03déc 10

Le directeur du FMI se prononce pour une Europe autoritaire en matière de budget des nations.

Strauss-Kahn et l’arnaque socialiste

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D ans cette note il est question de Dominique Strauss-Kahn pour l’essentiel. Et de l’arnaque socialiste d’une façon générale. Car c'est le moment où ses dirigeants et adhérents illustres, du genre Bernard Henri Levy, sur Canal plus, m’agonissent d’injures pour me comparer à Le Pen. Il me parait d'autant plus important de montrer ce qui serait un vrai danger pour la démocratie. Lui, plutôt que moi. Manuel Valls s’alarme à mon propos. Que dit-il des trouvailles de son camarade? A Francfort, Strauss-Kahn a proposé un système autoritaire pour l’adoption des budgets nationaux. Et à l’assemblée nationale, ses camarades locaux approuvent la mise en place du contrôle préalable de la commission européenne sur le budget de notre pays. Cette dérive semble laisser les commentateurs éclairés absolument indifférents. Il est vrai que ça demande de lire et de comprendre de quoi il est question. Ce n’est pas aussi facile à commenter qu’une bonne partie de gifles dans les primaires, hein coco ?

« Hou !-Hou !-Mélenchon-a–encore-mal-parlé-pujadas-petite-cervelle-comme-Georges-Marchais-ne-craintez-vous-pas-de-idiot-utile-deuxième-tour-que-fera-vous-concrètement ?». Je vais vous répondre aussi clairement que possible.

D'abord autre chose. Nous venons de commencer nos réunions sur le programme partagé du front de gauche. Pour cette première soirée, admettons que ce n’était pas ce qui était espéré question fréquentation. Il faisait froid et c’était dissuasif ? C’est sûr. Je connais trois ou quatre co-voiturages de banlieue annulés pour cette raison. C’était un sujet rebattu que celui des retraites sur lequel nos parlementaires nationaux se sont largement exprimés avec leur proposition de loi ? C’est sûr, également. Mais pour moi, le principal problème est plus « grave » : nous sommes d’accord sur à peu près tout. Dès lors se disent des gens qui ont mille autres activités politiques et syndicales : «à quoi bon ?». C’est une erreur ? Certainement. Le débat n’est jamais clos. Mais il faut aussi entendre le message qui nous est adressé. Gagnons du temps en faisant des propositions communes au débat quitte à les amender après confrontation avec les acteurs de terrain. Et sachons bien que cette confrontation a souvent besoin d’une technicité et d’un souci de la précision  qui ne s’accordent pas toujours avec le format « grande réunion, grande salle », deux minutes de temps de parole pour les « questions et interventions ». L’expertise de nos camarades syndicalistes, le regard critique des intellectuels, tout cela s’organise avec beaucoup de soin du détail dans le travail d’élaboration. Bon on va s’y mettre et bien faire le bilan de cette première rencontre.  

Ce jour là, lundi 15 novembre, sur France Inter, Dominique Strauss-Kahn répétait en boucle son appartenance à la gauche. Soit. Il est membre du PS c’est sur. Puis il vantait le caractère social du FMI. J’ai dit par dérision qu’il aurait présenté le FMI comme une succursale de l’internationale socialiste. Il est vrai que l’internationale socialiste a pour président Papandréou le lâche.  DSK avait assuré crânement "les intérêts des banquiers n'ont jamais été mes intérêts, ce ne sont même pas les intérêts de l'institution que je dirige, le FMI". Gauchiste, va ! Quatre jours plus tard, vendredi 19 novembre,  à peine après être intervenu pour vanter les mérites du "nouveau FMI" tel qu’il le dirige, Dominique Strauss-Kahn était à Francfort. Il intervenait  devant le European Banking Congress. Cette institution est animée par deux grandes banques allemandes : Deutsche Bank et CommerzBank. Elle regroupe les plus grandes banques européennes. Ce cénacle leur permet d'échanger avec les dirigeants politiques et économiques et de relayer les intérêts des banquiers lors de grandes réunions. Devant les banquiers, DSK a prononcé, en anglais of course, un discours sur l'Europe : "Europe's growth challenges" c’est à dire  « Les défis de la croissance européenne ».  Le Contenu est consternant. Il y appelle à une réforme libérale du marché du travail et à enterrer la souveraineté des peuples sur le budget des Etats. Mais cette intervention n’a été relatée que par quatre journaux français : Le Figaro samedi 20 novembre et Les Echos, La Tribune et La Croix, lundi 22 novembre. Les autres organes centraux du pavlovisme Strauss-Kaniens ont pieusement détourné les yeux. Et pourtant ça valait le coup d’œil.

Pour DSK, c’est la réduction du temps de travail qui est la cause du chômage. « L'Europe a aujourd'hui un sérieux problème de croissance », déclare-t-il. C’est sûr ! Peut-être les politiques démentes de contraction de la demande imaginée par ce petit génie ?  Non ! Lisez. « Le niveau de vie de l’Europe a cessé de s’améliorer pour une raison clé : les citoyens ne sont pas à leur potentiel. Cela reflète un choix social conscient de travailler moins. Il n’y a rien de problématique là-dedans ; après tout le bonheur ne vient pas seulement du revenu. Mais il y a un côté sombre. Le chômage en Europe est chroniquement élevé et le taux d’activité est bas de manière persistante.» Mis à part le côté ridicule de la tautologie finale, le diagnostic demeure.  « un choix social conscient de travailler moins ». Fainéants ! Le tout dit avec le ton badin qui autorise de fausses bienveillances : « rien de problématique ». Après quoi vient le sérieux. Le remède est dans le style des cruautés dont le FMI est coutumier. La solution, un marché unique du travail harmonisé sur le modèle du marché unique des biens et services. « Pour impulser la réforme du marché du travail, il serait bénéfique de lancer au niveau européen une initiative pour un « marché du travail unique », sur le modèle du « marché unique » qui a harmonisé les marchés des biens. La zone euro ne peut pas atteindre son véritable potentiel avec un patchwork ahurissant de marchés du travail segmentés.» Ah ! Peut-être avec un Smic européen ? Ou bien avec des Smic régionaux, comme l’a voté à de nombreuses reprises  le PS du temps que Strauss Kahn siégeait dans ses instances ? Non. Rien. La main invisible de la concurrence libre et non faussée. Point barre. Alors que le marché unique des biens s’est traduit par un dumping général des conditions de production, DSK propose d’emprunter le même modèle régressif pour le marché du travail.

Mais ce n’est encore rien à côté de ses « propositions » à propos des budgets nationaux. Sur ce sujet, DSK enterre sans hésitation la souveraineté budgétaire des peuples. Pour mettre en œuvre le "programme de réforme" qu’il estime nécessaire et qui ferait de tous les peuples des Grecs et des Irlandais, DSK imagine de dessaisir complètement les Etats de leur politique budgétaire. Il imagine de renforcer encore les pouvoirs de la Commission européenne. Il ne dit pas un mot du problème démocratique que cela poserait. Ignore-t-il donc la dimension autoritaire d'un tel modèle politique ? Pour aller dans ce sens, il présente l'expérience du "marché unique" et de l'"Union monétaire" comme des modèles : "Quand l'agenda est conduit par le centre, les choses avancent. Voyez le programme du marché unique ou l'union monétaire. Mais quand l'agenda est laissé aux nations, les choses n'avancent pas. Voyez les réformes du marché du travail et des services, en particulier via l'agenda de Lisbonne." Et il en conclut : "Le centre doit prendre l'initiative dans tous les domaines clés pour assumer l'avenir commun de l'union, en particulier en matière de politique financière, économique et sociale. Les Etats doivent être prêts à céder plus d'autorité au centre. » Le centre ! Quel mot pour décrire le pouvoir de la Commission ! C’est la même réification du pouvoir la même désincarnation que « l’organisation » des pol-potiens ! Une entité sans nom et sans visage qui déciderait ce qui est bien. « Les mécanismes doivent être redéfinis pour leur donner des motivations pour la réforme. Beaucoup d'enjeux tournent autour des budgets. »

Et pour qu’il n’y ait aucun doute sur le caractère autoritaire de la conception Strauss-Kahnienne du pouvoir, voici la phrase exacte de sa proposition : « La solution la plus ambitieuse serait de créer une autorité budgétaire centralisée, dotée d'une indépendance politique comparable à celle de la BCE. Cette autorité établirait le cadre budgétaire de chaque Etat et allouerait les ressources depuis un budget central pour atteindre au mieux la double cible de la stabilité et de la croissance." Je vous invite à lire plusieurs fois la phrase pour bien la comprendre et l’assimiler. Cet homme propose tranquillement qu’un centre « indépendant » comme la BCE, hors de tout contrôle politique décide « centralement » de la répartition des sommes dans les budgets nationaux. C’est cela sa proposition. Et après quoi son ami Huchon dit que je suis « pire que Le Pen » et son ami Valls dit que je suis « un danger pour la démocratie ». Et la meute de charognards qui passe son temps à m’insulter en abusant de leur monopole professionnel sur les médias parce que j’ai mal parlé d’un membre de la classe sainte des vaches sacrées parmi les médiacrates n’a rien à dire d’une trouvaille pareille. Les « grands » journalistes qui « explorent l’actualité », « révèlent », commentent, s’indignent à qui mieux mieux dès qu’un vénézuélien reçoit  une amende pour avoir appelé au meurtre du chef de l’état, ceux là n’ont rien à dire quand le favori des sondages propose de ramener son pays en dessous de ce qu’il vivait sous l’absolutisme monarchique. La même cohorte d’importants qui pérorent sur « l’Europe mal aimée » parce que  « mal expliquée » est également muette sur la construction du « grand marché transatlantique » quand bien même la réunion se tient le même jour et au même endroit que le sommet de l’Otan pourtant couvert par leurs rubricards. Tout ce petit monde est entré dans une nouvelle convulsion et transe de paresse utile : ne rien voir, ne rien dire, montrer un spectacle et le laisser vivre sa vie. 

