait, libéralise complètement le marché du travail officiel ou officieux et pousse les salariés du privé vers l'extrême droite, qui nous menace, en France et en Europe, plus que jamais.
Un adhérent du PG qui ne peut plus accéder au forum de discussion interne du parti
@ Michel Matain, vm, Gabriela,et ceux qui ont oublié,
Ne pensez vous pas que le raisonnement concernant l'homme providentiel, le sauveur est un pur réflexe de la droite, vieille habitude bourgeoise ?
Bien sur, Jean-Luc Mélenchon n'est pas à mon avis l'homme providentiel, mais c'est l'homme de l'évènementiel, car c'est le seul qui ose dénoncer en proposant, en allant braver la droite de face, et qui propose l'alternative.
Dans ce cas il devient tout simplement : le leader, un référent pour tous ceux qui cherchent à se faire entendre.
je ne sais pas si vous lirez ces commentaires....M. MELENCHON.
Vous passez au grand journal mardi soir....
Il me semble que c'est un RDV important pour vous (comme tous les rdvs télé) et en même temps un piège relatif à éviter.
Vous allez être déstabilisé par les journalistes et peut être par vous même.
Votre plus grand ennemi reste vous même...Vos idées sont clairs et vos perspectives séduisantes...
Alors résistez aux provocations médiatiques qui cherchent à vous faire passer pour le diablotin de la gauche de la gauche.
Les médias sont incontournables pour faire passer votre message d'espoir aux français, il faudrait qu'ils comprennent que le combat que vous menez n'est pas celui de Mélenchon mais celui d'une part de la population relayé par vous même...
Mardi soir vers 19h, je serai devant mon petit écran en espérant que vous resterez calme et serein face aux provocations que ne manqueront pas de faire les journalistes.
J'aimerai ne pas ressentir dans vos propos une agressivité latente, prête à bondir.
J'ai confiance en vous. Je sais que vous représentez l'alternance au projet de société que veulent nous faire avaler les politiques actuelle (UMP ou PS).
Il faut absolument que votre image médiatique évolue vers la sereinité...
Bon courage pour la suite.
DSK, Valls, Aubry, Jaurès, Brassens, Alain Delon, le mot socialisme, les médias, les Rolex, le FMI, les Tasers, le Fouquet's, les "voteurs-utiles" et (en prime) miss France, c'est sur
http://www.legrandsoir.info/
C'est très court, impertinent et ça s'intitule "Liberté, égalité, fraternité (miss France est ses dauphines)".
Que ceux qui n'y voient aucun rapport avec ce que dit et redit Jean-Luc Mélenchon (sauf peut-être l'allusion grivoise à Fernande) lèvent le doigt...
@ 174 michel l
Le socialiste Zapatero a imposé l'état d'urgence en Espagne contre le mouvement de grève des contrôleurs aériens et confié à l'armée le respect de l'obligation de reprise du travail et personne n'en parle !
Il serait intéressant de poser la question à Valls, Huchon et BHL. Apres Mélenchon pire que Le Pen, Zapatero pire que Franco ?
Où peut-on trouver le texte original du discours de Strauss Kahn devant les banques allemandes?
Merci pour la réponse
177
Franck03 dit:
5 décembre 2010 à 13h27
"je ne sais pas si vous lirez ces commentaires...M. Mélenchon.
Vous passez au grand journal mardi soir...
Il me semble que c'est un RDV important pour vous (comme tous les rdvs télé) et en même temps un piège relatif à éviter".
Là j'avoue que je ne comprends pas le choix de Mélenchon de passer dans cette émission. Le choix de Drucker était contestable, mais défendable, mais là c'est une émission piégeuse au possible, animée par des salopards. Jean-François Kahn s'est fait massacrer. Ils étaient 5 contre 1. Didier Porte aussi. Porte n'a même pas pu se défendre puisque c'est hors sa présence que ses collègues de France Inter sont allés déblatérer contre lui, avec l'appui des animateurs.
Le dispositif est tel, qu'à 5 contre 1 Mélenchon ne pourra rien développer. La critique des médias, c'est aussi se donner la possibilité de choisir son terrain. On n'est pas obligé de tomber dans tous les pièges.
