03déc 10

Le directeur du FMI se prononce pour une Europe autoritaire en matière de budget des nations.

Strauss-Kahn et l’arnaque socialiste

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D ans cette note il est question de Dominique Strauss-Kahn pour l’essentiel. Et de l’arnaque socialiste d’une façon générale. Car c'est le moment où ses dirigeants et adhérents illustres, du genre Bernard Henri Levy, sur Canal plus, m’agonissent d’injures pour me comparer à Le Pen. Il me parait d'autant plus important de montrer ce qui serait un vrai danger pour la démocratie. Lui, plutôt que moi. Manuel Valls s’alarme à mon propos. Que dit-il des trouvailles de son camarade? A Francfort, Strauss-Kahn a proposé un système autoritaire pour l’adoption des budgets nationaux. Et à l’assemblée nationale, ses camarades locaux approuvent la mise en place du contrôle préalable de la commission européenne sur le budget de notre pays. Cette dérive semble laisser les commentateurs éclairés absolument indifférents. Il est vrai que ça demande de lire et de comprendre de quoi il est question. Ce n’est pas aussi facile à commenter qu’une bonne partie de gifles dans les primaires, hein coco ?

« Hou !-Hou !-Mélenchon-a–encore-mal-parlé-pujadas-petite-cervelle-comme-Georges-Marchais-ne-craintez-vous-pas-de-idiot-utile-deuxième-tour-que-fera-vous-concrètement ?». Je vais vous répondre aussi clairement que possible.

D'abord autre chose. Nous venons de commencer nos réunions sur le programme partagé du front de gauche. Pour cette première soirée, admettons que ce n’était pas ce qui était espéré question fréquentation. Il faisait froid et c’était dissuasif ? C’est sûr. Je connais trois ou quatre co-voiturages de banlieue annulés pour cette raison. C’était un sujet rebattu que celui des retraites sur lequel nos parlementaires nationaux se sont largement exprimés avec leur proposition de loi ? C’est sûr, également. Mais pour moi, le principal problème est plus « grave » : nous sommes d’accord sur à peu près tout. Dès lors se disent des gens qui ont mille autres activités politiques et syndicales : «à quoi bon ?». C’est une erreur ? Certainement. Le débat n’est jamais clos. Mais il faut aussi entendre le message qui nous est adressé. Gagnons du temps en faisant des propositions communes au débat quitte à les amender après confrontation avec les acteurs de terrain. Et sachons bien que cette confrontation a souvent besoin d’une technicité et d’un souci de la précision  qui ne s’accordent pas toujours avec le format « grande réunion, grande salle », deux minutes de temps de parole pour les « questions et interventions ». L’expertise de nos camarades syndicalistes, le regard critique des intellectuels, tout cela s’organise avec beaucoup de soin du détail dans le travail d’élaboration. Bon on va s’y mettre et bien faire le bilan de cette première rencontre.  

Ce jour là, lundi 15 novembre, sur France Inter, Dominique Strauss-Kahn répétait en boucle son appartenance à la gauche. Soit. Il est membre du PS c’est sur. Puis il vantait le caractère social du FMI. J’ai dit par dérision qu’il aurait présenté le FMI comme une succursale de l’internationale socialiste. Il est vrai que l’internationale socialiste a pour président Papandréou le lâche.  DSK avait assuré crânement "les intérêts des banquiers n'ont jamais été mes intérêts, ce ne sont même pas les intérêts de l'institution que je dirige, le FMI". Gauchiste, va ! Quatre jours plus tard, vendredi 19 novembre,  à peine après être intervenu pour vanter les mérites du "nouveau FMI" tel qu’il le dirige, Dominique Strauss-Kahn était à Francfort. Il intervenait  devant le European Banking Congress. Cette institution est animée par deux grandes banques allemandes : Deutsche Bank et CommerzBank. Elle regroupe les plus grandes banques européennes. Ce cénacle leur permet d'échanger avec les dirigeants politiques et économiques et de relayer les intérêts des banquiers lors de grandes réunions. Devant les banquiers, DSK a prononcé, en anglais of course, un discours sur l'Europe : "Europe's growth challenges" c’est à dire  « Les défis de la croissance européenne ».  Le Contenu est consternant. Il y appelle à une réforme libérale du marché du travail et à enterrer la souveraineté des peuples sur le budget des Etats. Mais cette intervention n’a été relatée que par quatre journaux français : Le Figaro samedi 20 novembre et Les Echos, La Tribune et La Croix, lundi 22 novembre. Les autres organes centraux du pavlovisme Strauss-Kaniens ont pieusement détourné les yeux. Et pourtant ça valait le coup d’œil.

Pour DSK, c’est la réduction du temps de travail qui est la cause du chômage. « L'Europe a aujourd'hui un sérieux problème de croissance », déclare-t-il. C’est sûr ! Peut-être les politiques démentes de contraction de la demande imaginée par ce petit génie ?  Non ! Lisez. « Le niveau de vie de l’Europe a cessé de s’améliorer pour une raison clé : les citoyens ne sont pas à leur potentiel. Cela reflète un choix social conscient de travailler moins. Il n’y a rien de problématique là-dedans ; après tout le bonheur ne vient pas seulement du revenu. Mais il y a un côté sombre. Le chômage en Europe est chroniquement élevé et le taux d’activité est bas de manière persistante.» Mis à part le côté ridicule de la tautologie finale, le diagnostic demeure.  « un choix social conscient de travailler moins ». Fainéants ! Le tout dit avec le ton badin qui autorise de fausses bienveillances : « rien de problématique ». Après quoi vient le sérieux. Le remède est dans le style des cruautés dont le FMI est coutumier. La solution, un marché unique du travail harmonisé sur le modèle du marché unique des biens et services. « Pour impulser la réforme du marché du travail, il serait bénéfique de lancer au niveau européen une initiative pour un « marché du travail unique », sur le modèle du « marché unique » qui a harmonisé les marchés des biens. La zone euro ne peut pas atteindre son véritable potentiel avec un patchwork ahurissant de marchés du travail segmentés.» Ah ! Peut-être avec un Smic européen ? Ou bien avec des Smic régionaux, comme l’a voté à de nombreuses reprises  le PS du temps que Strauss Kahn siégeait dans ses instances ? Non. Rien. La main invisible de la concurrence libre et non faussée. Point barre. Alors que le marché unique des biens s’est traduit par un dumping général des conditions de production, DSK propose d’emprunter le même modèle régressif pour le marché du travail.

Mais ce n’est encore rien à côté de ses « propositions » à propos des budgets nationaux. Sur ce sujet, DSK enterre sans hésitation la souveraineté budgétaire des peuples. Pour mettre en œuvre le "programme de réforme" qu’il estime nécessaire et qui ferait de tous les peuples des Grecs et des Irlandais, DSK imagine de dessaisir complètement les Etats de leur politique budgétaire. Il imagine de renforcer encore les pouvoirs de la Commission européenne. Il ne dit pas un mot du problème démocratique que cela poserait. Ignore-t-il donc la dimension autoritaire d'un tel modèle politique ? Pour aller dans ce sens, il présente l'expérience du "marché unique" et de l'"Union monétaire" comme des modèles : "Quand l'agenda est conduit par le centre, les choses avancent. Voyez le programme du marché unique ou l'union monétaire. Mais quand l'agenda est laissé aux nations, les choses n'avancent pas. Voyez les réformes du marché du travail et des services, en particulier via l'agenda de Lisbonne." Et il en conclut : "Le centre doit prendre l'initiative dans tous les domaines clés pour assumer l'avenir commun de l'union, en particulier en matière de politique financière, économique et sociale. Les Etats doivent être prêts à céder plus d'autorité au centre. » Le centre ! Quel mot pour décrire le pouvoir de la Commission ! C’est la même réification du pouvoir la même désincarnation que « l’organisation » des pol-potiens ! Une entité sans nom et sans visage qui déciderait ce qui est bien. « Les mécanismes doivent être redéfinis pour leur donner des motivations pour la réforme. Beaucoup d'enjeux tournent autour des budgets. »

Et pour qu’il n’y ait aucun doute sur le caractère autoritaire de la conception Strauss-Kahnienne du pouvoir, voici la phrase exacte de sa proposition : « La solution la plus ambitieuse serait de créer une autorité budgétaire centralisée, dotée d'une indépendance politique comparable à celle de la BCE. Cette autorité établirait le cadre budgétaire de chaque Etat et allouerait les ressources depuis un budget central pour atteindre au mieux la double cible de la stabilité et de la croissance." Je vous invite à lire plusieurs fois la phrase pour bien la comprendre et l’assimiler. Cet homme propose tranquillement qu’un centre « indépendant » comme la BCE, hors de tout contrôle politique décide « centralement » de la répartition des sommes dans les budgets nationaux. C’est cela sa proposition. Et après quoi son ami Huchon dit que je suis « pire que Le Pen » et son ami Valls dit que je suis « un danger pour la démocratie ». Et la meute de charognards qui passe son temps à m’insulter en abusant de leur monopole professionnel sur les médias parce que j’ai mal parlé d’un membre de la classe sainte des vaches sacrées parmi les médiacrates n’a rien à dire d’une trouvaille pareille. Les « grands » journalistes qui « explorent l’actualité », « révèlent », commentent, s’indignent à qui mieux mieux dès qu’un vénézuélien reçoit  une amende pour avoir appelé au meurtre du chef de l’état, ceux là n’ont rien à dire quand le favori des sondages propose de ramener son pays en dessous de ce qu’il vivait sous l’absolutisme monarchique. La même cohorte d’importants qui pérorent sur « l’Europe mal aimée » parce que  « mal expliquée » est également muette sur la construction du « grand marché transatlantique » quand bien même la réunion se tient le même jour et au même endroit que le sommet de l’Otan pourtant couvert par leurs rubricards. Tout ce petit monde est entré dans une nouvelle convulsion et transe de paresse utile : ne rien voir, ne rien dire, montrer un spectacle et le laisser vivre sa vie. 