Rassurons-nous. Strauss-Kahn lui-même ne  croit pas son rêve totalitaire à portée de main. Pour autant ce qu’il propose pour le court terme ne vaut guère mieux. Pour l’instant, faute de mieux, il appelle à renforcer les pouvoirs de la Commission. Dans le but assumé de rester « dans la même direction » autoritaire.  "Un tel bon dans l'intégration politique européenne semble improbable dans un futur proche, mais nous devrions explorer d'autres voies d'aller dans cette direction. Il y a au moins deux voies. » Accrochez vous. « L'une est d'enlever au Conseil la responsabilité principale du maintien de la discipline budgétaire et des réformes structurelles fondamentales. [...] Dans le contexte institutionnel existant, la Commission – en tant que gardienne des traités – pourrait jouer ce rôle. » Ce qui est déjà un déni monstrueux de démocratie puisque les gouvernements sont la seule instance représentative des peuples en Europe et que de toute façon Strauss-Kahn ne propose pas que ce soit le parlement européen (quelle horreur) qui reçoive ce pouvoir.  Et même la commission ce serait encore peut-être trop proche des gouvernements. C’est pourquoi il propose froidement : «Une institution séparée, indépendante, pourrait aussi fonctionner. » C'est-à-dire à peu près la même chose que cette « autorité indépendante » déjà mentionnée.  

J’entends déjà les grands esprits socialistes et notamment ses concurrents au grand prix des primaires, nous expliquer que tout ceci est bien loin d’eux et que pour leur part, ici, occupés à gratter la terre avec leurs ongles comme dit Emmanuelli, les bons socialistes du cru restent de parfait amis de la démocratie en matière de vote des budgets. Pendant que lui, ce cher Dominique, arriverait en voiture de golf, eux défendraient la plèbe comme de bons petits pégistes, sans l’étiquette. Ils mentent une fois de plus. Car que font-ils face à la décision européenne d’installer un système de contrôle « a priori » sur les budgets nationaux ? En parlent-ils seulement ? Non. Motus et bouche cousue. Ils soutiennent ! La preuve ils ont annoncé qu’ils voteraient tous mardi prochain contre la proposition de loi du PG et du PCF qui vise à maintenir la souveraineté complète du parlement français sur le contenu du budget. Pourtant celle-ci n’a rien d’une dénonciation nationaliste de l’Union européenne. Lisez ces extraits du rapport de Martine Billard sur cette proposition de loi présentée mardi 2 décembre dernier. Ils vont vous permettre de comprendre le détail de l’affaire en cause.

« Nous faisons face aujourd'hui à une absence complète de volonté politique des États membres sur les besoins d'une unification et d'une coordination en matière fiscale. Cela serait pourtant possible en renforçant les pouvoirs du Parlement européen, qui n'a aujourd'hui aucune des prérogatives budgétaires nécessaires. Or, ce qui nous est proposé n'a rien à voir et fait fi de toute coordination fiscale. La réforme en cours doit être étudiée avec la plus grande attention car elle nous semble relever d'une procédure en opposition avec les principes de souveraineté du peuple en matière budgétaire. La Commission européenne a formulé des propositions pour élargir la surveillance économique, accroître la discipline budgétaire et mettre en place un cadre renouvelé pour la gestion des crises. Sur sa proposition, le Conseil Ecofin du 7 septembre 2010 a d’ores et déjà modifié les lignes directrices encadrant les règles de préparation et de transmission des programmes de stabilité ou de convergence des États membres, pour instituer une procédure désignée par les termes de « semestre européen de coordination des politiques économiques ». Il s’agit, par le biais d’un calendrier modifié, d’assurer une intervention des institutions communautaires, avant même la transmission par les États de leurs programmes de stabilité ou de convergence. Le Conseil émettrait des recommandations horizontales, que les États devraient prendre en compte pour élaborer leurs programmes de stabilité ou de convergence ; puis le programme transmis ferait l’objet de recommandations à prendre en compte pour l’élaboration du budget national de l’année à venir. »

« Plus encore, le Conseil européen des 28 et 29 octobre 2010 a avalisé le fait que la législation communautaire doit être modifiée rapidement et que le président du Conseil doit engager des consultations sur une modification limitée du traité de Lisbonne afin d’établir un mécanisme permanent de gestion de crise. En la qualifiant de limitée, le Conseil européen veut ainsi éviter l'obligation d'examen et de ratification par chaque pays membre. » Vous avez bien lu. Le traité de Lisbonne, soi-disant intouchable en raison de la complexité des procédures prévues pour sa réforme, va être amendé, vite fait bien fait, pour permettre une nouvelle violation des droits démocratiques des peuples. Il faut que la cause le mérite, non ? C’est pourquoi les importants de « l’Europe qui nous protège » se prennent les pieds dans le tapis de leurs explications, comme le pointe le rapport de Martine Billard. «D'un côté le président du Conseil Herman Von Rompuy affirme qu'il s'agit « de la plus grande innovation » et de l'autre, qualifie le processus de modification de « limité ». Sans attendre cette modification prévue par la directive et qui suppose donc une transposition dans notre législation, ce contrôle a priori du budget s'exercera dès 2011. La crise financière que l'Europe a traversée sert ainsi de prétexte facile pour instaurer de manière subreptice un contrôle a priori sur l’élaboration des budgets nationaux. Aussi, la présente proposition de loi constitutionnelle a pour objet de réaffirmer, dans le titre de la Constitution consacré à l’Union européenne, le fait que les transferts de compétences consentis au profit de l’Union européenne ne doivent pas mettre en cause l’exercice de la souveraineté budgétaire par le Parlement français, principe constitutionnel dont l’origine remonte à la Révolution française. » Les socialistes ont annoncé qu’ils vont voter contre cette proposition de loi.

Dans ce contexte, la partie de bras de fer qui m’oppose aux dirigeants et journalistes socialistes prend une autre tournure. Ces gens ne cessent de m’interroger sur ce que nous ferons « au deuxième tour, si c’est Strauss-Kahn ». Le but est de me faire sortir du débat sur ce que dit, écrit et défend Strauss-Kahn. Exit le débat sur les programmes, vive la tactique. En décembre 2010 dire ce que l’on va faire en mai 2012. Sans savoir qui sera candidat, ni quel sera le programme. La ficelle est grosse ? Etrange pour des journalistes de tuer tout le débat de la présidentielle ? C’est sûr ! Mais elle fonctionne en boucle. Cet angle a de nombreux avantages. Le journaliste n’a pas besoin de lire les textes des uns et des autres, ni de vérifier ce qui est dit. Gain de temps, facilité à briller avec des questions à deux balles qui font de la reprise AFP facile. Ca, c’est le gain pour le taff. Politiquement, c’est du même tonneau. Il s’agit de faire passer le « vote utile ». Pour cela, quelle que soit ma réponse, il s’agit de stigmatiser quiconque refuse de se coucher. M’interroger sans relâche sur le sujet n’a pas d’intérêt pour ma réponse mais pour créer l’ambiance « vote utile, ça va de soi ». Je deviens alors dans leur mise en scène l’affreux diviseur. Et personne ne discute un seul instant le fait qu’avec le programme politique de Strauss-Kahn les socialistes ne peuvent pas gagner l’élection. Ce sont donc eux les principaux facteurs de défaite. C’est exactement ce que l’on voit depuis trois élections.  Raison pour laquelle ils veulent parler d’autre chose.

