03déc 10
D ans cette note il est question de Dominique Strauss-Kahn pour l’essentiel. Et de l’arnaque socialiste d’une façon générale. Car c'est le moment où ses dirigeants et adhérents illustres, du genre Bernard Henri Levy, sur Canal plus, m’agonissent d’injures pour me comparer à Le Pen. Il me parait d'autant plus important de montrer ce qui serait un vrai danger pour la démocratie. Lui, plutôt que moi. Manuel Valls s’alarme à mon propos. Que dit-il des trouvailles de son camarade? A Francfort, Strauss-Kahn a proposé un système autoritaire pour l’adoption des budgets nationaux. Et à l’assemblée nationale, ses camarades locaux approuvent la mise en place du contrôle préalable de la commission européenne sur le budget de notre pays. Cette dérive semble laisser les commentateurs éclairés absolument indifférents. Il est vrai que ça demande de lire et de comprendre de quoi il est question. Ce n’est pas aussi facile à commenter qu’une bonne partie de gifles dans les primaires, hein coco ?
« Hou !-Hou !-Mélenchon-a–encore-mal-parlé-pujadas-petite-cervelle-comme-Georges-Marchais-ne-craintez-vous-pas-de-idiot-utile-deuxième-tour-que-fera-vous-concrètement ?». Je vais vous répondre aussi clairement que possible.
D'abord autre chose. Nous venons de commencer nos réunions sur le programme partagé du front de gauche. Pour cette première soirée, admettons que ce n’était pas ce qui était espéré question fréquentation. Il faisait froid et c’était dissuasif ? C’est sûr. Je connais trois ou quatre co-voiturages de banlieue annulés pour cette raison. C’était un sujet rebattu que celui des retraites sur lequel nos parlementaires nationaux se sont largement exprimés avec leur proposition de loi ? C’est sûr, également. Mais pour moi, le principal problème est plus « grave » : nous sommes d’accord sur à peu près tout. Dès lors se disent des gens qui ont mille autres activités politiques et syndicales : «à quoi bon ?». C’est une erreur ? Certainement. Le débat n’est jamais clos. Mais il faut aussi entendre le message qui nous est adressé. Gagnons du temps en faisant des propositions communes au débat quitte à les amender après confrontation avec les acteurs de terrain. Et sachons bien que cette confrontation a souvent besoin d’une technicité et d’un souci de la précision qui ne s’accordent pas toujours avec le format « grande réunion, grande salle », deux minutes de temps de parole pour les « questions et interventions ». L’expertise de nos camarades syndicalistes, le regard critique des intellectuels, tout cela s’organise avec beaucoup de soin du détail dans le travail d’élaboration. Bon on va s’y mettre et bien faire le bilan de cette première rencontre.
Ce jour là, lundi 15 novembre, sur France Inter, Dominique Strauss-Kahn répétait en boucle son appartenance à la gauche. Soit. Il est membre du PS c’est sur. Puis il vantait le caractère social du FMI. J’ai dit par dérision qu’il aurait présenté le FMI comme une succursale de l’internationale socialiste. Il est vrai que l’internationale socialiste a pour président Papandréou le lâche. DSK avait assuré crânement "les intérêts des banquiers n'ont jamais été mes intérêts, ce ne sont même pas les intérêts de l'institution que je dirige, le FMI". Gauchiste, va ! Quatre jours plus tard, vendredi 19 novembre, à peine après être intervenu pour vanter les mérites du "nouveau FMI" tel qu’il le dirige, Dominique Strauss-Kahn était à Francfort. Il intervenait devant le European Banking Congress. Cette institution est animée par deux grandes banques allemandes : Deutsche Bank et CommerzBank. Elle regroupe les plus grandes banques européennes. Ce cénacle leur permet d'échanger avec les dirigeants politiques et économiques et de relayer les intérêts des banquiers lors de grandes réunions. Devant les banquiers, DSK a prononcé, en anglais of course, un discours sur l'Europe : "Europe's growth challenges" c’est à dire « Les défis de la croissance européenne ». Le Contenu est consternant. Il y appelle à une réforme libérale du marché du travail et à enterrer la souveraineté des peuples sur le budget des Etats. Mais cette intervention n’a été relatée que par quatre journaux français : Le Figaro samedi 20 novembre et Les Echos, La Tribune et La Croix, lundi 22 novembre. Les autres organes centraux du pavlovisme Strauss-Kaniens ont pieusement détourné les yeux. Et pourtant ça valait le coup d’œil.
Pour DSK, c’est la réduction du temps de travail qui est la cause du chômage. « L'Europe a aujourd'hui un sérieux problème de croissance », déclare-t-il. C’est sûr ! Peut-être les politiques démentes de contraction de la demande imaginée par ce petit génie ? Non ! Lisez. « Le niveau de vie de l’Europe a cessé de s’améliorer pour une raison clé : les citoyens ne sont pas à leur potentiel. Cela reflète un choix social conscient de travailler moins. Il n’y a rien de problématique là-dedans ; après tout le bonheur ne vient pas seulement du revenu. Mais il y a un côté sombre. Le chômage en Europe est chroniquement élevé et le taux d’activité est bas de manière persistante.» Mis à part le côté ridicule de la tautologie finale, le diagnostic demeure. « un choix social conscient de travailler moins ». Fainéants ! Le tout dit avec le ton badin qui autorise de fausses bienveillances : « rien de problématique ». Après quoi vient le sérieux. Le remède est dans le style des cruautés dont le FMI est coutumier. La solution, un marché unique du travail harmonisé sur le modèle du marché unique des biens et services. « Pour impulser la réforme du marché du travail, il serait bénéfique de lancer au niveau européen une initiative pour un « marché du travail unique », sur le modèle du « marché unique » qui a harmonisé les marchés des biens. La zone euro ne peut pas atteindre son véritable potentiel avec un patchwork ahurissant de marchés du travail segmentés.» Ah ! Peut-être avec un Smic européen ? Ou bien avec des Smic régionaux, comme l’a voté à de nombreuses reprises le PS du temps que Strauss Kahn siégeait dans ses instances ? Non. Rien. La main invisible de la concurrence libre et non faussée. Point barre. Alors que le marché unique des biens s’est traduit par un dumping général des conditions de production, DSK propose d’emprunter le même modèle régressif pour le marché du travail.