Rassurons-nous. Strauss-Kahn lui-même ne  croit pas son rêve totalitaire à portée de main. Pour autant ce qu’il propose pour le court terme ne vaut guère mieux. Pour l’instant, faute de mieux, il appelle à renforcer les pouvoirs de la Commission. Dans le but assumé de rester « dans la même direction » autoritaire.  "Un tel bon dans l'intégration politique européenne semble improbable dans un futur proche, mais nous devrions explorer d'autres voies d'aller dans cette direction. Il y a au moins deux voies. » Accrochez vous. « L'une est d'enlever au Conseil la responsabilité principale du maintien de la discipline budgétaire et des réformes structurelles fondamentales. [...] Dans le contexte institutionnel existant, la Commission – en tant que gardienne des traités – pourrait jouer ce rôle. » Ce qui est déjà un déni monstrueux de démocratie puisque les gouvernements sont la seule instance représentative des peuples en Europe et que de toute façon Strauss-Kahn ne propose pas que ce soit le parlement européen (quelle horreur) qui reçoive ce pouvoir.  Et même la commission ce serait encore peut-être trop proche des gouvernements. C’est pourquoi il propose froidement : «Une institution séparée, indépendante, pourrait aussi fonctionner. » C'est-à-dire à peu près la même chose que cette « autorité indépendante » déjà mentionnée.  

J’entends déjà les grands esprits socialistes et notamment ses concurrents au grand prix des primaires, nous expliquer que tout ceci est bien loin d’eux et que pour leur part, ici, occupés à gratter la terre avec leurs ongles comme dit Emmanuelli, les bons socialistes du cru restent de parfait amis de la démocratie en matière de vote des budgets. Pendant que lui, ce cher Dominique, arriverait en voiture de golf, eux défendraient la plèbe comme de bons petits pégistes, sans l’étiquette. Ils mentent une fois de plus. Car que font-ils face à la décision européenne d’installer un système de contrôle « a priori » sur les budgets nationaux ? En parlent-ils seulement ? Non. Motus et bouche cousue. Ils soutiennent ! La preuve ils ont annoncé qu’ils voteraient tous mardi prochain contre la proposition de loi du PG et du PCF qui vise à maintenir la souveraineté complète du parlement français sur le contenu du budget. Pourtant celle-ci n’a rien d’une dénonciation nationaliste de l’Union européenne. Lisez ces extraits du rapport de Martine Billard sur cette proposition de loi présentée mardi 2 décembre dernier. Ils vont vous permettre de comprendre le détail de l’affaire en cause.

« Nous faisons face aujourd'hui à une absence complète de volonté politique des États membres sur les besoins d'une unification et d'une coordination en matière fiscale. Cela serait pourtant possible en renforçant les pouvoirs du Parlement européen, qui n'a aujourd'hui aucune des prérogatives budgétaires nécessaires. Or, ce qui nous est proposé n'a rien à voir et fait fi de toute coordination fiscale. La réforme en cours doit être étudiée avec la plus grande attention car elle nous semble relever d'une procédure en opposition avec les principes de souveraineté du peuple en matière budgétaire. La Commission européenne a formulé des propositions pour élargir la surveillance économique, accroître la discipline budgétaire et mettre en place un cadre renouvelé pour la gestion des crises. Sur sa proposition, le Conseil Ecofin du 7 septembre 2010 a d’ores et déjà modifié les lignes directrices encadrant les règles de préparation et de transmission des programmes de stabilité ou de convergence des États membres, pour instituer une procédure désignée par les termes de « semestre européen de coordination des politiques économiques ». Il s’agit, par le biais d’un calendrier modifié, d’assurer une intervention des institutions communautaires, avant même la transmission par les États de leurs programmes de stabilité ou de convergence. Le Conseil émettrait des recommandations horizontales, que les États devraient prendre en compte pour élaborer leurs programmes de stabilité ou de convergence ; puis le programme transmis ferait l’objet de recommandations à prendre en compte pour l’élaboration du budget national de l’année à venir. »

« Plus encore, le Conseil européen des 28 et 29 octobre 2010 a avalisé le fait que la législation communautaire doit être modifiée rapidement et que le président du Conseil doit engager des consultations sur une modification limitée du traité de Lisbonne afin d’établir un mécanisme permanent de gestion de crise. En la qualifiant de limitée, le Conseil européen veut ainsi éviter l'obligation d'examen et de ratification par chaque pays membre. » Vous avez bien lu. Le traité de Lisbonne, soi-disant intouchable en raison de la complexité des procédures prévues pour sa réforme, va être amendé, vite fait bien fait, pour permettre une nouvelle violation des droits démocratiques des peuples. Il faut que la cause le mérite, non ? C’est pourquoi les importants de « l’Europe qui nous protège » se prennent les pieds dans le tapis de leurs explications, comme le pointe le rapport de Martine Billard. «D'un côté le président du Conseil Herman Von Rompuy affirme qu'il s'agit « de la plus grande innovation » et de l'autre, qualifie le processus de modification de « limité ». Sans attendre cette modification prévue par la directive et qui suppose donc une transposition dans notre législation, ce contrôle a priori du budget s'exercera dès 2011. La crise financière que l'Europe a traversée sert ainsi de prétexte facile pour instaurer de manière subreptice un contrôle a priori sur l’élaboration des budgets nationaux. Aussi, la présente proposition de loi constitutionnelle a pour objet de réaffirmer, dans le titre de la Constitution consacré à l’Union européenne, le fait que les transferts de compétences consentis au profit de l’Union européenne ne doivent pas mettre en cause l’exercice de la souveraineté budgétaire par le Parlement français, principe constitutionnel dont l’origine remonte à la Révolution française. » Les socialistes ont annoncé qu’ils vont voter contre cette proposition de loi.

Dans ce contexte, la partie de bras de fer qui m’oppose aux dirigeants et journalistes socialistes prend une autre tournure. Ces gens ne cessent de m’interroger sur ce que nous ferons « au deuxième tour, si c’est Strauss-Kahn ». Le but est de me faire sortir du débat sur ce que dit, écrit et défend Strauss-Kahn. Exit le débat sur les programmes, vive la tactique. En décembre 2010 dire ce que l’on va faire en mai 2012. Sans savoir qui sera candidat, ni quel sera le programme. La ficelle est grosse ? Etrange pour des journalistes de tuer tout le débat de la présidentielle ? C’est sûr ! Mais elle fonctionne en boucle. Cet angle a de nombreux avantages. Le journaliste n’a pas besoin de lire les textes des uns et des autres, ni de vérifier ce qui est dit. Gain de temps, facilité à briller avec des questions à deux balles qui font de la reprise AFP facile. Ca, c’est le gain pour le taff. Politiquement, c’est du même tonneau. Il s’agit de faire passer le « vote utile ». Pour cela, quelle que soit ma réponse, il s’agit de stigmatiser quiconque refuse de se coucher. M’interroger sans relâche sur le sujet n’a pas d’intérêt pour ma réponse mais pour créer l’ambiance « vote utile, ça va de soi ». Je deviens alors dans leur mise en scène l’affreux diviseur. Et personne ne discute un seul instant le fait qu’avec le programme politique de Strauss-Kahn les socialistes ne peuvent pas gagner l’élection. Ce sont donc eux les principaux facteurs de défaite. C’est exactement ce que l’on voit depuis trois élections.  Raison pour laquelle ils veulent parler d’autre chose.

Tout ce pauvre calcul ne recule devant aucun moyen. Y compris une nouvelle grossière instrumentalisation de Le Pen. Par ceux-là même qui font semblant d’en craindre l’impact. Comme si le vote Le Pen n’avait rien à voir avec l’effet repoussoir de la politique social-libérale !  Ainsi m’interroge-t-on souvent sur le fait que je « prends le risque de faire passer le Pen au deuxième tour ». En prenant l’exemple de ce qui est advenu en 2002. Et ainsi est resservie que la défaite viendrait de Chevènement. Pas de Taubira, pas de l’extrême gauche. De Chevènement, et pas un autre. Pour que le parallèle fonctionne bien dans l’imaginaire et que soit accréditée la thèse stupide qui tient lieu d’explication au désastre de 2002. Personne ne demande si en resservant la politique social-libérale aggravée de Strauss-Kahn on ne va pas recréer la même situation. Ce n’est plus de la politique, c’est du pur marketing. Du marketing  à deux balles, précisons le. Si Strauss-Kahn est candidat il se fera déchiqueter par la droite et l’extrême droite, dix fois pire que Ségolène en 2007.