Tout ce pauvre calcul ne recule devant aucun moyen. Y compris une nouvelle grossière instrumentalisation de Le Pen. Par ceux-là même qui font semblant d’en craindre l’impact. Comme si le vote Le Pen n’avait rien à voir avec l’effet repoussoir de la politique social-libérale !  Ainsi m’interroge-t-on souvent sur le fait que je « prends le risque de faire passer le Pen au deuxième tour ». En prenant l’exemple de ce qui est advenu en 2002. Et ainsi est resservie que la défaite viendrait de Chevènement. Pas de Taubira, pas de l’extrême gauche. De Chevènement, et pas un autre. Pour que le parallèle fonctionne bien dans l’imaginaire et que soit accréditée la thèse stupide qui tient lieu d’explication au désastre de 2002. Personne ne demande si en resservant la politique social-libérale aggravée de Strauss-Kahn on ne va pas recréer la même situation. Ce n’est plus de la politique, c’est du pur marketing. Du marketing  à deux balles, précisons le. Si Strauss-Kahn est candidat il se fera déchiqueter par la droite et l’extrême droite, dix fois pire que Ségolène en 2007.

Chers candidats à la primaire socialiste, si vous voulez que j’étudie une réponse pour le deuxième tour, commencez par dire si vous voterez pour le candidat du Front de gauche au second tour s’il arrive en tête de la gauche. Et puisqu’on en est aux hypothèses, commencez par répondre au cas où je serai ce candidat. D’autant que nos chances augmentent. Moi je me réjouis du bazar des primaires qui commencent si tôt au Parti Socialiste. Tous les vaincus abonderont le vote pour le Front de gauche. Les tricheries, les humiliations que vont subir les « petits candidats » vont fabriquer autant de drains vers nous. Ces messieurs dames le savent. Et certains bons connaisseurs du terrain mettent en garde. Ainsi Marylise Lebranchu. Voici ce que publie l’express.fr

Marylise Lebranchu ? « La socialiste estime que son parti a besoin d'une aile gauche forte. » Dit le titre de la brève. Et pourquoi ? A cause des idées ? Parce qu’elle s’y rallie ? Non. Juste pour améliorer l’arnaque socialiste. Lisez : « Avertissement de Marylise Lebranchu: "Jean-Luc Mélenchon fait des dégâts y compris au sein de notre propre parti"». C'est pourquoi cette proche de Martine Aubry estime que le PS a besoin d'une aile gauche forte en son sein pour éviter l'hémorragie. « "Je reproche à certains strauss-kahniens – je ne parle pas de DSK lui-même – de ne pas considérer l'aile gauche représentée par Benoît Hamon comme un élément important de la primaire et de la présidentielle", souligne la députée du Finistère. » De son côté, Benoit Hamon va répétant d’un « indiscret » à l’autre que tout cela finira par le fait que j’irai au gouvernement avec les socialistes en déclarant vouloir le « marquer à gauche ». Mais tout le monde se marre car c’est exactement ce que lui voudrait faire. Comme il le dit de son action: « je rougis le tampon avec lequel je vais marquer Strauss-Kahn ». En tous cas moi je peux dire une chose : si Benoit Hamon est en tête du premier tour de la présidentielle j’appellerai sans mal à voter pour lui au deuxième tour. A condition qu’il dise que la réciproque est vraie. Ca ne devrait pas être trop difficile. Je lui propose comme programme commun minimum le texte qu’on a défendu ensemble pour le congrès de Reims. Alors vous voyez ! C’est ce que je vous disais : c’est une affaire de programme ! 


473 commentaires à “Strauss-Kahn et l’arnaque socialiste”
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  1. Descartes dit :

    @jean ai marre (#279)

    Ce n'est pas faire du tout social que de demander une existence plus humaine et digne pour les plus démunis.

    Certainement. Ce qui est "faire du tout social", c'est de croire qu'une "existence plus humaine et plus digne" est atteignable par la simple politique sociale.

    Avoir un salaire et coucher dans une caravane, ça ne t'interpelle pas ?

    Absolument pas. Cela me préoccupe, cela demande mon action. Mais cela ne "m'interpelle" pas. Je rejette cette détestable idée que les faits doivent nous "interpeller". Je laisse cela aux bobos...

    En France c'est 8 millions de personnes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, et encore parce que les aides existent. C'est du tout social cela ?

    Franchement, je commence a avoir marre de ce genre de chantage sentimental. Vous répétez ce genre de rengaine depuis des années. Et au moment de voter, vous arrivez péniblement à faire quelques pour cents. Il serait temps de comprendre que ce n'est pas parce que vous répétez dix fois par jour "misère, misère" que vous allez convaincre les gens que vous savez comment résoudre lez problèmez. Pendant des années la gauche a négligé l'économique en se plaçant exclusivement sur le social (voir le sociétal). Cela l'a amené à se couper des couches populaires, que ce discours de toute évidence ne convainc pas. Faudrait peut-être changer de disque...

  2. Hervé (PG29) dit :

    Excellente prestation sur France 2 ce soir et plus particulièrement la première partie. De Sarnez et Besson ont explosé en voulant baisser le niveau du débat avec des propos idiots et outranciés.
    Bravo !

  3. Alin dit :

    La réaction de De Sarnez ce soir sur France 2, en parlant de Mélenchon: "nous ne votons pas la même chose au Parlement Européen concernant la Chine". Franchement, à vomir! Quelle bêtise, quelle méchanceté, quelle stupidité! Une bassesse dans toute sa splendeur!

  4. Christian d'Alayer dit :

    Merci pour cette information dingue dont je n'avais de fait jamais entendu parler. Déjà que je ne voulais pas voter pour DSK au second tour, là, il faudrait vraiment qu'il change du tout au tout pour que je m'y résolve face à un 2e mandat de Sarkozy. Car il me paraît plus dangereux encore que l'actuel président !

  5. jorie dit :

    Les relations incestueuses de M.Strauss Kahn avec la haute finance laissent mal augurer de ses positions politiques s'il arrivait au pouvoir. Hadrien parle de Bébéar, il faut savoir que M.Bébar, à la tête D'Axa est directement intéressé par les retraites par capitalisation ! il y a du fric à se faire. Pire encore, Bebear participe à l'institut Montaigne, une sorte de "think tank" de la bonne pensée à inculquer à cette France arrogante. Le nom de Montaigne nous fait penser à l'humanisme, que nenni ! a sa tête, financés par les fonds de la république, une bande de joyeux lurons (pdg de lvmh, bolloré, axa etc...) issus des cuissardes privées, a décidé de nous reformater au bouillon libéral ! D'après eux, il faut développer la privatisation du social, mettre un terme aux 35 h, attaquer l'assistanat etc...j'en passe et des meilleures ! Si Hadrien dit que c'est un pote à Strauss Kahn, alors le désespoir total me gagne, sachant qu'au 2e tour, de toute façon, il faudra bien voter à gauche si on ne veut pas se retrouver comme en 2002, cauchemard : Marine et Sarko ! Angoisse totale. Si quelqu'un veut me remonter le moral, qu'il ne s'en prive pas. Au fait ce soir, Jean-Luc Mélenchon aux mots croisés a été super. Jean-Luc Mélenchon va te reposer, tu as l'air complètement crevé ! ne te décourage pas, on est à fond avec toi.

  6. brig11 dit :

    bonne prestation, on a bien vu qui était le bruit et la fureur. sauf p-e au moment du sujet sur les parti socialistes sapin était prenable. c'est l'exemple meme de la dérive du ps vers la droite

  7. yan dit :

    Jean-Luc Mélenchon, vous vous en êtes trés bien tiré ce soir. Juste, clair, et convainquant et sans emportement intempestif parasitant votre message (malgré quelques grommellements de temps en temps quand d'autres parlaient:)..). Et on l'aura bien compris, vous portez le message du FdG et je pense que ce message est bien passé. Relever le grand écart des paroles et des actions de De Sarnez quand elle vote à Bruxelles était sans doute agaçant pour elle, mais ça devait être dit. Le sujet "Wikileaks" vous a permis d'aborder le thème de l'OTAN et du GMT, de notre active participation en Afghanistan et de notre angélisme vis-à-vis des USA. Dont la réplique a été la larme à l'oeil immédiate et outrée de Besson, mais il en faisait décidément un peu trop. Appeler à ne pas enterrer le cas Sarko était aussi une bonne piqûre de rappel.

    Bon, bref, bonne émission assez bien menée par Calvi dont je suis loin d'être fan, pourtant.. donc bravo!

  8. François Marcel dit :

    Extraordinaire mots croisés ce soir dans lequel Jean Luc Mélenchon a réussi sur tous les tableaux. Au niveau de l'argumentaire autant qu'au niveau du fair play et du caractere sympa et tranquille qu'on demande inconsciemment à un leader politique. A noter le changement d'attitude d'yves Calvi qui a ete tres honnête ce soir. Il a été même jusqu'à essayer de forcer Michel Sapin à répondre à la grande question de Jean Luc sur leur desistement en sa faveur au 2eme tour de la presidentielle. Sans succes évidemment. Un grand bravo et merci à Jean Luc Mélenchon.