@Je dis tout - 166
"...positif, positif, positif..."
La "positive attitude" de Raffarin ? Non merci.
Prôner la révolution citoyenne présuppose un examen de conscience "civique", au minimum de ses initiateurs. Partir en guerre contre le capitalisme exige lucidité, sincérité de l'engagement, dépassement de soi et de ses intérêts égoïstes. L'ambition oui... au service du Collectif (bien commun). C'est le "tous ensemble" qui ressuscite l'espoir même sans certitude de victoire et aide les éclopés de la vie à se relever. Une nouvelle déception serait
mortelle.
Réussir sa vie (pour soi) ou une vie réussie (au service des autres). Le choix de chacun est respectable à condition d'être affiché et assumé. Le courage, rare en politique, est une vertu. Que les paroles et les actes soient en cohérence est le moins qui puisse être exigé en démocratie.
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L'indignation surfaite du militant PS @ Alain Michel 145, outré que des citoyens trahis-bernés-méprisés jugent que UMP-PS = même vomi, l'amène à assimiler le refus de participer davantage à cette parodie de démocratie, à cette mascarade, à un appel à voter Sarko. Quel manque de discernement, quel aveuglement ! Qui, sain d'esprit, voterait pour son oppresseur. L'avenir n'est pas aux tièdes, bon vent !
Faut vraiment être bas de chapeau et abuser de TF1, pour croire à la candidature de DSK!
Candidature qui, pour moi, est là pour amuser la galerie !
Monsieur Mélenchon, portez vous candidat au plus tôt et ne faites pas cas de l'épouvantail "Chassaigne" !
Mort de rire ! François Hollande (nom de code en Corrèze : "Mimolette" c'est tout dire....) t'a traité de communiste sur la 2, au 13h15 de Laurent Delahousse......Super ! T'emm****s vraiment tes "amis" d'hier, c'est plutôt bon signe.....Un peu d'air frais, fait du bien !
Il n'y a qu'à demander :
http://www.imf.org/external/np/speeches/2010/111910.htm
Discours de DSK
FASE : comme son nom l'indique c'est une fédération. Qui regroupe entre autres l'ADS, ex-communistes réunis autour de Marcel Rigout dans le Limousin. Depuis des années, l'ADS présente des candidats aux municipales, cantonales et régionales. Et a des élus. Des vrais, c'est à dire pas des personnalités élus sur une étiquette et qui changent de parti en cours de mandat sans repasser devant les électeurs. L'ADS au sein de la FASE c'est la seule organisation qui ait vraiment une assise populiare, un électorat en tant que tel. Donc ça compte. Ce ne sont pas justes quelques personnalités qui n'ont jamais affronté les électeurs sous leur propre casquette.
Aux dernières élections régionales, la FASE-ADS a choisi de s'allier avec le PS au premier tour en Limousin, le Front de gauche lui faisait alliance avec le NPA. Au deuxième tour le Front de Gauche - NPA s'est maintenu et a obtenu un super score. Contre la liste PS-ADS il faut le rappeler.
Si la FASE, donc l'ADS, souhaite vraiment rejoindre le Front de Gauche, le minimum est que l'ADS clarifie ses positions. Par exemple, il va y avoir des cantonales dans quelques semaines : que fait la FASE-ADS en Limousin ? A-t-elle pris contact avec le Front de Gauche et le NPA qui partent unis à la bataille pour faire front commun ?
Pour le moment la FASE, c'est un double langage, celui de Clémentine Autain à Paris. Celui de l"ADS en Limousin. C'est exactement tout ce qu'un nombre croissant de citoyens rejettent dans la politique. Le double langage.
@ 145 Alain Michel, ,
Si vous revenez sur ce blog, cher militant du PS, relisez les messages qui sont postés.
Car moi, je n'ai pas lu :qu'entre Sarko et le candidat du PS certains appellent à voter Sarko
J'ai lu et j'ai bien compris qu'entre Sarko et DSK on ne choisira pas
C'est une sacré différence !