Chers candidats à la primaire socialiste, si vous voulez que j’étudie une réponse pour le deuxième tour, commencez par dire si vous voterez pour le candidat du Front de gauche au second tour s’il arrive en tête de la gauche. Et puisqu’on en est aux hypothèses, commencez par répondre au cas où je serai ce candidat. D’autant que nos chances augmentent. Moi je me réjouis du bazar des primaires qui commencent si tôt au Parti Socialiste. Tous les vaincus abonderont le vote pour le Front de gauche. Les tricheries, les humiliations que vont subir les « petits candidats » vont fabriquer autant de drains vers nous. Ces messieurs dames le savent. Et certains bons connaisseurs du terrain mettent en garde. Ainsi Marylise Lebranchu. Voici ce que publie l’express.fr

Marylise Lebranchu ? « La socialiste estime que son parti a besoin d'une aile gauche forte. » Dit le titre de la brève. Et pourquoi ? A cause des idées ? Parce qu’elle s’y rallie ? Non. Juste pour améliorer l’arnaque socialiste. Lisez : « Avertissement de Marylise Lebranchu: "Jean-Luc Mélenchon fait des dégâts y compris au sein de notre propre parti"». C'est pourquoi cette proche de Martine Aubry estime que le PS a besoin d'une aile gauche forte en son sein pour éviter l'hémorragie. « "Je reproche à certains strauss-kahniens – je ne parle pas de DSK lui-même – de ne pas considérer l'aile gauche représentée par Benoît Hamon comme un élément important de la primaire et de la présidentielle", souligne la députée du Finistère. » De son côté, Benoit Hamon va répétant d’un « indiscret » à l’autre que tout cela finira par le fait que j’irai au gouvernement avec les socialistes en déclarant vouloir le « marquer à gauche ». Mais tout le monde se marre car c’est exactement ce que lui voudrait faire. Comme il le dit de son action: « je rougis le tampon avec lequel je vais marquer Strauss-Kahn ». En tous cas moi je peux dire une chose : si Benoit Hamon est en tête du premier tour de la présidentielle j’appellerai sans mal à voter pour lui au deuxième tour. A condition qu’il dise que la réciproque est vraie. Ca ne devrait pas être trop difficile. Je lui propose comme programme commun minimum le texte qu’on a défendu ensemble pour le congrès de Reims. Alors vous voyez ! C’est ce que je vous disais : c’est une affaire de programme ! 


473 commentaires à “Strauss-Kahn et l’arnaque socialiste”
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  1. Je dis tout dit :

    Zora 182
    Je ne vois pas du tout ce que j'ai à voir avec Raffarin ! Je répète qu'il faut rassembler sans exclusive sur un programme réellement alternatif au système libéral et le reste n'est que bla bla bla ! c'est tout ce qui m'anime. (un ami vient de me communiquer un site interressant http://www.cohen-seat.fr. C'est trés positif)

  2. Guillaume dit :

    Salut à tous,

    J'ai entendu il ya peu Jean Luc sur BDFM dire que les idées d'Arnaud Montbourg étaient proches des ciennes. Laissez moi vous reproduire un petit extrait de son blog:

    "Le moment est venu d’imaginer à grande échelle, à partir de notre préférence pour l’humain, une nouvelle organisation économique, aux fondements, règles
    et buts différents : le capitalisme coopératif. Une entreprise coopérative est un assemblage efficace de capitalistes et de travailleurs poursuivant des buts économiques, sociaux et éducatifs communs, par le moyen d’une entreprise dont le fonctionnement est démocratique et la propriété collective. Les capitalistes
    y sont travailleurs et non rentiers ou financiers, et les travailleurs y sont capitalistes, car ils capitalisent le fruit de leur travail.
    "

    J'espère ne jamais entendre une telle idiotie sortir de votre bouche cher Jean Luc. Des capitalistes travailleurs! Des travailleurs capitalistes!

    C'est quoi ces conneries là ça l'écorcherait de dire que nous voulons des entreprises, des associations de travailleurs sans capitalistes travaillant pour le besoin commun?

    On voit bien combien certains sont mal à l'aise avec l'idéologie et ont bien de la peine à cacher leurs véritables convictions. Mon dieu j'enreviens pas un capitaliste travailleur!

  3. Descartes dit :

    246
    @le Prolo du Biolo (#246)

    Sauf que ce n'est pas vraiment le problème actuellement. Le gâteau à partager existe, le vrai problème est qu'il est mal partagé

    Oui... et non. Il est certain qu'il existe un gâteau, et qu'il est assez gros. Pas assez, cependant, pour pouvoir faire tout et n'importe quoi. Il est donc nécessaire, pour fabriquer un projet qui soit crédible, de chiffrer ce qu'on propose de faire, de vérifier que le "gâteau" est suffisant pour le faire... et si ce n'est pas le cas, de dire où se situent nos renoncements. Parce qu'on ne pourra pas faire tout ce qu'on voudrait. Et si on ne prend pas cela en compte, notre projet ne sera jamais crédible.

    (10 points passés en 30 ans des poches du Travail aux poches du Capital, notamment).

    Pour la N-ième fois, s'il s'agit de "10 points" de PIB, le chiffre est faux. Et ce n'est pas parce que Jean-Luc Mélenchon le martèle qu'il deviendra vrai. Tu peux t'en convaincre en consultant le tableau de l'INSEE ici. A te lire, on a l'impression que tu est convaincu que l'économie a un énorme excédent caché. Qu'il suffirait de partager équitablement les richesses produites pour que tout le monde vive dans l'abondance. Ce n'est pas vrai. Il y a des riches chez nous, et ils ont beaucoup d'argent. Mais ils sont très peu nombreux. Le niveau de vie moyen (c'est à dire, celui que chacun aurait si les revenus étaient partagés égalitairement) était de 22.000 € en 2008, grosso modo à un SMIC et demi. Est-ce cela qu'on propose aux citoyens ? Eh bien, si tu veux proposer plus, il ne suffit pas de dire comment tu partages le gâteau, il faut aussi dire comment on le fait grandir.

    Accessoirement, certaines des mesures que tu soutiens font diminuer la taille du gâteau... et ça aussi il faut le prendre en compte.

  4. marj dit :

    @Descartes

    "Dans ces conditions, la retraite moyenne bolivienne ne dépasse pas 200€." Quelles sources ?
    "Il n'y a pas de magie dans ce bas monde: lorsqu'on baisse l'âge de départ à la retraite, on réduit la quantité de richesse produite sans changer le nombre de gens sur lesquels elle est repartie."
    Ah bon et le taux d'emploi des "jeunes" ? et la productivité ? etc etc
    Je crois qu'il ya des paramètres que tu oublies, à ce sujet "Alternatives économiques" a des dosiiers intéressants :http://www.leconomiepolitique.fr/travailler-plus-_fr_pub_338.html
    Dissocier progrès social et performances économiques est un peu simpliste.

    Pour Cuba c'est assez drôle de mentionner l'aide de l'URSS, URSS qui n'existe plus depuis 1991(soit presque 20 ans) et de ne pas parler du blocus et des coups tordus du grand voisin, les USA (qui ont et continuent à soutenir bien des pays...l'Europe après 45 et la RFA en particulier, en passant par Israel !)

    D'autre part, il ne s'agit pas tant de savoir si les dépenses sociales ont doublé mais à combien elles peuvent s'élever dans un pays riche en % du PIB...ce qui compte c'est la part des richesses crées allouées aux dépenses sociales, aux salaires (et la retraite en fait partie en tant que salaire différé) et aux investissements productifs par rapport à ce qui va directement à la rente et qui ne sert qu'à spéculer...si l'on prend l'ex de l'éducation, on se rend compte que la dépense intérieure d'éducation (DIE) dans le PIB est au plus bas depuis 20 ans (lettre de l'éducation du 08/02/2010)
    Et la part de valeur ajoutée en faveur des salaires n'a cessé de diminuer depuis le début des années 80...

    Quant à la sécu en 1945, elle n'aurait été crée en l'état sans volonté politique ! D'ailleurs, comme c'est le cas pour les retraites (branche actuelle de la sécu), ça ne gènerait pas certains de s'emparer du marché potentiel..(cf le MEDEF et les propos de D.Koesler sur le programme

  5. Michel Matain dit :

    @ 254 Jacques G
    De plus, la plupart des députés PCF étant tributaires du PS pour leur réélection

    Une fois de plus il va falloir se répéter, mais quel est le député communiste qui au premier tour n'a pas eu de candidat socialiste en face lui ? Quel est le député communiste qui au premier tour n'a pas du avoir plus de voix que le candidat socialiste pour être présent au second tour ? Des noms s'il vous plait ! Par des rumeurs, des fantasmes ou des élucubrations, mais des faits, du concret, du réel.

  6. Jacques G dit :

    @ Michel Matain
    Je dis que la plupart des députés PCF sont tributaires du PS pour leur réélection. C'est incontestable. Leur situation serait différente (moins favorable) avec l'étiquette FdG. C'est tout aussi incontestable Mais peut-être ne suivez-vous pas l'actualité et n'avez-vous pas lu le billet de Jean-Luc Mélenchon ci-dessus, dont le titre est, je vous le rappelle "Strauss-Kahn et l'arnaque socialiste".

  7. Redon dit :

    Monsieur, citoyen, camarade Mélenchon
    C’est avec intérêt que j’ai lu vos livres « L’autre gauche » et « Qu’ils s’en aillent tous ».
    Enfin un politique qui explique la situation et qui propose des remèdes dans un langage compréhensible. De la bonne pédagogie, je prends « la politique expliquée aux nuls » ne peut que faire du bien.
    Syndicaliste à la retraite, je pense rejoindre bientôt le PG. En 1990, j’étais contre le livre blanc des retraites de Rocard par une simple analyse qui démontrait le transfert des cotisations vers les produits financiers. Pour la CSG, j’étais contre pour la bonne raison qu’une budgétisation finie toujours vers une privatisation et on y arrive. Pour la loi Aubry j’étais contre en expliquant ce qui en a découlé, la casse du Code du Travail. Bien sur contre Maastricht, contre les socials-traitres (PS) comme disaient les gauchistes en 70. J’étais l’éternel râleur des positions syndicales et je continue, avec des arguments bien sur.