Mais ce n’est encore rien à côté de ses « propositions » à propos des budgets nationaux. Sur ce sujet, DSK enterre sans hésitation la souveraineté budgétaire des peuples. Pour mettre en œuvre le "programme de réforme" qu’il estime nécessaire et qui ferait de tous les peuples des Grecs et des Irlandais, DSK imagine de dessaisir complètement les Etats de leur politique budgétaire. Il imagine de renforcer encore les pouvoirs de la Commission européenne. Il ne dit pas un mot du problème démocratique que cela poserait. Ignore-t-il donc la dimension autoritaire d'un tel modèle politique ? Pour aller dans ce sens, il présente l'expérience du "marché unique" et de l'"Union monétaire" comme des modèles : "Quand l'agenda est conduit par le centre, les choses avancent. Voyez le programme du marché unique ou l'union monétaire. Mais quand l'agenda est laissé aux nations, les choses n'avancent pas. Voyez les réformes du marché du travail et des services, en particulier via l'agenda de Lisbonne." Et il en conclut : "Le centre doit prendre l'initiative dans tous les domaines clés pour assumer l'avenir commun de l'union, en particulier en matière de politique financière, économique et sociale. Les Etats doivent être prêts à céder plus d'autorité au centre. » Le centre ! Quel mot pour décrire le pouvoir de la Commission ! C’est la même réification du pouvoir la même désincarnation que « l’organisation » des pol-potiens ! Une entité sans nom et sans visage qui déciderait ce qui est bien. « Les mécanismes doivent être redéfinis pour leur donner des motivations pour la réforme. Beaucoup d'enjeux tournent autour des budgets. »
Et pour qu’il n’y ait aucun doute sur le caractère autoritaire de la conception Strauss-Kahnienne du pouvoir, voici la phrase exacte de sa proposition : « La solution la plus ambitieuse serait de créer une autorité budgétaire centralisée, dotée d'une indépendance politique comparable à celle de la BCE. Cette autorité établirait le cadre budgétaire de chaque Etat et allouerait les ressources depuis un budget central pour atteindre au mieux la double cible de la stabilité et de la croissance." Je vous invite à lire plusieurs fois la phrase pour bien la comprendre et l’assimiler. Cet homme propose tranquillement qu’un centre « indépendant » comme la BCE, hors de tout contrôle politique décide « centralement » de la répartition des sommes dans les budgets nationaux. C’est cela sa proposition. Et après quoi son ami Huchon dit que je suis « pire que Le Pen » et son ami Valls dit que je suis « un danger pour la démocratie ». Et la meute de charognards qui passe son temps à m’insulter en abusant de leur monopole professionnel sur les médias parce que j’ai mal parlé d’un membre de la classe sainte des vaches sacrées parmi les médiacrates n’a rien à dire d’une trouvaille pareille. Les « grands » journalistes qui « explorent l’actualité », « révèlent », commentent, s’indignent à qui mieux mieux dès qu’un vénézuélien reçoit une amende pour avoir appelé au meurtre du chef de l’état, ceux là n’ont rien à dire quand le favori des sondages propose de ramener son pays en dessous de ce qu’il vivait sous l’absolutisme monarchique. La même cohorte d’importants qui pérorent sur « l’Europe mal aimée » parce que « mal expliquée » est également muette sur la construction du « grand marché transatlantique » quand bien même la réunion se tient le même jour et au même endroit que le sommet de l’Otan pourtant couvert par leurs rubricards. Tout ce petit monde est entré dans une nouvelle convulsion et transe de paresse utile : ne rien voir, ne rien dire, montrer un spectacle et le laisser vivre sa vie.
Rassurons-nous. Strauss-Kahn lui-même ne croit pas son rêve totalitaire à portée de main. Pour autant ce qu’il propose pour le court terme ne vaut guère mieux. Pour l’instant, faute de mieux, il appelle à renforcer les pouvoirs de la Commission. Dans le but assumé de rester « dans la même direction » autoritaire. "Un tel bon dans l'intégration politique européenne semble improbable dans un futur proche, mais nous devrions explorer d'autres voies d'aller dans cette direction. Il y a au moins deux voies. » Accrochez vous. « L'une est d'enlever au Conseil la responsabilité principale du maintien de la discipline budgétaire et des réformes structurelles fondamentales. [...] Dans le contexte institutionnel existant, la Commission – en tant que gardienne des traités – pourrait jouer ce rôle. » Ce qui est déjà un déni monstrueux de démocratie puisque les gouvernements sont la seule instance représentative des peuples en Europe et que de toute façon Strauss-Kahn ne propose pas que ce soit le parlement européen (quelle horreur) qui reçoive ce pouvoir. Et même la commission ce serait encore peut-être trop proche des gouvernements. C’est pourquoi il propose froidement : «Une institution séparée, indépendante, pourrait aussi fonctionner. » C'est-à-dire à peu près la même chose que cette « autorité indépendante » déjà mentionnée.
J’entends déjà les grands esprits socialistes et notamment ses concurrents au grand prix des primaires, nous expliquer que tout ceci est bien loin d’eux et que pour leur part, ici, occupés à gratter la terre avec leurs ongles comme dit Emmanuelli, les bons socialistes du cru restent de parfait amis de la démocratie en matière de vote des budgets. Pendant que lui, ce cher Dominique, arriverait en voiture de golf, eux défendraient la plèbe comme de bons petits pégistes, sans l’étiquette. Ils mentent une fois de plus. Car que font-ils face à la décision européenne d’installer un système de contrôle « a priori » sur les budgets nationaux ? En parlent-ils seulement ? Non. Motus et bouche cousue. Ils soutiennent ! La preuve ils ont annoncé qu’ils voteraient tous mardi prochain contre la proposition de loi du PG et du PCF qui vise à maintenir la souveraineté complète du parlement français sur le contenu du budget. Pourtant celle-ci n’a rien d’une dénonciation nationaliste de l’Union européenne. Lisez ces extraits du rapport de Martine Billard sur cette proposition de loi présentée mardi 2 décembre dernier. Ils vont vous permettre de comprendre le détail de l’affaire en cause.
« Nous faisons face aujourd'hui à une absence complète de volonté politique des États membres sur les besoins d'une unification et d'une coordination en matière fiscale. Cela serait pourtant possible en renforçant les pouvoirs du Parlement européen, qui n'a aujourd'hui aucune des prérogatives budgétaires nécessaires. Or, ce qui nous est proposé n'a rien à voir et fait fi de toute coordination fiscale. La réforme en cours doit être étudiée avec la plus grande attention car elle nous semble relever d'une procédure en opposition avec les principes de souveraineté du peuple en matière budgétaire. La Commission européenne a formulé des propositions pour élargir la surveillance économique, accroître la discipline budgétaire et mettre en place un cadre renouvelé pour la gestion des crises. Sur sa proposition, le Conseil Ecofin du 7 septembre 2010 a d’ores et déjà modifié les lignes directrices encadrant les règles de préparation et de transmission des programmes de stabilité ou de convergence des États membres, pour instituer une procédure désignée par les termes de « semestre européen de coordination des politiques économiques ». Il s’agit, par le biais d’un calendrier modifié, d’assurer une intervention des institutions communautaires, avant même la transmission par les États de leurs programmes de stabilité ou de convergence. Le Conseil émettrait des recommandations horizontales, que les États devraient prendre en compte pour élaborer leurs programmes de stabilité ou de convergence ; puis le programme transmis ferait l’objet de recommandations à prendre en compte pour l’élaboration du budget national de l’année à venir. »
« Plus encore, le Conseil européen des 28 et 29 octobre 2010 a avalisé le fait que la législation communautaire doit être modifiée rapidement et que le président du Conseil doit engager des consultations sur une modification limitée du traité de Lisbonne afin d’établir un mécanisme permanent de gestion de crise. En la qualifiant de limitée, le Conseil européen veut ainsi éviter l'obligation d'examen et de ratification par chaque pays membre. » Vous avez bien lu. Le traité de Lisbonne, soi-disant intouchable en raison de la complexité des procédures prévues pour sa réforme, va être amendé, vite fait bien fait, pour permettre une nouvelle violation des droits démocratiques des peuples. Il faut que la cause le mérite, non ? C’est pourquoi les importants de « l’Europe qui nous protège » se prennent les pieds dans le tapis de leurs explications, comme le pointe le rapport de Martine Billard. «D'un côté le président du Conseil Herman Von Rompuy affirme qu'il s'agit « de la plus grande innovation » et de l'autre, qualifie le processus de modification de « limité ». Sans attendre cette modification prévue par la directive et qui suppose donc une transposition dans notre législation, ce contrôle a priori du budget s'exercera dès 2011. La crise financière que l'Europe a traversée sert ainsi de prétexte facile pour instaurer de manière subreptice un contrôle a priori sur l’élaboration des budgets nationaux. Aussi, la présente proposition de loi constitutionnelle a pour objet de réaffirmer, dans le titre de la Constitution consacré à l’Union européenne, le fait que les transferts de compétences consentis au profit de l’Union européenne ne doivent pas mettre en cause l’exercice de la souveraineté budgétaire par le Parlement français, principe constitutionnel dont l’origine remonte à la Révolution française. » Les socialistes ont annoncé qu’ils vont voter contre cette proposition de loi.