  9. manoel dit :

    Je suis musicien, doux rêveur, sans doute un romantique de gauche un peu simpliste, et à ce titre je voudrais, concernant la crainte de voir les riches citoyens de France partir si les impôts sont trop forts pour eux, rappeler la phrase de Sarkozy: "la france, tu l'aimes ou tu la quittes".Apparemment, pour certains d'entre eux, il faudrait plutôt faire en sorte qu'il l'aiment, que de les soumettre à cette simple alternative.
    Je pense aussi que beaucoup ne sont pas décidés à partir, mais qu'on a peu de chance d'en entendre parler dans les médias actuels, et c'est bien dommage.
    Je pense tout simplement que ceux qui s'en vont ne méritent pas de rester et qu'on ne peut même pas les excuser pour ce choix.

  10. Humaniste dit :

    Super Mélenchon il a dominé le débat ; sans lui le "ronron" était garantie. Aucun domaine l'a mis en porte-à-faux, il est à l'aise sur tous les sujets ce qui faisait perdre leur sang froid à De Sarnez et Besson voir même à mis Sapin plus d'une fois dans l'embarras !
    Eh oui la vraie Gauche tient son candidat et quelle serait ma déception qu'il ne soit pas notre représentant pour 2012.
    Calvi a tenu la route, mais je crois tout simplement parce qu'il sait que maintenant dans les débats ou il y aura Mélenchon les coups bas ou les interprétations ne sont plus permis tout simplement parce qu'avec lui le "boomerang" revient à vitesse démultipliée.

  11. Pierre dit :

    Je revois le débat de ce soir (toujours instructif d'enregistrer ces échanges dont il faut analyser la part de spectacle et de non dit !) et je partage les commentaires élogieux exprimés ici, qui sont d'ailleurs nombreux, même à cette heure avancée, d'excellente tenue, et convaincus, à la différence de bon nombre de réactions superficielles et mal écrites qui polluent la plupart des blogs politiques.

    Ceci dit, applaudir à une parole forte et juste ne suffit pas. Comme dit dans le début du billet, pour construire et faire connaître un programme crédible : "L’expertise de nos camarades syndicalistes, le regard critique des intellectuels, tout cela s’organise avec beaucoup de soin du détail dans le travail d’élaboration. "

    Avec la qualité des échanges qu'on peut voir sur ce blog, on imaginerait volontiers qu'une partie de cette construction puisse se développer ici...

  12. JCM dit :

    Salut Jean-Luc
    Excellente prestation sur Fance2 « Mots croisés » Tu as été très clair et audible, les messages sont bien passés. Avec un Yves Calvi surprenant par son attitude pas coutumière et qui a été correcte ce soir. J’y ai vu un parti Socialiste bien embêté voir embarrassé par moments, un Eric Besson qui avait l’air de se pincer la lèvre et entendu une Marielle de Sarnez, dire une énorme bêtise (pour se défiler sûrement) au sujet des votes au parlement Européen et la « Chine ». Pour le reste impeccable, même si on t’a entendu bougonner un peu par moments. Il va falloir beaucoup d’autres émissions, de cette qualité là, pour comme tu dis, augmenter le niveau de conscience civique&politique des citoyens qui se lèvent tôt pour aller bosser, car cette émission est diffusé trop tard et se termine encore plus. Les convaincus comme moi, seront restés jusqu’au bout et franchement avec une certaine satisfaction jubilatoire, du travail accompli et bien fait de ta part, comme d’hab. Chao viva ! Y que se va yan todos !

  13. Francois Longpré dit :

    J'en lis plusieurs reprocher ou sous entendre que la fougue de Jean-Luc Mélenchon lui nuirait. " I beg to differ ", je ne suis pas de votre avis, si vous permettez.

    Le ton conciliant et les bonnes manières ne sont pas de mise... on en est là. Je crois que Mélenchon l'a compris.

    Pour ma part, si il s'avisait de faire moindrement mine de vouloir se concilier quelconques bonnes faveurs, je le mépriserais à vie. Je suis sur de ne pas être le seul dans mon cas...

  14. Berdagué dit :

    Superbe de vrais échanges politiques cette nuit !
    ça pense, ça vit, ça bouge, aucun doute, il se passe quelque chose dans le landernau journalistique :du respect de la parole.
    Les "sondages" doivent-ètre excellents pour le Front de Gauche.
    Vivement 2011... et... 2012... et... peut-être avant.

  15. Michèle dit :

    Dans un premier temps "Pièces à conviction" sur la 3: Plastiques, alerte aux toxiques a dressé un tableau catastrophique sur cette pollution de tous les dangers et en particulier celui de la chaîne alimentaire. L'irresponsabilité des industriels et des politiques mise en évidence n'autorisant pas, au contraire, un espoir de solution. Et c'est comme si l'émission "Mots croisés" venait en réponse à cette problématique, cette problématique de la limite, dans ce monde fou du capitalisme déchaîné où l'on nous vante l'illimité comme la vertu suprême.
    Votre propos Jean-Luc Mélenchon était hier soir le seul à même de poser cette limite et d'apaiser le malaise terrible éprouvé à ouvrir les yeux sur cette guerre silencieuse que nous subissons au quotidien dans une ignorante soumission librement consentie.

  16. marj dit :

    @Gilbert Duroux
    "Franchement, je ne vois pas comment on pourrait convaincre les militants du PCF qu'il pourrait y avoir une autre candidature que celle d'un membre du PCF. Même en étant très gentil avec eux"

    Dans cette logique, je pourrais te retourner le propos pour le PG...commences donc à faire un peu d'autocritique !
    Sans vouloir être négative, vu de l'extérieur, le PG ça fait un peu fan club de Mélenchon...

    Sinon, on ne va pas refaire l'histoire mais elle a qand même montré qu'en 2007, le candidat non communiste alias J Bové n'a pas mieux fait que MGB que tu railles...Alors ? est ce bien là le problème ?

    Personnellement, je me contrefiche que Mélenchon (ou un autre) représente ou pas le Front de gauche à la présidentielle, élection que je considère pour ce qu'elle est, un reste de l'ancien régime.
    Me semble t-il ce qui compte c'est après, or Mélenchon ou un autre s'engagent à démissionner et à créer une sixième république...
    Par contre, je comprends trés bien les réticences de certains communistes par rapport à l'histoire qui montre que leur effacement derrière des candidats consensuels comme ça s'est vu dans l'histoire (1965 par ex) ne leur a pas été particulièrement bénéfique, eh oui les candidats issus des rangs socialistes empruntant un temps un discours révolutionnaire, ça ne rappelle pas que des bons souvenirs..il faut le comprendre !
    Et puis, les communistes sont les seuls à s'être toujours défini clairement comme parti voulant dépasser le capitalisme pour aller vers un système appelé communiste (restant à construire) et ils sont, et de loin, la plus forte composante du front de Gauche, donc certainement aussi,sinon plus,légitimes à imposer un candidat que le PG..

  17. kemat000 dit :

    J'avoue que la seule présence de Besson m'a fait hésiter à regarder "Mots croisés"...mais pour le plaisir de vous entendre, j'ai cédé...et je ne regrette pas...Merci de faire entendre nos voix, nos vies, et nos attentes...

  18. gerlub dit :

    Bonjour,

    Très bonne prestation hier soir. Claire, nette et précise. Le ton était juste. Faut remettre ça ce soir ! face aux "laquais" de C+. Après seulement tu auras droit au repos ? Encore que....... Aspires-tu au repos ? Encore bravo pour hier soir

  19. Christophe Thill dit :

    Bravo M. Mélenchon pour ce Mots croisés. Pas forcément facile de s'expliquer quand Yves Calvi coupe tout le temps la parole, mais ça valait le coup de ne pas se décourager. J'ai également trouvé les autres participants intéressants (bien que pas forcément à la hauteur...), et avec un ton de courtoisie générale, même quand le débat devenait vif, qui n'est pas déplaisant.

    Eric Besson est bien sûr toujours égal à lui-même, personnage répugnant dont le seul sourire (rictus?) provoque des frissons, groupie Sarkozyste admirable de servilité. N'empêche que sa critique du système de primaires socialistes était impitoyablement juste. On dit bien que parfois celui qui vous comprend le mieux, c'est votre pire ennemi...

    En tous cas j'ai particulièrement apprécié votre rappel à l'honnêteté concernant les votes européens. Non, on ne peut pas voter pour le fondamentalisme libéral de l'indépendance absolue des banques centrales, quand on est dans les instance européennes où personne ne voit rien, et ensuite, quand on reprend sa casquette nationale, défendre interventions et plans de "sauvetage". Et rien ne sert de tenter une diversion sur le sujet hors-sujet de la Chine ! (Mme de Sarnez m'a bien déçu sur ce coup!)