    Le dernier : que pensez-vous d’un général qui voit ses troupes grossir et gagner sur le terrain et qui ne conclue pas la victoire ? Mais chut, tout se jouera en 2012, si on s’en rappelle bien sur !
    Cependant, j’ai trouvé une erreur de taille dans votre livre, ou plutôt une omission fondamentale.
    La défense de la République Une et Indivisible sous les termes Liberté Egalité Fraternité Laïcité.
    J’explique. Les français ont voté contre la régionalisation par référendum sous De gaulle. Les Corses et les DOM TOM ont voté contre la régionalisation et pourtant son application continue avec la bienveillance de TOUS les partis. Nous assistons à un retour de société identique à la royauté avec ses comtés, ses diocèses et ses paroisses. Traduit en 2010 par région, communauté urbaine, communauté de communes. Pour 100 euro donné par l’Europe, la France a donné 120 euro ; où est l’avantage ? Tous les représentants seront nommés, donc on en fait un métier et non une fonction. Les députés ne servent plus qu’à...

  8. Michel Matain dit :

    @ 257 Jacques G

    Je répète la question : quel est le député communiste ou apparenté qui n'a pas eu en face de lui un candidat socialiste à affronter au premier tour ? Si "c'est incontestable", la réponse doit être très facile, alors s'il vous plait des noms, des faits, du réel !

  9. Louis st O dit :

    Je rejoins @Zora, enfin un rassembleur, le blog Métamorphose de Patrice Cohen-Seat.
    Vous devriez le lire, on évitera toutes les gueguerre sur ce blog.

    Qu'il puisse être entendu par toutes les composantes du Front de Gauche.

    Louis

  10. Michel Matain dit :

    @ 257 Jacques G

    Vous avez raison pour une députée du Front de Gauche : Martine Billard. Au premier tour des législatives, elle était la candidate commune des Verts et du PS. A ma connaissance c'est le seul député communiste ou apparenté ou Parti de Gauche qui ait bénéficié d'un soutien socialiste au premier tour.

  11. Jean Jolly dit :

    marg dit:

    Ah bon et le taux d'emploi des "jeunes" ? et la productivité ? etc etc
    Je crois qu'il ya des paramètres que tu oublies

    Oui, sans oublier l'excuse bidon de la démographie pour justifier la réforme régressive des retraites. N'importe quelle personne sensée comprend aisément que si nous vivons plus longtemps et en bonne santé c'est grâce à un départ à la retraite le plus tôt possible. Or, quelles vont être les conséquences de cette boucherie sociale pondue par Sarkozy et son équipe ?

    1) Les déficits de la sécu vont exploser.

    2) Les déficits de l'Unédic vont exploser.

    3) Les bénéfices des assurances vie et vieillesse vont exploser.

    4) Les bénéfices des entreprises funéraire vont exploser.

    A terme, la sécu disparaitra, voire même les allocations chômage + baisse de la démographie à moyen terme.

    Progrès social = décroissant à l'infini.

    Progrès du capital = croissant à l'infini jusqu'à la destruction finale de la planète.

    Il me semblait pourtant que René Descartes était philosophe et mathématicien.

  12. Christian B dit :

    @ Descartes

    Les 10 points passés du travail vers le capital correspondent à 195 milliards d'euros par an selon Jean-Luc Mélenchon dans son dernier livre, il donne également un lien sur le site'eurostat'qui décrit ces chiffres.

    Avez-vous une explication claire et plausible? dans votre tableau en lien, ce n'est pas très clair, on donne des chiffres (c'est quoi un pourcentage ? de quoi ? ou autre ?) sur les salaires.
    Mais cela ne suffit pas, il y aussi les milliers d'emplois perdus (chomage) et délocalisés.

    De même d'ou tirer vous le chiffre de 22000 euros ?
    Prenez-vous tous les revenus y compris ceux des paradis fiscaux,dans la recette du gateau ?

    Et 22000 euros pour qui ? chaque français ?
    ou travailleurs potentiel ? ou salarié actuel ?

  13. julie dit :

    @descartes et Prolo du Biolo
    petit rapple de l'excellent blog de F.Lordon et son article sur
    A propos de 10 points de PIB Le paradoxe de la part salariale
    se trouve ici http://blog.mondediplo.net/2009-02-25-Le-paradoxe-de-la-part-salariale#forum

    Cela pourrait vous inciter à discuter là-dessus, moins stérile que de jeter des chiffres sur le clavier qui demande interprétation. Parce que la discussion est absolument nécessaire!

  14. Anny Paule dit :

    Les échanges entre Michel Matain et Jacques G m'interpellent et rejoignent mon questionnement.

    J'avais vécu de l'intérieur les "collectifs unitaires" de 2006, assisté en direct au fiasco de Saint Ouen en décembre 2006, puis à la prise en otage de tous les citoyens engagés dans ces "collectifs" quand la direction du PC a décidé de lancer MGB comme représentante légitime de ces mêmes "collectifs"... Il est des choses que l'on n'oublie pas !
    De sorte que, lors du meeting inaugural de novembre 2008, créant le PG, dans le même lieu, j'avais eu l'impression qu'une page était en train de se tourner, que nous allions enfin construire ce Front attendu ! Jean Luc acceptait la main tendue de MGB, la première pierre du front venait d'être posée.
    Depuis, il s'est passé bien des choses. Dans notre grand Sud Ouest, Jean Luc a gagné son poste de député européen... les Régionales ont eu lieu, avec pas mal de remous et d'empoignades... les Cantonales se préparent et les discussions ne sont pas faciles...
    Le PG est tout neuf, c'est un "petit" parti, sans grands moyens, avec un nombre d'adhérents et de militants réduit, "ON" le lui fait sentir !
    Les délibérations ne sont pas closes mais on peut dire que rien ne coule de source !
    J'envie ce Limousin "adulte" qui a su fédérer tout l'arc des gauches et qui s'est imposé comme une force avec laquelle il va falloir compter !
    Je ne sais comment vont se passer ces prochaines cantonales : si les camarades du PC nous concèdent quelques têtes de liste et pas simplement des hypothétiques suppléances, si toutes les composantes ont voix au chapitre, alors tous les espoirs seront permis ! Rien n'est encore joué !
    De sorte que, pour les présidentielles de 2012, sans vouloir jouer les Cassandre, je crains que Jacques G n'ait des intutions correspondant aux miennes !
    Comment faire entendre raison et sagesse à des gens qui s'abritent derrière un passé qui n'est plus de mise et nous fera plonger ?

  15. argeles39 dit :

    @Descartes # 246

    Ce n'est pas moi qui vais arbitrer le débat, je n'en ai pas les compétences et les économistes eux-mêmes ne sont pas d'accord entre eux.

    Une remarque qu'en même sur le tableau que tu mets en évidence. Je ne suis pas sur de bien l'interpréter, mais voilà la lecture que j'en fais :
    Entre 1980 et 2009 la part des salaires dans la Valeur Ajoutée est passée de 62.6 % à 58.4 %, alors que la Valeur Ajoutée est passée de 397 Milliards € à 1722 Milliards €. Le delta sur la part des salariés serait donc de - 4.2 %, ce qui fait quand même un manque à gagner de 72 Milliards €, de quoi soulager la sécurité sociale.
    A contrario la part non consacrée à la rémunération du travail passe de 37.4 % à 41.6 %, ce qui fait en valeur absolue un passage de 148 Milliards € à 716 Milliards €, il semble donc y avoir des marges pour financer "l'état providence" quitte à gaver un peu moins l'oligarchie.

  16. Descartes dit :

    @Christian B (#264):

    Les 10 points passés du travail vers le capital correspondent à 195 milliards d'euros par an selon Jean-Luc Mélenchon dans son dernier livre, il donne également un lien sur le site'eurostat'qui décrit ces chiffres.

    Correction: Jean-Luc Mélenchon donne dans son livre un lien vers la page d'accueil du site Eurostat. On n'y trouve aucune "description de ces chiffres".

    Avez-vous une explication claire et plausible?

    Oui: Jean-Luc Mélenchon s'est foutu le doigt dans l'oeil. Cela arrive aux meilleurs.

    ans votre tableau en lien, ce n'est pas très clair, on donne des chiffres (c'est quoi un pourcentage ? de quoi ? ou autre ?) sur les salaires.

    Le tableau est très clair: la première ligne du tableau donne le pourcentage de la valeur ajoutée qui sert à la rémunération des salariés. Celle-ci passe de 61,9 en 1979 à 58,4 en 2009. Les salaires ont donc perdu tout au plus 6,5%, et non pas 10%.

    Mais cela ne suffit pas, il y aussi les milliers d'emplois perdus (chomage) et délocalisés.

    Aucun rapport. Il ne s'agit pas de ce que chaque travailleur a perdu individuellement, mais du partage global entre salaire et profit.

    De même d'ou tirer vous le chiffre de 22000 euros ?

    Vous le trouverez dans le tableau INSEE donnant la distribution des niveaux de vie ici. Ce tableau donne d'ailleurs la distribution des niveaux de vie par déciles.

    Prenez-vous tous les revenus y compris ceux des paradis fiscaux,dans la recette du gateau ?

    Oui.

    Et 22000 euros pour qui ? chaque français ? ou travailleurs potentiel ? ou salarié actuel ?