Dans ce contexte, la partie de bras de fer qui m’oppose aux dirigeants et journalistes socialistes prend une autre tournure. Ces gens ne cessent de m’interroger sur ce que nous ferons « au deuxième tour, si c’est Strauss-Kahn ». Le but est de me faire sortir du débat sur ce que dit, écrit et défend Strauss-Kahn. Exit le débat sur les programmes, vive la tactique. En décembre 2010 dire ce que l’on va faire en mai 2012. Sans savoir qui sera candidat, ni quel sera le programme. La ficelle est grosse ? Etrange pour des journalistes de tuer tout le débat de la présidentielle ? C’est sûr ! Mais elle fonctionne en boucle. Cet angle a de nombreux avantages. Le journaliste n’a pas besoin de lire les textes des uns et des autres, ni de vérifier ce qui est dit. Gain de temps, facilité à briller avec des questions à deux balles qui font de la reprise AFP facile. Ca, c’est le gain pour le taff. Politiquement, c’est du même tonneau. Il s’agit de faire passer le « vote utile ». Pour cela, quelle que soit ma réponse, il s’agit de stigmatiser quiconque refuse de se coucher. M’interroger sans relâche sur le sujet n’a pas d’intérêt pour ma réponse mais pour créer l’ambiance « vote utile, ça va de soi ». Je deviens alors dans leur mise en scène l’affreux diviseur. Et personne ne discute un seul instant le fait qu’avec le programme politique de Strauss-Kahn les socialistes ne peuvent pas gagner l’élection. Ce sont donc eux les principaux facteurs de défaite. C’est exactement ce que l’on voit depuis trois élections. Raison pour laquelle ils veulent parler d’autre chose.
Tout ce pauvre calcul ne recule devant aucun moyen. Y compris une nouvelle grossière instrumentalisation de Le Pen. Par ceux-là même qui font semblant d’en craindre l’impact. Comme si le vote Le Pen n’avait rien à voir avec l’effet repoussoir de la politique social-libérale ! Ainsi m’interroge-t-on souvent sur le fait que je « prends le risque de faire passer le Pen au deuxième tour ». En prenant l’exemple de ce qui est advenu en 2002. Et ainsi est resservie que la défaite viendrait de Chevènement. Pas de Taubira, pas de l’extrême gauche. De Chevènement, et pas un autre. Pour que le parallèle fonctionne bien dans l’imaginaire et que soit accréditée la thèse stupide qui tient lieu d’explication au désastre de 2002. Personne ne demande si en resservant la politique social-libérale aggravée de Strauss-Kahn on ne va pas recréer la même situation. Ce n’est plus de la politique, c’est du pur marketing. Du marketing à deux balles, précisons le. Si Strauss-Kahn est candidat il se fera déchiqueter par la droite et l’extrême droite, dix fois pire que Ségolène en 2007.
Chers candidats à la primaire socialiste, si vous voulez que j’étudie une réponse pour le deuxième tour, commencez par dire si vous voterez pour le candidat du Front de gauche au second tour s’il arrive en tête de la gauche. Et puisqu’on en est aux hypothèses, commencez par répondre au cas où je serai ce candidat. D’autant que nos chances augmentent. Moi je me réjouis du bazar des primaires qui commencent si tôt au Parti Socialiste. Tous les vaincus abonderont le vote pour le Front de gauche. Les tricheries, les humiliations que vont subir les « petits candidats » vont fabriquer autant de drains vers nous. Ces messieurs dames le savent. Et certains bons connaisseurs du terrain mettent en garde. Ainsi Marylise Lebranchu. Voici ce que publie l’express.fr
Marylise Lebranchu ? « La socialiste estime que son parti a besoin d'une aile gauche forte. » Dit le titre de la brève. Et pourquoi ? A cause des idées ? Parce qu’elle s’y rallie ? Non. Juste pour améliorer l’arnaque socialiste. Lisez : « Avertissement de Marylise Lebranchu: "Jean-Luc Mélenchon fait des dégâts y compris au sein de notre propre parti"». C'est pourquoi cette proche de Martine Aubry estime que le PS a besoin d'une aile gauche forte en son sein pour éviter l'hémorragie. « "Je reproche à certains strauss-kahniens – je ne parle pas de DSK lui-même – de ne pas considérer l'aile gauche représentée par Benoît Hamon comme un élément important de la primaire et de la présidentielle", souligne la députée du Finistère. » De son côté, Benoit Hamon va répétant d’un « indiscret » à l’autre que tout cela finira par le fait que j’irai au gouvernement avec les socialistes en déclarant vouloir le « marquer à gauche ». Mais tout le monde se marre car c’est exactement ce que lui voudrait faire. Comme il le dit de son action: « je rougis le tampon avec lequel je vais marquer Strauss-Kahn ». En tous cas moi je peux dire une chose : si Benoit Hamon est en tête du premier tour de la présidentielle j’appellerai sans mal à voter pour lui au deuxième tour. A condition qu’il dise que la réciproque est vraie. Ca ne devrait pas être trop difficile. Je lui propose comme programme commun minimum le texte qu’on a défendu ensemble pour le congrès de Reims. Alors vous voyez ! C’est ce que je vous disais : c’est une affaire de programme !
P.S : pendant ce temps là, la Bolivie abaisse l'âge de la retraite à 58 ans alors que chez nous, on nous assure la main sur le coeur que c'est impossible et qu'il faut faire l'inverse...
http://www.liberation.fr/monde/01012304607-la-bolivie-abaisse-l-age-de-la-retraite-a-58-ans
Je viens de lire avec attention votre billet..et je suis de plus en plus en phase avec vous..
une très bonne soirée
à gerard blanchet commentaire 197
Tout-à-fait d'accord avec vous. Il faut venir, donc, dans les réunions communes PC PG faire nombre pour discuter de tout ça. Sinon oui, ce sera Le Pen ou ceci ou cela. La fatalité historique, quoi.
Après, la politique c'est concret, il faut des réseaux, du fric, des salles, des candidats et des militants avec de vraies idées et convictions qui passent des mois à préparer des élections. Actuellement, la plupart des gens ne savent même pas ce que c'est que le PG, à peine ont-ils une idée du FdG, vaguement. Et ce n'est pas étonnant !
C'est sûr, si la gauche ne se réunit pas, Mélenchon restera seul en scène, indigné et isolé. Dans un an et demi au plus on n'en parlera plus. Si les archaïsmes restent les plus forts (personnalisation, présidentialisation, fétichisme idéologique etc) la force passera, mais ailleurs. Et elle ne sera pas démocratique.
Comme toujours: informé, cohérent et pertinent.
@jorie (150)
Bien dit!
A propos des désistements. Rester calmes et pratiquer la discipline républicaine, c'est tout. La position est simple et oblige à la clarté les autres partis s'affirmant de gauche. Ça fait parfois mal (Montreuil...), et il faut savoir se défendre en cas d'attaque, mais à mon avis, ça reste la meilleure option. NB: il s'agit de rassembler, rien à voir avec le "vote utile"!
Et puis il vaut mieux le PS que l'UMP, quoiqu'on dise: ils feront peut-être la même politique, mais avec un boulet au pied, et ça ira moins vite qu'avec la droite qui la fera au sprint. Et puis, encore, comparez les tronches des ministres entre un gouvernement PS-EE et un gouvernement UMP-NC... Franchement, à part quelques-uns dont Valls et DSK, je préfère les voir eux que les autres.
De multiples fils relient encore le PS à la gauche, il sera quand même dépendant de toute la gauche. Il y a des gradations et des nuances dans tout.
J'avoue que j'ai du mal, et que je suis partisan du pince-nez-moufles s'il faut aller voter Strauss-Kahn, mais justement, ça peut aider de s'appuyer sur la discipline républicaine, ferme tradition de la gauche, qui n'a pas toujours joué en faveur des mêmes.
Bonjour,
Mardi vous passez dans l'émission qui essaye de vous faire passer pour un "Le Pen populiste stalinien insultant qui ne tient pas nerfs" depuis plusieurs mois. Ce sera un rude combat, un combat pour pouvoir parler, vous serez coupé sans cesse, un combat pour pouvoir exprimer vos idées car ils ne vous poserons aucune questions sur ce que le FdG compte faire, un rude combat pour montrer que vous avez la force de lutter sans la brutalité.