    Enfin en ce 7 décembre, comme dit Frédéric Lordon, ce qu'il faut, ce n'est pas détruire les banques, mais les saisir.

  20. Abel dit :

    Une note discordante dans le concert des louanges (sans remettre en cause les qualités de Jean-Luc Mélenchon). Visiblement, Besson buvait du petit lait en voyant les divisions de la gauche, les contorsions de Sapin pour tenter de justifier l'injustifiable, l'isolement du Modem de Mme De Sarnez, et personne pour faire remarquer que DSK vit et travaille aux USA, qu'il n'est pas élu en France et que des gens qui ne connaissent même pas le nom de leur Député le porteraient en tête des sondages ?!
    NS divise les socialistes avec DSK et Jean-Luc Mélenchon va se trainer la casserole chinoise pendant un bon moment.
    En ce qui concerne Yves calvi, j'attends de voir si son attitude se confirme dans d'autres émisiions.

  21. François dit :

    Ce petit commentaire pour participer moi-aussi au concert de louanges envers notre leader suprême (je plaisante, ça permet de garder du recul). Je fais parti de ceux qui ont apprécié la prestation de Jean-Luc Mélenchon dans Mots-Croisés hier soir.

    Sinon, sur les histoires de bonne ou de mauvaise volonté du PG, du PC, du NPA, de la Fase, de la GU, etc. Est-ce bien nécessaire de se déchiqueter entre partisans, militants et autres sympathisants que nous sommes ? De mettre de l'huile sur le feu avec des commentaires désagréables sur les uns et les autres ?
    Laissons les dirigeants s'arranger la cravate, et voyons si leurs décisions et leurs idées nous conviennent. Et ensuite, si personne n'est grugé au final, ce sera tant mieux. Sinon ce sera dommage mais tant pis, on n'y aura cru tout en sachant que la vie et l'avenir ne peuvent se prévoir à la perfection. Autant l'accepter.
    Puisque nous tenons une chance de faire autrement à une élection, ne la gâchons pas, le bénéfice reste plus grand que le risque me semble-t-il ; alors n'entretenons pas les aigreurs.

  22. Descartes dit :

    @jean 28 (#299)

    (...) avec ta démonstration,cela signifie que quelque soit les élections à venir,le PC fort de cette puissance, auront droit à la direction du FdG,aux têtes de listes, les autres "petits partis" n'ayant qu'un rôle de supplétif (...)

    Pas forcément. Ma démonstration pointe le fait que le rôle et la place qui sera celle des "autres petits partis" du FdG ne peut résulter que d'un accord avec les communistes. Et que l'idée qu'on arrivera a imposer aux communistes quelque chose dont ils ne veulent pas par la force ou par le chantage au départ est une idée dangereuse. On l'a vu dans les CUAL.

    Là encore, il faut réfléchir à une méthode de travail. Les raisons pour les communistes de vouloir un des leurs candidat du FdG (quitte à ce qu'il fasse un score inférieur à celui d'un Jean-Luc Mélenchon, par exemple) sont connues. Il faut travailler dessus sérieusement, et voir quelle réponse on peut donner à ces craintes. Dire aux communistes "vous êtes des vieux dinosaures, les français ne vous aiment pas, vous n'avez qu'à nous donner les clés de la maison et disparaître" ne fera pas avancer le schmilblick.

    @Michel Matain (#297)

    Ils suffiraient de les convaincre que le Front de Gauche ne sera pas pour le PCF une répétition de la stratégie mitterandienne "c'est pour mieux te bouffer, mon enfant"

    C'est comme si c'était fait...
    On pourrait commencer par expliquer aux adhérents du PCF comment une stratégie qui a couté à leur parti la moitié de ses conseillers régionaux alors que ses alliés gagnaient des élus s'inscrit dans une logique positive pour eux. Si les "petits partis" du FdG veulent avancer dans cette voie, ils auraient intérêt à faire tout leur possible pour que le PCF augmente le nombre de ses élus cantonaux. Une trop grande gourmandise de leur part à l'heure de la constitution des listes risque de confirmer les adhérents du PCF dans leur pessimisme...

  23. petit chouk dit :

    Nous n'allons pas attendre les élections de 2012 et continuer d'écouter les logorhées verbales de notre gouvernement, du FMI, de la BCE, de Sarkozy, de Lagarde, de DSK, etc....
    L'appel de Cantona à l'air de faire plus réagir les banques et même les responsables européens que les manifestations anti G20, les manifestations anti réforme des retraites.

    mais lorsquons sait que les traders on gagnés plus de bonus en 2010 qu'en 2009 ou 2008 il y a de quoi vouloir passer à l'action surtout lorsque notre bon président Sarkozy s'était ennorgueilli d'avoir "plafonné" les revenus de traders à la réunion extraordinaire du G20 (http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=9622)

    mais mieux que le bankrun de Cantona: jechangedebanque.org

    passer de la BNP à la Banque Postale par exemple, montrer que le client est sensible aux actes financiers de sa banque, je trouve cette idée séduisante et j'aimerai connaitre dans votre prochain billet votre vision sur changer de banque, je pense que cela ferait réagir tout la place financière, FMI, BCE compris.

    Cela pourrait bien être le seul acte citoyen efficace, puisque voter ne sert presque plus à rien (50% d'abstention), voter avec ses pieds non plus, reste plus que le voter avec son argent

  24. marsouin dit :

    Bonjour,

    Bravo pour ta prestation hier soir dans l'émission "mots croisés" !
    Eric Besson a été plusieurs fois mis en difficulté et on sentait sa gêne, son désarroi.... mais le meilleur a été avec ton "ancien collègue" Sapin !
    Avec lui ça a été le bonheur quand tu l'as mis au pied du mur, quand tu lui as démontré qu'entre la ligne de Strauss-Kahn et celle de la droite........... c'était du pareil au même !
    Mais le sublime c'est quand tu lui as demandé ce que ferait le PS au 2 ème tour des élections présidentielles... dans le cas ou ce serait le Front de gauche face à Sarkozy....Il n'a jamais répondu !
    On sait donc à quoi s'en tenir si c'est leur ligne définitive pour 2012 et il n'y a pas à passer des compromis foireux avec ces gens du PS
    Bon courage pour ce soir... et après, la route est encore longue mais pas impraticable !
    Tiens bon Jean-luc, je sens que la mayonnaise prend petit à petit et d'ailleurs hier soir Mr Calvi a était plus que courtois avec toi, je pense qu'il s'est lui aussi rendu compte qu'il faudra compter avec ta personne!
    Encore merci.

  25. Christina dit :

    Excellentes vos interventions dans l'émission Mots Croisés d'hier soir !... ça fait du bien.

  26. Descartes dit :

    @Gilbert Duroux (#301):

    Franchement, je ne vois pas comment on pourrait convaincre les militants du PCF qu'il pourrait y avoir une autre candidature que celle d'un membre du PCF.

    Oui. Et je ne vois pas comment on va convaincre les militants du PG qu'il pourrait y avoir une autre candidature que celle d'un membre du PG. Et pourtant, il va bien falloir...

    Déjà, en 2006, il était évident, sauf pour la direction du PCF (et pour Descartes) qu'une candidature unitaire faisant un minimum consensus ne pouvait en aucun cas être issue d'un parti, aussi bien du PCF que de la LCR.

    Je vois pas de quel droit tu dis ça. Je ne sais pas pour la direction du PCF, mais pour moi il était évident qu'une "candidature unitaire faisant un minimum de consensus" ne pouvait pas venir d'un parti. Comme il était évident qu'une "candidature unitaire faisant un minimum de consensus" ne pouvait non plus venir d'en dehors d'un parti. Ergo, qu'une "candidature unitaire faisant un minimum de consensus" était impossible.

    Un candidat LCR était inacceptable pour le PCF et un candidat PCF ne pouvait faire consensus parmi les différentes composantes. C'est pourquoi je renvoie dos à dos les deux partis.

    Tu peux toujours les "renvoyer", mais je vois mal comment tu comptes faire passer une candidature sans leur coopération. Ce sont eux, et pas les groupuscules, qui en bout de compte apportent les voix.

    Le but de la manœuvre, rappelons-le, était de trouver un candidat se démarquant du PS.

    Ca, c'était peut-être ton but. Je ne crois pas que ce fut le but de la majorité des participants aux CUAL.

    Il ne pouvait bien sûr pas être issu du PCF puisque le PCF, mal déstalinisé, était toujours dépendant du PS(...)

    Mais alors, pourquoi aller chercher une alliance avec un parti "dépendant du PS" ? Si le "but de la manœuvre" est de faire la carrée au PS, ce n'est pas très cohérent...