    Pour chaque résident en France. On parle ici de "niveau de vie", qui est un indicateur plus précis que le revenu dans le sens où il prend en compte la richesse utilisée par chacun et non sa fiche de paye (ex: femme au foyer épouse d'un cadre).

  17. Michel Matain dit :

    @ 267 Anny Paule

    Personnellement, je ne suis pas membre du PCF même si j'en suis proche. Lorsque le Parti de Gauche s'est créé et que dans la foulée s'est créé le Front de Gauche, je me suis dit que pour la première fois depuis longtemps il y avait du nouveau à gauche en France. Le Front de Gauche c'est un espoir énorme, comme Die Linke en Allemagne. Die Linke ce sont des ex-communistes (de RDA) et des ex-gauchistes et ex-socialistes de gauche (de l'Ouest) qui font le pari réussi d'arriver à travailler ensemble, de construire une maison commune. A travers le Front de Gauche une alliance du même type est possible. Mais il faut avoir du respect pour ses partenaires. Je suis ici souvent stupéfait des commentaires sur le PCF qui relève de l'ignorance ou du fantasme. C'est sur que ce n'est pas un parti facile. Il a une histoire pour le moins complexe. Mais ce n'est pas une raison pour raconter n'importe quoi à son sujet. Aux moments des régionales, il a été écrit ici mille fois en parlant des élus communistes "ils vont à la soupe"... Plusieurs fois ces derniers temps est revenu le thème des élus communistes dépendant du PS. Oui au second tour les communistes ont bénéficié des voix socialistes et réciproquement. La tactique du désistement à gauche en faveur du mieux placé au premier tour a toujours été défendu par Jean-Luc Mélenchon. Et cette tactique parait être remise en cause par certains. La conséquence serait catastrophique : il n'y aurait quasiment plus que des élus de droite en France. Est-ce le but recherché ?

  18. Gerard Blanchet dit :

    Il me revient en mémoire la chanson "le mouton noir" compagnie Jolie-Môme et qui avait fait un malheur en 2005. Une des dernières strophes de la chanson "l'émancipation des moutons sera l'oeuvre des moutons eux-mêmes" paraphrasant la phrase de Marx. Toujours d'actualité en 2010. Et si chacun et chacune d'entre nous comme à l'hiver 2004 portait le débat dans sa propre famille et ouvrait la discussion sur l'alternative politique à la hauteur du mouvement social que chacun a vécu cet automne, à la fois dans les mesures à prendre et dans l'outil pour les porter dans les institutions. En 1936 les urnes avaient précédé les luttes. Au début de la décennie 2010 ce sont les luttes qui ont précédé. Soyons à la hauteur et exigeons des partis politiques existants qu'ils se TRANSCENDENT pour construire le PFP2012 capable de porter l'alternative (et non bien sûr une seule alternance à l'américaine) attendue par notre peuple. Il ne faut pas attendre le bon vouloir des partis existants qui auront toujours de bonnes raisons pour freiner ou faire capoter de fait cette alternative. Avant que la petite musique que plusieurs relèvent dans ce blog ne deviennent cacophonie assourdissante, reprenons nos affaires en main et créons partout dans le pays des comités pour ce faire. C'est URGENT et ABSOLUMENT nécessaire. Il faut que ce front populaire en construction soit l'affaire du peuple lui-même à la fois dans ce qu'il veut et dans l'outil pour le porter. La question du dépassement (je préfère l'idée de transcendance) semble une question taboue notamment au PCF. Faisons en sorte que tous ceux d'entre nous qui sont encartés posent cette question dans leur parti ou organisation afin que les congrès de 2011 en débattent. C'est la seule solution pour sortir par le haut d'une déception dont personne ne se relèverait. Bien vu le blog de P. Cohen-Seat. En voilà un qui a sacrément bien évolué. Je suis sûr que si en 2011 le PCF réussissait cette mutation notre peuple lui en...

  19. Descartes dit :

    @Anny Paule (#265)

    J'avais vécu de l'intérieur les "collectifs unitaires" de 2006, assisté en direct au fiasco de Saint Ouen en décembre 2006, puis à la prise en otage de tous les citoyens engagés dans ces "collectifs" quand la direction du PC a décidé de lancer MGB comme représentante légitime de ces mêmes "collectifs"... Il est des choses que l'on n'oublie pas !

    Faut croire que si... parce que moi aussi j'ai vécu l'affaire "de l'intérieur", et mon souvenir est légèrement différent. D'abord, la direction du PCF n'a jamais "lancé MGB comme représentante légitime des collectifs". La direction du PCF a proposé MGB comme la proposition des communistes pour être candidate commune, mais ce sont les militants communistes, membres de plein droit des collectifs, qui ont voté et fait d'elle la "candidate légitime". Et ensuite, si quelqu'un a été "pris en otage", c'est plutôt le PCF lorsqu'un certain nombre de "personnalités" qui ne représentaient qu'elles mêmes et un certain nombre de "groupuscules" guère plus représentatifs ont prétendu imposer à un parti de 120.000 militants leurs candidatures. Ceux qui en veulent au PCF n'ont toujours pas compris qu'on ne peut pas faire comme si les rapports de force n'existaient pas. Le PCF est - et de loin - la principale composante du FdG. Le simple fait démocratique donne à ses militants le choix du candidat du FdG. C'est à eux de choisir: ils peuvent donner leur préférence à un candidat non-communiste, mais ils peuvent aussi (et c'est logique) désigner l'un des leurs. Et s'il y en a encore qui croient qu'ils vont forcer la main au PCF, ils se gourent. Le PCF en a vu d'autres...

    Si vous voulez un candidat qui ne soit pas du PCF pur jus (au hasard: Jean-Luc Mélenchon), alors vous avez intérêt à convaincre les militants communistes de voter pour lui avec des arguments qui soient acceptables pour eux. Les agresser est totalement contreproductif.

  20. Le rebelle dit :

    Témoignage sur la manipulation sournoise des instituts de sondage

    Bonjour à tous

    Je profite de l'occasion que j'ai de m'exprimer sur ce blog, pour vous faire part de mon témoignage sur l'odieuse manipulation des instituts de sondage en défaveur de Jean-Luc Mélenchon et du parti de gauche:

    J'ai donc été contacté aujourd'hui par téléphone par l'institut de sondage IPSOS.

    Durant prés de 15 minutes j'ai dû répondre à toute une série de questions portant sur les différentes actions et réformes entreprises par le gouvernement concernant les 6 derniers mois.
    A chaque fois je devais donné un avis: trés favorable-favorable-sans avis-défavorable-trés défavorable. Je ne me suis pas privé de profiter de ce sondage pour dire tout le bien que je pensais des actions de notre gouvernement... en particulier en ce qui concerne la réforme des retraites :)

    Mais ce qui m'a contrarié fortement c'était la dernière question: de quel parti politique vous sentez-vous le plus proche?
    En effet, j'ai eu le choix entre tous les partis politiques: extreme gauche-PCF-PS-Centre-UDF-UMP, etc... meme le FN était dans la liste. Mais le Parti de Gauche? nada!

    Et lorsque j'ai fait part de mon indignation à la personne qui m'interrogeait, celle-ci avait l'air fort contrariée... D'autant que je lui ai bien signifié que le PG faisait partie du paysage politique depuis au moins 2 ans et qu'il avait fait un score honorable aux dernières élections. Pourquoi n'était-il donc pas présent dans la liste? La personne n'a pas su me répondre, et c'est défilé avec, il fallait s'y attendre: "désolé mais ce n'est pas moi qui fait les questions..."

    Voilà encore un exemple de la façon sournoise et odieuse dont le PG et Jean-Luc Mélenchon sont exclus volontairement par nos valeureux médias...

  21. Jean Jolly dit :

    @ Michel Matain post 268.

    J'aimerais avoir ta positivité mais dans ma région il semblerait que le PC préfère opérer des alliances avec le PS plutôt qu'avec le PG et GU pour les cantonales. Pire encore, en se servant de l'étiquette Front de Gauche. A priori, le PCF fonctionnerait à voile et à vapeur, je parle bien sûr des dirigeants car beaucoup à la base s'interrogent sur cette position quelque peu ambigüe.

    Il est impératif que cette situation s'éclaircisse avant 2012 car déjà qu'il est compliqué de rallier le NPA, nous risquons la catastrophe, ce qui serait dommage sachant que le Front de Gauche est le seul espoir de nous sortir de la politique libérale et capitaliste.

  22. Berdagué dit :

    Désolé Danielle-73- nous n'irons pas aux primaires du Psoc-libéral ; nous avons un emploi du temps surchargé pour l'élaboration du programme d'une alternative et non d'une alternance plus ou moins kif-kif.
    Michèle -213- effectivement trop de "strass",paillettes" pour mettre à la marge les pensées crédibles d'une alternative possible. Les Lettres, le langage LALANGUE (cf LACAN), Fonction de la Parole et Champ du Langage(du mème), la lecture.....sont la base pour essayer de décrypter ce Réel, sans oublier le symbolique et l'imaginaire.
    La politique est noble et enthousiasmante comme pour le NON en 2005, là ou ça se corse c'est pour ces présidentielles médiatisées par l'image impérieuse,omni présente avalant,mettant au rencard tout écrit énoncé et en instance de réalisations si........
    Merci à "je dis tout"-251- pour le blog de Patrice Cohen-Seat, la vérité ne peut se dire toute du penseur Lacan doit nous aider à être modeste pour des projections fumeuses, spéculant sur les intentions futures du P.C.F.quant à leur "obligation" d'une candidature de ce parti en 2012. Patrice,d'"Espaces-Marx" reflète très bien les analyses du Parti et leurs interrogations. et décision future..........!