Un combat important tant le prisme qu'a cette émission sur le personnes qui ne s'intéressent vraiment à la politique que tous les cinqs ans est grande.
Rapide message car pas le temps de développer ici ma réflexion. JJ Bourdin (RMC) demande à Jean-luc Mélenchon si la France est menacée comme la Grèce ou l'Irlande par les marchés financiers. Jean-luc a répondu oui et pourtant je crois qu'il faut dire non, que c'est une énorme manipulation.
Si la note de La France était dégradée, si elle ne pouvait pas emprunter sur les marchés financiers et bien ce serait la panique sur ces mêmes marchés voire un effondrement. Autrement dit il s'agit de gesticulations pour effrayer le peuple, les peuples de chaque Nation de la zone euro. La pédagogie de la peur pour obtenir une soumission durable une acceptation de "sacrifices"et une plus grande libéralisation de la société et de l'économie et un affaiblissement de l'Etat -soigner le mal par le mal, trop fort!
Citation très éclairante de François Lenglet, dir de la Tribune, en septembre 2009 avant que les grandes manoeuvres ne commencent: "ce que les politiques n'ont pas eu le courage de faire et bien les marchés financiers vont l'imposer". Bien sûr, les financiers ne peuvent intervenir directement. Alors, il y a pour rassurer les populations effrayées des politiques responsables courageux sachant parlant haut et fort aux financiers, il y a.... Et voilà le tour est joué.
Autrement dit, la France n'est pas menacée mais est une menace si jamais elle s'oppose, elle dénonce. Voilà ce qu'il a selon moi derrière tout ce théâtre d'ombre
@AirOne (#201)
P.S : pendant ce temps là, la Bolivie abaisse l'âge de la retraite à 58 ans alors que chez nous, on nous assure la main sur le coeur que c'est impossible et qu'il faut faire l'inverse...
Mais bien sur qu'il est possible d'abaisser l'âge de départ à la retraite en France à 58 ans: il suffit de payer des pensions du même montant que celles qu'on paye en Bolivie, et affaire conclue... A propos, tu t'est renseigné pour savoir de quel montant sont les pensions de retraite boliviennes ? Fais-le, tu risques une grosse surprise...
Si le mieux que le FdG peut proposer aux ouvriers français est de vivre comme les ouvriers boliviens, on est mal barrés...
Oui hélas, encore beaucoup de gens ne connaissent pas Jean-Luc Mélenchon ! une collègue qui se plaignait l'autre jour de la politique actuelle, je lui parle de Jean-Luc et bien figurez-vous qu'elle ignorait jusqu'à son existence ! il y a des gens en France qui ne savent meme pas qui il est ! des gens vont voter en 2012 sans savoir qu'une alternative de poids existe, il faut y remédier ! je parle de Jean-Luc dès que j'en ai l'occasion mais pas facile : et malgré que certains accrochent quand je leur en parle, ils ne croient pas au fait qu'il puisse être élu car pour eux Jean-Luc est trop "entier", pas assez retord et que l'autre au pouvoir parviendra encore à endormir les foules.... et le peuple hélas préfèrera les discours langue de bois parce qu'ils n'ont pas envie de faire l'effort d'imaginer une autre société, ca les saoule et sont fatalistes ! sinon en passant comme ça, je n'ai rien contre Monsieur Chassaigne mais moi j'estime qu'il n'y a pas à tergiverser, c'est Jean-Luc qui doit être choisi, sinon il y a encore moins de chance que ca le fasse, surtout pour ceux qui ne le connaisse déjà pas alors Chassaigne vous imaginez !
En réponse à Descartes.. 5 décembre 2010 à 23h38 -
Le montant des retraites en Bolivie ?
Et pour cause...
"Actuellement le versement des retraites est administré par deux grands groupes financiers étrangers, à savoir la banque espagnole Bilbao Vizcaya Argentaria SA (BBVA) et le groupe suisse Futuro de Zurich Financial Services SA (ZFS)."
Et plus loin..
"Le message du gouvernement de Evo Morales est clair : "plus aucune entreprise ou organisme ne s'enrichira avec la gestion des caisses de retraites".
La suite et source ici : http://www.michelcollon.info/Retraites-en-Bolivie-Un-modele.html
A Martin n°205,
Discipline républicaine à condition qu'il y ait un engagement ferme du PS de voter pour le FdG si nous passons devant eux, y compris aux présidentielles. Sinon, assumons le casus belli et je dirais même prenons les devants parce que nous savons très bien ce qu'ils feraient en cas de deuxième tour FdG/UMP.
La classe ouvrière s'est détournée du PCF dans les années 80 à cause de la faiblesse de ses dirigeants vis-à-vis du PS, ce n'est pas le moment de commencer à dire qu'on est dans le même camps alors que la sociale-démocratie mène partout des politiques plus libérales et favorables au capitalisme débridé que la droite elle-même.
Grâce à l'étiquette "de gauche", les gouvernements socialistes font avaler des couleuvres libérales aux peuples que les gouvernements de droite ne peuvent que beaucoup plus difficilement se permettre : les hauts faits de Strauss Kahn sous Jospin sont là pour nous le rappeler. Ce que nous rapporte Jean-Luc Mélenchon dans ce billet sur les idées de DSK sur la "gouvernance" européenne a de quoi nous ouvrir les yeux. J'ai bien peur que Sarkozy à côté, en termes de recul des libertés et du contrôle démocratique de notre destinée commune, ce soit du pipi de chat.
Dans ces conditions, je préfère 10 ans de Sarkozysme, conséquence d'un FdG qui oserait prendre position sur ce qu'est devenu cette machine à trahir qu'est le PS, qu'être empêtrés indéfiniment dans l'alternance UMP-PS, nous menant inéluctablement vers l'esclavage généralisé. C'est parce qu'ils ont cessé d'entrer dans ce jeu là que les partis de gauche véritable ont réussi à passer devant les sociaux-démocrates en Amérique du Sud. Que la gauche véritable s'affirme enfin, dignement et fermement ! Et se prépare ainsi à annoncer qu'il n'y a effectivement pas d'entente possible avec ceux qui ont organisé depuis 30 ans la soumission des peuple aux diktats financiers ! Notre combat, c'est pour la gauche réelle et contre la droite réelle, donc contre le PS qu'il...
merci: face aux éditocrates
merci: face à la désintégration en chapelles miniatures-immatures de la gauche (en Grèce, selon le Monde Diplo, près de 60 partis "à gauche" du "FdG" local-équivalent)
merci: face aux barbiches joffriniennes
face à Bolloré, Dassault, Bouigues, Rotchild et consorts (s'pas, Plenel le moustachu patibulaire?)
face à ces sinistres crétins imbus de centaines de millions
Libé, Téléramoche, rendez les sous et cassez-vous!
Désormais j'accours quand on m'invite. Moi qui refusais quelquefois au profit du plaisir de lire. Nourrie des lectures régulières de vos notes je commence à pouvoir poursuivre les conversations sur le terrain politique au lieu de les détourner sur la littérature, les spectacles. J'y trouve un intérêt et c'est là que je surprends comme je me surprends.
Un intérêt à débusquer ce qui dans la parole et le langage trahit la vérité, comme vous le faites dans cette note sur les propos de Strass-Kahn, un intérêt aussi à ce qui me faisait peur, que je fuyais et que je ne crains plus. Je prends le micro en quelque sorte, moi dont le métier est d'écouter et ça marche. Le monde de l'éducation n'attend que ça: discuter, élucider, comprendre ce qui relève de l'intérêt public.
Votre savoir bien dire est une source vive pour ceux qui vous lisent.
Tiens, en relisant, je ne corrigerai pas d'avoir écrit Strass (et paillettes).
Sans lunette, nous voyons bien ce qui se prépare cela semble gros comme un maison "France".
En fin de compte le FMI et l'Europe annexent les nations l'une après les autres. "Quand les dettes à long termes sont rachetées par un plus riche, le plus riche entre dans le capital".