Il faut arrêter avec le vote utile. Arrêter de choisir entre la peste et le choléra.
Les conditions se formulent avant le premier tour. Il faut se donner les moyens pour que notre choix ne soit contre, mais pour quelque chose et pour quelqu'un.
Bonjour,
Concernant l'ADS, voilà ce qu'écrit JP Poumèrouly membre de l'ADS Limousin:
« A ce sujet, la démarche entreprise par le Front de Gauche de mettre en chantier un «programme partagé» me convient parfaitement dans la mesure où elle est basée sur
l’ouverture et le rassemblement. Je note également avec intérêt que le Front de Gauche réaffirme sa volonté de rassembler dans le pays «une nouvelle majorité à gauche sur la base d’un programme de gouvernement en rupture avec la logique dominante d’un système capitaliste et des modèles productivistes dont la crise actuelle ne fait que confirmer le nécessaire dépassement. Cette démarche, je l’espère, permettra également d’aboutir à une candidature unique en 2012 à gauche du PS. »
http://adsblog.unblog.fr/2010/10/01/faire-enfin-du-neuf-a-gauche-et-de-la-politique-autrement/
Connaissant tout ce « petit monde » (40 ans en Limousin), il est difficile de dire ce que fera l'ADS aux cantonales et même ce que feront le PCF et le NPA.
La présidence, à vérifier de + près, pourrait changer de camp, PS vers Front de gauche.
Avec les régionales, le PS a senti le boulet lui passer près des oreilles.
En tout cas ce sera une élection à suivre avec beaucoup d'attention.
Si vous êtes intéressé par le Front de gauche et son blog:
http://terredegauche.fr/index.php?option=com_flexicontent&view=items&cid=39:actualite&id=55:terre-de-gauche-le-site-en-ligne-
Révolution Citoyenne, certes. Mais que se passe t il donc en Islande ? On savait qu'en mars dernier les Islandais avaient refusé par référendum d'éponger la 4 milliards de déficit de leurs banquiers. Mais il parait qu'ils ont élu une Assemblée Constituante. C'est bien ce qu'on réclame chez nous aussi ? Qui a des infos la-dessus car ça ne risque pas de faire la une du 20 heures de TF1
je voulais faire un commentaire sur le reportage de Canal+, émission de Mme LAPIX sur la candidature de André Chasseigne, mais après réflexion, devant un tel ramassis de bêtises visant JL Mélenchon, je crois que c'est perdre son temps en accordant tant d'honneur à ces journaleux de seconde zone (et je m'excuse au prés de la seconde zone)
Certains parmi vous se scandalisent face à la grève des controleurs aériens en Espagne. Etant espagnole, je peux vous apporter quelques précisions sur le sujet.
90 % des controleurs espagnols n'ont pas fait grève dans la nuit de vendredi à samedi afin de paralyser le pays, non, ils se sont tout simplement mis en arrêt maladie ! Et oui ! Et là est le scandale ! Ils ont déserté leur poste ! Le gouvernement n'a pas eu d'autre solution d'urgence de faire appel à l'armée pour éviter une catastrophe aérienne !
Il est également bon à savoir que ces controleurs espagnols sont parmi les mieux payés d'Europe sinon du monde : environ 300 000 € par an ! Mieux qu'un ministre ! Pour un peu plus de 1600 h de travail par an !
Le fond de leurs revendications est peut-être légitime face à ce que leur réserve cette Europe dénaturée, mais la méthode reste inacceptable ! Zapatero a pris la bonne décision et pour une fois, une grande majorité d'espagnols la partage.
L'Espagne est un pays démocratique, croyez-le bien ! Nous avons les yeux grands ouverts sur le monde et sur l'Europe en particulier ! A croire que tous ces politiciens au pouvoir en Europe sortent du même moule ! Cette Europe doit changer, et avec elle, toutes ses institutions et leurs dirigeants non élus ! Je ne dirais pas "que se vayan todos !" parce qu'ils ne partiront pas d'eux mêmes ! Je dirais plutôt "que se cambie todo !" Tout est à changer !A nous, pauvres citoyens européens oubliés et désabusés, de nous serrer les coudes et de prendre notre destin en main aux prochaines élections !