  23. Michel Matain dit :

    @ 272 Jean Jolly

    Je n'habite pas le Limousin mais les Alpes de Haute-Provence, c'est pareil avec le soleil en plus : pour les cantonales dans ce département le Front de Gauche et le NPA partent ensemble unis à la bataille. Et c'est super, tout le monde à gauche en est content sauf les socialistes, ça va de soi, ils risquent d'en perdre un siège.

  24. doray nico dit :

    @ Descartes et à tous les affolés de la croissance...
    Faudrait quand meme qu'on vous previenne que la croissance et l'abondance nuisent gravement à la planète et à notre entourage.
    Faudrait bien qu'un jour on mette le logiciel à niveau parce que ça fait un peu peur, quand même, vos commentaires savants, vos virgules et vos pourcentages.
    Bah wé le bien commun ya qu'ça; une vie simple pour tout(es.'tain ça fait peur! T'inquiète on s'y fait bien à être sans avoir.,.

  25. jm turmel dit :

    Je vous invite à lire le blog Metamorphose de Cohen-Séat Patrice.
    Membre du pcf, je pense exactement comme lui. Nous sommes nombreux dans mon parti à réfléchir de la sorte,malheureusement c'est une réalité, des peurs existent. Certaines en toute bonne foi,d'autres,par crainte de perdre leur situation de rente...ou par repli identitaire beaucoup plus inquiettant
    A lire les comptes rendus du CN,parfois c'est moi qui ait peur, mais pour l'avenir du FdG.

  26. Michel Matain dit :

    @ 271 Le rebelle
    le PG avait fait un score honorable aux dernières élections

    Je connais le score du Front de Gauche aux dernières élections. Pas celui du Parti de Gauche. Peux-tu me le donner ? Merci.

  27. Jake dit :

    Arnaque ou pas arnaque, on est en train de nous vendre une finale NS / DSK au second tour. Circulez, y'a plus rien à voir, les autres sont, soit des rigolos, soit des populistes dangereux.
    Et que leur score soit de 60/40 ou de 40/60, il sera toujours de 0 pour nous!
    Pour tous les gens avec qui je discute, Jean-Luc Mélenchon est populiste, il ne pense qu'à flatter les pauvres pour mieux les tromper avec de fausses promesses. Voilà, çà c'est fait!
    Et là, tu rames pour remonter le courant en partant d'aussi loin. T'as beau avoir lu Mélenchon et Généreux tous les soirs, c'est galère!
    C'est plus facile de racontrer des conneries au grand journal, sur TF1 ou TF2, que de parler sérieusement de politique.
    Tout çà pour dire quoi? Que personne ne se soucie de savoir ce que pense réellement DSK. C'est un gars sérieux (patron du FMI bordel!), marié avec Mâme Sinclair, Socialiste bon teint depuis des lustres, et que ce sera vachement mieux que le petit Nicolas.
    Donc, faut pas trop rêver sur 2012, les jeux sont faits d'avance. Serrons les rangs, arrêtons les taquineries avec le PC, le NPA, etc... et construisons lentement et sûrement. Y'a rien à craindre (à part nos sous), ils ne vont pas nous rendre plus heureux.

  28. jean ai marre dit :

    @ 234 et les autres de DESCARTES ceux qui veulent Le tout social

    J'en connais d'autres qui se battent pour une " autre " politique industrielle (ce qui est différent de véritable) qui consisterait à avoir un objectif industriel et non à être inféodé aux résultats immédiats pour des profits instantanés.
    Comme dit Le Prolo du Biolo,, le gâteau existe et il peut être encore plus gros,(si on lui escamote pas des parts) pour mener une autre politique sociale.
    Ce n'est pas faire du tout social que de demander une existence plus humaine et digne pour les plus démunis.
    Avoir un salaire et coucher dans une caravane, ça ne t'interpelle pas ?
    En France c'est 8 millions de personnes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, et encore parce que les aides existent. C'est du tout social cela ?
    Demander une fiscalité équitable, dérange qui ? C'est aussi dans la discussion du tout social ?
    En France, les impôts représentent 45 % du PIB, contre 36,9 % en moyenne dans les pays de l'OCDE et 27,2 % en Corée du Sud.Maintiens tu que nous sommes mieux lotis que les autres pays ?
    Et que dire sur l'impôt sur le revenus qui ramène 50 milliards à l'état alors que celui des sociétés est de 49,3 milliards ?
    La taxe d'habitation et taxe foncière ramènent 46 milliards.

    Avoir une réflexion sur l'impôt des sociétés, ne serais ce que pour gommer les inégalités et augmenter la taille du gâteau, c'est aussi faire du tout social ?

  29. Anny Paule dit :

    @ Michel Matain 268
    Je suis désolée que vous ayez mal interprété mon propos.
    Loin de moi l'idée de dire "n'importe quoi", de dire "qu'ils vont à la soupe" les camarades du PC ! J'ai d'excellents rapports avec nombre d'entre-eux, et nous avons plus de points communs que de différends.
    Relisez mon texte ! Ou alors, je me suis très mal exprimée ! Le langage est souvent source de malentendus !
    Ce que j'ai tenté d'expliquer, c'est la difficulté vécue avec certains camarades communistes que l'on pourrait qualifier d'"intégristes" et qui ne sont pas encore mûrs pour le partage ou pour le Front. Ceux-là vivent sur des idées du passé. Ceux-là préfèrent, dans nos débats pour les cantonales, se présenter en tant que PCF et surtout pas en tant que Front de gauche. Le problème, c'est qu'ils sont encore nombreux, surtout parmi les plus âgés, à avoir du mal à cerner la réalité et l'urgence du moment
    Ce sont les mêmes qui ont tout bousculé en décembre 2006, sans avoir attendu le résultat de la consultation en cours.
    Nous avons encore du chemin à faire pour que nos idées partagées ne soient plus attachées à des étiquettes partidaires mais soient réellement portées par un Front aussi large et ouvert que possible, et exprimées dans un programme.
    Mes craintes se situent à ce niveau précis : un Front, c'est un partage dans l'intérêt supérieur du peuple, ce n'est plus une histoire de partis, c'est la volonté de transcender son appartenance pour que l'ensemble soit gagnant : l'ensemble, c'est le Peuple qui n'en peut mais.
    Du reste, Patrick Cohen Seat l'exprime très bien, en tant que communiste (cf : http://www.cohen-seat.fr). Il n'y a pas qu'au PG que les doutes soient installés !
    J'espère que le Front sera à la hauteur de nos espérances, c'est tout ! Mais c'est plus qu'urgent !

  30. JULES IMPRÉCATEUR dit :

    Quels sont les arguments du NPA pour ne pas intégrer le Front de Gauche ?

    Il y a des milliers de sympathisants des organisations anti-libérales qui sont hors du débat sur la nécessaire structure unitaire capable de réfléchir, d’agir ou de participer à des élections.
    Des différences politiques, voire stratégiques, ne devraient pas les empêcher d’être accueillis dans des structures unitaires, quand ils ne sont pas convaincus de rejoindre telle ou telle organisation.
    Comment s’y retrouver quand on voit des pratiques locales qui associent, ici le PC avec le PS, là le Front de Gauche avec le NPA. Il y a, devant de telles incohérences,de quoi dérouter les sympathisants
    Un peu de clarté ne nuirait pas.

  31. VERGNES dit :

    @ Jean Jolly 272

    Etant de la même région que toi, je tiens à préciser que le PG ne souhaite pas se présenter avec le PC et le PG a rencontré le NPA pour envisager des candidatures communes. Le NPA est ouvert à une telle éventualité et de l'ouvrir aux autres orgas de la gauche radicale.
    Malgré cette situation il n'est pas impossible que le PC se présente sous le sigle FdG, mais cela ce n'est pas mon problème.

    Contrairement aux affirmations mille fois répétées sur ce blog, le NPA n'est pas dans un repli identitaire, mais ne fait des alliances électorales que sur la base d'un programme clairement anticapitaliste et indépendant d'une gestion avec le PS, c'est pas compliqué à comprendre.

    Affirmer que le NPA se complait dans un repli identitaire a l'avantage pour ceux qui l'affirment d'éviter de parler du programme en se contentant de fustiger le NPA comme le vilain petit canard qui ne veut pas rejoindre les gentils "unitaires " du FdG dont le seul leit-motiv est "Tous ensemble, tous ensemble", oubliant de dire pour faire quoi et pour aller où? et avec qui ?
    L'unité n'est pas une fin en soi, c'est un moyen pour atteindre un objectif. Le débat préalable c'est l'objectif pas le moyen.
    Ne pas confondre l'unité et l'unitarisme.

  32. Bruno Rivier dit :

    Un réflexe de 2005 m'impose de systématiquement pointer toutes citations vers les "originaux".