L'endettement des pays est le moyen de les aféoder n'est-ce pas ce qui n'empêchera pas de faire payer plusieurs générations. La seule façon malheureusement est de quitter ce bateau qui prend l'eau en nous emportant vers le fond.
Nous n'avons pas voulu cette Europe là, nous sommes trompés !
@Descartes
Tu t'es renseigné sur le montant du PIB de la bolivie ? Et sur le coût de la vie ?
Cher Descartes il ne faut pas relativiser uniquement le montant des retraites mais aussi le reste...
L'intérêt c'est surtout qu'il ya des choix politiques qui se font pour le peuple et d'autres non, et ceci est en partie indépendant des richesses du pays...
Comment se fait-il que dans un pays pauvre comme Cuba, sans industrie, sans capitaux, ni ressources naturelles, les gens sont soignés, éduqués gratuitement ? Comment se fait-il que nous ayons mis en place ici,en France,la sécu après la guerre alors que notre pays était ruiné ?
Aujourd'hui avec un PIB qui atteind 2000 millards d'euros (le double d'il y a 40 ans) et sachant que le COR prévoit 3900 millards en 2040, on nous dit que nous sommes au bord de la ruine ? Il faut pas se foutre du monde et remettre sur la table toutes les baisses d'impôt, tous les allègements de cotisation qui non seulement vident les caisse de l'état, n'ont aucun effet sur l'emploi mais en plus,vont alimenter les fameux "marchés", inutiles masses de capitaux qui finissent par se retourner contre les états.
http://www.filoche.net/2010/04/23/le-cor-prevoit-un-pib-de-3-900-milliards-deuros-du-pib-en-2040-le-double-daujourdhui/
Quant à la Bolivie :
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo_833/bolivie_509/presentation-bolivie_938/index.html
Désolante, la prestation d'olivier Besancenot sur la 3 hier soir (l'invité politique à la fin du journal du soir - vers 22 h 30). Je ne l'ai jamais vu manquant autant de pugnacité, (devant des journalistes pourtant très compréhensifs), faisant uniquement référence au "mouvement social" et à "la défense des travailleurs" et à la crainte de se faire embarquer dans une collusion avec le PS. Aucune réponse sur des questions plus politiques comme l'union des gauches, une candidature NPA éventuelle en 2012, ni sur d'éventuelles discussions avec le Front de gauche. On sentait qu'il était venu à cette invitation "à reculons". Il donnait l'impression d'être complètement démobilisé en attendant les prochaines réunions des instances du parti. Les discussions internes au NPA, que tout le monde sait difficiles, le sont-elles à ce point ?
@ Gonzales # 200
Mais le fond du débat n'est pas là, ne croyez-vous pas ?
Vous avez raison, le fond du débat est ailleurs (l'asservissement de zapatero à l'oligarchie et au FMI, la balkanisation du pays et la corruption.........), mais ce n'est pas le lieu ici pour en débattre.
Salutations Républicaines.
@ Michel S
Je retranscrit le passage présidentielles/Mélenchon:
OB: Mon projet aujourd'hui, c'est que y'ait un rassemblement des forces et que le mouvement social soit capable de produire sa propre expression... ensuite qui fera, on verra...
Le journaliste: Rassembler jusqu'à Jean-Luc Mélenchon par exemple ? Est-ce qu'il pourrait y avoir une candidature commune, ou une seule...
OB: Ben c'est à Jean-Luc Mélenchon de savoir si il souhaite par exemple que le mouvement social produise de la radicalité et de la politique en toute indépendance du parti socialiste, à savoir si il veut par exemple que tous ceux et toutes celles qui ont milité concrètement pour la grève générale aillent un petit peu plus loin.
http://info.francetelevisions.fr/video-info/?id-video=MAM_3500000000013839_201012052326_F2&id-categorie=EMISSIONS_SOIR_3_INVITE_POLITIQUE
@marj (#215)
Tu t'es renseigné sur le montant du PIB de la bolivie ? Et sur le coût de la vie ?
Bien entendu. Je me renseigne toujours avant de commenter. Pour ce qui concerne le coût de la vie, on compare bien entendu les choses à parité de pouvoir d'achat. Dans ces conditions, la retraite moyenne bolivienne ne dépasse pas 200€.
Et pour ce qui concerne le PIB de la Bolivie, si tu crois qu'en faisant partir les gens à la retraite à 58 ans la Bolivie va augmenter son PIB, tu te fourres le doigt dans l'oeil.Il n'y a pas de magie dans ce bas monde: lorsqu'on baisse l'âge de départ à la retraite, on réduit la quantité de richesse produite sans changer le nombre de gens sur lesquels elle est repartie. Si tu penses que la priorité de la Bolivie aujourd'hui est de consacrer du fric à faire partir avant les gens plutôt qu'à améliorer les écoles, les hôpitaux, les infrastructures, c'est un point de vue. Mais si la France a aujourd'hui un PIB par tête bien plus important que la Bolivie, c'est aussi parce qu'elle a consacré d'abord de l'argent à ses investissements, et seulement ensuite à baisser les âges de la retraite.
Le montant des retraites en Bolivie ? Et pour cause... "Actuellement le versement des retraites est administré par deux grands groupes financiers étrangers(...)"
Quand tu lis le texte de la nouvelle loi sur les retraites bolivienne et des analyses qui l'accompagnent, tu verras que les rédacteurs eux-mêmes ne s'attendent pas à une amélioration significative du montant des pensions versées. D'ailleurs la lecture du texte permet de relativiser la réduction de l'âge de départ à 58 ans: il s'agit d'un âge de départ minimum. Mais étant donnée la modicité des pensions, seuls ce qui ont une fortune personnelle peuvent se permettre d'arrêter à cet âge. Une "retraite des classes moyennes", en quelque sorte...
Transcription partielle de l'émission de Canal+ "Dimanche+" du 5 décembre 2010 (Anne-Sophie Lapix, X journaliste, André Chassaigne, François Hollande, Pierre Laurent, Y militant PCF) :
ASL - ... André Chassaigne, concurrent du tonitruant et médiatique Jean-Luc Mélenchon...
X - Il s'y voyait déjà Mélenchon, candidat unique du Front de Gauche... Un modeste député d'Auvergne va changer la donne... Chassaigne c'est l'espoir des militants qui veulent voir un communiste porter leurs couleurs à la présidentielle...
AC - Je le fais parce que j'y crois...
X - Même sans le soutien du Parti ?
AC - Le parti ne me soutient pas pour ne pas casser la dynamique du Front de Gauche. Mais le moment venu il faudra bien choisir le candidat qui sera le plus rassembleur.
FH -... moi j'aime bien André Chassaigne... c'est un homme courageux, sympathique, unitaire...
J -...Jean-Luc Mélenchon a fini par agacer jusqu'à la direction du Parti communiste.
PL - J'ai dit gentiment mais fermement que nous ne pouvions pas mener une campagne sur le thème du populisme qui n'est pas notre culture. Nous sommes en train de refermer cet épisode qui ne peut pas être l'orientation du Front de Gauche dans la campagne à venir...
Y -...Mélenchon ce n'est pas tout à fait la même famille... J'ai confiance, mais enfin, elle est limitée, ma confiance.
"Chers candidats à la primaire socialiste, si vous voulez que j’étudie une réponse pour le deuxième tour, commencez par dire si vous voterez pour le candidat du Front de gauche au second tour s’il arrive en tête de la gauche."
Bon en mauvais adhérent du PS que je suis, je ne suis pas candidat à la primaire. Mais en tant que socialiste, je peux déjà vous dire que je voterais sans aucun problème pour vous au deuxième tour, vu que je compte déjà voter pour le PG des le premier tour....
Amitiés socialistes.
201
AirOne dit:
« pendant ce temps là, la Bolivie abaisse l'âge de la retraite à 58 ans… »
Bien sûr qu’ils ont raison,
(le gars qui tourne en rond, que je ne veux pas nommer) oublie toujours de dire dans ses « analyses » les informations importantes.