Fabius fait preuve d'un mépris extraordinaire en parlant de Mélenchon:
"C’est un garçon talentueux que j’aime bien. Il essaie d’être candidat à la présidentielle. C’est son droit. Parfois, il y a dérapage. Mais je pense qu’à l’arrivée il n’y aura pas d’ambiguïté, il voudra faire battre Sarkozy"
Le JDD titre: "L’axe Fabius-Mélenchon" et dit que Fabius "ménage l’avenir. ". Mais ce que je lis c'est un mépris total (garçon talentueux, essaie d'être candidat) et que Mélenchon sera la cinquième roue de la carrosse socialiste.
Monsieur Mélenchon, répondez vertement à cet individu, sans langue de bois et sans tourner autour du pot, dites-lui clairement la position, svp. Même s'il a bien compris que vous ne marcherez pas dans leur combine.
Je ne peux pas supporter ce genre d'oligarque infâme. Comment peut-on être membre du PS et supporter d'avoir ce genre de personnage comme cadre du parti, je ne peux pas comprendre!
La Constituante en Islande.
Certains pays prennent leur avenir en main.
http://www.droitpublic.net/spip.php?article3211
Bonne route à nos amis Islandais.
67
Hold-up dit:
4 décembre 2010 à 0h53
Comment ça se dit " perdre son allocation de chômage"...
ça se dit "tierra sin pàn"....
oui, les peuples européens, chacun de leur côté, puis ensemble, ne doivent pas "baisser les yeux"...mais, se soutenir...
@ Gonzales # 191
Il est également bon à savoir que ces controleurs espagnols sont parmi les mieux payés d'Europe sinon du monde : environ 300 000 € par an ! Mieux qu'un ministre ! Pour un peu plus de 1600 h de travail par an !
Combien pour le bourbon, et pour combien d'heures?
Bon, c'est parti plutôt reparti, chacun y va de son « poulain »! Qui pour C. Autain, qui pour DSK, qui pour Jean-Luc Mélenchon.
Je pourrai y ajouter A. Chassaigne.... Que d'énergie dépensée pour rien surtout pour le moment! Les rancunes vont s'accumuler et sera le seul résultat.
Il faut reconnaître que Jean-Luc Mélenchon est un artiste dans ce domaine: Parler ici de DSK, il savait très bien que la dérive vers les candidatures était assurée.
Est-ce vraiment le moment? NON et NON...
Le Front de Gauche, ou une de ses composantes a t-elle un projet de société, un programme de gouvernement? Quelle analyse a t-elle fait de notre société pour arriver à ce projet?
Lors de son discours au Mans, Jean-Luc Mélenchon déclarait, je cite de mémoire: « Pour les recettes, nous savons faire, demandez à J. Généreux ». Et bien Non, camarades, je veux savoir et tout savoir!
Où les recettes sont prises, combien ça rapporte, quelles mesures, si nécessaire, seront prises au cas où l'évasion des capitaux se réalise ….?
Maintenant pour les dépenses, la même chose!
Il ne s'agit pas d'une catalogue de revendications syndicales, la classe ouvrière saura faire le moment venu. Il s'agit de mettre en place les bases d'une société qui devra faire un virage à 180° à celle que nous vivons.
La 1° des dépenses à faire sera d'assurer un minima décent aux 8 millions de personnes en dessous du seuil de pauvreté et simultanément créer sur 5ans un solde d'emploi de 1millions.
65% des français/ses ont peur de perdre leur boulot et devenir SDF.
La bataille est cela avec tout ce qui en découle.
Ne vous inquiètez pas, Marine Le Pen saura le faire à sa manière et là danger!
Alors, ce n'est pas dans une salle avec 1000 personnes que le FdG y arrivera! Chacun sait quelle est la difficulté de mener un débat avec 20 personnes alors avec 10000!
Ne me dit pas qu'il n'y a pas de gens compétents pour effectuer cette analyse dans nos partis respectifs. je ne vous croyerai pas !