    Voici le lien vers l'intégralité du discours du vendredi 19 novembre commis par DSK au titre de directeur du FMI
    http://www.imf.org/external/np/speeches/2010/111910.htm
    ...où l'on pourra constater que J.L.Mélenchon a fort honnêtement traduit les mots de DSK

  33. lionel-pg44 dit :

    276 jm turmel

    Tu as raison, camarade, vous avez un sacré boulot à faire.
    Je viens de lire le blog que tu nous as conseillé, on y trouve en effet le noeud du problème : le réflexe identitaire d'un certain nombre de camarades communistes et leur peur de se faire bouffer, comme vous avez été marginalisés par le PS depuis 30 ans.
    Mais comment expliques-tu que des fédés communistes, comme celle de Loire Atlantique, aillent faire un fois de plus alliance avec le PS pour les cantonales et les sénatoriales, flinguant le Front de Gauche ? Ils n'ont pas de sortants, pas d'espoir, non plus, de gain de canton. Un renvoi d'ascenseur pour avoir eu quelques élus communistes aux régionales ? Le besoin de pognon pour faire bouillir la marmite fédérale ? C'est triste de voir ce grand parti ouvrier réduit à mendier et squatter chez les "riches" sociaux libéraux des Pays de la Loire !

  34. Jake dit :

    Et bien, vous voyez qu'il y a du boulot avant de rêver à gagner une présidentielle !
    J'aime bien les communistes (j'ai un élevage dans la famille) mais faut admettre qu'ils sont un peu has been, pas au niveau des idées, mais au niveau dialectique. Ils croient encore avoir le monopole de la vraie gauche.

  35. lionel-pg44 dit :

    282 VERGNES

    Salut camarade, nous avons rencontré le NPA lundi dernier et rencontré jeudi, à sa demande, la fédé 44 du PCF qui nous a annoncé un accord passé avec le PS pour les cantonales et les sénatoriales. Le canal hystérique a encore frappé, comme il l'avait fait pour les élections régionales contre la décision majoritaire des camarades communistes du département de faire une liste "FdG élargie" (je sais que tu n'aimes pas) au NPA, aux Alternatifs, à la Fase... Merci à eux de nous avoir empêché de dépasser les 5%.
    Exit, donc, le PCF 44 pour faire vivre le FdG.
    Ce sera donc, vraisemblablement, une alliance PG, NPA, Alternatifs sur des cantons ciblés et significatifs comme Notre Dame des Landes où nous dirons, une fois encore, non à l'Ayraultport.

  36. eric dit :

    A tous;
    Plusieurs choses:
    En ce qui concerne cette sorte de batailles des partis que vous semblez mettre en avant ici,je rappelle que dans son discours de cloture Jean-Luc Mélenchon a dis que s'il le fallait,son parti était près à se dissoudre dans le front de gauche;
    En ce qui concerne l'économie,il me semble que si j'ai bien compris,les salaires devraient être tous relevés,pour relancer l'économie;quand on sait que dans tout les domaines ceux-ci n'ont pas été augmenté depuis 2 ans voire depuis 5 ans;
    Se référé aux économistes atterrés qui préconise la relance par l'augmentation des salaires;
    Aller chercher l'argent là où il se trouve,et avec tout les passes-droits qui éxistent il y a de quoi faire;
    Mais je comprend qu'il y en aient qui jouent petit bras;mieux vaut baisser la tête!c'est ça!
    La différence fondamentale entre les échanges sur ces points sur ce blog et les affirmations de Jean-Luc Mélenchon est que lui le dit haut et fort,qu'il a les moyens de le faire et qu'il le fera;
    Alors sinon Jean-Luc Mélenchon est un abruti c'est ça!C'est un kamikaze qui va se cramer,se ridiculiser devant l'oligarchie!?
    Je vais juste recopier bêtement la fin de l'introduction du livre de JLM:
    "Ce livre est volontairement bref:C'est un croquis sommaire sur la façon d'engager notre révolution citoyenne si les urnes le décidaient.Je prend volontairement mes désirs pour des réalités.Ca leur donne la force de contagion.Cette méthode me semble stimulante.C'est la radicalité comme je la comprends:très concrète et gouvernementale"(cf page 20)
    Comptez sur moi pour des piqûres de rappel

  37. Laak dit :

    Bonjour Jean-Luc
    Je lis ton blog avec assiduité depuis plusieurs mois et je le trouve passionnant. Il éclaire mes lanternes et affermis mes convictions. Pour les socialiste la bataille est déjà perdue, ils sont inaudibles et incompréhensibles leurs gue-guerre en interne les dé-crédibilisent, tu as un autoroute devant toi, prends la place qu'il te reviens, prends ma voix, je te la donne.
    Amitié

  38. Jean Emmanuel dit :

    Suite de mon post de toute à l'heure sur BHL :

    Ma religion est faite, entre l'Etat et la Bourse, je choisis la Bourse" de l'esclavagiste BHL (Globe N°9 Juillet-Septembre 1986)
    « Les travailleurs se contentent des ruisseaux et rivières pour s’alimenter en eau. Nous avons fait ce constat à la SHM où les cadres possèdent de l’eau potable par le biais d’un château d’eau aménagé pour la circonstance tandis que les travailleurs doivent parcourir plus d’un kilomètre pour s’alimenter dans une rivière. Ces travailleurs sont exposés aux maladies car cette eau est polluée par des poussières et d’autres substances. » Fin novembre 1996 où BHL est l’unique patron de la Bécob, une épidémie d’Ebola va même se déclencher à la SHM faisant quatre morts sur les cinq cas déclarés. Les travailleurs étant considérés comme des semis-esclaves, rien n’a été organisé dans le sens de leur épanouissement. Seuls les cadres ont la télévision alors que les travailleurs n’ont ni télé, ni radio… » (Ebola Hemmoragic Fever outbreaks in Gabon 1994-1997, Infection Diseases Society of America, 1999)

    Guy Carlier sous pression

    France Inter Mars 2003

    “ A ceux qui pourraient penser que nous vivons une époque étrange, où un philosophe procède à l’oraison d’un marchand d’armes, je répondrai que BHL n’est pas un philosophe. C’est également un mondain, un pilleur de forêts africaines et un opportuniste, et c’est à ce titre qu’il a écrit ce petit hommage puisque Lagardère était son éditeur »

    BHL par l’intermédiaire de Pinault va faire passer un message très clair au chroniqueur insolent via Stéphane Bern. « Dites à Carlier de se calmer, sinon tout cela va mal finir pour lui. Qu’il pense un peu à sa carrière ». Tout cela se passe dans l’avion du milliardaire à la pentecôte 2004, avion qui emmène S.Bern à l’île grecque de Paros

    (Source: Le Livre : Une imposture Française de Nicolas Beau et Olivier Toscer)

  39. Berdagué dit :

    à Anny Paule -280- les doutes chez les Communistes ?
    C'est clair dans l'écrit de Patrice Cohen-Seat : à propos d'un sondage éventuel : ".....indications utiles sur la question. ça désignerait aujourd'hui Mélenchon ? Surement. Et si c'est encore comme ça dans quelques mois, et bien ce sera lui."
    Pas de quelconques doutes à avoir ce sera un/une candidat-te le meilleur du FdGauche se présentant avec le Programme clair et précis, sachant que notre candidat devra avoir un sacré caractère,une excellente culture,ètre du Peuple,des réponses argumentées et une gouaille d'"homme d'Etat" pour contrer non seulement l'autre mais surtout des médiatocrates à la botte du capitalisme motifère.
    Programme + Candidat Victoire en 2012
    Ils en ont,déja très peur, c'est bon signe. Au boulot !

  40. Jean Emmanuel dit :

    "pour me comparer à Le Pen"

    De la part de BHL de vous attaquer là-dessus est minable, sachant qu'il protège son pote François Pinault qui a flirté milieu année 70 avec l'extrême droite c'est se foutre du monde. Mais BHL est ami avec tous les gens du CAC 40, dont Pinault, Lagardère, sans oublier Marianne, SOS Racisme pour qui il a fait verser de l'argent etc.....Tout ceci est bien expliqué dans "une imposture française" mais ne comptez pas trop sur la presse pour vous en parler, puisque BHL en tient une bonne partie pour ne pas dire toute.

  41. bernard dit :

    Bon le débat interne du FG est lancé,et c'est bien,il faut se positionner au delà de forums sur le programme partagé qui ne feront que l'objet de rhétorique autour des cinq grandes lignes clairement énoncées par Jean-Luc Mélenchon depuis avant l'été,il faudra attendre janvier ou février... Y aura t-il des primaires au sein de l'autre gauche?une autre forme de désignation,démocratique ou non, après des tractations au sein des appareils,l'ego l'emportera t-il sur le collectif?ou l'inverse?
    J'ai donné mon avis,certains le partage,d'autres poussent des cris d'orfraie,le PG,la GU joueront le jeu,je le jouerai,en sera t-il de même pour le PCF?Au delà,que feront les socialistes lors de désistements potentiels en faveur de candidats avec l'étiquette PG(ou FG?) lors des cantonales,et inversement?Quid des gauchistes stigmatisés,y compris par Jean-Luc Mélenchon.
    Autant de questionnement,y aura t-il des réponses ?
    Qu'on ne me rétorque pas qu'il est trot tôt,les journalistes vont poser ces questions,et il ne faudra pas botter en touche

  42. Pierre34 dit :

    @Jacques G

    Pourquoi faire toujours l'amalgame entre les candidats et les électeurs qui votent ? Il faut vivre dans le concret, les députés communistes qui ont été élus avaient, au premier tour sauf cas exceptionnel, à affronter un candidat PS et c'est parcequ'ils sont arrivés en tête de la gauche qu'ils sont restés, pour le deuxième tour, le seul candidat de gauche.

    Même si certains candidats socialistes avaient du mal à digérer cela, ils se désistaient parce qu'ils savaient que leur électorat du premier tour ne les suivraient pas s'ils adoptaient une attitude différente.