Par exemple:
qu'une retraite à 65 ans (retraite aujourd'hui en Bolivie) ne signifie par la même chose, où l'espérance de vie est de 66 ans.
Mais ça, il a oublié de le dire.
Louis
220
Jacques G dit:
6 décembre 2010 à 10h12
PL - J'ai dit gentiment mais fermement que nous ne pouvions pas mener une campagne sur le thème du populisme qui n'est pas notre culture.
J'ai aussi entendu ça hier. Pierre Laurent qui nous fait de la bien-pensance à la BHL... Etonnant.
@marj (#215)
Comment se fait-il que dans un pays pauvre comme Cuba, sans industrie, sans capitaux, ni ressources naturelles, les gens sont soignés, éduqués gratuitement ?
Faudrait tout de même pas exagérer. Cuba n'avait pas d'industrie, pas de capitaux... mais une position stratégique qui lui a permis de bénéficier pendant plusieurs décennies d'une aide soviétique massive. Sans cette aide, le système de santé et d'éducation dont les cubains sont à juste titre fiers ne serait pas ce qu'il est. Mais au délà de ce rappel, tu as en partie raison. C'est une question de "choix". Seulement, faire des "choix" implique sacrifier des choses. On ne peut avoir la retraite à 58 ans et une journée de travail réduite et des services publics de qualité et des hauts salaires et... faire des choix implique avoir des priorités.
Comment se fait-il que nous ayons mis en place ici,en France,la sécu après la guerre alors que notre pays était ruiné ?
Parce que tout le monde y gagnait: le travailleur une meilleure santé, le patron une plus haute productivité. Contrairement aux retraites, l'investissement dans la sécurité sociale est, jusqu'à un certain point, rentable. Bismarck et le patronat allemand l'avaient compris déjà à la fin du XIX siècle, et beaucoup de patrons avaient crée des systèmes "maison". En 1945, on n'a fait que généraliser le système.
Aujourd'hui avec un PIB qui atteind 2000 millards d'euros (le double d'il y a 40 ans) (...) on nous dit que nous sommes au bord de la ruine ?
Parce que dans le même intervalle la consommation des ménages a triplé (ici). Quant aux dépenses sociales, elles ont doublé dans les vingt dernières années. N'en déplaise à un certain nombre de misérabilistes, les français se sont beaucoup enrichis ces dernières années...
Jean-Luc Mélenchon, bon courage pour toutes ces luttes et ces combats que vous menez. Attention cependant, toute la cléricature politique et journaleuse est en train de vous piéger dans des combats stériles,dont vous sortez avec panache, cependant, cela vous empêche de mettre vos idées en valeur à des heures de grande écoute. Il ne faudrait pas que vous passiez votre temps à battre le fer contre les socialistes, ou à justifier vos colères et vos indignations. Vous avez un programme qui est solide, financé et pas seulement "raser gratis", donc, il faut que vous preniez tout l'espace médiatique aux heures de grande écoute qui vous est concédé sans les laisser vous phagocyter sur vos idées. Votre programme politique et économique, sa faisabilité sont autre chose qu'un simple combat syndical. C'est cela qui peut attirer l'écoute des Français. L'Argentine, ils s'en foutent. Ce qu'ils veulent, c'est un horizon, des espoirs de réaction possible contre la finance internationale, une politique industrielle, insistez bien là dessus. On peut le faire et Vous êtes décidé à le faire, et la France en a les moyens. L'oligarchie l'a compris et elle fera tout, absolument tout pour noyer vos idées dans des polémiques hors marge. Nous, du PG nous sommes d'accord avec vous, c'est pas nous qu'il faut convaincre. C'est les Français dont plus de la moitié est à droite. Secondo, je crois que d'ici 2012,hélas, l'appareil communiste réagira contre vous. La proposition de Chassaigne est un signe. Elle est où la proposition "du Front de gauche" ? Comment le PC imagine qu'un communiste pur et dur passera en france ? Alors, c'est le début de la fin ? Le pc, isolé avec ses 2% aux présidentielles et ses postes d'élus locaux ? le PG réduit à 5%, à la limite de la disparition? Europe écologie à 12%? le PS à 15% et une droite bien unitaire, comme une armée de campagne qui nous dépassera tous, parce que son chef, si nul au niveau du bilan économique, social e tpolitique, est un as de...
Les actions concernant la réforme des retraites,impliquant une grande partie de la population sont avant tout pour défendre une qualité de vie digne pour tous. Il s'agit aussi de dénoncer la retraite sous-jacente par répartition. L'âge de départ à la retraite est une partie des choix possibles. Les contraintes "travail", transport, exercice de tâches, fatigue physique, intellectuelle absorbent la majeure partie du temps de vie, avec pour de nombreuses personnes peu de satisfactions et beaucoup de tourments. D'où l'aspiration à retrouver du temps à soi pour être..
Des conditions de travail moins stressantes, plus revalorisantes autorisent à un départ différé à la retraite.
Mais actuellement, la précarité de nombreux citoyens quelque soit leur âge, leur formation, le chômage dont on falsifie les chiffres, les préretraites, l'absence complète de dynamiques pour relancer l'économie respectueuse du manque de ressources fossiles, une économie imaginative peu polluante misant sur l'avenir, l'innovation, tout cet ensemble montre bien que chaque réforme est pour contraindre chacun (hors castes dirigeantes) à se plier aux exigences du capitalisme financier dévastateur.
Les analyses, propositions, actions du PG sont cohérentes et porteuses d'avenir si les "gens", le peuple, les intellos, les courageux sensés osent, résistent à la tentation de la facilité, de la mollesse trompeuse.
Voir ce qui se passe ailleurs, oui, pour le transformer, car partout nous touvons ce qui nous plaît et son contraire.
La France a une identité géographique, historique, sachons lui donner un avenir, ne laissons pas d'autres nous en déposséder.
Stop à la religion de La Crise qui de ses ailes dispersent le fatalisme bienveillant..
@ Descartes
Ta culture universelle ne doit pas t'empêcher de te projeter dans ce qui risque d'être la France de 2030.
Un colloque réunissant les principaux capitaines d'entreprises Française, (tous les pdg étaient présents) d'edf à Véolia en passant par Buigues et le groupe Ducasse, nous apprend que la France sera purement et simplement un pays touristique !
Dans cette perspective, quelle sera ta définition de la croissance basée sur la quantité de richesse produite, du PIB,
le tout indexé sur le nombre d'heures d'ensoleillement, ou de précipitations, ou sur la variation des températures ?
Ne crois tu pas qu'il est temps de changer de discours et que toi aussi tu appelles à savoir pourquoi notre position industrielle se dégrade tous les jours, au lieu de tailler ceux qui s'interrogent sur le pourquoi certains pays arrivent à mener une politique sociale et pas d'autres.
2012 sera le moment décisif, qui risque de nous engager dans des perspectives cruellement durables et définitives.
C'est cela qui ne faut pas manquer.
@Jacques G @4 Août
Plutôt que de donner des leçons de bien-séance et de faire des grandes phrases sur le Front de Gauche, Pierre Laurent ferait mieux d"engager, avec autant de détermination son parti, à la base, à la création de comités du Front de Gauche.
Ce que je constate, dans mon département, c'est que le PCF, est un frein à ce rassemblement populaire et se réfugie dans une posture identitaire et dogmatique, qui est en contradiction totale avec l'esprit du Front de Gauche et avec le discours officiel de la direction.
L'unité ne peut se construire que par des actes concrets, sur le terrain, afin que l'ensemble de la population, les nombreuses personnes qui ne sont ni au PCF, ni au PG ni dans aucun autre parti politique, puissent prendre leur destin en main et participer réellement à la construction populaire d'une force de changement et d'un programme de transformation. On ne peut construire le changement en jouant petit bras, c'est une évidence.
Nous n'avons pas besoin de donneurs de leçon, mais d'un Front de Gauche en ordre de marche, dynamique et ouvert, sinon...................... le spectre de 2007 va planer sur nous.