  27. dudu87 dit :

    Bonjour,

    "Franchement, je ne vois pas comment on pourrait convaincre les militants du PCF qu'il pourrait y avoir une autre candidature que celle d'un membre du PCF. Même en étant très gentil avec eux"

    Tu as bien raison mais que veut dire: "Même en étant très gentil avec eux". Je ne pense que les communistes attendent que vous soyez gentils avec eux. Ils et elles savent que personne ne sera gentil avec eux. Mais ce qu'ils n'admettent pas, "l'anti-communiste primaire" répandu ici par certains. Il y a 3ans que je suis ici et j'ai pu y lire:
    Hitler et Staline, même combat, Rosa Luxemburg, responsable de l'avénement d'Hitler, que de nombres communistes faisaient de la collaboration de classe (alliance avec le PS), que l'URSS était un capitalisme d'état ect... et j'en passe surement!

    Pendant la lutte pour les retraites et ceci malgré les appels au calme de Jean-Luc Mélenchon, la CGT a été mise par de nombreux intervenants sur la même marche que le gouvernement. Autrement dit prise en pleine "collaboration de classe"...

    Savez-vous que les anciens adhérents, militants du PCF sont le + "grand parti" de France, que les anciens adhérents, militants de la CGT en font "la + grande organisation syndicale"? Quel qu'en soient les raisons de leur démission ou de leur exclusion, ils ont souvent milité avec beaucoup de ferveur dans ces 2 organisations. Nombreux ont eu une formation politique et/ou syndicale faite par ces organisations et croyez-moi de qualité!
    S'il y a quelques mentalités qu'ils détestent, ce sont bien: le gauchisme,le populisme, le "petit bourgeois", les "anti-unitaires" et les hypocrites, vous savez ceux qui font semblants et qui font toutes autres choses.

    Ce bloq politique est surement le + lu de toute sa catégorie et je pense que de nombreux lecteurs/lectrices sont des 2 catégories dont je parlai + haut. N'oubliez pas qu'ils ont souvent des contacts avec des militants réels et qu'ils donnent volontiers leurs opinions.

  28. Christophe Thill dit :

    J'ai beaucoup aimé aussi (pour rester dans le sujet de cette note) la chaleureuse défense de Dominique Strauss-Kahn par Eric Besson. Après ça, pourquoi s'embêter à faire des démonstrations, à ressortir des faits, etc ? Il est des soutiens qui valent toutes les injures du monde.

  29. lionel mutzenberg dit :

    Tout à fait d'accord, très bonne participation de Jean-Luc Mélenchon hier soir à mots croisés. Pourtant je n'ai pas très bien compris sa réponse à la question : Dominique Strauss Kahn est-il de gauche !
    Pour ma part j'ai un doute, à moins que la définition d'un homme de gauche ne soit : " Homme ou femme politique qui se fait élire député et maire d'une commune populaire tout en résident dans le 16ème arrondissement de Paris." Vous me répondrez que la n'est l'essentiel ? Je regrette, pour moi cela révèle un certain état d"esprit, que confirme le parcours ministériel du ci-devant, et sa désignation par le capitalisme financier à la tête du FMI.

  30. Gerard Blanchet dit :

    Je trouve ce blog très intéressant : se détachant du billet initial pour se plaquer sur l'actualité (Mots Croisés) et poursuivre un débat amorcé dans d'autres billets. Descartes et récemment Dudu87 mettent le doigt sur la clef incontournable : convaincre les militants communistes (anciens ou actuels) que ce qui se construit ne sera pas contre leur parti, ni sans lui. Là je donne mon avis personnel : à l'étape historique où nous en sommes je ne vois plus qu'une solution que soit accéléré la transcendance des partis existants. Dans cette construction les communistes (anciens et actuels) en seront les acteurs essentiels. Parmi les PC européens l'évolution du PCI aboutissant à ce qu'il n'y ait plus de gauche du tout montre bien que ce n'est pas la voie à suivre. Ceux et celles qui ont, en France, la visée communiste chevillée au corps "l'émancipation des travailleurs sera l'oeuvre des travailleurs eux-mêmes" ont un rôle historique à jouer du niveau de la révolution française ou de la commune de Paris, ou du CNR. C'est cette tâche là qu'il faut qu'ils s'assignent. L'entre deux Front de Gauche surtout limité à un cartel est trop instable pour résister à 2012. Il est urgent de prendre la mesure du problème qui nous est posé. L'histoire ne repassera pas les plats.

  31. Jean GRILLON dit :

    DSK c'est l'homme des banques qui sait mais qui ne dit pas.
    Je vous invite à lire l'article de Gilles Bonafi : http://w41k.info/46089 dont je vous joins un petit extrait ci-dessous. La crise que Sapin comme Besson disait hier passée est peut-être juste devant nous et nous nous approchons du collapse général. Dans les banques il y a 3,7 fois le PIB mondial sous forme de vent... Le retour dans la réalité va décoiffer. Tous les emplâtres que nous mettons actuellement pour sauver les Etats et les banques vont se révéler être une goutte d'eau. Le premier craquement signe peut-être le début de l'effondrement. Avec l'inscription en faillite d'Ambac Financial devant l'U.S. Bankruptcy Court of Manhattan est le signe précurseur d'une catastrophe économique sans précédent avec des montants en jeu qui défient l'imagination.

    Je cite :

    Cependant, il convient de noter que le 30 juin 2008, l'OCC déclarait que les USA possédaient 182 100 milliards de dollars de produits dérivés (voir tableau du rapport de l'OCC 1 page 11/35), puis 200 000 milliards au début de l'année 2010 et représentent désormais 223 376 milliards de dollars soit 3,7 fois le PIB mondial dont 211 850 milliards de dollars détenus par 4 banques : JP Morgan Chase, Bank of America, Citibank, et Goldman Sachs.

    Quatre banques à la tête de la finance mondiale... (ça fait très peur !)

  32. rodfad dit :

    Super passage dans "mots croisés" hier, Bravo.
    Grâce à vous on sait que le PS ne votera pas pour vous au deuxième tour et que DSK est tellement de gauche qu'un ministre d'un gouvernent de droite le défend.

    J'espère que ça se passera aussi bien au "Grand journal"

  33. Alain44 dit :

    D'accord avec Michèle 316 pour son analyse et l'on mesure l'énorme chemin à parcourir par Jean-Luc Mélenchon.
    Entre Sarkozy que tout le monde rend par les yeux et SK avec son air bonhomme père tranquille inspirant la confiance, il y a toute la nécessaire prise de conscience politique que beaucoup refoulent par paresse ou par crainte de la réalité. Un de mes bons amis, militant syndicaliste, restos du coeur etc...me disait dernièrement:" Ho, tu sais le futur président sera SK" avec cette tranquillité d'un moindre mal assumé. Je ne crois pas que j'arriverai à le convaincre car son syndicat CFDT est pour l'Europe de la libre concurrence et il suivra les consignes car son syndicat ne peut pas le tromper.
    J'ai remarqué que Sapin et De Charnez ont repris les mêmes propos que JL Mélenchon sur l'attitude des banques et le système financier européen face à la crise. Reste à leur faire voter les réformes!

  34. Christophe Thill dit :

    "Pourtant je n'ai pas très bien compris sa réponse à la question : Dominique Strauss Kahn est-il de gauche !"

    Elle m'a parue claire, mais on ne lui a pas vraiment laissé le temps de développer. Je comprends ça comme ça :

    DSK est un homme de gauche (au sens de : quelqu'un qui a légitimement sa place au Parti socialiste) quand il est au milieu des dirigeants du PS, qu'il discute programmes avec eux, etc. C'est-à dire qu'il est loyal et ne donne aucun motif de l'exclure du parti. En revanche, dès qu'il rentre dans son rôle de directeur du FMI, il oublie l'"idéologie" (c'est-à dire les idées "de gauche", ceci étant entendu avec le plus d'indulgence possible) et redevient celui qui écorche Grecs, Irlandais ou autres sans aucun état d'âme, en homme sûr d'avoir la "technique" et la "science économique" de son côté... c'est-à dire, finalement, un homme qui est tellement de droite qu'il n'a même pas besoin de l'être...

  35. Guillaume dit :

    "Mais ce qu'ils n'admettent pas, "l'anti-communiste primaire" répandu ici par certains. Il y a 3ans que je suis ici et j'ai pu y lire: Hitler et Staline, même combat, Rosa Luxemburg, responsable de l'avénement d'Hitler, que de nombres communistes faisaient de la collaboration de classe (alliance avec le PS), que l'URSS était un capitalisme d'état ect... et j'en passe surement !"

    Ah oui Rosa tiens parlons-en. Croyez-vous qu'elle aurait apprécié l'alliance avec les sociaux démocrates d'aujourd'hui, encore plus à droite qu'à son époque? Je vous rappel tout de même que Rosa Luxembourg était la figure même de l'opposition de gauche, indépendante jusqu'à sa mort des socios traitres.