    Il ne suffit pas de lancer des affirmations pour qu'elles deviennent "réalité". Affirmer que l'étiquette FdG est moins attractive que celle du PCF seul est une absurdité sans nom. Sur quel élément objectif vous basez vous ?

    Quand au billet de Jean-Luc Mélenchon (ci-dessus) il s'adresse à l'ensemble du peuple de gauche, électeurs socialistes compris, pour une mise en garde salutaire face aux dirigeants du PS et surtout à DSK, qui, sous couvert d'un langage de gauchisé, tentent de nous entrainer de nouveau dans une aventure libérale, du même style, et même peut-être pire, que celle du traité de Lisbonne dont nous voyons, actuellement, les effets extrêmement négatifs sur les pays européens.

    Nous devons considérer que les électeurs socialistes sont libres de leur choix et l'élection des députés communistes n'a rien à devoir au PS en tant qu'organisation.

    Quand au fait que je ne fasse que constater, c'est encore un raccourci, plein de mauvaise foi, je pense que les choses doivent être dites pour que chacun prenne conscience de ses responsabilité.

    Quand à votre affirmation que le PCF n'acceptera pas de candidat non issu de ces rangs, c'est lire dans le marc de café ou comme dit Jean-Luc Mélenchon "interroger un foie de volaille".

    Je considère que le PCF le PG et tous les autres à gauche sont des gens responsables et que la meilleure candidature sera choisie, le moment voulu, pour ne pas...

  43. Jean Emmanuel dit :

    "Pour DSK, c’est la réduction du temps de travail qui est la cause du chômage."

    Amusant quand on sait que c'est lui avec M.Aubry qui ont fait les 35h

  44. Jean Jolly dit :

    @ VERGNES post 282.

    Je suis ravi des alliances NPA-PG sur notre région mais c'est fatiguant de constater que c'est, soit NPA-PG, soit PC-PG mais rarement les trois (surtout dans notre région). Tu remarqueras qu'en ce qui concerne les prochaines cantonales je trouve la position du PC proprement scandaleuse (pour ne pas dire dégueulasse), je comprenais celle du NPA qui refusait de s'allier à un parti libéral (ou assimilée) et qui est aussi la mienne dans cette catégorie d'élection.

    Aussi j'appréhende les présidentielles car j'entrevois déjà le scénario, le PC ne sera pas contre une alliance avec le PS au second tour, ce qui aura pour effet de priver le Front de Gauche du NPA qui est catégorique sur ce point de divergence.

    Mon avis sur les présidentielles n'est que personnel et n'engage que moi. Je pense que les enjeux sont tout autres car ils projettent tous les français vers une catastrophe irréversible en cas de victoire de la droite. Alors que sous certaines conditions et paramètres et j'insiste sur ces points, il est nécessaire, voire indispensable, d'envisager des discussions et non pas d'être catégorique et intransigeant.

    Bien sûr, les législatives sont à prendre aussi en considération mais l'image du Front de Gauche (désuni) sera alors inutilisable aux yeux des français... Il ne restera plus qu'à attendre que les grenouilles françaises soient cuites à point pour espérer un rebond révolutionnaire par le sang et les larmes... C'est le risque à prendre.

  45. VERGNES dit :

    @ Jean Jolly 292

    Ce que tu dis n'est pas tout à fait exact.
    Aux régionales, dans notre région commune Pays de la Loire, Le NPA, PG,GU, Alternatifs et une partie du PC ont présenté une liste commune. Le PC "canal historique" était présent sur la liste PS et a obtenu des élus.
    Résultat des courses, il nous a manqué moins de 40 voix pour obtenir 5%.
    Et certains osent encore prétendre que le vilain petit canard NPA est isolationniste. Faudrait arrêter les clichés simplistes sur le "fouillis gauchiste" comme nous nomme Jean-Luc Mélenchon.

    @ Lionel pg44 286

    Content de te lire camarade. La réunion NPA/PG a été constructive (j'étais dans la délégation NPA).

    Tu as raison je n'aime pas l'expression "FdG élargi", qui laisserait sous- entendre que le le FdG serait le noyau incontournable de l'unité.... Les faits dans notre région montre le contraire.

    Le FdG n'est qu'une alliance électorale regroupant 3 orgas (surtout 2), à certains moments, dans certains endroits
    avec un programme,en élaboration, à partager..avec qui ? Le peuple me répondront certains.

    Réunir le peuple avec 4 ou 5 réunions debat-meeting, il va falloir de grandes salles, des stades, que chacun puisse s'exprimer...Cà va demander du temps...Et bien sûr sans oublier de convoquer le peuple.
    Et çà se terminera tout bonnement avec un accord au sommet, ce qui n'a rien de scandaleux et surement plus réaliste.

  46. Michel Matain dit :

    @ 293 Pierre34
    Quand à votre affirmation que le PCF n'acceptera pas de candidat non issu de ces rangs, c'est lire dans le marc de café ou comme dit Jean-Luc Mélenchon "interroger un foie de volaille".

    Autour de moi, je vois que les communistes n'auraient aucun mal à avoir Mélenchon comme candidat du Front de Gauche. Ils suffiraient de les convaincre que le Front de Gauche ne sera pas pour le PCF une répétition de la stratégie mitterandienne "je m'allie avec toi pour mieux te manger mon enfant".

    Pour ça, il faut deux organiser deux éléments :
    1) lier la campagne des législatives et des présidentielles et présenter en même temps le candidat à la présidentielle et les candidats à l'Assemblée Nationale.
    2) organiser la campagne de façon collective avec par exemple autour du candidat un collectif de porte-parole représentant les différentes tendances du Front de Gauche de façon à ne pas passer le PCF sous silence.

    J'ai le sentiment que tout ça est parfaitement négociable pour obtenir que les communistes soutiennent la candidature de Jean-Luc Mélenchon. La réussite des cantonales sera un autre élément : si les communistes constatent que le Front de gauche leur permet aussi de se renforcer (contrairement à ce qui s'est passé avec les régionales), la tendance unitaire au sein du PCF en sera aussi renforcée.

  47. rosay dit :

    Bonsoir à tous,
    @ poste 295,

    Le vrai problème est de passer ou autrement signer pour plusieurs générations, sous la botte des capitaux !
    Rosay à +

  48. jean 28 dit :

    à Descartes #270
    C'est vrai que les 120 000 militants(je dirai plutôt adhérents) du PC peuvent faire pencher le bras de la balance pour un candidat PC, avec ta démonstration,cela signifie que quelque soit les élections à venir,le PC fort de cette puissance, auront droit à la direction du FdG,aux têtes de listes, les autres "petits partis" n'ayant qu'un rôle de supplétif, une force d'appoint au rôle dirigeant du Parti (d'ailleurs grâce à ces 120 000 adhérents MGB a réussi à faire 1,9% des voix!) Quid du FdG?

  49. Jean Jolly dit :

    @ VERGNES post 296.

    Ce que tu dis n'est pas tout à fait exact.

    C'est pourquoi j'ai précisé "rarement" en ce qui concerne l'unité globale du Front de Gauche et notamment entre "l'aile" droite du mouvement (PC) et "l'aile" gauche (NPA)... (c'est bien sûr du second degré à prendre avec humour).

    Quoi qu'il en soit et puisque les enjeux régionaux des appareils semblent être prioritaires sur une ligne politique nationale et bien j'imagine que le capitalisme a encore de beaux jours devant lui.

    Nous allons en bouffer de la Vème république jusqu'à nous faire péter la peau du ventre, enfin l'image s'adresse aux nantis... Nous, nous allons bouffer des patates dans le meilleur des cas, mais bon c'est mieux que rien.

  50. Gilbert Duroux dit :

    270
    Descartes dit:
    6 décembre 2010 à 17h08

    "Si vous voulez un candidat qui ne soit pas du PCF pur jus (au hasard: Jean-Luc Mélenchon), alors vous avez intérêt à convaincre les militants communistes de voter pour lui avec des arguments qui soient acceptables pour eux. Les agresser est totalement contreproductif".

    Franchement, je ne vois pas comment on pourrait convaincre les militants du PCF qu'il pourrait y avoir une autre candidature que celle d'un membre du PCF. Même en étant très gentil avec eux. Déjà, en 2006, il était évident, sauf pour la direction du PCF (et pour Descartes) qu'une candidature unitaire faisant un minimum consensus ne pouvait en aucun cas être issue d'un parti, aussi bien du PCF que de la LCR. Un candidat LCR était inacceptable pour le PCF et un candidat PCF ne pouvait faire consensus parmi les différentes composantes.
    C'est pourquoi je renvoie dos à dos les deux partis.
    Le but de la manœuvre, rappelons-le, était de trouver un candidat se démarquant du PS. Il ne pouvait bien sûr pas être issu du PCF, puisque le PCF, mal déstalinisé, était toujours dépendant du PS à qui il devait la plupart de ses élus (députés, conseillers régionaux, généraux...)
    Le PCF avait tout à gagner, à terme, à être unitaire pour tous en choisissant un candidat dit "de la société civile". L'histoire a montré que Bové n'était pas le meilleur choix, mais il y avait Salesse qui aurait pu faire l'affaire. En tout cas, il aurait pu faire le consensus dépassant la simple logique arithmétique. S'il n'y avait pas eu la logique des partis.
    Si on en reste à la logique du nombre, Chassaigne sera donc le candidat du Front de gauche. Je ne vois pas qu'il puisse faire un meilleur score que Marie-George Buffet, c'est à dire... combien déjà ?


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