Pour un Front de Gauche existant dans les faits et pas seulement dans les mots
Il faut se méfier des chiffres. Un exemple en Belgique, le PIB est d'environ 400 milliards d'euros par an. L'état pour fonctionner prélève + ou - 25% d'impôts soit 100 milliards d'euros. Donc la richesse produite hors taxes, en comptant les enfants et les vieillards, ça donne pour dix millions d'habitants, une moyenne de 30.000 euros par personne et par an. Une famille avec 2 enfants recevrait, en moyenne 120.000 euros net par an. Sachant que 1,5 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté et que quand on reçoit 40.000 euros par an pour une famille, on s'en sort plutôt pas trop mal, alors je me demande combien peuvent recevoir certains dans la pyramide des richesses. Là on se rend compte qu'avec une autre répartition de ces richesses, sans priver personne, il ne devrait plus avoir un seul pauvre dans nos pays riches, ni aucune difficulté pour prendre sa retraite même à 58 ans, On pourrait développer plus encore les infrastructures sociales, la santé et l'enseignement et même diminuer le temps de travail pour réduire fortement le nombre de chômeurs.
Ségolène Royal free lance?
Rien de surprenant à sa candidature à la candidature,pauvre paysage politique français.Rien ne la distingue de NS,qui serait susceptible de choisir DSK comme premier ministrable lors de sa prochaine campagne présidentielle,qu'importe les décisions se prennent au FMI et à la BM,alors"bonnet blanc,blanc bonnet",tous des Cameron,des Papandreou,etc...à leur botte,terrifiant,comment expliquer la cécité des peuples autrement que par le bâillon des médias,la chape de plomb de la pensée unique,de la financiarisation salvatrice.
Vive la rébellion citoyenne de l'autre gauche,nous devons d'être tous son porte voix
@Pierre34
Tu n'est pas seul dans ce cas Hélas!
@ 225 jorie
le PG réduit à 5%
Le PG n'est pas réduit à 5% et/ou ne sera pas réduit à 5% puisque jusqu'à présent il n'y a pas de critères de comparaison.
Par ailleurs, je suis surpris de cette histoire de populisme.
Avant que Jean-Luc Mélenchon n'en fasse un cheval de bataille un peu par surprise à une réponse à une question d'un journaliste,
qui à gauche revendiquait le "populisme" ? Personne ! (Ou alors qu'on donne des sources).
Le "populisme" n'a jamais été un thème de gauche, il désignait en général des Sarkozy, des le Pen ou des Poujade... des gens de droite qui voulaient faire peuple ou faisaient semblant de défendre le peuple. Depuis toujours dans ma culture de gauche, "populiste" a été une insulte visant des gens très à droite.
@Jean-luc Mélenchon
Courage pour ce soir,rien ne te seras épargné,nous sommes nombreux à tes côtés,se souvenir de ce que disait Jaurès sur la Vérité.
@jean ai marre (#227)
Un colloque réunissant les principaux capitaines d'entreprises Française, (tous les pdg étaient présents) d'edf à Véolia en passant par Buigues et le groupe Ducasse, nous apprend que la France sera purement et simplement un pays touristique !
Pourrais-tu indiquer précisément les références de ce "colloque" et l'endroit où on peut consulter les conclusions ? Pas que je sois méfiant, non... mais mon détecteur de légendes urbaines fait bip-bip...
Ne crois tu pas qu'il est temps de changer de discours et que toi aussi tu appelles à savoir pourquoi notre position industrielle se dégrade tous les jours,
Je n'ai pas à "changer mon discours": cela fait des décennies que je me bats pour une véritable politique industrielle, et notamment contre les partisans du "tout social" qui ne voient pas (ou ne veulent pas voir... mais ça nous mènerait trop loin) que l'on ne peut distribuer que ce qu'on produit et qu'on ne peut pas faire du social contre l'économique.
au lieu de tailler ceux qui s'interrogent sur le pourquoi certains pays arrivent à mener une politique sociale et pas d'autres.
Et quels sont ces "pays qui arrivent à mener une politique sociale" ? Franchement et en toute honnêteté, à l'heure de "mener une politique sociale", quel est le pays qui est à ton avis le plus avancé ? La France ou la Bolivie ? Tu crois vraiment qu'en Bolivie les mécanismes de redistribution de la richesse sont plus efficaces qu'en France ? Que les inégalités de revenu sont moins fortes ? Et tu remarqueras que je ne parle que de paramètres indépendants du PIB, alors pas la peine de me sortir que la France est riche et la Bolivie est pauvre.
Ce n'est pas parce qu'on salue les politiques mises en œuvre par Morales qu'il faut tomber dans le ridicule et croire que pour autant la Bolivie fait mieux que la France...
Pour mémoire
"Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire, ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant qui passe." Jean Jaurès
Lisant l'Humanité tous les jours,je confirme,il existe une omerta sur le FG,les idées du FG sont à peine évoquées dans un contexte unitaire,à croire que le PCF joue perso,inquiétant mais pas surprenant,il en serait tout autrement si le PG se déclarait pour une candidature d'un représentant du PCF
j'aime beaucoup segolene royal c'est une femme courageuse et politiquement je la trouve plus à gauche que martine aubry quant à ce que ses camarades lui font subir je trouve ça crapuleux
si on prone la prise du pouvoir par les urnes il est normal de se poser la question des alliances du 2 tour
ce que nous voulons connaitre c'est les frontieres d'un accord avec le ps
si la direction d'europe ecologie abandonne la retraite par repartition qu'ils le disent franchement! je quitterai les verts et je ne serai pas la seule
et nous viendrons au pg malgre le pc pro nucleaire à cause de martine billard
nous avons besoin de debats j'espere que jacques genereux pourra venir aussi à nantes presenter son dernier livre que j'ai lu et apprecie
@bernard,
bonjour à tous, réponse à omarta sur FG, vous lisez régulièrment l'Huma, vous avez donc loupé celui du samedi 4 décembre qui titre en page 4, "Premier chantier du Front de gauche"...
Parler de DSK versus Zapatero en Espagne qui supprime l'allocation de chômage de 426 euros aux chômeurs de longue durée ou de la dynastie Papandréou en Grèce qui fait la même politique de laquais asservi à la finance que son pseudo- adversaire politique lui aussi issu d'une dynastie politique (Caramanlis) ne doit pas nous faire oublier l'essentiel de l'information :
"Tout ce qui touche à Wall Street impacte directement l'ensemble des économies et des États européens, notamment à travers la dette souveraine que ces derniers ont contracté auprès des fonds spéculatifs. La politique imposée en Europe par certains gouvernements à la Banque centrale européenne (BCE), lui interdisant pratiquement jusqu'à ces derniers temps de prêter directement et sans intérêt des euros aux États en difficulté, paraît à cet égard incroyablement décalée. Elle est si contraire aux intérêts de l'Union européenne que l'on ne peut s'empêcher d'y voir un des aspects de la conspiration mondiale des intérêts financiers contre les peuples."
http://www.dedefensa.org/article-le_plus_grand_hold-up_de_l_histoire__05_12_2010.html
Info complémentaire : "Les Etats européens ont apporté 1.100 milliards d'aides aux banques en 2009" / http://www.mediapart.fr/journal/economie/031210/les-etats-europeens-ont-apporte-1100-milliards-daides-aux-banques-en-2009
@ vertpomme
SR plus à gauche que MA!
Je ne vois pas le pourpre dans son discours,dans son programme,elle tente des approches phagocytantes à visée électoraliste,plus à gauche que BH pour grapiller sur le FG,plus à droite au point d'encenser DSK et gratter au centre,elle n'a aucun projet et nous rejoue 2007
@bernad, idem dans L'Humanité dimanche du 2 décembre page 22, n°20537, une page entière Christian Piquet "La gauche doit se préparer à reprendre le contrôle de l'économie"...
@ Bernard 236.