    Eh non l'anti URSS n'est pas de l'anti communiste. L'URSS de Staline n'a été qu'une caricature du communisme et qui a sali peut être à jamais les mots, révolutions et lutte des classes. Alors oui si être anti communiste c'est être opposé à l'alliance avec le parti socialiste de l'ami des banques et du raciste Besson, et révolté contre cette mascarade d'URSS, et bien nous sommes en effet tous anti communistes camarade.

  36. Brath-z dit :

    Bravo de maintenir la ligne droite contre les aléas monumentaux de la médiacratie et des soubresauts pathétiques d'un PS en bout de course. Cependant, je m'étonne qu'un homme aussi intelligent et conscient de l'importance du verbe que vous persiste à rejeter inconditionnellement le concept de "nationalisme".
    Peut-être l'ignorez-vous, mais le terme "nationaliste" fut employé pour la première fois à la fin du XVIIIème siècle en France par les royalistes pour qualifier ceux qui préféraient crier "vive la nation !" que "vive le roi !". Le grand Robespierre, lorsque les Feuillants lui jetèrent cette épithète à la figure comme un insulte en 1792 agit de même que vous avec le "populiste" admonesté par quelque plumitif peu inspiré : assumant l'accusation-repoussoir, retournant l'insulte, il révéla sans ambiguïté le sens caché de ce mot : ceux qui le tournent à l'insulte n'aiment pas la Nation.

    Or, en France, la Nation ne désigne rien d'autre que le peuple lorsqu'il est conscient de lui-même. Si le nationalisme a pu parfois conduire à un bellicisme idiot et meurtrier, s'il a pu être récupéré et dévoyé jadis par Charles Mauras et hier encore par Jean-Marie Le Pen, il serait injuste de le réduire à cette caricature qu'en ont fait les bien-pensants de tous poils. La Nation est une belle idée, peut-être la plus belle qui soit, car elle mène à la démocratie, au socialisme et au soucis de l'intérêt général. Je ne vois pas au nom de quoi s'ériger en défenseur, représentant et serviteur de la Nation serait dévalorisant. Je ne vois pas au nom de quoi il nous faudrait laisser à l'extrême-droite cet héritage du nationalisme, qui est le notre, comme jadis quelques inconscients lui laissèrent disposer à loisir et de manière exclusive de la France, du peuple, de la République et de leurs symboles.

    J'espère vivement vous voir à l'avenir oser sortir du sentier battu de la bien-pensance et revendiquer haut et fort cette part de l'héritage politique et...

  37. bertgil dit :

    J'ai suivi également le débats sur mots croisés hier soir.
    1/j'ai noté que Sapin n'a pas répondu lorsque jlm lui a demandé si les socialistes se désisteraient pour lui.Cela en dit long sur leur état d'esprit par rapport à leur gauche.Je répéte que la sociologie, les pesanteurs du parti socialiste sont de droite et à sa droite.On ne discute pas avec sa gauche on invoque, on demande on fait pression pour le le vote utile.
    2/dsk.Je pense qu'on en fait vraiment de trop avec cet individu.Que les socialistes le considére comme leur sauveur cela ne m'étonne pas d'un ps qui est aussi à droite que l'ump.Bien entendu le ps utiliserait plus de vaseline.Tous les élus du ps n'ont qu'une chose en tête se faire réélire.Peut importe que ce soit dsk ou un autre qu'il y ait un programme ou pas.Il faut quand méme que les français sachent que dsk les matins en se levant la premiére question qu'il se pose c'est Que puis je faire d'utile pour israel.et non pas que puis je faire pour la france.
    3/Le seul qui a tenu hier soir un langage de vérité c'est lenglet.Ce der nier en prenant des précautions de langage a quand méme dit que la dévaluation pourrait étre utile mais qu'avec l'euro nous ne pouvions le faire.Donc il faudra à mon avis sortir de l'euro.
    4/Le discour des socialistes est toujours le méme, l'euro continu à nous protéger,s'il n'y avait pas l'euro nos taux d'intérêts seraient plus élevés etc...Ces gens ont une démarche totalitaire, c'est nous qui sommes dans la bonne voie et en dehors de nous pas de salut.Les faits sont tétus comme disait l'autre, donc tôt ou tard ils devront ouvrir les yeux et regarder la réalité en face.
    5/Mr Mélenchon il faudra quand méme nous expliquer,pourquoi vous ne souhaitez pas sortir de l'euro.Cette explication vous la devez à ceux qui sont prés à voter pour vous et pour les français.Votre explication consistant à répondre que en sortant de l'euro on ferait plaisir aux américains me parait courte.

  38. Gilbert Duroux dit :

    328
    Descartes dit:
    7 décembre 2010 à 10h21

    "je vois mal comment tu comptes faire passer une candidature sans leur coopération. Ce sont eux, et pas les groupuscules, qui en bout de compte apportent les voix."

    Je ne suis pas attaché à tout prix à une union contre-nature. C'est de chaque côté, en effet, qu'il faut faire des efforts, mais ça ne rend pas forcément pour autant le mariage possible. Je ne sais pas quel est le niveau de démocratie au PG, mais il me semble que le centralisme démocratique a prouvé ses limites pour laisser les militants vraiment décider.

    "Mais alors, pourquoi aller chercher une alliance avec un parti "dépendant du PS" ? Si le "but de la manœuvre" est de faire la carrée au PS, ce n'est pas très cohérent..."

    Tu as raison, ce n'est pas cohérent... si les choses restent en l'état. Le but du jeu n'est-il pas de convaincre le PCF qu'il a à gagner, à terme, à être plus autonome vis à vis du PS ? Passer de plus 20 % à... combien déjà ?, c'est pas très porteur d'avenir, non ? Je crois que les militants communistes commencent à voir un rapport entre les choix stratégiques qui ont été faits (l'alliance indéfectible avec la social-démocratie) et les résultats que l'on sait. Soit les militants reprennent le contrôle de leur parti pour en faire autre chose, soit c'est pas si grave s'il meurt. Un parti, c'est jamais qu'un instrument.
    C'est pas être anticommuniste que de remarquer ce que tout le monde a remarqué. Je conçois cependant que les militants qui sont attachés à leur "parti des travailleurs" ou au "grand parti des fusillés" n'apprécient pas (et vont m'agonir d'injures). Mais faudra bien qu'ils s'y fassent.
    Qui est-ce qui disait "seule la vérité est révolutionnaire" ?

  39. françoise dit :

    "Ensemble à l'Est" dont est parti prenante le PG déplore les incidents sur l'attribution de la gestion de l'eau, comment des communistes peuvent'ils voter un tel projet de la distribution de l'eau par le secteur privé, je pense que ces élus sont en désaccord profond avec la direction de leur parti et que ce dernier devrait intervenir sinon comment partir sur de bonnes bases avec le Front de Gauche

    http://www.politis.fr/Bataille-de-l-eau-a-Est-Ensemble,12364.html

  40. janba dit :

    @Jean-luc Mélenchon
    Allez ce soir au Grand Journal on remet ça,attention Aphatie et consorts ne seront pas tendres,alors Jean-Luc Mélenchon du calme et su sang froid,tu dois éclairer les consiences,ça commence a prendre,et c'est du bel ouvrage.

  41. Marcailloux dit :

    Halte aux tripatouillages !
    Les emberlificotis de toutes sortes dont certains sont entretenus dans ces lignes, nous épuisent et les bonnes volontés avec.
    Les minables petits jeux et concours de beauté électoralistes auquels on assiste sont complètement contre productifs en perspective d’un réel changement.
    Résumons sur un exemple: d’un coté, un parti rabougri, le PC, qui dit, certe, des choses justes, mais que personne n’a envie d’ecouter et de l’autre coté de la même route, un élan, une perspective, une bouffée d’oxygène portés non pas (selon ce que je ressens) par un parti, le PG, mais par un homme ? Jean-Luc Mélenchon.
    La réalité se résume à deux chiffres : 2 voir 3% du peuple d’un coté, et 7, 8, 10, 15% plus combien d’indécis ou de traumatisés par des générations de politiques félons …. 10, 12, 20% ? qui peuvent se retouver sur les positions de Jean-Luc Mélenchon ? ?. Les millons d’électeurs que cela représente ne sont pas sensible à vos élucubrations sur le sexe des anges.
    Ce ne sont pas les micro géguerres grégaires entre groupuscules d’appareils que se livrent certains d’entre nous sur ce blog qui me donnent l’envie de le lire, ce serait plutot le contraire.
    Cependant, même si je ne suis pas toujours d’accord avec ce qu’ils disent, les interventions de certains, sur le fonds, les explications référencées, les échanges constructifs sont un réel apport qualitatif au débat.
    Des intervenants comme Descartes, Christian B., Argelès 39, Jean Emmanuel, Pierre 34 pour ne citer que quelques uns parmi les derniers vont dans ce sens et ils contribuent à l’élargissement de l’audience. Actuellement, ce sont environ 20 à 30000 lecteurs qui lisent le blog. C’est bien, mais en viser 3 000 000 c’est mieux et c’est efficace. On n’attire pas les abeilles avec du vinaigre mais avec du nectar !
    n.b.(pour ne pas écrire P.S.) à 67 ans je n'ai jamais été encarté et plus de 90% de la population est dans mon cas.