Alerte, la petite musique de division est en marche comme en 2006. On en est encore aux échanges gentils et bisounours entre PCF et PG mais je vous parie mon billet que si nous le peuple nous ne nous en mêlons pas vraiment on va avoir en juin 2011 un nouveau St Ouen avec cette fois-ci deux candidats tout aussi "légitimes" avec leurs fans tout aussi fans les uns que les autres, malgré les discours sur la candidature unique (comme en 2006).
Cette insistance à ne parler de 2012 qu'à travers la présidentielle et oublier qu'il y a aussi en 2012 les législatives commence à interpeller sérieusement. Je me suis déjà exprimé sur ce blog sur ce "paquet" seule façon de se comporter comme si on était déjà en 6e république.
Je crains que plus on va s'éloigner du mouvement social de cet automne et plus on va se rapprocher de 2012 et plus ces musiques vont se rapprocher des chars en marche et des deux côtés et même du 3e si on compte le NPA chacun ayant des intérêts "partidaires" à défendre.
La façon déjà d'élaborer le projet et le programme partagé, avec des forums à public clairsemé ressemble plus à l'élaboration du programme commun qu'à une élaboration vraiment citoyenne.
Et les comités locaux du front de gauche vous en voyez beaucoup qui se construisent? On ne va même pas atteindre les participations des collectifs antilibéraux
La seule façon, comme toujours d'en sortir c'est par le haut. Je résume puisque les commentaires sont limités en caractères. Le programme et l'outil pour le porter doivent être construits ensemble. Il nous faut un programme de front populaire et un parti du front populaire 2012. Ce PFP2012 doit être construit par transcendance (et non dépassement) des partis et mouvements existants (PCF, PG, GU, FASE, NPA, M'PEP, Alternatifs...) et permettant l'adhésion directe des citoyens. Il serait une transcendance du FdeG lui-même qui en a construit les fondations. dès lors ce serait les adhérents de ce parti qui choisiraient les candidats...
BHL prépare le terrain pour DSK, qui était invité à sa petite sauterie pour les 20 ans de sa médiocre revue. Il suffit de lire la liste des convives pour avoir une idée de la gauche que ces gens là incarnent : http://www.marianne2.fr/BHL-fete-la-Regle-du-jeu-et-se-prepare-pour-DSK_a200314.html
Après la droite du Fouquet's, la gauche du Flore. Bon appétit.
Les grandes manoeuvres se préparent d'ailleurs : fusion Libé/Nouvel Obs avec Joffrin à la barre, Olivennes en direction de Lagardère, on va souper du DSK matin, midi et soir.
Il faut comme le fait JL Mélenchon, marteler qu'il n'est pas des nôtres, peuple de gauche, et faire tinter ses casseroles !
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le Prolo du Biolo (PG 69) dit:
4 décembre 2010 à 23h15
Merci de la réponse...
Bon, je vais me renseigner plus avant...
Mais, j'ai un doute quant à la circulation du flouze virtuel, à tant de nano/seconde...y aurait-il un circuit déconnecté totalement ?...
Avec tout ce bazar, j'ai l'impression qu'il n'y a qu'une seule banque géante ?
Tant qu'il n'y aura pas de Loi trés stricte séparant drastiquement banques de dépôt publiques et banques d'affaires...
Ex. avant les dépôts Livret A servait à la construction de HLM...maintenant, ça m'étonnerait !
Pour la confiance, j'ai confiance dans l'idée d'un Front de Gauche, et j'espère en sa réalisation solide...
pour le reste, douter, encore douter, c'est plus sûr...
@ 195 argeles39
Le Bourbon a permit qu'une vraie démocratie voit le jour en Espagne. Pour cela et seulement pour cela, croyez bien que le jour où il décèdera, les espagnols le pleureront car nous sommes conscients et reconnaissants du bien précieux qu'il nous a offert : la liberté !
Aujourd'hui, à quoi sert-il ? A pas grand chose et ils nous coutent cher, lui et sa famille... vous répondront la plupart des espagnols !
Mais le fond du débat n'est pas là, ne croyez-vous pas ?