Membre du PCF je confirme vos dires. Je suis revenu au PCF il y a peu, je retrouve le même repli sur sois, le même sectarisme qu'il y a 20 ou 30 ans, Le désir de servir le peuple est toujours là, mais la communication est toujours aussi indigeante. Le PCF EST INAUDIBLE .Mes camarades n'ont peu être pas compris que les temps avaient changé, que l'on peut garder une ligne politique, mais la présenter autrement. Je pense que le FG est une chance pour la France et une chance pour le PCF de ne plus se compromettre idéologiquement avec un PS qui fleure bon les idées de droite (voir DSK, Walls, et consort). Pour l'heure aucun homme ou femme politique de la vraie gauchene peut être candidat à l'élection présidentielle à la place de JL Mèlenchon. Il a l'expérience et le charisme nécéssaire pour être un très bon candidat.Pour preuve, il est attaqué durement par le PS, qui pense sérieusement que sa candidature est un réel danger pour leur candidat, par la médiacratie aux manettes de l'info. Pour cette présidentielle seule compte la victoire de la vraie gauche, toute la vraie gauche doit se rassembler et se battre pour UN candidat et le meilleurs.
A mes camarades du PCF je dis, oublions les chapelles, faisons vaincre le FG, nous avons beaucoup à faire ensemble.
Accélérer la cadence de l'alliance. La Gauche unitaire demande une rencontre au sommet du Front de gauche.
Humanité du jeudi 2 décembre 2010.
+ Le Front de gauche entame sa série de neuf forums thématiques en vue de son progrmme législatif et présidentiel.
Premier rendez-vous aujourd'hui à la Maison de la chimie, question qui a soulevé la tempête sociale...
@maxou
Un arbre ne peut pas cacher la forêt, je vis sur le terrain, bien enraciné et ce que je constate c'est que le Front de Gauche est souvent une jolie utopie, souvent à cause d'un reflexe identitaire du PCF.
Arrêtons de croire que le Front de Gauche ne serait efficient que dans les hautes sphères. Les forums ont leur utilité mais le travail sur le terrain doit être un objectif commun à toutes les composantes du Front de Gauche, nous devons convaincre, ensemble, au coude à coude, de notre crédibilité.
Je suis ce que l'on appelle les sympathisants du Front de Gauche, ces gens qui désirent s'engager d'avantage pour que les choses changent et qui se désespère de ces attitudes partisanes d'un autre age ne permettant pas de mettre en place les comités locaux du FdG.
Amis et camarades ne sentez-vous pas que c'est maintenant et pas seulement au moment des élections qu'il faut que tout cela se mette en ordre de marche.
@ maxou
Je confirme,de façon générale l'Humanité reste essentiellement porteur du discours du PCF et son ancrage dans la représentativité du paysage politique français,ses alliances sur le terrain avec les socialistes n'y sont pas pour rien,sur le fond il y a volonté de programmes partagés,mais sur la forme,la praxie, ça reste à voir,RDV aux cantonales,j'espère me tromper,ou alors c'est à désespérer pour 2012
Reste que
@ - 234 - Descartes
"Cela fait des décennies que je me bats /... / notamment contre les partisans du "tout social" qui ne voient pas /.... / que l'on ne peut distribuer que ce qu'on produit et qu'on ne peut pas faire du social contre l'économique".
Et tu as raison, faire le gâteau avant de le partager.
Sauf que ce n'est pas vraiment le problème actuellement. Le gâteau à partager existe, le vrai problème est qu'il est mal partagé (10 points passés en 30 ans des poches du Travail aux poches du Capital, notamment).
On croirait entendre un bourge qui proclame qu'il ne pourra pas augmenter le jardinier parce-qu'il doit changer la Porsche de sa femme...
@Pierre34, je ne cherche pas la polémique, je répondais simplement à bernard qui a écrit : Lisant l'Humanité tous les jours,je confirme,il existe une omerta sur le FG,les idées du FG sont à peine évoquées dans un contexte unitaire,à croire que le PCF joue perso,inquiétant mais pas surprenant,il en serait tout autrement si le PG se déclarait pour une candidature d'un représentant du PCF.
Par contre, j'ai légèrement l'impression que l'on stigmatise beaucoup le PCF, je fais ce constat, en effet j'ai participé à ce blog pendant trois ans environ, et j'ai justement cessé lorsque cette stigmatisation a commencé...
Alors tous ensemble oui, mais vraiment tous ensemble...
Je suis un simple adhérent du PCF...
BHL et sa grande gueule se garde bien de l'ouvrir sur ses pratiques. BHL est un esclavagiste
L’homme qui exploitait la forêt africaine, mais qui ne voulait pas que ça se sache
En mars 1998 ENTREVUE, mensuel créé par Ardisson racheté par Hachette décide d’envoyer une équipe enquêter sur la Bécob, une entreprise spécialisée dans le commerce du bois. Société fondée par le père de BHL. BHL après avoir repris l’entreprise, jettera l’éponge. La Bécob sera vendue à François Pinault pour 3 milliards de francs.
Arrivé à Abidjan les journalistes ne sont pas déçus et arrivent en pleine manifestation. A Sivobois les travailleurs se plaignent des retards de salaires et leurs banderoles dénoncent des conditions de travail « esclavagistes ». De retour à Paris Aziz Zemouri et Philippe Loparelli demandent :
1) Pourquoi les ouvriers ivoiriens ne sont-ils payés qu’irrégulièrement ?
2) Combien rapportait cette filiale ?
3) BHL s’est-il déjà rendu sur place ?
Commence alors les questions, au téléphone BHL écoute puis soudain il dit qu’il arrête tout et raccroche au nez de Zémouri.
Cet article ne paraîtra jamais, puisque BHL s’est plaint auprès de Lagardère
Mais comme à la Bécob comme à St Germain-des-Prés, BHL excelle surtout dans l’art de l’influence. Lorsque la Bécob frise le dépôt de bilan en 1985-1986, BHL intercède auprès de Bérégovoy et d’Edouard Balladur, ce qui permettra d’avoir une aide de l’Etat de plusieurs dizaines de millions de francs à un taux très avantageux.
En 2000, le Comité Inter-Association Jeunesse et Environnement est mandatée par Forest Monitor(une grande ONG Britanique). Le rapport est accablant (La forêt prise en otage : Mars 2001) :
« Les travailleurs se contentent des ruisseaux et rivières pour s’alimenter en eau. Nous avons fait ce constat à la SHM où les cadres possèdent de l’eau potable par le biais d’un château d’eau aménagé pour la circonstance tandis que les travailleurs doivent parcourir plus d’un kilomètre pour...
@VERTPOMME
La position d'Europe Ecologie sur les retraites ne sera pas très différente de celle du PS, pour le moins très chaloupée.
La responsabilité du capitalisme productiviste en général, et du capitalisme financier est majeure dans la dégradation de notre environnement. Ce ne sont que des objectifs anticapitalistes qui nous permettrons de reprendre la main et d'orienter le développement de notre société sur des bases de protection de l'homme et des écosystèmes.
L'orientation générale d'Europe Ecologie semble être floue et plutôt libérale, impulsée par diverses personnes influentes. Il s'agit d'une erreur fondamentale et je ne peux me faire à l'idée que l'écologie politique, que représentait avec courage le parti des verts, soit une forme d'opportunisme électoral.
@maxou
Je ne stigmatise pas le PCF, je ne fais que constater ce qui se passe sur le terrain. Je suis d'autant plus à l'aise que je ne suis encarté à aucun parti et je désespère de constater que les réactions identitaires plombent la dynamique qui serait necessaire dans notre compat commun contre le capitalisme.
Je déplore de la même manière, le repli identitaire que l'on constate au NPA.
Que d'énergie perdue à s'éviter alors qu'ensemble, d'accord sur l'essentiel, nous serions une force incontournable.
Si le but est de faire quelques adhésions au moment des élections, aucun intérêt. Ce sera sans moi et certainement sans de nombreux votes populaires aux prochaines élections.
Réveillons-nous !