  42. bertgil dit :

    suite
    6/Vous avez quitté le parti socialiste pour des raisons qui vous honorent, pour créer le pdg.Vous redonnez de l"espoir à ceux nombreux qui se sont réfugiés dans l'abstention ou le vote blanc.Parfois, il me semble que vous hésitez à élargir le fossé qui vous sépare du ps.je me trompe peut étrePar exemple à quoi servirait de sortir du traité de Lisbonne et ne pas remettre en cause les autres traités, dont Maatricht,Nice,etc...Vous étes resté européen, je pense que c'est un réve chimérique,il vous faudra revenir sur terre comme d'ailleurs tous vos anciens copains socialistes.La grandeur de l'Europe n'est que la grandeur de ses nations souveraines qui la compose.L'europe des traités ne produit que des paperasses et des emm****ments pour les nations européennes.Airbus,ariane le concorde, c'étaient de l'intergouvernemental.Donc, il vous faudra revenir et vous convertir à cette europe des peuples, des nations.
    7/mots croisés d'hier soir:
    Vous avez pu vous exprimer sans que l'on vous coupe la parole, il en a été de méme pour les autres intervenants.C'était un vrai débat.
    Dans ces débats soyez plus zenn.Il doit se dégager de votre personne calme et sérénité.Vous étes compétent, vous connaissez vos dossiers,donc pas de phrases inutiles., l'essentiel.

  43. PASCAP dit :

    En partant d'une idée simple, les consommateurs sont les décideurs, on peut très bien influé sur les entreprises et leur politique (surtout lorsqu'elle licencie malgré de bons résultats).
    C'est en nous unissant qu'on se fera entendre.
    Notre société a dérivé vers le règne de l'argent, il est temps de la remettre au service de l'homme.

  44. leleu rené dit :

    Vous avez raison, nous le savons. vous avez des propositions, ils n'en ont pas, attention ils vont essayer de vous piéger soyez présidentiable, pas de mots couverts, pas de bravades, pas d’interruptions intempestives des autres intervenant dans les débats, les caméras et les micros vous guettent pas de cadeaux de leurs parts. Vous seul pouvez y arriver.

  45. marc malesherbes dit :

    Lors de l'émission "mots croisé" sur Fr2, JL Mélenchon a développé brillamment sa position sur la crise de la Grèce, de l'Irlande : la BCE aurait du prêter à ces Etats les sommes dont ils avaient besoin, à un taux faible, et il n'y aurait pas de eu crise dans ces pays, et donc plus aucune raison de faire payer la crise aux peuples.
    Il a raison à court terme, mais cela ne règle pas la question centrale qui nous est posée: comment continuer à bénéficier de notre niveau de vie si nous dépendons massivement des pays type "Chine" (et même vis à vis de pays type "Allemagne") pour nous approvisionner en produits à bas prix, alors que parallèlement notre balance commerciale se détériore de plus en plus ?
    Croyons nous que durablement les autres pays vont nous faire crédit ?
    Pour ceux qui croient à la bonté "naturelle" de nos partenaires, je conseille d'aller voir ce qui se passe dans notre propre pays pour les moins favorisés.

    En résumé, je dois me résoudre à constater que, pour l'instant, JL Mélenchon n'a pas de projet économique crédible.
    J'espère que cela viendra, sinon autant voter pour le NPA qui, dans le registre "meilleure répartition des richesses" est plus offensif que le Parti de Gauche, et que le Front de Gauche.

  46. redline69 dit :

    salut

    http://www.lepost.fr/article/2010/12/05/2330135_pour-daniel-cohn-bendit-un-debat-dsk-sarkozy-serait-interessant.html#xtor=AL-277

    curieux retournement de veste et je suis surpris et inquiet sachant que le parti europe écologie s'inscrit dans une alliance organique avec le PS et qu'il soutienne aussi rapidement DSK !
    j'ai vu dans les manifs sur les retraites des gars avec des drapeaux de la la mouvance des verts! j'avais pas l'impression qu'ils auraient choisi DSK pour défendre leur intérêts. savent ils réellement ce que Danny veut faire en leur nom ? sont ils solidaire de son choix ?
    tout ses "peoples" qui se rapprochent de DSK vont mal finir, car semble t il ils oublient un peu vite leurs militants !
    d'un autre coté les choses seront peut être interessante pour le Front de gauche.
    les militants socialistes qui ne veulent pas de DSK peuvent d'office soutenir le futur candidat du FdG et ainsi donner de la force à leur voix de gauche sans trahir leur conviction d'un PS à gauche.
    rappelons toutefois que le principe du front de gauche est très ambitieux car il permet ce rassemblement hors parti et sans obligation à être dans un parti.
    ce qui est sûr ! c'est DSK sera le point de friction entre FdG et PS. ils sont avertis. Jean-Luc Mélenchon ne prend personne en otage ou à la dernière minute.à chacun d'être clair, déterminé, et d'aller voter.
    nos plus belles victoires ont été électorale (non à la constitution européenne malgré la volonté du PS, belle progression lors des régionales)
    cordialement

  47. Descartes dit :

    @marc malesherbes (#347)

    JL Mélenchon a développé brillamment sa position sur la crise de la Grèce, de l'Irlande : la BCE aurait du prêter à ces Etats les sommes dont ils avaient besoin, à un taux faible, et il n'y aurait pas de eu crise dans ces pays, et donc plus aucune raison de faire payer la crise aux peuples.

    En d'autres termes, pour combler un trou (celui de la Grèce ou de l'Irlande) il suffit de creuser un autre trou (à la BCE). Le sapeur Camember serait ravi de voir ses idées sur l'économie "brillamment développées" à une heure de grande écoute... Et d'ailleurs, pourquoi se contenter d'un prêt ? La BCE pourrait faire cadeau à chaque pays d'argent pour le montant de sa dette, et comme cela toutes les dettes pourraient être effacées. Et sans que "les peuples" aient à payer un centime. Youpeee!

    Jean-Luc Mélenchon (et au delà de lui, tous ceux qui demandent qu'on revienne à l'escompte par la banque centrale des titres de la dette, interdite par la loi Giscard de 1973) ont l'air de croire que les banques centrales ont une source magique de pognon, et qu'il suffit d'ouvrir le robinet pour que ca coule. Mais dans les faits, banque centrale n'a qu'une source d'argent: faire tourner la planche à billets. Et dans ce cas, l'argent ainsi imprimé est "payé par les peuples" sous forme d'inflation.

  48. argeles39 dit :

    @ marc malesherbes # 347

    comment continuer à bénéficier de notre niveau de vie si nous dépendons massivement des pays type "Chine" (et même vis à vis de pays type "Allemagne") pour nous approvisionner en produits à bas prix, alors que parallèlement notre balance commerciale se détériore de plus en plus ?

    A mon sens il nous faut consolider et amplifier notre tissu industriel et agricole, je ne vois pas d'autres solutions.
    Je pense que cela passe par du protectionnisme raisonné et coordonné, à la maille européenne dans un premier temps.
    Le libre échange, un des principaux piliers de l’idéologie néolibérale, est mortifère pour notre peuple et pour bien d'autres, il profite à une petite oligarchie au détriment de la majorité (même la classe moyenne qui peut encore consommer à petit prix se tire en réalité une balle dans le pied).
    Le mot protectionnisme est un tabou, car ses conséquences suite à la crise de 1929 ont été catastrophiques.
    Mais le protectionnisme qu'il nous faut ce n'est pas celui des années 30, ce serait plutôt un protectionnisme intelligent, dans l'esprit de la charte de la havane de 1948 (voir notamment les articles 3 et 4) :
    http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/omc/pdf/doclahavane.pdf
    L’Organisation internationale du commerce (OIC) que voulait créer la Charte de La Havane devait être partie intégrante de l’ONU. Malheureusement ce texte est resté "lettre morte" et on a eu l'OMC de Reagan (Organisation mondiale du commerce) via le GATT (Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce). Chacun peut observer les conséquences néfaste de cette « erreur d’aiguillage ».

  49. le Prolo du Biolo (PG 69) dit :

    Sales Jeunes !

    Le Webmestre est gérontophobe.

    Il cherche à éliminer les vieux à lunettes de ce blog.
    En publiant les commentaires en tout petits caractères.


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